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L’importance du secteur d’activité dans l’économie

I. L’activité économique au service des besoins :


Les besoins peuvent être :
a. Primaires (indispensables à l’existence) : Se nourrir, se loger, se protéger du froid …
b. Secondaires (leur satisfaction n’est pas vitale) : Pratiquer du sport, communiquer, avoir des
loisirs, partir en vacances …

Ils peuvent également être :


a. Individuels : On peut les satisfaire soi-même. Exemple : Le coiffeur, le médecin.
b. Collectifs : Exprimés par un ensemble d’individus. Exemple : Les autoroutes, les écoles.

II. L’entreprise et les secteurs d’activité :

Les secteurs de l’industrie manufacturière et des activités scientifiques et techniques comptent


le plus grand nombre d’entreprises.

L'activité industrielle représente un quart des salariés du secteur marchand non agricole.
Malgré un processus de désindustrialisation amorcé depuis 40 ans, la France conserve
quelques fleurons. Les trois activités les plus dynamiques en termes de développement
d'installations et usines sont l'énergie, l'aéronautique et le pharmaceutique, parmi les 8
secteurs phares. L'informatique, la chimie, l'agroalimentaire, l'automobile et la métallurgie
sont également des secteurs dans lesquels la France continue à représenter une forme
d'excellence.

Actualités :

Octobre 2022 : Julien Pouget, le chef du département conjoncture de l’Insee, un rien désabusé.
Jusqu’à ces derniers mois, les entreprises françaises ont été freinées dans leur élan par les
difficultés d’approvisionnement, en composants électroniques notamment. Depuis l’été, la
situation s’améliore sur ce front, note l’Insee. La part des entreprises industrielles se plaignant
de tensions d’offres a reculé à 42% en septembre. Mais les menaces sont désormais à chercher
du côté des incertitudes sur l’approvisionnement en énergie et, dans une moindre mesure, dans
la remontée des taux et la flambée de l’inflation.

L’institut statistique anticipe une croissance à l’arrêt au quatrième trimestre 2022, après une
faible progression de 0,2% de l’activité au troisième trimestre. Conséquence des arrêts de
production et des réductions de cadence mises en place dans certaines usines pour limiter la
facture énergétique : ce coup de frein rattrape en premier lieu l’industrie. Au dernier trimestre,
l’Insee s’attend à un repli de 0,8% de l’activité pour l’ensemble du secteur, après une stagnation
déjà de l’activité au troisième trimestre. Pour le secteur manufacturier, le repli sera un peu
moins fort, avec un recul de 0,5% entre octobre et fin décembre. Des disparités sectorielles
importantes sont attendues : les secteurs les plus fortement consommateurs d’énergie
devraient être ceux qui freinent le plus, à commencer par ceux des «autres branches
industrielles», où l’Insee regroupe la chimie, la métallurgie, le plastique… A l'inverse, la
construction et les services marchands devraient continuer à observer une faible croissance de
leurs activités.

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