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Objectifs
Évaluation individuelle Les objectifs du cours d évaluation individuelle et organisationnelle
sont:
et organisationnelle Maîtrise de quelques connaissances psychométriques indispensables;
Philippe Golay, PhD, PD Initiation aux tests psychologiques les plus courants;
Institut de Psychologie, Université de Lausanne & Pai e d interprétation des données obtenues à l aide de ces tests;
Département de Psychiatrie du CHUV
Possibilités et limites de l al a i n psychologique.
Philippe.Golay@unil.ch / Philippe.Golay@chuv.ch
Avant-propos Avant-propos
Programme 11.11.21 Semaine intercalaire
7.10.21 Intelligence (Intro + RAVEN) 2.12.21 Attention, fonctions exécutives & mémoire (d2-R, Stroop,
MEM-IV)
14.10.21 Intelligence (WAIS-IV)
9.12.21 Psychopathologie (BDI-II, STAI & MMPI-2RF)
21.10.21 Intelligence (BRTA)
16.12.21 Rédaction de rapports + questions examen
28.10.21 Intérêts (Intro + Hexa3D)
23.12.21 Indécision (CDDQ) + questions examen
4.11.21 Intérêts (SDS)
Examens
Po r l ob enir a pri de
28 CHF au lieu de 58
CHF contacter
kokou.atitsogbe@unil.ch
Évaluation individuelle et organisationnelle 7
Introduction Introduction
Evaluation à l’aide de tests : 2 bjec if de l al a i n:
Comparaison normative
« Technique permettant une description quantitative et contrôlable du
Comparaison personnelle (ipsative)
c m emen d n indi id lac dan ne situation définie, par
f ence a c m emen de indi id d n groupe défini, placé dans
la même situation » (Reuchlin, 1974)
130
Score (outil de mesure)
Standardisation ( passation/cotation) 115
Qualités psychométriques (fidélité/validité/consistance interne/sensibilité)
Etalonnage (comparaison à un groupe de référence) 100
Évaluation individuelle et organisationnelle 9 Évaluation individuelle et organisationnelle 10
Introduction Introduction
Normatif : Situer par rapport à un groupe de référence Evaluation individuelle : Démarche expérimentale, rationnelle, dirigée par
Critérié : Situer par rapport à une valeur seuil des théories
Hypothèses
Test des hypothèse (instruments)
Modèles théoriques donnent du sens aux scores
Valeur
Évaluation individuelle et organisationnelle
seuil11 Évaluation individuelle et organisationnelle 12
REFLEXION Limites
Hypothèse 1 Hypothèse 2 Hypothèse 3 Hypothèse 4 Hypothèse 5
INTERPRETATIONS ET CONCLUSIONS
13 Évaluation individuelle et organisationnelle 14
Évaluation individuelle et organisationnelle
Limites Limites
Biais de confirmation. Consiste à rechercher les information qui Préférable de ne pas utiliser de test quand:
confirment nos hypothèses initiales et à négliger celles qui infirment Objectif peu clair pour l ili a e
Utilisateur non familier avec la documentation, les procédures du test
ces hypothèses.
Utilisateur ne sait pas comment les données seront utilisées; où iront les
Biais de récence. Consiste à être particulièrement attentif à des données
éléments qui ont été évoqués peu de temps avant l al a i n. Informations d j di nible a i da e ce ( l efficacemen )
Pas de coopération avec la personne
Limites de la mémoire de travail. Consiste à ne pas tenir compte de la
Conséquences négatives pour la personne
quantité importante d inf ma i n disponible simultanément, dû aux Conditions de passation inadéquates
limites de la mémoire de travail du psychologue (synthèse). Tests matériels inappropriés : âge, sexe, background culturel, linguistique,
Normes dépassées, inadéquates, non applicables
Documentation inadéquate relative à la fidélité, validité
Contacts personnels et réguliers avec la personne
Évaluation individuelle et organisationnelle 15 Évaluation individuelle et organisationnelle 16
Etalonnages Etalonnages
Un étalonnage permet de situer un individu par rapport à un groupe Quelles normes?
d indi id .
Les étalonnages sont des systèmes de catégories ordonnées dans
le elle il e ible de a i l en emble de je d g e de
Exemple : vous obtenez 77 points à un test de performance (maximum :
100 points) comment interpréter ce score ? Bon / moyen ? référence choisi. Il existe différentes catégories d al nnage :
Si les autres participants font en moyenne 50 points? Quantiles (quartiles, déciles, centiles) : catégories ordonnées de même
Si les autres participants font en moyenne 95 points? effectif
Echelles réduites : f ac i n d ca e i di ib i n de c e e
Les caractéristiques du groupe de référence sont aussi importantes que
normale.
le score lui-même.
Exemple : score moyen de dépression si groupe = population générale ou Echelles normalisées : reconstruction de la distribution normale &
si groupe = patients avec diagnostique de dépression sévère ? catégories ordonnées dont les effectifs correspondent à la partition
d ne di ib i n normale
Évaluation individuelle et organisationnelle 17 Évaluation individuelle et organisationnelle 18
Etalonnages Etalonnages
Score Z de -2.5 en note de type QI ? Score Z de -2.5 en note de type QI ?
Réponse : 62.5
Calculez le score Z correspondant à une note QI de 70 Calculez le score Z correspondant à une note QI de 70 - Réponse : -2
Calculez le score Z correspondant à une note standard sous-test de 16 Calculez le score Z correspondant à une note standard sous-test de 16
- Réponse : 2
Calculez le score Z correspondant à une note T de 40 Calculez le score Z correspondant à une note T de 40 Réponse : -1
Etalonnages C n en i n d in e ai n
https://www.neuropsy.ch/fr/professionnels/assurance-de-qualite)
Performance moyenne : entre -1 et +1 écart-type
Performance supérieure: supérieure à + 1 écart-type
Performance très supérieure : supérieure à + 2 écart-type 27 28
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
Comment choisir un test? Fidélité
« Vous avez besoin d'être aimé et admiré, et pourtant vous êtes critique avec vous-
même. Vous avez certes des points faibles dans votre personnalité, mais vous savez
Mes résultats sont-ils stables dans le temps ?
généralement les compenser. Vous avez un potentiel considérable que vous n'avez pas
encore utilisé à votre avantage. À l'extérieur vous êtes discipliné et vous savez vous
contrôler, mais à l'intérieur vous tendez à être préoccupé et pas très sûr de vous-même. Mes conclusions seront-elles toujours valables dans 1 an ?
Parfois vous vous demandez sérieusement si vous avez pris la bonne décision ou fait ce
qu'il fallait. Vous préférez une certaine dose de changement et de variété, et devenez
insatisfait si on vous entoure de restrictions et de limitations. Vous vous flattez d'être un
esprit indépendant ; et vous n'acceptez l'opinion d'autrui que dûment démontrée. Vous Les mesures mises en place suite à mon bilan seront-elles
avez trouvé qu'il était maladroit de se révéler trop facilement aux autres. Par moment
vous êtes très extraverti, bavard et sociable, tandis qu'à d'autres moments vous êtes toujours pertinentes dans le futur ?
introverti, circonspect, et réservé. Certaines de vos aspirations tendent à être assez
irréalistes. »
Biais de validation subjective (Effet Barnum) vs qualités Mon collègue obtiendra-t-il les mêmes résultats en faisant passer
psychométriques ce test ?
Forer, B (1949). The fallacy of personal validation: A classroom demonstration of gullibility . Journal of Abnormal and
Social Psychology, 44, 118-123. 29 Évaluation individuelle et organisationnelle 30
Dickson, D. & Kelly, W. (1985). The 'Barnum Effect' in Personality Assessment: A Review of the Literature. Psychological
Reports, 57, 367-382.
8 Fidélité = 0.89
7
La fid li de e n e jamai a fai e : le la
6 ne sont pas parfaitement stables mais peuvent fluctuer
Score T2
5
Série1
d ne f i l a e (e e al a i e)
4
0
0 2 4 6 8 10
0 10 20 30 40
Score T1
0 10 20 30 40 0 10 20 30 40
𝐸𝑇𝑀 ∗ 1
L a ha e e ib e a b ed i e ( i e de e i e a ha i
e die )e e a e ga a ie d unidimentionnalité, ( a de
e e i idi e i ai de i e ad j ab ie!)
Évaluation individuelle et organisationnelle 39 40
A ha de che e 0.794 Mes conclusions peuvent-elles être appuyées par des données
Alpha si item 1 effacé 0.801 empiriques ?
Alpha si item 2 effacé 0.745
Alpha si item 3 effacé 0.761
Alpha si item 4 effacé 0.844 Mon test est-il capable de faire des prédictions ?
Alpha si item 5 effacé 0.702
Alpha si item 6 effacé 0.812
Alpha si item 7 effacé 0.699
Alpha si item 8 effacé 0.745 Le calcul de ces indices et le regroupement de ces items est-il
Attention toutefois : cette stratégie pousse à choisir des items « identiques » et justifié ?
ai a i n im ac la alidi 41 Évaluation individuelle et organisationnelle 42
Validité Validité
Validité en
référence aux
associations
Structure a ec d a res
interne variables
Validité de
Validité du construit Validité de
processus de conséquence Hogan (Chenelière)
réponse
Validité de
contenu
Standards for Educational and Psychological Testing, 1999
43 Évaluation individuelle et organisationnelle 44
Validité convergente Validité interne
Coefficients de corrélation avec un critère De e d anal e fac ielle n cla i emen ili al e la
c e d chelle e e i nnai e : l anal e fac ielle e l a i e (AFE) e
20
10
18 l anal e fac ielle c nfi ma i e (AFC).
9
16
8
14
7
12
6
Critère
L AFE est utilisée lorsque les relations entre les items et les construits latents
Critère
5 10
4 8
3 6 n ince aine . L e l n di e de c nnai ance l ci e an a
2 4
1 2
ela i n en e i em e fac e , le ec l AFC e en i il gi .
0 0
0 2 4 6 8 10 0 2 4 6 8 10
Score Test Score Test
Sensibilité Sensibilité
51 52
Évaluation individuelle et organisationnelle
« Léger effet plafond» Évaluation individuelle et organisationnelle « effet plancher »
Conclusion Conclusion
Erreur de mesure Interprétation
L bjec if d ne évaluation est de mesurer un score vrai à partir d n Lors d ne évaluation psychologique, le client exprime des
score observé. Le score observé est cependant sujet à des erreurs de comportements et des émotions en situation de résolution de problème
mesures de deux types, les erreurs aléatoires (que l n peut estimer à ou d a -description. L e amen psychologique offre donc un
l aide de la fidélité), et les erreurs systématiques (dû à des biais). ensemble d b e a i n parfois non accessible lors d en e ien .
La compréhension de la tâche;
L in êt et la motivation pour la tâche;
L h me générale;
Les réactions émotionnelle (anxiété, peur de l chec);
Le contrôle attentionnel;
53 Évaluation individuelle et organisationnelle 54
Évaluation individuelle et organisationnelle
Conclusion Intelligence
La mémoire; Introduction
Les stratégies et les styles de performance (systématique);
La notion d intelligence est difficile à définir. Il existe cependant un
La cii e (se sur ou se sous-estimer); consensus quand à la définition générale:
La fatigabilité;
L intelligence est une fonction psychologique, ou un ensemble de
Les réactions motrices; fonctions grâce auxquelles l organisme s adapte à son milieu en
Le langage (expression, compréhension); mettant en uvre des combinaisons originales de conduites, acquiert
L a i de à l ga d du conseiller (compliant, agressif); et exploite des connaissances nouvelles, et éventuellement raisonne et
Les réactions motrices. résout des problèmes d une manière conforme aux règles dégagées par
Il est important de bien expliquer les raisons de l al a i n, et de la formalisation de la logique.
recueillir les premières impressions du client après l al a i n. Il existe cependant un désaccord quand à une définition plus précise.
Évaluation individuelle et organisationnelle 55 Évaluation individuelle et organisationnelle 1
Intelligence Intelligence
Introduction Pourquoi mesurer l intelligence ?
Les premiers tests d intelligence sont créés en même temps que les écoles Relations avec les capacit s d apprentissage, la r ussite scolaire, le succ s
spécialisées à la fin du XIXème siècle. Ils servent à distinguer les dans la formation professionnelle, la performance au travail (Jensen, 1998)
personnes qui profiteraient d une telle scolarité.
Corrélation QI maths, lecture, etc. = .40 à .70
M. Binet et le Dr. Simon comparent les résultats obtenus par des enfants
Corrélation QI b a a c a = .60
poursuivant une scolarité normale avec ceux obtenus par des adultes
Corrélation QI (8 ans) statut professionnel (40 ans) = .40
« idiots » ou « imbéciles » et créent ainsi l chelle métrique de
Corrélation QI efficacité au travail = .30
l intelligence.
Elle comportent 30 épreuves réussies normalement à des âges différents. Au delà du d bat sur la d finition de l intelligence, ce qui justifie
Le résultat est donc un âge mental que l on compare avec l ge l utilisation des tests, c est leur capacit à faire des pr dictions.
chronologique pour déterminer un retard.
Évaluation individuelle et organisationnelle 2 Évaluation individuelle et organisationnelle 3
Intelligence
Intelligence et performances professionnelles
Mise à jour de Schmidt et Hunter
Il existe une association forte entre l intelligence, et la performance ou les (1998) : Schmidt, F. L., Oh, I. S., &
apprentissages professionnels (Schmidt et Hunter, 1998). Shaffer, J. A. (2016). The Validity and
Utility of Selection Methods in
Personnel Psychology: Practical and
Theoretical Implications of 100 Years
of Research Findings.Working Paper.
GPA, EI, )
Intelligence
«Stabilité relative» au long de la vie
Mise à jour de Schmidt et Hunter (1998) : Schmidt, F. L., Oh, I. S., & Shaffer, J. A. (2016). The Validity
and Utility of Selection Methods in Personnel Psychology: Practical and Theoretical Implications 6of 100 Évaluation individuelle et organisationnelle 7
Les résultats des tests corrèlent entre eux Fond g n ral d énergie mentale qui dessert l int gralit du
cortex
Comment expliquer ces corrélations ? Dans tous les tests, il
rentre en jeu une habilet commune : l intelligence g n rale
Capacit d éduction (appréhension des relations, capacité à
Score à un test : facteur g + facteur spécifique à ce test forger des raisonnements neufs, non verbaux)
Rejet du facteur g : l intelligence ne poss de pas un caract re Primary Mental Abilities : 7 facultés cognitives
unitaire et global, elle est multi-dimentionnelle indépendantes les unes des autres
F1 F2 F3
Les modèles de Spearman et Thurstone ne sont pas Les facteurs spécifiques de Thurstone ne sont
incompatibles. ind pendants qu à cause de la m thode utilis e.
L intelligence peut-être vue comme possédant un En réalité ils corrèlent les uns avec les autres
caractère unitaire et des facettes spécifiques (facteurs «obliques»)
F1 F2 F3
Si les facteurs corrèlent les uns avec les autres, alors Intelligence fluide (Gf) et cristallisée (Gc)
ils ont quelque chose en commun. Gf se développe jusqu au d but de l ge adulte ans puis décroît avec le
En d autres termes, quelque chose doit expliquer » vieillissement. Gc est influenc e par la culture et l ducation, se d veloppe
cette corr lation : c est le facteur g.
aussi longtemps que des opportunit s d apprentissage et la motivation sont
présentes. Pas de facteur g : Gf fait office de « moteur » pour développer Gc.
g
F1 F2 F3
Pas seulement Gf et Gc ~10 ans de travail, Ré-analyse 461 tudes, N 130 000
Visualisation (Gv),
Mémoire à court term (Gsm),
Three Stratum Theory 3 « strates »:
Vitesse de traitement (Gs),
Connaissances quantitatives (Gq), 1) Facteur g au sommet
18
basées sur le modèle CHC (WPPSI-VI, WISC-5, WAIS-5, KABC-II, SB-
19
Autres
Raven (I) d2-R (P) Gv : « traitement visuospatial » aptitude à penser sur des patterns visuels et
tests
des stimuli visuels. Implique l aptitude à g n rer, percevoir, analyser,
Arrangement
Mémoire Spatiale
WNV Matrices (I) d images (Vz, Gc-
(MS, MW)
22
synthétiser, manipuler, et transformer des patterns visuels et des stimuli. 23
Ko)
Modèle CHC
Gwm : « mémoire de travail à court terme maintenir l information pendant quelques secondes et
l utiliser.
Gs : « vitesse de traitement » réaliser des tâches simples rapidement, notamment sous contrainte,
et maintenir son attention, sa concentration. Réalisation de tâches simples qui impliquent une
prise de décision.
Différentes études ont montré une augmentation du QI à travers les cette augmentation et même parfois une inversion de cet effet Flynn
générations, environ 3 pts tous les dix ans (Flynn, 1987; Schaie, 1994). (Nicollet et al., 2009).
Intelligence Intelligence
Données contradictoires & petits échantillons Intelligence et a a
Ex. WAIS-IV en France suggère une inversion mais WISC-V montre Les critères diagnostiques du DSM-5 pour le retard mental concernent
que ça continue trois aspects : 1) Un fonctionnement intellectuel général
significativement inférieur à la moyenne 2) Des déficits concomitants
Les incertitudes sur la magnitude et/ou le sens de l effet Flynn rendent
ou altérations du fonctionnement adaptatif actuel et 3) Apparition
les tentatives de correction extrêmement délicates. La seule solution
avant 18 ans.
est d utiliser systématiquement la version de l outil la plus récente.
Intelligence Intelligence
Mutualisme positif (Van der Maas et al. 2006)
g g
38 39
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
Etalonnages : cadres, ingénieurs, « Raven's 2 est la version révisée de ce test historique. Il comprend des nouveaux
grandes écoles, jeunes diplômés, items, une mise à jour des normes, ainsi qu'une passation et une correction en version
Bac à Bac+5 informatisée ou papier-crayon.»
40 41
Évaluation individuelle et organisationnelle
Évaluation individuelle et organisationnelle
Raven s 2 APM III
Matériel - Deux versions disponibles Passation en ligne uniquement
«Le RAVEN S (APM) permet d évaluer des candidats aux postes de supervision, de gestion, de direction dans
tous les secteurs.»
Raven's 2 peut être administré au choix soit sur Q-global en version
informatisée, soit en version classique papier-crayon. Le RAVEN STM APM III permet d valuer objectivement et efficacement le potentiel intellectuel et
d apprentissage des candidats. Cette nouvelle version internationale en format de banque d items dispose de
Les deux versions sont composées de : rapports améliorés et disponibles en plusieurs langues. Il est équivalent en longueur et en difficulté à la
pr c dente version à format fixe, APM 2 (qu il remplace), avec un coefficient de corr lation de 0,97 entre
36 items pour les groupes d' ge de 4 ans à 8 ans et 11 mois. Le temps l ancienne et la nouvelle version.
de passation est de 30 minutes. Le test est compos de 23 items choisis al atoirement parmi un grand nombre d items et peut tre compl t
48 items pour les groupes d' ge 9 ans à 69 ans 11 mois. Le temps de en 40 minutes. L utilisation d un format de pr sentation al atoire permet de s assurer que deux candidats
aient très peu de chance de passer le même test. Le test a été conçu pour être administré à distance.
passation est de 45 minutes. Par ailleurs, le nouveau système de cotation des items selon 3 critères permet une notation beaucoup plus
fine. Ainsi le candidat qui répond correctement aux items les plus difficiles obtiendra un meilleur score que
La version informatisée propose une composition d'items choisis de le candidat qui r pondu aux m me nombres d items mais plus faciles.
manière aléatoire à partir d'une banque de données. Il existe une règle RAVEN S est un outil de renomm internationale d valuation des capacit s de raisonnement logique. Il
d'arrêt à partir de l'item 11, après 6 réponses fausses. évalue plus particulièrement :
La capaci ai i de no ea concep apidemen
La version papier-crayon comprend 60 items au total, répartis en cinq La capaci o d e de p obl me e de che dan de i a ion no elle e inconn e
groupes de 12 items chacun (A, B, C, D et E). La pen e la ale oi la capaci o e ne ol ion inno an e n p obl me, o i d n
schéma de raisonnement classique
De 4 ans à 8 ans 11 mois : A, B, C. Le po en iel d app en i age
De 9 ans à 69 ans 11 mois : B, C, D, E. RAVEN S est une valuation non verbale qui peut tre utilis e pour des pools de candidats o plusieurs
langues sont parlées, supprimant ainsi le biais des connaissances verbales.
Pour cette version classique, il n'y a pas de règle d'arrêt. 42 43
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
Administration sur ordinateur (équivalence version papier crayon, Série II : APM2-T (36 items, présentation identique)
conditions strictes de standardisation)
Croissance de la difficulté plus lente, Seuil de complexité plus élevé,
Temps limité (40 min) ou temps libre. C est cette partie qui donne lieu au
calcul d un score talonn .
APM APM
Fidélité Test - Retest à 6-8 semaines des APM Cotation
Adultes : r = 0.91 La cotation est extrêmement simple et rapide. Le score global (brut) : 12
Enfants de 11,5 ans : r = 0.86
points max pour série APM1 (12 items) et 36 points max pour série APM2
Enfants de 10,5 ans : r = 0.76
(36 items).
Validité prédictive
Niveau professionnel (r = 0.70). La réussite au Raven permet de prédire le
niveau professionnel ult rieur d un individu (49% de la variance) 1 point par r ponse correcte sauf si plus d une r ponse donn e par
problème
Normes
Plusieurs tables sont disponibles selon les conditions de passation (temps
limité ou non), le Pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, Pologne, France, ), Scores bruts percentiles ou classes normalisées
l ge (Enfants, adultes, ), la Profession
Évaluation individuelle et organisationnelle 48 Évaluation individuelle et organisationnelle 49
Intelligence WAIS-IV
Wechsler Adulte Intelligence Scale IV (WAIS-IV)
La dernière révision des échelles de Wechsler (WISC-V et
La WAIS-IV est une batterie de tests évaluant les aptitudes cognitives. WAIS-IV) est principalement caractérisée par :
Elle est composée de 10 tests principaux et 5 supplémentaires
composés d items de difficulté croissante. L abandon du QI-Verbal et du QI-Performance pour lesquels il
n existait pas de réelle justification théorique ou empirique
A a ca : De 16 ans à 79 ans 11 mois
(Army Alpha/Army Beta Fluide/Cristallis , Analyses
Passation: Individuelle factorielles)
Temps de passation: 60 à 110 minutes (tests principaux et suppl.)
Temps de correction: 30 minutes L introduction du coefficient IAG (indice d aptitude g n rale,
Il existe une version pour enfants entre 6 et 16 ans (WISC) et une somme de IRP + ICV), qui est une alternative au QIT lorsque
ce dernier n est pas interpr table. Moins sensible aux Processus
version pour les enfants d âge préscolaire (WPPSI).
élémentaires du fonctionnement cognitif (IVT & IMT)
Évaluation individuelle et organisationnelle 50 Évaluation individuelle et organisationnelle 51
WAIS-IV WAIS-IV
Structure de la WAIS-IV 2 indices généraux (moyenne = 100, e-t = 15)
Les subtests principaux Le QI Total et l Indice IAG sont les notes les plus fidèles et les plus
sont nécessaires, alors que représentatives du fonctionnement intellectuel général (facteur g).
les subtests supplémen- 4 indices factoriels plus spécifiques (moyenne = 100, e-t = 15)
taires peuvent se substituer
L Indice de Compréhension Verbale (ICV) est une mesure de la
aux principaux ou apporter
formation de concepts verbaux, du raisonnement verbal et des
des informations cliniques
connaissances acquises dans son propre environnement.
complémentaires.
L Indice de Raisonnement Perceptif (IRP) est une mesure du
raisonnement perceptif et fluide, du traitement de l information
spatiale et de l int gration visuomotrice.
Évaluation individuelle et organisationnelle 52 Évaluation individuelle et organisationnelle 53
WAIS-IV
WAIS-IV Similitudes
Vocabulaire
ICV Gc
Information
L Indice de Mémoire de Travail (IMT) est une mesure de la capacité
Compréhension
de la mémoire de travail du sujet. WECHSLER Cubes
CHC
Gv
L Indice de Vitesse de Traitement (IVT) est une mesure de l aptitude a Puzzles visuels
QIT Matrices Gf g
simples, à les traiter de manière séquentielle et à les discriminer.
Balances
Mém. chiffres
IMT Gsm
Séquence L-C
Arithmétique
Code
IVT Gs
Symboles
Barrages
Le WISC-5 déjà passé sur une structure CHC. Il en sera de même pour la 2009 sur 128 français + 119 belges)
WAIS-5 !
Évaluation individuelle et organisationnelle 56 Évaluation individuelle et organisationnelle 57
WAIS-IV Intelligence
Passation Choisir le bon moment pour réaliser les investigations
La passation est complexe et il s agit de scrupuleusement suivre les Particulièrement important en psychiatrie (mais pas seulement). Ne
indications figurant dans le manuel. Certains tests sont chronométrés pas administrer de tests si :
d autres pas. Le patient est décompensé (sur quelque mode que ce soit, pas
Correction uniquement pour les psychoses)
Pour chaque test, la somme des points (tous les problèmes n ont pas le S il consomme régulièrement de l alcool (attendre un sevrage de
même poids) donne le score brut que l on transforme en score minimum 3 semaines) ou d autres substances
standard (M=10; SD=3). Cela permet de comparer les notes aux Qu il ne parle pas français et est en Suisse depuis peu
différents tests. La somme des scores standards des tests principaux
Qu il a déjà été évalué avec une WAIS depuis moins d un an
donne les scores bruts des indices, que l on transforme ensuite
(surévaluation des résultats à cause de l effet re-test)
(M=100; SD=15).
Évaluation individuelle et organisationnelle 58 Évaluation individuelle et organisationnelle 59
WAIS-IV WAIS-IV
Les notes standards aux tests Interprétation
De façon générale, les notes entre 7 et 13 correspondent à une Lors de l interpr tation et de la restitution de la WAIS-IV, on cherche à
performance normale (68% de la population). Une note est faible entre synthétiser les informations au maximum. La logique de restitution
4 et 6 et très faible en dessous. Une note est élevée entre 14 et 16 et procède donc du général au particulier.
très élevée en dessus.
« La différence entre c le plus haut et c le plus bas doit être Cube 10 10.4 0.4 2.96 Non
Similitudes 11 10.4 0.6 3.29 Non
inférieure à 23 points »
Mémoire des chiffres 17 10.4 6.6 2.44 Oui
« Le nombre de sous-tests principaux déviants ne doit pas dépasser 3 » Matrices 13 10.4 2.6 2.63 Non
Vocabulaire 9 10.4 1.4 2.67 Non
Exemple premier critère : ICV = 121, IRP = 114, IMT = 136, IVT = 109. Arithmétique 5 10.4 5.4 2.79 Oui
Note la plus haute : 136, Note la plus basse : 109, Différence 27 points, Symboles 8 10.4 2.4 3.63 Non
le QIT n est pas interprétable. Puzzles visuels 11 10.4 0.6 2.47 Non
Récemment remis en cause (voir suite) Information 13 10.4 2.6 2.57 Oui
Code 7 10.4 3.4 3.23 Oui
Référence : Lichtenberger, E. O., & Kaufman, A. S. (2012). Essentials of WAIS-IV
66 4 sous-tests principaux déviants : QIT non interprétable 67
assessment (Vol. 96): Wiley. Évaluation individuelle et organisationnelle
Évaluation individuelle et organisationnelle
Restitution Homogénéité/cohésion
Si (et seulement si) le QI Total n est pas interprétable, on essaie de
restituer le coefficient IAG à la place. Cluster homogène : le facteur
Facteur
résume bien l ensemble des
IAG est-il interprétable ?
Test 1 scores
La différence entre c ICV et c IRP doit être inférieure à
Test 2
23 points
Test 3
Récemment remis en cause (voir suite)
Test 4
Restitution des indices : seulement s ils sont homogènes (différence
entre note la plus haute et note la plus basse ne doit pas dépasser 4).
Test 1
Test 2 Valeur seuils trop strictes,
Homogénéité/cohésion Homogénéité/cohésion
Trait
latent
Test 1 Test 2 Test 1 Test 2
=
moyen moyen élevé faible
?
Score Score Test 1 Test 2
composite composite
moyen moyen
Score
composite
Score Score
composite composite
100 100
Homogénéité/cohésion Homogénéité/cohésion
Trait Trait
latent latent
100 100
2 scores identiques et un 2 scores différents et un
score composite incorrect score composite incorrect
Test 1 Test 2 Test 1 Test 2
120 120 80 70
Score Score
composite composite
123 73
Des résultats identiques entre sous-
Elevé Elevé tests/indices ne garantissent pas la précision faible très faible
du score composite. 76 77
Homogénéité/cohésion Homogénéité/cohésion
Si le QI total n est pas homog ne (en raison d une trop grande variabilit Indices non homogène : doit être interprété avec prudence (plutôt que non
dans les scores), il garde toutefois son pouvoir prédictif (Watkins et al., interprétables)
2007; Frederg et al., 2008).
80 81
Évaluation individuelle et organisationnelle
Influence culturelle et
Controverse actuelle linguistique
• Influence directe de g vs médiation complète par les indices Dans l id al, tous les tests devraient tre administr s dans la langue maternelle
du client. En pratique cela n est pas toujours possible. En cas de doute, on peut
• Meilleur ajustement statistique vs « comparaisons statistiques biaisés » : gros tester l influence langagi re et culturelle (diapositive suivante).
débat MAIS au final :
Lorsque l on sait que les aspects langagiers et/ou culturels joueront un r le :
• Dans la pratique il est impossible de distinguer au niveau des scores ce qui
tient du facteur g versus du facteur spécifique. Les scores calculés dans les Echelle non verbale d intelligence de Wechsler (WNV; 2009)
échelles de Weschler correspondent donc de toute façon à un modèle « higher
order/ de second ordre ». Les indices sont la somme des sous-tests et le QIT de 4 ans à 21 ans 11 mois. Administration non verbale.
est la somme des indices. Consignes, disponibles en plusieurs langues dans le
manuel peuvent être expliquées au sujet, à l'aide
• Le message du camp bifactoriel est donc de se concentrer sur le QIT car les d'images accompagnées de gestes. Permet d'évaluer
indices n apporteraient pas grand-chose au delà de ce qui est déjà apporté par différents types de sujets présentant des capacités
le QIT.. linguistiques limitées, des troubles de l'audition, sourds
• Vrai en moyenne seulement, pas nécessairement pour tous les individus, ou malentendants, des troubles du langage et/ ou de la
les indices restent donc intéressants
Évaluation individuelle et organisationnelle 82 parole, primo-arrivant (langue maternelle et/ ou 83
Influence culturelle et
linguistique Flanagan, et al. (2013). Essentials of cross-battery
assessment (3rd Edition ed.): Wiley.
Exercice
10 8
Moyenne
12 8 6
ligne = 7.94
9 7
Moy = 10.33 Moy = 7.50 7 Moy = 6.00
Moyenne
9 ligne = 9.50
Moy = 9.50 10
13 7
Moyenne
10
ligne = 9.00
8
Moy = 13.00 Moy = 8.00 7
Évaluation individuelle et organisationnelle 84 85
Moyenne colonne = 11.66 Moyenne colonne = 8.50 Moyenne colonne = 7.00
Comparaisons entre indices
Différence Valeur Différence significative Différence clinique Fréquence
seuil ( 10 %) ? apparition
ICV IMT
_116_ _103_ 13 12.04 X 17.4
X
ICV IVT
_116_ _86_ 30 13.34 X X 4.5
IRP IMT
_104_ _103_ 1 12.74 X X 49.2
IRP IVT
_104_ _86_ 18 13.98 X X 13.6
IMT IVT
_103_ _86_ 17 13.13 X X 17.6
86
ICV = _116_ 102.25 13.75 6.89 OUI X NON OUI NON X 10-15%
IRP = _104_ 102.25 1.75 7.74 OUI NON X OUI NON X > 50%
IMT = _103_ 102.25 .75 8.01 OUI NON X OUI NON X > 50%
Moyenne :
_102.25_
tion%2Findex
Plateforme réelle :
https://otp.sdbb.ch/login/otp?returnUrl=%2Forgan
ization%2Findex
Intelligence Intelligence
Une ACP met en évidence une structure similaire. Le niveau d exigence scolaire et la profession sont les variables
démographiques les plus associées aux scores de la BRTA.
Intelligence Intelligence
Interprétation Exemple d un élève masculin, vaudois, de 16 ans en 9e VSB. Il est
L interpr tation de la BRTA devrait suivre l ordre suivant: comparé à un groupe d l ves vaudois de 9e VSB.
Une étude de Meir et Melamed (1986) montre que la congruence a une Les relations entre aptitudes et intérêts sont faibles: elles avoisinent
influence positive sur la satisfaction au travail et le bien-être. |.40| dans les meilleurs cas, se situant le plus souvent aux alentours de
.20 ce ai e chelle d i e ce ai fac e d a i de ,
mais elles sont le plus souvent proches de zéro (Dupont et al., 1979).
HEXA 3D
Q e i ai e d i - préférences - professionnels
(Vrignaud & Cuvillier, 2006)
Consignes Cotation/interprétation
Hexa3D basé sur les 6 types RIASEC
3 domaines évalués
Activités (verbe d ac i )
Qualités (adjectifs)
Professions (noms de métiers)
Réaliste : activités techniques, plein air, machines ou Investigateur, intellectuel : recherche, science, connaissances,
animaux réflexion > action
15 16
Évaluation individuelle et organisationnelle
Évaluation individuelle et organisationnelle
Artistique : activités libres, création, sentiments et émotions Social : action sur les autres (dans leur intérêt), valeurs
d d e m al e cial
Entreprenant : influence sur autrui (dans son propre intérêt) Conventionnel : administration, gestion
40
30
25
20
15
10
Retenir les 3 types ayant les notes les plus élevées (et les notes brutes si
ex-aequo)
Il peut être intéressant de vérifier si une lecture ipsative aboutit aux mêmes
conclusions
4. Cohérence interdomaines A al e de l h m g i
S a gie de e i i i i e de ba e ie d al a i c g ii e:
Restitution des dimensions ou des facettes ? Si la différence entre deux
domaines est égale ou inférieure à 1 note standard restitution des
intérêts globaux (plus fidèles). Sinon restitution des facettes (discuter des
écarts avec le client)
35
Si faible, explorer si éventuelles difficultés de passation 36
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
39 40
Le cahier de passation est composé de 8 sections principales: La passation peut être individuelle ou en petits groupes (max. 30).
L i dica e le plus fiable des intérêts de l i di id est le pointage des individus aux profils variés. Cependant, une lettre de la profession
total et le code pour les professions. Il agi cependant d al e la est généralement bien représentée dans le code général (75% des
(activités, compétences, etc.). Holland suggère de considérer 4 règles: Règle de la distribution asymétrique des types et sous-types. Les
Exploration complète. Il est nécessaire d explorer l ensemble des effectifs en fonction des types sont très inéquivalents.
professions de toutes les permutations des lettres du code général du Les rêves de carrière ont souvent très bonne validité prédictive (si
client (pour REI: REI, RIE, IRE, ERI, IER, EIR). congruence élevée) et il agi de comparer ces rêves avec les résultats
Règle du 8. Les différences inférieures à 8, pour le pointage total, sont au test. Si la 1ère lettre du code du rêve de carrière le plus récent est
négligeables. similaire à la 1ère lettre du code général, cette aspiration est très stable.
Il existe des différences importantes entre les sexes pour R et S. a-t-il c g e ce e e le e( fil) de l i di id e e i eme
professionnel ?
Le statut social est négativement corrélé avec R et positivement avec I.
Profil différencié.
Évaluation individuelle et organisationnelle 53 Évaluation individuelle et organisationnelle 54
Personnalité Personnalité
Introduction Stabilité vs. plasticité de la personnalité
La personnalité est « une construction scientifique élaborée par le Il a d stabilité relative (Zuckerman, 2002).
Personnalité Personnalité
L est faible pour les individus (McCrae & Costa, 2003). Notion de Trait
Prédispositions => comportement
Stabilité temporelle : même attitude face à des situations similaires :
Cohérence intra-individuelle et Cohérence trans-situationnelle
Le névrosisme distingue une adéquation en termes de stabilité à l indépendance intellectuelle et morale. L ouverture est composée de
émotionnelle à une inadéquation en termes d ab . Le l ouverture aux rêveries, à l esthétique, aux sentiments, aux actions,
dépression, de la timidité sociale, de l impulsivité et de la vulnérabilité. L agréabilité concerne la qualité des relations interpersonnelles.
L extraversion est associée à la sociabilité, mais ce domaine est L agréabilité est composée de la confiance, de la droiture, de
également associé au caractère grégaire, à l estime de soi, à l activité l altruisme, de la compliance, de la modestie et de la sensibilité.
et aux émotions positives. L extraversion est composée de la chaleur, La conscience est associée au contrôle de soi et à la maîtrise des
de la grégarité, de l assertivité, de l activité, de la recherche de pulsions. La conscience est composée de la compétence, de ordre, du
sensations et des émotions positives. sens du devoir, de la recherche de réussite, de l autodiscipline et de la
délibération.
Évaluation individuelle et organisationnelle 5 Évaluation individuelle et organisationnelle 6
Personnalité Personnalité
Personnalité et intérêts Personnalité et choix professionnel
De nombreuses études ont analysé le lien entre personnalité et intérêts. Le profil de personnalité moyen selon les catégories professionnelles
Par exemple, Larson et Borgen (2002) montre les associations suivantes (Rossier et al., 2001):
Ne
montrent des liens cohérents entre ces deux • Extraversion Entrepreneuriales et sociales
Co Op
domaines (Rossier, 2005; Tokar et al., 1998).
Ex Ag Conventionnelles et réalistes
.28
Holland -.19
.48 • Ouverture Artistiques et sociales
NEO PI-R R I A S E C .25 .22
R I .19
N vrosisme -.09 -.10 .02 -.12 -.19 .10
.41 .31 .19
Réalistes et conventionnelles
Extraversion -.04 .03 .11 .31 .41 .08
Ouverture .08 .28 .48 .19 .09 -.11 C A
• Agréabilité Sociales, conventionnelles et réalistes
Agr abilit .01 .03 .01 .19 -.07 .03
Conscience .07 .09 -.05 .13 .22 .25 E S Entrepreuneuriales, intellectuelles et artistiques
Évaluation individuelle et organisationnelle 7 Évaluation individuelle et organisationnelle 8
Personnalité Intelligence
Personnalité et choix professionnel Intelligence et personnalité
Artistiques et sociales
120
Réalistes et conventionnelles
110
100
R I A S E C
Intelligence Personnalité
Intelligence et ni ea d t de Personnalité et performances professionnelles
Personnalité Personnalité
Nombre de O C E A N
Chez les managers (Costa, 1996; Dalton & Wilson, 2000): participants
Performance dans les tâches > 20 000 .07 .27 .15 .13 -.13
Ouverture Capacités d ada a (fusions) (Barrick, Mount & Judge, 2001)
Formation > 2 700 .25 .23 .26 .10 -.07
Agréabilité Intégration professionnelle (expatriés) (Barrick & Mount, 1991)
Comportements contreproductifs au travail > 1 700 -.08 -.35 -.03 -.44 .26
Conscience Intégration professionnelle (expatriés) (Berry, Ones & Sackett, 2007)
Turnover au travail > 1 500 .10 -.22 -.04 -.27 .20
Le travail d est plus productif et plus satisfaisant lorsque le (Zimmermann, 2008)
Citoyenneté organisationnelle (Chiaburu et al., > 6 700 .17 .22 .11 .17 -.15
profil moyen de est le suivant (Kichuk & Wiesner, 1997): 2011)
Performance de groupe > 400 équipes .20 .30 .15 .31 .06
Névrosisme (Bell, 2007)
Emergence du leadership > 7 200 .24 .33 .33 .05 -.24
Extraversion (Judge et al., 2002)
Efficacité du leadership > 7 200 .24 .16 .24 .21 -.22
Agréabilité (Judge et al., 2002)
Névrosisme Ja a d d c ab d
Hostilité/ Timidité
Anxiété Dépression Impulsivité Vulnérabilité
Colère sociale
Ja d d b d d
Extraversion
Recherche de Émotions
Chaleur Sociabilité Assertivité Activité
sensations positives
Ja a a
Ja a d a d c
Ouverture à
c
L c d da d
Interprétation synthétique
Mise en lien des résultats entre eux, croisement des facteurs
19
12
Profil de réponse
Notes T
Moyenne = 50, écart type = 10
P b d a d c a c 95%
Intervalle de confiance à 95% : note brute ± 5
c b (SEM, .
points
128 manuel) : note brute ± 12 points
Personnalité Personnalité
Vignette clinique
HEXACO Conscienciosité/conscience
Ouverture à l'expérience
AlterEgo AlterEgo
5 dimensions (Big Five) mais seulement 2 facettes par dimension Extraversion ou Energie (E)
1. Dominance (Do) « En g n ral j ai tendance m imposer pl t t q c der » (+)
2. Dynamisme (Dy) « Je n aime pas a oir pl sie rs acti it s en m me temps » (-)
P c (20 30 ), d : 132 items; 12 items par facette
Stabilité émotionnelle (S)
+ 12 pour évaluer la désirabilité sociale
1. C d (C ) Je me sens vulnérable aux critiques des autres » (-)
2. Contrôle des impulsions (Ci) « En général, je ne perd pas mon calme » (+)
Destiné aux adolescents et adultes (dès 14 ans) en passation individuelle ou Ouverture d esprit (O)
collective. 1. Ouverture à la culture (Oc) « Je ne crois pas q e la connaissance de l histoire
serve à grand chose » (-)
Etalonnage en 9 classes normalisées (stanines) en situation de bilan ou en 2. O c (Oe) « Tout ce qui est nouveau me fascine » (+)
situation de sélection
AlterEgo
Consignes
Désirabilité sociale (DS) Indiquer les informations « démographiques » (nom, profession, sexe, âge,
Pas unitaire car probablement deux types de biais de réponse: niveau scolaire, ...)
41 79
38
53 102
Items Dy Do Ca Aa Me Pe Ce Ce Oc Oe Ds 49
1 5
2 2 32
3 2 64
…
32
130 5
131 1 49
102
132 1 53
Total 55 50 41 38 53 49 32 32 49 53 20
Degr d incoh rence des profils (IP) - lié Désirabilité sociale (DS)
IP = Somme d ca d d facteur
Moyenne 7-8, Ecart-type 3
A a d D ac d a
Préférence pour les dimensions ou les facettes ? Analyse des biais éventuels de passation
Si la différence entre deux facettes est égale ou inférieure à 2 stanines restitution de Contexte de passation, stratégies de réponses, désirabilité sociale,
la dimension (plus fidèle) omissions
Si la différence est supérieure à deux stanines, le score de la dimension ne résume pas Interprétation descriptive du profil
b d ac .L a d a c a facettes Dimensions saillantes (stanines 3 7), c d
Dynamisme 55 9
d , c d a a
Dominance 50 9
Coopération 41 4
Interprétation extrapolative
Attitude amicale 38 5 Pronostic (pathologie, travail) validité critériée
Méticulosité 53 9
Persévérance 49 7 Interprétation synthétique
Contrôle émotions 32 5 Mise en lien des résultats entre eux, croisement des facteurs
Contrôle impulsion 32 5 prise en compte de la hauteur du profil, différenciation du profil et
Ouverture culture 49 7 83
incohérence du profil 84
Ouverture expérience 53 8 Évaluation individuelle et organisationnelle
Alter Ego et Orientation
Alter Ego et Recrutement
Selon Brickenkamp et Karl (1986) la concentration est ne sélection Allouer suffisamment de ressources cognitives au stimulus traité et
stimulante continue et concentrée axée sur la performance, la capacité Ne pas se laisser dis raire par d a res s im li de l en ironnemen .
d n individu à se concentrer de manière sélective et ininterrompue
sur certains stimuli internes ou externes déterminants, c es -à-dire en
se protégeant des stimuli non déterminants, et sa capacité à les
analyser rapidement et correctement.
Évaluation individuelle et organisationnelle 1 Évaluation individuelle et organisationnelle 2
Attention Attention
Il est possible de distinguer les processus automatiques et les Trouble de déficit de a e i /h e ac i i
processus contrôlés (Schneider & Shiffrin, 1977). L effet Stroop est Les enfants qui souffrent d n tel trouble éprouvent de grandes
une illustration de l infl ence de processus automatiques. difficultés à maintenir leur attention sur une tâche ou une activité
pendant plus de quelques minutes (Barkley, 1997).
L effet Stroop s obser e lorsque les sujets doivent indiquer la
couleur de l encre avec laquelle un mot a été écrit. Le temps de Le DSM-IV distingue:
dénomination de la couleur est ralenti si le mot indique une couleur • Les problèmes d ina en ion;
différente de la couleur de l encre (vert) et accéléré si la couleur • Les probl mes d h perac i i e d imp lsi i .
de l encre et celle indiquée par le mot sont les mêmes (vert). Cela
Ces difficultés ont des conséquences importantes sur les performances
s e pliq e par le fait que la lecture du mot est automatique (Cohen
scolaires. La prévalence se situe entre 3 et 5% de tous les enfants. Ces
et al., 1990).
difficultés apparaissent tôt pendant le développement.
Évaluation individuelle et organisationnelle 3 Évaluation individuelle et organisationnelle 4
Attention d2-R (Brickenkamp)
Trouble de déficit de a e i /h e ac i i Mes re de l a en ion e de la i esse de rai emen , al a ion de l ap i de la
conduite de véhicules Utilisation en Psychologie clinique, en psychologie de la
Autres épreuves & batteries souvent utilisées dans ce contexte : circulation et en psychologie du travail
Continuous Performance Task (CPT) - notamment indice de variabilité
intra-individuelle Nouveautés par rapport au d2 :
Amélioration des instructions et du manuel
Test d al a ion de l a en ion chez l enfan (TEA-CH)
Lignes plus longues (57 au lieu de 47) pour les participants les plus rapides
Evaluation informatisée des capacités cognitives et attentionnelles de
Cotation plus rapide (feuilles auto-scorables)
Kaufman & Kaufman (K-Classic) Changement dans les scores (calculs, abandon GZ-F, changement de nom indice KL en
Test of Attentional Performance for Children (KITAP) CC, GZ en CCT, %F en E%, etc)
Normes mises à jour (N = 1356 période 2012-2013)
Changement de la métrique des notes standards
Évaluation individuelle et organisationnelle 5 6
Évaluation individuelle et organisationnelle
11 12
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
d2-R (Brickenkamp) d2-R (Brickenkamp)
indices
Mélange
vitesse et
précision
CHC : Gs
Précision
Passation
Stroop Stroop
Cotation
Stroop Stroop
Epreuves Score Erreurs Hésitations Score d erre r
Correction et scores
(E) (H) = (2 E + H)
Pour chaque carte, compter le nombre de mots lus correctement, le
Lecture 1
nombre de fautes et le nombre d h si a ions en 45 secondes. (Planche A)
Le score d erre r est la somme du nombre d erre rs multiplié par 2 et
Lecture 2
du nombre d h si a ions: Score d erre r = 2*E + H. (Planche B)
Transformer ces notes en classe en se reportant aux tables Dénomination 3
(Planche C)
d alonnage. Le score d in erf rence = Score de la partie 3 - Score de
Interférence 4
la partie 4.
(Planche B)
Score d in erf rence
(Score dénomination Score
Évaluation individuelle et organisationnelle 27
interférence) = 28
Évaluation individuelle et organisationnelle
Stroop Stroop
Stroop Stroop
Interprétation
Vignette clinique
Comparaison d n groupe de sujets présentant un trouble de déficit de
Un jeune homme de 15 ans actuellement en 9e année, consulte sur
l a en ion / hyperactivité et d n groupe contrôle.
les conseils de son enseignant avec une demande d orien a ion.
frontaux. u3 Test 3 A
Updating Inhibition
u3 Test 3 u3 Test 3
ROUGE
Test 4 Test 4
BLEU
u4 u4
u6 Test 6 u6 Test 6
VERT
u7 Test 7 u7 Test 7
1
u8 Test 8 Inhibition u8 Test 8 Inhibition JAUNE
35 36
u9 Test 9 u9 Test 9
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
Fonctions exécutives
Mémoire
La mémoire est une fonction essentielle de la cognition.
Faiblesse des corrélations entre tâches exécutives pourrait être expliquée par Diagnostic et identification des déficits de la mémoire
d impor an es diff rences dans des composan es non e c i es (par e emple langage, Identification précoce des démences et maladies dégénératives
aspects visuospatiaux) de chacune des tâches. Solution : effectuer plusieurs mesures Évaluation individuelle et organisationnelle 38
37
de chaque construit Évaluation individuelle et organisationnelle
MEM-IV MEM-IV
A ica i de che e c i i e de i e de Wech e (MEM-IV)
Contrôle objec if de l ol ion d n ro ble
L al a ion des modali s sp cifiq es de m morisa ion (par e . a di i e
contre visuelle)
Comparaison des d fici s d encodage e des d fici s de r c p ra ion
Recherche clinique (efficacité de traitements pharmacologiques,
chirurgicaux & cognitifs (remédiation), recherche fondamentale)
Vocabulaire Mémoire
(VL) Cubes (Vz) des chiffres
Code (R9)
(MS, MW)
Matrices (I)
Similitudes (VL, Puzzles Visuels
Symboles
LD) (Vz) Séquence
WAIS-IV Balances (RQ) ---- (P)
lettres-chiffres
Information (Ko) Complément (MW)
Barrages
d a e (CF, Gc-
(P)
Compréhension Ko) Arithmétique
(Ko) (MW, Gf-RQ)
Mots
Dessins (MV,
couplés I
Gsm-MW) Mémoire
& II (MA)
MEM-IV symboles (MW,
Mémoire
Addition spatiale Gv-MV)
Logique I
(MV, Gsm-MS)
& II (MM)
Autres
Raven (I) d2-R (P)
tests
Arrangement Mémoire
41 42
WNV Matrices (I) d a e (Vz, Spatiale (MS,
Gc-Ko) MW) Évaluation individuelle et organisationnelle
Mémoire Mémoire
Stockage Stockage
Bonnes performances en mémoire immédiate mais mauvaises performances en Mauvaise performances en mémoire immédiate et en mémoire différée mais bonnes
mémoire différée? Hypothèse de stockage/maintien problématique 43
performances en reconnaissance ? Hypothèse de récupération problématique 44
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
Dépression Dépression
Introduction Troubles dépressifs
Le trouble dépressif majeur est la forme la plus sévère et la plus La plupart des individus qui présentent un trouble dépressif vivent
courante des troubles de l h me r. Il agi d n état extrême plusieurs épisodes dépressifs (Angst et al., 1995). Cependant, le taux
d h me r dépressive accompagné de symptômes cognitifs (indécision) de rémission est d en iron 90%, dans les cinq ans. L âge moyen de
et de perturbation des activités corporelles ou physiologiques. On survenue du trouble dépressif majeur est de 25 ans. Lorsque le premier
observe généralement (Durant et al., 2002): épisode survient avant 21 ans, cela est souvent associé à 3
caractéristiques (Klein et al., 1988):
Diminution de l in rêt porté aux activités;
Propension à la chronicité;
Inaptitude à ressentir du plaisir (anhédonie);
Pronostic réservé concernant la réaction au traitement;
On observe un nombre important de rémissions spontanées et la durée
moyenne de ces épisodes est de 9 mois sans traitement. Probabilité élevée d ne étiologie génétique.
Évaluation individuelle et organisationnelle 1 Évaluation individuelle et organisationnelle 2
Dépression Dépression
Prévalence Critères d n épisode dépressif majeur
Etiologie
Dépression Dépression
Passation Valeurs caractéristiques de l chan illon de référence français en
Auto-administration ou administration orale. fonction du diagnostic clinique (Beck, Steer, & Brown, 1998).
Correction
La note au BDI-II est obtenue en additionnant les indices numériques
des 21 items. La note brute maximale est de 63.
Interprétation
Les items 2 et 9 doivent être regardés avec attention comme
indicateurs de risque de suicide (réponses 2 ou 3). Il faut analyser le
pattern des symptômes dépressifs, en tenant compte que certains
patients ne verbalisent pas leurs pensées suicidaires.
Évaluation individuelle et organisationnelle 7 Évaluation individuelle et organisationnelle 8
Dépression Dépression
Valeurs en fonction de la sévérité (Beck, Steer, & Brown, 1998).
Vignette clinique
« Si les sujets à l an i trait élevée manifestent plus souvent que les Forme Y-A : « Répondez en fonction de ce que vous ressentez en ce
autres une élévation de l an i -état, c e parce il tendent à moment »
percevoir comme dangereux ou menaçant un plus large éventail de
Réponse qui correspond le mieux à l in en i de ce q il ressentent
situations » (p.8)
(non plutôt non plutôt oui oui )
Évaluation individuelle et organisationnelle 13 14
Évaluation individuelle et organisationnelle
STAI-Y STAI-Y
Forme Y-B : « Répondez en fonction de ce que vous ressentez en Correction
général » Items exprimant la présence d an i (score de 1, 2, 3, 4)
Réponse qui correspond le mieux à la fréquence de ce q il ressentent Anxiété-Etat : 3-4-6-7-9-12-13-14-17-18
(presque jamais parfois souvent presque toujours ) Anxiété-Trait : 22-24-25-28-29-31-32-35-37-38-40
Anxiété-Etat : 1-2-5-8-10-11-15-16-19-20
Anxiété-Trait : 21-23-26-27-30-33-34-36-39
17
(notamment la nosographie du DSM-V). 18
Évaluation individuelle et organisationnelle
MMPI-2 RF MMPI-2 RF
Elabora ion de la premi re er ion en 1940 l h pi al de l Uni er i d Les 42 échelles Principales du MMPI-2-RF ont une structure hiérarchique
Minnesota sur des groupes de patients et sur un groupe contrôle constitué en trois niveaux :
de personnes rendant visite aux malades (et qui acceptaient, pendant Le premier niveau est composé de 3 Échelles globales (H-O) qui mesurent
l a en e, de pa er le test). trois grands types de dysfonctionnements psychologiques
Interprétation scores
MMPI-2 RF (exemple)
27 28
Rédaction de rapports Objectif d n reto r oral
Introduction Un retour oral devrait être systématique. Le rôle de psychologue est
d e pliq er, commenter et interpr ter les donn es chiffr es iss es des
Deux problématiques : contenu d n rapport écrit et retour oral (que
investigations. Cet entretient permet de répondre aux questions et de
dire au client/patient/aux parents/aux proches)
r e pliq er ce q i n a pas t compris.
Si l entretien par ient faire int grer les concl sions d rapport a
personnes concern es, il sera pl s facile d obtenir ne adh sion a
propositions d aide o d orientation.
Un a tre objectif d reto r oral est d e pliq er ce q i fig rera dans le rapport
écrit et de déterminer ce qui pourrait être transmis ou non à des tiers.
à son dossier), travailleurs sociaux, enseignants, parents, juges et Un rapport crit contient des informations fact elles, l interpr tation
avocats, éducateurs, psychologue scolaire, conseiller d orientation, donnée aux résultats, une synthèse du fonctionnement global et des
médecin, physiothérapeute, neurologue, psychiatre, etc propositions.
Il s agit d n document « officiel », en une seule version (unique) et « Le psychologue évite les formules qui peuvent décourager où
qui doit être signé. Ce document ne peut pas être communiqué à des dévaloriser. Même si les résultats sont décevants ou inquiétants, les
tiers sans l accord de l int ress ou de ses parents. conclusions écrites mettent en évidence les points positifs et indiquent des
1. Informations d identification
2. Instr ments d al ation La p en e al a ion e effec e o e demande afin de p ci e l efficience
intellectuelle de Mme. XXX qui présente un diagnostic de retard mental posé sans
3. Motifs et nature de la demande q a c ne me e n aie jamai fai e.
4. Informations sur la personne (anamnèse)
Il est impératif de noter que cette évaluation constitue une image du
5. Obser ations pendant l al ation fonctionnement cognitif de Mme. XXX à un moment donné. Les résultats obtenus
sont susceptibles d ol e a co d em e ce oi dan le en d ne
6. Résultats des évaluations et interprétation clinique am lio a ion o d ne jo a ion. En effe , di e fac e comme l an i , la
7. Recommandations fatigue ou la médication peuvent influencer et faire varier les résultats.
Par ailleurs, le score de QI est une condition nécessaire MAIS NON SUFFISANTE
8. Résumé pour poser un diagnostic de retard mental.
9. Signature Finalemen , ce e al a ion ne o e e la h e cogni i e. Elle n e en
Évaluation individuelle et organisationnelle 5
aucun cas une évaluation de la personne dans sa globalité. 6
Évaluation individuelle et organisationnelle
Exemple Exemple
Éléments anamnestiques :
Mme. XXX e d oi i e. Elle e d o igine ie namienne e a ado e l ge de Efficience intellectuelle :
1 an et demi par une famille suisse. Elle a suivi la scolarité obligatoire. En raison L efficience in ellec elle a al e elon l a oche C o -Battery au
d n o ble ob e ionnel com l if in alidan , elle a a aill en milie o g ce mo en de la a i me di ion de l chelle d in elligence o ad l e de
dernières années. Toutefois elle a cessé son activité il y a quelques mois suite à Wechsler (WAIS-IV), du d2 et des épreuves Liste de Mots et Mémoire Spatiale
des événements familiaux. de la oi i me di ion de l chelle de m moi e de Wechsler (MEM III).
Les résultats ont été convertis en notes standards de type QI (moyenne à 100
Observations et comportement : et écart-type à 15) et regroupés en facteurs selon le modèle Cattell-Horn-
Mme XXX e ne femme l all e co ec e fai an on ge. A ni ea Ca oll ecommand o l al a ion de l efficience in ellec elle dan la
in e e onnel, elle e ac i e dan l in e ac ion e en e n bon e ec de la littérature internationale.
distance sociale et des règles de politesse.
A co de l al a ion, Mme XXX a mon ne im o an e an i de Intelligence générale (g) / Quotient Intellectuel total (QIT) :
performance et eu besoin de beaucoup de réassurance. On el e ne im o an e h og n i dan le no e ob en e d ne
Cette anxiété étant plus portée sur la sphère mnésique, les épreuves dans ce e e l a e ain i le co e g n al n e a in e able. To efoi ,
domaine n on e admini e (Corsi et liste de mots de la MEM III). l en emble de la e i e a de de 70 ce i e me de totalement
On relève par moments une forte irritabilité et un sentiment de persécution. exclure un diagnostic de retard.
Finalement, relevons que les compulsions de vérifications liées au TOC se sont
particulièrement manifestées dans les tâches demandant de la précision. 7 Évaluation individuelle et organisationnelle 8
Évaluation individuelle et organisationnelle
Exemple Exemple
Intelligence fluide (Gf) : Intelligence Visuospatiale (Gv) :
Ce facteur regroupe les épreuves demandant les opérations intellectuelles mises Ce fac e eg o e le e e me an l habili g n e , e ce oi , anal e ,
en e face de che no elle ne o an ee c e synthétiser, stocker, manipuler, transformer et réfléchir sur du matériel visuel.
automatiquement. Il s'agit principalement de raisonnement. Dans ce domaine, les résultats de Mme XXX sont globalement homogènes et se
Dans ce domaine, les résultats de Mme XXX sont homogènes et relèvent un situent dans le registre intellectuel moyen.
niveau intellectuel moyen faible à moyen.
Mémoire à court terme (Gsm) :
Intelligence cristallisée (Gc) : Ce fac e eg o e le e e me an l habili a hende , ai e e
Ce facteur regroupe les connaissances acquises du langage et de la culture stocker des informations pour quelques secondes.
francophone et internationale. Comme expliqué précédemment, seules les épreuves de la WAIS IV ont pu être
Dans ce domaine, les résultats de Mme XXX sont très hétérogènes. On relève de administrées à Mme XXX. Les résultats obtenus dans ce domaine se situent dans le
bonnes connaissances lexicales se situant dans le registre intellectuel moyen fort registre limite à moyen faible. La mémoire de travail constitue une faiblesse ipsative
et une moins bonne culture générale se situant dans le registre intellectuel moyen. de Mme XXX.
Exemple Exemple
Vitesse de traitement (Gs) : Évaluations complémentaires :
Ce fac e eg o e le e e me an l habili com l e a idemen e Une échelle de dépression (BDI II) a été administrée à Mme XXX et ne révèle pas
automatiquement des tâches cognitives. de symptômes dépressifs. En revanche, un test évaluant la symptomatologie des
Dans ce domaine, les résultats de Mme XXX se situent dans le registre limite à o ble ob e ionnel com l if le de com l ion d o d e e de ifica ion
mo en faible. On el e n endemen ela i emen faible a ec e d e e . importantes. Aucun résultat chiffré ne peut cependant être donné compte tenu du
Il est primordial de relever que les compulsions de vérification de Mme XXX ont fai e Mme XXX n a i ai donne e de on e dicho omi e ( ence
no m men icli a i e e d e c ion. Ce l a ne e en donc a ou absence du symptôme sans nuance).
e a ib a ec ce i de a ca aci cogni i e de Mme XXX. Il n en e e
pas moins que cela permet de mesurer une faiblesse ipsative effective. Synthèse et Conclusions :
L’indécision est une problématique qui a une influence sur un grand L’objectif de la prise en charge OSP est de faciliter le processus de
nombre de domaines. L’indécision est “définie négativement par prise de décision professionnelle. La compréhension de la nature ou
l’incapacité d’une personne à choisir ou à s’engager dans un cours des différentes formes possibles de l’indécision est donc importante.
d’action particulier quand on lui demande de le faire ou quand, l’ayant Environ 1/3 des élèves serait concerné par l’indécision (Falardeau &
sélectionné, elle éprouve un sentiment d’incertitude à propos du but Roy, 1999; Gati, communication personnelle, mars 2003).
Indécision Indécision
L’indécision n’est pas négative, elle témoigne d’une ouverture
permettant le choix (Feldman, 2003).
Gati et ses collègues (1996) ont proposé une taxonomie théorique des une influence importante sur l’indécision (Massoudi et al., 2006).
Indécision Indécision
Career Decision Difficulties Questionnaire (CDDQ) Interprétation
Le CDDQ est un questionnaire d’autoévaluation des difficultés à Il est possible d’interpréter les scores bruts pour effectuer une
prendre des décisions dans le domaine professionnel, qui mesure les évaluation centrée sur l’individu puis d’interpréter les scores t pour
dimensions du modèle de Gati et collègues (1996). situer l’individu par rapport à une population en fin de scolarité
obligatoire.
Passation
Un manque de disposition implique une prise en charge différente
Passation individuelle ou en groupes, mais nécessite un niveau verbal
centrée sur la motivation, l’indécision chronique ou les croyances
suffisant.
dysfonctionnelles. Une prise en charge plus traditionnelle suffit pour
Cotation accompagner le client témoignant d’un manque d’information ou
Il faut calculer la moyenne des scores aux items pour chaque échelle. d’informations inconsistantes.
Vignette clinique
Indécision Indécision
Vignette clinique
Score t
50
pour « prouver qqch à ses parents ». Il aimerait trouver une autre
40
formation, il présente des intérêts artistiques, mais n’a pas la
30
motivation pour s’y investir pleinement. Il dit ne pas supporter les
20
contraintes et avoir besoin de liberté. Il a arrêté sa formation, et Rm Rc Rd R Mp Ms Mm Mo M Iu Ii Ie I IV
semble conscient des barrières qui lui sont propres. Sous-échelles et échelles