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Avant-propos

Objectifs
Évaluation individuelle Les objectifs du cours d évaluation individuelle et organisationnelle
sont:
et organisationnelle Maîtrise de quelques connaissances psychométriques indispensables;
Philippe Golay, PhD, PD Initiation aux tests psychologiques les plus courants;
Institut de Psychologie, Université de Lausanne & Pai e d interprétation des données obtenues à l aide de ces tests;
Département de Psychiatrie du CHUV
Possibilités et limites de l al a i n psychologique.
Philippe.Golay@unil.ch / Philippe.Golay@chuv.ch

1 Évaluation individuelle et organisationnelle 2


Évaluation individuelle et organisationnelle

Avant-propos Avant-propos
Programme 11.11.21 Semaine intercalaire

23.09.21 Introduction et psychométrie (1/2) 18.11.21 Personnalité (Intro + NEO-PI-3)

30.09.21 Introduction et psychométrie (2/2) 25.11.21 Personnalité (HEXACO)

7.10.21 Intelligence (Intro + RAVEN) 2.12.21 Attention, fonctions exécutives & mémoire (d2-R, Stroop,
MEM-IV)
14.10.21 Intelligence (WAIS-IV)
9.12.21 Psychopathologie (BDI-II, STAI & MMPI-2RF)
21.10.21 Intelligence (BRTA)
16.12.21 Rédaction de rapports + questions examen
28.10.21 Intérêts (Intro + Hexa3D)
23.12.21 Indécision (CDDQ) + questions examen
4.11.21 Intérêts (SDS)

3 Évaluation individuelle et organisationnelle 4


Évaluation individuelle et organisationnelle
Avant-propos Ci e d al a i n
Les documents du cours
Spécification Prise en compte Interprétation (lien Réponse Propositions et Total Note Note
Lien: https://moodle.unil.ch/course/view.php?id=20994 des attentes
a priori
de l'ensemble
des resultats
avec attentes a
priori)
à la
demande
compte rendu écrit
(synthèse des
des
points
brute finale

(+psychométrie résultats + décision +


cl d in c i i n: EIO2021 correcte) proposition (celles de
la vignettes et/ou
autres) + style)

Examens

Il agi d n examen écrit de 2 heures qui aura lieu pendant la session.


max 2 max 1.5 max 1 max 1 max 2.5 max 8 max 6 max 6

Il agi d ne étude de cas, avec données de différents tests.

Il agi a d e lici e différentes hypothèses cliniques et d c i e un


compte rendu (destiné au client)

Évaluation individuelle et organisationnelle 5 Évaluation individuelle et organisationnelle 6

Bibliographie Autre lecture conseillée


Partie 1 Évolution du phénomène migratoire : les implications pour les psychologues
Laveault & Grégoire (de Boeck) Partie 2 Culture et psychométrie : un défi technique et clinique
Hogan (Chenelière) Partie 3 Évaluation psychologique et diversité culturelle
Furr & Bacharach (Sage)

Po r l ob enir a pri de
28 CHF au lieu de 58
CHF contacter
kokou.atitsogbe@unil.ch
Évaluation individuelle et organisationnelle 7
Introduction Introduction
Evaluation à l’aide de tests : 2 bjec if de l al a i n:
Comparaison normative
« Technique permettant une description quantitative et contrôlable du
Comparaison personnelle (ipsative)
c m emen d n indi id lac dan ne situation définie, par
f ence a c m emen de indi id d n groupe défini, placé dans
la même situation » (Reuchlin, 1974)
130
Score (outil de mesure)
Standardisation ( passation/cotation) 115
Qualités psychométriques (fidélité/validité/consistance interne/sensibilité)
Etalonnage (comparaison à un groupe de référence) 100
Évaluation individuelle et organisationnelle 9 Évaluation individuelle et organisationnelle 10

Introduction Introduction
Normatif : Situer par rapport à un groupe de référence Evaluation individuelle : Démarche expérimentale, rationnelle, dirigée par
Critérié : Situer par rapport à une valeur seuil des théories

Hypothèses
Test des hypothèse (instruments)
Modèles théoriques donnent du sens aux scores

Valeur
Évaluation individuelle et organisationnelle
seuil11 Évaluation individuelle et organisationnelle 12
REFLEXION Limites
Hypothèse 1 Hypothèse 2 Hypothèse 3 Hypothèse 4 Hypothèse 5

Biais lors de l’évaluation

PLANIFICATION Anxiété et performance. Relation non linéaire entre anxiété et


aptitudes, une anxiété trop forte ou trop faible est un frein à
l ac i i i n et au développement des compétences cognitives.
Entretien structuré Tests de type A Tests type B Tests type C

ATTENTES Mesures répétées et performance. Les tests d a i de sont sensibles


aux passations répétées. Le gain entre deux passations du WISC est
d en i n 10 points de QI (2 semaines).
EVALUATIONS
Biais de représentativité. Consiste à considérer, à tort, un signe
Hypothèse 1 Hypothèse 2 Hypothèse 3 Hypothèse 4 Hypothèse 5 clinique comme représentatif d ne pathologie particulière.

INTERPRETATIONS ET CONCLUSIONS
13 Évaluation individuelle et organisationnelle 14
Évaluation individuelle et organisationnelle

Limites Limites
Biais de confirmation. Consiste à rechercher les information qui Préférable de ne pas utiliser de test quand:
confirment nos hypothèses initiales et à négliger celles qui infirment Objectif peu clair pour l ili a e
Utilisateur non familier avec la documentation, les procédures du test
ces hypothèses.
Utilisateur ne sait pas comment les données seront utilisées; où iront les
Biais de récence. Consiste à être particulièrement attentif à des données
éléments qui ont été évoqués peu de temps avant l al a i n. Informations d j di nible a i da e ce ( l efficacemen )
Pas de coopération avec la personne
Limites de la mémoire de travail. Consiste à ne pas tenir compte de la
Conséquences négatives pour la personne
quantité importante d inf ma i n disponible simultanément, dû aux Conditions de passation inadéquates
limites de la mémoire de travail du psychologue (synthèse). Tests matériels inappropriés : âge, sexe, background culturel, linguistique,
Normes dépassées, inadéquates, non applicables
Documentation inadéquate relative à la fidélité, validité
Contacts personnels et réguliers avec la personne
Évaluation individuelle et organisationnelle 15 Évaluation individuelle et organisationnelle 16
Etalonnages Etalonnages
Un étalonnage permet de situer un individu par rapport à un groupe Quelles normes?
d indi id .
Les étalonnages sont des systèmes de catégories ordonnées dans
le elle il e ible de a i l en emble de je d g e de
Exemple : vous obtenez 77 points à un test de performance (maximum :
100 points) comment interpréter ce score ? Bon / moyen ? référence choisi. Il existe différentes catégories d al nnage :
Si les autres participants font en moyenne 50 points? Quantiles (quartiles, déciles, centiles) : catégories ordonnées de même
Si les autres participants font en moyenne 95 points? effectif
Echelles réduites : f ac i n d ca e i di ib i n de c e e
Les caractéristiques du groupe de référence sont aussi importantes que
normale.
le score lui-même.
Exemple : score moyen de dépression si groupe = population générale ou Echelles normalisées : reconstruction de la distribution normale &
si groupe = patients avec diagnostique de dépression sévère ? catégories ordonnées dont les effectifs correspondent à la partition
d ne di ib i n normale
Évaluation individuelle et organisationnelle 17 Évaluation individuelle et organisationnelle 18

Introduction Table d al nnage

Évaluation individuelle et organisationnelle 19 20


Évaluation individuelle et organisationnelle
Etalonnages Etalonnages
Les normes les plus fréquemment rencontrées pour les tests La mise en équivalence linéaire.
S il existe une relation linéaire entre
Note z : note centrée réduite (moyenne = 0, écart type = 1)
les scores à deux tests, X et Y, alors
Note T : note standardisée (moyenne = 50, écart type = 10)
il est possible de convertir les
Note de type « QI » (moyenne = 100, écart type = 15)
scores au test X dans la métrique du
Notes standards sous-tests (moyenne = 10, écart type = 3)
Stanines (moyenne = 5, écart type = 2) test Y :
Rang percentile
𝑚𝑜 ∗
𝑌 𝑚𝑜

Évaluation individuelle et organisationnelle 21 Évaluation individuelle et organisationnelle 22

Etalonnages Etalonnages
Score Z de -2.5 en note de type QI ? Score Z de -2.5 en note de type QI ?

Réponse : 62.5

Évaluation individuelle et organisationnelle 23 Évaluation individuelle et organisationnelle 24


Etalonnages Etalonnages
Calculez le score Z correspondant au percentile 50 Calculez le score Z correspondant au percentile 50 - Réponse : 0

Calculez le score Z correspondant à la stanine 5 Calculez le score Z correspondant à la stanine 5 - Réponse : 0

Calculez le score Z correspondant à une note QI de 70 Calculez le score Z correspondant à une note QI de 70 - Réponse : -2

Calculez le score Z correspondant à une note standard sous-test de 16 Calculez le score Z correspondant à une note standard sous-test de 16
- Réponse : 2
Calculez le score Z correspondant à une note T de 40 Calculez le score Z correspondant à une note T de 40 Réponse : -1

Évaluation individuelle et organisationnelle 25 Évaluation individuelle et organisationnelle 26

Etalonnages C n en i n d in e ai n

Performance très faible : inférieure à 2 écart-type


Performance faible : inférieure à 1 écart-type
L g e d ec ce aca f ca e e a de a a e e ch g e (ASNP, AG e a d naire de janvier 2018)

https://www.neuropsy.ch/fr/professionnels/assurance-de-qualite)
Performance moyenne : entre -1 et +1 écart-type
Performance supérieure: supérieure à + 1 écart-type
Performance très supérieure : supérieure à + 2 écart-type 27 28
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
Comment choisir un test? Fidélité
« Vous avez besoin d'être aimé et admiré, et pourtant vous êtes critique avec vous-
même. Vous avez certes des points faibles dans votre personnalité, mais vous savez
Mes résultats sont-ils stables dans le temps ?
généralement les compenser. Vous avez un potentiel considérable que vous n'avez pas
encore utilisé à votre avantage. À l'extérieur vous êtes discipliné et vous savez vous
contrôler, mais à l'intérieur vous tendez à être préoccupé et pas très sûr de vous-même. Mes conclusions seront-elles toujours valables dans 1 an ?
Parfois vous vous demandez sérieusement si vous avez pris la bonne décision ou fait ce
qu'il fallait. Vous préférez une certaine dose de changement et de variété, et devenez
insatisfait si on vous entoure de restrictions et de limitations. Vous vous flattez d'être un
esprit indépendant ; et vous n'acceptez l'opinion d'autrui que dûment démontrée. Vous Les mesures mises en place suite à mon bilan seront-elles
avez trouvé qu'il était maladroit de se révéler trop facilement aux autres. Par moment
vous êtes très extraverti, bavard et sociable, tandis qu'à d'autres moments vous êtes toujours pertinentes dans le futur ?
introverti, circonspect, et réservé. Certaines de vos aspirations tendent à être assez
irréalistes. »

Biais de validation subjective (Effet Barnum) vs qualités Mon collègue obtiendra-t-il les mêmes résultats en faisant passer
psychométriques ce test ?
Forer, B (1949). The fallacy of personal validation: A classroom demonstration of gullibility . Journal of Abnormal and
Social Psychology, 44, 118-123. 29 Évaluation individuelle et organisationnelle 30
Dickson, D. & Kelly, W. (1985). The 'Barnum Effect' in Personality Assessment: A Review of the Literature. Psychological
Reports, 57, 367-382.

Fidélité Fidélité test-retest


P a e e le la d n e ad i e le fonctionnement Passation du même test à deux reprises
psychologique d ne e nne, le l a d i en e able e
reproductibles
Passation Passation Passation Passation
1 2 1 2
P1 105 107 P2 123 (1) 126 (1)
Coefficient de stabilité Test Retest / Split-Half
P2 123 126 P3 112 (2) 114 (2)
P3 112 114 P6 109 (3) 109 (3)
Fidélité inter-juge P4 96 100 P1 105 (4) 107 (5)
P5 93 90 P7 99 (5) 108 (4)
P6 109 109 P4 96 (6) 100 (6)
Consistance interne («homogénéité»)
P7 99 108 P5 93 (7) 90 (7)

Évaluation individuelle et organisationnelle 31 Évaluation individuelle et organisationnelle 32


Fidélité au niveau individuel :
Fidélité test-retest intervalle de confiance
10

8 Fidélité = 0.89
7
La fid li de e n e jamai a fai e : le la
6 ne sont pas parfaitement stables mais peuvent fluctuer
Score T2

5
Série1
d ne f i l a e (e e al a i e)
4

0
0 2 4 6 8 10
0 10 20 30 40
Score T1

Indicateur : Coefficient de corrélation


r = .70 : fidélité acceptable
r = .80 : fidélité bonne (décision sur base 1 seul test .90)
r = 1 : fidélité parfaite 33 Évaluation individuelle et organisationnelle 34
Évaluation individuelle et organisationnelle

Fidélité au niveau individuel : Fidélité au niveau individuel :


intervalle de confiance intervalle de confiance

La fid li de e n e jamai a fai e : le la La fid li de e n e jamai a fai e : le la


ne sont pas parfaitement stables mais peuvent fluctuer ne sont pas parfaitement stables mais peuvent fluctuer
d ne f i l a e (e e al a i e) d ne f i l a e (e e al a i e)

0 10 20 30 40 0 10 20 30 40

Intervalle de confiance à 95% = [22;28]

En principe, on ne devrait jamais restituer un score unique mais toujours un


Évaluation individuelle et organisationnelle 35 intervalle de confiance avec son niveau de confiance associé (95%, 90%..)
36

Évaluation individuelle et organisationnelle


Erreur type de mesure Erreur type de mesure
L erreur type de mesure du score d un individu permet d évaluer Note T de 54, fidélité du test = 0.81,
IC90% ?
l intervalle de confiance en tenant compte de la fidélité de la mesure:

𝐸𝑇𝑀 é𝑐𝑎 𝑒∗ 1 𝑓𝑖𝑑é𝑙𝑖 é

𝐸𝑇𝑀 ∗ 1

Calcul de l in e alle de confiance :

Bornes = Score de l indi id ± multiplicateur * ETM

La valeur du multiplicateur dépend du niveau de confiance (à choisir)

95% 1.96, 90% 1.645, 68% 1

Évaluation individuelle et organisationnelle 37 Évaluation individuelle et organisationnelle 38

Erreur type de mesure Consistance interne


P in e e le l a d n e , il e d i able e le i em me en
Note T de 54, fidélité du test = 0.81,
IC90% ? tous la même dimension psychologique. Le score total est calculé en sommant
tous les items. Si de i em me en d a e dimen i n , n fa e
Réponse : ETM = 4.35 en iellemen l in e a i n de résultats.
IC90% = [46.84; 61.16]
L Al ha de Cronbach (1951) est souvent utilisé pour estimer la fidélité car il
n ce i e ne e le a a i n a ec n e l e . Ce c efficien al e en
réalité la « consistance interne » (synthèse des corrélations inter-items).

L a ha e e ib e a b ed i e ( i e de e i e a ha i
e die )e e a e ga a ie d unidimentionnalité, ( a de
e e i idi e i ai de i e ad j ab ie!)
Évaluation individuelle et organisationnelle 39 40

Évaluation individuelle et organisationnelle


Consistance interne Validité
Vale de l al ha (Ge ge & Mallery, 2003)
Mon test mesure-t-il bien ce qu'il se propose de mesurer ?
> .90 : excellent, > .80 : bonne
> .70 : acceptable, > .60 : ?
> . 50 : faible, < . 50 : pas acceptable L in e a i n de c e d e e -elle correcte ?

A ha de che e 0.794 Mes conclusions peuvent-elles être appuyées par des données
Alpha si item 1 effacé 0.801 empiriques ?
Alpha si item 2 effacé 0.745
Alpha si item 3 effacé 0.761
Alpha si item 4 effacé 0.844 Mon test est-il capable de faire des prédictions ?
Alpha si item 5 effacé 0.702
Alpha si item 6 effacé 0.812
Alpha si item 7 effacé 0.699
Alpha si item 8 effacé 0.745 Le calcul de ces indices et le regroupement de ces items est-il
Attention toutefois : cette stratégie pousse à choisir des items « identiques » et justifié ?
ai a i n im ac la alidi 41 Évaluation individuelle et organisationnelle 42

Évaluation individuelle et organisationnelle

Validité Validité

Validité en
référence aux
associations
Structure a ec d a res
interne variables

Validité de
Validité du construit Validité de
processus de conséquence Hogan (Chenelière)
réponse

Validité de
contenu
Standards for Educational and Psychological Testing, 1999
43 Évaluation individuelle et organisationnelle 44
Validité convergente Validité interne
Coefficients de corrélation avec un critère De e d anal e fac ielle n cla i emen ili al e la
c e d chelle e e i nnai e : l anal e fac ielle e l a i e (AFE) e
20
10
18 l anal e fac ielle c nfi ma i e (AFC).
9
16
8
14
7
12
6

Critère
L AFE est utilisée lorsque les relations entre les items et les construits latents
Critère

5 10

4 8
3 6 n ince aine . L e l n di e de c nnai ance l ci e an a
2 4
1 2
ela i n en e i em e fac e , le ec l AFC e en i il gi .
0 0
0 2 4 6 8 10 0 2 4 6 8 10
Score Test Score Test

r = -0.09 Prédiction nulle r = 0.57 Prédiction satisfaisante M d le de n e l i em : f emmen en c mme ne a che à


part , il agi en ali d n m d le d anal e fac ielle ada de d nn e
r = .40 à .60 : bonne validité convergente de type dichotomiques ou ordinales
validité divergente : r doit être proche de 0 45 Évaluation individuelle et organisationnelle 46
Évaluation individuelle et organisationnelle

Validité interne Validité interne


Sous test F1 F2
Vocabulaire .90 -.05 Les analyses factorielles confirmatoires permettent de comparer les
Les saturations sont des Similitudes .78 .03 données avec un ou des modèles a priori. On peut comparer plusieurs
corrélations entre des Information .77 .04
Compréhension .87 -.07 modèles en compétition et juger de la qualité d aj emen à l aide
variables manifestes
Arithmétique .29 .50
(directement observables) et d indice (p.ex BIC, RMSEA).
Mémoire des .09 .49
des variables latentes chiffres
(variables hypothétiques non Séquence .04 .61
Lettres-chiffres Caractéristique fondamentale :
directement observables) Complétement .16 .45
accent plus fort sur la théorie.
d age
Code -.10 .65 La ifica i n de l ad a i n
Cubes .05 .64 des modèles est aussi possible
Matrices .25 .47 a ec l AFE (Ma im m de
Analyse factorielle exploratoire : Solution à Arrangement .21 .46
de fac e l chan ill n de
vraisemblance).
d age
standardisation de la WAIS-III française Symboles -.16 .79
(Grégoire, 2004) Évaluation individuelle et organisationnelle 47 48

Évaluation individuelle et organisationnelle (Aluja et al., 2007)


Validité interne Sensibilité
Pour être utile, les résultats à un test doivent permettre de discriminer les
ssi e/accord a ec l i em

individus les uns des autres


de r
Probabili

Niveau sur le trait latent

Les modèles de la réponse à l i em permettent d al e la difficulté des


items et leur pouvoir discriminant 49 Évaluation individuelle et organisationnelle 50

Évaluation individuelle et organisationnelle «Fort effet plafond»

Sensibilité Sensibilité

51 52
Évaluation individuelle et organisationnelle
« Léger effet plafond» Évaluation individuelle et organisationnelle « effet plancher »
Conclusion Conclusion
Erreur de mesure Interprétation

L bjec if d ne évaluation est de mesurer un score vrai à partir d n Lors d ne évaluation psychologique, le client exprime des
score observé. Le score observé est cependant sujet à des erreurs de comportements et des émotions en situation de résolution de problème
mesures de deux types, les erreurs aléatoires (que l n peut estimer à ou d a -description. L e amen psychologique offre donc un
l aide de la fidélité), et les erreurs systématiques (dû à des biais). ensemble d b e a i n parfois non accessible lors d en e ien .

La compréhension de la tâche;
L in êt et la motivation pour la tâche;
L h me générale;
Les réactions émotionnelle (anxiété, peur de l chec);
Le contrôle attentionnel;
53 Évaluation individuelle et organisationnelle 54
Évaluation individuelle et organisationnelle

Conclusion Intelligence
La mémoire; Introduction
Les stratégies et les styles de performance (systématique);
La notion d intelligence est difficile à définir. Il existe cependant un
La cii e (se sur ou se sous-estimer); consensus quand à la définition générale:
La fatigabilité;
L intelligence est une fonction psychologique, ou un ensemble de
Les réactions motrices; fonctions grâce auxquelles l organisme s adapte à son milieu en
Le langage (expression, compréhension); mettant en uvre des combinaisons originales de conduites, acquiert
L a i de à l ga d du conseiller (compliant, agressif); et exploite des connaissances nouvelles, et éventuellement raisonne et
Les réactions motrices. résout des problèmes d une manière conforme aux règles dégagées par
Il est important de bien expliquer les raisons de l al a i n, et de la formalisation de la logique.
recueillir les premières impressions du client après l al a i n. Il existe cependant un désaccord quand à une définition plus précise.
Évaluation individuelle et organisationnelle 55 Évaluation individuelle et organisationnelle 1
Intelligence Intelligence
Introduction Pourquoi mesurer l intelligence ?
Les premiers tests d intelligence sont créés en même temps que les écoles Relations avec les capacit s d apprentissage, la r ussite scolaire, le succ s
spécialisées à la fin du XIXème siècle. Ils servent à distinguer les dans la formation professionnelle, la performance au travail (Jensen, 1998)
personnes qui profiteraient d une telle scolarité.
Corrélation QI maths, lecture, etc. = .40 à .70
M. Binet et le Dr. Simon comparent les résultats obtenus par des enfants
Corrélation QI b a a c a = .60
poursuivant une scolarité normale avec ceux obtenus par des adultes
Corrélation QI (8 ans) statut professionnel (40 ans) = .40
« idiots » ou « imbéciles » et créent ainsi l chelle métrique de
Corrélation QI efficacité au travail = .30
l intelligence.
Elle comportent 30 épreuves réussies normalement à des âges différents. Au delà du d bat sur la d finition de l intelligence, ce qui justifie
Le résultat est donc un âge mental que l on compare avec l ge l utilisation des tests, c est leur capacit à faire des pr dictions.
chronologique pour déterminer un retard.
Évaluation individuelle et organisationnelle 2 Évaluation individuelle et organisationnelle 3

Intelligence
Intelligence et performances professionnelles
Mise à jour de Schmidt et Hunter
Il existe une association forte entre l intelligence, et la performance ou les (1998) : Schmidt, F. L., Oh, I. S., &
apprentissages professionnels (Schmidt et Hunter, 1998). Shaffer, J. A. (2016). The Validity and
Utility of Selection Methods in
Personnel Psychology: Practical and
Theoretical Implications of 100 Years
of Research Findings.Working Paper.

• Influence de la cognition était


sous-estimée
• Entretiens structurés/non
structurés très proches
•Job/work sample test sur-estimé
• Nouveaux prédicteurs (Big five, 5

GPA, EI, )
Intelligence
«Stabilité relative» au long de la vie

Enfants écossais testés à


11 ans puis à 80 ans :
Corrélation =.73 (N = 101)
(Deary et al., 2004)

Mise à jour de Schmidt et Hunter (1998) : Schmidt, F. L., Oh, I. S., & Shaffer, J. A. (2016). The Validity
and Utility of Selection Methods in Personnel Psychology: Practical and Theoretical Implications 6of 100 Évaluation individuelle et organisationnelle 7

Years of Research Findings.Working Paper.

Un pionnier : Charles Spearman Facteur g

Les résultats des tests corrèlent entre eux Fond g n ral d énergie mentale qui dessert l int gralit du
cortex
Comment expliquer ces corrélations ? Dans tous les tests, il
rentre en jeu une habilet commune : l intelligence g n rale
Capacit d éduction (appréhension des relations, capacité à
Score à un test : facteur g + facteur spécifique à ce test forger des raisonnements neufs, non verbaux)

Test Test Test Test Test Test


8 Évaluation individuelle et organisationnelle 9
Évaluation individuelle et organisationnelle
PMA (Thurstone) PMA (Thurstone)

Rejet du facteur g : l intelligence ne poss de pas un caract re Primary Mental Abilities : 7 facultés cognitives
unitaire et global, elle est multi-dimentionnelle indépendantes les unes des autres

Compréhension verbale (V), Aptitude numérique (N),


raisonnement inférentiel (R), fluidité verbale (W),
visualisation spatiale (S), mémorisation (M), vitesse
perceptive (P)

F1 F2 F3

Test Test Test Test Test Test


10 Évaluation individuelle et organisationnelle 11
Évaluation individuelle et organisationnelle

Unification : Vernon & Burt Unification : Vernon & Burt

Les modèles de Spearman et Thurstone ne sont pas Les facteurs spécifiques de Thurstone ne sont
incompatibles. ind pendants qu à cause de la m thode utilis e.

L intelligence peut-être vue comme possédant un En réalité ils corrèlent les uns avec les autres
caractère unitaire et des facettes spécifiques (facteurs «obliques»)

F1 F2 F3

Test Test Test Test Test Test


Évaluation individuelle et organisationnelle 12 13
Évaluation individuelle et organisationnelle
Unification : Vernon & Burt Gc/Gf (Cattell & Horn)

Si les facteurs corrèlent les uns avec les autres, alors Intelligence fluide (Gf) et cristallisée (Gc)
ils ont quelque chose en commun. Gf se développe jusqu au d but de l ge adulte ans puis décroît avec le
En d autres termes, quelque chose doit expliquer » vieillissement. Gc est influenc e par la culture et l ducation, se d veloppe
cette corr lation : c est le facteur g.
aussi longtemps que des opportunit s d apprentissage et la motivation sont
présentes. Pas de facteur g : Gf fait office de « moteur » pour développer Gc.
g

F1 F2 F3

Baltes et al. (1999)


Test Test Test Test Test Test
14 15
Évaluation individuelle et organisationnelle
Évaluation individuelle et organisationnelle

Gc/Gf (Cattell & Horn) John B « Jack » Carroll (1993)

Pas seulement Gf et Gc ~10 ans de travail, Ré-analyse 461 tudes, N 130 000

Visualisation (Gv),
Mémoire à court term (Gsm),
Three Stratum Theory 3 « strates »:
Vitesse de traitement (Gs),
Connaissances quantitatives (Gq), 1) Facteur g au sommet

Traitement auditif (Ga),


2) Facteurs de groupes (8 « Broad abilities »), très proches de ceux
etc identifiés par Cattell & Horn

3) Facteurs spécifiques (69 « Narrow abilities »)

Évaluation individuelle et organisationnelle 16 Évaluation individuelle et organisationnelle 17


Le modèle de Cattell-Horn-
John B « Jack » Carroll (1993) Carroll (1997, 2012, 2016..)
Kevin McGrew

Réunion des modèles de Cattell & Horn et de celui de Carroll 3 strates


Facteur de 3ème ordre : g
Facteurs de 2ème ordre : aptitudes « étendues/broad » (10-16)
Facteurs de 1er ordre : aptitudes « restreinte/narrow » (<70)

Modèle psychométrique le plus validé empiriquement. Plusieurs batteries sont

18
basées sur le modèle CHC (WPPSI-VI, WISC-5, WAIS-5, KABC-II, SB-
19

5,WJ-III) Évaluation individuelle et organisationnelle

Modèle CHC Dernière mise à jour

Évaluation individuelle et organisationnelle 20


21
Évaluation individuelle et organisationnelle
Flanagan, et al. (2013). Essentials of cross-battery
Modèle CHC assessment (3rd Edition ed.): Wiley. Modèle CHC
Gf Gc Gv Gsm Gl/Gr Gs
Gf : « raisonnement fluide » tâches nouvelles, qui ne peuvent être
Mémoire
Vocabulaire (VL) effectuées automatiquement. Formation reconnaissance de concepts.
Cubes (Vz) des chiffres
(MS, MW)
Matrices (I) Similitudes (VL,
Puzzles Visuels
Code (R9) Identification et perception de relations, inférences, Ré-organisation
LD)
(Vz) Séquence
WAIS-IV Balances (RQ)
lettres-chiffres
---- Symboles (P) transformation de l information. Intelligence résolution de problèmes ».
Information (Ko)
Complément (MW)
Barrages (P)
d image (CF, Gc-
Compréhension
Ko) Arithmétique
(Ko)
(MW, Gf-RQ) Gc : « compréhension-connaissance » connaissance de base (fond général
Mots
Dessins (MV,
couplés I d informations). Connaissances culturelles, connaissances verbales,
Gsm-MW) Mémoire
& II (MA)
MEM-IV symboles (MW,
Mémoire connaissances scolaires.
Addition spatiale Gv-MV)
Logique I &
(MV, Gsm-MS)
II (MM)

Autres
Raven (I) d2-R (P) Gv : « traitement visuospatial » aptitude à penser sur des patterns visuels et
tests
des stimuli visuels. Implique l aptitude à g n rer, percevoir, analyser,
Arrangement
Mémoire Spatiale
WNV Matrices (I) d images (Vz, Gc-
(MS, MW)
22
synthétiser, manipuler, et transformer des patterns visuels et des stimuli. 23

Ko)

Modèle CHC
Gwm : « mémoire de travail à court terme maintenir l information pendant quelques secondes et
l utiliser.

Gs : « vitesse de traitement » réaliser des tâches simples rapidement, notamment sous contrainte,
et maintenir son attention, sa concentration. Réalisation de tâches simples qui impliquent une
prise de décision.

Gq : « connaissances quantitatives » connaissances déclaratives quantitatives acquises et


connaissances procédurales. Aptitudes à utiliser des informations quantitatives et à manipuler des
symboles numériques (inclus réussite en mathématiques)

Gl : « efficacit de l apprentissage » capacité à apprendre, stocker et consolider des informations


en mémoire à long terme

Gr : « fluence de récupération » rythme et fluence de récupération des informations stockées dans


la mémoire à long terme
Évaluation individuelle et organisationnelle 24 Évaluation individuelle et organisationnelle 25
Intelligence Intelligence
Effet Flynn Différentes études récentes montrent cependant une diminution de

Différentes études ont montré une augmentation du QI à travers les cette augmentation et même parfois une inversion de cet effet Flynn

générations, environ 3 pts tous les dix ans (Flynn, 1987; Schaie, 1994). (Nicollet et al., 2009).

Évaluation individuelle et organisationnelle 26 Évaluation individuelle et organisationnelle 27

Intelligence Intelligence
Données contradictoires & petits échantillons Intelligence et a a

Ex. WAIS-IV en France suggère une inversion mais WISC-V montre Les critères diagnostiques du DSM-5 pour le retard mental concernent
que ça continue trois aspects : 1) Un fonctionnement intellectuel général
significativement inférieur à la moyenne 2) Des déficits concomitants
Les incertitudes sur la magnitude et/ou le sens de l effet Flynn rendent
ou altérations du fonctionnement adaptatif actuel et 3) Apparition
les tentatives de correction extrêmement délicates. La seule solution
avant 18 ans.
est d utiliser systématiquement la version de l outil la plus récente.

L utilisation d une batterie est donc rendue caduque après la parution


de sa mise à jour (1998 pour la WAIS-R, 2012 pour la WAIS III).

Il s agit d une nécessité éthique et déontologique (faute


professionnelle aux USA).
Évaluation individuelle et organisationnelle 28

Évaluation individuelle et organisationnelle 29


Intelligence Intelligence
DSM-IV DSM-5

Paradoxe par rapport au facteur g


Manifestation très forte du g « psychométrique » dans les études. Le facteur g
explique davantage de variance que les facteurs plus spécifiques et possède
un très fort pouvoir prédictif (Canivez & Watkins, 2010).

Faiblesse du g « psychologique » (interprétation : énergie mentale, éduction


des relations, ) dont les explications au niveau psychologique sont pauvres
et pas réellement satisfaisantes.

Évaluation individuelle et organisationnelle 30 Évaluation individuelle et organisationnelle 31

Évaluation individuelle et organisationnelle

Intelligence Intelligence
Mutualisme positif (Van der Maas et al. 2006)
g g

Attitudes Attitudes Attitudes Attitudes Attitudes Attitudes


cognitives cognitives cognitives cognitives cognitives cognitives

Facteur g comme Facteur g comme


une variable réflexive une variable formative

Commen e pliq e le co éla ion en e le e dan l app oche fo ma i e


Mutualisme positif versus Process Overlap Theory (Kovacs & Conway, 2016)
«Si facteur g alors corrélations.» «Si corrélations alors facteur g» 32 33

Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle


Intelligence Conclusion
Les corrélations positives entre tests cognitifs résulteraient d interactions
mutuellement bénéfiques entre processus cognitifs pendant le
g
développement.

Il existerait un facteur g psychométrique mais pas nécessairement de


F1 F2 F3 facteur g psychologique :« g is nothing much than an index score » (Van
der Maas, 2010)
Test Test Test Test Test Test
En conclusion, le facteur g est extrêmement utile pour réaliser des
Process overlap theory (POT) : les tests ne sont pas des mesures pures des construits. D a e prédictions mais se révèle peu informatif quant à la compréhension du
facteurs que le construit cible interviennent dans la réussite aux tâches et influencent les scores
fonctionnement. Les indices plus spécifiques (vitesse, mémoire, etc.) sont
qui vont corréler positivement. G est donc une propriété émergente qui résulte de comment les
processus se superposent pour produire l ac i i é mentale nécessaire à la réussite des tests. G alors plus appropriés.
34 35
n e pas une aptitude mais une propriété du cerveau.
Évaluation individuelle et organisationnelle
Évaluation individuelle et organisationnelle

Matrices de Raven Matrices de Raven


Cadre théorique
Tests cognitifs non verbaux, « Culture fair »
Basé sur la théorie de Spearman : «test de facteur g».
Tâche : retrouver, parmi plusieurs figures, celle qui complète une série, Mesure de la capacité à raisonner de manière inductive (et déductive) : mesure du raisonnement
items de difficulté croissante. fluide (Gf) dans une perspective CHC.

5 versions de divers degrés de difficulté


Matrices Progressives Couleur (CPM) « Déficients mentaux » et jeunes enfants
Difficultés : appréhender des figures abstraites, saisir les relations qui
Matrices Progressives couleur encastrables (CPM-BF) - jeune enfant, enfant déficient auditif ,
existent entre elles, concevoir la nature de la figure complétant chaque troubles du langage ou langue maternelle étrangère
système de relation présenté. Matrices Progressives Standard (SPM) Niveau intellectuel interm diaire . S adresse à la
population générale, à partir de 7 ans. désormais Raven s 2
Advanced Progressive Matrices (APM) « Niveau intellectuel supérieur » désormais APM III
Largement utilis s dans la recherche, dans l orientation professionnelle et Version abrégée des Progressive Matrices Advanced (APMa) - 23 items sélectionnés parmi les
le recrutement. S adresse à des populations d ge et de niveaux plus difficiles de la version longue, 20 min

d ducation diff rents.


Évaluation individuelle et organisationnelle 36 37
Évaluation individuelle et organisationnelle
Matrices couleurs (CPM) Matrices standard (SPM)
« Déficients mentaux » et jeunes enfants Niveau intellectuel intermédiaire (à partir de 7 ans)
Etalonnage français 1998 : 1 064 enfants (de 4 à 11;5 ans) Etalonnages : Ing nieurs, Bac + 2, Ouvriers

38 39
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle

Matrices avancées (APM) Raven s 2


Niveaux intellectuels supérieurs (« Mise à jour récente 2019
top 25% ») (les anciens barèmes dataient de 2003 !)

Etalonnages : cadres, ingénieurs, « Raven's 2 est la version révisée de ce test historique. Il comprend des nouveaux
grandes écoles, jeunes diplômés, items, une mise à jour des normes, ainsi qu'une passation et une correction en version
Bac à Bac+5 informatisée ou papier-crayon.»

Raven's 2 est composé d'items entièrement nouveaux et en couleur.

40 41
Évaluation individuelle et organisationnelle
Évaluation individuelle et organisationnelle
Raven s 2 APM III
Matériel - Deux versions disponibles Passation en ligne uniquement
«Le RAVEN S (APM) permet d évaluer des candidats aux postes de supervision, de gestion, de direction dans
tous les secteurs.»
Raven's 2 peut être administré au choix soit sur Q-global en version
informatisée, soit en version classique papier-crayon. Le RAVEN STM APM III permet d valuer objectivement et efficacement le potentiel intellectuel et
d apprentissage des candidats. Cette nouvelle version internationale en format de banque d items dispose de
Les deux versions sont composées de : rapports améliorés et disponibles en plusieurs langues. Il est équivalent en longueur et en difficulté à la
pr c dente version à format fixe, APM 2 (qu il remplace), avec un coefficient de corr lation de 0,97 entre
36 items pour les groupes d' ge de 4 ans à 8 ans et 11 mois. Le temps l ancienne et la nouvelle version.
de passation est de 30 minutes. Le test est compos de 23 items choisis al atoirement parmi un grand nombre d items et peut tre compl t
48 items pour les groupes d' ge 9 ans à 69 ans 11 mois. Le temps de en 40 minutes. L utilisation d un format de pr sentation al atoire permet de s assurer que deux candidats
aient très peu de chance de passer le même test. Le test a été conçu pour être administré à distance.
passation est de 45 minutes. Par ailleurs, le nouveau système de cotation des items selon 3 critères permet une notation beaucoup plus
fine. Ainsi le candidat qui répond correctement aux items les plus difficiles obtiendra un meilleur score que
La version informatisée propose une composition d'items choisis de le candidat qui r pondu aux m me nombres d items mais plus faciles.
manière aléatoire à partir d'une banque de données. Il existe une règle RAVEN S est un outil de renomm internationale d valuation des capacit s de raisonnement logique. Il
d'arrêt à partir de l'item 11, après 6 réponses fausses. évalue plus particulièrement :
La capaci ai i de no ea concep apidemen
La version papier-crayon comprend 60 items au total, répartis en cinq La capaci o d e de p obl me e de che dan de i a ion no elle e inconn e
groupes de 12 items chacun (A, B, C, D et E). La pen e la ale oi la capaci o e ne ol ion inno an e n p obl me, o i d n
schéma de raisonnement classique
De 4 ans à 8 ans 11 mois : A, B, C. Le po en iel d app en i age
De 9 ans à 69 ans 11 mois : B, C, D, E. RAVEN S est une valuation non verbale qui peut tre utilis e pour des pools de candidats o plusieurs
langues sont parlées, supprimant ainsi le biais des connaissances verbales.
Pour cette version classique, il n'y a pas de règle d'arrêt. 42 43
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle

Conditions de passation Consignes APM


Avec limite de temps (généralement 40 minutes) Test d environ une heure (40 minutes de passation pour la S rie II)

Mesure de l efficience intellectuelle


Lister les éléments du matériel à disposition du sujet (cahiers et feuille de
Sélection de personnel cotation)

Recherche (versions courtes, durée contrôlable)


Ne rien écrire dans les cahiers

Sans limite de temps


Test d observation qui met en jeu la clart du raisonnement
Mesure de l aptitude à l observation et au raisonnement clair
R sultats plus appr ciables qu en condition limite de temps » Montrer les deux premiers items de la série I

Primordial : utiliser le barème correspondant aux conditions de passation

Évaluation individuelle et organisationnelle 44 Évaluation individuelle et organisationnelle 45


Modalités de passation APM : 2 cahiers de tests
3 possibilités de passation : Série I : APM1-T (12 items)
Plusieurs usages à choix : banc d essai, familiarisation (r duction de
Administration individuelle (permet de noter les problèmes rencontrés par
l anxi t ), test court pour hiérarchisation en 3 catégories : les « moins
le sujet, recommandées pour des décisions importantes)
doués », les « moyens», les « brillants » outil de décision entre CPM,
Administration en groupe (sélection de personnel, recherche) SPM et APM

Administration sur ordinateur (équivalence version papier crayon, Série II : APM2-T (36 items, présentation identique)
conditions strictes de standardisation)
Croissance de la difficulté plus lente, Seuil de complexité plus élevé,
Temps limité (40 min) ou temps libre. C est cette partie qui donne lieu au
calcul d un score talonn .

Évaluation individuelle et organisationnelle 46 Évaluation individuelle et organisationnelle 47

APM APM
Fidélité Test - Retest à 6-8 semaines des APM Cotation
Adultes : r = 0.91 La cotation est extrêmement simple et rapide. Le score global (brut) : 12
Enfants de 11,5 ans : r = 0.86
points max pour série APM1 (12 items) et 36 points max pour série APM2
Enfants de 10,5 ans : r = 0.76
(36 items).
Validité prédictive
Niveau professionnel (r = 0.70). La réussite au Raven permet de prédire le
niveau professionnel ult rieur d un individu (49% de la variance) 1 point par r ponse correcte sauf si plus d une r ponse donn e par
problème
Normes
Plusieurs tables sont disponibles selon les conditions de passation (temps
limité ou non), le Pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, Pologne, France, ), Scores bruts percentiles ou classes normalisées
l ge (Enfants, adultes, ), la Profession
Évaluation individuelle et organisationnelle 48 Évaluation individuelle et organisationnelle 49
Intelligence WAIS-IV
Wechsler Adulte Intelligence Scale IV (WAIS-IV)
La dernière révision des échelles de Wechsler (WISC-V et
La WAIS-IV est une batterie de tests évaluant les aptitudes cognitives. WAIS-IV) est principalement caractérisée par :
Elle est composée de 10 tests principaux et 5 supplémentaires
composés d items de difficulté croissante. L abandon du QI-Verbal et du QI-Performance pour lesquels il
n existait pas de réelle justification théorique ou empirique
A a ca : De 16 ans à 79 ans 11 mois
(Army Alpha/Army Beta Fluide/Cristallis , Analyses
Passation: Individuelle factorielles)
Temps de passation: 60 à 110 minutes (tests principaux et suppl.)
Temps de correction: 30 minutes L introduction du coefficient IAG (indice d aptitude g n rale,
Il existe une version pour enfants entre 6 et 16 ans (WISC) et une somme de IRP + ICV), qui est une alternative au QIT lorsque
ce dernier n est pas interpr table. Moins sensible aux Processus
version pour les enfants d âge préscolaire (WPPSI).
élémentaires du fonctionnement cognitif (IVT & IMT)
Évaluation individuelle et organisationnelle 50 Évaluation individuelle et organisationnelle 51

WAIS-IV WAIS-IV
Structure de la WAIS-IV 2 indices généraux (moyenne = 100, e-t = 15)
Les subtests principaux Le QI Total et l Indice IAG sont les notes les plus fidèles et les plus
sont nécessaires, alors que représentatives du fonctionnement intellectuel général (facteur g).
les subtests supplémen- 4 indices factoriels plus spécifiques (moyenne = 100, e-t = 15)
taires peuvent se substituer
L Indice de Compréhension Verbale (ICV) est une mesure de la
aux principaux ou apporter
formation de concepts verbaux, du raisonnement verbal et des
des informations cliniques
connaissances acquises dans son propre environnement.
complémentaires.
L Indice de Raisonnement Perceptif (IRP) est une mesure du
raisonnement perceptif et fluide, du traitement de l information
spatiale et de l int gration visuomotrice.
Évaluation individuelle et organisationnelle 52 Évaluation individuelle et organisationnelle 53
WAIS-IV
WAIS-IV Similitudes

Vocabulaire
ICV Gc
Information
L Indice de Mémoire de Travail (IMT) est une mesure de la capacité
Compréhension
de la mémoire de travail du sujet. WECHSLER Cubes
CHC
Gv
L Indice de Vitesse de Traitement (IVT) est une mesure de l aptitude a Puzzles visuels

explorer rapidement et correctement des informations visuelles IRP Compl. Images

QIT Matrices Gf g
simples, à les traiter de manière séquentielle et à les discriminer.
Balances

Mém. chiffres
IMT Gsm
Séquence L-C

Arithmétique

Code
IVT Gs
Symboles

Barrages

Évaluation individuelle et organisationnelle 54


Tables CHC pour WAIS-IV: Lecerf, T., Golay, P., & Reverte, I. (2012). Scores composites CHC
55
pour la WAIS-IV : normes francophones. Pratiques psychologiques, 18(4), 401-412.

WAIS-V Etalonnage de la version


française
Echantillon de 876 personnes de 16 à 79:11
11 groupes d ge (77 - 86 sujets par groupe)

Méthode de stratification (Profession, Catégorie sociale et Densité


démographique)
Contrôle homme femme

Passation octobre 2009 et juin 2010 (pré-expérimentation oct. 2008 mars

Le WISC-5 déjà passé sur une structure CHC. Il en sera de même pour la 2009 sur 128 français + 119 belges)

WAIS-5 !
Évaluation individuelle et organisationnelle 56 Évaluation individuelle et organisationnelle 57
WAIS-IV Intelligence
Passation Choisir le bon moment pour réaliser les investigations
La passation est complexe et il s agit de scrupuleusement suivre les Particulièrement important en psychiatrie (mais pas seulement). Ne
indications figurant dans le manuel. Certains tests sont chronométrés pas administrer de tests si :
d autres pas. Le patient est décompensé (sur quelque mode que ce soit, pas
Correction uniquement pour les psychoses)
Pour chaque test, la somme des points (tous les problèmes n ont pas le S il consomme régulièrement de l alcool (attendre un sevrage de
même poids) donne le score brut que l on transforme en score minimum 3 semaines) ou d autres substances
standard (M=10; SD=3). Cela permet de comparer les notes aux Qu il ne parle pas français et est en Suisse depuis peu
différents tests. La somme des scores standards des tests principaux
Qu il a déjà été évalué avec une WAIS depuis moins d un an
donne les scores bruts des indices, que l on transforme ensuite
(surévaluation des résultats à cause de l effet re-test)
(M=100; SD=15).
Évaluation individuelle et organisationnelle 58 Évaluation individuelle et organisationnelle 59

Administration de la WAIS-IV WAIS-IV


Règles de base : Consignes à suivre à la lettre

Environnement évaluation : calme, bien éclairé, etc.


Administration en 1 seule séance (si 2 séances, ne pas dépasser 7 jours)
Etablir un bon contact et maintenir un bon contact
Disposition spatiale
Standardisation : consignes, ordre des subtests, items, etc. Ordre de passation des subtests et des items (exception besoins cliniques
R gles de d part, r gles d arr t, r gles de retour => chaque écart doit pouvoir être justifié)
Chronométrage de certaines épreuves
Attitude au cours de la passation / Questions posées
Pas donner les réponses, pas de feedback

Cotation / correction / calcul des scores

Évaluation individuelle et organisationnelle 60 Évaluation individuelle et organisationnelle 61


Cotation Cotation

Évaluation individuelle et organisationnelle 62 Évaluation individuelle et organisationnelle 63

WAIS-IV WAIS-IV
Les notes standards aux tests Interprétation
De façon générale, les notes entre 7 et 13 correspondent à une Lors de l interpr tation et de la restitution de la WAIS-IV, on cherche à
performance normale (68% de la population). Une note est faible entre synthétiser les informations au maximum. La logique de restitution
4 et 6 et très faible en dessous. Une note est élevée entre 14 et 16 et procède donc du général au particulier.
très élevée en dessus.

On cherche à restituer le QI-Total en premier. Si cela n est pas


possible, on cherche à restituer l IAG à la place. On passe ensuite aux
indices complémentaires. La restitution des scores aux sous-tests n est
pas forcément conseillée car ces derniers sont moins fidèles que les
indices.

Évaluation individuelle et organisationnelle 64 Évaluation individuelle et organisationnelle 65


WAIS-IV WAIS-IV
Exemple deuxième critère :
Le QI Total est-il interprétable ? 2 critères sont couramment utilisés :
Sous-test Note Moyenne Différence Seuil Sous test
Standard sous-tests déviant ?

« La différence entre c le plus haut et c le plus bas doit être Cube 10 10.4 0.4 2.96 Non
Similitudes 11 10.4 0.6 3.29 Non
inférieure à 23 points »
Mémoire des chiffres 17 10.4 6.6 2.44 Oui
« Le nombre de sous-tests principaux déviants ne doit pas dépasser 3 » Matrices 13 10.4 2.6 2.63 Non
Vocabulaire 9 10.4 1.4 2.67 Non
Exemple premier critère : ICV = 121, IRP = 114, IMT = 136, IVT = 109. Arithmétique 5 10.4 5.4 2.79 Oui

Note la plus haute : 136, Note la plus basse : 109, Différence 27 points, Symboles 8 10.4 2.4 3.63 Non

le QIT n est pas interprétable. Puzzles visuels 11 10.4 0.6 2.47 Non

Récemment remis en cause (voir suite) Information 13 10.4 2.6 2.57 Oui
Code 7 10.4 3.4 3.23 Oui
Référence : Lichtenberger, E. O., & Kaufman, A. S. (2012). Essentials of WAIS-IV
66 4 sous-tests principaux déviants : QIT non interprétable 67
assessment (Vol. 96): Wiley. Évaluation individuelle et organisationnelle
Évaluation individuelle et organisationnelle

Restitution Homogénéité/cohésion
Si (et seulement si) le QI Total n est pas interprétable, on essaie de
restituer le coefficient IAG à la place. Cluster homogène : le facteur
Facteur
résume bien l ensemble des
IAG est-il interprétable ?
Test 1 scores
La différence entre c ICV et c IRP doit être inférieure à
Test 2
23 points
Test 3
Récemment remis en cause (voir suite)
Test 4
Restitution des indices : seulement s ils sont homogènes (différence
entre note la plus haute et note la plus basse ne doit pas dépasser 4).

Référence : Lichtenberger, E. O., & Kaufman, A. S. (2012). Essentials of WAIS-IV


68 Évaluation individuelle et organisationnelle 69
assessment (Vol. 96): Wiley. Évaluation individuelle et organisationnelle
Homogénéité/cohésion Homogénéité/cohésion
Cluster non homogène :
le facteur ne résume pas
Facteur bien la réalité

Test 1
Test 2 Valeur seuils trop strictes,

Test 3 surestiment le nombre de


profils hétérogènes
Test 4

Et ce n est pas tout


Critère WAIS-IV : différence entre note la plus haute et note la plus basse ne
doit pas dépasser 4. Exemple ICV : Similitudes = 10, Vocabulaire = 7,
Information = 5, différence entre la note la plus haute et la plus basse = 5 70 71

non interprétable, ICV n est pas restitué.

Homogénéité/cohésion Homogénéité/cohésion
Trait
latent
Test 1 Test 2 Test 1 Test 2
=
moyen moyen élevé faible

?
Score Score Test 1 Test 2
composite composite
moyen moyen
Score
composite

Source : Joel Schneider / http://assessingpsyche.wordpress.com/2011/07/15/do- Influence Influence


large-subtest-score-differences-invalidate-composite-scores/ Spécifique 1 Spécifique 2
Évaluation individuelle et organisationnelle 72 73
Homogénéité/cohésion Homogénéité/cohésion
Trait Trait
latent latent
100 100
2 scores identiques et un 2 scores différents et un
score composite correct score composite correct
Test 1 Test 2 Test 1 Test 2
100 100 120 80

Score Score
composite composite
100 100

Une variabilité entre sous-tests/indices


moyen moyen élevé faible
n invalide pas toujours un score composite.
74 75

Homogénéité/cohésion Homogénéité/cohésion
Trait Trait
latent latent
100 100
2 scores identiques et un 2 scores différents et un
score composite incorrect score composite incorrect
Test 1 Test 2 Test 1 Test 2
120 120 80 70

Score Score
composite composite
123 73
Des résultats identiques entre sous-
Elevé Elevé tests/indices ne garantissent pas la précision faible très faible
du score composite. 76 77
Homogénéité/cohésion Homogénéité/cohésion
Si le QI total n est pas homog ne (en raison d une trop grande variabilit Indices non homogène : doit être interprété avec prudence (plutôt que non
dans les scores), il garde toutefois son pouvoir prédictif (Watkins et al., interprétables)
2007; Frederg et al., 2008).

S il y a une vraie h t rog n it , alors il faut trouver l origine et formuler


Distinguer compréhension du fonctionnement (restitution du QI des hypothèses étudier les facteurs spécifiques
insuffisante et interprétation au niveau des indices) et prédiction (QI bon
prédicteur & plus stable à long terme).

Évaluation individuelle et organisationnelle 78 Évaluation individuelle et organisationnelle 79

Exercice Controverse actuelle

80 81
Évaluation individuelle et organisationnelle
Influence culturelle et
Controverse actuelle linguistique
• Influence directe de g vs médiation complète par les indices Dans l id al, tous les tests devraient tre administr s dans la langue maternelle
du client. En pratique cela n est pas toujours possible. En cas de doute, on peut
• Meilleur ajustement statistique vs « comparaisons statistiques biaisés » : gros tester l influence langagi re et culturelle (diapositive suivante).
débat MAIS au final :
Lorsque l on sait que les aspects langagiers et/ou culturels joueront un r le :
• Dans la pratique il est impossible de distinguer au niveau des scores ce qui
tient du facteur g versus du facteur spécifique. Les scores calculés dans les Echelle non verbale d intelligence de Wechsler (WNV; 2009)
échelles de Weschler correspondent donc de toute façon à un modèle « higher
order/ de second ordre ». Les indices sont la somme des sous-tests et le QIT de 4 ans à 21 ans 11 mois. Administration non verbale.
est la somme des indices. Consignes, disponibles en plusieurs langues dans le
manuel peuvent être expliquées au sujet, à l'aide
• Le message du camp bifactoriel est donc de se concentrer sur le QIT car les d'images accompagnées de gestes. Permet d'évaluer
indices n apporteraient pas grand-chose au delà de ce qui est déjà apporté par différents types de sujets présentant des capacités
le QIT.. linguistiques limitées, des troubles de l'audition, sourds
• Vrai en moyenne seulement, pas nécessairement pour tous les individus, ou malentendants, des troubles du langage et/ ou de la
les indices restent donc intéressants
Évaluation individuelle et organisationnelle 82 parole, primo-arrivant (langue maternelle et/ ou 83

culture différente). Évaluation individuelle et organisationnelle

Influence culturelle et
linguistique Flanagan, et al. (2013). Essentials of cross-battery
assessment (3rd Edition ed.): Wiley.
Exercice

10 8
Moyenne
12 8 6
ligne = 7.94
9 7
Moy = 10.33 Moy = 7.50 7 Moy = 6.00

Moyenne
9 ligne = 9.50
Moy = 9.50 10

13 7
Moyenne
10
ligne = 9.00
8
Moy = 13.00 Moy = 8.00 7
Évaluation individuelle et organisationnelle 84 85
Moyenne colonne = 11.66 Moyenne colonne = 8.50 Moyenne colonne = 7.00
Comparaisons entre indices
Différence Valeur Différence significative Différence clinique Fréquence
seuil ( 10 %) ? apparition

Notes Notes OUI NON OUI NON


ICV IRP
_116_ _104_ 12 12.95 X X 22.9

ICV IMT
_116_ _103_ 13 12.04 X 17.4
X
ICV IVT
_116_ _86_ 30 13.34 X X 4.5

IRP IMT
_104_ _103_ 1 12.74 X X 49.2

IRP IVT
_104_ _86_ 18 13.98 X X 13.6

IMT IVT
_103_ _86_ 17 13.13 X X 17.6
86

Comparaison ipsative Comparaison ipsative


Scores Indice Différence Valeur Différence Différence clinique ? Fréquence
général Seuil significative (< 10%) apparition

ICV = _116_ 102.25 13.75 6.89 OUI X NON OUI NON X 10-15%

IRP = _104_ 102.25 1.75 7.74 OUI NON X OUI NON X > 50%

IMT = _103_ 102.25 .75 8.01 OUI NON X OUI NON X > 50%

IVT = __86_ 102.25 16.25 9.67 OUI X NON OUI X NON 10 %

Moyenne :
_102.25_

( a Grégoire et al., 2011) ( a Grégoire et al., 2011)

Évaluation individuelle et organisationnelle 88 Évaluation individuelle et organisationnelle 89


Synthèse normative & ipsative Intelligence
Batterie romande de tests d aptitudes (BRTA)
Faiblesse Moyenne Force normative
normative normative La BRTA est une batterie de tests évaluant les aptitudes cognitives.
Faiblesse IVT Elle est composée de 15 tests et chaque test est composé d items de
personnelle
difficulté croissante.
Moyenne IRP / IMT
personnelle A a ca : 14-18 ans et plus âgés avec une certaine
Force personnelle ICV
réserve
Passation: Individuelle ou collective
Temps de passation: 60 à 90 minutes, selon la rapidité à lire les
consignes et à répondre aux tests
Correction: Automatique
Évaluation individuelle et organisationnelle 90 Évaluation individuelle et organisationnelle 91

Accès étudiants Master Psychologie du


con eil e de l o ien a ion Intelligence
Plateforme « test » : https://otp- La BRTA mesure un facteur g et 4 facteurs spécifiques (cf. ci-
quality.sdbb.ch/login/otp?returnUrl=%2Forganiza dessous).

tion%2Findex
Plateforme réelle :
https://otp.sdbb.ch/login/otp?returnUrl=%2Forgan
ization%2Findex

Évaluation individuelle et organisationnelle 92 Évaluation individuelle et organisationnelle 93


Intelligence Intelligence
Ces facteurs correspondent à certaines dimensions du model de Carroll La BRTA possède une validité structurale similaire aux tests de
(1993). référence dans le domaine comme les échelles de Wechsler (WAIS et
WISC), comme ont pu le montrer à l aide d analyses factorielles
confirmatoires.

Évaluation individuelle et organisationnelle 94 Évaluation individuelle et organisationnelle 95

Intelligence Intelligence
Une ACP met en évidence une structure similaire. Le niveau d exigence scolaire et la profession sont les variables
démographiques les plus associées aux scores de la BRTA.

Évaluation individuelle et organisationnelle 96 Évaluation individuelle et organisationnelle 97


Intelligence Intelligence
Le niveau d exigence scolaire et la profession sont les variables Passation
démographiques les plus associées aux scores de la BRTA. La passation est simple, mais la batterie ne convient pas aux individus
qui ne maîtrisent pas suffisamment le français ou qui auraient des
problèmes de vue.
Correction
Pour le facteur g, les 4 facteurs (les deux sous-facteurs verbaux) et les
15 tests, les notes sont indiquées en scores t. Les normes ont été
constituées à partir d un échantillon de plus 1 600 jeunes suisse
romands. Les normes ont été constituées en fonction de l ge. Les
personnes de plus de 18 ans sont comparées aux normes de 18 ans.

Évaluation individuelle et organisationnelle 98 Évaluation individuelle et organisationnelle 99

Intelligence Intelligence
Interprétation Exemple d un élève masculin, vaudois, de 16 ans en 9e VSB. Il est
L interpr tation de la BRTA devrait suivre l ordre suivant: comparé à un groupe d l ves vaudois de 9e VSB.

Interpréter le facteur général;


Interpréter les 4 facteurs et les 2 sous-facteurs verbaux;
Interpréter les scores aux 15 tests;
Il faut tenir compte de la proportion de bonnes réponses, de
mauvaises réponses, et de problèmes non abordés;
Interpréter les scores en référence au groupuscule;
Identifier les points forts et les points faibles; Cet élève obtient un profil qui correspond bien à son niveau scolaire
Evaluer la précision et la rapidité de la performance. avec des aptitudes plus élevées sur les facteurs N et S.
Évaluation individuelle et organisationnelle 100 Évaluation individuelle et organisationnelle 101
Intelligence Intelligence
Une évaluation de la précision (pourcentage de réponses correctes) et
Vignette clinique
de la rapidité et proposée pour les facteurs R, N, S, et les sous-facteurs
Va (verbal sémantique) et Vb (verbal syntaxique). Un jeune homme en 8ème VSO consulte sur l initiative de sa mère
suite à une évaluation des intérêts (informatique, électrotechnique)
correspondant pas aux projets professionnels de son fils (métier du
bâtiment). Le sentiment de la mère est que son fils n utilise pas
pleinement son potentiel.

Pour répondre à la demande, une évaluation à l aide de l IRMR


(intérêts) et de la BRTA a été proposée. L IRMR confirme l int r t
du jeune pour les métiers techniques.

Évaluation individuelle et organisationnelle 102 Évaluation individuelle et organisationnelle 103

Intérêts professionnels Intérêts professionnels


La théorie typologique de Holland Le modèle hexagonal de Holland

Holland (1985) propose de caractériser les individus et les


environnements professionnels en fonction de leur degré de
ressemblance avec six types d in rêts.

Évaluation individuelle et organisationnelle 1 Évaluation individuelle et organisationnelle 2


Intérêts professionnels Intérêts professionnels
Quatre caractéristiques individuelles et environnementales
Types « proches », reliés : .39
corrélation positive .04 Les individus manifesteraient des intérêts, des dispositions et des
.21 -.32 .29 compétences propres à leur type de personnalité et recherchent des
environnements congruents selon l h h e de l aj eme entre
Type « opposés » : corrélation
-.12 .02
négative -.35 l i di id et son environnement (person-environment fit). Les intérêts
-.17 individuels seraient à l igi e des choix professionnels.

.60 .20 .06 .21


.20
.25

(données manuel Hexa3D)


3 Évaluation individuelle et organisationnelle 4
Évaluation individuelle et organisationnelle

Intérêts professionnels Intérêts professionnels


La structure du modèle donne aux profils la propriété de consistance. La différenciation rend compte de l i e i relative des différents
types.

Évaluation individuelle et organisationnelle 5 Évaluation individuelle et organisationnelle 6


Intérêts professionnels Intérêts professionnels
Développement des intérêts La stabilité des intérêts augmente par la suite (Low et al., 2005).

Au cours du développement, les intérêts se différencient et se stabi-


lisent. Avant 14 ans les intérêts et les choix professionnels sont
inconsistants. Les intérêts se différencient et se cristallisent
généralement entre 15 et 20 ans.

Selon l de de Lubinski et al. (1995), la corrélation test-retest


moyenne pour les types d i de Holland entre 13 et 15 ans est de
.41, avec des corrélations particulièrement faibles pour le type
investigateur (.21) et le type entreprenant (.27).

Évaluation individuelle et organisationnelle 7 Évaluation individuelle et organisationnelle 8

Intérêts professionnels Intelligence


Congruence, satisfaction professionnelle et bien-être Intelligence et intérêts

Une étude de Meir et Melamed (1986) montre que la congruence a une Les relations entre aptitudes et intérêts sont faibles: elles avoisinent
influence positive sur la satisfaction au travail et le bien-être. |.40| dans les meilleurs cas, se situant le plus souvent aux alentours de
.20 ce ai e chelle d i e ce ai fac e d a i de ,
mais elles sont le plus souvent proches de zéro (Dupont et al., 1979).

Évaluation individuelle et organisationnelle 9 Évaluation individuelle et organisationnelle 10


Consignes

HEXA 3D
Q e i ai e d i - préférences - professionnels
(Vrignaud & Cuvillier, 2006)

Évaluation individuelle et organisationnelle 11 Évaluation individuelle et organisationnelle 12

Consignes Cotation/interprétation
Hexa3D basé sur les 6 types RIASEC

3 domaines évalués
Activités (verbe d ac i )
Qualités (adjectifs)
Professions (noms de métiers)

Comparaison des réponses sur les 3 domaines

Évaluation individuelle et organisationnelle 13 Évaluation individuelle et organisationnelle 14


Modèle de Holland et Hexa3D Modèle de Holland et Hexa3D

Réaliste : activités techniques, plein air, machines ou Investigateur, intellectuel : recherche, science, connaissances,
animaux réflexion > action

Activités Qualités Professions


Activités Qualités Professions
Trouver des solutions Habileté manuelle Mécanique, électronique, Observer, comprendre, Curiosité Chercheur, métiers de
aux problèmes concrets Esprit pratique industrie, travaux du expliquer, expérimenter Analytique l i f ma i e
Manipuler bâtiment (physique, biologique, Inventif
machines/outils culturel) Réflexion
Technique

15 16
Évaluation individuelle et organisationnelle
Évaluation individuelle et organisationnelle

Modèle de Holland et Hexa3D Modèle de Holland et Hexa3D

Artistique : activités libres, création, sentiments et émotions Social : action sur les autres (dans leur intérêt), valeurs
d d e m al e cial

Activités Qualités Professions Activités Qualités Professions


Apporter une aide Disponibilité Santé, social,
Exprimer ses idées, ses Dons artistiques Musique, danse,
Conseiller Ecoute enseignement, services
sentiments Créativité spectacle, artisanat, arts
Transmettre/ Amabilité
Imagination/ graphiques, audiovisuel
communiquer de
Originalité
l i f ma i

Évaluation individuelle et organisationnelle 17 Évaluation individuelle et organisationnelle 18


Modèle de Holland et Hexa3D Modèle de Holland et Hexa3D

Entreprenant : influence sur autrui (dans son propre intérêt) Conventionnel : administration, gestion

Activités Qualités Professions


Activités Qualités Professions Appliquer Consciencieux Administration,
lois/procédures Ordonné secrétariat,
Contact avec clientèle, Aisance relationnelle Vente, politique, Collecter, classer Pe d imagi a i comptabilité, sécurité,
Convaincre Convaincant tourisme, banque, domaine judiciaire,
Diriger Dynamique immobilier, hôtellerie juridique
Mettre en valeur produits ambitieux

Évaluation individuelle et organisationnelle 19 Évaluation individuelle et organisationnelle 20

Echelles supplémentaires Etalonnages


Le choix professionnel dépendrait également (Gottfredson, 1981) :
Classe Ni ea d in ensi Fréquences théoriques
1 Très faible 10 %
Du genre : profession masculine vs. féminine 2 Faible 20 %
3 Moyen 40 %
Note masculinité (prof. Masculine) féminité (prof. Féminine)
4 Fort 20 %
5 Très fort 10 %
Du prestige social : statut social élevé vs. bas 45

40

Note prestige fort (études longues) faible (études courtes) 35

30

25

20

15

10

Évaluation individuelle et organisationnelle 21 0 22


1 2 3 4 5
Évaluation individuelle et organisationnelle
Etalonnages D ma che d i e ai
1. Fiabilité du protocole (et temps de passation)
2. Calcul scores bruts, score étalonnés (en 5 classes)
3. « Forces » interindividuelles et intra-individuelles
4. Cohérence interdomaines
5. Indice de différenciation des intérêts
6. I dice d i e i de e
7. Consistance des intérêts
8. Echelles de prestige et de genre

Évaluation individuelle et organisationnelle 23 Évaluation individuelle et organisationnelle 24

1. Fiabilité du protocole 2. Calcul notes brutes


Toutes les questions complétées

Sensibilité des réponses (fréquence des différentes réponses)

Temps de passation (15-35 minutes)


Temps < 10 min
Temps < 40 min …

Évaluation individuelle et organisationnelle 25 Évaluation individuelle et organisationnelle 26


Transformation des notes brutes
2. Calcul notes brutes en notes standards

Une lecture de type ipsative est envisageable par ligne


27
(+ ch i de l al age) Évaluation individuelle et organisationnelle 28

Évaluation individuelle et organisationnelle

Transformation des notes brutes 3. « Forces »


en notes standards inter- et intra-individuelles
Analyse des notes standards : Note standard = 5 ou 4 ?

Retenir les 3 types ayant les notes les plus élevées (et les notes brutes si
ex-aequo)

Activités : I S E, Qualités : I S A , Professions : I S C

Il peut être intéressant de vérifier si une lecture ipsative aboutit aux mêmes
conclusions

Évaluation individuelle et organisationnelle 29 Évaluation individuelle et organisationnelle 30


Représentation graphique
(pour A-P-Q et IG) 4. Cohérence interdomaines
Hexagone de même forme ou
Indicateur de cohérence : Somme des écarts A-P / A-Q / P- Q

Évaluation individuelle et organisationnelle 31 32


Évaluation individuelle et organisationnelle

4. Cohérence interdomaines A al e de l h m g i
S a gie de e i i i i e de ba e ie d al a i c g ii e:
Restitution des dimensions ou des facettes ? Si la différence entre deux
domaines est égale ou inférieure à 1 note standard restitution des
intérêts globaux (plus fidèles). Sinon restitution des facettes (discuter des
écarts avec le client)

Si incohérence élevée, explorer si passation bâclée ou hasard


33 34
Évaluation individuelle et organisationnelle
5. Indice de différentiation des 5. Indice de différentiation des
intérêts intérêts
Inspection visuelle du graphique ou indice de différentiation

35
Si faible, explorer si éventuelles difficultés de passation 36
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle

6. Intensité des réponses 7. Consistance des intérêts


Profil « associant » des types proches ? R-I / R-C par opposition à des types
éloignés R-S ( Adéquation du modèle de Holland à un niveau intra-individuel).

M h de de calc l d i dice d aill e da le ma el.

T a ail d c eille l el i e i e f e?L elle e faible


37 ? Évaluation individuelle et organisationnelle
38

Évaluation individuelle et organisationnelle


Synthèse des indicateurs
8. Indice de prestige et de genre complémentaires

39 40

Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle

Intérêts professionnels Intérêts professionnels


Self-Directed Search (SDS)
Il agi d test développé par Holland (1995) pour évaluer les
intérêts. Le test est composé d e fiche d al a i et d e fiche
présentant une classification des métiers.

L id e est de caractériser le client à l aide des trois catégories qui


Doit permettre au client de réfléchir à ses intérêts, préférences,
rendent le mieux compte de ses intérêts. Ce code se réfère à un certain
compétences. Il existe une version récente en allemande, Explorix.
nombre de métiers.
Utile dans le domaine du conseil et de l ie a i avec des jeunes et
Le SDS est conçu comme une aide au choix professionnel (réduction
des adultes (à partir de 12-13 ans). Ne peut pas être utilisé avec des
du nombre d e e ie ).
individus ayant des difficultés de lecture.
Évaluation individuelle et organisationnelle 41 Évaluation individuelle et organisationnelle 42
Intérêts professionnels Intérêts professionnels
Cahier de passation Passation

Le cahier de passation est composé de 8 sections principales: La passation peut être individuelle ou en petits groupes (max. 30).

Rêves de carrière; Cotation


Activités (6 échelles de 11 items); Le SDS permet aux individus de coter eux-mêmes leurs réponses
Compétences (6 échelles de 11 items); (augmente le caractère actif de la passation). Cependant, il est
Professions (6 échelles de 14 items); important que la cotation soit supervisée par le conseiller.

Évaluation personnelle (2 sets de 6 évaluations); Indices


Aide l i e ai ( ga i e e e ig ifica i ). Il est possible de calculer différents indices de cohérence, de
Le SDS contient un total de 228 items et la passation peut prendre 45 différentiation et de congruence.
minutes.
Évaluation individuelle et organisationnelle 43 Évaluation individuelle et organisationnelle 44

Intérêts professionnels Intérêts professionnels


Consistance. La consistance rend compte de la proximité des lettres Iachan (1984a) a proposé un indice alternatif pour évaluer la
d même code. Lorsque les 2 premières lettres d même code sont différenciation.
adjacentes, la cohérence est de 3 (élevée); lorsque les 2 premières
lettres ne sont ni adjacentes, ni opposées, la cohérence est de 2
(moyenne); et lorsque les 2 premières lettres sont opposées, la
cohérence est de 1 (faible).

Différenciation. La différenciation rend compte du contraste d


profil. Il existe 2 indices pour évaluer la différenciation:

La différenciation peut être évaluée en comparant le score le plus


élevé et le score le plus faible: Différenciation = Scoremax- Scoremin

Évaluation individuelle et organisationnelle 45 Évaluation individuelle et organisationnelle 46


Intérêts professionnels Intérêts professionnels
Congruence. Il agi d al e la similitude entre deux codes. Il existe L i dice de Zener et Schnuelle
3 manière d al e cette congruence: (1976) est fondé sur la

Le Hexagonal Model Index consiste probabilité inverse code

à comparer la première lettre des 2 de 3 lettres soit présent

codes. Lorsque les 2 lettres sont simultanément.

identiques, le score est de 4; lorsque Le principe d al a i de cet


les 2 lettres sont adjacentes, le score indice figure dans le tableau.
est de 3; lorsque les 2 lettres ne sont Le degré de congruence varie
ni adjacentes, ni opposées, le score de 0 à 6.
est de 2; et lorsque les 2 lettres sont
opposées, le score est de 1.
Évaluation individuelle et organisationnelle 47 Évaluation individuelle et organisationnelle 48

Intérêts professionnels Intérêts professionnels


L i dice de Iachan (1984b) tient compte des 3 lettres des deux codes Code pour les rêves de carrière
et de leurs rangs. Il agi simplement d addi i e le score pour Un code moyen peut-être calculé pour les rêves de carrières. Pour cela,
chacune des lettres selon la règle de la table ci-dessous. il faut tenir compte du code de chaque profession et faire une somme
comme indiqué dans le tableau ci-dessous.

Évaluation individuelle et organisationnelle 49 Évaluation individuelle et organisationnelle 50


Intérêts professionnels Intérêts professionnels
Interprétation Règle de la variabilité intra-profession. Une profession est exercée par

L i dica e le plus fiable des intérêts de l i di id est le pointage des individus aux profils variés. Cependant, une lettre de la profession

total et le code pour les professions. Il agi cependant d al e la est généralement bien représentée dans le code général (75% des

cohérence des réponses de l i di id pour les différentes parties individus).

(activités, compétences, etc.). Holland suggère de considérer 4 règles: Règle de la distribution asymétrique des types et sous-types. Les

Exploration complète. Il est nécessaire d explorer l ensemble des effectifs en fonction des types sont très inéquivalents.

professions de toutes les permutations des lettres du code général du Les rêves de carrière ont souvent très bonne validité prédictive (si
client (pour REI: REI, RIE, IRE, ERI, IER, EIR). congruence élevée) et il agi de comparer ces rêves avec les résultats

Règle du 8. Les différences inférieures à 8, pour le pointage total, sont au test. Si la 1ère lettre du code du rêve de carrière le plus récent est

négligeables. similaire à la 1ère lettre du code général, cette aspiration est très stable.

Évaluation individuelle et organisationnelle 51 Évaluation individuelle et organisationnelle 52

Intérêts professionnels Conclusion


Remarques finales Da la e ec i e d bila , la i de congruence est importante. Il y

Il existe des différences importantes entre les sexes pour R et S. a-t-il c g e ce e e le e( fil) de l i di id e e i eme
professionnel ?
Le statut social est négativement corrélé avec R et positivement avec I.

Il est possible d ide ifie différents signes positifs:


Evaluation ipsative ma i e le i ? S il e ide e
Indice de Zener-Schnuelle entre 3 et 6 ou indice de congruence de l al a i de a i de , la c m a ai g e de f e ce
Iachan entre 22 et 28; est indispensable, est-ce aussi le ca l al a i de intérêts?
Trois premiers rêves de carrière similaires;

Code général cohérent;

Profil différencié.
Évaluation individuelle et organisationnelle 53 Évaluation individuelle et organisationnelle 54
Personnalité Personnalité
Introduction Stabilité vs. plasticité de la personnalité

La personnalité est « une construction scientifique élaborée par le Il a d stabilité relative (Zuckerman, 2002).

psychologue en vue de se faire une idée de la manière d être et de


fonctionner qui caractérise [la] personne humaine » (Nuttin, 1965,
p. 21). La notion de personnalité renvoie à 4 caractéristiques:

•L d d a (les individus sont uniques);


• La ( d d a a d );
• La stabilité (temporelle);
• La consistance (à travers les situations).

Évaluation individuelle et organisationnelle 1 Évaluation individuelle et organisationnelle 2

Personnalité Personnalité
L est faible pour les individus (McCrae & Costa, 2003). Notion de Trait
Prédispositions => comportement
Stabilité temporelle : même attitude face à des situations similaires :
Cohérence intra-individuelle et Cohérence trans-situationnelle

Notion quantitative ; continuum : plus ou moins extraverti (et non


dichotomique = typologie)

Évaluation individuelle et organisationnelle 3 Évaluation individuelle et organisationnelle 4


Personnalité Personnalité
Le modèle en cinq facteurs L ouverture est associée à la curiosité, à la préférence pour la variété et

Le névrosisme distingue une adéquation en termes de stabilité à l indépendance intellectuelle et morale. L ouverture est composée de

émotionnelle à une inadéquation en termes d ab . Le l ouverture aux rêveries, à l esthétique, aux sentiments, aux actions,

névrosisme est composé de anxiété, de la colère-hostilité, de la aux idées et aux valeurs.

dépression, de la timidité sociale, de l impulsivité et de la vulnérabilité. L agréabilité concerne la qualité des relations interpersonnelles.

L extraversion est associée à la sociabilité, mais ce domaine est L agréabilité est composée de la confiance, de la droiture, de

également associé au caractère grégaire, à l estime de soi, à l activité l altruisme, de la compliance, de la modestie et de la sensibilité.

et aux émotions positives. L extraversion est composée de la chaleur, La conscience est associée au contrôle de soi et à la maîtrise des
de la grégarité, de l assertivité, de l activité, de la recherche de pulsions. La conscience est composée de la compétence, de ordre, du
sensations et des émotions positives. sens du devoir, de la recherche de réussite, de l autodiscipline et de la
délibération.
Évaluation individuelle et organisationnelle 5 Évaluation individuelle et organisationnelle 6

Personnalité Personnalité
Personnalité et intérêts Personnalité et choix professionnel

De nombreuses études ont analysé le lien entre personnalité et intérêts. Le profil de personnalité moyen selon les catégories professionnelles
Par exemple, Larson et Borgen (2002) montre les associations suivantes (Rossier et al., 2001):
Ne
montrent des liens cohérents entre ces deux • Extraversion Entrepreneuriales et sociales
Co Op
domaines (Rossier, 2005; Tokar et al., 1998).
Ex Ag Conventionnelles et réalistes
.28
Holland -.19
.48 • Ouverture Artistiques et sociales
NEO PI-R R I A S E C .25 .22
R I .19
N vrosisme -.09 -.10 .02 -.12 -.19 .10
.41 .31 .19
Réalistes et conventionnelles
Extraversion -.04 .03 .11 .31 .41 .08
Ouverture .08 .28 .48 .19 .09 -.11 C A
• Agréabilité Sociales, conventionnelles et réalistes
Agr abilit .01 .03 .01 .19 -.07 .03
Conscience .07 .09 -.05 .13 .22 .25 E S Entrepreuneuriales, intellectuelles et artistiques
Évaluation individuelle et organisationnelle 7 Évaluation individuelle et organisationnelle 8
Personnalité Intelligence
Personnalité et choix professionnel Intelligence et personnalité

Le profil de personnalité moyen selon les catégories professionnelles L c , a d c a a


montre les associations suivantes (Rossier et al., 2001): a ab a c A ab a
Conscience (Ackerman et al., 1997).
• Ouverture 130

Artistiques et sociales
120

Réalistes et conventionnelles
110

100
R I A S E C

Évaluation individuelle et organisationnelle 9 Évaluation individuelle et organisationnelle 10

Intelligence Personnalité
Intelligence et ni ea d t de Personnalité et performances professionnelles

Une récente méta-analyse montre que cette performance est corrélée à


b des traits de la personnalité (Hogan & Holland, 2003).

Les méta-analyses ne distinguent pas les milieux professionnels!


Évaluation individuelle et organisationnelle 11 Évaluation individuelle et organisationnelle 12
Personnalité Personnalité
Selon Piedmont et Weinstein (1994), les liens les plus importants
seraient les suivants:
Névrosisme Capacités relationnelles
Ca ac d ada a

Extraversion Performance au travail (si relations sociales)

Conscience Qualité du travail


Quantité de travail
Mise à jour de Schmidt et Hunter (1998) : Schmidt,
Précision du travail
F. L., Oh, I. S., & Shaffer, J. A. (2016). The Validity
and Utility of Selection Methods in Personnel Ces liens sont fonction de la nature des tâches et des exigences
Psychology: Practical and Theoretical Implications
of 100 Years of Research Findings.Working Paper. professionnelles.
Évaluation individuelle et organisationnelle 13 Évaluation individuelle et organisationnelle 14

Personnalité Personnalité
Nombre de O C E A N
Chez les managers (Costa, 1996; Dalton & Wilson, 2000): participants
Performance dans les tâches > 20 000 .07 .27 .15 .13 -.13
Ouverture Capacités d ada a (fusions) (Barrick, Mount & Judge, 2001)
Formation > 2 700 .25 .23 .26 .10 -.07
Agréabilité Intégration professionnelle (expatriés) (Barrick & Mount, 1991)
Comportements contreproductifs au travail > 1 700 -.08 -.35 -.03 -.44 .26
Conscience Intégration professionnelle (expatriés) (Berry, Ones & Sackett, 2007)
Turnover au travail > 1 500 .10 -.22 -.04 -.27 .20
Le travail d est plus productif et plus satisfaisant lorsque le (Zimmermann, 2008)
Citoyenneté organisationnelle (Chiaburu et al., > 6 700 .17 .22 .11 .17 -.15
profil moyen de est le suivant (Kichuk & Wiesner, 1997): 2011)
Performance de groupe > 400 équipes .20 .30 .15 .31 .06
Névrosisme (Bell, 2007)
Emergence du leadership > 7 200 .24 .33 .33 .05 -.24
Extraversion (Judge et al., 2002)
Efficacité du leadership > 7 200 .24 .16 .24 .21 -.22
Agréabilité (Judge et al., 2002)

Homogénéité pour la Conscience (Fernandez, 2018)

Évaluation individuelle et organisationnelle 15 Évaluation individuelle et organisationnelle 16


Personnalité
Inventaire de personnalité NEO-PI-3
Le NEO-PI-3 permet de mesurer les cinq domaines du modèle en cinq
facteurs. Il existe deux versions: Une forme pour a -évaluation et
une forme pour a a par un observateur.
NEO PI-3 Age d application: A partir de 18 ans
(Costa & McCrae, adaptation française : J.-P. Rolland - 2016)
Passation: Individuelle ou collective
Temps de passation: 30 à 40 minutes
Temps de correction: 10 minutes
Le NEO-PI-3 est utilisé aussi bien dans le domaine de la psychologie
du conseil, du travail, ou de la psychologie clinique.
Évaluation individuelle et organisationnelle 17 Évaluation individuelle et organisationnelle 18

Facteur Névrosisme Facteur Névrosisme


Exemple items :

Je me fais souvent du soucis à propos de choses qui pourraient mal


tourner

Névrosisme Ja a d d c ab d

Hostilité/ Timidité
Anxiété Dépression Impulsivité Vulnérabilité
Colère sociale

S stabilité émotionnelle », propension a c d 19 Évaluation individuelle et organisationnelle 20


négatives. Évaluation individuelle et organisationnelle
Facteur Extraversion Facteur Extraversion
E emples d items :

Je suis facilement souriant(e) et agréable avec des inconnus

Ja d d b d d

Extraversion

Recherche de Émotions
Chaleur Sociabilité Assertivité Activité
sensations positives

S introversion », approche énergique face au monde social et matériel


21 Évaluation individuelle et organisationnelle 22

Évaluation individuelle et organisationnelle

Facteur Ouverture c Fac O c


E emples d items :

Ja a a

Ja a d a d c
Ouverture à
c

Rêverie Esthétisme Sentiments Actions Idées Valeurs

d , d , a c d c d a 23 Évaluation individuelle et organisationnelle 24

mentale Évaluation individuelle et organisationnelle


Facteur Agréabilité Facteur Agréabilité
E emple d items :

Je crois que la plupart des gens sont fondamentalement bien intentionnés

Je suis plutôt bienveillant(e) et altruiste


Agréabilité

Confiance Franchise Altruisme Compliance Modestie Sensibilité

S A a ,O a prosociale envers les autres 25 Évaluation individuelle et organisationnelle 26

Évaluation individuelle et organisationnelle

Facteur Caractère consciencieux Facteur Caractère consciencieux


E emple d items :

Caractère Je suis efficace et compétent dans mon travail


consciencieux
Je planifie soigneusement mes voyages

Sens du Recherche Auto-


Compétence Ordre Délibération
devoir de réussite discipline

S ,c des impulsions socialement prescrites qui


facilitent la tâche et le comportement dirigé vers un but.
Évaluation individuelle et organisationnelle 27 Évaluation individuelle et organisationnelle 28
Consignes Démarche d a
Insister sur les éléments suivants : Analyse des biais éventuels de passation
Réponses manquantes, validité du questionnaire
Lire les instructions avant de commencer à répondre
Interprétation descriptive du profil
Répondre à toutes les questions
Dimensions saillantes (notes T), c d d mesure
P c 5 d d acc d
Pas de bonne ou de mauvaise réponse Interprétation extrapolative
A la fin, répondre aux trois questions finales, A, B & C Pronostic (pathologie, travail) validité critériée

L c d da d
Interprétation synthétique
Mise en lien des résultats entre eux, croisement des facteurs

Évaluation individuelle et organisationnelle 29 Évaluation individuelle et organisationnelle 30

Contrôle de la validité Contrôle de la validité


Le NEO-PI-3 est invalide si 41 réponses manquantes ou plus. Une
facette ne peut pas être interprétée avec 4 réponses manquantes ou
plus. remplacer par neutre en clinique et par la moyenne en
recherche
Item A = réponse à toutes les questions de façon honnête et précise (99%
répondent A ou FA, une réponse FD ou D invalide normalement la
Si un candidat a répondu à plus de 150 items (acquiescence), ou à 50 cotation)
items ou moins (réticence à acc d), Accord ou Fortement d accord,
le NEO-PI-3 devra être interprété avec prudence. Items B & C = réponse à tous les énoncés au bon emplacement
Si B = Non exploration des raisons des non-réponses
161 items acquiescence ou 25 réticence à acc d extrême Si C = Non inattention pendant la passation - invalidation de la cotation
prudence Évaluation individuelle et organisationnelle 31 Évaluation individuelle et organisationnelle 32
Correction Profil de réponse

19
12

Report des sous-totaux vers la feuille de profil (femme/homme) permet de


transformer les notes brutes en notes T

Évaluation individuelle et organisationnelle 33

Profil de réponse
Notes T
Moyenne = 50, écart type = 10

Très faible Faible Moyen Élevé Très élevé


Min 34 35 44 45 50 55 56 65 66 max
7% 24% 38% 24% 7%

Évaluation individuelle et organisationnelle 36


Évaluation individuelle et organisationnelle
Interprétation Interprétation
Scores globaux (dimensions) Identification et interprétation des scores des facettes

P b d a d c a c 95%
Intervalle de confiance à 95% : note brute ± 5
c b (SEM, .
points
128 manuel) : note brute ± 12 points

Évaluation individuelle et organisationnelle 37 38


Évaluation individuelle et organisationnelle

Homogénéité des facettes Hétérogénéité des facettes

Trait non homogène : le score global ne résume pas


Trait homogène : le score global résume bien b d ac .L a d a
les différentes facettes. Les scores des privilégier le recours aux facettes
dimensions possèdent une fidélité plus
importante que les facettes.

Évaluation individuelle et organisationnelle 39 Évaluation individuelle et organisationnelle 40


Etude des croisements Etude des croisements

Évaluation individuelle et organisationnelle 41 Évaluation individuelle et organisationnelle 42

Etude des croisements Problèmes potentiels


Pas un diagnostique mais un support pour guider un entretien clinique !

Évaluation individuelle et organisationnelle 43 Évaluation individuelle et organisationnelle 44


Problèmes potentiels Problèmes potentiels

Évaluation individuelle et organisationnelle 45 Évaluation individuelle et organisationnelle 46

Personnalité Personnalité

Vignette clinique

Une femme de 40 ans a fait un CFC d de commerce,


mais travaille actuellement comme secrétaire dans un milieu
professionnel de type social.

Consulte pour un bilan de compétences dans de débuter


une formation dans le domaine social (université en psychologie)
ou de d c (HES).

S cc de ses deux enfants et est confrontée à des difficultés


familiales.

Évaluation individuelle et organisationnelle 47 Évaluation individuelle et organisationnelle 48


Modèle Hexaco (Ashton & Lee, 2004, 2009)
I a c d da a dc d a a c a a a
Déviance sur le lieu de travail
Triade sombre de la personnalité

Ajoutent la dimension Honnêteté-Humilité au Big Five


Honnêteté-Humilité
Émotivité
eXtraversion
Agréabilité (versus colère)

HEXACO Conscienciosité/conscience
Ouverture à l'expérience

Réorganisation des 5 autres grandes dimensions (le sens des dimensions


change en partie)
Évaluation individuelle et organisationnelle 49 Évaluation individuelle et organisationnelle 50

Modèle Hexaco Modèle Hexaco


«Honnêteté-Humilité : Les personnes ayant obtenu un score très élevé sur l'échelle
Honnêteté-Humilité évitent de manipuler les autres à des fins personnelles, ne sont
«Les personnes qui ont un niveau élevé de H sont pas tentées d'enfreindre les règles, ne s'intéressent pas aux richesses et aux luxes
sincères et modestes ; les personnes qui ont un somptueux et ne ressentent aucun droit particulier à un statut social élevé. À
niveau faible sont fourbes et prétentieuses. Le "H" l'inverse, les personnes ayant obtenu un score très faible sur cette échelle flattent
du facteur H signifie "Honnêteté-Humilité", l'une des les autres pour obtenir ce qu'elles veulent, sont enclines à enfreindre les règles pour
six dimensions fondamentales de la personnalité leur profit personnel, sont motivées par le gain matériel et ont un fort sentiment
humaine. Il n'est pas intuitivement évident que les d'importance personnelle.»
traits d'honnêteté et d'humilité vont de pair, et jusqu'à «Émotivité : Les personnes ayant obtenu des scores très élevés sur l'échelle de
très récemment, le facteur H n'était pas reconnu l'émotivité ont peur des dangers physiques, ressentent de l'anxiété en réaction aux
comme une dimension fondamentale de la stress de la vie, ont besoin du soutien émotionnel des autres et ressentent de
personnalité. Mais les preuves scientifiques l'empathie et des attachements sentimentaux avec les autres. À l'inverse, les
montrent que les traits d'honnêteté et d'humilité personnes ayant des scores très faibles sur cette échelle ne sont pas dissuadées par
forment un groupe unifié de traits de personnalité, la perspective d'un danger physique, se sentent peu inquiètes même dans des
distinct de ceux des cinq autres groupes identifiés il situations stressantes, n'ont guère besoin de partager leurs préoccupations avec les
y a plusieurs décennies» autres et se sentent émotionnellement détachées des autres.»

Évaluation individuelle et organisationnelle 51 Évaluation individuelle et organisationnelle 52


Modèle Hexaco Modèle Hexaco
«eXtraversion : Les personnes ayant obtenu un score très élevé sur l'échelle «Conscienciosité : Les personnes qui obtiennent des scores très élevés sur l'échelle
d'extraversion ont une image positive d'elles-mêmes, se sentent en confiance de la conscience organisent leur temps et leur environnement physique, travaillent
lorsqu'elles dirigent ou s'adressent à des groupes de personnes, apprécient les de manière disciplinée pour atteindre leurs objectifs, s'efforcent d'être précises et
réunions et les interactions sociales et éprouvent des sentiments positifs parfaites dans leurs tâches et prennent leurs décisions avec soin. À l'inverse, les
d'enthousiasme et d'énergie. À l'inverse, les personnes ayant obtenu des scores très personnes ayant obtenu des scores très faibles sur cette échelle ont tendance à ne
faibles sur cette échelle se considèrent impopulaires, se sentent mal à l'aise pas se préoccuper de l'ordre de leur environnement ou de leur emploi du temps, à
lorsqu'elles sont au centre de l'attention sociale, sont indifférentes aux activités éviter les tâches difficiles ou les objectifs ambitieux, à se satisfaire d'un travail qui
sociales et se sentent moins vivantes et optimistes que les autres.» contient quelques erreurs et à prendre des décisions de manière impulsive ou sans
réfléchir.»
«Agréabilité (versus colère) : Les personnes ayant obtenu un score très élevé sur
l'échelle de l'agréabilité pardonnent les torts qu'elles ont subis, sont indulgentes «Ouverture à l'expérience : Les personnes ayant obtenu des scores très élevés sur
dans le jugement des autres, sont prêtes à faire des compromis et à coopérer avec l'échelle d'ouverture à l'expérience sont absorbées par la beauté de l'art et de la
les autres, et peuvent facilement contrôler leur tempérament. À l'inverse, les nature, sont curieuses de divers domaines de connaissance, utilisent librement leur
personnes ayant des scores très bas sur cette échelle gardent rancune contre ceux imagination dans la vie quotidienne et s'intéressent aux idées ou aux personnes
qui leur ont fait du mal, sont plutôt critiques des défauts des autres, s'entêtent à inhabituelles. À l'inverse, les personnes ayant obtenu des scores très faibles sur
défendre leur point de vue et ressentent facilement de la colère en réaction aux cette chelle sont pl t t pe impressionn es par la pl part des res d'art,
mauvais traitements.» ressentent peu de curiosité intellectuelle, évitent les poursuites créatives et sont peu
Évaluation individuelle et organisationnelle 53
attirées par les idées qui peuvent sembler radicales ou non conventionnelles.» 54

Modèle Hexaco Modèle Hexaco

Évaluation individuelle et organisationnelle 55 Évaluation individuelle et organisationnelle 56


Modèle Hexaco Dark Triad Test HEXACO-PI-R
Lee & Ashton, 2014: Machiavélisme, narcissisme et psychopathie
3 caractéristiques de la personnalité qui ont une importance évidente dans les affaires
https://hexaco.org/hexaco-inventory
humaines. Bien que ces trois caractéristiques ne soient manifestement pas redondantes les
unes par rapport aux autres, elles se recoupent dans une large mesure sur le plan empirique
et conceptuel. De plus, ce chevauchement ne peut être expliqué qu'en partie par les cinq
grands facteurs de personnalité.
L'un des facteurs HEXACO, l'honnêteté-humilité, est essentiellement équivalent (à son pôle
opposé) à l'élément commun partagé par les variables de la triade sombre.
Nous suggérons que l'émergence et la popularité de la Triade Sombre reflètent l'importance
de ces caractéristiques et leur sous-représentation dans les modèles de personnalité en cinq
facteurs.
La variance commune partagée par la Triade noire est pratiquement identique à celle de
l'Honnêteté-Humilité (faible)
Les éléments spécifiques à chaque variable de la triade sombre étaient également liés aux
dimensions HEXACO :
Le machiavélisme se chevauchait avec une faible Agréabilité (A ; c'est-à-d e A ab
HEXACO, e a ab Big Five) et une faible Extraversion (X), le Narcissisme avec un
X élevé, et la psychopathie avec une faible Conscience (C) et une faible Emotionnalité (E).

Évaluation individuelle et organisationnelle 57 Évaluation individuelle et organisationnelle 58

Test HEXACO-PI-R Test HEXACO-PI-R

Les éléments indiqués par R sont des items à


contribution négative ; pour ces éléments, les «Notez que les échelles de facettes des
réponses doivent être inversées avant de versions 100 et 60 éléments de l'HEXACO-PI-R
calculer les notes de l'échelle : 5 1, 4 2, 3 sont très courtes et ne sont pas destinées à
3, 2 4, 1 5 avoir des niveaux élevés de fidélité/consistance
interne.
Les scores de l'échelle des facettes doivent être
calculés comme des moyennes sur tous les Il est recommandé de les utiliser comme
items de la facette, après recodage des items à prédicteurs de variables de critères
contribution négative. conceptuellement liés et comme indicateurs des
facteurs de personnalité HEXACO.»
Les scores des dimensions doivent être calculés
comme des moyennes de toutes les facettes du
facteur.

Évaluation individuelle et organisationnelle 59 Évaluation individuelle et organisationnelle 60


Test HEXACO-PI-R version PTO Test HEXACO-PI-R version PTO
HEXACO-60 vs HEXACO-100

La version à 60 items ne permet pas


le calcul de facettes (uniquement des
6 domaines)

Les scores de l'échelle des facettes


doivent être calculés comme des
moyennes sur tous les items de la
facette, après recodage des items à
contribution négative.

Les scores des dimensions doivent


être calculés comme des moyennes
de toutes les facettes du facteur.

Évaluation individuelle et organisationnelle 61 Évaluation individuelle et organisationnelle 62

Test HEXACO-PI-R Test HEXACO-PI-R


Validation française plateforme PTO Révision des traductions
Un échantillon de N = 631 participant·e·s, âgé·e·s de 15 ans minimum Les participant·e·s d a 200 e de HEXACO a 16
(M = 31.04 ans (ET = 12.54), a participé à cette étude de validation. La
majorité étaient de nationalité suisse (63.1%) et 62.8% étaient des items additionnels. Ces derniers ont été créés par les auteurs de ce manuel
femmes. suite à une pré-étude ayant démontré une cohérence interne inférieur au
En ce qui concerne la situation professionnelle et académique des seuil de .70 (coefficient alpha de Cronbach) e a de d e d
participant·e·s, un peu plus de huit sur 10 étaient soit collaborateur·trice d e add e . Le b a de d e d e ae e
a e d e e e (54.7%) étudiant·e·s (31.9%). substitués à certains items originaux démontrant des propriétés
Pour 79.4% des participant·e·s, HEXACO a e da e cad e psychométriques insuffisantes. Au total, trois substitutions ont été
d e d a c e de c e e e a a d ab e e
romand assurant ces prestations ; par conséquent, les participants effectuées
âgé·e·s de moins de 30 ans sont davantage représenté·e·s (55.9 % de E a a c d ee e a e a e de HEXACO (A &
c a a ). La a de ce a a e ec e Lee, 2009; Lee & Ashton, 2018; Ashton, 2020, communication personnelle),
de consultations dans des établissements des cantons de Fribourg
(27.7%), Vaud (25.0%) et du Valais (21.4%). Le reste des participant·e·s nous avons effectué une analyse en composantes principales avec
a été recruté par des étudiant·e·s e c e de U e de a VARIMAX c a e e de HEXACO ( .e., e 200
La a e a e c e (20,6% de c a a ). items, 100 items et 60 items).
Il faut également rappeler que la version à 60 items ne permet pas le calcul
de facettes (uniquement des 6 domaines)
Évaluation individuelle et organisationnelle 63 Évaluation individuelle et organisationnelle 64
Test HEXACO-PI-R Test HEXACO-PI-R
Ma rice des sa ra ions des 25 face es e de l chelle in ers i ielle Altruisme » sur les six
premières composantes après rotation VARIMAX et coefficients de congruence après rotation
procustéenne (HEXACO 100)
Facettes H (6) E (2) X (1) A (5) C (3) O (4) CC
Intégrité .59 .01 .07 .16 .41 -.07 .96
Simplicité .67 .02 -.05 .18 -.03 .17 .99
Modestie .69 .21 -.15 .09 -.03 -.17 .95
Sincérité .72 -.19 -.03 -.15 .09 -.02 .95
Anxiété .03 .67 -.25 -.27 .10 -.02 .98
Dépendance -.05 .70 .14 -.04 -.04 .06 .98
Appréhension -.10 .61 -.19 -.06 .09 -.11 .96
Empathie .13 .77 .10 .03 .07 -.03 .96
Vitalité .04 -.02 .75 .18 .12 <.01 1.00
Aisance -.08 -.12 .72 -.21 .06 .20 1.00
Sociabilité -.05 .32 .72 -.02 -.09 .04 .98
Estime de soi -.10 -.17 .70 .15 .22 .03 .99
Flexibilité -.01 .09 -.07 .76 .02 -.10 .95
Indulgence .13 -.08 .32 .52 -.19 .25 .91
Bienveillance .24 -.10 .08 .59 .01 .01 .99
Sang-froid -.03 -.17 -.02 .70 .14 .12 .99
Assiduité .04 .05 .41 -.11 .65 .14 .99
Organisation .07 .03 .12 -.03 .70 -.15 .99
Perfectionnisme .14 .17 .01 -.07 .67 .18 .95
Délibération -.05 -.01 -.07 .29 .70 -.03 .96
Esthétique .13 .10 -.05 .17 .10 .76 .99
Créativité -.01 .01 .13 -.11 -.07 .72 .98
Curiosité -.05 -.11 .01 .12 .22 .65 .97
Non-conformisme -.07 -.06 .16 -.02 -.15 .69 .98
Altruisme .43 .48 .27 .33 .12 .10 1.00
CC .97 .98 .98 .96 .98 .98 .97
Note. Les coefficients de saturation supérieurs à |.40| apparaissent en gras. Les chiffres entre
parenthèses correspondent au numéro de la composante dans notre analyse (pour une meilleure
lisibilité, les composantes ont été réordonnées dans le tableau).
CC = coefficients de congruence (dernière colonne et dernière ligne) après rotation procustéenne de 65 Évaluation individuelle et organisationnelle 66
la matrice de notre échantillon, en prenant comme norme une matrice des données récoltées sur la
version en langue originale (N = 100'318) fournie par les auteurs (Ashton, 2020 ; communication
personnelle).

Test HEXACO-PI-R Personnalité


Conclusion :
Les
ba e e
e e a
a e
e a a e de HEXACO
ce e de e e a
e de
e a a e. Le
c e ac e e Autres tests de personnalité en contexte professionnel
psychométriques de cohérence internes et de validité convergent et divergente (démontrée
e e a e de e ) a a a e e e e e d c
a da e cad e d e a a c e de a e a .
La cohérence e e de ace e a ba e e e e e HEXACO-
100, a de HEXACO-200 d e a a e e e e a
au niveau des facettes semble particulièrement importante.
Les femmes et les hommes différant sur un nombre relativement important de facettes, le
c d e e de e a e d e a a e e c de
caractéristiques propres à la situation du·de la participant·e et des enjeux et buts de
a a . Da e ca , a e e b e de e e e a e e
a a a e de c a ba a -échantillon auquel il·elle
a a e ( .e., e e e ). I c e a e e de c e ,c e
nos analyses procustéenes, que les hommes et les femmes ne présentent pas des structures
de personnalité différentes mais varient simplement sur le niveau moyen. Il faut également
rappeler que si des différences biologiques hommes-femmes ne sont pas à exclure bien
e e e e c e a c e , ac ee e e de e e a a c
doute un impact sur la manière différenciée dont les hommes et les femmes répondent aux
e a e de e a c e HEXACO.
Évaluation individuelle et organisationnelle 67 Évaluation individuelle et organisationnelle 68
Alter Ego
(Caprara, Barbaranelli, & Borgogni, 1994)

Version mise à jour : « Big Five Questionnaire 2 » (BFQ - 2)


APPENDIX – TEST
Passation uniquement informatisée :
SUPPLÉMENTAIRE POUR http://www.eurotests.fr/fr/produits-et-services/tests-papier-
crayon/ressources-humaines/bfq-2/
EXERCICE Évaluation individuelle et organisationnelle 69 Évaluation individuelle et organisationnelle 70

AlterEgo AlterEgo

5 dimensions (Big Five) mais seulement 2 facettes par dimension Extraversion ou Energie (E)
1. Dominance (Do) « En g n ral j ai tendance m imposer pl t t q c der » (+)
2. Dynamisme (Dy) « Je n aime pas a oir pl sie rs acti it s en m me temps » (-)
P c (20 30 ), d : 132 items; 12 items par facette
Stabilité émotionnelle (S)
+ 12 pour évaluer la désirabilité sociale
1. C d (C ) Je me sens vulnérable aux critiques des autres » (-)
2. Contrôle des impulsions (Ci) « En général, je ne perd pas mon calme » (+)
Destiné aux adolescents et adultes (dès 14 ans) en passation individuelle ou Ouverture d esprit (O)
collective. 1. Ouverture à la culture (Oc) « Je ne crois pas q e la connaissance de l histoire
serve à grand chose » (-)
Etalonnage en 9 classes normalisées (stanines) en situation de bilan ou en 2. O c (Oe) « Tout ce qui est nouveau me fascine » (+)
situation de sélection

Évaluation individuelle et organisationnelle 71 Évaluation individuelle et organisationnelle 72


AlterEgo AlterEgo

Désirabilité sociale (Ds)


Caractère consciencieux (C)
1. Méticulosité (Me) « J ai l habit de de to t contr ler dans les moindre d tails » Définition :Tendance des individus à donner (en fonction de la situation) un
(+) profil erroné, dans le sens positif ou négatif.
2. Persévérance (Pe) « Quand je commence à faire quelque chose, je ne sais jamais
si j irai j sq a bo t » (-)
Un accord ou désaccord total sur les items suivants est improbable (et signe
Amabilité (A)
d ba d d ab c a ):
1. Coopération (Co) « Si n cessaire, je ne ref se pas d aider n inconn » (+)
2. Attitude Amicale (Aa) « Je n aime pas les gro pes trop nombre » (-) « Je n ai jamais menti »
« J ai to jo rs compris imm diatement to t ce q e j ai l »
« Je n ai jamais d sob i a ordres re s, m me q and j tais enfant »

Évaluation individuelle et organisationnelle 73 Évaluation individuelle et organisationnelle 74

AlterEgo
Consignes
Désirabilité sociale (DS) Indiquer les informations « démographiques » (nom, profession, sexe, âge,
Pas unitaire car probablement deux types de biais de réponse: niveau scolaire, ...)

Impression Managment (gérer son image)


Insister sur les éléments suivants:
Self Deception (mal se percevoir, p.ex se sur/sous-estimer) la confidentialité.
L c d da d .
L a d étude (Barrick & Mount, 1996) montrent que les P c 5 d d acc d
Répondre à toutes les affirmations
candidats ba c d c d d a
Donner une seule réponse
personnalité pour ces deux raisons (Impression Managment et Self
Pas de bonne ou de mauvaise réponse
Deception). T a c d d d d aa c a
Réponses selon la première impression
validité prédictive des mesures de personnalité.
N a d c d c b
Évaluation individuelle et organisationnelle 75 76
Évaluation individuelle et organisationnelle
Cotation
55 105
50

41 79
38

53 102
Items Dy Do Ca Aa Me Pe Ce Ce Oc Oe Ds 49
1 5
2 2 32
3 2 64

32
130 5
131 1 49
102
132 1 53
Total 55 50 41 38 53 49 32 32 49 53 20

Extraversion Amabilité Ouverture Désirabilité


20 20
Caractère Stabilité
Consciencieux émotionnell sociale
77 78
Évaluation individuelle et organisationnelle
e
Évaluation individuelle et organisationnelle

Profil de réponse Indicateurs de biais de réponses


Traits de S.B S.E. 1 2 3 4 5 6 7 8 9
personnalité
Extraversion 105 9 Hauteur des profils (HP) - peut être lié d soi
Amabilité 79 4
HP = E + A + C + S + O
Caract. Consciencieux 102 9
Stabilité émotionnelle 64 5 20 Profil bas, 21-29 Profil moyen, 30 Profil élevé
Ouverture 102 8
Désirabilité sociale 20 5 Utilisation des modalités extrêmes (RE)
Dynamisme 55 9 RE = nombre de 1 + nombre de 5
Dominance 50 9
35 RE « moyen », 52 RE « se dévoile facilement », 18 RE
Coopération 41 4
Attitude amicale 38 5 «réservé»
Méticulosité 53 9
Persévérance 49 7 Utilisation des réponses centrales (RC)
Contrôle émotions 32 5
RC = nombre de 3
Contrôle impulsion 32 5
Ouverture culture 49 7
27 RC «moyen», 39 RC «réfléchi, réservé», 15 RC «expansif,
Ouverture expérience 53 8 79 se dévoile facilement» 80

Évaluation individuelle et organisationnelle


Évaluation individuelle et organisationnelle
Indicateurs de biais de réponses Indicateurs de biais de réponses

Degr d incoh rence des profils (IP) - lié Désirabilité sociale (DS)
IP = Somme d ca d d facteur
Moyenne 7-8, Ecart-type 3

Désirabilité sociale (DS)


Barème diapositive suivante

Différenciation des profils (DP) - peut être lié a c d a -perception


DP = écart type des notes étalonnées sur les 10 traits
Moyenne 1.70, Ecart-type 0.45

Évaluation individuelle et organisationnelle 81 82


Évaluation individuelle et organisationnelle

A a d D ac d a

Préférence pour les dimensions ou les facettes ? Analyse des biais éventuels de passation
Si la différence entre deux facettes est égale ou inférieure à 2 stanines restitution de Contexte de passation, stratégies de réponses, désirabilité sociale,
la dimension (plus fidèle) omissions
Si la différence est supérieure à deux stanines, le score de la dimension ne résume pas Interprétation descriptive du profil
b d ac .L a d a c a facettes Dimensions saillantes (stanines 3 7), c d
Dynamisme 55 9
d , c d a a
Dominance 50 9
Coopération 41 4
Interprétation extrapolative
Attitude amicale 38 5 Pronostic (pathologie, travail) validité critériée
Méticulosité 53 9
Persévérance 49 7 Interprétation synthétique
Contrôle émotions 32 5 Mise en lien des résultats entre eux, croisement des facteurs
Contrôle impulsion 32 5 prise en compte de la hauteur du profil, différenciation du profil et
Ouverture culture 49 7 83
incohérence du profil 84
Ouverture expérience 53 8 Évaluation individuelle et organisationnelle
Alter Ego et Orientation
Alter Ego et Recrutement

Avant la passation du test


Caractéristiques des postes Exemples
- Identifier des critères de réussite dans un poste
Extraversion + Déplacements, travail intense, Commerçant, Chef de chantier,
variété des contact D a d
I d A E
Amabilité + Relationnelles, Ecoute, Aide Educateur, Assistante Sociale,
-E a ca ac d ada a a Animateur de vacances
- Contrôler la Désirabilité sociale
Stabilité Résistance au stress, Maîtrise de Chirurgien, Pilote de ligne,
émotionnelle + soi
C a cd a d c

Évaluation individuelle et organisationnelle 85 Évaluation individuelle et organisationnelle 86

Alter Ego et Orientation Alter Ego et Psychothérapie

Score très faible à Score élevé Score très élevé


faible
Extraversion P : Replié sur lui-même P : Contact facile P : Bavard et expressif
Caractéristiques des personnes Exemples T : Aider à la communication T : Recentrer sur les objectifs

Amabilité P : Hostile et ironique P : Agréable et P : Dépendant


Amabilité + Personnes sympathiques, Education des enfants, Aide T : Gérer la relation de souriant T : Re ce a e
Ouverture - Approche intuitive, Intérêt dans humanitaire, Soutien Social transfert

le domaine social Consciencieux P : Peu consciencieux P : Persévérant, P : Rigide


T : Exposer les règles de la fournit des efforts T : Aider au changement
thérapie, insister sur la
Amabilité - Pragmatiques, Rationalistes, Professions manuelles, notion de contrat tacite
Ouverture - Détachées des autres Techniques, Administratives
Stabilité P : Fragile, instable P : Stable et équilibré
Extraversion + Scrupuleuses, Analytiques, E cad d , émotionnelle T : Mettre en place une T : Choisir une thérapie centrée sur le problème
Car. consciencieux + Vives, Décidées Commerciales thérapie de fond immédiat à traiter
Ouverture P : Peu imaginatif, apprécie P : Ouvert, curieux, imaginatif P : Intellectualise à
peu les exercices T : Choisir une thérapie adaptée e e
intellectuels T : Recentrer les
T : Choisir une thérapie échanges sur des
adaptée problèmes plus
concrets
Évaluation individuelle et organisationnelle 87 88
Attention Attention
Introduction Une des fonctions fondamentales de l a en ion est l attention
sélective.
Lorsque l on évalue les performances, des capacités comme la
concentration, l a en ion, la mémoire, la motivation ou les capacités Les objectifs de l alloca ion des ressources attentionnelles (sélection)

de concentrations sont souvent confondues. résultent d ne compétition entre deux taches :

Selon Brickenkamp et Karl (1986) la concentration est ne sélection Allouer suffisamment de ressources cognitives au stimulus traité et

stimulante continue et concentrée axée sur la performance, la capacité Ne pas se laisser dis raire par d a res s im li de l en ironnemen .
d n individu à se concentrer de manière sélective et ininterrompue
sur certains stimuli internes ou externes déterminants, c es -à-dire en
se protégeant des stimuli non déterminants, et sa capacité à les
analyser rapidement et correctement.
Évaluation individuelle et organisationnelle 1 Évaluation individuelle et organisationnelle 2

Attention Attention
Il est possible de distinguer les processus automatiques et les Trouble de déficit de a e i /h e ac i i
processus contrôlés (Schneider & Shiffrin, 1977). L effet Stroop est Les enfants qui souffrent d n tel trouble éprouvent de grandes
une illustration de l infl ence de processus automatiques. difficultés à maintenir leur attention sur une tâche ou une activité
pendant plus de quelques minutes (Barkley, 1997).
L effet Stroop s obser e lorsque les sujets doivent indiquer la
couleur de l encre avec laquelle un mot a été écrit. Le temps de Le DSM-IV distingue:

dénomination de la couleur est ralenti si le mot indique une couleur • Les problèmes d ina en ion;
différente de la couleur de l encre (vert) et accéléré si la couleur • Les probl mes d h perac i i e d imp lsi i .
de l encre et celle indiquée par le mot sont les mêmes (vert). Cela
Ces difficultés ont des conséquences importantes sur les performances
s e pliq e par le fait que la lecture du mot est automatique (Cohen
scolaires. La prévalence se situe entre 3 et 5% de tous les enfants. Ces
et al., 1990).
difficultés apparaissent tôt pendant le développement.
Évaluation individuelle et organisationnelle 3 Évaluation individuelle et organisationnelle 4
Attention d2-R (Brickenkamp)
Trouble de déficit de a e i /h e ac i i Mes re de l a en ion e de la i esse de rai emen , al a ion de l ap i de la
conduite de véhicules Utilisation en Psychologie clinique, en psychologie de la
Autres épreuves & batteries souvent utilisées dans ce contexte : circulation et en psychologie du travail
Continuous Performance Task (CPT) - notamment indice de variabilité
intra-individuelle Nouveautés par rapport au d2 :
Amélioration des instructions et du manuel
Test d al a ion de l a en ion chez l enfan (TEA-CH)
Lignes plus longues (57 au lieu de 47) pour les participants les plus rapides
Evaluation informatisée des capacités cognitives et attentionnelles de
Cotation plus rapide (feuilles auto-scorables)
Kaufman & Kaufman (K-Classic) Changement dans les scores (calculs, abandon GZ-F, changement de nom indice KL en
Test of Attentional Performance for Children (KITAP) CC, GZ en CCT, %F en E%, etc)
Normes mises à jour (N = 1356 période 2012-2013)
Changement de la métrique des notes standards
Évaluation individuelle et organisationnelle 5 6
Évaluation individuelle et organisationnelle

d2-R (Brickenkamp) d2-R (Brickenkamp)


Définitions Description de la tâche :
Présentation de 14 lignes de stimulus, pour chaque ligne il faut tracer le
plus vite possible les stimulus « cibles » en ignorant les contenus non
pertinents (stimulus « distracteurs »).

Stimulus Cible Stimulus distracteurs

Caractère cible traité CCT


Évaluation individuelle et organisationnelle 7 Type d erre rs EO : erre rs d omission 8

T pe d erre rs EI : erreurs de confusion


d2-R (Brickenkamp) d2-R (Brickenkamp)
cotation

Évaluation individuelle et organisationnelle 9 Évaluation individuelle et organisationnelle 10

d2-R (Brickenkamp) d2-R (Brickenkamp)

11 12
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
d2-R (Brickenkamp) d2-R (Brickenkamp)
indices

Mélange
vitesse et
précision

CHC : Gs

Précision

La métrique des notes standards du d2-R est de Variabilité


type QI (Moy = 100, ET = 15). Elle était intra-
inhabituelle (ET = 10) avec la version individuelle
Évaluation individuelle et organisationnelle 14
précédente ce qui pouvait créer des confusions.

d2-R (Brickenkamp) d2-R (Brickenkamp)


Interprétation Va idi c e ge e a ec e da e i ( ec i i e i e )

Évaluation individuelle et organisationnelle 15 Évaluation individuelle et organisationnelle 16


d2-R (Brickenkamp) d2-R (Brickenkamp)
Validité convergente avec tests de Validité prédictive conduite automobile
concentration (traitement rapide et
correct)

Évaluation individuelle et organisationnelle 18

d2-R (Brickenkamp) Stroop


Fidélité Stroop
Le test de Stroop est une adaptation de la procédure d origine (Stroop,
1935; Golden, 1975). Ce test évalue l a en ion en situation
d in erf rence.

Évaluation individuelle et organisationnelle 19 Évaluation individuelle et organisationnelle 20


Stroop Stroop
Matériel

Le test de Stroop se compose de trois feuilles: 1/ La carte A comporte


4 noms de couleurs (50 mots) q il faut lire; 2/ La carte B comporte 4
noms de couleurs écrite avec de l encre de couleurs q il faut lire sans
tenir compte de la couleur de l encre (50 mots); 3/ La carte C
comporte 4 couleurs q il faut dénommer (50 couleurs).

Passation

Un temps de 45 secondes est donné pour lire (A et B) ou dénommer (C


puis B) les items de chaque carte. La séquence est la suivante: 1/ Lire
A; 2/ Lire B; 3/ Dénommer C; 4/ Dénommer B.
Évaluation individuelle et organisationnelle 21 22

Évaluation individuelle et organisationnelle

Stroop Stroop

Évaluation individuelle et organisationnelle 23 Évaluation individuelle et organisationnelle 24


Stroop Stroop

Cotation

Évaluation individuelle et organisationnelle 25 Évaluation individuelle et organisationnelle 26

Stroop Stroop
Epreuves Score Erreurs Hésitations Score d erre r
Correction et scores
(E) (H) = (2 E + H)
Pour chaque carte, compter le nombre de mots lus correctement, le
Lecture 1
nombre de fautes et le nombre d h si a ions en 45 secondes. (Planche A)
Le score d erre r est la somme du nombre d erre rs multiplié par 2 et
Lecture 2
du nombre d h si a ions: Score d erre r = 2*E + H. (Planche B)
Transformer ces notes en classe en se reportant aux tables Dénomination 3
(Planche C)
d alonnage. Le score d in erf rence = Score de la partie 3 - Score de
Interférence 4
la partie 4.
(Planche B)
Score d in erf rence
(Score dénomination Score
Évaluation individuelle et organisationnelle 27
interférence) = 28
Évaluation individuelle et organisationnelle
Stroop Stroop

Évaluation individuelle et organisationnelle 29 Évaluation individuelle et organisationnelle 30

Stroop Stroop
Interprétation
Vignette clinique
Comparaison d n groupe de sujets présentant un trouble de déficit de
Un jeune homme de 15 ans actuellement en 9e année, consulte sur
l a en ion / hyperactivité et d n groupe contrôle.
les conseils de son enseignant avec une demande d orien a ion.

Il a effectué un stage en boulangerie, mais sans motivation


particulière. Ne sait pas quelle formation entreprendre. Parcours
scolaire normal, mais difficulté en mathématiques.

Lors de l al a ion des aptitudes, il semble lent et fatigable. Il


évoque des problèmes de concentration (aussi à l cole). Une
évaluation de l a en ion à l aide du Stroop est entreprise.

Évaluation individuelle et organisationnelle 31 Évaluation individuelle et organisationnelle 32


Shifting
Fonctions exécutives
Mécanismes de contrôle généraux qui ont pour but de moduler, coordonner
« Capacité à déplacer son
et contrôler les différents sous-processus cognitifs impliqués dans les tâches
u1 Test 1 a en ion rapidemen d ne
cognitives plus complexes. L de des fonc ions e c i e ire ses origines che l a re »
Test 2 Shifting
de la tentative de rendre compte des déficits présentés par les patients u2

frontaux. u3 Test 3 A

Miyake et al. (2000) u4 Test 4 B


Anal ses de corr la ion : s gg ren l e is ence de rois fonc ions e c i es u5 Test 5 Updating A
distinctes car modérément corrélées :
u6 Test 6
B
la capaci d placer son a en ion d ne che l a re (shifting)
u7 Test 7 A
la capacité de mise à jour du contenu de la MdT (updating)
u8 Test 8 Inhibition
l inhibition de la réponse dominante B
33 34
u9 Test 9
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle

Updating Inhibition

« Mise à jour du contenu de la « Capacité à inhiber une


u1 Test 1 mémoire de travail » u1 Test 1 réponse automatique»

u2 Test 2 Shifting u2 Test 2 Shifting

u3 Test 3 u3 Test 3
ROUGE
Test 4 Test 4
BLEU
u4 u4

u5 Test 5 Updating 5 2 7 8 6 9 u5 Test 5 Updating

u6 Test 6 u6 Test 6
VERT
u7 Test 7 u7 Test 7
1
u8 Test 8 Inhibition u8 Test 8 Inhibition JAUNE
35 36
u9 Test 9 u9 Test 9
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
Fonctions exécutives
Mémoire
La mémoire est une fonction essentielle de la cognition.

Différents « types / processus » de mémoire (mémoire à court terme,


mémoire à long terme (épisodique, sémantique, etc.), capacités
d appren issage)

Applications de che e c i i e de i e de Wech e (MEM-IV)


(Miyake et al.,2000)
Compl er ne al a ion l aide de la WAIS-IV (évaluation Glr)

Faiblesse des corrélations entre tâches exécutives pourrait être expliquée par Diagnostic et identification des déficits de la mémoire
d impor an es diff rences dans des composan es non e c i es (par e emple langage, Identification précoce des démences et maladies dégénératives
aspects visuospatiaux) de chacune des tâches. Solution : effectuer plusieurs mesures Évaluation individuelle et organisationnelle 38
37
de chaque construit Évaluation individuelle et organisationnelle

MEM-IV MEM-IV
A ica i de che e c i i e de i e de Wech e (MEM-IV)
Contrôle objec if de l ol ion d n ro ble
L al a ion des modali s sp cifiq es de m morisa ion (par e . a di i e
contre visuelle)
Comparaison des d fici s d encodage e des d fici s de r c p ra ion
Recherche clinique (efficacité de traitements pharmacologiques,
chirurgicaux & cognitifs (remédiation), recherche fondamentale)

Évaluation individuelle et organisationnelle 39 40

Évaluation individuelle et organisationnelle


Flanagan, et al. (2013). Essentials of cross-
Modèle CHC battery assessment (3rd Edition ed.): Wiley.
MEM-IV
Gf Gc Gv Gsm Gl/Gr Gs

Vocabulaire Mémoire
(VL) Cubes (Vz) des chiffres
Code (R9)
(MS, MW)
Matrices (I)
Similitudes (VL, Puzzles Visuels
Symboles
LD) (Vz) Séquence
WAIS-IV Balances (RQ) ---- (P)
lettres-chiffres
Information (Ko) Complément (MW)
Barrages
d a e (CF, Gc-
(P)
Compréhension Ko) Arithmétique
(Ko) (MW, Gf-RQ)
Mots
Dessins (MV,
couplés I
Gsm-MW) Mémoire
& II (MA)
MEM-IV symboles (MW,
Mémoire
Addition spatiale Gv-MV)
Logique I
(MV, Gsm-MS)
& II (MM)

Autres
Raven (I) d2-R (P)
tests

Arrangement Mémoire
41 42
WNV Matrices (I) d a e (Vz, Spatiale (MS,
Gc-Ko) MW) Évaluation individuelle et organisationnelle

Mémoire Mémoire

Encodage Récupération Encodage Récupération

Intérêt des épreuves «immédiates» / Intérêt des épreuves «immédiates» /


«différées» / «reconnaissance» «différées» / «reconnaissance»

Stockage Stockage
Bonnes performances en mémoire immédiate mais mauvaises performances en Mauvaise performances en mémoire immédiate et en mémoire différée mais bonnes
mémoire différée? Hypothèse de stockage/maintien problématique 43
performances en reconnaissance ? Hypothèse de récupération problématique 44
Évaluation individuelle et organisationnelle Évaluation individuelle et organisationnelle
Dépression Dépression
Introduction Troubles dépressifs

Le trouble dépressif majeur est la forme la plus sévère et la plus La plupart des individus qui présentent un trouble dépressif vivent

courante des troubles de l h me r. Il agi d n état extrême plusieurs épisodes dépressifs (Angst et al., 1995). Cependant, le taux

d h me r dépressive accompagné de symptômes cognitifs (indécision) de rémission est d en iron 90%, dans les cinq ans. L âge moyen de

et de perturbation des activités corporelles ou physiologiques. On survenue du trouble dépressif majeur est de 25 ans. Lorsque le premier

observe généralement (Durant et al., 2002): épisode survient avant 21 ans, cela est souvent associé à 3
caractéristiques (Klein et al., 1988):
Diminution de l in rêt porté aux activités;
Propension à la chronicité;
Inaptitude à ressentir du plaisir (anhédonie);
Pronostic réservé concernant la réaction au traitement;
On observe un nombre important de rémissions spontanées et la durée
moyenne de ces épisodes est de 9 mois sans traitement. Probabilité élevée d ne étiologie génétique.
Évaluation individuelle et organisationnelle 1 Évaluation individuelle et organisationnelle 2

Dépression Dépression
Prévalence Critères d n épisode dépressif majeur

La prévalence du trouble dépressif majeur est en moyenne de 6.5% (1


mois à 1 an) et de 16.1% au cours de la vie (Durand et al., 2002).

Etiologie

L iologie de la dépression repose sur une pluralité de facteurs dont,


une dimension biologique, sociale et individuelle:

Facteurs génétiques (H = .41); système de neurotransmission


(sérotonine); système endocrinien (cortisol); rythmes circadiens;
Soutien social; relations conjugales;
Événements stressants; vulnérabilité psychologique.
Évaluation individuelle et organisationnelle 3 Évaluation individuelle et organisationnelle 4
Dépression Dépression
Dépression et intégration professionnelle Inventaire de dépression de Beck - 2ème édition (BDI-II)
Le trouble dysthymique, ou dépression mineure (humeur dépressive), Le BDI-II est un questionnaire d'autoévaluation destiné à mesurer la
a également une influence sur l in gra ion et la vie professionnelle sévérité des symptômes dépressifs. Il est composé de 21 items qui
qui se traduit par une probabilité plus élevée (Schmaling & correspondent aux critères du DSM-IV.
Hernandez, 2006):
Age d applica ion: A partir de 16 ans
De bénéficier d n revenu moins élevé; Passation: Individuelle ou collective
D a oir de diffic l financi re ; Temps de passation: 5 à 10 minutes
D être sans emploi (21%; Evans et al., 1996); Temps de correction: 5 minutes
D a oir un ajustement aux exigences du contexte social et Ne permet cependant pas un diagnostique mais permet un dépistage
professionnel plus faible. des symptômes dépressifs.
Évaluation individuelle et organisationnelle 5 Évaluation individuelle et organisationnelle 6

Dépression Dépression
Passation Valeurs caractéristiques de l chan illon de référence français en
Auto-administration ou administration orale. fonction du diagnostic clinique (Beck, Steer, & Brown, 1998).

Correction
La note au BDI-II est obtenue en additionnant les indices numériques
des 21 items. La note brute maximale est de 63.
Interprétation
Les items 2 et 9 doivent être regardés avec attention comme
indicateurs de risque de suicide (réponses 2 ou 3). Il faut analyser le
pattern des symptômes dépressifs, en tenant compte que certains
patients ne verbalisent pas leurs pensées suicidaires.
Évaluation individuelle et organisationnelle 7 Évaluation individuelle et organisationnelle 8
Dépression Dépression
Valeurs en fonction de la sévérité (Beck, Steer, & Brown, 1998).
Vignette clinique

Un homme, d origine étrangère de 35 ans, sans formation achevée,


consulte pour une évaluation de ses aptitudes cognitives. Sa
situation personnelle, familiale et professionnelle est difficile.

Il a, par le passé, été suivi par un psychothérapeute pour ses


Notes seuils au BDI-II (Beck, Steer, & Brown, 1998). humeurs dépressives et un sentiment de persécution. Actuellement,
il est confronté à des difficultés administratives.

Connaissant ses difficultés psychologiques actuelles et passées, une


évaluation à l aide du BDI-II lui a été proposée.

Évaluation individuelle et organisationnelle 9 Évaluation individuelle et organisationnelle 10

Evaluation potentiel suicidaire Anxiété


Anxiété-état et anxiété-trait
Concepts introduits par Cattell (1961, 1963,1966) puis approfondis par
Spielberger (1966;1972, 1976, 1979).

« Les «états » sont temporaires et e p imen par des réactions


émotionnelles. Ils existent à un moment donné et ont un niveau
d in en i particulier. Ils se caractérisent par des sentiments de
tension, d app hen ion, de nervosité, d in i de, et par l ac i a ion
ou l eil du système nerveux autonome » (Manuel STAI-Y, p.7).

Évaluation individuelle et organisationnelle 11 Évaluation individuelle et organisationnelle 12


Anxiété STAI-Y
« L an i -trait se réfère à des différences inter-individuelles stables Pas de limite de temps (entre 10 et 20 minutes maximum).
dans la propension à l an i , c e -à-dire dans la tendance à L chelle d an i -Etat est toujours administrée en premier et
percevoir les situations aversives comme dangereuses ou menaçantes l chelle d an i trait ensuite (les réponses à l échelle d an i -Etat
et à répondre à de telles situations par une élévation de l in en i des peuvent être influencées par le climat émotionnel induit par l chelle
réactions d An i -Etat » (p.8) d an i trait).

« Si les sujets à l an i trait élevée manifestent plus souvent que les Forme Y-A : « Répondez en fonction de ce que vous ressentez en ce
autres une élévation de l an i -état, c e parce il tendent à moment »
percevoir comme dangereux ou menaçant un plus large éventail de
Réponse qui correspond le mieux à l in en i de ce q il ressentent
situations » (p.8)
(non plutôt non plutôt oui oui )
Évaluation individuelle et organisationnelle 13 14
Évaluation individuelle et organisationnelle

STAI-Y STAI-Y
Forme Y-B : « Répondez en fonction de ce que vous ressentez en Correction
général » Items exprimant la présence d an i (score de 1, 2, 3, 4)
Réponse qui correspond le mieux à la fréquence de ce q il ressentent Anxiété-Etat : 3-4-6-7-9-12-13-14-17-18
(presque jamais parfois souvent presque toujours ) Anxiété-Trait : 22-24-25-28-29-31-32-35-37-38-40

Items exprimant l ab ence d an i (4,3,2,1)

Anxiété-Etat : 1-2-5-8-10-11-15-16-19-20

Anxiété-Trait : 21-23-26-27-30-33-34-36-39

2 scores : Somme (min 20, max 80) puis conversion en note T

15 Évaluation individuelle et organisationnelle 16


Évaluation individuelle et organisationnelle
MMPI-2 RF
MMPI-2 RF Inventaire multiphasique de personnalité du Minnesota-2-
forme restructurée (2013)

Perme d al er de nombre pa ern de ro ble de la per onnali e de


troubles psychiques et de situer un individu par rapport à un groupe de
référence de sujets non suspectés de troubles mentaux

Le MMPI 2 RF est composé de 338 items (issus du MMPI 2) et se


compose de 51 échelles.
Toutes ces échelles sont en rapport avec la psychopathologie actuelle

17
(notamment la nosographie du DSM-V). 18
Évaluation individuelle et organisationnelle

MMPI-2 RF MMPI-2 RF
Elabora ion de la premi re er ion en 1940 l h pi al de l Uni er i d Les 42 échelles Principales du MMPI-2-RF ont une structure hiérarchique
Minnesota sur des groupes de patients et sur un groupe contrôle constitué en trois niveaux :
de personnes rendant visite aux malades (et qui acceptaient, pendant Le premier niveau est composé de 3 Échelles globales (H-O) qui mesurent
l a en e, de pa er le test). trois grands types de dysfonctionnements psychologiques

Principalement a-théorique, la rédaction des items n e pa A) Dysfonctionnement internalisé émotionnel


directement liée aux théories psychopathologiques. Les items sont B) Dysfonctionnement de la pensée
choisis en fonction de leur pouvoir discriminant entre un groupe clinique
C) Dysfonctionnement externalisé - comportemental
et un groupe contrôle. Si les groupes différent sur un item (quelque soit le
contenu), alors l i em pe re re en comme indicateur.

19 Évaluation individuelle et organisationnelle 20


Évaluation individuelle et organisationnelle
MMPI-2 RF MMPI-2 RF
Le deuxième niveau est constitué de 9 Echelles Cliniques Restructurées (RC) Le troisième niveau est composé de 23 Echelles concernant des problèmes
(A) Découragement Spécifiques (SP) ain i q e 2 Echelle d in r . Ce dernier niveau permet des
(A) Plaintes somatiques mesures plus fines de facettes associées aux échelles RC

(A) Faibles émotions positives


(A) Emotions négatives dysfonctionnelles Enfin, les échelles PSY-5 complètent les résultats par une description de la
(B) Cynisme personnalité sous-jacente : 5 échelles de psychopathologie de la personnalité
(Agressivité, Psychoticisme, Désinhibition, Emotions négatives/névrosisme,
(B) Idées de persécution
Introversion/émotions positives faibles).
(B) Expériences bizarres
(C) Comportement antisocial
10 échelles de validité pour comprendre comment la personne a rempli le
(C) Activation hypomaniaque
q e ionnaire e i le pro ocole pe re in erpr o i l in erpr a ion doit
Évaluation individuelle et organisationnelle 21
être réalisée avec prudence. Évaluation individuelle et organisationnelle 22

Interprétation scores
MMPI-2 RF (exemple)

Évaluation individuelle et organisationnelle 23 Évaluation individuelle et organisationnelle 24


Echelles de vérification : « Je ne Echelles de vérification :
sais pas » - ? « Mensonge » - L

Évaluation individuelle et organisationnelle 25 26

Echelles de vérification : Echelles de vérification :


« Rareté » - F « Correction» - K

27 28
Rédaction de rapports Objectif d n reto r oral
Introduction Un retour oral devrait être systématique. Le rôle de psychologue est
d e pliq er, commenter et interpr ter les donn es chiffr es iss es des
Deux problématiques : contenu d n rapport écrit et retour oral (que
investigations. Cet entretient permet de répondre aux questions et de
dire au client/patient/aux parents/aux proches)
r e pliq er ce q i n a pas t compris.

Si l entretien par ient faire int grer les concl sions d rapport a
personnes concern es, il sera pl s facile d obtenir ne adh sion a
propositions d aide o d orientation.

Un a tre objectif d reto r oral est d e pliq er ce q i fig rera dans le rapport
écrit et de déterminer ce qui pourrait être transmis ou non à des tiers.

Évaluation individuelle et organisationnelle 1 Évaluation individuelle et organisationnelle 2

Rapport écrit Rapport écrit


Accès au rapport Toute évaluation devrait donner obligatoirement lieu à un rapport écrit.

Un rapport peut être potentiellement partagé par un grand nombre de


personnes/intervenants : la personne évaluée elle-même (droit d acc s Le o premier objec if d n rappor es de r pondre la demande.

à son dossier), travailleurs sociaux, enseignants, parents, juges et Un rapport crit contient des informations fact elles, l interpr tation
avocats, éducateurs, psychologue scolaire, conseiller d orientation, donnée aux résultats, une synthèse du fonctionnement global et des
médecin, physiothérapeute, neurologue, psychiatre, etc propositions.

Il s agit d n document « officiel », en une seule version (unique) et « Le psychologue évite les formules qui peuvent décourager où
qui doit être signé. Ce document ne peut pas être communiqué à des dévaloriser. Même si les résultats sont décevants ou inquiétants, les
tiers sans l accord de l int ress ou de ses parents. conclusions écrites mettent en évidence les points positifs et indiquent des

Évaluation individuelle et organisationnelle 3


pistes de prise en charge » 4

Évaluation individuelle et organisationnelle


Rapport écrit Exemple
RAPPORT D’EVALUATION COGNITIVE
La str ct re d n rapport est d finie par des r gles de l APA. Un rapport
comprend typiquement les éléments suivants : Concerne : Mme XXX ZZZ, né le XX.XX.1958.

1. Informations d identification
2. Instr ments d al ation La p en e al a ion e effec e o e demande afin de p ci e l efficience
intellectuelle de Mme. XXX qui présente un diagnostic de retard mental posé sans
3. Motifs et nature de la demande q a c ne me e n aie jamai fai e.
4. Informations sur la personne (anamnèse)
Il est impératif de noter que cette évaluation constitue une image du
5. Obser ations pendant l al ation fonctionnement cognitif de Mme. XXX à un moment donné. Les résultats obtenus
sont susceptibles d ol e a co d em e ce oi dan le en d ne
6. Résultats des évaluations et interprétation clinique am lio a ion o d ne jo a ion. En effe , di e fac e comme l an i , la
7. Recommandations fatigue ou la médication peuvent influencer et faire varier les résultats.
Par ailleurs, le score de QI est une condition nécessaire MAIS NON SUFFISANTE
8. Résumé pour poser un diagnostic de retard mental.
9. Signature Finalemen , ce e al a ion ne o e e la h e cogni i e. Elle n e en
Évaluation individuelle et organisationnelle 5
aucun cas une évaluation de la personne dans sa globalité. 6
Évaluation individuelle et organisationnelle

Exemple Exemple
Éléments anamnestiques :
Mme. XXX e d oi i e. Elle e d o igine ie namienne e a ado e l ge de Efficience intellectuelle :
1 an et demi par une famille suisse. Elle a suivi la scolarité obligatoire. En raison L efficience in ellec elle a al e elon l a oche C o -Battery au
d n o ble ob e ionnel com l if in alidan , elle a a aill en milie o g ce mo en de la a i me di ion de l chelle d in elligence o ad l e de
dernières années. Toutefois elle a cessé son activité il y a quelques mois suite à Wechsler (WAIS-IV), du d2 et des épreuves Liste de Mots et Mémoire Spatiale
des événements familiaux. de la oi i me di ion de l chelle de m moi e de Wechsler (MEM III).
Les résultats ont été convertis en notes standards de type QI (moyenne à 100
Observations et comportement : et écart-type à 15) et regroupés en facteurs selon le modèle Cattell-Horn-
Mme XXX e ne femme l all e co ec e fai an on ge. A ni ea Ca oll ecommand o l al a ion de l efficience in ellec elle dan la
in e e onnel, elle e ac i e dan l in e ac ion e en e n bon e ec de la littérature internationale.
distance sociale et des règles de politesse.
A co de l al a ion, Mme XXX a mon ne im o an e an i de Intelligence générale (g) / Quotient Intellectuel total (QIT) :
performance et eu besoin de beaucoup de réassurance. On el e ne im o an e h og n i dan le no e ob en e d ne
Cette anxiété étant plus portée sur la sphère mnésique, les épreuves dans ce e e l a e ain i le co e g n al n e a in e able. To efoi ,
domaine n on e admini e (Corsi et liste de mots de la MEM III). l en emble de la e i e a de de 70 ce i e me de totalement
On relève par moments une forte irritabilité et un sentiment de persécution. exclure un diagnostic de retard.
Finalement, relevons que les compulsions de vérifications liées au TOC se sont
particulièrement manifestées dans les tâches demandant de la précision. 7 Évaluation individuelle et organisationnelle 8
Évaluation individuelle et organisationnelle
Exemple Exemple
Intelligence fluide (Gf) : Intelligence Visuospatiale (Gv) :
Ce facteur regroupe les épreuves demandant les opérations intellectuelles mises Ce fac e eg o e le e e me an l habili g n e , e ce oi , anal e ,
en e face de che no elle ne o an ee c e synthétiser, stocker, manipuler, transformer et réfléchir sur du matériel visuel.
automatiquement. Il s'agit principalement de raisonnement. Dans ce domaine, les résultats de Mme XXX sont globalement homogènes et se
Dans ce domaine, les résultats de Mme XXX sont homogènes et relèvent un situent dans le registre intellectuel moyen.
niveau intellectuel moyen faible à moyen.
Mémoire à court terme (Gsm) :
Intelligence cristallisée (Gc) : Ce fac e eg o e le e e me an l habili a hende , ai e e
Ce facteur regroupe les connaissances acquises du langage et de la culture stocker des informations pour quelques secondes.
francophone et internationale. Comme expliqué précédemment, seules les épreuves de la WAIS IV ont pu être
Dans ce domaine, les résultats de Mme XXX sont très hétérogènes. On relève de administrées à Mme XXX. Les résultats obtenus dans ce domaine se situent dans le
bonnes connaissances lexicales se situant dans le registre intellectuel moyen fort registre limite à moyen faible. La mémoire de travail constitue une faiblesse ipsative
et une moins bonne culture générale se situant dans le registre intellectuel moyen. de Mme XXX.

Évaluation individuelle et organisationnelle 9 Évaluation individuelle et organisationnelle 10

Exemple Exemple
Vitesse de traitement (Gs) : Évaluations complémentaires :
Ce fac e eg o e le e e me an l habili com l e a idemen e Une échelle de dépression (BDI II) a été administrée à Mme XXX et ne révèle pas
automatiquement des tâches cognitives. de symptômes dépressifs. En revanche, un test évaluant la symptomatologie des
Dans ce domaine, les résultats de Mme XXX se situent dans le registre limite à o ble ob e ionnel com l if le de com l ion d o d e e de ifica ion
mo en faible. On el e n endemen ela i emen faible a ec e d e e . importantes. Aucun résultat chiffré ne peut cependant être donné compte tenu du
Il est primordial de relever que les compulsions de vérification de Mme XXX ont fai e Mme XXX n a i ai donne e de on e dicho omi e ( ence
no m men icli a i e e d e c ion. Ce l a ne e en donc a ou absence du symptôme sans nuance).
e a ib a ec ce i de a ca aci cogni i e de Mme XXX. Il n en e e
pas moins que cela permet de mesurer une faiblesse ipsative effective. Synthèse et Conclusions :

Récupération à long-terme (GLr) : La en e al a ion effec e a le biai d ne a oche C o -Battery (WAIS-


Ce facteur regroupe les épreuves demandant un stockage à long terme des IV ; D2 ; épreuves de la MEM III) met en évidence une efficience intellectuelle
informations en mémoire et de pouvoir les récupérer par la suite. moyenne. On relève une grande hétérogénéité dans les résultats qui sont
Comme e li l ha , Mme XXX n a en e dan le oce d al a ion partiellement influencés par les troubles psychiques de la patiente (compulsions de
o ce e e e. En effe , a l ie a el , elle n a i ai a edonne ifica ion). To efoi , a c n l a ne de cendan a ni ea d ne efficience
l d n mo de la li e a end e e e endi ai de g a e obl me de intellectuelle très faible, cette évaluation permet de rejeter une hypothèse de retard
mémoire avec une irritabilité croissante. Cette performance ne cadrant pas avec mental avec un haut degré de certitude.
l em an de m moi e ob en a diff en e e e de m moi e co e me 11
de Évaluation individuelle et organisationnelle 12
la WAIS-IV, l al a ion n a a o i ie.
Indécision Indécision
Introduction Indécision et orientation scolaire et professionnelle

L’indécision est une problématique qui a une influence sur un grand L’objectif de la prise en charge OSP est de faciliter le processus de

nombre de domaines. L’indécision est “définie négativement par prise de décision professionnelle. La compréhension de la nature ou

l’incapacité d’une personne à choisir ou à s’engager dans un cours des différentes formes possibles de l’indécision est donc importante.

d’action particulier quand on lui demande de le faire ou quand, l’ayant Environ 1/3 des élèves serait concerné par l’indécision (Falardeau &

sélectionné, elle éprouve un sentiment d’incertitude à propos du but Roy, 1999; Gati, communication personnelle, mars 2003).

visé” (Dosnon, 1996). 60%

L’origine de l’indécision vocationnelle est multiple: 1/ Information 40%


indéchiffrable, 2/ Peur de se tromper, 3/ Multitude des choix possibles, 20%
4/ Information peu fiable, 5/ Enjeux des décisions. 0%
yes somewhat no
Évaluation individuelle et organisationnelle 1 Évaluation individuelle et organisationnelle 2

Indécision Indécision
L’indécision n’est pas négative, elle témoigne d’une ouverture
permettant le choix (Feldman, 2003).

Tyler (1961) a proposé de distinguer l’indécision développementale


(undecided persons) et l’indécision généralisée ou chronique
(indecisive persons).

Heppner et Hendricks (1995) ont montré que le processus et les


résultats d’une prise en charge diffèrent considérablement entre un
individu exprimant une indécision développementale et un individu
exprimant une indécision généralisée.

Évaluation individuelle et organisationnelle 3 Évaluation individuelle et organisationnelle 4


Indécision Indécision
M c Ga , K a O Les prises en charge dans le domaine de la psychologie du conseil ont

Gati et ses collègues (1996) ont proposé une taxonomie théorique des une influence importante sur l’indécision (Massoudi et al., 2006).

difficultés dans la prise de décision vocationnelle.

Évaluation individuelle et organisationnelle 5 Évaluation individuelle et organisationnelle 6

Indécision Indécision
Career Decision Difficulties Questionnaire (CDDQ) Interprétation

Le CDDQ est un questionnaire d’autoévaluation des difficultés à Il est possible d’interpréter les scores bruts pour effectuer une

prendre des décisions dans le domaine professionnel, qui mesure les évaluation centrée sur l’individu puis d’interpréter les scores t pour

dimensions du modèle de Gati et collègues (1996). situer l’individu par rapport à une population en fin de scolarité
obligatoire.
Passation
Un manque de disposition implique une prise en charge différente
Passation individuelle ou en groupes, mais nécessite un niveau verbal
centrée sur la motivation, l’indécision chronique ou les croyances
suffisant.
dysfonctionnelles. Une prise en charge plus traditionnelle suffit pour
Cotation accompagner le client témoignant d’un manque d’information ou
Il faut calculer la moyenne des scores aux items pour chaque échelle. d’informations inconsistantes.

Évaluation individuelle et organisationnelle 7 Évaluation individuelle et organisationnelle 8


Indécision Indécision

Vignette clinique

Une femme de 23 ans travaille actuellement comme employée de


commerce et désire se réorienter, mais manque de confiance en
elle.

Au cours de son enfance, elle a souffert d’un trouble du


comportement alimentaire.

Il s’agit de quelqu’un de très impliqué professionnellement, mais


qui désire trouver une occupation plus en lien avec ses intérêts et
ses valeurs.

Évaluation individuelle et organisationnelle 9 Évaluation individuelle et organisationnelle 10

Indécision Indécision

Vignette clinique

Un homme de 20 ans, célibataire, en deuxième année


d’apprentissage d’employé de commerce, consulte pour une
demande d’orientation sur les débouchés à l’issue de sa formation.
En effet, il voudrait continuer à se former car le travail d’employé
de commerce est trop répétitif et peu motivant. Ses intérêts comme
ses valeurs professionnelles indiquent qu’une formation dans le
domaine du management est adéquat. Il est cependant important
qu’il tienne compte de sa tendance à ressentir des affects négatifs.

Évaluation individuelle et organisationnelle 11 Évaluation individuelle et organisationnelle 12


Indécision Indécision

Vignette clinique Profil

Un homme de 18 ans, après un double échec à l’Ecole de Culture


80
Générale, a passé avec succès le concours d’entrée à l’ERACOM.
70
Il a cependant l’impression de ne pas avoir la motivation pour
60
poursuivre et terminer cette formation. Il a commencé l’ERACOM

Score t
50
pour « prouver qqch à ses parents ». Il aimerait trouver une autre
40
formation, il présente des intérêts artistiques, mais n’a pas la
30
motivation pour s’y investir pleinement. Il dit ne pas supporter les
20
contraintes et avoir besoin de liberté. Il a arrêté sa formation, et Rm Rc Rd R Mp Ms Mm Mo M Iu Ii Ie I IV

semble conscient des barrières qui lui sont propres. Sous-échelles et échelles

Évaluation individuelle et organisationnelle 13 Évaluation individuelle et organisationnelle 14

Analyse de la demande Analyse de la demande


d’orientation d’orientation
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Évaluation individuelle et organisationnelle 15 Évaluation individuelle et organisationnelle 16


Analyse de la demande
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