Cahier 2Sc T.I-Ameur-2021

*République tunisienne*
*Ministère de l’éducation*
ème
TECHNOLOGIE
2 Année Secondaire
Sciences & Technologie de
l'informatique Cahier pour élèves
Nom : ……………………..….
Prénom : ……………………
ème
Classe : 2 ………
Prof : Mr.Ameur SLIMANI
Lycée 9 Avril 1938 Sidi Bouzid

A.S : 2020/2021
PROGRAMME
Thème 1 : Analyse fonctionnelle
Chapitre 1 : Analyse fonctionnelle interne d’un système technique ........................................... 1
Leçon : Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie .................................................................. 1
Chapitre 2 : Description temporelle du comportement d’un système technique ............ 11
Leçon : GRAFCET d’un système technique .................................................................................... 11
Thème 2 : Analyse structurelle et conception
Chapitre 3 : Définition graphique d’un produit ............................................................................ 18
Leçon 1 : Lecture d'un dessin d'ensemble ..................................................................................... 18
Leçon 2 : Dessin de définition........................................................................................................... 24
Leçon 3 : Dessin assisté par ordinateur (DAO) ............................................................................ 29
Chapitre 4 : Systèmes de numération et codes.............................................................................. 33
Leçon 1 : Systèmes de numération ................................................................................................. 33
Leçon 2 : Codes numériques et alphanumériques ...................................................................... 38
Chapitre 5 : Éléments de Transmission de Mouvement............................................................... 43
Thème 3 : Réalisation et production (fiches en annexe)…………………………..…....55
Réalisation et production d’un objet technique
Programmation d’une carte de commande d’un système embarqué
Fonction interfaçage
Procédés de mise en forme du matériau
Procédés et typologies des assemblages
Contrôle des composants

Thème 1 ANALYSE FONCTIONNELLE Analyse Fonctionnelle interne
Chapitre 1 : Analyse fonctionnelle interne d’un système technique
Leçon : Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie
1. Mise en situation :
Activité de découverte
Un livre est ouvert et tu souhaites le fermer.
Pour réaliser cette opération simple, tu vas mobiliser les organes de ton corps ci-dessous assurant chacun une
fonction spécifique.
.
Donner à chaque organe sa fonction principale.
Acquérir – Transmettre – Communiquer – Convertir – Traiter – Alimenter – Distribuer
...................................... ...................................... ......................................

..... ..... .....
Consignes
L’œil Le cerveau Cellule nerveuse
DÉCIDER : ............................................................
..
...................................... ...................................... ...................................... ......................................

Source d ‘énergie
ACTION
..... ..... ..... .....
L’estomac Circulation sanguine Les muscles La main
EXÉCUTER .........................................................
:
APPLICATION :
1 Compléter la chaîne ci-dessous :
2 Indiquer le nom de cette chaine.
Source d ‘énergie
Fiche Interrupteur Lampe Réflecteur

ACTION
...................................... ...................................... ...................................... ......................................

..... ..... ..... .....
Convertir
Pour alimenter en Distribuer l’électricité l’énergie électrique en Transmettre l’énergie
électricité a la lampe énergie lumineuse lumineuse
NOM DE LA CHAINE : .........................................................
1 Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie

2. Représentation fonctionnelle des systèmes :
a Représentation Fonctionnelle, pourquoi ?
Pour décrire le fonctionnement d’un système technique, on réalise un schéma du système composé
d’une .................................... et d’une ................................... interagissant avec des entrées et sorties.
b Représentation fonctionnelle d’un système automatisé :

Un système automatisé : Un système automatisé est composé de plusieurs éléments qui exécutent
un ensemble de tâches programmées sans que l’intervention de l’homme ne soit nécessaire.
Informations propres au système

Consignes de Informations pour
l’utilisateur Chaîne l’utilisateur
….......................
Informations
extérieures au État initial
système
.................
.............
ACTION
.............
Source d’énergie
Chaîne ..........................
..................
............
Informations propres au système
Chaîne d’information
Consignes de
l’utilisateur Informations pour
Acquérir Traiter Communiquer l’utilisateur
Informations
extérieures au ...................
système ...........
..............
..............
..
Chaîne d’énergie
ACTION
................
.............................
. Alimenter Distribuer Convertir Transmettre
Conclusion État final
Décider
Comptes rendus Ordres
(Informations)
Exécuter

c Activité : Système : Robot détecteur d'obstacle
Il s'agit d'un robot éviteur d'obstacles (Voir la vidéo) : Le robot avance en ligne droite, sauf s'il
rencontre un obstacle, auquel cas il tourne sur place jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'obstacle devant lui.
Carte Arduino UNO R3

Fils électriques
Piles + support
Capteur ultrason HC-SR01
(Détecte et mesure les distances
entre les d'objets)
Engrenages
(Pour réduire la vitesse de Pont-H L298N
rotation du moteur électrique) (Pour piloter les deux
moteurs électriques)
Moteur à courant continu
Compléter les blocs fonctionnels en identifiant les solutions techniques (les

composants) utilisées pour assurer les différentes fonctions techniques de chaque
chaîne.
.............................. .............................. ..............................

.............................. .............................. ..............................
.................
.............................. Acquérir Traiter Communiquer
..............................
...... ......
Source d’énergie
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre ..............................
........................... ........................... ........................... ...........................

... ... ... ...
........................... ........................... ........................... ...........................
... ... ... ...

3. La chaîne d’information : La chaîne d’information, c’est quoi ?
Un objet technique a besoin de ....................................... pour les traiter puis communiquer avec le reste du
système pour effectuer une action. Toutes les fonctions qui participent à la détection des informations à leur
traitement et leur communication constituent la chaîne .............................. du système technique.
Acquérir Traiter Communiquer

Cette fonction transforme une Cette fonction exécute les Cette fonction assure le transfert
algorithmes (programmes) des informations vers un
grandeur physique en un signal
permettant de résoudre un
électrique support d’une utilisateur humain ou vers la
problème et d’obtenir un résultat
information analogique. conforme à la fonction globale. chaine d’énergie du système.
EXEMPLES EXEMPLES EXEMPLES
Bouton poussoir Wifi Bluetooth
Automate
Pavé numérique
Ondes radio
Microcontrôleur
Pupitre
Capteur à contact Ordinateurs
LDR (Lumière)
Cordons (USB, RS232,..)
Capteur ultrason Arduino
Capteur
photocellulaire Afficheur
Micro: bit
Capteur de gaz Lampe témoin

Raspberry (Voyants)
Pi Buzzer
Capteur de vent Détecteur de

mouvement Mini Automate Écran
LCD

4. La chaîne d’énergie :
La chaîne d’énergie, c’est quoi ?
La chaîne d’énergie est la partie du système technique qui permet de réaliser une ........................... à
partir de l’énergie qu’il reçoit. Elle se décompose en plusieurs fonctions (ou ..........................................)
et elle montre également les transformations qui s’opèrent.
Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

Transmission, en l'adaptant
Fourniture de l’énergie Distribution de l’énergie à Conversion de l'énergie
parfois, de l'énergie utile
nécessaire au système pour l’actionneur (Réalisée par reçue en une autre forme
jusqu'à l'endroit où est
réaliser l’action recherchée un distributeur, circuit d'énergie en rapport avec réalisée l'action
(piles, réseau 220V,…) programmé, relais l'action recherchée (un recherchée :
contacteur, électrovanne, vérin, un moteur…) (Systèmes poulie/courroie,
boitiers pneumatiques, pignon/crémaillère,
hydrauliques…) réducteur à engrenages,
embrayage, câbles, …)
EXEMPLES EXEMPLES EXEMPLES EXEMPLES
Moteur électrique
Disjoncteur
Poulie/courroie
Résistor électrique
Relais Pignon/crémaillère
Prise du secteur
Vérin pneumatique
Pile
Vanne Réducteur à engrenages
Haut-parleur
Batterie Interrupteur
Pignons et chaîne
Tubes
Panneau photovoltaïque Carburateur Compresseur

5. Réinvestissement et transfert :
 Activité 1 :
Système technique : Le store Somfy automatique
 Présentation :
Le store automatique permet par simple action sur des boutons, la montée et la descente du store. Il est
particulièrement bien adapté aux stores de terrasse qui peuvent être soumis à des vents violents.
 Fonctionnement :

Travail demandé :
1. Les éléments de la chaîne d'information d'un store automatique :
a. Le nom de l'élément sur lequel agit l'utilisateur pour b. Pourquoi faut-il protéger le store des
actionner le store : (cocher la bonne réponse) vents forts ? (cocher la bonne réponse)
Anémomètre A cause de la pluie
Boîtier électrique d'alimentation Pour qu'il se déroule mieux
Boutons de commande Pour qu'il ne se déchire pas
Voyants lumineux Pour qu'il protège mieux
Cellule photo électrique Pour protéger l'anémomètre
c. Qui détecte le soleil ………………………………. et qui détecte le vent ………………………………..
2. Les éléments de la chaîne d'énergie d'un store automatique :

a. Où se trouve le moteur du store automatique ? b. Quelle est la fonction des bras articulés ?
dans le boîtier électrique Renforcer le moteur
dans le tissu du store Tendre la toile du store
dans le tube Permettre l'enroulement du store
dans l'anémomètre Alimenter le moteur
dans le bras articulé Relier le moteur au réseau électrique
dans le réseau électrique
3. Compléter la chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie du « store Somfy automatique » en
utilisant les mots ci-dessous :
………………………
…………
…………………
………………....
…………………
............................ …………. ……………. …………….
…………………
………………....
............................
………………
Réseau
……………...
électrique
220V ..…… ..…… ..…… ..……
…………… …. …………… …. …………… …. …………… ….

 Activité 2 :
Système technique : porte automatique de garage
Présentation :
L’opérateur appuie sur le bouton de la télécommande
pour ouvrir la porte du garage (consigne de
l’utilisateur). La chaîne d’informations, composée d’un
automate et de capteurs, détecte le signal et ordonne,
lorsqu’elle en reçoit l’ordre, la mise en route du moteur
afin d’ouvrir la porte (ordre).
La photocellule empêche la fermeture de la porte si
elle détecte la présence d’un objet (personne, voiture,
animal…). Il y a aussi des capteurs qui permettent de
connaître l’état de la porte (ouverte ou fermée).
…………… …………… ……………

…….……….. …….……… …………… ……………
……………
…………….. …………..… ……..….…… ……………
……………
…. … …… ……..
……
………….
……………. ……………
……………. ….
……………
……………
………….…
…………….
……………
….…………
N.B: Vous pouvez voir les vidéos sur les liens suivants pour réaliser cet exercice :
 (https://technologie-f-mauriac.jimdofree.com/4-eme-1/t3-la-modelisation-et-la-simulation-des-objets-
techniques/cha%C3%AEne-d-%C3%A9nergie-et-d-information/ )
 (https://www.youtube.com/watch?time_continue=232&v=ZY8Q1F9rQlg&feature=emb_logo)
Travail demandé :
A partir de la vidéo sur le fonctionnement d'une porte automatique dans un garage :
a. Quel élément du système permet d’acquérir le signal du conducteur ? …………………………………..
b. Sous quelle forme est transmis le signal de la télécommande ? …………………………………………..
c. Quel est le rôle des photocellules de détection ? …………………………………………………………….
d. A l’aide de la même vidéo, légendez le schéma de la porte de garage sur la fig.1 (page précédente):
e. Grâce à quel système (Eléments mécaniques) le moteur transmet-il l’énergie mécanique jusqu’à
la porte ? ………………………….…………………………………………………..

f. Lister les différents éléments nécessaires au fonctionnement du système en fonction de leur type :
Chaîne d’information Chaîne d’énergie

Capteurs & Interface Partie Interface Préactionneur Actionneur Transmetteur Effecteur
Homme/Machine commande Machine/Homme
………………………. ……………. ………………… ……………… …………… …………… ……………
………………………. ……………. ………………… ……………… …………… …………… ……………
………………………. ……………. ………………… ……………… …………… …………… ……………
……………………….. ……………. ………………… ……………… …………… …………… ……………
g. Compléter la chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie du « porte automatique du garage » :
………………………..
………………… Chaîne d’information

……………….... …………………
............................ ..………….…. ……………. …………….
…………………
………………....
............................
………………
Réseau Chaîne d’énergie

……………...
électrique
220V ..…… ..…… ..…… ..……
…………… …. …………… …. …………… …. …………… ….

6. Evaluation :
Système : Portail automatique
coulissant
Le Portail coulissant est un portail automatique permet l’ouverture et la fermeture soit automatique par
des photocellules (a) et (b), soit manuelle à l’aide d’une télécommande.
1 2
Feu clignotant
1 (Photocellule)
Réseau2
électrique Passage d’un
obstacle
1
b 3
1Disjoncteur
a
Fils électriques
1
0 Crémaillère
9 Moteur
4
Butée de fin de course
(+ réducteur) Automate
7 7
8 Signal infrarouge 5
Télécommande 6
13 Énergie 17 Chaîne d’énergie 21 Portail en position initial

14 Énergie électrique 18 Chaîne d’information 22 Portail en position final
15 Énergie mécanique 19 Ordres
16 Signal numérique 20 Manœuvrer un portail
1 Compléter les noms des différents blocs de la représentation fonctionnelle du notre système
2 Donner les numéros des composants (solutions technique) qui assurent les différentes fonctions techniques
du notre portail :
7
... ... ...
...
... ... ...
... ... ...
... Acquérir
........................ ........................ ........................
...
...
... ... ...
... ...
... ... ... ... ... ...
........................ ........................ ........................ ........................
...

Thème 1 ANALYSE FONCTIONNELLE Description temporelle du comportement d’un S.T
Chapitre 2 : Description temporelle du comportement d’un système technique
Leçon : GRAFCET d’un système technique
Système d’étude : Perceuse automatique (voir l’animation flash )
Ce système permet de percer automatiquement des pièces.
Il est commandé par un automate programmable industriel (A.P.I).
C2
La présence d’une pièce détectée par un capteur « s » et l’action sur un
bouton poussoir de mise en marche « m » provoque le cycle de
fonctionnement suivant :
– Serrage de la pièce à percer, assuré par la sortie de la tige du vérin C1
commandé par le distributeur M1 et contrôlé par le capteur l11.
Mt
– Perçage de la pièce par la rotation du foret F actionné par un
moteur Mt commandé par le contacteur KM et la descente suivie S
par la montée du support S.
* La descente de la tête de perçage Tp est assurée
par la sortie de la tige du vérin C2 commandé par le
distributeur M2 et contrôlé par le capteur l21.
* La montée de la tête de perçage Tp est assurée par F
le retour de la tige du vérin C2 commandé par le
distributeur M2 et contrôlé par le capteur l20.
C1
– Desserrage de la pièce percée par le retour de la
tige du vérin C1 commandé par le distributeur M1et
contrôlé par le capteur l10.
 Activité 1 :
A partir de la figure ci-dessus, on demande de répondre à ces questions :
a. Classifier les éléments de la perceuse comme l’indique le tableau suivant :
Actionneur Préactionneur Capteur Effecteur
Moteur Mt ………. ………. ………………………
Vérin double Sortir la tige du vérin C1 : SC1 14M1 l11

………………………
effet C1 Rentrer la tige du vérin C1 : RC1 12M1 ……….
Vérin double Sortir la tige du vérin C2 : SC2 14M2 ……….

Support "S"
effet C2 Rentrer la tige du vérin C2 : RC2 12M2 l20
b. En observant le fonctionnement du système, compléter le tableau suivant :

N° de la tâche Description de la tâche Cette tâche débute si Cette tâche prend fin si
0 Attendre (au repos) ………………………… …………………………
1 ………………………… ………………………… …………………………
2 ………………………… ………………………… …………………………
3 ………………………… ………………………… …………………………
11 GRAFCET d’u système technique

2. GRAFCET d’un système technique et leurs différents points de vue :
 Activité 2 :
a. En se référant au tableau précédent, compléter les graphes suivants:
000 …………………………
…….
…………………………….....
GRAFCET d’un point de vue système
…………………………
1 …………………………
……
…………………………
…………………………
2 …………………………
……
…………………………
…………………………
3 …………………………
……
…………………………
b. En se référant au schéma et au fonctionnement du système, compléter le tableau suivant :
Désignation Action donnée par les actionneur Préactionneur Capteur détectant

N°
de la tâche effets des actionneurs correspondant correspondant la fin de l’action
0 Attendre ………………
Serrer la pièce Faire avancer le mors de

……….. ……….. ………………
1 à percer serrage : sortie du vérin C1
……………………………… ……….. ………..

(l21)
……………… ……………………………… ……….. ………..
2
……………… ……………………………… ……….. ………..
………………
……………………………… ……….. ………..
……………… ……………………………… ………..

……….. ………………
3 ……………… ………………………………

c. Compléter les GRAFCET suivants du système « Perceuse automatique » :
GRAFCET d’un point de vue P.O GRAFCET d’un point de vue P.C
OU
…………………………… ……… ………

…. . .
………………….……. ……... ……...
…………………………… ……… ………
… . .
………………….……. ……... ……...
……………. ……………. ….. ….. …….. ….
………………….……. ……... ……...
…………….. …………….. …... …. ……. …....
………………….……. ……... ……...
…………………………… ……… …………
… .
………………….……. ……... ……...
3. Règles d’évolution d’un GRAFCET :

 Activité 3 :
En se référant au schéma et au GRAFCET partiel ci-dessous, répondre à ces questions suivantes :
a. La réceptivité R2 est-elle vraie ?.............
Pourquoi ?..............................................................................
b. L'étape 2 est-elle active?......................
Pourquoi ?................................................................................
c. La transition T2/3 est-elle validée ?...............
Pourquoi ?.......................................................................
d. La transition T2/3 est-elle franchie ?...............
Pourquoi ?......................................................................
e. Si la pièce est complètement percée, la transition T2/3 est-elle franchie?...........
Pourquoi ?..........................................................................................................................
f. Le franchissement de la transition T2/3 entraîne :
..........................................................................................................
et.......................................................................................................

4. Réinvestissement et transfert : Bande de Tôle
Système technique : « Poste de pliage et de poinçonnage de tôles»
Présentation du système :
Le système de pliage et de poinçonnage de tôles est destiné à
plier et poinçonner des tôles découpées en bandes. Tôle pliée et
Il est géré par une carte Micro-bit. poinçonnée
Schéma de principe :
Fonctionnement :  Poinçonnage de la tôle pliée de deux

Le système est au repos, la présence d’une bande de tôle cotés simultanément par les poinçons (P1
(position détectée par le capteur P) et l’appui sur le bouton marche et P2) actionnées par deux vérins (C1 et
« S » provoque le départ du cycle de fonctionnement suivant : C2).
 Serrage et pliage de la bande de tôle de deux extrémités Le retour de poinçons (P1 et P2) à leur
simultanément : position initiale est effectué par la rentrée
Serrage et pliage droit (angle 90°) par l’intermédiaire de des tiges de vérins (C1 et C2).
l’équerre (E) actionnée par la sortie de la tige de vérin C3 ;  Desserrage de la tôle pliée et
Serrage et pliage (angle 30°) et par l’intermédiaire de la poinçonnée est effectué par la rentrée
rampe (R) actionnée par le vérin C4. des tiges de vérins (C3 et C4).
Travail demandé :
a. En se référant au schéma et au fonctionnement du système, compléter le tableau suivant :
Désignation Action donnée par les Actionneur(s) Préactionneur(s) Capteur(s) détectant
N°
de la tâche effets des actionneurs correspondant correspondant la fin de l’action
0 Attendre ………………
…………………………… ……….. ………..
………………
………………
1 ……………… …………………………… ……….. ………..
………………
…………………………… ……….. ………..
……………… ………………
2
……………… …………………………… ……….. ………..
………………
…………………………… ……….. ………..
……………… ………………
3
……………… …………………………… ……….. ………..
………………

b. Compléter les GRAFCET suivants du système :
D’un point de vue système D’un point de vue P.O D’un point de vue P.C
…………………………… ……… ………

…. . .
………………….……. ……... ……...
…………………………… …… …. …… ….
………………….……. ……... ……...
……………. ……………. ….. ….. ….. …..
………………….……. ……... ……...
……………..…………….. …... …. …... ….
………………….……. ……... ……...
c. Compléter la séquence ci‐dessous, puis répondre aux questions suivantes :

T…/... ……………………….…… : R1
2 …………………………
……
T2/3 …………………………. : R2
:R2
3 …………………………
T…/... ………...………….....……. : R3
Quelle est l’étape active? ……………

Justifier votre réponse ?…………………………………………………………………..…………
La transition T2/3 est-elle validée ? ……………
Justifier votre réponse ?…………………………………………………………………..…………
La réceptivité R2 ou R3 est-elle vraie ? .......................
Justifier votre réponse ?…………………………………………………………………………….
La transition T2/3 est-elle franchie ? ……………
Pourquoi ?………………………………………………………………………………..…………..
Si la tôle est complètement pliée et poinçonnée, la transition T2/3 est-elle franchie ? …………..
Justifier votre réponse ?…………………………………………………………………….
Le franchissement de la transition T2/3 entraîne :
-………………………………………………
-………………………………………………

5. Synthèse :
a. Définition d’un GRAFCET :
Le GRAFCET (GRAphe Fonctionnel de Commande par Étapes et de Transitions) est un outil graphique
de description temporelle du fonctionnement d’un système séquentiel. Il est composé par des :
- Étapes aux quelles sont associées des …………….

(exprimées par un verbe à l’infinitif).
- Transitions aux quelles sont associées des …………………
- Liaisons orientées reliant les étapes entre elles.
b. Les différents points de vue du GRAFCET:
La description du comportement d’un système est déterminée par un GRAFCET qui prend en compte le
point de vue selon lequel l’observateur s’implique dans le fonctionnement. On distingue alors trois points
de vue de GRAFCET :
 GRAFCET d’un point de vue du système.
 GRAFCET d’un point de vue de la partie opérative (P.O).
 GRAFCET d’un point de vue de la partie commande (P.C).
☺ ☺P.C ☺P.O
Système
Préactionneurs
P.O
P.C
Capteurs
 GRAFCET d’un point de vue du système :
Le GRAFCET d’un point de vue du système donne une description des tâches qui contribuent à la
transformation de la ……………………. sans préciser les moyens techniques mis en œuvre.
 GRAFCET d’un point de vue de la partie opérative :
 Définition :
Le GRAFCET d’un point de vue de la partie opérative PO décrit en terme clair ou par symbole les
…………………. et les …..……………… en tenant compte de la technologie choisie pour les éléments de
la partie opérative (Actionneurs et effecteurs).
 Situation de l’observateur :
L’observateur, pour ce point de vue, s’implique dans le
fonctionnement de la PO. Son objectif est de décrire le
comportement attendu de la PO pour obtenir les effets souhaités.

 GRAFCET d’un point de vue de la partie commande (P.C) :
 Définition :
Ce GRAFCET décrit les échanges de la partie commande avec la partie opérative et le dialogue avec
l’opérateur en tenant compte des choix technologiques des ……………………. et des ……….…………..
 Situation de l’observateur :
L’observateur s’implique dans le fonctionnement de la PC et
donne la correspondance qui existe entre les ordres envoyés
aux commandes des préactionneurs et les informations
venant des capteurs et du pupitre.
c. Les règles d’évolution d’un GRAFCET :
a) Règle N°1 : « Initialisation »
La situation initiale correspond à l'étape active au début du fonctionnement.
Elle correspond généralement à un comportement de …………. du système.
Définition d’une étape active :
Une étape est dite active si l'action qui lui est associée est en cours d'exécution.
Une étape active est repérée par un point noir placé à l'intérieur du carré correspondant.
b) Règle N°2 : « Franchissement »
Pour franchir une transition, il faut que les deux conditions suivantes soient remplies :
 Cette transition est ……………. (l'étape précédente est active).
 La réceptivité qui lui est associée est ……………
Dans le cas du système perceuse automatique, on a :
(fausse) (vraie)
- L’étape 2 ……………………
- L’étape 2 est ………………… - L’étape 2 est ……………………
- La transition T 2/3…………
- La transition T 2/3 est …..……… - La transition T 2/3 est ………….
- La réceptivité est ……………… - La réceptivité est ……….
Conclusion : Conclusion : Conclusion :
T 2/3 ………………………… T 2/3 ……………………………… T2/3 ………………………………
c) Règle N°3 : « Évolution des étapes actives » :
Le franchissement d’une transition, provoque :

 L’activation de l’étape immédiatement …………………….
 La désactivation de l’étape immédiatement …………………

Thème 2 ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION Définition graphique d’un produit
Chapitre 3 : Définition graphique d’un produit
Leçon 1 : Lecture d'un dessin d'ensemble
1. Situation problème :
 Activité n°1 :
On désire percer une pièce de forme complexe sans positionnement (suivre l’animation "cale.swf").
Q1- Quel est le problème rencontré au cours et après le perçage ?
…………………………………………………………………………………………………………..…….
(Serrage)
H
Avant perçage Après perçage

Q2- Proposez une solution ?
…………………………………………………………………………………………………………..……
……………………………………………………………………………….………………………………..
Q3-On se propose d’utiliser la solution comme le montre les dessins suivants, expliquer le
fonctionnement du mécanisme utilisé (cale réglable) pour positionner la pièce ?
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
….. Axe
Cale réglable
Vis
Q4- Est-ce-que les dessins ci-dessus sont suffisants pour comprendre le fonctionnement du mécanisme
utilisé ? Si non, proposez autres solutions ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
18 Lecture d’un dessin d’ensemble

Dessin d’ensemble de la cale réglable en hauteur :
La rotation de la vis de manœuvre (5) entraîne la translation du coulisseau (4) qui provoque la montée
ou la descente de l’axe (3) (suivant le sens de rotation de la vis (5)) d’où la variation de H (H : hauteur
réglable).
B
A-A pièce
A B-B
2 . 6
.
3 .
7
.
.
.
table
1 4 5
B A
Dessin 3D .… .…
en coupe Dessin éclaté
.…
.…
7
7 ….. ………………………
6 ….. Plaque
5 ….. Vis de manœuvre
4 ….. Coulisseau
3 ….. Axe
2 ….. Corps
1 ….. Semelle
.… 7 .…
Rep Nb Désignation Matière Observation
ECHELLE 1:2
Nom :
Cale réglable en hauteur Date :
Lycée 9 Avril 1938 Sidi Bouzid Numéro : 01 A4

2. Lecture d’un dessin d’ensemble :
Activité n°2 : Lecture du dessin d’ensemble de la cale réglable
En se référant au fonctionnement et au dessin d’ensemble de la cale réglable, on demande :
a. Désigner les éléments principaux d’un dessin d’ensemble :
: ……………………….…..…. : ………………..…………… :…………..…………………

b. Compléter le repérage des pièces sur le dessin éclaté en se référant au dessin d’ensemble.
c. Colorier sur le dessin d’ensemble (sur les deux vues et sur le tableau de nomenclature) les pièces
suivantes comme l’indique le tableau ci-dessous :
Pièce (7)
Pièce 2 4 5
Couleur marron Verte Bleue
d. Compléter la désignation complète de la pièce (7) sur le tableau de nomenclature.

e. Compléter sur le tableau de nomenclature la colonne réservée au nombre de pièces et déduire leurs
nombre total : N t =…….
f. Quel est le rôle des pièces (7) ?………………………………………….…………………………………
g. Le déplacement du coulisseau (4) est obtenu par un système vis-écrou, compléter le tableau suivant :
Mouvement d’entrée Mouvement de sortie
Coulisseau (4)
Vis (5)
vis (5)
h. Justifier la présence des stries sur la vis (5) (voir dessin ci-contre)? Stries
…………………………………………………….……………………………
i. Indiquer les formes (entaille, rainure, trou lamé) sur la semelle (1) ?
………..…
……
…………..
…… …………..
.............................................
j. Etablir l’expression de l’échelle du dessin : Echelle 
.............................................
k. Déterminer la hauteur maximale hmaxi parcourue par l’axe (3) en tenant compte à l’échelle?
………………………………………………………….……………………………………………………………
l. Compléter la gamme de démontage suivante : l. Compléter le graphe de montage suivant :
Ordre de
1 2 3 4 5 Outillage
démontage
……….. × ………………
Repère des pièces
…… × …
………………
…… × …
………………
…… × …
………………
…….. × …
………………

Système d’étude : Serre - joint
Le dessin d’ensemble page suivante représente un serre-joint de menuisier utilisé pour serrer
momentanément des planches en bois lors d’une opération d’assemblage par collage.
a. A l’aide du dessin d’ensemble, indiquez les repères des pièces sur l’éclaté ci-dessous.
b. Colorier sur le dessin d’ensemble les pièces suivantes comme l’indique le tableau suivant :
Pièce (2) (5) (7)
Couleur Marron Jaune bleue Vis (6)
c. Compléter sur le tableau de nomenclature la colonne réservée au nombre de pièces.
d. Que signifie la désignation de la vis à téton long (6) H, M8-12 ? ……………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………….
e. Quelle est la fonction de la vis (6) ? ………………………………………………………………………….
f. Compléter la gamme de démontage suivante :
Ordre de
1 2 3 4 5 6 7 8 Outillage Observations
démontage
(9) et (3) × ………………
…… × ………………
…
Repère des pièces
…… × ………………
…
…… × ………………
…
…… × ………………
…
…… × ………………
…
…… × ………………
…
(8) × ………………
…
g. En se référant au dessin d’ensemble, compléter le graphe
…de montage suivant du système :
6
5
2 E
7
8
10
1
4
3
9

10
10 …. Embout C 22
9 … Rivet F/90 6.20 NF E 27-154
8 … Tige de manœuvre C22 Acier
7 … Vis de manœuvre 37 Cr 4 Acier chromé
6 … Vis H à téton long, M8-12 NF E 25-133
5 … Piston 37 Cr 4 Acier chromé
4 … Mors fixe GS 235 Acier
3 … Rivet F/90 6.20 NF E 27-154
2 … Mors mobile GS 235 Acier
1 … Guide GS 235 Acier
Rp Nb Désignation Matière Observation
Dessiné par :
Echelle 1 : 2
………………..
SERRE-JOINT
Le :…../..…/ 20…..
A4 LYCEE : ……………………………………… N° 00

4. Synthèse :
a. Le dessin technique :
Le dessin technique est le moyen d’expression et de
communication universel et indispensable de tous
les techniciens.
b. Types de dessins techniques :
On distingue plusieurs types tels que : le dessin d’ensemble, le dessin de définition, le dessin d’avant-
projet, le dessin de projet…
c. Définition et constitutions du dessin d’ensemble :
-Un dessin d’ensemble est un dessin
dont le rôle est essentiellement de
comprendre le fonctionnement d’un
mécanisme et la façon dont le
concepteur a agencé les pièces
constituants le système.
-Il indique comment les pièces sont
assemblées et disposées les unes par
rapport aux autres.
-Le dessin d'ensemble est représenté sur un papier de format normalisé (Format A0, A1, A2, A3, A4).
-Ce document comporte :
 Un ensemble de vue:
Il est représenté en une ou plusieurs vues (par exemple : vue de face, de droite, de dessus…) avec des
détails (coupes simple, coupes partielles, etc.)
 Un cartouche :
Il est placé en bas du format, il peut contenir (le titre, la date, l’échelle à laquelle a été exécuté le dessin,
le nom du dessinateur, etc.)
Remarque :
Types d’échelle :
 réelle : 1:1
 réduction : 1:2, 1:3, 1:4, 1:5 …
 agrandissement : 2:1, 3:1, 4:1, 5:1 …
 Une nomenclature :
Elle est placée au-dessus du cartouche, elle permet d’identifier tous les pièces du mécanisme en
indiquant leurs repères (Rep), leurs nombres (Nb), leurs désignations, leurs matières et leurs
observations.
5. Evaluation : (activités pratiques du manuel d’activités)

Leçon 2 : Dessin de définition

Système technique : Cale réglable en hauteur
 Présentation :
Le mécanisme représenté ci-dessous est une cale réglable en hauteur utilisée pour positionner une pièce
par rapport à un plan horizontal.
Pour positionner une pièce de forme complexe sur la table d’une machine en vue de l’usiner, l’opérateur
est amené à interposer au moins une cale réglable entre la pièce et la table de la machine.
 Activité 1 :
a. Désigner les dessins techniques suivants:
Rep Désignation
1 Semelle
2 Corps
3 Pige
4 Cale
5 Vis moletée
6 Plaque
Fig.1 : ………………………. Fig.2 : ……………………………………….
Fig.3 : ………………………….. Fig.4 : ………………………………..
b. Pour fabriquer le corps (2), quel est le dessin que je dois donner au fabriquant ?
………………………………………
c. Est-ce-que ce dessin est satisfaisant pour fabriquer cette pièce ? si non, dites pourquoi et donnez la
solution ?...............
…………………………………………………………………………………………………………..………………
…………………………………………………………………………………………………………………………..
24 Dessin de définition
2. Dessin de définition : B-B

ion
 Activité 2 : ect
S
En se référant au dessin d’ensemble, au crayon et aux
instruments sur le dessin du corps (2), on demande de (d’) :
 Compléter la vue de dessus ;
 Compléter la vue de face en coupe A-A ;
 Compléter la section sortie B-B.
 Inscrire les cotes d’encombrement du corps (2) ;
 Inscrire les cotes de forme et de position de la rainure en U, des trous taraudés et de l’alésage.
A A
2 1 Corps S235 Acier

Rep Nb Désignation Matière Référence
Echelle 1:1 Nom:
Cale réglable Date:
Lycée 9 Avril 1938-Sidi Bouzid Numéro 00
a. Présentation du Système "Vé réglable" :
Ce mécanisme permet de positionner une pièce de forme cylindrique en vue de son usinage.
5 1 Goupille élastique C35 Acier

4 1 Tige filetée NF E 27-180
3 1 Écrou strié NF E 25-401
2 1 Coulisseau en Vé C35 Acier
1 1 Corps S235 Acier
Rp Nb Désignation Matière Observation
Echelle 1 : 2 Dessiné par :
Vé réglable Le :…../..…/ 20…..
A4 LYCEE : ……………………………………… N° 00
b. Travail demandé : On demande de :
 Colorier le coulisseau en Vé (2) sur le dessin d’ensemble ci-dessus ;
 Compléter le dessin éclaté ci-contre par les repères des pièces ;
 Désigner les formes usinées sur le coulisseau en Vé (2) sur les dessins en 3D ci-dessous ;
 Compléter la vue de dessus (voir page suivante) ;
 Compléter la vue de face en coupe A-A ;
 Compléter la section sortie B-B ;
 Coter l’encombrement de la pièce et la forme et la position des rainures et des trous.
Sect
ion B
-B
1 1 Vé S235 Acier
Rep Nb Désignation Matière Référence
Echelle 1:1 Nom:
Vé réglable Date:
Lycée 9 Avril 1938-Sidi Bouzid Numéro 00
4. Synthèse :
a. Dessin de définition : b. Constituants d’un dessin de définition :
C'est le dessin qui représente avec précision Le dessin de définition est constitué :
une pièce. Il indique tous les détails extérieurs Vues jugées en utilisant les outils suivants:
et intérieurs de la pièce avec la cotation  La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle ;
normalisée (cotes dimensionnelles  La coupe simple et les sections ;
d’encombrement, de forme et de position) et  Représentation des filetages et taraudages.
aussi il donne une idée sur la matière. Cartouche (nom de mécanisme, l'échelle ....)
Nomenclature (nom de la pièce, matière)
c. Représentation en coupe simple et les filetages:

Vis (axe fileté) Ecrou (trou taraudé ……………) A
…… ……
A-A
2 x 45°
…..
…
. ….. A
Métaux ferreux (Aciers, fontes) Règles à retenir :

Aluminium et alliages les hachures représentent les zones de matière coupée ;
les hachures sont représentées en trait continu fin oblique (30°, 45°, 60°, …) ;
Cuivre et alliages les hachures ne traversent jamais un trait fort ;
les hachures ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu fin (contour caché).
Matières plastiques et isolantes
d. Les sections :
Une section représente la partie de la pièce située dans un plan sécant (plan de coupe). Elle permet, en
isolant les formes que l’on veut préciser, d’éviter une vue surchargée.
On distingue deux types de sections :
 Section sortie :
Une section sortie et dessinée en trait ………. pour tous les
contours et en trait fin pour les ……..………
La section est placée le plus souvent soit dans le prolongement du
plan de coupe soit dans le prolongement de l’axe de la pièce.
 Section rabattue :
La section est rabattue directement sur la vue, dans ce cas elle se
trace en trait……...
5. Evaluation : Activités pratiques du manuel d’activités
Leçon 3 : Dessin assisté par ordinateur (DAO)
1. Mise en situation : Corps Corps
Système technique : Cale réglable en hauteur

Une industrie désire fabriquer une série du corps de la cale réglable.
a. Proposez des solutions en précisant les étapes qu’elle doit réaliser avant la fabrication de cette pièce ?
Solution 1 Solution 2 Solution 3
…………………………………... …………………………………... …………………………………...
…………………………………... …………………………………... …………………………………...
…………………………………… …………………………………… ……………………………………
…………………………………… …………………………………… ……………………………………
b. Quelle est la solution adéquate en justifiant le choix ?

…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
2. Démarche de réalisation d’une pièce :

La réalisation d'une pièce à l'aide d'une machine-outil à commande numérique (MOCN) s'effectue à
travers une chaîne continue d'informations. On parle dans ce cos de « Conception et Fabrication
Assistées par Ordinateur » (CFAO).
[1] A partir de l'idée d'un objet technique,
[2] on réalise un dessin avec un logiciel [3], la forme à
usiner et convertie en fichier d'usinage [4]
La machine à commande numérique réalise la pièce [5]
On s’intéresse dans cette séquence à la première étape « Conception Assistée par Ordinateur » : CAO
29 Dessin assisté par ordinateur (DAO)

3. Réalisation du fichier CAO du corps de la cale réglable :

Se référer aussi au dessin de définition du corps :
a. Créer un nouveau fichier type 'Pièce': Figure 1
Fichier / Nouveau Choisir 'Pièce' puis cliquer OK.
b. Réaliser le parallélépipède rectangle et l'entaille :
 Cliquer sur le bouton pour créer une nouvelle esquisse.
 Cliquer l'outil 'Ligne' et tracer les segments définissant la forme de la pièce. (voir figure 1)
 Utiliser l'outil 'Cotation' pour régler les cotes 6 mm, 30 mm, 38 mm et 75 mm ; Il est
conseillé de commencer la cotation par les petites cotes pour garder l'allure du profil de la pièce;
(voir figure 2).
 Cliquer sur le bouton 'Base/Bossage extrudé' et donner la valeur de 38 puis valider .

(voir figure 3)
Figure 2 Figure 3
c. Réaliser Les chanfreins :
 Cliquer sur la partie de la pièce à chanfreiner. (voir figure 4).
 Cliquer sur le bouton 'Chanfrein' et régler la valeur à 2 mm puis valider ; (voir figure 5).
Figure 4 Figure 5

d. Réaliser la rainure :
 Cliquer le bouton 'droite' de la barre outils 'Vues standard' pour afficher la vue de droite.
 Cliquer la face de la pièce puis cliquer sur le bouton pour créer une nouvelle esquisse.
 Cliquer l'outil 'Rectangle' et tracer un rectangle en position de la rainure à avoir. (Voir figure 6).
 Utiliser l'outil 'Cotation' pour régler les cotes 11 mm, 11 mm et 20 mm ; (voir figure 7).
 Cliquer l'outil 'Enlèvement de matière' et choisir dans la fenêtre 'Enlèv. Mat.-Extru.' l'option
 'A travers tout' puis valider (voir figure 8).
Figure 6 Figure 7 Figure 8
e. Réaliser l'alésage :
 Cliquer le bouton 'dessus' de la barre outils 'Vues standard' pour afficher la vue de dessus.
 Cliquer la face supérieure de la pièce puis cliquer sur le bouton pour créer une nouvelle esquisse.
 Cliquer l'outil 'Cercle' et tracer un cercle en position de l'alésage à réaliser.
 Utiliser l'outil 'Cotation' pour régler les cotes Ø 16 mm, 19 mm et 19 mm ; (voir figure 9).
 Cliquer l'outil 'Enlèvement de matière' et choisir dans la fenêtre 'Enlèv. Mat.-Extru.' l'option
'A travers tout' puis valider (voir figure 10).
Figure 9 Figure 10

f. Réaliser Les trous taraudés pour vis de fixation de la semelle :
 Cliquer le bouton 'dessous' de la barre outils 'Vues standard' pour afficher la vue de dessous.
 Cliquer approximativement un point de la face de la pièce en position du premier trou taraudé à
réaliser puis cliquer le bouton 'assistance pour le perçage' .

 Dans la fenêtre, option 'Trou taraudé', régler les caractéristiques du taraudage : (standard : iso, taille
: M6, borgne, profondeur du trou lisse : 20 mm, profondeur du filetage : 14 mm , choisir 'ajouter une
représentation de filetage sans texte associé'.
 Cliquer le bouton 'Suivant'.
 Avant de cliquer 'Terminer', utiliser l'outil 'Cotation' pour coter le centre de perçage (cotes 7, 6)
afin de positionner correctement le trou taraudé. (Voir figure 11).
 Utiliser les 4 dernières étapes pour faire le deuxième trou taraudé. (Voir figure 12).
Figure 11 Figure 12
g. Réaliser Les trous taraudés pour vis de fixation de la plaquette :
 Cliquer le bouton 'droite' de la barre outils 'Vues standard' pour afficher la vue de droite.
 Faire la même démarche que 5) pour réaliser les deux trous pour vis de fixation de la plaquette avec le
corps. (voir figures 13, 14, 15 et 16).
Figure 13 Figure 14 Figure 15 Figure 16

Thème 2 ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION Systèmes de numération et codes
Chapitre 4 : Systèmes de numération et codes
Leçon 1 : Systèmes de numération
1. Activité de découverte :
Dans la présente activité, nous avons l’intention de découvrir les numérations avec lesquelles nos
ancêtres comptaient.
a. En 3500 avant J.C, on utilisait des petits cailloux d’argile de formes et de tailles différentes suivant la
quantité qu’elles représentent :
Ecrire le nombre N correspondant au système d’écriture suivant :
N= ………………….
b. A cette époque, en 3 600 avant J.C, en Egypte, on utilisait les symboles suivants :
Ecrire le nombre
correspondant :
N=…………………………..
Ecrire le nombre correspondant :

N=…………………………..
c. Chez les grecs, ils utilisaient les lettres de l’alphabet pour écrire les nombres. Pour les distinguer des
lettres dans un texte, ils surmontaient d’une barre.
Ecrire le nombre correspondant à   :

N=…………………………..
d. Citez les systèmes de numération utilisés dans nos jours ? ………………………………………………...

……………………………………………………………………………………………………………………….
33 Systèmes de numération
2. Système de numération :
a. Définition :
C’est la façon d’énoncer ou décrire des nombres.
Un système de numération se définit par deux éléments:
 La base du système : C’est le ……………… de chiffres différents
 Les symboles du système (Exp: 0, 1, 2, 3, ….. ,9 ; I, II, III, IV, V, VI, VII, …… ,X …)
En technologie numérique plusieurs systèmes de numération sont utilisés, les plus
courants sont les systèmes : Décimal, Binaire et Hexadécimal.
b. Différents types de numération :
Système Décimal :
C’est le système que nous utilisons tous les jours. Il comprend 10 chiffres qui sont : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.
C’est un système à base de ………, il est imposé tout naturellement à l’homme qui possède 10 doigts.
Exemple :
Soit le nombre N=3257  N= (3257)10 Ce nombre N peut être écrit sous forme du polynôme :
N= 3.103 + 2.102 + 5.101 + 7.100 = …….. +200 + ……. + 7= 3257 ; (100 =1)
Système Binaire :
Le système décimal est difficile à adapter aux systèmes numériques. Par contre, il est très facile de
concevoir des équipements électroniques qui fonctionnent seulement avec 2 niveaux de tension (au lieu
de 10). C’est pour cela la plupart des systèmes numériques ont recours au système …………… (à base
2) comme système de numération. Dans le système binaire, il y a que deux chiffres ……… appelés : bits.
 Conversion d’un nombre écrit en Décimal en un nombre Binaire :
 Exemple 1 : Convertir le nombre décimal 13 en binaire :
13
 6 + reste 1 Donc : (13)10= (… … … …)2
2
6 Cette conversion s’appelle le ……………………
 3 + reste 0
2
3
 1 + reste 1
2
1
 0 + reste 1 1101
2
(1 1 0 1) 2
Exemple 2 : Exemple 3 :
Convertir le nombre décimal 35 en binaire : Convertir le nombre décimal 26 en binaire :
35 2 26 2
1 17 2 … …
… …. 2
0 …. 2
… … …. 22
0 22
… 1….
1
D’où : (35)10= ( ………….. )2 … 0…. D’où : (26)10= ( …..……… )2
Exercice : Convertir les nombres décimaux suivants en binaire :

(12)10= ( … … … )2 (17)10= ( … … … )2 (32)10= ( … … … )2
(41)10= ( … … … )2 (50)10= ( … … … )2 (69)10= ( … … … )2
 Conversion d’un nombre écrit en Binaire en un nombre Décimal :
Tout nombre binaire peut être transformé en son équivalent décimal simplement en additionnant les
poids des diverses positions ou se trouve la valeur 1.
Exp 1 : Convertir le nombre binaire 11001 en décimal: Donc : (11001)2 = (25)10
4 3 2 1 0
(11001)2 = 1.2 + 1.2 + 0.2 + 0.2 + 1.2 Cette conversion s’appelle le ………………
= 16 + 8 + 0 + 0 + 1 = ……….
Exercice : Convertir les nombres binaires suivants en décimal:
(101)2 = .. .22 + .. .21 + .. .20 = ………………….…………………..… = ( …… )10
(1100)2 = .. .23 + .. .22 + .. .21 + .. .20 = ………………….…………………..… = ( …… )10
(1001)2 = ………………….…………………..… ………………….…………………..… = ( …… )10
(10100)2 = ………………….…………………..…………………….…………………..… = ( …… )10
Système Hexadécimal :
C’est un système à base de seize (16). Ses symboles sont au nombre de 16
représentés par 10 chiffres (de 0 à 9) et six lettres (de A à F).
Système
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
décimal
Système
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
Hexadécimal
 Conversion d’un nombre décimal en hexadécimal :

On utilise la méthode des divisions successives par 16.
 Exemple 1 :  Exemple 2 :
Soit à coder le nombre (345)10 en hexadécimal : Convertir le nombre (524)10 en hexadécimal :
345 16 524 16
9 21 16
12 32 16
5 1 16
.. 2 16
1 0 .
(524)10 = ( ..…C )16 .. 0
D’où : (345)10 = (159)16 .
Cette conversion s’appelle le codage
 Application : Coder les nombres décimaux suivants en hexadécimal

* (423)10 = (…………………)16 * (214)10 = (…………………)16 * (47)10 = (……………)16
* (621)10 = (…………………)16 * (74)10 = (……………………)16 * RGB (255, 165, 0)10 = (……………)16
 Conversion d’un nombre hexadécimal en décimal :

Soit à décoder le nombre (3CA)16.
(3CA)16 = 3 . 16 2 + 12 . 16 1 + 10 . 16 0 = 3 . 256 + 12. 16 + 10 . 1 =768+192+10 D’où : (3CA)16 = (970)10
-Application- Décoder les nombres hexadécimaux suivants en décimal
* (4B3)16 = …………………………………………………………………………..……………
* (A01)16 = …………………………………………………………………………..……………
* (10F)16 = …………………………………………………………………………..……………
* (FF D7 00)16= ………………………………………………………………… = RGB (……, ….., …….)10
c. Opérations sur les nombres binaires :
Addition : 0 + 0 = ..
L’addition binaire est analogue à l’addition décimale. Il faut commencer par le bit 0 + 1 = ..
de poids le plus faible en utilisant l’algorithme suivant :
1 + 0 = ..
 Exemple : soit à additionner (25)10 + (11)10 = (……..)2 1 + 1 = ..
On a : (25)10 = (11001)2
et (11)10 = (1011)2
D’où : 1 1 0 0 1
(25)10 + (11)10 =(100100)2
+ 0 1 0 1 1
1 0 01 0 0
Vérification : (25)10 + (11)10 = (36)10 = (100100)2
 Application 1 : Additionner les nombres suivants :

* (8)10 + (13)10 = ( …… … … …)2
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
* (17)10 + (12)10 = ( …… … … …)2
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Application 2 : Soient les nombres binaires B1 = (1000)2 et B2 =(1001)2

* Calculer le nombre binaire B = B1 + B2
……………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………
* Décoder B (Trouver le nombre décimal correspondant)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
*Vérifier le résultat : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La multiplication :
La multiplication de deux nombres binaires se fait en respectant l’algorithme suivant : 0x0=0
0x1=0
Exemple : 1 0 1 0 1
1x0=0
X 1 0 1 1 1x1=1
1 0 1 0 1
1 0 1 0 1
0 0 0 0 0
1 0 1 0 1
= ……………………………………………
Vérification : Écrivons (10101)2 et (1011)2 en base 10 :
* (10101)2 = ………………………………………………………=…………………………… =(………)10
* (1011)2 = ………………………………………………………=…………………………… =(………)10
D’où : (10101)2 x (1011)2 = (…………)10 x (…………)10 = (……………)10
* (11100111)2 = ………………………………………………………………………………………………
=…………………………………………………………………………… = (…………………)10
3. Evaluation :
 Exercice n°1 : 0,1,2,
Compléter le graphe suivant en indiquant 3,4,5,6,7,8 et 9
les opérations de conversions.
0,1,2,3,4,5,6,7,8,9,
0 et 1 A,B,C,D,E et F
 Exercice n°2 :
Décoder les nombres suivants :
* A1 = (1101)2 = ……………………………………………………………………………………………
* B1 = (1111)2 = ……………………………………………………………………………………………
* C1 = (0101)2 = ……………………………………………………………………………………………
* D1 = (10001)2 = …………………………………………………………………………………………
 Exercice n°3 :
Convertir en hexadécimal les nombres suivants :
* A2 = (150)10 = (……………………)16
* B2 = (11101101)2 = ……………………………………………………………………………………
= ………………………………………………………………………………………
= (……………… )10
D’où : B2 = (………………)16
 Exercice n°4 :
Décoder les nombres suivants :
* A3 = (A64)16 =……………………………………….............=……………………………= (………..)10
* B3 = (2C01B)16 = ……………………………………………………
=………………………………….……………= (………)10
 Exercice n°5 :
Coder les nombres décimaux suivant en base 2 puis en base 16 : 20 – 10 – 8 – 16
…………………………………………………………………….…………………………………………
…………………………………………………………………….…………………………………………
…………………………………………………………………….…………………………………………
 Exercice n°6 – Décoder les nombres suivants :
* (10110)2 =…………………………………………=…………………………………………….=(…………)……
* (A0)16 =…………………………………………=…………………………………………….=(…………)……
* (1301)16 =…………..…………………………=…………………………………………….=(…………)……
 Exercice n°7 – Coder les nombres suivants en hexadécimal

* (134)10 = (…………………..)16
* (1011)2 = (…………………..)16
Leçon 2 : Codes numériques et alphanumériques
1. Activité de découverte :
 Observez les figures suivantes puis répondez aux questions :
Figure -1-
Douchette
Figure -2- Figure -3- Figure -4-
 D’après la figure -1-, sous quelle forme les informations sont-elles transmises dans un ordinateur ?
………………………………………………………………………………………………………………….
 Concernant la figure -2-, qu’appelle-t-on l’information traitée par un Smartphone?
…………………………………………………………….
 Pour la figure -3-, qu’appelle-t-on l’information traitée par une douchette?
…………………………………………………………….
 D’après la figure -4-, le circuit intégré de pilote à 7 segments CD4511 est un décodeur BCD qui
permet de faire un affichage digital sur un afficheur à 7 segments. Quel est le système de
numération qui l’utilise ce circuit ?
…………………………………………………………………….
 Conclusion de l’activité :
……………………………………………………………………………………………………………………
38 Codes numériques et alphanumériques

2. Définition :
L’action de faire correspondre à des nombres, des lettres ou des mots, un groupe spécial de
symboles s’appelle codage. Ce groupe de symboles s’appelle code.
3. Différents types des codes numériques :

a. Code binaire pur :
Quand on fait correspondre à un nombre décimal son équivalent binaire, par divisions successives par
2, on dit qu’on a réalisé un codage binaire pur (voir tableau ci-dessous).
 La plupart des ordinateurs modernes utilisent un codage binaire pour les instructions et les données.
 Les CD , DVD et disques Blu-ray représentent le son et la vidéo numériquement sous forme binaire.
 Les appels téléphoniques sont acheminés numériquement sur des réseaux longue distance et des
réseaux de téléphonie mobile ainsi que sur des réseaux voix sur IP.
b. Code Gray ou binaire réfléchi:
Ce codage permet de ne faire changer qu’un seul bit à la fois quand un nombre est augmenté d’une
unité. Pour passer de binaire pur au binaire réfléchi on procède comme suit :
*On choisit un code de départ : zéro est codé 0 et un est codé 1.
*On symétrise ces deux premières lignes (comme une réflexion dans un miroir) et on ajoute 1 au début
des nouveaux nombres et on ajoute 0 au début des anciens.
 Exemple : Complétons le tableau de correspondance décimal - binaire réfléchi suivant :
Nombre Binaire réfléchi

Binaire pur Ce code est couramment utilisé dans les roues
Décimal (code Gray) codeuses et autres capteurs numériques.
0 0
1 1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14 Code de Gray dans
un codeur optique
15 absolu à 13 pistes
 Conversion entre codes binaires :

Conversion du binaire pur en binaire réfléchi :
Exemple : soit à convertir le nombre binaire 101101 en binaire réfléchi.
B5 B4 B3 B2 B1 B0
Nombre binaire pur 1 0 1 1 0 1
≠ ≠ = ≠ ≠
Nombre en binaire réfléchi (code gray) …… …… …… …… …… ……
G5 G4 G3 G2 G1 G0
On obtient alors : (101101)2 = (…………………) réfléchi

Application : Convertir en binaire réfléchi les nombres binaires suivants :
* (101)2 = (……………) réfléchi * (1101)2 = (…………………) réfléchi * (111)2 = (…………) réfléchi
………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………..
Conversion du binaire réfléchi en binaire pur :
Pour convertir un nombre écrit en binaire réfléchi en binaire pur on procède de la manière suivante :
* Le premier bit (de poids le plus fort) du nombre écrit en binaire réfléchi est le même que le premier bit
de binaire pur.
* On compare le bit du rang j+1 du binaire pur à celui du rang j du binaire réfléchi en prenant
compte des conditions suivantes :
- Si Bj+1 = Gj alors Bj = 0
- Si Bj+1 ≠ Gj alors Bj = 1
G3 G2 G1 G0
Nombre en code Gray 1 1 0 1
…………………………………………
…………………………………………
Nombre en binaire pur …… …… …… ……

B3 B2 B1 B0
c. Code décimal codé binaire : (BCD) (Binary Coded Décimal)

Si on représente chaque chiffre d’un nombre décimal par son équivalent binaire sur 4 bits , on
obtient le code dit décimal codé binaire (BCD). Comme le plus élevé des chiffres décimaux est 9, il
faut donc 4 bits pour coder chacun des 10 chiffres (le code binaire de 9 est 1001).
Décimal BCD Remarque : Les combinaisons supérieures à 9 sont interdites
0 0 0 0 0 Exemple 1 :
1 0 0 0 1
Illustrons le code BCD en prenant le nombre décimal 487
2 0 0 1 0
4 8 7
3 0 0 1 1
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0 0100 1000 0111
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0 Donc (487)10 = (0100 1000 0111) BCD
9 1 0 0 1
Application:
 Convertir en BCD les nombres suivants :
12(10)=……….…………………….…………………21(10)=….…………………….…………………….…………
1001 1111(2)=………………………………………………………………………………………………………
1011 1010(2)=………………………………………………………………………………………………………
 Convertir en décimal les nombres B C D suivants :
* (0101 1001 0011 0100) BCD = (……………………) 10
* (0010 0011 0110) BCD = (………………………)10

4. Les codes alphanumériques :
a. Code ASCII :
Un ordinateur doit être capable de traiter une information
non numérique. C’est-à-dire il doit reconnaitre des codes
qui correspondent à des nombres, des lettres, ders signe
de ponctuation et des caractères spéciaux : Les codes de
ce genre sont dit code ASCII (Américain Standard Code
for Information Interchange).
Le code alphanumérique reproduit tous les

caractères et les diverses fonctions que l’on
trouve sur un clavier d’ordinateur : c’est un
code utilisé pour communiquer entre le clavier
d’un ordinateur et l’unité centrale.
Tableau du code ASCII :

Le code ASCII standard est un code à 7 éléments, on peut donc représenter 27= 128 groupe de code.
Exemples :
Ecrire N sur l'écran d'un ordinateur.
N = 100 1110 = (78)10. Appuyer sur ≪ ALT ≫, saisir 78 et relâcher ≪ ALT ≫ : ≪N≫ apparait à l'écran.
Ecrire m sur l'écran d'un ordinateur.
m = 110 1101 = (109)10. Appuyer sur ≪ ALT ≫, saisir 109 et relâcher ≪ ALT ≫ : ≪m≫ apparait à l'écran.

b. Code à barres et code QR :
Code à barres Code QR (Quick Reponse)
Exemple
un faisceau de barres et d'espaces

Ils représentent une série de donées
Définition parallèles dont la largeur relative
illustrées par des symboles et des formes.
code des informations.
Dimension 1D 2D
Forme Horizontale et rectangulaire carrée
Nombre de
données 8-15 caratères 2000+ caractères
stockées
Horizontalement Verticalement et horizontalement
Lecture de
données
-Il mesure les largeurs relatives

des barres et des espaces ; -Flasher un code : Les téléphones
-Il reconnaît les ensembles de compatibles (caméra intégrée du téléphone)
nombres utilisés ; -L'application lecteur de "Flashcode".
-Il reconstitue les chiffres d'après la -Utiliser un "Flashcode".
codification habituelle en utilisant
un logiciel approprié ;
Commerce de détail, soins de Marketing, publicité, services alimentaires,

Domaines
santé, fabrication, chaîne électronique, automobile, ingénierie, soins de
d’utilisation
d’approvisionnement, transports … santé, fabrication, télécommunications …

Thème 2 ANALYSE STRUCTURELLE ET CONCEPTION TRANSMISSION DE MOUVEMENT
Chapitre 5 : Transmission de Mouvement
Leçon : Éléments de Transmission de Mouvement
Valve anti-retour
Système d’étude : pousse seringue
 Présentation :
40 cm
Le pousse seringue permet de réaliser une perfusion à débit
constant grâce à une seringue. Pour cela l'infirmière peut
régler grâce à des touches sur la face avant du pousse
seringue :
-le débit de 0,1ml/h à 99ml/h par incrément de 0,1ml/h,
-le type de seringue,
-la durée de la perfusion de 1h à 24h.
L'infirmière peut vérifier la prise en compte des réglages grâce à des
afficheurs présents sur la face avant du pousse seringue.
Une fois les réglages réalisés le pousse seringue produit un signal de
commande du moteur pas à pas correspondant au débit sélectionné.
Pour la sécurité du patient le pousse seringue contrôle régulièrement certains critères : l'avancée du
piston de la seringue pour vérifier que la perfusion ne se fait pas en sous débit ou en sur débit, le niveau
de la batterie, la présence de la seringue, ...
Seringue pleine de
Si un problème de sécurité est détecté alors une alarme est enclenchée.
liquide médical
 Activité 1 :
a. Compléter la chaîne fonctionnelle d’énergie du « pousse seringue » :
Réseau électrique We We Energie mécanique Energie mécanique

230V ~ stablisée distribuée (W m) de rotation (W m) de translation
Tube + poussoir
rapport au corps de la
Déplacer la tige par
……………
seringue
Alimenter Distribuer …………
…..……….
Moteur …………………
Batterie Interrupteur
…………………
Seringue vide
…………………
Tube+poussoir ..
Système vis-écrou
Engrenage conique
Tige de la seringue
Corps de la seringue
Moteur pas-à-pas + Réducteur à engrenages cylindriques
43 Eléments de transmission de mouvement

b. Compléter la décomposition du bloc fonctionnel n°4 de la chaîne d’énergie du « pousse seringue » :
Energie mécanique (W m) ………………… Energie mécanique (W m)

de rotation ………………… de translation
W m de W m de W m de W m de
rotation …………… …………… ……………
………………… Changer l’axe de ………………
………………… rotation ………………
Réducteur à engrenages Engrenage conique Vis-écrou

cylindriques
Translation : avance de la tige de la seringue

Translation : recule de la tige de la seringue
Rotation : sens horaire

Rotation : sens anti-horaire
c. Quelle est la fonction technique réalisée par le mécanisme ci-dessus ?

………………………………………………………………………………………………
d. Cocher la bonne réponse :
Mouvement Mouvement Transformation
Sous-systèmes d’entrée de sortie de mouvement
R T R T Avec Sans
Réducteur à engrenages cylindriques
Engrenage conique
Vis-écrou

2. Eléments de transmission de mouvement : 6
 Activité 2 : 5
 Moto-réducteur à engrenages cylindriques :

4
Le moto-réducteur est constitué par un moteur pas-à-pas et un
réducteur à engrenages cylindriques. Le dernier est composé d’un
train d’engrenages cylindriques (voir dessin ci-contre), où le 3
nombre de dents de chaque roue est comme suit :
Z1= 15 ; Z2=54 ;Z3=12 ; Z4=60 ; Z5=10 ; Z6=40
2
La vitesse de rotation du moteur est Nmoteur = 263 tr/min ; Moteur pas-à-pas
Arbre de sortie 1
Nsortie
Nmoteur Arbre moteur
a. Déterminez les trois couples d’engrenages constituant le réducteur :

Couple 1 Couple 2 Couple 3
(Z…., Z….) (Z…., Z….) (Z…., Z….)
b. Etablir l’expression puis calculer le rapport de transmission de chaque couple d’engrenage :

Expression du rapport Nombre de la Nombre de la Application
de transmission roue motrice roue réceptrice numérique
Couple 1 (Z…., Z….) r1 =…………………… Z…..=…… dents Z…..=….. dents r1 =……………….
c. Etablir l’expression du rapport de transmission global du réducteur en fonction des vitesses de rotation
Nmoteur, Nsortie et des rapports r1 , r2 et r3 :
……………………………………………………………………………………
d. Etablir l’expression puis calculer la vitesse de rotation Nsortie à l’arbre de sortie du réducteur :
………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………..…………………….………………………..…………………….………………………..…

 Engrenage conique : Vis de manœuvre
L’engrenage conique est composé de deux roues coniques
(7, 8) où leurs axes sont perpendiculaires.
Nombre de dents des roues coniques : Z7 = 15 ; Z8 = 20 . 8
a. Etablir l’expression puis calculer le rapport de 7

transmission de cet engrenage :
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
b. Déduire la vitesse de rotation de la vis de manœuvre Nvis :

………………………………………………………………………
 Système vis-écrou :
La rotation dans un sens ou dans l’autre de la vis de Poussoir
manœuvre entraine la translation de l’ensemble {écrou, tube
et poussoir} d’où l’avance ou la recule de la tige du seringue. Tube
a. Cocher la bonne réponse :
Mouvement Mouvement
d’entrée de sortie
R T R T
Vis de manoeuvre
{écrou, tube et poussoir}
b. Un tour de la vis (ou l’écrou) entraîne une translation de l’écrou (ou de la vis)
de la valeur de pas p. Ecrou
Pour n tours on obtient une translation de valeur C (course) tel que : C = n . p
Calculer le nombre de tours « n » de la vis de manœuvre sachant que la course
C de l’écrou est égale à 50 mm et le pas de filetage p=1 mm/tr :
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………..
c. Déduire la vitesse de translation du poussoir Vp sachant que Vp  Nvis  p :

Vis de manœuvre
……………………………………………………………… Vp  ............ mm/mn
d. Calculer la valeur de débit QL.M du liquide médical poussé par la tige de la seringue sachant que
 dint2
QL.M  S Vp où S représente la surface intérieure du corps de la seringue ( S  ):
4
…………………………………………………………………………… Seringue Braun Omnifix
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………..
QL.M  ................ mm3 / mn  ................ ml / h

Diamètre extérieur 29 mm
Alors, Epaisseur 0,6mm

Transmission de mouvement sans transformation de mouvement

Poulies et courroies Pignons et chaînes Roues de friction
 Schéma de principe :  Schéma de principe :  Schéma de principe :
Poulie motrice Poulie réeptrice Pignon moteur Pignon récepteur Roue motrice Roue réceptrice
dp.mot : diamètre (mm) Dp.récep : diamètre (mm) Zp.mot : nbre de dents Zp.récep : nbre de dents DR..mot : diamètre (mm) DR.récep : diamètre (mm)
Np.mot : vitesse de rotation Np.récep : vitesse de rotation en Np.mot : vitesse de rotation en Np.récept : vitesse de rotation en NR.mot : vitesse de rotation en NR.récept : vitesse de rotation
en tr/mn tr/mn tr/mn tr/mn en tr/mn
tr/mn
 Fonction technique :
 Fonction technique :  Fonction technique : Transmettre le mouvement de rotation par
Transmettre le mouvement de rotation par adhérence adhérence entre deux arbres rapprochés.
Transmettre le mouvement de rotation par obstacle
(par obstacle pour les courroies crantées) entre deux entre deux arbres éloignés à l’aide d’une chaîne.  Système roues de friction à :
arbres éloignés à l’aide d’une courroie. Axes parallèles Axes perpendiculaires
 Types de chaînes :
 Types de courroies :
A rouleaux A maillons A dents
Plate Ronde Trapézoidale Crantée

 Dp . récep ou Z p .récep : diamètre ou nombre de dents de la poulie, du pignon ou de la roue réceptrice 
D p . mot ou Z p . mot : diamètre ou nombre de dents de la poulie, du pignon ou de la roue motrice

Dp.mot  Z p.mot  N sortie  Nmot : vitesse de rotation de l'arbre moteur 
 Rapport de transmission : r    
Dp.récep  Z p.récep
avec
 N mot 
 Nsortie : vitesse de rotation de l'arbre de sortie 


Transmission de mouvement sans transformation de mouvement T. Mvt avec transformation de mouvement
Engrenage cylindrique Train d’engrenages Système vis-écrou
 Engrenage à denture extérieure:  Rapport de transmission :  Schéma de principe :
Poulie réeptrice
ZR.récep : nbre de dents produit Z Roues motrices N
Pignon moteur NR.récept : vitesse de rotation r  sortie
Zp.mot : nbre de dents en tr/mn produit Z Roues réceptrices N moteur
Np.mot : vitesse de rotation
en tr/mn
Nsortie
Nmoteur
Engrenage conique  Fonction technique :

 Engrenage à denture intérieure :
 Schéma de principe : Transformer le mouvement de rotation en
mouvement de translation.
 Principe de fonctionnement :
Mouvement Vis Écrou
à l’entrée R T R T
1 1 … …
Rotation de la vis
1 0 … …
 Fonction technique :
… … 1 1
Rotation de l’écrou
 Fonction technique : Transmettre le mouvement de rotation par obstacle … … 1 0
entre deux axes concourants (perpendiculaires).
Transmettre le mouvement de rotation par obstacle  Course parcourue : Pour n tours on obtient une
entre deux arbres rapprochés.  Rapport de transmission : translation de valeur C (course) tel que : C = n . p
 Rapport de transmission : (avec p est le pas de filetage en mm)
Z pignon moteur N sortie
Z pignon moteur r   Vitesse de translation : V (mm/mn) = N . p
N sortie Z Roue réceptrice N moteur
r  (avec N est la vitesse de rotation en tr/mn)
Z Roue réceptrice N moteur

3. Ativité d’incorporation : (cours 1ère année secondaire)
Système d’étude : Dispositif d’entrainement du tapis roulant « variateur mécanique »
 Présentation :
Ce dispositif sert à entrainer le tapis roulant afin de déplacer les paquets. Le mouvement de rotation du
moteur électrique arrive au tambour du tapis roulant en passant par trois systèmes de transmission de
mouvement comme le montre les figures suivantes.
 Fonctionnement du variateur mécanique :

Le dessin d’ensemble de la page suivante représente un variateur mécanique de vitesse.
Le mouvement de rotation crée par un moteur électrique transmis à l’arbre d’entrée (1) par un système
poulies (P1, 26) et une courroie (27). Puis le mouvement sera transmis à l’arbre de sortie (15) par un
système roues de friction constitué par un galet (20) et un plateau (13). Enfin, le mouvement de rotation est
transmis au tambour pour entrainer le tapis roulant par un système pignons {pignon (4) et Roue (R)} et
chaîne comme l’indique le dessin ci-dessous.
Roue (R) Poulie (26) Poulie P1
ZR = 45 dents D26 = 76 mm D1 = 19 mm
NS = ? tr/mn
Courroie
Moteur LS80L
Chaîne Nm = 1000 tr/mn
Pignon (4) Variateur
Z4 = 15 dents mécanique
Vue en ¾ de coupe du
variateur mécanique
Caractéristiques du dispositif d’entraînement (tapis et tambour
enlevés)

Dessin d’ensemble :
27 1 Courroie . . . . . . . . . . . . . . . . . . , SPZ 630
26 1 Poulie réceptrice EN AB - 43000 Al Si 10 Mg
25 1 Rondelle plate ISO 10673 – Type L - 4
24 1 Vis à tête cylindrique à six pans creux – M4 x 8
23 1 Clavette parallèle, forme A, 3 x 3 x 13
22 1 Baladeur
21 4 Vis à tête fraisée plate ISO 2009 – M3
20 1 Galet caoutchouc
19 1 Flasque
18 1 Anneau élastique pour arbre, 10 x 1
17 1 Ecrou hexagonal ISO 4032 – M8
16 1 Clavette parallèle forme A
15 1 Arbre de sortie
14 1 Rondelle plate ISO 10673 – Type S - 8
13 1 Plateau
12 1 Plaquette
11 4 Vis à tête cylindrique fendu ISO 1580 - M3 x 5
10 1 Corps EN – GJB 150
9 1 Ressort cylindrique de compression C60
8 1 Butée à billes
7 1 Coussinet cylindrique fritté, 15 x 21 x 20 Cu Sn 9 Pb
5 1 Clavette parallèle, forme A, 4 x 4 x 10
4 1 Pignon pour chaîne
2 1 Coussinet à collerette fritté, C 10 x 16 x 16 Cu Sn 9 Pb
1 1 Arbre d’entrée
Rp Nb Désignation Matière
Echelle 1 : 2 VARIATEUR DE VITESSE

Travail demandé : En se référant au fonctionnement et au dessin d’ensemble
1. Compléter le schéma fonctionnel suivant en précisant les systèmes de
transmission de mouvement utilisés :
Système (1) Système (2) Système (3)
Moteur ............... ............... ............... Tambour du
électrique ............... ............... ............... tapis roulant
Moteur
2. Etude du Système (1):

-Quel est le type de la courroie (27) ?………………………………….
-Quel est le type de la poulie (26) ? ………………………………….
-La transmission est-elle obtenue par adhérence ou par obstacle ?
………………………………………
-Donner l’expression puis calculer le rapport de transmission r1 entre l’arbre moteur et l’arbre (1) :
…………………………………..………………………..……………………………………………………………
3. Etude du Système (2):
-Qu’appelle-t-on l’ensemble {galet (20) et plateau (13)} ?……………………………
-Ce système est à axes parallèles ou perpendiculaires ?...........................................
-Quel est le rôle du ressort (9) ? …………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….
-Quel est le rôle de la butée à billes (8) ?
………………………………………………………………………………………………
-Relever le rayon R20 du galet (20) : R20 =……………..
-Exprimer puis calculer le rapport de transmission du variateur r2 dans cette position, sachant que : Rplateau=
24 mm : r2 =………………………………………………………………………………….......................
-Comment peut-on varier la vitesse de rotation du plateau (13) ?
……………………………………………………………………………………………………………………………
4. Etude du système (3): Tambour
-La transmission entre l’arbre (15) et le tambour du tapis est – elle obtenue par
adhérence ou par obstacle ? :……………………………………………
-Calculer le rapport de transmission r3 entre l’arbre (15) et le tambour du tapis :
………………………………………………………………………………………………
5. Exprimer puis calculer la vitesse de rotation de tambour NTambour ?
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………….

 Activité 1 :
Système technique : Papillon de chauffage d’une voiture
 Présentation du système :
Le système étudié est la motorisation du papillon d'admission d'air chaud
dans une automobile. L'air chaud, provenant de la chaleur du moteur,
circule dans des conduites spécialement aménagées. Le réglage
électronique de la température intérieure de l'habitacle se fait par
l'ouverture et la fermeture automatique des papillons (sortes de robinets)
qui vont permettre ou non l'entrée de l'air chaud dans le véhicule.
 Objectif :
Déterminer la vitesse de fermeture du papillon d'admission d'air chaud.
 Schéma de principe :
 Caractéristiques :
- Moteur : Zmot = 12 dents
- Arbre 2 :
➢ Pignon mené : Z2a = 41 dents
➢ Pignon menant : Z2b = 12 dents
- Arbre 3 : Z3 = 41 dents
a. Déterminer le rapport de réduction de la transmission par engrenages :

……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
b. D’après la référence du moteur électrique, déterminer la vitesse de rotation du papillon en tr/mn :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
c. En déduire le temps mis pour que le papillon effectue ¼ de tour (passage de la position "ouvert" à
"fermé") :…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
 Activité 2 :
Système technique : poste automatique de peinture de paraboles
 Présentation du système :
La figure ci-contre représente le schéma de Zone d’étude de transmission de mvt
principe d’un poste automatique de
peinture de paraboles. Il permet d’appliquer
deux couches de peinture sur la face
supérieure.

 Mécanisme de déplacement vertical du pistolet : (Voir dessin d’ensemble suivant)
Le moteur Mt1 fait tourner l’arbre moteur (3) et la vis d’entrainement (18) par l’intermédiaire du pignon (6) et
la roue (7). -Le mouvement de rotation de la vis (18) sera transformé en mouvement de translation donné
à l’écrou (16) puis au fourreau (12) et enfin au pistolet qui permet d’appliquer la peinture sur la parabole.
A-A
Mécanisme de déplacement en 3D
13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
22
3
Moteur Mt1
21
20 Mt1
19
18
17 12 18
16
15
14
16
8 1 Anneau élastique 16 1 Ecrou

7 1 Roue dentée 15 2 Vis CHC
6 1 Pignon 14 2 Ecrou H 22 1 Corps
5 1 Anneau élastique 13 1 Clavette-ergot 21 1 Coussinet
4 1 Clavette parallèle 12 1 Fourreau 20 1 Anneau élastique
3 1 Arbre moteur ( Mt1 )(Nm = 1500 tr/mn) 11 1 Coussinet 19 1 Goupille élastique
2 4 Vis CHC 10 1 Axe 18 1 Vis d’entrainement (N18= 750 tr/mn)
1 1 Support 9 1 Clavette parallèle 17 1 Chape
Rp Nb Désignation Rp Nb Désignation Rp Nb Désignation
Echelle 1:4 Mé c a ni s me de dépl a c e me nt ve rti c a l du pi s tol e t
Travail demandé :
a. Cocher la bonne réponse :
 La transmission de mouvement de rotation assurée  La transmission assurée par le système vis-
par l’engrenage (6,7) est par : écrou (18,16) est :
Adhérence (frottement) Sans transformation de mouvement
Obstacle Avec transformation de mouvement
 La transmission assurée par l’engrenage (6,7) est :  Le Système vi-écrou :

Sans transformation de mouvement Mouvement
Rotation Translation
Avec transformation de mouvement Elément
Vis (18)
Ecrou (16)

b. Donner l’expression puis calculer le rapport de transmission de l’engrenage r6,7 :
………………………………………………………………………………………………….……r6,7 =…………
c. Sachant que le nombre de dents du pignon (6) est Z6 = 24 dents, déterminer le nombre de dents Z7 de
la roue (7) : ……………………………………………………………………………………………… Z7 =…………
d. On désire descendre le fourreau (12) de 150 mm (course C12=150 mm), sachant que la vis (18) a un
pas p = 2 mm, calculer le nombre de tours «n» effectuée par la vis (18) :
…………………………………………………………………………………………………..…………….n = ..……
e. Exprimer et calculer la vitesse de translation de l’écrou (16) :

…………………………………………………………………………………………………..…V16 = ………………
 Activité 3 :
Système technique : Servomoteur d'une voiture RC
La direction des roues avant d’une voiture RC, est réalisée par un servomoteur.
On donne :
Z1=14 dents ; Z2a=58 dents ; Z2b=14 dents ; Z3a=58 dents ; Z3b=14 dents ;
Z4a=58 dents ; Z4b= 20 dents ; Z5= 44 dents
a. Déterminer les rapports de réduction entre les différentes pièces : r1/2, r2/3, r3/4, r4/5 :
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
……………………………………………………………………..
b. Déterminer le rapport de réduction global du réducteur :

……………………………………………………………………..……………………………………………………
c. Lors d’un essai, on a mesuré que le servomoteur mettait 5s pour réaliser un débattement de 90°.
Déterminer la vitesse de rotation du moteur :
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………..........

Thème 3: Fiches en Annexes
FICHE
ANNEXE
1 LES OUTILS DE MONTAGE ET DÉMONTAGE

1 CLÉS DE SERRAGE 3 CLÉS 6 PANS CREUX
Vis H (hexagonale) Écrou Vis CHC : 6 pans creux
Vis
Clé plate a fourche Clé 6 pans (Allen)
Clé plate à œil
Clé à pipe Jeu de clé male 6 pans
4 CLÉS ÉTOILE
Clé plate mixte
Vis cylindrique étoile
Clé à molette
Clé étoile
2 TOURNEVIS
Les différents types d’empreintes
Les tournevis
Jeu de clé étoile
5 LA CLÉ À CLIQUET
Vis H (à tête hexagonale)

Plat Cruciforme Torx 6 pans
Fendu Phillips Pozidriv Resistorx creux
Français Américain
Clé étoile
Jeu de cliquets et douilles

55
FICHE
ANNEXE
2 LES OUTILS DE MONTAGE ET DÉMONTAGE

1 LES PINCES 2 PINCE À DÉNUDER
Elle permet d’ôter la partie isolante d’un fil
électrique. Certaines font également office de
pince coupante.
Vis
Pince coupante
Pince à dénuder
Pince à bec plat
Pince à dénuder automatique
3 PINCE À RIVETER
Pince à bec rond
Le rivetage est un assemblage de pièces à
l'aide de rivets. C'est un assemblage non
démontable
Vis
Pince universelle
Pince à riveter
4 PINCE A ANNEAU
Pince coupante frontale
Vis
Pince multiprise Pince à anneau

FICHE
ANNEXE
3 LES BOULONS
1 BOULONS ET VIS Les boulons et les vis à métaux peuvent avoir des têtes très
différentes :
1 Tête hexagonale
2 Tête bombée
3 Tête fraisée
4 Tête cylindrique
5 Tête Allen fraisée
6 Tête Allen cylindrique
7 Tête fraisée à empreinte cruciforme
8 Tête moletée
2 ÉCROUS Les écrous ont de nombreuses utilités et sont de types et

de dimensions très variés. Types les plus courants :
1 Écrou six pans

2 Écrou à œil
3 Écrou de blocage
4 Écrou borgne
5 Écrou crénelé
6 Écrou papillon
3 RONDELLES La rondelle se place sous la vis, le boulon ou l’écrou pour

répartir la force de serrage et protéger la pièce en cours de
serrage ou de desserrage. Elle peut aussi protéger
l’assemblage de l'humidité.
1 Rondelle simple
2 Rondelle fendue
3 Rondelle d’arrêt
4 Circlip intérieur
5 Circlip extérieur
6 Joint torique
4 CHOIX DE LA CLÉ Les tailles données pour les écrous et boulons correspondent
au diamètre de leur filetage.
Par exemple : boulon M8 = filetage de 8 mm de diamètre.
À chaque taille d'écrou ou de boulon correspond une taille de
clé.
En Europe, ces chiffres sont donc donnés en millimètres (mm).
Le tableau ci-dessous donne les correspondances boulons - clés :
Boulon Clé Boulon Clé Boulon Clé

M3 5,5 M10 17 M22 32
M4 7 M12 19 M24 36
M5 8 M14 22 M27 41
M6 10 M16 24 M30 46
M7 11 M18 27 M33 50
M8 13 M20 30 M36 55
FICHE
ANNEXE
4 LE FILETAGE & TARAUDAGE

1 PROCÉDURE DU TARAUDAGE
Pour pratiquer un filetage intérieur dans un trou percé dans du métal, par exemple pour y
visser un boulon, il faut tarauder ce trou.
a Perçage :
Percer tout d’abord à un diamètre légèrement supérieur
à celui de la queue du taraud, mais inférieur au diamètre
extérieur de son filetage. Pour déterminer le diamètre du
trou à percer, se fier à la règle suivante :
Le diamètre du trou à percer est égal à 80 % de la
graduation du taraud.
Exemple : pour un filetage M6, il faut percer un trou de :
6 x 0,8 = 4,8 mm, qu’on arrondit à 5 mm (voir tableau).
On taille ensuite les filets dans le trou avec un jeu standard de trois tarauds, en trois étapes, à l’aide d’une
poignée appelée « tourne-à-gauche ».
a Taraudage :
• Opération 1 : première taille à l’aide du taraud ébaucheur
• Opération 2 : passage du taraud intermédiaire
• Opération 3 : passage du taraud finisseur aux cotes définitives
Dans le cas d'un taraudage fait à la main, bien tenir le taraud à angle droit
par rapport à la pièce. Détacher les copeaux et les éliminer très
fréquemment : après 2 tours dans le sens de taille (sens des aiguilles d'une
montre), faire un demi-tour en sens inverse pour ne pas risquer de briser le
taraud. Lubrifier à l’huile de coupe. On peut aussi tarauder en une seule
opération à la perceuse électrique. Cette solution convient uniquement pour
de faibles diamètres.
2 PROCÉDURE DU FILETAGE
On peut tailler un filetage extérieur sur tout
objet de section circulaire (barre, arbre,
tuyau…) à l’aide d’une filière et d’un porte-
filière. La filière est dotée d’une denture qui
taille le filetage sur la tige métallique.
L’opération se fait en une seule fois. À chaque
diamètre de tige correspond une filière
différente. Les filières servent également à
réparer des filetages de boulons endommagés.
* Taille d’un filetage extérieur :

La taille du filetage, qui se fait en tournant la filière dans le
sens des aiguilles d’une montre, nécessite une force
certaine. Après chaque tour complet de filière, revenir en Filière
arrière sur un quart de tour pour détacher les copeaux.
Maintenir en permanence la filière à angle droit de la pièce
et lubrifier à l’huile de coupe : cela facilite le travail et
optimise la qualité du filetage.: cela facilite le travail et
optimise la qualité du filetage.
FICHE
ANNEXE
5 LE PERÇAGE
. Le perçage est un procédé d’usinage qui consiste à enlever de la matière
en réalisant un trou dans un matériau grâce à une perceuse.
Mandrin Rép Désignation

Mouvement de d’avance 1 Boutan d’arrêt
Mouvement de coupe Foret 2 Mandrin

3 Foret
Coupeaux 4 Table
5 Moteur
6 Manivelle de manœuvre
7 Capot de protection
1 PROCÉDURE D’UTILISATION DE LA PERCEUSE

01 Positionner et maintenir en position la pièce
02 Fermer le capot de protection (7)
03 Actionner le bouton marche-arrêt (1) pour mettre en rotation le foret [3]
04 Descendre doucement le foret à l’aide de la manivelle de commande [6]
pour le faire pénétrer dans la pièce
05 Dégager l’outil une fois le trou percé en remontant la manivelle
06 Arrêter la machine
. Nettoyer le poste de travail
07
................................................
2 MINI- PERCEUSE ................................................
Pour réaliser des petits trous allant de de 0,5 à 5 mm
On utilise des mini-perceuses Clé de mandrin
3 PERCEUSE PORTATIVES
Il en existe de différentes
capacités elles peuvent être :
électrique, sans fils (à
batterie) ou pneumatique.
* Notion de Sécurité
A batterie
Organes de transmissions de P. Électrique

Portez des vêtements ajustés mouvement inaccessibles
La vitre de protection est indispensable

FICHE
ANNEXE
6 THERMOPLIEUSE
. Cette opération consiste à plier une pièce en plastique, à l’endroit où elle
a été chauffée. C’est un procédé de formage de la matière. Le thermopliage
est réalisé à l’aide d’une machine appelée Thermoplieuse.
Tablier
Fil chauffant
Pièce plieur Levier
Sommier presseur
Règles graduées
Minuterie
Butée de longueur
Table
Interrupteur
1 PROCÉDURE D’UTILISATION DE LA THERMOPLIEUSE
1 - Régler l'angle de pliage à l'aide du 1 2

rapporteur d'angle
2 - Mettre la pièce et régler la butée de

longueur en fonction de la position
du pli
3 - Mettre la plaque en position et

serrer le sommier 3 4
4 - Mettre en marche et régler le
temps de chauffage selon le
matériau et l'épaisseur avec le
minuteur
5 - Éteindre la machine et Plier le

plastique en relevant le levier pour 5 6
faire pivoter le tablier mobile
6 - Laisser refroidir pendant 30 secondes

puis abaisser le levier
7 - Desserre la presse et sors la pièce

2 Notion de Sécurité
➢ Ne pas mettre les doigts sur le fil chauffant pendant l’utilisation.
➢ Un seul opérateur sur la machine
➢ Les cheveux doivent être attachés
➢ Pas de vêtements flottants
➢ Appuyer sur le bouton rouge d’arrêt en cas de problème.
Risques :
Brûlures des doigts et des mains
Mettre des gants de protection

FICHE
ANNEXE
7 THERMOFORMAGE
1
1 . Le thermoformage est une opération de façonnage par déformation
de matière plastique à chaud. L’opération consiste à plaquer une feuille 2
de plastique chaude sur un poinçon, ayant la forme souhaitée, par 4
aspiration de l'air à travers un plateau perforé Doc 1 3
Doc 1
Forme thermoformée 1
Feuille de
matière plastique Rép DÉSIGNATION 5
1 Capot de protection
2 Plateau perforé 6
3 Joint
Aspiration Poinçon 4 Éléments chauffants
Plateau perforé 5 Levier du plateau
6 Caisson
2 PRINCIPE
1Chauffer la feuille 2 Moulage 3 Aspirer l’air 4 Démoulage
3 EXEMPLES :
4 PROCÉDURE D’UTILISATION :
1 2
1 - Positionner le poinçon (forme à reproduire)
sur le plateau perforé de la machine
2 - Positionner et serrer la feuille de matière

plastique sur l’ouverture du caisson
3 - Mettre des gants de protection contre la

chaleur et rabattre le capot de protection
3
4 - Déclencher le chauffage de la plaque en réglant
la minuterie si elle existe (60s)
5 - Lorsque la plaque est à température, réaliser le

formage en remontant le poinçon à travers la
feuille de matière plastique et en mettant en
marche la pompe à vide pour créer l’aspiration
de la feuille sur le poinçon
6 - Après refroidissement de la pièce, arrêter 5

l’aspiration, descendre puis démonter la pièce 5
obtenue
6 4
FICHE
ANNEXE
8 LE BRASAGE AU FER À SOUDER

1 LE PRINCIPE DU BRASAGE :
. Le brasage au fer à souder est un procédé d’assemblage permettant d’assurer aux
composants électroniques une liaison électrique et mécanique avec un circuit imprimé.Doc 1
2 LE FER A SOUDER : Doc 2

Support
Le fer à souder fournit une Doc 1
température élevée à
l'extrémité de la panne en
contact avec le circuit imprimé
et la patte du composant à
braser. Doc 2
Manche
Thermostat
Éponge Résistance
humide chauffante
Étain
Panne
3 L’OPERATION DE BRASAGE :
Chauffage Brasage Refroidissement
L'opération de brasage consiste à déposer un métal d’apport
en fusion (à l’état liquide) entre une patte d'un composant et
la piste du circuit imprimé correspondante. Doc 3
Apport de Fusion du Solidification du

Doc 3 chaleur métal d’apport métal d’apport
de chaleur chaleur
1 2
4 PROCÉDURE DE BRASAGE ET LA SÉCURITÉ :
Lunette
Positionner et maintenir le circuit et le Support
1 composant à braser sur un support (3ème main) Gants
Mettre des lunettes de protection contre les 3 4

2 projections de métal en fusion et des gants de
protection contre la chaleur
Étain
Panne
3 Chauffer la piste et la patte du composant à lier
Apporter du métal au contact des parties

4 chauffées et retirer le fer à souder
Laisser refroidir le métal d'apport qui passe de

5
5 l'état liquide à l'état solide
5 LE CONTRÔLE DES BRASURES :

- Le contrôle visuel. Doc 4
- Le contrôle de la continuité électrique (Annexe 20)
On forme : CONIQUE BOULE CRATÈRE
Doc 4 Bonne brasure Pastille pas assez chauffée Patte pas assez chauffée
FICHE
ANNEXE
9 LES CONTRÔLES ÉLECTRIQUES

Afficheur
1 LE CONTRÔLEUR ÉLECTRIQUE : Lecture
Un contrôleur électrique est un appareil qui permet de mesurer des ON/OF Tension DC
grandeurs électriques telles que la tension électrique (voltage) ou la F
résistance au passage du courant électrique. Il peut être respectivement
utilisé en fonction voltmètre ou ohmmètre. Le contrôleur électrique est
Diode Calibre
Continuité
aussi appelé « multimètre ». Tension
AC
Borne + Borne +
NB : On doit d’abord utiliser le calibre le plus grand Courant Tension
Cordon
pour avoir une approximation de la mesure
Borne - « COM »
2 TESTEUR DE CONTINUITÉ Contrôle de continuité d’une brasure
Le multimètre en fonction ohmmètre et sur le calibre 1
permet de contrôler la continuité électrique d’un circuit (Doc. 1) :
- si le courant électrique peut circuler normalement dans la partie
du circuit testée, la valeur obtenue est 0 : le circuit est bon ;
- si le courant électrique ne peut pas circuler dans le circuit, la
valeur est 1: le circuit est défectueux.
3 FONCTION OHMMÈTRE
Le multimètre en fonction ohmmètre permet de contrôler

la résistance au passage électrique composants ou de
parties de circuit. Cette grandeur électrique s’exprime en
ohms (symbole « »)
Une mesure d’une résistance
4 FONCTION VOLTMÈTRE Une mesure de tension

Le multimètre en fonction voltmètre permet de contrôler la tension
électrique qui existe entre deux points d’un circuit électrique. Cette
grandeur électrique s’exprime en volts (symbole « V »). La mesure est
effectuée en appliquant les deux pointes des cordons de mesure sur
les points tests du circuit à contrôler
5 FONCTION AMPÈREMÈTRE
Le multimètre en fonction Ampèremètre permet de

contrôler l’intensité du courant dans un circuit.
Cette grandeur électrique s’exprime en Ampère
(symbole « A»)
Une mesure du courant

FICHE
ANNEXE
10 PROCÉDÉS DE FABRICATION
Quel(s) procédé(s) peut-on utiliser pour réaliser une pièce ?
1 Le choix du procédé :
Le choix du procédé se fait en fonction :
- de la matière de la pièce (caractéristiques des matériaux)
- de la forme de départ (la brute)
Rép DÉSIGNATION 5 Tubes ronds

1 Feuilles. 6 Barres profilées en U
2 Barres pleines 7 Barres profilées en T
3 Section carrée 8 Barres profilées en L
4 Tubes carrés 9 Barres profilées en I
2 Les procédés de mise en forme :

Parmi les procédés de mise en forme en trouve :
- L’usinage : il consiste à enlever de la matière au moyen d'un outil tranchant;
Exp : le perçage, le découpage, le cisaillage, le sciage, le tournage, le fraisage,
l'abrasion...
- Le formage : il consiste à déformer de la matière à froid ou à chaud;

Exp : le pliage, l'emboutissage, le forgeage, le moulage, le laminage, l'extrusion...
- Le dépôt de matière : Impression 3D
NB : Une pièce est souvent obtenue par la combinaison de différents procédés
-Cisaillage :
3 USINAGE
Par découpe rectiligne de matière. Le cisaillage consiste à couper de la matière. La coupe

ne peut s’effectuer que de façon rectiligne.
4 Sciage : USINAGE
Par découpe rectiligne de matière. Les dents de la scie découpe la matière. La coupe ne peut s’effectuer que
de façon rectiligne.
5 Poinçonnage : USINAGE
Découpe cylindrique ou de formes complexes sur des matériaux métalliques ou plastiques de faible section.
6 Tournage : USINAGE
Par enlèvement de matière. Le tournage
est un procédé d’usinage par enlèvement
de matière qui consiste à obtenir des
pièces cylindrique ou/et conique à l’aide
d’outil coupants sur des machines
appelées «tours»
1 J’actionne le tour qui fait tourner la pièce.

2 J’actionne le tour pour déplacer l’outil du tour .
3 J’obtiens une pièce
de révolution .
7 Fraisage : USINAGE
Par enlèvement de matière.
L’usinage permet de réaliser la pièce à
partir d’un bloc de matière. La machine
numérique pilotée depuis l’ordinateur
découpe via une fraise et enlève de la
matière jusqu'à obtenir la pièce.
1 J’actionne la fraiseuse
qui fait tourner la fraise. 2 J’actionne la fraiseuse
pour déplacer la fraise
.
3 J’obtiens une pièce
prismatique
Fraises
8 Impression 3D : Dépôt de matière

Par addition de matière.
L’impression 3D consiste à réaliser l’objet
technique par succession de dépôt de
matière : des fines lamelles sont déposées une à
une en les fixant sur les précédentes, ce qui au
fur et mesure construit l’objet réel. Dans certains
il est possible de réaliser l’objet technique en
une fois (toutes les pièces déjà assemblées).
9 Moulage (par injection + soufflage)

Formage
Par fusion de matière (matière à l’état liquide). Le
moulage par injection soufflage est identique au moulage
par injection sauf qu’une fois la matière injectée, elle est
soufflée afin de venir épouser la forme du moule. Ainsi
l’intérieur de la pièce est vide.
10 Emboutissage :
Formage
0 Par déformation de matière. L’emboutissage permet d’obtenir à partir de feuille mince de matériau métallique
une pièce dont la forme n’est pas développable
FICHE
ANNEXE
11 PROCÉDÉS D’ASSEMBLAGE
(Indémontable)
Pour réaliser ou fabriquer un produit, il faut assembler tous les éléments qui le composent. Ces éléments peuvent être de
matériaux et de formes différentes nécessitant parfois des procédés d’assemblage différents.
Il existe 2 types d’assemblages : Démontable (sans destruction des pièces) ou Non démontable (destruction des pièces)
1 Le collage :
Le collage est une technique d’assemblage qui consiste à assembler
les différents éléments d’une pièce au moyen d’une colle.
d e f
a b c
Colle forte Colle à bois Colle époxy métal Scotch Pistolet à colle Pistolet à colle chaude
2 Rivetage :
Le rivetage est un procédé d’assemblage permanent de pièces qui se réalise grâce à un rivet.
qui passe à travers les deux pièces. Tiré par une tige à l’aide d’une pince à rivet, il se déforme
pour réaliser l'assemblage
Rivet
3 Le brasage :
Le brasage est un procédé d’assemblage qui consiste à assembler deux matériaux de natures différentes à l’aide d’un métal
d’apport dont la température de fusion est inférieure à celle des matériaux des pièces assemblées.
4 L’emboitage :
Emboîtage d’une pièce dans une autre par déformation élastique du matériau. Une faible pression suffit au démontage.
Solution utilisée pour les trappes de compartiment de piles sur différents appareils (radio, télécommande, souris d’ordinateur...)
Solution utilisée pour des

assemblages rapides et peu
coûteux. Ils sont aussi peu solides
Clip Démontable Clip Indémontable

FICHE
ANNEXE
12 PROCÉDÉS D’ASSEMBLAGE
(Démontable)
1 Scratch auto-agrippant : 2 Goupillage :
Assemblage auto-agrippant peu résistant à l'effort Une goupille est un cylindre métallique destiné à être
Solution utilisée pour des matériaux souples (tissus, cuir...) sollicité en cisaillement pour des efforts relativement
faibles.
3 Vis-écrou (boulon):
Assemblage par une vis qui passe librement dans les deux
pièces à assembler. Le serrage est obtenu par un écrou.
Solution très efficace nécessitant l’accès aux deux côtés de
l’assemblage
4 Vis autotaraudeuse :
Assemblage par une vis qui passe librement dans une pièce et forme un filet (taraudage) dans l’autre. Solution utilisée quand
l’accès n'est que d’un seul côté (fixation dans du bois, dans un mur, dans une tôle en métal, en particulier pour les appareils
électroménagers)
5 Technique d’assemblage du bois :
a b c d
Assemblage vissé Embrèvement plein Assemblage collé cloué Renfort d’angle collé
e f g h
Équerre plate en L Équerre d’angle Équerre plate Cheville en bois

FICHE
ANNEXE
13 CONTRÔLE DES DIMENSIONS

1 Mesure des dimensions d’une pièce :
Il existe de nombreux outils pour vérifier les dimensions d’une pièce. Il faut choisir l’outil adapté a la précision de la pièce que
nous souhaitons contrôler
Le réglet gradué en demi-millimètres pour les dimensions

linéaires. Précision 0,5 mm
Règle triple décimètre

Mètre ruban (mesure simple jusqu’à 30 cm).
(1 à 2 mm de précision)
10 lignes par
centimètre
Le rapporteur : pour les
Équerre : Contrôle d’angle
angles. Précision 0,5 mm.
Micromètre (Palmer) :
Le pied à coulisse digital : pour les diamètres intérieur ou extérieur;
pour les diamètres intérieur ou extérieur; au 0.001 à au 0.002 mm de précision
0.01 à 0.02 mm de précision
2 Autres instruments de mesure :
a b c
Ruban mètre
Le télémètre laser pour les (1 à 2 mm de précision)
Odomètre
dimensions plus importantes (18m) (mesure d’une distance parcourue)
d e f g
Chronomètre Sonomètre Luxmètre Balance de précision

(mesure d’un temps jusqu'à 24 H) (mesure du son) (mesurer de la luminosité) (de l’ordre de 0,1g)
3 Le pied à coulisse :
Le pied à coulisse est un instrument de précision qui sert à
mesurer. Il se compose de deux parties graduées. La première,
qui correspond à une règle, est fixe. Elle est graduée en mm et
comporte un bec à son extrémité. La seconde, qui est la
coulisse, est mobile. Elle reçoit une réglette (vernier) graduée en
fonction de la précision souhaitée, d’un bec qui est l’exacte
symétrie de celui de la règle et d’une jauge de profondeur.
Le résultat est la somme des trois repères (A, C, B) soit, ici,

23 + 0,9 + 0,06 = 23,96 mm
55 mm Mesure= 55 + 0.75 = 55.75 mm

0.75 mm
4 Le micromètre:
Le micromètre est encore un appareil
utilisé, historiquement appelé un "palmer",
pour mesurer les dimensions de longueurs
microscopiques.
9.0
0.01
Total = 9 + 0,50 + 0,01 = 9.51 ±0.01 mm

9.5
5 Les traçages :
Ils s’effectuent à l’aide : a
- d’une pointe à tracer sur le métal (a) , le plastique...
- d’un crayon HB ou 2H sur le bois, le papier, le carton...
- mais aussi des équerres(b), des gabarits de traçage...
Un tracé virtuel peut être projeté par un laser.
b
a
FICHE
ANNEXE
14 FORMES USUELLES
(Vocabulaire)
Trou débouchant Trou + Lamage
3 Chambrage
Bossages Chambrage
Alésage
Bossages
1 4
Trou + Fraisure Trou borgne
Semelle
Semelle Évidement
2 Chanfrein 7 Chanfrein 8 5
extérieur intérieur
Trou oblong 6 Lumière 9
Rainure 10 Queues aronde 11 Languette 12

1 Exemple de liaison
Contenant Contenue
Nervure 13 14 Profilé 15
Embase (I)
Épaulement
Gorge Chanfrein Collet Méplat
16 17 Bride
Arrondi
Congé
Arrondi
Arbre
18 19 Encoche Saignées
Axe ou arbre Entaille Mortaise Tenon
Téton
FICHE
ANNEXE
15 Programmation d’une carte de commande
1. Découverte de la plateforme Arduino

Arduino est le nom d’une gamme de cartes à microcontrôleurs, c’est-à-dire de cartes électroniques
programmables. Elles utilisent toutes un même logiciel de programmation (environnement de
développement ou IDE « Integrated Development Environment ») appelé logiciel Arduino. Le langage de
programmation utilisé est proche du langage C/C++.
2. L’extension « ArduBlock » du logiciel Arduino IDE
3. Le logiciel « mBlock » :
4. Exemples de projets :
a. Projet 1: le circuit électrique
Réalisez le circuit suivant:
Liste des composants

 1 Led
 1 résistance de 220 à 470 Ω
 2 câbles
b. Projet 2 : faire clignoter une LED

Nous allons faire clignoter une LED D1, connectée sur la broche 13.
Voici le schéma de câblage et le programme réalisé par le logiciel « mBlock » :

 1 Led
 2 câbles
c. Projet 3 : Faire fonctionner les feux rouge/orange/vert

Voici le schéma de câblage et le programme réalisé par le logiciel « mBlock » :
 3 Led
 Câbles
d. Projet 4 : Actionner une LED à partir d'un BP :
e. Projet 5 : Utiliser un servomoteur :

Les servomoteurs, souvent abrégés en «servo» tout court
par leurs utilisateurs, sont des moteurs d’un type
particulier, très appréciés pour faire tourner quelque
chose jusqu’à une position bien précise et capable de
maintenir cette position jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle
instruction.
f. Projet 6 : Actionner une LED à partir d'un capteur de ligne IR sur une carte Arduino UNO
g. Projet 7 : Actionner un servomoteur à partir d'un capteur de ligne IR sur une carte Arduino :

Cahier 2Sc T.I-Ameur-2021

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*République tunisienne*

Prof : Mr.Ameur SLIMANI

Lycée 9 Avril 1938 Sidi Bouzid

Chapitre 1 : Analyse fonctionnelle interne d’un système technique ........................................... 1

Leçon : Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie .................................................................. 1

Chapitre 2 : Description temporelle du comportement d’un système technique ............ 11

Leçon : GRAFCET d’un système technique .................................................................................... 11

Thème 2 : Analyse structurelle et conception

Chapitre 3 : Définition graphique d’un produit ............................................................................ 18

Leçon 1 : Lecture d'un dessin d'ensemble ..................................................................................... 18

Leçon 2 : Dessin de définition........................................................................................................... 24

Leçon 3 : Dessin assisté par ordinateur (DAO) ............................................................................ 29

Chapitre 4 : Systèmes de numération et codes.............................................................................. 33

Leçon 1 : Systèmes de numération ................................................................................................. 33

Leçon 2 : Codes numériques et alphanumériques ...................................................................... 38

Chapitre 5 : Éléments de Transmission de Mouvement............................................................... 43

Thème 3 : Réalisation et production (fiches en annexe)…………………………..…....55

Réalisation et production d’un objet technique

Programmation d’une carte de commande d’un système embarqué

Procédés de mise en forme du matériau

Procédés et typologies des assemblages

Contrôle des composants

...................................... ...................................... ......................................

L’œil Le cerveau Cellule nerveuse

...................................... ...................................... ...................................... ......................................

L’estomac Circulation sanguine Les muscles La main

Fiche Interrupteur Lampe Réflecteur

...................................... ...................................... ...................................... ......................................

NOM DE LA CHAINE : .........................................................

1 Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie

b Représentation fonctionnelle d’un système automatisé :

Informations propres au système

Conclusion État final

2 Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie

Carte Arduino UNO R3

Compléter les blocs fonctionnels en identifiant les solutions techniques (les

.............................. .............................. ..............................

........................... ........................... ........................... ...........................

3 Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie

Acquérir Traiter Communiquer

EXEMPLES EXEMPLES EXEMPLES

Bouton poussoir Wifi Bluetooth

Cordons (USB, RS232,..)

Capteur ultrason Arduino

Capteur de gaz Lampe témoin

Capteur de vent Détecteur de

4 Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre

EXEMPLES EXEMPLES EXEMPLES EXEMPLES

Vanne Réducteur à engrenages

5 Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie

6 Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie

2. Les éléments de la chaîne d'énergie d'un store automatique :

7 Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie

…………… …………… ……………

8 Chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie

Chaîne d’information Chaîne d’énergie

………………………. ……………. ………………… ……………… …………… …………… ……………

………………………. ……………. ………………… ……………… …………… …………… ……………

………………………. ……………. ………………… ……………… …………… …………… ……………

……………………….. ……………. ………………… ……………… …………… …………… ……………

g. Compléter la chaîne fonctionnelle d’information et d’énergie du « porte automatique du garage » :

………………… Chaîne d’information

République tunisienne