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SIP Essais - Et.formulation - Du.beton LPEE
SIP Essais - Et.formulation - Du.beton LPEE
d’initiation professionnelle
Effectué au sein du LPEE
Remerciements
Mes premiers et mes vifs remerciements s’adressent à mon encadrant Mr. EL HARCHI
Omar pour son aide précieuse et son soutien et pour me fournir un maximum d’informations
pour le bon déroulement de ma recherche. Ce qui m’a permis de travailler dans une bonne
ambiance durant le stage.
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Stage d’initiation professionnelle
Sommaire
Remerciements ....................................................................................................................................... 2
Introduction............................................................................................................................................. 5
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Stage d’initiation professionnelle
Conclusion ............................................................................................................................................. 56
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Stage d’initiation professionnelle
Introduction
Après avoir passé une année de formation d’ingénieur au sein de l’Ecole Hassania des
Travaux Publics, les élèves ingénieurs sont amenés à effectuer un stage d’initiation
professionnelle afin de se confronter aux réalités techniques et scientifiques, d’approfondir les
connaissances acquises durant la formation, de découvrir le monde de l’entreprise et de
participer aux travaux effectués au sein de l’organisme.
Dans le domaine du génie civil, l’identification du sol d’appuis et des matériaux utilisés
dans la construction et la détermination de leurs caractéristiques ainsi, que leur contrôle à
chaque phase de la réalisation du projet est une tâche indispensable pour le bon
fonctionnement et la durabilité de l’ouvrage. Le laboratoire est l’entité chargée de réaliser
tous les essais soit pour le compte du maître d’ouvrage soit pour le compte de l’entreprise.
Etant l’un des premiers laboratoires du pays, le LPEE dispose de l’équipement nécessaire
pour la réalisation de ces essais dans les bonnes conditions.
Par ailleurs, la construction d’un élément en béton armé se compose d’une succession
d’étapes dont aucune ne doit être négligée. Après la conception de la forme et des détails et le
dimensionnement de la section et des armatures, intervient le choix définitif des matériaux
nécessaires. Suivant les spécifications, les composants du béton peuvent être choisis pour
optimiser les performances selon les critères. Le contrôle de la qualité lors du bétonnage est
un élément primordial.
Finalement, une fois l’élément réalisé, l’ingénieur devra encore s’assurer à partir des
essais sur le béton frais et durci et l’inspection sur place que les hypothèses du calcul sont
conformes à la réalité. Les essais de résistance mécanique et de déformabilité permettent de
juger les performances du béton.
C’est donc dans cette optique que s’inscrit mon stage d’initiation professionnelle au sein
du Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes, qui s’est étalé sur une période d’un mois : du 01
au 31 juillet 2014.
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Stage d’initiation professionnelle
Partie
I
Présentation du Laboratoire
Public d’Essais et d’Etudes
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Stage d’initiation professionnelle
Créé en 1947, le Laboratoire Public d’Essais et d’Etudes est une société anonyme dotée d’une
autonomie financière, sous la tutelle du Ministère de l’Equipement et des Transports.
Depuis sa création, le LPEE participe à la réalisation de la majorité des grands chantiers du
Maroc. En 1973, il devient une société anonyme d’économie mixte avec dans le tour de table
des offices nationaux tels que l’ONE, l’ONCF et l’ONEP. Le laboratoire était localisé à
Casablanca avant de créer des centres couvrant toutes les régions du Maroc.
Le LPEE est doté d’un capital cognitif qui lui permet de développer des synergies de
maintenabilité, de mutualisation et de résilience, d’un capital humain pluridisciplinaire et de
haut niveau technique et d’équipement à la pointe de l’innovation, afin de répondre aux
attentes des clients et d’anticiper sur les besoins d’un marché en pleine mutation.
Aujourd’hui, le LPEE est présent dans toutes les grandes villes du Maroc : il est structuré en
10 centres spécialisés à Casablanca (Grands travaux, Géotechnique, Infrastructures de
transport, Matériaux, Electricité, Métrologie, Hydraulique et Environnement), et 12 centres et
laboratoires régionaux couvrant tout le royaume. Il emploie plus de 1000 personnes et réalise
un chiffre d’affaires dépassant les 500 millions de dirhams.
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Stage d’initiation professionnelle
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Stage d’initiation professionnelle
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Stage d’initiation professionnelle
Le centre technique régional de Marrakech est un laboratoire qui fournit à ses clients et
partenaires, représentant les secteurs les plus variés de l’économie régionale, les données qui
leur sont indispensables pour réaliser leurs projets en complémentarité professionnelle avec
les autres intervenants dans l’acte de bâtir.
Moyens :
En tant que représentant de LPEE, le CTR de Marrakech compte sur un potentiel humain
d’ingénieurs et de techniciens compétents et expérimentés et s’appuie sur des moyens
matériels et équipements innovants et de qualité pour répondre aux attentes de ces clients et ce
dans les domaines suivants :
Géotechnique, Fondations, Géologie : Activité qui englobe les essais pour identification et
caractérisation des sols, les études de stabilité des talus et des fondations, les reconnaissances
géologiques par sondage, le dimensionnement des soutènements…
Méthode de travail :
S’il dispose des moyens humains et matériels de haut niveau, l’organisation du travail reste
indispensable pour avoir un rendement satisfaisant. Le Laboratoire y a pensé et il a su adopter
des méthodes de travail efficaces et transparentes.
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Stage d’initiation professionnelle
ainsi que de sa livraison, l’ingénieur responsable du dossier, ainsi que toutes les informations
relatives à l’échantillon : sa nature, son lieu de prélèvement, le conditionnement lors de la
réception, la quantité et éventuellement la date de fabrication (s’il s’agit de cylindres en béton
par exemple). A l’issue de cette étape, le réceptionniste attribue une référence LPEE à
l’échantillon qui permet de l’identifier.
Une fois ces étapes sont exécutées, le chef de service laboratoire, en fonction des essais à
effectuer et des qualifications de chacun, coordonne le travail et partage les tâches entre les
techniciens pour traiter les différents points du dossier.
Les techniciens programment et exécutent les essais dans les délais prévus. Durant cette
phase, ils sont appelés à remplir une feuille d’essai mise à leur disposition qui comporte des
indications sur les différentes mesures à prendre ainsi que les résultats à trouver.
A l’issu de ce travail, les techniciens fournissent la partie technique du rapport d’essais qui
contient en principe les résultats finaux trouvés et les courbes tracées.
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Stage d’initiation professionnelle
Partie
II
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Stage d’initiation professionnelle
L’échantillon sur lequel seront effectués les essais doit être représentatif le plus possible pour
ce qu’on a dans la réalité sur le terrain. Ainsi sa préparation doit être réalisée d’une manière
correcte afin de vérifier la condition précédente.
L’échantillonnage en laboratoire peut se faire par deux méthodes différentes : soit par
quartage ou à l’aide d’un échantillonneur.
Séparation par quartage : Le matériau doit être suffisamment humidifié pour éviter la perte
d’éléments fins. On étale le matériau sur une surface lisse. On veille à bien l’homogénéiser,
puis on sépare le tas en quatre parties égales, et on prend les deux parties opposées. Si la
quantité obtenue est encore trop importante, on peut recommencer l’opération sur ce nouvel
échantillon.
Cet appareil permet de diviser facilement en deux parties la totalité d'un échantillon initial,
chaque moitié étant recueillie dans un bac de manière séparée. La répétition de cette
opération, en retenant à chaque opération le contenu de l'un des bacs, permet d'obtenir
l'échantillon nécessaire après trois ou quatre opérations identiques.
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Stage d’initiation professionnelle
L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en plusieurs classes
granulaires de tailles décroissantes.
Appareillage :
Les tamis sont constitués d’un maillage métallique définissant des trous carrés de
dimensions normalisées. Leurs dimensions forment une suite géométrique :
pour les sables, on utilise les tamis d'ouverture (en mm) : 0,08-0,16-0,32-0,63-1,25-
2,5-5,0 (Suite géométrique de raison 2).
pour les gravettes G1 et G2, on utilise les tamis d'ouverture (en mm) : 6,3-8-10-12,5-
16-20-25-31,5-40-50-63-80 (Suite géométrique de raison 1,259).
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Stage d’initiation professionnelle
Exécution de l’essai :
On prend un premier échantillon dont la masse doit être à peu près égale à celle de la prise
d’essai. Cet échantillon sert pour le calcul de la teneur en eau.
On lave la prise d’essai dans un tamis de 500µm et on la met dans l’étuve à une température
maximale de 105 °C.
Les tamis sont emboîtés les uns contre les autres dans un ordre croissant des ouvertures.
Figure7 : Tamisage
Les agrégats sont versés en haut de la colonne de tamis, puis on vibre toute la colonne.
Les refus sur chaque tamis sont pesés successivement puis on inscrit les refus cumulés.
Ensuite le pourcentage massique du refus cumulé est déterminé en rapportant les refus à la
masse de l’échantillon sec Ms.
Les pourcentages de tamisât cumulé sont représentés sous forme d’une courbe
granulométrique en reportant les ouvertures des tamis en abscisse et les pourcentages en
ordonnées. La courbe est tracée de manière continue.
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Stage d’initiation professionnelle
3. Sable normal
4. Gravillon 5 / 10 à granulométrie
continu
5. Gravillon 8 / 25 à granulométrie
discontinue.
2. Détermination du Coefficient
d’aplatissement
L’élaboration des bétons de ciment, ainsi que la réalisation des corps de chaussées et des
couches de roulement, nécessitent de n’utiliser que des granulats ayant une forme assez
ramassée, à l’exclusion des granulats plats. En effet, ceux-ci ne permettent pas de réaliser un
béton très compact, et, par ailleurs, en technique routière, ils ne peuvent être utilisés car ils
conduisent à des couches de roulement trop glissantes.
Matériel nécessaire :
Principe de l’essai :
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Stage d’initiation professionnelle
Le tamisage classique sur une colonne de tamis normalisés à mailles carrées afin de séparer
les granulats en une succession de classes granulaires d/D dont les dimensions sons telles que
D = 1,25d.
De ce fait, les classes de grosseurs G ainsi définies sont telles qu’elles suivent la progression
géométrique des ouvertures des tamis utilisés au cours de l’analyse granulométrique.
Les différentes classes granulaires d/D ainsi isolées sont tamisées une à une sur une grille à
fentes parallèles d’écartement E = D/2.
On peut donc associer à chaque classe granulaire d/D un tamis fente correspondant de largeur
E, ce qui permet de définir des coefficients d’aplatissement Ai partiels. Il est ensuite possible
de déterminer un coefficient d’aplatissement global A.
On tamise chaque fraction d/D à l’aide de la grille à fente et on pèse les passants mi.
Pour une fraction donnée d/D, le coefficient d’aplatissement élémentaire est donné par :
La correspondance entre classes granulaires d/D et grilles à fentes de largeur E est donnée
dans le tableau suivant:
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Stage d’initiation professionnelle
1. Equivalent de sable
Le but de l’Equivalent de Sable est d’analyser la nature du sable, c'est-à-dire de trouver un
moyen d’observer et de mesurer la proportion d’éléments argileux dans le sable. Cette analyse
permet de vérifier si l’argile se trouve dans des proportions qui permettent de réaliser un béton
de qualité.
En effet, la présence d’argile dans le sable produit des effets sur le béton : l’argile absorbe une
partie de l’eau du béton pour former une boue, ce qui gênera l’adhérence du ciment avec les
granulats. Le béton une fois sec s’effrite et manque de résistance. Pour éviter ces phénomènes,
il faut vérifier que le sable naturel ne comporte pas une quantité d’argile nuisible au béton.
Préparation de l’échantillon :
L’essai s’effectue sur un échantillon de sable humide afin d’éviter les pertes d’argile. Il faut
vérifier que les grains de sable ont bien un diamètre inférieur à 5mm par tamisage.
La masse de la prise d’essai se calcule de la manière suivante :
Exécution de l’essai :
Le sable est incorporé dans une éprouvette normalisée et préalablement remplie de solution
lavante.
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Stage d’initiation professionnelle
L’ensemble est agité à la main pour bien humidifier le sable et évacuer les bulles d’air.
L’humidification dure dix minutes. L’éprouvette est ensuite placée horizontalement dans un
agitateur mécanique. L’éprouvette est vibrée pendant 30 secondes.
Les éléments argileux floculés sont ensuite remontés à l’aide d’un tube plongeur qui injecte la
solution. Les bords supérieurs du tube sont aussi nettoyés pour que l’ensemble de
l’échantillon soit plongé dans la solution. Le tube est plongé au fond de l’éprouvette et
remonté lentement pendant que l’éprouvette est tournée également lentement. L’éprouvette va
reposer durant 20 minutes le temps que tout le floculat argileux se dépose sur le sable brut.
La limite entre le sable brut et l’argile est maintenant visible. Il est possible de mesurer à l’œil
et au réglé, la hauteur de sable total et la hauteur de sable brut pour en déterminer la
proportion de l’E.S. Il est aussi possible de prendre cette mesure à l’aide d’un piston
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Stage d’initiation professionnelle
normalisé qui traverse la couche d’argile pour se poser sur le sable brut. La hauteur totale du
sable se mesure comme précédemment. La longueur de la tige du piston correspond à la
hauteur de l’éprouvette. La mesure de la longueur de la tige qui n’a pas pénétré dans
l’éprouvette correspond alors à la hauteur de sable brut.
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Stage d’initiation professionnelle
Exécution de l’essai :
Agiter la solution à la vitesse de 600 tr/min pendant 5 min, puis agiter continuellement à 400
tr/min pendant la poursuite de l’essai.
Après chaque injection de colorant à l’aide de la burette (5ml toutes les minutes), le test à la
tâche consiste à prélever à l’aide de la tige de verre une goutte de la suspension et de la
déposer sur le papier filtre disposé au fond du bécher. La tâche qui se forme est composée
d’un dépôt central de matériau, en général d’une couleur bleu foncé, entouré d’une zone
humide incolore.
La quantité de suspension prélevée par la goutte doit permettre d’obtenir un dépôt dont le
diamètre est compris entre 8 mm et 12 mm. Le test est considéré comme positif si, dans la
zone humide, une auréole bleu clair persistante d’environ 1 mm apparaît autour du dépôt
central. Le point final doit être confirmé en répétant le test à la tache toutes les minutes
pendant 5 min sans ajout de solution de colorant.
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Stage d’initiation professionnelle
VB = 10 V/M
Lors de la fabrication d'un béton, le malaxage est source de frottements intense entre grains.
Si ceux-ci ne sont pas assez résistants, ils peuvent se casser en produisant des sables ou des
éléments fins. De même, une chaussée en exploitation est soumise à de multiples agressions
liées essentiellement au trafic des poids lourds. Les granulats doivent donc résister aux chocs
produits par la circulation.
Il est donc nécessaire de procéder à des essais de résistance au choc et de résistance à l'usure
afin que les granulats puissent répondre aux spécifications de fabrication des bétons et aux
impératifs de pérennité des chaussées.
1. Détermination de la résistance à la
fragmentation par la méthode d’essai
Los Angeles
Le coefficient Los Angeles est un paramètre pour évaluer la dureté des granulats en les
faisant subir à des chocs de boulets en acier et aux frottements de la machine Los Angeles.
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Stage d’initiation professionnelle
Préparation de l’échantillon :
La classe granulaire standard prévue dans l’essai de référence est 10/14mm. Cependant, on
peut utiliser d’autres classes granulaires selon le besoin.
La prise d’essai est tamisée avec une série de trois tamis 10, 12,5 et 14 pour retenir à la fin les
fractions 10/12,5 et 12,5/14 séparément. Puis on procède au lavage sur un tamis d’ouverture
63 µm. Ensuite on fait sécher les deux échantillons dans l’étuve à 110 °C.
Exécution de l’essai :
L’échantillon est introduit dans le tambour de la machine, exempt de toute impureté, avec
une charge abrasive de 11 boulets d’acier normalisés.
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Stage d’initiation professionnelle
La machine Los Angeles fait tourner le granulat dans le cylindre avec les billes d’acier à une
vitesse de 33 tr/min pendant 15 min (soit 500 tours).
Par la suite, Le matériau est recueilli soigneusement dans un plateau en évitant toute perte.
Les granulats sont alors tamisés puis lavés au tamis 1,6 mm. Le refus est étuvé à 110 °C
jusqu’à masse constante.
Le coefficient L.A est calculé, arrondi à l’unité la plus proche, par l’expression :
Remarque :
2. Détermination de la résistance à
l’usure – Essai Micro-Deval
Cet essai a pour principe de simuler des phénomènes d’usure par attrition liés aux frottements
entre les granulats en présence de charges abrasives et de l’eau. A noter que dans certains cas,
l’essai est réalisé à sec.
Préparation de l’échantillon :
La préparation de l’échantillon pour essai est exactement similaire à celle du Los Angeles.
On réduit le matériau pour avoir deux prises d’essai de 500 g chacune.
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Stage d’initiation professionnelle
Exécution de l’essai :
On introduit chaque masse dans un cylindre d’essai avec 5 kg des billes d’acier et 2,5 litres
d’eau avant de placer les deux cylindres sur les arbres du dispositif.
La machine fait tourner le granulat à une vitesse de 100 tours/min pendant 2h (soit 12000
tours).
L’échantillon est retiré du cylindre et il est séparé des billes à l’aide d’un aimant avant de
subir le lavage et le tamisage au tamis 1,6 mm.
Le refus est recueilli dans un plateau puis séché à l’étuve jusqu’à masse constante.
1. Essai Proctor
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Stage d’initiation professionnelle
Il définit un compactage type et permet de déterminer la teneur en eau, que doit contenir le
sol pour que sa densité soit maximale sous l'effet d'un compactage donné. A cette densité
maximum correspond une teneur en eau appelée la teneur en eau optimum Proctor wop.
Principe de l’essai :
La masse prélevée est séchée à l’étuve puis le matériau est tamisé à 20 mm et on ne retient
que les passants. Le tamisât est divisé en 5 parties à peu près égales (environ 7 Kg pour
chaque point). Chaque part est alors humidifiée à une teneur en eau précise de telle sorte que
les 5 points se répartissent autour de wop estimée.
Exécution de l’essai :
On introduit une première quantité du matériau évaluée visiblement comme égale au 1/3 de la
hauteur du moule. Juste après, on commence la première séquence de compactage à raison de
25 coups soit manuellement à l’aide d’une dame ou grâce à la machine Proctor automatisée.
On continue ainsi pour les autres couches.
On arase ensuite la surface de ces couches dans le moules puis on les pèse remplis par les 3
couches compactées.
On trace la courbe représentant les γd en fonction des teneurs en eau et on tire la densité sèche
maximum correspondante à une teneur en eau optimum Proctor.
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Stage d’initiation professionnelle
D’une part, la transition entre l’état liquide caractérisé par une consistance très faible et l’état
plastique de consistance moyenne correspond à une teneur en eau dite la limite de liquidité.
D’autre part, le passage entre l’état plastique et l’état solide est relatif à la teneur en eau
appelée la limite de plasticité.
Préparation de l’échantillon :
On prélève une masse supérieure à 200Dmax. On procède ensuite au tamisage par voie
humide à 400 µm en récupérant l’eau de lavage et le tamisât. On laisse alors l’échantillon
pendant 12 h pour se décanter. On se débarrasse de l’eau claire par siphonage.
La pâte est introduite dans un récipient que l’on positionne correctement : la pointe du cône
doit être centrée par rapport au récipient et affleurer la surface de la pâte. Le pénétromètre est
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Stage d’initiation professionnelle
déclenché et le cône s’enfonce dans la pâte pendant une durée de 5s. Il est bloqué juste après
et on enregistre la profondeur d’enfoncement trouvée.
Limite de plasticité WP :
On forme une boule avec la pâte de l’échantillon qu’on roule à la main sur une plaque lisse
jusqu’à obtenir un rouleau de diamètre 3mm. On contrôle alors si le rouleau se fissure. Sinon,
il faut encore sécher la pâte avant de recommencer. La limite de plasticité est atteinte
lorsqu’on arrive par ce processus à amincir la pâte jusqu’à obtenir un rouleau de diamètre
3mm sans avoir la possibilité d’obtenir un rouleau plus fin.
On prélève une portion de la pâte du centre du rouleau qu’on place dans une boîte pétri pour
la masure de la teneur en eau. L’essai doit être effectué correctement deux fois.
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Stage d’initiation professionnelle
L’indice de plasticité est la différence entre les valeurs des limites de liquidité et de plasticité :
IP = WL - Wp
IC = (WL - W)/ IP
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Stage d’initiation professionnelle
Partie
III
Formulation du béton
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Stage d’initiation professionnelle
Le béton résiste très bien en compression mais mal à la traction. Il faut donc le soumettre au
cours de sa fabrication à des contraintes de compression. Ce gain en compression va
s’opposer aux contraintes de traction créées par les charges appliquées à l’ouvrage (poids
propre, charge d’exploitation...). Le béton donc ne travaillera qu’en compression ce qui
assurera une meilleure performance.
Il existe essentiellement deux types d’appareils pour le malaxage du béton : les bétonnières et
les malaxeurs. Les bétonnières sont des cuves tournantes à axe horizontale ou incliné. Les
malaxeurs sont des cuves fixes à axe vertical dans lesquels se déplacent des palettes de
malaxage horizontalement.
L’opération du malaxage est aujourd’hui de plus en plus automatisée, surtout dans le cas des
grands chantiers ou sur un site de production du béton, où l’on a affaire à de grandes quantités
d’agrégats.
Figure 23 : Malaxeur
Pour une qualité de ciment donnée, la résistance du béton est une fonction croissante de la
masse du ciment. Ainsi, augmenter le dosage du ciment permet d’avoir un béton plus
consistant.
D’autre part, cette résistance est inversement proportionnelle au volume d’eau aussi bien qu’à
celui des vides entre les grains de sables et graviers. De ce fait, pour obtenir un bon béton, il
faut minimiser la quantité d’eau tout en veillant à garder le mélange maniable. Il faut aussi
avoir peu de vides. C’est pour cette raison d’ailleurs que l’on choisit une fraction donnée des
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Stage d’initiation professionnelle
gravettes avec des dimensions variables permettant ainsi que les petites se mettent entre les
grandes et atteindre ainsi une bonne compacité.
Suivant ce principe, et pour obtenir le compromis souhaité entre la résistance finale du béton
et sa maniabilité, plusieurs méthodes de formulation sont utilisables. Entre autres, la méthode
de Faury, celle de Valette ou encore celle de Dreux.
2. Formulation
Pour déterminer la composition du béton, il faut passer impérativement par l’adoption et
l’optimisation de sa formulation aux exigences appropriées à l’ouvrage et à son
environnement. La démarche comporte deux étapes :
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Stage d’initiation professionnelle
4. Dosage en ciment
Le ciment remplit deux fonctions :
La fonction de liant : elle est déterminante dans la résistance du béton qui dépend de la
nature du ciment, de sa propre résistance et de l’évolution de son durcissement.
La valeur de C est déterminée grâce à l’abaque de la prochaine figure en fonction des valeurs
de C/E et de l’affaissement au cône d’Abrams.
Pour cela il suffit de positionner sur l’abaque les valeurs de C/E et de l’affaissement au cône
recherchées. Le point ainsi obtenu doit être ramené parallèlement aux courbes de l’abaque
pour déterminer la valeur optimale de Copt.
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Stage d’initiation professionnelle
5. Dosage en eau
L’eau a une forte influence sur la porosité du béton par les vides créés à cause du phénomène
d’évaporation, d’absorption par les granulats.
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Stage d’initiation professionnelle
La dimension des granulats est un facteur très important. En effet, la dimension maximale doit
être compatible avec les exigences géométriques de l’ouvrage déterminées préalablement,
notamment l’épaisseur d’enrobage et l’espacement des armatures entre lesquelles le béton doit
pouvoir passer. Ainsi pour permettre une mise en œuvre correcte du béton, il est important
que la taille des plus gros granulats Dmax ne s'oppose pas au déplacement des grains entre les
armatures métalliques du ferraillage.
Figure 26: Relation entre les exigences géométriques de l'ouvrage et la dimension des
granulats
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Stage d’initiation professionnelle
démarche proposée par Dreux pour déterminer le mélange optimum à minimum de vides est
la suivante :
En abscisse :
Si Dmax ≤ 20 mm : X = Dmax / 2
En ordonnée :
Y = 50 - √(1.25Dmax) + K’ et K’ = K + Kp + Ks
Ks = 6 Mfs – 15
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Stage d’initiation professionnelle
La droite de Dreux a pour origine le point 0, origine du graphe et pour extrémité le point
Dmax caractéristique des plus gros granulats.
Ces droites sont définies par 5% de refus pour le matériau à faible granularité et par 5% de
passant pour le matériau à forte granularité. L’intersection des droites ainsi tracées avec la
droite brisée de Dreux (courbe de référence) permet, par prolongement sur l’axe des
ordonnées, de déterminer les pourcentages en volumes absolus de chaque matériau. Ces
pourcentages doivent permettre l’obtention d’un mélange dont la courbe granulométrique est
proche de la droite brisée de Dreux. Si la courbe du mélange obtenue est trop éloignée de la
courbe de Dreux, un ajustement de ces pourcentages peut s’avérer nécessaire.
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Stage d’initiation professionnelle
Vs = V * S %
VG1 = V * G1 %
VG2 = V * G2 %
Pour calculer le poids des granulats par m3, on est amené à introduire la Masse Volumique
Réelle et la Masse Volumique Apparente: MVR et MVA.
La masse volumique est définie comme étant le quotient de la masse sèche de l’échantillon
par le volume occupé par la matière solide, y compris les vides contenus dans les grains.
Préparation de l’échantillon :
Balance
Pycnomètre
Moule en métal : cône tronqué
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Stage d’initiation professionnelle
But :
Le but de l’essai est de déterminer la masse volumique apparente des granulats (sable,
gravette G1, gravette G2), y compris les vides.
Principe de l’essai :
Les granulats sont incorporés dans la jauge dont on connaît le volume et la masse au
préalable. On évite le tassement du matériau afin de garder les vides existants. Ensuite on
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Stage d’initiation professionnelle
arase la surface de la jauge pour que les granulats gardent le même volume de celui de la
jauge.
MVA = M / V
Résultats de l’essai :
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Stage d’initiation professionnelle
Ainsi, le calcul de la MVA et la MVR permet de déduire le poids de chaque constituant par
m3 ainsi que le volume apparent par les relations suivantes :
La formulation théorique de béton recherchée est définie par les quantités d'eau E, de ciment,
de sable S, de gravette G1 et de gravette G2. Il convient de la tester et de vérifier si elle réalise
les valeurs spécifiées dans le cahier de charge. En d’autre terme, la valeur de l’affaissement et
la valeur de la résistance à la compression et ce en faisant des essais au labo.
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Stage d’initiation professionnelle
Partie
IV
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Stage d’initiation professionnelle
Le béton frais est souvent destiné à être mis en place dans des coffrages. Dès lors, il devra
avoir une maniabilité et une ouvrabilité suffisante pour faciliter cette opération et assurer son
déroulement dans les meilleures conditions pour un décoffrage sans problèmes. Il s’agit d’une
qualité rendant compte de l’aptitude d’un béton à être mis en œuvre. En effet, le béton doit
présenter, à l’état frais, des caractéristiques lui permettant de bien remplir les coffrages et de
bien enrober les armatures. L’ouvrabilité est qualifiée par la mesure de la consistance.
L’un des moyens de mesure de la consistance est l’essai d’affaissement au cône d’Abrams.
Exécution de l’essai :
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Stage d’initiation professionnelle
Après avoir humidifié le moule avec de l’huile, on introduit le béton en 3 couches. Chaque
couche est piquée avec 25 coups à l’aide de la tige de piquage. On arase ensuite la surface du
cône en roulant la tige de piquage. On soulève verticalement le cône. Le béton n’étant plus
maintenu s’affaisse plus ou moins suivant sa consistance. La mesure de la consistance
s’effectue sur le point le plus haut du béton juste après le démoulage.
Classe Affaissement en mm
S1 De 10 à 40
S2 De 50 à 90
S3 De 100 à 150
S4 De 160 à 210
S5 >= 220
Si les résultats de l’affaissement sont conformes aux exigences du cahier de charge, alors on
procède à la confection du béton dans des cylindres, afin de préparer les éprouvettes aux
essais sur béton durci.
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Stage d’initiation professionnelle
La résistance du béton est mesurée sur des éprouvettes qui se préparent dans des moules
cylindriques.
L'échantillon doit être réhomogénéisé à l'aide d’une pelle avant le remplissage des moules de
dimensions 15cm de diamètre de section et 30cm de hauteur en deux couches. Si les résultats
de l’affaissement au cône d’Abrams donnent un affaissement supérieur à 9 cm, le béton doit
être piqué à 25 coups par couche. Dans le cas contraire, on doit procéder à la vibration à l’aide
de l’aiguille vibrante.
Les éprouvettes doivent être conservées sans être déplacées pendant 16h à 3 jours dans un
local maintenu à 25°C.
Après démoulage, les éprouvettes doivent être entreposées dans de l'eau jusqu'au moment de
l'essai, à une température de 20 °C, ou dans une chambre à 20 °C d'humidité relativement
supérieure ou égale à 95%.
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Stage d’initiation professionnelle
Le béton est caractérisé par une bonne résistance à la compression et une résistance médiocre
en traction. Expérimentalement, la résistance à la compression se mesure le plus souvent sur
des éprouvettes cylindriques d’un élancement [hauteur/diamètre] égale à 2. La résistance à la
traction s’obtient par essai de traction par fendage sur des prismes cylindriques.
Le surfaçage au soufre consiste à munir chaque base d’une plaquette de soufre. Un mélange
préparé au laboratoire à base de souffre (60%) et de sable (40%) est porté à une température de
125°C, remué de temps à autre avec la louche jusqu’à fusion complète, puis versé dans un
moule horizontal. On veille à faire descendre verticalement une extrémité du cylindre et de
laisser durcir avant de répéter l’opération pour l’autre base.
On attend 30 min depuis le dernier surfaçage avant d’exécuter un essai de compression sur
l’éprouvette.
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Stage d’initiation professionnelle
Principe de l’essai :
Exécution de l’essai :
Les éprouvettes préalablement rectifiées doivent être nettoyées de toute humidité excessive et
vont par la suite être positionnées dans la machine d’essai. Elles doivent surtout être centrées
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Stage d’initiation professionnelle
sur la presse à béton. Cette étape est à prendre très au sérieux car l’erreur peut coûter chère en
conduisant à une rupture incorrecte des éprouvettes.
La mise en charge est effectuée à raison de 0,2 MPa/s jusqu’à 1 MPa/s. On prend 0,5 MPa/s
en général.
La charge va augmenter linéairement jusqu’à rupture. La machine est sensible à cette rupture
(diminution des forces réciproques), elle s’arrête automatiquement et affiche la valeur de la
force de rupture ou ce qu’on appelle la charge maximale F.
Rc = F / S
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Stage d’initiation professionnelle
Exécution de l’essai :
Après avoir essuyé l’éprouvette ainsi que les plaques de la presse de tout corps étranger, on
vérifie les dimensions du cylindre et on s’assure que les plaques de la machine sont parallèles.
Puis on Centre l’éprouvette dans la machine au moyen d’un gabarit de centrage et on
positionne soigneusement les bandes de chargement en matériau dur qui vont assurer le
contact entre les plateaux et l’éprouvette.
On sélectionne une vitesse de chargement constante comprise entre 0,04 MPa/s et 0,06 MPa/s
et on applique la charge sans choc. L’effort de compression appliqué au niveau de la
génératrice va engendrer des contraintes de traction qui vont provoquer la rupture de
l’éprouvette. La machine affichera la valeur de la charge maximale à la rupture F.
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Stage d’initiation professionnelle
Caractéristiques géométriques :
Après avoir contrôlé que l’aspect général est correct, 3 briques sont utilisées pour la
détermination des caractéristiques géométriques, notamment les mesures dimensionnelles
déterminées avec le pied à coulisse. Il s’agit de la longueur et la largeur, dimensions de la
surface de pose pour quatre arêtes, de la hauteur mesurée également sur quatre arêtes et de
l’épaisseur des parois et des cloisons.
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Stage d’initiation professionnelle
Absorption d’eau :
L’essai est réalisé sur 7 produits dans une enceinte climatique à 20°C et une hygrométrie de
65%.
On commence par le séchage des éprouvettes à l’étuve jusqu’à masse constante, puis on pèse
chaque brique.
On immerge chaque brique dans le fond d’un bac remplit partiellement d’eau suivant la
grande surface de façon à ce que l’eau soit d’une hauteur de 5 mm et ce pendant 10 min. Les
briques sont ensuite essuyées puis pesées. La différence entre les deux masses déterminées
correspond à la masse d’eau absorbée par la brique.
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Stage d’initiation professionnelle
Ce qui donne :
Résistance à l’écrasement :
L’essai est effectué sur 7 éprouvettes dont on mesure tout d’abord les dimensions des surfaces
hautes et basses ainsi que la moyenne entre les deux aires : S
Les faces de pose des éprouvettes sont rectifiées avec un mélange de soufre industriel (60 %)
et de sable fin de fraction 0.08/1.25 (40%) porté à une température de 170°C. On coule ce
mélange sur un marbre métallique huilé puis on pose l’éprouvette à rectifier avant
durcissement du mélange. L’épaisseur maximale de la couche de souffre doit être 3mm.
L’essai d’écrasement est effectué à l’aide d’une presse mise en marche à raison de 1 bar/s
tout en veillant à assurer le centrage de chaque brique par rapport à la machine. On note la
charge maximale supportée par chaque brique : F.
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Stage d’initiation professionnelle
La résistance à l’écrasement pour une éprouvette donnée est calculée par l’expression
On peut classifier les briques en fonction de la résistance moyenne à l’écrasement pour les 7
éprouvettes et la résistance minimale trouvée.
Les entrevous reposent sur les talons de deux poutres voisines et jouent le rôle d’éléments de
coffrage pour la partie de plancher qui sera coulée par la suite. Ils peuvent également
participer à la résistance mécanique du plancher final et à la minimisation des dégâts en cas
d’incendie.
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Stage d’initiation professionnelle
Après avoir vérifié l’aspect général pour s’assurer que le produit ne présente pas des
défectuosités apparentes telles que cassures, fissures ou déformation, 3 entrevous sont utilisés
pour la détermination des caractéristiques géométriques de l’échantillon.
Caractéristiques géométriques :
Après un éventuel ébarbage des faces (s’il existe des bavures), on utilise un pied à coulisse
pour déterminer la longueur, la largeur (surface de pose) et la hauteur de l’entrevous et la
largeur et la hauteur de la feuillure comme précisé sur la figure en utilisant une équerre et une
règle.
Porosité totale :
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Stage d’initiation professionnelle
Les entrevous sont placées dans une étuve à 70°C jusqu’à masse constante P. Puis on laisse
refroidir les 3 entrevous pendant 6 heures.
Enfin les entrevous sont immergées totalement dans l’eau à 20°C pendant au moins 4 heures
jusqu’à masse constante P’.
Résistance mécanique :
Les entrevous sont rectifiés avec un enduit sur la face d’appui. Il sera placé dans la position à
laquelle il aurait occupé dans l’ouvrage, entre les plateaux de la presse. C’est-à-dire de façon à
ce que le corps creux se repose sur deux appuis ayant la forme des embases des poutrelles
destinées à recevoir l’élément dans l’ouvrage.
R = F / Sb
F : charge de rupture.
Sb : surface de la face d’appui.
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Stage d’initiation professionnelle
Conclusion
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