Analyse granulométrique par tamisage TP Nº01

I). Les définitions et le principe de l’essai :

1) granulométrie :
Les sols étant constitués par des cailloux, des graviers, du sable et des éléments fins, il faut donc
commencer par déterminer les proportions de grains des différentes dimensions.
Ces proportions sont déterminées par l’essai granulométrique.
2) Principe de l’essai d’analyse granulométrique par tamisage :
L’opération de laboratoire qui permet de dresser la courbe granulométrique s’appelle l’analyse
mécanique ou granulométrique.
Lorsque les particules ont une dimension supérieure à 100µ cette opération est un simple
tamisage.
On utilise habituellement pour ce faire des passoires dont les trous ont un diamètre variant de
100 à 12,5mm, puis des tamis dont l’ouverture intérieure des mailles varie de 5mm à 100µ.
Par définition, le diamètre d’une particule est égal à l’ouverture intérieure des mailles du plus
petit tamis la laissant passer.
Quand on se sert de passoires, il s’agit alors de déterminer les dimensions du tamis équivalent.
Les expériences de Féret ont montré que si D est le diamètre des trous de la passoire, l’ouverture
intérieure des mailles du tamis équivalent est égale à on utilise par exemple
indifféremment un tamis de 1,6mm ou une passoire de 2mm.
On commence toujours par faire passer l’échantillon dans une étuve à 105ºC jusqu’à ce que son
poids soit devenu constant.
Cette opération a pour but de déterminer le poids exact de l’échantillon.
On procède ensuite au tamisage proprement dit soit à sec, soit sous l’eau.
Le tamisage à sec n’est précis que pour les matériaux dénués de cohésion comme les sables ou
les graviers.
Dès qu’on est en présence d’un sol limoneux ou argileux, il faut recourir au tamisage sous l’eau.
Le terrain doit alors être mis à détremper pendant un temps suffisant pour désagréger les mottes
et les agglomérats de terre et de cailloux.
Cette opération peut durer de quelques minutes à plusieurs heures.
Après le tamisage, on passe de nouveau les tamis et leurs refus à l’étuve avant de faire les
pesées.
3) Coefficient de HAZEN :
La granulométrie d’un sol peut être caractérisée par un coefficient d’uniformité ou coefficient de
HAZEN qui est égale au rapport (on rappelle que dy est l’ouverture du tamis au travers
duquel passe y % du poids des grains).
Selon que ce coefficient d’uniformité est plus ou moins voisin de 1, on parle d’une granulométrie
serrée ou étalée.
Pour Caquot et Kèrisel, une granulométrie est étalée dès que le cœfficient d’uniformité dépasse
2, c’est le cas du sable de Loire pour lequel ce cœfficient vaut 3,5.
Il faut notre toutefois que cette définition varie suivant les auteurs (les normes allemandes par
exemple adoptent la valeur 5).
On remarquera que plus la granulométrie est serrée, plus la pente de la partie médiane de la
courbe granulométrique est prononcée.

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A la suite des travaux de HAZEN, on admet que la perméabilité d’un sol dépend, en première
approximation, du cœfficient d’uniformité et du diamètre d10 qui a reçu le nom de diamètre
efficace.
Il s’agit là d’une représentation simplifiée de la granulométrie, évidemment plus facile à utiliser
que la courbe granulométrique.
Mais il faut se garder de penser que ces mêmes cœfficient peuvent être employés avec succès
dans tous les problèmes ou la granulométrie joue un rôle ; les diamètres d15 et d20, par exemple,
sont utilisés à la place du diamètre efficace dans un certain nombre de questions.
La courbe granulométrique reste le moyen le plus sur pour représenter la granulométrie.
II). Appareillage :

Une série de tamis normalisés

Une étuve à température constante
Une balance
Une série de tares pesées préalablement.
Une tamiseuse mécanique

III). Expérience :
Prise de l’échantillon :
Pour faire une analyse granulométrique rigoureuse, il est recommandé de faire l’expérience sur
un échantillon représentatif du sol tel que son poids vérifie : 200 Φ < P<600 Φ, Φ en mm et P
exprimé en grammes.
On procède au séchage du matériau et à la détermination de son poids sec.
On prend le poids P =1500g.
Exécution de l’essai :
On sépare les grains par tamisage sur la série de tamis disposés en colonne dans l’ordre
décroissant, c'est-à-dire que l’ouverture du tamis dècoit de haut en bas.
Exploitation et présentation des résultats :
On pèse les refus de chaque tamis en commençant par les mailles les plus grandes.
Ces poids sont comparés au poids total sec P de l’échantillon, et sont calculés en % de ce
poids.
On obtient ainsi les refus partiels.
On calcule le refus cumul, Rk qui est la somme des partiels sur les tamis de 1 à k.
Le tamisât Tk (%) au tamis k est alors :
Tk (%) = 100 – Rk (%)

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Donc : les résultats calculés de l’essai sont représentes dans le tableau suivant :
Ouverture
a/ Refus Refus Rk (%) Tk (%)
diamètre Φ partiel cumules (Tamisât
(mm) (g) Rk (g) cumules)
10 0 0 0
5 0,9 0,9 0,06 99,94
2 537,9 538,8 35,92 64,08
1 338,7 877,5 58,5 41,5
400 µ 288,7 1166,2 77,74 22,26
314 µ 64,9 1231,1 82,07 17,93
200 µ 114,5 1345,6 89,70 10,30
160 µ 84 1429,6 95,30 4,70
100 µ 44,4 1474 98,26 1,74
80 µ 11,5 1485,5 99,03 0,97
Fond 1,1 1486,6 99,10 0,9

IV). Les calcules et les applications et la classification du sol :

Coefficient de HAZEN :
Cu = , tel que d60 =1,6 et d10 =0,2 (d’après la courbe granulométrique) alors :

Cu = =8;
Cu = 8 > 2 granulométrie étalée.
Coefficient de consistance :

Cc= , tel que d30=0,6 (d’après la courbe granulométrique) alors :

Cc= = 1,125
Classification du sol :
 On à (100 -0,97) = 99,03 % des éléments sont > 0,08mm
99,03 % est supérieur à 50%
C’est un sol grenu
 Pour plus de 50% des éléments sont > 0,08mm ont un diamètre de >2 mm :
Alors on à :
99,03 % → 100%
(100-64,08) = 35,92% = 36,27%
On à 36,27% des (élément sont > 0,08mm) ont un diamètre de > 2mm
(100-36,27) = 63,73% des (élément sont > 0,08mm) ont un diamètre de < 2mm
C’est le sable
 on à 0,97% des élément sont < 0,08mm, ce qui moins de 5%
On à soit tel que d’après la courbe granulométrique on à :

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Analyse granulométrique par tamisage TP Nº01

Cu = 8 >6
Et
Cc = 1,125 compris entre 1 et 3
Alors :

Par le pourcentage des tamisats en fonction des diamètres en peut tracer

une courbe granulométrique.

Tel que, d’après cette courbe en peut déduire les coefficient de HAZEN et
de consistance qu’on à besoin dans la classification des sols.

Et par cette courbe, en peut faire la classification du sol etudier, tel que
cette dernière permet de déterminer la nature du sol exacte (gravier où sable,

argile où limons) et s’appellation (bien où mal graduée) d’après le tableau de

classification des sols grenus où par le diagramme de CASAGRANDE.

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