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CORRECTION BACCALAUREAT C & E 2012


Exercice 1 : (série E uniquement)
1. Étude et représentation de la courbe de 𝑓𝑓.
• 𝐷𝐷𝑓𝑓 =]0; 𝜋𝜋[.
1
• Limites de 𝑓𝑓 : lim+ 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = lim+ = +∞ , alors la droite d’équation 𝑥𝑥 = 0 est
𝑥𝑥→0 𝑥𝑥→0 sin 𝑥𝑥
asymptote verticale à (𝐶𝐶).
1
lim− 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = lim− = +∞
𝑥𝑥→𝜋𝜋 𝑥𝑥→𝜋𝜋 sin 𝑥𝑥

Par ailleurs . Alors la droite d’équation 𝑥𝑥 = 𝜋𝜋 est


asymptote verticale à (𝐶𝐶).
− cos 𝑥𝑥
• Dérivée et tableau de variation de 𝑓𝑓 : 𝑓𝑓 est dérivable sur ]0; 𝜋𝜋[ et 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥 ) = .
sin² 𝑥𝑥

Le signe de 𝑓𝑓(𝑥𝑥) est celui de (− cos 𝑥𝑥).


𝜋𝜋
cos 𝑥𝑥 = 0 ⟺ 𝑥𝑥 = .
2

• Tableau de variation

• Tracé de (𝐶𝐶)
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𝜋𝜋
2. Montrons que la restriction 𝑔𝑔 de 𝑓𝑓 à l’intervalle ]0; [ possède une fonction
2
−1
réciproque 𝑔𝑔 dans le même repère que (𝐶𝐶).
𝜋𝜋 𝜋𝜋
La restriction 𝑔𝑔 de 𝑓𝑓 à ]0; [ est continue et strictement décroissante sur ]0; [. Alors
2 2
𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋
𝑔𝑔 réalise une bijection de ]0; [ vers 𝑔𝑔 �]0; [� et 𝑔𝑔 �]0; [� =]1; +∞[.
2 2 2
−1
Donc 𝑔𝑔 possède une bijection réciproque 𝑔𝑔 définie sur ]1; +∞[.
1 �𝑥𝑥²−1
3. Montrons que sin 𝑦𝑦 = et que cos 𝑦𝑦 = .
𝑥𝑥 𝑥𝑥
1 1
𝑦𝑦 = 𝑔𝑔−1 (𝑥𝑥 ) ⟺ 𝑔𝑔(𝑦𝑦) = 𝑥𝑥 ⟺ = 𝑥𝑥 ⟺ sin 𝑦𝑦 = .
sin 𝑦𝑦 𝑥𝑥

En outre on sait que cos² 𝑦𝑦 = 1 − sin² 𝑦𝑦. Ainsi cos 𝑦𝑦 = �1 − sin² 𝑦𝑦 car cos 𝑦𝑦 ≥ 0
𝜋𝜋
∀𝑦𝑦 ∈]0; ].
2

1 𝑥𝑥²−1 �𝑥𝑥²−1
D’où cos 𝑦𝑦 = �1 − � � ² = � = car 𝑥𝑥 ∈ [1; +∞[⟹ 𝑥𝑥 > 0.
𝑥𝑥 𝑥𝑥² 𝑥𝑥

1
4. Déduisons-en que pour tout 𝑥𝑥 de ]1; +∞[ , (𝑔𝑔−1 )′ (𝑥𝑥) = − .
𝑥𝑥 �𝑥𝑥²−1
𝜋𝜋 𝜋𝜋
La fonction 𝑔𝑔 est dérivable sur ]0; [ et 𝑔𝑔′ (𝑦𝑦) ≠ 0 ∀𝑦𝑦 ∈]0; [.
2 2
𝜋𝜋
Donc 𝑔𝑔−1 est dérivable sur 𝑔𝑔 �]0; [� =]1; +∞[ et par définition de la dérivée de la
2
1 1
fonction réciproque, on a (𝑔𝑔−1 )′ (𝑥𝑥 ) = = avec 𝑦𝑦 = 𝑔𝑔−1 (𝑥𝑥) et 𝑥𝑥 dans
𝑔𝑔′ [𝑔𝑔−1 (𝑥𝑥)] 𝑔𝑔′(𝑦𝑦)

]1; +∞[.
1
sin² 𝑦𝑦 −� �² 1 1
−1 )′ (
Alors (𝑔𝑔 𝑥𝑥) = = 𝑥𝑥
�𝑥𝑥²−1
=− ; donc (𝑔𝑔−1 )′ (𝑥𝑥 ) = −
− cos 𝑦𝑦 𝑥𝑥 �𝑥𝑥²−1 𝑥𝑥 �𝑥𝑥²−1
𝑥𝑥

√2 𝑑𝑑𝑑𝑑
5. Calculons 𝐼𝐼 = ∫2√3 .
3
𝑑𝑑�𝑑𝑑²−1

√2 𝑑𝑑𝑑𝑑 √2
Nous avons 𝐼𝐼 = ∫2√3 = ∫2√3 −(𝑔𝑔−1 )′ (𝑡𝑡)𝑑𝑑𝑡𝑡 = −[𝑔𝑔−1 (𝑡𝑡)]√2√23 = −𝑔𝑔−1 �√2� +
3
𝑑𝑑 �𝑑𝑑²−1 3 3

2√3 𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋 2√3
𝑔𝑔−1 � � = − car 𝑔𝑔 � � = √2 et 𝑔𝑔 � � = .
3 3 4 4 3 3
𝜋𝜋
Il s’en suit que 𝐼𝐼 = .
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Exercice 1 : (série C uniquement)


1. Montrons que 𝑁𝑁² ≡ 1[8].
L’entier 𝑁𝑁 étant impair alors 𝑁𝑁 = 2𝑘𝑘 + 1, 𝑘𝑘 ∈ ℤ. Ainsi 𝑁𝑁² = 4𝑘𝑘² + 4𝑘𝑘 + 1 =
4(𝑘𝑘 2 + 𝑘𝑘) + 1 = 4𝑘𝑘(𝑘𝑘 + 1) + 1 = 8𝑝𝑝 + 1 car 𝑘𝑘(𝑘𝑘 + 1) = 2𝑝𝑝 et 𝑝𝑝 ∈ ℤ.
Par suite 𝑁𝑁² ≡ 1[8].
2. Montrons que si un entier relatif 𝑀𝑀 est tel que 𝑀𝑀² ≡ 1[8] alors 𝑀𝑀 est impair.
Nous allons procéder par contraposée : supposons que 𝑀𝑀 est pair et montrons que 𝑀𝑀²
est non congru à 1 modulo 8.
𝑀𝑀 pair entraîne 𝑀𝑀 = 4𝑘𝑘 ou 𝑀𝑀 = 4𝑘𝑘 + 2, 𝑘𝑘 ∈ ℤ.
D’une part 𝑀𝑀 = 4𝑘𝑘 ⟺ 𝑀𝑀² = 8[2𝑘𝑘²] et 𝑀𝑀² ≡ 0[8]. D’autre part, 𝑀𝑀 = 4𝑘𝑘 + 2 ⟺
𝑀𝑀² = 8(2𝑘𝑘 2 + 2𝑘𝑘) + 4 et 𝑀𝑀² ≡ 4[8]. De ce qui précède, on déduit que 𝑀𝑀² est non
congru à 1 modulo 8.
Conclusion : 𝑀𝑀² ≡ 1[8] ⟹ 𝑀𝑀 est impair.
3. Résolvons dans ℤ l’équation 𝑥𝑥² = 8𝑦𝑦 + 1.

𝑥𝑥² ≡ 1[8] 𝑥𝑥 = 2𝑘𝑘 + 1, 𝑘𝑘 ∈ ℤ 𝑥𝑥 = 2𝑘𝑘 + 1


𝑥𝑥² = 8𝑦𝑦 + 1 ⟺ � ⟺� ⟺� 𝑘𝑘(𝑘𝑘+1) 𝑘𝑘 ∈ ℤ .
8𝑦𝑦 = 𝑥𝑥² − 1 2
8𝑦𝑦 = (2𝑘𝑘 + 1) − 1 𝑦𝑦 =
2

Or 𝑘𝑘(𝑘𝑘 + 1) est pair, alors 𝑦𝑦 ∈ ℤ.


𝑘𝑘(𝑘𝑘+1)
Ainsi 𝑆𝑆 = ��2𝑘𝑘 + 1; 2
� , 𝑘𝑘 ∈ ℤ�.

4. Déduction.
𝑥𝑥²−1
L’équation 𝑦𝑦 = qui est l’équation d’une parabole est équivalente à 𝑥𝑥² = 8𝑦𝑦 + 1 ;
8
𝑘𝑘(𝑘𝑘+1)
et d’après 3), tous les couples �2𝑘𝑘 + 1; 2
� , 𝑘𝑘 ∈ ℤ sont les coordonnées des

points de cette parabole. On en déduit que cette parabole passe par une infinité de
points à coordonnées entières.
Exercice 2 : (Pour tous les candidats)
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1. (a) Vérifions que 2𝑖𝑖 est une solution de l’équation (𝐸𝐸).


On a : (2𝑖𝑖)3 + (3 − 𝑑𝑑 2 )(2𝑖𝑖) + 2𝑖𝑖(1 + 𝑑𝑑 2 ) = −8𝑖𝑖 + 6𝑖𝑖 − 2𝑖𝑖𝑑𝑑² + 2𝑖𝑖 + 2𝑖𝑖𝑑𝑑² = 0.
Donc 2𝑖𝑖 est solution de (𝐸𝐸).
(b) Résolvons dans ℂ l’équation (𝐸𝐸).
Par division euclidienne, on a :
𝑧𝑧 3 + (3 − 𝑑𝑑 2 )𝑧𝑧 + 2𝑖𝑖(1 + 𝑑𝑑 2 ) = (𝑧𝑧 − 2𝑖𝑖 )(𝑧𝑧 2 + 2𝑖𝑖𝑧𝑧 − 1 − 𝑑𝑑²).
Posons 𝑝𝑝(𝑧𝑧) = 𝑧𝑧² + 2𝑖𝑖𝑧𝑧 − 1 − 𝑑𝑑². On a : Δ = (2𝑖𝑖 )2 − 4(1)(−1 − 𝑑𝑑 2 ) = 4𝑑𝑑 2 .
Les racines carrées de Δ sont : 2𝑑𝑑 et −2𝑑𝑑.
−2𝑖𝑖−2𝑑𝑑 −2𝑖𝑖+2𝑑𝑑
Ainsi 𝑧𝑧1 = = −𝑖𝑖 − 𝑑𝑑 et 𝑧𝑧2 = = −𝑖𝑖 + 𝑑𝑑 sont les solutions de 𝑃𝑃(𝑧𝑧) =
2 2

0.
Par conséquent 𝑆𝑆ℂ = {2𝑖𝑖; −𝑖𝑖 − 𝑑𝑑; −𝑖𝑖 + 𝑑𝑑 }.
2. (a) Calculons 𝑀𝑀𝑁𝑁 et déterminons le milieu de [𝑀𝑀𝑁𝑁].
On a 𝑀𝑀𝑁𝑁 = |𝑧𝑧𝑁𝑁 − 𝑧𝑧𝑂𝑂 | = |−𝑖𝑖 − 𝑑𝑑 + 𝑖𝑖 − 𝑑𝑑 | = |−2𝑑𝑑 | = 2|𝑑𝑑 | = 2 × 2 ; 𝑀𝑀𝑁𝑁 = 4
𝑧𝑧𝑀𝑀 +𝑧𝑧𝑁𝑁 −𝑖𝑖+𝑑𝑑−𝑖𝑖−𝑑𝑑 −2𝑖𝑖
Par ailleurs = = = −𝑖𝑖 = 𝑧𝑧𝐶𝐶 . Donc le point 𝐵𝐵 est le milieu de
2 2 2

[𝑀𝑀𝑁𝑁].

(b) Déduisons-en que lorsque 𝑑𝑑 varie dans ℂ, les points 𝑀𝑀 et 𝑁𝑁 appartiennent à un


cercle fixe que nous préciserons.
𝑂𝑂𝑁𝑁 4
Nous avons 𝐵𝐵𝑀𝑀 = 𝐵𝐵𝑁𝑁 = = = 2. Ainsi lorsque 𝑑𝑑 varie dans ℂ (avec |𝑑𝑑 | = 2)
2 2

, les points 𝑀𝑀 et 𝑁𝑁 sont sur le cercle fixe (𝐶𝐶) de centre 𝐵𝐵 et de rayon 𝑟𝑟 = 2.


(c) Montrons que 𝑂𝑂 est le centre de gravité du triangle 𝐴𝐴𝑀𝑀𝑁𝑁.
𝑧𝑧𝐴𝐴 +𝑧𝑧𝑀𝑀 +𝑧𝑧𝑁𝑁 2𝑖𝑖−𝑖𝑖+𝑑𝑑−𝑖𝑖−𝑑𝑑
On a : = = 0 = 𝑧𝑧𝑂𝑂 . Il vient que 𝑂𝑂 est le centre de gravité de
3 3

𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴.

(d) Déduisons-en les valeurs de 𝑑𝑑 pour lesquelles le triangle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 est isocèle de

sommet principal 𝐴𝐴.


Le triangle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 est isocèle en 𝐴𝐴 si et seulement si la médiane (𝑂𝑂𝑂𝑂) est en même
temps hauteur du triangle.
𝑍𝑍𝑁𝑁 −𝑍𝑍𝑀𝑀 −2𝑑𝑑
Or (𝐴𝐴𝐴𝐴) ⊥ (𝑀𝑀𝑀𝑀) ⟺ ∈ 𝑖𝑖ℝ∗ ⟺ ∈ 𝑖𝑖ℝ∗ ⟺ 𝑖𝑖𝑖𝑖 ∈ 𝑖𝑖ℝ∗ ⟺ 𝑑𝑑 ∈ ℝ∗ .
𝑍𝑍𝐴𝐴 −𝑍𝑍𝑂𝑂 2𝑖𝑖

Comme |𝑑𝑑 | = 2, alors 𝑑𝑑 = 2 ou 𝑑𝑑 = −2.

Problème : (pour tous les candidats)


Partie A
1. (a) Résolvons l’équation (𝐸𝐸) dans ℝ.
L’équation caractéristique de (𝐸𝐸) est : 𝑟𝑟² + (2 ln 2)𝑟𝑟 + (ln 2)2 = 0.
−2 ln 2
On a : Δ = (2 ln 2)2 − 4(1)(ln 2)2 = 0 ; d’où 𝑟𝑟0 = = − ln 2.
2

Les solutions dans ℝ de (𝐸𝐸) sont les fonctions 𝑔𝑔: 𝑥𝑥 ⟼ (𝐴𝐴𝑥𝑥 + 𝐵𝐵)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 avec
(𝐴𝐴, 𝐵𝐵) ∈ ℝ².
(b) Déterminons la solution 𝑔𝑔 de (𝐸𝐸) vérifiant : 𝑔𝑔(0) = 0 et 𝑔𝑔′ (0) = 1.
𝑔𝑔(0) = 0
On a 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥 ) = (−𝐴𝐴𝑥𝑥 ln 2 + 𝐴𝐴 − 𝐵𝐵 ln 2)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 , ainsi � ′ ⟺
𝑔𝑔 (0) = 1
𝐵𝐵 = 0
� ⟺ 𝐴𝐴 = 1 et 𝐵𝐵 = 0..
𝐴𝐴 − 𝐵𝐵 ln 2 = 1
Il vient que 𝑔𝑔(𝑥𝑥 ) = 𝑥𝑥𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 .
2. (a) Montrons que 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) = (1 − 𝑥𝑥 ln 2)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 .
Remarquons d’abord que 𝑢𝑢(𝑥𝑥 ) = 𝑥𝑥𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 = 𝑔𝑔(𝑥𝑥).
La fonction 𝑢𝑢 est dérivable sur ℝ et 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) = �𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 + 𝑥𝑥(− ln 2)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 � ;
𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) = (1 − 𝑥𝑥 ln 2)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 .
(b) Dressons le tableau de variation de 𝑢𝑢.
• 𝐷𝐷𝑢𝑢 = ℝ.

• lim 𝑢𝑢(𝑥𝑥) = 0.
lim 𝑢𝑢(𝑥𝑥) = lim 𝑥𝑥𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 = −∞ et 𝑥𝑥→+∞
𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥→−∞
• Dérivée et tableau de variation : 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥) = (1 − 𝑥𝑥 ln 2)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 . Le signe de 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥)
est celui de 1 − 𝑥𝑥 ln 2, car 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 > 0 ∀𝑥𝑥 ∈ ℝ.
1 1 1
𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) = 0 ⟺ 𝑥𝑥 = et 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥) > 0 ⟺ 𝑥𝑥 < et 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥) < 0 ⟺ 𝑥𝑥 > .
ln 2 ln 2 ln 2

(c) Précisons les branches infinies de (𝐶𝐶).


Comme lim 𝑢𝑢(𝑥𝑥) = 0 , alors la droite d’équation 𝑦𝑦 = 0 est asymptote
𝑥𝑥→+∞
horizontale à (𝐶𝐶) en +∞.
𝑢𝑢(𝑥𝑥 )
D’autre part, lim = lim 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 = +∞ . Alors (𝐶𝐶) admet en −∞ une
𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥→−∞
branche parabolique de direction (𝑂𝑂, 𝚥𝚥⃗).
(d) Traçons (𝐶𝐶) et sa tangente (𝑇𝑇0 ) au point d’abscisse 0.
(𝑇𝑇0 ) a pour équation cartésienne : 𝑦𝑦 = 𝑢𝑢(0) + 𝑢𝑢′ (0)[𝑥𝑥 − 0] ; 𝑦𝑦 = 𝑥𝑥.
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3. (a) Prouvons que 𝑢𝑢 est une solution particulière de l’équation différentielle (𝐸𝐸).
𝑥𝑥
On a : 𝑢𝑢(𝑥𝑥 ) = = 𝑥𝑥𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 = 𝑔𝑔(𝑥𝑥) et 𝑔𝑔 est une solution de (𝐸𝐸) d’après 1.b. D’où le
2𝑥𝑥

résultat.
1
(b) Déduisons-en la valeur du nombre réel (ln 2)2 × ∫0 𝑢𝑢(𝑥𝑥 )𝑑𝑑𝑥𝑥.
1 1
Nous avons 𝐽𝐽 = (ln 2)2 × ∫0 𝑢𝑢(𝑥𝑥 )𝑑𝑑𝑥𝑥 = ∫0 (ln 2)2 𝑢𝑢(𝑥𝑥 )𝑑𝑑𝑥𝑥
1
= ∫0 [−𝑢𝑢′′ (𝑥𝑥 ) − (2 ln 2)𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 )]𝑑𝑑𝑥𝑥 car 𝑢𝑢 solution de (𝐸𝐸)
1−ln 2
= [−𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) − (2 ln 2)𝑢𝑢(𝑥𝑥 )]10 = 1 − (1 + ln 2)𝑒𝑒 − ln 2 ⟺ 𝐽𝐽 =
2

Partie B
1. Démontrons par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛𝑛, 𝑉𝑉𝑛𝑛 = 𝑈𝑈(𝑛𝑛).
Désignons par 𝑝𝑝(𝑛𝑛) la proposition suivante « 𝑉𝑉𝑛𝑛 = 𝑈𝑈(𝑛𝑛) ».
Pour 𝑛𝑛 = 0, on a 𝑉𝑉0 = 0 = 𝑈𝑈(0). Dons 𝑝𝑝(0) est vraie.
Soit 𝑛𝑛 ≥ 0. Supposons 𝑝𝑝(𝑛𝑛) vraie et montrons que 𝑉𝑉𝑛𝑛+1 = 𝑈𝑈(𝑛𝑛 + 1).
1 1 1 𝑛𝑛 𝑛𝑛+1
On a : 𝑉𝑉𝑛𝑛+1 = (𝑉𝑉𝑛𝑛 + 2−𝑛𝑛 ) = (𝑈𝑈(𝑛𝑛) + 2−𝑛𝑛 ) = � + 2−𝑛𝑛 � = = 𝑈𝑈(𝑛𝑛 + 1).
2 2 2 2𝑛𝑛 2𝑛𝑛+1

Donc ∀𝑛𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑉𝑛𝑛 = 𝑈𝑈(𝑛𝑛).


1 𝑛𝑛+1
2. (a) Démontrons par récurrence que 𝑆𝑆𝑛𝑛 = �∑𝑛𝑛𝑘𝑘=0 𝑘𝑘 � − pour tout entier naturel 𝑛𝑛.
2 2𝑛𝑛
1 𝑛𝑛+1
Désignons par 𝑄𝑄(𝑛𝑛) la propriété suivante « 𝑆𝑆𝑛𝑛 = �∑𝑛𝑛𝑘𝑘=0 𝑘𝑘 � − ».
2 2𝑛𝑛
1 0+1
Pour 𝑛𝑛 = 0, 𝑆𝑆0 = ∑0𝑘𝑘=0 𝑉𝑉0 = 0 et ∑0𝑘𝑘=0 − = 1 − 1 = 0 = 𝑆𝑆0 .
2𝑘𝑘 20

Donc 𝑄𝑄(0) est vraie.


Soit 𝑛𝑛 ≥ 0. Supposons 𝑄𝑄(𝑛𝑛) vraie et montrons que 𝑄𝑄(𝑛𝑛 + 1) est vraie, c’est-à-dire
1 𝑛𝑛+2
𝑆𝑆𝑛𝑛+1 = ∑𝑛𝑛+1
𝑘𝑘=0 − .
2𝑘𝑘 2𝑛𝑛+1

On a :
𝑛𝑛+1 𝑛𝑛

𝑆𝑆𝑛𝑛+1 = � 𝑉𝑉𝑘𝑘 = � 𝑉𝑉𝑘𝑘 + 𝑉𝑉𝑛𝑛+1 = 𝑆𝑆𝑛𝑛 + 𝑈𝑈 (𝑛𝑛 + 1)


𝑘𝑘=0 𝑘𝑘=0
𝑛𝑛
1 𝑛𝑛 + 1 𝑛𝑛 + 1 ′
=� − 𝑛𝑛 + 𝑛𝑛+1 (𝑑𝑑 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎è𝑠𝑠 𝑙𝑙 ′ ℎ𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦𝑦ℎè𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑟𝑟é𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐)
2𝑘𝑘 2 2
𝑘𝑘=0
𝑛𝑛+1
1 1 𝑛𝑛 + 1 𝑛𝑛 + 1
=� 𝑘𝑘
− 𝑛𝑛+1 − 𝑛𝑛 + 𝑛𝑛+1
2 2 2 2
𝑘𝑘=0
𝑛𝑛+1
1 𝑛𝑛 + 2
=� − .
2𝑘𝑘 2𝑛𝑛+1
𝑘𝑘=0
1 𝑛𝑛+1
Donc 𝑄𝑄(𝑛𝑛 + 1) est vraie ; par suite ∀𝑛𝑛 ∈ ℕ, 𝑆𝑆𝑛𝑛 = ∑𝑛𝑛𝑘𝑘=0 − .
2𝑘𝑘 2𝑛𝑛

(b) Calculons la limite de la suite (𝑆𝑆𝑛𝑛 ).


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1 𝑛𝑛+1 1 𝑛𝑛
Nous avons 𝑆𝑆𝑛𝑛 = ∑𝑛𝑛𝑘𝑘=0 2𝑘𝑘 − = 2 − 2 � � − 𝑈𝑈(𝑛𝑛). Il s’en suit que
2𝑛𝑛 2
1 𝑛𝑛 1 𝑛𝑛
lim 𝑆𝑆𝑛𝑛 = lim �2 − 2 � � − 𝑈𝑈(𝑛𝑛)� = 2 Car lim � � = 0
𝑛𝑛→+∞ 𝑛𝑛→+∞ 2 𝑛𝑛→+∞ 2

−𝑛𝑛 ln 2
𝑛𝑛
lim 𝑛𝑛𝑒𝑒 = lim = 0.
et 𝑛𝑛→+∞ 𝑛𝑛→+∞ 𝑒𝑒 ln 2
𝑛𝑛

Partie C
1. Démontrons que (𝑂𝑂; �𝑒𝑒��1⃗, 𝑒𝑒���2⃗) est un repère orthonormé du plan.
1 √3
− 1 √3 √3 1
2
On a : �𝑒𝑒��1⃗ � � , 𝑒𝑒���2⃗ �
√3 1
2
� et ‖�𝑒𝑒��1⃗‖ = ‖𝑒𝑒���2⃗‖ = 1 ; �𝑒𝑒��1⃗ ∙ 𝑒𝑒���2⃗ = �− � + � 2 � × = 0.
2 2 2
2 2

On en déduit que (𝑂𝑂 ; � ��1, ⃗� ��2)⃗est un repère orthonormé du


plan.
2. Éléments caractéristiques de la rotation considérée.
� 𝑂𝑂���𝐼𝐼𝐼𝐼⃗, �𝑂𝑂𝑂𝑂���𝐽𝐽𝐽𝐽⃗) et (𝑂𝑂 ; �𝑒𝑒𝑒𝑒��1, ⃗𝑒𝑒� 𝑒𝑒��2)⃗= �𝑂𝑂 ; �𝑂𝑂𝑂𝑂����𝐼𝐼𝐼𝐼�,′⃗𝑂𝑂
Posons (𝑂𝑂 ; 𝚤𝚤𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥𝚥𝚥⃗) = (𝑂𝑂 ; 𝑂𝑂 � 𝑂𝑂����𝐽𝐽𝐽𝐽�′

⃗�. La rotation 𝑟𝑟 qui transforme (𝑂𝑂 ; �𝑒𝑒𝑒𝑒��1, ⃗𝑒𝑒� 𝑒𝑒��2)⃗en (𝑂𝑂 ; 𝚤𝚤𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥𝚥𝚥⃗) est telle que 𝑟𝑟 (𝑂𝑂 ) =
𝑂𝑂 ; 𝑟𝑟 (𝐼𝐼 ′) = 𝐽𝐽 et 𝑟𝑟 (𝐽𝐽 ′) = 𝐽𝐽 . Donc 𝑂𝑂 est le centre de 𝑟𝑟 .
De plus l’angle 𝜃𝜃 de 𝑟𝑟 est 𝜃𝜃 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑒𝑒𝑒𝑒𝑚𝑚 𝑚𝑚 ��𝑂𝑂𝑂𝑂����𝐼𝐼𝐼𝐼�;′⃗�𝑂𝑂𝑂𝑂���𝐼𝐼𝐼𝐼⃗� = −𝑐𝑐𝑐𝑐𝑒𝑒𝑒𝑒𝑚𝑚 𝑚𝑚 �𝑂𝑂� 𝑂𝑂���𝐼𝐼𝐼𝐼⃗;
� 𝑂𝑂����𝐼𝐼𝐼𝐼��′⃗= − 𝜋𝜋𝜋𝜋 .
𝑂𝑂
3

3. (a) Écrivons l’équation cartésienne réduite de cette conique dans le repère (𝑂𝑂 ; ,⃗

− 𝑀𝑀2 3 (𝑋𝑋 ; 𝑌𝑌 ) dans (𝑂𝑂


𝚥𝚥𝚥𝚥⃗).=Soit ; �𝑒𝑒𝑒𝑒��, ⃗𝑒𝑒� 𝑒𝑒��)⃗et 𝑀𝑀 (𝑥𝑥 ; 𝑦𝑦 ) dans (𝑂𝑂 ; 𝚤𝚤𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥𝚥𝚥⃗).
𝑌𝑌 √
𝑥𝑥 𝑋𝑋 = 122+ 2
2
On a : � 𝑋𝑋 𝑦𝑦 √3
𝑦𝑦 2= + 2 � 𝑌𝑌 = 2− + 2
𝑋𝑋 √3 𝑥𝑥 √3
Ainsi l’équation 13𝑋𝑋 ² + 7𝑌𝑌 ² + 6√3 = 16
² ² devient :
13 � � + 7 �− + � � �− + � = 16.
2+ 2 2 + 6√3 � 2+ 2 2
𝑦𝑦2 √3 𝑥𝑥 √3 𝑦𝑦2 √3 𝑥𝑥 √3

Après développement et réduction, on a4: + 𝑦𝑦 ² = 1.


𝑥𝑥 2
𝑦𝑦
Donc l’équation réduite cherchée est2 + 2 = 1 dans (𝑂𝑂 ; ,⃗
12
𝑥𝑥 2
2
(b) Déduisons-en sa nature et son excentricité. Cette )⃗.
√3
conique est une ellipse d’excentricité 𝑒𝑒 =
2
.

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