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• Tableau de variation
• Tracé de (𝐶𝐶)
Annales Brainprépa
𝜋𝜋
2. Montrons que la restriction 𝑔𝑔 de 𝑓𝑓 à l’intervalle ]0; [ possède une fonction
2
−1
réciproque 𝑔𝑔 dans le même repère que (𝐶𝐶).
𝜋𝜋 𝜋𝜋
La restriction 𝑔𝑔 de 𝑓𝑓 à ]0; [ est continue et strictement décroissante sur ]0; [. Alors
2 2
𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋
𝑔𝑔 réalise une bijection de ]0; [ vers 𝑔𝑔 �]0; [� et 𝑔𝑔 �]0; [� =]1; +∞[.
2 2 2
−1
Donc 𝑔𝑔 possède une bijection réciproque 𝑔𝑔 définie sur ]1; +∞[.
1 �𝑥𝑥²−1
3. Montrons que sin 𝑦𝑦 = et que cos 𝑦𝑦 = .
𝑥𝑥 𝑥𝑥
1 1
𝑦𝑦 = 𝑔𝑔−1 (𝑥𝑥 ) ⟺ 𝑔𝑔(𝑦𝑦) = 𝑥𝑥 ⟺ = 𝑥𝑥 ⟺ sin 𝑦𝑦 = .
sin 𝑦𝑦 𝑥𝑥
En outre on sait que cos² 𝑦𝑦 = 1 − sin² 𝑦𝑦. Ainsi cos 𝑦𝑦 = �1 − sin² 𝑦𝑦 car cos 𝑦𝑦 ≥ 0
𝜋𝜋
∀𝑦𝑦 ∈]0; ].
2
1 𝑥𝑥²−1 �𝑥𝑥²−1
D’où cos 𝑦𝑦 = �1 − � � ² = � = car 𝑥𝑥 ∈ [1; +∞[⟹ 𝑥𝑥 > 0.
𝑥𝑥 𝑥𝑥² 𝑥𝑥
1
4. Déduisons-en que pour tout 𝑥𝑥 de ]1; +∞[ , (𝑔𝑔−1 )′ (𝑥𝑥) = − .
𝑥𝑥 �𝑥𝑥²−1
𝜋𝜋 𝜋𝜋
La fonction 𝑔𝑔 est dérivable sur ]0; [ et 𝑔𝑔′ (𝑦𝑦) ≠ 0 ∀𝑦𝑦 ∈]0; [.
2 2
𝜋𝜋
Donc 𝑔𝑔−1 est dérivable sur 𝑔𝑔 �]0; [� =]1; +∞[ et par définition de la dérivée de la
2
1 1
fonction réciproque, on a (𝑔𝑔−1 )′ (𝑥𝑥 ) = = avec 𝑦𝑦 = 𝑔𝑔−1 (𝑥𝑥) et 𝑥𝑥 dans
𝑔𝑔′ [𝑔𝑔−1 (𝑥𝑥)] 𝑔𝑔′(𝑦𝑦)
]1; +∞[.
1
sin² 𝑦𝑦 −� �² 1 1
−1 )′ (
Alors (𝑔𝑔 𝑥𝑥) = = 𝑥𝑥
�𝑥𝑥²−1
=− ; donc (𝑔𝑔−1 )′ (𝑥𝑥 ) = −
− cos 𝑦𝑦 𝑥𝑥 �𝑥𝑥²−1 𝑥𝑥 �𝑥𝑥²−1
𝑥𝑥
√2 𝑑𝑑𝑑𝑑
5. Calculons 𝐼𝐼 = ∫2√3 .
3
𝑑𝑑�𝑑𝑑²−1
√2 𝑑𝑑𝑑𝑑 √2
Nous avons 𝐼𝐼 = ∫2√3 = ∫2√3 −(𝑔𝑔−1 )′ (𝑡𝑡)𝑑𝑑𝑡𝑡 = −[𝑔𝑔−1 (𝑡𝑡)]√2√23 = −𝑔𝑔−1 �√2� +
3
𝑑𝑑 �𝑑𝑑²−1 3 3
2√3 𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋 𝜋𝜋 2√3
𝑔𝑔−1 � � = − car 𝑔𝑔 � � = √2 et 𝑔𝑔 � � = .
3 3 4 4 3 3
𝜋𝜋
Il s’en suit que 𝐼𝐼 = .
12
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4. Déduction.
𝑥𝑥²−1
L’équation 𝑦𝑦 = qui est l’équation d’une parabole est équivalente à 𝑥𝑥² = 8𝑦𝑦 + 1 ;
8
𝑘𝑘(𝑘𝑘+1)
et d’après 3), tous les couples �2𝑘𝑘 + 1; 2
� , 𝑘𝑘 ∈ ℤ sont les coordonnées des
points de cette parabole. On en déduit que cette parabole passe par une infinité de
points à coordonnées entières.
Exercice 2 : (Pour tous les candidats)
Annales Brainprépa
0.
Par conséquent 𝑆𝑆ℂ = {2𝑖𝑖; −𝑖𝑖 − 𝑑𝑑; −𝑖𝑖 + 𝑑𝑑 }.
2. (a) Calculons 𝑀𝑀𝑁𝑁 et déterminons le milieu de [𝑀𝑀𝑁𝑁].
On a 𝑀𝑀𝑁𝑁 = |𝑧𝑧𝑁𝑁 − 𝑧𝑧𝑂𝑂 | = |−𝑖𝑖 − 𝑑𝑑 + 𝑖𝑖 − 𝑑𝑑 | = |−2𝑑𝑑 | = 2|𝑑𝑑 | = 2 × 2 ; 𝑀𝑀𝑁𝑁 = 4
𝑧𝑧𝑀𝑀 +𝑧𝑧𝑁𝑁 −𝑖𝑖+𝑑𝑑−𝑖𝑖−𝑑𝑑 −2𝑖𝑖
Par ailleurs = = = −𝑖𝑖 = 𝑧𝑧𝐶𝐶 . Donc le point 𝐵𝐵 est le milieu de
2 2 2
[𝑀𝑀𝑁𝑁].
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴.
(d) Déduisons-en les valeurs de 𝑑𝑑 pour lesquelles le triangle 𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 est isocèle de
Les solutions dans ℝ de (𝐸𝐸) sont les fonctions 𝑔𝑔: 𝑥𝑥 ⟼ (𝐴𝐴𝑥𝑥 + 𝐵𝐵)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 avec
(𝐴𝐴, 𝐵𝐵) ∈ ℝ².
(b) Déterminons la solution 𝑔𝑔 de (𝐸𝐸) vérifiant : 𝑔𝑔(0) = 0 et 𝑔𝑔′ (0) = 1.
𝑔𝑔(0) = 0
On a 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥 ) = (−𝐴𝐴𝑥𝑥 ln 2 + 𝐴𝐴 − 𝐵𝐵 ln 2)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 , ainsi � ′ ⟺
𝑔𝑔 (0) = 1
𝐵𝐵 = 0
� ⟺ 𝐴𝐴 = 1 et 𝐵𝐵 = 0..
𝐴𝐴 − 𝐵𝐵 ln 2 = 1
Il vient que 𝑔𝑔(𝑥𝑥 ) = 𝑥𝑥𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 .
2. (a) Montrons que 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) = (1 − 𝑥𝑥 ln 2)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 .
Remarquons d’abord que 𝑢𝑢(𝑥𝑥 ) = 𝑥𝑥𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 = 𝑔𝑔(𝑥𝑥).
La fonction 𝑢𝑢 est dérivable sur ℝ et 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) = �𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 + 𝑥𝑥(− ln 2)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 � ;
𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) = (1 − 𝑥𝑥 ln 2)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 .
(b) Dressons le tableau de variation de 𝑢𝑢.
• 𝐷𝐷𝑢𝑢 = ℝ.
• lim 𝑢𝑢(𝑥𝑥) = 0.
lim 𝑢𝑢(𝑥𝑥) = lim 𝑥𝑥𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 = −∞ et 𝑥𝑥→+∞
𝑥𝑥→−∞ 𝑥𝑥→−∞
• Dérivée et tableau de variation : 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥) = (1 − 𝑥𝑥 ln 2)𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 . Le signe de 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥)
est celui de 1 − 𝑥𝑥 ln 2, car 𝑒𝑒 −𝑥𝑥 ln 2 > 0 ∀𝑥𝑥 ∈ ℝ.
1 1 1
𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) = 0 ⟺ 𝑥𝑥 = et 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥) > 0 ⟺ 𝑥𝑥 < et 𝑢𝑢′ (𝑥𝑥) < 0 ⟺ 𝑥𝑥 > .
ln 2 ln 2 ln 2
résultat.
1
(b) Déduisons-en la valeur du nombre réel (ln 2)2 × ∫0 𝑢𝑢(𝑥𝑥 )𝑑𝑑𝑥𝑥.
1 1
Nous avons 𝐽𝐽 = (ln 2)2 × ∫0 𝑢𝑢(𝑥𝑥 )𝑑𝑑𝑥𝑥 = ∫0 (ln 2)2 𝑢𝑢(𝑥𝑥 )𝑑𝑑𝑥𝑥
1
= ∫0 [−𝑢𝑢′′ (𝑥𝑥 ) − (2 ln 2)𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 )]𝑑𝑑𝑥𝑥 car 𝑢𝑢 solution de (𝐸𝐸)
1−ln 2
= [−𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) − (2 ln 2)𝑢𝑢(𝑥𝑥 )]10 = 1 − (1 + ln 2)𝑒𝑒 − ln 2 ⟺ 𝐽𝐽 =
2
Partie B
1. Démontrons par récurrence que pour tout entier naturel 𝑛𝑛, 𝑉𝑉𝑛𝑛 = 𝑈𝑈(𝑛𝑛).
Désignons par 𝑝𝑝(𝑛𝑛) la proposition suivante « 𝑉𝑉𝑛𝑛 = 𝑈𝑈(𝑛𝑛) ».
Pour 𝑛𝑛 = 0, on a 𝑉𝑉0 = 0 = 𝑈𝑈(0). Dons 𝑝𝑝(0) est vraie.
Soit 𝑛𝑛 ≥ 0. Supposons 𝑝𝑝(𝑛𝑛) vraie et montrons que 𝑉𝑉𝑛𝑛+1 = 𝑈𝑈(𝑛𝑛 + 1).
1 1 1 𝑛𝑛 𝑛𝑛+1
On a : 𝑉𝑉𝑛𝑛+1 = (𝑉𝑉𝑛𝑛 + 2−𝑛𝑛 ) = (𝑈𝑈(𝑛𝑛) + 2−𝑛𝑛 ) = � + 2−𝑛𝑛 � = = 𝑈𝑈(𝑛𝑛 + 1).
2 2 2 2𝑛𝑛 2𝑛𝑛+1
On a :
𝑛𝑛+1 𝑛𝑛
1 𝑛𝑛+1 1 𝑛𝑛
Nous avons 𝑆𝑆𝑛𝑛 = ∑𝑛𝑛𝑘𝑘=0 2𝑘𝑘 − = 2 − 2 � � − 𝑈𝑈(𝑛𝑛). Il s’en suit que
2𝑛𝑛 2
1 𝑛𝑛 1 𝑛𝑛
lim 𝑆𝑆𝑛𝑛 = lim �2 − 2 � � − 𝑈𝑈(𝑛𝑛)� = 2 Car lim � � = 0
𝑛𝑛→+∞ 𝑛𝑛→+∞ 2 𝑛𝑛→+∞ 2
−𝑛𝑛 ln 2
𝑛𝑛
lim 𝑛𝑛𝑒𝑒 = lim = 0.
et 𝑛𝑛→+∞ 𝑛𝑛→+∞ 𝑒𝑒 ln 2
𝑛𝑛
Partie C
1. Démontrons que (𝑂𝑂; �𝑒𝑒��1⃗, 𝑒𝑒���2⃗) est un repère orthonormé du plan.
1 √3
− 1 √3 √3 1
2
On a : �𝑒𝑒��1⃗ � � , 𝑒𝑒���2⃗ �
√3 1
2
� et ‖�𝑒𝑒��1⃗‖ = ‖𝑒𝑒���2⃗‖ = 1 ; �𝑒𝑒��1⃗ ∙ 𝑒𝑒���2⃗ = �− � + � 2 � × = 0.
2 2 2
2 2
⃗�. La rotation 𝑟𝑟 qui transforme (𝑂𝑂 ; �𝑒𝑒𝑒𝑒��1, ⃗𝑒𝑒� 𝑒𝑒��2)⃗en (𝑂𝑂 ; 𝚤𝚤𝚤𝚤⃗, 𝚥𝚥𝚥𝚥⃗) est telle que 𝑟𝑟 (𝑂𝑂 ) =
𝑂𝑂 ; 𝑟𝑟 (𝐼𝐼 ′) = 𝐽𝐽 et 𝑟𝑟 (𝐽𝐽 ′) = 𝐽𝐽 . Donc 𝑂𝑂 est le centre de 𝑟𝑟 .
De plus l’angle 𝜃𝜃 de 𝑟𝑟 est 𝜃𝜃 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑒𝑒𝑒𝑒𝑚𝑚 𝑚𝑚 ��𝑂𝑂𝑂𝑂����𝐼𝐼𝐼𝐼�;′⃗�𝑂𝑂𝑂𝑂���𝐼𝐼𝐼𝐼⃗� = −𝑐𝑐𝑐𝑐𝑒𝑒𝑒𝑒𝑚𝑚 𝑚𝑚 �𝑂𝑂� 𝑂𝑂���𝐼𝐼𝐼𝐼⃗;
� 𝑂𝑂����𝐼𝐼𝐼𝐼��′⃗= − 𝜋𝜋𝜋𝜋 .
𝑂𝑂
3
3. (a) Écrivons l’équation cartésienne réduite de cette conique dans le repère (𝑂𝑂 ; ,⃗