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Faculté Polytechnique
Département de Pré-polytechnique
I(f)
a b
Calcul Numérique
(Notes de cours)
Edition 2023
1
5.1.4.1. Définition............................................................................................................82
5.1.4.2. Résolution des équations exponentielles et des équations logarithmiques82
5.2. Progression...........................................................................................................83
5.2.1. Progression arithmétique.................................................................................83
5.2.1.1. Définition............................................................................................................83
5.2.1.2. Le calcul d’un terme connaissant son rang (tn ¿ .............................................83
5.2.1.3. Le calcul de la somme de n termes ( Sn¿ .........................................................83
5.2.2. Progression géométrique.................................................................................84
5.2.2.1. Définition............................................................................................................84
5.2.2.2. Calcul d’un terme connaissant son rang (tn¿ .................................................84
5.2.2.3. Le calcul de la somme de n termes ( Sn) .........................................................85
5.3. Exercices...............................................................................................................86
5.3.1. Progressions.....................................................................................................86
5.3.2. Logarithme.........................................................................................................88
5.3.3. Exercices à domicile.......................................................................................89
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.................................................................................91
CHAPITRE I.
AVANT-PROPOS
Ces notes de cours de Calcul Numérique sont destinées aux étudiants de la classe
de Pré-polytechnique de la faculté Polytechnique de l’Université de Kinshasa.
Pour suivre le cursus de la formation d’ingénieurs civils, il est nécessaire aux
candidats de passer par cette classe qui en quelque sorte sert de pépinière à toutes
les notions élémentaires de mathématiques et sciences afin que ceux-ci n’aient plus
de difficultés dans les classes montantes.
Les candidats concernés sont issus des différentes sections des humanités, il est
alors impérieux de les mettre à même hauteur de compréhension et d’expression du
langage des sciences appliquées.
Nous osons que les étudiants mettront à profit ces notes de cours pour mieux
maitriser cette branche, bien s’appliquer aux séances pratiques et faire des bons
résultats.
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. DEFINITION DE CALCUL NUMERIQUE
Les traditionnels cours de mathématique (l’algèbre, l’analyse mathématique, la
trigonométrie, etc.) nous habituent avec des théories et des méthodes qui permettent
de résoudre de façon analytique un certain nombre de problèmes. C’est le cas par
exemple des méthodes d’intégrations et des méthodes de résolution d’équations
algébriques.
Bien que ces cours puissent nous proposer multiples méthodes pour résoudre un
problème donné ; celles-ci aboutissent à un même résultat qui sera précis et
unique. Par exemple : résoudre un système d’équations linéaire par l’algorithme de
Gauss donne la même solution que quand on utilise la méthode des matrices
inverses ou autre.
Le cours de calcul numérique qui est une partie du cours d’analyse numérique, se
distingue alors d’autres branches de la mathématique. En effet, pour un problème
donné, il est possible d’utiliser différentes méthodes qui sont obtenues à partir de
processus divers et à la fin de la résolution trouver des résultats plus ou moins
différents selon la méthode employée. Ces processus dépendent d’un certain
nombre de paramètres qui influencent la précision. De plus au cours de calcul
numérique, on utilise des approximations plus ou moins précises.
Par exemple : lors de la modélisation d’un problème mécanique, on se trouve en
présence d’une telle équation : x 2+ 2 tan ( x ) +1=0; on peut admettre que tan ( x )=x
pour x <15 ° de sorte à rendre l’équation donnée, en une équation du second de
degré afin de mieux résoudre le problème.
Mais aussi une autre personne peut chercher à approximer d’une autre façon, la
précision du résultat va être influencée dans ce cas. On remarque donc que le
résultat final et son degré de précision dépend des choix que l’on a fait. Et lorsque
la résolution d’un problème conduit à une telle équation : x 3+ 5 x +1=0, il n’existe
pas de méthodes algébriques pouvant résoudre ladite équation, dans ce cas nous
devrions faire recours à des méthodes d’approximations.
De ce fait, on peut définir le cours calcul numérique comme étant une science qui
définit les techniques de résolution, à employer pour résoudre des problèmes divers
posés en mathématiques surtout ceux dont les méthodes classiques seront
insuffisantes à résoudre, au moyen des approximations mais aussi qui permet
d’évaluer le taux d’erreurs ainsi introduites de sorte à donner le degré de précision
0.2. OBJECTIFS DU COURS
Ce cours de Calcul Numérique vient respecter l’objectif précédemment évoqué et
permet aux étudiants du pré polytechnique de s’habituer avec le calcul.
Modélisation
Solutions :
Système Equations Analytique
physique Mathématiques Numérique
Erreurs de
modèles
Exemple :
Lors de la modélisation d’un problème mécanique, on se trouve en présence d’une
telle équation : x 2+ 2 tan ( x ) +1=0; on peut admettre que tan ( x )=x pour x <15 ° de
sorte à rendre l’équation donnée, en une équation du second de degré afin de mieux
résoudre le problème. Cette approximation de la valeur exacte de la tangente x par
x c’est – à – dire tan ( x ) ≈ x induite une erreur de modélisation.
1.3.4.1. Définition
Le polynôme de Taylor de degré n de la fonction f (x) autour de x 0 est défini par :
'
Pn ( x )=f ( x 0 ) + f ( x 0 ) ( x−x 0 ) + f ' ' ( x 0 )¿ ¿
1.3.4.2. Théorème
Soit f (x) , une fonction dont les dérivées jusqu’à l’ordre (n+1) existent au voisinage
du point x 0. On a l’égalité suivante :
f ( x )=P n ( x ) + Rn ( x ) (1.2)
Où Pn ( x ) est le polynôme de Taylor ( 1.1) et Rn ( x ) est l’erreur commise, qui est
donnée par :
( n+ 1)
Rn ( x )=f (ξ ( x ) )¿ ¿
x
Pour un certain ξ ( x ) compris entre 0 et x .
Remarques :
L’équation (1.2) est une égalité et ne devient une approximation que lorsque
le terme d’erreur est négligé ;
Le terme d’erreur de l’équation ( 1.3 ) devient de plus en plus grand lorsque
s’éloigne de x 0en vertu du terme ¿
On commet une erreur de troncature chaque fois que l’on utilise le
développement de Taylor et que l’on néglige le terme d’erreur de l’équation
1.2.
f ( x 0 +h )=Pn ( h ) + Rn ( h ) (1.4 )
2 3 n n
' f ' ' (x 0 )h f ' ' ' ( x0 ) h f (x 0 )h
Pn ( h )=f ( x 0 ) +f ( x 0 ) h+ + + …+ (1.5)
2! 3! n!
Et :
f (n +1) (ξ ( h )) hn +1
Rn ( h ) = (1.6)
( n+1 ) !
On voit clairement qu’il n’est possible de parler d’erreur que si l’on a à disposition
une valeur de référence que l’on peut considérer comme vraie.
Remarque :
Lorsqu’on mesure une grandeur (longueur, temps, masse, température, …), on peut
considérer pour simplifier que l’incertitude absolue correspond à la plus petite
graduation de l’instrument de mesure utilisé.
b) Multiplication et division
Supposons maintenant que la grandeur cherchée R soit le résultat du calcul
suivant :
A.B
R=
C
Où A, B et C sont des grandeurs que l’on mesure.
∆ R ∆ A ∆B ∆C
= + +
R A B C
Et l’incertitude absolue sur le résultat est :
∆ R= ( ∆AA + ∆BB + ∆CC )( AC. B )
L’incertitude relative sur un produit ou un quotient est la somme des incertitudes
relatives de chaque terme.
N.B. : l’incertitude a pour importance de nous renseigner sur la précision de la
mesure effectuée. Plus l’incertitude est faible plus la mesure est meilleure et tend
vers l’exactitude.
Exemples :
a) On donne deux mesures : X =( 12.35 ± 4.4 ) cm et Y = (11,45 ± 5,4 ) cm . Laquelle de
ces mesures est la plus précise que l’autre ?
∆X 4,4 ∆Y 5,4
= =35,6 % et = =47,16 % ⟹ X est plus précise que Y
X 12,35 Y 11,45
XYZ
b) On donne A= T avec X =143 ±2 mm , ¿ 208.5 ± 0.4 mm , Z=63 ±1,2 mm et
T =72,4 ± 2,1 mm. Trouver l’incertitude absolue et relative sur A ?
L’incertitude relatif sur A est :
∆ A ∆ X ∆Y ∆Z ∆T 2 0,4 1,2 2,1
= + + + = + + + =0,063=6,3 %
A X Y Z T 143 208,5 72,4 72,4
( )
2
πd h 4m
m=ρ∗V = ρ∗ ⟹ ρ= 2
4 πd h
Etape 1 :
lnρ=ln ( 4 m )−ln ( π d h )=ln ( 4 ) + ln ( m ) −[ ln ( π ) +ln ( d ) + ln ( h ) ]
2 2
d ( ρ) d (4 ) d (m) d ( π ) d (d ) d ( h) du
= + − −2 − (car d ( lnu )= )
ρ 4 m π d h u
d ( ρ) d (m) d ( π ) d ( d ) d ( h) d(4)
= − −2 − (car =0 )
ρ m π d h 4
Etape 3 :
| | | || ||
d ( ρ ) d ( m ) −d ( π )
ρ
=
m
+
π
+ −2
d
+
h || |
d ( d ) −d ( h )
∆ ρ ∆m ∆ π ∆ d ∆h
= + +2 + (Car ∆ G=|δg|et δg=dg )
ρ m π d h
∆ ρ 0,1 0,01 0,1 0,2
= + +2 + =2,8 %
ρ 430 3,14 16,3 20
1.5. La Numération
1.5.1. Introduction
La nécessité de quantifier, notamment les échanges commerciaux, s’est faite dès la
structuration de la vie sociale. Les tentatives de représentation symbolique de
quantités furent nombreuses (bâtons, chiffres romains, etc…) avant que ne
s’impose la numération arabe, universellement adoptée étant donné sa bonne
capacité à traiter les calculs courants.
L’emploi quotidien de ce système, nous fait oublier la structure et les règles qui
régissent l’écriture des nombres, notamment la notion de base.
Retenue
Remarque :
Les nombres binaires les plus souvent manipulés en électronique et informatique
sont composés soit :
De 64 bits
Opération sur le binaire
Addition Soustraction
Multiplication
+ 0 1 - 0 1 x 0 1
0 0 1 1.5.7.0 0 - 0 0 0
1 1 10 1 1 0 1 0 1
Le principe est le même que celui vu précédemment, c’est à dire que l’on divise le
nombre décimal par la base 16, jusqu’à ce que l’on obtienne un résultat inférieur à
la base. :
Conversion du nombre 3418.
b. 2eme méthode
Plus couramment utilisée du fait que les nombres sont déjà écrit en binaire dans les
systèmes numériques, consiste à effectuer une conversion en base 2 (binaire) du
nombre, puis de convertir chaque quartet obtenu en hexadécimal :
1.7. Exercices
Question 1
On mesure le diamètre et la masse d’une bille en or
d=10,00± 0,01 [ mm ] et m=9,9 ± 0,1 [ g ]
a) Calculer le volume de la bille avec son incertitude relative ainsi que son
incertitude absolue.
b) Calculer la masse volumique (densité) de la bille avec son incertitude
relative ainsi qu’incertitude absolue. Donnez la réponse finale en [ g/cm3 ]
Question 2
Pour calculer l’accélération terrestre g avec un pendule, on mesure la longueur du
pendule l ainsi que la période d’oscillation T, et on utilise la loi.
T =2 π ¿ Avec l=1,552 ± 0,002 [ m ] et T =2,50 ±0,02 [ s ]
Calculer g avec son incertitude relative ainsi que son incertitude absolue.
Question 3
L’impédance d’une portion de circuit est :
Z=√ R + L ∗ω ,
2 2 2
(b) ( 110101001 )3
Question 7
Montrer que 9325 s’écrit bien ( 10010001101101 )2 en base 2 puis reconvertir
( 10010001101101 )2 en base 10.
Question 8
Ecrire ( 90 )10 et ( 97 )10 en binaire puis effectuer l’opération en binaire ( 90 )10 × ( 97 )10
et verifier que le resultat obtenu est le bon.
Question 9
Ecrire ( 34 )10 et ( 27 )10 en binaire puis effectuer l’opération en binaire ( 34 )10 +¿ ( 27 )10
et verifier que le resultat obtenu est le bon.
Question 10
Vérifier l’égalité entre ( 9 , 90625 )10 et ( 1001 ,11101 )2
Question 11
1. Passage d’une base quelconque vers la base dix : donner la valeur en base
dix des nombres suivants.
a. (110101001 ¿¿ 2
b. (110101001 ¿¿ 3
c. ¿
d. ¿
e. ¿
f. ¿
g. ¿
h. ¿
i. ¿
2. Convertir en base 10 :
a. (1011,0011 ¿¿ 2
b. ¿
c. ¿
d. ¿
e. ¿
f. ¿
d. 2570 en base cinquante-cinq (les chiffres de la base cinq plus grands que
9 seront notés en base dix : par exemple, (35)10 représente le chiffre de
valeur 35, donc le trente-sixième chiffre de la base cinquante-cinq).
e. 2570 en base cinquante-cinq (les chiffres de la base cinq sont maintenant
notés comme des nombres écrits en base cinq ; par exemple, (13)5
représente le chiffre 8= 1x 51+3 de la base cinquante-cinq).
f. Expliquer pourquoi le nombre (b)10 s’écrit toujours sous la forme (10)b
dans une base b quelconque.
g. Supposons que b ˃10 , et que les chiffres de la base b sont notés en base
10. Montrer que (bx 10)10 = ¿ ¿
11.Passage d’une base quelconque vers une autre base quelconque
a. (1001001011)2 vers les bases 4, 8,12 et 16
b. ( A 5 B 2)16 vers les bases 2
c. (122)3 vers les bases 9
d. (7026)9 vers les bases 3
2 A ² (B−1)
1. Trouver l’incertitude relative de la grandeur G sur la relation : G=
A−4 B
SOLUTION
2 A ² (B−1)
G= , En appliquant les méthodes de calcul des incertitudes, on obtient :
A−4 B
∆G
=
1
G [ A−4 B ] [
( A−B ) .
A
+ [ ] ]
∆ A A−4 AB
B−1 B
3. On note y le nombre réel qui s’écrit y=0, ababababab….. en base β. Montrer que x est un
rationnel et déterminer une fraction qui le représente. Que peut-on dire de plus si a=1,b=-1 et
β=2 ?
SOLUTION
On a y=0,ababab… dans la base β.
Trouvons la fraction qui le représente
β2y=y+(a β + b) →
β2y-y =aβ + b
y(β2-1)= aβ + b
aβ+ b
→ y=
β ²−1
D’où y= aβ + b/ β2-1
Pour a=1,b=-1, β=2
2−1
Y=[1(2)+(-1)]/(2²-1)=
4−1
1
Y=
3
Incertitude absolue
∆G=4K4(L-1)[ |3 K −16
K | K +| L−1 | L ]
L ∆ K K −4 ∆ L
(La marche à compléter par les étudiants).
6. On considère l’expression
X = (((((((0,1×10°+0,1×10−3) +4×10−4) +20×10−5) +0,1×10−3) + 2×10−4) +10−4)
a) Calculer la valeur de x en arithmétique exacte, puis en arithmétique flottante à 3 chiffres
avec arrondi et déterminer l'erreur relative commise.
b) Proposer une modification de l'ordre de sommation qui permette d'obtenir une réponse
plus précise en arithmétique flottante à 3 chiffres. Valider votre réponse en calculant de
nouveau l'erreur relative.
SOLUTION
a) X= (((((((0,1×10°+0,1×10−3) +4×10−4) +20×10−5) +0,1×10−3) + 2×10−4) +10−4)
→En arithmétique exacte : X=0,1011
7. A quelle(s) base(s) (parmi celles vues au cours) peuvent appartenir les chiffres suivants :
a. 321CD b.1010 c.781 d.432
SOLUTION
a. 321CD : (16) et d. 432 : (8) ;(10) ;(16) (les autres à faire par les étudiants)
11. Montrer que (21)x est un multiple de (101)x et exprimer le résultat dans la base 2,8, et 16
SOLUTION
(La marche à compléter par les étudiants).
Pour toutes ces méthodes numériques que nous allons exposer, on mettra l’accent
sur le calcul numérique de la solution en cherchant l’intervalle qui se rapproche ou
qui encadre plus étroitement la solution sans passer par des formules analytiques et
algébriques bien établies. Pour y parvenir, on fera donc des itérations numériques
jusqu’à trouver le plus petit intervalle possible qui encadre la solution recherchée.
f (x 2)>0 , il existe une valeur de x annulant f(x) dans l’intervalle ⟦ x1 , x2 ⟧ qui est la
Pour y = f(x)= 0
f ( x 1)( x 2−x 1 )
a 1=x1 −
f ( x 2 )−f (x 1)
f ( a2)( b2−a2)
c 2=a2−
f ( b 2 )−f (a 2)
Faire des itérations jusqu’à ce que la racine trouvée soit très proche de l’intervalle.
Exemple
Trouvez les valeurs approchées des racines de l’équation suivante : f ( X )=X 3 −6 X +2
Résolution
Nous voyons que l’intervalle n’est pas donné, calculons les intervalles de
monotonité avec
f’(X) = 3 X 2−6 = 0 ssi x=± √ 2=± 1.4 .
On aura ainsi 3 intervalles de monotonité qui sont :
¿−∞ ;−1.4 [,]−1.4 ;1.4 [,]1.4 ;+ ∞ ¿
Prenons par exemple l’intervalle ¿−1.4 ; 1.4 ¿ et soit [ 0 , 1 ] ⊂¿−1.4 ; 1.4 ¿
f (0) est positif et f(1) est négatif donc de signe contraires, ainsi la valeur
approchée de la racine cherchée est entre 0 et 1.
a 1=0 , f ( a 1) =f ( 0 )=2 , b1=1 , f ( b 1) =f ( 1 ) =−3
La formule
f ( a1)(b1−a 1) −2(1−0)
c 1=a1− =0+ =0.4.
f ( b 1 )−f (a1 ) −3−2
07
-3,4925E-
6 0 0,33987704 0,33987689 2 -8,89554E-07 08
-1,3712E-
7 0 0,33987689 0,33987689 2 -3,49251E-08 09
-5,3835E-
8 0 0,33987689 0,33987689 2 -1,3712E-09 11
-2,1134E-
9 0 0,33987689 0,33987689 2 -5,38352E-11 12
-8,3045E-
10 0 0,33987689 0,33987689 2 -2,11342E-12 14
-3,5527E-
11 0 0,33987689 0,33987689 2 -8,30447E-14 15
12 0 0,33987689 0,33987689 2 -3,55271E-15 0
f (c 1)
c 2=c1−
f ' ( c 1)
f (c 2)
c 3=c2 −
f ' (c2)
Faire des itérations jusqu’à ce que la racine trouvée soit très proche de l’intervalle.
Exemple
Résoudre l’équation suivante par la méthode de newton
f ( x )=x 3−12 x +2
Résolution
Nous voyons que les bornes ne sont pas définies et que la fonction est dérivable
f ' ( x)=3 x 2−12 et f ' ( x )=0 ssi x=± 2. Ainsi la fonction est monotone dans les
intervalles suivants :
¿−∞ ;−2 [,]−2 ; 2[,]2 ;+ ∞¿
Estimons la racine entre I =¿−2; 2 ¿ par exemple prendre J 0= [−1 , 1 ] ⊂ ¿−2 ; 2¿
a 1=−1 , f ( a1 ) =f (−1 )=13 , b 1=1 , f ( b1 )=f ( 1 )=−9;
' '
f ( a1 )=f (−1 )=−9
En appliquant la formule de newton, on :
c 0=a1=−1
f (c 0 ) 13
c 1=c0 − =−1− =0.444 ∈ [ −1 , 1 ]
f ' (c0) −9
3,24554184 11,4074074
-
2 -1 0,44444444 0,15993266 13 -3,245541838 0,08489891 11,9232646
-
3 0,15993266 0,44444444 0,1670531 0,08489891 -3,245541838 2,4687E-05 11,9162798
-
4 0,1670531 0,44444444 0,16705517 2,4687E-05 -3,245541838 2,1516E-12 11,9162777
-
5 0,16705517 0,44444444 0,16705517 2,1516E-12 -3,245541838 0 11,9162777
( )
a+b
[ ]
a+b
Si f ( a ) . f 2 ≤0 , alors il existe c ∈ a , 2 tel que f ( c )=0
Alors il existe
c∈
[ a+ b
2 ]
, b tel que f ( c )=0
Nous avons obtenu un intervalle de longueur moitié dans lequel l’équation (f (x)=
0) admet une solution. On itère alors le procédé pour diviser de nouveau l’intervalle
en deux.
- Si f ( a0 ) . f ( a 0 + b0
2 ) a +b
≤ 0, alors on pose a 1=a , et b 1=¿ 0 0
2
a0 +b0
- Si non on pose a 1= ; b 1=b
2
- Dans les deux cas, il existe une solution x 1 de l' équation( f ( x ) =0) dans
l’intervalle [ a 1 , b1 ] .
…….
b−a
Au rang n : supposons construit un intervalle [ a n , b n ], de longueur n et
2
contenant une solution x n de l’équation (f(x)=0). Alors :
- Si f ( an ) . f ( a +2 b ) ≤ 0, alors on posea
n n
n+1 =an et
an +b n
b n+1= , 2.3
2
an +b n
- Sinon on pose b n+1=b n et an +1= .
2
- Dans les deux cas, il existe une solution x n+1 de l’équation ( f ( x ) =0)
dans l’intervalle [ a n+1 , bn+1 ] .
A chaque étape on a :
b−a
On arrête le processus dès que b n−an= n est inférieur à la précision souhaitée.
2
Comme¿) est par construction une suite croissante, ¿) une suite décroissante, et (
b n−an) tend vers zéro lorsquen tend versl ' infinie , les suites¿) et¿) sont adjacentes et
donc elles admettent une même limite. D’après le théorème des gendarmes, c’est
aussi la limite disons l de la suite ( x n ¿ . La continuité de f montre que
f ( l ) =lim f ( x n )=lim 0=0.
n →∞ n→∞
Donc les suites¿) et¿) tendent toutes les deux versl , qui est une solution de
l’équation
(f ( x ) =0).
a2 +b 2
c 2=
2
a3 + b3
c 3=
2
Faire des itérations jusqu’à ce que la racine trouvée soit très proche de l’intervalle.
Exemple
Calculer les racines de l’équation par la méthode de Dichotomie
f ( x )=x 2−10
Résolution
C’est une fonction continue sur Rqui s’annules-en ± √ 10 et de plus la solution
positive de l’équation. Nous pouvons restreindre la fonction f à l’intervalle [ 3 , 4 ]:
en effet
3 =9 ≤10 donc 3 ≤ √ 10 et4 =16 ≥ 10 donc 4 ≥ √10 .
2 2
En d’autre terme
f ( 3 ) ≤ 0 et f ( 4 ) ≥ 0 , donc f ( x )=0 admet une solution dans l’intervalle [ 3 , 4 ] d’après le
a0 +b0
dans l’intervalle [ 3 ; 3.5 ] et on pose a 1=a0 =3 et b 1= =3.5 .
2
2. On sait donc que f ( a1 ) ≤0 et f ( b1 ) ≥0 . On calcule
f (
a1 +b1
2 )
=f ( 3.25 ) =0.5625≥ 0 on posea 2=3 et b 2=3.25.
a +b
( )
3. On calcule f 1 1 =f ( 3.125 ) =−0.23 … ≤0. Comme f ( b2 ) ≥0 alors cette fois f
2
a +b
2 [ ]
a +b
s’annule sur le second intervalle 2 2 , b2 et on pose a 3= 2 2 =3.125 et
2
b 3=b2=3.25
{
x 0 fixe dans [ a , b ]
x n +1=g( x n )
On suppose que cette suite admet une limite sur [ a , b ] notéel . Cette méthode est
d’ordre p si
|x n+1 −l|
p
|x n−l|
admet une limite réelle strictement positive lorsque ntend vers l’infini.
On suppose que g( p) à la fois dérivable sur [ a , b ]. En utilisant l’erreur de troncature,
montrer que la méthode est d’ordre p si est seulement si
' ''
g (l ) =g ( l )=…=g
( p −1 )
( l )=0 et g( p) (l )≠ 0
3.1. Introduction
En secondaire, nous avons appris comment il était possible de résoudre une
équation du second avec des formules et procédures algébriques bien établies.
Pour les équations du 3ème et 4ème degré généralisées, aucune méthode de résolution
vous avez été exposé jusqu’à ces jours. Certains chercheurs comme Cardan, Ferrari
et Descartes ont mis en place des méthodes algébriques et analytiques pouvant
résoudre ces dites équations.
3 3
u + v =−q
et le produit
( )
3 3
3 3 3 −p −p
u v = ( uv ) = =
3 27
(( ) ( ) )
3 2 3
2 4p q p
∆ t=q + =4 +
27 2 3
√( ) ( )
2 3
q p
√ ∆t =2 2
+
3
3
p
Si ∆ t ≥ 0 alors les racines de l’équation t 2+ qt− =0 sont donc réelles ;
27
3
p
Si ∆ t ≤0 alors les racines de l’équation t 2+ qt− =0 sont donc des complexes
27
conjugués.
√ √( ) ( ) √ √( ) ( )
2 3 2 3
3 −q q p 3 −q q p
u=√3 t 1= + + v=√3 t 2= − +
2 2 3 2 2 3
x 1=u+ v Dans ces conditions, l’équation x 3+ px +q=0 admet qu’une racine réelle et
les deux autres racines sont des complexes imaginaires.
En effet, soit
3
f ( x )=x + px+ q
Elle peut se décomposer comme étant un produit d’une fonction du premier degré
et d’une fonction du second degré étant donné que f ( x ) admet x 1=u+ v pour racine
et sachant que 3 uv+ p=0 et u3 + v 3=−q :
f ( x )= ( x−( u+ v ) ) ( x + ( u+ v ) x + ( v −uv +v ) )
2 2 2
f ( x )= ( x−( u+ v ) ) g ( x )
Avec
g ( x )=( x + ( u+ v ) x + ( x −uv +v ) ) (à demontrer par les étudiants pendant les exercices)
2 2 2
−( u+v )+ ( u−v ) √ 3 i
x 2=
2
−( u ) + ( u ) √ 3i − ( v ) + (−v ) √ 3 i
x 2= +
2 2
−1+ i √ 3 −1−i √3
α 1= et α 2=
2 2
Note : En calcul numérique, c’est plus la racine réelle qui va nous intéresser dans la
plupart du temps.
2ème cas : Si ∆ t ≤0
−q ± i √ ∆ t −q
√( )
q 2 p
()
3
t 1,2= = ±i +
2 2 2 3
(( ) ( ) )
3 2 3
2 4p q p
∆ t=q + =4 +
27 2 3
Etape 3 : calcul de u et v
Si ∆ t ≥ 0
−q ± √ ∆t −q
√( ) ( )
q 2 p 3
t 1,2= = ± +
2 2 2 3
√ √( ) ( )
2 3
3 −q q p
u=√t 1=
3
+ +
2 2 3
√ √( ) ( )
2 3
3 −q q p
v=√3 t 2= − +
2 2 3
Si ∆ t ≤0
−q ± i √ ∆ t −q
√( )
q 2 p
()
3
t 1,2= = ±i +
2 2 2 3
Si u1 est la première racine cubique de t 1, u2= ju 1 et u3= j u 2= j 2 u1 où j est la racine
−1 √ 3
cubique de 1 : j= +i
2 2
v1 =u1 , v 2=u2 et v3 =u3.
Etape 4 : calcul de x
Si ∆ t ≥ 0
x 1=u+ v ; x 2=u α 1+v α 2
et x 3=u α 2+ v α 1
2
Avec α i=1 les racines cubiques de l’unité c.à.d
−1+ i √ 3 −1−i √3
α 1= et α 2=
2 2
Si ∆ t ≤0
x 1=2 R e ( u1 )
x 2=2 R e ( u 2)
x 3=2 Re ( u 3 )
Résolution
3
−p
On pose x=u+ v avec u3 + v 3=−q et u3 v 3= sachant que p=6, q=2 et L’équation
27
3
p
t 2+ qt − =0 dont les racines sont u3 et v 3 est alors t 2+ 2t +8=0. Le discriminant
27
vaut
(( ) ( ) )
3 2 3
2 4p q p 4∗216
∆ t=q + =4 + =4 + =36 ≥ 0
27 2 3 27
L’équation x 3+ 6 x+2=0 admet donc une racine réelle et deux racines imaginaires.
u=√t 1=
3
√ √( ) ( ) √ √( ) ( )
3 −q
2
+
q 2 p 3 3 −2
2
+
3
=
2
+
2 2 6 3 3
2
+
3
=√ 2
√ √( ) ( ) √ √( ) ( )
2 3 2 3
−q 3 q p 3 −2 2 6
v=√ t 2=
3
− + = − + =−√3 4
2 2 3 2 2 3
x 1=−0,32748
D’où
−( √ 2−√ 4 ) + ( √2+ √ 4 ) √ 3i
3 3 3 3
x 2= =0,16374 +2,4659 i
2
−( √3 2−√3 4 ) −( √3 2+ √3 4 ) √ 3 i
x 3= =0,16374−2,4659i
2
Exemple 2
Résolution
3
−p
On pose x=u+ v avec u3 + v 3=−q et u3 v 3= sachant que p=3 , q=−4 et
27
3
p
L’équation t 2+ qt− =0 dont les racines sont u3 et v 3 est alors t 2+ 4 t−1=0. Le
27
discriminant vaut
(( ) ( ) )
3 2 3
2 4p q p 4∗27
∆ t=q + =4 + =16+ =20≥ 0
27 2 3 27
L’équation x 3+ 3 x −4=0 admet donc une racine réelle et deux racines imaginaires.
u=√t 1=
3
√ √( ) ( ) √ √(
3 −q
2
+
q 2 p 3 3 −−4
2
+
3
=
2
+
2 ) ()
−4 2 3 3 3
+
3
=√ 2+ √5
√ √( ) ( ) √ √( ) +( ) =√ 2−√ 5
2 3 2 3
−q 3 q p 3 −−4 −4 3
v=√ t 2=
3 3
− + = −
2 2 3 2 2 3
x 1=u+ v=√ 2+ √ 5−√ √ 5−2 Belle formule, derrière laquelle se cache la solution
3 3
D’où
x 1=1
−1 √ 15
x 2= + i
2 2
−1 √15
x 3= − i
2 2
Exemple 3
Résolution
3
−p
On pose x=u+ v avec u3 + v 3=−q et u3 v 3= sachant que p=−2, q=−5 et
27
3
p 2 8
L’équation t 2+ qt − =0 dont les racines sont u3 et v 3 est alors t −5 t+ =0 . Le
27
27
discriminant vaut
4 p3
(( ) ( ) )
q 2 p 3
2 32 643
∆ t=q + =4 + =25− = ≥0
27 2 3 27 27
L’équation x 3+ 3 x −4=0 admet donc une racine réelle et deux racines imaginaires.
√ √( ) ( ) √ √ ( ) ( )
2 3 2 3
3 −q q p 3 −−5 −5 −2
u=√t 1=
3
+ + = + +
2 2 3 2 2 3
u=
√
3 5 √643
+
2 6 √3
√ √( ) ( ) √ √( )( )
2 3 2 3
3 −q q p 3 −−4 −5 −2
v=√ t 2=
3
− + = − +
2 2 3 2 2 3
v=
√
3 5 √ 643
−
2 6 √3
2
x 2=−1,047276+1,13594 i
2
x 3=−1,047276−1,13594 i
D’où
x 1=2,09455
x 2=−1,047276+1,13594 i
x 3=−1,047276−1,13594 i
Exemple 4
Résolution
Considérons donc l’équation x 3−7 x−6=0 , qui admet les racines évidentes -1,2,-3
et appliquons lui la méthode de Cardan.
3
−p
On pose x=u+ v avec u3 + v 3=−q et u3 v 3= sachant que p=−7, q=−6 et
27
p 3
2 343
L’équation t 2+ qt− =0 dont les racines sont u3 et v 3 est alors t −6 t+ 27 =0 . Le
27
discriminant vaut
(( ) ( ) )
3 2 3
2 4p q p 1372 −400
∆ t=q + =4 + =36− = ≤0
27 2 3 27 27
L’équation x 3−7 x−6=0 admet donc trois racines réelles
3 10
u =−3+ i
3 √3
3 10
v =−3− i
3√3
Il faut en extraire les racines cubiques. Comme on l’a dit, ce n’est pas si facile.
On trouve que les trois racines cubiques sont :
2i√3
u1=1+
3
−3 i √ 3
u2= ju 1= +
2 6
−1 5 i √ 3
u3= ju 2= +
2 6
D’où
x 1=2
x 2=−3
x 3=−1
(
y−
b 3 b
3a ) (
+ y−
a
b 2 c
3a ) (
+ y−
a
b d
+ =0
3a a )
Après développement, l’équation devient :
( ) ( )
2 3
3 c b 2 b d bc
y + − 2 y+ 3
+ − 2 =0
a 3a 27 a a 3 a
Si on pose :
c b2 2 b3 d bc
p= − 2 et q= + −
a 3a 27 a3 a 3 a2
On trouve une équation du type :
3
y + py+ q=0
Et on peut résoudre cette équation trouvée comme fait précédemment avec :
b c b2 2 b3 d bc
x= y − , p= − 2 et q= + − 2
3a a 3a 27 a a 3 a
3
Exemple
Résoudre l’équation : 2 x3 +6 x 2 +4 x−8=0
Résolution
Cette équation se ramène à la forme : x 3+ 3 x 2 +2 x−4=0
On pose
b b 6
x= y − = y− = y− = y−1
3a 3a 3∗2
a=2 , b=6 ,c =4 et d=−8
c b2 4 62
p= − 2 = − =−1
a 3 a 2 3¿ 22
2 b3 d bc
q= + − =−4
27 a3 a 3 a2
L’équation 2 x3 +6 x 2 +4 x−8=0 devient : y 3− y −4=0
√ √( ) ( ) √ √( )( )
2 3 2 3
3 −(−4) −4 −1 3 − (−4 ) −4 −1
u= + + =1,58617v= − + =0,210149
2 2 3 2 2 3
−1+ i √ 3 −1−i √3
α 1= et α 2=
2 2
y 1=1,58617+ 0,210149=1,796322
−1+i √3 −1−i √ 3
y 2= ∗1,58617+ ∗0,210149
2 2
y 2=−0,898161+1,191671 i
−1−i √ 3 −1+i √ 3
y 3= ∗1,58617+ ∗0,210149
2 2
y 3=−0,898161−1,191671i
x 1=1,796322−1=0,796322
x 2=−0,898161+1,191671 i−1=−1,898161+1,191671i
x 3=−0,898161−1,191671i−1=−1,898161−1,191671i
D’où
x 1=0,796322
x 2=−1,898161+1,191671i
x 3=−1,898161−1,191671 i
Note : Pour le cas particulier, les étudiants chercheront la forme qui factorise
équation du quatrième degré et ensuite appliquer la méthode de cardan au
polynôme du 3ème degré obtenu après décomposition.
x 2+
1
x 2 ( ) 1
+ a x + + b=0
x
1
Et puis l’on pose y=x + x
( )
2
2 1
y = x+
x
2 2 1
y =x +2+
x2
2 2 1
y −2=x + 2
x
x4 x3 x 2 x 1
2
+2 2
+ 2 + 2 2 + 2 =0
x x x x x
2 1 1
x + 2 x +1+2 + 2 =0
x x
2 1 1
x+ +2 x +2 +1=0
x 2
x
x 2+
1
x 2 ( ) 1
+2 x+ +1=0
x
1
Et puis l’on pose y=x + x
( )
2
2 1
y = x+
x
2 2 1
y =x +2+ 2
x
2 2 1
y −2=x +
x2
L’équation devient :
y 2−2+2 y +1=0 ⇔ y 2+ 2 y −1=0
Et
x −(−1−√ 2 ) x +1=0
2
de deux facteurs du 2ème degré, ce qui est toujours possible d'un point de vue
théorique, car dans C[X], tout polynôme est forcément un produit de 4 polynômes
du 1er degré, C étant algébriquement clos.
Un petit mot d'histoire : on aurait proposé à Cardan de résoudre une équation du
4ème degré et n'y arrivant pas il a demandé à Ferrari (son secrétaire) de s'en occuper,
et c'est à cette occasion que Ferrari a mis au point la méthode ci-dessous, laquelle
serait la méthode de résolution du 4ème degré la plus ancienne.
On considère
R ( x )=¿
R ( x )=¿
4 2 2 4 2
R ( x )=x +2 x y + y −x −p x −qx−r
R ( x )=2 x2 y− p x 2−qx + y 2−r
2 2
R ( x )=( 2 y− p ) x −qx+ y −r
Etape 2
La deuxième étape consiste à calculer le discriminant (delta) de R en fonction de y ,
noté par ∆ R ( y).
Le discriminant (delta) de R en fonction de y est donnée par la relation suivante :
∆ R ( y )=q −4 ( 2 y− p ) ( y 2−r )
2
3 2 2
∆ R ( y )=−8 y + 4 p y + 8 ry +q −pr ¿+ de hode de résolution du 4 i hmetique
On choisit alors y de façon à annuler ce discriminant ( ∆R ( y ) =0 ) et on obtient une
équation du 3ième degré, qu’on appellera équation de Ferrari :
−8 y 3 +4 p y 2 +8 ry + q2−4 pr=0 ( F )
Etape 3
Consiste à résoudre l’équation de Ferrari avec la méthode Cardan ou une méthode
au choix pour trouver la solution.
3 2 2
−8 y +4 p y +8 ry + q −4 pr=0
Etape 4
La solution l’équation de Ferrari étant trouvé, on peut récrire R(x ) de la première
étape (en remplaçant la valeur de y trouvée dans l’équation
Dans ce cas P ( x ) l’équation peut s’écrire comme suit :
P ( x )=¿
Résoudre P ( x )=0 revient tout simplement à résoudre deux équations du second
degré
¿
Exemple
Résoudre l’équation suivant par la méthode de Ferrari x 4 −7 x 2−24 x−15=0
Résolution
Etape 1
R=¿
Etape 2
∆ R ( y)=¿
Etape 3
La résolution de l’équation de Ferrari −2 y 3−7 y 2−30 y +39=0, nous donne comme
solution y=1
Etape 4
Pour y=1 ⇒ R=¿
Et P ( x )=¿,
D'où les quatre solutions sont :
(−3 ± √11 i )
x 1,2=
2
(3 ± √ 21i )
x 3,4=
2
Et
L ( X )=( X + pX + q )
2
K ( X ) ∙ L ( X ) =( X +mX +n ) ( X + pX +q )
2 2
4 3 2
K ( X ) ∙ L ( X ) =X + ( p+ m) X + ( n+ mp+ q ) X + ( mq +np ) X +nq
Etape 1 : Décomposer P( x )
Poser P ( x )=x 4 +a x 2+ bx+ c
Ecrire P(x ) sous forme des produits des polynômes du second degré tel que ;
P ( x )=(x ¿¿ 2+mx+ n)( x2 + px+ q) ¿
P ( x )=x 4 + ( p+m ) x 3 + ( n+ mp+ q ) x 2+ ( mq+ np ) x+ nq
Si seulement si :
{
{
p+m=0 p=−m
n+mp+q=a
mq+ np=b
nq=c
1
q= a+m2+
2 (b
m )
On résout donc le système suivant :
1
n= a+ m2−
2 (b
m )
nq=c
{
{
p=−m
2
n+q−m =a p=−m
mq−nm=b
nq=c (1
q= a+ m2 +
2 )
b
m
(1
)
b
{
2
n= a+m −
p=−m 2 m
n+q=a+ m2
q−n=
b
1
4( m
b
)( b
)
(a+m2 )+ ∙ ( a+m2)− =c
m
m
nq=c
1
4 ( b
m )( b
(a+ m2 )+ ∙ (a+ m2 )− =c
m )
(m)
2
( a+ m2) − b =4 c
2
2
2 2 4 b
a +2 a m +m − 2
=4 c
m
m6 +2 a m4 + ( a 2−4 c ) m2−b2=0
En posant Y =m2
On obtient
Y 3 +2 a Y 2+ ( a2 −4 c ) Y −b2=0 (D)
n= ( a+m − )
1 b 2
2 m
Exemple
Résoudre dans C par la méthode de Descartes, l’équation suivante :
P ( x )=x 4−7 x 2−24 x −15=0
Résolution
Etape 1
L’équation de Descartes est : Y 3 +14 Y 2 +109 Y −576=0( D)
La solution de (D) est Y 0=9 ⟹ m=3
Etape 2
P ( x )=(x ¿¿ 2+mx+ n)(x2 + px+ n)¿ ssi n=5 , p=−3 et q=−3
Donc P ( x )=(x ¿¿ 2+3 x+ 5)( x 2−3 x−3)¿
Etape 3
P ( x )=0
(x ¿¿ 2+3 x+5) ( x −3 x−3 ) =0 ¿
2
x + 3 x +5=0 ou x −3 x−3=0
2 2
−3 √11
x 1,2= ± i
2 2
3 √ 11
x 3,4= ± i
2 2
3.6. Exercices
Question 1
Résoudre les équations suivantes en appliquant la méthode de Ferrari :
a) x 4 +3 x 2+ 6 x+10=0
b) x 4 −9 x2 + 4 x+ 12=0
c) x 4 +3 x 2−2 x+2=0
d) x 4 −4 x 2−8 x +35=0
Question 2
Résoudre les équations suivantes en appliquant la méthode de Descartes :
a) x 4 −7 x 2−24 x−15=0
b) x 4 +3 x 2+ 6 x+10=0
c) x 4 −9 x2 −4 x +12=0
Question3
Résoudre les équations suivantes en appliquant la méthode de Cardan :
a) 2 x3 + 4 x 2+ 6 x−10=0
b) 3 x 3+ 9 x 2 +6 x−12=0
Question 4
Montrer l’équation x 3+ px +q=0 admet une unique racine réelle si et seulement si on
a 27 q 2+ 4 p3 >0 .
Question 5
Montrer que si f ( x )=x 3 + px+ q admet une unique racine x=u+ v tels que 3 uv+ p=0 ,
u3 + v 3=−q et 27 q 2+ 4 p3 >0 , alors les deux autres racines sont des complexes et
−1+ i √ 3 −1−i √3
valent :u t 1 + v t 2 et u t 2+ v t 1 avec t 1= et t 2= .
2 2
Question 6
A quelle condition f ( x )=x 3 + px+ q admet trois racines réelles dont une est distincte
de deux autres égales. Et donner les expressions de ces racines en fonction de p et
q.
Question 7
numériquement la quantité ∫ f ( x ) dx .
a
Ces méthodes se basent sur l’approximation de la fonction f ( x ) dans l’intervalle
[ a , b ] par polynôme.
n (k )
f (a)
g ( x )=∑
k
( x−a )
k=0 k!
( 0) ( 1) (2 ) (n )
f ( a) 0 f ( a) 1 f (a ) 2 f (a ) n
g ( x )= ( x−a ) + ( x−a ) + ( x−a ) +…+ ( x−a )
0! 1! 2! n!
( n +1)
f (ε ) n+1
e (x )= ( x−a )
k!
( n+1 )
f (θ)
⏟
f ( x )=P n( x )+
⏟
( k +1 ) ! n
L (x)
g ( x)
e( x )
Si n=0, c’est – à – dire qu’on approxime f ( x ) par un polynôme constant, dans ce cas
g ( x )=P0 ( x ) =f ( t 0 )= y 0
L ( x ) =x−t 0
f (n +1) ( θ )
e (x )= L ( x)
( k +1 ) !
( x−t 1) ( x−t 0 )
g ( x )=P1 ( x )= y 0 L0 ( x )+ y1 L1 ( x )= y 0 + y1
( t 0−t 1) ( t 1−t 0 )
L ( x ) =( x−t 0 ) ( x−t 1 )
f (n +1) ( θ )
e (x )= L ( x)
( k +1 ) !
C’est le principe utiliser dans la méthode des trapèzes. C’est-à-dire qu’on assimile
la fonction f ( x ) à une droite oblique.
f (n +1) ( θ )
e (x )= L ( x)
( k +1 ) !
t 0 2
y=f ( t ) 1 5
On a :
( x−t 1 ) ( x−t0 )
P1 ( x ) = y 0 + y1
( t 0−t 1 ) ( t1−t 0 )
( x−2 ) ( x−0 )
P1 ( x ) =1 +5
( 0−2 ) ( 2−0 )
P1 ( x ) =2 x +1
y=f ( t ) 1 2 5
On a :
P2 ( x ) =x2 +1
On vous demande de :
Résolution :
a) Calcul de P2 ( x )
−3 2 31
P2 ( x ) = x+ x
28 28
Pn ( x )= y 0 L0 ( x ) + y 1 L1 ( x ) + …+ y n Ln ( x )
f (n +1) ( θ )
e (x )= L ( x)
( k +1 ) !
n
( x−t j )
Lk ( x ) = ∏
j=0 j≠ k ( t k −t j )
I(f)
a b
a la figure ci-après.
l’intervalle [a , b] comme l’indique b Dans ce cas l’approximation
de l’intégrale sera donc :
b b b
I ( f ) ≅∫ P0 ( x ) dx=∫ f ( t 0 ) dx =∫ y 0 dx = y 0 ( b−a )=f ( t 0 ) ( b−a )
a a a
Si
b−a
( x 1−x 0 )= ( x2 −x1 ) =…=( x n−x n−1 )=∆ x= n
Alors
b−a
I(f )≅
n
( y 0 + y 1 + y 2 +…+ y n −1 )
b−a
I(f )≅
n
( y 0 + y 1 + y 2 +…+ y n −1 )
( b−a )2 '
2 ( ( 0)
f θ +f ( θ1 ) +…+ f ( θn−1 ) )
' '
E=
2n
I(f)
a b
Ici a et b représente les extrémités de l’intervalle choisi et θ ϵ [ a , b ] , pris
généralement comme milieu de [ a , b ].
Pour réduire cette erreur et pour une bonne approximation de la fonction, nous
allons diviser l’intervalle [a , b] en plusieurs petits intervalles et puis appliquer la
I(f )≅ ((
f x0 ) + f ( x 1 )
2 )( x1 −x0 ) + ((f x1 )+ f ( x2 )
2 )( x 2−x 1 ) +…+ ((
f x n−1 ) +f ( x n )
2 )( x n−x n−1 )
Si
b−a
( x 1−x 0 )= ( x2 −x1 ) =…=( x n−x n−1 )=∆ x= n
Alors
I(f )≅
b−a
n [( )y 0+ y n
2
+ y 1+ y 2+ y3 + …+ y n−1 ]
En résumé, la méthode des trapèzes consiste à diviser l’intervalle [a, b] donné en n
parties identiques dont la longueur est h=∆ x=( b−a ) /n et les arcs sont remplacés
par des cordes où x 0=a et x n=b avec f ( x 0 ) =f ( a )= y 0 , f ( x i ) = y i et f ( x n ) =f ( b )= y n.
Ensuite utiliser la formule suivante :
I(f )≅
b−a
n [( )y 0+ y n
2
+ y 1+ y 2+ y3 + …+ y n−1
]
L’erreur commise sur la valeur exacte vaut :
( )
3 3 3
'' ( x 1−x 0 ) '' ( x 2−x 1 ) '' ( x n−1−x n )
E=− f ( θ 0 ) + f ( θ 1) +…+ f ( θ n−1)
12 12 12
b−a
Si ( x 1−x 0 )= ( x2 −x1 ) =…=( x n−x n−1 )=∆ x= n
3
− ( b−a ) ' '
E=
12n
3 ( f ( θ 0 )+ f ( θ 1 ) +…+ f ( θn−1 ) )
'' ''
Exemple
Evaluer l’intégrale suivante par la méthode des trapèzes pour n=2 :
1
∫ x+1 1 dx
0
On a le tableau suivant :
x 0 0,5 1
f(x) 1 0,666 0,5
[ ]
1
figure ci-après.
Avec
( x−
2 )
a+b
( x −b ) L1 ( x ) =
( x−a )( x−b )
L ( x) = ( a+b
)(
−t 0
a+b
−t 2 )
( a− a+b2 ) ( a−b)
0
2 2
( )
b
a+b 4 ( b−a )
( x−a ) x−
2 ∫ L1 ( x ) dx= 6
L ( x )= a
( b−a ) (b−
2 )
2
a+b b
( b−a )
∫ L2 ( x ) dx= 6
a
b
( b−a )
∫ L0 ( x ) dx= 6
a
( ( a+2 b ) L ( x ) +f ( b ) L ( x) ) dx
b b
I ( f ) ≅∫ P2 ( x ) dx=∫ f ( a ) L0 ( x )+ f 1 2
a a
(( ) )
b b b
a+ b
I ( f ) ≅∫ ( f ( a ) L 0 ( x ) ) dx +∫ f L1 ( x ) dx +∫ ( f ( b ) L2 ( x ) ) dx
a a 2 a
b b b
I ( f ) ≅ f ( a )∫ ( L 0 ( x ) ) dx +f
a
( ) a+b
2
∫ ( L1 ( x )) dx+ f ( b )∫ ( L2 ( x ) ) dx
a a
I(f )≅
( b−a )
6 [
f (a)+ 4 f
a+b
2 ( )
+ f ( b)
]
L’erreur vaut :
b b
( )
( n+1) (4) 5
f (θ) −f ( θ ) b−a
E=∫ e ( x ) dx=∫ L ( x ) dx =
a a ( k +1 ) ! 90 2
I(f)
a b
I(f )≅
( x1 −x0 )
6 ( f ( x 0 ) +4 f ( x 0 + x1
2 )
+ f ( x1 ) + )
( x 2−x 1 )
6 (
f ( x 1 ) +4 f
x 1+ x 2
2 (
+ f ( x2 ) +…+
6)
( x n−x n−1 )
)
f ( x n−1 ) + 4 f(x n−
(
Si
b−a
( x 1−x 0 )= ( x2 −x1 ) =…=( x n−x n−1 )=∆ x= n
Alors
b−a 1
I(f )≅ ∙ ¿
n 3
( )
5 5 5
(4) ( x 1−x 0 ) (4 ) ( x 2−x 1 ) (4 ) ( x n−1−x n )
E=− f ( θ0 ) 32
+ f ( θ1 )
32
+ …+f ( θ n−1) 32
b−a
Si ( x 1−x 0 )= ( x2 −x1 ) =…=( x n−x n−1 )=∆ x= n
5
− ( b−a ) ( 4 )
E=
32n 5 ( f ( θ0 ) + f ( 4 ) ( θ1 ) + …+f ( 4 ) ( θ n−1) )
Exemple
Evaluer l’intégrale suivante par la méthode des paraboles pour n=2 :
5
1
∫ 2 x+ 4
dx
1
On a le tableau suivant :
x 1 3 5
f(x) 1 1 1
6 10 14
5
dx ≅ ∙ ( + + )=0,106348557
1 2 1 4 1
∫ 2 x+ 4 3 6 10 14
1
b 0−ε b
∫ f ( x ) dx= lim
ε⟶0 a
∫ f ( x ) dx+ lim ∫ f ( x ) dx
ε ⟶ 0 0+ ε
a
b b
∫ f ( x ) dx= a⟶
lim ∫ f ( x ) dx
∞
−∞ a
+∞ b
∫ f ( x ) dx= lim
b ⟶+∞ a
∫ f ( x ) dx
a
4.4. Exercices
Question 1
A partir des données expérimentales
x 1 1,01 1,02
f ( x) 1,27 1,32 1,38
a) ∫ 3 dx
x+ 4
Pour n=2 par la méthode de Trapèze
0
Question 5
Soit la fonction f ( x )= √3 x , on peut remarquer que la fonction passe par les points
suivants :
t 0 1 2
y=f ( t ) 0 1 8
On vous demande de :
Question 6
x 2+ x 3
a) Déterminer une valeur approchée de f en x 0= , par interpolation en
2
x 2 et x 3, puis par interpolation x 1, x 2 et x 3.
b) Donner dans les deux cas un majorant de l’erreur en fonction des dérivées de
f.
π
c) On constate que les eux fonctions f 1 ( x )=sin ( πx ) et f 2 ( x )=sin x ( ) vérifient
toutes deux le tableau de valeurs ci-dessus. Calculer f 1 ( x 0 ) et f 2 ( x 0 ). Expliquer
et vérifier la cohérence avec les résultats numériques de a) et b).
Question 7
5.1. Logarithme
5.1.1. Introduction
Pour représenter graphiquement des nombres qui varient sur plusieurs ordres de
grandeur (par exemple de 1 à 1000), on ne peut pas utiliser l’échelle habituelle où
les graduations sont proportionnelles à des nombres. En effet, avec 1 mm sur papier
pour représenter la valeur 1, 1 cm représente la valeur 10, 10 cm la valeur 100, et il
faudrait une feuille de 1 m pour arriver jusqu’à la valeur 1000.
Pour représenter le « domaine des petites dimensions » qui va de 10−10 à 10−3, il
faudrait, avec 1 mm sur le papier correspondant à une taille de 10−10m, une feuille
de 10 km !
Pour pallier à cela, on adopte alors une échelle telle qu’en passant d’une graduation
à la suivante, la valeur représentée est multipliée par un même facteur (ici =10).
Cette échelle est dite logarithmique car les distances portées sur l’axe sont
proportionnelles aux logarithmes des nombres représentés. On peut aussi
comprendre la notion de logarithmes, se servant de principe et propriétés des
puissances (à revoir par les étudiants).
Remarque
Le logarithme d’un nombre négatif ou nul n’existe par car 10 x est toujours ¿ 0.
5.1.2.2. Propriétés
Elles découlent de la définition a =10x ⟺x =log a
Logarithmes particuliers
log 1=0
log 10=1
10log a=a
log (10x )=x
Logarithme d’un produit
Connaissant log a 1 et log a2 en déduire log (a ¿ ¿ 1 a2 ). ¿
log(a ¿ ¿ 1 a2 )=log a1 + log a2 ¿
1
log =−log a
a
Le log de l’inverse est égal à l’opposé du log.
Logarithme d’un quotient
a1
Connaissant log a 1 et log a2 en déduire log .
a2
a1
log =log a 1−log a2
a2
a étant un réel positif peut s’écrire sous la forme d’une puissance de e, le nombre
d’Euler. Autrement dit, il existe un réel unique x tel que e x =a
5.1.3.2. Propriétés
Elles découlent de e x =a ⇔ x=ln a
a. ln 1=0
ln e=1
lna x
e =a=e
ln e=1
ln ( e ) =x=ln a
x
b. ln a 1 a 2=ln a1 + ln a2
1
()
c. ln a =−ln a
d. ln ( ) a1
a2
=ln a1−ln a 2
e. ln ( a p )= p ln a
5.1.3.3. Relation entre ln a et log a
log a
ln a=
log e
ln a
log b a=
ln b
Les calculatrices scientifiques permettent d’obtenir indirectement une
approximation décimale du log bd’un nombre décimal, en utilisant la touche log ou
la touche ln.
Dans la pratique, on retiendra le raisonnement suivant :
Pour extraire x de l’égalité b x = a, on prend le logarithme des deux membres (le log
ou le ln).
1) 5(x −4 x+3)=125
2
5.2. Progression
5.2.1. Progression arithmétique
5.2.1.1. Définition
On appelle progression arithmétique (P.A.) une suite de nombres tels que chacun
est égal au précédent augmenté d'un nombre constant appelé raison.
Deux exemples : -5, -1, 3, 7, 11, 15,… (raison = 4)
35, 32, 29, 26, 23, …. (raison = -3)
D’où
n ( t 1+ t n )
S n=
2
n
Sn = ¿
2
Exemple
Dans un virage d'un stade, le nombre de siège dépend de la rangée. En effet, il y a
moins de sièges proches de la pelouse que de sièges au dernier rang.
Au premier rang du virage, on a placé 15 sièges. On ajoute 2 sièges chaque fois que
l’on monte d’un rang (il y a donc 17 sièges au deuxième rang, 19 au troisième,
etc…).
Combien y a-t-il de sièges à la 27 eme rangée ?
t 27=t 1+ ( 27−1 )∗r=15+26∗2=67
Si le virage compte 34 rangées, combien y – a – il de sièges dans le virage ?
34 (2 t 1 + ( 34−1 )∗r )
Sn = =17∗( 2∗15+ 33∗2 ) =1632
2
.
.
.
n−1
t n=t n−1∗r =t 1∗r
Et
rS n=r t 1+ rt 2+rt 3 +…+ rt n−2 +rt n−1 +r t n
()
4
5−1 1
t 5=t 1∗r =1∗ =0,0625=6,25 %
2
Travail dirigé :
On coupe en deux un morceau d’habit de 0.1 mm d’épaisseur. On suppose les
morceaux que l’on coupe de nouveau en deux. Quelle épaisseur d’habit obtiendrait-
on si on pouvait répéter l’opération au total trente fois.
5.3. Exercices
5.3.1. Progressions
Question 1
Les 24 élèves d'une classe de Bac Pro décident de participer à une collecte de
pièces jaunes.
Ils se partagent en deux groupes de 12 élèves chacun. Pour la collecte, chaque
groupe détermine une règle :
Groupe A Groupe B
Le 1er élève de la liste donne 5 centimes Le 1er élève de la liste donne 5 centimes
d'euro d'euro
Le 2ème élève donne 15 centimes d'euro Le 2ème élève donne 10 centimes d'euro
Le 3ème élève donne 25 centimes d'euro Le 3ème élève donne 20 centimes d'euro
etc.… etc.…
Question 2
Calculer la somme Sn des n premiers termes pour chacune des suites suivantes :
Suite arithmétique Suite géométrique
u1 k r un Sn u1 n q Sn
………
9,7 7 7,9 ………… 7,1 5 …………
…
− 21 150 1,8 ………… ……… − 1,8 4 3 …………
…
Question 3
On donne les 11 premiers termes d'une suite arithmétique :
u1=101 u2=111,01 u3=1,2102∗10
2
Question 8
5.3.2. Logarithme
Question 1
Démontrer les deux égalités suivantes :
log 2 7 log 3 7 log 5 7
log 2 7 . log 3 7 +log 3 7 log 5 7+log 2 7 log 5 7=
log 30 7
Question 2
Résoudre les équations suivantes définies dans R
a. ln ( x +1 ) +ln ( x−2 )=ln 18
b. ln|x|+ ln| x+1|=0
c. 9 x + 3x −12=0
d. x √ x =¿
Question 3
Resoudre les systemes suivants dans R
{
2 2
x + y =12
a.
ln x −ln ( y )=ln (2)
( )
b. { x+ y=1
x
2 =3
y
c. ¿
Question 4
Resoudre les equations suivantes :
a. ln ( 2+5 x )=ln ( x+ 6)
b. ¿
{ u 0=1
un+1 +u n=1
et { u0 =3
un−u n+1=4
Question 9
Montrer que la suite ( U )n des aires definies par la figures ci-contre est
arithmetique.
Question 10
Une suite arithmétique u de raison 5 telle que u0 =2 et n étant un nombre entier,
i=n
∑ u i=6456. Calculer n.
i=3
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[2]. L.C Katayi, Cours de Calcul Numérique avec exercices résolus, Unikin-Poly-
Prépo, 2012
[6]. Versailles, Année 2007, Cours sur la numération, Lycée Jules Ferry