Vous êtes sur la page 1sur 22

SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

Introduction
Ce support de cours a pour but de donner les bases sur les technologies utilisées dans les
ordinateurs et plus particulièrement dans les serveurs d’entreprises.
Un serveur est généralement un ordinateur puissant doté de certaines capacités différentes des
machines ordinaires.
Un serveur doit être capable de faire tourner multiples applications et permettre aux machines
clientes de s’y connecter. Il peut servir à plusieurs rôles :
Serveur de messagerie, serveur de base de données, serveur de déploiement, serveur de mise à
jour etc.
I. Introduction aux systèmes informatiques
Un système informatique est constitué de 2 parties essentielles :
- La partie matérielle
- La partie logicielle
L’ordinateur est un exemple de système informatique

Figure 1
La couche matérielle est constituée des principaux éléments suivants :
- L’unité de traitement : ensemble des composants électroniques chargés de traiter les
données. Elle inclut aussi les moyens de communication entre ces composants que
l’on appelle bus.
- Les interfaces : ensemble des composants électroniques chargés d’assurer la
communication entre l’unité de traitement et les périphériques.
- L’unité centrale : ensemble constitué de l’unité de traitement et des interfaces.
- Les périphériques : ce sont les dispositifs reliés à l’unité centrale par une interface. Ils
permettent l’acquisition et la diffusion d’informations.

1
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

La figure 2 nous présente le schéma synoptique de l’unité centrale d’un ordinateur

Figure 2
II. Composantes d’un ordinateur

1. Apparence extérieure
Cette caractéristique est principalement liée au boîtier. Le boitier est généralement reconnu
par :
- La taille et la disposition des composants à l’intérieur ce qui donne les possibilités
d’extension.
- Le type d’alimentation (AT : Advanced Technology, ATX : Advanced Technology
eXtended, ITX : Information Technology eXtended , BTX : Balanced Technology
eXtended etc.) et la puissance en watts.

2
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

La figure nous présente des exemples de type de boitiers du constructeur DELL.

Figure 3
Pour une question de gestion de l’espace des salles serveurs dans les entreprises on a recours
aujourd’hui à des serveurs montés dans des « rack » ou baie. Ce type de serveurs sont dit
« rackable » comme montré sur la figure 4.

Figure 4
3
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

La figure 5 nous présente un serveur « HP Proliant DL 160 Gen 9 » sorti de son « rack ».

Figure 5
2. Apparence intérieure
Le boitier d’un point de vue intérieur est un assemblage complètement vide à l’exception de
câbles en sortie de l’alimentation. Ils permettent de fournir l’alimentation électrique à la carte
mère et aux unités de disques. Comme cela est montré sur la figure 6.

Figure 6

4
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

La figure 7 nous présente l’intérieur d’un serveur « HP Proliant »

Figure 7
Nous pouvons passer maintenant à l’étude des composants intérieurs des ordinateurs.
a. L’alimentation électrique
Sur l’alimentation un ventilateur refroidit l’alimentation qui transforme le 220 V du secteur en
tensions utilisables par les composants électriques internes de l’ordinateur. Ce sont des
tensions de : 12 V, 5 V et 3.3 V.
Un connecteur permet la liaison avec le secteur et autre permet de relier l’alimentation à
l’écran comme cela se voit sur la figure 8.

Figure 8

5
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

b. La carte mère
La carte mère représente l’élément central des PC car tous les autres composants viennent s’y
connecter. La figure 9 nous montre une carte mère d’un serveur HP Proliant.

Figure 9
Sur toutes les cartes mères, les composants suivants sont présents :
Le chipset ou « jeu de puce » est un ensemble de composants électroniques permettant de
gérer les échanges de données. C’est le chipset qui détermine en partie le modèle de
processeur et le type de mémoire qu’il sera possible d’installer. Les systèmes récents intègrent
deux éléments :
- Le « north-bridge » regroupe le contrôleur mémoire, le contrôleur AGP et les autres
interfaces de bus PCI-X ;
- Le « south-bridge » regroupe les contrôleurs comme ATA/ATAPI, USB, Firewire
1394, etc.
Les type chipset que nous que l’on croise généralement sur les PC sont :
- Les chipset INTEL conçu pour les processeurs INTEL ;
- Les chipset AMD conçu pour les processeurs AMD ;
- Les chipset VIA qui ont des architectures variées selon qu’ils accueillent un
processeur INTEL ou AMD.
Le CMOS (Complementary Metal-Oxyde Semiconductor) est un circuit électronique qui
permet de conserver certaines informations même quand l’ordinateur est éteint. Le CMOS est
alimenté par une pile qui est visible sur la carte mère.

6
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

c. Le processeur
Un processeur (CPU : Central Processing Unit) est un circuit électronique très important de
l’ordinateur car gère tout ce qui a comme instructions de calcul. La performance d’un
processeur ne se mesure pas au nombre d’instructions qu’il est capable d’exécuter, mais plutôt
dans le temps qu’il mette à remplir une tâche donnée. Ce temps dépend de 3 facteurs :
- Le nombre d’instructions requis pour l’exécution de la tâche ;
- Le nombre moyen de cycles machines nécessaires à l’exécution d’une instruction ;
- La durée de chaque cycle machine cette durée est proportionnelle à la cadence
d’horloge.
La vitesse de traitement d’un processeur est t’exprimée en MIPS (million d’instruction par
secondes)
On distingue 2 grandes architectures de processeur :
- Les processeurs à architecture CISC (Complex Instruction Set Computer)
- Les processeurs à architecture RISC (Reduced Instruction Set Computer)
Il est placé sur la carte mère grâce à ces 2 types de support :
- Slot : sorte de connecteur rectangulaire dans lequel on enfiche le processeur
verticalement.
- Socket : connecteur carré possédant un grand nombre de petits trous sur lequel le
processeur vient directement se placer.
Ils peuvent être classés en deux groupes selon le fabricant.
Pour les cartes mères destinées aux processeurs AMD :
- Slot A : processeurs Athlon AMD ;
- Socket 754 : Athlon 64, mobile Athlon 64, Sempron, Turion ;
- Socket 939 : Athlon 64, Athlon FX, Athlon X2, Sempron ;
- Socket 940 : Opteron et Athlon 64 FX ;
- Socket AM2 : Athlon 64, Athlon FX, Athlon X2, Sempron, Cammas ;
- Socket F : Opteron.
Pour les cartes mères destinées aux processeurs INTEL :
- Socket 478 : Pentium 4, Celeron ;
- Socket 775 : pentium 4, Celeron, Pentium D (Dual-Core), Core 2 Duo ;
- Socket 604 : Xeon DP.

7
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

Chacun des 2 constructeurs de processeurs que sont INTEL et AMD propose une large
gamme de processeurs adaptés aux besoins des utilisateurs finaux.

Figure 10
L’apparence extérieur des processeurs est relativement similaire quel que soit le constructeur.
On peut le voir sur la figure 11.

Athlon Pentium
Figure 11

8
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

D’un point de vue socket c’est la même chose.

Socket A pour Athlon Socket 478 pour Pentium


Figure 12
Les Figures 13 et 14 nous présente le processus d’assemblage d’un processeur.

Figure 13

9
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

Figure 14
Les sockets sont dit ZIF (Zero Insertion Force), le processeur est inséré sans forcer. Un
ventilateur et un radiateur est indispensable compte tenu de la chaleur dégagée par le
processeur. Le couplage du ventilateur et du radiateur se nomme le « ventirad ».
L’un des processeurs qui est le plus utilisé dans les serveurs d’entreprise es le processeur
« intel Xeon ». cela est présenté est la figure 15.

Figure 15

10
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

La figure 16 présente la famille des processeurs INTEL Xeon.

Figure 16

d. Le disque dur
Le disque dur est composé de plusieurs plateaux magnétiques entre lesquels flottent des têtes
de lecture et écriture, chaque plateau est associé à deux têtes car ils sont magnétisés des deux
côtés. Sur les plateaux, nous avons des pistes qui sont des chemins circulaires tracés sur le
disque. Les pistes sont découpées en secteurs qui sont l’unité élémentaire de stockage et dont
la taille est de 512 octets.
Les clusters représentent des blocs de 2 à 32 secteurs selon la taille du disque, du système de
fichier choisi et du système d’exploitation.
Un cylindre est composé de toutes les pistes superposées de même ordre qui se présentent
simultanément sous les têtes de lecture.

11
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

Pour calculer de façon théorique la capacité d’un disque dur on procède comme ceci :
C = nombre de têtes (ou de faces) x nombre de cylindres x nombre de secteurs x 512
octets
La figure 17 nous présente la structure d’un disque IDE (Integrated Drive Electronics)

Figure 17
Sur les anciens disques durs de type IDE les paramètres cylindre / tête / secteur connus en
anglais sur le sigle CHS (Cylinder / Head / Sector) étaient marqués sur le disque afin de
vérifier la capacité indiquée par le constructeur sur le disque.
 Les caractéristiques importantes d’un disque
- Capacité : volume de données pouvant être stockées sur le disque
- Taux de transfert (débit) : quantité de données pouvant être lues ou écrites sur le
disque par unité de temps. Il s’exprime en bits par seconde.
- Vitesse de rotation : vitesse à laquelle les plateaux tournent, exprimée en tours par
minute (noté rpm (rotation per minute : rotation par minute)).
- Temps de latence : temps écoulé entre le moment où le disque trouve la piste et le
moment où le disque trouve les données.
- Temps d’accès moyen : temps moyen que met la tête pour se positionner sur la bonne
piste et accéder à la donnée. Il représente donc le temps moyen que met le disque entre
le moment où il a reçu l’ordre de fournir des données et le moment où les fournit
réellement. Il doit être donc le plus court possible.
- Mémoire cache (mémoire tampon) : quantité de mémoire embarquée sur le disque
dur. La mémoire cache permet de conserver les données auxquelles le disque accède le
plus souvent afin d’améliorer les performances globales.
- Interfaces : il s’agit de la connectique du disque dur. Les principales interfaces pour
disque dur sont :

12
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

o IDE (Integrated Drive Electronics), E-IDE (Enhanced IDE), ATA


(Advanced Technology Attachment) : est une interface permettant la
connexion de périphériques de stockage sur un ordinateur à travers une nappe.

La figure 18 nous présente un exemple de connexion maître / esclave entre un


disque IDE et un lecteur DVD sur la même nappe ou graveur DVD seul monté
en maître.

Figure 18

Ce standard est apparu en 1994 il fut remplacé par la technologie SATA (Serial
ATA).

o SATA : il a été conçu pour remplacer les IDE, pour mieux gérer l’espace à
l’intérieur de la machine et permettre des branchements à chaud. Cette
technologie existe en plusieurs variantes (SATA, SATA 2, SATA 3, E-SATA)

La figure 19 nous présente la connectique arrière d’un disque dur SATA.

13
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

Figure 19
De nombreux ordinateurs portables aujourd’hui intègrent des disques durs de
type SSD (Solid State Drive) qui se connectent à l’aide d’un connecteur e-
SATA. Ces disques durs sont constitués de mémoire de type ROM Flash
comme les cartes mémoires.
La figure 20 nous présente la connectique d’un disque IDE et SATA

Figure 20
o SCSI (Small Computer System Interface)
Certaines cartes mères proposent un contrôleur SCSI intégré. L’unité de disque se
connecte par un câble unique sur la carte mère.

Les différents types d'interfaces SCSI sont énumérés ci-dessous :

 SCSI-1: Utilise un bus 8-bit, prend en charge les vitesses de transfert de données de 4
MBps.
 SCSI-2: Utilise un connecteur 50 à la place d'un connecteur 25 et prend en charge
plusieurs périphériques. C'est l'une des normes SCSI les plus utilisées. Les vitesses de
transfert de données se situent généralement autour de 5 MBps.
 Wide SCSI: Utilise un câble plus large (lignes de câble 168 reliées aux broches 68)
pour prendre en charge les transferts de données 16.
 SCSI rapide: Utilise un bus 8-bit, mais double la fréquence d'horloge pour prendre en
charge des vitesses de transfert de données de 10 MBps.
14
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

 SCSI large et rapide: Utilise un bus 16-bit et prend en charge les vitesses de transfert
de données 20 MBps.
 Ultra SCSI: Utilise un bus 8-bit, prend en charge les débits de données de 20 MBps.
 SCSI-3: Utilise un bus 16-bit, prend en charge les débits de données de 40 MBps.
Aussi appelé Ultra Wide SCSI.
 Ultra2 SCSI: Utilise un bus 8-bit, prend en charge les vitesses de transfert de données
de 40 MBps.
 Wide Ultra2 SCSI: Utilise un bus 16-bit, prend en charge des vitesses de transfert de
données de 80 MBps.
 Ultra3 SCSI: Utilise un bus 16-bit, prend en charge les taux de transfert de données
de 160 MBps. Aussi appelé Ultra-160.
 Ultra-320 SCSI: Utilise un bus 16-bit, prend en charge des vitesses de transfert de
données de 320 MBps.
 Ultra-640 SCSI: Utilise un bus 16-bit, prend en charge des vitesses de transfert de
données de 640 MBps.

o SAS (Serial Attached SCSI) : cette norme à remplacer la norme SCSI dans les
serveurs d’entreprise.
Le Serial Attached SCSI (SAS) est une évolution des interfaces SCSI qui est surtout utilisée
pour les gros dispositifs de stockage, afin de répondre aux attentes des entreprises dont les
besoins en capacité et en vitesse de transfert augmentent sans cesse. Lors de sa création, le
SAS-1 proposait une transmission de données de 300 Mo/s, mais les versions les plus récentes
(le SAS-2 ou le SAS-3) atteignent désormais une vitesse de transfert comprise entre 600 Mo/s
et 1,2 Go/s. Par ailleurs, contrairement à une interface SCSI qui partage la bande passante
entre tous les périphériques connectés, une interface SAS fait bénéficier sa vitesse de transfert
à chaque disque dur.
Dans cette technologie de disque dur pour serveur d’entreprise nous avons 2 formats :
- les SFF (small form factor) de 2.5 pouces ;
- les LFF (large form factor) de 3.5 pouces.
La figure 21 nous montre les types de disques utilisés dans serveurs HP Proliant.

Figure 21

15
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

Lorsque les disques de la figure 19 sont montés dans le serveur, cela se présente comme sur la
figure 22.

Figure 22
Comme la figure 21 le montre le serveur présenté a 12 disques durs. Pour gérer ce type
serveur cela nécessite la compréhension d’un concept assez important pour la gestion des
disques, le RAID (Redundant Array of Independants Disks).
 RAID (Redundant Array of Independants Disks)
Le RAID Permet l’agrégation de plusieurs disques physiques en un seul disque logique.
Généralement vous aurez affaire à 3 types de RAID :
- RAID 0 (Stripping)
- RAID 1 (Mirroring)
- RAID 5
Pour exemple un serveur HP Proliant DL 160 Gen 9 peut avoir 4 disques durs de 1 To chacun.
 Dans le cas du RAID 0
- Avantage : totalité de la capacité disponible 100 %, la capacité du disque sera 4 To
- Inconvénients : en cas défaillance d’un disque, on a la perte des informations sur ce
disque.
 Dans le cas du RAID 1
- Avantage : en cas de perte d’un disque l’information se retrouvera forcement sur un
autre disque miroir.
- Inconvénients : la perte de 50 % de la capacité totale capacité sera de 2 To.
 Dans le cas du RAID 5
- Avantage : la tolérance jusqu’à la perte d’un disque sans impacter le système.
- Inconvénients : la perte de 20 % de la capacité totale et il faut au minimum 3 disques
dans le serveur.
 RAID 5+0 : prend les avantages du RAID 5 et du RAID 0
 RAID 1+0 : prend les avantages du RAID 1 et du RAID 0

16
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

e. Les bus internes de l’ordinateur


A l’intérieur du processeur, l’unité de bus est l’unité par laquelle le bus interne et le bus
externe du processeur sont reliés. A l’extérieur du processeur, le bus processeur ou FSB
(Front Side Bus) est le canal utilisé par le chipset pour envoyer des ordres et recevoir des
informations du processeur.
Le bus mémoire est dédié à l’acheminement des informations entre les circuits de mémoire
centrale et le processeur. Il fonctionne à la même vitesse que le bus du processeur.
Il y a 3 catégories de bus correspondant à la nature des informations véhiculées (données,
instructions, adresse). La partie visible de l’ensemble des circuits de communication est
matérialisée par la rangée de slots sur la carte mère. Les connecteurs ont une taille et une
forme qui varie en fonction de la norme utilisée.
 Le bus PCI (Peripheral Component Interconnect)
Le bus PCI a été développé par INTEL en 1993, il a remplacé aujourd’hui le ISA (Industry
Standard Architecture) qui était apparu en 1984 sur les cartes mères. Dans sa version 1.0 il
avait une largeur de 32 bits mais aujourd’hui avec sa version 2.0 il a une largeur de 64 bits.
Le bus PCI est indépendant du processeur car il dispose de sa propre mémoire tampon
(buffer) chargée de faire le lien entre le bus du processeur et les connecteurs d’extension.
Les cartes qui se connectent au bus PCI sont détectées automatiquement c’est que l’on
appelle le « Plug and Play (PnP)) » ce qui évite à l’utilisateur de devoir configurer des
cavaliers (jumpers), les numéros d’interruptions (IRQ) ou les plages d’entrée-sortie qui seront
utilisée par la carte.
La figure 25 présente la structuration interne de l’ordinateur avec les contrôleurs PCI et ISA

Figure 25

17
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

On a une variante du PCI qui est appelée PCI-Express (PCI-E ou PCI-X) qui est utilisée pour
la carte graphique.

La figure 26 montre la procédure d’installation d’une carte d’extension sur la carte mère.

Figure 26
 Le bus AGP (Accelerated Graphics Port)
Le bus AGP est un bus spécialisé pour l’affichage. Il est surtout utilisé par les professionnels
des métiers du multimédia et des arts graphiques qui travaillent avec des applications très
gourmandes en ressources graphiques. Les cartes graphiques qui sont connectés au port AGP
sont généralement dotées de leur propre RAM (Random Access Memory) et d’un processeur
interne pour décharger le processeur de la machine des tâches d’affichage, ainsi on peut
manipuler des images lourdes (3 D) sans saturer la mémoire de la carte graphique de la
machine. Le bus AGP relie directement au travers du chipset le processeur de la carte
graphique au processeur de la machine et la RAM de la machine.
Il fonctionne sur un bus de 32 bits ou 64 bits et autorise les écritures et lectures simultanées en
mémoire (mode pipeline).
La figure 27 nous présente la structuration interne des communications entre la carte
graphique, le bus AGP, le processeur, le chipset et la RAM.

18
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

Figure 27
 Le bus FireWire ou iLink selon la norme IEEE 1394
Le bus FireWire normalisé IEEE 1394 est connu aussi sous le nom de SCSI série et est dédié
aux périphériques rapides comme les caméscopes qui sont des appareils électroniques portatif
qui permettent d’enregistrer des images et du son sur un même support donc ils combinent les
fonctions de caméra vidéo et celle de magnétoscope.
IEEE 1394 a IEEE 1394 a IEEE 1394 a IEEE 1394 B
Taux de 100 Mb/s 200 Mb/s 400 Mb/s 800 Mb/s
transfert
Débit maximum 12.5 Mo/s 25 Mo/s 50 Mo/s 100 Mo/s
Le firewire 1394 B est connu aussi sous le nom de FireWire 2, aujourd’hui il a connu une
évolution avec des débits de 1200, 1600, 3200 Mb/s. La figure 28 nous présente un exemple
de port FireWire femelle.

Figure 28
 Le bus USB (Universal Serial Bus)
Le Bus USB est un bus série qui se veut le successeur des ports traditionnels séries et
parallèles (Serial, Parallel (LPT 1)). Il est apparu en 1996 a beaucoup évolué de version 1.0 à
la version 3.0 avec des débits pouvant atteindre 20 Gb/s. une nouvelle norme a été proposée
USB4 avec des débits de 40 Gb/s.

Figure 29
f. Les mémoires
Les mémoires utilisées dans les systèmes informatiques sont de 2 ordres. Les mémoires RAM
et les mémoires ROM (Read Only Memory).
 Les mémoires RAM
Ce type de mémoire est appelé mémoire vive car cette mémoire perd les données qui y sont
associées lorsque la machine est éteinte.
o La SRAM
La statique RAM se trouve généralement dans les mémoires cache.

19
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

o La DRAM
Elle est techniquement moins sophistiquée que la SRAM et elle nécessite rafraichissement
quotidien. Il en existe de 3 types :
 DRAM Standard ;
 DRAM FPM avec un accès plus rapide ;
 DRAM EDO elle améliore les délais de lecture de 30 %.
Aujourd’hui cette technologie n’est plus utilisée.
o La SDRAM

La RAM synchrone est conçue pour fonctionner à la vitesse d’horloge de la carte mère.
Aujourd’hui c’est à tendance à disparaître.
o La DDRAM
La DDR-SDRAM (Double Data Rate SDRAM) est une mémoire basée sur la technologie
SDRAM, permettant de doubler le taux de transfert de la SDRAM à fréquence égale.
o La VRAM

Mémoire utilisée pour les cartes vidéo. Le système peut lire et écrire ce qui améliore la mise à
jour de l’écran et accélère les performances vidéo.
o La WRAM
Mémoire 25 % plus rapide que la VRAM aussi utilisée pour les cartes graphiques
o La SGRAM

Synchronous Graphic RAM, augmente le débit de données et traite également plus vite les
données en fonctionnant de pair avec les élements responsable pour l’accélération de la carte
graphique.
o La RDRAM
La Rambus DRAM possède une vitesse d’horloge pouvant atteindre 800 MHz.
 Aspect des barrettes mémoires
Il existe un détrompeur qui empêche que l’on utilise la barrette dans un connecteur
inapproprié.
Elles en 2 formats :
- SIMM (Single In Memory Module) : on en a de 30 (32 Mo) ou 72 broches (64 Mo).
Ce format a aujourd’hui disparu.

20
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

- DIMM (Dual In Memory Module) : on en a de 144 broches et 168 broches. Un


module DIMM est équivalent à 2 modules SIMM. La barrette mémoire DDR est de
type DIMM.

La figure 30 nous montre une barrette SDRAM.

Figure 30
La figure 31 nous montre une barrette DDR.

Figure 31

 Les mémoires ROM


La ROM (Read Only Memory) est une mémoire spécifique dans laquelle le constructeur écrit
des informations que l’on pourra lire ensuite. Tout ordinateur contient des puces ROM-BIOS
(Basic Input Output System) dans laquelle on trouve les informations de mise en route de
l’ordinateur. Il existe plusieurs types de ROM, dont les plus connues sont :
- PROM (Programmable Read Only Memory) : ce sont des mémoires qui sont
programmées qu’une seule fois où ne peut que lire l’information qui y a été déposé.
- EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) : ce sont des mémoires qui
sont reprogrammées autant de fois que l’on veut où ne peut ensuite lire l’information
qui y a été déposé.
- UVPROM (Ultra Violet Programmable Read Only Memory) : ce sont des
mémoires qui sont reprogrammées en les mettant dans une chambre à ultra-violet.
- EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory) : ce sont
des mémoires qui sont reprogrammées de manière électrique. Elles sont effaçables par
l’utilisateur sans manipulation physique. Elles représentent le socle de nos mémoires
aujourd’hui : clé USB, SD (carte mémoire), Disque dur SSD etc.
-
21
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE
SUPPORT DE COURS DE MAINTENANCE INFORMATIQUE LP1 INFORMATIQUE AGITEL

22
Dr. GOUHO BI JEAN BAPTISTE

Vous aimerez peut-être aussi