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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE

UNIVERSITÉ HADJLAHKDAR-BATNA 1

MÉMOIRE

Présenté à la Faculté des sciences de la matière


Département de Physique
Pour l’Obtention du Diplôme de

MASTER

Option : Rayonnement et matière

Par

Mlles. -Leila Fatah et


-RadhiaGhogal

THÈME

ETUDE DU CHAFFAGE OHMIQUE DU PLASMA DANS LE


TOKAMAK

Soutenue le : 30/06/2016

Devant le Jury

Pr. ??? Président Université ???.


Pr. Rapporteur Université ?????.
Pr. ??????????? Examinateur Université ??????????????.
Pr. ????? Examinateur Université ????????.
REMERCIEMENTS
Je remercievont tout premièrement, ALLAH le tout puissant
pour la volante, la santé et la patience, qu’il nous a donnée durant
toutes ces longues années.
J’exprime mon profondes gratitudes à mes parents pour leur
encouragement, leur soutient et pour les sacrifices qu’ils ont enduré.
Je tiens également à exprimer mon vif remerciement à mon
encadreur Monsieur SID ABDALAZIZpour avoir d’abord proposé ce
thème, pour le suivi continuel tout le long de la réalisation de cette
thèse et qui n’a pas cessé de nous donner sec conseils et remarques.
Je remercie les membres de jury d’examiner pour l’honneur
qu’ils nous font en participant au jugement de ce travail.
Je remercie tout particulièrement Mlles : Meguellatiet
Zeraibpour leur aide inestimable et leur soutient moral et afin de
réaliser ce mémoire.
Je tins à remercie vivement toutes personnes qui nous ont aidés à
élaborer et réaliser ce mémoire, ainsi à tous ce qui nous ont aidés de
prés ou de loin à accomplir ce travail.
Je remercie vont aussi à tous les enseignements du département
de science de la matière qui ont contribué à mon formation.
Enfin je tiens à exprimer mon reconnaissances à tous mes amis
et collègues pour leur soutient moral et matériel.

ii
iii
DÉDICACES
Je dédie ce travail à mes parents les plus chers à mon cœur qui
m’ont toujours encouragé; que dieu les gardes et les préserve.

A mes frères et mes sœurs

Et à toute la famille FATAH

A mon binôme RADHIA

Et à mon encadreur SID ABDELAZIZ

A tous mes amis et à tous mes collègues de la promotion de


matière et rayonnement 2015 /2016.

A tous les personnes qui d’une manière ou d’une autre, ont


participé à la réalisation de ce travaille.

Fatah Leila

iv
v
DÉDICACES
Je dédie ce modeste travail à ma cher maman qui a toujours été
la bougie lumineuse de ma vie et grâce à elle j’ai pue arriver à ce
niveau.

Et à mon cher père

A ma sœur RAFIKA et toutes mes sœurs

A mes frères RIADH et FARID

Et à toute la famille GHOGAL

A mon binôme LEILA

Et à mon encadreur SID ABDELAZIZ

A tous mes amis et à tous mes collègues de la promotion de


matière et rayonnement 2015 /2016

A tous les personnes qui d’une manière ou d’une autre, ont


participé à la réalisation de ce travaille.

GhogalRadhia

vi
vii
TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIÈRES

REMERCIEMENTS...................................................................................................................ii
DÉDICACES.............................................................................................................................iv
TABLE DES MATIÈRES.........................................................................................................vi
INTRODUCTION......................................................................................................................8
CH I-GÉNÉRALITÉS SUR LA FUSION THERMONUCLÉAIRE.......................................11
I. Introduction:...........................................................................................................11
II. La fusion thermonucléaire:....................................................................................11
III. Le critère de Lawson:.............................................................................................12
IV. La fusion inertielle:.................................................................................................14
1) Les principes étapes de la fusion inertielle:............................................................15
2) Les différentes phases de la fusion inertielle:.........................................................16
V. La fusion magnétique:............................................................................................16
1) L’organisation de la recherche sur le confinement magnétique:..........................16
2) La production d’énergie à partir de la fusion magnétique :..................................17
VI. La filière tokamak:.................................................................................................18
1) Définition du tokamak:............................................................................................18
2) La configuration du tokamak:.................................................................................18
3) Les tokamaks actuels:..............................................................................................20
1. Le tokamak JET:..............................................................................................21
2. Le tokamak Tore Supra:....................................................................................23
4) ITER :......................................................................................................................26
CH II –LA STRUCTURE MAGNETIQUE DU TOKAMAK.................................................31
I. Introduction:...........................................................................................................31
II. Le principe de confinement magnétique:.............................................................31
1) Effet du champ magnétique sur le mouvement des particules chargées :.............31
1. Les configurations ouvertes:.............................................................................33
2. Les configurations fermées:..............................................................................35
III. Les champs magnétiques du tokamak:.................................................................37
1) Le champ magnétique toroïdal:...............................................................................37
2) Le champ poloïdal:...................................................................................................39
3) Le champ vertical:....................................................................................................41
IV. Systèmes des cordonnées:.......................................................................................43
V. Conclusion:..............................................................................................................44
CH III –LE CHAUFFAGE DU PLASMA DANS LE TOKAMAK........................................46
I. Introduction:...........................................................................................................46
II. Le chauffage ohmique:...........................................................................................46
III. Le chauffage par injection de particules neutres:................................................49
1) La source d’ions:......................................................................................................50
2) L’accélérateur:.........................................................................................................50
3) Le neutraliseur:........................................................................................................50
IV. Le chauffage par des ondes:...................................................................................52
1) Le chauffage à la fréquence cyclotronique ionique:..............................................52
2) Le chauffage à la fréquence hybride:.....................................................................53
TABLE DES MATIERES

3) Le chauffage à la fréquence cyclotronique électronique:......................................55


V. Conclusion:..............................................................................................................56
CONCLUSION.........................................................................................................................61
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES..................................................................................62
INTRODUCTION

INTRODUCTION

Au début du 21e siècle, plus d’un million d’habitant vivent sans électricité, alors
l’humanité a commencé à exploiter les ressources énergétiques de son environnement grâce à
la révolution industrielle. Après de certaines années cette humanité prendre conscience que
ces ressources sont limitées. Malgré un effort important dans le domaine des énergies
renouvelable, l’augmentation des besoins en énergie de la population mondiale s’accélère
avec l’inéluctable épuisement des ressources fossiles (charbon, gaz, pétrole) et le respect de
notre environnement. Alors, il devient urgent de trouver une énergie alternative.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les recherches sur la fusion thermonucléaire, on sait
que l’énergie tirée de la fusion des isotopes de l’hydrogène, si elle pouvait devenir disponible
industriellement, éviterait l’essentiel des risques associés à l’énergie de fission: pas des
risques en chaine comme dans la fission et pas plus de quelque gammas se combustible dans
la machine sous forme de plasma ténu, pas de gaz à effet de serre, pas de matériaux fissiles
permettant la confection d’un détonateur nucléaire, ne générant pad de déchets nucléaire à
haut activité et à vie longue et étant intrinsèquement sûre alors la fusion nucléaire pourrait
prendre une place prépondérante dans le panel énergétique des décennies à venir.
La fusion nucléaire consiste à faire fusionner des atomes légers de telle sorte à
produire de l’énergie comme les processus à l’œuvre dans le cœur des étoiles. Mètre la
matière dans des conditions convenables pour déclencher des réactions de fusion. Portés à des
centaines de million de degrés, les atomes sont à l’état de plasma.
Depuis les années 1950, de nombreux dispositifs visant à contrôler ce plasma ont vue le jour.
Le plus prometteur d’entre eux est aujourd’hui le tokamak dans le bute d’obtenir les
conditions nécessaires à la réalisation de réactions de fusion, La taille de ces machines n’a
cessé d’augmenter. La prochaine étape de ces recherches est le réacteur expérimentale ITER,
dont la construction à commencer sur le site de Cadarache (en France) représente la
possibilité de produire de l’électricité de façon industrielle à l’aide de la fusion nucléaire. De
nombreux autre tokamaks existent actuellement dans le monde, on mentionne dans cette
mémoire le JET et Tore Supra.

10
INTRODUCTION

Le travail que j’ai effectué pendant ma mémoire a eu pour but détu


Le présent mémoire est organisé de la façon: en plus d’une introduction générale et
d’une conclusion générale, ce manuscrit est subdivisé en Troie chapitres.
Le premier chapitre dans lequel, nous présentons des généralités sur la fusion
thermonucléaire et plus particulièrement de la filière tokamak, comme les tokamaks actuels,
on prend JET, Tore Supra et ITER et ce chapitre comporte encoure les deux défirent types de
la fusion nucléaire: la fusion magnétique et la fusion inertielle.
Le deuxième chapitre se concentrera sur la structure magnétique du tokamak où on
confine le plasma par l’utilisation de trois champs magnétiques: le champ toroïdal, le champ
poloïdale le champ vertical.
Le dernier chapitre décrira les moyens utilisés lors des études du plasma dans les
tokamaks actuels qui sont les méthodes de chauffage de plasma pour réaliser des grandes
valeurs d’énergie.

11
Chapitre I

Généralités sur la fusion


thermonucléaire
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

CH I-GÉNÉRALITÉS SUR LA FUSION


THERMONUCLÉAIRE

I. Introduction:

La réaction de fusion des noyaux légers dans un plasma très chaud peuvent donc être
une source d’énergie très important, l’intérêt pour la fusion remonte aux années1920
lorsqu’on commence à se poser des questions sur l’origine de l’énergie des étoiles.
Ce chapitre présent la fusion thermonucléaire et deux méthodes de confinement sont
présentement à l’étude: le confinement magnétique, davantage proche de l’hypothétique
réacteur susceptible d’être couplé au réseau électrique et le confinement inertiel, qui permet
d’effectuer des études fondamentales avec une approche toute différents, finalement on
présente la filière tokamak qu’étude la configuration du tokamak et certaines tokamaks
actuels comme le tokamak JET, le tokamak Tore Supra et la prochain grand tokamak ITER.

II. La fusion thermonucléaire:


La fusion nucléaire, dite parfois fusion thermonucléaire, est un processus où deux
noyaux atomique légers s’assemblent pour former un noyau plus lourd. Cette réaction est à
l’ouvre de manière naturelle dans le soleil et la plupart des étoiles de l’univers. La réaction la
plus favorable actuellement pour une réaction est celle qui fait fusionner deux isotopes de
l’hydrogène, le deutérium (21 H ) et le tritium (31 H ), pour produire une particule (42He ) et un
1
neutron (0n). [2] (Fig. I-1)

D + 1T → 2He (3.52 MeV) + n (14.03 MeV) (I.1)


2 3 4
1

.
Figure I-1: La réaction de fusion

13
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Dans un réacteur commercial, le tritium sera produit in situ par le bombardement


d’une couverture de lithium par les neutrons de fusion. En pratique, on trouve que la réaction
nucléaires ne se produisent de façon notable dans les plasmas que si leur température est
supérieure à 1 KeV (c’est-à-dire environ107 K; dans la valeur de KT mesure en EV).
L’énergie de fusion présente un certain nombre d’avantages importants. Ses
combustibles sont abondants et géographiquement également répartis. Le deutérium peut être
extrait de façon économique de l’eau de mer (à raison de 33g par m 3).Les ressources en
deutérium représentent plus de 10 milliards d’année de consommation annuelle mondiale!Le
tritium est fabriqué in situ à partir du lithium, que l’on trouve dan l’écorce terrestre. Les
ressources en lithium sont estimées à 2000 ans, limite repoussée à plusieurs million d’années
si l’élément est tiré de l’eau de mer.La fusion présentée des avantages aussi en termes de
sureté. Lesconditions d’entretien de la réaction de fusion permettent l’utilisation d’un plasma
très peu dense (quelques gammes de combustible dans un volume supérieure à 100 m 3). La
quantité de combustible présente dans la chambre de combustion pendant la réaction est donc
toujours très faible. Toute perturbation non contrôlée de ce milieu entraine son
refroidissement rapide et l’arrêt de la réaction de fusion. L’énergie de fusion, comme les
énergies renouvelables, ne produit en fonctionnement ni gaz à effet de serre ni de pollution
atmosphérique.Aucun des combustibles de base, le deutérium et le lithium, pas plus que le
produit de la réaction, l’hélium n’est radioactif ou toxique. Le tritium sera entièrement produit
sur site. C’est un élément radioactif qui se décompose en hélium par émission d’un rayon
béta peu énergie (5,7KeV) et avec un période relativement courte (12,3 ans) sa radio toxicité
est faible.

III. Le critère de Lawson:


Dans les années50, John Lawson établira qu’un milieu thermiquement isolé
permettrait de réaliser une production nette d’énergie à condition que le produit entre la
densité des ions (n) et le temps de confinement de l’énergie (τ E ) comme: [2]
3 nT k B
τ E= (I-2)
PL
Tel que:
n= densité des ions k B= la constante de Boltzmann T= la température
P L= la puissance perdue par unité de volume.

14
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Le temps de confinement soit suffisamment élevé. Donc, on définit généralement τ E


comme le temps que met le plasma à se vider de sa chaleur si l’on coupe brutalement les
sources d’énergie qui l’alimentent et d’une certaine façon, τ E caractérise la qualité de
l’isolation thermique du plasma. Pour la réaction D/T , le critère de Lawson s’écrit:
n. τ > f ( Q ) (I-3)
Où Q est le rapport entre la puissance de fusion produite et la puissance extérieure fournie au
plasma pour le chauffer, cette facteur Q est souvent appelé facteur d’amplification de
l’énergie, le critère de Lawson devint:
12T
¿
τ E .n 5 4 (I-4)
⟨ σv ⟩ E α ( 1+ )− 2 P rad
Q n
Tel que:
Prad est la puissance de radiation, ⟨ σv ⟩ est la section efficace et Eα est l’énergie de la particule
α . [9]
Dans ce cas (réaction D/T ), la fonction f(Q) vaut environ 1 pour Q=1 et tend rapidement
vers 5 pour les valeurs élevées de Q. Cet état connu sous le nom de breakeven est approche
dans les machines expérimentales actuelles les plus performantes. Donc:
2T
¿
τ E .n
⟨ σv ⟩ E α − 2 2 P rad (I-5)
3n
Mais l’égalité Q=∞ signifie que la puissance extérieure apportée au plasma est nulle, on doit
que le plasma est en ignition. Donc
12 T
¿
τ E .n 4 (I-6)
⟨ σv ⟩ E α − 2 Prad
n
Le critère de Lawson s’énonce: n∙ τ ≥1,5 ∙ 1020 m−3 . s : typiquement, il faut maintenir une
densité de 1020 ions par m3 à une température de 10 kev ( 108 kev), avec un temps de
confinement de l’énergie supérieur à 3 secondes.
Sur la base de critère, on voit que deux voies de recherche peuvent être explorées, chacune
privilégiant une valeur importante de l’une des deux termes du produit n . τ :
−¿ La fusion par confinement inertiel, qui est caractérisées par des temps de vie de l’énergie
très courts (τ E ≈ 10−9 s) et par des plasmas très denses ( n>10 3 m−3).

15
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

−¿ La fusion par confinement magnétique,ὸ ul’on confine dans une enceint un plasma peu
1
dense (n≈ 1020 m−3 ) mais bien isolé thermiquement ( τ E = s).
3
La qualité de confinement du plasma est des lors entièrement définie par la turbulence
générée par des instabilités microscopiques (échelle: rayon de Larmor r Ldes ions
dans le champ poloï dale).
V⊥ B|q|
r L= wc =
wc m
Tel que:
w c est la pulsation cyclotronique
V ⊥ est la vitesse perpendiculaire thermique (température T en KeV)
|q|est la charge de la particule
B est le champ magnétique
m est la masse de la particule
Qui se traduisent par une diffusion de la chaleur depuis le centre chaud jusqu’au bord. Le taux
de diffusion correspondant détermine la valeur du temps de confinement τ E . Il est donc
essentiel d’établir les lois d’échelle qui lient τ E aux différents paramètres du problème:
dimension de la configuration, forme, valeur du champ magnétique et caractéristiques du
plasma. (Tableau I-1) [16]

Tableau I-1: Paramètres de confinement magnétique (MCF) et inertiel (ICF)

IV. La fusion inertielle:


La fusion par confinement inertielle est l’un des méthodes de confiner le plasma qui
basée sur l’inertie laquelle caractérise le plasma pour garder un longtemps de confinement le
plasma grâce à cette inertie. Le mot inertiel vient à partir du nom de la propriété du plasma
‘inertie’. En effet le temps de confinement inertiel est extrêmes court, environ 10 - 100
picosecondes(1ps=10-12 s). [5]

16
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Par définition, la fusion inertielle est une méthode utilisée pour porter une très petite
quantité de combustible aux conditions de température et de pression désirées pour la fusion
nucléaire. Une particularité de la fusion par confinement inertiel est d’être riche en application
multiples: de la simulation des armes nucléaires à l’idée à la base de la fusion par confinement
inertiel (FCI) est de faire imploser une capsule sphérique (appelée la cible) contenant un
mélange de deutérium et de tritium.Pour réaliser le processus, la cible est attaquée par un
rayonnement très intense, la paroi externe, transformée en plasma sous l’effet de l’élévation
de température se détend vers le vide ce qui, par effet fusée, entraine l’implosion de la cible et
la compression du mélange fusible. Les travaux théoriques réalisés de puis les années soixante
ont permis de dégager plusieurs loi essentielles qu’ il faut respecter pour réaliser la fusion
inertielle. On put retenir en particulier que:
-L’énergie à investir dans le milieu fusible pour obtenir l’allumage (situation obtenue le
bilan énergétique du milieu devient positif) varie comme l’inverse du carré de sa densité. Il
est donc souhaitable d’atteindre des densités élevées.
-Pour obtenir des gains élevés (rapport de l’énergie thermonucléaire dégagée à l’énergie
initialement délivrée à cible), il faut ne porter aux conditions d’allumage qu’une partie de
combustible. C’est le concept d’allumage par point chaud central. (Fig. I-2)

Figure I-2: Allumage et combustion du mélange combustible de la fusion


inertielle

1) Les principes étapes de la fusion inertielle:

17
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Une stratégie de développement peut être envisagée pour démontrer progressivement


que la fusion inertielle peut être une source d’énergie sure, propre, abondante et
économique.Il pourrait se dérouler en quatre étapes:

-démonstration de l’allumage.
-démonstration d’un gain élevé.
-démonstration industrielle.
-démonstration commerciale.
2) Les différentes phases de la fusion inertielle:
Le processus de fusion par confinement inertiel consiste en différentes phase:
-la phase initiale de création du plasma en expansion.
-la phase de compression où la cible est mise en mouvement et implose.
-la phase de décélération qui se termine par l’allumage du point chaud.
-la combustion par les réactions de fusion.
Ces phases se déroulent sur des temps d’environ une dizaine de nanosecondes.

V. La fusion magnétique:
La fusion nucléaire peut se produire naturellement dans l’univers, grâce à la pression
exercée par la force de gravitation assure le confinement du plasma. Sur terre, Ce mode de
confinement étant irréalisable sur terre, alors pour le réaliser on peut utilise les champs
magnétiques à la place de gravités. Après la seconde guerre mondiale, les physiciens
commencent à s’intéresser à la fusion magnétique. Dans les années 1960, les collaborations
internationales se développent de nouvelles machines pour confiner le plasma voient le jour
[5].
Le confinement magnétique est le branche de la fusion qui étudie les diverses méthodes pour
attendre ce régime en confinant le plasma par des champs magnétiques et en le chauffant.
La fusion magnétique utilisant une installation de type ‹‹Tokamak›› comme Tore Supra
devenu West aujourd’hui et ITER demain qui va produire un plasma de faible densité durant
un temps assez long. Aussi on considère la fusion magnétique comme le procédé le plus
avancé actuellement et qui sera utilisé dans l’installation ITER dont il sera question plus loin.
1) L’organisation de la recherche sur le confinement magnétique:
Dans le domaine de confinement magnétique, l’activité de recherche est fortement
intégrée, il ya plusieurs collaborations sur cette recherche parmi eux la collaboration
Européennes, les collaborations hors Europe et aussi en France.

18
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Les collaborations Européennes via une structure en association entre laboratoires nationaux
et l’Euratom, il n’ya pas de programme national au sens strict du terme mais un programme
Européen exécuté par un ensemble d’instituts qui s’engagent contractuellement avec
l’Euratom. Les différentes parties du programme sont complémentaire: au JET l’étude des
performances, à Tore Supra la physique et la technologie du fonctionnement en continu. Les
grandes lignes programmatiques, le budget et l’exécution des travaux des instituts associés
sont contrôlés par un comité de gestion mixte comprenant quatre membres de la commission
et quatre membres du laboratoire de recherches.
Pour les collaborations hors Europe, l’Euratom élabore des accords de coopération bilatéraux
que sont les canaux privilégiés pour les associations impliquées dans le programme fusion
Européen et les instituts de recherche hors Europe. En particulier, elle a établi des
collaborations globales dans le cadre de l’AEIA (Agence International de l’Energie
Atomique) ou de l’AIE (Agence International de l’Energie). L’AIEA à très tôt favorisé les
échanges dans le domaine de la fusion. Ainsi, le développement d’un réacteur
thermonucléaire a débuté sous les auspices de l’AIEA en1978 sous le nom d’InTor
(International Toroïdal Reactor) qui fournit le cadre légal nécessaire au développement ITER
de 1988 à nos jours.
En France, le CEA conduit des recherches sur la fusion contrôlée par confinement magnétique
pratiquement depuis sa création. Ces études se réalisent dans le cadre de l’association
Euratom-CEA dont la gestion est confiée du département de recherche sur la fusion contrôlée.
Les activités scientifiques de l’association consistent principalement à exploiter le tokamak
Tore Supra (Cadarache), à participer à l’ensemble du programme Européen sur la fusion,
notamment l’exploitation du tokamak Européen JET ainsi que les développements des
technologies nécessaires aux prochaines machines de fusion, et à préparer la venue d’ITER à
Cadarache.
2) La production d’énergie à partir de la fusion magnétique:
Pour pouvoir produire de l’énergie à partir des réactions de fusion entre des noyaux de
deutérium et de tritium, il faut que la température de cet mélange est élevée et les particules
doit être suffisamment denses, Pendant cette réaction, il ya des pertes d’énergie à cause de
collision des particules chargées, pour éviter ces pertes on utilise le confinement magnétique
des plasmas. La liberté trouvée des électrons permet au plasma de conduire facilement
l’électricité et donc de porter un courant. Plongé dans un champ magnétique, le plasma pourra
alors subir une force distribué dans tout son volume et capable d’équilibrer la pression du gaz

19
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

ionisé. C’est le principe de confinement magnétique des plasmas. L’idée la plus simple
consiste à imaginer un plasma en forma d’anneau et parcouru par un courant, entouré par une
coque conductrice de même forme. Une configuration magnétique n’assure pas le
confinement d’un plasma de n’importe quelle pression. Elle impose une limite supérieure au
rapport entre la pression cinétique du plasma et la densité d’énergie magnétique et cette limite
dépend du courant dans le plasma et de la géométrie choisie. Toutes ces contraintes réduisent
considérablement la liberté de choix pour les paramètres définissant un tokamak.
VI. La filière tokamak:
1) Définition du tokamak:
Le tokamak est une invention des russes au début des années 1950 Igor Tamm et
Andrei Sakharov, le mot tokamak vient d’ailleurs du russe
(ToroidalnayaKameramagnitanyaKatushka qui signifie chambre toroïdale avec bobines
magnétiques). [15]
Le tokamak est un réacteur expérimental permettant de créer et de confiner un plasma de
fusion grâce à des champs magnétiques intenses, on le considère comme une chambre torique
de confinement magnétique destinée à l’étude des plasmas pour étudier la possibilité de la
production d’énergie par fusion nucléaire.
Cette configuration se distingue par l’addition d’une composante poloïdale du champ
magnétique générée par un courant plasma. Dans la période 1966-1969, où il fut montré que
le tokamak T3 (Moscou) permettait d’accéder à des performances bien supérieure à celle des
autres machines existant à cette époque.
2) La configuration du tokamak:
Le tokamak est principalement composé de quatre éléments sont: la chambre à vide,
un solénoïde, les bobines toroïdales et bobines poloïdale comme illustré sur le schéma. (Fig.
I-3)

20
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Figure I-3 : Schéma de principe du tokamak

Le chambre à vide torique maintient les conditions des vide a adéquates pour créer le plasma,
les tokamaks actuels possèdent des chambres à vide dont le grand rayon mesure entre 0,5 et 3
mètres, pour un petit rayon environ 3 fois plus petit. Un solénoïde est un comme un ensemble
de bobines magnétiques régulièrement reliées en série qui sert à créer le champ magnétique
principal (toroïdal) dont au centre de la chambre à vide ce champ varie de 1 à 6 tesla, les
bobines les plus utilisées fonctionnent à l’aide d’aimants supra conducteurs.les bobines
toroïdales qui sert à créer le courant circulant dans le plasma par induction, produisent de
milliers à quelques million d’ampère. Les bobines poloïdale permettent également de modifier
la forme du plasma.les tokamak sont tous constitués de ces quatre éléments aux quel viennent
s’ajouter des systèmes de chauffage et de mesure.

21
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

3) Les tokamaks actuels:


A partir de 1969, de nombreux tokamak de dimensions de plus en plus grandes furent
construit un peu partout dans le monde. Actuellement, une trentaine de machines existent,
dont la longueur du grand rayon du plasma va de plusieurs dizaines de centimètres jusqu’à
environ 3 mètre pour JET, situé à Culham (Royaume-Uni). Parmi les autres principaux
tokamaks peuvent être mentionnés JT-60 (Japon), DӀӀӀ-D(Etats-Unis), ASDEX(Allemagne),
Alcator C-Mod(Etats-Unis) ou Tore Supra, basé à Cadarache (France). (Tableau. I-1)

Tableau I-2: Caractéristiques des principaux tokamaks

22
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

1. Le tokamak JET:
Le jet Européen torus (JET) est toujours actuellement le plus grand tokamak du
monde. Construit par l’Europ entre 1979 et 1983, JET est aussi la première machine prévue
pour utiliser des plasmas de deutérium-tritium. (Fig. I-4)

Figure I-4: Vue extérieure de JET (source: EFDA-JET)

Son système magnétique est composé de 32 bobines en cuivre entourant l’enceint de


confinement, produit un champ de 3,4 tesla (T) au cours du plasma et il est caractérisé par un
grand rayon d’environ 3m[8] (Fig. I-5). En 1991, la puissance libérée par les réactions de
fusion D-T atteint 2MW pendant une seconde mais présde l’année 1997 cette puissance été
développé d’atteindre la valeur de 16MW pendant environ une seconde. Dans ce cas, le
rapport entre la puissance totale engendrée par le plasma et la puissance de chauffage injectée
dans le plasma proche d’environ 0,65 très proche des conditions du breakeven (Q=1) restent
la performance le plus spectaculaire. Alors, toutes ses caractéristiques principales sont
résumées dans le tableau (I-2).

23
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Tableau I-3: Les caractéristiques principales de JET

Le JET sert principalement à étudier les instabilités de transport, à réaliser de décharges


performantes et la qualification de confinement retenus pour la machine de prochaine
génération. Par ailleurs, le JET est un banc d’essai très utile pour la prochaine étape ITER.

24
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Figure I-5: Vue de l’intérieure de la chambre de réaction de JET

2. Le tokamak Tore Supra:


Tore supra n’en est pas moins le plus grand tokamak à aimants supraconducteurs au
monde. Et il à été mis en service le 1 avril 1988 au centre du commissariat à l’énergie
atomique de Cadarache. [14] La principale mission de tore supra est de produire des
décharges longues et performantes dans le but d’étudier de façon intégrée les problèmes
physiques et technologiques. (Fig. I-6)

25
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Figure I-6: Vue extérieure de Tore Supra

Tore supra est équipé de 18 bobines toroïdales supra conductrices refroidies par de l’hélium
super fluide à 1,8K; 1 bar et d’un limiteur pompé toroïdal (LPT) pouvant supporter jusqu’à 20
MW /m2, capable d’extraire en permanence 15 MW de puissance transférée par les particules
du plasma. Ses principales caractéristiques sont résumées dans le tableau (I-3).

26
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Tableau I-4: Caractéristiques principales de Tore Supra

Le chauffage additionnel du plasma est réalisé à l’aide d’antennes Hf (haut fréquence) qui
représente totalement une puissance de 20 MW, en trouve parmi ceux-ci un chauffage à la
fréquence cyclotronique ionique de puissance 12 MW, un chauffage à la fréquence hybride
basse de puissance 8 MW et un chauffage à la fréquence cyclotronique électronique en
développement. (Fig. I-7)

Figure I-7: Vue intérieure de Tore Supra

27
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Dans ce Domain, un recorde a été réalisé en 2003 avec plus de 100 mégajoules ( 1,1GJ )
d’énergie thermique extraite du plasma confiné magnétiquement d’une durée de 6 minutes et
demie, soutenue par une puissance de 3 MW.

4) ITER:
ITER (International ThermonuclearExperimentalReactor), prochain grand tokamak,
sera également implanté à Cadarache. Il s’agit d’un grand projet international de recherche,
dont le cout prévu est de l’ordre de 10 Milliards d’euros.Le démarrage des expériences devrait
s’effectuer vers 2019. ITER sera donc une grande installation de recherche et de
développement technologique qui rassemblera 400 chercheures, dont un tiers de Français, et
600 ingénieurs, techniciens et administratifs. Au terme d’une vingtaine d’années
d’exploitation, un prototype de réacteur à fusion produisant de l’électricité lui succédera [5].
(Fig. I-8)

28
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Figure I-8: Schéma en coupe d’ITER (source : ITER organisation)

L’objectif principal est de démontrer la faisabilité scientifique et technologique de la fusion


thermonucléaire contrôlée, ainsi que sa sureté. Le premier objectif est de produire une
puissance de 500 MW pendant 400 secondes à partir d’une puissance injectée de 50 MW, le
deuxième objectif est de libérer une puissance de 250 MW pendant 100 secondes en ne
consommant toujours que 50 MW.les principales caractéristiques du positif sont résumés
dans le tableau suivant. (Tableau. I-4)

29
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Tableau I-5 : Caractéristique principales d’ITER

La machine ITER compose de plusieurs constituant permis eaux : la chambre à vide contenant
le plasma de deutérium-tritium, une en ceinte sous vide qui sert à séparer les composantes
froid (bobines) de celles chaudes (la chambre à vide) et les bobines supraconductrices créant
le champ magnétique qui confine le plasma, ainsi que le dispositif magnétique, le divertor,
récupéra les particules alpha ayant transmis tout leur énergie au plasma par collisions résultant
des réaction, comme il est présenté et énoncée dans le schéma [18]. (Fig. I-9)

30
CH I-Généralités sur la fusion thermonucléaire

Figure I-9: Schéma de principe d’ITER

Le successeur d’ITER sera DEMO, un réacteur de démonstration préfigurant les premiers


prototypes industriels, il réalise la preuve de la faisabilité économique de la fusion. Ceci
signifie que DEMO prévue par l’Europe au tournant des années 2040.

VII. Conclusion:
Ce chapitre a permis d’introduire les notions importantes que nous allons employer
dans les chapitres suivants. La compréhension de la fusion nucléaire ou thermonucléaire, la
fusion inertielle et magnétique et la filière tokamak aussi permettent d’utiliser tout facilement
pour expliquer comment le plasma sa marche ou interagir dans les réacteurs de fusion
nucléaire comme le tokamak JET, Tore Supra, ITER et d’autres. On arrive que la fusion joue
un rôle fondamental dans l’univers de différents aspects.

31
Chapitre II

La structure magnétique du
tokamak
CH II–La structure magnétique du tokamak

CH II–LA STRUCTURE MAGNETIQUE DU TOKAMAK

I. Introduction:

Le plasma est un gaz ionisé occupe tout l’espace géométrique disponible, du fait des
collisions entre ses particules. Des champs magnétiques peuvent confiner ce plasma dans les
tokamaks à certaines conditions mentionnées dans ce chapitre où on a étudiée le principe de
confinement et les champs magnétiques qui influent sur le plasma pour réaliser un bon
confinement , on présente le champ principale toroïdal, le champ poloïdale et le dernier est le
champ vertical.

II. Le principe de confinement magnétique:

Comme on sait que le plasma est un milieu très difficile à étudier à cause des certains
caractéristiques, on utilise les champs magnétiques de façon complexe pour arriver à le
confiner magnétiquement. Dans ce cas, il faut que le plasma reste chaud suffisamment
longtemps (au moins quelques secondes). Pour réaliser le piégeage d’un plasma, il doit être
d’éviter son refroidissement dont le plasma est protégé de tout contact avec les parois d’un
réacteur. [5]
Pour mieux comprendre le principe de confinement magnétique, considérons d’abord
la situation la plus simple d’une particule dans un champ magnétique

1) Effet du champ magnétique sur le mouvement des particules chargées :


En l’absence d’un champ magnétique, les particules chargées composant le plasma
tendent à occuper tout l’espace disponible et rentrent donc en contact avec les parois.
En présence de champ magnétique, chaque particule chargée du plasma (électrons,
ions, noyaux) décrit une trajectoire hélicoïdale autour d’une ligne du champ magnétique (Fig.
II-1).

Figure II-1: trajectoire d’une particule chargée dans un champ


magnétique uniforme
33
CH II–La structure magnétique du tokamak

Le mouvement d’une particule chargée libre dans un champ magnétique constant est
déterminé par la force de Lorentz qui est perpendiculaire à la fois à la vitesse ⃗v de la particul e
et au champ magnétique⃗
B. Si on suppose le mouvement non relativiste, l’équation du
d ⃗v
mouvement est: m
dt
=q ( ⃗v × ⃗B ) (II-1)

Où m est la masse de la particule et q sa charge.


m v2
Ainsi, l’énergie cinétiqueƐ = d’une particule chargée se déplaçant dans un champ
2
magnétique statique est constante et cela quelle soit la dépendance spatiale ⃗
B ( ⃗r ) de ce champ.
Cela tient au fait que la force de Lorentz q ( ⃗v × ⃗
B ) est perpendiculaire à ⃗v et donc ne travaille
pas en agissant sur la particule. Supposons maintenant que le champ magnétique soit non
seulement statique mais aussi uniforme, ⃗
Ω est≤vecteur rotaion gyro magnétique; son axe
définit l’axe de rotation, son signe le sens de la rotation (positif pour les électrons et négatif

pour les ions) et son module est: Ω= |qBm | (II-2)

La trajectoire hélicoïdale obtenue par super position de la rotation autour de ⃗


Ω et d’une
translation à la vitesse⃗
V ǁ dans la direction de ⃗
Ω .pour cela prenons pour axe oz un axe parallèle
à⃗
B et orient dans le même sens V z =V ǁ .
En générale la particule à une vitesse initiale parallèle à ⃗
B non nulle et la trajectoire dans
l’espace est une hélice, comme celle représentée sur la figure (II-2).
On donne que : m est la position de la particule, 𝜽 est l’angle d’inclinaison de l’hélice et 𝝆 est
le rayon de giration de la particule (le rayon de Larmor).
⃗ ⃗ ǁ+ ⃗
V =V Ω × ⃗ρ (II-3)


tan θ= (II-4)


V⊥

V ⊥= ⃗
Ω × ⃗p (II-5)

34
CH II–La structure magnétique du tokamak

Figure II-2: trajectoire hélicoïdale

Le plasma est ainsi contraint de suivre les lignes de champ; il ne peut pas s’on écarter. C’est
cet effet que l’on tente d’exploiter pour confiner le plasma, cette confinent des particules
chargées par un champ magnétique est essentiel pour éviter les pertes d’énergies du plasma de
fusion sur les parois de l’enceinte.
Il existe deux possibilités de la région où l’en veut confiner le plasma (configurations
ouvertes) soit les lignes de champ y sont entièrement conteneur (configuration fermées). Les
premières qui ont été développées dans les 1950-1960, présentent des défauts très importants,
des secondes relèvent peau coup plus performantes et sont celles utilisées actuellement.
1. Les configurations ouvertes:
Des configurations ouvertes sont dont celles où les lignes de champ magnétique sortir
de l’enceinte où l’en veut confiner le plasma. (Fig. II-3)
Dans le bute d’éviter le refroidissement du plasma dans l’enceinte où le confiner, il faut que
l’éloigné des parois de l’enceinte où on trouve l’intersection des lignes de champ avec cette
enceinte par le resserrement des lignes du champ magnétique. Dans ces zones, appelées

35
CH II–La structure magnétique du tokamak

<<miroirs magnétique≫, le champ magnétique est renforce ce qui a pour effet de faire
rebrousser chemin à une particule avant qu’elles ne touchent la paroi. (Fig. II-4)

Figure II-3: la configuration ouverte

Malheureusement, les miroirs magnétiques se sont révélé de médiocre qualité: ils


agissent passer trop de particules. Les configurations ouvertes sont jugées décevantes et ne
sont plus guère étudiées aujourd’hui. Un champ magnétique ouvert confine les particules
chargées perpendiculairement à ses lignes de champ, mais non parallèlement. Pour obtenir un
confinement dans les trois dimensions de l’espace à l’aide d’un champ magnétique. Il faut
considérer des configurations de confinement toroïdales ou ces lignes s’enroulent sur des
surfaces toroïdales. On appellera dans la suite <<surfaces magnétique>> la surface d’limitée
dans l’espace par l’enroulement de lignes de champ. Trois types de configuration toroïdale
existent actuellement.

36
CH II–La structure magnétique du tokamak

Figure II-4: configuration magnétique à miroirs

Dans l’ordre d’auto-organisation croissante du plasma il s’agit du Stellarator, du


tokamak, et du reverse Field Pinch. Le tokamak est le plus facile à comprendre, et c’est donc
lui qui sera d’écrit en premier. C’est la configuration la plus avancée, d’où son choix pour le
projet ITER.
2. Les configurations fermées:
Les configurations fermées sont les plus utilisant dans la plupart des laboratoires grâce
à des caractéristiques suffisante qui donnent un bon confinement, lesquelles les lignes de
champ magnétique ne sortent pas l’enceinte où on confine le plasma mais se referment sur
elles-mêmes pour former un anneau ou un tore comme montre sur la figure (II-5). Pour cela
on le considère efficace pour le confinement magnétique du plasma. [5]

37
Figure II-5: configuration fermée avec un champ toroïdale
CH II–La structure magnétique du tokamak

Cette anneau de plasma placé dans un champ magnétique toroïdal créé par solénoïde
es replie est le plus simple des systèmes fermes. Dans un tokamak, le plasma est parcouru par
un fort courant toroïdal obtenu par induction, l’anneau étant le secondaire à un tour d’un
transformateur. Ce courant crée un champ magnétique poloïdale qui contribue à la formation
de ligne de champ enroulées en hélice sur des tous emboités ce sont des <<surfaces
magnétiques>>, contenant aussi les lignes de courant, et sur les quelles la pression de plasma
est constante magnétique, sa frontière est une surface magnétique.

Dans telle configuration, les dérives sont compensées et les particules confinées
suivent les deux types de trajectoires représentées sur la figure (II-6). Le champ magnétique,
dont la grandeur décroit lorsqu’augmente la distance à l’axe, est à l’origine d’un effet miroir
que maintient une partie des particules dans les régions à champ faible, tandis que d’autres
(circulantes) ont accès aux zones à champ fort tout en restant confinées.

Figure
Une autre
II-6:façon
trajectoires
d’envisager
desleparticules
confinement
confinées
consiste à considérer le plasma comme un
fluide immergé dans le champ magnétique et à raisonner en termes de densité d’énergie. À
l’équilibre, la somme de la pression et la densité d’énergie magnétique une constante égale à
la densité d’énergie magnétique hors de l’anneau du plasma.
Il est difficile de faire durer un tel équilibre perturbé par de multiples causes: fuites,
instabilités qu’il convient d’étudier et de maitriser. C’est tout l’objet de la recherche sur le
plasma de fusion par confinement magnétique.
III. Les champs magnétiques du tokamak:
En physique, le champ magnétique est une grandeur ayant le caractère d’un champ
vectoriel, c’est à dire caractériser par la donnée d’une norme, d’une direction et d’un sens,

38
CH II–La structure magnétique du tokamak

définie en tout point de l’espace permettant de modéliser et quantifier les effets magnétiques
du courant électrique ou des matériaux magnétiques comme les aimants permanents.
Il existe trois types du champ magnétique qui se caractérise le confinement
magnétique du plasma dans un tokamak. Ce sont: le champ toroïdale, le champ poloïdale et le
champ verticale.
1) Le champ magnétique toroïdal:
Un tokamak se présente sous la forme d’une chambre à vide de forme torique
contenant le plasma de fusion. Comme vu et exprimé précédemment, l’enroulement des lignes
de champ sur elles-mêmes dans un tore permet en théorie, de confiner les particules chargées
à la distance parcourue par les ions et l’électron avant rencontré un objet matériel est ainsi des
centaines de fois plus grandes que sans confinement. (Fig. II-8)
Cela revient en fait à compenser les forces de pression par une force magnétique
∇ P =j× B (II-6)
(∇ P La force magnétique, B: champ magnétique, j: la densité de courant).
Cependant, le champ magnétique produit de cette façon, dit toroïdal et noté BT ou BΦ, est de la
B0φ
Bφ =
forme: r (II-7)
1+ cos θ
R0
Présenté un gradient dans la direction du grand rayon du tore. Il décroit approximativement en
1
. En courbant le champ magnétique en induit une dérive verticale des particules chargées
R
vers la paroi. Dans un tokamak, ces dérives sont compensées par l’effet du champ crée par le
courant dans le plasma lui-même, bobines de compensation. Un plasma contenant 1020 ions/
−3
m et le siège d’abondantes réactions nucléaires de fusion lorsque la température dépasse 108
K (10 Kev). Un bilan positif d’énergie est attendu, pour vu que ces conditions puissent sa
maintenir suffisamment longtemps (Critère de Lawson). En effet, pendant une giration de
Larmor, la force magnétique subie par la particule est plus faible du coté extérieure du tore
que du coté interne. Le rayon de Larmor aura donc tendance à être plus faible du coté interne
et plus grand du coté externe, où le champ magnétique est plus faible. La particule va donc
dériver. Plus formellement, si le champ magnétique a pour direction z et son gradient dans la

direction x, l’équation du mouvement de la particule dans la direction y est:


dVt
m =−¿eV x (II-8)
dt

39
CH II–La structure magnétique du tokamak

Cependant, dans telle configuration, la courbure (et donc la force centrifuge) et


l’inhomogénéité du champ magnétique Bφ =Bφ ( r , θ ) (plus élevé sur la face intérieur du tore
que sur la face extérieure) sont la cause d’une dérive des particules chargées. Ions et électrons
ont tendance à se séparer les uns vers les hauts et les autres vers le bas et ils finissent par sortir
du piège magnétique. (Fig. II-7)

Figure II-8: lignes de champ en présence d’un champ toroïdale seul

Ceci implique l’existence d’un mouvement de dérive de type: ⃗


V ∇ B et⃗
Vc φ

1 2 1 2
m v⊥ m v⊥
2 2 ∂ Bφ (II-9)

V ∇B = Bφ × ⃗
⃗ ∇ Bφ = k⃗
e Bφ ∂ R
3 2
e Bφ
φ

m vǁ ⃗
2 2
⃗ B × n⃗c m v ǁ ⃗
V c= 2 = k (II-10)
e Bφ Rc e Bφ R

1
⃗ m 1 ∂ Bφ 1
V ∇ B +⃗ 2 ( v⊥2 +2 vǁ2) [ 2 + ]k⃗ (II-11)
φ
V c= Bφ ∂ R Bφ R
e
La séparation de charge par effet dérive induit un troisième dérive ⃗
V ⃗E × ⃗B est: [17]

E×⃗ B

V ⃗E × ⃗B = 2 (II-12)
B

40
CH II–La structure magnétique du tokamak

Figure II-7: La dérive toroïdale

2) Le champ poloïdale:
Pour compenser cette dérive qui conduisait à un dé confinement du plasma, une
solution consiste à jouter une composante au champ magnétique la composante dit poloïdale
normale au champ toroïdal notée BP ou Bθ est de la forme:
Bθ0
B θ=
r (II-13)
1+ cos θ
R0
Les lignes de champ sont rendues hélicoïdales (Fig. II-9). Les particules passent alors
successivement en haut puis en bas de la configuration magnétique : l’effet de dérive, qui est
toujours dans le même sens, est alors en moyenne composé, ces particules dirigent tantôt vers
l’extérieur et tantôt vers l’intérieur du plasma.

Figure II-9: lignes de champ en présence d’un champ poloidale seul

41
CH II–La structure magnétique du tokamak

Dans un tokamak, le champ magnétique poloïdal est crée par un courant axial circulant
dans le plasma lui-même, qui devient le secondaire d’un transformateur (les plasmas ainsi
crées sont dit <<inductifs>>). Le tokamak est donc au départ un dispositif impulsionnel.
Il peut devenir continu en générant le courant axial de façon<<non inductif>>. Par des ondes
faisceaux de particules qui transfèrent leur impulsion aux électrons du plasma.
La configuration magnétique de deux champs est le principe de base du tokamak : un
champ poloïdal intense (5,3 tesla pour ITER) est un champ poloïdal (le long d’un petit cercle
du tore), typiquement le champ poloïdal est un ordre de grandeur plus faible, produit par un
courant toroïdal, principalement électronique, circulant dans le plasma (Fig. II-10).
BP 1
Telle que: = (II-14)
B T 10

Ce courant, de 15 MA pour ITER, peut être crée de façon pulsée en induisant un champ
magnétique au travers de l’anneau de plasma qui un volume de 800 m3pour ITER. Il peut
aussi être produit de façon continue en transférant de l’impulsion au plasma par des ondes
électromagnétique. C’est ainsi que le tokamak français tore supra (plasma de 24m3) à atteint le
record d’une durée de 6 minutes pour des plasmas sans courant induit, dans le cadre du
programme fusion EURATOM.

Figure II-10: structure magnétique u tokamak; combinaison d’un champ toroïdal et champ
poloïdal où donne une configuration où les lignes de champ sont hélicoïdales

42
CH II–La structure magnétique du tokamak

3) Le champ vertical:

L’asymétrie de surface du tore engendre un déplacement vers l’extérieur du plasma


lorsque sa pression cinétique augment. Profils pression et densité de courant
Afin de compenser cet effet déformant le plasma et de contrôler sa forme et sa
position, il est nécessaire d’ajouter un champ magnétique vertical. Le champ vertical BV
nécessaire à l’équilibre horizontal du plasma : la force de Laplace I P ×V P ( I P : courant du
plasma) résultant de l’interaction de ce champ et du courant plasma s’appose en effet aux
B2
forces d’éclatement résultant des pressions cinétique ( PC =¿ n T) et magnétique ( Pm=
2 μ0
2
B0
).Alors Pm devient: Pm= (II-15)
2 μ0 ¿ ¿ ¿
Sa valeur dans la dépend des profils pression et de courant dans le plasma. Il est crée par des
courants dans des bobines centrées sur l’axe principal du tore. Il permet en outre d’asservir la
position du plasma chambre du tokamak du fait de la présence de ce champ vertical, les
surface magnétiques sont pas exactement concentriques : leur axe est décalé par rapport à
celui de la dernière surface magnétique fermée d’une distanced ( r ).

Figure II-11: La pression magnétique de déférents ongles θ

43
CH II–La structure magnétique du tokamak

Dans la (Fig. II-11), on étudie l’invariance de la pression magnétique par apport à l’ongle θ tel
que 0¿ θ<3 π / 2, on obtient: [7]
2
min B0
P =
m
r
2
(II-16)
2 μ0 (1+ )
R0
2
B0
Pmax
m =
r
2
(II-17)
2 μ0 (1− )
R0
2
B0
O
P =
m (II-18)
2 μ0
Dans la direction horizontale, on a un déséquilibre en pression magnétique
Pm (θ=π ¿> P m(θ=0 ¿ (II-19)
Ce déséquilibre induit une nette force de pression dirigé suivant la direction⃗
U R. Pour corriger
cette situation il doit être appliqué le champ vertical

IV. Systèmes des cordonnées:


Les coordonnées les plus courantes dans l’étude des plasmas de tokamak sont les
coordonnées toroïdales (r. θ . φ ¿ ou cylindriques (r.θ . z ¿ . Elles sont définies par un grand
rayon R mesurant la distance par apport à l’axe de symétrie du tore, un angle toroïdal φ
mesurant la position angulaire autour de cet axe. Le petit rayon r et l’angle poloïdal θ font de
même sur une section poloïdale du tore (Fig. II-12). La taille du plasma est caractérisée par
son rayon R0 .

44
CH II–La structure magnétique du tokamak

Figure II-12: Système de coordonnée toroïdal ou cylindrique

V. Conclusion:

Le plasma est confiné par des champs magnétiques très intenses dans différentes
configurations possibles et l’un de ces configurations la plus utilisé et très efficace qui est la
configuration fermée où ce plasma subit de trois champs magnétiques (le champ toroïdal,
poloïdal et vertical) de façon simultanée afin d’arriver un mieux confinement du plasma dans
le tokamak.

45
Chapitre III

Le chauffage de plasma
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

CH III –LE CHAUFFAGE DU PLASMA DANS LE


TOKAMAK

I. Introduction:

Le chauffage est un élément essentiel du confort, Il existe de nombreuses possibilités


techniques dont le choix dépend de l’énergie disponible. Le chauffage du plasma permet de
générer du courant de façon permanente ; dans un réacteur, la température du plasma pourrait
être amenée au niveau convenable par une combinaison de trois méthodes qui sont le
chauffage ohmique, le chauffage par injection de particules neutres et le chauffage par des
ondes, tout ces méthodes preuve le confinement et l’ignition de plasma D /T afin d’obtenir un
gain énergétique net et inchangée. .

II. Le chauffage ohmique:

Le chauffage ohmique est l’un des méthodes pour chauffer le plasma dans les
tokamaks, le mot ohmique vient à partir du nom de l’unité de mesurer de la résistance
électrique; l’ohm.
Dans le tokamak, la composante poloïdale du champ magnétique assurant le confinement est
produit par un courant électrique circulant dans le tore de plasma (voire le chapitre précédent),
ce courant électrique permet à chauffer le plasma par effet joule (l’effet joule est un effet de
transformer l’énergie électrique en énergie thermique). Cet effet n’est cependant efficace qu’à
des températures limitées jusqu’à une vingtaine de millions de degrés, en revanche que le
plasma est chauffé des températures à atteindre de plusieurs centaines de millions de degrés
qui sont pourtant nécessaire à la combustion du plasma. Cette méthode de chauffage n’est pas
suffisante car la résistivité électrique du plasma liée aux collisions coulombiennes diminue (le
parcours moyen des particules du plasma devient du même ordre de grandeur que ses
dimensions caractéristiques) avec l’augmentation de la température [11].Quand la résistance
plus grande, le courant électrique ne passe pas facilement dans tore du plasma alors le
chauffage ohmique est efficace. Si la résistance plus faible alors le courant passe facilement
dans le tore donc le chauffage ohmique est ineffectif ; le plasma est un excellent
supraconducteur.
Dans un tokamak, l’effet joule est une source naturelle très important pour chauffer le
plasma tel que le courant plasma I (de l’ordre de million d’ampère) chauffe les électrons de

47
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

façon directe puis transféré une partie de leur énergie aux ions par collision coulombienne. On
définit une résistivité électrique du plasma η comme [3]
2 1 /2
π e me ln Λ
η= 2 3 /2 (III-1)
(4 π ε 0) T e

Tel que : m e est la masse de l’électron.


T eest la température électronique.
e est la charge élémentaire.
Aussi la puissance dissipée par effet joule peut s’écrire :
PΩ =¿𝞰 j 2 (III-2)

Où j est la densité de courant


On a le courant du plasma :
I¿ π a2 j (III-3)
De l’équation (III-3) on trouve
I
j¿ 2 . (III-4)
a π

En utilisant la loi d’ampère


μ0 I¿ 2 πa Bθ(III-5)

Tel que μ0 est la perméabilité magnétique du vide


Bθ est le champ magnétique poloïdal
a est le petite rayon du plasma
et le facteur de sécurité au bord est :
a Bφ
q(a) ¿ B R (III-6)
θ 0

Tel que Bφ est le champ magnétique toroïdal


R0 est le grand rayon du plasma
A partir de l’équation (III-5) et (III-6) on trouve respectivement
2 π a Bθ a Bφ
I= et Bθ= (III-7)
μ0 q R0

On remplace l’expression Bθ dans l’expression de I on obtient :

48
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

2
2 π Bφ a
I¿ (III-8)
μ0 R 0 q

Donc l’expression de PΩ devient :


π e2 m1/ 2 e2 m1/ 2 ln Λ
PΩ = ¿= ¿ (III-9)
( 4 π ε 0 )2 T 3/e 2 K B 4 π 2 ε 20 μ 20
Cette forme illustre deux points importante :
- PΩ sature lorsque la température augmente.
- PΩ est maximale dans des petits tokamaks.

En considérant que l'énergie dissipée par effet joule dans le plasma se transforme en énergie
interne, on peut écrire la puissance spécifique (III-9) sous la forme:
dW
PΩ =
dt

avec: W = 3nT e (l’énergie spécifique). n et T e sont respectivement la densité et la température


électronique.
Alors on écrit :
dW d (3 nT ) dT
PΩ = = =3n e (III-10)
dt dt dt
A partir de l’équation (III-9) et (III-10) on obtient :
2 1 /2
dT e me
3n e = 2 2 2
¿ (III-11)
dt 4 π ε 0 μ0

On intègre l’expression précédente


T max τ 2
2 1/ 2
e m B
∫ T 5e /2 dT =¿∫ 2 2 2
( φ ) dt ¿
4 π 3 n ε 0 K B μ 0 R0 q
0 0

5 5/ 2 1 e2 m1 /2
Te = ¿
2 3 n 4 π 2 ε 20 μ20

Donc :
2 1 /2
2 e m
T 5/e 2= ¿ (III-12)
15 n 4 π 2 ε 20 μ 20

Cette équation se présente sous la forme de la loi d'échelle suivante:

49
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

4 /5
Bϕ (T ) 2 /5
T e ( KeV ) ≅ 1.68 2 /5 20 −3 4 /5 4/5
τ
n (10 m )q R0

Pour les paramètres de tokamak [ Bφ ≅5 T , R0 /a ≅ 3−5 , q (a)≅ 2−4] la température


maximale de l’ordre de 1KeV sont petits. Le chauffage ohmique à l’allumage, il
faudrait des champs plus élevés et /ou des valeurs plus petits de R0 / a .

Il est impossible de chauffer le plasma de tokamak à la température thermonucléaire par le


chauffage ohmique. Pour la croissance de la puissance de chauffage ohmique doit être
supérieure à la perte de puissance due à la conduction de la chaleur et de la convection et au
rayonnement.[7]
3
nkT
−6 2
PΩ > Ptr =10
τE
Le chauffage ohmique trouve son utilité pour démarrer le plasma par ce qu’il assure
l’ionisation du gaz, aussi on se trouve l’utilité de ce mécanisme de chauffage dans la vie
courant comme nous observons dans les instruments électriques parmi eux : les radiateurs
électriques, les fours et les plaques électriques et aussi les lampes. [10]
Ce type de chauffage est exact de la même façon que de l’eau dans une de bouilloire
électrique, mais il n’est pas suffisant pour chauffer le plasma dans les grands tokamaks à
cause des problèmes, l’un de ces problèmes est l’augmentation de température et la résistance
du plasma devient faible. Par conséquent le chauffage ohmique est moins efficace [12].
III. Le chauffage par injection de particules neutres :
Outre le chauffage ohmique on définit un autre technique de chauffage développée à
partir des années 1970 appelé le chauffage par injection de particule neutre, on connait en
anglais sous le terme de NBI (NeutralBeam Injection).
Le chauffage par injection de particules neutres sert à injecter des faisceaux d’atomes de
deutérium et de tritium neutre et très rapide (possédant une grande énergie >300KeV). Cette
méthode est basée sur l’injection de particules neutres parce qu’ils peuvent franchir le champ
magnétique confinant le plasma tout facilement au sein du plasma sans interaction [7]. Pour

50
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

réaliser la caractéristique de vitesse de particules neutres il faut les accélérer en utilisant les
accélérateurs, en revanche que ces derniers utilisent la force électromagnétique qui n’agit que
sur les particules chargées. Donc il doit être exploité un dispositif capable de transformer les
atomes neutres en ions, puis de les accélérer et enfin de les neutraliser, tout ça avant de les
injecter au cœur du plasma. Alors l’injecteur de particules est composer de trois parties très
important sont : -la source d’ions, -l’accélérateur, -le neutraliseur [5]. Comme le présenter
dans la figure (III-1).

Figure III-1 : Schéma d’un injecteur de particules

1) La source d’ions :
Le principe de méthode de création des ions de deutérium ( D −¿ ¿) utilisée les sources
d’ions est faire grâce aux électrons émis par l’anode et des filaments chauffés qui fait des
collisions avec les atomes or molécules ( D 2 ¿. En effet, les électrons suffisamment
énergétiques qui est passé de sources d’électron sont injectés dans le gaz neutre.
2) L’accélérateur :
Les ions de deutérium( D−¿ ¿qui sortent de source d’ions sont pré-accélérés par un
champ électrique en direction du plasma. Le faisceau d’ions accélérés grâce à des électrodes
atteint le neutraliseur.
3) Le neutraliseur :
Les ions accélérés passent au neutraliseur et ils vont pouvoir récupérer les électrons
0
manquants et redevenir neutre au cours d’un échange de charges (conversion des D −¿ enD ¿

avec un nuage de gaz prévu à cet effet, mais certains ions peuvent quitter le nuage sans avoir

51
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

été neutralisés. Cette quantité d’ions restants est déviée par un champ électrique (électro-
aimant).
Ces étapes sont faire en dehors de l’enceinte de confinement. Par conséquent, les
particules neutres sortant de l’injecteur de flux
I B=I B ( 0 ) e−n ⟨σ v ⟩ s (III-18)
Tel que : n (m−3 ¿ est la densité de l’électron ou ion du plasma
⟨ σv ⟩ (m3 /sec −1 ¿ est la réactivité de l’ionisation
sont rapides et avec une énergie plus grand que la moyenne des particules du plasma lui-
même. Et ils doivent être injectés initialement afin de pénétrer dans le plasma sans être
déviées par le champ magnétique du tokamak de chemin moyen
17
λ (m)=5,5× 10 E B / An Z eff (III-19)
où A (UMA) est la masse atomique.
anA Z eff
E B (KeV ) ≥ (III-20)
2,2 ×1018
E Best l’énergie minimal de particules neutres qu’il implique le chauffage efficace de tokamak
du plasma, aussi ils sont injectées tangentiellement pour profiter d’une plus grande
profondeur d’interaction [13] tel que ce profondeur est déterminer par l’énergie de faisceau de
neutre et la température et ainsi la densité. Quand les particules neutres injectées arrivent au
sein du plasma sont ralenti par collision coulomb où les particules neutres abandonnent ses
électrons au cours de ses diverses collisions avec les particules du plasma (devient ionisées
0 +¿ ¿
D →D ), à qu’ils transfèrent leur énergie aux ions thermiques et électrons, ce qui produit
de la chaleur donc la température du plasma augmente. Par conséquent, on réalise le
chauffage du plasma par injection de particules neutres et de densité de dépôt de puissance PB
doit dépasser le taux de perte de puissance [7] :
PB ¿ (III-21)

Cette méthode de chauffage par injection de particules neutres à fait ses preuves sur
des machines relativement petites dont le plasma est de l’ordre de 100m3et la température
arrive a voisinage de 3 cent million de degrés comme le JET et Tore Supra tel que l’énergie
d’injection de neutres approche les 100 KeV, en 1988 la puissance de fusion D-T produit dans
le JET est 16 MW[11]. Cette technique est efficace dans certains cas mais elle est toujours en
cours augmente la fiabilité, la pureté et l’efficacité du JET de neutres.

52
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

Pour obtenir les bon résultats de chauffage, il faudrait agrandir l’énergie de neutres
injectés, ceci est difficile pour les neutraliser, donc il doit être renforcé cette méthode par une
troisième méthode de chauffage est le chauffage par des ondes.

IV. Le chauffage par des ondes :


Le chauffage par des ondes est l’un des méthodes de chauffer le plasma qui complète
les deux méthodes étudiée précédentes. Le principe de chauffage par des ondes est consisté
sur les ondes électromagnétiques absorbantes par les particules chargées (électron, ions) du
plasma que l’on envoie en son cœur.
Le processus de chauffage est tout à fait similaire à celui d’un four à micro-ondes de nos
cuisines. En effet, les magnétrons de nos fours produisent des ondes électromagnétique qui
chauffe notre aliments à partir de vibre les molécules d’eaux constituant notre nourriture.
L’émission de l’onde électromagnétique est assurée par des antennes radiofréquences situées
au niveau des parois du plasma (premier paroi du tokamak) à condition que ces antennes sont
chargées pour excité une perturbation oscillante propage perpendiculairement aux surfaces
magnétique. [11]
Pour réaliser un chauffage efficace il faut que la fréquence des ondes
électromagnétique injectées au sein du plasma égale à la fréquence de rotation d’un grand
nombre de particules autour des lignes de champ magnétique, un plasma confiné
magnétiquement peut construire un riche mélange d’oscillations et des ondes existant
naturellement (les ondes électrostatique, magnétique et électromagnétique).
Lorsque les particules du plasma absorbent les ondes électromagnétiques transmettant par des
antennes de telle sorte que cette absorption conduit à un transfert d’énergie en une vitesse du
mouvement mélangé des particules (électron et ions). Alors ces particules deviennent
accélérées dans la région de couplage puis ils transforment leur énergie cinétique au plasma
par collisions successive. De plus, l’absorption des ondes électromagnétique est différente de
particule (ions) à d’autre particule (électron) tel que les ions doivent être demander des
fréquence inclus entre 30 et 70 MHz, par contre les électrons obligent des fréquences
beaucoup plus grand jusqu’à 100 GHz. Pour cela, il faut utiliser des ondes électromagnétique
des fréquences prés de 4 GHz intermédiaire (appelée hybride) afin d’absorber simultanément
par des électrons et des ions [5].

53
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

Les types de chauffage utilisés se subdivisent en 3 catégories sont : le chauffage à la


fréquence cyclotronique ionique, le chauffage à la fréquence cyclotronique électronique et le
chauffage à la fréquence hybride.
1) Le chauffage à la fréquence cyclotronique ionique :
Le chauffage à la fréquence cyclotronique ionique aussi désigné sous le terme d’ICRH
(ion Cyclotron Résonant Heating) et de fréquence W /2 π=¿ 10-100 MHz ( λ 1 m). Les
particules chargées (ions et électrons) du plasma confiné magnétiquement tournent autour des
lignes du champ magnétique avec une piéride appelé « cyclotron » qui concerne seulement de
la charge, la masse de la particule et de la force du champ magnétique. Lors que l’onde
électromagnétique oscillant à la fréquence de résonance cyclotron est injectée dans le plasma,
les particules chargées sont chauffées totalement. Les règles de propagation d’onde
électromagnétique sont plus compliqués .en effet, à l’harmonique fondamental, par effet
d’écran, le champ électronique de l’onde électromagnétique devient évanescent du voisinage
de la résonance et pour simplifiés cette difficulté d’ions de masse différente, pour la condition
de résonance correspond à, un harmonique plus élevé, l’effet de ces harmonique élevé se
repose sur les variations de volume avec son intensité [1]. Alors, on dit que le chauffage par
ces harmoniques est plus efficace pour les particules rapidement déplacé que pour les
particules lentes.
2) Le chauffage à la fréquence hybride :
Aussi désigné sous le terme de LHCD (LowerHybridCurrent Drive).
Par l’effet landau de son énergie aux électrons ou l’onde et les particules du plasma
approximativement ont la même vitesse de propagation, ce type d’onde générée dans des
klystrons (c’est-à-dire des tubes qui peuvent produire les fréquences de quelques GHZ grâce à
la résonance de la modulation d’un faisceau d’électron) est efficace pour le chauffage
électrons. La vitesse parallèle d’une partie de ceux-ci est effet proche de la vitesse de phase de
l’onde hybride.
Le mode hybride polarisé elliptiquement dans un plan perpendiculaire à⃗
B0. [4]
(Fig. III-2)

54
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

Figure III-2 : Absorption d’onde cyclotron que pour


un ion et un électron

On peut montrer que dans l’approximation des plasmas froids, ce mode présente deux
résonances :
 La résonance hybride haute de fréquence :

Ω HH =(W 2p + Ω2e )1 /2(III-22)

 La résonance hybride basse de fréquence :


2 2 2
W pi Ωi
Ω LH ≅( )
W pi (III-23)
2

1+
Ωe Ωi
Dans ces formules, des termes d’ordre me /mi ont été négligés. Dans le plasma <<dense>> on
a:
Ω LH = (Ωe Ω i)1 /2
ou : Ωe , Ω i sont résonances cyclotronique électronique et ionique.
w pest la fréquence plasma total.
w pi est la fréquence plasma ionique.

55
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

3) Le chauffage à la fréquence cyclotronique électronique :


Cette chauffage est appelée ECRH (Electron Cyclotron ResonantHeating) et est une
technique similaire qui n’est pas utilisée pour actuelle tokamak JET. Le principe fondé sur les
électrons, étant plusieurs milliers de fois plus légères que des ions, possèdent des fréquences
cyclotron bien plus élevées que dans le cas de l’ICRH. Les fréquences requises pour l’ECRH
dans le plasma d’un tokamak sont de l’ordre de 100GHZ.
L’onde à la fréquence cyclotronique électronique présente une capacité remarquable de
localisation du dépôt de puissance. Ces ondes permettent un contrôle très précis du chauffage
des électrons ou de la génération de courant, contrebalançant une efficacité modeste.
L’efficacité de génération de courant est très sensible à la présence de particules piégée, donc
pas envisageable ou bord du plasma.[1]
Les avantages de l’ECRH sont tels que ces ondes peuvent se propager dans le vide et elle peut
être conduite avec une haute précision.
Les pulsations cyclotronique électroniques Ωce sont définies respectivement par l’équation
suivant :
Ω
ce=
eB
me
(III-24)
Où : e est la charge élémentaire.
Z est le nombre de charges de l’ion.
me respectivement la masse des ions et des électrons du plasma.
Best le champ magnétique.
Les ondes cyclotroniqueélectronique sont générées par des gyrotrains. Leur fréquence est de
l’onde de la Centaine de gigahertz et leur longueur d’onde est millimétrique, ce qui rend leur
effet localisé.
Pour obtenir un gain d’énergie il faut de réaliser les trois méthodes de chauffage de
façon simultanément c'est-à-dire au même temps comme on présente dans la figure suivant.
(Fig. III-3)

56
CH III –Le chauffage du plasma dans le tokamak

Figure III-3: La combinaison de trois


méthodes de chauffage du plasma

V. Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons étudié les trois méthodes de chauffage du plasmaqui sont
différentes l’un de l’autre. Dans la méthode de chauffage ohmique on arrive quecette
méthode produite une température insuffisante pour chauffé le plasma, pour cela on ajoute
une autre méthode de chauffage qu’est le chauffage par injection de particules neutres.Ce
chauffage est aussi très difficile de neutraliser les ions dans l’injecteur. On envisage donc
d’ajouter une dernière méthode de chauffage aux deux précédentes : le chauffage par des
ondes est basés sur l’absorption d’onde par le plasma que l’on envoie en son sien.
En fin, l’utilisation chacun des méthodes seules est insuffisante pour chauffer le
plasma.Donc,il faudra utiliser les trois méthodes collectivement pour obtenir une
bonneefficacitéde chauffage du plasma.

57
CONCLUSION

CONCLUSION

L’objectif de ce travail était

58
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] Guy Laval et al. , la fusion nucléaire : de la recherche fondamentale à la production


d’énergie ?, Rapport scientifique et technique n°26 de l’académie des sciences, EDP
Sciences (2007), p(84, 87)

[2] Jean Jacquinot, « ITER et les recherches sur la fusion par confinement magnétique»,
Reflets de la physique n°32, p(20)

[3] J. Wesson. Tokamaks, 3rd edition. Oxford UniversityPress, 2004.

[4] Jean-Loup Delcroix –Abraham BERl. , Physique des plasmas, tome I,tome II. (1994),
inter éditions, 7, rue de l’Estrapade, 75005 Paris. P (46)

[5] Alessandra Benuzzi-Mounaix. , la fusion nucléaire : un espoir pour une énergie propre
et inépuisable, 8, rue Férou-75278 Paris cedex 06. P (78, 52, 53, 55, 66)
[6] Dominique Franck Escande. , Plasma thermonucléaire confiné magnétiquement : un
système complexe, laboratoire de physique des intéractions ionique et moléculaire
(P2IM), CNRS/université Aix-Marseille 1.

[7] Weston M. stacey. , Fusion: An introduction to the physics and technology of magnetic
confinement fusion, Wiley-VCH Verlag GmbH& Co. KGaA. P (48, 63, 64, 65)

[8] ]La fusion par confinement magnétique, clefs CEA n°49- printemps 2004, p(52).

[9] T.J.M Boyd and J.J.Sanderson. , the physiques of plasmas, Cambridge University Press
2003.p (3)

[10] Gilles Drege. , le chauffage ohmique principe de fonctionnement, intérêt et exemples


d’applications, Wagralim le 20 octobre 2011. P (9)

[11] Alain Simonin et al. , les sources d’ions négatifs pour le chauffage par injection
d’atomes à haute énergie dans les plasmas de fusion, reflets de la physique n°40.

59
[12] Shalom Eliezer and Yaffa Eliezer. , the four state of matter: an introduction to plasma
science, institute of physic publishing Bristol and Philadelphia (2001). P (124, 125)

[13] CM Braams and P E Stott. , Nuclear fusion: Half a century of magnetic confinement
fusion research, institute of physic publishing Bristol and Philadelphia (2002). P (157)

[14] B. Saoutic. Tore Supra: Toward Steady State in a superconducting Tokomak. Fusion
Science and Technology, vol. 56,n° 3(2009), p (1079-1091).

[15] Macro Ariola et Alfredo Pironti. Magnetic control of Tokamak plasma. Verlag London
Limited (2008). P (10)

[16] S Pfalzner. An Introduction to inertial confinement fusion. University of cologne,


Germany (2006). P (9)

[17] Kenro Miyamoto. Fundamentals of plasma physics and controlled Fusion. NIFS-
PROC-48 (October 2000). P (28)

[18] Mémoire de fin d’études (LMD) pour obtenir le diplôme de Licence en physique, le
thème étude la fusion thermonucléaire contrôlée par confinement magnétique présenté
par Mr : Benzerdjeb Ahmed Zakaria, promotion 2010 encadré par Mr : M. Lemerini

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Résumé :
La fusion thermonucléaire s’impose comme une option majeure dans la recherche d’une
nouvelle source d’énergie inépuisable.
Dans cette thèse, nous avons présenté une étude sur la fusion thermonucléaire de la
science fondamentale à la production de l'énergie. Nous avons étudié en particulier le
chauffage ohmique du plasma dans la filière TOKAMAK. Il a été montré via un calcul
numérique et un développement de calcul que le chauffage ohmique ne peut assurer
qu'un chauffage primaire. En particulier nous avons calculé la température due au
chauffage ohmique en fonction du champ magnétique, du facteur q, de la densité du
plasma et du rayon de Tokamak. Le calcule numérique montre que la température reste
inférieure à la température d'allumage 15 KeV sauf dans le cas des petits TOKAMAKs.

Abstract :
Thermonuclear fusion makes a major research axis for a new inexhaustible energy source.
In this thesis ,a study of thermonuclear fusion from fundamental science to the production of energy. We
studied in particular the ohmicheating of plasma in tokamak divice. It has been shown through a
numerical calculation and theoretical analysis thatohmic waycan not ensure that plasma heating to
ignition temperature. In particular we calculated the temperature due to ohmic heating as function of the
magnetic field, the q factor ,the plasma density and radius of Tokamak . The obtained curves show that
the temperature remains below the ignition temperature ~ 15 KeV except in the case of small tokamak .

:‫الملخص‬
. ‫لقد فرض االندماج النووي الحراري نفسه كخيار رئيسي في البحث عن مصدر جديد إلنتاج الطاقة ال ينضب‬

‫خين األومي‬yy‫ا التس‬yy‫ درسنا خصيص‬. ‫ الحراري من علم اساسي وصوال إلنتاج الطاقة‬y‫ قدمنا دراسة عنااإلندماجالنووي‬، ‫في هذه األطروحة‬
.‫ة‬yy‫ فقد تبين من خالل الحساب العددي و الحساب النضري أن التدفئة األومية ال يمكنهاأال ضمان التدفئة األولي‬. y‫ في جهازتوكاماك‬y‫للبالزما‬
‫ر‬yy‫ف قط‬yy‫ا ونص‬yy‫ة البالزم‬yy‫كثاف‬,q ‫ل‬yy‫ ومعام‬، ‫ي‬yy‫ل المغناطيس‬yy‫ة الحق‬yy‫ة األوميةبدالل‬yy‫على وجه الخصوص حسبنا درجات الحرارة بسبب التدفئ‬
. ‫ كيلو إال في حالة توكاماك صغير‬15 ~ ‫ المنحنى المحصل عليه يدل على أن درجة الحرارة نبقى تحت درجة حرارة االشتعال‬. ‫توكاماك‬

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