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À la veille des cinquante bougies de Mai 68, qui a été un temps où un mouvement culturel à commencer

par mettre « l’imagination au pouvoir » ou comme le philosophe Jean-Paul Sartre la nommait une
« extension du champ des possibles ». C’est pourquoi le directeur d’un magazine littéraire a organisé
une soirée de débats appelées “Utopies d’hier, utopies de demain” pour réinterpréter les utopies
soulevées par ce mouvement.

En effet, à cette époque, on a mis la marche du monde sur pause ; aussi a-t-on débattu sur la démocratie
participative à la libération de mœurs, l’organisation du travail ou encore des syndicats. Du surcroît, les
gens de 1968 avaient une idée précise de ce qui était possible et de ce qui ne l'était pas. Aujourd’hui, ils
sont donc les acteurs qui ont pris les premiers décisions adéquates pour faire bouger les choses et
transformer le monde. Certes, on a pu changer l’utopie de la libération de l’individu, mais ce qui a
échoué, c’est l’utopie de la création d’un monde post-individualiste.

Par ailleurs, heureusement, notre vision du réchauffement climatique a beaucoup évolué auparavant
d’arriver à un point de non-retour, la coordination de ces acteurs est devenue une force efficace dans
une d'agenda international lié au climat. Du reste, les gouvernements locaux jouent un rôle clé tels que
l’accord de Paris ou la COP21. En outre, maintenant, « être engagé » signifie croire en un modèle
durable où tout est complètement réalisable.

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