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Microbiologie cosmétique :
Sommaire :
- Déf d’un cosmétique
- Microbiologie des ingrédients
- Microbiologie de la formule
- Mes microorganismes en cosmétique
- Les nomes en cosmétiques
- Les contrôle d’environnement
Défini comme « toutes substances ou mélange destiné à être mis en contact avec les parties
superficielles du corps humain (épiderme, système pileux et capillaire, ongles…) ou avec les
dents et les muqueuses buccales en vue exclusivement ou principalement de les nettoyer, de
les parfumer d’en modifier l’aspect de les protéger de les maintenir en bon état ou de
corriger les odeurs corporelles ».
Excipient : rôle essentiel dans la formulation d’un produit cosmétique, ils permettent
transport des actifs et son en partie à l’origine de la galénique du produit. Dans le cas d’une
émulsion de type crème, l’excipient sera composé de la phase aqueuse, de la partie lipidique
et d’émulsionnants.
Phase aqueuse :
- Constitué a plus de 50% d’eau distillée
- Contient des polyalcools ayant un double rôle : celui du solvant mais aussi d’agent
humectant capable de fixer l’eau par liaisons hydrogène à la surface de l’épiderme
grâce a leurs propriétés hygroscopiques.
Phase lipidique : = phase grasse composé d’hydrocarbures et de corps gras oxygénés (= plus
part des produits cosmétiques : alcool…).
Les hydrocarbures : chaîne carbonée et hydrogénée qui peut être linéaire, cyclique ou
ramifiée. Structure chimique : apporte propriété hydrophobe. La vaseline et la paraffine sont
des hydrocarbures minéraux rependus en cosmétique. Particularité : huile de paraffine : ont
un effet semi-occlusif sur la peau en formant une film protection à la surface de l’épiderme,
protégeant des agressions extérieures en favorisant l’hydratation en empêchant
l’évaporation de l’eau.
Filtres UV : les formules sensibles aux rayonnements lumineux. Elles sont photosensibles. Un
additif anti-UV peut donc être rajouté si le conditionnement du produit n’est pas suffisant
pour protéger les formule ex : pot de crème solaire. Les filtres anti-UV sont aussi utilisés
pour protéger la peau des rayonnements solaires. Certains pays ont des exigences
réglementaires très restrictives : produit solaire thérapeutiques et non cosmétiques. Doivent
être conformes aux TGA.
Pour pouvoir être étiquetée en tant que conservateur en industrie, une molécule doit être
présente sur la liste positive de l’annexe du règlement.
Attention : bien suivre le règlement
Certains conservateurs sont aujourd’hui décriés : le MIT (= effets allergisants car des retours
de la cosmétovigilance dans lesquels ont été signalés des problèmes de tolérance,
d’irradiations ou encore allergies. MIT : en cours de retrait chez Clarins. Ce conservateur bien
autorisé par l’annexe 5 à une concentration maximale de 0,01% se retrouve également sur la
sellette en raison de sa présence en concentration importante dans de nombreux produits
ménagers. Ceci peut entraîner à terme un risque de sensibilisation pour le consommateur et
le développement des allergies de plus une publication fait état d’une potentielle
neurotoxicité du MIT in vitro.
Dès le début chercher de nouvelles molécules pour avoir moins de risque d’allergie.
Parabènes 1 : décriés car ils favorisent le développement du cancer du sein : c’est le cas le
plus médiatisé dernièrement.
Polémique début 2014, suite à la publication d’une étude britannique.
Les doses concernées étaient supérieures à celles utilisées pour conserver les
produits cosmétiques.
Plus de parabène dans les produits cosmétique mais y en a encore dans les produits
médicaments
Parabènes : retrouvés dans des tumeurs du sein après biopsies.
Plusieurs stratégies de conservation sont utilisées par les industriels de la cosmétique afin de
protéger leurs produits que ce soit par l’ajout d’une substance, soit en agissant sur les
paramètres physicochimiques des produits, sur les méthodes de fabrication (GMP) ou sur le
packaging. Pour ce qui est l’ajout de substances, la tendance sociétale actuelle est aux
conservateurs naturels. Mais il faut savoir que les antimicrobiens naturels ne sont pas moins
allergisants que les autres. Pour permettre une conservation des molécules à effet sont
utilisées. Elles sont connues comme n’étant pas des conservateurs mais comme possédant
une activité antimicrobienne.
Un autre facteurs possible est une Aw (activity water) du produit fini basse. La quantité
d’eau nécessaire à la croissance microbienne correspond à la quantité d’eau « libre » ou
« disponible » dans la formule. En effet, la baisse de turgescence entraîne une augmentation
de la phase de latence et une diminution de la croissance microbienne. La diminution de la
l’AW aboutira alors à un ralentissement de la croissance globale microbienne. Or l’eau étant
le composant majo de la plupart des produits cosmétiques, il est difficile de modifier ce
paramètre sans modifier totalement les caractéristiques du produit. Cependant l’utilisation
d’humectant comme la glycérine ou d’autres matériaux hydrosolubles, peuvent diminuer
l’AW en formant de liaisons hydrogènes entre les molécules d’eau et leurs fonctions
hydroxyles. On peut également citer l’utilisation d’hydrocolloïdes (par exemple la gomme de
xanthane) qui sont des agents texturants. Or en formant un réseau tridimensionnel, ils
limitent la mobilité des molécules d’eau.
De plus, un pH extrême <4, ou > 10 inhibe le développement microbien. Mais ces pH sont
peu compatibles avec l’utilisation de certains produits cosmétiques car appliquant sur la
peau et les phanères En outre, la peau est pourvue d’une flore intrinsèque qu’il ne faut pas
détruire.
Un facteur détaille n’est autre que le respect des BPF (Bonnes Pratiques de fabrication). En
effet, la fabrication en usine doit se faire dans les conditions le plus aseptiques possibles. La
propreté microbiologique des matières premières doit être testée avec l’utilisation, l’eau
filtrée avant l’utilisation, les locaux et ustensiles convenablement désinfectés, et dans des
matériaux lissent ne favorisant pas l’accroche des germes et en évitant les recoins. Les
employés portent blouse, charlottes et caches barbes.
Erichiacolie : trouvé dans des produits cela dû à une mauvaise hygiène (ex : mains
sale)
Certains industriels tels que Pierre Fabre ont pris le parti d’une production totalement stérile
afin de s’abroger de la contrainte qui représentent les conservateurs. Ceci grâce à un
procédé de fabrication breveté : la stérilisation des formules par fusion associée à leur
conditionnement en bloc stérile= le flacon pompe air less.
Définition d’un cosmétique : c’est quoi une formule :
Formule : mélange d’ingrédients répartis dans les phases liquide et solide dont la stabilité va
être maîtrisée.
Les méthodes analytiques pour vérifier la stabilité physique des formules 1 :
-
De nombreuses formes galéniques existent aujourd’hui :
- Les dispersions : ce sont des systèmes multiphasiques formes d’une phase dispersante
(=continue, externe) au sein de laquelle se trouve une phase dispersée dite discontinues et
interne.
- Les solutions : mélange de constituants miscibles entre eux (les lotions et eaux
démaquillantes)
- Les gels : plus ou moins transparents, visqueux et élastiques
- Les formes an hydriques : dont la teneur en eau est nulle (rouge à lèvres, poudre, huile)
Techniques :
- Filtration
Principe : traitement consiste à passer du fluide au travers d’une mécanisme barrière passif.
Le mécanisme barrière est constitué en partie finale de criblage d’un filtre ayant des pores
inférieurs ou égaux à 0,22 micromètre (en cas de stérilisation). Cette barrière bloque toutes
les formes supérieures à la taille des pores. L’effet est mécanique sur les micro-organismes
sous forme végétative ou sporulée. Cependant aucun effet de destruction sur les germes, les
filtres doivent être à usage unique détruits selon la filière des déchets biologiques ou
stérilisés.
-
- Hautes pressions :
- Pasteurisation :
Principe : le produit est chauffé à une température de 60 à 90 degrés (sans ébullition)
pendant plusieurs minutes avant d’être rapidement refroidi.
Les facteurs pouvant affecter la fiabilité du challenge test :
Comprend de nombreuses étapes dont des étapes de mélanges, dilution et dénombrement sur
boites qui peuvent être à l’origine d’une variabilité de résultats ; Sauf y a des incertitudes de mesures
pour le dénombrement bactériens est estimé
Mais il y aussi des incertitudes de volumes
Les facteurs pouvant affecter la fiabilité du challenge-test :
Préparation de l’inoculum bactérien avoir un impact sur l’état physiologique des bactéries.
Les étapes de lavages par centrifugation des cultures peuvent avoir un impact sur la viabilité
Les résultats (formule cosmétique par un challenge-test) sont obtenus après environ 1 mois.
Car y a une contrainte pour la formulation et la mise sur le marché d nouveaux produits
cosmétiques. Objectifs : développer des méthodes qui permettront rapidement de
déterminer l’efficacité d’un microbien aussi de réaliser des screening rapides.
Lecteur de plaques :
Méthode basée sur la spectroscopie permet le suivi de la viabilité microbienne au cours du temps
soit :
- Par densité optique (DO) en comparant les courbes de croissance
- En utilisant des marqueurs fluorescents
Il existe des kites combinant l’action de 2 fluorochromes tels que le Kit LIVE/DEAD composé de 2
marqueurs d’ADN, le syto 9 et l’iodure de propidium permettant de distinguer rapidement les
bactéries vivantes aux membranes.
Les microscopie confocale a balayage laser (MCBL) : Évaluation de l’inactivation bactérienne par
microscopie confocale a balayage laser consiste à ajouter du fluorochromes dans la formules et à
observer les images de cellules et mortes au MCBL(= permet de visualiser de manière non invasive à
la fois des structures tridimensionnelles complexes comme les biofilms et organismes à l’échelle de la
cellule unique.