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Microbiologie cosmétique :

Sommaire :
- Déf d’un cosmétique
- Microbiologie des ingrédients
- Microbiologie de la formule
- Mes microorganismes en cosmétique
- Les nomes en cosmétiques
- Les contrôle d’environnement

Def d’un cosmétique :

Défini comme « toutes substances ou mélange destiné à être mis en contact avec les parties
superficielles du corps humain (épiderme, système pileux et capillaire, ongles…) ou avec les
dents et les muqueuses buccales en vue exclusivement ou principalement de les nettoyer, de
les parfumer d’en modifier l’aspect de les protéger de les maintenir en bon état ou de
corriger les odeurs corporelles ».

Les actifs : responsable de l’efficacité d’un produit cosmétique


- Très faible quantité dans les formules (environ <3%)
- L’ajout des actifs permet d’apporter différentes propriétés a un produit comme un
effet anti-âge (anti-rides, antitaches…) ou une action sur l’hydratation de la peau
(agents humectant, émollients, filmogènes).
- Coute très cher
- Ingrédients à forte naturalité
- Le sourcing peut être issu des plantes de la biotechnologie ou de la fermentation
augmentant le risque de contamination des formules par des germes inconnus par
l’industriel

Excipient : rôle essentiel dans la formulation d’un produit cosmétique, ils permettent
transport des actifs et son en partie à l’origine de la galénique du produit. Dans le cas d’une
émulsion de type crème, l’excipient sera composé de la phase aqueuse, de la partie lipidique
et d’émulsionnants.

Phase aqueuse :
- Constitué a plus de 50% d’eau distillée
- Contient des polyalcools ayant un double rôle : celui du solvant mais aussi d’agent
humectant capable de fixer l’eau par liaisons hydrogène à la surface de l’épiderme
grâce a leurs propriétés hygroscopiques.

Phase lipidique : = phase grasse composé d’hydrocarbures et de corps gras oxygénés (= plus
part des produits cosmétiques : alcool…).
Les hydrocarbures : chaîne carbonée et hydrogénée qui peut être linéaire, cyclique ou
ramifiée. Structure chimique : apporte propriété hydrophobe. La vaseline et la paraffine sont
des hydrocarbures minéraux rependus en cosmétique. Particularité : huile de paraffine : ont
un effet semi-occlusif sur la peau en formant une film protection à la surface de l’épiderme,
protégeant des agressions extérieures en favorisant l’hydratation en empêchant
l’évaporation de l’eau.

Émulsionnants 1 : indispensable à la formation d’une formule cosmétique émulsionnée sont


les émulsionnants = surfactants ou tensio-actifs = molécules amphiphile capable de modifier
la tension superficielle entre 2 surfaces non miscibles. Ils sont composés d’une partie
lipophile caractérisée par une longueur chaîne carbonée et d’une tête hydrophile.
2 classes : tensioactifs ioniques (= créent des forces de repulsions électrostatiques entre
gouttelettes d’émulsion) et non ioniques. La tête hydrophile peut être chargée positivement
(cationiques), chargée négativement (anionique) ou avoir une charge globale nulle
(amphotère).

Émulsionnant 2 : tensio-actif non ioniques ne possèdent pas de charge ce sont des


polymères dont la partie est souvent constituée de polyéthylène glycol (PEG). Ils agissent par
encombrement stérique en se positionnant à la surface des gouttelettes d’émulsions en
formant une barrière dense empêchant ainsi l’attraction des gouttelettes entres elles. Il est
indispensable de déterminer la concentration d’émulsion optimale à utiliser car a trop forte
concentration, les molécules de tensio-actifs vont s’agréger entre elles et former des
micelles. Cette concentration est appelée concentration micellaire critique.

Représentation schématique d’une émulsion huile dans eau


 On préfère huile dans l’eau

Épaississants : permettent de stabiliser les émulsions en augmentant la viscosité empêchant


ainsi le crémage dans le cas d’une émulsion h/e ou la sédimentation (e/h). Les épaississants
les plus courants sont les polysaccharides d’origine naturelle, non ionique (gomme de guar)
ou anioniques (gomme de xanthane, carraghénanes et alginates). Les polyacrylates de
synthèse comme les carbomères sont également très utilisés en cosmétique.

Gélifiants 1 : participent à la stabilisation d’une émulsion en créant un réseau


tridimensionnel par emprisonnement du solvant à travers un enchevêtrement de
macromolécules liées entre elles par l’intermédiaire de liaisons hydrogènes ou d’interactions
hydrophobes par exemple. D’autres composées peuvent participer à l’augmentation de la
viscosité d’une émulsion comme l’ajout de particules solides, notamment les silices et les
argiles, très utilisées dans la formulation de masques.

Antioxydants 1 : certaines matière première s’oxydent en présence d’O2 et des radicaux


libres se forment. Les constituants les plus sensibles à l’oxydation dont les huiles, les beurres
et les cires.
Il y a deux types d’antioxydants :
- Les antioxydants naturels, comme le tocophérol et l’acide ascorbique
- Les antioxydants synthétiques : BHA et BHT

 Réaction d’oxydation sont favorisées par la présence de cations métalliques qui


peuvent cependant être neutralisés par l’ajout d’un agent chimique comme EDTA (=
pas trop utilisé car développe les enzymes, effet néfaste)

Antioxydants 2 : peut engendrer un rancissement et un brunissement ce qui porte atteinte a


la stabilité du produit. D’autre part, l’aptitude de l’ADTA a chélater des cations métalliques
semble contribuer à la protection antimicrobienne des formules, probablement via
l’inactivation de cascade enzymatiques indispensables à la survie des microorganismes. La
liste complète des antioxydants autorises est disponible dans le règlement CE N°1223/2009.

Filtres UV : les formules sensibles aux rayonnements lumineux. Elles sont photosensibles. Un
additif anti-UV peut donc être rajouté si le conditionnement du produit n’est pas suffisant
pour protéger les formule ex : pot de crème solaire. Les filtres anti-UV sont aussi utilisés
pour protéger la peau des rayonnements solaires. Certains pays ont des exigences
réglementaires très restrictives : produit solaire thérapeutiques et non cosmétiques. Doivent
être conformes aux TGA.

Antimicrobiens = conservateurs : différents spectres d’activité antimicrobienne : contre les


bactéries, ils peuvent avoir un effet bactéricide ou bactériostatique et contre les moisissures,
un effet fongicide ou fongistatibilité. L’action d’un conservateur est dépendante de
différentes conditions dont le pH, l’incompatibilité avec d’autres constituants ou encore sa
solubilité dans la formule. L’efficacité d’un conservateur peut être caractérisée par des
valeurs de CMI (concentration Minimale Inhibitrice) pour l’effet d’inhibition de la croissance
microbienne et de CMB (concentration Minimale Bactéricide) pour l’effet d’inactivation (ou
de destruction). Il est possible d’associer plusieurs antimicrobiens et cumuler ainsi leur
action. Il est possible d’associer plusieurs conservateurs et cumuler ainsi leur action.
 Sans conservateur ne veut pas dire sans microbien
 Besoin d’anti microbien pour protéger nos formules : en cosmétique pour éviter de
tomber malade, protéger contre une attaque de microorganisme

Il existe plusieurs types de microbien

Pour pouvoir être étiquetée en tant que conservateur en industrie, une molécule doit être
présente sur la liste positive de l’annexe du règlement.
 Attention : bien suivre le règlement

Certains conservateurs sont aujourd’hui décriés : le MIT (= effets allergisants car des retours
de la cosmétovigilance dans lesquels ont été signalés des problèmes de tolérance,
d’irradiations ou encore allergies. MIT : en cours de retrait chez Clarins. Ce conservateur bien
autorisé par l’annexe 5 à une concentration maximale de 0,01% se retrouve également sur la
sellette en raison de sa présence en concentration importante dans de nombreux produits
ménagers. Ceci peut entraîner à terme un risque de sensibilisation pour le consommateur et
le développement des allergies de plus une publication fait état d’une potentielle
neurotoxicité du MIT in vitro.

Dès le début chercher de nouvelles molécules pour avoir moins de risque d’allergie.

Parabènes 1 : décriés car ils favorisent le développement du cancer du sein : c’est le cas le
plus médiatisé dernièrement.
 Polémique début 2014, suite à la publication d’une étude britannique.
 Les doses concernées étaient supérieures à celles utilisées pour conserver les
produits cosmétiques.
 Plus de parabène dans les produits cosmétique mais y en a encore dans les produits
médicaments
Parabènes : retrouvés dans des tumeurs du sein après biopsies.

Certains conservateurs sont aujourd’hui décriés : les parabènes 2 :


Les agences d’évaluation du risque sanitaire ont demandé des études supplémentaires
Réglementation qui interdit l’utilisation de parabènes dans les nouveaux développements.
Pas le droit d’utiliser parabène en cosmétique => trouver de nouvelles molécules
Sans parabènes est sans parabènes faire attention avec les conservateurs => lois interdit de
l’utiliser sans qlq chose. Les parabènes sont évalués comme peu toxiques et bien tolérés
malgré quelques allergies possibles. Ces données sont caractéristiques de la majorité des
conservateurs, en effet ils peuvent tous induire des problèmes de toxicité car étant
biologiquement actifs.
La commission européenne proposer de limiter les concentrations des POBP et POBB dans
les produits cosmétiques et d’interdire leur utilisation des isopropyl et isobutyl parabens. La
mention sans parabène est devenue un argument de vente largement utilisé par certains
industriels de la cosmétique. Parabènes étaient des conservateurs très efficaces et étant
utilisés pour protéger de nombreux produits.
Définir un bon conservateur :

- Être incolore et inodore


- Être soluble dans l’eau, car c’est la phase aqueuse que les microorganismes se
développent et que l’activité antimicrobienne doit donc être assurée
- Être efficace sur une large gamme de pH : en effet certains conservateurs peuvent
avoir une efficacité pH-dépendante, ce qui limite leur utilisation c’est le cas par
exemple des acides organiques efficace à pH acide (utilisation pH environ 6)
- Ne pas avoir d’impact sur la texture et la viscosité des formules
- Avoir un large spectre antimicrobien
- Être compatible avec les autres matières premières ainsi qu’avec des procèdes des
formulation (stabilité à la chaleur, à l’agitation…)
- Être sans danger pour la santé humain (sans effet allergène ou irritant, sans effet
cancérigène, mutagène et reprotoxique…).

Plusieurs stratégies de conservation sont utilisées par les industriels de la cosmétique afin de
protéger leurs produits que ce soit par l’ajout d’une substance, soit en agissant sur les
paramètres physicochimiques des produits, sur les méthodes de fabrication (GMP) ou sur le
packaging. Pour ce qui est l’ajout de substances, la tendance sociétale actuelle est aux
conservateurs naturels. Mais il faut savoir que les antimicrobiens naturels ne sont pas moins
allergisants que les autres. Pour permettre une conservation des molécules à effet sont
utilisées. Elles sont connues comme n’étant pas des conservateurs mais comme possédant
une activité antimicrobienne.

Un autre facteurs possible est une Aw (activity water) du produit fini basse. La quantité
d’eau nécessaire à la croissance microbienne correspond à la quantité d’eau « libre » ou
« disponible » dans la formule. En effet, la baisse de turgescence entraîne une augmentation
de la phase de latence et une diminution de la croissance microbienne. La diminution de la
l’AW aboutira alors à un ralentissement de la croissance globale microbienne. Or l’eau étant
le composant majo de la plupart des produits cosmétiques, il est difficile de modifier ce
paramètre sans modifier totalement les caractéristiques du produit. Cependant l’utilisation
d’humectant comme la glycérine ou d’autres matériaux hydrosolubles, peuvent diminuer
l’AW en formant de liaisons hydrogènes entre les molécules d’eau et leurs fonctions
hydroxyles. On peut également citer l’utilisation d’hydrocolloïdes (par exemple la gomme de
xanthane) qui sont des agents texturants. Or en formant un réseau tridimensionnel, ils
limitent la mobilité des molécules d’eau.

De plus, un pH extrême <4, ou > 10 inhibe le développement microbien. Mais ces pH sont
peu compatibles avec l’utilisation de certains produits cosmétiques car appliquant sur la
peau et les phanères En outre, la peau est pourvue d’une flore intrinsèque qu’il ne faut pas
détruire.

Un facteur détaille n’est autre que le respect des BPF (Bonnes Pratiques de fabrication). En
effet, la fabrication en usine doit se faire dans les conditions le plus aseptiques possibles. La
propreté microbiologique des matières premières doit être testée avec l’utilisation, l’eau
filtrée avant l’utilisation, les locaux et ustensiles convenablement désinfectés, et dans des
matériaux lissent ne favorisant pas l’accroche des germes et en évitant les recoins. Les
employés portent blouse, charlottes et caches barbes.
 Erichiacolie : trouvé dans des produits cela dû à une mauvaise hygiène (ex : mains
sale)

Certains industriels tels que Pierre Fabre ont pris le parti d’une production totalement stérile
afin de s’abroger de la contrainte qui représentent les conservateurs. Ceci grâce à un
procédé de fabrication breveté : la stérilisation des formules par fusion associée à leur
conditionnement en bloc stérile= le flacon pompe air less.
Définition d’un cosmétique : c’est quoi une formule :

Formule : mélange d’ingrédients répartis dans les phases liquide et solide dont la stabilité va
être maîtrisée.
Les méthodes analytiques pour vérifier la stabilité physique des formules 1 :

- Aspect macroscopique : afin de détecter rapidement un pb de stabilité dès la fin de la


formulation d’un produit, une observation macroscopique consiste à vérifier à l’œil
nu un changement de couleur, un déphasage ou un changement de viscosité visible
au cours du temps.
- L’aspect au microscope : organisation + taille des gouttelettes de l’émulsion sont
habituellement observée au microscope optique en lumière normale, ce qui permet
de visualiser des gouttelettes de l’ordre de 1 micromètre. Autres techniques :
microscope optique en lumière polarisée : vérification de structures cristallisées
pouvant résulter d’une mauvaise solubilisation de certaines matières premières,
METB (microscope électronique à transmission ou à balayage.
- Viscosité : paramètres directement liés à la composition et à l’organisation des
différents constituants dans la formule. Permet mesure de la viscosité d’une formule
par un rhéomètre réside dans l’application d’une foece de cisaillement a la formule
en mettant en rotation un mobile à une vitesse donnée. La résistance de la formule
est ensuite mesurée par un capteur. Généralement dans le cas d’une émulsion, plus
la force de la formule de cisaillement augmente plus la viscosité décroît : on parle de
comportement refluidisant.
- La granulométrie : elle permet d’étudier la taille des gouttelettes ainsi que la
distribution volumique dans les produits cosmétique. La méthode la plus utilisée pour
caractériser la granulométrie d’une formule est l’utilisation d’un granulomètre basé
sur le principe de la diffraction de la lumière lors du passage des gouttelettes devant
un faisceau laser

-
De nombreuses formes galéniques existent aujourd’hui :
- Les dispersions : ce sont des systèmes multiphasiques formes d’une phase dispersante
(=continue, externe) au sein de laquelle se trouve une phase dispersée dite discontinues et
interne.
- Les solutions : mélange de constituants miscibles entre eux (les lotions et eaux
démaquillantes)
- Les gels : plus ou moins transparents, visqueux et élastiques
- Les formes an hydriques : dont la teneur en eau est nulle (rouge à lèvres, poudre, huile)

Techniques :
- Filtration
 Principe : traitement consiste à passer du fluide au travers d’une mécanisme barrière passif.
Le mécanisme barrière est constitué en partie finale de criblage d’un filtre ayant des pores
inférieurs ou égaux à 0,22 micromètre (en cas de stérilisation). Cette barrière bloque toutes
les formes supérieures à la taille des pores. L’effet est mécanique sur les micro-organismes
sous forme végétative ou sporulée. Cependant aucun effet de destruction sur les germes, les
filtres doivent être à usage unique détruits selon la filière des déchets biologiques ou
stérilisés.
-

- Hautes pressions :
- Pasteurisation :
 Principe : le produit est chauffé à une température de 60 à 90 degrés (sans ébullition)
pendant plusieurs minutes avant d’être rapidement refroidi.
Les facteurs pouvant affecter la fiabilité du challenge test :
Comprend de nombreuses étapes dont des étapes de mélanges, dilution et dénombrement sur
boites qui peuvent être à l’origine d’une variabilité de résultats ; Sauf y a des incertitudes de mesures
pour le dénombrement bactériens est estimé
Mais il y aussi des incertitudes de volumes
Les facteurs pouvant affecter la fiabilité du challenge-test :
 Préparation de l’inoculum bactérien avoir un impact sur l’état physiologique des bactéries.
Les étapes de lavages par centrifugation des cultures peuvent avoir un impact sur la viabilité
 Les résultats (formule cosmétique par un challenge-test) sont obtenus après environ 1 mois.
Car y a une contrainte pour la formulation et la mise sur le marché d nouveaux produits
cosmétiques. Objectifs : développer des méthodes qui permettront rapidement de
déterminer l’efficacité d’un microbien aussi de réaliser des screening rapides.

Lecteur de plaques :
Méthode basée sur la spectroscopie permet le suivi de la viabilité microbienne au cours du temps
soit :
- Par densité optique (DO) en comparant les courbes de croissance
- En utilisant des marqueurs fluorescents

Il existe des kites combinant l’action de 2 fluorochromes tels que le Kit LIVE/DEAD composé de 2
marqueurs d’ADN, le syto 9 et l’iodure de propidium permettant de distinguer rapidement les
bactéries vivantes aux membranes.

Les microscopie confocale a balayage laser (MCBL) : Évaluation de l’inactivation bactérienne par
microscopie confocale a balayage laser consiste à ajouter du fluorochromes dans la formules et à
observer les images de cellules et mortes au MCBL(= permet de visualiser de manière non invasive à
la fois des structures tridimensionnelles complexes comme les biofilms et organismes à l’échelle de la
cellule unique.

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