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22/02/2013

MASTER
Microbiologie appliquée à la cosmétologie

Deuxième partie:

Contamination des produits


cosmétiques

Dr Isabelle Pagnier
URMITE, Marseille

Plan: Contamination des produits cosmétiques

Introduction

Définitions

1- Nature des contaminations


caractéristiques
mesure de la contamination

2- Origine des contaminations


au cours de la fabrication
 technologies de décontamination
après la fabrication
 contrôle de contamination secondaire

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Introduction

-Produits cosmétiques largement utilisés dans le monde


(hygiène, soins du visage, produits capillaires, parfums, produits
solaires….)

-Risque de contamination: plusieurs manières possibles

-Multiplication jusqu’à atteindre un nombre total susceptible:

-d’altérer la qualité du produit

-de nuire à la santé des consommateurs


(infections  réactions allergiques graves)

Introduction

-Objectif d’un fabriquant: stabilité microbiologique

-Stabilité microbiologique globale

-Stabilité microbiologique pendant la période d’utilisation

-Qualité microbiologique contrôlée de la fabrication jusqu’à la dernière


dose délivrée à l’utilisateur

-Règlementation: règlement (CE) N°1223/2009 du parlement


européen et du conseil, du 30 Novembre 2009, relatif aux produits
cosmétiques

-Evaluation du risque: norme ISO 29621:2010 (produits cosmétiques


à faible risque microbiologique)

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Définitions

Contaminant: Désigne un élément ou une substance contenu


dans l'environnement (air, eau ...) en quantité anormale (non
naturelle).
Un excès de contaminants peut aboutir à une contamination.

Contamination (du latin souillure): terme médical utilisé pour


désigner l'envahissement d'un organisme vivant ou d'une chose
par des micro-organismes pathogènes.

1 - Nature des contaminations

Virus

Parasites/champignons

Bactéries

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1 - Nature des contaminations


Caractéristiques

Principales bactéries impliquées dans les contaminations:

Staphylococcus aureus,
Escherichia coli
Pseudomonas aeruginosa
autres microorganismes non spécifiés: bactéries aérobies
mésophiles

Principaux champignons:

Candida albicans
autres levures et moisissures

1 - Nature des contaminations


Exemples

Épidémies à Burkholderia chez des utilisateurs de bains de bouche

Epidémie à Burkholderia cepacia dans une unité de soins intensifs à


cause de lait hydratant

Epidémies à Pseudomonas dues à des cosmétiques contaminés

Germes les plus fréquemment rencontrés:


Pseudomonas (30%)
Enterobacter (17%)
Aspergillus (13%)
Staphylococcus (9%)

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Escherichia coli
Colibacille

-Classification: Gammaproteobactérie, famille des Enterobacteriaceae, genre


Escherichia

-Morphologie: bacilles Gram négatif , mobiles, 0,5-3µm

-Aérobie, anaérobie facultatifs, oxydase -

-Espèce dominante de la flore intestinale aérobie


-Indicateur de contamination fécale.

-Souches pathogènes ≠ souches commensales

Escherichia coli
Souches pathogènes

Les souches d'E. coli responsables d'infections intestinales sont capables


de coloniser la muqueuse digestive et de produire localement des toxines
actives sur les cellules intestinales.

On connaît actuellement 6 groupes ou pathovars:

1 - E. coli entéropathogènes (ECEP)


2 - E. coli entérotoxinogènes (ECET)
3 - E. coli entérohémorragiques (ECEH)
4 - E. coli entéroinvasifs (ECEI)
5 - E. coli entéroagrégatifs (ECEA)
6 - E. coli à adhésion diffuse (ECAD)

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Enterobacter

-Classification: Gammaproteobactérie, famille des Enterobacteriaceae, groupe


KES, genre Enterobacter

-Morphologie: bacilles Gram négatif , mobile non capsulés

-Aérobie, anaérobie facultatifs, oxydase -

-Normalement saprophytes, ces bactéries dont le type même des bactéries


opportunistes
-Infections nosocomiales, pathologies infectieuses de surinfection

-Milieux humides, parfois même dans certaines solutions antiseptiques!!!

Entérobactéries
Culture, isolement, identification

Les souches d'E. coli et Enterobacter se cultivent facilement sur de


nombreux milieux:

-Milieux de culture et d’enrichissement:

-bouillon lactosé, bouillon trypticase-soja

-géloses TS, géloses au sang…

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Entérobacteries
Culture, isolement, identification

-Milieux d’isolement sélectifs:


- gélose Drigalski: recherche d’entérobactéries

Drigalski: BGN non exigeantes


Desoxycholate de Na et cristal violet: inhibe les G+
Fermentation du lactose (+ = jaune, - = bleu)

-Milieux d’isolement sélectifs:


- gélose Hektoen: recherche d’entérobactéries

Hektoen: isolement de BGN


Fermentation du lactose et saccharose (+ = jaune, - = bleu
vert)
Colonies jaune saumon : E. coli, Klebsiella, Citrobacter,
Enterobacter, Serratia
Colonies bleuâtre oxydase+: Pseudomonas

Entérobactéries
Culture

-Milieux d’isolement sélectifs:


- gélose Mac Conkey: recherche d’entérobactéries

-Mc Conkey: sels biliaires + cristal violet


-Inhibe la flore G+
-Isolement de BGN, colonies rouges lactose +

-gélose VRBGL: recherche d’entérobactéries

-VRBGL: sels biliaires, cristal violet, rouge neutre,


glc, lac
-Inhibe la flore G+
-Glc/lac+: rouges

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Entérobactéries
Culture

-Milieux d’isolement sélectifs:

-gélose EMB : recherche d’entérobactérie

-EMB: Eosine- Méthylen blue, lactose, saccharose


-Inhibe la flore G+
-BM indicateur d’oxydoréduction

-gélose EMB Levine: recherche d’E. coli, Enterobacter,


identification de C. albicans
-EMB: Eosine- Méthylen blue, lactose
-Inhibe la flore G+
-+ tétracycline pour l’identification de C.
albicans (inhibition des G+ et G-)

Pseudomonas aeruginosa

-Classification: famille des Pseudomonadaceae, genre Pseudomonas

-Morphologie: bacilles Gram négatif , mobiles

-Aérobie, anaérobie facultatifs, oxydase +, fluorescente


productrice de pyocyanine

-Bacille pyocyanique
-Bactéries ubiquitaires, saprophytes de l’environnement, milieux humides,
commensale des téguments et muqueuses de l’homme et des animaux
-Bactéries pathogènes de l’homme et des animaux

-Environnement hospitalier (pathologies nosocomiales)

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Pseudomonas aeruginosa
Pouvoir pathogène

-Principales infections chez l’Homme:

- infections cutanées post-chirurgicales


- septicémies
- endocardites

-Pathogène opportuniste:

-Infections nosocomiales
-Immunodéprimés, grands brûlés…

Pseudomonas aeruginosa
Isolement et culture

Même milieux que pour les entérobactéries

-Milieux de culture et d’enrichissement:

-bouillon lactosé, bouillon trypticase-soja

-géloses TS, géloses au sang…

-Milieux d’isolement sélectifs: milieu Hektoen

-Gélose cétrimide

Cetrimide: antiseptique (cétrimide) + Ac. nalidixique


-Isolement sélectif de Pseudomonas aeruginosa
-Coloration jaune = pyoverdine
-Coloration bleu= pyocyanine

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Staphylococcus aureus

-Classification: famille des Micrococcaceae, genre Staphylococcus

-Morphologie: Coccis Gram positifs , non mobiles

-Aérobie, anaérobie facultatifs en général, oxydase +, catalase +

-Staphylocoque doré
-Saprophyte, environnemental, commensale humain et animal (portage nasal)

-Souches pathogène

-!! Résistances aux antibiotiques!!

Staphylococcus aureus
Pouvoir pathogène

-le plus souvent inoculation banale (plaie, coupure) ou contact avec un


porteur de bactéries (crèche, maternité, services hospitaliers).

- Terrain plus favorable :


diabétiques,
convalescents,
sujets affaiblis,
malades sous cortisone,
nourrissons.

- Pathogénicité liée à la sécrétion de toxines et d’enzymes

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Staphylococcus aureus
Pouvoir pathogène

Toxines à activité membranaire ou hémolysines:

-alpha-hémolysine : chez les souches pathogènes pour l'homme

-béta-hémolysine : surtout chez les souches d’origine animale.

- La gamma-hémolysine: Action pro-inflammatoire.

- La delta-hémolysine : chez presque toutes les souches de S. aureus.

-Les leucocidines : actives sur les polynucléaires et les macrophages.


Ex: Toxine de Panton Valentine (pneumonies nécrosantes)

-Toxine du syndrome de choc toxique : TSST-1

- Entérotoxines : secrétées par certaines souches

- Exfoliatine : (5% des S. aureus) à tropisme cutané, provoquant des lésions


bulleuses de la peau plus ou moins étendues.

Staphylococcus aureus
Pouvoir pathogène

Enzymes :

-Les coagulases : libre et liée (clumping factor).

- La fibrinolysine ou staphylokinase: intervient pour disloquer les


caillots colonisés par les bactéries, ce qui provoque la formation
d'emboles septiques dans la circulation.

- La hyaluronidase : attaque l'acide hyaluronique, constituant


fondamental du tissu conjonctif et favorise ainsi l'extension de
l'infection.

- La DNase : hydrolyse l'ADN et intervient dans la formation des


lésions tissulaires.

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Staphylococcus aureus
Pouvoir pathogène

Les infections à S. aureus sont très fréquentes et apparaissent sous des


aspects cliniques variés.

Les staphylococcies cutanées, sous-cutanées et muqueuses

Infections cutanées superficielles


Impétigo, Onyxis

Infections cutanées profondes


Furoncle, Staphylococcie maligne de la face

Staphylococcus aureus
Pouvoir pathogène

Septicémies: Foyer infectieux primaire  thrombophlébite

Toxi-infections alimentaires: Ingestion d’entérotoxines (Troubles précoces =


vomissements, diarrhées, déshydratation).

Entérocolites aiguës

Syndrome de choc toxinique: Lié à l’action de la toxine TSST-1.


Fièvre, hypotension, rash maculaire érythémateux, desquamation, diarrhée).

Les lésions staphylococciques sont remarquables par leur tendance à la


nécrose, leur évolution vers la suppuration (S. aureus est une bactérie
pyogène) et la fréquence des thromboses veineuses (formation de caillots),
d'ou phlébites et risque de septicémies.

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Staphylococcus aureus
Isolement, culture

Se cultivent très bien sur les milieux ordinaires

-Milieux de culture et d’enrichissement:

-bouillon lactosé, bouillon trypticase-soja

-géloses TS, géloses au sang (hémolyse béta)…

-Milieux d’isolement sélectifs:

-Gélose Chapman

Chapman: très concentré en NaCl,


Isolement de Staphylocoques
Fermentation du mannitol: rouge  jaune (S. aureus)

Staphylococcus aureus
Isolement, culture

-Milieux d’isolement sélectifs:

-Gélose Baird Parker

Baird Parker: base nutritive riche


Isolement de Staphylocoques: colonies noires, brillantes,
entouré d'un halo transparent et d'un liseré opaque
(lipoprotéinase + lécithinase + réduction du tellurite en
tellure)
Inhibiteurs: Tellurite de Potassium et le chlorure de lithium.

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Autres bactéries aérobies mésophiles

L'adjectif mésophile se réfère à un microorganisme qui croît dans des


conditions de température modérée (entre 5 et 65 °C).

Classiquement, on parle de bactéries mésophiles lorsqu'elles croissent


à des températures comprises entre 25 et 40 °C.

Une flore mésophile nombreuse indique que le processus d'altération


fortement engagé

Norme:
dénombrement par présence/absence
dénombrement par micro-organisme/ml ou par g de produit

Aspergillus

-Classification: Fungi, division Ascomycota, famille Trichocomaceae, genre


Aspergillus
Aspergillus fumigatus, A. niger….

-Morphologie: colonies mycélaires poudreuses, de couleur variable en fonction


de l’espèce

-Pathogènes: sécrétrices de mycotoxines, aflatoxine, ochratoxine…


- Aspergillose: douleurs thoraciques, difficultés respiratoires, troubles de la
vision, céphalées, sang dans les crachats

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Candida albicans

-Classification: Fungi, division Ascomycota, famille Saccharomycetaceae,


genre Candida

-Morphologie: non capsulées, non pigmentées, se reproduisent par


bourgeonnement, produisent pseudomycélium

-Principale levure impliquée en pathologie humaine.


-Levure commensale du tube digestif et des cavités naturelles de l'homme.
-70 % des isolats, plus de 50 % des septicémies

Candida albicans
Pouvoir pathogène

-Candidoses superficielles:

-Muqueuses: oropharyngées, oesophagiennes, gastro-intestinales,


génitales
-Cutanées et unguéales: intertrigo, onyxis et périonyxis, candidose
cutanéo-muqueuse chronique (granulome candidosique)

-Candidoses spécifiques et disséminées: source endogène ou


exogène, favorisées par l’altération des barrières mécaniques naturelles,
diabète, UDVI…

-Candidose septicémique
-Candidose hépato-splénique
-Candidose osseuse

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Autres levures et moisissures

Moisissures:
-tolèrent des conditions plus difficiles (pH, T°, teneur en eau…)
-métabolisme très actif
-nuisibles: Aspergillus flavus (aflatoxines) , A. fumigatus, Fusarium
(trichothécènes)
 production de mycotoxines: mycotoxicoses

Autres levures:
-autres espèces de Candida: C. glabrata, C. tropicalis
-commensales de la peau: C. parapsilosis, C. guilliermondii, C.
famata
-alimentaires: C. kefyr, C. krusei
-nouvelle espèce: C. dubliniensis
-Cryptococcus neoformans, Rhodotorula rubra: saprophytes,
infections opportunistes (localisations variées: pneumonies, méningites)

Levures et moisissures
Isolement et culture

Se cultivent très bien sur les milieux de culture classiques

-Milieux de culture et d’enrichissement:

-pomme de terre et dextrose agar

-agar à l’extrait de malt


-Milieux d’isolement sélectifs:

-Gélose Sabouraud

Sabouraud: trois peptones + glc


Croissance des levures et moisissures
Pas d’inhibiteurs: croissance possible de bactéries
Association avec chloramphénicol, gentamicine, pour
inhiber la flore bactérienne interférente

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1 - Nature des contaminations


Mesures des contaminations

-Préparation des échantillons: échantillonnage


représentatif

-Recherche/dénombrement de microorganismes
mésophiles

-Recherche/dénombrement de microorganismes
spécifiques:
-E. coli
-S. aureus
-P. aeruginosa
-C. albicans

1 - Nature des contaminations


Mesures des contaminations

Normes ISO microorganisme


ISO 16212 Dénombrement des levures et
moisissure
ISO 18415 Détection de S. aureus, E. coli, P.
aeruginosa, C. albicans et des
microorganismes non spécifiés
ISO 21149 Dénombrement et détection des
bactéries aérobies mésophiles
ISO 21150 Recherche d’ E. coli
ISO 22717 Recherche de P. aeruginosa
ISO 22718 Recherche de S. aureus
ISO 18416 Détection de C. albicans
ISO 21148 Instructions générales pour les
examens microbiologiques

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2 - Origine des contaminations:

3 niveaux de contamination possibles:

- au niveau des matières premières


- au niveau de la production
- au niveau du consommateur

-Bonnes pratiques de fabrication

-Contrôles microbiologiques

-Normes microbiologiques

2 - Origine des contaminations:


Au cours de la fabrication

Les matières premières:

Première source de contamination

Risque important: grande variété de substances organiques et


minérales

Contamination primaire

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Règlement N° 1223/2009 du parlement européen et du


conseil du 30 novembre 2009 relatif aux produits
cosmétiques:

Annexe II: liste des substances interdites

Annexe III: liste des substances que les PC ne


peuvent pas contenir en dehors des restrictions
prévues

Annexe IV: liste des colorants que peuvent


contenir les PC

Les matières premières: principales sources de contamination

L’eau:

Matière première de base d’un cosmétique, ou élément d’un process


50% de la composition en moyenne
Première source de contamination

-solvant pour les "actifs/excipients" du produit cosmétique

-agent de charge

-agent d'émulsion (intérêt de texture et galénique)

-favorise les effets dermatologiques de certain cosmétiques en permettant le


transfert des agents actifs vers la peau/muqueuse.

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L’eau:

-Contrôles réguliers

-Traitement éventuel de l’eau:

-Distillation, bi-distillation (stérile et apyrogène, déminéralisée)

-Bi-permutation par résine échangeuse d’ions (déminéralisée mais non


stérile et non apyrogène!!!)

-Osmose inverse (stérile et apyrogène, déminéralisée)

-Ultrafiltration (stérile et apyrogène)

Les émulsionnants et tensioactifs

Emulsionnants: favorise la formation de mélanges intimes entre des liquides


non miscibles

Tensioactifs: réduit la tension de surface et favorise une répartition uniforme du


produit lors de son utilisation.

En solution aqueuse généralement

En fonction de leur polarité et de leur


concentration:
sensibilité/résistance à la contamination

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Les émulsionnants et tensioactifs: exemples

-Tensioactifs anioniques:

-inhibent les Gram+ (Staphylocoques, Streptocoques),


bactériostatique
-mais les Pseudomonas peuvent résister

-Ammoniums quaternaires (TA cationiques):

-inhibent les Gram+ et les Gram- (bactériostatiques)


-mais P. aeruginosa et B. cepacia peuvent y résister

Substances d’origine naturelle

-Talcs et argiles d’origine naturelle

-Résines, gommes

-Amidons

-Extraits végétaux secs

-- Colorants et pigments d’origine naturelle: bactéries G- (Pseudomonas)

Taux élevés de microorganismes: levures, moisissures, bactéries

Décontamination systématique de ces substances

Avant leur utilisation


Lors de la phase de fabrication du PC les concernant

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Autres substances:

-Les autres substances ne constituent pas de risque


microbiologique:

Conservateurs

Antioxydants

Chélatant

Parfums

Huiles essentielles

- Peuvent avoir une action antimicrobienne (conservateurs++)

2 - Origine des contaminations:


Au cours de la fabrication

La fabrication:

Technologie de fabrication:
matériel, méthode
Environnement de fabrication:
milieu, main d’œuvre

Importance de nombreux éléments, potentiels origines de


contaminations:
matériel d’équipement des chaines de fabrication
procédures de nettoyage et de désinfection
personnel de production

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Procédures de travail: bonnes pratiques de fabrication


Assurance qualité

Norme ISO 22716 « Cosmétiques – Bonnes pratiques


de fabrication (BPF) – Lignes directrices de bonnes
pratiques de production (Novembre 2007)

Lignes directrices pour:


- production
- contrôle
- stockage
- expédition des PC

Nouvelle norme ISO sur les produits cosmétiques à faible


risque microbiologique:

Norme ISO 29621:2010 « Cosmétiques – Microbiologie


– Lignes directrices pour l’appréciation du risque et de
l’identification de produits à faible risque
microbiologique

Evaluation du risque
Éventuellement analyses microbiologiques
complémentaires

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Contrôle de la contamination
primaire:
Technologies de décontamination

Technologies thermiques (directes, indirectes et


améliorées)

Technologies athermiques (Uvs)

Traitements couplés

Traitements thermiques indirects

Définition: Échange de chaleur au travers d’une paroi, sans


contact direct entre le produit et le fluide chauffant

Exemples:
- échangeurs tubulaires
- échangeurs à plaques (meilleure surface d’échange)
- échangeurs à surface raclée
- autoclave (pour les produits conditionnés)

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Traitements thermiques directs

Infusion: consiste à envoyer le produit dans un


volume important de vapeur (≠ injection directe de
vapeur)

Chambre d’infusion

Stérilisation des formules cosmétiques fluides à


pâteuses

Traitement UHT: traitement thermique très court à


des températures comprises entre 135 et 150°C
(qqs secondes)

Traitements thermiques améliorés

Définition: suppression de certains inconvénients (inertie,


rendement énergétique)

Exemples:

- tube à passage de courant


- chauffage ohmique
- Micro-onde
- hautes fréquences technologies radiantes
- Infra-rouge

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Traitements athermiques

Technologie radiante:
- lumière pulsée
- UVc turbulente

Technologies membranaires (0.2µ, 0.45µ, 0.6µ)

Hautes pressions

Ex: L. monocytogenes

Technologies couplées

Définition: cumuler les avantages, mais pas les coûts

Exemples:

- TPC/vapeur: décontamination des solides divisés


- UVc/échangeur à plaque pour les produits liquides
-CO2 sous pression/autoclave pour les produits conditionnés
- HP/autoclave pour les produits conditionnés

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2 - Origine des contaminations:


Après la fabrication

Le consommateur:

Problématique  nombreux risques de contamination

Utilisation par toute la famille

Utilisation pendant une période plus ou moins longue

Conservation à température ambiante

Souvent en atmosphère humide (salle de bains…)

Contamination secondaire

Contrôle de la contamination
secondaire

Techniques/substances utilisées pour éviter ce type de contamination

-Acidification d’un produit

-Alcool à 20% et +

-Réduction de la teneur en eau libre, remplacée par des poly-alcools (sorbitol,


propylène glycol…)

-Agents conservateurs +++

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Règlement N° 1223/2009 du parlement européen et du


conseil du 30 novembre 2009 relatif aux produits
cosmétiques:

Annexe V: liste des conservateurs admis dans les


PC

Conclusion

Les contaminations microbiennes peuvent:

- altérer le produit (aspect, odeur…)

- présenter un risque pour le consommateur (microorganisme


pathogène)

La protection antimicrobienne

- un procédé de fabrication

- une protection chimique: conservateurs


- des caractéristiques inhérentes à la formulation
- une conception de conditionnement

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