Vous êtes sur la page 1sur 3

AXE 2 Résumé :

I- La politique intérieure de la Corée du Sud


A- Le Partage de la Corée et la création des deux Etats :
Placée à la tête de proue du continent, la Corée a été convoitée par les Japonais autant
que par les Chinois, puis par les Russes, champ de plusieurs conflits : qu’il s’agisse de
la guerre sino-japonaise (1894-1895), de la guerre de Corée quelques décennies plus
tard (1950-1953) ou de la guerre froide. A la fin de l’occupation japonaise en 1945,
les deux puissance Américaine et Russe décident de séparer le territoire arbitrairement
selon le 38e parallèle, scindant le territoire en 2 zones, pacifiées au nord par les
Soviétique et au sud par les Américains. (Introduction du diapo dans le ppt )

L’Union soviétique restructura la Corée du Nord en s’appuyant sur les pouvoirs


locaux et désigna Kim Il-Sung comme la personne d’appui et s’est lancé dans plusieurs
reformes agraires, ouvrières et industrielles afin de bâtir un pays fort et modernisé. Du
côté sud-coréen, le pays fut pris en main par les Américains qui, ne faisant pas
confiance aux élites locales, imposèrent un régime militaire avec l’appui des
collaborateurs coréens au régime colonial japonais. C’est alors que les généraux
américains placèrent Syngman Rhee à la tête du pays.
B- Le système électoral et le droit de vote :
Les élections en Corée du Sud ont lieu au niveau national pour sélectionner le
président et l'Assemblée nationale. Des élections locales ont lieu tous les quatre ans
pour élire les gouverneurs, les maires métropolitains, les maires municipaux et les
législatures provinciales et municipales. Le président est directement élu pour un
mandat unique de cinq ans au scrutin majoritaire
L'Assemblée nationale compte 300 membres élus pour un mandat de quatre ans, 253
dans des circonscriptions uninominales et 47 membres à la représentation
proportionnelle, chaque parti individuel désireux de représenter ses politiques à
l'Assemblée nationale est qualifié pour les élections législatives

Les citoyens coréens âgés de dix-huit ans ou plus ont le droit de voter aux élections
présidentielles et aux élections à l'Assemblée nationale. Les citoyens coréens âgés de
dix-neuf ans ou plus qui sont inscrits comme résidents dans la circonscription sous la
juridiction du gouvernement local concerné à la date utilisée comme norme pour la
création de la liste électorale ont le droit de voter aux élections locales. Conformément
à l'article 34 (Préparation et gestion du formulaire d'enregistrement des étrangers) de la
"loi sur le contrôle de l'immigration", un citoyen non coréen enregistré dans la
circonscription locale concernée et titulaire d'un visa de résident depuis au moins trois
ans a le droit de voter.

II- La politique extérieure de la Corée du Sud


Dirigée par Syngman Rhee, la Corée du Sud a besoin de l'intervention militaire de
l'Organisation des Nations unies (ONU) afin de repousser l'agression de la Corée du
Nord communiste (1950-1953). Elle sort dévastée de ce conflit. Misant sur un modèle
de développement capitaliste, le pays connaît un élan industriel important à partir des
années 60, et deviendra l’une des puissances économiques de la région du Pacifique.
Une nouvelle Constitution, approuvée par référendum, précède l'arrivée au pouvoir
d'un président civil en 1992, à la suite de deux présidents autoritaire (Park Chung-hee
et Chun Doo-hwan). (Introduction du diapo dans le ppt )

A- La guerre froide (bloc communiste Nord et Sud) :


En novembre 1947, l'Assemblée générale des Nations Unies a décidé la constitution et
l’envoi de la Commission temporaire des Nations Unies en Corée afin de superviser
les prochaines élections générales en Corée.

Cependant, le commandant soviétique, qui contrôlait le gouvernement nord-coréen à


l’époque, a interdit l’entrée de cette Commission, qui avait commencé ses activités en
début 1948, dans la partie Nord. Les Nations Unies ont donc décidé d’organiser des
élections là où il était possible de les superviser. Seule la Corée du Sud a pu organiser
des élections générales en mai 1948, conduisant à la mise en place d’un gouvernement
en août de la même année. Après ces élections, en décembre 1948, la 3ème session de
l’Assemblée générale des Nations Unies a reconnu le gouvernement sud-coréen
comme « l’unique gouvernement légitime sur la péninsule coréenne ».Au nord, le
dirigeant a organisé les élections de l'Assemblée populaire suprême et promulgué la «
République populaire démocratique de Corée » en septembre de la même année,
obtenant ainsi l’approbation des nations communistes, dont l’Union soviétique.

Après l’établissement de leur régime, les Nord-coréens ont commencé à exiger le


retrait des forces américaines et soviétiques de la Corée. Les Soviétiques, frontaliers de
la Corée du Nord et donc mieux placés sur le plan géopolitique, ont commencé à
déplacer leurs troupes de l'autre côté de la frontière à partir d’octobre 1948, alors que
le retrait des forces américaines a été différé pendant un certain temps, mais il a fini
par être achevé en juin 1949, ne laissant que 500 conseillers militaires américains
environ dans le Sud.

Le 25 juin 1950, les forces communistes nord-coréennes ont traversé le 38e parallèle
nord, les affrontements frontaliers et les invasions de la péninsule méridionale ont
marqué le début de la guerre de Corée. En juin 1950, l'US Air Force et la Navy
débarquent sur la péninsule. Seize pays, dont la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la
Belgique et le Luxembourg, participent à la formation d'une force internationale qui
sera commandée par les États-Unis.

La Corée du Nord, quant à elle, bénéficiait du soutien diplomatique de l'Union


soviétique et de l'assistance militaire de la République populaire de Chine. Bien que
capable de repousser les forces nord-coréennes jusqu'à la frontière chinoise, le général
américain MacArthur fait face à une contre-offensive massive des renforts chinois à
partir du début de 1951. Il a ensuite proposé au président américain Harry Truman de
bombarder la Chine communiste avec des armes atomiques si nécessaire.
L'armistice a finalement été signé en juillet 1953, lorsque Staline est mort quatre mois
plus tôt et que les relations internationales se sont détériorées.

B- L’intervention de L’ONU :
Le 25 juin 1950, les forces communistes nord-coréennes ont traversé le 38e parallèle
nord, qui depuis 1945 était la ligne de démarcation militaire entre le nord sous influence
soviétique et le sud sous influence américaine.

En fait, les affrontements frontaliers et les invasions de la péninsule méridionale ont


marqué le début de la guerre de Corée. Les États-Unis, déterminés à soutenir les
autorités du Sud, profitent de l'absence temporaire du représentant soviétique au
Conseil de sécurité de l'ONU pour impliquer l'ONU dans la défense de la Corée du Sud,
ils ont exigé que les Nations unies appliquent les principes de sécurité collective et
votent des sanctions contre la Corée du Nord.

Le 27 juin 1950, l’ONU adopte la Résolution 83, recommandant aux membres de


l'Organisation des Nations unies de fournir une assistance à la République de Corée
afin de repousser l'attaque armée et de rétablir la paix et la sécurité internationales dans
la région.

Réso 82 & 83 : Les Résolution 82 et 83 sont des résolutions du Conseil de sécurité


de l'ONU qui ont été votée le 25 juin 1950 à la suite de l'offensive de la Corée du Nord
contre la Corée du Sud le 25 juin 1950, point de départ de la guerre de Corée, ces
résolutions sont des décisions qui sont votées par le Conseil de sécurité des Nations
unies. Une telle résolution est acceptée si au moins neuf des quinze membres (depuis
le 17 décembre 1963, 11 membres avant cette date) votent en sa faveur et si aucun des
membres permanents qui sont la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et
l'Union soviétique (la Russie depuis 1991) n'émet de vote contre (qui est désigné
couramment comme un veto).

Vous aimerez peut-être aussi