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On retrouve dans des œuvres artistiques comme Les Choses de Perec ou Mon Oncle de Tati (ce
dernier dénonce la modernité où l’objet est un tyran. Tati oppose une famille traditionnelle à une
famille moderne) une prise de conscience de la place nouvelle des objet et des équipement
ménagers dans la vie quotidienne.
Se développe un culte de la nouveauté, du « confort », de la fonctionnalité venu des États-Unis.
1) Le nouvel empire du privé et du quotidien
Cet attachement nouveau à son intérieur et son aménagement est le fruit, selon Castoriadis, d’un
phénomène plus large : la privatisation cad un isolement progressif des différente sphère de
l’existence (ex : vie domestique et travail)
On assiste à une survalorisation du privé où la question du logement est donc essentielle. La
reconstruction du logement après guerre est un élément central de la modernisation du pays.
Le sociologue P. Yonnet qualifie cela de « société des loisirs », où le tiercé devient un loisir pour les
salariés du secondaire et du tertiaire et où les classes populaires restent fidèle aux loisirs
traditionnelles (ex : pétanque)
Développement des camps de vacances avec le Club Méditerrané pour les plus riches et le camping
pour les autres
Le développement du tourisme de masse joue un rôle important dans les politiques d’aménagement
du territoire des années 1950
Dans les années 60 on fait la promotion de l’économie touristique (ex : DATAR 1963)
1960 : 41 % partent en vacance
83 % des cadres supérieurs, 41 % des ouvriers, 8 % des agriculteurs
on doit attendre 1990 pour que 50 % ruraux partent en vacance (avant c’est une pratique de
citadin/urbain)
A) La famille
Age d’or du mariage et de la famille
modèle dominant = mère au foyer + père chef de famille
baise des célibataires, abaissement de l’âge au mariage, faible divorces (10 % en 1960)
La politique familiale encourage modèle avec une allocation de salaire unique (maintient la mère au
foyer), pas non plus remis en cause par les organisations militante qui n’envisage pas un
changement dans la répartition des tâches
Débuts des années 1960 ça change : le montant du salaire unique est trop faible. On a alors le
modèle de la « femme qui travaille » qui se développe à partir du milieu des années 60
Certain responsable politique (ex : Mendes France) encourage les femmes à travailler pour répondre
au besoin de mains d’œuvre
Le baby boom est aussi le moment où les avortements clandestins sont les plus nombreux (environs
1000 par jour)
au début des années 60, 30 % de enfants sont des enfants non désirés
en 1955 libération, l’expresse, France observateur mène une campagne au sujet de l’avortement
1956 : publication Des enfants malgré nous de J. Derogy
il y a une vrai peur chez les femmes de la maternité non désirée
B) Sexualité
Il y a certes une entré plus précoce dans la sexualité, mais ces évolutions ne marquent pas non plus
des ruptures
Cependant une étude de 1959 montre que les femmes de – 30 ans sont plus souples sur la question
de la virginité lors du mariage que les femmes de + 40 ans
C’est vraiment dans les années 60 que la retenue sexuelle chez les jeunes diminues
les études de sexologie sont restées confinées à des milieux restreint, la psychanalyse est attaqué
sous prétexte d’être trop complaisant sur la sexualité, l’œuvre de Sartre est mise à l’index au motif
de « pornographie »
Cependant petit à petit de nouvelles fois en faveur d’une émancipation sexuelle, des femmes
notamment, voit le jour aussi bien chez la gauche non communiste, que chez certains catholique
(ex : esprit) ou protestant
« 1970 année 0 » slogan féministe mettant en lumière la volonté d’une considération nouvelle de la
femme
Se développe aussi toute une contre culture communiste où le militant de base est un individu
dévoué au parti, sa vie est rythmé par les réunions, les meetings, des manifestations, de la « grande
messe » de la fête de l’humanité
on parle de « puritanisme communiste »
cela va de pair avec une héroïsation de l’ouvrier (le mineur en l’occurrence), un anti américanisme
fort, la référence permanente à l’URSS, une morale rigoriste
c’est un vrai « parti société » qui marque l’apogée de la classe ouvrière
Le PC est aussi un outil de nationalisation, le communisme permet d’intégré la communauté
nationale
dans la presse c’est celle de province qui occupe le premier rang→grâce aux infos de proximité
décline la presse issue de la libération
8/10 français lise la presse
selon la classe les rubriques lu sont différentes→les fonctionnaires lise 3x plus les rubriques livre
que les ouvriers
les femmes lisent la mode, les hommes le sport
nombreuse aide de l’État à la presse (subvention, avantages fiscaux, exemption de TVA)
la presse a aussi un rôle important durant la guerre d’Algérie notamment dans les milieux de gauche
non communiste
1954 : retour de la presse à une logique de marché
la publicité devient une source central de financement
dans les arts l’école de NY détrône l’école de Paris et devient le pôle dominant
Picasso adhère au PCF, réalise des toiles engagées (ex : Massacre en Corée)
développement de l’art abstrait après 1945
lien entre création pictural et modernité consumériste incarné par les Metamatics de J. Tinguely :
une machine qui dessine et peint automatiquement des milliers d’œuvre
1954 : premier concert du domaine musicale →réhabiliter la musique « dodécacophonique » et
« sérielle » de l’école de Vienne
le terme nouveau marque surtout une rupture dans le théâtre et dans le roman
rupture théorique
caractérisé par l’anti-récit
les formes classiques restent des succès (ex : les pièces de Claudel, Anouilh)
ce qui compte surtout dans cette rupture c’est le contenu et le message philosophique/moral passé
ex : Camus, Sartre parle de l’engagement, du pouvoir, du sens du monde
il y a aussi un théâtre politique (ex : Roger Vaillant, communiste, sur la guerre de Corée)
entre 1944 et 1964 : cinq prix Nobel de littérature (Gide, Mauriac, Camus, Saint John Perse, Sartre
qui le refuse)
la subversion se trouve dans la forme du « nouveau romain » (expression de 1957)
soupçon contre l’intrigue, le personnage, contre la vérité
Les éditions de minuits assure l’édition du nouveau roman
impact démultiplié grâce au travail de « la nouvelle critique littéraire » (ex : Barthes)
lien avec le structuralisme
c’est l’essor de la pensé structurale (ex : Levis-Strauss) publication de Triste Tropiques en 1955
Lacan fait opérer un tournant langagier à la psychanalyse
Althusser permet de faire une liaison, une modernisation du marxisme→développe un marxisme
structuralisé et scientifisé
Débat sur le subvention des écoles privé→opposition entre une vision laïque de l’école et
catholique
création en 1951 de l’association parlementaire pour la liberté de l’enseignement défendant le
financement de l’école privé.
A l’inverse des associations se mobilises contre
cet épisode met fin à la troisième force
La laïcité redevient un marqueur politique
le gouvernement d’Antoine Pinay de mars à décembre 1952 est présenté comme une politique de
bon sens économique et financier
il apparaît comme un vent de fraîcheur, il est soutenue par les médias
selon lui l’ordre dans les finances doit découler d’un ordre dans les mœurs
il diminue les dépense de l’État et mène une campagne d’abaissement volontaire des prix
il continue la politique anti-communiste par la répression d’une manifestation en mai 1952 (deux
morts) et l’arrestation de J. Duclos du à l’affaire des pigeons
Plusieurs militants sont aussi emprisonnés
Pinay démissionne en décembre (il n’allait pas être réélu)
PCF et RPF sont unanimement contre (cf affiche du PC « le traité de l’armée européenne ressuscite
la Wehrmacht »), mais aussi quelque radiaux, socialistes et la majorité des modérés
existe des clivages internes au seins des partis sur cette question
l’union des population camerounaise (UPC) tendance marxiste dirigé par Ruben Um Nyobe
mouvement de révolte en mai 1955
interdiction de l’UPC il passe au maquis et à la lutte armé
répression forte Ruben Um Nyobe est tué
à partir de 1959 guerre civile
indépendance en 1960
guerre civile continue jusqu’à 1971 où le régime, soutenu par la France, écrase l’UPC
En Tunisie l’indépendance est revendiqué par le parti Néo-Destour (dirigé par Bourguiba) et par
l’UGTT (union générale des travailleurs tunisiens)
grève en décembre 1951 pour répondre au conservatisme des positions françaises
au début de 1952 Bourguiba et de nombreux ministres tunisiens sont arrêtés
la UGTT appelle à la gréve générale
printemps 1954 : les rebelles tunisiens font régner une insécurité croissante en Tunisie pour les
colons et francophiles
mouvement de soutien pour exiger la libération d’Henry Martin organisé par le PCF
peintres (Picasso), intellectuels (Sartre)
H. Martin est libéré en 1953
création d’un « parti intellectuel » que l’on retrouvera en Algérie
de même une partie des catholiques et protestants se mobilisent contre la guerre, contre les tortures
Cependant existent un « parti colonial » dont la composante principale est le Comité central de la
France d’outre-mer (CCFOM)
composé de société industrielle, de personnalité
ils dénoncent la coalition entre communisme et anticolonialisme
en 1955 le CCFOM décline du à des problèmes financiers
dans les années 50 se développent la thèse du « fardeau colonial »
les sommes investies dans les territoires d’outre-mer sont autant d’investissement non réalisés dans
les métropoles
ces investissements coloniaux entravent la modernisation du pays
Raymon Cartier (journaliste) parle de « milliards gaspillés »
Pour la CED les américains et Churchill se méfie de Mendes qui continue à hésiter
Mendes souhaite obtenir des assouplissement des clauses du traité afin d’éviter une division du pays
A Bruxelles Mendes annonce que son gouvernement restera neutre sur la question de la CED
au parlement une question préalable à la question sur la CED est voté à la majorité
cette question permet d’éviter le débat
la CED est enterré
Mendes veut sortir la France de l’isolement et veut intégrer l’Allemagne à l’union de l’Europe
occidentale
Mendes est convaincu que la stabilité du régime dépend du soutient de la jeunesse il créer un
secrétaire d’État qui doit coordonner les actions gouvernementale en faveur de la jeunesse
Mendes veut faire évoluer les institutions avec par exemple une « reformette » sur la dissolution de
l’assemblé rendu plus facile
retour du scrutin d’arrondissement
Cependant Mendes perd des soutiens : indépendant, MRP, Radical, PCF
le gouv est renversé le 5 février durant le débat sur l’Algérie
une haine envers Mendes (parfois teinté d’antisémitisme) se développe
3) La fin de la IV république
Aggravation de la situation en Algérie
en mai 1955 convention pour accéder à l’autonomie entre Tunisie et France
accord France Maroc qui fait de ce dernier un État indépendant
utilisation des réformes Mendes pour dissoudre l’assemblé
nouvelle élection le 2 janvier 1956
A) Le gouvernement Mollet
élection de janvier 1956
deux coalitions s’affrontent : Front républicain (socialistes, radicaux sociaux, indépendant de
gauche) qui fait compagne sur la paix en Algérie et la modernisation économique et une autre
autour de E. Faure composé plutôt de centre droit
s’ajoute à cela la liste PCF et les poujadistes
résultat : léger avantage pour le Front républicain, le PC obtient 25 % et les poujadistes 12 %
On hésite entre Guy Mollet (secrétaire générale de la SFIO) et Mendes France pour le poste de
ministre du conseil
G. Mollet est investit le 31 janvier
le gouvernement compte de nouvelle tête comme François Mitterrand ou Chaban-Delmas
hommage rendu à ces soldats, puis après l’hommage une partie de la foule envahit les bureaux du
gouvernement
situation devient compliqué →transfert des pouvoirs civils au général Salan et leur délégation au
général Massu
un comité de salut public est crée par les militaire, gaullistes, activiste
Massu préside le comité
« moi général Massu je vais former un Comité de Salut public pour qu’en France soit formé un
gouvernement de salut public présidé par le général de Gaulle »
dans le même temps Pierre Pflimlin est investit par les débutés
le comité condamne ce « gouvernement d’abandon » et supplie CDG de rompre le silence
le 15 mai de Gaulle déclare est prêt a assumer les pouvoirs de la république et il ne condamne pas le
coup de force
l’État d’urgence est voté
certain SFIO et PC craignent le putsch militaire
De gaule se défend de vouloir commencer une carrière de dictateur à 67ans
29 mai : Cotty annonce aux parlementaires qu’il démissionnera si les parlementaires refusent
d’investir De Gaulle
manifestation pro De Gaulle sur les Champs-Élysées
les conditions de De Gaulle : plein pouvoir pendant 6 mois le temps de faire une constitution qui
sera proposé au referendum
1 juin : il est investit
Le PCF vote contre mais la moitié de la SFIO pour
certains envoient leur enfants en France, achète des maisons dans le sud →fui le combat
les intellectuelles se réunissent en dehors des partis, dans le Comité des intellectuelles
la torture est ce qui est unanimement condamné
en revanche l’opposition active contre la guerre n’a concerné que des minorités
1958 : politique de clémence pour les prisonniers, les condamnés à mort (300 graciés)
cela ne plaît pas aux ultra de l’Algérie Française
dans la continuité de la politique de la IVème république De Gaulle souhaite un développement
économique et social
octobre 1958 : Plan Constantine→210 000 logements, 400 000 emplois, 250 000ha distribué au
propriétaire musulmans, scolarisation total de la jeunesse
toujours en octobre De Gaulle propose une paix des braves (inacceptable pour le FLN)
il semble donc aller vers une solution de coopération entre France et Algérie
cependant la question du Sahara est importante →il veut en garder le contrôle pour le pétrole
plutôt que la répression administratives Papon préfère envoyer des algériens dans des camps
d’assignation
une ordonnance d’octobre 1958 autorise l’internement administratif et l’assignation à résidence
on peut à présent interner sans intervention du juge
la lutte contre les camps en France reste marginal, quelque journaux
17 octobre : la police tire sur la foule, jette des corps dans la seine, 11 500 manifestant envoyé en
CRA
20 octobre : les femmes manifeste, la plupart d’elles sont arrêtées et envoyées à Saint-Anne
en réaction aux attentas de l’OAS une manifestation est organisée à Charonne fev 1962
la police charge et matraque à mort des manifestants entassés dans les escalier du métro→8 morts
les 8 sont syndiqué à la CGT et 7 sont au PCF
mensonge d’État qui explique que ce sont les manifestants qui ont attaqués la police
16 février : 500 000 personnes au funérailles des victimes
C) Fin de la guerre
septembre 1961 : De Gaulle reconnaît que le Sahara est à l’Algérie (il est visé par à un attenta pour
ça)
la lutte contre l’OAS devient une priorité
février 1962 : reprennent les pourparler avec le FLN
18 mars : signature des accords d’Evian
ils doivent être ratifier par référendum
le cessez le feu est fixé au 19 mars
26 mars : manifestations de l’OAS l’armé tire sur les manifestants →46 morts
l’OAS est à terre
cessez le feu à Alger le 17 juin
l’exode des pieds noirs commence →720 000 départs en 5 mois
les harkis quittent l’Algérie
ils logent dans des camps ouvert par l’armé
référendum : 90 % de oui
les forces française ont tués plus d’algériens que les nationalistes ont tués de français
en Algérie le oui recueilles 99%
3 juillet : l’indépendance est proclamée
1) Jeunesses
l’augmentation rapide des des jeunes à scolariser marque l’existence d’une possible crise
A) Une jeunesse ?
« blousons noirs », délinquance juvénile, conflit des générations, sont des thèmes récurent
la peur des jeunes se cristallise dans la nuit du 22/06/1963 : concert regroupant 15 000 jeunes se
termine par des violence
on s’interroge sur la place dans jeunes dans la société de la Vème république
mais compliqué de parler d’une jeunesse, elle est plutôt multiple (classe, race, géographie...)
B) Le creuset de la contestation
« contestation » apparaît dans l’IS en 1959
les idées situationnistes ont beaucoup influencées la génération et les idées 68
leurs textes, leurs tags, circulent et son repris par la jeunesse étudiante
l’IS dénonce la psychiatrie, prône la liberté sexuelle comme permettant de refuser la libération
sexuelle
1967 : La société du spectacle / traité de savoir vivre à l’usage des jeunes générations
la même année des situationnistes s’emparent des bureaux de l’association général des étudiants à
Strasbourg (liée à l’UNEF)
cela dans un contexte de désintérêt des étudiants pour le syndicalisme
L’UNEF avait connu un succès au début des années 1960 avec sa mobilisation pour l’Algérie
depuis crise politique et organisationnelle
le nombre d’étudiants double entre 1962/68 et le nombre de syndiqué s’effondre
cette crise du syndicalisme étudiant est liée au développement des divers groupes : Jeunesse
communiste révolutionnaire, Union des jeunesses communistes marxistes-léniniste
cela marque aussi la coupure du PCF avec une partie de sa jeunesse
début 1968 : le mouvement d’occupation se diffuse dans toute les cités universitaires (Nantes,
Grenoble, Aix…)
chaque groupe d’ext gauche à ces modèle (ex : UJCml s’inspire du maoïsme, cf La Chinoise de
Godard)
les libertaires se moquent des idoles « Che Che, Jésus Christ », ils soutiennent les mouvements de
l’est contre la bureaucratie et se retrouve dans Socialisme et Barbarie
le ministre de l’éducation dénonce « Les enragés » de Nanterre, et les opposes à la masse étudiante
un député PCF est chassé de la faculté par l’UJCml car il avait dénoncé les contestataires
le lendemain du 22 mars le doyen suspend les cours, les étudiants voulait réquisitionner une salle de
cours de R. Rémond
la soirée du 10 mai est « l’événement critique » qui fait bousculer l’opinion dans le camps des
révoltés
l’opinion change d’avis me 24 mai avec les premiers morts (étudiants et policiers)
A) Du quartier latin à la province
3 mai : arrestation de dizaine de militant d’ext gauche et ordre d’évacuer la sorbonne
réaction spontanée des étudiants parisiens contre la police
la répression donne un aspect d’injustice et d’arbitraire
6 mai : manifestation appelant à la libération des étudiants, réouverture de la sorbonne, retrait de la
police du quartier Latin
6 mai : conseil de disciplines des nanterrois
la manifestation regroupe 15 000 personnes (279 étudiants blessés)
7 mai : manifestation qui se termine par des affrontement quartier latin
10 mai : nuit des barricades, évacuée entre 2h et 6h faisant 360 blessés, 460 arrestations
11 mai : Pompidou décide de la libération des étudiants et la réouverture de la sorbonne
sous l’influence des jeunes la grève s’étend au secteur public (SNCF, EDF)
le mouvement n’étant pas national la situation est différente selon les régions
alors que la grève n’est pas encore généralisé sentiment de pays à l’arrêt (fermeture des écoles, arrêt
des trains, fermeture des bureaux de poste)
toute les entreprises ne sont pas en grève ou occupés
néanmoins cela reste la plus grande grève de l’histoire (entre 12 et 28 jours selon les entreprises)
c’est la première fois que public et privé sont en grève
au niveau culturel la contestation est présente dans tout les secteurs (sport, médecine, cinéma…)
le festival de canne se clôt plus tôt que prévu
des membres du jury démissionnent, d’autre retirent leurs films
les États Généraux du cinéma (17 mai – 5 juin) décident dès le début de la grève illimité
décident de la production de « ciné-tract » = film cour sur les évènements en cour
de même des équipés théâtrales vont dans les entreprises pour divertir les grévistes
le déclin n’est pas aussi rapide que prévu, certain nombre de gréviste refuse le compromis électoral
les grévistes diminuent numériquement à partir de mi juin mais les reprises sont dur
dans les grands magasins (BHV, Printemps , Bon Marché) tous ont votés la poursuite de la grève
dans la nuit du 7/8 juin les CRS entourent une usine Renault →intimidation
ils ne veulent pas reprendre le travail tant que la police est la
des étudiants viennent en soutient
à Meulan un des étudiants meurt suite à un contrôle policier
l’usine ré ouvre le 10 juin mais certains continuer de refuser le travail
l’usine est évacué par la police le soir
les grévistes résistent et un policier tire et tue
affrontement tout au long du 11/06
à la fin de la journée un ouvrier déséquilibré par une grenade sur une murette tombe et meurt
l’utilisation de la police dont de l’organe d’État pour des intérêts privés semble intolérable
L’affaire Gabriel Russier incarne le dysfonctionnement des institutions : école, famille, justice
liaison entre une prof et un élève, elle est emprisonnée puis se suicide
contraste entre la justice et les mœurs évoluant
un professeur est suspendu pour « outrage aux bonne mœurs » pour avoir lu un texte « apprenons à
faire l’amour »
mépris de classe
les élève technologiques sont vu comme les « blousons noirs »
B) Les travailleurs post 68
De Gaulle voit dans la participation un moyen de contribuer à la réforme post 68
cpdt le refus du référendum en avril 1969, la démission de De Gaulle marque la fin de cette idée
Pompidou et Chaban-Delams veulent mettre en place une politique contractuelle fondé sur la
reconnaissance des syndicats, la formation professionnelle, la mensualisation de tout les salariés
cette politique s’applique surtout dans le public : hausse de l’indemnité chômage, loi sur la
formation professionnelle
à partir de 1972 la politique contractuelle décline
les syndicats reprennent des attitudes revendicatives
juin 1973 – janvier 1974 : les salarié de Lip occupe leur usine
ils saisissent le stock de montre, organise des vente sauvage, font redémarrer la production
ils se payent eux même et négocie un plan de maintient des activités
pour la CFDT cela est le symbole de l’expérience autogestionnaire
avec le slogan « On fabrique, on vend, on se paie »
en 1968 l’homosexualité est caractérisé dans la loi de fléau social, maladie mentale
la visibilité se réfugie dans l’homosexualité (Genet, Cocteau)
la revu Arcadie est diffusé à 15 000 en 1972→ligne éditoriale discret, prônant la respectabilité
La spécificité du mouvement gay en France est sa mixité et son lien avec l’ext gauche, le lien entre
révolution et homosexualité
la dépénalisation de l’homosexualité est la base de la lutte gay
B) La loi et l’ordre
obsession de l’ordre, quadrillage policier incessant, peur des manifestations, peur des marginaux
les années post 68 sont marqués par attentats, des manifestations violentes, des enlèvements
cependant l’État n’est pas forcément ciblé directement (ça sera le cas avec Action Direct en 1985)
existe aussi des mouvements anti-violents liée notamment à la lutte anti-nucléaire, antimilitariste