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Vers le centenaire de la Première hécatombe


mondialiste du Capital conquérant: de la
commémoration mensongère à la manipulation
spectacliste...

Août 1914-Novembre 1918:Consécration


sanglante de la première boucherie
capitaliste mondiale !

Novembre 2013-Août 2014:Dé-voilement


accompli du chaos spectaculaire de la
dictature démocratique de la marchandise !

«La Commune ne fut pas une révolution contre une forme


quelconque de pouvoir d'État, légitime, constitutionnelle,
républicaine ou impériale…Elle fut une révolution contre
l'État comme tel, contre cet avorton monstrueux de la
société ».

Marx, Adresse sur la Commune,1871

« La guerre mondiale a placé la société devant l'alternative


suivante : ou bien maintien du capitalisme, avec de
nouvelles guerres et un rapide effondrement dans le chaos
et l'anarchie ou bien abolition de l'exploitation capitaliste ».

Rosa Luxemburg, Que Veut la Ligue Spartakiste ?


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Lorsque François Hollande simple VRP OTANISTE de la province


hexagonale du gouvernement du spectacle mondial déclare
depuis l'Elysée au début novembre 2013 que « cent ans plus
tard, il nous revient d'aborder dans un esprit de réconciliation
cette douloureuse question des fusillés», il convient de se
souvenir, d'une part, que les sectes gouvernementalistes de la
gauche du Capital ont, depuis les journées de juin 1848,
toujours été à la pointe des massacres de l'ouvrier séditieux et,
d'autre part, que c'est bien Albert Thomas, ministre socialiste
de l'armement en 1916-1917, qui fut le grand organisateur de
l'exploitation ouvrière en temps de guerre pendant que les
Sembat, Blum et Cachin ne cessaient de promouvoir le théâtre
d'intérêts de la "défense nationale" du négoce à tous crins.

Quand le locataire de l'Elysée, simple marionnette pitoyable de


la machination financière circulante, semble regretter que les
perturbateurs et les mutins d'hier aient pu être fusillés alors
que cela eut lieu avec la bénédiction de la nomenklatura
ministérielle socialiste d'alors, celui-ci fait simplement acte de
dénégation pathologique en ce sens qu'il fait là mine de récuser
le passé pour mieux préparer et justifier le demain convulsif en
ce moment ultra-crisique qui approche et où assurément et
comme d'habitude les forces du progrès du dressage
civilisationnel s'essayeront à passer par les armes les hommes
récalcitrants et indisciplinables.

Dans les années qui précédèrent le déclenchement de la


Première Guerre mondiale de la marchandise totalitaire, Rosa
Luxemburg multiplia les activités critiques et les participations
radicales à de multiples débats publics, en un temps où les
fractures fondamentales de l'histoire contemporaine étaient en
train d'ostensiblement prouver que les représentants les plus
officiels de la social-démocratie, du syndicalisme et de
l'anarchisme se préparaient à participer au grand
embrigadement militariste des duplicités affairistes de l'été
1914.

La publication de L'Accumulation du capital en 1913,


prolongeant efficacement Réforme sociale ou révolution paru
en 1899, provoqua des polémiques virulentes et permit ainsi
de désigner ouvertement les endroits précis où résidaient les
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pires fusilleurs à venir du prolétariat, c'est à dire les


professionnels de la défense réformiste de la condition salariale
éternelle. La théorie de l'écroulement inévitable du capitalisme
défendue par Rosa Luxemburg fit l'objet d'anathèmes virulents
de la part de toutes les boutiques perpétuatrices de la misère
prolétaire pendant que les courants maximalistes de
l'émancipation humaine saluaient, eux, au contraire en Rosa
Luxemburg l'une des interprètes les plus compétentes et les
plus robustes de la Critique de l'économie politique positionnée
par Marx pour l'émergence d'un monde sans argent ni Etat.

A l'été 1914, la gauche du Capital ayant très rapidement fait


tomber les masques de sa tartuferie, rejoignit évidemment
massivement le camp de l'orgie guerrière et l'illusion du
syndicalisme révolutionnaire s'évanouit, elle, promptement
lorsque la CGT rallia officiellement l'Union sacrée du marché
national de la sur-vie obligatoire. Ainsi de Maurras à Guesde en
passant par Kropotkine, toute la matrice du développement
aliénatoire en la totalité de ses cénacles domesticatoires appela
les prolétaires du monde à aller périr la fleur au fusil sur les
champs de bataille où allaient enfin pouvoir pleinement
s'exalter les orages d'acier du feu commercial.

A contre-courant du grand abêtissement fiévreux qui s'empara


des vastes foules happées par la liberté moderne du droit à la
tyrannie civile et militaire du suffrage universel du rendement,
quelques groupes et personnalités rares en marge de tous les
rackets politiques des divers arrangements du trafic et du
change, autour de Malatesta, Nieuwenhuis et Liebknecht,
entreprirent d'élaborer des lieux de résistance au pouvoir de
plus en plus absolu du cosmopolitisme de la marchandise. C'est
pourquoi Scheidemann premier chancelier de la République de
Weimar et membre émérite du parti socialiste tout comme
Ebert premier président du Reich ainsi que Gustav Noske
ministre de la Guerre, purent réprimer intensivement la
Commune de Berlin et lâcher les corps francs sur les émeutiers
ouvriers qui furent ainsi massacrés en même temps que Rosa
Luxemburg était, elle, exécutée en janvier 1919 sur claire
décision réfléchie du parti socialiste du Capital.

De la sorte, Rosa Luxemburg qui fut l'une des premières


expressions critiques en temps réel de ce qui deviendrait la
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démence policière du capitalisme d'Etat bolchévique fut


assassinée par les représentants expérimentés de la mollesse
social-démocratique et quelques temps après, en mars 1921,
c'est l'appareil capitaliste de l'étatisme léniniste, version
simplement durcie du social-démocratisme, qui s'empressa de
noyer dans le sang la Commune de Kronstadt. Le cycle du
mensonge et du meurtre capitaliste était là significativement
consommé dans cet opéra mythologique du triomphe de la
fausse conscience où toutes les fractions de la gauche et de
l'extrême gauche du Capital se prouvèrent toujours être le
laboratoire de recherche de la marchandise destiné à ouvrir la
voie à toutes les fourberies et répressions les plus vicieuses de
la liberté despotique du profit.

La grande immolation de 1914-1918, c’est d'abord 8 millions et


demi de Français mobilisés, des millions de blessés et
1.400.000 tués sur l'autel des nécessités du profit. La
manoeuvre gouvernementale du spectacle hollandiste est
simple, il s'agit de dénaturer la matérialité des faits afin de
servir l'idélogie du mondialisme de la circulation marchande.
D’abord, en jumelant le 70e anniversaire de 1944 et le 100e
anniversaire de 1914 pour permettre à l’événement totémique
le plus récent d'enclore légendairement le plus ancien tout en
répétant jusqu'à plus soif la grand-messe du tabou antifasciste,
paravent des obligations récitatives du despotisme du
politiquement correct de toutes les servitudes et égorgements
contemporains. Ensuite, en polarisant les commémorations sur
le rôle des troupes coloniales, fonction relative lors du
débarquement de Provence en 1944 ( le nombre de tués
Maghrébins des armées de la libération capitaliste entre 1943
et 1945 atteignit 18 300 et le nombre de tués parmi les Pieds-
Noirs fut de 12 000 avec, en pourcentage, un taux de 10% pour
les Pieds-Noirs et de 6% pour les Maghrébins) mais très
marginale de 1914 à 1918 (5% des tués, soit un mort sur 20).

Lorsque les gangs étatiques de la vie mutilée mettent en scène


la commémoreration du centenaire de 1914, il va de soi que
leur objet essentiel est d'occulter cette réalité fondamentale
que les combattants de 1914, prolétaires des villes et des
campagnes de la gauloiserie réfractaire en ses multiples
souches de terre récalcitrante ; bretonnes et provençales,
auvergnates et corses, champenoises et tourangelles, basques
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et périgourdines, languedociennes et savoyardes, normandes et


picardes... ont délibérément été sacrifiées industriellement pour
que l'argent continue à rapporter par le biais de la nécessaire
disparition brutale du trop plein de marchandises meubles et
humaines et du même coup par l'abattage de ce surcroit
d'énergie ouvrière insubordonné qui avait tant insupporté la
Troisième République maçonnique des droits de l'homme
possédant.
Que Clemenceau, ait pu à la fois porter les surnoms de briseur
de grèves et de Père la Victoire en dit long sur les amours
incestueuses entre la guerre sociale et la guerre tout court et
sur la manière toute particulière dont la pensée critique a un
devoir de réflexion insurrectionnaire sur cette génération
décimée de 1914.
Ne laissons pas détourner ou enfouir le populicide du premier
charnier impérialiste et refusons en premièrement le
mémoricide. Les monuments aux morts des villes et villages les
plus reculés viennent nous raconter la tragédie de tous ces
prolétaires sacrifiés et ainsi jetés dans les batailles les plus
sanguinaires de la valorisation capitaliste. Nous avons des
devoirs pratiques et théoriques de lutte de classe à l’égard des
prolétaires de 1914 : devoir de dénoncer la grande réécriture
des événements; devoir de combattre le grand lessivage de la
réalité historique ; devoir de refuser le grand changement
démographique qui commença d'ailleurs comme par hasard au
temps du premier flic de France tandis que confronté à la grève
qui fit suite aux centaines de morts de la catastrophe de
Courrières, les compagnies minières afin de limiter la force du
mouvement social, donnaient les premiers coups de départ de
l'immigration kabyle dans le Nord-Pas-de-Calais.

En un cercle historique de près d’un siècle, le fétichisme


historique de la marchandise qui dé-figure systématiquement
l’histoire du vrai pour lui substituer partout le monde du réel
inverti n’a pas cessé de poursuivre sa route pour persuader les
êtres que leur seul avenir possible se nommait travail de l’avoir
et qu’il n’y avait d’autre horizon que celui du paraître dans la
société fétide du calcul, du décor et de l’échange.

L’objectif essentiel du spectacle de la domination capitaliste est


d’anéantir toute compréhension de ce qui fait l’ être de l’histoire
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vivante de telle sorte que la dictature démocratique du marché


puisse organiser avec magnificence la totale ignorance de tout
ce qui ad-vient par la falsification complète de la totalité de ce
qui s’est passé.

Des millions de prolétaires de tous les pays d’Europe ont été


exterminés entre 1914 et 1918 pour permettre au despotisme
mondial de l’économie de résorber sa sur-production par un
repartage militaire des marchés autorisant ainsi le nouveau
monde américain du fétichisme financier à commencer à
s’emparer d’une vieille Europe saignée à blanc.

L’union-sacrée charognarde de toutes les factions politiques de


la droite et de la gauche des échanges a ainsi clairement
prouvé – par delà et contre les quelques groupes ouvriers
radicaux qui refusèrent la grande tuerie impérialiste – que l’Etat
est toujours le lieu central de l’esclavage et du mensonge et
que les cimetières militaires de la guerre ne sont que la sordide
continuation logique des usines salariales de la paix…

Le mouvement ouvrier révolutionnaire fut détruit par l’action


conjuguée du capitalisme bolchévique et de la domination enfin
totalement pleinement réalisée de la souveraineté marchande,
le premier étant l’expression encore archaïque de la fusion
étatico-financière que la modernité économique de la seconde a
enfin aujourd’hui entièrement accomplie comme aboutissement
le plus spectaculaire du pouvoir absolu de l’argent.

Le règne autocratique du marché démocratique du vendable


omni-présent est la forme supérieure de la dictature puisque
c’est la dictée insidieuse qui va au plus profond de l’intime en
supprimant absolument tout ce qui n’est pas conforme aux
intérêts de la criminologie organisée de l’ usurpation chosifiante
et de la mise en forme planétaire de l’ignorance et de l’idiotie
qui la justifient.

La science des légitimations de l’in-authentique pratiquée à


profusion par le gouvernement du spectacle mondial de la
marchandise implique un illusionnisme de masse, une
manipulation permanente et une falsification obscurantiste
forcenée qui font de la démocratie le diktat le plus impeccable
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du totalitarisme de la quantité, de l'impuissance et du contre-


sens.

La gauche du capital a toujours été ici le centre actif des


ravages du déploiement social capitaliste. Souplesse social-
démocratique et rigidité bolchévique correspondaient chacune
antagoniquement mais complémentairement dans leurs
sphères de nuisance respective aux conditions contre-
révolutionnaires du développement vers la domination réalisée
de la tyrannie de la valeur. Le mouvement ouvrier cadenacé
politico-syndicalement fut ainsi l’expression de la mystification
généralisée de la valeur se valorisant vers l’apogée de la raison
pratique marchande.

Toutes les organisations de gauche et leurs sous-fifres


gauchistes (trotskistes, maoïstes et libertaires) qui constituent,
de fait, l’extrême gauche de l’appareil idéologique et politique
du capital n’ont jamais servi qu’à contenir, torpiller et détourner
les luttes ouvrières. Dès lors, le mouvement ouvrier politico-
syndical n’est rien d’autre que le conducteur réel du
mouvement de perpétuation des prolétaires en tant que
prolétaires, c’est à dire en tant que servile catégorie aliénée de
l’économie politique.

Ainsi, la gauche constitue la force d’encadrement et de


discipline de la classe ouvrière qui permet que dans le couple
travail-capital, ce soit l’activité domestiquée du travail qui se
trouve finalement la plus active et qui, par la prison réformiste
des duperies de la revendication , fasse sans cesse se
reproduire son ennemi inséparable ; le Capital.

La gauche représentante du mouvement moderniste du Capital


est ainsi l’avant-garde de la droite. La première trace pour la
seconde les chemins les plus novateurs de la socialisation
aliénatoire et aujourd’hui – dans la fusion idolâtre de l’économie
et de la politique, les mafias de gauche et de droite ont fini par
professionnellement se fondre et se confondre dans un magma
excrémentiel fraternel tout entier soumis aux impératifs du
gouvernement du spectacle mondialiste.

Conformément à la place qui lui revenait dans la mise en scène


des rapports de production de la servitude, l’union sacrée de
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1914 ( reconduite de façon encore plus paranoïaque en


1939 puis en 1944!) permit de faire marcher le prolétariat
européen tout droit à l’hécatombe afin qu’il se fasse massacrer
avec enthousiasme pour résoudre la crise de sur-production
d’alors et relever ainsi le taux de plus-value.

Les crapules politiques de droite et leurs confrères, canailles de


gauche, tous ensemble et en parfaits chiens de garde de la
misère marchande organisèrent ainsi la mort de millions d’êtres
humains, chair à travail cérémonieusement reconvertie en chair
à canon…

Et lorsqu’à la fin de cette guerre interminable qui allait


consacrer le futur royaume du dollar, surgirent dans de
nombreux pays d’Europe, des conseils ouvriers qui remirent en
cause la marchandisation de l’humain, c’est bien entendu le
Parti Social-Démocrate (liquidant les communards
d'Allemagne !) et le Parti bolchévique (décimant les
communards de Russie !) qui procédèrent au nettoyage
capitaliste indispensable en planifiant de conserve l’exubérance
sanguinaire par laquelle furent éliminés des millions d’ insurgés
de la vie…

Et pendant des décennies, les héritiers de Lénine, passionnés


de fordisme et bénis par les oligarques de Wall Street, ne
cessèrent de tuer de mort lente ou de mort rapide des millions
de prolétaires, simple matériel tragique pour l’ accumulation
capitaliste d’Etat.

Le maintien de l’ordre capitaliste de l’ abondance du faux, ayant


régulièrement besoin pour aménager le territoire de ses crises
de surproduction, d’enclencher de nouvelles redistributions des
marchés, il était inévitable qu’un deuxième abattoir mondial
fasse suite au premier. Le mouvement d’innovation
technologique du bourrage de crâne allait donc faire là des
prodiges jusqu’à rendre impossible toute pensée critique au-
delà de quelques trop rares catacombes.

Les experts universitaires et médiatiques de la falsification


spectaculaire nous enseignent chaque jour que les seules
paroles autorisées sont celles qui reproduisent et confirment le
dire insipide de la tyrannie marchande.
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Le terrorisme d’Etat est aujourd’hui le pôle de recherches et


d'intoxication stratégique le plus perfectionné du gouvernement
du spectacle mondial. L’empire américain qui a gagné la
deuxième tuerie mondiale résume là désormais parfaitement la
décomposition et les contradictions sociales de la planète en
son entier. Ayant asservi l’Europe et le Japon à sa sphère de
commandement géo-politique, la Maison Blanche ne peut
désormais tenter de neutraliser irrémédiablement leurs
potentiels économiques que par la manipulation monétaire,
l’infiltration secrète et la terreur de masse sous fausse
bannière.

A mesure que la crise financière du capital fictif, va révéler


explosivement l’impossible rencontre entre l’illimité besoin du
développement de la marchandise et l’incontournable limite
des solvabilités réelles, l’empire du billet vert dont le déclin est
dorénavant amplement établi, sera amené – pour essayer de
préserver son hégémonie - à engager – dans tous les espaces
de sa territorialité matérielle et symbolique - de vastes coups
montés terroristes dont le 11 septembre n’était qu’un simple
coup d'essai. Sur ce terrain, il a été possible dernièrement de
voir apparaître de multiples manœuvres, magouilles et
tripotages qui, grands ou plus petits, sont venus ici et ailleurs
nous construire jusqu’en en France d’ extra-ordinaires
cinématographies comme celles notamment de l’incroyable et
déconcertante affaire Merah puis celle tout aussi effarante et
ténébreuse des deux Journalistes tués au Mali par Al-Qaïda au
Maghreb islamique, fruit étatique souterrain des innombrables
barbouzeries franco-algériennes...

La deuxième mandature d’Obama à la Maison Blanche, après


une première de totale insanité visible arraisonnée à tous les
dicktats de la marchandise totalitaire et avec toute la notoriété
de spectacle iconologique mise en scène vient dire ici qu’à bout
de souffle, les mécanismes de légitimation de l’ absolutisme du
spécieux n’ont plus désormais pour seule plaidoyer
envisageable que les mythologies pourtant de plus en plus
essoufflées de la société dite métissée.

Dorénavant, à l’heure où l’ordre américain vient tout à fait


publiquement racoler dans les banlieues françaises pour
organiser des voyages trans-atlantiques d’ embrigadement
1

culturel pour les leaders des quartiers positivement discriminés,


le rêve yankee de la diversité capitaliste apparaît bien comme
le pire opium du temps présent. L'actuelle domination
spectaculaire achevée du hors sol de la marchandise
omnipotente nous faisant résolument abêtis américains, il est
naturellement légitime que nous ne cessions donc de nous
enfoncer toujours davantage dans tous les déplorables
dérangements propres à l'abjection du système des objets
développé si schizophréniquement aux USA, de la drogue à la
Mafia, du fast-food à la prolifération névrotique de tous les
tribalismes et extravagances religieuses.

La riche expression fallacieuse de « diversités culturelles » vient


exprimer qu'il n'existe plus désormais en fait aucune autre
culture autorisée que celle de la consommation autiste des
échanges narcissiques du débilisme marchand totalement
universalisé. La diffusion du spectacle des rituels de la réussite
quantitative par le pouvoir de l'argent ne peut qu'uniformiser
les spectateurs dans une égalisation planétaire de la
soumission à la chosification. De la sorte, dans le spectacle
psychotique de la réification mondialiste, la société de classes
montre ostensiblement et très systématiquement qu'elle
entend éliminer l’histoire. Et quoi donc de plus normal pour ce
faire que la présence de tant d’immigrés dans l'hémisphère
nord parce que la lutte des classes extrémiste qui y a existé
pendant des siècles doit justement en dis-paraître.

L’empire central du chaos de la pourriture capitaliste en ses


progrès les plus ignobles dès lors qu’il est dirigé par un noir de
théâtre obamique et loué par un supplétif hollandiste se voit
ainsi transmuté oniriquement en un idéal suprême pour tous les
domestiques du spectacle de l’artifice et de la farce. Obama,
créature de commande de la finance mondialiste, s’est donc
immédiatement empressé pour son second mandat, de
promettre à ses créateurs qu’il ferait bien ( encore et
encore !) du Bush en pire et en plus grand afin que l’emprise
américano-israélienne sur le monde aille avec lui encore
toujours plus loin qu’avec son prédécesseur.

Pendant ce temps, la classe capitaliste œuvre en Europe, pour


déprécier de manière forcenée le coût du travail, en tentant
d’annihiler l’inconscient collectif des restes de l’ héritage
1

communard…Elle transfert donc les entreprises ailleurs et elle


dé-localise aussi et d’abord sur place ici en recourant
massivement à l’armée industrielle de réserve analysée très
pertinemment par Marx évoquant ainsi lumineusement le
processus de transfert qui voit un « Yankee remplacé par trois
Chinois... »

Cette armée de réserve colorée, valeur suprême échangiste


des rêves mélangistes du monde de la valeur, permet là une
manœuvre décisive car les nouvelles populations entrantes
sont par définition issues de temporalités non-critiques
structurées autour d’une vision historique fermée. Il est donc
relativement facile de les intégrer à la liberté du commerce de
l’aliénation généralisée puisque l’ immobilité de leur relation au
monde trouve son répondant moderne dans le culte de
l’apathie marchande et dans la passivité de l’ enfermement
consommatoire, unifiés dans un nouveau temps arrêté par
l’éternel présent du fétichisme appropriateur.

Quoi donc de plus normal qu’ Obama, prix Nobel exceptionnel


du spectacle de l’avoir et grand maton des mouroirs de
Guantánamo, Gaza, Kaboul et Bagdad, nous explique applaudi
par son vassal élyséen que le capitalisme de couleur est
l’avenir du monde. Ils verrouillent de la sorte la serrure des
leurres et mauvais tours hégémoniques du diktat mercantile et
sont là la coqueluche persistante de tous les laquais du FMI, de
l'OMC et du MEDEF puisque la régularisation des sans-papiers
et l’africanisation de l’Europe offrent à la classe capitaliste ce
grand remplacement de soumission à bon marché dont celle-ci
a besoin à mesure qu’elle entend se débarrasser des vieilles
contestations et insurrections ouvrières européennes qu’elle
entend surtout ne jamais voir renaître…

La boucherie de 14-18 a liquidé physiquement des millions de


prolétaires pour que persiste le cycle d’abomination de
l’exploitation humaine. L’idéologie immigrationniste
persévérante à l'image d’un capitalisme américain de plus en
plus déliquescent et de plus en plus toxique - en tant que stade
supérieur d’élimination de la critique ouvrière radicale - entend
éradiquer la possibilité même que cette exploitation soit
contestée puisqu’au saint nom idéologique de l’économie
politique multi-culturelle de la résignation, la liturgie anti-raciste
1

interdit que l’on puisse critiquer les substitutions industrielles


de population qu’échafaude la Sainte-Alliance du Capital pour
faire disparaître le vieil esprit des traditions subversives
européennes…

L'anti-fascisme fut le cœur de la religion capitaliste du XX°


siècle quand la domination en voie de pleine réalisation de la loi
de la valeur rendit nécessaire à la fois de supprimer les
formations sociales désuètes au regard des besoins de la pure
dictature démocratique de l'argent et d'écraser les
manifestations prolétaires les plus extrémistes comme celles
des barricadiers impénitents de la Catalogne insoumise en
1937.

L'anti-racisme est, lui, le centre de la religion capitaliste du


XXI° siècle dés lors que la domination pleinement réalisée de la
loi de la valeur commande de faire à la fois migrer la radicalité
du prolétariat hors de sa propre histoire et de substituer aux
banlieues ouvrières de la marchandise méprisée les quartiers
bigarrés de la thune vénérée.

A l’heure où la mystique marchande s’est cristallisée dans le


projet mondialiste obligatoire du salariat pluri-éthnique et de la
jouissance par le magot, l’heure est bien à la mort programmée
de l’ouvrier européen archaïque qui, lui et lui seul, a su dire
massivement en sa longue histoire de lutte de classes radicale
que la vraie vie n’a pas de prix et qu’il convient – pour re-
trouver l’être vrai de l’humain – de balayer révolutionnairement
l’ assujettissement au salariat et à l’argent.

Dés lors, en refus de la société marchande qui est toujours


déshumanisation de l’homme et contre l'Etat, qui n'est partout
et rien d'autre que le capital concentré en force d'oppression et
de domination, il faut redire l’invariance subversive de ce qui
permet l’émancipation humaine :l’émergence du vrai vivre de
la communauté anti-marchande.

Ainsi, comme on l'observe, et comme on l’a continuellement vu


et revu et malgré les secondaires et grotesques conflits de
chapelle, lorsqu’il il s'agit d'embrigader les prolétaires dans la
mobilisation générale, les préparatifs de guerre, l' union sacrée
idéologique ou militaire, les gauchistes comme tous les
1

bolchéviques et les sociaux-démocrates se rejoignent en


rigoureux serviteurs de la dictature démocratique du marché.
Ils sont tous d'accord pour faire participer le prolétariat à la
guerre impérialiste, à ses préparatifs et à ses pièges. Les uns
dénoncent les autres, les autres dénoncent les uns, mais en
réalité ils se retrouvent tous du côté... de l' artifice anti-raciste
de l’actuelle guerre du Capital menée contre le prolétariat…

En 1914-1918, c’est dans les tranchées que l’ économie de la


captivité alla écraser militairement le mouvement prolétarien
combattant pour aller ensuite récidiver en plus grand et en plus
fort à partir de l’an quarante, dans les bombardements
stratégiques de l’incommensurable industrie démocratique de
la mort pour tous… En 2013-2014, c’est le diktat de la charte
capitaliste de la diversité qui exile le prolétariat indigène des
vieilles combativités ancestrales hors de sa propre histoire pour
qu’un nouveau salariat de bonne couleur et d'allégeance
assurée vienne faire fructifier les grandes surfaces normalisées
de la bêtise marchande.

Contre la catastrophe capitaliste accélérée qui s’annonce, il


convient d’agir exclusivement de manière organisée et
consciente en comprenant que les polices de l’antiracisme
d’Etat n’ont pour seul objet que de permettre le remplacement
des grèves sauvages de jadis par l’immigration de
marchandises humaines purement consommatoires.

Si la colère ouvrière des usines quand elle déborde les chiens


de gardes syndicaux fait trembler l’ autocratie capitaliste, les
troubles pro-marchands des banlieues rappellent toujours qu’il
existe une profonde et allègre solidarité entre les
appropriateurs glauques des bas-fonds et les hauts-fonds
distingués du propriétarisme.

Le sidérurgiste lorrain qui en mars 1979 brisait les vitrines


boutiquières du Paris grand-commerçant en hurlant sa haine de
la marchandise représente l’ennemi absolu du pouvoir de
l’argent et c’est pourquoi ce dernier déteste celui-là alors même
qu’il vénère le casseur black-beur ahuri du 9-3 qui fait de
chacun de ses fric-fracs un hymne à l’ idolâtrie du fric et du
trafic.
1

L’allogène marchandise humaine venue du Sud ou de l'Orient,


façonnée par les temporalités stationnaires issues du
despotisme oriental, n’a pour seul et pauvre dessein que de
venir participer d’une manière ou d’une autre à la jubilation
marchande des avidités spectaculaires du posséder et c’est la
raison intéressée pour laquelle le système de l’acquérir l’adule
pendant qu’il a en horreur le glaiseux et anachronique
prolétaire de l’avant qui quand il s’emporte sait – et lui seul –
conchier la pestilence des corruptions marchandes.

L’anti-racisme totalitaire de la marchandise est là le pire produit


du racisme car il vient essentiellement décréter que la lutte des
classes doit être interdite lorsqu’elle ose incarner le
maximalisme communard des prolétaires de l'histoire
subversive européenne qui sont donc là condamnés à devoir
sortir de la réalité puisque c’est seulement eux qui – depuis des
siècles de combat et d’insurrection – ont clairement ciblé
l’essence de la société du falsifiant spectaculaire. Mais par
bonheur, cette gigantesque colère dé-sobéissante qui re-
commence à monter risque de faire peut-être sentir dans peu,
« ...nom de Dieu, Qu'la Commune n'est pas morte » !

L’immigrationnisme n’est rien d’autre que le stade suprême de


la libre circulation impérialiste de la marchandise !

NON AU CARNAVAL DOMESTICATOIRE DES GRANDES GALERIES


ALIENATOIRES DU METISSAGE MARCHAND !

A BAS LA GUERRE ET A BAS LA PAIX, CES DEUX FACES


COMPLEMENTAIRES DE L’ABJECTION CAPITALISTE !

A BAS TOUTES LES UNIONS SACREES DU CAPITAL !

L’Internationale, ( novembre 2013- Août 2014)

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