Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Travail à faire
1) Calculer le taux d’actualisation à partir de la relation du MEDAF.
2) Calculer le dividende moyen pondéré.
3) Calculer la valeur financière.
4) Recalculer la valeur financière en supposant que le dividende moyen peut être distribué
sur 5 ans.
Ri = Rf + [ E (Rm) – Rf] x ß
Ri= 0,08
Dm = 31 833,333 31 833
Dm = 31 833
3) Valeur financière
VF = 31 833 / 0,08
VF = 397 913
VF = 127 100
Cas n°02 : Cas Shapiros (Modèle de Gordon Shapiro)
La société Shapiros au capital de 5 000 actions a distribué un dividende de 3 900 F en N, 3 750
F en N-1 et 3 606 F en N-2. La tendance observée au cours de ces trois années devrait se
poursuivre dans le long terme. Le taux de rendement attendu par les actionnaires est de 12 %. Le
taux de croissance des dividendes est de 4%.
Travail à faire
Calculer la valeur de rentabilité selon le modèle de Gordon Shapiro et déduire la valeur de la
société Shapiros.
Avec :
Vr = 50 700
VE = Vr x nombre d’actions
VE = 50 700 x 5 000
Travail à faire
1) Calculer le cours de l’action.
2) Calculer la valeur de la société.
Annexe
Actif Passif
Travail à faire
Déterminer l’Actif net et l’actif net comptable selon les deux méthodes.
VR étant égal à la moyenne du résultat des activités ordinaires (RAO) après impôt sur les
bénéfices des trois derniers exercices affectés des coefficients 1, 2 et 3 et capitalisés au taux
de 12% (rentabilité requise par les actionnaires).
Travail à faire
1) Calculer l’actif net comptable corrigé.
2) Calculer la valeur de rendement.
3) Calculer la valeur de l’entreprise (VE).
ANCC = 21 300
Elements N - 2 N - 1 N
Résultat des activités ordinaires 1 950 1 650 2 100
Impot 25% -487,5 -412,5 -525
Résultat des activités ordinaires net 1 462,5 1 237,5 1 575
Valeur de rendement
Rm 1443,75
VR = =
0,12 0,12
VR= 12 031,25
VE = 19 446,25
Travail à faire
1) Calculer le coût des fonds propres et le coût du capital de la société.
2) Construire le tableau des flux de trésorerie prévisionnel de N+1 à N+5.
3) Évaluer la valeur de marché des capitaux propres de l'entreprise.
Résultat opérationnel (a) 1 173 000 1 313 800 1 432 000 1 517 900 1 563 500
- Impôt sur bénéfices -316 710 -354 726 -386 640 -409 833 -422 145
Résultat opérationnel après impôt 856 290 959 074 1 045 360 1 108 067 1 141 355
+ Dot. amortissements 300 000 345 000 386 400 421 200 446 400
CAF 1 201 290 1 345 474 1 466 560 1 554 467 1 141 355
- Investissements -500 000 -515 000 -530 000 -546 000 -562 800
- Variation BFR -63 000 -58 000 -48 700 -35 400 -18 800
Flux de Trésorerie Disponible 623 290 757 474 871 860 956 267 1 122 555
(a) : 17 %du chiffre d'affaires
n
FTDt
VCP ( 1 CMPC)
t 1
1
VTn x (1 CMPC) -n - Vdf
5
FTDt FTD6
VCP ( 1 CMPC)
t 1
t
(CMPC - g)
x (1 CMPC) -5 - Vdf
-1 -2 -3 -4
V0 = 623 290x (1,0942) + 757 690x (1,0942) + 871 860x (1,0942) + 956 510x (1,0942) +
-5
1 122 690 x (1,0942) = 3 251 036 F
Valeur terminale actualisée :
3) Estimer la valeur des capitaux propres par l’actualisation de ses flux de trésorerie
disponibles
Cas n°08: Cas Arcelor (Flux de trésorerie disponibles- évaluation par comparaison)
Arcelor est le numéro un mondial de la sidérurgie avec un chiffre d'affaires de 32 600 KF en N -
1. Le groupe est leader sur ses principaux marchés: automobile, construction, électroménager et
emballage ainsi que l'industrie générale. La société fait, début 2006, l'objet d'un projet de prise
de contrôle hostile de la part de la société anglo-indienne Mittal.
Travail à faire
La question qui se pose est de savoir si le prix proposé par Mittal est attractif. Pour cela, vous
évaluerez la société en :
1) actualisant ses flux de trésorerie disponibles compte tenu des prévisions ci-dessous;
2) utilisant les multiples suivants, par comparaison avec ThyssenKrupp : CA, EBIT et PER
Autres projections:
Taux de BFR (% du CA) 15% 15 % 14% 14% 14%
Taux d'investissements (% CA) 6,0% 5,5% 5,0% 5,0% 5,0%
Amortissements (% CA) 4,0% 4,5% 5,0% 5,0% 5,0%
Autres informations :
Prime de risque de marché: 5 % et taux des Obligations garanties par l’Etat 10 ans: 3,5 %
Valeur de marché des dettes financières (nettes) : 1 257 KF
Structure financière
Valorisation d'Arcelor :
On peut remarquer que le multiple du chiffre d'affaires aboutit à une valeur négative. Ce
résultat traduit le fait que le chiffre d'affaires dégagé par euro de VGE par Arcelor est
beaucoup plus faible que pour ThyssenKrupp.
Cas n°09: Cas Fallas (Discounted cash flows)
Monsieur Fall, propriétaire d’une société sénégalaise FALLAS souhaite évaluer son entreprise.
L’évaluation des établissements FALLAS sera fondée sur la méthode des flux de trésorerie
disponibles (ou méthode DCF, Discounted cash flows).Les calculs seront présentés en milliers de
francs.A l’aide de l’annexe, vous êtes chargé (e) de cette étude.
Travail à faire
1) Présenter sous forme de tableau le calcul des flux prévisionnels de trésorerie disponibles
des années N à N+4.
2) Calculer la valeur finale à retenir fin N+4.
3) Calculer la valeur globale de la société FALLAS début N.
4) Calculer la valeur des fonds propres puis la valeur d’une action des établissements
FALLAS début N.
5) Indiquer les intérêts et les limites de cette méthode d’évaluation.
6) Expliquer ce que représente le taux d’actualisation pour cette évaluation. Préciser la
modalité de détermination du taux et de ses éléments.
7) Vérifier le taux d’actualisation de 9,2% communiqué en annexe. Les calculs
intermédiaires se feront avec trois décimales.
ANNEXE
1. Le tableau suivant résume les principales hypothèses retenues dans l’établissement des
flux prévisionnels de trésorerie disponibles :
N N+1 N+2 N+3 N+4
Taux de variation du chiffre d'affaires HT 10% 10% 10% 8% 8%
Excédent Brut d'Exploitation EBE (en % CA) 15% 15% 20% 20% 20%
Dotations aux amortissements en KF 1 000 1 200 1 200 1 000 1 100
Poids du BFE en jours du Chiffre d'affaires 180 180 150 150 150
Investissements nets de maintien en KF 1 000 500 500
2. Renseignements complémentaires
a- Les prévisions seront établies à partir d’un chiffre d’affaires de 13 000 000 pour N-1
et d’un Besoin de financement d’exploitation (BFE) de 180 jours du chiffre d’affaires
pour N-1.
b- Le taux d’impôt sur les bénéfices est supposé constant et égal à 25% sur la période
d’étude. Il est fait l’hypothèse que l’impôt est décaissé l’année même de sa réalisation.
c- La valeur finale retenue à la fin de l’année N+4 est assimilable à une rente perpétuelle
de 1 100 000, la première étant obtenue fin N+5. La croissance de cette rente se fera à
l’infini au taux de 1,5%.
d- Le taux d’actualisation est de 9,2%.
e- Fin N, la valeur de marché de l’endettement net est égale à 600 000.
f- Il est rappelé que le capital est composé de 24 000 actions.
g- Pour vérifier le taux d’actualisation, les hypothèses suivantes seront retenues :
- le taux d’endettement (rapport entre les dettes et les capitaux propres)
d’après les valeurs est égal à 4,60%.
- le taux de rendement sans risque est de 3,57%.
- le coût de l’endettement avant imposition est de 4,5%.
- le coefficient de risque sectoriel désendetté (ou Bêta économique) est de 1,4
et la prime de risque du marché boursier est de 4,1%.
Il est rappelé que l’endettement des établissements FALLAS génère un risque
supplémentaire et qu’il conviendra de calculer le bêta corrigé de l’endettement.
D
Le bêta endetté = ß économique 1 + (1 taux d'impôt )
C
4) Calculer la valeur des fonds propres puis la valeur d’une action de la société FALLAS
début N.
Valeur des fonds propres = 15 979,7 – 600 = 15 379,7 KF
15 379 700
Valeur d’une action = = 640,821 F
24 000
Intérêts :
Limites :
- Qualité du plan d’affaires et difficultés liées aux prévisions, horizon de prévision difficile à
déterminer,
- Détermination de la valeur finale, hypothèse d’un maintien de la rente à l’infini avec un taux
de croissance constant probablement irréaliste,
- Détermination du taux d’actualisation,
- La valeur actuelle dépend d’une autre évaluation, celle de la valeur finale.
Quand une entreprise est évaluée à partir de ses flux de trésorerie disponibles, le taux
d’actualisation exprime le coût du capital ou taux de rentabilité minimum requis de l’entreprise.
Ce taux représente une moyenne pondérée du taux de rémunération attendu par les actionnaires
et du taux de rémunération (après incidence fiscale) par les créanciers, en fonction du poids
respectif de la valeur de marché des fonds propres et la valeur de marché de l’endettement.
Ce taux doit rémunérer le temps et le risque pris par les apporteurs de capitaux.
C D
Modalité de calcul de ce taux t : t = t c td
CD CD
Avec tc = taux requis par les actionnaires ou coût des capitaux propres
Le taux requis par les actionnaires peut être obtenue par le modèle de Gordon et Shapiro, la
relation du MEDAF. Il s’évalue à partir d’un taux sans risque auquel on ajoute une prime de risque
d’exploitation et une prime de risque financier liée à l’endettement.
- Coût du capital :
t = 9,503% x 0,956 + 3,285% x 0,044 = 9,23%
t = 9,2%
Cas n°10: Cas Evaluator (Détermination du Goodwill à partir de L’ANCCE)
Le bilan de la société Evaluator se présente comme suit :
Bilan N
Frais d’établissement 52,5 Capital social 3 000
Charges à répartir 75 Réserves 1 552,5
Primes de remboursement des obligations 7,5 Résultat de l’exercice 1 672,5
Immobilisations d’exploitation 6 000 Provisions réglementées 885
Immobilisations hors activités ordinaires 1 500 Provisions pour risques et charges 225
Immobilisations financières 600 Dettes 6 873
Actif circulant 5 970 Ecart de conversion passif 12
Ecarts de conversion actif 15
14 220 14 220
Informations complémentaires :
Les immobilisations d’exploitation ont une valeur d’utilité de 7 500 ;
Les immobilisations hors activité ordinaire ont une valeur de revente possible de 1 950 ;
Les immobilisations financières sont nécessaires à l’exploitation. Une plus value latente sur
titres de 150 existe à la clôture N ;
L’actif circulant comprend :
o Une dépréciation sur stock non enregistrée pour 450 ;
o Un compte client provisionné à 100 % mais pour lequel un règlement est arrivé en N +1
pour 750.
Les provisions réglementées sont constituées de :
o Provision pour hausse des prix pour 885 ;
Les provisions pour risques et charges comprennent une partie non justifiée ayant un
caractère de réserve pour 60 ; lors de sa constitution, cette provision n’avait pas été déduite
du résultat fiscal. Une provision pour pertes de change de 15 existe au bilan.
Une machine a été acquise en crédit-bail. Sa valeur économique en fin N est de 1 200. La
redevance annuelle s’élève à 450 en N et comprend des intérêts pour 150. La durée
d’exploitation résiduelle est de 4 ans. La plus value sur le matériel pris en crédit-bail est de
300.
Travail à faire
1) Calculer l’Actif Net Comptable Corrigé (ANCC).
2) Le compte de résultat synthétique se présente comme suit :
Informations complémentaires :
Les dotations aux amortissements de l’exercice comprennent :
Sachant que la rémunération normale de l’ANCCE (Actif Net Comptable Corrigé d’Exploitation)
est de 10 %, calculer le Goodwill par capitalisation de la rente au taux de 10% ; Evaluer la société.
ANCC = 9 327
2) Calcul du Goodwill
ANCC 9 327
Biens Hors Exploitation -1 950
ANCCE 7 377
Gw = Rn / i = 595,8 / 0,1
Gw = 5 958
VE = 15 285
Annexe
a. Les biens figurant à l’actif sont correctement enregistrés à leur coût historique. La
valeur réelle de ces éléments peut être estimée ainsi au 31/12/N-1 :
Terrains 350 000
Bâtiments (1) 3 000 000
Matériel 350 000
Autres immobilisations corporelles :
- Agencements 70 000
- Matériel de transport 50 000
- Matériel de bureau 150 000
- Mobilier 230 000
(1)Un immeuble locatif, évalué à 800 000 (bâtiments) figure à l’actif du bilan
c. Autres informations.
N N+1 N+2 N+3 N+4
Besoins de financement
d'exploitation 6 061 250 6 622 650 7 183 950 12 295 650 14 915 050
Résultats prévisionnels
(après impôt) 6 951 000 7 769 000 8 587 000 22 491 000 28 277 000
Travail à faire
Evaluez la société Nouveau Monde :
1) En calculant le goodwill selon la méthode de la rente actualisée sur cinq ans (dans l’optique
« Capitaux Permanents Nécessaires à l’Exploitation » CPNE) ;
2) En calculant la valeur intrinsèque de la société Nouveau Monde sachant que la valeur des
éléments incorporels finalement retenue est fixée à 40 000 000.
(2) Les biens utilisés dans le cadre d’un crédit-bail ne sont pas compris dans l’actif car le seuil de 5% des
immobilisations n’est pas atteint, mais sont à prendre en compte dans le calcul des CPNE dans la mesure où ils contribuent
au résultat d’exploitation prévisionnel au même titre que les autres investissements.
Les CPNE doivent tenir compte des besoins de financement d’exploitation (BFE) et des nouveaux
investissements envisagés.
(1) CPNE x 9%
Gw = 5 312 087 + 5 250 272 + 5 123 531 + 12 134 498 + 13 470 832
Gw = 41 291 220
Cas n°12: Cas Gracias (Méthode d’évaluation par les flux et méthode du Goodwill)
Une holding envisage de céder la société GRACIAS pour accumuler de la trésorerie. Vous êtes
chargé de procéder à cette évaluation en vous plaçant en fin décembre N.
Partie 1 : Méthode par les flux prévisionnels de trésorerie disponibles pour l’entreprise
Afin de procéder à l’évaluation de l’entreprise GRACIAS en fin décembre N selon la méthode des
flux de trésorerie disponibles pour l’entreprise (actualisation des flux nets de liquidités
prévisionnels), on vous communique des informations regroupées dans l’annexe 1.
Travail à faire
1) Présenter le tableau de calcul des flux prévisionnels de trésorerie disponibles pour
l’entreprise.
2) Déterminer la valeur finale (résiduelle) de l’entreprise à la fin de la cinquième année dans
le cadre des deux hypothèses retenues (Voir annexe 1).
3) Déterminer la valeur globale de l’entreprise à la date d’évaluation en fin Décembre N
dans le cadre des deux hypothèses retenues.
4) Evaluer le montant des fonds propres à la date d’évaluation en fin Décembre N dans le
cadre des deux hypothèses retenues.
5) Effectuer un commentaire des différences entre les deux hypothèses retenues.
6) Présenter l’intérêt et les limites de cette méthode d’évaluation.
La méthode du goodwill permet une évaluation qui combine la valeur patrimoniale et une survaleur.
Cette survaleur représente une actualisation des flux de résultat futurs au-delà du résultat
normal exigé par les actionnaires.
Travail à faire
1) Calculer la rente annuelle du goodwill et procéder à son actualisation.
2) Calculer la valeur de l’entreprise GRACIAS (valeur des fonds propres), à partir de la valeur
patrimoniale de l’entreprise en fin Décembre N, corrigée de la rente du goodwill actualisée
précédente.
Vous choisissez finalement de retenir, comme valeur de l’entreprise, la moyenne des valeurs
calculées à partir de chacune de deux méthodes précédentes :
4) Conclure sur les résultats de cette évaluation en comparant les deux méthodes retenues pour
une éventuelle négociation.
Annexe 1 : Société GRACIAS- Prévisions pour l’évaluation selon la méthode des flux de
trésorerie disponible pour l’entreprise (en KF)
- actualisation sur un nombre infini de périodes d’un flux annuel de trésorerie moyen
égal à 10 000 ;
- actualisation limitée à 10 ans d’un flux annuel de trésorerie moyen égal à 10 000.
Le coût du capital de cette entreprise est estimé à 8%.
Le taux de rentabilité d’exploitation exigé par les actionnaires dans ce secteur d’activité, compte
tenu du risque qu’ils encourent, est de 10%.
L’actif économique sur lequel on applique le taux de rentabilité d’exploitation, est évalué fin N à
120 000.
La durée retenue pour actualiser la rente du goodwill est de 10 ans compte tenu du secteur
d’activité de l’entreprise.
La valeur patrimoniale de la société, fin N, évaluée par son actif net comptable corrigé, est de
100 000.
Calcul des flux prévisionnels de trésorerie disponibles et de leur valeur actuelle (variation
du BFE en cours de période)
N.B : Les calculs sont présentés avec les charges variables d’exploitation. Il aurait été possible
de partir de la marge sur coûts variables (40% du chiffre d’affaires).
- Valeur terminale à la fin de l’année N+5 : VT1 = limite de 10 000 x [1-1,08-n] / 0,08
quand n tend vers l’infini. Soit VT1 = 10 000 / 0,08 = 125 000.
- Valeur actuelle (fin N) de la valeur terminale VT1 : 125 000 x 1,08-5 = 85 073.
VT1 = 85 073
- Valeur terminale à la fin de l’année N+5 : VT2 =10 000 x [1-1,08-10] / 0,08 = 67 101.
- Valeur actuelle (fin N) de la valeur terminale VT2 : 67 101 x 1,08-5 = 45 668.
VT2 = 45 668
Calcul de la valeur globale fin N (avec valeur terminale actualisée et variation BFE en cours
de période)
Nombre infini de
Période de 10 ans
périodes (hypothèse
(hypothèse 2)
1)
Valeur actuelle des flux disponibles 41 467 41 467
Valeur terminale actualisée 85 073 45 668
Valeur globale 126 540 87 135
Valeur des actifs hors exploitation (1) 2 330 2 330
Valeur globale compte tenu des actifs hors exploitation 128 870 89 465
Compléments
Calcul des flux prévisionnels de trésorerie disponibles et de leur valeur actuelle (variations du
BFE en début de période)
Dans le cas où l’on retient l’hypothèse de variation du BFE en début de période les évaluations
sont donc diminuées de 201.
Valeur globale après correction des actifs H.E 128 870 89 465
Valeur actuelle de la dette -41 069 -41 069
Valeur des fonds propres 87 801 48 396
5) Commentaire sur les différences entre les deux hypothèses retenues pour le calcul
de la valeur terminale
L’hypothèse 2 suppose un maintien des flux pendant dix ans au-delà de N+5 ce qui est plus
prudent et plus réaliste.
Compte tenu de leur impact sur l’estimation de la valeur, ces hypothèses demandent à être
soigneusement validées, par un diagnostic stratégique qui justifiera les flux prévisionnels
résultant du positionnement de l’entreprise sur ses marchés.
L’approche économique repose sur la valeur actuelle des flux futurs dont l’entreprise pourra
disposer. L’évaluation à partir des flux futurs implique un diagnostic approfondi de l’entreprise
afin de reconstituer les flux économiques en tenant compte des modifications structurelles et
conjoncturelles prévisibles.
Le niveau de risque relatif de l’entreprise par rapport à d’autres sociétés va déterminer le taux
d’actualisation (le coût du capital).
On voit que la part de la valeur terminale actualisée est supérieure à celle des flux de trésorerie
disponibles, ce qui signifie que l’essentiel de la valeur ne résulte pas du plan prévisionnel mais de
l’hypothèse de croissance et de durée des flux retenus pour la valeur terminale.
Cette méthode, bien adaptée pour les entreprises industrielles et commerciales, est très utilisée
par les professionnels. Elle apporte aussi une réponse pratique à la gestion de la valeur d’une
activité car elle intègre le processus économique propre à l’entreprise. Elle tient compte de sa
viabilité et de l’opinion du marché (à travers le coût du capital). Elle prend également en compte
les perspectives de développement, les besoins de financement et les options stratégiques
retenues en matière de croissance, d’investissement, de cycle de vie.
Les rentes annuelles actualisées sur 10 ans, au coût moyen pondéré du capital (8%) valent :
4) Conclure sur les résultats de cette évaluation en comparant les méthodes retenues pour une
éventuelle négociation
L’évaluation fondée sur la méthode du goodwill donne un résultat très supérieur à l’évaluation
fondée sur l’actualisation des flux de trésorerie disponibles pour l’entreprise. Le vendeur
insistera sur la rationalité de cette méthode.
La méthode patrimoniale donne en général la référence basse de l’évaluation (ce qui n’est pas le
cas ici puisque l’actif net comptable corrigé est estimé à 100 000).
L’évaluation par la méthode du goodwill montre que les éléments incorporels, figurant au bilan et
supposés représenter une partie du potentiel de croissance sont sous-évalués (le goodwill variant
selon les méthodes).
L’évaluation sur la base des flux de liquidité disponibles permet, en principe la mise en évidence
des paramètres stratégiques clés de la gestion de la valeur. Elle fait apparaître ici une
accumulation des flux actualisés sur cinq ans de 41 000 environ.
L’hypothèse d’un maintien, sur une durée infinie, d’un flux de trésorerie de 10 000 conduit à une
valeur terminale d’environ 85 000 alors qu’en limitant l’horizon à 10 ans, on obtient une valeur
terminale de 45 000 environ.
Ces résultats montrent bien le caractère très contingent du choix des méthodes.
Toutefois, les méthodes modernes d’évaluation basées sur les flux futurs ont une véritable
logique économique qui est celle de l’anticipation des revenus futurs tels que l’on peut les prévoir,
à la date de l’évaluation, à partir d’un diagnostic stratégique. Elles sont donc à recommander sauf
dans le cas particulier de la cessation d’activité où les méthodes patrimoniales conservent tout
leur intérêt.
a) Calculez la somme des flux de trésorerie disponibles actualisés sur 5 ans (N à N+4);
P.E.R. 25 13 8 12
5) Comparez les valeurs d'entreprise obtenues avec les trois méthodes (patrimoniale, flux et
multiple boursier) et proposez aux dirigeants une fourchette d'évaluation. Comment peut-on
expliquer les différences entre les valorisations issues des différentes méthodes? Quelle
méthode peut-on proposer pour concilier les insuffisances des méthodes utilisées précédemment
?
Annexe 1 :
Dans la méthode des «Free Cash Flows », la valeur de l'entreprise est égale à la somme des flux
de trésorerie actualisés et d'une valeur de rendement actualisée, déterminée de manière
normative : VE=A+B
Avec:
B : valeur de rendement actualisée (flux de trésorerie disponible N+4 capitalisé puis actualisé).
Les dotations aux amortissements sont constantes et s'élèvent à 2 000 KF par an;
Les frais d'introduction en Bourse s'élèvent à 600 KF nets d'impôt Ils sont engagés et payés
en N ;
Valeur de rendement
L'entreprise n'étant pas endettée, le coût du capital est égal au coût des fonds propres.
Coût des fonds propres = Taux sans risque + ß x Prime de risque financier
Soit 3,8 % + 0,9 x (14 %) =+16,4%
Valeur d'une action = Valeur de l'entreprise / Nombre de titres = 54 188 000 / 10 000
Valeur d'une action = 5 418,8 F
Donc
PER ( Price Earning Ratio) = Cours théorique de l'action x Nombre de titres / BPA
= Bénéfice / Nombre de titres
5) Comparez les valeurs d'entreprise obtenues avec les trois méthodes (patrimoniale,
flux et multiple boursier) et proposez aux dirigeants une fourchette d'évaluation.
Comment peut-on expliquer les différences entre les valorisations issues des
différentes méthodes? Quelle méthode peut-on proposer pour concilier les
insuffisances des méthodes utilisées précédemment ?
Les différences de valorisation sont liées aux approches retenues. Notons malgré tout que
les différences sont relativement faibles dans le cas présent.
La méthode patrimoniale prend par exemple en compte la valeur réelle des immeubles
figurant au bilan. Elle est donc d'une certaine manière plus fiable, plus fidèle en tout cas à
la valeur de marché des actifs de l'entreprise. Il manque cependant l'évaluation des
éléments incorporels et du fonds de commerce.
La méthode par les flux tient compte des flux de trésorerie potentiellement générés par
l'activité future. Elle est souvent privilégiée par les investisseurs qui peuvent ainsi calculer
le T.R.I. de leur investissement en fonction de leurs exigences de rentabilité. Elle ne tient
cependant pas compte de la valeur des actifs figurant au bilan.
La méthode du P.E.R. fait appel à la logique de comparabilité des transactions. Elle repose sur
l'hypothèse que toutes les entreprises d'ml même secteur sont évaluées à peu près de la même
manière par les investisseurs en bourse. Rapide à mettre en œuvre et facile à comprendre, elle
est utile pour les placements boursiers, beaucoup moins lorsqu'il s'agit de transmettre une
entreprise.
Cas n°14: Cas Provence (Evaluation par les flux, coût du capital)
La société PROVENCE a été créée il y a cinq ans par quatre ingénieurs. Ces derniers souhaitent
s’en dégager. Ils vous demandent d’évaluer leur société selon la méthode des flux de trésorerie
disponibles.
Vous trouverez, en annexe 1 et 2, un certain nombre d’éléments relatifs à cette société. Afin
d’évaluer cette entreprise au 1er janvier N, vous procéderez selon les étapes suivantes.
Travail à faire
1) Etablir le tableau de flux de trésorerie disponibles pour la période de prévision N à N+4.
2) Déterminer la valeur de marché de la dette au 1er janvier N.
3) Estimer le coût du capital de l’entreprise à partir des valeurs de marché.
4) Estimer la valeur terminale, qui correspond à la valeur actualisée des flux de trésorerie de
l’entreprise, de N+4 à l’infini.
5) Estimer la valeur de marché des capitaux propres de l’entreprise au 1er janvier N.
6) La société a-t-elle créé ou détruit de la valeur en N-1 ?
7) D’une façon générale, quelles sont les principales actions qu’une entreprise peut développer
pour faire progresser sa création de valeur ?
Annexe 1 : Etats financiers de la société PROVENCE
Calculs annexes
V = 7 059 KF
Coût de la dette : 5,8% (et non 6%, taux auquel elle est endetté)
La pondération entre ces deux taux se fait d’après les valeurs de marché des capitaux propres et
de dettes, soit :
Valeur de marché des capitaux propres : 45 x 1 000 000 =45 000 000 soit 45 000 KF
45 000 7 059
CMPC = 11,25% x + 5,8% x (100 - 25)% x
45 000 7 059 45 000 7 059
CMPC = 10,31%
6 850
VTN+3 =
0,1031 - 0,03
VTN+3 = 93 707 KF
Soit une valeur des capitaux propres de l’entreprise de : 6 954 + 63 287 – 7 059 = 63 182
La rentabilité économique est égale au rapport entre le résultat économique après impôt et l’actif
économique de la société (capitaux propres + dettes financières) soit :
La société détruit donc de la valeur en N-1, puisque son coût du capital est de 10,31%. Par contre,
les années suivantes, compte tenu du fait que les charges augmentent à un rythme inférieur aux
ventes (amélioration de la productivité du personnel et présence de charges fixes), la rentabilité
économique s’améliore de façon constante, de sorte à devenir supérieure au coût du capital (à
partir de N+2). C’est sans doute le pari que fait le marché fin N-1 puisqu’il surcote légèrement la
société Provence (45 000 de valeur de marché des capitaux propres pour 44 000 de valeur
comptable) bien que celle-ci ne génère pas de valeur pour les actionnaires (rentabilité obtenue
étant inférieure à la rentabilité requise).
- d’une façon générale, améliorer la profitabilité de l’exploitation (actions sur les achats
et la productivité en particulier),
Vous êtes appelé(e) à intervenir auprès de l’un de vos clients, la SA Les Tailleurs Désunis.
Après une série de rectifications diverses, dans les comptes de cette entreprise, vous avez
abouti à l’établissement d’un bilan définitif (annexe 1).
Dans le cadre d’une éventuelle fusion avec une autre société, vous êtes amené(e) à procéder à une
évaluation des Tailleurs Désunis.
Travail à faire
Vous devez déterminer (sans prendre en compte la fiscalité différée) :
1) L’actif net comptable.
2) L’actif net comptable réévalué (annexe 2 et annexe 3).
3) L’actif net comptable corrigé (ANCC) (annexe 4).
4) La valeur substantielle brute.
5) La capitalisation du bénéfice net estimé au taux de 10% (annexe 5).
Que penser de cette valeur ?
6) La capitalisation au taux de 10% de la moyenne des bénéfices nets prévisionnels
actualisés de N+1 à N+5 (annexe 6).
Cette méthode est- elle une amélioration par rapport à la précédente ?
7) L’actualisation de la Capacité d’autofinancement (CAF) au taux de 10% pendant 10 ans
(annexe 5),
8) L’actualisation des Capacités d’autofinancement prévisionnelles de N+1 à N+5 (annexe 6
seulement),
9) En partant de l’ANCC trouvé en 3) et en prenant un taux de rémunération de 7% de cet
ANCC, calculer le goodwill, sachant que le bénéfice correspondant est de 1 570 000 et
que le goodwill est capitalisé au taux de 10%.
10) En partant de l’ANCC trouvé en 3) et en prenant un taux de rémunération de 7% de cet
ANCC, calculer le goodwill, sachant que le bénéfice correspondant est de 1 570 000 et
que le goodwill est actualisé sur 5 ans au taux de 10%.
11) Vous présenterez les résultats dans un tableau qui pourrait prendre la forme suivante :
12) Enfin, vous conclurez sur la fourchette d’évaluation à retenir pour la fusion éventuelle.
Annexe 1 : Bilan au 31/12/N de la SA Les Tailleurs Désunis après répartition des bénéfices. (En KF)
Exercice N
Exercice
Actif Amort. Et Passif
Brut Net N
provision
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES ET RES. ASSIM.
AA Charges immobilisées CA Capital 5 000
AB Frais d'établissement et charges à répartir 147 147 CB Actionnaires capital non appelé
AC Primes de remboursement des obligations CC Primes et réserves
AD Immobilisations incorporelles CD Primes d'apport, d'émission, de fusion
AE Frais de recherche et de développement CE Ecarts de réévaluation 2 033
AF Brevets, licences, logiciels CF Réserves indisponibles 551
AG Fonds commercial CG Réserves libres 7 776
AH Autres immobilisations incorporelles CH Report à nouveau 4
AI Immobilisations corporelles CI Résultat net de l'exercice
AJ Terrains 3 769,8 3 769,8 (bénéfice + ou perte -)
AK Bâtiments 5 068 2 577 2 491 CK Autres capitaux propres
AL Installations et agencements 21 117 17 620 3 497 CL Subventions d'investissement
AM Matériel 3 463 2 895 568 CM Provisions réglémentées et fonds assimilés 1 474
AN Matériel de transport 560 80 480 CP TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) 16 838
AP Avances et acomptes versés sur immobilisations. DETTES FINANCIERES ET RES. ASSIM.
AQ Immobilisations financières DA Emprunts 8 325
AR Titres de participations 1 636 36 1 600 DB Dettes de crédit-bail et contrats assimilés
AS Autres immobilisations financières 1 138 1 138 DC Dettes financières diverses
AW (1) dont Hors Activités Ordinaires: Brut / Net DD Provisions financières pour risques et charges 679
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 36 898,8 23 208 13 690,8 DE Dont Hors Activités Ordinaires :………………...
ACTIF CIRCULANT DF TOTAL DETTES FINANCIERES (II) 9 004
BA Actif circulant Hors Activités Ordinaires DG TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II) 25 842
BB Stocks PASSIF CIRCULANT
BC Marchandises 10 789,6 628 10 161,6 DH Dettes circulantes H.AO et ressources assimilés
BD Matières premières et autres approvisionnem. 3 658 3 658 DI Clients, avances reçues
BE En-cours DJ Fournisseurs d'exploitation 3 793
BF Produits fabriqués DK Dettes fiscales 990
BG Créances et emplois assimilés DL Dettes sociales 1 300
BH Fournisseurs, avances versées 99 99 DM Autres dettes 3 159,4
BI Clients 6 421 105 6 316 DN Risques provisionnés
BJ Autres créances 593 593 DP TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 9 242,4
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 21 560,6 733 20 827,6 TRESORERIE PASSIF
TRESORERIE-ACTIF DQ Banques, crédit d'escompte
BQ Titres de placement DR Banques, crédit de trésorerie
BR Valeurs à encaisser DS Banques, découverts
BS Banques, chèques postaux, caisse 566 566 DT TOTAL TRESORERIE PASSIF (IV)
BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF (III) 566 566
BU Ecarts de conversion-actif (IV) DU Ecart de conversion passif (V)
(perte probable de change) (gain probable de change)
BZ Total général (I+II+III+IV) 59 025,4 23 941 35 084,4 DZ Total général (I+II+III+IV+V) 35 084,4
Annexe 2
Les terrains sont portés au bilan pour leur valeur d’utilité.
Les bâtiments ont tous été acquis en N-14.
Les installations et agencements comprennent :
- des matériels pour 10 000 000 acquis en N-5 totalement amortis,
- des matériels pour 11 117 000 acquis en N-2.
La valeur des titres de participation peut être globalement estimé à 2 000 000.
Les autres postes sont récents et leur inscription au bilan représente leur valeur réelle.
Annexe 3
On peut retenir comme coefficient de réévaluation les chiffres suivants inspirés du calcul des
plus values des particuliers (inspirés seulement …mais pas vraiment exacts) :
Annexe 4
Les terrains nécessaires à l’exploitation représentent 80% de la valeur des terrains.
La valeur corrigée des constructions est de 5 000 000.
Les installations techniques, matériels et outillages industriels acquis en N-5 valent encore
200 000F ; ceux acquis en N-2 valent 4 500 000.
Un matériel industriel a fait l’objet d’un contrat de crédit bail le 1/01/N-2 payable en 10
redevances semestrielles de début de période de 57 571 dont la valeur vénale au 31/12/N est
de 350 000. La valeur résiduelle du bien en fin de contrat (31/12/N+2) est de 10 000. taux
semestriel : 6%.
Par ailleurs, vous considérez que le capital restant dû correspond à l’actualisation des annuités
restantes.
Les titres de participation ont leur valeur réévaluée, mais les trois quarts de ceux-ci concernent
des participations dans les sociétés sans rapport avec l’exploitation de l’entreprise.
Les amortissements pratiqués sont considérés en général comme économiquement justifiés.
La provision pour risque concerne un litige : elle peut osciller de plus ou moins 5% par rapport à
son chiffre et le règlement interviendra dans un an.
Taux d’actualisation retenu pour l’ensemble du cas : 10%.
Annexe 5
Avec une gestion plus moderne, les dirigeants estiment que pour N, les chiffres auraient été les
suivants :
- bénéfice net annuel : 1 500 000
- dotations annuelles aux amortissements : 2 000 000
- dotations annuelles aux provisions à caractère de réserves : 1 000 000
- reprises annuelles de provisions à caractère de réserves : 1 500 000
Annexe 6 (en KF)
N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
Production vendue 30 000 35 000 40 000 50 000 70 000
Revenus terrains hors exploitation 100 100 100 100 100
Production stockée 300 400 600 600 800
Coût d'achat des marchandises vendues -12 500 -14 000 -15 000 -17 000 -26 000
Services extérieurs -2 000 -2 800 -3 600 -4 000 -4 500
Redevances crédit bail -80 -80 -80 -80 -80
Impôts et taxes -800 -900 -1 000 -1 200 -1 500
Valeur ajoutée 15 020 17 720 21 020 28 420 38 820
Charges de personnel -9 000 -11 000 -15 000 -20 000 -28 000
Excédent brut d'exploitation 6 020 6 720 6 020 8 420 10 820
Dotation aux amort et provisions nettes de reprises -1 850 -1 900 -1 900 -1 200 -1 500
Produits financiers (1) 200 200 200 200 200
Charges financières -800 -810 -820 -830 -850
Résultat des activités ordinaires 3 570 4 210 3 500 6 590 8 670
Produits hors activités ordinaires
Charges hors activités ordinaires
Impôt/Résultat (calculé sur le résultat fiscal) -2 230 -2 490 -2 220 -3 770 -2 820
Résultat net 1 340 1 720 1 280 2 820 5 850
(1) les revenus des participations hors exploitation sont considérés comme négligeables malgré le montant nominal des titres conservés
pour le moment comme participation de prestige.
La valeur du patrimoine d’une société exprimée par son bilan est égale à l’actif net comptable
(différence entre biens et dettes).
Capitaux propres (situation nette (*) augmentée des subventions d’investissements, provisions
réglementées et écarts de conversion passif)
- Capital
- Primes d’émission, de fusion, d’apport
- Ecarts de réévaluation
- Réserves
- Report à nouveau
- Subventions d’investissement
- Provisions réglementées
- Ecarts de conversion-passif
(*)
Remarque : le résultat n’apparaît pas dans la mesure où l’on prend en compte la situation nette
(capitaux propres après répartition et avant subventions d’investissement et provisions
réglementées).
Actifs fictifs
0 x 1,09 = 0
- acquis en N-2 : (11 117 000(1) – 7 620 000(2)) x 1,04 – (11 117 000 – 7 620 000) =
(1) :21 117 000 – 10 000 000(valeur du bien acquis en N-5) (2) :17 620 000 – 10 000 000(amort bien de N-5)
Plus value sur titres de participation : 2 000 000 – 1 600 000 = 400 000
Valeur théorique du contrat de leasing = Valeur vénale du matériel – Capital restant dû.
En effet, il parait logique que la valeur réelle d’un matériel acquis en crédit bail soit égale à la valeur à laquelle on
pourrait le vendre diminuée des dettes restantes.
Il reste au 31/12/N quatre semestrialités de début de période et la valeur résiduelle de fin de période.
1 1,06 3
Capital restant dû = dettes actualisées = 57 571 + 57 571 x + 10 000 x 1,06-4 = 219 380.
0,06
Valeur théorique du contrat de leasing = 350 000 – 219 380 = 130 620
9 159 841
Moyenne des bénéfices nets actualisés = 1 831 968
5
1 831 968
Capitalisation au taux de 10% =
0,10
Eléments Calculs
Bénéfice net 1 500 000
Dotations aux amortissements 2 000 000
Dotations aux provisions à caractère de réserves 1 000 000
Reprises de provisions à caractère de réserves -1 500 000
Capacité d'Autofinancement (CAF) 3 000 000
10
1 1,10
Actualisation au taux de 10% = 3 000 000 x
0,10
102486
Goodwill =
0,1
1 1,1 5
Goodwill = 102 486 x = 388 503
0,1
Actif Net Comptable 16 691 000 Ne prend pas en compte les plus-values latentes.
Capitalisation de la moyenne des Qui donne une idée plus précise de l’avenir de l’entreprise.
18 319 680
bénéfices nets actualisés
21 898 344 Ce sont les évaluations les plus justes puisqu’elles tiennent
En rapport avec l’ANCC
compte de la survaleur que certains auteurs attribuent à la
valeur du fonds de commerce quand surtout, et c’est le cas dans
ce problème, il ne figure pas du tout à l’actif.
21 352 987
En rapport avec l’ANCC sur 5 ans
12) Conclusion :
La valeur structurelle ou patrimoniale de cette entreprise est plus élevée que sa valeur de
rentabilité (aptitude à faire des bénéfices ou de l’autofinancement). Une fourchette entre 19
000 000 et 21 000 000 paraît raisonnable.
Cas n°21 : Cas Gabonas (Les différentes méthodes d’évaluation)
La SA Gabonas est une société Gabonaise spécialisée dans l’industrie du bois. Elle bénéficie de
positions de leader sur des marchés de niche à vocation internationale et réalise la moitié de son
chiffre d'affaires à l'étranger.
On vous confie une mission d’évaluation de la SA Gabonas dans le cadre d’un projet de fusion-
acquisition.
Informations financières
ACTIF PASSIF
friches industrielles 2000 Capital 6 000
Frais d'étabilssement 500 Prime d'émission 21 803
Total charge immobilisée 2 500 Réserve légale 637
Immobilisations incorporelles 27 762 Réserve statutaire 7 777
Immobilisations corporelles 45 838 Autres réserves 5 107
Immobilisations financières 4 781 Résultat 6 950
Total actif immobilisé 78 381 Amortissement dérogatoire 3 455
Stocks et encours 26 320 Total capitaux propres 51 729
Créances clients et comptes rattachés 58 523
Autres créances d'exploitation 15 770 Provisions pour risques et charges 21 588
Total actif circulant 100 613
Valeurs mobilières de placement 733 Dettes financières 29 689
Disponibilités 5 665 Dettes fournisseurs 59 881
Total trésorerie 6 398 Autres dettes d'exploitation 21 500
Dettes diverses 3 505
Total dettes 114 575
Total général 187 892 Total général 187 892
Les frais d'établissement ont une valeur nette de 500 000. Les immobilisations corporelles
comprennent des friches industrielles pour une valeur de 2 000 000. Les engagements de crédit-
bail sur certaines machines et l'intégralité du matériel roulant représentent globalement 8 132
000 F. Les biens pris en crédit bail ont été intégré dans le patrimoine de l’entreprise.
Les stocks et en cours sont sous-estimés à hauteur de 5 % alors que les autres créances
d'exploitation devraient être décotées de 20 %.
Le capital social est constitué de 600 actions d'une valeur nominale unitaire de 10 000. Les
provisions règlementées enregistrent un amortissement dérogatoire à hauteur de 3 455 000.
20% des provisions pour risques et charges sont devenues sans objet.
3) Compte de résultat année N (en KF)
Charges Produits
Achats de marchandises 5 703 Chiffre d'affaires 281 901
Variation de stocks marchandises 1 473 Autres produits 10 520
Achats de matières premières 93 237 Total produits d'exploitation 292 421
Variation de stocks matières premières 2 024 Produits financiers 2 074
Autres achats & charges externes 76 994 Total produits financiers 2 074
Impôts taxes et versements assimilés 5 971 Produits HAO 3 107
Autres charges 659
Charges de personnel 71 893 Total produits HAO 3 107
Dotations aux amortissements dépréciations 12 373
Total charges d'exploitation 270 327
Charges financières 5 178
Total charges financières 5 178
Charges HAO 11 112
Total charges hors activités ordinaires 11 112
Participation des salariés 951
Impôts sur les sociétés 3 084
Résultat net 6 950
Total charges 297 602 Total produits 297 602
Pour mémoire, le résultat net de l'exercice N-1 était de 5 004 KF. Les autres produits et autres
charges correspondent à des prestations qui se situent en dehors de l'exploitation courante.
4) Rendement de l'action
Le dividende versé à chaque action Gabonas et prévu au titre de l'exercice N a évolué de la façon
suivante:
L'analyse est donc principalement fondée sur un échantillon de sept sociétés cotées, intervenant
sur la BVMAC ( bourse des valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale ). Bien que ces sociétés
réalisent plus de 50 % de leur chiffre d'affaires dans l'automobile alors que la SAM ne réalise
que 31 % de son chiffre d'affaires sur ce marché, différents multiples comptables ont été
observés sur le dernier exercice. Les valeurs moyennes de ces multiples pour les sept sociétés de
l'échantillon sont reprises dans le tableau suivant:
6) Transactions comparables
Les informations disponibles (prix et multiples d'acquisitions non publiés) sont insuffisantes pour
pouvoir établir une valorisation comparative.
7) Cash-flows disponibles
Investissements prévisionnels
Dont matériel financé par crédit bail :(1) 14 315+420 (2) 17 074+390 (3) 18 599+470
8) Impôt, taux de croissance attendu du dividende, coût moyen pondéré du
capital, rémunération du capital utilisé
Le taux d'impôt théorique sur les Bénéfices est de 25 %. Le dividende est supposé croître à
partir de l'exercice N à un taux de 5 % l'an.
Le coût moyen pondéré du capital (CMPC) a été estimé à 8 %. Il a été retenu pour l'actualisation
ou la capitalisation des flux au taux i. Ce CMPC ne peut être confondu avec la rémunération des
capitaux utilisés lors du calcul du goodwill. La rémunération des capitaux utilisés au taux r est
celle d'un taux de rémunération sans risque évalué à 4 %. La période de calcul du goodwill est
limitée à 3 ans pour prendre en compte le risque de l'investisseur (acquéreur).
La valeur terminale représente la capitalisation à l’infini au CMPC du dernier cash flow disponible.
NB : Pour le calcul de la rente de GW, on retiendra comme bénéfice, le résultat d’exploitation net
d’impôt.
Travail à faire
Evaluer la société Gabonas:
2) A partir des flux (valeur financière, modèle de Gordon Shapiro, valeur de rendement,
valorisation du résultat permanent, free cash flow).
Vf = 6 580 /0,08
Vf = 82 250 x 600
Vf = 49 350 000 F
Taux de capitalisation: 8 %,
Vr = 13 160 000 F
11 583
VR =
0,08
VR = 86 872 500 F
(Autres charges)
(Autres produits)
En KF
Voleur terminale 117 675
Voleur terminale actualisée à 8 % 93 414
Voleur des CFD actualisée à 8 % 29 022
Voleur globale de l’entreprise 122 436
Voleur des dettes financières en N 29 689
Voleur de l'entreprise (VE) 92 747
Nombre d'actions 600
Voleur d'une action (VE /nbre d’actions) 154 578 F
(66 091,5)
soit par action = = 110,1525 KF ≈110 152,5 F
600
Valorisation par la méthode des « Capitaux Permanents Nécessaires à l'Exploitation»
(CPNE) :
Les informations disponibles (prix et multiples d'acquisitions non publiés), de même que le
nombre d'entreprises étudiées (4) sont insuffisantes pour pouvoir établir une valorisation
comparative.
VALEUR
APPROCHE MÉTHODE
(par action en F)
La valeur moyenne de la société Gabonnas (toutes méthodes confondues) est de 120 463 F par
action avec une valeur maximum de 219 333 et minimum de 10 223.