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Synthèse de documents
A partir de ces trois documents ci-après vous ferez une synthèse objective, concise
et. ordonnée en mettant en lumière la problématique de la sentence de la mort et
ses effets sur la société et la valeur de la vie. Vous montrerez dans une
conclusion personnelle votre position sur la question soulevée par le sujet.
Document 1
Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire. D'abord,-
parce qu'il importe de retrancher de la communauté sociale un membre qui lui a déjà
nui et qui pourrait Jui nuire encore, - S'il ne s'agissait que de cela, la prison
perpétuelle suffirait. À quoi bon la mort ? Vous objectez qu'on peut s'échapper
d'une prison ? Faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas à la solidité des
barreaux de fer, comment osez-vous avoir des ménageries. Pas de bourreau où le
geôlier suffit.
Voilà tous les syllogismes de parquets mis à néant. Tous ces copeaux de
réquisitoires, les voilà balayés et réduits en cendres. Le moindre attouchement de
la logique dissout les mauvais raisonnements.
Lexique
Document 2
Pour que tout soit clair, commençons par cette fameuse exemplarité qui est encore
l'argument principal de ceux qui défendent la guillotine. Il semble bien que nous
soyons ici en pleine absurdité. (...)
Document 3
Hymne au printemps
Correction
******INTRODUCTION ******
(Problématique)
La suite du travail nous permettra de monter les effets pervers que la peine de
mort produit sur la vie en général et la vie humaine en particulier.
******DEVELOPPEMENT******
Victor Hugo se porte en faux contre les défenseurs de la peines de mort qui estime
qu’il s’agit de, je cite: « Retrancher de la communauté sociale un individu qui lui
a nuit et qui pourrait lui nuire encore ». Si telle est le cas souligne-t-il, la
prison suffirait; il faudrait seulement mettre les mesures de sécurité pour
empêcher toute évasion. Aussi regrette-il toute idée de vengeance défendue. Pour
Victor Hugo, la sentence de mort n’est ni un outil de vengeance ni de punition: La
société doit punir pour corriger et améliorer et non pour se venger. Bernard Clavel
approuve parfaitement la position de Hugo en qualifiant la position d’exemplarité
d’argument absurde. Se fondant sur l’enquête des nations unies conduite en 1962, il
montre que la peine de mort n’exerce aucune influence sur la criminalité. De son
avis, elle ne fait que banaliser la vie, l’altérer. La guillotine notamment inflige
une violence au corps qui aspire à la vie son plus beau cadeau.
La preuve un homme décapité continue de vivre durant plusieurs minutes on pût
constater des médecins.
Félix Leclerc dans le document 3 consacre une partie de son hymne pour magnifier la
vie qui renaît au printemps. Après le dur avec la gelée de la vie, il promet
d’aller à la rencontre de son amie, l’eau, la vie qui viendra par la rivière. Le
poète lui envoie son salut et celui de la terre qui voit alors les fleurs
recommencer, les vaches qui mettent bas à l’étable, les bourgeons sortir des tiges,
les paillons changer de manteaux, les crapauds chanter leur liberté. Leclerc range
ainsi dans l’oubli le temps de la gelée, synonyme d’absence de vie, du vide dans
les cabanes d’oiseaux de jardins fanés et de pleurs du vent.
Par ailleurs selon Bernard Clavel, un mensonge ce qui consiste à prétendre ce qui
consiste à prétendre que le condamné à je cite: « Payer sa dette à la société ». Ce
n’est ni avec une tête coupée, ni avec une somme d’argent que l’on redonne vie à un
mort. Ou que l’on console ce qui pleure.
En clair, la peine de mort n’apporte ni vengeance, ni réparation, ni exemplarité. A
m cette question d’exemple l’auteur du document 1 s’en ai farouchement opposé. Et
a démonté l’argument servi. Selon lui le spectacle des supplices loin d’édifier le
peuple, de lui donner d’exemple de leçon… le démoralise, et ruine en lui toute
sensibilité. Il anéantît en l’homme la vertu.
******CONCLUSION(objective)******
******CONCLUSION(personnelle)******