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Guide pédagogique
Edition & Distribution
Auteurs
AARJOUNI Abderrahim
Inspecteur principal de l’enseignement secondaire qualifiant
(coordinateur)
AYOUBI Samir MENIOUI Abdelaadim
Inspecteur principal de l’enseignement secondaire qualifiant Inspecteur principal de l’enseignement secondaire qualifiant
Dépôt légal :
ISBN :
Conception graphique : Société Arrissala
Marque déposée © Tous droits réservés.
Il est strictement interdit de reproduire cet ouvrage même partiellement, d’en
faire des copies ou de le retransmettre par quelque moyen que ce soit, électronique
ou mécanique, sans l’autorisation de l’éditeur.
Guide pédagogique de SVT
2
Sommaire
Avant-propos 5
Organisation du manuel de l’élève 6
Plan général de chaque chapitre du manuel 7
Partie 1 : didactique 8
Conseil pédagogique pour la réussite d’un cours 9
Démarches pédagogiques 11
La démarche d’investigation 13
Exemple d’une démarche d’investigation menée en classe 16
Les situations déclenchantes : diversités et intérêts 19
L’insertion des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans le
système éducatif 20
La pédagogie différenciée 22
Quelques pistes concernant l’accompagnement personnalisé 26
La place des modélisations dans l’enseignement des SVT 29
Apprendre à apprendre ça s’apprend 38
Différentes formes d’évaluations 41
Pistes pour développer un authentique contrôle continu 43
Caractéristiques d’une consigne efficace 46
La remédiation 48
Exemples d’objet de remédiation 57
Exemples de fiches méthodes 64
Partie 2 : fonctionnelle 80
Répartition semestrielle du programme 81
Unité I : Science de l’environnement : l’écologie 83
A- Compétence visée 84
B- Corrections des excercices des pistes d'exploitations 86
Chapitre 1 : La sortie écologique 86
Activité 1 : Quelques techniques du terrain utilisées en écologie 86
Activité 2 : Réalisation de la sortie écologique 87
Activité 3 : L’exploitation des résultats des relevées des végétaux 88
Activité 4 : L’exploitation des résultats des relevées des animaux 90
Activité 5 : Première approche de la notion d’écosystème 91
Chapitre 2 : Les facteurs édaphiques et leurs influences sur la répartition des êtres vivants 93
Activité 1 : Le sol est un milieu vivant 93
Activité 2 : Quelques caractéristiques du sol 93
Activité 3 : L'eau dans le sol 94
Activité 4 : Rôle du sol dans la répartition des êtres vivants 95
Activité 5 : Rôle des êtres vivants dans l’évolution du sol 96
Activité 6 : Influence de l’Homme sur le sol 98
Chapitre 3 : Les facteurs climatiques et leurs relations avec la répartition des êtres vivants 99
Activité 1 : Les facteurs climatiques 99
Activité 2 : La représentation graphique des facteurs climatiques 100
Activité 3 : Influences des facteurs climatiques sur la répartition des végétaux 102
Activité 4 : Influence des facteurs climatiques sur la répartition des animaux 103
Activité 5 : La maîtrise des facteurs climatiques dans le domaine agricole 103
3
Chapitre4 : Le flux de la matière et de l’énergie dans un écosystème 105
Activité 1 : Les relations trophiques 105
Activité 2 : Le réseaux trophique 106
Activité 3 : Le flux de la matière dans un écosystème 106
Activité 4 : Le flux d’énergie dans un écosystème 107
Activité 5 : L’aspect dynamique de l’écosystème 108
Chapitre 5 : Les équilibres naturels 111
Activité 1 : La pollution de l’air et son influence sur les équilibres naturels 111
Activité 2 : La pollution des eaux et du sol et son influence sur les équilibres naturels 113
Activité 3 : Le danger de l’exploitation irrationnelle des ressources naturelles 114
Activité 4 : La préservation des équilibres naturels 117
Correction de l’évaluation sommative 1 et 2 119
Unité II : La reproduction chez les plantes 124
Compétence visée 125
Corrections des exercices des pistes d’exploitations 127
Chapitre 1 : La reproduction des plantes à fleurs : les angiospermes 127
Activité 1 : L’organisation de la fleur (dissection et observation) 127
Activité 2 : L’organisation de l’appareil reproducteur mâle et la formation des grains de pollen 128
Activité 3 : L’organisation de l’appareil reproducteur femelle et la formation du sac
embryonnaire 129
Activité 4 : La pollinisation et la germination de grain de pollen 131
Activité 5 : La double fécondation et la formation de la graine 133
Activité 6 : La germination de la graine et le cycle de développement des angiospermes 134
Chapitre 2 : Les réponses des activités pour les gymnospermes 137
Activité 1 : La formation des grains de pollen 137
Activité 2 : la formation du gamétophyte femelle (endosperme) 138
Activité 3 : La pollinisation, la fécondation et la germination chez les gymnospermes 139
Activité 4 : Le cycle de développement chez les gymnospermes 140
Chapitre 3 : La reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs Chapitre 142
Activité 1 : La reproduction sexuée chez le Fucus vésiculeux 142
Activité 2 : La reproduction sexuée chez la Spirogyre et l’Ulve 142
Activité 3 : La reproduction sexuée chez une Fougère : le Polypode 143
Activité 4 : La reproduction sexuée chez les Mousses : le Polytric 144
Chapitre 4 : Reproduction asexuée chez les plantes 145
Activité 1 : La multiplication végétative naturelle 145
Activité 2 : La multiplication végétative artificielle : le bouturage et le micro-bouturage 146
Activité 3 : La multiplication végétative artificielle : Le marcottage 147
Activité 4 : La multiplication végétative artificielle : le greffage 149
Chapitre 5 : La modification génétique des plantes 151
Activité 1 : Les techniques de la modification génétique des plantes 151
Activité 2 : La problématique des plantes génétiquement modifiées 152
Chapitre 6 : La classification des plantes 155
Activité 1 : La classification générale des plantes 155
Activité 2 : La classification des plantes à graines (Spermatophytes) 156
Activité 3 : La classification des plantes sans graines 158
Correction de l’évaluation sommative 3 et 4 159
Bibliographie 166
Sitographie 167
4
Avant-propos
Ce guide méthodologique est un outil qui répond aux attentes de l’enseignant
des SVT.
Il peut servir comme base de réflexion pour interroger les pratiques enseignantes.
Il comporte des repères pour préparer et planifier une phase d’apprentissage.
Il laisse aux élèves l’initiative dans la construction des connaissances scientifiques
en leur proposant des activités qui incitent au raisonnement
Partant des supports proposés (le réel ou ses substituts, papiers ou
numériques…), les apprenants sont guidés progressivement vers la réalisation
des objectifs de connaissance et de méthode grâce aux différentes fiches
proposées.
Il est à rappeler que le programme des SVT du tronc commun sciences comporte
deux unités :
Unité 1 : Sciences de l'environnement : L'écologie
Unité 2 : La reproduction chez les plantes.
De là, les élèves sont appelés à : observer des phénomènes naturels, se
poser des questions, émettre des hypothèses, faire des manipulations et des
expériences, utiliser de façon raisonnée les outils du laboratoire et les moyens de
communication ….. Toutes ces activités peuvent s’inscrire dans le cadre d’une
démarche d’investigation bien réfléchie.
Ce guide est aussi un auxiliaire pédagogique cherchant à faciliter l’usage
pertinent du manuel de l’élève. Il comprend deux parties :
• Partie 1 : Théorique centrée sur la didactique des SVT avec des fiches méthodes
à l’appui.
• Partie 2 : Présente les éléments de réponses :
- des exercices de chaque activité du chapitre (pistes d'exploitation).
- des exercices de l'évaluation formative et des exercices de
l'évaluation sommative au milieu et à la fin de chaque unité.
Les auteurs
5
ORGANISATION DU MANUEL DE L’ÉLÈVE
Titre du chapitre
Problèmes à résoudre
Les questions
soulevées à partir de
la problématique
7
Partie 1
Didactique
8
CONSEILS PÉDAGOGIQUES POUR
LA RÉUSSITE D’UN COURS
I. Préparation du cours
1- Susciter l’intérêt des élèves
a - Traiter sa matière avec enthousiasme (enthousiasme communicatif).
b - Tenter de satisfaire les attentes élémentaires des élèves dès le premier
cours (impressions laissées sur les élèves qui prennent inconsciemment la
décision de suivre ou pas le cours).
c - Valoriser la matière enseignée (rendre les élèves conscients de l’importance
de cette matière).
a - Capter l’attention des élèves : les élèves ne sont pas des automates dotés
de la faculté de participer spontanément à un cours ; prévoir un élément
déclencheur (motivations).
- E lle est claire, bien structurée et significative aux yeux des élèves ; elle est
étayée d’exemples appropriés et accompagnée d’illustrations bien conçues
et bien exploitées.
- Elle réussit à provoquer une certaine curiosité intellectuelle chez les élèves.
Les explications
Lisez attentivement la page 6. Vous y trouverez le plan d’une Chapitre, ainsi que
des explications sur chaque rubrique. Toutes les Chapitres sont organisées de la
même façon.
10
DÉMARCHES PÉDAGOGIQUES
«D
ans la continuité du collège, les programmes du lycée privilégient pour
les disciplines scientifiques et la technologie une démarche d’investigation.
«P
ar ailleurs, au cours des trois années du lycée, chaque élève s’implique
dans des activités contribuant à développer son esprit d’initiative ».
Dans laquelle :
12
LA DÉMARCHE D’INVESTIGATION
Situation de départ
Je fais
l’EXPÉRIENCE
Je tire
les conclusions :
non VALIDATION de
oui
l’hypothèse
SITUATION DÉCLENCHANTE
PROBLÈME À RÉSOUDRE
HYPOTHÈSE
Étape 2 : Le problème
En groupe ou de façon individuelle formuler le problème qui se pose suite à
l’observation.
Il faut rédiger le problème sous la forme d’une phrase interrogative qui débute
par COMMENT et se termine par un point d’interrogation.
Niveau 1
Formuler correctement un problème scientifique
Niveau 2 « comment … ? » et
Formuler correctement une hypothèse ( = phrase
affirmative mettant en cause un seul facteur)
Niveau 2
Niveau 3 Proposer un protocole expérimental pour tester
l’hypothèse et description des résultats
Niveau 3
des résultats : j’en déduis que… Hypothèse
Niveau 4
validée / rejetée
Conclusion = réponse au problème
15
EXEMPLE D’UNE DÉMARCHE
D’INVESTIGATION MENÉE EN CLASSE
On peut partir de la présentation brutale d’un fait connu mais qui va choquer :
un poisson est sorti de l’eau d’un aquarium dans une épuisette pendant un temps
suffisant pour provoquer une réaction des élèves. Cette présentation peut être
accompagnée par la lecture d’un court texte relatant ce qu’il advenait des chatons
trop nombreux des portées domestiques à une période très récente (élimination
par noyade).
Des hypothèses explicatives sont déjà fournies par les élèves, elles seront
réutilisées dans la partie 3.
Confrontation des résultats des différents groupes : elle peut se faire séparément
pour l’étude de cas et les dissections. Dans les conditions de réalisation de
l’investigation précisées ci-dessus, il a été démontré par les différents groupes
que :
• Les animaux ont souvent des organes spécifiquement adaptés au milieu de vie.
• Les animaux vivent parfois dans un autre milieu que celui correspondant à
leurs organes respiratoires.
• Les animaux qui vivent dans l’eau possèdent des branchies (permettant des
échanges gazeux).
• Les animaux qui vivent dans l’atmosphère possèdent des poumons ou des
trachées (permettant des échanges gazeux par une interface humide).
N.B. : Pour gagner du temps dans l’investigation, la mise en œuvre sera aidée par
divers supports (réel, vidéos, documents sur les animaux fournis, adresses
Internet) et par un protocole de dissection mis à disposition des différents
groupes.
18
LES SITUATIONS DÉCLENCHANTES :
DIVERSITÉS ET INTÉRÊTS
La situation déclenchante :
- Elle représente un moment pédagogique important car elle permet :
• De faire émerger les conceptions ;
• De donner du sens au savoir à acquérir ;
• De faire naître un questionnement et d’initier une démarche de recherche. Elle
doit donc être le « déclencheur » du projet d’apprentissage de l’élève ;
- Pour atteindre ces objectifs, elle doit répondre à un ensemble de critères
• Situation volontairement complexe ;
• Construite sur la contradiction, elle génère chez l’élève le doute et un
questionnement multiple à intégrer dans une problématique d’ensemble ;
• Tout en construisant un nouveau savoir, cela oblige l’élève à déconstruire son
modèle explicatif initial quand il est inadapté ou erroné.
Objectifs généraux
L'école vise le développement plusieurs compétences chez les apprenants, et
étant donné l'évolution rapide des technologies, elle doit remettre en question
les modes de transmission, d'acquisition et de restitution des savoirs. Ceci
entraîne non seulement des changements dans la sélection et l'articulation des
objectifs et des contenus d'apprentissage, mais aussi une réflexion sur la manière
de concevoir et de mettre en œuvre les situations d'enseignement-apprentissage
ainsi que les modalités d'évaluation des acquis.
En se basant sur les travaux récents de le boterf, perrenoud, rey, roegiers, wittorsky
sur les attributs clés qui composent le concept compétence, on peut dire que
l'école vise à développer chez l'apprenant les compétences suivantes :
• Faire face à des situations-problèmes (situations nouvelles et motivantes) ;
• Exploiter des ressources (mises à la disposition de l'apprenant) ;
• Agir et interagir (pour chercher, confronter, analyser, comprendre, produire...) ;
• Réfléchir et co-évaluer (à propos des processus mis en œuvre et des produits
obtenus) ;
• Structurer et intégrer (pour fixer les nouveaux acquis et les articuler aux acquis
antérieurs) ;
• Construire du sens ;
• Préparer le transfert.
L'insertion des TICE dans les établissements scolaires participera à la
réalisation de ces compétences en mettant l'accent sur :
• Le développement de l'autoformation chez l'élève (développement progressif
des attitudes d'autoformation au sein du système d'enseignement) ;
• L'instauration de la culture de la responsabilité : développer, chez l'élève,
la possibilité de construire ses propres points de repère en le « mettant
en débat » tant avec les adultes qu'avec les jeunes, ce qui conduit à la
reconstruction de l'identité légitime du jeune ;
• Technologie de l'information et de la communication pour l'enseignement ;
• La conduite autonome de projets : aider l'élève à construire son projet
personnel d'où la rationalisation de la trajectoire du jeune ;
• Le travail de groupe qui est un lieu de co-construction des savoirs ;
20
• La concurrence scolaire : développement des modèles évaluatifs individualisés
permettant à 'élève de comprendre sa progression ;
• La production collective d'élèves : communication à distance - travail collaboratif.
Le multimédia et les Sciences de la Vie et de la Terre
L'enseignant des Sciences de la Vie et de la Terre se base, dans son cours, en
premier lieu sur le réel naturel (êtres vivants, environnement naturel...) et dans
le cas échéant il peut utiliser des documents, qui substituent cette réalité et
y approchent l'élève, comme les représentations graphiques, iconiques et les
moyens audiovisuels. Dans ce cadre l'image est utilisée et s'utilise encore pour
faire un transfert de la réalité dans la classe, pour présenter des phénomènes
qu'on ne peut pas observer dans le temps et dans l'espace. Cependant son usage
en tant que moyen didactique ne va pas sans de graves inconvénients surtout si
l'enseignant n'est pas conscient des conséquences que pourrait engendrer cet
emploi (surtout les représentations chez les élèves, puisque, devant une image
- qui cause problème - l'élève constitue un système d'interprétation, par lequel
il interagit avec son environnement). Même si l'image enrichit l'explication
des phénomènes, par la technique du ralenti ou de l'accéléré, et de ce fait elle
traduit le réel mieux qu'une interprétation orale, elle pourrait aussi l'appauvrir
en se référant aux éléments suivants :
• L'image ne peut contenir les éléments naturels fondamentaux tels que la
température, l'humidité, les vents...
• L'image, malgré son degré de précision, ne pourra jamais être une copie
conforme à la réalité. Elle n'est en fait qu'une lecture de cette réalité.
• Le fait de croire que l'information contenue dans une image est facilement
accessible est une erreur didactique. L'image, comme d'ailleurs la nature, est
polysémique puisqu'elle représente, en même temps l'information et la poésie.
Malgré tous ces problèmes, on pense à la possibilité d'exploitation de cette
« distance » séparant l'image et le réel pour développer un esprit critique
chez l'élève, tout en le mettant devant des situations dans lesquelles le réel est
affecté lors de sa représentation par une image.
L'image numérique et le multimédia
On vit actuellement une révolution de l'image numérique. On est en présence
non seulement des images qui représentent le visuel mais aussi en présence de
celles qui représentent le non visible : des images de synthèse essaient d'expliquer
les phénomènes non visuels et anticipent même sur des phénomènes virtuels.
L'image acquiert donc une place dans la recherche scientifique. Elle est utilisée
dans l'explication, l'interprétation, la modélisation... Nous sommes donc amenés
à mettre l'élève dans cette nouvelle situation (situation de l'image) surtout
qu'aujourd'hui l'école ne détient pas seul le savoir, à lui apprendre à apprendre.
21
LA PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE ?
«
La pédagogie différenciée est une démarche qui consiste à mettre en
œuvre un ensemble diversifié de moyens et de procédures d’enseignement
et d’apprentissage pour permettre à des apprenants d’âge, d’aptitudes, de
compétences, aux savoirs hétérogènes d’atteindre par des voies différentes des
objectifs communs ».
La pédagogie différenciée
Est une pratique d’enseignement qui consent aux différences inter-individus et
qui tente d’organiser les apprentissages en tenant compte de chacun. Différencier
la pédagogie n’est pas réduire l’enseignement afin de l’ajuster à chacun des
apprenants, mais c’est se donner un moyen efficace pour permettre l’adaptation
de tous à l’institution scolaire. Le système scolaire doit tenir compte de la diversité
des personnalités. Pour cela, il est impératif de démontrer que les différences ne
justifient pas les échecs, mais au contraire qu’il existe partout une dynamique de
la réussite. Le don n’est qu’une aptitude acquise et qui évolue comme le précise
antoine de la granderie.
L’enseignant
Doit se placer dans cette perspective et proposer des systèmes d’organisation
pédagogique qui installeront l’apprenant en situation de réussite évolutive. Les
échecs des enfants sont trop souvent dus à un échec de notre pédagogie et les
progrès enregistrés seront alors notre récompense. L’école n’est pas seulement un
lieu de savoir, mais surtout un lieu de devenir. L’enfant doit y prendre conscience
de ses propres forces et y trouver les méthodes qui permettront les développer.
Il apprendra aussi quelles sont sa place et ses responsabilités dans la structure
sociale de la classe.
1- Le statut de l’erreur
J-P. Astolfi (1997) confirme que « L’erreur est un moyen de progresser. Il faut
découvrir les erreurs et partir de celles-ci pour chercher la solution la meilleure.
La technique de résolution d’un problème est basée sur le dépassement des
erreurs, la prise de conscience du cheminement et des réussites. »
Rousseau dans son ouvrage l’Emile recommande que si l’apprenant se trempe il
faut laisser-le faire, ne corriger point ses erreurs et attendez en silence qu’il soit
en état de les voir et de les corriger lui-même.
La notion d’erreur
Erreur vient du latin « error », mot de la famille de « errare » qui signifie.
« S’écarter, s’éloigner de la vérité » le nouveau petit robert. L’erreur est un
écart par rapport à la norme. En ce sens, elle est synonyme de faute, on lui
préfère aujourd’hui à celui d’erreur. L’approche cognitive distingue la faute
de l’erreur. Pour elle, la faute relève de la performance alors que l’erreur,
elle relève de la compétence transitoire de l’apprenant. L’erreur « serait donc
une manifestation d’hypothèses fausses si l’on considère l’apprentissage des
langues comme une activité d’ordre cognitive de traitement des données et
de formation d’hypothèses. »
Dans cette optique, on peut classer les erreurs en deux grandes parties :
- Les erreurs de compétence, que l’apprenant ne peut rectifier parce qu’il ne
possède pas les savoirs nécessaires.
-
Les erreurs de performances, occasionnelles, assimilables à la faute, que
l’apprenant peut rectifier parce qu’il dispose des savoirs adéquats et que ces
erreurs sont dues à une distraction passagère.
Les erreurs de compétence ou de performance que l’apprenant commet, à l’oral
comme, à l’écrit, sous l’influence de sa langue maternelle.
23
Loin de sanctionner l’erreur, mieux vaut la placer au centre de la démarche
pédagogique. Dans cette perspective, la correction n’est plus une sanction
mais une aide précieuse à l’apprentissage et l’erreur devient « un outil pour
enseigner », susceptible de débloquer les démarches d’apprentissage. (J.-P.
Astolfi, 1997).
C’est sur ces principes que reposent la pédagogie de l’erreur. Issu de cette
pédagogie, le traitement pédagogique des erreurs est une démarche qui «
Consiste à tirer volontairement parti des réponses erronés des apprenants,
pour leur faire expliciter leurs raisonnements et les amener à (se) poser des
questions collectivement ou individuellement. Parler sur les erreurs, c’est
permettre de dépasser la peur de se tromper, d’expliciter les blocages dans
les apprentissages, de refaire à l’envers les stratégies erronées, d’en prendre
conscience afin d’éviter de les reproduire. »
Mais avant de mettre en place, sous forme d’activités, un dispositif correcteur
susceptible de remettre à niveau l’apprenant, il faut avoir une connaissance
précise de ses erreurs. Pour cela, l’enseignant pourra s’appuyer sur son expérience
(il connait les lacunes de ses apprenants) ou, mieux, mener une enquête à partir
d’un corpus d’erreur.
Cette évaluation effectuée, l’enseignant pourra alors mettre en place un
ensemble d’activités susceptibles de résoudre les difficultés d’apprentissage
rencontrées par ses apprenants. Cet ensemble est appelé remédiation. Il porte
sur « des savoirs et des savoir-faire, et aussi sur les modalités d’apprentissage. »
- Pour que ces activités soient efficaces, l’enseignant veillera auparavant à
établir avec la classe un véritable contrat avec lequel il négociera :
- Les objectifs de chaque activité (remédiation de telle ou telle erreur), son
contenu spécifique et le type d’exercice à choisir (en fonction de l’erreur à
traiter).
- Le rôle des apprenants qui devront accepter leurs erreurs, comprendre les
limites de la liberté individuelle, se soumettre au respect du temps de parole,
se partager la tâche…
- Son propre rôle, celui d’un enseignant à l’attitude non directive qui :
À l’oral : évite d’interrompre l’apprenant, lui donne toujours l’occasion de se
corriger, avant de solliciter la classe et, en dernier ressort ne donne soi-
même la correction que si personne ne l’a trouvée,
À l’écrit : privilégie l’autocorrection et le dialogue en proposant un corrigé type
élaboré par l’ensemble de la classe.
24
Place de l’erreur dans la démarche pédagogique
25
QUELQUES PISTES CONCERNANT
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ
Construit Partiel
Simplifié Provisoire
Modèle
outil
Représenter Prévoir
Comprendre
- Utiliser un logiciel pour calculer l’apport énergétique des repas d’une journée
et les besoins en énergie d’un individu (Fonctionnement de l’organisme et
besoin en énergie).
- Observation sur le terrain et/ou sur une maquette de la mise en circulation des
particules.
Lycée : Exemples
- Expérience analogique sur les gaz à effet de serre ; simulation à l’aide d’une
maquette analogique de courants profonds avec des liquides de densité et de
couleurs différentes.
Au cours des séances de travaux pratiques, l'élève apprend à saisir des données,
à traiter des informations, à effectuer une synthèse, à construire éventuellement
un modèle, à formuler une hypothèse et à développer l'esprit critique.
Modèles ….
Le modèle est réducteur :
cœur = pompe
4-2 La formation :
Les Sciences de la Vie et de la Terre sont une discipline carrefour nécessitant la
maîtrise de nombreux concepts de chimie, physique, biologie et mathématiques.
La combinaison de ces différents éléments conduit à l’élaboration de modèles
complexes dont l’enseignement pose un certain nombre de problèmes.
Par ailleurs, la démarche d'enseignement dominante, conduit à négliger certaines
phases du travail de modélisation, phases de réflexion et de construction avant
manipulation en particulier.
•
Favoriser une mise à niveau personnelle des enseignants sur le plan
scientifique associée à une formation en didactique et en épistémologie
engageant une véritable réflexion sur la modélisation en sciences.
35
Types de modèles Exemples
Amont Courant fort
Courant faible
Réel simplifié Graviers
Réel transposé
Naturel Modèle naturel pour l’action
Un modèle naturel est de l’auxine sur la croissance de
prélevé dans la nature, graines de lentilles.
puis éventuellement
modifié par l'homme.
Ilots de
Acinu Langerhans
Réel modifié
×20
Coupe transversale d’un
pancréas de souris.
Bilan : une typologie des modèles en SVT
Les exemples d'activité du tableau ci-dessous sont ceux décrits dans le menu
" Les modèles en classe ".
36
Confronter les
résultats de la
Activité de l'élève manipulation
Construire /
du modèle
Ajuster Étudier le modèle
aux données
Le modèle est le modèle
empiriques
Etudier les
résultats.
Schéma de
Réel l'ADN ADN
simplifié. Schéma du (épistémologie)
coeur.
Artificiel
Zone habitabilité Zone habitabilité
Zone
Réel planètes planètes
habitabilité
transformé. Structure du Structure du
planètes.
globe. globe.
- Analyse de
- Structure du - Structure du
données GPS.
globe. globe.
- Points chauds.
mathématique (ou la - Données GPS. - Points chauds.
- P.A. et tabac.
représentation - Points chauds - Enzymologie.
- Enzymologie.
graphique du calcul Régulation P.A. - GOD : glucose
- GOD : glucose
mathématique). ADN (3D). oxydase.
oxydase.
- Cycle de - Cycle de
- Cycle de
Carbone. Carbone
Carbone.
Réel
Schéma du coeur
transposé
naturel
Réel
CMH
modifié
Conclusion
Le modèle n’est pas la réalité mais se construit a partir de l’observation de
la réalité.
Le modèle nécessite d’identifier ses limites pour éviter une représentation
simpliste du réel et retour sur le réel afin d’évaluer l’apport du modèle.
Le modèle évolue – il développe l’esprit critique,
Le modèle est un outil pour penser
37
APPRENDRE À APPRENDRE
ÇA S’APPREND
Introduction
La capacité à apprendre est innée, car dans la nature du cerveau, le " savoir
apprendre ", qui favorise la réussite et mène à une véritable autonomie, est une
compétence complexe qui nécessite d'acquérir une méthodologie d'apprentissage,
et d'accepter de modifier ses représentations sur l'apprentissage, et parfois même
ses représentations de soi. Tout apprentissage est une transformation profonde, il
faut changer pour apprendre et on change en apprenant.
" Apprendre à apprendre " est une aide parmi d'autres pour vous donner les
moyens et les connaissances nécessaires pour agir efficacement, et apprendre à
trouver en vous, dans l'environnement d'apprentissage et à l'extérieur toutes les
ressources qui mènent à mieux réussir et à devenir autonome.
38
Comment apprendre à apprendre ? Y a-t-il une façon d'étudier plus
efficace que d'autres ?
S'il y avait une recette miracle, valable pour tout le monde, ça se saurait !
Chacun à sa façon d'apprendre, son propre fonctionnement cognitif.
L'important est de découvrir votre propre façon d'apprendre, celle qui vous
convient le mieux, et apprendre à la faire évoluer si elle ne mène pas au
résultat souhaité.
C'est un outil pratique qui vous fournit des connaissances utiles sur le processus
d'apprentissage, des stratégies et des méthodes concrètes de travail, mais surtout
un outil fonction réflexive, qui vous aidera mieux vous connaître pour découvrir
la meilleure façon d'apprendre, la vôtre.
Styles d’apprentissages
Pour apprendre chacun met en œuvre une stratégie qui lui est propre. On parle
donc de styles d’apprentissages.
Les objectifs psychomoteurs ont recours à tous les styles et à de multiples
stratégies (démonstration, travaux pratique etc. Des apprenants moins à l’aise
préféreront un style d’apprentissage plus direct alors que des apprenants plus
autonomes apprécieront un degré de liberté significatif. Il faut donc faire son
marché.
Pour s’adapter aux différents apprenants, le formateur doit pouvoir mettre en
oeuvre différentes méthodes et techniques, s’appuyer sur différents types de
média et être capable d’organiser différentes conditions d’apprentissage.
Pour apprendre, il faut se représenter mentalement ce qu'on découvre
Comment se représenter ce que l'on étudie ?
Mais comment apprendre ? Il ne suffit pas de lire, ou même d'apprendre par
cœur. Certains étudiants se plaignent d'ailleurs de passer des heures à relire
leurs notes "sans que rien ne rentre". D'autres apprennent et rabâchent formules
et théorèmes, mais là non plus, ce n'est pas suffisant pour maîtriser son cours et
réussir à le restituer avec succès.
Ce qui manque dans les deux cas, c'est l’évocation. Pour apprendre réellement
quelque chose, il faut l'évoquer mentalement, c'est-à-dire se représenter dans
sa tête ce qu'on est en train d'apprendre :
La notion de maths ou de physique, l'événement historique avec ses personnages,
les héros d'un œuvre littéraire, un principe de gestion, de comptabilité, de
mécanique, un geste à accomplir en TP, une notion de droit, etc, etc.
39
Il faut en effet s'approprier ce qu'on apprend, un peu comme on ingurgite et on
digère de la nourriture : les connaissances à apprendre sont comme des aliments
qu'il faut accommoder à votre manière et mâcher, remâcher, avaler, digérer...
Après cela seulement, vous les aurez compris et mémorisés.
Les trois premières parties développent successivement les trois aspects
indissociables qui se combinent dans l'apprentissage : l'aspect psychologique,
l'aspect cognitif, et l'aspect social. La quatrième est consacrée à l'autonomie,
but ultime de l'apprendre à apprendre.
1ère étape : " SE CONNAÎTRE COMME APPRENANT ", pour vous éclairer sur le
processus d'apprentissage en général, et sur vous-même en tant qu'apprenant,
car il importe de se connaître pour engager l'action, et pouvoir s'améliorer
ensuite. Vous y découvrirez combien il importe d'être attentif à votre propre
fonctionnement psychologique, car il influence votre apprentissage divers
niveaux (perceptions motives, représentations, confiance et estime de soi),
et interroger votre motivation, primordiale dans l'apprentissage en ce qu'elle
détermine les actions que vous engagerez. Cette étape vous aidera à exercer
ou renforcer le contrôle psychologique sur votre formation. Nous apprendrons
ensuite à mieux connaître le fonctionnement de notre cerveau et de notre
mémoire pour mieux les utiliser.
2ème étape : " RÉFLÉCHIR SUR ET DANS L'ACTION " vous aide acquérir les
stratégies cognitives et métacognitives adéquates, qui font la différence entre
les étudiants efficaces et les autres. Vous y trouverez divers outils pratiques
concernant l'apprentissage en général, l'acquisition d'une langue, l'utilisation
des nouvelles technologies. Mais surtout vous apprendrez ce qui se cache sous
le vocable barbare de métacognition, élément crucial et incontournable dans
la construction des connaissances et le développement de l'autonomie, et
découvrirez les outils pratiques qui la favorisent.
3ème étape : " RÉSEAU ET RESSOURCES ", car on n'apprend jamais seul.
Vous comprendrez pourquoi les interactions avec les différents acteurs de
l'environnement d'apprentissage sont indispensables (enseignants, tuteurs,
co-apprenants, natifs de la langue). Après avoir exploré l'étendue de vos
ressources intérieures, ce chapitre vous invite à mieux mettre à profit les
ressources que vous offre le CRL, l'aide et l'accompagnement que vous
pouvez y trouver, et si nécessaire à en découvrir d'autres à l'extérieur.
4ème étape : " L'AUTONOMIE " fait le point sur tout ce que recouvre ce concept,
son importance dans le développement de la compétence à apprendre, son
utilité pour mener à bien les études universitaires, et plus particulièrement
encore en situation d'apprentissage avec les nouvelles technologies, mais
aussi aujourd'hui dans la vie sociale et professionnelle qui demande toujours
plus de compétence, d'adaptation et d'autonomie.
40
DIFFÉRENTES FORMES
D’ÉVALUATIONS
Évaluation Évaluation
Évaluation formative
diagnostique sommative
- Pour donner droit
aux essais et
erreurs. - Car c’est une
- Pour que l’élève se obligation légale.
situe par rapport à - Pour rendre
son apprentissage. compte à
- Pour repérer l’administration et
- Pour identifier les les obstacles et aux parents
représentations des les difficultés - Pour pouvoir
élèves individuelles, donner des
- Pour situer le adapter des argumentations
Évaluer
niveau de leurs stratégies lors de
pourquoi ?
connaissances pédagogiques à l’orientation.
- Pour ajuster son la diversité des - Pour ajuster la
enseignent au élèves et donc suite de son
niveau des élèves. apporter une aide enseignement
individualisée. en fonction du
- Pour valoriser niveau atteint.
les productions - Pour les
des élèves,les « récompenser de
encourager, les faire leur travail ».
tous progresser à
leur rythme.
41
- Les représentations - Une notion ou
- L e plus souvent
initiales : Acquis un ensemble de
des compétences
cognitifs et notions cognitives.
Évaluer méthodologiques
méthodologiques - Une ou des
Quoi ? (dont l’oral).-on peut
(Si on a 80% de compétences
aussi apprendre à
réussite, évaluation méthodologiques
apprendre.
formative inutile) ponctuelles.
-A
u cours ou à la - Après avoir acquis
- Au début ou fin d’une activité de nouvelle(s)
au cours d’une faisant intervenir notion(s).
séance avant une nouvelle - Au cours ou à la
Évaluer
d’aborder une compétence ou une fin d’une activité
Quand ?
nouvelle notion ou compétence testée après plusieurs
une compétence précédemment avec entrainements
méthodologique moins de 80% de pour cette
réussite. compétence.
- Cibler les objectifs notionnels et méthodologiques à atteindre au
cours des séances.
- Opérationnaliser ces objectifs (vérifier si l’élève est capable de….
- F ormuler les consignes par des verbes d’action traduisant
les productions attendues (classer, rédiger concevoir un
protocole …).
- Préciser la compétence testée, les critères de réussite et le temps
accordé.
Évaluer
comment ? - Individuellement
- Individuellement ou
(ou non), mais
non.
toujours par une
- E n classe par le
- Individuellement note.
professeur (=idéal)
- Oralement ou par - Distinguer la
ou autoévaluation
écrit. restitution des
par l’élève ou
connaissances
ramasser la
du raisonnement
production.
scientifique.
- Pendant 10%
de notre temps
A quelle d’enseignement
Le plus souvent possible
fréquence ? = 30mn par
mois, correction
comprise.
42
PISTES POUR DÉVELOPPER UN
AUTHENTIQUE CONTRÔLE CONTINU
Contrôle continu :
C'est un outil d’évaluation périodique permettant de juger l’état d’avancement
dans le processus d’apprentissage des savoirs, des savoirs -faire et des savoirs-
être ciblés qu’ils soient acquis par l’apprenant.
Utilité du cadre de référence :
Le cadre de référence énonce les paramètres qui serviront de fondement à
l’évaluation des acquis des élèves en SVT. Il résulte d’une lecture d’un programme
d’enseignement donné et vise à assurer la congruence entre le contenu du
programme et l’instrument de mesure qui servira à l’évaluation sommative.
Le cadre de référence sert de guide pour aider l’enseignant à élaborer un outil
évaluatif en tenant compte des critères suivants :
- La représentativité : l’épreuve du contrôle ou de l’examen doit tenir compte du
poids de chaque domaine et de chaque niveau d’habiletés dans la séquence
étudiée du programme comme il a été défini dans le cadre de référence.
- La couverture : l’épreuve du contrôle doit couvrir tous les domaines définis
dans le cadre de référence.
- La conformité
Les situations d’évaluation doivent respecter les compétences et les habiletés
ciblées, le contenus étudié et les conditions de réalisation (critères et indicateurs)
Étapes d’exploitation du cadre de référence
• Déterminer les domaines et les sous domaines ciblés de l’évaluation ;
• Préciser les apprentissages de base ;
• Formulation des objectifs principaux de l’évaluation ;
• Déterminer le pourcentage de recouvrement des domaines et des sous domaines ;
• Déterminer les différentes habiletés :
• Dresser Le tableau des habiletés : la direction des curricula à classé les
habiletés de base ciblées par l’enseignement des sciences de la vie et de la terre
en deux domaines d’habiletés - Restitution des connaissances. - Raisonnement
scientifique et communication écrite et graphique.
43
• Déterminer le pourcentage de recouvrement des niveaux d’habiletés.
• Réalisation du tableau de spécification (tableau de synthèse : connaissances /
habiletés)
• Organiser et structurer le sujet de l’évaluation.
Construction du tableau de spécification
Le tableau de spécification : (tableau de synthèse : connaissances / habiletés) : ce
tableau met le point sur les interactions entre les domaines des contenus et les
domaines des habiletés exprimées en pourcentage tout en précisant les points
conservés à chaque domaine.
• Déterminer le pourcentage de recouvrement des domaines du contenus.
• Déterminer le pourcentage de recouvrement des domaines d’habiletés.
Quelques conseils :
• A propos du domaine de la restitution des connaissances :
- C’est préférable que la consigne « définir » doit se focaliser sur les concepts, les
notions, les lois, les principes …
- Il ne faut pas omettre une structure à légender.
• A propos du domaine du raisonnement scientifique et de communication
graphique :
- Les items doivent débuter le plus souvent par un verbe d’action.
- Il ne faut pas omettre une consigne relative à l’expression graphique
(transformation de tableau en graphe, schéma structural ou fonctionnel).
- Une consigne de justification doit se référer à un principe, une loi ou une
connaissance scientifique validée.
- C’est très souhaitable de diversifier les exercices proposés selon la vision
suivante, en svt selon le degré de présence d’une démarche scientifique ,on
peut déchiffrer deux types d’exercices d’évaluation :
Le premier est de type « à prédominance déductive », c’est à dire qu’il comprend
une situation d’extraction d’information pour appliquer une loi, un principe ……
- Le deuxième est de type « à prédominance inductive », c’est à dire qu’il
comprend deux situations l’une guide à concevoir des hypothèses, la deuxième
aide à justifier l’hypothèse par investigation.
- Le tableau suivant résume les attributs de ces deux types d’exercices.
44
Exercices à prédominance Exercices à prédominance
« déductif » « indéductif »
45
CARACTÉRISTIQUES D’UNE
CONSIGNE EFFICACE
Question Consigne
Caractéristiques : Caractéristiques :
- Terminé par un point - Débute par un verbe d’action
d’interrogation ; - Rarement formulée sous forme
interrogative.
- Inversion sujet -verbe ;
- Verbe d’action souvent à
- Débute par un mot interrogatif. l’impératif à l’infinitif ou au futur
simple.
47
LA REMÉDIATION
Remédiation ?
Remédiation = re-médiation (Vygodsky) : « Mettre l’apprenant une deuxième
fois en relation avec le savoir mais dans une nouvelle situation différente de
la situation initiale ».
48
2- La remédiation comme régulation des apprentissages.
Trois types de régulations d’apprentissage (Linda Allal) :
- Les régulations rétroactives, qui surviennent au terme d’une séquence
d’apprentissage à partir d’une évaluation ponctuelle ;
- Les régulations interactives, qui accompagnent le processus d’apprentissage ;
- Les régulations proactives, qui interviennent au moment d’engager l’apprenant
dans une activité ou une situation didactique nouvelle.
Remédiation Soutien
La différenciation pédagogique
Il s’agit d’instaurer une démarche de différenciation pédagogique au sein de
la classe. Cette démarche est centrée sur le rythme de l’élève et non sur le
contenu du programme. Selon astolfi (2011) ”
51
La pédagogie différenciée n’est donc pas une nouvelle pédagogie ; c’est la
mobilisation de la diversité des méthodes pour faire face à la diversité des
élèves, pour des objectifs communs, c’est-à-dire les programmes nationaux.”
Derrière la notion de différenciation pédagogique se cache une multiplicité
de pratiques et de dispositifs pertinents pour faire face à l’hétérogénéité dans
les classes.
La démarche de différenciation pédagogique insiste sur la mise en place
d’actions en lien avec les contenus, les processus, les productions et les
environnements sur une période de temps significative et d’en évaluer
précisément les impacts sur l’apprentissage des élèves ciblés.
Le principe de différencier exige d’identifier des besoins précis chez les élèves,
de définir des intentions et objectifs précis. Dans le cadre de cette démarche,
l’accent est mis sur la nécessité de maximiser le temps d’engagement des élèves
dans la tâche.
De fait, offrir aux élèves du temps supplémentaire ne suffit pas : il est nécessaire
qu’à ce temps soient associées des attentes à la fois précises et à la portée de
l’élève.
Les comparaisons internationales suggèrent que pour être efficace, la
différenciation pédagogique ne doit pas prendre la forme exclusive d’une aide
aux élèves les moins avancés.
Ce principe vise donc l’ensemble des élèves quelques soient leurs niveaux
scolaires. Les élèves fréquentant des classes où l’enseignant fixe des attentes
élevées se montrent plus motivés et progressent davantage dans leurs
apprentissages ; de plus les écarts entre élèves s’y réduisent. Il s’agit pour les
enseignants de proposer à tous les élèves des tâches stimulantes présentant.
La pédagogie différenciée est une pédagogie qui :
- Privilégie l’enfant, ses besoins et ses possibilités.
- Se différencie selon les besoins des enfants.
- Lui propose des situations d’apprentissage et des outils variés.
- Ouvre à un maximum d’enfants les portes du savoir, du savoir-faire, du savoir être.
1- Tout enseignant constate, dans la pratique quotidienne, combien le groupe
d’élèves (la classe) est hétérogène : hétérogénéité d’âge, de niveau de
développement (moteur, cognitif, affectif), d’origine socio-culturelle1.
2- La pédagogie différenciée est une pédagogie proposant des apprentissages
qui respectent l’évolution de la pensée enfantine, respectueuse du type
d’intelligence de chaque enfant, afin que chacun, par des voies qui lui sont
propres, puisse atteindre le maximum de responsabilités1.
3- Différencier, c’est avoir le souci de la personne sans renoncer à celui de la
collectivité, s’appuyer sur la singularité pour permettre l’accès à des outils
communs, en un mot : être en quête d’une méditation toujours plus efficace
entre l’élève et le savoir2.
52
Quoi et comment différencier ?
Comment différencier Comment différencier
les contenus ? les processus ?
- En proposant pour une - En prévoyant des formes différentes de
même tâche des textes guidance.
variés. - En utilisant des centres d’apprentissage.
- En proposant pour - En proposant des ateliers à vocations
une même tâche des différentes : exploration, formation de base,
logiciels différents. remédiation, enrichissement.
- En établissant - En offrant à des élèves la formule stage au
pour certains sein d’une autre classe.
élèves des contrats - En présentant le travail assigné par étapes.
d’apprentissage. - En accompagnant certains élèves dans
- En utilisant des l’approbation des contenus par des
manuels scolaires de organisateurs graphiques, des schémas, des
diverses collections diagrammes.
pour un cycle. - En proposant, pour un même objet
- En adaptant les travaux d’apprentissage, une tâche qui sollicite
personnels à la maison la lecture et une autre qui demande
(choix entre tâches et d’interagir oralement.
exigences). - En proposant pour un même objet
- En utilisant d’apprentissage une tâche qui fait appel
des ressources à une compétence transversale différente
audiovisuelles variées. (par exemple : mettre en oeuvre sa pensée
- En exploitant les créatrice et utiliser son jugement critique).
ressources imprimées - En utilisant le monitorat et le tutorat avec
de la vie courante. certains élèves.
- En proposant des - En développant avec les élèves un coffre à
recherches autonomes. outils-support : dépanneur, aide-mémoire,
- En valorisant les projets recueil de concepts, liste de vérification
personnels. corrective, grille d’objectivation de la
- En développant à démarche et des stratégies d’apprentissage.
l’intention des élèves - En planifiant des tâches d’enrichissement
un plan de travail à comme prolongement à la situation initiale.
éléments. - En mettant en place dans la classe un
- En proposant atelier de traitement d’erreurs à l’intention
aux élèves des d’élèves en arrêt dans leur processus.
problématiques reliées - En utilisant les modules d’apprentissage
aux domaines généraux de remédiation dans un contexte de
de formation. décloisement entre des groupes de base.
53
Comment différencier Comment différencier
les productions ? les structures ?
54
1- Description et identification de la difficulté
En introduction de la fiche, un tableau répertorie la difficulté, la situe par
rapport au programme et aux apprentissages visés et enfin, la catégorise.
Un tableau met en regard l’importance de la difficulté, ses causes, et ses
manifestations. La quatrième colonne de ce tableau est laissée à l’initiative de
l’enseignant quant aux propositions qu’il fera en fonction de différents critères
que sont :
- Le contexte de l’établissement dans lequel il enseigne ;
- La réalité de sa classe et des élèves qui la compose.
2- Les modalités de travail
La détermination des groupes, lorsque précisé dans la fiche doit être organisée
selon le principe des groupes de besoin qui sont subséquents de l’analyse des
évaluations. Ces groupes peuvent être homogènes (liés à une même difficulté),
hétérogènes (effet d’entraînement entre les élèves).
D’autres modalités peuvent être proposées et encouragées tel que le tutorat, le
travail entre pairs notamment.
En termes de temporalité, la mise en œuvre de la fiche ne saurait contenir dans
une seule séance d’une heure. Il semble nécessaire d’effectuer un travail qu’elles
soient ou non consécutives compte-tenu de l’emploi du temps de l’élève. Ce
temps implique un temps de travail nécessaire à la réalisation des tâches et de
l’activité par l’élève.
Ce sont des activités de remédiation qui sont proposées et l’élève doit réaliser
la tâche si l’enseignant veut juger de l’efficacité de la remédiation ; un temps
important de la part de l’enseignant pour proposer les ajustements nécessaires
un temps à accorder à l’auto-évaluation.
En termes d’ergonomie, il revient à l’enseignant de proposer les activités
aux apprenants, une par une sur des feuilles séparées dans le but de pouvoir
récupérer les productions des élèves et de les évaluer.
3- L’évaluation et l’auto-évaluation de l’élève
La fiche se conclue par un tableau permettant à l’élève de s’auto-évaluer. Cette
étape est cruciale et ne doit pas être effectuée en toute hâte.
Pour cela, il est nécessaire que l’élève puisse se référer à la fois à ses productions
individuelles corrigées et à l’évaluation de la compétence corrigée. Sans ces
éléments, l’élève ne sera pas en capacité de renseigner son auto-évaluation.
55
Les items proposés font bien appel à la réussite ou non de telle ou telle
activité et/ou de tel ou tel item de l’évaluation. Il est essentiel que l’enseignant
accompagne l’élève dans cette démarche. L’intérêt d’une auto-évaluation par
l’élève est multiple. Selon jean cardinet (1988), l’apprentissage de l’auto-
évaluation constitue le moyen essentiel permettant à l’élève de dépasser
un simple savoir-faire non réfléchi, purement opératoire, pour accéder à un
savoir-faire réfléchi grâce auquel il peut intervenir et agir consciemment.
En effet, être en mesure de statuer de façon précise sur la maîtrise – ou la
non-maîtrise – de compétences doit permettre aux apprenants de se fixer des
objectifs d’apprentissage et de développer des stratégies pour atteindre ces
objectifs. En ce sens, l’auto-évaluation devient une stratégie pour optimiser
l’apprentissage.
Enfin, face à l’importance des compétences transversales utiles dans la vie
quotidienne, telle que la capacité d’adaptation, il s’avère essentiel que les
élèves apprennent à identifier à la place de distinguer leurs forces et leurs
faiblesses à travers le développement de processus auto-évaluatifs.
Proposer des activités de remédiation :
L’organisation de la remédiation se fera à partir de l’observation du tableau de
résultats. Cette remédiation peut s’effectuer.
- Collectivement, si l’enseignant détecte des lacunes communes à la majorité
des élèves ;
- En petits groupes, si les mêmes difficultés sont rencontrées par un certain
nombre d’apprenants ;
- Individuellement, si les difficultés d’apprentissage ne sont pas similaires
d’un élève à un autre. L’enseignant fera donc travailler les apprenants
individuellement. Cela peut se faire sur la base d’un fichier accompagné de
fiches autocorrectives ou d’une batterie d’exercices que l’élève résoudra.
L’aide doit être personnalisée le plus possible.
Pour récapituler, on peut schématiser ce processus de la manière suivante :
56
EXEMPLES D’OBJET DE REMÉDIATION :
S’INFORMER, COMMUNIQUER, RAISONNER,
RÉALISER
E xemples d’objet de remédiation : s’informer, communiquer, raisonner,
réaliser
S’INFORMER
Objet de remédiation
Recueillir des
Causes possibles du Comment remédier ?
informations
besoin de remédiation
à partir de :
-M
auvais usage Demander
de la langue, non - De reformuler tout ou partie du
compréhension du texte. texte.
-N
on compréhension du - De mettre en relief les mots
L’étude d’un vocabulaire scientifique clés.
texte utilisé. - De définir les mots
scientifique -C
ulture scientifique scientifiques.
insuffisante.
-D
ifficultés dans d’autres
disciplines dont il est fait
référence dans le texte.
Difficultés à propos de : Construire une séquence
- L a signification des axes, pédagogique mettant les élèves
- L a compréhension de en situation qui permet d’affiner
l’échelle, leurs erreurs, les typer et donner
- L a compréhension des à chaque élève un soutien
Chapitres, personnel.
- L’orientation des axes, Approche mutuelle si l’effectif
- L e repérage des est important. Pour ce faire :
variables, • Repérer les erreurs à la suite
Un graphique - L a lecture des de devoir(s)
coordonnées, • Typer les erreurs et les
- L e problème de regrouper en un certain
nomenclatures souvent nombre d’ensembles
différentes d’une • Proposer des exercices qui
discipline à l’autre. prennent en charge ces erreurs
• Regrouper les élèves selon le
besoin (ou individuellement)
• Insister sur la réalité des
différences disciplinaires
57
- La non-identification Proposer des exercices qui
des différentes parties font appel à l’observation
du schéma, y compris en vue d’une appropriation
quand une partie est des étapes et de la technique
zoomée. d’observation.
- La non connaissance du Familiariser les élèves à la
Un schéma
code de représentation lecture et à l’utilisation des
et de lecture. signes et des abréviations
- La non reconnaissance conventionnellement admis, de
d’un schéma en 2d ou même que la représentation
en 3d. dans l’espace des objets
schématisés.
58
Construire une séquence
pédagogique mettant les
élèves en situation de prise
de notes pour les amener à en
maîtriser la technique.
Apprendre aux élèves à
Difficultés à
utiliser les instruments de
- Prendre des notes et les
Une sortie mesure : au cours d’une
hiérarchiser.
séquence pédagogique,
- Relever des mesures.
mettre les élèves en situation
d’utilisation des instruments
de mesures ; affiner et typer
les erreurs ; assurer un soutien
personnalisé en fonction des
types d’erreurs.
Difficultés à :
Se limiter à la molécule d’ADN.
- Proposer une formule
S’exercer à l’identification
chimique à partir
des différentes parties de la
Un modèle de l’observation de
molécule : pentose, acide
moléculaire modèles moléculaires,
phosphorique et bases azotées).
- Associer couleur,
Apprendre à modéliser la
élément chimique et
molécule.
formule.
COMMUNIQUER
Objet de remédiation
Passer d’une forme
Causes possibles du Comment remédier ?
de communication
à une autre besoin de remédiation
-D
ifficultés à identifier les
coordonnées des axes.
-D
ifficultés à proposer
D’un tableau Proposer différents
une échelle convenable.
de valeurs à un types d’exercices sur les
-D
ifficultés dans la
graphique représentations graphiques
graduation des axes.
-D
ifficultés à distinguer
les types de graphiques.
59
Difficultés à propos de :
- Apprendre à décrire un
- L a lecture du graphique,
D’un graphique phénomène à partir du
d’un schéma
ou d’un schéma à graphique
- L ’utilisation correcte
un texte - Apprendre à expliquer le
des coordonnées du
phénomène décrit.
graphique.
Apprendre à observer pour
-D ifficultés à identifier le identifier le phénomène à
D’une thème développé dans le étudier.
vidéo, d’une document. Lire beaucoup de textes
photographie ...à - D
ifficultés d’utilisation scientifiques ;
un texte du langage scientifique Apprendre à construire des
approprié. phrases avec les termes
scientifiques étudiés
- Lire l’échelle, la légende
- Repérer les couleurs et leurs
codes.
D’une carte Difficultés à :
Proposer des exercices qui
géologique - Lire l’échelle, la légende
font appel à l’observation en
à une coupe -R epérer les couleurs et
vue d’une appropriation de
topographique leurs codes
techniques d’exploitation de
cartes (relief, couleurs, code,
légende, contenu, ...).
Objet de remédiation
Réaliser Causes possibles du Comment remédier ?
besoin de remédiation
Organiser des tp avec des
Difficultés à :
exercices de :
Réaliser une -P
rélever un bon
- Prélèvement d’échantillons à
préparation échantillon
observer.
microscopique -C
olorer par le colorant
- Coloration d’échantillons à
approprié.
observer.
Organiser des tp avec des
Effectuer des Difficultés à : exercices de :
observations - Faire une mise au point - Manipulation du
à la loupe, au -D écrire ce que l’on microscope, de la loupe, ...
microscope observe. - Description orale puis écrite
des échantillons observés.
60
Faire des Organiser des TP avec des
Difficultés à :
relevés à l’aide exercices de manipulations
-U
tiliser le thermomètre,
d’un appareil d’appareils et d’instruments
la balance, etc
spécifique de mesures.
Objet de remédiation
Raisonner Causes possibles du Comment remédier ?
besoin de remédiation
Proposer un protocole et
Difficultés à
laisser l’élève conduire
Concevoir des -C oncevoir un protocole
l’expérience Identifier des
moyens de tester expérimental.
hypothèses et faire concevoir
les hypothèses -M ener une recherche
aux élèves des protocoles
(expériences, documentaire.
expérimentaux
analyse - E xploiter des documents
Proposer des problèmes
documentaire...) pour vérifier une
nécessitant une recherche
hypothèse.
documentaire.
61
Confronter les
résultats d’une
Proposer des séances
expérience,
de comparaison de faits
d’une recherche
Difficultés à : ou de phénomènes
documentaire,
- Faire une comparaison. scientifiques, d’identification
ou d’une
de ressemblances et de
enquête, avec
dissemblances.
une hypothèse
formulée.
Difficultés à :
Interpréter des Proposer des exercices dont
-U
tiliser les résultats
résultats les résultats sont à interpréter.
d’une expérience.
62
Proposer des exercices avec
Difficultés à : analyse de graphiques et
-M
ettre en relation des exploitation de documents :
Exploiter un
données d’un graphique - Pour retrouver un
document ou des
ou d’un tableau. mécanisme, ou une
données
-M
ettre en relation des fonction, etc.
résultats d’expériences. - Pour mettre en relation des
résultats d’expériences.
63
EXEMPLES DE FICHES MÉTHODES
FICHE N°1 CONCEVOIR ET RÉALISER UNE EXPÉRIENCE
64
FICHE N°2 EXTRAIRE DES INFORMATIONS
À PARTIR DES DOCUMENTS
Niveau 3
et
Niveau 4
Organiser les informations pour construire une réponse
cohérente qui répond à la question posée
65
FICHE N°3 RÉDIGER UNE RÉPONSE
SCIENTIFIQUE
Niveau 2
Niveau 3 et Rédiger un texte bref et cohérent en respectant les
règles de grammaire et d’orthographe
Niveau 3
Niveau 4 et Organiser les informations pour construire une
réponse cohérente qui répond à la question posée
66
FICHE N°4 CONSTRUIRE UN TABLEAU
Définition/objectif
Un tableau est un outil qui donne plusieurs informations sur le même document,
permettant de les rendre plus lisible. Construire un tableau, c’est réunir un ensemble
de données pour pouvoir les comparer. Un titre permettra de comprendre de
quelles informations il s’agit.
Construction d’un tableau à une entrée
• Dessiner autant de lignes ou de colonnes que de groupes.
• Reporter le nom de chaque élément du groupe dans l’entête de ligne ou de
colonne (indiquer les Chapitres si besoin).
• Reporter les informations dans la bonne case.
Construction d’un tableau à double entrée
• Chercher ce que l’on veut comparer et les critères de comparaison.
• Regrouper les données dans deux thèmes différents : le thème des lignes et le
thème des colonnes.
• Repérer le nombre d’informations à placer dans les colonnes. Les colonnes
sont ensuite délimitées par des traits verticaux.
• Repérer le nombre d’informations à placer dans les lignes. Les lignes sont
délimitées par des traits horizontaux.
• Sur la première ligne doivent figurer les titres des colonnes, ainsi que les
Chapitres si besoin entre parenthèses.
• Sur la première colonne doivent figurer les titres des lignes, ainsi que les
Chapitres si besoin entre parenthèses.
• Les informations sont placées dans le tableau à l’intersection de la ligne et de
la colonne qui leur correspond.
• Terminer en ajoutant un titre en majuscules et souligné.
Légende :
C1 C2 C3 C1,C2,C3... : Titres de colonnes (sur un premier thème)
L1, L2, L3... : Titres de lignes (sur un deuxième thème)
L1 Une ligne
Une colonne
L2 L3CA Une case : Une cellule résultant de la rencontre
des données de la ligne (L3) et la colonne (C1)
67
FICHE N°5 LIRE UN TABLEAU
Colonnes
Lignes Cases
Temps (jours) 0 1 2 3 4 5 6
68
Tableau représentant l’évolution de la taille d’une plante en fonction du temps
Etre vivant
Animal Végétal
Environnement
Comprendre le tableau :
40
35
30
25
20
15
10 Titre de l’axe
horizontal (abscisses)
5 avec Chapitre.
0 Age (années)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Titre du graphique
souligné : "titre axe Evolution de la masse d’un garçon
vertical" en fonction de en fonction de son âge.
"titre axe horizontal"
Repérer l’axe des abscisses (horizontal) et axe des ordonnées (vertical). Repérer
les éléments (indiqués à l’extrémité des axes) et leur grandeur (Chapitre) qui
varient.
L’axe des abscisses est le paramètre que l’on fait varier.
L’axe des ordonnées est le paramètre mesuré.
70
Rechercher une valeur :
Cela correspond à trouver les coordonnées d’un point. Chaque point sur
le graphique est l’intersection d’une valeur de l’abscisse et d’une valeur de
l’ordonnée. Rechercher une valeur c’est déterminer la valeur sur l’axe des
abscisses correspondant à une valeur donnée sur l’axe des ordonnées ou
inversement.
Par exemple : A 2 ans le garçon pèse 12.5 Kg.
Analyser un graphique
Pour décrire un graphique, il faut observer son allure, c’est la description avec
des mots de ce que l’on voit sur le graphique.
Pour cela on doit :
• Repérer les axes, les Chapitres, les échelles.
• Repérer les différentes parties du graphique.
• Repérer les valeurs remarquables (le point minimum, le maximum, les grandes
variations ou périodes).
Une fois ces étapes effectuées au brouillon ou sur le graphique, on peut rédiger
la phrase en employant certains mots de vocabulaire spécifiques à la description
de graphique et en interdisant d’autres.
Rédiger une description de ces périodes en citant des valeurs du graphique des
2 extrémités de la portion étudiée, sans oublier de préciser les chapitres.
Atteint un maximum/minimum
Qualification précis : rapide/ lente,
forte/faible
Interprétation
A partir des informations extraites du graphique, trouver une explication aux
variations de la courbe d’après les connaissances.
71
FICHE N°7 RÉALISER UN SCHÉMA
Placenta
3 2
3 2
ou
1 4 1 4
- Ne pas appuyer sur le crayon à papier (sinon cela laisse des traces lorsque
que l’on gomme). Les traits sont fins, nets et continus : dessiner d’un seul trait
souple et sans à-coups. Le dessin doit ressembler le plus possible à ce qui est
observé (respecter les proportions, les formes, ne rien inventer)
- Il ne faut pas griser, même pour rendre compte des couleurs, du relief ou du
contraste.
- A l’œil nu grossissement x 1.
73
Conclusion
Un schéma fonctionnel se résume à la simplicité et à l’efficacité.
La représentation doit être comprise sans rajouter de texte.
AIR
Inspiration Expiration
POUMON
Dioxygène
SANG Dioxyde de carbonne
Echanges respiratoires
Sens de circulation du sang
74
FICHE N°8 LECTURE DE CONSIGNE
75
FICHE N°9 COMMENT FAIRE DE BONNES
FICHES DE RÉVISIONS EN SVT ?
Voici les moyens de décrocher une bonne note à votre épreuve grâce à une bonne
fiche de révision en biologie / SVT. Elle permet de : comprendre ; mémoriser et réfléchir.
Quand faire une fiche en SVT ?
Une fiche de révision se rédige à la fin d’un chapitre, lorsque le cours a été
parfaitement compris et au moins quelques jours avant un devoir portant sur
celui-ci.
Pourquoi faire une fiche SVT ?
Faire une fiche de révision en faisant un effort de reformulation après avoir bien
appris son cours permet de « graver les informations » dans sa mémoire à long
terme. Cela nécessite du temps. Par la suite, les révisions de ce même chapitre
(en vue d’un devoir par exemple) se feront en un éclair !
Fiche de révision à 3 objectifs :
1 C omprendre (mettre en lien les informations, se questionner, structurer
les données.
2 Mémoriser (organiser, les informations entre elles, anticiper l’usage de ces
informations, réactiver) .
3 Réfléchir (retrouver les connaissances utiles en fonction du problème ou de
l’énoncé pendant l’examen/évaluation) .
Structure de la fiche de révision en 2 parties :
1- Savoirs
- Les informations clés (vocabulaire, définitions…)
- Les liens logiques qui articulent les informations
(connaissances, documents…)
Méthode 2- Savoirs-faire
- Nom de l’outil
- L’utilité de l’outil (pour résoudre quel problème ?)
- La démarche de l’utilisation(étapes successives, pièges à
éviter,points de vigilance…)
La forme de la fiche
Etre très soigneux ! Il est absolument nécessaire de faire une fiche propre qui
donne envie de la regarder. Pour cela, il faut faire un effort d’écriture, réfléchir
76
avant d’écrire afin d’éviter les ratures, aérer sa fiche en laissant des espaces entre
les paragraphes, structurer l’ensemble selon vos envies à l’aide de (I, A, 1, a, *,
, • etc.)
et de couleurs. Astuce : Vous pouvez rédiger vos fiches au crayon à papier. Celui-
ci présente l’avantage de pouvoir gommer et réécrire à l’infini. Ainsi, on a une
fiche très propre !
Intégrer des schémas. Les schémas sont très importants en biologie (exemple :
comment réaliser un schéma bilan). Il est absolument nécessaire d’en incorporer
un maximum dans vos fiches. Ceux-ci doivent être tout aussi soignés, de taille
suffisante, avec des couleurs, porter un titre ainsi qu’une légende.
Le fond de la fiche
Un résumé du cours reformulé selon vos propres mots !
Tout le chapitre doit y rentrer. Attention à ne pas déformer ou oublier des
notions ! Cette fiche, c’est la vôtre. Si vous voulez être efficace, il est VITAL
que vous l’écriviez avec les mots qui vous « parlent » le plus ! C’est comme ça
que vous le retiendrez le mieux. Recopier un cours, même en le comprenant,
est une perte de temps pure et simple.
Diviser en parties.
Utilisez pour cela les parties de votre cours (mieux) ou de votre manuel (moins
bien). Celles-ci doivent avoir un titre accompagné d’un petit symbole pour vous
y retrouver (I, A, 1, a, *, , • etc.)
Être le plus synthétique possible.
Plus la fiche sera petite, plus il sera facile de la retenir. Privilégiez toujours un
beau schéma à un gros pavé de texte.
Employer un vocabulaire adapté.
Tout le nouveau vocabulaire vu dans le chapitre doit figurer et souligner sur votre
fiche. Les SVT sont des matières à mots clefs, ils sont TRES IMPORTANTS ! Les
correcteurs de copies lisent souvent votre copie « en diagonale » en ciblant les
mots clefs pour gagner du temps. Donc pensez à les intégrer en masse sur la vôtre.
Terminer par une partie « Définitions ». Ainsi regroupées, vous pourrez les réviser
plus efficacement.
En bref
Une fiche de révision permet de retenir un cours efficacement à condition de
contenir un maximum d’information en un minimum d’espace. Une fiche est
quelque chose de très personnel ; lorsque vous écrivez, gardez en tête que vous
vous parlez à vous-même, dans quelques jours, avant un devoir. Pour cela,
utilisez vos mots, vos schémas. Il faut que vous l’aimiez !
77
FICHE N°8 COMPTAGE DE VERS DE TERRE
L’un des indicateurs du sol les plus sympathiques est probablement le ver de terre.
Les turricules s’amassent-ils en surface, témoignant d’une activité débordante,
ou malheureusement pas ? Pour lever le doute, nous vous proposons de procéder
à un décompte des vers de terre selon la méthode suivante :
Vers de terre (VDT) : prélèvement au jus d’oignon (selon Singh et al., 2018,
Applied Soil Ecology)
effectuer le prélèvement en période d’activité des vers de terre (automne et/ou
printemps).
Étape 1 : préparer la solution de jus d’oignon (200 g/L)
- Peser 200 g d’oignon ;
- Bien mixer (si très pâteux filtrer le jus dans une passoire) ;
- Verser le jus dans une bouteille ;
- Compléter la bouteille avec de l’eau jusqu’à atteindre 1L ;
- Pour une parcelle compter 2 kg d’oignon (10 L de solution répartis sur 5
prélèvements).
Étape 2 : verser le jus et compter les VDT sortis
- Au champ, délimiter un carré de 30 × 30 cm ;
- Verser la solution 2 × 1L (espacés de 5-10 min) ;
- Score A = nombre de vers de terre sortis dans le carré.
Étape 3 : planter la bêche et compter les VDT dans la motte
- Lorsque les vers ne sortent plus, extraire une motte de 20 × 20 × 20 cm au
centre du carré à l’aide d’une bêche ;
- Score B = nombre de vers de terre dans la motte.
78
Étape 4 : répéter la mesure et calculer l’abondance
- Répéter l’opération jusqu’à 5 fois (réparties sur la parcelle) ;
- Calculer l’abondance moyenne (score VDT/m2) ;
- Bonne abondance score ≥ 120 VDT/m2
https://www.progres-sol.ch/news/nouvelle-fiche-technique-comptage-de-vers-de-terre-
prelevement-au-jus-doignon.html
tonnes/ha/an 250
Vers de terre
Turricules Galeries
Pores de Pores de
petits diamètres grand diamètres
mm 0,006 - 0,003 mm 11 - 2,5
Pénétration
Capacité de rétention Infiltrabilité Aération
racinaire
79
Partie 2
Fonctionnelle
80
Répartition semestrielle du programme
Première semestre
I- Unité 1 Science de l’environnement (Ecologie) Séances
Évaluation formative :
Au milieu de l’unité……………………......……………..………….. 30 min
IV- À la fin de l’unité…………………….….......……………………..…. 30 min
L’évaluation
et le Soutien après chaque évaluation formative (45mn x2)…………….. 90 min
soutien.
Évaluation sommative :
60 min
Au milieu de l’unité……………………......……………..…………..
120
À la fin de l’unité et doit couvrir l’ensemble de l’unité.......…...….. min
Total 51 h
81
Deuxième semestre
I- Unité 2 La reproduction chez les plantes Séances
Évaluation formative :
Au milieu de l’unité……………………......……………..………….. 30 min
IV- À la fin de l’unité…………………….….......……………………..…. 30 min
L’évaluation
et le Soutien après chaque évaluation formative (45mn x2)…………….. 90 min
soutien.
Évaluation sommative :
Au milieu de l’unité……………………......……………..………….. 60 min
À la fin de l’unité et doit couvrir l’ensemble de l’unité.......…...….. 120
min
Total 51 h
82
Unité I : Science de
l’environnement : l’écologie
83
A- Compétence visée
Les savoirs
- L’étude d’un milieu naturel et quelques techniques de terrain.
- Les méthodes de conservation des échantillons des végétaux et d’animaux.
- Les différents facteurs intervenant dans la formation du sol.
- Les facteurs édaphiques et climatiques et leurs influences sur la répartition
des êtres vivant.
- Le transfert de la matière à travers les chaînes alimentaires.
- Flux de la matière et d’énergie dans l’écosystème.
- Les relations et les réseaux trophiques.
- Les facteurs responsables du déséquilibre des milieux naturels.
- Les aspects dynamiques de l’écosystème.
- Quelques aspects de la pollution et son influence sur les équilibres naturels.
- Les dangers de l’exploitation irrationnelle des ressources naturelles.
- Les mesures à prendre pour préserver les équilibres naturels et la biodiversité.
Les savoir-faire
- Utiliser différents outils et techniques d’exploration des milieux naturels,
notamment celles liées à l’étude de la répartition des êtres vivants, et ceux liés
à leur recensement dans leurs propres milieux.
- Exploiter des résultats de relevés de recensement des êtres vivants pour quantifier
leur répartition et déduire le degré d'homogénéité d'un milieu étudié.
84
- Exploiter les observations et l'étude des différents supports didactiques pour :
• Déterminer les influences des facteurs édaphiques et climatiques sur la
répartition des êtres vivants ;
• Réaliser le cycle de la matière et évaluer le transfert d’énergie dans l’écosystème ;
• Dégager les aspects dynamiques d’un écosystème ;
• Déterminer les conséquences de la pollution sur les équilibres naturels ;
• Déduire les répercussions de la surexploitation des ressources naturelles sur
les équilibres naturels ;
• Proposer des mesures permettant de préserver les équilibres naturels.
- Proposer des hypothèses liées aux problèmes scientifiques formulés.
- Pratiquer une démarche scientifique adéquate pour arriver à des conclusions et
vérifier les hypothèses proposées.
- Communiquer dans un langage scientifique approprié : oral, écrit, graphique et
numérique (TICE) pour répondre aux questions posées.
Les savoir-être
- Être conscient de sa responsabilité face à l’environnement ;
- Favoriser le travail en groupe pour résoudre les problèmes posés.
- Sensibiliser l’entourage pour la protection des milieux naturels.
85
B- Corrections des excercices des pistes d'exploitations
Chapitre
1 La sortie écologique
1-
Quelques outils utilisés en sortie écologique avec leurs utilités
Donc la répartition des végétaux n’est pas aléatoire, mais chaque espèce
occupe un endroit précis ce qui peut s’expliquer par l’influence de facteurs
écologiques comme la nature du sol ou le climat…
- Si les animaux récoltés sont vivants, ils sont élevés dans des aquariums ou
des cages.
• On les met dans des bocaux puis on remplit avec de l’eau et de l’alcool
et quelques morceaux de sucre pour conserver la couleur originale de
l’espèce animale.
• Pour les insectes, on les fixe sur papier cartonné ou liège avec du scotch ou
une épingle, on met une sphère de phénolphtaléine tout en indiquant le nom
de l’espèce animale, le lieu et la date de récolte.
• Pour les oiseaux et les mammifères, on retire les organes internes par un
crochet en acier et on procède à la momification.
Les relevés
Les espèces
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10 F IF
5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 100% V
Quercus suber
5 5 4 4 3 3 4 5 5 5 100% V
Teline linifolia
2 2 + + + + 2 2 + + 100% V
Pyrus
communis ssp.
mamorensis
Arisarum +
+ 2 + + + 2 2 + + 100% V
vulgare
- - - - - + - - - - 10% I
Olea europaea
ssp. oleaster
- - - - - + - - - - 10% I
Ruscus
hypophyllum
Rubia - - - - - + - - - - 10% I
peregrina
- - - - - + - - - - 10% I
Cytisus
arboreus ssp.
baeticus
2-
Les relevés
Les animaux
R1 R2 R3 R4 R5 R6
Total D = densité
Gastéropodes 0 2 7 0 0 5 14 2,33/m2
Annélides 0 0 2 0 0 4 6 1/m2
Arthropodes 3 5 1 1 0 0 10 1,66/m2
Ostracopodes 98 98 55 79 85 57 472 78,66/m2
Ephémeroptères 2 5 8 0 0 20 35 5,83/m2
Odonates 4 19 14 3 23 11 74 12,33/m2
Hétéroptères 3 37 28 2 31 34 135 22,5/m2
Diptères 18 34 20 12 29 18 131 21,83/m2
Coléoptères 3 12 33 0 0 43 91 15,16/m2
Amphibiens 25 0 0 22 0 4 51 8,5/m2
Poissons 0 0 12 0 0 0 12 2/m2
90
3-
- Réalisation de l’histogramme
Grand requin
Thon
L’air
Maquereaux L’eau
Milieu marin Petit boissons Fond marin
La température
Crevettes et autres petits La lumière…
animaux
Organismes unicellulaires.
Caractéristiques
La barrière de corail australienne La forêt
- Représente le plus grand ensemble - Réservoir de biodiversité et
corallien au monde. d'habitats.
- Parmi les écosystèmes naturels les - Qualité de l’air : outre que
plus riches et les plus complexes de la forêt produit une partie
la planète, c’est l’un des milieux significative de l’oxygène de l’air
les plus importants de point de vue sur les continents, elle a une
conservation de la biodiversité. capacité extraordinaire à fixer
- Une biodiversité très grande : un les poussières (comme certains
écosystème riche et varié comprenant polluants non dégradables).
environ 1.500 espèces de poissons, - Fonction de Protection des sols
400 espèces de coraux , 4.000 (lutte contre l’érosion) : la forêt
espèces de mollusques et près de 240 est un lieu de restauration du sol,
espèces d’oiseaux. si elle n’est pas surexploitée.
- Fonction de macro
et microclimat, grâce à
l’évapotranspiration et à la
protection de la canopée qui
atténuent considérablement
les chocs thermiques, et la
déshydratation due au vent.
- Fixation du gaz carbonique dans
le bois et le sol.
92
Chapitre
Les facteurs édaphiques et leurs influences
2 sur la répartition des êtres vivants
1-
Relation déduite :
Plus la texture du sol diminue (pourcentage des grand grains grossiers diminue),
plus sa perméabilité diminue et plus sa capacité de rétention en eau augmente
et vice versa.
2-
Fait asphyxier la plante Ne peut être utilisé par Absorbée par les racines
la plante de la plante
3- l’humidité du sol augmente en fonction de la décroissance de la texture
c’est- à-dire en allant d’une texture à grain grossier (sable ) vers une texture
à grains fins (argile).
94
Il l’est de même pour la capacité de rétention en eau qui augmente aussi en
fonction de la décroissance de la texture c’est-à-dire en allant d’une texture à
grain grossier (sable ) vers une texture à grains fins (argile),
1- Nous observons que le chêne liège occupe tous les types de sol à l’exception
du sol de nature calcaire. le chêne liège est donc qualifié comme plante
calcifuge.
2- * Quand le pH du sol est au-dessous de la valeur 9,5,l’absorption des ions
Ca++ reste stable au-dessous de 6,5mg/g chez les deux plantes .au-delà
d’un pH = 9,5 l’absorption des ions Ca++augmente légèrement chez Vicia
faba et augmente d’une manière exponentielle chez lupinus luteus . de ce
fait nous concluons que le pH du sol influe sur la quantité des ions Ca++
absorbée par la plante.
* en analysant les données de la figure 2 nous pouvons extraire les informations
suivantes :
- en présence des ions Ca++,la quantité des ions K+ absorbée est faible
- en absence des ions Ca++,la quantité des ions K+ absorbée est forte.
Nous pouvons conclure que les ions Ca++ inhibent l’absorption racinaire des
ions K+.
95
3-
- Le chêne liège est absent dans la zone A, car la capacité de rétention d’eau est
maximal jusqu’au point ou les plantules se sont asphyxiées par l’eau de gravité.
- Le chêne liège est absent dans la zone C, car la capacité de rétention d’eau
est très faible jusqu’au point ou les racines ne peuvent pas bénéficier de l’eau
hygroscopique de l’horizon sableux comme ils ne peuvent pas s’approfondir
au-delà de 2m cherchant l’eau capillaire dans l’horizon argileux ayant une
optimale capacité de rétention en eau.
- Le chêne liège est présent dans la zone B, car même si la capacité de rétention
d’eau est très faible dans l’horizon sableux ,cet même horizon octroie une
bonne aération à la plantule. comme l’horizon argileux se trouve à une
profondeur inferieur à 2m, les racines peuvent s’approfondir pour bénéficier
de l’eau capillaire de l’horizon argileux ayant une optimale capacité de
rétention en eau.
4- la taupe d’Europe se nourrit des verres de terre (relation de prédation ).
5- la taupe et les vers de terre seront plus abondant dans un sol à pH supérieur 4,5.
98
Chapitre Les facteurs climatiques et leurs relations
3 avec la répartition des êtres vivants
- hydrographe
L’humidité
- hydrographe électronique
T (°C) P (mm)
T(°C) P(mm)
50 100
30 60 Période humide
45 90
40 80
20 40 35 Période de 70
30 sécheresse 60
Période de 50
25
10 sécheresse 20 20 40
15 30
10 20
5 10
J FM AM J J A S O ND
J F M A M J J A S O N D Mois
Le diagramme ombrothermique de Taroudant
Le diagramme ombrothermique d’Azrou
b-
À propos de la station de Taroudant : La période de sécheresse est plus longue elle
dure 9 mois : depuis mars jusqu’à novembre, cependant la période d’humidité
reste courte, elle dure 3 mois depuis décembre jusqu’à février.
À propos de la station d’azrou : la période de sécheresse de la région est plus
courte, elle dure 3mois seulement, du mois juin jusqu’au mois septembre.
la période de sécheresse dans la station d’azrou est plus courte par rapport à
celle de la station de Taroudant.
2-
a- Le quotient pluviométrique.
1000Pa
Q=
(M+m) (M-m)
2
100
Q : Quotient pluviométrique.
Pa : la moyenne annuelle des précipitations en mm × 1000 pour éviter les
nombres décimales.
M : la moyenne de la température maximale pendant le mois le plus chaud
en °k :(0°c+ 273)
m : la moyenne de la température minimale pendant le mois le plus froid en °K.
M-m : l’amplitude thermique annuelle.
M+m : la moyenne annuelle de la température.
2
2-a
Pour la région de Taroudant Q = 6.758
Pour la région d’Azrou Q = 94 ,150
b-
Pour la station de Taroudant : Q = 6.758 et m= 5,1°C : Etage saharien à hiver
tempéré
Pour la station d’Azrou Q = 94 ,150 et m = 2,4°C : Etage subhumide à hiver frais
3 - Cedrus atlantique (cèdre) : étage humide à subhumide et semi - aride à hiver
très froid et froid et frais
Pinus halepensis (Pin) : étage humide à subhumide et semi –aride à hiver frais
et tempéré et chaud
Argania spinosa (Arganier) : étage semi – aride à aride et saharien à hiver frais et
tempéré et chaud
4 - Les importances des diagrammes
Diagramme ombrothermique :
Permet de caractériser un climat en prenant en même temps le changement de
La température et des précipitations sur le même graphe.
Permet de déterminer la période de sécheresse des stations et qui intervient dans
la répartition des êtres vivants.
Le climagramme d’Emberger :
- prend en compte plusieurs paramètres climatiques (précipitations annuelles, écart
thermique, température moyenne annuelle, température minimale)
Permet de déterminer l’étage bioclimatique d’une station donnée.
Permet de savoir les caractéristiques climatiques de l’aire de répartition des êtres
vivants.
101
Activité 3 : Influences des facteurs climatiques sur la répartition des
végétaux. (p : 66)
102
Activité 4 : Influence des facteurs climatiques sur la répartition des
animaux. (p : 68)
1-
Température en (°C)
40
35
30 Z.T Z.O A : Agadir
7
25 M : Midelt
8 6
20 9 1, 2, 3, .........12
5
15 10 A
Mois de l'année
4 11
10 3
M
2 12
5
0 Humidité
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 relative (%)
104
Chapitre Le flux de la matière et de l’énergie dans
4 un écosystème
105
Activité 2 : Le réseaux trophique. (p : 86)
1- Le classement des êtres vivants :
Le stade forestier :
- Le sol devient assez profond ; le peuplement progressif du milieu par des arbres
et des animaux. (Stade forestier initial)
- Etablissement d’un équilibre naturel entre les êtres vivants, sol et le climat, ce qui
favorise l’augmentation du nombre d’espèce et d’individus dans l’écosystème.
(Stade forestier terminal).
2- suite à des perturbations multiples ,la foret du moyen atlas est en déclin, parmi
les aspects de cette dégradation on peut énumérer ce qui suit :
- destruction des habitats naturelle pour les espèces de la faune et la flore abritées
par la forêt ;
On peut déplorer que l’homme, par ses activités de consommation des biens
que recèle la nature (incendies)
On constate que La population de lynx est instable : elle chute tous les 10 ans ; la
même variation pour la population du lièvre, mais le maximum de population pour le
lièvre apparaît avant le maximum pour le lynx.
4- Au sein d’un écosystème, les êtres vivants sont diversifiés et interagissent entre
eux et avec les facteurs du milieu. Différèrent aspects reflétant la dynamique
d’un écosystème sont cités comme suit :
- les facteurs biotiques qui se manifestent par des relations alimentaires, Ces
interactions structurent l’organisation et la biodiversité dans l’écosystème,
l’évolution dynamique des populations et le fonctionnement de l’écosystème
(production, flux de matières et réservoirs, recyclage de la matière organique,).
110
Chapitre
5 Les équilibres naturels
Acidification du sol par les pluies acides et modification de l’absorption des sels
minéraux. L’écorce, atteinte, devient vulnérable aux insectes et aux maladies.
- La faune aquatique est la plus touchée. Les animaux terrestres sont atteints en
mangeant des poissons ou de l’herbe contaminée.
5- Le sujet d’atelier : Citer les écogestes que vous pouvez adopter pour limiter
votre propre contribution à limiter la pollution de l’air.
Activité 2 : La pollution des eaux et du sol et son influence sur les équilibres
naturels. (p : 106)
113
alimentaire (consommateur de 4ième ordre).ceci traduit une augmentation de
la concentration tissulaire de ce pesticide a travers la chaine alimentaire vers le
dernier consommateur (bioaccumulation )
Conclusion : On constate une bioaccumulation de la dieldrine ; ce phénomène
est un facteur de concentration des éléments toxiques le long des étages
trophiques de la chaîne alimentaire, ceci est exprimée graphiquement par une
pyramide des concentrations du polluant inverse à la pyramide des biomasses).
- Étapes d’eutrophisation :
• Le rejet de substances organiques qui servent de nourriture aux cyanobactéries
• Les algues vertes vont se multiplier activement en surface.
• Un écran empêchant la pénétration de la lumière se met en place à la surface
de l’eau.
• Réduction du rejet d’oxygène par les végétaux verts (par photosynthèse).
• Les eaux profondes du lac subissent un appauvrissement en oxygène.
• La mort des végétaux supérieurs et des poissons. (Diminution de la biodiversité
du lac).
* Les conséquences d’eutrophisation : L’eutrophisation d’un milieu aquatique
peut aboutir à son asphyxie ,diminution de sa biodiversité ,modification des
espèces peuplant le milieu ,voire la mort d’un grand nombre d’organismes
vivant (flore et faune)
* Justification : L’eutrophisation des milieux aquatiques représente un aspect de
déséquilibre du milieu naturel. provoquée par l’augmentation de la concentration
des nitrates et des phosphates dans un milieu aquatique . Elle est caractérisée par
une croissance excessive des algues due à la forte disponibilité de nutriments
organiques. Cette nouvelle population des algues absorbe de grandes quantités
d’oxygène, ceci entraine une dégradation de la faune et de la flore préexistantes,
puis une diminution de la biodiversité de l’écosystème aquatique présent : il ne
bénéficie plus de l’oxygène nécessaire pour vivre.
4- Les pollutions des nappes phréatiques sont dues généralement aux activités
industrielles par rejets d’effluents et par lessivage de produits stockés sur un
sol ; en fait les eaux de pluie ou d’irrigation vont emmener des substances
polluantes par infiltration dans les réservoirs souterrains.
- Agents polluants : les nitrates et les phosphates contenus dans les pesticides,
114
les médicaments humains et vétérinaires, les produits ménagers, la peinture, les
métaux lourds (mercure, cadmium, plomb, arsenic…), les acides, ainsi que les
hydrocarbures utilisés dans l’industrie.
5- Les solutions qui peuvent contribuer à la diminution de la pollution du sol
et de l’eau :
- Gestion agricole adaptée (prévention de l’érosion, par exemple, l’analyse du
fumier et moins d’engrais et réduction de l’utilisation de pesticides).
- Épurer les eaux
- Réduire le plus possible les doses de produits d’entretien (vaisselle, lavage du
linge, récurage des sols…) et utiliser les moins polluants.
- Regrouper les restes de produits toxiques ou dangereux et les apporter au parc
à conteneurs. Ne jamais les jeter dans la poubelle, l’évier, le WC ou les égouts !
- S’interdire tout dépôt clandestin, tant en ville qu’en pleine nature.
115
• Pollution de l’air : La déforestation a aussi un impact très fort sur le changement
climatique. En effet, les arbres stockent du CO2 tout au long de leur vie. En
détruisant ces arbres, on réduit donc la capacité de l'écosystème mondial à
stocker du CO2. Moins d'arbres, c'est moins de CO2 absorbé et donc plus d'effet
de serre.
• Pollution d’eau : Les pressions exercées sur l’eau ont pour conséquence
non seulement une détérioration des ressources en eau mais aussi une
dégradation de la qualité de l’eau : La surexploitation et les épisodes de
sécheresse de plus en plus fréquents et intenses réduisent considérablement
les quantités d’eau douce.
• Extinction de certains espèces est due principalement à la pollution et la
destruction des habitats naturels ; le réchauffement climatique, l’introduction
d’espèces exogènes, la surpêche et la surchasse. Le commerce de produits illicites
à base de plantes rares ou de peaux est également responsable de l’extinction
des espèces.
• lessivage du sol : est causé par une absence de couvert végétal (surpâturage).
• Désertification : Les causes de la désertification sont nombreuses et presque
toutes imputables à l’Homme et aux pratiques agricoles non adaptées, nous
citons à titre d’exemple :
- La déforestation
- La surexploitation des sols et le surpâturage par le bétail (exploitation excessive
des ressources végétales d’une surface) ;
- L’absence de jachère dans le cycle des cultures, entrainant une désertification
agricole ;
- L’épuisement des nappes phréatiques
Changements climatiques : résultent principalement de l’activité humaine,
notamment de l’utilisation des combustibles fossiles (tels que le charbon, le
pétrole et le gaz) qui produisent des gaz à effet de serre.
3- Description :
On constate que l’abondance des ressources marines diminue progressivement
au fur et à mesure que la pression de pêche augmente ; elle passe de 600 à 100
en 56 ans.
Conclusion : La surpêche contribue à l’épuisement des ressources marines.
116
4- Les conséquences de la dégradation des ressources marines :
- Perte des milliards de dollars par an à cette branche d’activité, ajoutés aux
subventions accordées aux grandes flottes de pêche
117
3- Le parc naturel participe à la conservation des populations animales dans
leur milieu naturel en soutenant des projets de sauvegarde. Il s’agit là d’un point
essentiel pour la survie des espèces. Par sa visite, il peut sensibiliser les gens au
respect de l’environnement, à la protection de la nature et à la conservation des
espèces animales.
- Pour réduire la pollution solide nous pouvons rendre notre salle de classe
partisane de la nature. En faisant le tri des déchets, en minimisant l’utilisation du
papier et l’impression, voire en pratiquant le compost des déchets organiques.
- Afin de contribuer à réduire l’émission des gaz à effet de serre : Je fais mes petits
trajets à pied et Je prends mon vélo pour mes.
- Au marché, j’opte pour les produits bios, car ils sont cultivés sans engrais
chimique ou pesticides. je refuse les sacs plastiques.
118
Correction de l’évaluation sommative 1
1-
Espèces F% IF
1- Fougère aigle 100 % V
2- Bouleau blanc 63.63 % IV
3- Chêne 9.09 % I
4- Saule 27.27 % II
5- Aulne 18.18 % I
6- Jonc 27.27 % II
7- Sphaigne 45.45 % III
8- Leucobryum 45.45 % III
9- Pin 9.09 % I
10- Ronce 27.27 % II
119
2-
IF I II III IV V
Nombre 3 3 2 1 1
3,5
2,5
2
Histogramme de fréquence
1,5 Courbe de fréquence
0,5
0
I II III IV V
120
4- La différence entre la capacité de rétention d’eau et le point de flétrissement :
Textures La différence entre la capacité de rétention d’eau
et le point de flétrissement : (%)
Sable 4.9 %
Limon 10.5 %
Argile 11.5 %
Cette différence représente l’eau capillaire utilisable par les plantes.
5- a) Quand la texture du sol décroît, sa capacité de rétention en eau augmente.
b) Quand la texture du sol décroît, son point de flétrissement augmente.
Exercice : 3
Sols Textures
D Limon fin
E Argile
F Sable
5- Le sol qui a la plus grande capacité de rétention d’eau est le sol E car il est
très riche en argile qui est très poreux et moins perméable à l’eau.
121
Correction de l’évaluation sommative 2
Ju Juill
e
er
t
ai
Av
br
br
Se oû
ob
i
v
em
M
M
nv
em
em
Fe
A
ct
ov
Ja
éc
pt
N
D
50
40
30
P
20
T
10
0
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Ju
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M
em
nv
M
Ao
Fe
em
ov
ct
Ja
éc
O
Se
N
D
122
La comparaison : Pour la station A la période de sécheresse dure cinq mois. Alors
que pour la station B, la période de sécheresse dure huit mois.
M = 31.6 °C = 304,6 °K
m = 4.8 °C = 277.8 °K
Q = 1000 Pa =
1000 × 608,7
= 77,88
M+m (M−m) 304,6 + 277,8
(304,6 − 277,8)
2 2
M = 36.5 °C = 309.5 °K
m = 8.2 °C = 281.2 °K
Q = 1000 Pa =
1000 × 246,4
= 29,47
M+m (M−m) 309,5 + 281,2
(309,5 − 281,2)
2 2
L’étage bioclimatique de la station A : Etage subhumide à hiver tempéré.
L’étage bioclimatique de la station B : Etage aride à hiver chaud.
Exercice : 2
124
A- Compétence visée
Les savoirs
- L’étude d’un milieu naturel et quelques techniques de terrain.
- Les méthodes de conservation des échantillons des végétaux et d’animaux.
- Les phénomènes relatives à la reproduction sexuée chez les plantes à fleurs ;
- Les phénomènes relatives à la reproduction sexuée chez les plantes sans fleurs ;
- Les modes de reproduction asexuée chez les végétaux ;
- Les différentes applications de la reproduction asexuée chez les végétaux ;
- Les différents types de cycles de développement chez les végétaux ;
- Les différentes taxonomies des végétaux ;
- Les techniques de modification génétique des végétaux et les problèmes
sous-jacentes.
Les savoir-faire
125
- Structurer une nouvelle connaissance en la reliant aux pré-acquis et en
l’exploitant dans de nouvelles situations (mitose ,méiose ,fécondation ,cycle
de développement …) ;
- Communiquer un phénomène ou une structure de reproduction (cycle de vie,
grain de pollen …) en utilisant l’outil le plus propice : discours scientifique
le plus rigoureux ou dessin ou schéma structural ou fonctionnel ;
- S’exprimer et argumenter en s’appuyant sur des principes, des lois biologiques
voire des théories.
- Organiser des informations selon des critères dans un tableau de catégorisation
(classification des végétaux …) ;
- Évaluer son propre projet de travail, son choix selon des critères prédéfinis.
Les savoir-être
- Etre conscient de sa responsabilité face à l’environnement ;
- Favoriser le travail en groupe pour résoudre les problèmes posés.
- Sensibiliser l’entourage pour la protection des milieux naturels.
126
B- Corrections des excercices des pistes d'exploitations
Pistil
Ovules
Ovaire
Sépale
Pédencule
127
Comparaison :
Les fleurs de Courgette contiennent seulement les étamines ou les carpelles,
alors que la fleur de la tulipe contient à la fois des étamines et des carpelles.
Le capitule de tournesol est composé de plusieurs fleurs simples (Fleuron du
disque).
Conclusion :
La structure florale varie d’une espèce à l’autre. Ainsi on peut trouver des
fleurs simples (Les fleurs de courgette) ou des fleurs composés (association de
plusieurs fleurs en une structure unique) : (Fleurs de tournesol). D’autre part,
les fleurs peuvent-être unisexuées (Les fleurs de courgette) comportant les
éléments reproducteurs uniquement mâle ou femelle, ou des fleurs bisexuées
ou hermaphrodites (Fleurs de la tulipe) comportant les éléments des deux sexes.
Activité 2 : L’organisation de l’appareil reproducteur mâle et la formation
des grains de pollen. (p : 130)
1- Description de l’étamine et de l’anthère : L’ensemble des étamines forme
l’androcée. Une étamine se compose d’une partie mince et allongée appelée
filet et d’une structure terminale qui porte le nom d’anthère.
- L’anthère comporte des loges appelées sacs polliniques, reliées par le connectif.
À maturité, les deux sacs polliniques de chaque côté se fusionne et l’anthère
comporte alors, deux loges polliniques.
- Dans chaque sac pollinique, un tissu sporogène constitué de cellules mères est
à l’origine des grains de pollen.
2- Description de grain de pollen : Le grain de pollen est fait de deux cellules
haploïdes de tailles très inégales : la cellule végétative (de grande taille) et la
cellule reproductrice de petite taille incluse dans la plus grande. La cellule
reproductrice est aussi appelée cellule génératrice.
Schéma de grain de pollen :
Intine
Exine
Cellule végétative
Noyau
Membrane
cytoplasmique
Cytoplasme
Noyau
Cellule
Paroi reproductrice
Cytoplasme
128
3- Étapes de la formation des grains de pollens :
A l’intérieur de chaque sac pollinique, existe les cellules mères des grains de
pollen. Ces cellules comportent des chromosomes homologues (Présentant deux
exemplaires de chaque chromosome), on parle de cellules diploïdes (2n). Ces
cellules subissent une réduction chromatique ou méiose, pour donner quatre
cellules haploïdes (n) (Un seul exemplaire de chaque cellule). Ces cellules
haploïdes constituent l’équivalent des microspores, qui restent groupées en
tétrades. Chaque microspore subit une seule mitose pour aboutir à la formation
du grain de pollen formé de deux cellules haploïdes : une cellule végétative à
l’intérieur de laquelle se trouve une cellule reproductrice. De ce fait le grain de
pollen est qualifié de gamétophyte mâle.
Déduction :
Rôle de la méiose :
La méiose est le processus de double division cellulaire permettant la formation
de gamètes, ou cellules sexuelles chez les organismes eucaryotes. À partir d’une
cellule mère diploïde, on obtient quatre cellules filles haploïdes dont le matériel
génétique est différent.
Rôle de la mitose : Elle permet la formation de deux cellules filles strictement
identiques génétiquement à la cellule mère, elle contribue donc à la croissance
des tissu via une multiplication cellulaire.
1-
STIGMATE
STYLE
OVULE
OVAIRE
chalaze
raphé
sac embryonnaire
nucelle
téguments
micropyle
funicule
3-
Devenir de la cellule mère : la cellule mère diploïde subit une meiose suivie de
mitoses pour donner une nouvelle structure appelée sac embryonnaire.
Le sac embryonnaire se forme selon les étapes suivantes :
Les photos de la figure 3 (doc2) montre qu’a partir de la cellule mère le matériel
130
nucléaire s’est condensé et le nombre de cellules s’est multiplié a deux reprises,
ce qui témoigne de divisions successives = méiose.
- La cellule mère (2n) du sac embryonnaire se forme à partir d’une des cellules
du nucelle.
- La cellule mère subit une méiose, pour donner 4 cellules haploïdes, trois
dégénèrent, et une persiste.
- La cellule persistante subit trois mitoses successives, pour donner 8 noyaux, qui
s’organisent dans 7 cellules.
- Du côté du micropyle, se trouve l’oosphère, entouré de deux cellules nommées
synergides.
- Du côté opposé, se trouve 3 cellules appelées antipodes.
- Une cellule centrale à 2 noyaux.0
4-
Gamétophyte : Organisme végétal qui élabore les gamètes des deux sexes ou
d’un entre eux. Il est représenté chez les angiospermes par le grain de pollen et
le sac embryonnaire.
Sporophyte : Organisme producteur de spores d’une espèce à reproduction
sexuée. Il est représenté chez les angiospermes par la plante feuillée elle-même.
grain de pollen
binuclé noyau végétatif
tégument
réserves
albumen
cotylédons
embryon
gemmule
radicule
Tégument
Cotylédon
134
2- Lorsque les conditions sont favorables, la graine germe selon les étapes
suivantes :
• Hydratation de la graine suivie d’une déchirure de l’écorce et sortie de la
radicule qui se dirige vers le sol.
• Les cotylédons sortent de la graine et s’élèvent du sol, provoquant l’élongation
de la tigelle et l’apparition de la plantule.
• Chute des téguments protecteurs et apparition des premières feuilles.
• Fanaison des cotylédons (Par épuisement des réserves).
• Elongation du reste des éléments et leur développement.
- Une graine est une partie des plantes à fleurs qui, une fois germée, assure leur
re-production.
3-
135
L’embryon passe par une phase hétérotrophe, pour donner une nouvelle plante
autotrophe.
5- Le cycle chromosomique d’une angiosperme :
Au niveau des sacs polliniques, des cellules mères subissent la méiose et donnent
des microspores haploïdes ; et parallèlement au niveau des ovaires ; des cellules
mères subissent aussi la méiose et donnent des macrospores haploïdes. La plante
feuillée des angiospermes produit donc des spores ; c’est un sporophyte (Phase
diploïde).
La croissance et la multiplication des spores donnent des gamètes. Une
microspore engendre le grain de pollen qui est un gamétophyte mâle. Une
macrospore engendre un sac embryonnaire qui est un gamétophyte femelle.
La double fécondation implique deux spermatozoïdes ; l'un féconde l'ovule
pour former le zygote, tandis que l'autre fusionne avec les deux noyaux polaires
qui forment l'endosperme.
Après la double fécondation du sac embryonnaire par le pollen, l’ovule se
transforme en graine (albumen et embryon) et l’ovaire en fruit
Les angiospermes sont marquées par deux générations
Un sporophyte diploïde (2n) représentée par la plante feuillée.
Un gamétophyte haploïde (n) représenté par le grain de pollen et le sac embryonnaire.
Spores (n)
Gamétophyte (n)
Déduction :
Chez les angiospermes, la phase haploïde est réduite aux gamétophytes mâles
(grain de pollen) et femelles (sac embryonnaire) qui se développent au sein d’un
sporophyte diploïde. La présence de ces deux générations séparant la Méiose
et la fécondation montre que le cycle de développement des angiospermes est
donc un cycle diplo-haplophasique.
136
Chapitre Les réponses des activités pour les
2 gymnospermes
1-
Axe du cône
Ecaille staminale
Sacs polliniques
Grains de pollen
Cellules
prothalliennes
Cellule Intine
reproductrice
Cellule Exine
végétative
Sac ou
ballonnet
aérifère
1-
Ovule
Archégone
ovulifère
Col
Oosphère
Tégument
Nucelle
Endosperme (n)
b avec archégones
1- Ces conifères sont des plantes ligneuses avec des feuilles longues, fines et
en forme d’aiguille possédant un fruit généralement sec, conique et formé
d’écailles dures.
Donc on déduit que les conifères possèdent presque le même aspect et se
reproduisent de la même façon.
2-
• Description du cycle de développement :
Dans les cônes mâles se forment les microspores qui donnent naissances à
des grains de pollen (gamétophyte mâle) tandis que dans les cônes femelles se
forment les mégaspores qui donnent le sac embryonnaire (gamétophyte femelle)
à l’intérieur de l’ovule.
140
L’agitation des rameaux causée par le vent fait chuter les grains de pollen par les
cônes mâles qui sont transportés vers les ovules au niveau des cônes femelles
(pollinisation anémophile).
Les grains de pollen germent et deux anthérozoïdes se forment ; l’un des deux
arrive à féconder l’ovule ; on parle de la simple fécondation.
L’œuf ainsi formé donne une graine ailée qui tombe dans le sol et germe lors de
la présence des conditions convenables pour donner une nouvelle plante qui se
ressemble à la plante initiale.
• Le cycle de développement chez les gymnospermes est digénétique (présence
de deux générations sporophyte et gamétophyte) et se caractérise par La
prédominance de la phase sporophytique (taille plus grande des sporophytes par
rapport aux gamétophytes et le développement parasite des gamétophytes dans
les tissus des sporophytes).
3-
Sporophyte (2n)
Méiose
Fécondation Zygote
Gamètes
Spores
Gamétophyte (n)
1- Les gamétanges mâles ou anthéridies sont de petits sacs ovoïdes portés par un
court pédicelle et limités par une enveloppe. Ils sont remplis d’anthérozoïdes
biflagellés (les gamètes mâles). Les gamétanges femelles ou archégones ont
la forme de petites bouteilles. Ils sont portés par un très court pédicelle sur
lequel s’insère une partie basale renflée, le ventre, qui se prolonge par un
long col creusé d’un canal, qui permettra au gamète mâle nageur d’atteindre
le gamète femelle. Le gamète femelle, ou oosphère, est situé dans le ventre
de l’archégone.
2- À maturité ; des sacs se forment entre les bractées des pieds mâles : les
anthéridies à partir de la multiplication et la croissance d’une cellule initiale
haploïde. Certaines cellules des anthéridies se divisent par mitoses et se
différencient pour former un grand nombre d’anthérozoïdes mobiles grâce à
deux flagelles. En même temps, il se forment des archégones entre les bractées
des pieds femelles, à partir de la multiplication et la croissance d’une cellule
initiale haploïde. Une cellule de l’archégone se différencie pour donner une
oosphère gamète femelle unique et immobile.
3- À la suite de pluie ou lorsque les conditions climatiques sont favorables
(gouttelettes d’eau à la surface des feuilles) les anthérozoïdes nagent, à l’aide
de leurs flagelles, jusqu’à l’oosphère et l’un d’eux s’unit au gamète femelle.
La fécondation transforme l’oosphère en zygote(2n). Ce zygote se divise de
nombreuses fois, tout en restant dans l’archégone donne le sporophyte.
144
Chapitre
4 Reproduction asexuée chez les plantes
1- Les plantes peuvent se multiplier de manière naturelle et asexuée soit par des
stolons, soit par le bulbe, soit par des bulbilles, soit par le rhizome, soit par des
tubercules, soit par des propagules, soit par bipartition végétative. Nous pouvons
expliquer ces deux modèles non illustrés dans le manuel de l’élève :
La bulbille est un
Bulbe
petit tubercule correspondant à la
racine aérienne tubérisée de la plante.
La bulbille sert à la multiplication Bulbille
végétative : une fois détachée de la
plante, elle-même, elle va germer un
peu plus loin contribuant ainsi à la TULIPE
propagation de l’espèce.
2- Le rôle du méristème
Un méristème est un tissu de cellules végétales de type embryonnaire, non-
différenciées, pluripotentes, à multiplication rapide.
145
Les méristèmes sont situés à l'apex des racines et de la tige et des rameaux. On les
trouve aussi dans les bourgeons axillaires, à l'aisselle des feuilles.
C’est une zone de Multiplication cellulaire, de renouvellement des tissus et de
croissance en épaisseur et en longueur.
3- L’elongation des tiges et des racines s’effectue grâce à des divisions cellulaires
qu’on appelle mitose, c’est donc une multiplication cellulaire par mitoses.
4- Description de l’aspect des chromosomes (voir doc 3).
La mitose joue un rôle dans la multiplication du nombre de cellules et par suite
la régénération de nouveaux tissus et de nouveau individus.
1- Principe du bouturage :
Le bouturage est une technique de multiplication végétative de certaines plantes
qui consiste à donner naissance à un nouvel individu à partir d’un organe ou
d’un fragment d’organe isolé.
Les organes qui peuvent être utilisés sont : morceau de rameau, feuille, racine,
tige, écaille de bulbe.
2- NB : Voir le doc 3
• Prélever des rameaux ligneux, les choisir les plus droits possible)
• Couper en bas en biseau
• Enlever les feuilles du bas du rameau
• Les enterrer au deux-tiers dans une terre fine et maintenue humide pendant
plusieurs semaines.
• Tasser fortement la terre.
3- les conditions du micro-bouturage
- des cellules souches
- Milieu nutritif stérile
-variables écologiques optimales (température, taux d’oxygène …)
NB : Les étapes du microbouturage (voir fig 2)
4-
L’utilisation du méristème permet l’isolement de cellules souches ou
indifférenciées, c’est-à-dire des cellules pouvant répondre à des stimuli qui leur
orientent à entrer dans une phase de multiplication ou de différentiation.
146
L’intérêt du micro-bouturage in vitro se résume comme suit :
- Cette technique accélère le fonctionnement normal des méristèmes des
bourgeons préformés sur les plantes.
- Permet d’accélérer la reproduction végétative.
- Gagner de l’espace. (se fait au laboratoire )
- Permet la sélection d’espèces résistantes aux facteurs écologiques défavorables.
- Permet la sélection d’espèces rentables économiquement.
148
Activité 4 : La multiplication végétative artificielle : le greffage. (p : 196)
1-
• Les étapes du prélèvement et de conservation du greffon (voir doc 1) :
- Récolte à partir d’une partie saine du pied-mère.
- C’est préférable que la récolte doit être faite pendant la période du repos
végétatif de l’arbre.
- Étiquetage.
- Conservation dans un sac de gite ou glaciaire …ou enterrées dans un sol.
- Stockage dans un réfrigérateur ou sac en plastique.
les étapes du greffage (voir doc 1).
2- Les caractéristiques des différents types de greffage.
Les différents types de greffe :
la greffe en fente.
la greffe en couronne.
la greffe en écusson.
la greffe à cheval.
la greffe par approche
- La greffe en couronne est une technique de greffe permettant de changer la
variété d’un arbre arrivé à maturité. Elle consiste à glisser le greffon entre
l’écorce et le tronc du porte-greffe fraichement coupé. C’est une méthode
assez facile pour les débutants.
Les greffons de 2 à 4 yeux sont taillés en biseau simple de 2,5 cm (ou plus) placé
à l’opposé du bourgeon le plus bas, avec un épaulement. Une bande d’écorce
est également enlevée sur un des côtés du biseau : celui qui sera en contact avec
l’écorce non décollée du porte-greffe. Ainsi, la soudure est favorisée.
* La greffe en fente se pratique essentiellement sur les arbres fruitiers (amandiers,
noyers, pruniers, pommiers, poiriers, cerisiers.et généralement vers la fin de
l’hiver (début mars), lorsque les bourgeons commencent à s'ouvrir.
* La greffe en écusson est une technique de multiplication très utilisée qui
s’applique particulièrement (mais pas seulement) sur les arbres fruitiers à noyaux
et les rosiers.
149
Les principales étapes de cette technique sont :
- Posez l’écusson : à l'aide de la spatule du greffoir, soulevez les bords de
l'incision en T puis insérez l'écusson. ...
- Observez le pétiole ; si au bout de 15 jours, le pétiole tombe en laissant une
cicatrice verte sur l’écusson, la greffe a pris.
- Au printemps suivant, l’œil va se développer.
* La greffe par approche consiste à inciser deux rameaux, et à rapprocher les
deux parties à vif pour les souder ensemble. A noter que le porte-greffe et le
greffon doivent être cultivés dans deux pots séparés,
Pour parvenir à réaliser une greffe par approche, vous devez :
-Prélever une languette d’écorce sur le greffon et le portegreffe. ...
-Appliquer les deux plaies l’une en face de l’autre en faisant bien coïncider les
cambiums entre eux.
-À l'aide du raphia, ligaturer la greffe et la recouvrir avec du mastic à greffer.
3- Les intérêts agronomiques du greffage :
L’amélioration de la productivité de la plante (bois, fruits, fleurs ...);
L’accroissement plus rapide d’une plante ;
Accroitre la biodiversité en associant les caractéristiques du greffon et du porte
greffon
L’augmentation de la vigueur d’un sujet aux maladies ou aux parasites ;
L’amélioration de la rusticité ou de la résistance à certaines conditions climatiques
(sécheresse, humidité, chaleur, froid...)
Une meilleure adaptabilité à un sol particulier (calcaire, acide, sec, humide...)
Le rajeunissement d’un arbre ;
150
Chapitre
5 La modification génétique des plantes
Le plasmide étant prêt il faut l’insérer dans une bactérie (Agrobacterium tuméfaciens)
- Soit, le transfert par vecteur biologique qui consiste à passer par l’intermédiaire
d’une bactérie,
- Risque de l’élimination de certaines espèces utiles par les toxines produites par
les plantes transgéniques.
- Elle a fait bénéficier les agriculteurs d’un revenu supplémentaire par hectare dû
aux rendements plus élevés
Selon certains scientifiques les PGM sont, et doivent continuer à être, selon
eux, utilisés pour la recherche en laboratoire et non liés à l’agriculture pour des
risques sanitaires.
Sur cette affirmation, Ils rebondissent en exposant le cas du riz doré qui consiste
à introduire un PGM dans le riz afin de le rendre bénéfique. Ils insistent alors
sur le fait que les PGM peuvent être utilisés en laboratoire dans un objectif de
recherche scientifique et uniquement dans ce cas.
Conclusion :
L’utilisation des PGM est cependant à nuancer car elle permet entre autres de
mettre au point des traitements comme dans le cas du diabète.
154
Chapitre
6 La classification des plantes
3- Les critères pris en charge pour la classification des gymnospermes et les algues.
Les gymnospermes : des plantes à fleurs produisant des graines non enfermées à
l’intérieur d’un fruit et portées par des écailles.
Les algues : des plantes sans fleurs ne produisant pas de graines ne possédant ni
tiges ni feuilles et sont des plantes chlorophylliennes.
- La fougère ne produisant pas de graines, elle produit des spores. C’est une
plante qui a des racines qui se forment à partir d’une tige souterraine (rhizome)
et des feuilles de grande taille : c’est un cryptogame (ptéridophyte) .
- Le cèdre : plante à fleurs possédant des tiges et des racines produisant des
graines non enfermées à l’intérieur d’un fruit et portées par des écailles : C’est
une gymnosperme.
1- Les différents critères de classification utilisés chez les plantes (Doc 1) : Types de
graines ; types tiges ; types de fleurs et types de fruits.
- Petit pois : Dicotylédone ; plantes non herbacée ; tige ramifiée ; fleur libre
156
PRINCIPALES POINTS DISTINCTIFS ENTRE MONOCOYLEDONES ET
DICOTYLEDONES
Monocotylédones Dicotylédones
Pollen monoaperturé ou
Pollen à 3 ou plusieurs pores
monosulqué (un pore ou
un sillon)
2- Les différents critères de classification utilisés chez les plantes (Doc 3) : Type
de feuilles ; et forme du cône .
- Classification des plantes représentées dans le document 2 en se servant de la
clé de détermination :
Thuya : famille des cupressacées, Plante résineuse à Graines nues (non enfermées
dans un fruit) et posées sur des écailles d’un cône ; feuilles réduites en
écailles ; cône femelle relativement petit
Mélèze : famille des pinacée, Plante résineuse à Graines nues et posées sur des
écailles d’un cône : Feuilles étroite en aiguille ; aiguille attachée par
touffe de plus de 5 sur le rameau et cône femelle ligneux de grande taille.
Epicéa : famille des pinacées, Plante résineuse à Graines nues et posées sur des
écailles d’un cône; Feuilles étroite en aiguille ;aiguille attachée seules
sur le rameau et cône femelle ligneux de grande taille.
157
Activité 3 : La classification des plantes sans graines. (p : 226)
1- Les différents critères de classification utilisés chez les plantes sans fleurs (Doc 1).
Absence ou présence de la tige et de feuilles ; présence ou absence de la
chlorophylle ;présence ou absence des racines ;forme des feuilles et type de
l’appareil végétatif.
2- Classifier les plantes sans fleurs représentées dans le document 2 en se servant
de la clé de détermination (Doc 1).
Polypode commun : Plante avec tige et feuilles ; plantes chlorophylliennes ; avec
racines et grandes feuilles portant des sporanges sur la face inferieure ,donc cette
plante appartient à l’embranchement des ptéridophyte (Fougère).
Polytric commun : Plante avec tige et feuilles ; plantes chlorophylliennes ; sans
racines ; appareil végétatif ressemblant à une plante feuillée. Donc cette plante
appartient à l’embranchement des bryophytes(Mousse) .
Fucus vésiculeux : Plante sans tige ni feuilles ; appareil végétatif avec pigment de
coloration brune, donc cette plante appartient au taxon des algues.
Polypore en ombelle : Plante sans tige ni feuilles ; appareil végétatif sans
pigment ; donc c’est un champignon.
Maralina farinacea : Plante sans tige ni feuilles ; appareil végétatif avec pigment
de coloration verte donc c’est un Lichen.
Laitue de mer : Plante sans tige ni feuilles ; appareil végétatif avec pigment de
coloration verte, donc cette plante appartient au taxon des algues.
Clé de détermination des variétés de fougère
Une seule feuille et un épi de Ophioglosse
sporanges attaché au pétiole de la commune
feuille.
Feuille entière
Plusieurs feuilles : plusieurs rangés de Scolopendre
sporanges sous les feuilles. officinale
158
Correction de l’évaluation sommative 3
Exercice : 1
1- Pour la fleur B, la pollinisation possible est la pollinisation croisée, car la fleur est
unisexuée : Elle comporte le pistil mais elle ne comporte pas d’étamines. Pour
la fleur A, les deux sont présents. Les deux types de pollinisation sont possibles.
2- La pollinisation entre les fleurs A et B ne donne pas de fruit, car ce sont des
fleurs de deux espèces différentes.
3- On constate qu’en présence des abeilles, la quantité de fruits produits augmente :
Ce qui s’explique par le rôle des abeilles dans la pollinisation croisée.
Exercice : 2
Étamine a : carpelle.
Exercice : 3
4- Donc la nomination de gymnosperme vient du fait que les graines sont nues
sans ovaires ni fruit.
161
Correction de l’évaluation sommative 4
2- Des algues
Le polytric 3- La conjugaison
Exercice : 1
Exercice : 3
1- les éléments c et d et e
L’élément c : gamète femelle car il est de grande taille
L’élément d : gamète male car il est de petite taille
L’élément c et d représentent les gamètes car ils s’unissent pour donner la forme
filamenteuse.
2-
La forme a représente le sporophyte car elle produit les spores : les cellules ciliés e.
La forme b représente le gamétophyte car elle produit les gamètes : les cellules
c et d.
3-
Ce cycle de développement est un cycle haplodiplophasique.
Le dessin du cycle de développement de cette algue :
164
La phase haploïde représente le gamétophyte
La phase diploïde représente le sporophyte
4- la méiose et la fécondation dans ce cycle.
La méiose se passe lors de la formation des microspores et des mégaspores
La fécondation se passe au niveau du gamétophyte femelle : déplacement
des anthérozoïdes vers l’oosphère logée dans l’archégone.
5-
- Au niveau des sporanges portés par les sporophytes une cellule mère subit la
méiose pour donner des microspores et des mégaspores haploïdes.
- La microspore et la mégaspore germent et donnent respectivement le
gamétophyte mâle et le gamétophyte femelle.
- Le gamétophyte mâle libère les anthérozoïdes qui nagent dans une fine pellicule
d’eau pour aller à la rencontre de l’oosphère au niveau de l’archégone.
- La fécondation se passe au niveau de l’archégone et aboutit à la formation de
l’œuf qui se développe en embryon.
- L’embryon pousse dans l’archégone pour donner naissance à un sporophyte
diploïde.
Exercice : 4
1- Microbouturage.
2- Les étapes :
- Mise en culture d'un bourgeon ;
- Traçonnage du cal ;
- Stockage temporaire au froid des Microboutures ;
- Repiquage en pots ;
- Culture sous serre et plantations extérieures puis commercialisation.
3- La transgenèse présente plusieurs avantages tels que :
Obtention de variétés de PGM résistantes aux ravageurs, aux insecticides, aux
pesticides, à la sécheresse... etc.
Obtention de variétés de PGM qui synthétisent des substances chimiques
utiles pour le consommateur ;
Obtention de variétés de PGM qui se conservent pendant une longue durée.
165
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