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DJENIDI 2020/2021
Chapitre 1 : INTRODUCTION
1- Les testicules :
a- une fonction endocrine : élaboration des hormones sexuelles et qui est assurée par les cellules
interstitielles, les cellules de Leydig, qui sécrètent la testostérone.
Les 2 testicules sont entourés par une capsule conjonctive : l’albuginée. Au niveau de
l’épididyme, l’albuginée devient épaisse, formant le corps de Highmore.
Chaque testicule renferme entre 200 et 300 lobules testiculaires. Chaque lobule contient de 2 à
3 tubes séminifères qui s’ouvrent dans les tubes droits, avant de rejoindre le rete testis, un creux dans
le corps de Highmore. La longueur moyenne d’un tube séminifère est de 70 mm (30 à 150 mm).
C’est l’ensemble des voies excrétrices et les glandes annexes, dont les fonctions respectives
sont : l’évacuation des spermatozoïdes, et l’augmentation du volume du sperme.
a- les voies excrétrices : Elles sont structurées comme suit : Tubes droits, Rete testis, Cônes
efférents, Canal épididymaire, Canal déférent, Canal éjaculateur.
b- Les glandes annexes : Leurs sécrétions constituent le liquide séminal qui contient les
spermatozoïdes.
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- Les vésicules séminales : elles élaborent le plasma séminal (alcalin) qui est un liquide clair et
visqueux. Le plasma séminal est riche en fructose et en protéines et en prostaglandines et en vésiculine
(qui provoque la coagulation du sperme dans les voies génitales femelles).
- La prostate : elle élabore le liquide prostatique (acide). Présence de spermine qui est responsable de
l’odeur caractéristique du sperme.
- Les glandes de Cowper : ce sont deux petites masses dont les sécrétions ressemblent au liquide
prostatique.
II- Le sperme
Le sperme est le produit de l’éjaculation. Il comprend :
- les spermatozoïdes ;
- le liquide séminal (sécrétions des 3 glandes annexes).
Le sperme est un liquide visqueux, dense, jaunâtre et d’une odeur particulière (due à la
spermine). Son pH est compris entre 7 et 8,7. Le volume moyen de l’éjaculat est de 3 ml (avec 60 000
spermatozoïdes au mm3). Le spermatozoïde a un pouvoir de fécondation pendant 48 h à 72 h et
dégénère après 96 h.
III- Le spermatozoïde
C’est une cellule mobile de 60 µ de longueur. Il est constitué d’une tête allongée et aplatie
avec un acrosome, une pièce intermédiaire et un flagelle.
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Il est constitué de: 2 gonades ou ovaires ; un tractus génital formé par : les 2 trompes de
Fallope ou oviductes, le vagin et la vulve.
1- Les ovaires
Sur le plan anatomique, ce sont des organes ovoïdes de 4 cm de long coiffés par le pavillon de
la trompe de Fallope. Ils sont maintenus en place par des ligaments et localisés dans l’abdomen près
des reins.
- zone corticale : zone fonctionnelle de l’ovaire, contient le stroma, les follicules et le corps jaune.
Elles sont constituées de 3 segments : le pavillon qui possède des digitations ou franges,
l’ampoule et l’isthme qui débouche dans l’utérus. L’épithélium tubaire qui tapisse les trompes,
capte le gamète au moment de l’ovulation, grâce aux franges du pavillon, et assure le transport de ce
gamète vers l’utérus. Les 2 trompes débouchent dans un utérus unique.
3- L’utérus
C’est le lieu d’implantation du germe. L’utérus est constitué d’une paroi qui limite une
cavité : la cavité utérine. La paroi utérine est formée par l’endomètre interne et le myomètre externe.
4- Le col utérin
Les sécrétions des glandes du col utérin ou glaire cervicale présentent des modifications en
fonction des périodes de l’activité génitale femelle : cycle et grossesse. On distingue 2 phases :
- Une phase solide qui représente l’élément principal. Il s’agit d’un réseau de fibrilles reliées les
unes aux autres, réseau capable de se modifier au cours du cycle.
5- Le vagin
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6- La vulve
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COURS 2
Chapitre 2 : La gamétogenèse
A- La spermatogenèse
1- Définition
Les spermatogonies souches sont situées à la périphérie des tubes séminifères : on les appelle
spermatogonies poussiéreuses sombres (Ad). Ces Ad se divisent pour donner une nouvelle
spermatogonie et une spermatogonie appelée spermatogonie poussiéreuse pâle (Ap). Celle-ci se
divise pour donner 2 spermatogonies B croûtelleuses.
3- Phase d’accroissement
Les spermatogonies B croûtelleuses se divisent pour donner les spermatocytes de 1er ordre
ou spermatocytes I à 2n chromosomes (44 autosomes et 2 hétérochromosomes XY). Les
spermatocytes I accumulent des réserves et augmentent de taille pour donner les auxocytes (à 2n chr.).
4- Phase de maturation
Les auxocytes subissent une division réductionnelle : la 1ère division de la méiose, qui donne les
spermatocytes de 2ème ordre ou spermatocytes II (n chr.), possédant chacun la moitié du stock
chromosomique : 22 A + X et 22 A + Y. La mitose réductionnelle est suivie de la 2ème division de la
méiose : mitose équationnelle qui donne les spermatides (n chr.) qui sont encore des cellules
arrondies.
5- La spermiogenèse
Chaque spermatide (arrondie) se transforme (en 23 jours) en spermatozoïde qui est une
cellule allongée, mobile (flagelle), avec une tête possédant un acrosome (enzymes). Toutes ces
caractéristiques permettent d’assurer la fécondation. Chez l’homme, chaque spermatogonie Ap donne
16 spermatozoïdes.
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1) Phase de multiplication
Spermatogonie souche 2n
ou spermatogonie poussiéreuse sombre (Ad) 2n
2 Spermatogonies B croûtelleuses
2 Spermatocytes I
Auxocyte
Spermatocyte II
SPERMIOGENESE
Spermatozoïdes 1n
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B- L’ovogenèse
L’ovogenèse, chez la femme, débute au cours de la vie embryonnaire, mais la formation des
gamètes ne commence qu’à partir de la puberté, et se déroule de façon cyclique entre la puberté et la
ménopause.
Dans les ovaires en formation, les cellules germinales primordiales donnent les ovogonies.
Les ovogonies se multiplient et se transforment en ovocytes I entre le 4ème et le 7ème mois : c’est la
phase de multiplication. A la fin de cette phase, il se constitue un stock d’un million d’ovocytes I,
contenus chacun dans un follicule primordial. Dès leur formation, les ovocytes I entrent en division
et commencent la prophase de la 1ère division de la méiose : mitose réductionnelle.
2- Pendant l’enfance :
Pour certains ovocytes, débute la phase de croissance. Elle est très longue et ne se termine
qu’au moment de la maturation du follicule : follicule mûr ou follicule de De Graaf.
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Entre la naissance et la puberté, les follicules primordiaux régressent en grand nombre, ainsi
que les ovocytes qu’ils contiennent. Il en restera environ 400 000 au moment de la puberté.
3- De la puberté à la ménopause :
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1- Définition
2- Etapes de la fécondation
Les 200 millions environs de spermatozoïdes déposés dans le vagin au voisinage du col utérin
se déplacent dans la glaire cervicale, et au bout de 30 minutes environ, un très grand nombre d’entre
eux parvient au dernier tiers (1/3) de la trompe de Fallope : l’ampoule tubaire. La contraction des
muscles utérins contribue au déplacement des spermatozoïdes. Cette contraction est sous l’effet d’une
hormone hypophysaire : l’ocytocine, ainsi que les prostaglandines contenues dans le sperme.
Les spermatozoïdes peuvent se trouver à tout moment du cycle dans les voies génitales
femelles et y survivre environ 48 heures. L’ovocyte II n’est libéré qu’au moment de l’ovulation et
survit entre 24 et 48 heures environ. Donc, la période de fécondité humaine est limitée aux jours qui
précèdent et qui suivent l’ovulation.
Fécondité
Déposés dans le vagin au pH acide (pH : 3 à 4), les spermatozoïdes contenus dans les 3 à 4
cm de l’éjaculat, fuient ce milieu acide et remontent vers le col utérin, qu’ils traversent grâce aux
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b- La pénétration du spermatozoïde
Dans l’ampoule, les spermatozoïdes capacités traversent les cellules du cumulus oophorus et
viennent adhérer à une deuxième barrière cellulaire entourant l’ovocyte : la zone pellucide. Ceci
entraîne une réaction : la réaction corticale au niveau de la tête de certains spermatozoïdes, qui vont
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libérer des enzymes leur permettant de franchir la zone pellucide. Le premier spermatozoïde qui va la
traverser fusionne avec la membrane cellulaire de l’ovocyte, ce qui provoque en quelques secondes
l’activation de l’ovocyte. Elle se traduit par de nombreuses réactions, avec des conséquences
majeures :
Le matériel chromosomique provenant des deux parents est encore distinct à ce stade. Il est
contenu dans deux formations appelées pronucléus qui vont migrer l’une vers l’autre au centre de
l’œuf : retour à la diploïdie. Son sexe génétique est d’ores et déjà déterminé : si parmi les
23 chromosomes paternels introduits dans l’œuf par le spermatozoïde figure le Y, c’est un futur garçon
qui vient d’être créé. Si c’est un X qui est apporté par le père, c’est une fille qui naîtra dans neuf mois
puisque l’autre chromosome sexuel provenant de la mère est obligatoirement un X.
L’œuf, qui possède alors 23 paires de chromosomes est dit diploïde et la fécondation est
terminée. La première division cellulaire, ou mitose, qui permet d’obtenir une deuxième cellule
identique à la première, survient peu de temps après. Ainsi apparaît un nouvel embryon à deux
cellules. Ces deux cellules vont à leur tour se diviser pour en donner quatre et ainsi de suite...
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Première
multiplication
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I- Généralités :
Par la suite, l'oeuf subit la nidation, c'est-à-dire son implantation dans la paroi utérine. Les
premières phases de différenciation interviennent : c’est la gastrulation. Puis, l'embryon commence
alors à prendre "forme" par le phénomène de neurulation.
II- La segmentation :
Morula Blastula
Les cellules situées à la périphérie de l'oeuf vont former un tissu nommé trophoblaste, et les
cellules internes constitueront le bouton embryonnaire ou masse cellulaire interne. La segmentation
de l'œuf s'accompagne de sa migration. Aidé des mouvements des muscles de la paroi tubaire et des
cellules ciliées, l'embryon rejoint la cavité utérine. Enfin, la dernière étape de la gastrulation est
appelée blastulation. Il s'agit de la formation d'une cavité, nommée blastocèle, entre les cellules de
l'embryon. Celle-ci se remplit de liquide. Cette étape s'achève au bout du 6ème jour environ. La
structure finale est donc une blastula. Il n'y a pas d’augmentation de volume de l’embryon durant la
segmentation. Ceci résulte de l'absence de période de croissance entre les divisions. Durant la
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segmentation, la cytocinèse s'effectue à un rythme accéléré tandis qu'aucun cytoplasme nouveau n’est
ajouté aux cellules filles. Ainsi les cellules filles deviennent de plus en plus petites au fur et à mesure
que progresse la segmentation.
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I- Définition
II- La gastrulation
1- L’élongation ou épibolie
C’est le mouvement des cellules les plus externes qui vont s’étendre par un
mouvement d’ensemble pour entourer les couches les plus profondes de l’embryon.
2- L’invagination ou l’embolie
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Une région de cellules superficielles s’enfonce peu à peu en profondeur pour devenir
internes, tout en restant cohérentes.
3- L’involution
C’est le mouvement vers l’intérieur d’une couche cellulaire externe, qui l’amène à
s’étendre tout le long de la surface interne des cellules restées à l’extérieur.
4- La migration ou ingression
Des cellules individuelles migrent à partir des feuillets de surface vers l’intérieur de
l’embryon.
5- La délamination
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A- La neurulation
1-La première étape consiste en l'épaississement de l'ectoblaste qui dessine une plaque neurale
bordée par un renflement : les bourrelets neuraux.
2-Dans une deuxième étape, les bourrelets neuraux se soulèvent puis se rapprochent vers le plan
médian. Ces mouvements de rapprochement sont plus rapides dans la région postérieure et plus lents
dans la région antérieure. La plaque neurale prend la forme d’une raquette (stade en raquette). On
distingue alors deux régions nettement distinctes : la région antérieure ou céphalique large et la
région troncale étroite.
3-Durant l'étape suivante, les bourrelets neuraux se soudent sur le plan médian pour former un tube.
La soudure prend naisance dans la région troncale et progresse rapidement vers la région postérieure et
plus lentement vers la région céphalique.
4-Enfin, la soudure des bourrelets neuraux conduit à la formation du tube neural qui s'internalise sous
l'épiderme dorsal. Le tube neural montre la région céphalique antérieure renflée et la région
médullaire troncale tubulaire. Elles sont respectivement à l'origine du cerveau et de la moelle
épinière et délimitent donc les futures régions de la tête et du tronc.
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I- Evolution de l’ectoblaste
Le mésoblaste forme :
- les muscles,
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- le cou,
- les vaisseaux sanguins,
- l'appareil génital,
- la plus grande partie du squelette,
- les tissus conjonctifs.
L'endoblaste produit :
- le revêtement interne du tube digestif,
- le foie,
- la rate,
- le revêtement de l'appareil respiratoire.
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COURS 07
Chapitre 7 : La délimitation – Annexes des oiseaux
A-La délimitation
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Au 28ème jour, les ébauches des membres se dessinent, celles des membres supérieurs étant
plus précoces que celles des membres inférieurs. Les placodes otiques et les placodes optiques
apparaissent aussi. La cinquième semaine est marquée par la croissance de l'extrémité céphalique qui
est fléchie: la face est presque au contact de l'aire cardiaque. Les différents segments des membres se
différencient. Au cours de la sixième semaine, cette différenciation des segments des membres se
poursuit et les sillons interdigitaux se dessinent, d'abord aux membres supérieurs. Pendant la
septième semaine, la tête s'arrondit et se redresse. A la huitième semaine, les différents segments des
membres sont bien apparents. L'appendice caudal a régressé. La tête est large, redressée et l'embryon a
un aspect véritablement humain.
1-Vésicule vitelline
2-Cavité amniotique
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3-L’allantoïde
2. Nutritive : C’est un site d’absorption d’une partie des sels de Ca2+ de la coquille à laquelle il est
accolé; ils sont utilisés notamment pour la formation du squelette.
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A-Cycle
I-Phase folliculaire:
Au début du cycle le taux des hormones stéroïdes sexuelles circulantes est faible, ayant pour
effet de stimuler la production de FSH-RH par l'hypothalamus, qui stimule la production de FSH par
l'hypophyse. En favorisant la croissance des follicules ovariens, la FSH stimule la production
d'œstrogènes par eux, hormones qui atteignent un pic un peu avant le milieu du cycle.
L'augmentation du taux d'œstrogènes sanguins incite la production hypothalamique de LH-RH qui
provoque une libération massive de LH hypophysaire.
II-Phase ovulatoire:
III-Phase lutéale:
Après l'ovulation, LH et FSH stimulent la formation du corps jaune (luteum), donc la production
de progestérone et d'œstrogènes qui agissent sur l'utérus en le préparant pour la nidation éventuelle.
IV-Phase gestationnelle:
Si la nidation a lieu, le chorion produit une hormone : l’HCG (human chorionic gonadotropin),
dont l'effet est analogue à celui de la LH: elle stimule la production de progestérone par le corps jaune
et favorise le développement de l'embryon et du placenta. Le placenta produira lui-même des
œstrogènes et de la progestérone durant la gestation.
V-Phase menstruelle:
Si la nidation n'a pas lieu, le taux élevé de progestérone et d'œstrogènes circulant dans le sang
exerce un effet négatif sur l'hypothalamus qui diminue alors sa synthèse d'hormones déclenchantes.
Celles-ci ne sollicitant plus l'hypophyse, la production de FSH et LH diminue, et par conséquent la
production d'hormones sexuelles par l'ovaire diminue à la fin du cycle sexuel. Le corps jaune devient
corps blanc. La paroi utérine privée de stimulation subit une vasoconstriction et une nécrose de ses
couches superficielles, suivies d'une vasodilatation et d'une hémorragie.
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B- Nidation
I- Introduction :
Elle est le signal de départ de la croissance de l'oeuf. C’est l’implantation de l’oeuf dans
l’épaisseur de la muqueuse utérine. Elle se produit vers le dixième jour après la fécondation.
V- Croissance de l’œuf :
Dès son entrée en contact avec l'endomètre, l'œuf commence sa croissance qui devient
rapidement exponentielle. C'est surtout le trophoblaste qui est le siège de ces mitoses. En effet, la
croissance de l'œuf demande des nutriments en grande quantité. Pour cela, doit se mettre en place un
puissant organe d'échange entre l'embryon et le sang maternel : c’est le placenta. La nidation
s'achève entre le 12ème et le 14ème jour. Le stroma et l'épithélium utérin se referment derrière
l'oeuf. Le développement de celui-ci aura donc lieu à l'intérieur même de la paroi utérine.
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D- Le placenta
I- Origine du placenta :
Le placenta provient de la couche cellulaire périphérique ou trophoblaste qui enveloppe l’œuf
au moment de la nidation.
2- Synthèse d’enzymes
3-Synthèse d’hormones
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L’histologie est la science qui étudie les tissus. En général, les tissus sont constitués de 3
éléments :
- des cellules ;
- des substances intercellulaires ;
- des fibres (qui peuvent être absentes).
Parmi les différents tissus, on peut citer :
- les tissus épithéliaux ;
- les tissus conjonctifs ;
- les tissus musculaires ;
- le tissu nerveux.
Définition
Un tissu est un assemblage de cellules et de structures associées entre elles dans le but
s’assurer une activité physiologique particulière.
Un tissu n’est jamais isolé, et il exerce toujours une fonction : il appartient toujours à une
organisation plus complexe : l’organe (qui contient plusieurs variétés de tissus). L’activité particulière
de chacun des tissus de l’organe, contribue au fonctionnement de l’organe entier.
L’histologie étudie les tissus normaux, et c’est une introduction à l’étude des tissus malades :
l’histopathologie.
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Ils sont constitués presque uniquement par des cellules de forme simple et régulière, reliées les
unes aux autres par des desmosomes. Il n’y a jamais de vaisseaux sanguins ni de terminaisons
nerveuses.
Les épithéliums de revêtement constituent un tissu de protection qui couvre la surface
externe du corps (la peau), ou qui tapisse les cavités internes de l’organisme.
1- Structure :
Il existe différents types d’épithéliums de revêtement suivant le nombre de couche de cellules.
On distingue :
- les épithéliums de revêtement simples : ils sont constitués d’une seule couche de cellules.
- les épithéliums de revêtement stratifiés (ou pluristratifiés) : plusieurs couches.
- les épithéliums de revêtement pseudo-stratifiés : en apparence, il y a plusieurs couches de
cellules, car les noyaux sont situés à des niveaux différents, mais en réalité, il n’y a qu’une
seule couche (toutes les cellules sont rattachées à la membrane basale).
2- Classification :
1- Les épithéliums de revêtement simples :
a- Epithélium de revêtement simple pavimenteux :
Il est constitué d’une seule couche de cellules plates et larges. Les cellules sont très minces et
reposent toutes sur la membrane basale. Il se laisse traverser par diverses substances. Exemple :
alvéoles pulmonaires.
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Ils sont très différents les uns des autres, mais ils sont tous formés de 3 éléments :
- cellules : de formes irrégulières, et ne sont pas collées les unes aux autres ;
- substance fondamentale : liquide, semi-fluide ou solide ;
- fibres.
Le tissu conjonctif est un tissu de remplissage qui entoure les organes ou d’autres tissus. Il
existe le tissu conjonctif proprement dit et les tissus conjonctifs spécialisés.
I- Le tissu conjonctif proprement dit :
Est constitué de cellules, de fibres et de substance fondamentale.
1- Les cellules :
Elles sont généralement fixes : fibroblastes et adipocytes. Elles peuvent aussi être mobiles :
histiocytes ou macrophages, mastocytes et plasmocytes.
Les fibroblastes sécrètent les fibres et la substance fondamentale. Les histiocytes et les
macrophages sont spécialisés dans la phagocytose. Les mastocytes sécrètent l’héparine
(anticoagulant) et l’histamine (réaction d’allergie). Plasmocytes : rôle de défense.
2- Les fibres :
Il existe 3 types de fibres conjonctives : les fibres de collagène, les fibres élastiques et
les fibres de réticuline.
3- La substance fondamentale :
Elle est formée d’eau, de sels minéraux, de protéines et de mucopolysaccharides.
4- Classification des tissus conjonctifs
On classe les tissus conjonctifs selon la prédominance d'un de ses trois constituants :
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c. Le tissu adipeux.
Structure : C'est un tissu conjonctif innervé et vascularisé qui est pauvre en eau.
Constitué d’adipocytes, MEC peu abondante.
Localisation : C'est un tissu de réserve que l'on trouve autour des globes oculaires, dans les
seins, dans l’abdomen, autour des reins, sous la peau, dans les os.
La quantité et la distribution du tissu adipeux dépend de différents facteurs: nutritionnels,
nerveux, hormonaux, génétiques.
Rôles :
- la réserve d'énergie en cas de pénurie,
- la protection mécanique (contre les chocs).
- la protection thermique : isolation.
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Sa substance fondamentale est liquide. Le volume sanguin d’un adulte est d’environ 5 litres (6
à 7 % du poids du corps).
1- Composition :
Le sang est constitué d’un liquide : le plasma (55%) et d’éléments figurés (45%) : GB, GR et
plaquettes sanguines.
2- Le plasma :
Il est constitué de 90% d’eau, de substances nutritives issues de la digestion (protides, lipides
et glucides), de gaz dissous, sels minéraux et de déchets du métabolisme. Le plasma contient aussi de
l’albumine, des globulines (immunoglobulines : Ig), et du fibrinogène (pendant la coagulation, le
fibrinogène se transforme en fibrine).
3- Les éléments figurés :
a- Les globules blancs ou leucocytes :
Ils jouent un rôle important dans la défense de l’organisme : défense immunitaire et
phagocytose.
b- Les globules rouges ou hématies ou érythrocytes :
Sont formés dans la moelle osseuse, et sont anucléés. Ils ont la forme d’un disque biconcave
et peuvent se déformer facilement. Ils contiennent l’hémoglobine (pigment respiratoire) pour le
transport d’O2 et CO2. Leur durée de vie est d’environ 120 jours.
c- les plaquettes sanguines :
Sont constituées de cytoplasme. Elles jouent un rôle dans l’hémostase (arrêt de l’hémorragie
et fermeture de la blessure).
4- Rôles du sang :
- Transport de nombreuses substances : O2, CO2, substances nutritives, produits du métabolisme,
vitamines, électrolytes… ;
- Transport de chaleur : refroidissement, réchauffement ;
- Transmission de signaux : hormones ;
- Défense contre les corps étrangers : phagocytose et immunité.
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La substance fondamentale est chargée en sels minéraux (surtout calciques), ce qui le rend
solide et résistant. Les cellules osseuses sont : les ostéoblastes, les ostéocytes et les ostéoclastes. Elles
sont situées dans des cavités appelées : ostéoplastes. L’ensemble constitue les ostéones.
Il existe le tissu osseux spongieux et le tissu osseux compact. Le tissu osseux constitue les
os : os plats, os longs et os courts.
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le canal situé au centre de chaque ostéone où passent des vaisseaux sanguins et des fibres nerveuses
qui desservent les ostéocytes.
Les canaux de Volkman sont des canaux orientés perpendiculairement à l’axe longitudinal de
l’ostéone : ils permettent les connexions nerveuses et vasculaires entre le périoste, les canaux de
Havers et le canal médullaire.
b- L’os spongieux
C’est un tissu osseux lamellaire dont les lamelles osseuses séparent des cavités vasculaires
volumineuses, irrégulières et contenant des vaisseaux sanguins et de la moelle osseuse : c’est le lieu de
formation des cellules sanguines.
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I- Structure
Le tissu musculaire est responsable des mouvements du corps (locomotion). Il est caractérisé
par la présence de cellules spécialisées dans la production d’un travail mécanique : la contraction
musculaire. Les cellules musculaires présentent dans leur cytoplasme un matériel protéique
contractile filamentaire : les filaments fins d’actine et des filaments épais de myosine.
Le cytoplasme est le sarcoplasme et la membrane est le sarcolemme. On y trouve le
réticulum sarcoplasmique.
II- Les différents types de tissus musculaires :
1- Le tissu musculaire lisse :
On le trouve dans la paroi des organes creux et il constitue la musculature viscérale (tube
digestif, vaisseaux sanguins…). C’est un tissu à contraction involontaire. Les cellules sont
fusiformes, le noyau est unique et central.
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Il est constitué de cellules nerveuses ou neurones, des cellules gliales, et des cellules de
Schwann. Il existe le SNC et le SNP (voir cours Neurulation).
I- Le neurone
Il est constitué d’un corps cellulaire ou périkaryon et de prolongements : dendrites
(plusieurs par cellule) et axone (un seul). L’axone peut être entouré par une gaine de myéline,
présentant des étranglements : les nœuds de Ranvier. Il existe aussi la gaine de Schwann.
Le neurone est une cellule excitable capable de conduire l’influx nerveux soit vers les
centres nerveux, soit vers d’autres neurones ou des organes effecteurs.
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