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Dpt. Sciences agronomiques. Biologie animale L1 Pr R.

DJENIDI 2020/2021

COURS 01 1ère PARTIE : EMBRYOLOGIE

Chapitre 1 : INTRODUCTION

La reproduction chez le mâle

La reproduction chez le mâle est le résultat de 2 fonctions :


1- La gamétogenèse qui assure la production régulière de spermatozoïdes.

2- L’hormonogenèse qui coordonne l’ensemble des mécanismes nécessaires à la participation


du mâle aux phénomènes de la reproduction.

I- L’appareil génital mâle :

Il est constitué des testicules et du tractus génital mâle.

1- Les testicules :

Ce sont des organes pairs, ovoïdes, de 45 mm de long et de 25 mm de large en moyenne. Ils


sont coiffés par l’épididyme. Les testicules assurent 2 fonctions distinctes :

a- une fonction endocrine : élaboration des hormones sexuelles et qui est assurée par les cellules
interstitielles, les cellules de Leydig, qui sécrètent la testostérone.

b- Une fonction exocrine : production de spermatozoïdes par les tubes séminifères.

Les 2 testicules sont entourés par une capsule conjonctive : l’albuginée. Au niveau de
l’épididyme, l’albuginée devient épaisse, formant le corps de Highmore.

Chaque testicule renferme entre 200 et 300 lobules testiculaires. Chaque lobule contient de 2 à
3 tubes séminifères qui s’ouvrent dans les tubes droits, avant de rejoindre le rete testis, un creux dans
le corps de Highmore. La longueur moyenne d’un tube séminifère est de 70 mm (30 à 150 mm).

La structure histologique des tubes séminifères montre l’existence :


- une membrane basale ;
- les cellules de la lignée germinales ;
- les cellules de Sertoli ;
- les cellules interstitielles ou cellules de Leydig.

2- Le tractus génital mâle :

C’est l’ensemble des voies excrétrices et les glandes annexes, dont les fonctions respectives
sont : l’évacuation des spermatozoïdes, et l’augmentation du volume du sperme.

a- les voies excrétrices : Elles sont structurées comme suit : Tubes droits, Rete testis, Cônes
efférents, Canal épididymaire, Canal déférent, Canal éjaculateur.

b- Les glandes annexes : Leurs sécrétions constituent le liquide séminal qui contient les
spermatozoïdes.

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- Les vésicules séminales : elles élaborent le plasma séminal (alcalin) qui est un liquide clair et
visqueux. Le plasma séminal est riche en fructose et en protéines et en prostaglandines et en vésiculine
(qui provoque la coagulation du sperme dans les voies génitales femelles).

- La prostate : elle élabore le liquide prostatique (acide). Présence de spermine qui est responsable de
l’odeur caractéristique du sperme.

- Les glandes de Cowper : ce sont deux petites masses dont les sécrétions ressemblent au liquide
prostatique.

Dessin de l’appareil reproducteur mâle

II- Le sperme
Le sperme est le produit de l’éjaculation. Il comprend :
- les spermatozoïdes ;
- le liquide séminal (sécrétions des 3 glandes annexes).

Le sperme est un liquide visqueux, dense, jaunâtre et d’une odeur particulière (due à la
spermine). Son pH est compris entre 7 et 8,7. Le volume moyen de l’éjaculat est de 3 ml (avec 60 000
spermatozoïdes au mm3). Le spermatozoïde a un pouvoir de fécondation pendant 48 h à 72 h et
dégénère après 96 h.
III- Le spermatozoïde
C’est une cellule mobile de 60 µ de longueur. Il est constitué d’une tête allongée et aplatie
avec un acrosome, une pièce intermédiaire et un flagelle.

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L’appareil génital femelle

Il est constitué de: 2 gonades ou ovaires ; un tractus génital formé par : les 2 trompes de
Fallope ou oviductes, le vagin et la vulve.

1- Les ovaires

Sur le plan anatomique, ce sont des organes ovoïdes de 4 cm de long coiffés par le pavillon de
la trompe de Fallope. Ils sont maintenus en place par des ligaments et localisés dans l’abdomen près
des reins.

Sur le plan histologique, l’ovaire est formé de 2 zones :

- zone corticale : zone fonctionnelle de l’ovaire, contient le stroma, les follicules et le corps jaune.

- médullaire : c’est un stroma riche en vaisseaux sanguins et lymphatiques, et en nerfs.

2- Les trompes de Fallope

Elles sont constituées de 3 segments : le pavillon qui possède des digitations ou franges,
l’ampoule et l’isthme qui débouche dans l’utérus. L’épithélium tubaire qui tapisse les trompes,
capte le gamète au moment de l’ovulation, grâce aux franges du pavillon, et assure le transport de ce
gamète vers l’utérus. Les 2 trompes débouchent dans un utérus unique.

3- L’utérus

C’est le lieu d’implantation du germe. L’utérus est constitué d’une paroi qui limite une
cavité : la cavité utérine. La paroi utérine est formée par l’endomètre interne et le myomètre externe.

4- Le col utérin

Les sécrétions des glandes du col utérin ou glaire cervicale présentent des modifications en
fonction des périodes de l’activité génitale femelle : cycle et grossesse. On distingue 2 phases :

- Une phase liquide : eau, électrolytes, composés organiques et protéines.

- Une phase solide qui représente l’élément principal. Il s’agit d’un réseau de fibrilles reliées les
unes aux autres, réseau capable de se modifier au cours du cycle.

5- Le vagin

C’est un conduit musculeux, membraneux et médian. La paroi du vagin comprend 3


tuniques : la muqueuse, la musculeuse, et l’adventice. La muqueuse est constituée d’un épithélium et
d’un chorion. Le vagin est considéré comme étant un organe récepteur des hormones sexuelles, un
organe de protection anti-infectieuse et un organe d’accouplement.

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6- La vulve

C’est l’ensemble des organes externes. On distingue :


- Les formations labiales : petites lèvres et grandes lèvres.
- Le mont de Vénus.
- Les formations érectiles : clitoris.
- Les glandes vulvo-génitales ou glandes de Bartholin.

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COURS 2

Chapitre 2 : La gamétogenèse

A- La spermatogenèse

1- Définition

C’est le processus de transformation de cellules souches : les spermatogonies en gamètes


mâles ou spermatozoïdes. L’ensemble des cellules concernées par ce processus constitue la lignée
germinale ou épithélium séminifère qui forme, avec les cellules de Sertoli, la paroi des tubes
séminifères. La spermatogenèse débute chez l’homme à la puberté, et se déroule de façon continue et
se poursuit même chez le vieillard. La durée du cycle spermatogénétique est évaluée à 74 jours.

2- Multiplication des spermatogonies

Les spermatogonies souches sont situées à la périphérie des tubes séminifères : on les appelle
spermatogonies poussiéreuses sombres (Ad). Ces Ad se divisent pour donner une nouvelle
spermatogonie et une spermatogonie appelée spermatogonie poussiéreuse pâle (Ap). Celle-ci se
divise pour donner 2 spermatogonies B croûtelleuses.

3- Phase d’accroissement

Les spermatogonies B croûtelleuses se divisent pour donner les spermatocytes de 1er ordre
ou spermatocytes I à 2n chromosomes (44 autosomes et 2 hétérochromosomes XY). Les
spermatocytes I accumulent des réserves et augmentent de taille pour donner les auxocytes (à 2n chr.).

4- Phase de maturation

Les auxocytes subissent une division réductionnelle : la 1ère division de la méiose, qui donne les
spermatocytes de 2ème ordre ou spermatocytes II (n chr.), possédant chacun la moitié du stock
chromosomique : 22 A + X et 22 A + Y. La mitose réductionnelle est suivie de la 2ème division de la
méiose : mitose équationnelle qui donne les spermatides (n chr.) qui sont encore des cellules
arrondies.

5- La spermiogenèse

Chaque spermatide (arrondie) se transforme (en 23 jours) en spermatozoïde qui est une
cellule allongée, mobile (flagelle), avec une tête possédant un acrosome (enzymes). Toutes ces
caractéristiques permettent d’assurer la fécondation. Chez l’homme, chaque spermatogonie Ap donne
16 spermatozoïdes.

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1) Phase de multiplication

Spermatogonie souche 2n
ou spermatogonie poussiéreuse sombre (Ad) 2n

Spermatogonie poussiéreuse sombre (Ad) Spermatogonie poussiéreuse pâle (Ap)


2n 2n

2 Spermatogonies B croûtelleuses

2 Spermatocytes I

Auxocyte

1ère DIVISION MEIOTIQUE (REDUCTIONNELLE)

Spermatocyte II

2ème DIVISION MEIOTIQUE (EQUATIONNELLE)


Spermatides 1n

SPERMIOGENESE

Spermatozoïdes 1n

Schéma illustrant la spermatogenèse

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B- L’ovogenèse

I- Définition : L’ovogenèse est le processus de transformation de cellules souches appelées


ovogonies en gamète femelle ou ovule. Chaque cellule de la lignée germinale constitue, en
association avec des cellules satellites, une unité morphologique évolutive : le follicule ovarien, qui a
aussi une activité endocrine.

L’ovogenèse, chez la femme, débute au cours de la vie embryonnaire, mais la formation des
gamètes ne commence qu’à partir de la puberté, et se déroule de façon cyclique entre la puberté et la
ménopause.

II- La lignée germinale :

1- Pendant la vie embryonnaire et foetale:

Dans les ovaires en formation, les cellules germinales primordiales donnent les ovogonies.
Les ovogonies se multiplient et se transforment en ovocytes I entre le 4ème et le 7ème mois : c’est la
phase de multiplication. A la fin de cette phase, il se constitue un stock d’un million d’ovocytes I,
contenus chacun dans un follicule primordial. Dès leur formation, les ovocytes I entrent en division
et commencent la prophase de la 1ère division de la méiose : mitose réductionnelle.

2- Pendant l’enfance :

A la naissance, la 1ère division de la méiose et arrêtée (ovocytes I).

Pour certains ovocytes, débute la phase de croissance. Elle est très longue et ne se termine
qu’au moment de la maturation du follicule : follicule mûr ou follicule de De Graaf.

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Entre la naissance et la puberté, les follicules primordiaux régressent en grand nombre, ainsi
que les ovocytes qu’ils contiennent. Il en restera environ 400 000 au moment de la puberté.

3- De la puberté à la ménopause :

La maturation de l’ovocyte se fait en même temps que la maturation du follicule. Cette


maturation ne concerne qu’un petit nombre de follicules : 300 à 400 pour la période d’activité génitale
ovarienne chez la femme. Chaque mois, entre la puberté et la ménopause, dans un follicule qui arrive à
maturité, l’ovocyte I achève la 1ère division de la méiose et se transforme en ovocyte II. Tout de suite,
commence la 2ème division de la méiose : mitose équationnelle. Au moment de son expulsion de
l’ovaire : ovulation ou ponte ovulaire, par le phénomène de déhiscence folliculaire, l’ovocyte II est
bloqué en métaphase de la 2ème division. Deux cas se présentent :

- En absence de fécondation : l’ovocyte reste à ce stade de la méiose au cours de la migration


tubaire et dégénère ensuite rapidement.

- S’il y a fécondation : l’ovocyte II achève sa maturation (la 2ème division de la méiose) et se


transforme en ovule mûr. Pendant la maturation, l’ovocyte augmente de taille.

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COURS 03 Chapitre 3 : La fécondation

1- Définition

La fécondation est le processus au cours duquel un spermatozoïde pénètre dans le cytoplasme


de l’ovocyte II. Cet ovocyte II termine alors son évolution pour donner un ovule et le 2ème globule
polaire. Les génomes des 2 noyaux haploïdes vont s’associer pour constituer un génome diploïde de
l’œuf fécondé.

2- Etapes de la fécondation

Les 200 millions environs de spermatozoïdes déposés dans le vagin au voisinage du col utérin
se déplacent dans la glaire cervicale, et au bout de 30 minutes environ, un très grand nombre d’entre
eux parvient au dernier tiers (1/3) de la trompe de Fallope : l’ampoule tubaire. La contraction des
muscles utérins contribue au déplacement des spermatozoïdes. Cette contraction est sous l’effet d’une
hormone hypophysaire : l’ocytocine, ainsi que les prostaglandines contenues dans le sperme.

a- Reconnaissance entre l’ovocyte et le spermatozoïde

a-1- L’action à distance

Les spermatozoïdes peuvent se trouver à tout moment du cycle dans les voies génitales
femelles et y survivre environ 48 heures. L’ovocyte II n’est libéré qu’au moment de l’ovulation et
survit entre 24 et 48 heures environ. Donc, la période de fécondité humaine est limitée aux jours qui
précèdent et qui suivent l’ovulation.

Fécondité

1er jour Ovulation (14ème jour) 28e jour

Déposés dans le vagin au pH acide (pH : 3 à 4), les spermatozoïdes contenus dans les 3 à 4
cm de l’éjaculat, fuient ce milieu acide et remontent vers le col utérin, qu’ils traversent grâce aux
3

contractions utérines (oestrogènes) et la décharge d’ocytocine provoquée par le coït. Quelques


heures après l’accouplement, environ 200 spermatozoïdes atteignent l’ampoule de l’oviducte (1/3
externe de la trompe) à milieu alcalin (présence de K+ et de carbonates).

b- La pénétration du spermatozoïde

Au cours de leur déplacement, les spermatozoïdes subissent la capacitation. Le revêtement


provisoire de glycoprotéines qui consolidait leur tête disparaît progressivement, ce qui permettra la
fécondation. Chez l'homme le simple fait que les gamètes mâles soient dans un liquide biologique
(constitué par les sécrétions utérines et vaginales) suffit par dilution à provoquer ce phénomène. La
capacitation permet d'augmenter la motilité des gamètes.

Dans l’ampoule, les spermatozoïdes capacités traversent les cellules du cumulus oophorus et
viennent adhérer à une deuxième barrière cellulaire entourant l’ovocyte : la zone pellucide. Ceci
entraîne une réaction : la réaction corticale au niveau de la tête de certains spermatozoïdes, qui vont

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libérer des enzymes leur permettant de franchir la zone pellucide. Le premier spermatozoïde qui va la
traverser fusionne avec la membrane cellulaire de l’ovocyte, ce qui provoque en quelques secondes
l’activation de l’ovocyte. Elle se traduit par de nombreuses réactions, avec des conséquences
majeures :

 Une transformation chimique de la zone pellucide qui devient imperméable aux


spermatozoïdes (la ZP3 provoque la réaction acrosomiale). La monospermie est respectée
(bloquage de la polyspermie) ;

 L’expulsion du 2ème globule polaire qui transforme l’ovocyte en ovule à 23 chromosomes ;

 La pénétration du spermatozoïde et ses 23 chromosomes à l’intérieur de l’ovocyte qui devient


un œuf ou zygote.

Le matériel chromosomique provenant des deux parents est encore distinct à ce stade. Il est
contenu dans deux formations appelées pronucléus qui vont migrer l’une vers l’autre au centre de
l’œuf : retour à la diploïdie. Son sexe génétique est d’ores et déjà déterminé : si parmi les
23 chromosomes paternels introduits dans l’œuf par le spermatozoïde figure le Y, c’est un futur garçon
qui vient d’être créé. Si c’est un X qui est apporté par le père, c’est une fille qui naîtra dans neuf mois
puisque l’autre chromosome sexuel provenant de la mère est obligatoirement un X.

L’œuf, qui possède alors 23 paires de chromosomes est dit diploïde et la fécondation est
terminée. La première division cellulaire, ou mitose, qui permet d’obtenir une deuxième cellule
identique à la première, survient peu de temps après. Ainsi apparaît un nouvel embryon à deux
cellules. Ces deux cellules vont à leur tour se diviser pour en donner quatre et ainsi de suite...

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Première
multiplication

La fécondation au niveau cellulaire

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COURS 04 Chapitre 4 : La segmentation

I- Généralités :

Le zygote, avec son nouveau potentiel génétique, va se transformer en un organisme


pluricellulaire. Le développement commence par la segmentation, qui est une série de
multiplications ce qui va donner un très grand nombre de cellules. Par exemple, un œuf de grenouille
peut former en 43 heures, environ 37 000 cellules. Cette série de mitoses va donner un embryon
appelé morula.

Par la suite, l'oeuf subit la nidation, c'est-à-dire son implantation dans la paroi utérine. Les
premières phases de différenciation interviennent : c’est la gastrulation. Puis, l'embryon commence
alors à prendre "forme" par le phénomène de neurulation.

II- La segmentation :

La fécondation s'accompagne déjà d'une première mitose de l'oeuf. Cette multiplication ne


s'arrête pas là. Ce processus va se poursuivre et les mitoses se suivent (stade 2, stade 4, stade 8, etc…).
Il n’y a ni différenciation des cellules, ni augmentation de taille de l'embryon. En effet, la structure
obtenue, la morula, est un amas de cellules dont le diamètre est sensiblement identique à celui de la
cellule œuf. Les cellules filles qui la composent sont appelées blastomères. La morula est donc
constituée de cellules contenant peu de cytoplasme. Au cours des premières divisions, les blastomères
sont maintenus ensemble par la membrane pellucide qui ne disparaîtra qu'au moment de la nidation.

Morula Blastula

Les cellules situées à la périphérie de l'oeuf vont former un tissu nommé trophoblaste, et les
cellules internes constitueront le bouton embryonnaire ou masse cellulaire interne. La segmentation
de l'œuf s'accompagne de sa migration. Aidé des mouvements des muscles de la paroi tubaire et des
cellules ciliées, l'embryon rejoint la cavité utérine. Enfin, la dernière étape de la gastrulation est
appelée blastulation. Il s'agit de la formation d'une cavité, nommée blastocèle, entre les cellules de
l'embryon. Celle-ci se remplit de liquide. Cette étape s'achève au bout du 6ème jour environ. La
structure finale est donc une blastula. Il n'y a pas d’augmentation de volume de l’embryon durant la
segmentation. Ceci résulte de l'absence de période de croissance entre les divisions. Durant la

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segmentation, la cytocinèse s'effectue à un rythme accéléré tandis qu'aucun cytoplasme nouveau n’est
ajouté aux cellules filles. Ainsi les cellules filles deviennent de plus en plus petites au fur et à mesure
que progresse la segmentation.

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COURS 05 Chapitre 5 : La gastrulation

I- Définition

La gastrulation est l’étape du développement embryonnaire qui suit la segmentation.


Durant cette phase, la blastula va subir des transformations causées par des mouvements
morphogénétiques et qui vont aboutir à la mise en place des 3 feuillets embryonnaires :
l’ectoblaste externe, l’endoblaste interne et le mésoblaste entre les deux.

II- La gastrulation

La gastrulation comporte des mouvements des blastomères. Les cellules de la blastula


vont se réarranger parfaitement. C’est une phase dynamique, et les mitoses se ralentissent
considérablement.

Pendant la gastrulation, les cellules vont prendre de nouvelles positions, avoir de


nouvelles voisines, et l’embryon va se transformer en un organisme à plusieurs couches : 3
feuillets embryonnaires.

D’importants mouvements morphogénétiques interviennent en vue de mettre en place


les 3 feuillets primordiaux, puis ébaucher les principaux organes (essentiellement le tube
nerveux et le tube digestif). Les mouvements des la gastrulation concernent l’embryon en
entier : les migrations des blastomères d’un endroit à un autre de la blastula doivent être
parfaitement coordonnées avec d’autres mouvements qui se produisent en même temps.
Pendant la gastrulation, les cellules qui vont former la peau et le système nerveux vont se
répartir à la surface de l’embryon, alors que les cellules qui vont former les organes
endodermiques et mésodermiques sont amenées à l’intérieur de l’embryon.

Pendant cette mise en place de l’ectoblaste externe, l’endoblaste interne et le


mésoblaste intermédiaire, l’embryon n’augmente pas sensiblement de volume.

III- Les mouvements morphogénétiques

Il existe plusieurs types de mouvements morphogénétiques :

1- L’élongation ou épibolie

C’est le mouvement des cellules les plus externes qui vont s’étendre par un
mouvement d’ensemble pour entourer les couches les plus profondes de l’embryon.

2- L’invagination ou l’embolie

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Une région de cellules superficielles s’enfonce peu à peu en profondeur pour devenir
internes, tout en restant cohérentes.

3- L’involution

C’est le mouvement vers l’intérieur d’une couche cellulaire externe, qui l’amène à
s’étendre tout le long de la surface interne des cellules restées à l’extérieur.

4- La migration ou ingression

Des cellules individuelles migrent à partir des feuillets de surface vers l’intérieur de
l’embryon.

5- La délamination

Elle permet le dédoublement d’un feuillet cellulaire, ou la séparation d’un feuillet


cellulaire en 2 ou 3 feuillets parallèles.

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COURS 06 Chapitre 6 : Neurulation et devenir des feuillets

A- La neurulation

C'est la formation du système nerveux. Au stade neurula, l'ébauche du système nerveux se


forme dans la région dorsale de l'embryon. En morphologie externe, on distingue les étapes
suivantes :

1-La première étape consiste en l'épaississement de l'ectoblaste qui dessine une plaque neurale
bordée par un renflement : les bourrelets neuraux.

2-Dans une deuxième étape, les bourrelets neuraux se soulèvent puis se rapprochent vers le plan
médian. Ces mouvements de rapprochement sont plus rapides dans la région postérieure et plus lents
dans la région antérieure. La plaque neurale prend la forme d’une raquette (stade en raquette). On
distingue alors deux régions nettement distinctes : la région antérieure ou céphalique large et la
région troncale étroite.

3-Durant l'étape suivante, les bourrelets neuraux se soudent sur le plan médian pour former un tube.
La soudure prend naisance dans la région troncale et progresse rapidement vers la région postérieure et
plus lentement vers la région céphalique.

4-Enfin, la soudure des bourrelets neuraux conduit à la formation du tube neural qui s'internalise sous
l'épiderme dorsal. Le tube neural montre la région céphalique antérieure renflée et la région
médullaire troncale tubulaire. Elles sont respectivement à l'origine du cerveau et de la moelle
épinière et délimitent donc les futures régions de la tête et du tronc.

La chronologie des mouvements de la neurulation est :

-épaississement de la plaque neurale,

-soulèvement des bourrelets neuraux,

-rapprochement des bourrelets neuraux,

- affrontement des bourrelets neuraux,

- soudure des bourrelets neuraux.

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Schéma représentant les différentes étapes de la neurulation

B- Devenir des feuillets embryonnaires


Les trois feuillets embryonnaires constituent l’ébauche de tous les tissus et organes de
l’individu. Cette évolution des feuillets s’effectue pendant les trois premières semaines de la vie
embryonnaire.

I- Evolution de l’ectoblaste

L’ectoblaste donnera essentiellement :


- la peau,
- le système nerveux.

II- Evolution du mésoblaste

Le mésoblaste forme :
- les muscles,

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- le cou,
- les vaisseaux sanguins,
- l'appareil génital,
- la plus grande partie du squelette,
- les tissus conjonctifs.

II- Evolution de l’endoblaste

L'endoblaste produit :
- le revêtement interne du tube digestif,
- le foie,
- la rate,
- le revêtement de l'appareil respiratoire.

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COURS 07
Chapitre 7 : La délimitation – Annexes des oiseaux

A-La délimitation

La délimitation est un processus en 2 mouvements :

- Un enroulement latéral permet la délimitation dans le sens transversal de l’embryon ;


- Une courbure céphalo-caudale permet la délimitation dans le ses longitudinal.

La délimitation de l'embryon est le passage d'un disque triploblastique à un embryon sensiblement


cylindrique. Trois plicatures permettent cette délimitation dans un plan transversal (plicature
transversale) et dans un plan longitudinal (plicatures crâniale et caudale).

1-La plicature transversale

Il y a enroulement des bords latéraux du disque embryonnaire. Les bords du disque


embryonnaire sont repoussés vers la face ventrale de l’embryon : les deux bords du disque
embryonnaire se rejoignent sur la ligne médiane, et se soudent. L’embryon est entièrement
entouré par l’ectoblaste, avec formation de l'ébauche du cordon ombilical.

2-La plicature craniale et caudale

Les extrémités de l'embryon s'enroulent ventralement et l'embryon adopte une forme


en C. La région crâniale va prendre une position ventrale. D’autre part, la plicature caudale est un
peu plus tardive. Elle permet à la région caudale de l’embryon de s’enrouler ventralement.

En même temps que se termine la délimitation de l'embryon il se forme un arc maxillaire et


un arc mandibulaire.

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Au 28ème jour, les ébauches des membres se dessinent, celles des membres supérieurs étant
plus précoces que celles des membres inférieurs. Les placodes otiques et les placodes optiques
apparaissent aussi. La cinquième semaine est marquée par la croissance de l'extrémité céphalique qui
est fléchie: la face est presque au contact de l'aire cardiaque. Les différents segments des membres se
différencient. Au cours de la sixième semaine, cette différenciation des segments des membres se
poursuit et les sillons interdigitaux se dessinent, d'abord aux membres supérieurs. Pendant la
septième semaine, la tête s'arrondit et se redresse. A la huitième semaine, les différents segments des
membres sont bien apparents. L'appendice caudal a régressé. La tête est large, redressée et l'embryon a
un aspect véritablement humain.

B- Annexes des oiseaux

Les annexes embryonnaires sont des formations d’origine ectoblastique, mésoblastique et


endoblastique qui se développent à l’extérieur du corps de l’embryon, assurent sa protection,
l’absorption des réserves, la respiration, l’élimination des déchets. Vers 2O à 24 heures d’incubation,
le corps de l’embryon commence à se distinguer de la masse vitelline. Pendant ce temps, les feuillets
embryonnaires s’étendent hors du corps de l’embryon et vont continuer à former les annexes : vésicule
vitelline, amnios et allantoïde. La cavité amniotique l’entoure alors complètement.

1-Vésicule vitelline

L’endoblaste va proliférer hors de l’embryon, et s’étaler à la surface du jaune afin de


l’entourer complètement pour constituer la vésicule vitelline. La vésicule vitelline est richement
vascularisée pour le transfert des réserves vers l’embryon.

2-Cavité amniotique

La cavité amniotique se forme à partir de 30 à 33 heures d’incubation. Cette cavité est


entourée par une membrane : l’amnios, qui contient le liquide amniotique dans lequel baigne
l’embryon durant tout son développement embryonnaire.

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3-L’allantoïde

Elle provient de l’endoblaste et apparaît à 60 heures d’incubation. Sa croissance est rapide.


L’allantoïde entoure l’amnios et la vésicule vitelline en refoulant l’albumen. L’embryon à 14 jours
sera entouré d’une double enveloppe : l’amnios et l’allantoïde.

L’allantoïde a plusieurs fonctions :

1. Respiratoire : Permet les échanges respiratoires à travers la coquille.

2. Nutritive : C’est un site d’absorption d’une partie des sels de Ca2+ de la coquille à laquelle il est
accolé; ils sont utilisés notamment pour la formation du squelette.

3. Excrétrice : L’allantoïde accumule les déchets éliminés par les reins.

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COURS 08 Chapitre 8 : Particularités de l'embryologie humaine

A-Cycle

Le cycle sexuel de la femelle peut être divisé en plusieurs phases:

I-Phase folliculaire:

Au début du cycle le taux des hormones stéroïdes sexuelles circulantes est faible, ayant pour
effet de stimuler la production de FSH-RH par l'hypothalamus, qui stimule la production de FSH par
l'hypophyse. En favorisant la croissance des follicules ovariens, la FSH stimule la production
d'œstrogènes par eux, hormones qui atteignent un pic un peu avant le milieu du cycle.
L'augmentation du taux d'œstrogènes sanguins incite la production hypothalamique de LH-RH qui
provoque une libération massive de LH hypophysaire.

II-Phase ovulatoire:

Le taux de LH est maximal au milieu du cycle et provoque l'ovulation.

III-Phase lutéale:

Après l'ovulation, LH et FSH stimulent la formation du corps jaune (luteum), donc la production
de progestérone et d'œstrogènes qui agissent sur l'utérus en le préparant pour la nidation éventuelle.

IV-Phase gestationnelle:

Si la nidation a lieu, le chorion produit une hormone : l’HCG (human chorionic gonadotropin),
dont l'effet est analogue à celui de la LH: elle stimule la production de progestérone par le corps jaune
et favorise le développement de l'embryon et du placenta. Le placenta produira lui-même des
œstrogènes et de la progestérone durant la gestation.

V-Phase menstruelle:

Si la nidation n'a pas lieu, le taux élevé de progestérone et d'œstrogènes circulant dans le sang
exerce un effet négatif sur l'hypothalamus qui diminue alors sa synthèse d'hormones déclenchantes.
Celles-ci ne sollicitant plus l'hypophyse, la production de FSH et LH diminue, et par conséquent la
production d'hormones sexuelles par l'ovaire diminue à la fin du cycle sexuel. Le corps jaune devient
corps blanc. La paroi utérine privée de stimulation subit une vasoconstriction et une nécrose de ses
couches superficielles, suivies d'une vasodilatation et d'une hémorragie.

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Phases de la muqueuse utérine

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B- Nidation

I- Introduction :
Elle est le signal de départ de la croissance de l'oeuf. C’est l’implantation de l’oeuf dans
l’épaisseur de la muqueuse utérine. Elle se produit vers le dixième jour après la fécondation.

II- Evolution du trophoblaste :


Les cellules du trophoblaste attaquent et détruisent la paroi des cellules de l’endomètre, ce
qui permet à l’oeuf de s’enfoncer dans l’épaisseur de cette muqueuse, justement préparée par la
progestérone.
La surface de l’endomètre se cicatrise derrière l’oeuf, qui se retrouve ainsi dans l’épaisseur
de la muqueuse : la grossesse commence à proprement parler à ce moment.

III- Disparition de la membrane pellucide :


La membrane pellucide commence à se dégrader avant le contact avec la paroi utérine sous
l'action d'une protéase sécrétée par l'endomètre. Puis, celle-ci se rompt sous l'effet de mouvements
d'expansion de la blastula.

IV- La nidation proprement dite :


L'oeuf sorti de son enveloppe s'arrête au contact de la paroi utérine et y déclenche une
réaction inflammatoire qui se traduit par une hyper vascularisation du site de fixation.
A partir du 7ème jour, l'oeuf commence à pénétrer à l'intérieur même de l'endomètre. Des
microvillosités se forment et interagissent au niveau des cellules endométriales et des cellules
trophoblastiques. Ces dernières érodent l'épithélium ovarien, et atteignent les vaisseaux sanguins
dont la paroi est elle aussi érodée. Le trophoblaste est alors en contact direct avec le sang maternel.
Ce type de formation placentaire est dit hémo-chorial (le chorion étant l'autre nom du placenta).

V- Croissance de l’œuf :
Dès son entrée en contact avec l'endomètre, l'œuf commence sa croissance qui devient
rapidement exponentielle. C'est surtout le trophoblaste qui est le siège de ces mitoses. En effet, la
croissance de l'œuf demande des nutriments en grande quantité. Pour cela, doit se mettre en place un
puissant organe d'échange entre l'embryon et le sang maternel : c’est le placenta. La nidation
s'achève entre le 12ème et le 14ème jour. Le stroma et l'épithélium utérin se referment derrière
l'oeuf. Le développement de celui-ci aura donc lieu à l'intérieur même de la paroi utérine.

C- Evolution des annexes


Les annexes embryonnaires (ou annexes fœtales) sont des structures qui, au cours du
développement de l'embryon puis du fœtus, se forment en parallèle. Elles assurent les fonctions
vitales de respiration, de nutrition et d'excrétion.
Ces annexes embryonnaires prennent place entre le fœtus et l'utérus de la mère. Elles seront
éliminées au moment de la naissance.
Les annexes embryonnaires sont représentées par:
-L'amnios: c’est une membrane délimitant la cavité amniotique, dans laquelle se trouve le liquide
amniotique, elle tapisse la paroi interne du placenta.
-La vésicule vitelline: c’est au niveau de sa paroi que vont apparaitre les ilôts angio-formateurs (de
cellules du sang) ainsi que les premières cellules sexuelles (gonocytes primordiaux).
-L'allantoïde: participe à la formation du cordon ombilical.
-Le placenta : assure les échanges entre la mère et le fœtus.

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-Le cordon ombilical: il relie le placenta au fœtus.

D- Le placenta

I- Origine du placenta :
Le placenta provient de la couche cellulaire périphérique ou trophoblaste qui enveloppe l’œuf
au moment de la nidation.

II- Développement de l’ébauche placentaire :


Le tissu trophoblastique émet des prolongements de plus en plus nombreux qui se ramifient et
forment d’importantes villosités. Le sang maternel provenant des artérioles ouvertes circule dans une
série d’espaces appelés lacs sanguins maternels. Les capillaires se relient à un réseau vasculaire qui
rejoint les gros vaisseaux, pour arriver au cordon ombilical, puis à la circulation embryonnaire.
Ainsi se trouve réalisée la possibilité d’échanges entre le sang maternel et foetal au niveau
des lacs sanguins.

III- Fonctions du placenta :

1- Métabolisme du fœtus (nutrition et détoxication)


De nombreuses substances passent du sang maternel vers le sang fœtal et inversement:
- l’eau et les électrolytes font appel aux simples mécanismes osmotiques;
- les gaz respiratoires subissent une simple diffusion: la composition du sang foetal est telle
que son affinité pour l’oxygène est plus grande que celle du sang maternel;
- le glucose, les acides aminés, les lipides et les vitamines ont un transport plus ou moins
sélectif et actif.
- les protéines doivent être réduites en acides aminés (sauf les IgG) avant de traverser la
placenta;
- le fer et le calcium sont stockés par le placenta;
- les déchets foetaux (urée, créatinine, ammoniaque, bilirubine) passent vers la mère suivant
les lois de l’osmose.

2- Synthèse d’enzymes

3-Synthèse d’hormones

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Deuxième partie: Histologie


Introduction

L’histologie est la science qui étudie les tissus. En général, les tissus sont constitués de 3
éléments :
- des cellules ;
- des substances intercellulaires ;
- des fibres (qui peuvent être absentes).
Parmi les différents tissus, on peut citer :
- les tissus épithéliaux ;
- les tissus conjonctifs ;
- les tissus musculaires ;
- le tissu nerveux.

Définition
Un tissu est un assemblage de cellules et de structures associées entre elles dans le but
s’assurer une activité physiologique particulière.
Un tissu n’est jamais isolé, et il exerce toujours une fonction : il appartient toujours à une
organisation plus complexe : l’organe (qui contient plusieurs variétés de tissus). L’activité particulière
de chacun des tissus de l’organe, contribue au fonctionnement de l’organe entier.
L’histologie étudie les tissus normaux, et c’est une introduction à l’étude des tissus malades :
l’histopathologie.

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Chapitre 1 : Les épithéliums de revêtement

Ils sont constitués presque uniquement par des cellules de forme simple et régulière, reliées les
unes aux autres par des desmosomes. Il n’y a jamais de vaisseaux sanguins ni de terminaisons
nerveuses.
Les épithéliums de revêtement constituent un tissu de protection qui couvre la surface
externe du corps (la peau), ou qui tapisse les cavités internes de l’organisme.

1- Structure :
Il existe différents types d’épithéliums de revêtement suivant le nombre de couche de cellules.
On distingue :
- les épithéliums de revêtement simples : ils sont constitués d’une seule couche de cellules.
- les épithéliums de revêtement stratifiés (ou pluristratifiés) : plusieurs couches.
- les épithéliums de revêtement pseudo-stratifiés : en apparence, il y a plusieurs couches de
cellules, car les noyaux sont situés à des niveaux différents, mais en réalité, il n’y a qu’une
seule couche (toutes les cellules sont rattachées à la membrane basale).

D’autre part, il existe différents types de cellules épithéliales :


- cellules pavimenteuses ;
- cellules cubiques ;
- cellules cylindriques ou prismatiques.

2- Classification :
1- Les épithéliums de revêtement simples :
a- Epithélium de revêtement simple pavimenteux :
Il est constitué d’une seule couche de cellules plates et larges. Les cellules sont très minces et
reposent toutes sur la membrane basale. Il se laisse traverser par diverses substances. Exemple :
alvéoles pulmonaires.

b- Epithélium de revêtement simple cubique :


Une seule couche de cellules cubiques qui reposent toutes sur la membrane basale. Il constitue
les petits canaux (biliaires, glandes salivaires).

c- Epithélium de revêtement simple prismatique :


Il est très répandu dans l’organisme (tube digestif, utérus…). Les cellules sont hautes. La
surface libre présente souvent soit des cils, soit un plateau strié, soit des microvillosités. Le noyau,
ovalaire, est situé au centre de la cellule.

d- Epithélium de revêtement pseudo-stratifié

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Epithélium et son chorion Cellule glandulaire dans un Epithélium à la fois glandulaire


épithélium de revêtement et de revêtement

Epithélium cubique Epithélium cylindrique Epithélium pavimenteux

Epithélium simple Epithélium Epithélium


ou unistratifié pluristratifié pseudostratifié

Microvillosités Cils Stéréocils

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Chapitre 2 : Les épithéliums glandulaires

Les épithéliums glandulaires contiennent des cellules adaptées à la fonction de


sécrétion au profit de l'organisme, les cellules glandulaires. Les cellules glandulaires sont
généralement organisées en unités sécrétoires qui, en association avec du tissu conjonctif, des
vaisseaux sanguins et des nerfs, forment des glandes.

On peut classer les glandes selon plusieurs critères :


-Le milieu de sécrétion ;
-Le mode de sécrétion ;
-La nature des sécrétions ;
-La forme de l’unité excrétrice.

I-Selon le milieu de sécrétion

1-Les glandes exocrines :


Le produit de sécrétion est déversé dans le milieu extérieur comme la surface du corps (peau)
ou la lumière d’une cavité naturelle (ex : glandes sudoripares, cellules fundiques de l’estomac).

2- Les glandes endocrines :


Le produit de sécrétion est déversé dans le milieu intérieur : sang ou lymphe (ex : glande
thyroïde).
3-Les glandes amphicrines ou mixtes :
Elles sont à la fois exocrine et endocrine (ex : foie et pancréas).

II-Selon le mode de sécrétion

1-Les glandes mérocrines :


Le produit est excrété par exocytose, (ex : cellules caliciformes des glandes salivaires).

2-Les glandes holocrines :


Le cytoplasme est rempli de produit de sécrétion et la cellule entière est excrétée (ex : glande
sébacée).

3- Les glandes apocrines :


Le pôle apical de la cellule se fragmente (ex : glande mammaire).

III-Selon la nature des sécrétions

1-Glande exocrine séreuse


Elle est formée de cellules qui produisent essentiellement des protéines (enzymes). En
microscopie optique, le pôle apical des cellules a un aspect granulaire et très coloré car il est riche en
grains de sécrétion, les grains de zymogènes; mais il peut paraître clair quand le produit de sécrétion
n’est pas stocké. Le pôle basal est très basophile. Il contient un noyau toujours rond.

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2-Glande exocrine muqueuse


Elle est composée de cellules qui produisent du mucus, substance visqueuse riche en
glycoprotéines. Sur une coupe histologique observée en microscopie optique, le cytoplasme des
cellules a un aspect vacuolaire car il contient de nombreuses vésicules claires. Le noyau est souvent
aplati et refoulé au pôle basal de la cellule.

IV-Selon la forme de l’unité excrétrice

1-Les glandes tubuleuses :


C’est une invagination de l’épithélium en forme de tube (Ex : glande intestinale qui est une
glande tubuleuse simple et droite, composée de 3 types de cellules : des cellules caliciformes à
mucus, des cellules séreuses de Paneth et des entérocytes).

2-Les glandes acineuses :


Ce sont des glandes exocrines dont les unités sécrétrices sont des dilatations en forme de sac
avec une lumière centrale relativement réduite, c’est l’acinus. Les acini sont reliés à l’épithélium de
revêtement par un ou plusieurs canaux excréteurs.

Glande tubuleuse de l’épithélium intestinal Glande acineuse

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Chapitre 3 : Le tissu conjonctif

Ils sont très différents les uns des autres, mais ils sont tous formés de 3 éléments :
- cellules : de formes irrégulières, et ne sont pas collées les unes aux autres ;
- substance fondamentale : liquide, semi-fluide ou solide ;
- fibres.
Le tissu conjonctif est un tissu de remplissage qui entoure les organes ou d’autres tissus. Il
existe le tissu conjonctif proprement dit et les tissus conjonctifs spécialisés.
I- Le tissu conjonctif proprement dit :
Est constitué de cellules, de fibres et de substance fondamentale.
1- Les cellules :
Elles sont généralement fixes : fibroblastes et adipocytes. Elles peuvent aussi être mobiles :
histiocytes ou macrophages, mastocytes et plasmocytes.
Les fibroblastes sécrètent les fibres et la substance fondamentale. Les histiocytes et les
macrophages sont spécialisés dans la phagocytose. Les mastocytes sécrètent l’héparine
(anticoagulant) et l’histamine (réaction d’allergie). Plasmocytes : rôle de défense.
2- Les fibres :
Il existe 3 types de fibres conjonctives : les fibres de collagène, les fibres élastiques et
les fibres de réticuline.
3- La substance fondamentale :
Elle est formée d’eau, de sels minéraux, de protéines et de mucopolysaccharides.
4- Classification des tissus conjonctifs
On classe les tissus conjonctifs selon la prédominance d'un de ses trois constituants :

a.Le tissu conjonctif lâche ou aréolaire.


C'est le tissu conjonctif le plus commun.

 Structure : Il a la consistance d'un gel et renferme de nombreuses cellules (fibroblastes,


cellules immunitaires) et des fibres de collagènes (protéine) qui sont nombreuses,
résistantes à la traction mais souples.
 Localisation :
Sous les épithéliums : chorion des muqueuses, enveloppe des organes et des capillaires.
Dans les organes : constitue le stroma qui comble les interstices entre les cellules.
 Rôles : soutien, enveloppe et protège les organes.

b.Le tissu conjonctif fibreux dense.


 Structure : C'est un tissu très riche en fibres de collagènes qui sont isolées ou associées en
fuseau. Par contre c'est un tissu pauvre en cellules (fibroblastes essentiellement) et en
substances fondamentale.

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 Localisation : tendons, ligaments, derme de la peau, enveloppe de certains organes (rein,


testicule)
 Fonction : Tissu très solide, résistant et très peu extensible et donc capable de résister à de
très fortes tractions et étirements.

c. Le tissu adipeux.

 Structure : C'est un tissu conjonctif innervé et vascularisé qui est pauvre en eau.
Constitué d’adipocytes, MEC peu abondante.
 Localisation : C'est un tissu de réserve que l'on trouve autour des globes oculaires, dans les
seins, dans l’abdomen, autour des reins, sous la peau, dans les os.
La quantité et la distribution du tissu adipeux dépend de différents facteurs: nutritionnels,
nerveux, hormonaux, génétiques.
 Rôles :
- la réserve d'énergie en cas de pénurie,
- la protection mécanique (contre les chocs).
- la protection thermique : isolation.

d. Le tissu conjonctif élastique.

 Structure : Ce tissu est formé de fibres élastiques, abondantes et ramifiées, accompagnées


de quelques cellules (fibroblastes)
 Localisation : On le rencontre dans les parois des grosses artères proches du cœur et dans
les cordes vocales.
 Rôles : confère résistance et élasticité.

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Chapitre 4 : Le tissu sanguin

Sa substance fondamentale est liquide. Le volume sanguin d’un adulte est d’environ 5 litres (6
à 7 % du poids du corps).
1- Composition :
Le sang est constitué d’un liquide : le plasma (55%) et d’éléments figurés (45%) : GB, GR et
plaquettes sanguines.
2- Le plasma :
Il est constitué de 90% d’eau, de substances nutritives issues de la digestion (protides, lipides
et glucides), de gaz dissous, sels minéraux et de déchets du métabolisme. Le plasma contient aussi de
l’albumine, des globulines (immunoglobulines : Ig), et du fibrinogène (pendant la coagulation, le
fibrinogène se transforme en fibrine).
3- Les éléments figurés :
a- Les globules blancs ou leucocytes :
Ils jouent un rôle important dans la défense de l’organisme : défense immunitaire et
phagocytose.
b- Les globules rouges ou hématies ou érythrocytes :
Sont formés dans la moelle osseuse, et sont anucléés. Ils ont la forme d’un disque biconcave
et peuvent se déformer facilement. Ils contiennent l’hémoglobine (pigment respiratoire) pour le
transport d’O2 et CO2. Leur durée de vie est d’environ 120 jours.
c- les plaquettes sanguines :
Sont constituées de cytoplasme. Elles jouent un rôle dans l’hémostase (arrêt de l’hémorragie
et fermeture de la blessure).
4- Rôles du sang :
- Transport de nombreuses substances : O2, CO2, substances nutritives, produits du métabolisme,
vitamines, électrolytes… ;
- Transport de chaleur : refroidissement, réchauffement ;
- Transmission de signaux : hormones ;
- Défense contre les corps étrangers : phagocytose et immunité.

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Chapitre 5 : Le tissu cartilagineux

Le tissu cartilagineux est un tissu de soutien constitué de cellules, de fibres et


de substance fondamentale. Sa matrice cartilagineuse est solide et élastique. Il assure
un rôle de soutien.
C’est un tissu conjonctif spécialisé. Il entre dans la constitution du squelette. Il est formé de
cellules : les chondrocytes situées dans des cavités appelées chondroplastes. L’ensemble :
chondrocytes + chondroplastes = chondrone.

II y a plusieurs types de cartilages : le cartilage hyalin (articulations), le cartilage élastique


(oreille, nez) et le fibrocartilage (disques intervertébraux, ménisques).
1. Le cartilage hyalin
C’est le plus répandu des tissus cartilagineux. Le squelette du fœtus est entièrement constitué
de cartilage hyalin. Chez l’adulte, on l’observe au niveau du nez, du larynx, de la trachée, des
bronches et des extrémités antérieures des côtes. Les cartilages articulaires et de conjugaison sont faits
de cartilage hyalin. La matrice du cartilage hyalin présente un aspect homogène et amorphe. Elle est
constituée de fibrilles de collagène et de substance fondamentale.
2. Le cartilage élastique
On trouve ce cartilage au niveau du pavillon de l’oreille et de l’épiglotte. Il se caractérise par
la présence dans la substance fondamentale d’une très grande abondance de fibres élastiques
anastomosées et orientées dans tous les sens. Il résiste aux déformations et pliures passagères.
3. Le cartilage fibreux ou fibro-cartilage
C’est un cartilage renforcé par d’épais faisceaux de fibres de collagène. Il résiste à de très
fortes pressions tout en préservant une certaine élasticité. On le trouve dans les disques
intervertébraux, la symphyse pubienne et les ménisques du genou.

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Chapitre 6 : Le tissu osseux

La substance fondamentale est chargée en sels minéraux (surtout calciques), ce qui le rend
solide et résistant. Les cellules osseuses sont : les ostéoblastes, les ostéocytes et les ostéoclastes. Elles
sont situées dans des cavités appelées : ostéoplastes. L’ensemble constitue les ostéones.
Il existe le tissu osseux spongieux et le tissu osseux compact. Le tissu osseux constitue les
os : os plats, os longs et os courts.

1-Les éléments constitutifs

a-Ostéoblaste : cellule responsable de la formation du tissu osseux


b-Ostéocyte : ostéoblaste emprisonnée dans une cavité appelée ostéoplaste et qui a des
prolongements dans la matrice osseuse.
c-Ostéoclaste : grosse cellule plurinucléée formée au sein de la moelle osseuse et responsable de la
résorption osseuse.

2-La matrice osseuse

Composition : a-Matrice organique (25%)


b- Sels minéraux : cristaux d’hydroxyapatite (70%)
Elle fixe du calcium : citrate, phosphate, carbonate, fluorure, etc …. Ce sont des sels de Mg.

3-Le tissu osseux lamellaire


a-L’os compact
Il est constitué par des ostéones ou systèmes de Havers. L’ostéone est formée d’un canal
central ou canal de Havers, encerclé par les lamelles osseuses concentriques. Le canal de Havers est

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le canal situé au centre de chaque ostéone où passent des vaisseaux sanguins et des fibres nerveuses
qui desservent les ostéocytes.
Les canaux de Volkman sont des canaux orientés perpendiculairement à l’axe longitudinal de
l’ostéone : ils permettent les connexions nerveuses et vasculaires entre le périoste, les canaux de
Havers et le canal médullaire.

b- L’os spongieux
C’est un tissu osseux lamellaire dont les lamelles osseuses séparent des cavités vasculaires
volumineuses, irrégulières et contenant des vaisseaux sanguins et de la moelle osseuse : c’est le lieu de
formation des cellules sanguines.

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Chapitre 7 : Les tissus musculaires

I- Structure
Le tissu musculaire est responsable des mouvements du corps (locomotion). Il est caractérisé
par la présence de cellules spécialisées dans la production d’un travail mécanique : la contraction
musculaire. Les cellules musculaires présentent dans leur cytoplasme un matériel protéique
contractile filamentaire : les filaments fins d’actine et des filaments épais de myosine.
Le cytoplasme est le sarcoplasme et la membrane est le sarcolemme. On y trouve le
réticulum sarcoplasmique.
II- Les différents types de tissus musculaires :
1- Le tissu musculaire lisse :
On le trouve dans la paroi des organes creux et il constitue la musculature viscérale (tube
digestif, vaisseaux sanguins…). C’est un tissu à contraction involontaire. Les cellules sont
fusiformes, le noyau est unique et central.

2- Le tissu musculaire strié squelettique


Il est rattaché au squelette. Sa contraction est volontaire. Il est formé de cellules géantes
cylindriques : syncitium, avec plusieurs noyaux périphériques. Les myofilaments sont regroupés en
myofibrilles qui présentent une striation transversale périodique. On distingue : un disque sombre :
bande A et un disque clair : bande I. Chaque bande I est traversée en son milieu par une strie Z.
Deux stries Z forment un sarcomère.

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3- Le tissu musculaire cardiaque


C’est le myocarde. Il est strié mais non squelettique. Les cellules musculaires myocardiques
sont allongées, cylindriques et ont un noyau unique central. Le myocarde est capable de se contracter
rythmiquement et de façon spontanée, grâce à la présence du tissu nodal et des cellules de
Purkinje.

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Chapitre 8 : Le tissu nerveux

Il est constitué de cellules nerveuses ou neurones, des cellules gliales, et des cellules de
Schwann. Il existe le SNC et le SNP (voir cours Neurulation).

I- Le neurone
Il est constitué d’un corps cellulaire ou périkaryon et de prolongements : dendrites
(plusieurs par cellule) et axone (un seul). L’axone peut être entouré par une gaine de myéline,
présentant des étranglements : les nœuds de Ranvier. Il existe aussi la gaine de Schwann.
Le neurone est une cellule excitable capable de conduire l’influx nerveux soit vers les
centres nerveux, soit vers d’autres neurones ou des organes effecteurs.

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II- Les cellules gliales


Il en existe 2 types principaux : les astrocytes et les oligodendrocytes. Les astrocytes forment
une barrière sang-cerveau. Les oligodendrocytes forment la gaine de myéline.

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