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UEIN- Ecole de Médecine St-Christopher IBM DIOP de Dakar

2018-2019

Section Médecine

U.E : HISTOLOGIE EMBRYOLOGIE CYTOGENETIQUE


ET BIOLOGIE CELLULAIRE

Module d’Embryologie générale :


LA GAMETOGENESE

Pr NTEME ELLA G.S.


MCA, DVM, PhD, Dr es Sc. Biologiques
Enseignant Chercheur du CAMES
Introduction (1)

1.Définitions :
 Gamétogenèse: différenciation des cellules germinales
ou reproductrices, les gamètes.
 Gamètes: ou cellules germinales ont n chromosomes,
soit 23 dans l'espèce humaine ; ce sont des cellules
haploïdes :

Spermatozoïdes = mâle (homme),

 Ovules = femelle (femme).


Introduction (2)
2. Importance :
 Connaissance des mécanismes
anatomophysiologiques de la reproduction,

 Maîtrise du processus de la gamétogenèse


humaine,

Diagnostic et traitement des dysfonctionnements


de la gamétogenèse.
Introduction (3)
3.Objectifs :
 Objectif 1 :
 Connaître l’anatomie et l’embryogenèse de l’appareil
reproducteur (masculin et féminin).
 Objectif 2 :
 Comprendre et décrire les différents stades de la
gamétogenèse chez l’homme et la femme .
 Objectif 3 :
 Maîtriser les dysfonctionnements de la gamétogenèse.
Plan d’étude

Introduction

I. Généralités sur l’appareil génital mâle et féminin

II. Gamétogenèse masculine

III. Gamétogenèse féminine

Conclusions
I. Généralités

I.1.Anatomie de l’appareil génital:


 Principales fonctions.
 Constitution (ou division).

I.2. Embryogenèse de l’appareil génital:

 Origine de la lignée germinale.

 Détermination du sexe et des ébauches des gonades


I.1.Anatomie de l’appareil génital mâle (1)

I.1.1.Fonctions de l’appareil génital :

 Production continue , nutrition et stockage temporaire des


gamètes haploïdes (spermatozoïdes, ovocytes),

 Synthèse et sécrétion des hormones sexuelles (œstrogène,


androgènes, progestérone, etc…)
GENERALITES- Définition, Importance et Objectifs

L'appareil génital, ou tractus génital, dont la fonction est la


reproduction, comporte :
1. les gonades ou glandes sexuelles (testicules et ovaires) ;

2. les canaux dérivés des canaux de Müller chez la femme


(trompes, utérus et vagin); et dérivés des canaux de Wolff chez
l'homme (prostate), canaux éjaculateurs, épididymes et canaux
déférents))

3. les organes génitaux externes (vulve et vestibule chez la


femme ; pénis chez l'homme).

8
GENERALITES- Définition, Importance et Objectifs

Chez les vertébrés l’appareil génital masculin et


l’appareil génital féminin dérivent toutes deux des
3 feuillets embryonnaires qui donnent chacun une
partie à savoir :

 Endoblaste : Gamètes ;
Mésoblaste : Gonades et conduits génitaux ;
Ectoblaste : Organes génitaux externes.
I-DISPOSITIONS ANATOMIQUES
I.1- portion glandulaire
I.2- portion tubulaire
I.3- portion copulatrice

10
I.1.1. Appareil génital masculin-Constitution et
fonctions (1)

 L'appareil génital masculin comprend :


les deux testicules, contenus dans les bourses, ils
produisent les spermatozoïdes (la gamétogenèse -
fonction exocrine) et secrètent des hormones
(les androgènes - fonction endocrine)

11
Figure 1: appareil génital masculin
12
 Constitution :
 Portion glandulaire :
Gonades ou testicules;

 Portion tubulaire :
Voies excrétrices ,

 Portion copulatrice :
Verge ou pénis.

Figure 2: App. Uro-génital masculin


I.1.1. Appareil génital masculin-Constitution et
fonctions (2)
le tractus génital est formé:
• des voies spermatiques intra testiculaires (tubes
droits et rete testis)
• des voies spermatiques extra-testiculaires,
système de canaux pairs (cônes efférents,
épididyme, canal déférent, canal éjaculateur)
assurant le transport des spermatozoïdes.

14
I.1.1. Appareil génital masculin - Constitution et
fonctions (3).

• les glandes annexes : les vésicules séminales, la


prostate et les glandes bulbo-urétrales,
• le tractus uro-génital, représenté́ par l'urètre
(prostatique, périnéal et pénien), s'ouvre à
l'extérieur par le méat urinaire.

15
I.1.2. Appareil génital féminin-Constitution et
fonctions (1)

L'appareil génital féminin est constitué :


-Portion glandulaire: 02 ovaires (glandes mixtes),
-Portion tubulaire: l’utérus (trompe, corps et col) ;
-Portion copulatrice : le vagin et la vulve;

16
Figure 3A: C.L- Topographie interne-Appareil génital féminin
Fig.3B. : vue lat. – Rapports-App. Génital féminin

Fig.3 C.: Vue latérale – App. Génital -Rapports


I.1.2. Appareil génital féminin-Constitution et
fonctions (2).

L'appareil génital féminin assure :


-la production des gamètes féminins ou ovules
(fonction exocrine),
- la production de stéroïdes sexuels (fonction
endocrine);
- l'accueil et l’acheminement des spermatozoïdes,

19
I.1.2. Appareil génital féminin-Constitution et
fonctions (3).

- la rencontre des gamètes mâles et des gamètes


femelles: fécondation de l'ovocyte II;
- le transit et l’implantation de l’œuf fécondé,
- le développement de l'embryon puis du fœtus
pendant la grossesse et expulsion de ce dernier lors
de l'accouchement.

20
Principales fonctions de l’appareil génital féminin:

• Production de gamètes femelles,


(ovogenèse).
• Accueil des gamètes mâles
(fécondation).
• Environnement propice pour
le développement du fœtus
(nidation).
• Accouchement et nutrition
(maternité).
• Nutrition , les glande mammaires
(Allaitement)
Ces fonctions sont toutes sous
le contrôle hormonal et nerveux.

Figure 4 : C.T – vue interne - Appareil génital féminin


II-GAMETOGENESE CHEZ
L’HOMME
II.1- LA GONADE (TESTICULE)
II.2- LA SPERMATOGENESE

22
II.1-LES TESTICULES
II.1.1. Structure histologique (1)
Le testicule est entouré d'une capsule conjonctive
fibreuse (ou séreuse vaginale viscérale) épaisse et
résistante, riche en fibre de collagène et
renfermant des fibres musculaires lisses : c’est
l'albuginée (qui lui donne sa couleur blanche in
vivo);

23
II.1.1. Structure histologique du testicule (2)

• L’albuginée s'épaissi et s'enfonce à l'intérieur


du testicule pour former un cône fibreux: le corps
d'Highmore , qui est parcouru par un réseau de
canalicules: le rete testis.
• Du corps d'Highmore partent des cloisons
conjonctives radiaires, interlobulaires, les septa
testis, délimitant 200 à 300 lobules testiculaires.

24
Figure 5 A : Coupe transversale-Testicule humain à maturité
Cloison du testicule

I
Tubule séminifère Interstitium avec cellules de l.eyidig (en rouée)
contourné

Figure 5 B : Coupe transversale-Structure du testicule au grossissement moyen


1- Tube ou tubule droit-il relie le tube séminifère au rete
testis

2- Rete testis - un réseau de cavités situé à l'intérieur


du tissu conjonctif du mediastinum testis

3- Canaux ou canalicules efférents. Environ douze


canalicules efférents sinueux, enroulés en spirale,
naissent du rete testis.
Paroi et espace de la
vaginale
Albuginée 4- Épididyme. Les canalicules efférents rejoignent un
unique canal épididymaire pelotonné en une structure
compacte.

5- Canal déférent-canal à paroi épaisse en continuité avec


l ’épididyme; les contractions péristaltiques du muscle lisse
pariétal propulsent le sperme le long du canal.

Fig.6 : C.T-Testicule humain conformation intérieure


II.1.1. Structure histologique du testicule (3)

• Chaque lobule testiculaire contient 2 à 4 tubes


séminifères très longs et flexueux (30cm à 1m de
long pour un diamètre de 150 à 300 microns).

• Les tubes séminifères débouchent par de courts


segments rectilignes, les tubes droits, dans le
rete testis.

28
II.1.1. Structure histologique du testicule (4)

• Le rete testis est drainé par des canaux


pelotonnés : les cônes efférents qui se prolongent
par le canal épididymaire.
• Entre les tubes séminifères, on a un tissu
conjonctif lâche très vascularisé au sein duquel se
trouvent des ilôts de cellules endocrines :
les cellules de Leydig.

29
Figure 7: Schéma d'un testicule humain et coupe histologique montrant l'organisation des tubes
séminifères et du tissu interstitiel
II.1.1. Structure histologique du testicule (5)

• Vascularisation : Elle se fait par l’artère


testiculaire, qui est une collatérale viscérale paire
de l’aorte abdominale.
Elle se ramifie par des branches dans l’albuginée
puis dans les cloisons interlobulaires, en artères
interlobulaires vers le corps de Highmore, et les
tubules testiculaires.

31
II.1.1. Structure histologique du testicule (6)
a. Les tubes séminifères
• Le tube séminifère est limité par une gaine péri-
tubulaire mince formée de la lame basale, de
fibroblastes et de fibres de collagène.
• La gaine tubulaire est appelée membrane propre
du tube séminifère.

32
II.1.1. Structure histologique du testicule (7)
a. Les tubes séminifères:
• Dans les tubes séminifères, les cellules de Leydig
s’observent à proximité des capillaires sanguins.

• Les cellules de Leydig secrètent essentiellement


de la testostérone (et de la dihydrotestostérone).

Elles constituent la glande interstitielle du testicule.

33
II.1.1. Structure histologique du testicule (8)
a. Les tubes séminifères
• La paroi d’un tube séminifère est formée d'un
épithélium stratifié (ou épithélium séminal), qui
comprend deux types de cellules :
les cellules de la lignée germinale, disposées en
4 à 8 couches),
les cellules de Sertoli.

34
A B

Figure 8 : tubes séminifères au faible grossissement (A) et fort grossissement (B)

35
Fig. 9A: Schéma d'une coupe de testicule - structure histologique d’un tube séminifère et tissu interstitiel
T
U
B
E

S
É
M
I
N
I
F
È
R
E

Fig. 9A: Schéma d'une coupe de testicule - structure histologique d’un tube séminifère et tissu interstitiel
II.2- LA SPERMATOGENESE (1)

• Processus biologique qui a lieu dans les tubes


séminifères: à partir des spermatogonies, cellules
souches diploïdes (2n chromosomes), et aboutit aux
spermatozoïdes, gamètes haploïdes (n chromosomes);

• Elle débute à la puberté́, atteint son maximum vers


20-30 ans, ralentit progressivement vers la 40taine,
mais peut se poursuivre jusqu'à un âge avancé.

38
II.2.1. Etapes de la spermatogenèse (1)

• Elle comprend trois (3) phases:


- une phase de prolifération (spermatogonies),
- une phase de maturation (spermatocytes),

- une phase de différenciation (spermatides) .

39
a. La lignée germinale (1)

• Les cellules germinales sont successivement, de


la périphérie vers la lumière du tube séminifère:
- les spermatogonies,
- les spermatocytes de 1er ordre (spermatocytes I),
- les spermatocytes de 2ème ordre (spermatocytes II)
- les spermatides et
- les spermatozoïdes;

40
a. La lignée germinale (2)

 Les spermatogonies
• Petites cellules arrondies ou ovalaires,
de 10 à 15 microns de diamètre, plaquées contre
la membrane basale des tubes séminifères.

41
a.1. Les spermatogonies (2)
• Elles sont de 3 sortes selon l'aspect de leur noyau :
- des spermatogonies à chromatine fine et sombre,
les spermatogonies Ad (dark),
- des spermatogonies à chromatine claire,
poussiéreuses ou pâles, les spermatogonies Ap,
- des spermatogonies B à chromatine croûtelleuse et
nucléole bien visible Sp B.

42
B à chromatine croûtelleuse et nucléole bien visible Sp B.

Sper mat ogonie


Sper mat ogonie
Sper mat ogonie B
Ad
Ap

Figure 10A: Les variantes de spermatogonies 43


,Spermatide tardif

Fig. 10B: Cinétique et rendement de la spermatogenèse


a.2. Les spermatocytes I

• Cellules arrondies volumineuses au noyau souvent en


méiose I.
• Elles restent en interphase pendant 3 à 4 jours,
• Elles résultent de la division somatique des
spermatogonies B.
• Elles sont le siège de la 1ère division de la méiose
(méiose I), appelée méiose réductionnelle
(cellules à n chromosomes).

45
Sper mat ocyt e I I Sper mat ocyt e I I

Compar t iment Sper mat ocyt e I (méiose)


ad- luminal

Sper mat ocyt e I

Sper mat ocyt e I (post - lept ot ène)

Compar t iment Sper mat ocyt e I (pr é- lept ot ène)


basal

Fig. 11A: Evolution compartimentale de la spermatogenèse 46


Spermatide

Ponts cytoplasmiques Gap jonction entre 2 cellules de


sertoli
Spermatocytes IISpermatide
en division méiose

Spermatocyte I en 1ère
division de méiose
Spermatocytes I

Ponts cytoplasmiques

Spermatogonie en Spermatogonies
division mitotique

Lame basale
Cellule de Sertoli

Fig. 11B: Evolution compartimentale de la spermatogenèse


a.3. Les spermatocytes II (1)

• Ce sont aussi des cellules rondes, plus petites


et localisées dans le compartiment ad- luminal.
• Ils ont une durée de vie très brève, de 24 heures
environ. D’où, elles sont rarement visibles sur les
coupes histologiques car ils se divisent rapidement
en spermatides.

48
a.3. Les spermatocytes II (2)

• Ils subissent la 2ème division de la méiose,


appelée méiose équationnelle, pour laquelle il n'y
a pas de réplication de l'ADN lors de la prophase et
les chromatides se séparent à l'anaphase II.

49
Fig.12: Spermatogenèse centripète dans la paroi du tube séminifère
a.4. Les spermatides
• Ce sont les plus petites cellules, de 6 à 7µm de
diamètre, et long de 8-10µm, très nombreuses,
et situées en haut du compartiment ad-luminal;
elles émergent à la lumière du tube séminifère.

• Leur différenciation en spermatozoïdes, qui est


une modification morphologique, sans division
cellulaire, est appelée spermiogenèse.

51
Figure 13A : Spermiogenèse- Formation de l’acrosome
1 Structure axonémale, ébauche initiale du flagelle
2 Appareil de Golgi
3 Vésicule acrosomiale
4 Paire de centrioles (distal et
5 proximal)
6 Mitochondrie
7 Noyau
8 Ebauche initiale du flagelle
9 Microtubules
Queue du spermatozoïde
10 Capuchon céphalique acrosomial

Figure 13B : Spermiogenèse – Testicule humain


a.5. Les spermatozoïdes

Ce sont des cellules allongées, de 60µm de long,


avec :
- une tête conique aplatie, sombre, longue de 4 à
5µm et large de 1,5 à 3µm; et contenant le noyau;
- une queue (ou flagelle), séparée de la tête par le
col et comprenant la pièce intermédiaire (4 à 5µm).

54
Figure 14A: schéma d’un spermatozoïde mature 55
Figure 14B : Morphologie du spermatozoïde
a.6. Le Cycle spermatogénétique (1)

• Il correspond à la succession chronologique des


différents stades de maturation d'une génération
de cellules germinales en un point donné du tube
séminifère.
• Un cycle spermatogénétique est la durée de
l'évolution de la spermatogonie en spermatozoïde
mûr.

57
a.6. Le Cycle spermatogénétique (2)

• La spermatogenèse est un processus lent et


continu qui dure 74 jours chez l'homme.
On peut apprécier expérimentalement la durée
d'un cycle, par irradiations ménagées des testicules
aux Rayons X.
A l'intérieur d'un cycle complet, chaque stade a
une durée très variable: La méiose dure 15 jours
et la spermiogenèse est réalisée en 3 semaines.
a.6. Le Cycle spermatogénétique (3)

 Le cycle spermatogénétique se repartit comme


suit:
• 18j pour les spermatogonies Ap
• 9j pour les spermatogonies B
• 23j pour les spermatocytes I
• 1j pour les spermatocytes II
• 23j pour les spermatides.

59
,Spermatide tardif

Fig. 10B: Cinétique et rendement de la spermatogenèse


Figure15: Représentation schématique des stades (1 à 5) du cycle spermatogénétique.
a.7. Le Cycle de l’épithélium germinatif (1)

• L'examen histologique d'une section de tube


séminifère montre un aspect différent selon le
cadran observé.
• Chaque cadran correspond à une association
cellulaire bien précise de cellules germinales à
différentes générations.
• L'existence d'une telle hiérarchisation est dû à
plusieurs facteurs :
62
a.7. Le Cycle de l’épithélium germinatif (2)

- les vagues de générations apparaissent à des


intervalles de temps réguliers, et
- les cellules d’une même génération (une même
spermatogonie) sont unies par des ponts
cytoplasmiques qui permettent la synchronisation
de leur maturation.
• La durée du cycle de l'épithélium germinatif est
de 16 jours .

63
,Spermatide tardif

Fig. 10B: Cinétique et rendement de la spermatogenèse


b. Les cellules de Sertoli
b.1. La structure (1)
• Ce sont des cellules hautes qui reposent sur la
membrane basale et atteignent la lumière du tube
séminifère par leur pôle apical,
• En microscopie optique, elles sont mal
délimitées, sous forme d’une structure syncytiale
au tube séminifère;
• Ces cellules ne sont jamais observées en mitose.

65
b.1.La structure (2)
• Le noyau situé au pôle basal ou parabasal, est
ovalaire ou triangulaire, il est allongé perpendiculaire-
ment à la membrane basale, encoché, il a un
volumineux nucléole.
• En M.E, s’observe, les organites cytoplasmiques
habituels (Golgi, REG et REL, mitochondries), en plus
de nombreux lysosomes, microfilaments,
microtubules, grains de glycogène, gouttelettes
lipidiques, cristalloïdes.
66
s cellules ne sont jamais observées en mitose.

Figure 17A: Cellule de Sertoli 67


b.2. La fonction des cellules de Sertoli (1)
• Elles assurent le support, la protection et
l’apport nutritionnel et énergétiques aux cellules
germinales.
• Un rôle de soutien de l'épithélium germinal,
elles compartimentent cet épithélium.
• Elles sont directement impliquées dans la
différenciation et de la croissance des cellules
germinales.

68
b.2. La fonction des cellules de Sertoli (2)
• Rôle dans la translation des cellules germinales.
• Rôle de phagocytose: Elimination des corps résiduels
et des cellules dégénérées. Elles sont le lieu de transit de
tous les métabolites.
• Rôle dans la spermiation : Libération des
spermatozoïdes dans la lumière du tube séminifère.
• Elles sécrètent le liquide séminal primitif qui permet
l’excrétion des spermatozoïdes immobiles dans le rete
testis.
69
b.2. La fonction des cellules de Sertoli (3)
• Elles synthétisent et secrétent dans la lumière
certaines hormones :
- l'inhibine, régule la synthèse de la FSH/Hypophyse,
- l’Activine, produit les effets opposés à l’inhibine,
- l'ABP (Androgen Binding Protein) : le transport de la
testostérone vers les cellules germinales et la lumière
du tube séminifère.
• Elles transforment une partie de la testostérone en
dihydrotestostérone et /ou l'aromatisent en oestradiol.
70
II.2.2. La barrière hémato-testiculaire
a. Structure (1)
• Le passage de toute substance entre le sang et
l'épithélium germinatif est un passage sélectif.
• On distingue 4 compartiments différents au
niveau de l'ensemble du testicule :
- le compartiment inter-tubulaire: entre lames
basales des capillaires sanguins et la paroi propre
des tubes séminifères;

71
a. Structure (2)
- le compartiment sub-épithélial: paroi propre du tube
séminifère;
- le compartiment basal: entre la lame basale de la
paroi propre et la ligne de jonctions serrées unissant
les cellules de Sertoli;
- le compartiment ad-luminal: de la ligne des jonctions
serrées à la lumière du tube séminifère;
• La diffusion est possible pour l'eau, les électrolytes et
la testostérone.
• Les protéines, FSH en particulier et le cholestérol, ne
diffusent pas.
72
Compart iment ad- luminal

Compart iment basal

Compart iment sub- épit hélial

Compart iment int er- t ubulaire

Figure 18: Barrière Hémato-testiculaire 73


Le passage de toute substance entre le sang et l'épithélium germinatif est un passage sélectif.
b- Fonction (1)
• Etablir les conditions nécessaires au déroulement de
la méiose. Elle est fonctionnelle à la puberté.
• Eviter les réactions auto-immunes et conditionner
les échanges: Epithélium germinatif - Compartiment
interstitiel,
• Contribuer à la création du flux liquidien qui
achemine les spermatozoïdes vers les voies
spermatiques.
En cas d'altération de cette barrière (par des facteurs
chimiques ou physiques), il y a arrêt de la
spermatogenèse.
74
II.2.3. La cellule de LEYDIG
a. structure (1)
• Elles sont localisées dans le T.C. lâche (vascularisé et
innervé) présent entre les tubes séminifères.
• Ce sont des cellules polyédriques de 10 à 15 μm de
diamètre, isolées ou regroupées en îlots contre les
capillaires.
• En M.O., elles sont polygonales avec un noyau
arrondi et un cytoplasme dense ou spongiocytaire
selon le stade fonctionnel.
75
a. Structure (2)

• En M.E., elles possèdent les caractéristiques ultra


structurales des cellules sécrétant des stéroïdes :
- REL abondant,
- Mitochondries à crêtes tubulaires,
- Nombreux liposomes,
- Cristalloïdes (de Reinke).

76
b. Fonctions de la cellule de Leydig (1)

• Cellules glandulaires endocrines : sécrétion


des androgènes sous forme de:
- Testostérone (T) et de
- Dihydrostérone (DHT);
• L’ensemble des cellules de Leydig constitue la
Glande interstitielle du testicule.

77
A

Figure 19A: Structure de la Cellule de Leydig en M.O (A), et M.E (B)


78
Les cellules de Leydig sont des cellules glandulaires endocrines : elles sé
Figure 19B: Cellule de Leydig dans un tissu interstitiel
Contrôle endocrinien de la spermatogenèse

Figure 20: Schéma du système de contrôle hormonal de la spermatogenèse


II.1.2. Histopathologie du testicule (1)

a- les insuffisances testiculaires globales :

 Insuffisance testiculaire primitive : absence,


arrêt du développement ou involution précoce du
testicule.

 Atteintes neuro-hypophysaires : cause de


tumeurs malignes ou bénignes.

81
b- les insuffisances testiculaires isolées (1)

 Cryptorchidie : peut être bilatérale ou unilatérale.

 Anomalies chromosomales : Syndrome de


Klinefelter (xxy), Pseudohermaphrodisme.

 Nutrition : Amino-acides indispensables et


vitamines indispensables au déroulement de la
spermatogenèse (Arginine, Vitamines A et E).
b- les insuffisances testiculaires isolées (2)

Maladies endocriniennes: diabète ; obésité…

Facteurs physiques: chaleur; radiations ioniques.

Certains médicaments: anti-métaboliques,


antimitotiques (facteurs anti-cancéreux);
C- Troubles de la spermatogenèse secondaires ou
« causes pré-testiculaires » (1)

Clinique: atrophie testiculaire ; Altération de la


libido, asthénie.
Causes:
o Constitutionnelles: Impubérisme, Anosmie,
Sans Anosmie (hypogonadisme);
o Acquises: Tumeurs Hypophysaires ou
Hypothalamiques ;
o Fonctionnelles: dénutrition, activité physique
intense; Prise d’anabolisants androgéniques (faible
volume testiculaire).
d- Troubles de la spermatogenèse primitifs:
« causes testiculaires » (1).

 Clinique: Volume testiculaire diminué;


 Biologie: % FSH augmenté, Inhibine B abaissée,
Spermogramme (azoospermies ou oligospermie),
 Causes:
o Anomalies chromosomiques :
- Gonosomiques: Syndrome de Klinefelter (47, XXY;47, XYY),
-Autosomiques équilibrées (translocations, inversions),
-Spermogramme: Azoospermie , Oligospermie .
III-GAMETOGENESE CHEZ LA
FEMME
III.1- LA GONADE (OVAIRE)
III.2- L’OVOGENESE

86
III.1- LES OVAIRES

• Les ovaires sont deux petits organes pairs


ovoïdes aplatis en forme d'amande, de 4cm de
long sur 1,5cm d'épaisseur, situés latéralement à
gauche et à droite dans la cavité pelvienne.

87
III.1- LES OVAIRES
• Ils assurent deux fonctions essentielles :
 La production d'ovocytes matures (ovules),
fonction assimilée à une fonction exocrine.

 La sécrétion d'hormones stéroïdes (oestrogènes


et progestérone), est la fonction endocrine.

88
Figure 3A: C.L- Topographie interne-Appareil génital féminin
Figure 37 : aspect macroscopique d’un ovaire
90
1.1- Morphologie - Topographie (1)
La double fonction ovarienne exocrine et
endocrine, s'exerce au sein d'une même unité
morphologique: le follicule ovarien;
et se caractérise par son évolution cyclique entre la
puberté et la ménopause (cycle menstruel).

91
1.1- Morphologie – Topographie (2)
L'ovaire est rattaché au ligament large par un repli
péritonéal, le mésovarium qui permet le passage
des vaisseaux et des nerfs dans l'ovaire, au niveau
du hile.
De la périphérie vers l'intérieur, on distingue :
L’épithélium ovarien, cubique simple, qui est
une continuité du revêtement épithélial
pavimenteux du mésovarium.

92
B

Figure 38 : Appareil génital féminin-Morphologie et Vascularisation


1.1- Morphologie - Topographie (3)

la zone corticale avec un stroma cortical riche en


cellules (fibroblastes, myofibroblastes) et pauvre en
fibres de collagène.
Sous l'albuginée, cette zone renferme les follicules
ovariens gamètogènes.
Il existe aussi des formes de dégénérescence des
follicules représentées par les corps fibreux.

94
Figure 39A : Schéma représentatif d’un ovaire en activité
1.2. Structure histologique (1)
On distingue:
• l’épithélium ovarien, cubique,
• L albuginée ovarienne,
• La région corticale qui renferme les follicules
ovariens aux différents stades de leur évolution.
• La région médullaire est constituée d’une zone
parenchymateuse conjonctive et d’une zone hilaire
fibreuse.
96
Figure 39B : vue d’ensemble d’un ovaire au faible grossissement

97
Figure 39: structure du parenchyme- épithélium germinatif
98
Figure 40: Microphotograpghie montrant le cortex ovarien 99
1.2. Structure histologique (2)

 La zone médullaire, est formée de tissu


conjonctif fibreux dans lequel circulent les
vaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques et
les nerfs.
On note la présence d'artères spiralées appelées
artères hélicines.

100
Figure 41: topographie de l’ovaire
101
III.2. OVOGENESE
• Les follicules sont contenus dans le stroma
cortical.
• On distingue deux types de follicules :
- les follicules évolutifs ou gamètogènes dont un
seul par cycle atteindra la maturité et pondra un
ovule;
- les follicules involutifs, les "non élus", qui
dégénèreront.

102
2.1. Les follicules évolutifs
• Il s’agit de différents stades évolutifs de follicules
correspondant à des stades de maturation
progressive de la même structure morphologique.
• Ce sont chronologiquement :
le follicule primordial,
le follicule primaire,
le follicule secondaire,
le follicule tertiaire (pré-antral puis cavitaire),
le follicule mûr ou follicule de De Graaf
103
α. Le follicule primordial
Il est très petit, 40 à 50 μm, formé d'une mince
coque contenant l'ovocyte I; la coque folliculaire
est formée d'une seule couche de cellules
épithéliales aplaties, les cellules folliculeuses,
entourées par une membrane basale épaisse, la
membrane de Slavjanski.

104
β. Le follicule primaire
Le follicule primaire diffère du follicule
primordial par:
- L'aspect des cellules folliculeuses qui sont
devenues cubiques.
- La membrane de Slavjanski s'épaissit.
- La zone pellucide se met en place.

105
Figure 42 : Follicule primaire en M.O – G:X10 et G:X 40

106
γ. Le follicule secondaire (ou pré-antral)

Il se caractérise par la formation d'une 2ème assise


cellulaire, puis par une augmentation continue du
nombre des cellules folliculeuses constituant la
granulosa.
L'ovocyte I augmente de volume; les cellules du
stroma ovarien s’indivisualisent en 2 couches:
les thèques interne et externe.

107
δ. Le follicule tertiaire (ou antral) (1)
Il se définit par l'apparition de petites cavités: les
corps de Call et Exner, au sein de la granulosa.
On distingue :
- La thèque interne riche en cellules, bien
vascularisée,
- La thèque externe plus fibreuse (myofibroblastes)
qui se dispose autour de la thèque interne.

108
δ. Le follicule tertiaire (ou antral) (2)
Les corps de Call et Exner vont confluer en une
seule cavité, l'antrum qui contient le liquide
folliculaire sécrété par les cellules folliculeuses.

L'ovocyte est situé dans le cumulus oophorus


faisant saillie dans la cavité folliculaire.

109
Figure 43 : Le follicule tertiaire en M.O
110
μ. Le follicule mûr de De Graaf (1)

Ce follicule pré-ovulatoire, ou follicule mûr, a


atteint son volume maximal (2 cm) ainsi que
l'ovocyte I (120 microns);
Ce dernier fait saillie à la surface de l'ovaire qu'il
déforme et amincit au niveau d'une petite plage
translucide, le stigma.

111
μ. Le follicule mûr de De Graaf (2)
Le follicule de de Graaf comprend:
• la thèque externe, constituée de fibres de
collagènes, de myofibroblastes et traversée par de
nombreux capillaires sanguins;

• la thèque interne, constituée de cellules


épithélioïdes;

112
μ. Le follicule mûr de De Graaf (3)

• la membrane de Slavjanski,
• la granulosa limite la cavité folliculaire et
entoure au niveau du cumulus oophorus l'ovocyte,
• l'ovocyte I bloqué en fin de prophase I est
entouré par la zone pellucide;
• La couche de cellules folliculeuses au contact de
la zone pellucide constitue la corona radiata.

113
δ. Le recrutement des follicules

Lors de chaque cycle, un seul follicule arrive à


maturité complète (pour les deux ovaires) : c'est le
follicule dominant.

114
Figure 44: Follicule mur en M.O

115
2.2. L’Ovulation
• L'ovulation correspond à la libération à
l'extérieur de l'ovaire, de l'ovocyte II (bloqué en
métaphase II) et entouré des cellules folliculeuses
du cumulus, précédé et accompagné par le liquide
folliculaire.
• La paroi du follicule reste dans l'ovaire et
constitue le follicule déhiscent qui va devenir le
corps jaune.

116
2.2. L’Ovulation (2)
• L'ovule (ovocyte II) est alors capté par le pavillon
de la trompe de Fallope.
• La ponte ovulaire a lieu 36 heures après le pic
ovulatoire ;

117
Figure 45: Ovulation et devenir de l’ovocyte II

118
2.3. le corps progestatif et gestatif (1)
• C’est le follicule mûr qui a expulsé son
ovocyte II.
- Les cellules de la granulosa deviennent des
cellules lutéales, synthétisent progestérone;
- Les cellules de la thèque interne forment des
cordons qui pénètrent en périphérie de la
granulosa, et synthétisent l’oestradiol.

119
Figure 46: Follicule après ovulation
120
2.3. le corps progestatif et gestatif (2)

• En l'absence de fécondation, le corps jaune


progestatif dégénère (lutéolyse) en quelques jours
voire quelques cycles.
Il se transforme en un volumineux organite, le
corps fibreux ou corpus albicans (de teinte
blanchâtre sur l'ovaire à l'état frais).

121
Figure 47: Corps jaune
122
2.3. le corps progestatif et gestatif (3)
• S'il y a gestation, le corps jaune persiste jusqu'au
3ème mois de la grossesse, c'est le corps jaune
gestatif (ou corps jaune de grossesse).
Ce CJG persiste pendant le 1er trimestre de la
Grossesse. Il assure une production massive de
progestérone nécessaire au maintien de la
grossesse; il est ensuite relayé par le placenta.

123
2.4. L’atrésie folliculaire (1)
• Elle résulte de l'involution de follicules
gamétogènes.
Ce phénomène d'atrésie folliculaire existe dès le
7ème mois de la vie in utéro et se continue jusqu'à
la ménopause.
• La dégénérescence folliculaire concerne les
follicules gamètogènes de tous stades.

124
2.4. L’atrésie folliculaire (2)
• Le phénomène d'atrésie qui concerne les
follicules primordiaux, primaires ou secondaires
sans thèque interne conduit à la formation de
follicules dégénératifs.
Ceux-ci disparaissent rapidement sans laisser de
traces dans le stroma.

125
2.4. L’atrésie folliculaire (3)
• A partir du stade pré-antral (follicule secondaire
avec sa thèque interne), les cellules de la thèque
persistent et sont fonctionnelles.
• Ces follicules pré-antraux, cavitaires involutifs,
sont dits follicules thécogènes.

126
2.4. L’atrésie folliculaire (4)
• L'ensemble des thèques internes des follicules
thécogènes, constitue la glande interstitielle de
l'ovaire, source d'une grande partie des
androgènes ovariens.
• Les follicules cavitaires involutifs de diamètre
supérieur à 1mm conservent leur antrum un
certain temps et constituent les follicules
kystiques ou hémorragiques.

127
2.4. L’atrésie folliculaire (5)
• La destruction des follicules pré-antraux et
antraux nécessite l'intervention phagocytaire des
macrophages, suivie d'une cicatrisation fibreuse
par les cellules du stroma, qui laisse des lames
d'atrésie folliculaire et des corps fibreux.

128
Figure 48: Evolution folliculaire -Follicules atrésiques
129
2.5- Cycles génitaux de la femme (1)
• De la puberté à la ménopause, les organes
génitaux féminins internes sont soumis à des
variations cycliques appelées cycles génitaux.
• Par convention, le cycle menstruel, a été choisi
pour définir le cycle génital féminin; d'une durée
de 28 jours en moyenne, le début du cycle démarre au
1er jour des règles et s'achève au jour précédant la
réapparition des règles qui marque le début du cycle
suivant.

130
II.2.1.1- Structure histologique (2)
• Les différents cycles génitaux sont
"hiérarchiquement" :
- le cycle de neurosécrétion hypothalamique,
- le cycle des hormones hypophysaires,
- le cycle ovarien,
- le cycle des hormones ovariennes,
- le cycle de l'endomètre utérin,
- le cycle menstruel.
131
II.2.1.1- Structure histologique (3)
• Tous ces cycles situés à différents "étages
fonctionnels" sont parfaitement synchrones, grâce
à l'existence de rétrocontrôles hormonaux positifs
et négatifs.
• Le cycle ovarien peut se diviser en 2 phases
séparées par le phénomène de l’ovulation qui a
lieu le 14ème jour.

132
II.2.1.1- Structure histologique (4)
• Du 1er jour du cycle au 14ème jour, c’est la phase
pré-ovulatoire ou folliculinique, avec production
progressive d’œstrogène.
• Du 14ème au 28ème jour, c’est la phase post
ovulatoire ou luthéale avec production
d’oestrogènes et de progestérone par le corps
jaune.

133
II.2.1.1- Structure histologique (5)
a- La Cytophysiologie
• L’activité cyclique de l’ovaire dépend de deux
hormones hypophysaires : FSH (hormone folliculo
stimulante) et LH (hormone lutéinisante).

134
a- La Cytophysiologie (2)
a1. FSH (hormone folliculo-Stimulante)
La FSH assure la prolifération des cellules de la
granulosa qui acquièrent des récepteurs à LH:
- Activation d’une enzyme qui permet la
transformation des stéroïdes (androgènes)
élaborés par la thèque interne en oestradiol
- oestradiol permet la rétroaction sur hormones
hypothalamo-hypophysaires;

135
CONCLUSION
La spermatogenèse un processus continu (la vie fœtale et
à l’adulte) chez l’homme et dont le cycle
spermatogénétique (spermatogonie à spermatozoïde mûr)
dure en moyenne 74 jours.
La capacitation (pouvoir fécondant) s’acquiert dans les
voies génitales de la femme.

L’ovogenèse, est le processus de la formation des gamètes


féminins, dont le cycle est marqué par une série de
phases de modifications (involution, atrésie) qui
aboutissent un nombre réduit au terme de la vie intra
utérine.
.
CONCLUSION (2)
De la naissance à la puberté le nombre de gamète se
détermine suivant une succession de cycles (oestral,
ovarien, progestatif, etc) sous l’influence hormonale.

Une diversité d’anomalies (endogène et exogène)


peut affecter l’activité gonadique avec des conséquences
variables sur l’issue de la spermatogenèse et de
l’ovogenèse, afin d’ avoir des gamètes haploïdes
normaux, aptes à la fécondation.

Aussi afin d’assurer une gamétogenèse normale, il


conviendrait de suivre l’évolution par des examens ou
tests anté et post-natals précoces.
MERCI
POUR
VOTRE
AMABILITE

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