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COURS DE DESSIN TECHNIQUE 3eme ANNEE PDF
COURS DE DESSIN TECHNIQUE 3eme ANNEE PDF
2013
MeFa-MeFe-MARE
TECHNIQUE Par SERGES SIPOWOU
1
LYCEE TECHNIQUE
Bride
COURS DE DESSIN
TECHNIQUE
Initiation à la communication technique
ET SECTIONS
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Révision du cours de deuxième année :
Reconnaître la nature du matériau par les hachures.
Exécuter les hachures sur le dessin d’une pièce coupée
Indiquer le principe des vues coupées (coupe, demi-coupe, coupes partielles, coupes brisées et
section) et préciser les règles de représentation normalisée
Représenter les formes intérieures d’une pièce.
Proposer des exercices d’entraînement.
V.1. HACHURES
V.1.1. DEFINITION ET BUT
Les hachures sont des traits fins continus, inclinés à 30°, 45° ou 60° et régulièrement espacés.
Elles mettent en évidence les parties de la pièce touchées par le plan de coupe.
Les hachures sont tracées en traits fins régulièrement espacés. La distance entre les hachures
est généralement comprise entre 1.5 mm et 5 mm en fonction de la grandeur de la surface à hachurer.
V.1.2. EXECUTION
V.1.3. REGLES
Les hachures apparaissent là où la matière a été coupée.
Elles sont tracées en trait continu fin et de préférence inclinées à 45° (dans le cas où un seul
objet est coupé) par rapport aux lignes générales du contour.
Elles ne traversent pas ou ne coupent jamais un trait fort.
Elles ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu court.
Le motif des hachures ne peut en aucun cas préciser la nature de la matière de l’objet coupé.
Cependant en l’absence de nomenclature, les familles de matériaux (ferreux, plastiques, alliages
légers…) peuvent être différencies par les motifs d’emploi usuel.
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Matières plastiques ou
Tous métaux et alliages Verre 3
isolantes
Bois en coupe
Cuivre et ses alliages Béton
transversale
Bois en coupe Béton
Métaux et alliages légers
longitudinale armé
Antifriction et tte matière Sol
Isolant thermique
coulée sur une pièce naturel
Remarques : On ne coupe pas longitudinalement certaines pièces ou corps plein tels que : la
clavette, l’écrou, la bille, l’arbre, la vis la nervure etc..
V.2.2.4. DEMI-COUPE
Pour des pièces symétriques, en dessinant une demi-vue extérieure, un objet creux peut-être
défini sans qu’il soit nécessaire de tracer les contours cachés.
Dans ce mode de représentation, la moitié de la vue est dessinée en coupe, afin de définir les
formes et les contours intérieurs, alors que l’autre moitié reste en mode de représentation normale pour
décrire les formes et les contours extérieurs.
Règle :
Elles sont les mêmes que pour les coupes normales, l’indication du plan de coupe est inchangée.
Les deux demi-vues sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin l’emportant sur tous
les autres types de traits.
V.3.1. PRINCIPE
Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe sont
dessinées. Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (là où la matière est réellement coupée
ou sciée).
Une section représente, exclusivement, la partie de l’objet situé dans le plan sécant
V.3.2. TYPES DE SECTIONS
V.3.2.1. SECTIONS SORTIES
Elles sont dessinées, le plus souvent au droit du plan de coupe si la place le permet. L’inscription
du plan de coupe peut être omise.
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Méthode représentation : 7
Repérer le plan par ses extrémités en trait mixte fort
Indiquer le sens d’observation par deux flèches en trait fort
Repérer le plan sécant par une même lettre majuscule inscrite dans le prolongement de trait
mixte fort
Supposer l’objet coupé par ce plan et enlever, par la pensée, la partie côté flèches.
Hachurer ou teinter la section suivant les indications vue dans les coupes.
Désigner la section par les mêmes lettres majuscules que le plan sécant.
Si cela ne présente aucune ambigüité de compréhension, une section peut être rabattue sur
la vue représentée. Ces sections sont dessinées en traits continus fins (pas de traits forts) directement
sur la vue usuelle (en superposition). Pour plus de clarté il est préférable de gommer ou d’éliminer les
formes de l’objet vues sous la section ; si ces formes sont nécessaires, préférer une section sortie.
L’indication du plan de coupe est en général inutile.
Méthode représentation :
Faire pivoter le plan sécant de 90° pour l’amener dans le plan du dessin.
Dessiner le contour de la section en trait continu fin pour ne pas surcharger la représention.
Hachurer la section. Dans ce cas, bien que cela soit à éviter, les hachures peuvent couper un trait
fort.
V.4. EXERCICES 8
Pour chaque exercice, tracer la vue coupée manquante. Utiliser le plan de coupe indiqué
NB :
Pour les exercices 1-2-4-5-11-13-14-15
Pour les exercices 3-6-9, faire une demi-coupe
Pour les exercices 10-12-16-18, faire une coupe brisée.
Pour l’exercice 17 faire les sections sorties.
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DE PIECES MECANIQUES
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Représenter en plusieurs vues les pièces dont la forme générale est la réunion de formes
géométriques simples (plan, cylindre, cône, etc).
II.1. DEFINITION
L’intersection de deux surfaces (cône 1 et cylindre 2, par exemple) est la ligne formée par une
suite de points appartenant aux deux surfaces 1 et 2.
La détermination de ces points est obtenue
en utilisant des plans ou des sphères auxiliaires.
Le choix et la position de ces plans ou sphères
auxiliaires par rapport à l’observateur sont
importants. Ils doivent faciliter le traçage de
l’épure en utilisant les instruments du dessinateur
(règle, compas…).
Une représentation correcte et précise de
l’intersecrtion de ces surfaces est nécessaire
pour leur étude fonctionnelle.
C’est le cas, par exemple, d’une aile de voiture
(fixation, logement du phare, passage de la roue, etc.).
Il est nécessaire d’avoir leur développement.
C’est le cas des pièces fabriquées à partir d’une tôle plane (carrosserie de voiture, fuselage
d’avion, gaine de ventilation, etc.).
Remarque : l’étude conçerne la détermination de l’intersection de deux surfaces à l’aide de la
géométrie descriptive.
12
L’intersection du
cylindre et du plan
de section est le
carré ou le
rectangle. Cette
section est
délimitée
particulièrement par
deux génératrices.
II.4.2. APPLICATIONS
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L’intersection du cylindre et du
plan de section est l’ellipse.
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II.7. APPLICATIONS
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La perspective cavalière est une projection oblique, sur un plan, d’une pièce dont une des
faces est parallèle à ce plan.
d) Longueur de fuyantes 18
Sur une perspective cavalière, les longueurs affectées aux fuyantes sont généralement
inférieures à la longueur réelles des arêtes qu’elles représentent. Toutes fuyantes subissent la même
réduction.
On obtient la longueur de chaque fuyante en multipliant la longueur de l’arête qu’elle
représente par un nombre. k appelé Coefficient de réduction des fuyantes. Les différentes valeurs du
rapport de réduction sont : 0.5, 0.6 et 0.7. Utiliser la formule suivante pour calculer la longueur des
fuyantes
E échelle
L E k e avec k rapport de réduction
e épaisseur de la pièce
Remarque :
1) Pour une perspective cavalière normalisée, on a k=0.5 et α=45°
2) Si on ne réduit pas les longueurs de fuyantes, le dessin que l’on obtient risque de ne pas
ressembler à la pièce que l’on veut représenter. Cela tient des raisons mathématiques qui ne relèvent
pas du cadre de cours
a) Tracé des fuyantes
Le tracé des fuyantes se fait à l’aide d’un Té et d’une équerre ou d’une règle et d’une équerre
Si α=30°, on utilise une équerre à 30°, si α=135°, on utilise une équerre à 45°
Après avoir exécuté la face avant de la pièce, placer l’équerre tel que cela est indiqué à la
première leçon. La faire ensuite coulisser (glisser) en veillant à ce que le côté MO reste toujours bien
appliqué à l’arête du Té ou la règle.
Tracer une fuyante à chaque sommet d’un angle de la face avant d’où part une arête
perpendiculaire au plan de projection.
b) Exécution de la perspective
Marche à suivre :
Esquisse :
Tracer la face avant ou de départ
Tracer les fuyantes
Calculer la longueur des fuyantes
Délimiter les fuyantes
Tracer la face arrière
Gommer les traits inutiles
Mise au net :
Repasser le contour de la pièce en trait fort
Penser à la position de l’observateur pour repasser les arêtes apparentes en traits fort et
les arêtes cachées en traits interrompus courts.
Désigner la perspective (indiquer ange des fuyantes et rapport k)
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III.1.3. APPLICATIONS 19
Epaisseur de la pièce :
e=60mm
e’=40mm [detail (a)]
K=0.5
E=1:1
(a)
a=45°
L=………………………………
L’=………………………………
Epaisseur de la pièce :
e=60mm
Profondeur du detail (a)
e’=30mm
K=0.6
E=1:1
a=30°
L=………………………………
L’=………………………………
3)
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III.2.1. DEFINITION
III.2.2.
La projection se fait suivant trois axes isométriques inclinés les uns par rapport aux
autres de 120° (l’axe du milieu étant vertical). Des trois, elles sont les plus faciles à mettre en œuvre.
De ce fait, elles sont assez souvent utilisées.
III.4.2. CARACTERISTIQUES
En conséquence de la projection, toutes les dimensions parallèles aux axes isométriques [Ox,
Oy, Oz] sont multipliées par 0.82 ( 80% de la dimension initiale L). En pratique trois échelles [0.82 ;
0.58 ; 1] sont nécessaires pour exécuter toutes les tracés (angles et dimensions).
Les axes isométriques étant à 120° les uns des autres, l’orientation de départ devra être
choisie au mieux pour décrire l’objet dans sa position naturelle. Pour certains objets de grande longueur,
l’un des axes peut-être choisi horizontal.
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Quelques exemples de
perspectives isométriques
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L’imprécision inévitable des procédés de fabrication et des machines utilisées font qu’une pièce
fabriquée ne peut avoir des cotes rigoureusement exactes. S’il faut fabriquer une série de pièces
identiques, il est impossible à une même forme d’avoir toujours exactement les mêmes dimensions (ou
cotes) d’une pièce à l’autre.
Il faut donc tolérer que la cote effectivement réalisée soit comprise entre deux valeurs limites,
compatibles avec le fonctionnement correct de la pièce : Une cote Maximale et une cote minimale.
La différence entre les deux cotes s’appelle la TOLERANCE ou INTERVALLE DE TOLERANCE (IT).
ALESAGE (Contenant)
ARBRE (Contenu)
Pour les arbres :Cote Maxi = CN+es Pour les alésages :Cote Maxi = CN+ES
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Cote minimale : Valeur de la cote nominale plus l’écart inférieur
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Pour les arbres : Cote mini CN ei Pour les alésages : Cote mini CN EI
Remarque
Les écarts sont positifs au-dessus de la ligne zéro et sont négatifs au-dessous
Pour un arbre : Les écarts positifs augmentent le volume de matière, les écarts négatifs le
diminuent.
Pour un alésage : Les écarts positifs diminuent le volume de matière, les écarts négatifs
l’augmentent.
a) Inscrire après la cote nominale la valeur des écarts en plaçant toujours l’écart supérieur
au-dessus.
b) Les écarts sont inscrits dans la même unité que la cote nominale : le mm
c) Ne pas mettre de signe lorsque l’écart est nul
+0,15
Exemple : 45 0
d) Lorsque la tolérance est répartie symétriquement par rapport à la cote nominale, ne
donner qu’un écart précédé du signe (plus ou moins).
Exemple : 0,37
63
IV.1.4. TOLERANCES DONNEE PAR LE SYSTEME ISO
La cote nominale est suivie d’une lettre et d’un chiffre ; il faut consulter un tableau pour
connaître les écarts.
+0,018 0 -0,006
0 -0,016 -0,014
Exemples : 18H7 (18 ) 36h6 (36 ) 15g5 (15 )
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12 0
+0,025
20 -0,009
Bague de frottement
ARBRE ALESAGE
Cote nominale (CN) 20 12
(mm)
Ecart supérieur (mm) es = 0,025 ES = 0,021
Ecart Inférieur (mm) ei = - 0,009 EI = 0
IT (mm) 0,034 0,021
Cote Maxi. (mm) 20,025 12,021
Cote mini (mm) 19,991 12
Cote Moyenne (mm) 20,008 12,0105
La norme ISO (NF EN 20286-1) définit un ensemble de tolérances à appliquer aux dimensions
des pièces lisses.
Exemple :
16 H 8
Cote Nominale Symbole de la valeur de la tolérance : Qualité
Symbole de la Position de la tolérance
Pour chaque cote nominale, il est prévu toute une gamme d’intervalles de tolérances.
La valeur de ces intervalles de tolérances est symbolisée par un numéro dit Qualité.
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Il existe 16 qualités : 01 – 02 – … – 16 correspondante chacune à des intervalles de tolérances
25
fondamentales : IT 01 – IT 02 –…– IT 16, fonction de la cote nominale. Ces intervalles de tolérances
fondamentales sont données dans le tableau de la feuille suivante
général. 8 14 ……………. 63 72
+10 +12 +15 +18 +21 +25 +30 +35 +40 +46
H7
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
+14 +18 +22 +27 +33 +39 +46 +54 +63 +72
H8
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Remarque : Les tableaux des écarts fondamentaux des arbres et des alésages sont extraits du
paragraphe 14.26 du Guide du Dessinateur Industriel (G.D.I) auquel vous vous réfèrerez.
20 f7
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Position des IT par rapport à la ligne zéro :
27
(µm)
+33 30
20
H8
10
Ligne "
0
zéro" 0
-10
-20
-20
-30
f7
-40
-41
Compléter le tableaux ci-dessous en nous référant aux tableaux du paragraphe 14.26 du G.D.I :
ARBRE ALESAGE
Cote nominale (CN) 20 30
Ecart
(mm) supérieur (mm) es = - 0,020 ES = 0,033
Ecart Inférieur (mm) ei = - 0,041 EI = 0
IT (mm) 0,021 0,033
Cote Maxi. (mm) 19,98 30,033
Cote mini (mm) 19,959 30
Cote Moyenne (mm) 19,9695 30,0165
Biellette
Axe
Chape
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L’ajustement entre la bielette et la chape a l’écriture suivante :
28
Symbole de la tolérance de l’ARBRE
20 H7 / e6
Cote nominale Symbole de la tolérance de l’ALESAGE (toujours inscrit en premier)
commune
Dans notre exemple, l’ALESAGE est la chape et l’arbre est la biellette
Exemple : H7/ f6
La cote réalisée (cote effective) de l’ALESAGE est toujours supérieure à la cote de l’arbre.
Les IT ne se chevauchent pas.
Pour vérification :
Exemple : H8 / p7
La cote réalisée (cote effective) de l’ALESAGE est toujours inférieure à la cote de l’arbre. Les IT
ne se chevauchent pas.
Serrage Maxi (Jeu maxi) =Alésage
Maxi – arbre mini
Arbre Maxi
Pour vérification :
Arbre Maxi
arbre mini
Alésage
Pisto
n
Axe
Bielle
31
IV.2.3. EXERCICES
EXERCICE n°1
1. Indiquer dans le tableau ci-dessous, les éléments de tolérancement des cinq cotes.
EXERCICE n°2 32
EXERCICE n°3
1. Rechercher les écarts (supérieurs et inférieurs) dans les tableaux des principaux écarts
fondamentaux du G.D.I.
2. Calculer les cotes Maxi, les cotes mini et les Intervalles de Tolérances.
25 H7 40 g6 80 K7 16 js6
10 H7 +7
Ligne " 0 +5,5
zéro" 0 js6
K7 -5,5
-10 -9
-20
g6
-21
-25
-30
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OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Définir les notions de cote fonctionnelle, de cote-condition et de chaîne de cotes.
Donner une méthode de détermination des chaînes de cote et indiquer les règles de
représentation vectorielle.
coter correctement les dessins de fabrication d’un ensemble
Proposer des exemples et des exercices.
Calculer et reporter sur un dessin de définition d’une pièce, une cote fonctionnelle résultant
d’une chaîne de cotes.
Cote mini.
Cote Maxi.
V.2. VOCABULAIRE
Afin d’illustrer la suite des explications, nous prendrons un exemple simple : Une allumette dans
sa boîte.
1 2
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Condition : Pour que l’allumette puisse être placée dans la boîte, il faut qu’il y ait un jeu
entre l’allumette et la boîte.
La cote-condition (CC) sera représentée sur le dessin par : Un vecteur à double trait, orienté
POSITIVEMENT de la façon suivante :
1 2
Les surfaces auxquelles se rattachent une cote-condition (ex. : a ), sont des SURFACES
TERMINALES.
* Attention ! : Les surfaces terminales sont perpendiculaires à la direction de la cote-condition.
Identifier les surfaces terminales liées à la cote-condition a
Surface terminale en contact avec la
1 boîte (1), nous l’appellerons : T1
1 2
Surface terminale en contact avec
2 T1 T2
l’allumette (2), nous l’appellerons : T2
a
1 2
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1 2
La cote-condition et les cotes fonctionnelles associées sont représentées dans une chaîne
appelée CHAINE DE COTES (boucle fermée). C’est une somme de vecteurs.
1 2
NON OUI
O
Fin
Fin de la chaîne
de la chaîne de
de cotes
cotes
V.6. EXERCICES
On demande :
3. Justifier la cote-condition :
a. Cote-condition b: ……………………………………………………………………………..
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4. Tracer la chaîne de cotes relative au vecteur cote-condition b .
38
5. Ecrire l’ équation de projection de la cote-condition :
b = …………………………..….…..
On demande :
1. Justifier la cote-condition :
a. Cote-condition a: …………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………..
a = …………………………..….…..
d = …………………………..….….. e = …………………………..….…..
4. Reporter sur le dessin de la vis (1) ci-dessous,les deux cotes fonctionnelles issues des chaînes
de cotes relatives aux cotes-condition d et e .
1
On demande :
1. Justifier la cote-condition :
d. Cote-condition a: …………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………..
a = …………………………..….…..
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4 Anneau élastique
3 Galet
2 Chape
1 Axe
On demande :
f. Cote-condition b : …………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………..
a) Calculer b1 mini :
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
b1 mini = …………….…….
b) Calculer b1 maxi :
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
b1 Maxi = ………………….
c) Donner la cote nominale puis calculer l’écart inférieur et l’écart supérieur de la cote
tolérancée b1 :
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Ecrire la cote b1 :
CORRECTION b1 = …………………...…….
EXERCICE n°1 : MINE DANS UN ETUI
Justifier la cote-condition :
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Cote-condition b :
42
Dépassement de la mine de l’étui afin de pouvoir la saisir
Ecrire l’ équation de projection de la cote-condition :
b = b1-b2
Justifier la cote-condition :
Cote-condition a :
Assurer un volume suffisant de matière pour réaliser la rivure ronde
Pour une rivure ronde, a env = 1,5 x diamètre du rivet
Ecrire l’ équation de projection de la cote-condition :
a = a3 – (a2+a1)
Reporter sur le dessin de la vis (1) ci-dessous,les deux cotes fonctionnelles issues des chaînes de 43
cotes relatives aux cotes-condition d et e .
1 d1
e1
Justifier la cote-condition :
Cote-condition a :
a = a1 – (a2+a3)
a = a2 – a3 b = b1 – b4 - b2
Ecrire les équations donnant “b mini” et “b maxi”
e) Calculer b1 maxi :
b1 mini = 26,3 mm
b1 Maxi = b Maxi + b4 mini + b2 mini b1 Maxi = 0,3 + 1,14 + 24,95 = 26,39 mm
f) Donner la cote nominale puis calculer l’écart inférieur et l’écart supérieur de la cote
tolérancée b1 :
b1 Maxi = 26,39 mm
Cote nominale b1 = Entier le plus proche de b1 mini et b1 Maxi = 26 mm
es = b1 Maxi – CNb1 = 26,39 – 26 = 0,39 mm +0,39
ei = b1 mini - CNb1 = 26,3 – 26 = 0,9 mm 0,3
b1 = 26
+0,04
+0,02 0,43
+ +
0
b1 = 55 c1 = 31 0
0 ,
, ,
4
0 0
3
2 2
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3/ Equations de projection :
45
b= b1 – (b4 + b2 + b3)
c= c1 – (c7+c6+c5)
4/ “b mini” et “b Maxi”
b mini = b1 mini – b4 Maxi – b2 Maxi – b3 Maxi
b Maxi = b1 Maxi – b4 mini – b2 mini – b3 mini
5/ “b1 mini” et “b1 Maxi”
b1 mini = b mini + b4 Maxi + b2 Maxi + b3 Maxi b1 mini = 0,02 + 5 + 45 + 5 b1 mini =
55,02 mm
b1 Maxi = b Maxi + b4 mini + b2 mini + b3 mini b1 Maxi = 0,12 + 44,96 + 2 x (4,98) b1
Maxi = 55,04 mm
+0,04
6/ CN, es, ei de b1 : +0,02
+
CN b1 = 55 , ei = +0,02, es = +0,04 b1 = 55
8/ “c mini” et “c Maxi” 0
c mini = c1 mini – c7 Maxi – c6 Maxi – c5 Maxi ,
c Maxi = c1 Maxi – c7 mini – c7 mini – c7 mini 0
9/ IT c1 2
IT c = IT c1 + IT c7 + IT c6 + IT c5
IT c1 = IT c – (IT c7 + IT c6 + IT c5) IT c1 = 4 – (1,5 + 1,5 + 0,14)
IT c1 = 0,86 mm
9/ “c1 mini” ou “c1 Maxi”
c1 mini = c mini + c7 Maxi + c6 Maxi + c5 Maxi c1 mini = 4 + 12 + 12 + 2,57
c1 mini = 30,57 mm
10/ CN, es, ei de c1 :
Remarque : 31 – c1 mini = 0,43 = (IT c1)/2
En prenant CN c1 = 31, IT c1 se répartie de façon symétrique par rapport à la CN de c1 :
!ei! = !es! = IT/2 = 0,43 m 0,4
3
d’où : CN c1= 31, ei = -0,43, es = +0,43 c1 = 31
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OBJECTIFS SPECIFIQUES :
A partir de la fonction d’une pièce dans un mécanisme, donner les spécifications de l’état de
surface nécessaire au bon fonctionnement et les représenter sur le dessin de définition de la
pièce.
Décrire les principaux défauts de surface
Indiquer et définir les critères d’évaluation utilisés, règles d’inscription normalisées. Critères de
choix.
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OBJECTIFS SPECIFIQUES :
A partir de la fonction d’une pièce dans un mécanisme, donner les tolérances de formes, position
de battement, et les représenter sur le dessin de définition de la pièce.
Décrire et définir les tolérances géométriques et indiquer la normalisation correspondante :
symboles, règles d’inscription…..
Donner des notions dans le cas de la cotation au maximum de matière.
VII.1. DEFINITION
Les tolérances dimensionnelles usuelles (ajustements…) ne suffisent pas toujours pour définir
rigoureusement la forme géométrique d’un objet. Malgré la cotation tolérancée des dimensions, des
défauts géométriques nuisibles au fonctionnement et à la l’assemblage sont toujours possibles limitent
les écarts admissibles de forme, d’orientation, de position ou de battement d’un élément (point, ligne,
surface) en définissant une zone de tolérance à l’intérieur de laquelle l’élément doit être compris.
Les tolérances géométriques permettent de corriger ces défauts et précisent les variations
permises. Elles sont toujours restrictives par rapport aux tolérances dimensionnelles. Leur emploi ne doit
pas être systématique. Un excès de spécifications amène un surcoût inutile. Les tolérances retenues
doivent rester aussi larges que possibles.
SYMBOLE
Profil d’une Profil d’une
SIGNIFICATION Planéité Rectitude Cylindricité Circularité
surface ligne
Tolérance large - - 0.1 mm/m 0.1 mm/m 0.04mm/m IT8
Tolérance réduite - - 0.04mm/m 0.02mm/m 0.02mm/m IT5
CIRCULARITE
CYLINDRICITE
SYMBOLE
PERPENDICULARITE
INCLINAISON
LOCALISATION 2
COAXIALITE
SYMETRIE 1
SYMETRIE 2
SYMBOLE 54
Battement
SIGNIFICATION Battement total
circulaire
BATTEMENT CIRCULAIRE
RADIAL
VII.4. EXERCICES 55
3ème ANNEE COURS DE DESSIN LT
MeFa-MeFe-MARE
TECHNIQUE Par SERGES SIPOWOU
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Donner les caractères de la liaison entre deux pièces d’un mécanisme à partir du dessin
d’ensemble.
Donner le mode d’assemblage de deux pièces d’un mécanisme à partir du dessin d’ensemble.
Donner le type liaison entre deux pièces d’un mécanisme à partir d’un dessin d’ensemble.
VIII.1.1. DEFINITION
3ème ANNEE COURS DE DESSIN LT
MeFa-MeFe-MARE
TECHNIQUE Par SERGES SIPOWOU
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Analyser un mécanisme donné à partir du dessin d’ensemble de façon à donner les
caractères et les modes d’assemblage entre les pièces, les types de liaison.
L’ordre de montage ou de démontage d’un ensemble de pièce, et (ou) de façon à
représenter schématiquement le mécanisme.
3ème ANNEE COURS DE DESSIN LT
MeFa-MeFe-MARE
TECHNIQUE Par SERGES SIPOWOU
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
Donner la désignation normalisée d’un métal.
Interpréter la désignation normalisée d’un métal
Donner le traitement nécessaire pour une pièce donnée d’un ensemble.