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SÉANCE 2
JE DÉCOUVRE
1.
Paragraphes 1 2 3 4 5
Événements B C, F H D,G E,I
2.
Groupes de mots français Groupes de mots latins
nu et disparaissant dans une vase Nudus, ac limo obrutus
il fut conduit en prison In carcerem perductus est
[a exercé] six consulats Sextum consulatum
âgé de soixante-dix ans annos(que) LXX
premier citoyen de Rome Principis viri
JE M’EXERCE
Exercice 1
1. Les noms qui soulignés dans le texte latin sont de la première déclinaison.
2. On reconnaît cette déclinaison à son génitif en -ae.
3. Les noms de cette déclinaison appartiennent, pour la majorité, au genre féminin.
4. Déclinaison d’incola, -ae, m. : l’habitant.
Singulier Pluriel
Nominatif Incola Incolae
Vocatif Incola Incolae
Accusatif Incolam Incolas
Génitif Incolae Incolarum
Datif Incolae Incolis
Ablatif Incola Incolis
5. a. Africam est à l’accusatif singulier, il suit la préposition « in » et désigne un complément circonstanciel de lieu
avec mouvement.
b. ruinarum est au génitif pluriel, il est complément du nom tugurio.
J’APPROFONDIS
1. Les personnes concernées par les proscriptions de Sylla sont principalement ses « ennemis politiques » (l. 14 et
suivantes).
2. Pour que le peuple participe à ses proscriptions, Sylla a joué sur deux plans : la menace « Nul ne peut les
accueillir, les secourir ou seconder leur fuite sous peine de subir le même châtiment qu’eux. » (l. 28-29) et la
récompense, « 48 000 sesterces par tête » (l. 30).
3. La grande cruauté des actes de proscriptions se traduit de différentes façons : tout d’abord, le proscrit est
entièrement dévêtu « dépouillé de ses vêtements » (l. 34), ensuite, il est fouetté à l’aide de bâtons « fouetté de
verges » (l. 34), enfin, il est décapité et sa tête est « portée au Forum où elle est exposée sur les Rostres » (l. 36-
37). Tu pouvais également relever que son corps était jeté dans le Tibre (l. 37-38).
4. Afin que chaque proscrit soit banni au-delà de sa mort, Sylla fait en sorte que son corps ne puisse recevoir de
sépulture : « ainsi « aucun culte ancestral ne pourra lui être rendu » (l. 42).
JE RETIENS
Sylla
Né en 138 av. J.-C. d’une famille patricienne et désargentée, Sylla était à la fois un général et un homme poli-
tique. En 88 av. J.-C., il accéda au consulat grâce à de nombreux succès à l’intérieur (guerre civile contre son rival
plébéien Marius) comme à l’extérieur (guerre contre Jugurtha).
Il mit en place des proscriptions qui visaient à faire mettre à mort ses opposants. Il devint dictateur à vie en 82 av.
J.-C. et prit des mesures en faveur de l’aristocratie et au détriment du peuple. Il mourut comme simple citoyen
en 78 av. J.-C.
JE DÉCOUVRE
1.
Verbe du texte Formes primitives Conjugaison Personne/nombre Mode/temps
Discimus Disco, -is, -ere, didici 3 1re du pluriel Indicatif présent
Audio Audio, -is, -ire, -ivi 4 1re du singulier Indicatif présent
Vidi Video, -es, -ere, vidi 2 1re du singulier Indicatif parfait
Explicare Explico, -as, -are, -avi 1 Ø Infinitif présent
Sentimus Sentio, -is, -ire, sensi 4 1re du pluriel Indicatif présent
2.
– Professeur, s’il te plaît, qu’est-ce qu’un esclave dans l’antiquité romaine ? Peux-tu m’expliquer ceci ?
– Bien sûr, je le peux. Nous apprenons beaucoup au sujet de l’esclavage auprès des auteurs anciens.
– Je t’écoute, professeur.
– Très bien ! Écoute bien : les Romains, dans la Rome antique, considéraient les esclaves comme des choses.
– Quoi ? Je ne peux te croire. Les esclaves sont des hommes, à mon avis. En effet, je n’ai jamais vu une chose
parler et penser.
– C’est mon avis aussi (je pense ainsi), mon élève. Mais les Romains pensaient autrement. Écoute bien, nous
apprenons ceci de Florus, un auteur ancien : les esclaves « sont presque un second genre d’hommes ».
– « Presque un second genre d’hommes », qu’est-ce que cela veut dire ?
– Comment puis-je te l’expliquer ? Souviens-toi que les esclaves pouvaient revendiquer leur propre liberté.
Avant cette liberté, les esclaves ne sont rien que des choses. Une fois cette liberté obtenue, les Romains
considéraient les esclaves non comme des choses mais comme des êtres humains La loi est dure, mais c’est
la loi.
– Ce n’est pas une loi dure mais une loi injuste, tel est notre avis (nous pensons ainsi).
4. C’est l’obtention de sa liberté (« nancta libertate ») qui fait passer l’esclave du statut d’objet possédé à celui
d’homme.
Relie chacune des trois premières formes verbales que l’on trouve dans le dictionnaire à ce à quoi elle
correspond.
Les trois premières formes verbales dans le dictionnaire servent à identifier à quelle conjugaison appartient
un verbe.
Complète les trois premières formes de chacune des conjugaisons latines :
a. Première conjugaison : -o, -as, -are
b. Deuxième conjugaison : -eo, -es, -ere
c. Troisième conjugaison : -o, -is, -ere
d. Troisième conjugaison mixte : -io, -is, -ere
e. Quatrième conjugaison : io, -is, -ire
JE DÉCOUVRE
1. Pas de corrigé.
2. a. Florus donne une image très négative de Spartacus et de sa révolte.
b. Nombreux sont les passages qui déprécient Spartacus et sa révolte. En effet, Florus déconsidère Sparta-
cus et ses hommes, il les compare à « des bêtes sauvages » (l. 4), qualifie Spartacus de « vil gladiateur »
(l. 22) et, dès le début du texte, parle de façon négative de « trente hommes au plus de leur espèce » (l. 2).
La révolte, en elle-même, est décrite comme une action violente qui repose sur de bas instincts : « piller
les fermes » (l. 8), « effroyables massacres » (l. 9). Enfin, Spartacus est représenté comme conduit par une
ambition et un ego démesurés : « il osa attaquer des armées consulaires » (l. 19) et « enorgueilli par ces
victoires » (l 20).
c. La fin du document nuance l’ensemble de cette violente critique en ce qu’elle rend hommage à l’attitude de
Spartacus et de ses hommes face à la mort. En effet, Florus dit d’eux qu’ils « moururent en braves » (l. 27) et
va jusqu’à déclarer que Spartacus est mort « comme un vrai général » (l. 28).
B. Spartacus au cinéma
1. Cette affiche donne une image positive de Spartacus. Plusieurs procédés contribuent à cet effet : sa place, au
premier plan, et sa taille sur l’affiche, les couleurs chaudes qui symbolisent l’énergie, la force, en opposition
avec le fond bleu du ciel, enfin, sa posture debout les bras ouverts qui le montre comme un meneur d’hommes.
2. L’arrière-plan est dominé par une scène de combat, ce qui laisse entendre que le film sera un film d’action
dans lequel les batailles auront une place importante.
3. Une femme est présente à droite de Spartacus ainsi que dans les vignettes, ce qui annonce que le film accor-
dera une certaine place à une relation amoureuse.
JE RETIENS
Spartacus
La révolte de Spartacus constitue dans l’Histoire romaine la troisième guerre servile. Elle se déroula de 71 av.
J.-C. à 73 av. J.-C. Le point de départ de cette révolte eut lieu dans une école de gladiateurs. Spartacus prit la
tête d’un groupe de gladiateurs. Un gladiateur pouvait acquérir gloire et richesse, mais il restait aux yeux de
la société romaine un esclave c’est‑à-dire un homme considéré comme une chose. Rapidement, la révolte de
Spartacus prit de l’ampleur jusqu’à regrouper environ 120 000 esclaves venus rejoindre la troupe du célèbre
gladiateur. Cette révolte, qui dura deux ans, fut finalement matée par l’armée romaine. Spartacus est mort les
armes à la main.
SÉANCE 4
JE DÉCOUVRE
A. Analyser un tableau
1. Cicéron est représenté par le personnage debout sur la gauche. Catilina, quant à lui, est représenté par le per-
sonnage en bas à droite du tableau.
2. Le tableau joue sur un contraste des postures des deux hommes ; là où l’on rencontre un Cicéron debout, tête
relevée, bras grand ouverts, on observe un Catilina assis, replié sur lui-même, la tête baissée en direction du
sol, comme écrasé.
3. La position inconfortable de Catilina est accentuée par le fait qu’il soit représenté seul dans un coin du tableau,
ce qui montre son isolement.
4. L’issue du discours de Cicéron semble évidente : le tableau met clairement en relief la victoire de Cicéron sur
Catilina.
B. Traduire un texte
3. a. Dans le premier paragraphe, les verbes à l’indicatif présent sont « sentis » (tu sens) et « vides » (tu vois).
b. Conjugaison de ces deux verbes à l’indicatif présent actif :
c. Voici les huit verbes conjugués à l’indicatif présent actif dans le deuxième paragraphe : intellegit, videt, vivit
(deux fois), venit, fit, notat, designat. Tous ces verbes sont à la 3e personne du singulier.
Senatus est le sujet d’intellegit, consul de videt. Ensuite, tous les verbes ont le même sujet : hic (celui-ci),
c’est-à dire Catilina.
Senatus haec intellegit, consul videt ; il note et envoie à la mort chacun d’entre nous.
notat et designat oculis ad caedem Il fallait depuis longtemps que toi, Catilina, par ordre du
unum quemque nostrum. consul, tu sois conduit au-devant de la mort
Nos autem fortes viri satis facere rei
Mais bien plus encore, il vient au sénat,
publicae videmur,
et que cette ruine, que tu prépares contre nous, soit repor-
si istius furorem ac tela vitemus.
tée sur toi.
Ad mortem te, Catilina, duci jussu
Le sénat connaît ces actes, le consul les voit ;
consulis jam pridem oportebat,
in te conferri pestem, quam tu in nos
il participe aux décisions publiques,
machinaris.
Voici la traduction remise dans l’ordre :
Ô temps, ô mœurs ! Le sénat connaît ces actes, le consul les voit ; celui-ci, cependant, vit. Il vit ? Mais bien plus
encore, il vient au sénat, il participe aux décisions publiques, il note et envoie à la mort chacun d’entre nous. Quant à
nous, hommes courageux, il nous semble faire assez pour la République, si nous esquivons ta fureur et tes poi-
gnards. Il fallait depuis longtemps que toi, Catilina, par ordre du consul, tu sois conduit au-devant de la mort et que
cette ruine, que tu prépares contre nous, soit reportée sur toi.
1. Quoúsque tandem abutére, Catilína, patiéntia nostra ? Quámdiu étiam furor iste tuus nos elúdet ? Quem ad
finem sese effrenáta jactábit audácia ? Nihílne te noctúrnum praesídium Paláti, nihil urbis vigíliae, nihil timor
pópuli, nihil concúrsus bonórum ómnium, nihil hic munitíssimus habéndi senátus locus, nihil horum ora vol-
túsque movérunt ? Patére tua consília non sentis, constríctam jam horum ómnium sciéntia tenéri conjuratiónem
tuam non vides ? Quid próxima, quid superióre nocte égeris, ubi fúeris, quos convocáveris, quid consílii céperis,
quem nostrum ignoráre arbitráris ?
2. Pas de corrigé.
JE M’EXERCE
Exercice 1
Exercice 2
JE DÉCOUVRE
Ensuite naît entre Pompée et César une grave mésentente ; du fait que celui-ci ne pouvait supporter quelqu’un de
supérieur et celui-là quelqu’un d’égal, et, de là, une guerre civile éclate.
JE M’EXERCE
Voici le texte latin complété :
Olim, erat vir qui nomen Cincinnatum habebat. Ille vir agrum arabat. Tum legati ad eum venerunt. Respublica in
periculo erat. Consulem Minucium Aequi oppugnabant. Senatus Cincinnatum dictatorem designabat. Cincinnatus
exercitum comparavit. Aequos debellavit et domum regressus est ad agrum arandum. Romani Cincinnatum hones-
tissimum virum habebant.
SÉANCE 6
A. Ciceronis epistula
En latin En français
Tullius S. D. Terentiae et Tulliolae et Tullius salue ses chers Térentia,
L’en-tête
Ciceroni suis. Tullia et Cicéron.
Première personne du singulier
Les pronoms personnels Première personne du singulier (je) ;
(me) ;
Locuteur première personne du pluriel (Nous)
première personne du pluriel (nos)
Destinataires Deuxième personne du singulier (te) Deuxième personne du singulier (toi)
La formule finale Valete Portez-vous bien.
4. L’en-tête de la lettre latine est défini par une expression dans ce style : « Untel donne son salut/salue untel. »,
en français l’en-tête est plus court et se résume à « Cher + prénom », ou seulement le prénom du destinataire.
En français, comme en latin, la lettre possède un corps, partie centrale qui constitue le message du locuteur
pour le destinataire.
En français, se trouve en haut à droite, la date d’émission de la lettre.
Une partie clôt les lettres latine et française : très codifiée en latin où elle invite le destinataire à bien se porter,
elle reste plus ouverte en français.
B. Le futur de l’indicatif
1. Cicéron exprime à la fois son affection pour ses proches et son désespoir d’en être séparé.
2. Cicéron utilise les trois moyens proposés :
a. un diminutif pour parler de sa petite fille (« Tulliola », diminutif de Tullia = ma petite Tullia),
b. une hyperbole avec le verbe « perisse » (mourir) qui traduit de façon exagérée les conséquences de son
chagrin,
c. le futur pour se demander ce que son épouse et ses enfants vont devenir sans lui.
3. a. habebo : j’aurai ; credam : je croirai ; fiet (elle) deviendra ; aget : (il) fera ;
b. Ces verbes sont au futur.
c. Cicéron utilise le futur de l’indicatif pour (se) demander ce que deviendront son épouse et ses deux enfants
pendant son absence et son éloignement forcés.
Terentia Tulliaque novos libros tuos legent. Terentia et Tullia liront tes derniers livres. Cicéron Junior,
Cicero autem Junior pila ludet. quant à lui, jouera à la balle.
Deinde celeriter redibis ! De te tota familia Et puis, tu reviendras vite ! Toute la famille pensera souvent à
saepe cogitabit. toi.
SÉANCE 7
JE DÉCOUVRE
1. Les éléments de l’introduction de cette séance 7 que l’on retrouve dans ce texte sont que César est un écrivain
et qu’il parle de lui à la troisième personne.
2. La figure de style que César utilise pour montrer qu’il fait « tout à la fois » (« omnia uno tempore ») est une
accumulation : « vexillum proponere, signum tubis dare, ab opere milites omnes revocare, aciem instruere,
milites cohortari et signum dare ».
3. sa persévérance – sa combativité - sa fougue – son courage – sa malice – son humilité – sa vantardise –
son autorité – son charisme – sa discipline – son insolence – sa négligence – son esprit persuasif – son aisance
à s’exprimer – sa spontanéité – sa capacité à travailler
4. Le deuxième paragraphe semble indiquer que la bataille de la Sambre se soldera par une défaite pour César,
notamment par le mot « impediebant », rendaient impossible).
1. Chacune des deux phrases ne contient qu’un seul verbe conjugué : « debebat » pour la première et
« impediebant » pour la deuxième.
2. Ce sont donc des phrases simples.
1. Suétone écrit quelque deux cents ans après les faits, il est fort possible que les faits soient exagérés pour mieux
servir une information « croustillante ».
2. a. Ce texte est composé d’une phrase.
b. Il s’agit d’une phrase complexe, puisque nous trouvons deux verbes conjugués « administravit » et « scri-
berent ».
c. Ces propositions sont reliées par subordination « ut » (si bien que).