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SimClimat est également un modèle climatique basé sur des équations physiques générales, mais très
simplifiées. Cela permet à SimClimat de simuler des millions d’années en quelques secondes, tandis que les
modèles de climat participant à CMIP mettent plusieurs semaines à simuler un siècle.
Lors de l’activité précédente, nous avons utilisé le modèle SimClimat, mais est-ce les résultats obtenus
sont-ils fiables ?
Ressources :
Graphique 1 : Évolution des anomalies de température globale au cours du dernier mil-
lénaire, selon différentes reconstitutions à partir d’archives paléoclimatiques. Chaque
courbe montre un type de reconstruction. La courbe noire correspond à des mesures directes
avec des thermomètres. Figure issue du 4e rapport du GIEC.
Graphique 2 : Évolution de la concentration en CO2 mesurée depuis 1956 à l’observatoire de
Mauna Loa à Hawaii. Pour la courbe rouge, les données sont moyennées sur un mois, alors que sur
la courbe noire, les données sont moyennées sur un an.(1ppm de CO2 = 2,13Gt de Carbone)
CONSIGNE N°1 : Tester la validité du modèle SimClimat à partir des données de température
mesurées dans les archives paléoclimatiques et de l’évolution de la concentration en CO2 mesurée
depuis 1956 à l’observatoire du Mauna Loa à Hawaï.
Aide à la résolution :
Présenter les différentes étapes de la démarche expérimentale :
1. Le problème scientifique à résoudre découle du constat du premier graphique ;
2. L’hypothèse est une réponse possible à la question, que l’on veut tester. Elle découle de
l’observation du second graphique ;
3. Tout d’abord, dans ce cas, pour toute expérience, il faut partir de l’ère préindustrielle.
L’expérience témoin permet de vérifier que tout fonctionne comme prévu en réalisant une si-
mulation avec les paramètres de période et de quantité de CO2 annuel émis que l’on peut cal-
culer à l’aide du second graphique. L’expérience de test permet de confirmer ou d’infirmer
l’hypothèse en annulant totalement les émissions anthropiques de CO2. Attention, on ne modifie
qu’un seul paramètre par rapport au témoin, sans quoi on ne pourrait rien conclure ;
4. Les résultats de l’expérience sont décrits et interprétés ;
5. En conclusion, on confirme ou non l’hypothèse et on répond ainsi au problème scientifique po-
sé.
CONSIGNE n°2 : Analyser les graphiques issus du 5ème rapport du GIEC pour montrer le rôle des
émissions humaines de CO2 dans le réchauffement climatique observé depuis 150 ans.
Graphique (a) : Premières expériences montrant l’évolution de la température globale depuis 1900
pour les observations (noir), en anomalie par rapport à la moyenne sur la période 1901-1950, pour les
modèles participant à CMIP (jaune) et pour la moyenne entre tous les modèles de CMIP (rouge),
lorsqu’on considère à la fois les phénomène naturels liés aux éruptions volcaniques et l’effet des
activités humaines. La concentration en gaz à effet de serre augmente de la même manière que dans
les observations.
Graphique (b) : Deuxièmes expériences montrant l’évolution de la température globale depuis 1900
pour les observations (noir), pour les modèles participant à CMIP (bleu clair) et pour la moyenne entre
tous les modèles de CMIP (bleu foncé), lorsqu’on ne considère que les phénomènes naturels
(éruptions volcaniques). La concentration en gaz à effet de serre reste constante. Les barres verticales
représentent les éruptions volcaniques majeures.
Correction consigne n°1 :
Problème : Comment expliquer le réchauffement climatique de environ 1°C en 150 ans ?
Hypothèse : la concentration en CO2 a augmenté d’environ 315 ppm en 1960 jusqu’à 415 ppm
en 2020. Les émissions de CO2 sont de l’ordre de 100 ppm pour 60 ans soit 1,16 ppm par an
ou 3,5Gt de carbone par an. On propose comme hypothèse que le réchauffement climatique
serait causé par cette augmentation de la concentration en CO 2.
Tableau des expériences et des résultats
Conclusion : Cela prouve donc que le réchauffement observé depuis 150 ans est bien causé
par l'augmentation en gaz à effet de serre.