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INP -HB

Yamoussoukro
2022/2023
MPSI
Cours de PHYSIQUE
ère
1 PARTIE :
Signaux Physiques
CHAPITRE 0
Analyse Dimensionnelle
Introduction
L'analyse dimensionnelle est une méthode pratique permettant de vérifier l'homogénéité d'une
formule physique à travers ses équations aux dimensions, c'est-à-dire la décomposition des
grandeurs physiques qu'elle met en jeu en un produit de grandeurs de base : longueur, durée,
masse, intensité électrique, etc., irréductibles les unes aux autres.
L'analyse dimensionnelle repose sur le fait qu'on ne peut comparer ou ajouter que des grandeurs
ayant la même dimension ; on peut ajouter une longueur à une autre, mais on ne peut pas dire
qu'elle est supérieure, ou inférieure, à une masse.
1) Définition
Dimension : La dimension caractérise la nature de la grandeur et définit les unités de base
utilisables.
La dimension d’une grandeurs physique, chimique ou biologique se ramène toujours à une
combinaison de sept grandeurs de base, aussi appelées grandeurs fondamentales : Longueur
(L) ; Masse (M) ; Temps (T) ; Intensité de courant (I) ; Température thermodynamique (θ) ;
Quantité de matière (N) ; Intensité lumineuse (J).
Notation : si G est une grandeur quelconque, sa dimension se note entre crochets ; [G].
Unité : L'unité est l'expression de la dimension qui permet de quantifier la grandeur. Une
grandeur sans unité n’a aucun sens.
La dimension et l'unité doivent donc être cohérentes entre-elles. Une grandeur possède une
unique dimension, mais peut être exprimée en plusieurs unités.
𝐿
Par exemple, la dimension de la vitesse linéaire est : [v] = et peut être exprimée, entre
𝑇
autres, en m.s-1 ou en km.h-1.

2) Système International

a) Du système métrique décimal au Système international d’unités (SI)


A la fin du XVIIIème siècle, lors de la Révolution française, un système métrique décimal basé
sur le passage d’une unité à ses multiples ou sous-multiples à l’aide de puissances de 10 voit le
jour. Les premières grandeurs de base (avec leurs unités) étaient la longueur (en mètre), la masse
(en kilogramme), et le temps (en seconde). La promotion et la dissémination de ce système à
travers le monde a été faite par la voie de la Convention du mètre.
La Convention du mètre qui est le Traité International signé en mai 1875 en France par les
représentants de dix-sept États désirant assurer l'unification internationale et le
perfectionnement du système métrique décimal. A cet effet, le Bureau International des Poids
et Mesures (BIPM), le Comité International des Poids et Mesures (CIPM) et la Conférence
Générale des Poids et Mesures (CGPM) ont été instaurés.
La 1ère CGPM qui a eu lieu en 1889 a permis d’adopter et consacrer le système d’unités MKS
du nom de ses unités de base, le mètre, le kilogramme et la seconde.
Entre temps, la science a continué de faire des progrès étonnants dans de nombreux domaines.
Le développement de l’industrie électrique génère d’autres progrès techniques, et par voie de
conséquence d’autres nécessités métrologiques. L’apparition de l’éclairage fait naître des
besoins en termes de photométrie, et le développement des machines à vapeur et de toutes
applications industrielles afférentes nécessite des connaissances approfondies en termes de
température thermodynamique. Le système métrique décimal doit être complété.
En 1948, une enquête est demandée par la Conférence Générale des Poids et Mesures (CGPM)
sur ces trois domaines d’activité (photométrie, électricité et température), au sein des milieux

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scientifiques et métrologique. L’Ampère fût alors ajouté et le système MKSA, fondé sur le
mètre, le kilogramme, la seconde et l'ampère, adopté en 1948 par le CIPM. La candela, et le
kelvin sont introduits lors de la 10ème CGPM en 1954. En 1960, lors de la 11ème CGPM, le système
de mesure prend un nouveau nom : le Système international d’unités, ou SI. Le domaine de la
chimie et de la biologie ayant des besoins spécifiques et la masse (kilogramme) étant une
grandeur pas tout à fait appropriée pour ce domaine, conduit à l’introduction d’une nouvelle
unité dans le SI, la mole, lors de la 14ème CGPM en 1971.

2018, une année charnière pour le Système international d’unités

L’importance de la redéfinition des unités du SI lors de la 26ème CGPM en novembre 2018 est
considérable ; certaines unités comme le kilogramme n'ayant pas vu leur définition évoluer
depuis 130 ans. Le sujet est à la fois scientifique, international et sociétal, car il a un impact
majeur sur la vie courante.
À ce jour, le système international d’unités, le SI, est constitué de sept unités de base : le mètre
(m), le kilogramme (kg), la seconde (s), l’ampère (A), le kelvin (K), la candela (cd) et la mole
(mol).
Utilisées par tous au quotidien sans toutefois en connaître les fondements, les origines ni
vraiment les définitions, elles sont essentielles dans la science, dans l’industrie et la vie
courante. La plupart remontent à de nombreuses années, comme le kilogramme dont la
réalisation était donnée par un cylindre de platine (90%) et d’iridium (10%) : nommé « Grand
K », le prototype international du kilogramme servait ainsi d’étalon de 1889 jusqu'en 2018.
Or, les enjeux de notre époque sont majeurs, en particulier dans l’industrie et pour l’économie.
Il a fallu que les unités s’adaptent aux progrès technologiques, et donc que leurs définitions
évoluent pour permettre des mesures avec des précisions de plus en plus fines, tout en assurant
une comparabilité fiable à long terme et une uniformité en tout lieu : on parle de « traçabilité »
des mesures.
Par exemple, dans les télécoms ou en astronomie, il faut des mesures hautes fréquences de plus
en plus exactes, de même pour les très hautes températures dans l'industrie. La percée des
nanotechnologies et le développement des nouvelles technologies quantiques, créent également
des besoins de précision accrus dans des champs de mesure nouveaux, lesquels nécessitent de
redéfinir la plupart des unités.
Sur les sept unités du SI, quatre ont ainsi fait l’objet d’une redéfinition profonde en 2018 lors
de la 26ème CGPM : le kilogramme, l’ampère, le kelvin et la mole. La seconde et la candela
devraient être les prochaines à voir leur définition évoluer, mais elles nécessitent encore des
travaux complémentaires avant des modifications de fond. La figure 1 présente ces sept
grandeurs de base et les paramètres utilisés pour les définir.

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Figure 1 : Les sept unité du système international

b) L’histoire du « Grand K » : Le Grand K, le prototype physique du kilogramme va tirer


sa révérence (de Bastien Contreras ; Novembre 2018)
Le prototype international du kilogramme, surnommé « Le Grand K », a été remplacé par une
mesure effectuée à partir de la constance de Planck.
100 g de jambon, 1 kg de pâtes... Vous avez certainement l'habitude d'employer le système de
mesure de la masse, définie en grammes ou kilogrammes. Ce que vous ignoriez peut-être, c'est
que cette méthode s'appuyait sur un étalon cylindrique conservé en France. Mais ce dernier a
fini par faire ses adieux.
Un argument de poids
Le « Grand K » est un cylindre de platine iridié, mesurant 3,9 cm de long et 3,9 cm de diamètre.
Cet artefact (objet) physique servait de référence pour définir la masse d'un kilogramme. Ainsi,
les Etats du monde entier ont possédé des répliques qu'ils comparaient de temps en temps à
l'étalon maître, pour s'assurer de leur calibrage parfait.
L'objet est manipulé avec une grande précaution. Il est conservé au Bureau International des
Poids et des Mesures (BIPM), à Sèvres, en Île-de-France, sous trois cloches (fig 2) et dans un
coffre fermé par trois clés.

Figure 2 : Le « Grand K » ; (BIPM)


Malgré l'extrême prudence adoptée, le « Grand K » avait pris un coup de vieux. Il a exercé sa
fonction depuis 1889 et ne répondait plus parfaitement aux exigences de précision qui
s’imposait. En effet, lors de sa dernière comparaison avec ses copies-témoins, il a accusé un
écart d'environ 50 microgrammes.
Un nouveau système de mesure plus fiable
En réaction, une nouvelle référence a été adoptée, après son approbation lors de la 26e
Conférence Générale des Poids et des Mesures (CGPM), qui a eu lieu du 13 au 16 novembre
2018, à Versailles. Il a alors été décidé que le kilogramme soit défini à partir d'une constante
physique appelée la constante de Planck (h) ; constante utilisée notamment en physique
quantique et dont la valeur est exactement 6,62607015. 10-34 kg.m²/s.
Pour mesurer un poids d'un kilo, il a été décidé d’utiliser une nouvelle technique s'appuyant sur
une balance dite de Kibble (fig 3). Cet appareil exploite le courant électrique traversant une

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bobine, pour comparer une puissance mécanique à une puissance électrique, et en déduire une
masse.
C'est donc presque avec émotion qu’il a été dit au revoir au « Grand K », en lui rendant un
hommage à sa mesure.

Figure 3 : Balance de Kibble du National Institute of Standards and Technologie (NIST) ; qui
signifie : Institut National des Normes et de la Technologie (Etats-Unis)
Principe de mesure de la masse avec la Balance de Kibble
Dans le cas de la balance de Kibble, il faut effectuer deux mesures : l'une statique, qui est celle
de la balance de Cotton ; l'autre dynamique qui mesure une différence de potentiel d'induction
de Faraday.
La mesure statique
consiste à équilibrer la masse étalon (en l'occurrence le kilogramme) par une force de Laplace
usuelle : m. g = I. ℓ. B
on mesure ici, I, U et R.
La mesure dynamique
consiste à déplacer verticalement à vitesse constante la bobine : on recueille la différence de
potentiel d'induction : E = B. ℓ. v
Ici, on mesure v et E.
Si B et ℓ ne varient pas entre deux mesures, on a : m. g. v = E. I
EU
Ce qui permet la mesure de la masse m à l'aide de la relation m =
Rgv

3) Définition des sept grandeurs et unités de mesure dans le Système International


d’unités (SI)

Les figures 4 et 5 ci-dessous présentent respectivement les sept constantes pour tout
mesurer et les sept constantes pour construire le nouveau système.
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Figure 4 : Les sept constantes pour tout mesurer

Figure 5 : Les sept constantes pour construire le nouveau système

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Redéfinition du Système international d'unités de 2018-2019. Il est composé de sept unités
de base et d’unités dérivées.

❑ Longueur L : le mètre (m)


Le mètre, m, est l'unité de longueur ; sa valeur est définie en fixant la valeur de la vitesse de la
lumière dans le vide à exactement 299 792 458 quand elle est exprimée en m. s−1.

❑ MASSE M : le kilogramme (kg)


Le kilogramme, kg, est l'unité de masse ; sa valeur est définie en fixant la valeur numérique de
la constante de Planck à exactement 6,626 070 15 ×  10−34quand elle est exprimée en
s −1 m2 kg, ce qui correspond à des J s.

Une des conséquences est que le kilogramme devient dépendant des définitions de la seconde
et du mètre.

❑ TEMPS T : la seconde (s)


La seconde s, est l'unité de durée ; sa valeur est définie en fixant la valeur du nombre de périodes
de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état
fondamental de l'atome de césium 133 à la température du zéro absolu à exactement
9 192 631 770 quand elle est exprimée en 𝑠 −1 .

❑ INTENSITE DU COURANT ELECTRIQUE I : l’ampère (A)


L'ampère, A, est l'unité du courant électrique ; sa valeur est définie en fixant la valeur numérique
de la charge élémentaire à exactement 1,602 176 634 ×  10−19 quand elle est exprimée en A.s,
ce qui correspond à des C.

❑ TEMPERATURE THERMODYNAMIQUE 𝛉: le kelvin (K)


Le kelvin, K, est l'unité thermodynamique de température ; sa valeur est définie en fixant la
valeur numérique de la constante de Boltzmann à exactement 1,380649 ×  10−23 quand elle est
exprimée en 𝑠 −2 𝑚2 . kg. 𝐾 −1, ce qui correspond à des J. 𝐾 −1 .

❑ INTENSITE LUMINEUSE J : le candela (cd)


La candela, cd, est l'unité d'intensité lumineuse dans une direction donnée ; sa valeur est définie
en fixant la valeur numérique de l'intensité énergétique d'un rayonnement monochromatique de
fréquence 540 ×  1012 𝑠 −1(hertz) à exactement 683 quand elle est exprimée en 𝑠 3 . 𝑘𝑔−1 . 𝑐𝑑 ⋅
𝑠𝑟, ou 𝑐𝑑. 𝑠𝑟. 𝑊 −1, ce qui correspond à des lm. 𝑊 −1.

❑ QUANTITE DE MATIERE N : la mole (mol)


La mole, mol, est l'unité de quantité de matière d'une entité élémentaire spécifique, qui peut être
un atome, une molécule, un ion, un électron ou n'importe quelle autre particule ou groupe
particulier de ces particules ; sa valeur est définie en fixant la valeur numérique du nombre
d'Avogadro à exactement 6,02214076 ×  1023 quand elle est exprimée en mol-1.

Remarque

Les angles étant définis comme des rapports de grandeurs de même dimension, ils sont
adimensionnels. On utilise les unités angulaires de base suivantes :

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❑ Unité d’angle plan : le radian (rad)
Le radian est l’angle plan qui, ayant son sommet au centre d’un cercle, intercepte sur la
circonférence de ce cercle un arc d’une longueur égale à celle du rayon du cercle (figure 6).

Figure 6 : présentation du radian (rad)

❑ Unité d’angle solide : le stéradian (sr)


Le stéradian est l’angle solide d’un cône qui, ayant son sommet au centre d’une sphère,
intercepte sur la surface de cette sphère une aire équivalente à celle d’un carré dont le côté est
égal au rayon de la sphère.

Figure 7 : présentation d’un stéradian (sr)

L'angle solide qui intercepte la sphère entière vaut donc 4π stéradians puisque l'aire d'une sphère
de rayon r vaut 4πr2 et l’angle solide qui intercepte une surface r2 vaut 1 sr.
Le lumen est l'unité de flux lumineux correspondant au flux émis par une source d'une intensité
lumineuse de 1 candela contenu dans un angle solide de 1 stéradian.
Expressions contenant le stéradian :
1 Ca.1sr
1 lm = 1 Ca.1sr et 1 𝑙𝑥 =
1𝑚2
Avec :

• lm : lumen qui est l'unité de flux lumineux ;


• sr : stéradian qui est l'unité d'angle solide ;
• cd : candela qui est l'unité d'intensité lumineuse ;
• lx : lux qui est l'unité d'éclairement lumineux.

Le tableau I résume les sept grandeurs de base, leur dimension et leurs unités dans le système
international.

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Tableau I : Les sept grandeurs de base, leurs dimensions (ou équations aux dimensions) et
leurs unités dans le système international

4) Les grandeurs dérivées


Les grandeurs autres que les sept énoncées précédemment, sont des grandeurs dérivées, c'est-
à-dire qu’elles sont liées aux grandeurs de base à l’aide de lois physiques. En effet, à partir de
formules issues des lois physiques, on peut exprimer la dimension de n’importe quelle grandeur
dérivée en fonction des dimensions des sept grandeurs de base. L’équation obtenue est appelée
équation aux dimensions. Elle sert donc à donner la dimension d’une grandeur G.

[G] = M α1 Lα2 T α3 Iα4 Θα5 J α6 N α7


Une équation est homogène si les deux membres ont la même dimension.
Une équation non homogène est nécessairement fausse.

5) Propriétés
On peut énoncer les conséquences suivantes :
❑ On ne peut additionner que des termes ayant la même dimension.
[𝐆𝟏 + 𝐆𝟐 ] = [𝐆𝟏 ] = [𝐆𝟐 ]
❑ L’argument d’une fonction (sin, cos, tan, exp, ln, ch, sh, th….) doit être sans dimension.
❑ On doit éviter de remplacer le symbole d’une grandeur par sa valeur numérique
❑ Un vecteur ne peut être ajouté qu’à un vecteur et non à un scalaire.
❑ La dimension du produit de deux grandeurs est le produit des dimensions de chacune
des grandeurs.
[𝐆𝟏 . 𝐆𝟐 ] = [𝐆𝟏 ][𝐆𝟐 ]
𝒓 𝒓
❑ [𝑮 ] = [𝑮] est égale à la dimension de la grandeur G prise à l’exposant r , où 𝑟 est un
nombre sans dimension.

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❑ La dimension d’une dérivée de grandeurs correspond à
𝒅𝑮 [𝑮] 𝒅𝒏 𝑮 [𝑮]
[ ]= 𝒆𝒕 [ 𝒏 ] =
𝒅𝑿 [𝑿] 𝒅𝑿 [𝑿]𝒏

Exemple :
a) Quelle est la dimension de la fraction molaire ? le produit de la Pression P par le volume
V?
b) 3 étudiants établissent les équations suivantes dans lesquelles 𝑥 désigne la distance
parcourue (𝑚), 𝑎 l’ accélération (𝑚. 𝑠 −2 ) et 𝑡 le temps.
1
(𝑎) 𝑥 = 𝑣𝑡 2 (𝑏) 𝑥 = 𝑣0 𝑡 2 + 𝑎𝑡 2 (𝑐) 𝑥 = 𝑣0 𝑡 + 2𝑎𝑡 2
2

Fin

Exercices

1) On exprime la vitesse d’un corps par l’ équation 𝐯 = 𝑨𝒕𝟑 − 𝑩𝒕 où 𝑡 représente le temps.


Quelles sont les unités de 𝐴 et 𝐵?
2) Donnez les unités SI des coefficients 𝐴, 𝐵 et 𝐶 dans l’ équation suivante :
𝐯 = 𝑨𝒕𝟐 − 𝑩𝒕 + √𝑪 , 𝐯 est une vitesse et 𝑡 un temps.
3) Donner la dimension du travail W. quelle est son unité en SI ?
4) Depuis le 20 mai 2019, la constante de Planck est fixée par convention à la valeur de
6,626 070 15 × 10−34 kg m2s−1.
Donner sa dimension et dire pourquoi on l’exprime aussi en J.s
5) La dimension de la constante de Boltzmann est ML2T–2Θ–1. Donner son unité, en unité
de base puis en SI.

NB : 1) Les tableaux donnés en annexe, dans les pages qui suivent, doivent être utilisés pour
vous familiariser aux grandeurs dérivées et apprendre à trouver leurs dimensions et leurs unités.
2) Le système CGS
Le système CGS a été proposé par la British Association for the Advancement of Science en
1874. Il a été utilisé en science jusqu'au milieu du XXe siècle.
C’est en 1948 comme il a été signalé, que le CIPM a approuvé le système MKSA (mètre,
kilogramme, seconde, ampère) et que de nos jours le Système international d'unités est
gouverné par sept unités de base.
Le système CGS reste cependant très utilisé dans certains domaines de la science. Par exemple,
en conductimétrie, les constantes de cellules sont données en cm−1. En spectroscopie infrarouge
ou UV-visible, l'unité la plus couramment utilisée est également le cm−1. Dans la classification
périodique, les unités sont en gramme par mole (et non en kg/mol comme ce devrait être le cas
dans le système MKSA). Ce système est aussi beaucoup utilisé en astronomie où des flux
s'expriment souvent en erg/s/cm2/Hz, ou encore en gravimétrie.

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Annexes

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