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matière Chimie
Génie
Module optionnel (SMC-S6)
Chimique
&
Applicati
ons Professer : M. BOUALLOU
DEPARTEMENT DE CHIMIE
1
OBJECTIFS DE LA
FORMATION
2
Acquérir des connaissances de base en Génie
Chimique.
4
La technologie chimique industrielle a pour but de
fabriquer à partir de matières premières brut toute une
variété de matières élaborées (utiles) pour une fin
déterminée :
consommation,
matériaux de construction etc.… .
5
Le génie chimique est donc l’étude de la
conception des mécanismes de ces diférentes
transformations.
On
le génie alimentaire,
distingue:
génie mécanique,
génie aéronautiques (pour les avions)
génie électrique,
génie textile,….etc. 6
On a longtemps considéré que chaque industrie
(exemple : sucre, huile, …) nécessite des technologies
distinctes sans similitude entre elles.
Or, l’ensemble de ces opérations peuvent être
suffisamment cohérentes pour être isolés de
l’ensemble.
Exemple : la filtration, la décantation (sont des
méthodes de séparation) séchage etc… alors le génie
chimique recherche les mécanismes de chaque
opération et les lois qui les régissent.
C’est-à-dire, il désigne l'application de la chimie à l'
industrie.
Si les phénomènes mis en jeu sont de nature
physique, c’est une opération unitaire.
S’il intervient des réactions chimiques, ce sera
processus unitaire. La plus part de ces opération
sont basés sur un seul principe celui de transfert. 7
n distingue différents type de transfert :
congélation, ….
- Transfert de masse (ou de matière) : échange de
matière entre phases différentes.
Exemple : diffusion en sucrerie, vaporisation de l’eau
de mère,….
- Transfert de quantité de mouvement : passage d’un
liquide dans une canalisation, transport hydraulique
des betteraves, traitement des eaux usées,
centrifugation (écrémage du lait)
8
- Transfert mixte : en réalité chaque opération n’est
pas un seul type de transfert qui vient d’être cité, mais
une combinaison des deux ou de l’ensemble de ces
transferts.
Exemple : le séchage statique est le transfert
simultané vers le produit à sécher de la quantité de
chaleur nécessaire à évaporer l’eau.
9
ns ce cours élémentaire de génie chimique, nous allons don
11
I. DIMENSION
Variable: C’est une grandeur mesurable, c'est-à-dire
comparable, c'est-à-dire l’opération qui permet de dire
laquelle des deux grandeurs A et B est la plus grande
(à condition que A et B soient de même espèce) : A =
B ou A > B ou A < B.
emple : comparaison d’une masse à l’aide d’une balance.
•Variables fondamentales (= de définition ou
indépendantes) : leur choix dépend du système choisi,
mais en général on prend L, M, T, I, t,….
•Variables dérivées ou dépendantes : sont déduites
des variables fondamentales par une équation dite
équation aux dimensions.
G = LMt…..
xemples : - La force F = m [F] = MLt-2
- Energie [E] = (MLt-2 .L)=ML
12
2
t
II.
UNITÉS
Sont des grandeurs de référence, de comparaison.
13
III. SYSTEMES D’UNITES
Les unités dépendent du choix du système.
Actuellement, on essaie d’utiliser un système
universel international : SI ou MKSA (M=mètre, K=kg,
S=seconde, A=intensité électrique et non pas intensité
lumineuse).
On introduit aussi dans le système SI : la température
(exprimée en Kelvin) et l’intensité lumineuse (exprimée
en Candela (Cd)) : Le Candela est défini comme étant
l’intensité émise de façon normal par un corps noir
d’une surface = 1/600 000 m2 à température de
solidification de platine sous la pression standard de
101 325 N/m2).
Système CGS (C=centimètre, G= gramme, S=
seconde)
Le choix d’utilisation de ce système dépend
de l’ordre de grandeures misent en jeux. 14
Les dimensions et les unités des principales
grandeurs dérivées sont :
Grandeur physique Symbole Dimension Unité SI
15
Viscosité dynamique Mt-1L-1 kg.m-1s-1
= kg.m.s-2 s.m-2
= Pa.s
= Poiseuille
Viscosité cinématique L2t-1 m2s-1
Tension superficielle Mt-2 N.m-1
Chaleur spécifique Cp L2t-2T-1 J/°K.kg
(à P = Cste)
16
Les facteurs de conversion dans le système SI à partir
d’autres systèmes (S) sont donnés dans le tableau
suivant :
Masse (pound=livre) = 0.45 kg
Longueur 1 inch (pouce) = 2.54 cm
1 fout (ft) = 0.305 m
Mile = 1.609 km
Force 1 lbf (pound ft) = 4.45 N
Energie 1 ft.lbf =1.36 J
1 cal=4.18 J
1 erg=10-7 J
1 BTU (britich thermal unity)= 1055.1 J
Pression 1 psi (pound square inch) = 1 lbf/in2 = 6895N/m2
1 atm = 1.013 105 Pa
1 barr = 105 Pa
1 torr = 1 mmHg = 133 Pa
17
1 mmCE (mmWC) = 9.8 Pa
Puissance 1 Horse power (hp) = 745 Watt
1 BTU/heure = 0.293 Watt
Viscosité dynamique 1 Poise = 0.1 Ns/m2 (poiseuille)
Viscosité cinématique 1 lbf /ft.hr = 0.413 10-3 kg/ms
1 Stoke = 10-4 m2/s
1 ft/heure = 0.258 m2/s
Température T°K = T°C + 273
T°C = 5/9.(T°F-32) ou T°F = 1.8 T°C + 32
Flux de matière : 1 lb/ft2.hr
Flux thermique : 1 BTU. /ft2.hr = 3.154W/m2
Débit de matière (massique) : 1 lb/hr = 0.126 kg
Cœfficient de transfert de chaleur :1 BTU/hr. ft2.°F = 5.678 Wm-2K-1
Conductivité thermique m: 1 BTU/ft.hr°F = 1.73 Wm-1K-1
Capacité calorifique 1 BTU/lb°F = 4187 cal.kg-1K-1
Masse volumique 1 lbft-3 = 16.02 kg/m3
18
Chapitr
e2:
LES TRANSFERTS DE CHALEUR
ET DE MATIERE
19
I. INTRODUCTION
Quand est-ce que peut-on dire qu’on a un transfert ?
22
Les transferts par convection : se font en générale
dans les fluides par l’intermédiaire de mouvement dus
à la différence de densité (corps mobiles).
23
Les transferts par rayonnement (radiation): Tous
les corps solides, liquides et gazeux, émettent de
l’énergie sous forme d’ondes électromagnétiques.
26
I. DEFINITION
.
M0
.
M1
T0 T1
1. Champs de température et de
concentration dans un corps immobile
Dans un corps immobile, les concentrations et les
températures sont fonction de l’espace (x,y,z) et du
temps t.
29
Champs scalaire :
C’est une fonction de plusieurs variables qui à chaque
point M de l’espace on fait correspondre un scalaire
f(M) = f(x, y, z).
30
T T ( x, y, z ) ou c c( x, y, z ) conduction en régime
variation dans l' espace seule
stationnaire (ou permanent)
T T ( x, y, z, t ) ou c c( x, y, z ) conduction en régime
variation dans l' espace
transitoire (ou hors équilibre)
et dans le temps
31
Champs vectoriel :
C’est une fonction vectorielle de plusieurs variables
qui, à chaque point M de l’espace on fait correspondre
v (M )
un vecteur
V (M )
grad T
V '( M ' )
x
32
adient de température et de concentration:
On appelle gradient (d’une fonction scalaire) de
température ou de concentration en un point M(x,y,z,)
à un instant t, le vecteur qui décrit le changement de
la température ou de la concentration.
T T T
gradT i j k T
x y z
à t donné
c c c
gradc i j k c
x y z
T et c constituen t donc un champs vec toriel
Remarque: Si le corps est isotrope; c-à-d ses propriétés
sont indépendantes de la direction considérée, on a:
T T
....
x y
c c
....
x y 33
2. Surface iso-température (= isotherme) et iso-
concentration
La quantité de ou la quantité
matière d’énergie thermique
du corps B diffusante, Q
mB c’est la loi de
c’est la loi de Fick Fourier.
Ces quantités doivent passer perpendiculairement au
travers de surfaces iso-concentration ou iso-
température par unité de temps et de surface. 38
1. Cas de transfert unidirectionnel 1D
.1. Première loi de Fick : Transfert de matière (de mas
Transport de matière
c1 c1 > c2
c2
A
Flux de matière
dx
dmB c
Fick montre que : J Adt D x Première loi de Fick
D : coefficient de diffusion ou diffusivité exprimé en
m2/s, ses valeurs sont données dans les tables I et II. 39
Remarques :
1) Le signe (-) provient du fait que la diffusion se fait
dans le sens de diminution de la concentration : pour
rendre J positif.
2) Coefficient de diffusion
Il donne des informations sur la nature de la matière diffusa
Il dépend de la température, de la viscosité, du
rayon des particules diffusantes et de la concentration
de la façon suivante :
kT
D C’est la loi de diffusion d’Einstein
6R
3) la densité de flux de matière est proportionnelle
au gradient de concentration.
l’existence d’un gradient de concentration est
nécessaire pour qu’il y ait une densité de flux de
matière.
40
.2. Première loi de Fourier : Transfert de chaleur
T T+dT
A dQ
x
x x+dx
dQ T
Fourrier admet que :J Première loi de Fourier
Adt x
: conductivité ou conductibilité thermique du
matériaux exprimée en Js-1m-1K-1 ou Wm-1K-1.
conductivité
conducteur isolant
Le d’un matériau est fonction de :
sa densité : Plus un matériau est léger, plus est il isolant.
sa température : Plus il est chaud plus il est conducteur.
sa teneur en humidité : Plus il est humide, plus il est conduc
42
3) Le flux de chaleur transmis à travers la section A de
la barre et proportionnelle à ce gradient de température;
L’existence d’un gradient thermique est nécessaire
pour qu’il y ait un flux calorifique.
Analogie loi d’Ohm - loi de Fourrier :
j .gr a dT j E .grad (V )
loi de Fourrier loi d'Ohm en électricité
Cette analogie nous permet d'introduire ce qu'on
appelle Résistance thermique.
43
Considérons, en effet, l'intersection d'un tube de courant
par deux surfaces isothermes de températures T1 et T2 (T1
> T2)
S1
1 S2
2
T1 Lignes
de
coura
T2
Surfac
isothe
Les parois du tube de courant étant normales aux
isothermes, aucun flux ne les traverse: ces parois sont
adiabatiques.
En régime permanent le flux entrant par S1 est
44
égal au flux sortant par S :
1 2
n définit la résistance thermique par la relation:
T1 T2 R
On reconnaît dans cette équation la forme générale
E1 E2 RI
de la loi d’Ohm , dans laquelle les
potentiels E sont remplacés par les températures
et l'intensité I
par le flux thermique
Le concept des résistances est très fréquemment
utilisé dans l'étude des phénomènes conductifs, en
régime permanent.
La loi d'association en série ou en parallèle des
résistances thermiques sera aussi largement utilisée
dans ce type de problèmes.
45
Résistances thermiques en
série:
T
de
flux
u
de
cha
en
be
sé
S1
S3
A S2 B
48
Les transferts étudiés ci-dessus sont supposés
perpendiculaires à la surface iso-concentration
ou isotherme.
Adt D c n
dQ
T n
Adt
Les relations que nous avons vu ci-dessus sont
facilement généralisables aux tridimensionnelles : dans
49
le gradient placer x,y,z.
Etablissement du régime stationnaire (ou permanent
1.2.1. Mur simple à faces isothermes : transfert
unidirectionnel 1D
dQ T
A
dt x1 x x1
J dQ T
A
dt x 2 x x 2
dQ T
A
dt xi x xi
x x
x1 x2
En, régime stationnaire: (le temps n’intervient
pas)
T T
tg cste
x x
dQ dQ dQ
x1 xi x 2 c-à-d, dQ cste Q
dt x1 dt x 2 dt xi dt t
51
Le flux de chaleur qui traverse chaque surface entre
ces deux plans est donc identique.
Et par conséquent, on a :
(T1 T2 )
Q x t
A
52
Par analogie, on peut écrire aussi pour un transfert de
matière (de masse) en régime permanent :
(c1 c2 )
m B x t
AD
53
Remarque :
On a montré que :
(T1 T2 )
Q x t
A
x
Rth
A 54
La résistance thermique est donc l’aptitude du
matériau à s’opposer au passage de la chaleur.
T
1T
2R.
A A
T1 T2
x
R3
1 1 1 1
R2
R éq R1 R 2 R 3
57
R1
1.2.3. Cylindre creux à surfaces latérales
isothermes
T1 >
T2
Cylindre
L’aire de transfert
creux
varie
dt
2l R
dQ
T2 T1 ln 2
R1
dt
dQ Q T1 T2
dt t 1 R2
ln
2l R1
C’est la première loi de Fourier qui gouverne le
transfert radial (cylindrique) de chaleur en régime
59
stationnaire.
- De même dans le cas d’un transfert de masse on
montre:
mB c1 c2
t 1 R2
ln
2lD R1
60
Remarques
dQ T1 T2 T
dt 1 R2 Rth
ln
2l R1
1 R2
Rth ln
2l R1
61
2) Pour un niveau Rx, on peut calculer Tx : Dans ce cas,
le profil de transfert de T est le suivant :
R2
R1
Rx
Q R1
ln
t R x
T T
x 1 2l
62
On peut traiter le cas de plusieurs cylindres accolés
(cylindres en série) constituées de matériaux différents :
T1 A
B
C
T4
dQ T1 T4
dt 1 R2 1 R3 1 R4
ln ln ln
2l A R1 2lB R2 2lC R3
n
1 Ri
Rtot ln
i 1 2li Ri 1
63
1.2.4. Sphère creuse à surfaces isothermes :
transfert radial entre deux couches sphériques
concentriques
T
T
T 4
T 3
A BC
2
1
dQ T1 T4 T
dt 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Rtot
4A R1 R2 4B R2 R3 4C R3 R4
1 1 1
Rtot
i 4i Ri 1 Ri
66
1.3. Isolation
thermique
Qu’est ce que l’isolation thermique ?
C’est tout procédé qui a pour effet de diminuer
notablement la valeur de la quantité de chaleur
transmise d’un milieu dans un autre.
67
Les isolants sont donc des matériaux qui ont petite et
par conséquent des matériaux qui ont une résistance au
transfert de chaleur grande.
68
Les isolants les plus utilisés sont :
69
Qualité des isolants thermiques
Conductivité thermiqe
- Résistance au feu
70
- Qualités acoustiques
- Comportement à la chaleur
- Prix
71
Pourquoi isoler ?
Pour assurer un certain confort dans les locaux ; il
est nécessaire sous nos latitudes de chauffer les
locaux pendant la saison froide :
- Prévoir un générateur de chaleur ;
- Freiner les déperditions de chaleur (qui sont
inéluctables)
Par économie : La production de chaleur coûte
cher, pour réduire la consommation il faut limiter les
déperditions.
A cause du mode constructif moderne qui tend à
limiter l’épaisseur des parois opaques et à augmenter
les surfaces vitrées.
Pour éviter qu’il se produise de la condensation sur
les parois et dans les parois. 72
Deuxième loi de Fick et de Fourier
A
Flux de matière
Jin Jout
X=0 X=X
dc dc
d
c dx dc dx
lim lim D D
t 0 t x 0 x dt dx
dc d 2c
D 2
dt dx
C’est la seconde loi de Fick (à une seule
dimension).
T in
A Jin Jout
x ou
t
x x+dx
Nous supposons qu’il n’y a pas de transformation de
chaleur en travail mécanique ni de déperdition
thermique.
En régime permanent, on a Jin = Jout.
En régime transitoire, si Jin > Jout l’équation du bilan
énergétique s’écrit : Qin - Qout= Qaccumulée
a quantité de chaleur qui entre dans dV est :
dT
Adt dx 1
a quantité de chaleur qui sort par la face x = dx est :
dT
Adt
dT dx dx (2)
Adt
dx x
- le bilant thermique est (1) – (2): dT
Adt
dT dT dx
(1) (2) Adt Adt dx
dx dx x
dT
Adt
dx
dx
x
2T
Adt 2 dx (3)
x
D’autre part, si est la masse volumique et Cp est la
chaleur spécifique à pression constante, la capacité
calorifique de l’élément de volume dV = Adx est :
T
mCpdT dVCpdT AdxCpdT AdxCp dt (4)
t
Après simplification, on obtient : (3) = (4)
2T T T 2T nd loi de Fourier à 1D
2 Cp 2
2
x t t Cp x
Cp est appelée diffusité thermique (ou diffusibilité) du
solide. C’est une caractéristique du solide; elle a pour
dimension m2/s.
Ses valeurs sont données dans les tables III, IV et V.
La seconde loi de Fourier c’est une équation
différentielle qui décrit la température d’un système en
fonction du temps et de la position.
maque : A trois dimensions, la seconde loi de Fourier s’écrit
T 2T 2T 2T T
2 2 2 T
t Cp x y z
t Cp
IV. RESOLUTION DES ESQUATIONS DE
TRANSFERT DE CHALEUR ET DE MATIERE
1. Régime stationnaire dans des corps
immobiles
Nous avons vu ce que devenaient les premières lois de
Fick et de Fourier dans le cas d’un régime stationnaire.
Dans le cas du régime stationnaire, le temps
n’intervient pas ; c-à-d c/t =0. La 2nd loi de Fick
devient alors :
0 = c c = 0
Dans le cas unidirectionnel 1D :
d 2c ère
2
0 1 dérivée cste
dx
dc c 2 c1
cste
dx x
Dans ce cas, la 2nd loi de Fick n’apporte rien de
nouveau, elle confirme le résultat de la 1 ère loi
dans le cas d’un transfert unidirectionnel dans un
2. Régime non stationnaire (transitoire ou
variable) dans des corps immobiles
Dans cette partie, afin de simplifier l'exposé, on se limite
à deux variables: une variable spatiale x et le temps t.
Les 2nd lois de Fick et de Fourier ce sont deux équations
différentielles du 2nd degré.
Pour cela, nous considérons le cas des corps isotropes à
diffusivité D et constantes, et pour lesquelles les
variations des grandeurs et T dues aux réactions
chimiques sont négligeables.
Dans le cas du transfert unidirectionnel 1D non
stationnaire dans des corps immobiles on a les
équations de transfert:
c 2c
c D 2
t x
T 2T
T t Cp x 2
Nous allons choisir des différents modèles pour résoudre
ces équations.
1. Modèle de corps semi-infini
On appelle mur semi infini le milieu définit par le demi
espace.
Exemple: le sol dont la surface plane peut être
soumise à diverses conditions.
85
Soit un mur semi infini
T1 × T(x,t) ?
Mur
semi
inf
ini
x
86
Problème : trouver T(x,t)
T1 × T(x,t) ?
Mur
semi
inf
ini
x
2 u
2
erf (u ) exp( ) d fonction d'erreur
0
c c1 c x x
erf erf u si on pose : u
c0 c1 c0 2 Dt 2 Dt
Remarques :
x= T1
+∆x x T(x,
0
t) ?
∆x
x=
-∆x T1
x= T1
+∆x x T(x,
0
t) ?
∆x
x=
-∆x T1
Conditions limites et initiales :
x = -x
x = +x -x < x < +x
t=0 T1 T0
t0 T1 T(x,t)
t T1 TT1
La seconde loi de Fourier s’écrit :
T 2T
t Cp x 2
Rmax
longueur
5
diamètre R
T(R, t)
T1 T0 T1 Si T1>T0
Rmax
R
T(R, t)
T1 T0 T1 Si T1>T0
La solution est donnée par une série de fonctions de
Bessel, de
la forme : R
J 0 B n
T ou c
R max
T0 c0
2
B n J 1 B n
exp B n2 F 0
n 1
- J0 et J1 (table VIII) sont les fonctions de Bessel de
première espèce d’ordre respectivement 0 et 1.
Bn est la nième racine de l’équation J0(Bn) = 0 (table IX);
F0 = nombre de Fourier;
Vérifiez que F0 est un nombre sans dimens
2.4. Modèle de la sphère
Rmax T0 T1
?
R
c c c
c0 reel c0 x c0 y
- Si on considère un transfert de matière dans un
cylindre d’axe oz et de hauteur fini, la solution de
Newman devient :
c c c
c0 reel c0 cylindre c0 z
transfert radial transfert axial
2. Résolution par discrétisation
Les solutions précédentes ne sont valables que pour des
cas particuliers :
- forme géométrique simple;
- répartition initiale régulière des températures et des
concentrations;
- température et concentration en surface (du cylindre
ou sphère,…) constantes dans le temps.
c 2c
D 2
t x
ci 1, j ci , j ci , j ci 1, j
ci , j 1 ci , j
D x x
t x
3.3. Méthode de simulation
On simule directement sur ordinateur les mouvements
au hasard « type de mouvement Brownien » (= dans
tous les sens = complètement au hasard) ce qui
permet d’étudier les phénomènes de diffusion sans
même faire appel aux équations ou au dérivés
partielles correspondantes à ce mouvement.
B. LES TRANSFERTS THERMIQUES ET
MASSIQUES PAR CONVECTION :
TRANSFERT DE CHALEUR ET DE
MATIERE ENTRE PHASES EN
MOUVEMENT TURBULENT
106
I. GENERALITES-DEFINITIONS
1.
Définition
Lorsque le transfert de chaleur s’accompagne d’un
transfert de matière, il est appelé transfert par
convection.
108
Selon le mécanisme qui génère le mouvement du fluide,
on distingue :
La convection naturelle ou libre:
Si le mouvement du fluide es dû à une différence de
masse volumique (de densité) entre parties de fluide
(dû à une différence de température)
110
. Régimes de convection
Selon la vitesse du mouvement du fluide, la convection
peut être en régime laminaire ou turbulent :
En régime laminaire, le fluide s’écoule par
couche. Chaque couche a un trajet continu et régulier:
Tous les vecteurs vitesse sont parallèles à un instant t.
111
En mouvement turbulent, les vecteurs des
vitesses instantanées sont inégaux : des tourbillons
brassent le mélange des diférentes couches.
112
Comment peut-on distinguer entre
écoulement laminaire et un écoulement
turbulent ?
Reynolds a montré que le paramètre qui permettait de
déterminer si l'écoulement est laminaire ou turbulent
est un nombre sans dimension appelé nombre de
Reynolds :
Dv Dv
Re
D : diamètre de la conduite;
v
: Vitesse moyenne du liquide (débit volumique/section);
: masse volumique du fluide;
: viscosité dynamique du fuide;
: viscosité cinématique du fluide.
113
L'expérience Reynolds montre que:
a) Re < 2000
Régime laminaire
b) Re > 3000
Régime turbulent
c) 2000 < Re < 3000
régime intermédiaire
114
3. Couche limite ou couche limite
équivalente C.L.E
Quelque soit le régime de convection, y compris
turbulent, à proximité de la paroi, des particules de
fluide sont freinées par les forces de viscosité ou de
frottement.
119
2) En dehors de la CLE : les transferts de chaleur et
de matière dues aux tourbillons sont infiniment
rapides de sorte que l’on peut considérer qu’à un
moment donné il existe une température moyenne
« Tm » ou une concentration moyenne « cm » dans
l’espace au sein dux,
fluide.
dQ Q Tm Ts
A A(Tm Ts ) si on ponse
dt t x x
121
dQ
A(Ts Tm ) Loi de Newton
dt
122
NOTA :
Le phénomène de conduction pur est difficile à mettre
en évidence dans les fluides à cause des mouvements
de convection difficiles à éviter.
Ce film constitue la principale résistance thermique au
transfert de chaleur entre la paroi et le fluide en
mouvement:
124
III. EQUATION DE TRANSFERT DE CHALEUR ENTRE
DEUX PHASES EN MOUVEMENT TURBULENT
(convection)
Tm1> Tm2
Transport de chaleur
e
x1 x2
Tm1
T2
Fluide 1 T3 Fluide 2
Solide
α2
Tm4
λ
Ecoulement α1 α2 Ecoulement
turbulent turbulent
125
première loi de Fourier nous donne:
dQ Q T2 Tm 1 1
1 1T2 Tm 1 avec 1
Adt At x1 x1
RS T3 T2
e
Tm 4 T3 2
2 2 (Tm 4 T3 ) avec 2
x 2 x 2
x1 et x2 sont mal définis et compliquées à
déterminer car ils sont fonction de la vitesse du
fluide.
= f(mouvement du fluide, nature du fluide)
126
Des équations ci-dessus, on peut écrire :
1 T2 Tm1
1
2 T3 T2 e 1 2 3 T T 1 e 1
m4 m1
1 2
3 Tm4 T3
2
1
(Tm1 Tm 4 )
1 e 1
1 2
0
dQ 1 1 e 1
0 (Tm1 Tm4 ) ou 0 A (Tm1 Tm4 ) ;
dt 0 1 2
= coefficient globale de transfert de chaleur entre et
127
1) On peut faire analogie avec la loi d’Ohm :
V RI
1 1 e 1 1 2
R
th A A A A RS R1 RS
1 dQ 0 1 2
Tm1 Tm 4 A dt
0
128
2) On peut écrire l’équation généralisée :
dQ
dt A 0 T m 1 T m 4
1
0
1 e 1
1 2
dQ
: allure de transfert
dt
Tm1 Tm4 : facteur de potentionnalité.
130
Par analogie, on montre:
dmB
dt A o ( B1 B 2 )
dmB /dt : allure de transfert ;
B1 :B 2facteur de ptentionalité.
A : surface d’échange de matière ;
: coefficient globale de transfert de matière;
131
C. LES TRANSFERTS
THERMIQUES PAR
RAYONNEMENT
132
I. INTRODUCTION
Tous les corps solides, liquide et gazeux, émettent de
l’énergie sous forme d’ondes électromagnétiques.
133
Plus un corps est chaud et plus l’énergie émise est
importante. Cette énergie rayonnée se transforme en
chaleur à la rencontre d’un autre corps.
134
Lorsque deux corps sont en présence, il y a alors
transfert de l’énergie du corps chaud au corps froid.
Ce transfert s’effectue sans aucun transport de
matière; il se produit même dans le vide; c.-à-d. ne
nécessite aucun support matériel : c’est ainsi que le
soleil chauffe la terre par rayonnement.
135
COMPARAISON DES DIFFERENTS MODE DE
TRANSFERT DE CHALEUR
CONDUCTIO
N
RAYONNEME
NT
E = e A T4
T : température du corps en Kelvin
: constante de Stefan-Boltzmann = 5,67 . 10-8 W/m
A : surface d’échange de chaleur
e: facteur d’émission ou émissivité.
C’est un coefficient qui vaut 1 pour un corps noir (c-à-d
qui absorbe complètement les radiations qu’il reçoit) et
qui est compris entre 0 et 1 selon l'état de surface du
matériau :
137
138
III. CHALEUR NETTE EMISE PAR UN CORPS TRES
PETIT PLACE DANS UN ENVIRONNEMENT QUI
EMET, DE SON COTE, UNE QUANTITE DE
CHALEUR
Considérons un corps, très petit, de sorte qu’une
proportion négligeable de son rayonnement soit
réfléchie en retour sur lui ; son facteur total d’émission
(ou d’absorption) = e, sa température est T1 et il
rayonne dans un environnement se trouvant à la
température T2.
La quantité de chaleur émise dans l’unité de temps par
l’unité de surface de ce corps vaut :
4
E1 e. AT 1
= 5,67.10-8 Wm-2.K-4 est appelée constante de Boltzmann.
L’environnement émet, de son coté, une quantité de
chaleur par unité de temps et par unité de surface :
4
E2 e. AT 2 139
Donc, la quantité nette de chaleur émise par le corps
est la suivante :
E = Eémise – Eabsorbée
= E1 – E2
= e.A T 4 T 4
1 2
= t1 273 4 t 2 273 4
5.67.eA
100 100
T(en °K) et (t en °C).
140
D. LES TRANSFERTS
MIXTES
141
Dans la pratique ; les trois modes de transfert coexistent
mais l’un d’entre eux est généralement prépondérant ce
qui conduit à des hypothèses simplificatrices.
142
Exemple :
Soit une paroi séparant deux milieux à des températures
différentes soumise à l’action rayons
des solaires :
ray T
cond
cond Rcond
T
T1 T2 ray
Rray
ray<< cond
Le flux total est donc la somme des flux (le flux est une
grandeur extensive) :
T T
cond ray
Rcond Rray 143
Chapitre 3 :
TRANSFERT DE
QUANTITE DE MOUVEMENT
144
I- INTRODUCTION
En s’écoulant, le fluide s'accompagne de déformations,
comme dans le cas d'un solide élastique.
Transfert de quantité de mouvement est le passage d’un
fluide dans une canalisation: conduite, pompe,…
Or, les liquides ne se ressemblent pas :
146
I. NOTION DE FLUIDE :
Qu’est-ce qu’un fluide ?
Un fluide = grand nomre de particules matérielles, très
petites et libres de se déplacer les unes par rapport
aux autres.
Solide:
ordonnées
Liquide: Gaz:
Ordre local désordonnées
condensées condensées Espacées
peu liées non liées
très agitées147
Un fluide est donc un milieu matériel continu,
déformable, sans rigidité et qui peut s'écouler.
148
Un solide n’est pas un fluide parce que les particules
sont tellement rapprochées qu’elles ne peuvent pas
s’écouler, elles peuvent seulement vibrer.
151
Solides et fluides :
Un solide peut résister à une déformation, un fluide par
contre un solide non.
F b b’ c c’ F
F.
Plastique
a d
Plaque fixe
152
Conséquence :
Il existe deux classes de fluide :
Le fluide parfait : fluide n’offrant pas de résistance à
l’écoulement du fluide
- isotropie parfaite,
- mobilité parfaite,
- viscosité nulle,
- incompressibilité totale (c-à-d = cste).
les forces de pression sont tjrs aux parois
du récipient qui contient le fluide, soit au repos
ou bien en mouvement.
153
lus le liquide s’écoule difficilement, plus sa viscosité augmen
154
Qu’est-ce que la mécanique des fluides ?
La mécanique de fluides est l’ensemble des lois
auxquelles ces substances obéissent qu’elles soient :
Immobiles cette partie s’appelle statique des fluides, ou
qu’eles soient en mouvement qui s’appelle dynamique
des fluides.
155
II. FLUIDES RÉELS, VISCOSITÉ
Viscosité : un phénomène physique
On se propose ici :
- d’aborder la viscosité tout d’abord sous son aspect
théorique,
- considérer sa mesure,
P m
m
P
m F
t
m
P car
F ()
t
157
2. Première loi de Newton - viscosité
Le but de la première loi de Newton
définir la viscosité dynamique d’un fluide réel ( 0).
En réalité un fluide parfait (= 0) n’existe pas.
Dans un fluide réel en mouvement il existe des
forces de frottement de sorte que les forces de
pression de fluide sur le récipient ne sont pas à la
surface.
Profil de vitesse
zx
163
Le terme de cisaillement traduit bien l’analogie
formelle qui existe entre frottement liquide et
frottement mécanique.
164
Remarque :
1°) La force de frottement F’ qui s'exerce à la surface de
séparation des couches de fluide s'oppose au
glissement d'une couche sur l'autre et on peut ainsi
écrire :
F 'x d x
A dz
165
2°)
x x ( x ) ( x )
zx
z z z z
La quantité de mouvement par unité de volume x
et à
x
est transférée proportionnellement au gradient
z
appelée viscosité cinématique ou diffusivité de quantité
de mouvement.
166
3. Unités et ordres de grandeur
1.3.1. Unités
Dans le système international SI :
: Le pascal-seconde = poiseuille, noté Pl
1 Pl = 1 Pa.s
: Le mètre carré / seconde.
167
emarque documentaire :
Il existe aussi une autre unité de viscosité dynamique,
la sthène seconde par mètre carré, notée sn.s.m-2 :
1 sn.s.m-2 = 103 Pl.
Dans certaines applications, on utilise aussi l’inverse
de la viscosité dynamique, appelé fluidité ou viscosité
réciproque. L’unité CGS est le rhé, inverse de la poise.
168
.3.2. Ordres de grandeur :
169
. Mesure de la viscosité
s méthodes de mesure de la viscosité sont de deux types :
. Méthode à écoulement capillaire et assimilés
1.1. Viscosimètre du type “Ostwald“
171
2. Méthode à bille tombante
On lâche une bille dans un liquide visqueux : elle chute
sous l’effet combiné :
2 2 b L
vlim = h/t R gt
9 h
Cette méthode est théoriquement une méthode absolue
(pas d’étalonnage) à condition que l’écoulement soit
très long de sorte Re << 1. 173
2.2. Méthodes rotationnelles : Viscosimètre à
cylindre rotatif (Couette cylindrique)
Fil de torsion
Principe :
Mesurer le couple qui permet
de calculer la contrainte
tangentielle moyenne t.
L = 0 : stator
L= wR2 : rotor
C F C
F 1
R S 2R 2 l
D’autre part, on a :
d R
2
dr d
177
. .
C’est la courbe = f( )
) ou = f(
.
) d’un tel fluide est donc une
Le rhéogramme= f(
droite passant par l’origine, de
pente .
Une seule mesure est donc suffisante pour décrire
l'écoulement à T et P fixes.
Exemples de liquides newtoniens: eau, la plupart des
solvants, huiles minérales, certaines dispersions. 179
.3. Fluides non newtoniens ou non linéaires
la viscosité varie avec la vitesse de cisaillement
viscosité absolue () viscosité apparente
. (a)
( ) a= pente de la tangente à la courbe
rhéologique
Fluides
viscosité Rhéogramme
n et K
183
Les liquides rhéoépaississants (-fréquent)
.
Tous les liquides dont a augmente lorsque
augmente ou lorque augmente.
185
a) La viscosité diminue si une contrainte
supérieure au seuil ( c) est appliquée:
186
b) La viscosité demeure constante au delà du
seuil d'écoulement :
Le liquide se comporte comme un liquide newtonien. :
de
l'augmentation dese traduit par une augmentation
.
Exemple : Peintures à l'huile dites "peintures qui ne
coulent pas". Celles-ci se comportent différemment en
fonction de la contrainte exercée par l'applicateur à l'aide
du pinceau : 187
lorsqu’on les applique, la contrainte que l’on exerce
avec le pinceau est supérieure au seuil d’écoulement,
la peinture est assez fluide pour s'étaler sur le
support.
lorsqu’elles ont été appliquées, la contrainte est en
dessous du seuil d’écoulement, et elles sont
suffisamment visqueuses pour ne pas couler sous l’effet
de leur propre poids.
188
. Importance de l’écoulement
1. Régimes d'écoulement : nombre de Reynolds
Dans un fluide en écoulement laminaire les filets
fluides ne se mélangent pas au cours du mouvement,
les couches fluides glissent les unes sur les autres
filet
coloré
D D
Re ou Re
190
Chapitre 4:
LIEN ENTRE LES TRANSFERTS
DE QUANTITE DE
MOUVEMENT, DE MATIERE ET
DE CHALEUR
191
. QUANTITE DE MOUVEMENT
Considérons un milieu tranquille sans remous ni
tourbillons en écoulement laminaire.
z
P’
193
II. MATIERE ET CHALEUR
Les molécules qui passent du
z
plan P au plan P’ ne
transportent pas seulement de P’
la quantité de mouvement mais
P
également de la chaleur (elles
ont une certaine température)
x
et leur propre matière.
•Transport de chaleur
Si T est la température sur le plan P et T’ celle sur le
plan P’, si en outre cp est la capacité calorifique du
fluide, la densité du flux thermique de P vers P’ est
donnée par une formulation analogue à la loi de
Newton : c’est la loi de Fourier :
T (c pT ) (2)
T a
z z
a=cp la diffusivité thermique. 194
•Transport de matière
Le même raisonnement conduit sur la matière fournit la
densité de flux moléculaire par une loi analogue aux
deux précédentes que l’on appelle la loi de Fick et qui
s’écrit :
cA
M D (3)
z
D est le coefficient de diffusion matériel.
195
III. GENERALISATION
Les relations (1), (2) et (3), obtenues par un raisonnement
intuitif, montrent finalement qu’il y a une analogie, au
moins formelle, entre les transports des trois grandeurs
extensives (c-à-d qui sont directement proportionnelles à
la masse mise en cause) que sont la quantité de
mouvement, la chaleur et la matière.
Formellement, on pourra écrire dans les trois
cas :
V
z
C’est-à-dire :
densité conduc
. gradient de
(4)
de flux tivité potentiel
ec la correspondance résumée dans le tableau suivant :
196
Loi de Extensivité Potentiel Conductivité
NEWTON Quantité de Vitesse viscosité dynamique
mouvement
(m.s-1) (Pa.s)
(N.s-1)
197
Les relations précédentes sont les formes les plus
usuelles de ces trois lois prises séparément.
198
Cette relation fondamentale apparaît lorsque l’on
exprime les lois de transport précédentes en fonction
de la concentration d’extensité exprimée par :
Concentrat ion
capacité . potentiel
d' extensité
La relation (4) devient alors :
gradient de
densité de flux
diffusivit é .
concentration
d' extensité d' extensité
vec la correspondance résumé dans le tableau suivant :
199
Loi de Extensité Concentration diffusivité
d’extensité
FICK Quantité c D
de matière (kg) kg.m-3 (m2.s-1)
201
erci pour votre attent
202