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SUPERIEUR DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
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UNIVERSITE NORBERT ZONGO
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ECOLE NORMALE SUPERIEURE
DE KOUDOUGOU (ENSK)
Présenté par :
YEYE Cyriaque
IES / MENA / DREPS / CO / Koudougou.
78 82 85 84 / 73 22 61 00 / 66 88 82 82
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PROGRAMME DU COURS DE DIDACTIQUE
CAET
7 modules
80 heures
Module 4 : Préparation d’une intervention 16 heures
pédagogique.
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MODULE 1 / CONNAISSANCE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
ET LA FORMATION PROFESSIONNELLE
A / En France :
Au Moyen Age et sous l’Ancien régime, l’activité économique non agricole était représentée
par l’artisanat et le commerce. La formation professionnelle artisanale s’effectuait sous la
forme de l’apprentissage, au sein d’une corporation de métiers, et reposait essentiellement
sur l’imitatio, c’est-à-dire sur la reproduction des gestes et des tours de mains. Cette
transmission de savoir-faire manuels ne requerrait qu’une très faible formation. L’apprenti
vivait chez son maître qui s’engageait à lui apprendre le métier moyennant le versement
d’une redevance. Au bout d’un certain temps l’apprenti devenait compagnon après avoir
réussi à une épreuve de qualification « le chef-d’œuvre » preuve de sa qualification
technique, organisée par la corporation de métiers.
Pour le commerce, à partir du XVIè siècle, diverses maisons italiennes (les Lombards, les
Toscans ou les Vénitiens) ou allemandes (la Hanse, les Fugger) fondèrent des écoles pour
l’apprentissage de la comptabilité, de la tenue des livres ou des langues étrangères.
Implantées en Italie, ces écoles accueillaient aussi des élèves étrangers, dont des français.
Mais en règle générale, la formation commerciale se limitait à un apprentissage empirique et
routinier organisée à l’échoppe sous la tutelle du maître.
A partir du XVI è siècle néanmoins, pour répondre aux besoins en main d’œuvre qualifiée,
tant civile que militaire de la monarchie et aux mutations dans l’organisation du travail
(création des premières manufactures), ainsi qu’à des considérations d’ordre philosophique
et éducatif, les premières écoles d’enseignement technique et professionnel sont fondées.
Création de l’école des ponts- et -chaussées : En vue d’assurer la construction d’un réseau
de routes royales, un corps d’ingénieurs des ponts et chaussées est créé en 1716. L’école
des ponts et chaussées a été créée pour en garantir la formation technique.
Depuis 1744, l’exploitation des mines nécessite une concession de l’Etat. Pour assurer la
formation des inspecteurs une école royale, l’Ecole des mines de Paris est ouverte en 1783.
Pour remédier à la désorganisation des écoles d’ingénieurs au début de la Révolution et la
fermeture des écoles (pour esprit aristocrate), l’Ecole centrale des travaux pratiques (future
Ecole polytechnique) a vu le jour.Elle accueille ses premiers élèves le 21 décembre 1794.
Transformée en Ecole polytechnique le 22 octobre 1795, elle obtient le monopole des
services techniques de l’Etat et se trouve au centre d’un réseau d’écoles d’application.
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en école des arts et métiers en 1803 et transféré à Compiègne. Ses objectifs étaient de
former de bons ouvriers et contremaîtres. En 1806, transfert de l’école des arts et métiers de
Compiègne à Châlon-sur-Marne.Très vite, les Arts et Métiers s’intéressent à la formation des
techniciens et des ingénieurs. En 1907, est créé le Brevet d’ingénieur des écoles nationales
des arts et métiers.
Les Ecoles Primaires Supérieures (EPS) sont créées en 1829. Elles étaient plus orientées à
l’étude des sciences et de leurs applications dans l’industrie. Deux branches se développent,
l’une générale et l’autre professionnelle qui sera ensuite intégrée aux Ecoles Manuelles
d’Apprentissage.
L’enseignement secondaire spécial est créé en 1865. Il évolue très vite et devient un
enseignement moderne plus que technique. Le baccalauréat moderne en est créé en 1886.
Les premières Ecoles Nationales d’Apprentissage (ENP) sont créées en 1886 et 1887 dans
le cadre des Ecoles manuelles d’apprentissage.
Dans le secteur agricole, les fermes-écoles sont créées en 1822, et l’Institut Agricole en
1826.
Les frères des écoles chrétiennes Jean-Baptiste de la Salle ont créé d’abord un
enseignement primaire en direction des enfants des familles les plus défavorisées. Ils ont
créé ensuite un enseignement technique et professionnel au 18è siècle. En 1827, l’abbé
Béranger crée l’école Saint–Nicolas, école professionnelle où sont proposées des formations
pratiques en atelier et deux heures de cours théoriques par jour.
En 1859, les frères Saint Jean-Baptiste de la Salle reprennent l’école Saint-Nicolas et créent
plusieurs écoles dispensant un enseignement technique et professionnel.
En 1819, création de l’Ecole de commerce de Paris par les négociants Brodard et Legret sur
le modèle de l’Ecole polytechnique. Les débuts furent difficiles car elle s’adressait
essentiellement à la bourgeoisie aisée et demandait une rétribution très élevée. Reformée en
1905, elle prend le nom d’Ecole supérieure pratique de commerce et d’industrie.
En 1837 au Creusot, puis chez Schneider, Claix, Christofle en 1873, sont créées des écoles
dont la mission était de former des « ouvriers qualifiés et dociles ».
Création de l’Ecole Pigier de Paris. Créée par Pigier père, l’école fonctionne jusqu’à sa mort
en 1870 avant d’être reprise par Pigier fils en 1875. En 1910, elle possédait quatre filiales en
province et connut une grande expansion après 1919. Elle doit son succès à sa pédagogie
qui prônait l’apprentissage individuel afin de tenir compte des possibilités de chaque élève.
Des groupements d’industriels à vocation plus ou moins philanthropique créent des écoles
en particulier à Mulhouse et Reims.
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a 4) Les initiatives des municipalités :
Les écoles de dessin ont été les premières à voir le jour par les communes (1746 Rouen,
1751 Reims, 1753 Marseille, 1755 Lille, 1756 Lyon, 1758 Amiens, etc...).
La Loi Guizot sur l’enseignement primaire, prévoyait l’ouverture dans les chefs-lieux de
département et les villes de plus de 6 000 habitants d’une école primaire supérieure pour les
enfants se destinant au commerce et à l’industrie. Quoique ces écoles ne délivrent pas un
véritable enseignement professionnel, leur création obligea les communes à prendre position
à l’égard de cet enseignement en développant notamment une culture différente de celle
des humanités classiques.
Dans les villes où des concentrations industrielles se forment, les municipalités créent des
écoles qui dispensent un enseignement technique théorique puis pratique. Lyon crée une
école en 1851 ; Paris en 1860,...
Quelques écoles municipales vont développer des propositions de formation en direction des
jeunes filles.
En 1873, l’Ecole Diderot à Paris est créée avec des professeurs de l’enseignant général et
des maîtres ouvriers. Elle est immédiatement un modèle dans le genre et deviendra par la
suite le Lycée Diderot.
L’évolution de la nature des qualifications va jouer un rôle primordial dans l’émergence des
propositions de formation dans le domaine technique.
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Une nouvelle classe dite laborieuse apparaît. Ses origines sont rurales, son niveau culturel
est bas. Pour le patronat « il est nécessaire de contrôler les comportements de cette classe
ouvrière ». Les écoles vont répondre à deux objectifs :
Pour des raisons bien différentes, la création d’écoles va être soutenue par le mouvement
marxiste qui y voit la réponse à la nécessité d’émancipation du prolétariat.
En 1833, la loi Guizot constitue le premier pas vers la scolarisation. Les communes sont
contraintes d’avoir chacune une école. En 1835, un corps d’inspecteurs est créé pour
contrôler l’application de la loi.
Les lois Jules Ferry de 1881 et 1882 rendent la scolarité obligatoire : l’école est laïque,
gratuite et obligatoire pour les deux sexes de 6 à 13 ans.
Projetée dès 1869, par la Chambre de commerce de Paris, inaugurée le 04 décembre 1881
et reconnue par l’Etat en 1923, l’Ecole des hautes études commerciales (HEC) se concevait
résolument comme un établissement d’enseignement supérieur et ne recrutait ses élèves
que dans le secondaire. Son objectif était de former à la direction des affaires dans le
commerce, l’industrie ou la banque. Son fonctionnement est calqué sur celui des grandes
écoles d’ingénieurs et son succès ne s’est pas démenti jusqu’à nos jours.
En 1920, la loi Astier institue les cours professionnels pour tous les jeunes qui travaillent
dans le commerce et dans l’industrie, fixant le CAP comme objectif.
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commerciale. Son taux est fixé à 0,20% des appointements et salaires versés par
l’entreprise.
- Création des chambres de métiers. Les chambres des métiers, qui entre autres vont
organiser les cours professionnels et superviser la formation des apprentis dans l’artisanat.
Entre 1959 et 1979, l’enseignement technique et professionnel est intégré dans un système
éducatif cohérent dans lequel les anciens ordres d’enseignement parallèles et cloisonnés
sont remplacés par des degrés successifs et interdépendants. Il participe, de ce fait, au
phénomène de démocratisation de l’enseignement. La scolarité obligatoire à 16 ans, qui
entre en vigueur à partir de 1969, bénéficie surtout aux collèges d’enseignement technique
(CET) qui connaissent une croissance rapide en accueillant des enfants de 14 – 16 ans qui
auparavant entraient en apprentissage.
Pour répondre aux besoins d’une économie florissante et aux mutations des métiers et du
marché du travail, le ministre (Christian Fouchet) complète le système éducatif par une
reforme d’envergure en 1963 – 1966 :
- Le palier d’orientation est fixé à la fin de la classe de 3 ème, un nouveau diplôme est crée
pour les élèves ayant bénéficié d’une meilleure scolarité.
- L’enseignement technique long est sanctionné par un baccalauréat de technicien.
- Un enseignement technique supérieur court voit le jour avec les IUT ;
- La formation technique post-scolaire est homogénéisée.
En une décennie, la France s’est ainsi dotée d’un système de formation professionnelle
original reposant quasi exclusivement sur la scolarisation des apprentissages.
La reforme BERTHOIN :
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En 1959, les cours complémentaires généraux (enseignement primaire)deviennent Collèges
d’enseignement général (CEG), avec un cycle d’orientation commun à tous de trois mois.
L’obligation scolaire est portée à 16 ans.
Le tronc commun passe de 3 mois à 2 ans (6è et 5è) puis progressivement à 4 ans (6è à 3è),
une dérogation est faite pour la préparation du CAP en 3 ans à partir de la 5è.
En 1965, le baccalauréat technique (BTN) est créé. Préparé en trois ans, il sanctionne des
études spécialisées qui donneront naissance aux sections F (mécanique, électronique,
physique, chimie, biologie, musique et art plastique), G (techniques administratives, de
gestion ou commerciales) et H (techniques informatiques et programmation). Il va se
diversifier (jusqu’en 1992 où tous les baccalauréats seront structurés). Il est associé à une
double finalité (professionnelle et de poursuite d’études). Cette double finalité va s’estomper
jusqu’à disparaître en 1989.
En avril 1966, Christian Fouchet annonce la création d’un nouveau diplôme, le BEP (Brevet
d’études professionnelles, destiné aux élèves issus de la classe de 3è et disposant d’une
formation plus poussée que les élèves de CAP, issus de la classe de 5è. Le BEP prépare à
un secteur professionnel alors que le CAP prépare à un métier. Il est destiné au travers d’une
lente évolution, à remplacer le CAP.
Les LT (lycées techniques) deviennent LET (Lycée d’enseignement technique) puis LEGT
(lycées d’enseignement général et technique. Cette évolution peut être appréciée comme
une promotion du technique par rapport au général et non comme une perte d’identité.
Les CET deviennent LEP (lycée d’enseignement professionnel). Il s’agit alors d’une
redéfinition de la position structurelle du technique par rapport au professionnel. La
différence antérieure était une différence de niveau : lycée technique (LET) pour les
techniciens et collège technique (CET) pour les ouvriers professionnels.
La nouvelle différence est une différence de nature : lycée technique (LET) pour les filières
technologiques d’une part, et lycées professionnels d’autre part pour tous ceux destinés au
monde du travail.
Pour lutter contre l’image minorée du travail manuel, la technologie entre dans les
programmes du collège et des équivalences sont établies entre les diplômes de
l’enseignement général et ceux de l’enseignement technique. Dans un souci de
revalorisation, la Loi d’orientation sur l’enseignement technologique précise que
l’enseignement technique devient « technologique » et « assure un ensemble de formations
pouvant s’étendre de la 3è année du cycle moyen jusqu’à l’enseignement supérieur ». Cet
enseignement comprend obligatoirement des stages d’initiation en milieu professionnel. Il
peut être à temps plein, alterné ou simultané. La loi restaure aussi le CAP en trois ans après
la 5è.
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En 1971, une loi sur l’apprentissage introduit une dérogation à l’obligation scolaire. Les CFA
(Centre de formation des apprentis) sont crées. Ils sont gérés par les Chambres de Métiers,
les Chambres de commerce et d’industrie, les groupements privés, des établissements du
ministère de l’éducation nationale ou de l’agriculture.
En 1979, le principe de l’alternance est étendu à tous les élèves. Seuls les lycées
professionnels sont concernés par cette évolution. Mais cette initiative marque une
conception nouvelle ; l’entreprise est considérée comme lieu de formation.
Plusieurs éléments ont contribué à valoriser l’entreprise à cette époque :
Dès les années 80, les entreprises revendiquent une place dans la formation. En 1980,
l’alternance sous statut scolaire est créée. Les diplômes sont restructurés et les référentiels
réécrits.
Avec la création en 1985 du baccalauréat professionnel, l’alternance sous statut scolaire est
mise à contribution par des Périodes de formation en milieu professionnel (PFMP).
En 1987, la loi Séguin rend possible la préparation de tous diplômes professionnels par
l’apprentissage (BEP, CAP, BTS...).
Nous étudions ici les différentes catégories d’enseignants et les types de formations
dispensés dans l’enseignement technique et professionnel.
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MODULE 2 / PROGRAMMES ET REFERENTIELS
I / PROGRAMMES :
Un programme énonce une liste de notions, de règles, d’objets d’études, de concepts, bref
des contenus de connaissances. Le plus souvent, le programme se présente sous forme
d’une énumération de titres et chapitres d’une discipline donnée. On y ajoute souvent les
compétences et objectifs associés. Il a surtout pour fonction de donner la succession des
thèmes d’étude pour les apprenants des tâches pédagogiques pour le formateur.
B / Avantages et inconvénients :
1) Les avantages :
Le principal avantage du programme est de ne pas changer les habitudes des formateurs
qui sont souvent des enseignants de formation initiale ; en effet le programme rassure le
formateur en tant que document officiel.
2) Les inconvénients :
Lorsque le programme est donné seul sans autres précisions, on peut relever les situations
suivantes :
- L’énoncé des contenus ne suffit pas à préciser le degré ou niveau des compétences que
l’apprenant doit acquérir. Par exemple :
La notion de contrat de travail figure au programme de BEP et de Terminale G.
- La logique interne qui lie les contenus d’un programme est rarement perceptible par l’élève
ou l’adulte en formation, l’un et l’autre doivent s’en remettre à l’institution qui définit les
programmes et au formateur qui l’interprète.
- Le contrôle des connaissances repose sur la mémoire collective des enseignants (annales
BEP, BAC etc.) ; il peut donc surgir des surprises quand il y a des modifications de
programme ou quand une nouvelle contrainte des sujets originaux.
- Il peut devenir un alibi pour le formateur qui peut se réfugier devant la nécessité de boucler
le programme ou refuser d’aborder les vrais problèmes posés par la formation ou par les
apprenants.
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II / REFERENTIELS :
C’est un dossier d’étude des besoins de formation. Il met en évidence les éléments ci-après
permettant d’apprécier la viabilité du diplôme sur le marché du travail.
1) L’économie du secteur :
c) Repérage des évolutions des contenus des emplois. : - études récentes sur l’évolution
des emplois. – enquête en entreprise, entretien.
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4) Les formations : - recensement des diplômes. – effectif par diplôme. – flux de sortie et
poursuite d’études. – conditions de l’insertion professionnelle. – analyse des cheminements
professionnels (évolution des carrières).
Une fois cette étude réalisée, il faut en tirer les conclusions quant à l’opportunité de la
création ou de la rénovation du diplôme concerné. Si l’avis des décideurs est favorable, il
faudra passer à la réalisation du référentiel des activités professionnelles.
Le RAP est un recensement des fonctions, tâches et opérations que le titulaire du diplôme
est susceptible d’accomplir dans l’exercice de la profession. Il est établi après une enquête
dans le milieu professionnel dont l’exploitation des réponses aux questionnaires permettra de
faire ressortir les éléments suivants:
Après une observation et un entretien avec le titulaire et son supérieur hiérarchique, on peut
dresser une liste de fonctions que le titulaire du poste (diplômé) pourrait assumer. Chaque
fonction est ensuite découpée en tâches, et les tâches découpées en opérations.
C’est l’outil de référence de la formation. Après avoir décrit la profession et déterminé les
fonctions principales que le diplôme devrait assumer, le RFC rappelle les objectifs généraux
de la profession et se penche particulièrement sur :
Une compétence peut être définie comme un ensemble de savoirs et savoir-faire organisés
en vue d’accomplir de façon adaptée une tâche ou un ensemble de tâches. Une
compétence se traduit par un objectif de formation et se manifeste par des comportements
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observables et mesurables. Après avoir listé l’ensemble des compétences, on décrit chaque
compétence comme suit :
Ce sont des savoirs qu’il faut nécessairement maîtriser pour mettre en œuvre une
compétence. Le savoir-faire est une habileté manifestée dans une situation précise ; c’est un
ensemble de gestes, de méthodes les mieux adaptés à la tâche proposée.
Le savoir être est une habileté socio affective nécessaire à l’accomplissement d’une
compétence. On dresse alors le tableau suivant (cf doc. RFC).
a) La matrice des compétences : C’est un document qui liste d’un côté les compétences
particulières et de l’autre les compétences générales.
c) La grille de répartition des cours : Il s’agit de présenter pour chaque année les cours, le
nombre d’heures et les coefficients.
d) Le plan cadre des cours : Il s’agit de présenter pour chaque cours les éléments
suivants :
Remarque : Le RAP et le RFC sont généralement préparés par un groupe de travail et un atelier est
ensuite organisé pour valider les résultats avec des professionnels.
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MODULE 3 / L’APPLICATION DES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Selon le philosophe grec SENEQUE, il n’y a point de vent favorable pour celui qui ne sait où
aller. Tout voyageur doit commencer par se fixer une destination avant de chercher les
moyens de s’y rendre.
Comme le voyageur, l’enseignant doit exprimer clairement ce qu’il veut atteindre avant de
déterminer la méthode, le matériel, le contenu de son enseignement.
De l’Antiquité à nos jours, la formation du « type d’homme » selon les besoins de la société a
toujours été l’objectif premier de toute structure de formation et d’éducation. Cependant les
moyens pour y parvenir ont évolué à travers les époques. C’est ainsi que les efforts en
psychologie pour développer des systèmes de mesures plus objectifs des années 30 vont
affecter la pédagogie. Aussi, le « mouvement de l’efficacité ou du rendement » (Nadeau
1998 :14) lié au management dans l’industrie (années 20), va influencer le processus
éducatif pour le rendre plus fonctionnel et efficace. En outre, le « mouvement behaviouriste »
dont Thorndike, Watson, Judd, Bobbit… en sont les précurseurs, viendra imprimer sa
marque sur la psychologie et la pédagogie pour les rendre beaucoup plus scientifiques et
rationnelles. Dès lors, le comportement humain peut être influencé et prédit. « L’époque de la
psychologie romantique va laisser la place à la psychologie cognitive ; et l’éducation qui était
vue comme un art va céder le pas à la science de l’éducation.
A / La finalité
C’est une affirmation de principes à travers laquelle une société ou un groupe social identifie
et véhicule ses valeurs (sociales, économiques, culturelles, artistiques...) et sa conception de
l’éducation. Elle donne les lignes directrices à un système éducatif, la ligne de conduite
générale et répond à la question : Quel type d’homme voulons-nous former pour notre
société ?
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Exemples : « Le système éducatif vise la formation d’une personnalité burkinabé
débarrassée de tout mimétisme, c’est-à-dire vise à apprendre aux élèves et aux étudiants à
assimiler de manière critique et positive les idées et les expériences des autres peuples ».
Les finalités sont donc des énoncés très généraux et plus ou moins vagues servant de point
de départ à la formulation d’intention à long terme. Ce sont des énoncés idéalistes donc non
ou peu réalistes.
B / Le but :
L’école doit permettre aux élèves d’acquérir une certaine ouverture d’esprit.
Doter le pays de cadres et de personnels compétents dans tous les domaines et tous les
niveaux.
Le niveau de formulation des buts est moins élevé (Ministère) et les intentions énoncées
sont plus précises et plus concrètes, plus réalistes et moins idéalistes.
C / L’objectif :
Le Petit Larousse définit l’objectif comme étant « un but plus précis à atteindre ».
Il est le résultat précis, circonscrit et vérifiable dont l’atteinte exige une focalisation d’actions
cohérentes et d’efforts concertés pendant une certaine période.
L’objectif est l’énoncé ponctuel qui spécifie une ou les intentions qui sous-tendent une action,
un processus, une entreprise, un domaine, une personne, un groupe, une institution.
Il peut être entendu comme étant l’expression tangible et réaliste d’un résultat (quoi ?),
délimité dans le temps (quand ?) et dans l’espace (où ?), qualifié et comportant des indices
d’appréciation, quantité mesurable et comparable qui, à un moment donné, devrait avoir été
réalisé par les personnes qualifiées (qui ?) pour satisfaire un besoin déterminé (pourquoi ?).
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Un objectif doit indiquer ce qui sera fait (quoi) pourquoi cela sera fait, quand cela se fera où
s’effectuera cette action.
Un enseignant qui ne définit pas ses objectifs navigue à vue, c’est-à-dire qu’il ne sait pas où
il va et pourquoi il entreprend une activité. En effet par l’identification des objectifs,
l’enseignant détermine ou définit ce qu’il attend de ses élèves et en termes de compétences.
Autrement dit, les objectifs pédagogiques servent de phare à l’action pédagogique, guident
l’enseignant. C’est grâce à eux que l’enseignant peut s’interroger pour savoir si oui ou non il
est toujours dans la bonne direction, s’il ne doit pas se réorienter.
La définition des objectifs pédagogiques permet d’évaluer avec efficacité la valeur d’un
cours, d’indiquer l’aboutissement de l’activité menée par l’enseignant et enfin le degré de
performance de l’enseignant. Par les critères de performance auxquels on se réfère,
l’évaluation parait moins hasardeuse et moins injuste lorsque les objectifs formulés sans
ambiguïté et communiqués en temps opportun aux élèves.
La définition des objectifs favorise une réflexion sereine et profonde sur le contenu du cours
et sur les moyens à mettre en œuvre permettant ainsi un choix conséquent (choix des
méthodes, des techniques et des supports pour l’amélioration de l’action de formation).
A / L’objectif général :
L’objectif général se définit donc comme étant le résultat escompté par opposition au but qui
énonçait un résultat recherché.
Il ne s’agit pas de répondre seulement à la question « qu’est-ce qu’on veut ? », mais d’y
adjoindre ce qu’on peut, c’est-à-dire la prise en compte des conditions et les moyens qui vont
permettre à l’enseignant comme aux apprenants de prévoir et non de souhaiter. Bien qu’il
concerne un niveau plus précis que le but, l’objectif général demeure général dans la mesure
où il sera peu inducteur de prescriptions pratiques qui aideraient à créer la situation
d’apprentissage. Formuler des objectifs généraux avant de passer aux objectifs
opérationnels est important pour l’enseignant dans la mesure où cela permet d’éviter de
considérer la formation totale de l’individu comme la somme des acquisitions fragmentaires
visées par les objectifs opérationnels.
Exemple : « Au terme de l’étude intitulée comment entreprendre, l’élève doit être capable de
conduire sur le terrain un projet de création d’entreprise ».
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B / L’objectif terminal ou final :
Il concerne l’issue de la formation. Cette issue peut être plus ou moins éloignée : stage de
courte ou longue durée, séquence à l’intérieur d’une formation ou d’un chapitre. Dans ce
sens tout objectif est terminal car il décrit un résultat.
C / L’objectif intermédiaire :
Par rapport au résultat défini, certains objectifs seront qualifiés d’intermédiaires parce qu’ils
représentent dans l’ordre des objectifs un passage obligé sur un itinéraire. Ainsi l’objectif d’un
trimestre peut être considéré comme intermédiaire par rapport à l’objectif d’une année. Celui
d’une année peut être considéré comme intermédiaire par rapport à celui d’un cycle. Les
sous objectifs de l’objectif final d’un chapitre peuvent être considérés comme objectifs
intermédiaires. C’est une notion qui constitue une manière d’insister sur cette fonction des
objectifs qu’est l’observation d’une progression logique des apprentissages et leur évolution
au fur et à mesure.
Exemple : Au terme de l’année, l’élève de la classe seconde AB3 doit être capable de
déterminer le solde d’un compte.
D / L’objectif d’intégration :
Selon Jean-Marie DEKETELE, l’objectif d’intégration est une compétence qui dans l’idéal
possède les caractéristiques suivantes :
- La compétence s’exerce sur une situation d’intégration, c’est-à-dire une situation complexe
comprenant de l’information essentielle et de l’information parasite et mettant en jeu les
apprentissages antérieurs. La compétence est une activité complexe nécessitant l’intégration
et non la juxtaposition des savoirs et des savoir-faire antérieurs et aboutissant à un produit
évaluable qui les intègre.
- La situation d’intégration est la plus proche possible d’une situation naturelle que pourra
rencontrer l’élève. Elle est donc une fonction sociale.
- L’objectif d’intégration fera appel à des savoirs être et à des savoirs devenir orientés vers le
développement de l’autonomie.
Remarque :
Au cas où toutes ces caractéristiques ne peuvent être présentées, il faudra au moins que la
deuxième soit présentée pour qu’on puisse parler d’objectif d’intégration.
E / L’objectif spécifique :
Un objectif spécifique est issu de la démultiplication d’un objectif général en autant d’énoncés
rendus nécessaires pour que quatre exigences opérationnelles soient satisfaites :
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- Décrire une activité de l’apprenant identifiable par un comportement observable.
- Mentionner les conditions dans lesquelles le comportement souhaité doit se manifester.
- Indiquer à quel niveau doit se situer l’activité terminale de l’apprenant et quels critères
serviront à évaluer le résultat (selon HAMELINE).
D’après cette définition, si les exigences d’opérationnalité sont remplies, alors objectif
spécifique est égal à objectif opérationnel.
Pour MAGER, un objectif spécifique doit être formulé en terme de comportement observable
de l’élève, après apprentissage, afin qu’une personne extérieure et compétente puisse
décider si cet objectif est atteint ou non.
Exemple : A partir d’un extrait d’entretien, l’élève doit être capable d’identifier les différentes
attitudes prises par l’interviewé.
F / L’objectif opérationnel :
L’exigence ici est que les objectifs opérationnels doivent être définis en termes de
comportement observables et mesurables.
- Le produit attendu.
Exemple :
- L’appareil devra capter correctement des émissions d’au moins cinq émetteurs sur grandes
ondes.
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IV / COMMENT BIEN FORMULER UN OBJECTIF ?
Un objectif est bien défini quand il communique avec succès les intentions de l’enseignant à
celui qui lit cet objectif (POCZTAR). Pour lui un objectif est bien défini s’il :
- Communique aux autres une image identique à celle que le rédacteur a en vue.
- Exclut le grand nombre possible de variantes par rapport à la préoccupation finale. Les
mots qui conduisent à des interprétations équivoques doivent être évités ; exemple (savoir
comprendre...).
- Décrit le comportement final de l’élève, de façon assez précise pour écarter toute erreur
d’interprétation.
Suivant cette méthode, trois caractéristiques permettent de cerner un objectif de manière très
précise. Ce sont :
- La performance.
- Les conditions
- Les critères.
1) La performance :
Ce mot vient du substantif anglais « performer ». Le performer est pragmatiquement celui qui
exécute conformément aux normes ou aux critères, une tâche qui lui est demandée, et
réalise ainsi pleinement les objectifs qu’on escomptait.
La performance est donc ce que l’élève doit être capable d’accomplir, de réaliser, de faire,
pour donner la preuve qu’il a atteint l’objectif.
L’exigence de la performance sera qu’elle soit exprimée par un verbe d’action et non un
verbe d’état.
Bien que l’on parle de comportement observable, d’action manifeste, on admet qu’une
performance peut être abstraite, mentale.
En effet il parait difficile d’exclure les opérations mentales de la définition des objectifs
puisqu’il s’agit souvent d’aider les élèves à résoudre ou à mémoriser.
Certains auteurs utilisent les termes de performance interne pour ce qui est invisible et de
performance externe pour ce qui est visible.
Comment un élève fera-t-il la preuve qu’il a atteint une performance dite interne ou mentale
ou abstraite ?
Le principe est que toute performance mentale doit pouvoir se traduire physiquement afin
que le professeur puisse vérifier si l’objectif est atteint. Il est donc recommander dans tous
les cas de performance mentale ou abstraite, d’adopter comme règle : d’ajouter un indicateur
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de comportement à l’objectif ou à la performance. Cet indicateur doit être le plus simple et le
plus direct possibles.
Exemples :
- Etre capable d’additionner (par écrit) les chiffres dans un système binaire.
- Etre capable d’identifier (souligner, entourer) les mots dont l’orthographe est défectueuse
dans un texte donné.
Ce sont :
Il y a des verbes moins équivoques que d’autres : écrire, courir sont moins équivoques que
comprendre et apprécier. « On peut mesurer qu’un objectif tend à devenir univoque quand il
s’avère impossible de lui substituer un autre équivalent ou chargé de le rendre plus explicite
ou plus précis. Tant que cette substitution est possible, l’énoncé est équivoque ; il signifie
plusieurs choses à la fois. (Daniel HAMELINS).
2) Les conditions :
Exemple : Etant donné un problème de type suivant... ; Etant donné une liste de ... ; Etant
donné une référence quelconque choisie par l’élève... sans l’aide de la calculatrice... ; Sans
l’aide du plan comptable.....
20
3) Les critères :
On peut accroître l’aptitude d’un objectif à communiquer ses intentions en précisant à l’élève
la qualité du travail qu’on attend de lui. Cela est possible en décrivant le critère des
performances acceptables ou encore les performances minimales acceptables. Cela
permettra également l’évaluation de l’objectif, car ce seront aussi des critères de réussite.
Il faut noter que selon les situations, les expériences, ce qui peut être acceptable dans un
cas peut ne pas l’être dans un autre. La rapidité (notion de temps limite), l’exactitude, la
précision sont souvent rencontrées comme critères de performance, mais d’autres éléments
pourraient être essentiels. Ce qui est important, c’est que la rapidité par exemple est une
caractéristique de la performance à atteindre par l’élève, il faut le spécifier clairement. Si par
contre on n’a pas l’intention de juger une performance en terme de rapidité, il faut imposer un
temps limite.
Seuls les critères importants doivent être imposés. Pour évaluer le critère dans un objectif il
faut se demander s’il :
Exemples :
- Etre capable de courir cent mètres sur une piste sèche en moins de quatorze secondes.
Critère : Moins de quatorze secondes
- L’élève doit être capable d’utiliser une balance de précision afin de mesurer le poids d’une
substance au millimètre près.
Critère : Millimètre près.
Certains auteurs considèrent les critères comme des conditions. L’essentiel est que l’objectif
réponde aux questions suivantes :
Toutes les fois que la phrase rédigée dans la domaine critère apporte une précision
quelconque sur le niveau de la performance attendue de l’élève, c’est un critère.
21
B / Les différents domaines taxonomiques :
- Elle favorise une plus grande précision des termes vagues comme : « comprendre,
mémoriser, savoir… ».
Plusieurs auteurs ont travaillé sur les trois catégories de taxonomie des objectifs
pédagogiques (le cognitif, l’affectif et le psychomoteur), mais nous retenons celles de Bloom,
de Krathwohl, de Harrow et de Dave.
Elle englobe les objectifs qui traitent de la mémorisation et du rappel des connaissances ; du
développement des habiletés et des capacités intellectuelles. Bloom distingue six
catégories :
- La synthèse : Elle consiste à rassembler des éléments ou des parties pour former un
tout cohérent (un résumé).
22
La réussite d’une tâche liée à un objectif de niveau supérieur suppose automatiquement que
l’élève a été capable de réussir celle liée au niveau taxonomique inférieur.
Elle comprend les objectifs qui mettent en relief un sentiment, une émotion, une idée
d’acceptation ou de refus. Elle décrit les modifications des valeurs, intérêts, attitudes.
23
- La réponse : Consiste à porter effectivement et activement attention aux
phénomènes en vue de les accepter ou y répondre. Cela peut être une loi, une ligne
de conduite, des ouvrages littéraires, des jeux…
Catégories Verbes
24
3.3 / Le domaine psychomoteur :
3.3.1 / La taxonomie de DAVE : La taxonomie de DAVE est pertinente pour les activités
liées aux sciences expérimentales (physique-chimie, SVT…). Elle comporte cinq (05)
catégories.
- La précision : Reproduire une action avec précision. L’élève est de plus en plus
autonome et se trompe de moins en moins. IL n’a pas besoin d’observer une
démonstration.
Exemple : Disséquer une souri pour en montrer les différents organes.
- Les capacités perceptives : Ce sont des réactions aux stimuli basées sur la
discrimination visuelle, auditive, kinesthésique, tactile… Des expériences motrices
riches ou des activités sensorielles stimulantes augmentent habituellement les
capacités de l’enfant à structurer et à percevoir plus efficacement les divers
événements auxquels il est exposé. Des capacités perceptives efficaces de
discrimination kinesthésique visuelle, auditive, et de coordination sont essentielles au
développement des apprentissages affectifs, cognitifs et psychomoteurs. Ces
capacités facilitent l’interprétation des stimuli qui, à son tour favorise une meilleure
adaptation à l’environnement.
25
dans le domaine psychomoteur. Ces capacités physiques constituent une partie
essentielle du développement des habiletés motrices.
- Les habiletés motrices : Elles comprennent les actes moteurs qui sont acquis par
apprentissage et qui sont plus ou moins complexes. Elles sont composées d’habiletés
motrices d’adaptation simples, composites et complexes. L’acquisition d’une certaine
adresse dans la performance d’habiletés motrices peut faciliter la communication
gestuelle.
26
Module 4 / PREPARATION D’UNE INTERVENTION PEDAGOGIQUE
A / La préparation de l’intervention
Elle consiste à se poser un certain nombre de questions en vue de dégager la démarche à
adopter.
Pour répondre à cette question, vous pouvez prévoir une activité. Au début de la séquence,
posez quelques questions pour tester les élèves sur ce qu’ils savent du sujet que vous allez
traiter. Ou encore demandez aux élèves, la semaine précédente de rechercher des
informations sur le sujet.
Définir ce que les élèves auront à noter dans leurs classeurs, ce que vous préparez sur
polycopié, ce que vous direz en synthèse.
L’objectif de départ doit répondre à cette question (si non se reporter aux fiches : définir les
objectifs pédagogiques). Préparer l’épreuve d’évaluation. Ce peut être selon les cas, un
questionnaire, un compte rendu, une réalisation concrète. Cette évaluation peut se traduire
par une note.
27
7è) Comment organiser le déroulement du cours pour atteindre l’objectif fixé ?
8è) Quelles activités est-il nécessaire de prévoir pour que les élèves atteignent
l’objectif ?
Il est nécessaire de prévoir une entrée en matière, pour motiver les élèves. Poser un
problème, présenter l’objectif de la séquence. Prévoir des activités pour permettre aux élèves
de s’entraîner, de s’approprier les connaissances, préparer des exercices d’application sur
les points qui nécessitent un entraînement des élèves et une vérification de votre part.
Prévoir un exercice final pour vérifier que l’objectif est atteint par les élèves. (Évaluation).
B / L’élaboration du contenu :
- La précision des objectifs spécifiques à partir des objectifs généraux relatifs aux
comportements que l’on peut observer et mesurer.
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2è) L’élaboration des plans d’intervention didactique :
L’évaluation peut porter soit directement sur les objectifs, soit sur un échantillon
représentatif et standardisé d’objectifs. Elle peut déboucher sur des activités d’ajustement
(activités de ré médiation ou d’enrichissement) selon que l’objectif n’a pas été atteint ou
qu’il a été atteint.
A / Définition :
1è) La méthode :
Une méthode d’enseignement est une façon particulière d’organiser des activités
pédagogiques sciemment mises en œuvre selon certaines règles, dans le but de faire
atteindre des objectifs donnés aux apprenants et cela, le plus efficacement possible.
Une méthode est un ensemble plus ou moins structuré et cohérent de principes censés
orienter l’ensemble des démarches du processus de formation (notamment l’utilisation de
techniques pédagogiques, l’organisation de la formation, l’instauration du type de climat
relationnel).
Les méthodes pédagogiques peuvent être classées de diverses façons selon les axes pris
en considération (le professeur, le savoir et l’élève).
29
Premier axe :
A1- Le professeur : Lorsque le formateur est l’acteur principal de la formation et qu’il est au
centre de la communication, on parle de méthode magistrocentrée.
A2- Si la personne en formation est l’acteur principal de la formation c’est-à-dire qu’il est au
centre des préoccupations et que c’est elle qui joue un rôle primordial dans la
communication, alors on parle de méthode pédocentrée.
Le schéma suivant permet une vue synoptique de la typologie des méthodes pédagogiques.
Sociocentrée
Technocentrée
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- Les méthodes transmissives ou passives, basées sur des exposés magistraux dans
lesquels la participation des élèves est très réduite.
2è) La technique :
Une technique est un moyen utilisé par le formateur pour présenter le contenu le plus
efficacement possible en tenant compte des participants et des objectifs pédagogiques. C’est
la manière dont l’enseignant procède pour transmettre son message. Une technique est donc
la manière de faire. On distingue entre autres les techniques suivantes :
· Avec les jeux de rôle, les personnes empruntent le comportement d’une personnalité
particulière, afin de mieux comprendre une situation et leur propre réaction en face de ces
situations ; ces simulations nécessitent un climat de confiance, des consignes précises et
une grille d’observation pour l’analyse des comportements.
3è) Le support
Les supports ou moyens didactiques sont constitués par le matériel ou l’outil destiné à la
formation ou à la sensibilisation. C’est donc un support matériel avec lequel on diffuse un
message pour sensibiliser ou pour former un groupe de personnes. Le matériel
31
didactique représente dans l’enseignement moderne une part essentielle dans la
transmission du message du formateur.
·Exposé ·Tableau
·Méthodes fondées sur ·Etude de cas ·Cartes
diverses formes ·Brainstorming ·Rétroprojecteur
d’exposés magistraux ·Vidéo projecteur
·Discussion ·Micro (didacticiel)
·Panel ·Vidéo
·Philips 6/6 (magnétoscope)
·Audio (radio
·Méthodes favorisant la
·Jeu de rôles cassette)
discussion ou le travail en
·Démonstration ·Documents écrits
équipes (méthodes
actives) ·Expérimentation ·Bandes dessinées
·Questionnement ·Diapositives
·Mannequin
·Sortie enquête ·Ecorchée
·Animation en équipe ·Flipchart
·Méthodes fondées sur ·Causerie débats ·Sites
l’apprentissage individuel ·Visites sur le terrain ·Matériels de
etc… laboratoire
Remarque :
Les différentes techniques ont une efficacité variable. En effet les enquêtes ont montré
qu’on retient :
32
B / Les critères d’aides didactiques
On note trois critères favorisant la définition des méthodes et des techniques : l’intrant, le
processus et le résultat.
b) Un cas : il est un problème vécu dans son unicité et situé dans son contexte général
incluant des faits, opinions et/ou préjugés à partir desquels on doit prendre des
décisions (savoir-faire cognitif).
b) Une analyse des besoins : Il peut s’agir d’un relevé des besoins déclarés par les
apprenants ou pressentis par l’une ou l’autre personne chargée de faire l’analyse.
c) Une (des) solution(s) : c’est-à-dire soit une solution précise à un problème précis, soit
des solutions créatives à un problème ouvert, soit une solution-analyse (comme
lorsque le problème est une étude de cas).
33
III / LES DOCUMENTS CONSTITUTIFS :
Elle est établie pour toute l’année scolaire et couvre tout le programme d’une discipline du
premier chapitre au dernier. Elle s’étend en moyenne sur 29 semaines mais par prudence il
faut se limiter à 28 semaines. Sa présentation est la suivante.
Pour atteindre l’objectif fixé, il n’est pas suffisant de définir le contenu de la séquence. Il faut
en plus préparer l’organisation chronologique du cours, écrire la stratégie, c’est-à-dire prévoir
minutieusement les étapes de la séquence, les activités du professeur, celles des élèves,
l’organisation des groupes, l’ordre d’utilisation des documents, etc…
Ces informations sont recensées sur une fiche d’analyse et de conception des tâches d’une
leçon. Cette fiche guide le professeur durant la séquence et constitue une mémoire pour une
ré-exploitation ultérieure du thème de travail. Cette fiche sera modifiée si les résultats ne
donnent pas satisfaction.
Ils se composent des notes de cours, de l’exercice d’application retenu pour l’évaluation et
du corrigé de l’exercice d’application.
1è) Les notes de cours : Il s’agit du résumé du cours qui devra être copié par les élèves, ou
les synthèses qui leur seront dictées. L’essentiel de ces notes doit être composé de ce qui
doit être retenu (définitions, principes, lois, concepts, procédures, démonstrations…).
3è) Le corrigé de l’exercice d’application : Il doit tenir compte des différentes étapes ou
phases conduisant au résultat final.
34
MODULE 5 / EVALUATION D’UNE ACTION DE FORMATION EN ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL
I / DEFINITION :
Evaluer, de façon générale, c’est estimer, apprécier, mesurer, déterminer la valeur, le prix ou
l’importance d’une chose. L’évaluation est donc un jugement de valeur émis à partir
d’informations recueillies par un observateur (par exemple l’enseignant) sur un sujet ou
l’objet observé (par exemple la production écrite d’un élève).
- Vérifier, étape par étape, si les compétences auxquelles doit parvenir l’élève à un
point du cursus sont acquises ;
- Déterminer dans quelle mesure les objectifs visés sont atteints par les élèves.
Cette vérification sert de point de départ à l’enseignant pour réguler son enseignement, c'est-
à-dire revenir au besoin en arrière, approfondir tel ou tel point, voire changer de méthode.
II / EVALUATION ET MESURE
Mesurer : C’est assigner un nombre ou une valeur aux propriétés des objets ou des sujets
suivant certaines valeurs, règles ou normes.
Evaluer :
- C’est porter un jugement sur la valeur
- C’est déterminer formellement la valeur d’un objet.
La mesure est incluse dans le dispositif d’évaluation que l’on met en place. Il s’agit d’une
approche quantitative de l’appréciation d’un comportement à un temps déterminé. Une
mesure s’exprime en nombre.
Evaluer ne signifie pas seulement décrire des comportements, mais aussi émettre un
jugement de valeur en fonction d’une norme ou d’un critère donné. L’évaluation implique, tant
la description qualitative que quantitative des comportements.
35
III / LES PRINCIPAUX TYPES D’EVALUATION ET LEURS FONCTIONS
Selon HADJI 51997), l’évaluation pronostique précède l’action de formation et a pour but
d’identifier certaines caractéristiques de l’apprenant, de faire un bilan de ses points forts et
de ses points faibles afin de permettre un ajustement réciproque apprenant / curriculum (soit
par modification du curriculum, qui sera adapté au niveau des apprenants ; soit par
orientation des apprenants vers des sous-systèmes de formation plus adaptés à leurs
connaissances et compétences actuelles).
Il s’agit, en début de cycle, de situer chaque apprenant par rapport à l’itinéraire à parcourir.
Ce qui suppose qu’il faut évaluer les :
- acquis maîtrisés par les apprenants, avant l’entrée en formation dans un domaine et à
un niveau donné
- acquis nécessaires au suivi favorable d’une formation dans un domaine et à un niveau
donné.
B / L’évaluation formative :
C’est elle qui intervient en principe au terme de chaque tâche d’apprentissage. Son objet est
d’informer le formé et le formateur du degré de maîtrise atteint.
Elle informe le formateur des difficultés/erreurs d’apprentissage, rencontrées par le formé, en
vue de lui proposer ou de lui faire découvrir des stratégies qui lui permettent de progresser.
Elle a une fonction de régulation.
C / L’évaluation sommative :
Elle se situe après l’action et a pour fonction de vérifier que les acquisitions visées par la
formation ont été faites.
C’est celle qui intervient après un ensemble de tâches d’apprentissage constituant un tout
(cas des examens périodiques, des interrogations d’ensemble etc.…)
Elle revêt le caractère d’un bilan.
36
Les compositions, les examens de passage, les examens nationaux (BEPC, BAC, CAP,
BEP) relèvent de l’évaluation sommative.
Selon G. DE LANDSHEERE (1980), la docimologie est la science qui a pour objet l’étude
systématique des examens, en particulier des systèmes de notation, et du comportement
des examinateurs et des examinés.
A / La fidélité
La fidélité d’un test est la qualité qu’il a de mesurer avec la même exactitude chaque fois qu’il
est administré. Une évaluation fidèle aboutit au même résultat, quel que soit le nombre de
passations et de correcteurs. Ceci est particulièrement réalisable avec les questions à choix
multiples (Q.C.M)
B / La validité :
La validité d’un instrument est reconnue quand celui-ci mesure bien ce qu’il est supposé
mesurer : rien de plus, rien de moins, rien d’autre, et lorsqu’il fournit les informations utiles
pour prendre des décisions.
C / La sensibilité :
Les notes varient-elles assez finement en fonction des différences de qualités des travaux à
noter ? La sensibilité de l’outil d’évaluation doit être adaptée aux variations significatives du
produit à évaluer. Les enseignants doivent se servir de l’échelle de notation adoptée (par
exemple de 0 à 20) de manière identique, éviter de n’utiliser que les extrémités ou se
cantonner aux alentours de la moyenne.
V / LA METHODOLOGIE DE L’EVALUATION
A / La définition de l’objectif :
La définition d’un objectif doit être la base de toute action éducative efficace. Selon R.
MAGER, la définition d’un objectif est utile dans la mesure où elle précise ce que l’élève doit
être capable de faire ou de réaliser pour donner la preuve qu’il a atteint l’objectif.
Ainsi au départ du processus d’évaluation, il y a la détermination des objectifs de
l’apprentissage. Les objectifs sont définis non pas uniquement par rapport au contenu mais
aussi par rapport à l’évaluation. Pour l’enseignant, la définition claire des objectifs permet
de :
37
On distingue les objectifs généraux, intermédiaires et spécifiques… (cf. module 3)
3) Informer ceux qu’on veut évaluer des dates, moments et circonstances diverses ;
4) Administrer la mesure dans les conditions adéquates ;
5) Elaborer des critères pour la correction ;
6) Corriger en annotant efficacement ;
7) Poursuivre l’enseignement avec un nouvel objectif s’il y a réussite, mais remédier et
réguler en cas d’échec, puis effectuer une nouvelle évaluation.
1. Quand évaluer ?
Evaluer un élève, suite à une action de formation c’est mesurer le trajet qu’il a accompli de
l’état INITIAL à l’état NOUVEAU.
EVALUATION
2. Quoi évaluer ?
L’évaluation du travail de l’élève ne doit pas être subjective. Le professeur doit pouvoir
justifier l’appréciation ou la note attribuée. Il est donc important de préciser les critères
d’évaluation qui définissent le contrat de travail de l’élève
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3. Avec quoi évaluer ?
Pour toute évaluation, il faut des instruments d’évaluation. Et de la bonne fabrication des
instruments dépendent la qualité et l’efficacité de l’évaluation. Ces instruments peuvent être :
- Un questionnaire
- Un exercice test
- Une réalisation professionnelle
- Un compte rendu
- Un rapport de stage,…
Cette évaluation peut être effectuée soit par le professeur à travers l’écoute, l’observation ou
l’analyse des résultats soit par l’élève lui-même, dans ce cas on parlera d’autocorrection.
3. Informer ceux que l’on veut évaluer des dates, moments et circonstances
diverses ;
4. Administrer la mesure dans les conditions adéquates ;
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- Le niveau taxonomique visé ;
- Le registre de langue requis ;
- Le temps nécessaire à l’évaluation ;
- La congruence entre les objectifs concernés et les tâches d’évaluation.
La notion de congruence est le lien ou la correspondance qui doit exister entre les objectifs
finaux et les objectifs intermédiaires d’une part et d’autre part entre les objectifs finaux et les
tâches d’évaluation.
Une seule réponse possible : "l’élève sait ou ne sait pas." Il existe différents types de
questionnaires à réponses fermées.
Exemples :
•Questionnaire à trous. Il s’agit de placer des mots dans un texte, sur un dessin…
Exemple : indiquer sur chaque repère du schéma donné les noms des différents organes de
cet échafaudage
•Liste d’opérations à tester (check List) : Ce mode de questionnement guide l’élève dans
son activité. Il ne s’agit pas ici d’évaluer des connaissances, mais de faciliter le suivi d’une
procédure. Cet outil peut être utilisé lorsque l’élève n’est pas encore autonome dans
l’accomplissement de tâches assez complexes.
40
- Le fonctionnement du vérin est-il correct ? Oui non
Ils peuvent être à réponses ouvertes longues dans le cas par exemple de la description d’un
fonctionnement ou à réponses ouvertes courtes pour des cours de technologie par exemple.
Le professeur doit être vigilant lors de la rédaction de ce type de questionnaires ; toute
ambiguïté dans leur formulation peut provoquer des interprétations et des réponses
erronées.
Les questions ouvertes sont difficiles à évaluer. Elles exigent un temps assez long de
réflexion à l’élève lors de l’administration de l’épreuve. et sont. Il est plus judicieux d’alterner
les questions ouvertes avec les questions fermées, qui ont pour avantages de prendre peu
de temps sur la formation, de réduire les risques de réponses "à coté" pour une mauvaise
compréhension de la question. Elles présentent une correction simple et rapide.
Il est indispensable de dégager des critères de correction dans une évaluation. Un critère est
un élément quantificateur et qualificateur précis qui va permettre de juger si l’objectif est
atteint. En expression écrite ces critères pourraient être : la présentation du travail,
l’orthographe, un plan à observer, une technique (méthode) à employer, etc. Ces critères de
mesure et d’appréciation, éventuellement dotés de coefficient, pourraient servir de base pour
l’élaboration d’une grille de correction.
En effet aucun test en principe ne devait être élaboré sans grille de correction et l’élève doit
pouvoir en prendre connaissance pour savoir sur quoi au juste sa production sera appréciée.
En outre, ces grilles de critères peuvent permettre à l’élève de s’auto-évaluer de façon
pertinente.
Le professeur porte un jugement immuable sur la performance d’un élève et cela se traduit
par une note presque invariable d’une copie à une autre. La stéréotypie résulte d’une
contamination des résultats des travaux antérieurs sur les suivants. Si les deux premiers
sont médiocres, le troisième risque de l’être également. Si les deux premiers sont bons, le
troisième sera probablement surévalué. Ainsi, à un élève qui a obtenu de mauvaises notes
aux deux premiers devoirs, le professeur se refuse de donner une note élevée au troisième
devoir, même si c’est un bon travail.
B / L’effet de halo :
- Des caractéristiques du travail : lisibilité de l’écriture, orthographe (même s’il est averti que
ces aspects ne doivent pas intervenir dans la note). En conséquence, il sous-évalue ou
surévalue la copie de l’élève.
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C / L’effet de contamination :
- Plusieurs aspects d’un même travail sont évalués et la note attribuée à un aspect
influence la notation des autres. Exemple : Si le résumé est noté 9/10, le correcteur
aura du mal à noter la discussion 2/10.
- Le professeur de français sait que tel élève est brillant en SVT avec une note toujours
supérieure à 15/20. Il penchera de ce fait pour une note positive, qui donne la
moyenne à l’élève.
Le correcteur qui manque d’assurance, qui ne maîtrise pas son sujet ou qui, par crainte de
sur ou sous évaluer un élève, peut se contenter de grouper ses notes vers le centre de
l’échelle, en donnant la moyenne à la majorité de la classe de façon à satisfaire tout le
monde.
Selon les moments, les correcteurs sont systématiquement trop sévères ou trop indulgents.
G / L’effet de relativisation :
L’attribution des notes n’est pas déterminée sur la base du niveau de maîtrise qu’on
demande à l’élève pour un sujet particulier, mais par préférence au groupe auquel il
appartient (en fonction de la ‘’ compétence’’ de ce groupe). Ainsi le correcteur est-il
beaucoup plus influencé par le groupe plutôt que par la valeur intrinsèque de l’apprenant.
L’évaluation peut être influencée par la disposition psychologique du correcteur : état d’âme
au moment de la correction, niveau de fatigue, lieu de déroulement de la correction…
42
Tableau de classement des niveaux d’objectifs en cohérence avec les activités d’évaluation
L’évaluation est au cœur de la formation. Il n’y a pas de formation valable sans la mise
en œuvre d’un dispositif d’évaluation cohérent. L’organisation de ce dispositif n’est
possible que si les intentions pédagogiques ont été clairement définies sous formes
d’objectifs de formation.
L’évaluation est au service d’une pédagogie de la réussite. Elle ne vise pas à
sélectionner les meilleurs mais à aider le plus grand nombre à atteindre les objectifs
fixés.
43
MODULE 6 / L’ALTERNANCE ET LE TUTORAT
I / CADRE GENERAL
A / Historique :
A partir du XVème siècle en France, le développement de l’imprimerie et des
corporations a affiné des méthodes de production. Le compagnonnage était la seule
forme d’apprentissage et durait de 2 à 5 ans. L’apprenti travaillait 12 heures par jour,
était nourri par le compagnon (le maître de métier). La rémunération était assurée par la
famille de l’apprenti.
La création des cours professionnels en 1859 était la réponse au manque de formation
pour les enfants du peuple et constituait le début le début de la formation par alternance
dans le système éducatif français.
Au Burkina Faso, la formation par alternance a vu le jour officiellement avec la mise en
place des BTS, des BAC Pro et des BEP dans les années 1990 ouvrant ainsi la voie à
un partenariat Ecole – Entreprise dans la perspective de délivrer conjointement une
partie d’un diplôme ou même d’un diplôme unique.
B / Définition de l’alternance
L’alternance est une formation qui comprend des séquences en entreprise et d’autres
en établissement d’enseignement. Elle se caractérise par un projet pédagogique global
reposant sur des procédures organisationnelles permettant d’articuler l’action des deux
pôles de formation que sont l’entreprise et l’établissement.
C / La finalité de l’alternance :
L’alternance est une stratégie de formation au service de la professionnalisation et de la
diversification des formations. Les objectifs sont les suivants :
- Faciliter l’insertion professionnelle des jeunes.
- Renforcer le caractère professionnel des formations : en entreprise, l’élève s’adapte à
l’emploi alors qu’en établissement, il s’agit d’une adaptation future à la vie
professionnelle.
- Acquérir une dimension éducative par le développement de la capacité d’autonomie du
travail en équipe, une immersion dans le réel qui aidera le jeune à construire son projet
44
personnel et professionnel, puis comprendre l’utilité de la formation fut elle une
formation générale.
45
La formation est centrée sur le techniques.
développement des compétences.
A / Complémentarité et différences :
1è) Diversité des lieux de formation, des supports d’activités et des acteurs :
ENTREPRISE ETABLISSEMENT
46
3è) L’action de formation est complémentaire : Elle s’appuie sur la différence de
contexte, les compétences et les particularités de chaque formateur :
ENTREPRISE ETABLISSEMENT
47
Du reste, la chronologie pédagogique et l’acquisition des savoirs sont identiques.
Objectif final : Il faut éviter des verbes savoir, connaitre, comprendre qui ne décrive pas
à proprement parler 1 comportement observable, mais plutôt utiliser les verbes d’action
dans le domaine psychomoteur, socio-affectif, etc.
Présentez au jury votre fiche d’analyse et de conception des tâches de la leçon, ainsi que
vos notes de cours.
Il vous est loisible (libre) de choisir le programme officiel d’économie et organisation des
entreprises ou d’économie générale d’une classe du cycle long technologique.
48
III / L’INTERACTIVITE PEDAGOGIQUE
Elle est centrée sur la réalisation de tâches qui implique des techniques exigent la maitrise
ou concours à l’acquisition de compétences et de connaissances.
C / La fonction de réussite.
49
A / Les paramètres de communication
Les jeunes
Les élèves
La famille
Les stagiaires
L’établissement
L’entreprise
L’ELL - Chef d’établissement
- Chef d’entreprise (proviseur ou Directeur)
- Responsable de la Le chef des travaux ou
formation censeur
- les tuteurs Les profs de suivi (prof ETP)
Les profs d’Enseignement
général
La communication est aussi conditionnée par trois contraintes que sont : la règlementation,
l’exploitation pédagogique et le contexte.
1è) La règlementation :
- La convention est signée par 1 établissement et une entreprise
- Il y a un règlement d’examen
- La règlementation du travail ou encore le code du travail (celui de 2008) est un guide.
- Les objectifs de la formation (PFMP)
50
3è) Le contexte : Il tient compte de l’éloignement des interlocuteurs, la variété des activités
professionnelles, et les besoins des tuteurs et des formateurs. Il y a aussi des documents à
concevoir, destinés aux jeunes ou à l’équipe pédagogique. Ceux qui sont destinés aux
jeunes visent à l’informer, rendre compte de l’activité et s’auto-évaluer. Pour ce qui est de
l’équipe pédagogique, les documents doivent permettre de :
- Préparer les périodes de formation en entreprise
- Gérer la formation
- Exploiter les vécus
- Suivre et évaluer les acquis
- Gérer les informations
En tout état de cause, les documents pour être pertinents, doivent remplir les conditions
suivantes :
- Etre cohérents avec la formation, c’est-à dire qu’il faut prendre en compte les objectifs, le
contexte, la démarche pédagogique et les conditions d’utilisation ;
- Mettre en œuvre et conforme le classement des documents de communication qui seront
conçus du point de vu de l’utilisateur. A ce niveau, il faut organiser la présentation de
l’information, soigner la présentation et indiquer les consignes et instructions des documents.
B / Le Carnet de liaison :
Le carnet de liaison est le document qui suit le jeune durant tout son parcours, tout son
cursus. Il rend compte de toutes ses aptitudes et performances dans l’établissement tout
comme dans l’entreprise. Il rend service aux jeunes, aux responsables d’entreprise, aux
tuteurs, à l’équipe pédagogique et au jury.
Le carnet de liaison présente entre autres : le contrat d’entreprise avec l’établissement, la
relation enseignants tuteurs et jeunes, la nature des activités en entreprise, la
complémentarité des deux lieux de formation, la démarche pédagogiques des enseignants et
l’évaluation des compétences du jeune.
Pourquoi un carnet de liaison ?
Cela revient à juger de l’opportunité de ce carnet de liaison. En effet, les modalités de tous
partenariats doivent contractualisées. Les acteurs de l’entreprise très souvent méconnaissent
les objectifs de formation. Les tuteurs en entreprise ont besoin d’être guidés dans leur action
car l’interactivité des deux pôles de formation doit être construite compte tenu de la
complémentarité des uns et des autres..
51
Au total, pour être efficace, le carnet de liaison doit être compréhensible par un non
pédagogue, être simple d’emploi, être un outil de dialogue et de négociation, puis aider à
l’évaluation avec un contenu cohérent.
52
a) La fiche d’information : Elle comporte les fiches d’informations administratives et les
fiches d’informations pédagogiques.
La fiche d’information administrative vise à faciliter l’identification des différents acteurs et à
développer la connaissance mutuelle ; elle porte sur :
* L’établissement : il s’agit de présenter succinctement l’établissement, les responsables
administratifs, l’équipe pédagogique assurant la formation de l’élève, les différentes filières,
etc ; ce sont des repères sur le cadre de formation du jeune permettant également
l’identification des personnes ressources en cas de besoin.
* L’entreprise : l’enseignant doit disposer de quelques informations d’accueil.
* Le jeune : le professionnel accueillant un jeune dans son entreprise a besoin de quelques
informations administratives nécessaires à sa gestion.
53
dire les moyens mis à la disposition, les contraintes, les consignes, de même que le niveau
d’exigence c’est-à-dire la qualité du travail attendu, la tolérance, le temps et les critères.
Pour ce qui concerne la fiche de procédure des séquences d’évaluation se déroulant en
l’absence de l’enseignant, le tuteur se réfère à un document d’aide écrit.
d) La fiche d’appréciation globale des comportements : Elle est une fiche d’identification
des comportements c’est-à-dire le savoir-être, dans le contexte professionnel de l‘entreprise.
L’évaluation des comportements étant complexe, toute appréciation en la matière doit être
relativisée. Il faudra donc tenir compte du contexte professionnel et du travail préparatoire
établi entre les partenaires professeurs-tuteurs et professeurs-jeunes apprenants.
C’est ainsi que pour sa conception, la fiche d’appréciation devra comporter les points
suivants : les objectifs de la formation en entreprise, la qualité attendue des jeunes en
formation de niveau BEP ou BAC Pro, l’objectif du métier, les attentes de professionnels et
des jeunes.
Ces attentes peuvent être analysées dans le tableau ci-dessous
Les jeunes attendent de leurs tuteurs Les tuteurs attendent des jeunes
-Des connaissances -Qu’ils soient volontaire
-Une transmission des compétences -Qu’ils fassent leur preuve
-Une aide technique et métrologique -Qu’ils prennent des initiatives
-Du travail à faire ou des tâches qu’on -Qu’ils soient autonomes
leur fait faire -Qu’ils soient conscients de la réalité
-une référence, une boussole ou un -Qu’ils soient assidus au travail
exemple -Qu’ils réussissent
-Qu’ils facilitent leur intégration -Qu’ils renvoient une image valorisante
-Qu’ils les rassurent et qu’ils les de leur rôle de tuteur.
valorisent
-Qu’ils leur transmettent aussi bien des
"trucs" aussi bien matériels que
relationnels
-Qu’ils soient un miroir de leur attitudes
leur permettant de prolonger leur
développement personnel
54
Il faut faire l’inventaire et classer les paramètres à apprécier. Pour cela, on peut retenir les
exemples suivants de catégories d’appréciation. Il faudra donner du sens aux termes
génériquement.
* Volonté-engagement * Réussite
* Initiative-autonomie * Interprétation des données
* Responsabilité et conscience * Organisation du poste de travail
professionnelle * Respect des procédures (manuels de
* Adaptation aux conditions de travail procédures)
* Respect des règles de sécurité
* Respect des délais
*Utilisation et entretien du matériel
55
MODULE 7 / EVALUATION DE LA PRESTATION D’UN ENSEIGNANT EN
SITUATION D’ANIMATION
Inspecter selon Le Petit Larousse signifie « examiner avec soin pour contrôler, vérifier,
observer attentivement (p.531, 1983).
L’inspection pédagogique est l’activité qui consiste à observer un enseignant en
situation de classe en vue de contrôler, de vérifier. Elle intègre outre ces trois volets
(observation, contrôle, vérification) l’entretien, la notation et la rédaction du rapport
d’inspection.
A / L’approche globale : L’acte d’inspection est un acte officiel qui s’articule principalement
autour de quatre axes :
- L’observation
- L’entretien
- Le rapport
- La notation
L’acte d’inspection n’est pas toujours bien perçu par les enseignants, car il se présente
comme un moyen de répression, « d’inquisition ». Cette vision de l’inspection découle du fait
que l’acte d’inspection est avant tout un acte d’évaluation. A ce titre et comme tout acte
d’évaluation, il consiste à :
- Se doter d’objectifs pour une application donnée
- Emettre un jugement de valeur pour générer et prendre une décision.
Intéressons nous aux points dégagés pour mieux appréhender l’acte d’inspection.
2è) L’application :
56
L’entretien permet de moduler les indicateurs en tenant compte des « normes
internes » adoptées par l’enseignant et qui relèvent notamment du degré d’engagement
pédagogique, des choix implicites ou explicites faits, dans ce domaine, par celui-ci pour
former et éduquer les élèves dont il a la charge.
4è) La décision :
L’élément le plus visible et le plus contesté est la notation individuelle. En effet après le
jugement de valeur formulé, il faut procéder à l’attribution d’une note. Cette note doit être
juste, objective c’est-à-dire être proche de la réalité, de l’appréciation générale formulée.
Cinq (05) questions permettent de déterminer les éléments communs à chacune des
fonctions qui caractérisent l’acte global d’inspection. Ces questions sont : Où ? Qui ?
Quand ? Pourquoi ? Combien ?
57
3è) Quand ? La question du moment :
Contrôler comment ?
58
- Par l’observation (selon une grille, « check-list »…).
- Par l’entretien.
59
- Les moyens et supports techniques et pédagogiques mises en place : Sont-ils
adaptés aux objectifs définis ? Permettent –ils une production des élèves observables
par l’enseignant ?
- Les contenus scientifiques et techniques : Sont-ils correctement présentés ?
- Les tests de validation des différentes étapes : Sont-ils mis en place ?
- Les démarches de remédiation : Sont-elles prévues en cas de difficultés ?
- L’évaluation finale : Est-elle bien en rapport avec les critères validant l’atteinte de
l’objectif ?
- Le type de relation enseignant / élèves : Est-il de nature à favoriser les acquisitions ?
- etc.…..
Cette fonction s’appuie sur deux rôles : le rôle de l’expert technique(spécialiste d’un ou de
plusieurs domaines) et le rôle de l’expert pédagogique.
a) Le rôle de l’expert technique : C’est autour de cette fonction que se joue une part
non négligeable, la reconnaissance de la légitimité de l’acte d’inspection pour le
professeur inspecté. Compte tenu de l’évolution technique et technologique, les
domaines de connaissances ne font que s’étendre. C’est ainsi que des concepts
nouveaux sont apparus élargissant les champs d’intervention et modifiant également
les approches et méthodes d’enseignement.
L’évolution technologique a modifié dans une moindre mesure l’axe fonction (si ce
n’est par le développement de certaines fonctions comme la maintenance au
détriment d’autres la réparation).
L’axe domaine a vu se développer voire naître des domaines nouveaux tel que
l’informatique (informatique appliquée au secrétariat, à la gestion, à la recherche, à
l’enseignement…).
Les grands bouleversements ont lieu selon l’axe concept. Ainsi sont apparus les
concepts qualité, analyse de valeur, gestion, productique….
60
- En renvoyant au professeur une image de sa pratique et de la séquence observée.
- En analysant avec l’enseignant
Les objectifs
La stratégie adoptée
L’adéquation des moyens mis en en œuvre.
La pertinence des exemples pris par le professeur.
La production des élèves.
Les modalités d’évaluation.
Etc….
L’entretien est le support principal de cette fonction. Cependant sa formalisation se fera dans
le rapport d’inspection ou le bulletin de conseil.
De quoi ?
Des données liées aux fonctions : contrôler, évaluer, conseiller, aider.
A qui ?
- Au Recteur pour le suivi des carrières.
- Au Directeur régional ou Directeur général des services d’inspection et de la
formation des personnels de l’éducation (DGIFPE) éventuellement pour le guider dans
le choix d’un professeur pour une mission particulière (choix des sujets d’examens
dans une discipline donnée à l’OCECOS ou à l’Office du Bac).
- A l’Inspecteur d’académie pour qu’il soit informé du déroulement de carrière des
individus, du fonctionnement des établissements dont il est responsable.
- A l’intéressé pour lui faire part des points essentiels notés et dont il a pris
connaissance pendant l’entretien.
Comment ?
Généralités
61
Rencontrer l’administration de l’établissement où l’examen a lieu le Proviseur du Lycée
professionnel par exemple) pour s’enquérir des conditions d’installation des stagiaires et
d’organisation de l’examen (prévoir une salle d’entretien).
S’assurer que le stagiaire doit dispenser deux cours de 55 minutes chacun dans deux
classes de niveaux différents.
Un membre de l’administration accompagne les membres du jury dans la classe du
candidat.
L’observation :
Les membres du jury s’installent au fond de la classe, mais avant ils disent bonjour aux
élèves pour détendre l’atmosphère.
Le candidat met à la disposition de chacun des membres du jury, un dossier d’examen
pratique comprenant :
- Une progression pédagogique annuelle.
- Une fiche d’analyse et de conception des tâches d’une leçon.
- Une fiche de notes de cours.
- Une fiche d’exercice d’évaluation avec une proposition de corrigé.
L’entretien d’explication :
Il se déroule dans la salle réservée à cet effet (salle de conférences, salle des
professeurs…). Les membres du jury se concertent d’abord en vue d’harmoniser les
appréciations. Le président prend la parole et indique le plan de l’entretien au candidat. Il
procède à la vérification de l’identité du stagiaire (nom, prénoms, N° matricule, session,
option) à partir de la carte d’identité scolaire.
Il donne la parole au stagiaire afin qu’il apprécie ses prestations (difficultés rencontrées,
solutions, atteinte des objectifs…).
Le président donne la parole aux autres membres du jury en commençant par le professeur
certifié pour qu’il aborde spécifiquement les aspects techniques et disciplinaires.
Le conseiller prend ensuite la parole et précise les points satisfaisants et ceux à améliorer.
Le président intervient après pour effectuer ses propres observations et insister sur un
certain nombre d’aspects soulignés par ses prédécesseurs.
Il faut éviter de frustrer le stagiaire, le respecter autant que possible. Il faut également éviter
le dialogue systématique en lui rappelant qu’il aura la parole pour réagir à toutes les
remarques formulées à son endroit.
Le stagiaire prend une dernière fois la parole puis se retire.
Après délibération le président fait entrer le candidat et lui fait part de la décision finale.
Le rapport :
Il s’agit de recenser les points satisfaisants c’est-à-dire ceux que le candidat a réussi le
mieux et les points à améliorer. Il faut identifier la matière, le thème et la classe.
Ex. Au delà de ces points satisfaisants, le candidat doit veiller à améliorer les points
suivants :
62
Quoique disposant de connaissances disciplinaires certaines, le candidat doit s’efforcer de
…..
A / L’intervention
63
- Utilisation des exemples dans les explications
- Voix du professeur.
- Transformation d’une question d’intérêt individuel à une question d’intérêt collectif.
- Gestion du tableau
- Temps accordé pour la prise de notes.
- Forme de la prise de notes (dictée, écrite au tableau…).
- Contrôle de la prise de notes des élèves.
B / Les connaissances
- Domaine du sujet
- Précision du langage
- Identification des connaissances et habiletés majeures dans le domaine.
C / La préparation :
64
- Présence
- Pertinence
- Exactitude dans leur formulation
- Quantité.
- Pertinence
- Variété.
- Exactitude du contenu
- Clarté de la rédaction
- Présentation.
- Présentation
- Contenu (comparer avec ce qui est donné aux élèves en cours).
- Assiduité de l’enseignant.
65
- Niveau atteint
- Logique de la progression
E / L’évaluation :
66
F / Les documents pédagogiques demandés :
- Progression annuelle
- Fiche d’analyse et conception des tâches d’une leçon
- Contenu du cours
- Evaluation.
67
B / La fiche d’analyse et de conception des tâches d’une leçon :
Professeur :
Date : Spécialité :
Etablissement :
Classe :
Effectif :
Matière : Thème : Temps imparti : 55 minutes
68
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE BURKINA FASO
ET DE L’ALPHABETISATION Unité- Progrès - Justice
------------------
REGION DU CENTRE-OUEST
-------------------
DIRECTION REGIONALE DES ENSEIGNEMENTS
POST- PRIMAIRE ET SECONDAIRE
--------------------
DIRECTION DES INSPECTIONS
--------------------
INSPECTION DE L’ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL TERTIAIRE
Date……………………Heure………………Etablissement…..................................................
………………………………………………………………………………………………………..
IDENTIFICATION DU PROFESSEUR
Nom : ………………………………………………………………………………………….
Prénom(s) : …………………………………………………………………………………..
Circonstances : …………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………
69
OBSERVATION DE LA LECON :
Classe : …………………………………………………………………………………………..
Discipline : ……………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………
Objectif : …………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
Déroulement de la leçon
1è) Contrôle de
présences
2è) Rappel / contrôle
du cours antérieur
3è) Motivation
4è) Thème
5è) Objectif
Activité 1
Intitulé : ………………………………………………..
Méthode : ……………………………………………..
Moyens didactiques : ………………………………..
Horaire : De ………………….. A ………………
Durée : …………………………………………….
Application / exemples : …………………………..
Synthèse partielle : …………………………………
Prise de notes : ………………………………………
Evaluation (s’assurer de l’atteint des objectifs)
…………………………………………………………
………………………………………………………..
70
Activité 2
Intitulé : ……………………………………
Méthode : ………………………………….
Durée : ………………………………………
Activité 3
Intitulé : ……………………………………
Méthode : ………………………………….
Durée : ………………………………………
71
Aspects observés Observations TB B AB P I TI
7è) Animation
7.1 Professeur
●Voix
●Elocution
●Expression
●Progression
●Tenue
7.2 Elèves :
●Participation
●Motivation
●Discipline
●Dossier
8è) Relation avec la classe
8.1 Enseignant / Elèves
8.2 Elèves / Elèves
9è) Evaluation
72
73
74
75