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ÉTUDE DE CAS POUR WASH OFFICER

Temps: 2 heures et demie

Cas 1

Comme conséquence du conflit dans le pays voisin B, en une semaine à peu près 10.000
personnes traversent la frontière et s’installent dans le pays A juste à côté de la frontière.
UNHCR (ACNUR) a rapidement installé un camp temporaire avec des tentes en
attendant de pouvoir construire un camp un peu plus vers l’intérieur du pays. D’autre
part, il est très dangereux de maintenir les réfugiés à côté de la frontière en raison
d’éventuelles incursions des rebelles du pays B. Mais il y a un autre fait définitif : il n’y
a aucune source d’eau près dans la zone. À 5 km, dans un village d’à peu près 4.000
personnes il y a deux puits traditionnels et à 20 km il y a une rivière.

En 15 jours, on a habilité une zone qui se trouve à 70 km vers l’intérieur du pays. Les
10.000 réfugiés ont été transportés dans des camions jusqu’au nouveau camp et
s’installent dans des grandes tentes communautaires. On ne sait pas combien de temps
ils devront rester dans le camp sans pouvoir retourner dans leur pays, mais on espère
que, dans peu de mois la situation se normalisera. Le camp a été installé à côté d’une
rivière avec un débit pas très grand en ce moment et qui varie énormément d’une saison
à l’autre. De plus, il a également 3 puits traditionnels ouverts et non protégés avec une
profondeur approximative de 7 mètres et une colonne d’eau d’à peu près 3 mètres.

Une fois que les 10.000 réfugiés ont été installés dans le camp définitif, le camp
temporaire reste ouvert en tant que camp de transit, pour accueillir les nouveaux
réfugiés qui arrivent de la frontière. Ils y passent 2 nuits tout au plus et le HCR les
transporte en suite au camp définitif.
Nous sommes une ONG spécialisée dans le domaine de l’eau, l’assainissement et
l’hygiène, et le HRC nous donne le mandat pour gérer la “WaSH” dans les deux camps.

Données:
En ce moment nous sommes au début de la saison sèche
Nous nous trouvons dans une région alluviale très sablonneuse

Questions camp temporaire:


1. Quelle sera la solution pour l’approvisionnement d’eau dans le camp temporaire
dans un premier moment ?

3. Quelle quantité d’eau devrions-nous assurer au minimum?

4. Que proposons-nous pour la deuxième phase de ce camp de transit en ce qui


concerne l’eau?

5. Et quant à l’assainissement dans la première phase ?


.

Et dans la deuxième?
6. On décide de faire un premier “rapid assessment” orienté surtout vers les aspects de
l’hygiène.
Quel genre d’information cherchez-vous ?

D’où la sortez-vous ?

Quel genre de méthodologie utilisez-vous?

Questions camp définitif:


7. Quel est le dessin pour l’approvisionnement d’eau dans le camp définitif ? (source
d’eau, captation, emmagasinement, distribution...)

8. Quantités d’eau journalières?

9. Capacité nécessaire d’emmagasinement?

Les besoins

10. Comment organisons-nous l’assainissement?

11. Quels composants de promotion de l’hygiène/santé devra avoir ton programme ?

Comment l’organiseriez-vous et quelle approche lui donneriez-vous ?

12. Quelles méthodologies IEC (Information, Éducation, Communication) vous


sembleraient les plus adaptées ?

13. Au contraire de ce nous pensions, après un an, les réfugiés sont toujours là et tout
fait penser qu’il n’y aura pas un retour à court-moyen terme. Analysez la situation et
dites ce que vous changeriez par rapport aux propositions antérieures pour le camp
définitif en ce qui concerne l’approvisionnement d’eau et l’assainissement et la
promotion de l’hygiène.

Après quelque temps, il y a un accès important de diarrhées aqueuses (AWD) avec une
augmentation importante de la mortalité. 6 enfants de moins de 5 ans et 1 adulte sont
morts d’après les informations de l’ONG responsable de la santé du camp.

14. Est-ce que la situation vous semble-t-elle tellement alarmante? ¿ Pour quoi?

15. Que proposez-vous de faire?

Cas 2

Après avoir évalué les besoins dans une zone déterminée du pays C, nous décidons
d’intervenir avec un projet wash. Il s’agit de communautés rurales assez dispersées où
l’accès à l’eau potable est rare. L’hygiène et l’assainissement sont très précaires et les
indicateurs de santé montrent le risque élevé de plusieurs maladies liées à l’eau et à
l’hygiène.
On pourrait qualifier cette zone comme une “zone délibérément marginalisée”, où les
structures de l’état son presque nulles.
En tant qu’acteur d’action humanitaire, nous envisageons de donner une réponse à cette
situation en matière de WaSH

16. Comment aborderiez-vous le projet ? Quels sont les éléments qui vous semblent clés
pour la stratégie wash dans un projet comme celui-ci?
17. Quel genre de solutions proposeriez-vous pour améliorer l’accès à l’eau potable?
18. Que pensez-vous de l’assainissement ? Quelles stratégies pensez-vous qui seraient
les plus adaptées?
18. Comment envisageriez-vous les aspects de la promotion de l’hygiène/ santé?

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