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SVT : DETOURNEMENT DES SURFACES NOURRICIERES

Qui nourrit

Surfaces cultivées réservées à l’industrie pharmaceutique :

définition : L’industrie pharmaceutique est le secteur économique qui regroupe les activités de
recherche, de fabrication et de commercialisation des médicaments pour la médecine
humaine ou vétérinaire. Cette activité est exercée par les laboratoires pharmaceutiques et les
sociétés de biotechnologie.

Les besoins en médicaments sont importants, du fait :

 du vieillissement de la population
 d'un plus large accès aux services de santé dans de nombreux pays ;
 des progrès thérapeutiques réalisés ;
 de l'augmentation des maladies de longue durée (hypertension artérielle, diabète…)
 de l’apparition ou l’identification de nouvelles maladies;
 de l’amélioration de la compréhension du corps humain.

est confrontée à plusieurs défis :

 la difficulté, de découvrir de nouveaux médicaments efficaces en de courts délais. Les nouvelles


maladies découvertes nécessitent de plus en plus de recherche afin de mieux les comprendre, ce
qui rallonge le temps de création d’un produit adéquat ;
 Les autorisations de mise sur le marché sont donc de moins en moins nombreuses ;
 la montée de la biotechnologie, incontournable dans la découverte de nouvelles molécules, mais
d'une culture différente de la culture chimique d'origine des laboratoires.
Si les besoins en matière de santé sont infinis, les ressources qui peuvent y être consacrées sont
limitées.
Pour répondre à ces défis :

 les laboratoires tentent de raccourcir les délais de découverte et de mise sur le marché des
nouveaux médicaments tout en assurant la qualité de leurs produits ;
 ils s’emploient à acquérir une véritable expertise et à fournir une innovation sur des marchés
clés (diabète, maladies cardio-vasculaires, cancer ou vaccins) ;
Surfaces cultivées réservées à l’habillement

Pour produire les habits


Les fibres textiles sont classées en trois grandes catégories :

 les fibres naturelles (existant à l'état naturel) ;


 les fibres chimiques :
o les fibres artificielles (fabriquées à partir de matières premières naturelles) ;
o les fibres synthétiques (obtenues par réactions chimiques).

EXEMPLE

Le coton est une fibre végétale qui entoure les graines des cotonniers « véritables » un arbuste de
la famille des Malvacées. Cette fibre, presque constituée de cellulose pure, est généralement
transformée en fil qui est tissé pour fabriquer des tissus. Le coton est la fibre naturelle la plus
produite dans le monde, principalement en Chine et en Inde. Depuis le XIXe siècle, il constitue, grâce
aux progrès de l'industrialisation et de l'agronomie, la première fibre textile du monde (près de la
moitié de la consommation mondiale de fibres textiles).

La fibre de coton est très appréciée car :

 c’est une fibre textile peu coûteuse ;


 le textile obtenu est doux et confortable ;
 la douceur du coton et la possibilité de l’aseptiser en font un textile privilégié pour les vêtements
de bébés ;
 elle est hypoallergénique (très peu allergisant) ;
 le coton est très sain pour le contact des muqueuses (d’autres fibres favorisent la macération et
donc l’apparition de champignons) ;
 le coton a une bonne perméabilité à l’air : il permet à la respiration cutanée de s’effectuer ;
 le coton est souple grâce au fait que les fibres sont vrillées (elles peuvent s’allonger de 5 à 8 %).
Il est facile d’entretien :
Malgré ses nombreuses qualités, le coton a néanmoins des inconvénients :

 tendance à rétrécir ;
 pâlissement des teintures avec le temps ;
 sensible à l'humidité : il développe rapidement des moisissures s'il est mal stocké ;
 se déchire facilement.

Le lin cultivé est une espèce de plantes dicotylédones de la famille des Linaceae, originaire d'Eurasie.
C'est une plante herbacée annuelle autogame, largement cultivée pour ses fibres textiles et
ses graines oléagineuses1.
Même si les fibres de lin ne représentent que 0,3 % des fibres textiles produites dans le monde, ce
secteur reste de loin leur principal débouché en absorbant 95 % des fibres longues et 60 % des
étoupes.
L'habillement représente environ 60 % des débouchés textiles des fibres de lin. L’univers de la
maison compte à hauteur de 30 %, répartis à égalité entre linge de lit et de table et les tissus
d’ameublement. Les textiles techniques (toiles à peindre, tuyaux souples, etc.) et matériaux à usages
industriels (bâches, etc) réalisent le solde de 10 %.
Doté d’une grande résistance et d’un pouvoir d’absorption de l’humidité sans équivalent, le lin
procure une sensation de bien-être à ceux qui le portent. Associé au cachemire ou à la laine, il se fait
doux et chaud pour l’hiver. Mélangé à la soie, il devient précieux et portable le soir. Marié à la
viscose ou au polyamide, il perd de sa froissabilité et peut se porter en toute circonstance. Autre
atout : la solidité du lin. Après 50 lavages, une chemise en coton souffre et perd de sa tenue ; il en
faut plus du double pour le lin. Sans parler du rendu incomparable des couleurs à l’origine de son
succès dans le vestimentaire et dans l’univers de la décoration où il affiche son image qualitative et
noble.
Les contraintes d’allègement de poids dans de nombreux domaines industriels ainsi que les nouvelles
réglementations limitant la consommation d’énergies et encourageant le recyclage conduisent de
nombreux industriels à se tourner vers des matériaux innovants, composites, éco-conçus et/ou bio-
sourcés.

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