Chapitre IV

Torsion de barres cylindriques

 Torsion de barres cylindriques
Définition
Une poutre droite est sollicitée en torsion chaque fois que les actions
aux extrémités (A et B) se réduisent à deux couples M et –M égaux et
opposés d’axe la ligne moyenne Lm.

Exemple : tige de tournevis.

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Limitations:

De la définition précédente et des hypothèses de la RDM découlent

les limitations suivantes:
•Seules les poutres droites peuvent être sollicitées à la torsion. Les
poutres courbes sont soumises à des sollicitations composées (M ne
sera pas porté par la ligne moyenne).
•La RDM ne peut étudier que la torsion de poutres de révolution pour
lesquelles une section plane avant déformation le reste après
déformation.

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• Etude de la déformation-Angle de torsion
– Constatations expérimentales
• Les sections droites avant déformation restent droites après déformation
(planes et perpendiculaires à la ligne moyenne).
• Les fibres ou génératrices initialement parallèles à la ligne moyenne
s’enroulent suivant des hélices autour de cet axe.
• La longueur des fibres restent sensiblement invariable ou constante
(hypothèse des petites déformations).
• Les sections droites tournent ou glissent en bloc les unes par rapport aux
autres (rotations autour de l’axe de la ligne moyenne).
• Les rayons GK des sections droites restent droits dans le domaine
élastique, mais s’incurvent dans le domaine plastique.
x = angle de torsion
entre les sections
droites A et G
= angle de torsion
de la poutre.

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Angle unitaire de torsion
On constate que:
•Une génératrice C0D0, située à une distance  de l’axe, est déformée en
C0D, arc d’hélice moulé sur un cylindre de rayon .
L’arc d’hélice est incliné d’un angle  par rapport à C0D0.
•Les section extrêmes ont tourné l’une par rapport à l’autre d’un angle  appelé angle
de torsion relatif à la section qui a tourné.
La relation liant  et  est:
DD0 
tg    Dans le domaine élastique
 très petit
C0 D0 L
On a: 
 D’où   
L  est appelé angle unitaire de torsion
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Unité : rad/m ou rad/mm
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Efforts intérieurs-Moment de torsion

On pratique une coupure fictive (S) dans la poutre afin de la diviser en deux
tronçons pour faire apparaître et calculer (statique) les efforts intérieurs ou de
cohésion

Avec MT = M 8
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Remarque:
Dans le cas de la torsion, tous les autres efforts intérieurs sont nuls;
N = T = Mf = 0
Contraintes tangentielles de torsion

En torsion, et dans le cas des petites déformations, les contraintes normales 

sont négligeables. Les contraintes dans la coupure (S) se réduisent à des
contraintes tangentielles ou de cisaillement .
A partir de la relation « = G  » obtenue au chapitre « Cisaillement », on montre que
la contrainte M, en un point M quelconque de la coupure (S) est
proportionnelle à la distance  = GM, entre le point et la ligne moyenne.

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Remarque:
tous les points situés sur un même cercle de centre G et de rayon  ont même
contrainte.
Les contraintes sont maximales à la périphérie :

Maxi = G  R pour Maxi = R

Relation entre MT et 

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Relation entre  et MT

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Condition de résistance à la torsion
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Il caractérise la rigidité en torsion de la section (S) de la poutre

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