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PLAN
1. Introduction
2. Définition
3. Les causes
4. Les conséquences
5. Les fondements de la pédagogie des grands groupes
6. Quelques pistes
7. L’évaluation
8. Conclusion
INTRODUCTION
Le phénomène des classes à effectifs pléthoriques est une réalité dans beaucoup de pays de
l’Afrique subsaharienne. Notre pays, le Burkina Faso, n’échappe pas à cette situation. Ce phénomène
a-t-il incidence sur la qualité de l’enseignement/apprentissage ? Comment les enseignants vivent-ils
la situation des effectifs pléthoriques dans leurs classes ? Quelles sont les solutions possibles pour
faire face au phénomène des grands effectifs dans les classes ?
Plusieurs appellations aussi négativement chargées les unes que les autres peuvent être relevées
dans la littérature pour désigner les « grands groupes » et ceci à divers niveaux scolaires (primaire,
secondaire, supérieur) aussi bien en Afrique qu’ailleurs : « effectifs pléthoriques » ; « classes
pléthoriques » ; « classes surchargées » ; « classes surpeuplées » ; « classes à larges effectifs » ;
« classes nombreuses ».
• Ces appellations, tout en mettant l’accent sur le caractère exceptionnel de ces effectifs,
traduisent aussi une certaine dramatisation, consciente ou non, du problème du nombre.
• C’est justement pour éviter toute fixation exclusive qui suggérerait que l’enseignant ne
puisse rien faire dans ces classes hors normes que des réflexions ont été menées sur les
« grands groupes ».
Le groupe de réflexion sur la pédagogie des grands groupes au primaire au Burkina Faso donne la
définition suivante de la classe à large effectif :
« Une classe à large effectif au Burkina Faso comprend entre 55 et 120 élèves. En dessous de 55,
c’est une classe normale, au-dessus de 120 l’effectif devient difficile à gérer et il faudrait alors
plutôt parler de foule que de grand groupe ».
Au niveau pédagogique
– La dominance d’un enseignement magistral ;
– La difficulté à maintenir la discipline en classe ;
– La difficulté de pratiquer un enseignement véritablement expérimental ;
– La mauvaise gestion du temps et une application superficielle des programmes,
des méthodes et techniques ;
– La démotivation des enseignants et des élèves ;
– L’impossibilité pour les apprenants de faire le point sur leurs acquis et d’avoir une
rétroaction de la part de l’enseignant.
– L’impossibilité pour les enseignants de faire le point avec l’ensemble des apprenants
et de modifier leurs méthodes suivant les effets produits et d’envisager une action prospective.
« La pédagogie des grands groupes » se définit aujourd’hui par quatre principes théoriques :
• La richesse de tout grand groupe (dédramatisation) ;
• L’organisation (nécessaire mais non suffisante pour faire jouer le potentiel de richesse) ;
• La variété requise (des stratégies d’enseignement/apprentissage et des modes
d’évaluation) ;
• L’entraide (entre élèves pour notamment : aider les apprenants en difficultés, stimuler une
saine émulation en classe).
C’est le souci de rendre ces principes opératoires qui a conduit la CONFEMEN à mettre en place le
« Répertoire méthodologique sur les techniques d’organisation et d’enseignement dans les
grands groupes ».
L’un des rôles de l’enseignant est la réorganisation du groupe classe en sous-groupes de taille
acceptable, en fonction du type d'activités programmées
La formation de sous-groupes
Le travail en sous-groupes
• Il est établi que l'apprentissage en petits groupes présente plusieurs avantages: confiance,
esprit d’équipe, ouverture des plus timides, mutualisation, compréhension, …
Intérêts pédagogiques:
L’élaboration progressive
C’est une technique de mise en sous-groupes pour étudier ou analyser un thème donné.
partir de sous-groupes minimaux (2 à 3 élèves) et passer progressivement à la constitution de
sous-groupes plus important.
LES MINI-CAS
La technique de scintillement
Dans le grand groupe, la mise en commun peut être source de lassitude. La lecture successive des
rapports de nombreux sous-groupes est souvent ennuyeuse et sans grand profit. D’où la nécessité
d’une variation des modalités de mise en commun. Celle-ci se fait par une succession de messages
brefs (1 à 3mn) et denses sur les aspects les plus significatifs des travaux de chaque sous-groupe.
LE BLASON
Ex. de blason
Thème principal: protection! Sécurité!
type de texte: lettre privée / texte
Objectif: convaincre
argumentatif
Arg1: fidélité
Destinataire: ami / copain /
correspondant Sida = mort Arg2: abstinence
Arg3: capote
Tps verbaux: présent, futur Décision: Protection et sensibilisation
P. Pers: je, me, tu,te, nous, vous
L’entraide pédagogique entre élèves ou enseignement mutuel
L’enseignement mutuel consiste à responsabiliser certains élèves, en leur confiant une part des tâches
incombant normalement au prof. Ainsi, dans une classe, on peut avoir, en fonction de leurs compétences
avérées, et de leurs motivations, des élèves responsables des leçons de grammaire, d’orthographe, de calcul,
etc. Leur rôle est d'aider les élèves les plus faibles à faire leurs devoirs et à réviser leurs leçons après le cours.
Évaluation différée
Évaluation immédiate
CONCLUSION
ELEMENTS de BIBLIOGRAPHIE
POINT DE VUE