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1. Description ........................................................................................................................ 4
2. Évaluation de la mise en œuvre des activités de l’action .............................................. 5
2.1 Résumé de l'action ............................................................................................................ 5
2.2 Résultats et activités réalisées .......................................................................................... 6
2.2.0. Activités de la phase de mise en route (inception) de janvier 2017 à juin 2017 ...... 8
2.2.1. Activités mises en œuvre après la phase d’inception (Juillet 2017 à mai 2018) .... 16
Matrice de Cadre Logique à jour.......................................................................................... 40
3. Bénéficiaires/entités affiliées et autre coopération .......................................................... 52
3.1 Evaluation des relations avec les partenaires de l’Action .............................................. 52
3.2 Evaluation des relations avec les autorités étatiques et publiques ................................. 52
3.3 Relations avec toute autre organisation impliquée dans la mise en œuvre de l’Action . 53
3.4 Synergies développées avec d’autres actions ................................................................. 53
4. Visibilité............................................................................................................................... 53
4.1 Visibilité de l’action et de la contribution de l’Union Européenne (UE)....................... 53
5. Annexes ............................................................................................................................... 55
1. Description
1.8. Bénéficiaires finaux et/ou groupes cibles1 (si différents) (y compris le nombre de femmes et
d’hommes): 2 856 ménages très pauvres regroupant 17 136 personnes dont 8 397 de femmes
bénéficiaires ; 2 259 enfants de 6 à 23 mois ; bénéficiaires finaux : 70 766 habitants de 8
communes dont 36 100 femmes.
1.9. Pays dans le(s)quel(s) les activités sont réalisées (si différent du point 1.7): Idem au point 1.7
1
Les «groupes cibles» sont les groupes/entités pour lesquels le projet aura eu un apport direct et positif au
niveau de l’objectif du projet, et les «bénéficiaires finaux» sont ceux qui bénéficieront du projet à long terme
au niveau de la société ou d’un secteur en général.
Baptisé ‘’KEY’’ (se mettre debout en langue Sonrhaï) pour symboliser le relèvement suite aux chocs,
le programme a pour objectif d’accroître la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle des
populations vulnérables au Mali. Dans le cadre de ce programme, le consortium SOS Sahel met en
œuvre le Partenariat pour le Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle
(PRIAN) dans huit communes des régions de Kidal, Mopti et Tombouctou. Ce sont :
Les six premiers mois d’activités du projet ont été consacrés à la phase d’inception en conformité avec
les orientations du programme et en particulier la note de cadrage issue de l’atelier de démarrage.
Les principales activités menées pendant cette phase d’inception sont : (i) l’organisation d’un atelier
d’orientation des partenaires de mise en œuvre du projet ; (ii) les missions d’information et de
sensibilisation des acteurs (autorités administratives et les communautés bénéficiaires) sur les objectifs
et résultats attendus du projet ; (iii) la réalisation du ciblage des ménages vulnérables (ménages TP) ;
(iv) l’enquête Baseline sur les caractéristiques socioéconomiques des ménages et les Connaissances,
Attitudes et Pratiques (CAP) des ménages sur la santé et la nutrition afin d’établir la situation de
référence des indicateurs avant la mise en œuvre des activités; (v) la réalisation du diagnostic participatif
et la validation des activités retenues en CCOCSAD.
De Juillet 2017 au 31 mai 2018, les principales activités menées par le consortium sont les suivantes :
La tenue de l’atelier de planification des activités du PRIAN qui a regroupé l’ensemble des
membres du consortium ;
La tenue d’atelier de formation des équipes de coordination des ONGs partenaires pour la
réalisation de l’enquête PDM, suite à la distribution de cash aux ménages TP ;
La réalisation de l’enquête PDM pour s’assurer des bonnes conditions de distribution du cash;
L’élaboration des protocoles des services techniques pour l’assistance à la réalisation des
activités du programme KEY ;
Le recensement et le dépistage des enfants de 6 à 59 mois et leur référencement vers les centres
de santé habilités pour leur prise en charge ;
Les négociations socio-foncières pour l’accès des ménages vulnérables aux parcelles dans les
périmètres irrigués à réhabiliter ;
La sélection des entreprises pour la réalisation des périmètres maraîchers et des bureaux pour
les études techniques des PIV et le contrôle des travaux;
Le lancement de la procédure de recrutement des études techniques de mise en place des unités
de production d’EQUINUT, des unités de transformation et de réhabilitation des périmètres
irrigués.
Le présent rapport intermédiaire fait le point des activités réalisées au cours de la période allant du 15
décembre 2016 au 31 mai 2018. Il présente les résultats atteints, les écarts par rapport aux prévisions, et
le plan de travail actualisé 2018-2019.
Le tableau ci-après présente les activités réalisées pendant la phase de mise en route :
2.2.0. Activités de la phase de mise en route (inception) de janvier 2017 à juin 2017
a) Organisation de l’atelier d'orientation et de cadrage des ONG sur les outils de mise en œuvre
du projet
SOS Sahel a organisé du 09 au 10 février 2017 à Bamako, un atelier d’orientation et de cadrage des
ONG membres du consortium sur les outils de mise en œuvre du programme KEY. L’atelier a regroupé
une quinzaine de participants (Coordinateurs et Gestionnaires des ONG partenaires, équipe de gestion
du projet de SOS SAHEL). Cette réunion d’échanges a permis aux ONG partenaires d’être informés sur
les rôles et les responsabilités de chaque membre, les activités à mener et leur modalité d’exécution. Les
indicateurs du cadre logique et les outils de gestion administrative et financière ont été passés en revue.
Cette activité a été menée par les équipes de coordination locales dans les cercles et communes
d’intervention. Les rencontres avec les Gouverneurs, préfets, sous-préfets, élus locaux (maires et
conseillers municipaux) et les communautés bénéficiaires ont servi de cadres d’échanges au cours
desquels, les informations relatives à l’objectif du projet, les résultats attendus et la stratégie
d’intervention ont été partagées. Elles ont également permis de requérir les attentes des élus et celles
des populations bénéficiaires quant aux actions qui seront menées par le projet. Des comptes-rendus
renseignent l’objet et des résultats de ces différentes discussions. Les lettres d’informations des acteurs
et les PV de rencontres sont en annexe.
Dans le cadre de la réalisation des enquêtes de terrain, SOS SAHEL en coordination avec le consortium
ARC a choisi l’utilisation de moyens informatiques rendant plus facile et plus rapide la collecte, le
trairement et l’analyse des des données collectées. En prélude à la réalisation de la situation de référence,
des téléphones portables et un logiciel de traitement informatique ont été acquis. Ce sont un ordinateur
fixe pour la base de données, sept (07) ordinateurs portables dont cinq (05) pour chaque Coordonnateur,
soixante (60) smartphones et 30 chargeurs solaires. Le logiciel de gestion de données « Kobo » gratuit
sur internet a été utilisé lors de la réalisation des enquêtes de la situation de référence. Les smartphones
serventt également pour les autres enquêtes de terrain, notamment pour la réalisation des PDM.
SOS SAHEL a fait recours aux données de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH)
réalisé en 2009 qui ont servi de référence pour établir les caractéristiques socio-démographiques des
villages cibles. Le ciblage géographique a été réalisé avec les données du diagnostic participatif effectué
en 2016 dans le cadre du Projet de Reconstruction et de Relance Economique PRRE dans les communes
cibles lors de l’élaboration des PDESC (Plan de Développement Economique Social et Culturel). Les
crtitères retenus pour le choix des villages vulnérables sont les suivants :
l'accessibilité du village :
Distance par rapport à la route goudronnée ;
Existence de route carrossable dans le village ;
Existence de fleuve dans le village ;
Distance par rapport au chef lieu commune.
En plus des critères cités ci-haut, d’autres considérations ont été prises en compte pour sélectionner les
villages vulnérables, il s’agit entre autres :
Des villages qui bénéficient de microprojets productifs (PIV, PM, embouche, etc...) et de projets
socio-collectifs (hydraulique, santé, éducation) financés dans le cadre du PRRE ;
L’intervention d’autres Projet/Programmes ou partenaire dans les villages ;
L’accessibilité des villages en termes de sécurité.
Nbre de villages
Nbre Population Nbre de
Régions Cercles Communes vulnérables
villages totale ménages
retenus
La méthode HEA « Household Economy Analysis » ou « Analyse de l’économie des ménages » a été
utilisée pour le choix des ménages cibles. Elle repose non seulement sur la compréhension de l’économie
locale, mais cherche également à comprendre les facteurs de risques majeurs pouvant affecter les
ménages.
L’approche adoptée a consisté à réaliser le ciblage géographique via les données de référence (baseline)
des communes cibles.
Le ciblage géographique s’est fait à travers l’analyse de données de référence des communes cibles pour
l’ensemble des communes d’intervention sauf celle de Fakala. En effet en 2016 lors de l’élaboration des
PDESC (Plan de Développement Economique Social et Culturel) entrepris dans le cadre du PRRE, une
enquête de situation de référence a été réalisée dans chacun des villages bénéficiaires.
Pour la commune de Fakala qui est la seule qui n’est pas couverte par le PRRE, une enquête a été réalisée
au départ pour effectuer le ciblage géographique afin de retenir les villages bénéficiaires.
Le ciblage géographique a permis sur la base de critères prédéfinis de retenir 72 villages sur les 177
répertoriés dans les 8 communes d’intervention du PRIAN soit 40, 6%.
A Kidal, il a été retenu de considérer les fractions et secteurs au lieu des villages compte tenu de la
spécificité de cette partie du pays et garantir le principe d’inclusion et de non inclusion. Le ciblage a été
réalisé en étroite collaboration avec les chefs de fraction, les chefs de secteurs et leurs conseillers avec
le concours des chefs coutumiers et les notabilités ainsi que les commissions communales.
Avant le démarrage du ciblage proprement dit, un atelier de formation a été organisé par SOS SAHEL
dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao. Les participants de Kidal ont été formés à Gao.
Les ateliers animés par les équipes de la cellule de coordination de SOS SAHEL ont regroupé, le
personnel des ONGs partenaires (Coordinateurs, ADC et enquêteurs) et les agents des services
techniques partenaires.
Les ateliers ont été réalisés durant trois (3) jours avec une formation théorique de deux (2) jours suivie
d’une formation pratique d’un (1) jour dans un village non loin du chef-lieu de région.
Pour réaliser le ciblage, en plus des 18 ADC, SOS SAHEL a recruté 42 enquêteurs soit au total 60
personnes. Pendant les enquêtes, des missions de supervision ont été menées d’une part par les
Coordinateurs des ONG partenaires mais d’autre part par l’équipe de la cellule de Coordination de SOS
SAHEL. L’exercice de ciblage a été réalisé du 1er au 15 avril 2017 sur le terrain.
Globalement, 6 300 ménages ont été recensés dans les 72 villages de la zone d’intervention du projet.
3 117 ménages très pauvres ont été identifiés, soit 49, 47% du total des ménages de la zone.
Suite au ciblage, 2 856 ménages ont été retenus sur les 3 117 ménages identifiés comme très pauvres
après vérification à l’issue des visites à domicile. L’existence de FEFA au sein des ménages très pauvres
a été déterminante dans le choix final des ménages retenus. Le tableau n°1 présente la liste des ménages
bénéficiaires du programme KEY dans la zone d’intervention de SOS SAHEL.
Le rapport de ciblage a été produit et transmis en octobre 2017.
L’enquête avait pour objectif de recueillir des données permettant au PRIAN de dresser la situation de
départ (avant-projet) afin de pouvoir évaluer à terme les progrès réalisés dans la zone d’action du projet
ainsi que l’impact sur les conditions de vie des bénéficiaires.
Les enquêtes se sont déroulées du 1er au 25 juin 2017 auprès de 511 ménages dans 63 villages des 8
communes d’intervention.
Les cibles de cette étude de référence sont les ménages dans la catégorie très pauvre selon la
classification HEA. Au sein des ménages TP, l’enquête a concerné essentiellement : les chefs de
ménages, les mères des enfants de moins de 5 ans, les femmes en âge de procréer, les enfants âgés de 6-
23 mois et de 24-59 mois.
En prélude à l’activité de collecte des données, SOS SAHEL a organisé du 24 au 26 mai 2017 dans les
régions d’intervention une formation qui a regroupé 60 personnes composées de 42 enquêteurs et 18
agents de développement communautaire. La formation s’est déroulée en deux étapes : (i) une phase
théorique portant sur l’utilisation des questionnaires socio-économiques et CAP et (ii) une phase
pratique réservée à l’apprentissage du logiciel Kobo installé sur des tablettes.
Enquête socio-économique :
Les ménages comptaient en moyenne 10 membres dont les 3% étaient inactifs. Les chefs de
ménages avaient un âge moyen de 45 ans ; 70,41% étaient des hommes. Ils étaient
majoritairement mariés (72,53%) et 55,08% d’entre eux étaient analphabètes ;
79% des ménages pratiquaient l’agriculture. En moyenne les ménages possédaient 2 ha de
terres cultivables contre 2,2 ha l’année précédente ;
L’élevage était pratiqué par 80,71% des ménages et concernait surtout les camelins, caprins,
ovins et volailles ;
Indice de faim domestique : Près de 50% des enquêtés ont eu une faim sévère, 15% une faim
modérée et 35% peu ou pas de faim ;
Revenus : seulement un membre en moyenne par ménage enquêté avait un revenu stable ;
(19%) des ménages n’avaient aucun moyen d’existence. La vente de produits agricoles
(17,35%), les emprunts/dettes (17,17%) et les produits de l’élevage (10,54%) constituaient les
3 premières sources de revenus des ménages ;
Dépenses : 41% des dépenses des ménages étaient consacrée à l’alimentation. Les dépenses non
alimentaires étaient par ordre de grandeur, celles réservées au remboursement des dettes (19%),
besoins sociaux (11%), frais de santé (10%), biens non alimentaires (8%) (Ustensiles de cuisine,
vêtements, ameublement, biens de confort, combustibles, carburant, téléphone, transport), actifs
productifs (6%) (Bétail, produits vétérinaires, semences, engrais, tous les outils), frais d’hygiène
(2%), l’épargne (1%) et frais pour l'éducation (1%) ;
Endettement des ménages : au cours des 6 derniers mois précédents l’enquête, 70% des
ménages s’étaient endettés en espèce ou en nature. Le niveau d’endettement était de 56%
supérieur à celle de l’année précédente exprimant une aggravation de la situation financière des
ménages et de leur vulnérabilité. Les remboursements étaient assurés grâce à l’aide des
parents/amis (24%), en contractant d’autres dettes (7%), en vendant des animaux ou autres actifs
(6%). Par ailleurs 27% des ménages se trouvaient dans l’incapacité de rembourser leurs dettes ;
Score de consommation alimentaire (SCA) : 4% des ménages ont consommé par jour les
différents groupes alimentaires. La moitié des ménages (50%) avait un score de consommation
alimentaire pauvre et 45% un score acceptable. La moyenne du score de consommation
alimentaire était de 47% ;
Chocs rencontrés par les ménages au cours des 6 derniers mois : 70% des ménages enquêtés
avaient rencontré un choc avec un impact négatif sur le ménage. L’intensité des chocs ressentis
était forte pour 76% des ménages, moyennement pour 20% des ménages et faiblement pour 4%
des ménages. Les premiers chocs subis par les ménages étaient principalement la hausse des
prix des denrées alimentaires (14%), le déficit pluviométrique/secheresse (12%), le décés d’un
proche ou d’autres événements sociaux (12%), la mévente (8%), les innondations (7%).
Aide alimentaire : 6% des ménages avaient reçu une aide alimentaire durant les six mois
précédents l’enquête. L’aide alimentaire était principalement composée de riz, CSB (farine
enrichie soja), huile et le haricot. Le blanket feeding (CSB+) constitué de farine de maïs/soja,
haricot, sucre et huile végétale et de vitamines avait été distribué à 5% des ménages enquêtés,
il a été distribué dans 29% de ménages ou vivait une femme enceinte et dans 35% des ménages
ou vivait un enfant de 6 à 23 mois.
La mise au sein précoce (dans l’heure qui suit la naissance de l’enfant) a été faite par 55% des
mères ;
Le colostrum : Dans les ménages, 71% des mères avaient entendu parler du colostrum (premier
lait de couleur jaunâtre). Cependant 11% des enfants n’ont pas reçu le colostrum ;
L’allaitement exclusif : a été pratiqué par 59% des mères. L’âge moyen de l’arrêt de
l’allaitement était de 12 mois ;
Alimentation de complément : au sein des ménages, 5% seulement des enfants de 6-23 mois
avaient reçu l’alimentation de complément et 3% uniquement avaient une diversification
alimentaire acceptable. La majorité des enfants ne mangeaient pas des plats individuels. Les
femmes en âge de procréer avaient reçu la diversification alimentaire acceptable dans 26% des
cas.
L’apport minimum acceptable : était très faible avec seulement 0,49% des enfants de 6-23
mois.
33% des ménages seulement ont déclaré avoir entendu parler de la malnutrition.
Connaissance des maladies liées à l’eau :
Diarrhée : (i) présence de la diarrhée, au moins un membre des ménages avait présenté un
épisode diarrhéique dans 56% des cas. Les enfants de moins de 5 ans ont été les plus touchés
avec 61% pour les moins de 6 mois et 66% pour les 6-59 mois. Les ménages n’ont pas adopté
les bonnes pratiques d’hygiène par rapport au lavage des mains et la gestion des excrétas et
seulement 6% des répondants ont fait le lien entre le contact avec les selles et la survenue de la
diarrhée; (ii) actions à entreprendre en cas de diarrhée : les ménages préconisaient de faire
appel au guérisseur, au tradipraticien de santé, aux ASC (32%), aller au centre de santé (22%),
faire absorber à la personne de grande quantité d’eau (10%), donner de la nourriture
suppléméntaire (3%). D’autres ménages pensaient à des actions défavorables comme
l’automédication, le recours à une personne qui est hors du système de santé ou la réduction de
nourriture. Par contre 31% des ménages ne pensaient à aucun recours et (iii) Prévention contre
la diarrhée :pour éviter la diarrhée, 29%, 22% et 16% des répondants ont affirmmé
respectivement qu’il fallait nettoyer les aliments avec de l’eau propre avant leur consommation,
consommer de l’eau potable et se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon. Et 42%
affirmaient que le récipient de stockage devrait être propre et qu’il fallait utiliser un ustensile
propre pour prendre l’eau (32%). Cependant 56% des ménages ne connaissaient aucun moyen
de prévention.
Paludisme : 81% des ménages enquêtés connaissaient le paludisme et 40% au moins une
bonne pratique de prévention contre le paludisme.
Vaccination : 26% seulement des enfants de 6-23 mois était vaccinés.
Supplémentation en vitamine A : 30% des répondants ont pu citer au moins un aliment riche
en vitamine A. Le pourcentage des enfants ayant reçu la vitamine A au cours des 6 derniers
mois était très faible.
Maladies des enfants au cours des deux semaines précédant l’enquête : 37% des enfants ont
été malades, il s’agissait de maladies liées à l’hygiène et à l’assainissement comme le paludisme
(18%), la diarrhée (15%) la toux (14%), la fièvre (17%). En cas de maladie des enfants la
première intention de traitement était le traitement traditionnel.
Consultation prénatale, post natale et accouchement : l’utilisation des services de santé pour
la consultation prénatale (CPN) et post natale (CPON) était faible. Au cours de la grossesse les
femmes affirmaient n’avoir reçu aucun traitement dans 57% des cas. L’accouchement des
femmes se passait le plus souvent à domicile (81%).
La planification familiale était faiblement utilisée avec 11%, la méthode tradionnelle de
planification familiale était la plus utilisée (33%).
Pratiques familiales essentielles (PFE) : seulement 9% des femmes respectaient les PFE.
Hygiène et assainissement
Hygiène : 45% des répondants ont affirmé qu’ils se lavent les mains avec de l’eau et du savon.
Les moments de lavage des mains les plus utilisés étaient : avant de manger (33%), après
selles/défécation (31%), après visite des latrines (27%) et après le nettoyage anal des enfants
(27%). La bonne pratique du lavage des mains était moyennement utilisée par les ménages.
Assainissement : (i) élimination des selles, seulement 29% des ménages possédaient et
utilisaient des latrines dont 8% seulement étaient nettoyées au moins une fois par jour. La défécation
en plein air restait très répandue chez les jeunes enfants avec 68% et les selles de ces enfants étaient
éliminées en les jetant en dehors de la maison et (ii) élimination des ordures ménagères, 28%, 23%,
19% et 15% laissaient respectivement les ordures dans la rue, à l’extérieur du village dans un point
de collecte collectif, à l’intérieur de la concession et au niveau des champs. Les ordures étaient
enlevées environ une fois par semaine dans 42% des cas ou chaque jour dans 31% des cas.
Approvisionnement et gestion en eau de boisson: (i) accès à l’eau potable, 7% des ménages
avaient accès à une adduction d’eau potable; 36% des ménages s’approvisionnait en eau à partir de
puits cimentés ouverts, à 13 et 29% à partir de puits traditionnels cimentés respectivement fermés
et ouverts; (ii) Traitement de l’eau, au moins 99% des ménages utilisaient un moyen de traitement
de l’eau de boisson. Les moyens les plus fréquemment utilisés étaient le filtrage (69%), ajouter de
l’eau de javel, chlore, aquatabs (28%).
La décantation a été utilisée dans 25% des cas. La première raison pour laquelle les ménages n’ont
pas traité l’eau de boisson était la méconnaissance des méthodes de traitement (40%), ou que le
produit de traitement de l’eau n’était pas disponible. Dans 11% des cas les répondants ne voyaient
aucun intérêt à traiter l’eau de boisson. La corvée d’eau prenait plus de 60mn pour le transport dans
32% des cas; (iii) transport de l’eau, le récipient de transport de l’eau de boisson était non couvert
(32%) et sale (49%) et (iv) Stockage de l’eau, la majeure partie de l’eau de boisson était stockée
dans des récipients sans couvercles. Le récipient était sale dans 40% des ménages.
Dans la phase de mise en route du PRIAN, le diagnostic participatif a constitué l’une des activités
importantes conduites auprès des communautés bénéficiaires. Il visait l’identification des besoins
prioritaires des communautés, en tenant compte des prévisions initiales du projet.
Le diagnostic a été réalisé dans les huit (8) communes d’intervention et comprend les étapes suivantes:
Des rencontres d’information ont été tenues avec les autorités locales et communautaires sur la démarche
du diagnostic villageois et sur la stratégie d’information du PRIAN dans le cadre de la sécurité
alimentaire et nutritionnelle. Des correspondances et des supports d’information ont été transmis aux
autorités locales et administratives. L’équipe des ONG partenaires a proposé un calendrier de conduite
du processus, qui a été validé par les communautés et les autorités locales. A ce niveau l’utilisation des
radios locales a contribué à la diffusion des différents messages d’information et de sensibilisation des
communautés sur l’intervention du PRIAN.
Des outils de collecte des données ont été élaborés pour le recueil des données secondaires auprès des
services techniques déconcentrés, des projets et programmes existants. Les échanges ont eu lieu avec
les services de la santé, de l’agriculture, de l’élevage, du développement social et de l’économie
solidaire, la pêche, de la statistique/de l’information et de la planification.
Les assemblées générales tenues dans les villages ont permis de recenser les problèmes, d’analyser les
causes des problèmes et d’identifier les besoins prioritaires des communautés. En dehors des activités
proposées dans le document de projet, des besoins prioritaires nouveaux ont été dégagés. Seules les
activités consensuelles nouvelles ont été recensées avec les potentialités et les atouts dans chacune des
communes d’intervention. Les besoins communautaires ont été classés en fonction des quatre (4) piliers
connus dans le PRIAN. Le niveau de mobilisation communautaire aux assemblées villageoises
(hommes, femmes et jeunes) est variable selon les communes mais reste dans l’ensemble fortement
appréciable. Il a été enregistré dans les huit (8) communes 664 participants dont 484 hommes, 180
femmes et 268 jeunes.
Une synthèse des besoins prioritaires a été réalisée en fonction des piliers pour être présentée au niveau
de l’atelier communal (CCOCSAD) au cours duquel les élus, les services techniques et les organisations
communautaires de base se sont penchés en faisant une analyse approfondie des activités identifiées.
Au cours de cet atelier les élus, les services techniques et les organisations ont été invités pour
d’éventuelles reformulations des activités prioritaires, de faire une appréciation de la pertinence des
actions par rapport aux besoins de la communauté tout en projetant les effets induits sur la résilience des
ménages vulnérables face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Après l’atelier, les actions communautaires retenues (non inscrites), ont été inscrites dans le PDESC sur
la base d’une délibération des conseils communaux des huit (8) communes d’intervention.
Elle est intervenue après les ateliers de diagnostic et de priorisation en fin juin 2017 à travers les
CCOCSAD. Les priorités communautaires adoptées au cours de l’atelier ont fait l’objet de validation au
niveau des échelons de cadre de concertation communal. Ces réunions de validation ont été actées par
des PV dûment signés par les sous-préfets et le chef de service local de la planification (rapporteur
statutaire).
L’ensemble de ces activités sont mentionnées dans le rapport de diagnostic transmis en octobre
2017.
i) Identification des besoins des SAP locaux (équipements et renforcement des capacités)
SOS SAHEL a rencontré la Direction du SAP à Bamako pour échanger sur les modalités d’appui de la
structure. Les besoins exprimés lors de la rencontre sont de trois ordres :
(i) le renforcement des structures SAP au niveau local en équipement ; notamment du matériel
informatique (ordinateurs portables, et autres accessoires informatiques) et matériels et mobiliers de
bureau ;
(ii) la formation des agents sur les techniques de collecte de données sur le terrain, le traitement et leur
analyse ;
(iii) le financement des frais de déplacement des cadres et agents pour la collecte de données dans les
communes d’intervention ou des missions de supervision des opérations de collecte ou tout simplement
leur diffusion.
L’acquisition du matériel, des équipements et la formation des agents aura lieu au cours du 3ème trimestre
2018. Les TDR pour la formation sont déjà disponibles.
2.2.1. Activités mises en œuvre après la phase d’inception (Juillet 2017 à mai 2018)
Suite à la validation du rapport de phase d’inception, les activtés suivantes ont été retenues pour les six
derniers mois de l’année 2017 : (i) distriburion de cash aux ménages bénéficiaires ; (ii) formation des
Coordinateurs et ADC sur les concepts de la nutrition ; (iii) recensement, dépistage et référencement des
enfants de 6 à 23 mois et (iv) tenue des cadres de conceration (CCOCSAD. Toutes les autres activités
ont été reconduites pour 2018 et sont actuellement en cours d’exécution pour l’essentiel d’entre elles.
Ces activités ont démarré par l’organisation de l’atelier de planification tenue en septembre 2017.
Les activités de mise en œuvre proprement dites du projet ont concerné l’ensemble des quatre piliers
du programme :
Résultat 1 : Les moyens d’existence des ménages vulnérables sont protégés par
l’amélioration de leur protection sociale
Initialement, il était prévu dans le document de formulation du projet, la distribution de vivres et/ou de
cash aux ménages TP retenus, mais à l’issue des ateliers diagnostics, les bénéficiaires ont préféré plutôt
la distribution de cash qu’ils estiment mieux appropriée au contexte actuel dans les zones d’intervention
du projet.
Deux transferts monétaires ont été réalisés dans 7 communes (Fakala, Dongo, Farimaké, Hamzacoma,
Séréré, Kidal et Tin Essako) sur 8 prévues. Pour des raisons d’insécurité, la distribution de cash n’a pas
pu être réalisée dans la commune de Hombori pour l’instant. Globalement 2 526 ménages très pauvres
identifiés par les comités de sélection au cours de l’enquête de ciblage suivant l’approche HEA
(Household economic analysis) ont bénéficié de 2 transferts monétaires pour un montant total de 202
080 000 FCFA).
Il était prévu dans le budget initial une année de transfert monétaire soit 183 euros par ménage. Avec le
top up financier pour lequel un avenant a été conclu, une deuxième année de transfert monétaire sera
réalisé au profit des ménages TP. Lors de l’octroi de la dernière tranche de la deuxième année (2019),
chaque ménage recevra 20 000 CFCA en cash, les 20 000 FCFA restants seront utilisés pour
l’acquisition d’intrants (semences, engrais et aliment bétail).
En prelude à l’activité de distribution de cash, une mise à jour de la liste des ménages bénéficiaires a été
réalisée avec le remplacement des chefs de ménages décédés où ayant quitté les villages.
Cinq (5) prestataires ont été recrutés pour l’opération : il s’agit généralement d’opérateurs économiques
(commerçants) recrutés sur la base d’une liste restreinte fournie par les ONG partenaires de chaque zone
en concertation avec les autorités communales. Une demande de cotation a été faite par commune. La
commune de Fakala est la seule où les payements de cash aux ménages ont été réalisés par l’opérateur
de téléphonie mobile “Orange Mali” compte tenue de la faible couverture réseau GSM dans le reste de
la zone d’intervention du projet.
Pour faciliter l’identification des bénéficiaires, des cartes ont été confectionnées et remises aux 2 856
ménages TP. Chaque ménage TP est identifié par le nom du chef de famille, le code du bénéficiaire
(code unique), une case réservée à l’enregistrement de l’empreinte digitale, du numéro de téléphone. Un
exemple de carte bénéficiaire est fourni en annexe.
Une semaine avant la première distribution, les ADC ont mené une campagne d’information des
bénéficiaires sur les raisons de leur sélection, les dates de distribution des cartes bénéficiaires, le lieu de
distribution, le montant à distribuer. Cette action avait pour but d’éviter des frustrations et malentendus
pendant la distribution du cash.
Afin d'assurer la transparence et la responsabilisation des parties prenantes, l’accent a été mis sur le
mécanisme de gestion des plaintes, qui constitue l'une des dimensions de la redevabilité. A cet effet, les
comités de plaintes mis en place dans chaque village dans le cadre du PRRE ont été dynamisés, pour
réceptionner, examiner et traiter les plaintes, enquêter, prendre une décision et répondre au plaignant.
Durant la distribution, ces comités de plaintes ont été très actifs.Ils seront fonctionnels pendant toute la
durée du projet, et au-delà.
2 526 des ménages TP retenus (88,4%) ont ainsi bénéficié de transferts monétaires parmi lesquels 932
ménages dirigés par des femmes soit 37%. Les ménages TP de la commune de Hombori n’ont pas encore
bénéficié de la distribution de cash à cause des problèmes d’insécurité. Cependant sur les 330 ménages
TP recensés dans cette commune, 111 ménages ont bénéficié des transferts monétaires effectués par IRC
qui intervient dans la même zone dans le cadre du programme « Food For Peace ».
L’approche d’identification des bénéficiaires, la confection de supports de distribution et la validation
des sites de distribution ont permis de faire le transfert de cash aux bénéficiaires dans la plus grande
transparence sans réclamations et sans incidents.
Trois semaines après la première distribution de cash aux ménages TP, les enquêts PDM ont été menées
dans les communes concernées auprès des ménages bénéficiaires pour s’assurer des bonnes conditions
de distribution mais aussi de pouvoir apporter des correctifs au besoin lors de prochaines distributions.
La collecte des données a été faite à partir du logiciel “Kobo tool box” via des smartphones. Un atelier
de formation des ADC a été organisé dans chacune des régions d’intervention pour leur mise à niveau
avant la realisation de l’enquête de terrain. Pour les prochains PDM, le consortium priviligiera le
recrutement d’enquêteurs à la place des ADC pour garantir plus d’indépendance dans l’exercice de
contrôle (août 2018).
Au total 32 787 enfants ont été dépistés pour l’ensemble des 8 communes. Cependant, il est important
de retenir que les mêmes enfants sont systématiquement dépistés chaque mois d’où l’intérerêt de
considérer la moyennne mensuelle des résultats du dépistage. Cette moyenne est en constante croissance
hormis les mois de février et avril 2018. Ces mois correspondent à des périodes de turbulence dans
certaines communes d’intervention (conflits intercommunautaires) où les données n’ont pas pu être
collectées. En somme le nombre moyen d’enfants dépistés sur les 6 derniers mois est de 5 465.
Les dépistages ont permis de classer les enfants en 3 catégories en fonction de leur état nutritionnel. Sur
les 32 787 enfants dépistés, 2009 sont en situation de malnutrition sévère (MAS) soit 7%, 8 256 sont en
état de malnutrition modérée (MAM) soit 27% et 66% des enfants présentent une situation nutrionnelle
satisafaisante.
Séance de dépistage des enfants de – à 59 mois dans la commune de Fakala – Cercle de Djénné
Tableau 6 : Dépistage des enfants de 6 à 59 mois
Total
Communes janv févr mars avr mai déc général
Dongo 1115 733 774 728 629 1160 5139
Fakala 820 788 995 1035 0 1420 5058
Farimaké 239 234 242 248 248 226 1437
Hamzakoma 0 0 1518 1513 1497 1726 6254
Hombori 251 0 752 940 624 686 3253
KIDAL 898 972 1180 1180 0 1351 5581
TIN-ESSAKO 323 342 412 412 0 471 1960
Séréré 0 0 1037 1122 1081 865 4105
Total général 3646 3069 6910 7178 4079 7905 32787
Tableau 7 : Nombre d'enfants dépistés de Décembre 2017 en mai 2018 selon la situation nutrionnelle
Manutrtion Aigue Malnutrition Aigue Enfants Non
Mois Modérée Sévère Malnutris Total général
Janv 2018 905 303 2438 3646
Févr 2018 886 304 1879 3069
Mars 2018 2126 541 4243 6910
Avr 2018 2604 442 4133 7179
Mai 2018 1410 136 2534 4080
Déc 2017 1753 588 5564 7905
Total général 9684 2314 20791 32789
L’analyse de la figure 2 montre que la situation nutrtionnelle des enfants au mois de décembre 2017 est
assez préoccupante. Elle s’est améliorée en janvier et février grâce au démarrage des séances d’IEC. La
situation s’est détériorée à nouveau en mars et avril pour connaitre à nouveau une nette amelioration en
mai, notamment pour la MAS. Cette période correspond au début la distribution de la farine MISOLA
aux enfants de 6 à 23 mois dans les communes d’intervention.
Figure 1 : évolution de l’état nutritionnelle des enfants entre décembre 2017 et mai 2018
Evolution de l'état nutritionnnel des enfants entre decembre 20178 et mai 2018
26,76% 26,89%
25,41%
23,38%
21,95%
20,41% 19,88%
19,10%
18,10%
Malnutrition aigue modérée
14,56% Malnutrition sévère
13,09% 13,14%
11,73% 12,19%
Enfants non malnutris
9,35% 9,15%
9,04%
5,88%
2.1.6 Référencement des enfants de 6-59 mois vers les centres de santé
Au cours des 6 derniers mois 1 256 enfants ont été référencés vers les centres de santé communautaires
dont près de la moitié à Hombori (48%) ; 23% et 19% respectivement à Farimaké et Dongo et 5% pour
Hamzacoma et Séréré. Au total, 45% des enfants référés présentent des cas de malnutrition sévère contre
55% de malnutrtion modérée. Egalement 23% des enfants bénéficiaires de la farine MISOLA ont été
référés contre 77% d’enfants non bénéficiaires de la même farine. La répartition par sexe des enfants
référés est assez équilibrée 48% pour les filles et 52% pour les garçons. De façon générale, l’âge moyen
des enfants référés était de 22 mois.
Ces différences de données en fonction des communes s’expliquent par le fait qu’à cause de l’insécurité
dans certaines zones d’intervention, l’activité a démarré en retard d’où la non remontée des informations
pour un certains nombres de mois. Les données sont complètes pour les ONG évoluant dans les
communes de Hombori (cercle de Douentza) et les communes de Dongo et farimaké (Cercle de
Youwarou)
Figure 2: Nombre d'enfants referés sur la période de décembre 2017 à mai 2018 selon leur état nutritionnel
600
500
400 292
300 210
Garçons
200
269 Filles
100 192 73 75
61 84
0
MAM MAS MAM MAS
Non bénéficiaires de farines bénéficiaires de farines
L’analyse du graphique ci-dessous montre aisément que le nombre d’énfants référés s’est stabilisé au
mois de mars et une lègère réduction aux mois d’avril et mai. L’impact de la farine MISOLA distribuée
à la même période, peut traduire cette tendance.
200 Hamzakoma
100 Farimaké
0 Dongo
déc janv févr mars avr mai
Pour le moment les données des autres communes sont entrain d’être collectées, seules les informations
relatives aux communes de Dongo et Farimaké dans le cercle de Youwarou sont disponibles.
Tableau 10 : Nombre d’enfants pris en charge par les centres de santé selon le statutNombre d'enfants reférés
Nombre actuellement pris en Nombre d’enfants dont le
Communes Total général
charge traitement est achévé
Dongo 26 19 45
Farimaké 34 3 37
Total général 60 22 82
et dont la prise en charge est à terme dans le programme nutritionnel par cne
Tableau 11 : Nombre d’enfants pris en charge par les centres de santé par mois et par commune
Communes Dongo Farimaké Total général
déc 5 2 7
janv 6 0 6
févr 5 14 19
mars 10 11 21
avr 9 0 9
mai 10 10 20
Total général 45 37 82
Neuf (9) thèmes IEC ont été animés au cours de la période et sont :
(i) L’Allaitement exclusif, (ii) l’hygiène de l'eau, (iii) l’organisation des FARN, (iv) l’utilisation de la
moustiquaire imprégnée d’insecticides, (v) l’aliment de complément aux enfants de 6-24 mois, (vi) la
vaccination de l’enfant avant un an et l’administration de la vitamine A aux enfants de 6 mois jusqu’à
59 mois, (vii) mise au sein précoce, (viii) préparation de la farine MISOLA et (ix) la prévention de la
grossesse.
Avant l’acquisition des boites à images, les thèmes IEC ont été animés grâce aux cartes conseils offertes
par la DRS et à l’aide de certaines boîtes images disponibles auprès des ONG partenaires. Il est important
de signaler que les GSAN ont participé à toutes les séances IEC et démonstrations culinaires.
L’objectif de cette implication est de les voir s’approprier ces thèmes d’IEC et de faire par la suite des
visites à domicile (VAD) au niveau des ménages.
L
Globalement 90 (avril et mai 2018) seances d’animation ont été tenues regroupant 1 462 personnes
dont 1 108 femmes soit 76%. Le nombre de femmes enceintes et de femmes allaitantes étaient
respectiviement de 166 et 341. Les jeunes représentaient plus de la moitié des participants (63%).
250
Aliment de complement
203
200 Allaitement exclusif de 0-6Mois
165
145 Mise au sein Précoce
150 137
126
Préparation de la farine Misola
100 84 85
78 75
Utilisation de la moustiquaire
50 3935 35
26 28 3230
23 22 Vaccination des enfants avant 1 an et
15 16 12 7
4 3 Administration vitamine A
0
MISOLA (présentation et préparation)
FE (femme Enceinte) FA (Femme Allaitante) .Jeune 17-35 ans
La participation des FEFA aux thèmes « allaitement exclusif des enfants de 0 à 6 mois » ; « aliments de
compléments » et « mise au sein peécoce » est assez appréciable. Ces trois (3) thèmes sont les plus
fréquentes lors des IEC. Cette participation est assez timide pour le thème « prévention de la grossesse
précoce » ceci s’explique par le fait que seule, la commune de Farimaké a dispensé ce thème pour le
moment. De manière générale, les IEC ont démarré seulement au mois d’avril 2018 à cause de l’absence
des boites à images. Le nombre de sessions d’IEC connaitra une nette amélioration au cours du prochain
trimestre grâce à l’acquisition des boites à images par toutes les ONG partenaires.
L’activité aura lieu après la formation des personnels médicaux des CSCOM en PCIME Clinique au
cours du troisième trimestre 2018
2.5 Achat et distribution de la farine MISOLA
Dans le cadre de la prevention de la malnutrion, il a été distribué 22,5 tonnes de farine infantile enrichie
MISOLA à 2259 enfants pendant la période. . Chaque enfant de la tranche d’âge a reçu pendant les 4
mois (mars - juin 2018) une quantité de 2,5 kg par mois, soit 10 kg pour les 4 distributions prévues. A
chaque distribution les PB des enfants de 6-23 mois ont été mésurés.
Tableau 13 : Nombre total d’enfants bénéficiaires de la farine MISOLA par Commune
Bénéficiaires Enfants Quantité (en Durée en Quantité en
ONGs Communes
de 6 - 23 mois kg / enfant) mois tonne
AKF Fakala 238 2,5 4,0 2,38
AMPRODE Hombori 315 2,5 4,0 31,5
AZAR Kidal et Tin 67,5
675 2,5 4,0
SOLISA Essako
CAID Séréré et 63,4
634 2,5 4,0
MALI Hamzacoma
AFAR Dongo 397 2,5 4,0 39,7
TOTAL 2 259 22, 59
Une étude de faisabilité technique et financière sur la production d’EQUINUT a été commanditée par
le consortium au cours du 2ème trimestre 2018. Le rapport provisoire est fourni en annexe
Huit (8) sites ont été identifiés (mai 2018) pour l’installation des unités de production d’EQUINUT. Un
groupement de 20 femmes a été identifié dans chaque commune soit 160 au total.
La Fondation Aga Khan se chargera de la formation des femmes sur les techniques de production de
Didègué fortifié ou EQUINUT (septembre 2018) en raison de son expertise dans le domaine. Le projet
fournira aux bénéficiaires des petits équipements et matériels de transformation. Pour se rassurer que
cette production se passe dans les normes d’hygiène requises, les agents des CSCom seront associés à
cette formation.
Activité 3.1 : Aménagement de 200 ha de Périmètres Irrigués Villageois (PIV) et rizipisciculture 10ha
Deux bureaux d’études ont été sélectionnées au mois de juin 2018 et sont chargés de l’élaboration de
dossiers d’avant projets détaillés (APD) et la définition de prescriptions techniques pour la préparation
des dossiers d’appels d’offres (DAO). Les études dureront 3 mois.
Deux entreprises ont été sélectionnées pour réaliser les travaux d’aménagement de 5 périmètres
maraîchers de 5 ha. L’ordre de service a été donné pour le démarrage effectif des travaux, compte tenue
de la saison d’hiverrnage, les activités pourraient être suspendues au beseoin par une entente entre les
deux parties.
Distribution de Kit d’élevage – Commune rurale de Tin Essako – Cercle de Tin Essako
b) Distribution d’aliments-bétail
Sur la base des demandes de cotations, un fournisseur a été retenu par commune pour approvisionner
les sites de distribution en aliment bétail. Les listes des fournissseurs potentiels ont été constituées avec
l’appui de la FAO qui est déjà intervenu dans les régions de Tombouctou et Mopti pour des distributions
d’aliments bétail.
Chaque ménage bénéficiaire du noyau d’élevage (3 têtes par ménage) a reçu 5 sacs d’aliment bétail de
50kgs pour assurer l’aliment de complémentation des animaux surtout pendant la période de soudure.
Au total, 14 280 sacs d’aliment bétail de 50 kg soit 714 Tonnes ont été distribués aux 2 856 ménages
TP bénéficiaires de petits ruminants, durant les mois de février à avril 2018.
Cette activité a été réalisée en collaboration avec les Directions Régionales des Services Vétérinaires et
des Productions et Industries Animales. Ces Direction ont mis à disposition des agents des services
locaux de l’élevage pour assurer le contrôle des paramètres zootechniques des animaux fournis,
l’inspection sur pied, le déparasitage et vaccination des noyaux d’élevage ainsi que le contrôle sanitaire
et de salubrité de l’aliment bétail.
Les animaux ont été déparasités contre la distomatose (comprimés de disto-5) et vaccinés contre le
charbon bactéridien (doses d’anthravac) et la peste des petits ruminants (doses d’ovipest).
- Un certificat zoo sanitaire attestant que les animaux fournis sont en bonne santé et répondaient
aux spécifications techniques demandées ;
- Un certificat sanitaire d’origine et de salubrité certifiant que l’aliment bétail (tourteau de coton)
est propre à la consommation des animaux et cela conformément à la loi N°028 du 14 juin 2011
instituant le contrôle des denrées d’origine animales et des aliments pour animaux.
L’activité a été retenue dans les Cercles de Gourma Rharous et de Youwarou qui disposent d’énormes
potentialités en termes de superficie exploitable en culture de bourgou.
Au mois de mai 2018, le consortium en collaboration avec le service des productions et industries
animales des localités concernées a effectué une mission de terrain pour la confirmation des sites.
L’objectif de cette mission était de : (i) vérifier si les sites retenus sont propices ou non à la production
de fourrage (bourgou) ; (ii) Estimer les superficies des sites propices à la bourgouculture ; (iii) Identifier
des sites pour l’implantation des pépinières et (iv) Echanger avec les communautés sur les modalités
d’entretien et de gardiennage des pépinières. En définive, une superficie de 80 ha a été retenue pour être
exploitée au titre de la campagne 2018-2019 dont 60 ha dans le cercle de Gourma Rharous (communes
de Hamzacoma et Séréré) et 20 ha dans le cercle de Youwarou (commune de Dongo).
La production de bourgou par les ménages vulnérables permettra non seulement de procurer du fourrage
pour l’alimentation des animaux reçus mais aussi de diversifier les sources de revenus de ces ménages
à travers la vente d’une partie de la production (surplus).
Mission d’identification des sites de bourgoutière - Commune rurale de Séréré – Gourma Rharous
Gourma Rharous
Activité 3.4 : Mise en place d’unités de transformation (unité d’étuvage, de viande séchée et
transformation de lait)
En prélude au démarrage de cette activité, le consortium a effectué une mission de prospection à Niono
(Région de Ségou) auprès de l’entreprise SOCAFON (mai 2018). La mission avait pour but de
s’enquerir sur : (i) la disponibilité des équipements cités ; (ii) avoir leurs spécifications techniques et
(iii) leur coût. La mission de prospection a a revelé que tous les équipements relatifs aux unités de
transformation sont disponibles hormis ceux qui concernent la transformation de lait.
Suite à la mission, des discussions ont été entamées avec SOCAFON en vue de l’acquisition des
équipements susmentionnés. Une formation des bénéficiaires sur l’utilisation des kits est prévue à Niono
et sera réalisée par SOCAFON (septembre 2018). Deux membres de chaque groupement d’OP
participeront à la formation.
Activité 4.1 : Diagnostic et financement de plan de renforcement de capacités des cadres de concertation
Les TDR pour la réalisation du diagnostic ont été élaboré au mois de mai 2018. Le processus de
recrutement a été lancé en juin 2018. Il s’agira de réaliser un diagnostic organisationnel et technique de
ces cadres en vue de leur renforcement pour prendre en charge de façon efficace les questions de sécurité
alimentaire et nutritionnelle par un appui méthodologique à l’organisation des sessions et à l’élaboration
et l’adoption d’outils
La tenue de ces sessions, animées par le Sous-préfet en charge de ces communes a permis de mettre les
participants au même niveau d’information par rapport à au PRIAN, ses cibles, ses objectifs, les résultats
attendus. Elle a été pour chaque commune un cadre privilégié d’échanges et de partage d’informations
sur la mise en œuvre des activités du projet.
L’organisation des CCOCSAD a permis de partager avec les différents acteurs de chacune des
communes cibles du PRIAN, les villages/fractions d’intervention du projet, la liste des ménages
bénéficiaires, l’ensemble des activités inscrites dans le document de projet et les modalités de mise en
œuvre, la planification des activités sur la durée de vie du projet et les acteurs impliqués, le suivi de
l’exécution des activités planifiées, les difficultés et les recommandations. Les PV sont fournis en
annexes
Activité 4.3 : Renforcement des capacités de facilitation, médiation et gestion des conflits, de
planification, de mise en œuvre et de suivi des élus municipaux
En novembre 2017, SOS SAHEL a réalisé 3 sessions de formation à l’endroit des élus dans 3 communes
(Dongo, Farimaké, et Hombori) sur 8 prévues en partenariat avec le Centre de Formation des
Collectivtés Territoriales (CFCT) à travers un protocle d’accord établi entre les deux structures au titre
du PRRE. Dans les communes d’intervention du Cercle de Gourma Rharous (Hamzacoma et Séréré) et
celles de la région de Kidal (Kidal et Tin Essako), les élections communales n’ayant pas pu se tenir en
2017, le consortium a opté pour la reprogrammation de cette activité en 2018, il en sera de même pour
la commune de Fakala. Au total 48 personnes ont bénéficié des sessions de renforcement des capacités
(39 élus; 9 membres du personnel communal et 9 agents des services techniques). Les Thèmes de
formation ont porté sur:
Dans le souci de réaliser un suivi des activités du projet, le consortium à mis en place une structure
organsationnelle constituée de:
- L’Unité de gestion du projet (UGP): logée au sein de SOS SAHEL, elle est composée d’une équipe
technique de 8 personnes et assure l’exécution technique des activités et le suivi administratif et
financier.
- Les Coordinateurs/Superviseurs dans chaque région : la mise en œuvre du projet est réalisée sous la
responsabilité des Coordinateurs/Superviseurs recrutés au sein des ONG partenaires, soit 5 au total. Au
sein des ONG partenaires 18 Agents de développement communautaire, conduisent toutes les
activités d’information, de sensibilisation et d’appui-conseil à la réalisation du projet.
2 Assistants Suivi-Evaluation basés dans les régions de Mopti et Tombouctou apportent un appui direct
aux équipes de coordination des ONGs partenaires dans la planification, la mise en oeuvre et la
supervision des activités du projet.
Le groupe de travail S&E du cadre commun a joué un rôle essentiel dans l’opérationnalisation et la
dynamisation du système de suivi-évaluation. C’est ainsi que les activités ci-après ont été réalisées en
étroite collaboration avec les spécialiste S&E des autres consortia. Il s’agit de la conception de :
Les activités de S&E menées dans le cadre du projet ont porté essentiellement sur :
Les points focaux des consortia dans les régions concernées sont responsables de l’animation, de
l’opérationnalisation des protocoles qui seront signés. Les points focaux repartis par région sont :
Pour la période de rapportage, les principales activités planifiés et non réalisées sont :
Etudes techniques des PIV, PPM et des Unités de transformation;
La distribution de cash en trois séquences (2 tranches sur 3 ont été réalisées) ;
Le Renforcement du Système d’Alerte Précoce à mieux informer sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle et du système local d’information sanitaire par la formation des agents du SAP.
La non réalisation de ces activités s’explique par les raisons suivantes :
- Etudes techniques des PIV, PPM et des Unités de transformation: la phase d’inception a été
mise à profit par le consortium pour retenir définitivement les activités à réaliser dans le cadre
du projet. Après le dépôt du rapport de la phase d’inception en juillet 2017, le consortium avait
reçu le quitus de démarrer uniquement les activités du pilier 1 et 2 ce qui a laissé peu de temps
pour réaliser les études techniques prévues : (i) aménagements hydro-agricoles (PIV et PPM) et
les unités de tranformation (viande séchée, étuvage du riz et laiterie). Ces études seront réalisées
courant Juin 2018.
- Distribution de cash : la faible couverture du réseau GSM dans la zone d’intervention du projet
d’où le recours à des particuliers, notamment les commerçants. La situation d’insécurité
permanente n’a pas facilité la réalisation des trois distributions prévues (2 distribution sur 3 ont
été réalisées);
préalable dont les prémices ont été lancées courant Octobre 2017. Les TDR pour le recrutement
ont été élaborés en mai 2018 et le processus de recrutement d’un formateur a été lancé et la
formation est prévue en août 2018.
Les six premiers mois de la mise en œuvre du projet ont été consacrés à la phase d’inception pendant
laquelle, il a été réalisé essentiellement les études de référence (socio-économique et CAP) et la
réalisation du diagnostic participatif au niveau des communes d’intervention et la validation des activités
définitivement retenues au cours des sessions de CCOCSAD.
L’enquête CAP a permis d’avoir une meilleure connaissance sur la perception de la malnutrition. Elle a
permis de définir des indicateurs clés qui seront suivis pour mesurer les impacts du projet. Aussi, la
connaissance de la perception qu’ont les populations de la zone sur la malnutrition ont permis au projet
d’adapter les outils de sensibilisation et de mobilisation communautaire pour la campagne sur le
changement de comportement vis-à-vis de la nutrition.
Le ciblage géographique et le ciblage des ménages servent de guide aussi bien au projet, au district
sanitaire et à tous les autres intervenants, des documents de référence pour bien orienter leur intervention
afin de toucher réellement les personnes les plus affectées par la malnutrition. Grâce au ciblage des
personnes vulnérables, 2 259 enfants de moins de 5 ans et femmes enceintes et allaitantes identifiés sont
en voie d’être pris en charge et sont en cours de réhabilitation.
Résultat 1 : Les moyens d’existence des ménages vulnérables sont protégés par l’amélioration de
leur protection sociale
La distribution de cash transfert à 2 526 personnes pour un montant de 202 080 000 FCFA a permis
d’améliorer la sécurité alimentaire (nombre de repas par jour) et nutritionnelle (diversification
alimentaire) des membres des ménages (les enfants de 0-59 mois, les femmes enceintes et allaitantes)
pendant une bonne partie du mois. L’acquisition de cash a permis à certains ménages de:
améliorer la moyenne du score de consommation alimentaire (60) contre 47 pour
l’enquête de référence et 75,52% ont un score de consommation acceptable contre
45% pour la situation de référence ;
fréquenter les centres de santé pour accéder aux soins sanitaires (19% des ménages
enquêtés)
réduire les contractions des dettes (52%) contre 85% pour l’enquête de référence.
couvrir une partie de leurs besoins sociaux, notamment les mariages, baptemes,
funérailles (8% des ménages enquêtés) ;
rembourser des crédits et satisfaire d’autres besoins non alimentaires ;
renforcer la solidarité et la cohésion sociale entre les ménages TP et les autres ménages
pauvres (certains ménages TP ont fait des gestes à leurs voisins, parents à travers de
petites contributions financières) ;
constituer des stocks alimentaires à moindre prix (distribution réalisée au moment des
récoltes) ;
Le programme a ciblé l’ensemble des très pauvres identifiés au cours de l’enquête de ciblage ;
L’approche utilisée par le projet a permis de cibler les vrais bénéficiaires et de faire les appuis dans la
plus grande transparence (comité de ciblage, de plainte).
Le renforcement des capacités des ADC (18) et des Coordinateurs (5) sur les concepts de la
nutrition leur a permis d’appuyer les relais communautaires lors du dépistage des enfants
malnutris et faciliter la mise en place des 72 GSAN conformément à la stratégie nationale de
nutrition qui recommande l’implication des acteurs du niveau régional, local, communal et
communautaire ;
90 sessions d’information sensibilisation sur les causes de la malnutrition, ses conséquences
auront un impact positif sur les ménages concernés qui se sont engagés à un changement de
comportement pour réduire les cas de malnutrition dans les communes d’intervention ;
La mise en place des GSAN est une première dans la majeure partie des villages d’intervention ;
Les formations de 628 membres des GSAN sur lesquels 259 femmes (41%) ont permis à ces
derniers de maitriser leur rôle et responsabilité dans la lutte contre la malnutrition chronique et
de mieux connaitre les pratiques familiales essentielles et l’organisation des FARN ;
Les activités de dépistage (30 572 enfants de 0 à 59) et de référencement (1 256 des enfants de
6 à 59 ans vers les URENAS) ont suscité un vif intérêt chez les ménages tant bénéficiaires que
non bénéficiaires qui ont bien compris l’importance de la fréquentation des centres de santé.
La distribution de la farine MISOLA a contribué à améliorer nettement la situation nutritionnelle
des enfants de 6 à à 23 mois des villages bénéficiaires, ce qui s’est traduit par une baisse de la
malnutrition pendant les mois d’avril et mai 2018.
Résultat 3 : Renforcer durablement la productivité agricole et alimentaire, les revenus des plus
vulnérables et accès aux aliments
Dans le cadre du renforcement des moyens d’existence, notamment la rehabilitation des périmètres
irrigués villageois, le projet a entrepris des négociations foncières avec les Chefs coutumiers, les
coopératives agricoles des villages et fractions qui ont accepté le principe que les ménages très pauvres
puissent accéder à la terre avec 20 à 25% des superficies cultivales.
La sélection des entreprises pour la réalisation de 5 périmètres maraîchers et le prochain démarrage des
études techniques de PIV pour la réhabilitation de 200 ha de périmètre irrigués villageois est un véritable
motif d’espoir pour les communautés bénéficiaires qui aspirent à améliorer leur production agricole et
lutter ainsi contre l’insécurité alimenaire et nutritionnelle.
La ditribution de kits d’élevage aux 2 856 ménages TP cibles du projet leur permettra sans nul doute de
reconstituer le cheptel mais aussi le lait produit servira à l’alimentation des jeunes enfants tout en
réduisant les cas de malnutrition.
Ces actions se veulent également une réponse à la crise agropastorale qui a cours en ce moment dans les
communes d’intervention.
Un cadre logique commun a été élaboré par le groupe de travail S&E du cadre commun regroupant les
spécialistes S&E des cinq consortia du programme KEY, ce qui a permis de définir des indicateurs
communs utilisés par tous mais aussi des indicateurs optionnels en fonction des activités prévues par
chaque consortium. Cette coordination des activités de S&E à travers la dynamique du groupe de travail
a facilité la réalisation de plusieurs activités, notamment : (i) le ciblage des ménages bénéficiaires ; (ii)
l’établissement de la situation de référence, (iii) la réalisation des enquêts PDM, etc. Une dizaine de
rencontres a été tenue par le groupe de travail depuis le démarrge du projet.
ACTIVITES
Activités du Résultat1 : Les moyens d’existence des ménages vulnérables sont protégés par l’amélioration de leur protection sociale
Activité Indicateur Valeur de Valeur Cibles années de référence Moyens de
Hypothèses
référence Actuell Vérifications/Sources
A1 A2 A3 /Critiques
e de données
1.1 Distribution de cash bénéficiaires - 2 856 ménages bénéficiant du Cash 0 2 526 2 856 2856 0 Rapports de suivi- Absence
évaluation d’insécurité
dans les
ACTIVITES 1 1.2 Réalisation de l'enquête (Post
3 0 1 2 1 communes
Distribution Monintoring) bénéficiaires
d’insécurité
Activités du résultat 2: La nutrition des ménages vulnérables est renforcée
2.1 Suivi, Dépistage des enfants de - Nombre moyen d’enfants
0 5 465 6000 6000 6000 - Rapports de suivi-
6 à 59 mois et les femmes enceintes dépistés
évaluation
et allaitantes et référencement vers - Nombre moyen de -Rapports d’activités
les centres de santé référencements d'enfants de 6 0 1 256 800 700 600 CSCOM
mois à 59 mois par les ONG
2.2 Information, sensibilisation, - Nombre de sessions de
0 136 288 288 288 - Rapport de formation
communication pour le changement formation
- Rapports de suivi-
de comportement en Eau Hygiène - Nombre moyen de personnes évaluation
et Assainissement et en Pratiques sensibilisés sur l'ANJE 0 1392 15000 10000 3376
Familiales Essentielles
ACTIVITES 2 2.3/4 Prise en Charge Intégrée des - 13 CSCOM dont les capacités
Maladies de l’Enfant (PCIME) au opérationnelles sont renforcées
- Rapport de formation
niveau des CSCOM par le - 23 agents de santé
0 0 193 0 0 - Rapports d’activités
renforcement des capacités du communautaires (ASC) et 144 CSCOM
personnel médical et de des Agents relais Communautaires et 26
de Santé Communautaire (ASC) agents des CSCOM
2.6 Production d’aliments riches en - 30 tonnes Didègué (EQUINUT), 0 5 10 15
micronutriments et de compléments Accompagnem
- Rapports d'études
alimentaires auprès de 2256 - 22, 5 tonnes de farine misola 0 22,5 22,5 ent des
0 0 qualité de structures
ménages vulnérables (MISOLA) spécialisées
structures de
2.6.1 Etude de faisabilité Equinut 1 1 1 0 0 recherche
2018 2019
N° ACTIVITES Unité Qté RESPONSABLE COLLABORATION
T3 T4 T1 T2
Pilier 1: Améliorer la protection sociale des communautés et ménages les plus vulnérables pour une sécurisation de leurs
A.1
moyens d'existence
A.1.1 Transferts monétaires
A.1.1.1 Distribution de cash bénéficiaires nbre 5 SOS SAHEL ONG partenaires
A.1.2 PDM (Post Distribution monitoring)
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
Communautés, SOS
A.1.2.1 Réalisation de l'enquête (PDM) nbre 3 AMPRODE,
SAHEL
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
A.2 Pilier 2 : Renforcer la nutrition des ménages vulnérables
Suivi, Dépistage des enfants de 6-59 mois
A.2.1 et des FE/FA et Référencement vers les
centres de santé
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
Dépistage des enfants de 6-59 mois et des
A.2.1.1 nbre 3000 AMPRODE, CSCOM,Relais/ASC
FE/FA
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
Référencement des enfants de 6-59 mois et
A.2.1.2 nbre 400 AMPRODE, CSCOM,Relais/ASC
des FE/FA vers les centres de santé
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
Information Sensibilisation pour le
changement de comportement en Eau,
A.2.2
Hygiène Assainissement et Pratiques
familiales Essentielles
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
District Sanitaire,
A.2.2.1 Tenue des sessions d'IEC/CCC nbre 200 AMPRODE,
PAM
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
Renforcement de capacités des personnels
A.2.3 médicaux des 13 CSCOM en PCIME nbre 26 ONG partenaires DRS,CSRef
Clinique
Renforcement de Capacité de 23 ASC et
A.2.4 144 relais en PCIME Communautaires et nbre 167 AKF
PFE dans 13 aires de santés
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
A.2.5 Distribution de la farine infantile MISOLA AMPRODE,
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
Réalisation des Enquêtes Post Distribution Equipe S/E de SOS
A.2.5.1 nbre 4 ONG partenaires
Monitoring/Misola Sahel
Achat et Distribution d’Equinut par les
A.2.6
ONG
A.2.6.1 Etude de faisabilité Equinut nbre 1 AKF
2018 2019
N° ACTIVITES Unité Qté RESPONSABLE COLLABORATION
T3 T4 T1 T2
Formation des autres CSCom de Nutritionniste
A.2.6.2 Douentza, Youwarou, Hombori et Gourma per 15 AKF,Coordinateur CSCom
Rharous sur le label Equinut s ONG
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
A.2.6.4 Dotation des Unités en équipements kit 8 AMPRODE, AKF
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
A.2.6.5 Production d’Equinut tonne 30 AMPRODE, AKF et CSCom
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
A.2.6.6 Suivi clinique des enfants sous Equinut Unité 1 AKF CSCom, Csref et DRS
A.3 Pilier 3: Renforcer durablement la productivité agricole et alimentaire, les revenus des plus vulnérables et accès aux aliments
Aménagement de 200 ha de Périmètres
A.3.1 Irrigués Villageois (PIV) et rizipisciculture
10ha
A.3.1.1 Recrutement des bureaux nbre 2 SOS SAHEL
A.3.1.2 Recrutement des entreprises nbre 2 ONG partenaires OPECOM
A.3.1.3
Réalisation des travaux nbre 6 ONG partenaires DRGRA, DNA,
2018 2019
N° ACTIVITES Unité Qté RESPONSABLE COLLABORATION
T3 T4 T1 T2
AKF
A.3.5.2 Mise en production et commercialisation nbre 2 etAMPRODE
SAHEL
A.3.6 Unité d'étuvage de riz
A.3.6.1 Construction et acquisition des équipements nbre 2 AFAR et CAID SOCAFON
A.3.6.2 Mise en production et commercialisation nbre 2 AFAR et CAID
A.3.7 Soutien au warrantage
AKF, AMPRODE
A.3.7.1 Organisation des bénéficiaires nbre 15 Sahel, AFAR, SOS SAHEL
CAID
AKF, AMPRODE
Information/sensibilisation des bénéficiaires
A.3.7.2 nbre 15 Sahel, AFAR,
sur le système de warrantage
CAID
A.3.8 Mise en relation avec les IMF
AKF, AMPRODE
A.3.8.1 Identification des OCB nbre 15 Sahel, AFAR, IMF
CAID
AKF, AMPRODE
Appui à l'obtention des documents
A.3.8.2 nbre 15 Sahel, AFAR, IMF
administratifs
CAID
AKF, AMPRODE
A.3.8.3 Ouverture des comptes nbre 15 Sahel, AFAR, IMF
CAID
A.3.8.4 Suivi des OCB nbre 15 AKF, AMPRODE
Sahel, AFAR, IMF
CAID
A4 Pilier 4: Gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle
SOS SAHEL
Diagnostic et financement de plan de
A.4.1 renforcement de capacités des cadres de nbre 8
concertation
Organisation de sessions de revue et de
planification au niveau commune, cercle et ONG partenaires
A.4.2 nbre 17
régions (12 CCOCSAD, 4 CLOCSAD et 1
CROCSAD)
Renforcement du Système d’Alerte Précoce
à mieux informer sur la sécurité
A.4.3 alimentaire et nutritionnelle et du système sessio 2 ONG partenaires
local d’information sanitaire par la n
formation des agents du SAP
SOS SAHEL International France entretient de bonnes relations régulières avec la Délégation de
l’Union européenne, les ONG partenaires et les communautés des 8 communes bénéficiaires. SOS
SAHEL France apporte à ses partenaires (ONG locales) un appui technique et financier pour la conduite
du projet à travers des missions effectuées sur le terrain et des séances de travail.
Les bénéficiaires/entités affiliés de l’action sont les ONGs SOS SAHEL International France, CAID,
AKF, AFAR, AZHAR/SOLISA, AMPRODE SAHEL qui sont chargés de la mise en œuvre.
Toutes ces ONG ont déjà travaillé avec SOS SAHEL à part AKF et SOLIZA. Ces ONG opèrent déjà
dans le cadre du PRRE et ont une solide experience dans leur zone d’intervention respective avec un
bon ancrage auprès des communautés qu’elles appuient. Leur connaissance du milieu humain et
physique leur permet de mener sereinement les interventions à travers toute la zone d’intervention. Ces
ONG jouissent également d’une bonne crédibilité auprès des communautés locales sans distinction
aucune. Face à l’insécurité, différentes strategies sont adoptées pour mener les activités du projet.
Des rencontres périodiques (2 fois par an) sont organisées à Bamako avec les ONG partenaires pour
discuter de l’état d’avancement des activités, les difficultés rencontrées et de proposer des solutions pour
pallier aux contraintes, il en est de même lors des ateliers de planification des activités du projet.
SOS SAHEL entretient également de bonnes relations avec les autres intervenants. A titre d’exemple,
dans la commune de Hombori, SOS SAHEL et IRC couvrent des bénéficiares communs, alors pour
éviter des doubles distributions de cash à ces bénéficiaires communs, les deux structures se sont
concertées, IRC qui avait déjà démarré la distribution de cash, s’est engagé à prendre en charge les 111
bénéficiaires communs.
Pour davantage harmoniser les interventions dans le cadre la distribution des cash, des synergies seront
développées au second semestre 2018 avec IEDA (International Emergency and Development Aid /
Aide Internationle pour l’Urgence et le Développement) ) dans les communes de Kidal et Tin-Essako
(Région de Kidal) et avec ADAZ (Association pour le Développement en Zone Aride -) dans les
communes de Hamzakoma et Séréré (Cercle de Gourma Rharous ; Région de Tombouctou) et avec
CARE International, le CICR (Comité International de la Croix Rouge) et WWI
(WildlifeVetsInternational) dans les 2 communes du Cercle de Youwarou (Région de Mopti).
On note une forte adhésion des autorités étatiques à travers la participation et l’implication des autorités
locales et les services techniques. Des rencontres d’information et de sensibilisation ont eu lieu avec les
différentes autorités adminstratives : Gouverneurs de Régions, préfets des cercles et sous-préfets dans
l’ensemble de la zone d’intervention du projet ; ce qui a facilité leur implication et leur accompagnement
lors de la réalisation des activités de terrain (voir PV de CCOCSAD/CLOCSAD)
L’élaboration de protocoles avec les services techniques déconcentrés de l’Etat traduit l’importance de
la place réservée aux structures étatiques, précisement dans le cadre de l’appui-conseil à apporter aux
bénéfciaires.
Un accent particulier a été mis sur les relations avec les structures de santé, au regard de l’importance
du volet « nutrition » dans le programme KEY. En plus des protocoles, il est prévu plusieurs sessions
de renforcement de capacité du personnel des centres de santés (CSCOM) des communes bénéficiaires.
Egalement lors de la mise en place des GSAN, les points focaux nutrition des Directions Régionales de
la Santé des zones d’intervention ont joué un rôle très important.
3.3 Relations avec toute autre organisation impliquée dans la mise en œuvre de l’Action
Les ménages TP sont les principaux bénéficiaires du pojet, ils sont pleinement impliqués dans sa mise
en œuvre. Les relations sont excellentes avec l’ensemble des communautés bénéficiaires, conditions
préalables à toute intervention dans les communes cibles.
Les chefs de villages ou chefs coutumiers sont des interlocuteurs de premier plan et impliqués dans
toutes les étapes de mise en œuvre du projet. Ils sont les premiers responsables des villages bénéficiaires
et jouissent généralement d’une bonne aura à cause de leur position sociale stratégique. Ce sont des
facilitateurs qui ont un rôle déterminant dans la gestion du foncier et autres litiges.
Les leadres de groupes (hommes, femmes et jeunes) sont également impliqués au regard de leur
leadership au sein des communautés où ils vivent. Ils sont très dynamiques et ont une grande capacité
d’influence sur les populations à mieux s’impliquer dans les activités du projet.
Les communes ont été impliquées sur l’ensemble de la chaine de planification et de mise en œuvre.
Elles ont collaboré à l’identification des activités à mener (santé et nutrition, agriculture, élevage, pêche,
gouvernance etc.). Elles ont joué un important rôle dans les négociations foncières pour une prise en
compte des ménages TP sur les PIV et la formalisation des actes de cession foncière pour les périmètres
maraîchers (voir PV de cessions foncières)
Durant toute la mise en œuvre du projet, SOS SAHEL a choisi de mettre l’accent sur les actions de
synergie et de complémentarité. Une illustration de la concrétisation de cette synergie avec les autres
intervenants s’est traduite par le payement de cash à 111 ménages très pauvres bénéficiaires identifiés
dans la zone d’intervention de SOS SAHEL à Hombori par l’ONG IRC dans le cadre du programme
FFP. Les fonds destinés à ces ménages pourront être alloués à de nouveaux ménages non
bénéficiaires.Nous rapellons également que SOS SAHEL participe activement aux réunions des
différents groupes de travail et échange régulièrement avec les autres consortia avec lesquels elle
partage des objectifs communs.
Egalement des contacts ont été pris avec certaines représentations du PAM, notamment à Tombouctou
où SOS SAHEL est une structure partenaire qui met en œuvre depuis 2015 des projets de résilience du
Programme Alimentaire Mondial. La prise en charge des enfants malnutris de 6 à 59 mois fera l’objet
d’échanges.
4. Visibilité
- Dans les appels d’offres lancés par voie de presse, le logo de l’UE est systématiquement intégré,
avec la précision que le financement est assuré par l’UE. Les rapports et autres documents
portent également le logo de l’UE.
La Commission européenne pourrait souhaiter publier les résultats des actions. Auriez-vous des
objections à la publication de ce rapport sur le site Internet d'EuropeAid? Si tel est le cas, veuillez
exposer vos objections.
SOS SAHEL n’a pas d’objection quant à la publication des résultats de la présente action.
Signature : ………………………………
5. Annexes
1. Indicateurs de résultats
2. Chemin d’impacts
3. Lettre d’information des acteurs sur le projet
4. Rapport de baseline
5. PV de diagnostics
6. Rapport de diagnostic par partenaire
7. PV de tenue des CCOCSAD
8. PV de mise en place des GSAN
9. PV CLOCSAD pour GSAN
10. Rapport atelier de formation Nutrition
11. Rapport de ciblage
12. Carte de ménage bénéficiaire
13. PV de négociations foncières
14. Cetificats Zoo Sanitaire
15. Protocoles et TdR des Services Techniques Régionaux
16. PV de distribution du cash
17. Rapport de distribution des kits d’élevage
18. Rapports de formation des GSAN
19. Rapport provisoire étude de faisabilité EQUINUT
20. Photos des Réalisations.