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Pr.

El Attar El Hassane Révision et fixation des apprentissages TCSF

La typologie textuelle
Lis ces textes et identifie leurs genres et types.
Texte 1

Robinson Crusoé

Je suis né en 1632, dans la ville de York, au sein d'une bonne famille, étrangère au pays. Mon père était
commerçant dans la ville de Holl. Ayant acquis une solide fortune, il se retira et s'établit à York où il épousa
ma mère qui appartenait à l'un des meilleures familles du comté.
Mon nom, Robinson Kreitznaer, vient de celui de ma mère, qui fut transformé par erreur en Crusoé, nom
que j'ai toujours utilisé.
J'avais deux frères plus âgés; L'aîné, colonel d'un régiment d'infanterie anglaise, mourut à la bataille de
Dunkerque contre les Espagnols. Du second, j'ignore tout; personne ne parlait de lui à la maison.
J'étais donc le troisième, et mon père avait placé en moi de grands espoirs. Il voulait me faire étudier les
lois; depuis ma plus tendre enfance, il s'était préoccupé de mon enfance, soit en me donnant lui-même des
leçons, soit en m'envoyant à divers écoles.
Mais, j'avais d'autres idées en tête: mon plus grand plaisir était de naviguer. Je voulais connaître les
merveilleuses aventures dont j'avais entendu parler. Mon destin semblait être écrit. Ni les suppliques de
ma mère, ni les menaces de mon père ne pouvait me faire changer d'avis.
Daniel Defoe, Robinson Crusoé

Texte 2
Un autocar immatriculé au Maroc renversé en France
Cinq personnes tuées et plusieurs autres blessées.

Cinq personnes ont été tuées et 18 autres grièvement blessées, suite au renversement lundi matin d'un autocar
immatriculé Maroc, dans les Landes (France), apprend-on de source consulaire marocaine.
de Mont-de-Marsan, s'est également entretenu avec Se dirigeant vers Paris avec 48 passagers à bord et
le procureur, la gendarmerie et les représentants trois chauffeurs, le véhicule s'est renversé dans un
locaux de la Croix Rouge pour l'identification des fossé après avoir effectué plusieurs tonneaux, selon
victimes et l'évacuation des blessés vers les hôpitaux. les premiers éléments.
Huit blessés graves ont ainsi été évacués vers le grand L'accident s'est produit, vers 07H00 (HL), sur la R.N 10
hôpital de Bordeaux. Les autres ont été transportés à hauteur de Labouheyre, au nord de Mont-de-
vers des hôpitaux de la région. Une cellule de crise a Marsan, ajoute la même source, qui ne donne pas de
été mise en place à la préfecture et le "plan rouge" a précision sur l'identité des victimes, dont 7 blessés se
été déclenché. La circulation a été coupée à tous les trouvent dans un état critique. La nationale 10 a été
véhicules, a indiqué la préfecture. Selon les premiers interdite à la circulation, selon le centre régional de
éléments communiqués, l'accident qui n'a impliqué coordination. Une cellule de crise a été mise en place
que le seul autocar, s'est produit vers 6H45. Pour une à la préfecture et le "plan rouge a été déclenché",
raison inconnue, le véhicule s'est renversé dans un selon la préfecture. Selon M. Mohamed Lasfar, Consul
fossé après avoir effectué plusieurs tonneaux. général du Royaume à Bordeaux, l'autocar de la
Une enquête est ouverte pour déterminer les causes société "Voyages Sud-ouest", basé à Agadir, en
de cet accident. Au moins trois hélicoptères et provenance de Tiznit, se rendait à Paris. Il assurait une
plusieurs véhicules du SAMU et ambulances étaient à liaison régulière entre les deux villes et transportait 51
la mi-journée en cours d'intervention. Quelque 70 Marocains, 48 passagers et 3 chauffeurs.
pompiers de Gironde et des Landes, le SAMU et une M. Lasfar, qui s'est rendu avec le préfet des Landes
quarantaine de gendarmes ont par ailleurs été sur le lieu du drame, qui s'est produit vers 7 heures HL
mobilisés. MAP sur la nationale 10 à hauteur de Labouheyre, au nord
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Texte 3

Madame Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing, gauche et lente.
C'était une de ces femmes qui semblaient faites pour être tyrannisées. Elle avait de gros nez,
de gros yeux, un front gros. Elle offrait, au premier aspect, une ressemblance avec ces fruits
cotonneux qui n'ont plus ni saveur, ni suc. Ses dents étaient noires et rares. Sa bouche était
ridée et son menton affectait la forme dite en galoche.

"Eugénie Grandet" Honoré de Balzac (1833)

Texte 4

Monsieur le directeur,

J'ai l'honneur de vous adresser ci-joint un dossier de candidature pour l'année


2020-2021, laquelle est motivée autant par les spécialités auxquelles
vous préparez que par les débouchés offerts à l'issue de la scolarité.

Mon attirance pour ce domaine se situe dans la logique de mes choix antérieurs, et j'ai pu la
confronter avec les réalités de la profession à l'occasion de stages.

J'espère que ma candidature pourra être prise en considération et me tiens à la


disposition de vos services pour toute information complémentaire, par courrier ou
entretien.

Texte 5

ACTE I
Scène première
OCTAVE, SILVESTRE.
OCTAVE : Ah ! Fâcheuses nouvelles pour un cœur amoureux ! Dures extrémités où je me vois réduit !
Tu viens, Silvestre, d'apprendre au port que mon père revient ?
SILVESTRE : Oui.
OCTAVE : Qu'il arrive ce matin même ?
SILVESTRE : Ce matin même.
OCTAVE : Et qu'il revient dans la résolution de me marier ?
SILVESTRE : Oui.
OCTAVE : Avec une fille du seigneur Géronte ?
SILVESTRE : Du seigneur Géronte.
OCTAVE : Et que cette fille est mandée de Tarente ici pour cela ?
SILVESTRE : Oui.
OCTAVE : Et tu tiens ces nouvelles de mon oncle ?
SILVESTRE : De votre oncle.
OCTAVE : à qui mon père les a mandées par une lettre ?
SILVESTRE : Par une lettre.
OCTAVE : Et cet oncle, dis-tu, sait toutes nos affaires.
SILVESTRE : Toutes nos affaires.

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OCTAVE : Ah ! Parle, si tu veux, et ne te fais point, de la sorte, arracher les mots de la bouche.
SILVESTRE : Qu'ai-je à parler davantage ? Vous n'oubliez aucune circonstance, et vous dites les choses
tout justement comme elles sont.
OCTAVE : Conseille-moi, du moins, et me dis ce que je dois faire dans ces cruelles conjonctures.
SILVESTRE : Ma foi ! je m'y trouve autant embarrassé que vous, et j'aurais bon besoin que l'on me
conseillât moi-même.
OCTAVE : Je suis assassiné par ce maudit retour.
SILVESTRE : Je ne le suis pas moins.
OCTAVE : Lorsque mon père apprendra les choses, je vais voir fondre sur moi un orage soudain
d'impétueuses réprimandes.
SILVESTRE : Les réprimandes ne sont rien, et plût au Ciel que j'en fusse quitte à ce prix ! Mais j'ai bien
la mine, pour moi, de payer plus cher vos folies, et je vois se former de loin un nuage de coups de
bâton qui crèvera sur mes épaules.
OCTAVE : Ô Ciel ! par où sortir de l'embarras où je me trouve ?
SILVESTRE : C'est à quoi vous deviez songer, avant que de vous y jeter.
OCTAVE : Ah ! tu me fais mourir par tes leçons hors de saison.
SILVESTRE : Vous me faites bien plus mourir par vos actions étourdies.
OCTAVE : Que dois-je faire ? Quelle résolution prendre ? à quel remède recourir ?
Molière, les Fourberies de Scapin

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Texte Auteur Personnages
spatial temporel verbaux parole littéraire texte
Daniel

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