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Modélisation Numérique Non Linéaire

Rappels Aspects physiques


E . 
 E 

Elastiques (instantanées - réversibles)


      . 
Déformations
Visqueuses (fct du temps)

Plastiques (irréversibles - non linéaire)


  .  
  
S  . 
Rappels Aspects physiques

Ecrouissage
 A imposé  A

B
B
mesuré
t 

Essais Fluage - recouvrance


 imposé 
A
A

mesuré
t t

Relaxation


A
imposé A

mesuré
t
B
t
B
Rappels Aspects physiques

Un problème non-linéaire est un problème pour lequel la matrice de rigidité de la structure varie
avec sa déformation.

Force Force
F=kx F = k(x) x

Allongement Allongement

Ressort linéaire  raideur constante Ressort non-linéaire  raideur variable

• Au cours d’une analyse non-linéaire, la matrice de rigidité de la structure non-linéaire doit être assemblée
et inversée à chaque incrément de temps, ce qui rend ce type d’analyse souvent très longue.

• On ne peut pas appliquer de principe de superposition et chaque cas de charge doit faire l’objet d’une
analyse.

4
Rappels Aspects physiques

Modèles « linéaires » ==> solides visco-élastiques


Ressort :     E
E

Amortisseur :      

Modèle de Maxwell :   E1   1 

Modèle de Kelvin-Voigt :   E  

Le ressort ou de l’amortisseur peuvent être non linéaire


Rappels Aspects physiques

Modèles non linéaires


Analogie Modèles de comportement Essai d’écrouissage
mécanique

Rigide Plastique Parfait S
S
RPP 
plastique

Élasto-Plastique Parfait S
EPP 
 p e

Rigide Plastique avec Écrouissage S
RPE 
E1 
Élasto-Plastique avec Écrouissage S E2
E2
EPE E1 + E2 
Modèles de base de la plasticité
Rappels Aspects physiques

Types de non-linéarités des problèmes:


• Contact-frottement et Conditions aux Limites

• Géométriques (grands déplacements et grandes rotations)

• Matériaux (comportement non linéaire- endommagement))

Traitement des problèmes non-linéaires à l’aide d’algorithmes robustes et paramétrables


(Newton-Raphson standard à pas adaptatif)
Non-linéarités matérielles Aspects physiques

• Hyper-élasticité : Comportement non linéaire


réversible (élastique linéaire) de certains matériaux de
type caoutchouc.

• Plasticité : Ce type de non linéarité concerne aussi


les matériaux viscoplastiques ainsi que les
comportements avec rupture ou endommagement.

• Viscoplasticité •Endommagement

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Non-linéarités matérielles Aspects physiques
Description de la courbe d’écrouissage au-delà de la zone linéaire

Contrainte d’écoulement Écrouissage


Re0,2

- Pour la plupart des métaux l’écoulement plastique correspond à 0,05-0,1% de .


- Acier (E = 210 GPa ; Re0,2 = 500 MPa  e = 2,4.10-3)
9
Non-linéarités matérielles Aspects physiques

Notion de contrainte et déformation nominale et vraie

- Contrainte nominale  nom  F A0 (force par unité de surface non déformée),

- Déformation nominale  nom  l  l0  l0 (allongement par unité de longueur).

Mesure adaptée aux hypothèses de petites déformations.

Nouvelle mesure de la déformation par passage à la limite à partir de la définition


précédente
l dl
  d 
l0 l
Après intégration, nous trouvons :

ldl l  l0  l   l 
   ln   ln   ln1  
l0 l
 l0   l0   l0 
1
0
Non-linéarités matérielles Aspects physiques
Notion de contrainte et déformation nominale et vraie

- Déformation vraie :   ln 1   nom 

De même, on définit la contrainte vraie ou force par unité de surface déformée à partir
de l’hypothèse de déformation à volume constant, on montre :

F F A0 l
 vraie     nom
A A0 A l0
l l 
 vraie   nom  0 
 l0 

- Contrainte vraie :

   nom 1   nom 

1
1
Non-linéarités matérielles Aspects physiques

Partition de la déformation totale

On mesure la déformation totale

 e  p

On calcule la déformation élastique


y
e  E

Puis la déformation plastique

p e 

 p   t  e   t 
E

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Non-linéarités matérielles Aspects physiques

Différents types de modèles de comportement plastique

Loi de comportement élasto- Loi de comportement élasto-


plastique parfait (acier doux) plastique avec écrouissage linéaire)

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Non-linéarités matérielles Aspects physiques

Différents types de modèles de comportement plastique

Loi de comportement élasto-plastique avec écrouissage (isotrope) non linéaire

- Loi d’Hollomon
1
   K 
p
n

1
   n
   
E K
- Loi de Ramberg-Osgood
1
 a  a n
a   
E  K 
ou
n 1
 
E       
0 
Non-linéarités matérielles Aspects physiques

- Loi thermo-élasto-viscoplastique Johnson-Cook


Sensibilité de l’écrouissage à la vitesse de déformation et à la température.
m
   p    T T 

 V  A  B 
p n
1  C ln
 0


1   0

  Tmelt  T0






Intégration d’un critère d’endommagement à la loi de comportement.


Endommagement plastique ductile des métaux (J-C).

 m       T  T0 
 f   D1  D2 exp D3  1  D4 ln   1  D5  

    0    T f  T0 

  0
D
 f  0
   0 si   0
avec 
    si   0
Non-linéarités matérielles Aspects physiques
Écrouissage isotrope / cinématique

Écrouissage isotrope Écrouissage cinématique

- Écrouissage isotrope : l’écrouissage acquis en traction reste valable en compression


(satisfaisant dans les calculs à chargement monotone ; mauvaise représentation des
phénomènes cycliques).

- Écrouissage cinématique : l’écrouissage cinématique linéaire représente assez bien


l’effet Bauschinger (adoucissement en compression suite à un écrouissage en traction),
mais mal les effets de consolidation cyclique.

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Non-linéarités matérielles Aspects physiques
Écrouissage isotrope / cinématique
Ce n ’est pas si simple !!
2ème passage
C

1er passage
A
Il faut connaître
o l ’historique
du chargement

O O' 

B
Non-linéarités matérielles Aspects physiques

Écrouissage isotrope / cinématique Ecrouissage ISOTROPE

Ecrouissage monotone


Même augmentation en
traction et compression

W def élastique
2o

Ecrouissage CINEMATIQUE
Effet Baushinger
durcissement dans un sens
adoucissement dans l’autre
Non-linéarités matérielles Aspects physiques

Écrouissage isotrope / cinématique



ET
Etat présumé
Etat réel

Y(E) Critère

    Y (p )  0

Loi d ’écoulement plastique


Etat actuel (,E
1
 p  (     S ( E ))
 p 1 H
 e  
E ET
H  ET / (1  )
E    p   e E


Non-linéarités matérielles Plasticité numérique

Fondements de la plasticité « numérique »


 Suite au constatations expérimentales

- Partition de la déformation totale d   d e  d p 


- Déformation plastique  volume constant p
d moy 0
- Décomposition du taux de déformation

La loi de Hooke pilote le changement de volume    e   p

 La loi de Hooke pilote la déformation élastique    E   e 


 Le chargement est défini par un tenseur de d   E d 
comportement tangent

 Le déchargement est toujours élastique linéaire d   E  d 

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Non-linéarités matérielles Plasticité numérique

Fondements de la plasticité « numérique »


 Il existe un critère de plasticité F(,k), qui permet de définir le comportement
élastoplastique.

F 0  comportement élastique

 F  0 et dF  0  écoulement plastique
 F  0 et dF  0  déch arg ement élastique

 Dans le cas de l’écoulement plastique, celui-ci s’effectue normal à la surface de


charge (loi de normalité ; direction qui rend maximal le travail plastique)

Se traduit par le fait que l’incrément de déformation plastique


est perpendiculaire à la surface d’écoulement : Condition de
normalité

 F 
d   d   
p

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Non-linéarités matérielles Plasticité numérique

Formulation de la matrice de rigidité

- différentielle de la fonction d’écoulement :

F F
dF( , k)   
d   dk  0
 k

- application de la loi de comportement : d   E  d e  E  d  d p 

- calcul de l’incrément de contrainte :   F  


d   E   d    d 
    
Cond. de normalité
- Évaluation de l’incrément du critère de plasticité :

F F F F F
 E d   E  d   d  0
   k 
F
 E  d
d  
F F F F
 E   
22   k 
Non-linéarités matérielles Plasticité numérique

Formulation de la matrice de rigidité

- Reportons le résultat précédent dans la loi de comportement  matrice de


comportement élasto-plastique telle que : d   Eep d 
T

E   F   F  E 
Eep   E        
T
 F   F  F
  E      T  F 
      k   

Ainsi, la matrice de rigidité tangente prend la forme : K    B  E B dV


V
T
t

avec suivant la nature du comportement :

- comportement élastique : Et   E 


- écoulement plastique : Et   Eep 
- décharge plastique : Et   E 

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Non-linéarités matérielles Plasticité numérique

Implémentation dans un code de calcul éléments finis

Le traitement numérique de la plasticité s’effectue généralement par des méthodes


incrémentales. Nous cherchons à résoudre :

K  u  F 
K    B  Et B dv   B E  B   B E ep  B 
T T e T

v ve vp

Partie élastique Partie élasto-plastique

 K  ui 1   ui  n i   F
n i  n1 , n 2 , n 3 ...n avec n   F  F

24
Non-linéarités matérielles Plasticité numérique

Implémentation dans un code de calcul éléments finis

Incrément de charge donné F 


Calcul élastique ==> U   K 1F 
Pour chaque élément   e  B e  ue
Élastique ou non ?
ALGORITHME DE PROJECTION ==>  

Assemblage et calcul du résidu {R} = {Fext}-{Fint}

Si R   Il faut itérer U   K 1R


Non-linéarités matérielles Plasticité numérique
Implémentation dans un code de calcul éléments finis

F •Maillage éléments finis


•Définition de l ’historique du chargement (incréments F)
•Définition des lois de comportement o ,E ,ET
•Calcul de [K]
F = K(u) U
Pour chaque incrément {F}
F Initialisation du résidu {R} <== {F}
Solution cherchée
Tant que || {R} || > 

Convergence la plus rapide Calcul de {U} = [K]-1 {R}


{R1}
Convergence lente Pour chaque élément
déformation ==> projection {Fint}e
fin pour
Nouveau résidu {R} = {R} - {Fint}
fin tant que
Impression des résultats de l ’incrément
fin pour

U
Non-linéarités matérielles Plasticité numérique

Méthode d’intégration explicite

Une fois la fonction de charge choisie on évalue le multiplicateur plastique


T
 F 
  E  d 
d    
T
 F   F  F
  E      T  F 
      k   

On évalue au temps t les quantités : d t ; d p t , d t , dt ; drt

Actualisation à t+t grâce à un schéma explicite :

 t t   t  d t  tp t   tp  d tp rt  t  rt  drt


- Intégration simple
- Conditionnellement stable
- Précision dépendant de la taille de l’incrément de temps
- Le multiplicateur plastique d vérifie la condition d’écoulement au temps t,
- L’intégration ne garantie plus cette condition au temps t+t !!!
- La solution peut diverger

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Non-linéarités matérielles Plasticité numérique

Méthode d’intégration implicite (retour radial)


- Évaluation pour un incrément de chargement impliquant une déformation plastique,
d’une solution au-delà de la surface limite donnée par le critère d’écoulement (prédicteur
élastique)
- Calcul du correcteur plastique permettant de revenir sur la surface d’écoulement,

- Loi de Hooke   2G e   Tr  e  I

- Déformation élastique en fin  e   te   e   te     p


d’incrément

  2G  te      Tr  te   I  2G  p
  
prédicteur élastique correcteur
plastique

- La méthode implicite permet de remédier au problème du schéma explicite, en ayant


de plus l’avantage d’être inconditionnellement stable.

- La précision reste tout de même dépendante de taille de l’incrément de temps.


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Non-linéarités matérielles Schémas numériques d’intégration

Equilibre – méthode des éléments finis

Modèle approché

Modèle réel

En élasticité linéaire, on considère une structure de volume  soumise à des charges


de volume F, des charges de tractions t répartie sur une surface t , des
déplacements imposés u sur une surface u
Non-linéarités matérielles Résolutions numériques des équations d’équilibre

La méthode des éléments finis englobe trois domaines principaux.

1. Les méthodes de discrétisation qui permettent de transformer un problème continu en


une approximation discrète

2. Les méthodes variationnelles qui permettent de transformer une équation aux


dérivées partielles (EDP) en une forme approchée variationnelle,

3. Les méthodes numériques qui permettent de résoudre les systèmes d'équations


linéaires, non linéaires ..., recherche de valeurs propres

Comment les chargements externes (températures, forces et moments) et internes


(poids) et leurs variations dans le temps et dans l'espace affectent-ils :

1. les déplacements de chaque point de la structure (3 inconnues)


2. les déformations internes en tout point de la structure (6 inconnues)
3. les contraintes en tout point de la structure (6 inconnues)
4. le gradient de température en chaque point de la structure (1 inconnue)
Non-linéarités matérielles
1. Les 6 équations liant les déplacements de la structure aux
déformations

1  T  T

  Gradu  Gradu  Gradu.Gradu    Bu
2

2. Les 6 équations traduisant le comportement du matériau de la
structure
 xx  xy  xz 
  D :  e
 T
 
 xy
  xz
 yy
 yz
 yz 

 zz 

3. trois équations traduisant l’équilibre dynamique de la structure et une
équation traduisant l’équation de la chaleur

   xx  xy  xz 

div fv  u  
 xy  yy  yz 

divk.gradT  r  C v T   xz
  yz  zz 
Non-linéarités matérielles
L'ÉDP qui régit ce problème est obtenue en combinant ces quatre ensembles de
relations :   
  div D  : B u   fv
u

 C v T  kdiv B T   r
Objectif :
Il faut trouver une solution pour {u(x,y,z,t)} et pour T qui satisfasse cette ÉDP et aux
conditions aux limites spécifiques de chaque problème.

Déplacements Déformations Contraintes

Géométrie Matériau

Chargements
Approximation de l’énergie potentielle
Énergie de déformation Travail des efforts extérieurs
1
W   dv T   fvudv   fsudS
2  S

L’équation de l’énergie potentielle U = W-T

1
U  W  T   dv   fvudv   fsudS
2  S
Approximation du déplacement
n
u   Nk (, , )uk
k 1

Approximation de la déformation

1

  u  uT  uT u  Bu
2

Approximation de la contrainte

  D :   DBu
Approximation de l’énergie potentielle

1 1 T T
U   dv   fvudv   fsudS   u B DBudv   uTNT fv dv   uTNT fs dS
2  S 2  S

Équilibre statique
dU
MinU  Equilibre  0
du
 T   T 
  0
T
  B DBdv u 
  N fv dv   N fs dS
S 

Matrice de rigidité Vecteur des forces

K    BTDBdv F   NT fv dv   NT fsdS


  S

K u  F
Équilibre dynamique

1 T T
   u T N Tf vdv   u T N Tf sdS
U   u B DBudv   u T N T Nudv
2   S

dU
MinU  Equilibre  0
du

   T   T 
  N Ndv  
T T
u    B DBdv  u    N f v dv   N f sdS   0
     S 

Matrice masse

   Ndv
M   N T

 M u   K u  F


Équilibre dynamique
Énergie potentielle totale :

1
V  UEnergie / Défo  Ttravail   dv   fv udv   fs udS
v 2 v S

Théorème du Principe des Travaux virtuels à l’équilibre : Parmi tous les


déplacements cinématiquement admissibles, la solution (déplacement qui
satisfont les conditions d’équilibre) est caractérisée par la stationnarité
(extremum) de l’énergie potentielle totale

V  U Energie / Défo  Ttravail  0


 1 
V  U Energie / Défo  Ttravail       dv    f v u dv   f s u dS
v 2  v S

 M u  Cu    K u  F


Soit un système dynamique compose d'une équation d'évolution (ODE 1er ordre)

 dx t
  f (x, t) t  0
 dt x( t)  x 0   f ( x( t), t)dt
t0
x  x 0 t0

Problème aux limites, contraintes, variabilité, …

Exemple : soit un système dynamique 2eme ordre, on se ramène à une ODE d’ordre 1 :

 dx( t)
 dt  v( t)

 dv( t)  F( x, v, t)
 dt m

Équation de degré 1 :
x   F( x, v, t) 
– 2 dimensions x   
f m 
– Remplacer équation de degré 2 à une dimension v 
v( t) 
État courant x donné :

• Calculer f(x,t) à l’état courant


• Avancer d’un pas
• Prendre nouvelle valeur x

Pour résoudre le problème qui est décrit par un modèle continu dans le temps, on
décompose la durée d’observation en intervalles de temps de durée égale ou non et on
progresse numériquement dans le temps de façon discrète.

Comment passer d'une valeur approchée xk connue à la valeur suivante xk+1?


Comment remplacer le système dynamique en temps continu par un système
dynamique discret (xk)?

1. Un schéma mono pas s’il ne couple que deux stations de temps successives.

2. Un schéma multi pas s’il couple (K+1) stations temporelles successives.


Un schéma mono pas est dit explicite lorsque seul l’état du système au temps tn-1
est utilisé pour calculer l’état de ce système au temps tn.

Le schéma mono pas est implicite lorsque l’état du système au temps tn-1 et une
prévision de l’état à l’instant tn sont utilisés pour calculer l’état de ce système au temps
tn .

L'idée de base pour construire un schéma numérique est d'intégrer la relation


dynamique par rapport au temps (remplacer la relation différentielle par une relation
intégrale):

1 1 t
i 1

x i1  x i    f (x(t))dt
t t t
i
Schéma d’intégration d’Euler
• La plus simple
• La plus intuitive
• Pas de temps donné h
• Étant donné X0=X(t0), avancer d’un pas t1 = t0 + h : X1 = X0 + h x f(X0,t0)
• La taille des pas : Contrôle la précision par des petits pas pour suivre la courbe de plus
près

•Comment choisir le pas h ?


– Trop large : erreurs, instabilité, divergence…
– Trop petit : on n’avance pas, long temps de calcul

•On veut un pas idéal :


– Aussi grand que possible sans trop d’erreur
– Lié aux raideurs des équations
– Le pas idéal peut varier au cours du temps
•Le pas idéal peut varier :
– grand pas dans les endroits « faciles »
– petit pas dans les endroits « difficiles »

•Adapter la taille du pas aux difficultés


– Automatiquement
– En cours de résolution, en fonction des calculs

Comment décider ?

Pas variable automatique :


•On part avec un pas h
– On fait une itération,
– On estime l’erreur commise
– Erreur grande :
• On diminue h,
• On recommence
– Erreur petite :
• On accepte le résultat,
• Éventuellement on augmente h
Comment estimer l’erreur?
•On calcule l’itération par deux méthodes :
– Euler avec un pas h
– Euler avec deux pas h/2
– Erreur estimée = différence des deux valeurs
• Ce n’est qu’une estimation :
– Facile à calculer
– Peut être prise en défaut
– Raisonnablement efficace
Méthodes numériques pas à pas

Méthodes pas à pas en dynamique


Système d’équations couplés en dynamique M q C q K q  F 
Ce système ne peut être découplé que dans quelques cas :
- [M] et [K] indépendants du déplacement et [C] nul (syst. linéaires non amortis),
- [M] et [K] indépendants du déplacement et [C] combinaison linéaire de [M] et [K] nul
(syst. linéaires à amortissement linéaire),
Il est alors possible les résoudre par la méthode de superposition modale…

Dans le cas général, on accède à la solution à un instant donné, en déterminant


l’histoire de cette solution.
On génère la solution à l’instant suivant à partir de la solution aux instants
précédents, d’où le nom de « méthodes de résolution pas à pas ».

Méthode de résolution pour les pb non-linéaires ou à amortissement quelconque.

43
Méthodes numériques pas à pas

Schéma d’intégration numérique

Schéma d’intégration numérique  façon d’approcher les vecteurs inconnus

En général, une relation de différences finies

Utilisation d’un développement


en série de Taylor
-/+

Approximation de l’accélération
et de la vitesse en fonction des
déplacements

44
Méthodes numériques pas à pas

Formulation explicite
M q C q K q  F 
Écrivons le système à l’instant t+t à l’aide du schéma d’intégration numérique :

Le terme de droite n’utilise que des quantités connues à t+t  explicite

La solution est obtenue par le produit K  R  .


1

Si K  ne dépend pas du déplacement, une seule inversion => itérations très rapides.

Problème : méthode non conditionnellement stable

45
Méthodes numériques pas à pas

Formulation explicite
u n 1  g (u n , u n , un )
Pour ce cas la matrice [K’] obtenue ne dépend pas de la matrice de raideur [K], mais
uniquement de la matrice de masse [M], soit : K'  f (M )

 t  t t
t
 t t  t
 t t
u 2  u 2  ut
Schéma d’intégration explicite 2
des différences centrales :

 t  t t
t
u  u t  t t  t u 2

Le schéma explicite n’est pas inconditionnellement stable. Une condition de stabilité lie
le pas de temps au pas d’espace et s’exprime :
longueur du plus petit élément
t  t stable 
plus grande célérité des ondes dans la structure
Ainsi plus le maillage est fin plus le pas de temps est petit.
Un schéma d’intégration explicite permet de rendre compte des phénomènes locaux et d’assurer un
transfert numérique des efforts au sein de la structure.

Modélisation des phénomènes de dynamique rapide - (choc ou


explosion)
Méthodes numériques pas à pas
Formulation implicite

u n 1  f (u n , u n , un , u n 1 , un 1 )

Si on utilise une relation de différences finies décentrée à droite, on obtient l’algorithme


qui est implicite.

Le système doit être résolu à chaque itération


Le schéma est inconditionnellement stable
Itérations moins nombreuses, mais plus longues à effectuer

47
Méthodes numériques pas à pas

Formulation implicite
un 1  f (u n , un , un , u n 1 , un 1 )
Le vecteur déplacement du pas suivant est fonction des caractéristiques du pas
précédent et du pas suivant (algorithme de type déplacement).

Algorithmes généralement aucune condition sur le pas de


inconditionnellement stable temps.

Si calcul élastique linéaire un seul calcul de la matrice de


raideur d’où un seul assemblage et
une seule inversion de [K’]

 Une force locale appliquée a un effet immédiat sur le reste de la structure. Pas de traitement
dynamique local, mais rendu à l’échelle de la structure d’une force transitoire appliquée.

48
Méthodes numériques pas à pas

Formulation mixte : algorithme de Newmark

On exprime les vecteurs vitesses et déplacement en fonction des vecteurs


accélérations et des anciens vecteurs vitesse et accélération :

Il existe des variantes selon les valeurs de a et b utilisées,


(a = 0 ; b = 0)  schéma purement explicite
(a = ½ ; b = ½)  schéma mixte

Le schéma est conditionnellement stable !

49
Méthodes numériques pas à pas

Dynamique rapide

Domaine :
Forces d’inertie (liées à la masse et à la vitesse) supérieures aux efforts internes
(liés à la rigidité)

Difficultés auxquelles il faut faire face :


- distorsion du maillage en raison des très grands déplacements,
- lois de comportement extrêmes, pl  forte élévation locale de température,
- traitement explicite des équations  très faible pas de temps (nombre d’itérations
élevé, 104-106) (ici 6.10-6s tcrit 10-9 à 10-10s),
- gestion délicate des zones de contact.

50
Méthodes numériques pas à pas

Dynamique rapide - (ou explicit dynamic)


C’est une méthode efficace pour résoudre une large variété de problèmes non
linéaires en mécanique du solide et des structures.

- Étude des événements survenant à grande vitesse sur des temps très courts
(explosion…)

- Problèmes complexes de contact (en raison d’une formulation plus simple) gestion
du contact entre différentes pièces indépendantes… étude du transitoire dans les
problèmes d’impact et des variations rapides de surfaces de contact

- Problèmes d’évolution post-flambement (traitement d’instabilités)

- Problèmes quasi-statiques fortement non-linéaires (pb. de contact & de mise en


forme ; forgeage, filage, étirage…)

- Problèmes avec prise en compte d’endommagement et de ruine des matériaux


(fissuration fragile dans les bétons et les céramiques, endommagement ductile des
51 métaux avec gestion de la disparition des éléments totalement endommagés…)
Méthodes numériques pas à pas

Méthode éléments finis dynamique explicite


- Un schéma d’intégration explicite est construit u n 1  g (u n , u n , un )
à l’aide des différences finis centrés pour
l’intégration temporelle de la cinématique

Pour ce cas la matrice [K’] obtenue ne dépend pas de K'  f (M )


la matrice de raideur [K], mais uniquement de la
matrice de masse [M], soit :

Au début d’un incrément, on doit résoudre l’équilibre


dynamique tel que la matrice de masse nodale [M] par
l’accélération nodale u  , soit égale aux forces nodales M u  P  I
(différence entre les forces extérieures P et les forces
internes I.

L’accélération au début de l’incrément courant (temps t) sera : u t  M 1  P  I  t

La matrice de masse utilisée étant diagonale (lumped mass matrix), ce


calcul est trivial et très rapide.

52
Méthodes numériques pas à pas

Méthode éléments finis dynamique explicite

L’intégration temporelle de l’accélération par différences finis centrés donne :

u t  t  u t  t 
tt  t  tt  u
t
2 2 2

L’intégration temporelle de la vitesse, ajoutée au déplacement au temps t, permet le


calcul du déplacement en fin d’incrément

u t  t  u t  tt  t u t  t
2

On constate bien que le déplacement en fin d’incrément s’exprime uniquement en


fonction des quantités (déplacement, vitesse, accélération) calculées au début de
l’incrément.

53
Dynamique Rapide

Méthode éléments finis dynamique explicite

1 – résolution aux nœuds


a – équilibre dynamique ut   M 1  Pt   I t  
 tt  t   tt 
u
  t  t   
u t 
 ut 
b – intégration temporelle explicite   2 
 t 
 2 
 2
ut  t   ut   tt  t  u t 
  t 
 2 

2 – Calcul sur les éléments


a – évaluer l’incrément de déformation à partir du taux des
déformations
b – calcul des contraintes  à partir de loi constitutive

c – assemblage des forces internes aux nœuds

3 – Actualiser t à t+t puis aller à l’étape 1.

54
Dynamique Rapide

Méthode éléments finis dynamique explicite

Le schéma explicite n’est pas inconditionnellement stable. Le critère de stabilité fait


intervenir la plus grande fréquence propre du système et vaut en l’absence
d’amortissement :
2
tstable 
max
D’une façon pratique la condition de stabilité lie le pas de temps au pas d’espace par la
relation :

L Le : longueur du plus petit élément


t  t stable  e Cd : plus grande célérité des ondes dans la
Cd
structure

Acier : (210 GPa ; 7800 kg.m-3)  Cd ≈


Cd  E 5200 m/s
 Si Le = 5mm alors Dt ≈ 1.10-6 s

55
Dynamique Rapide

• Pour le plus petit élément, la relation suivante doit être vérifiée:

 lc 
te  S f  
c Sf est le facteur d'échelle

• Facteur d'échelle:
Pour assurer la stabilité
Pour introduire la non-linéarité de l'état du Courant
Cas particuliers:
Un élément de maille [ Sf = 0.1
Mousses (non-linéarité élevée) [ Sf = 0.67

lc lc 
te   
[  [  [ te 
E 
 
Dynamique Rapide

l l
l lc lc D

l
l
le = 0.707 l le = 0.866 l le  A D

Ainsi plus le maillage est fin plus le pas de temps est petit.
Un schéma d’intégration explicite permet de rendre compte des phénomènes locaux et d’assurer un
transfert numérique des efforts au sein de la structure.
Distorsion / mass scaling ?
Dynamique Rapide

Explicite ↔ Implicite
Non linéarité
Rupture

Damage
Explicite
Flambage

Plasticité
Implicite
Elasticité

Statique Dynamique Vitesse


Dynamique Rapide

Explicite ↔ Implicite

Temps (CPU)

Implicite

Explicite

Complexité

Statique / Elastique Non Linéaire Dynamique


Dynamique Rapide

Explicite ↔ Implicite
Explicit Implicit
(-) Conditional stability t  t c (+) Always stable

(-) Small t ( s ) (+) Large t (ms )

(+) Precision   t 2 (+) Precision   t 2

(+) [M]-1 (diagonal matrix) (-) ([M]+a[K])-1 (non diagonal)

(+) Low memory (10 MW) (-) High memory (6000 MW)

(+) Dynamic and Shock problems (+) Dynamic and Static problems

(+) « Element-by-Element » method (-) Global resolution


Local treatment Need of convergence at each step
(+) High Robustness (-) Low Robustness
High and Coupled nonlinearities Null pivots, Divergence, …
(+) Relatively low cost (-) Too expensive
« Low » CPU, « Low » Memory High CPU, High Memory
Contact et frottement

Dans de nombreux systèmes mécaniques, les liaisons mécaniques, les


transmissions des efforts, les procédés de transformation des matériaux
(emboutissage, découpage, usinage, forgeage), sont assurés par des
conditions de contact.
Le contact peut avoir lieu entre des solides déformables ou entre solides
déformables et contacteurs rigides.
Contact et frottement

Higher punch

1 - Forgeage 3D d’un cardon


W okpiece

Die

Lower punch
Contact et frottement
2 - Découpage des tôles

Poinçon
Contact et frottement

3 - Emboutissage des tôles


Poinçon rigide

Serre-flanc rigide

Tôle déformable
Matrice rigide
Contact et frottement
Lopin déformable
4 - Matriçage d ’une bielle

Outil rigide
Contact et frottement
Cinématique du mouvement

 c t t
Rigide
(n , 1 , 2 )
Repère local au point de contact

C
2

c t1
n 1
h
 M
u1 Déplacement du solide 1

 t2 Déformable
u2 Déplacement de l’outil 2
Gestion de contact
Obstacle

Cible
Point tangent Points tangents

Déplacement des obstacles Obstacle

Points intérieurs Points tangents

h3
h1 h2

Projection orthogonale sur la surface


Contact et frottement

Distance entre pièce 1 et pièce 2 Contrainte normale de la


pièce déformable
  c  c
h  u1  u2 .n R   .n

Vecteur déplacement Déplacement normal Déplacement tangentiel


 c   c   c
u  u n .n  u t u n  u.n u t  u  u n .n

Vecteur réaction Réaction normale Réaction tangentielle


 c   c   c
R  R n .n  R t R n  R .n R t  R  R n .n
Contact et frottement Contact unilatéral et bilatéral

Contact peut avoir lieu :


1. Entre solide déformable et contacteur rigide
2. Entre deux solides déformables
3. Entre deux parties du même solide

Contact peut être :


1. Purement glissant (sans frottement)
2. Avec frottement 1 (sec)    0 (glissant ou lub rifiant)

Contact est :
1. Bilatéral (zone de contact reste fixe au cours de la déformation)
2. Unilatéral (zone de contact varie au cours de la déformation)
Contact et frottement Contact unilatéral et bilatéral
1. Contact bilatéral :

Le contact est bilatéral si la condition de contact suivante est maintenue

  c
h  u 2  u1 .n  0

2. Contact unilatéral (ou de SIGNIORI) :


Les deux solides sont libres de se décoller si les réactions extérieures
vont dans ce sens (perte de contact) :

  c
h  u1  u2 .n  0 Rn  0 hRn  0
Contact et frottement Contact unilatéral et bilatéral

1. Impénétrabilité : condition de contact cinématique

h0

2. Non adhésion : condition de contact statique, le point M ne doit pas


coller au solide (réaction toujours positive)

h 0  Rn  0
3. Non contact : condition de décollement cinématique, le point M se
trouve à l’extérieur du solide décollement

h0  Rn  0
Contact et frottement Lois de frottement

1. Loi de Coulomb
   2  2
R t  R n   0,1 Rt     
R t1  R t 2

 : coefficient de frottement de Coulomb entre la cible et le contacteur

Remarque : Il existe un seuil de déclenchement d’un phénomène


irréversible
 
Rt  Rn si ut  0 adhérence

 u t 
R t  R n si ut  0 glissement
u t
Contact et frottement

Rt Lois de frottement

glissement
R n

adhérence 
ut

glissement
Rn
Dans le cas ou p= 0, on
retrouve la loi de Coulomb.  p 1
Lorsque 0 < p < 1, la loi donne Rt
une relation biunivoque entre
les efforts tangentiels et la
vitesse de glissement.
p0
Lorsque est faible, elle reste
proche de la loi de Coulomb.

ut
0 p 1
Contact et frottement Lois de frottement

2. Loi de Tresca 
R t  m
 
y P u t

3 ut

 y : Contrainte d’écoulement et m  0,1 coefficient de Tresca

3. Loi de Coulomb-Orowan
  P 
  y   
ut   ut 
R t   Min R n ,m 
 ut 3 ut 
 
4. Loi de Critescu  
 ut
R t  m 
3 ut
 : Contrainte équivalent de von - Mises
Contact et frottement Lois de frottement
5. Loi de Norton-Hoff R t  u pt
0  p  1 et a est le coefficient de frottement de Norton-Hoff (en Pa)

Remarque :
1. Fonction de régularisation f(u) (discontinuité du déplacement au
voisinage de 0)


R t  f ( u t ) R n avec lim f u t   1
u t 

Exemple de fonction de régularisation :


 u 
2  t 
f ( u t )  arctan  
 u
 0 
 
Contact et frottement Lois de frottement

2. Loi de Norton-Hoff est très pratique pour les calculs en viscoplasticité

3. Loi de Coulomb-Orowan est difficile d’emploi, elle dépend de Rn et de


la déformation plastique cumulée (inconnues du problème)

4. Loi de Tresca se prête bien aux calculs simples de plasticité

5. Loi de Critescu se prête bien aux matériaux écrouissables

6. Loi de Coulomb se prête bien aux calculs simples d’élasticité isotrope


Contact et frottement Équilibre des solides
Condition cinématique sans distance initial (gap initial)
  
h  u 2  u1 .n  0

h  0 contact h  0 non  contact

Condition cinématique avec distance initial

  
h  u 2  u1 .n  h 0  0 x1
1
n
   h0
h 0  x 2  x 1 .n x2
2

77
Contact et frottement Équilibre des solides


fs


 1
Corps déformable
u 
M u
Surface de contact c c 
n t
2
Corps rigide (contacteur)
Contact et frottement Équilibre des solides

a. Équations d’équilibre (contact solide déformable – outil rigide):

 
div   f v  0 sur 

uu sur u
h0  sur c

. n  f s sur 
c 
.n  R sur c
Contact et frottement Équilibre des solides
b. Action de contact sans frottement :
Equilibre du solide 1 sans contact :

1    
W solide 
2
   :  dV   f v . u dV   f s . u dS
V V 

Action des efforts de outil 2 sur le solide 1


  c c c
f cont    
R . n . n dS   R n n dS
c c

Travail des actions de contact sur le solide 1


     c c
W cont   f cont . u n dS
c

u n  u 2  u1 .n .n 
Contact et frottement Équilibre des solides
c. Action de contact avec frottement
Action des efforts du contacteur 2 sur le solide 1
 c 
f cont   R nn  R t dS
c

Travail des actions de contact sur le solide 1


c   
 
W cont   R n n . u n  R t . u t dS     
u t  u 2  u 1   u n . n c
c

Equilibre du solide 1 avec contact + frottement


1    
W solide    :  dV   f v . u dV   f s . u dS  W cont
2V V 
Contact et frottement Discrétisation par éléments finis de l’équilibre

1    
W solide     :  dV   f v .u dV   f s .u dS  W cont
2V V 

  C: Loi de comportement



  B u interpolation des déformations

u   N u k interpolation des déplacements

sous forme matricielle


1 T 
W solide   u K u  u F 
T

2 
  V  C  B dV
K  B T
Matrice de rigidité
T
 T

F    N  f v dV   N  f s dS Vecteur efforts extérieures
V 
Contact et frottement Discrétisation par éléments finis de l’équilibre

L’équilibre du système avec contact revient à minimiser l’équation de


l ’énergie sous la contrainte suivante:

 div    Wsolide  0 équilibre


  c c

 h  
u 2  u 1 .n . n  G T
un  0 contact

Méthodes de résolution du contact :

1. Méthode de pénalisation

2. Méthode de multiplicateur de Lagrange

3. Méthode du lagrangien augmenté

4. Méthode du lagrangien perturbé


Contact et frottement Gestion numérique du contact

1. Un tri des nœuds esclaves (appartenant au solide déformable)


susceptibles d’être en contact 
XP
2. Chaque nœud esclave sélectionné est projeté orthogonalement sur
les facettes de la surface maîtresse (obstacle)

h
c
3. Les fonctions de forme N ,   et les normales extérieures n
k

des obstacles sont utilisées pour déterminer la position du point P



Xc
4. La position relative h du nœud esclave et sa projection orthogonale
sont données par :
   Node k Node 
X P  X C  n h   N  ,  X c  h  n k
k

k 1 k 1
Contact et frottement Gestion numérique du contact

5. Le point est jugé concerné par la facette de l ’obstacle si la distance h


par rapport aux autres facettes est minimale :
h  min( h i )
6. La position du point concerné sur la facette est calculé par
ses coordonnées dans le repère de référence : , 

7. Le point est concerné par la facette si :


1D: 1    1
-1 +1


2D:
+1
Quadrangle
-1 +1

1    1 et  1    1 -1
Contact et frottement Gestion numérique du contact
Triangle 
+1

0   1 et 0    1 et 0  1      1
+1 

8. La position par rapport à cette facette est déterminée par le signe de h


1. h = 0 point tangent
2. h > 0 pénétration
3. h <0 pas contact
9. Pour chaque point on connaît :
a. distance au contacteur : h
b. position de son projeté sur la surface du contacteur , 
Node
c. normale de son projeté  N k
 ,  n k

k 1
 Node
d. déplacement à imposeru:   h  N k  ,  n ck
k 1
Contact et frottement Méthodes de résolution du contact

 div    Wsolide  0 équilibre


  c c

 h  
u 2  u 1 . n 
. n  G T
un  0 contact

1. Méthode de pénalisation :
Il faut traduire la condition de non-pénétration h = 0 pour calculer les déplacements
de contact. La méthode est de remplacer le problème avec contrainte par la
résolution d’une suite de problème sans fonction contrainte en introduisant la notion
de multiplicateurs de pénalité. Cette méthode consiste à ajouter un terme très grand
a à l’expression de l’énergie du système

W solide u   1 T
 
u K u
  T
u G T
 
 
G u  F u
2 2
W
 W solide  0
u
 K    G G  u   F 
T

K    G G  u   F 


T
Contact et frottement Méthodes de résolution du contact

2. méthode des multiplicateurs de Lagrange :

L’inconvénient de la méthode de pénalisation est que la solution dépend du choix du


coefficient de pénalisation a. La méthode des multiplicateurs de Lagrange peut palier
à ce problème en introduisant une inconnue l (avec un sens physique). Contrairement
à la méthode des pénalisation, la taille du problème est augmentée dans cette
méthode.

1 T
W solide u ,    u K u   T G T u  F u
2
 W
 u  0  K u  G   F
 W solide ( u ,  )  0     T

W
 0  G  u  0
 

 K G u  F
G T      
 0     0 
Contact et frottement Méthodes de résolution du contact
3. méthode du lagrangien perturbé :
Pour éviter les problèmes de zéro sur la diagonale de la matrice de
raideur, on a remplacé la contrainte de la méthode des multiplicateurs
de Lagrange G T u  0 par G T u  1   0
2
1 T T T 1 T
W solide u ,    u K u   G  u     F u
2 2

 W
 u  0  K u  G   F
 W solide u ,    0    W  
 T
G u 
1
  0
  0  
 

 K G u  F
 T 1     
 G      0

Contact et frottement Méthodes de résolution du contact
4. méthode du lagrangien augmenté :
1 - La solution (ou précision) dépend directement du coefficient a dans la méthode du
Lagrangien perturbé et de pénalisation.

2 - La méthode des multiplicateurs de Lagrange fournit une solution exacte mais la


taille du système du problème augmente.

3 - La présence de zéros sur la diagonale des matrices nécessite des précautions


numériques.

4 - La méthode lagrangien augmenté peut être comme une technique restant simple
et permettant de minimiser les inconvénients précédents.
1 T 
W solide u ,    u K u  T G T u  u T G G T u  F u
2 2
 W
  u  0  
 K   GG T u k  G  k  F
 W solide (u,  )  0     k 1 T k

W
 0     k
  G  u
 
Contact et frottement Exemple d’application

Avant

Obstacle

Déformable

Après
Contact et frottement Exemple d’application

Condition Avant
1 4
(0,20) (30,20)
Obstacle
3
1

2 (10,10) 3
2 (20,10)

C (25,0) (35,0)
(-5,0) A (5,0) B (15,0)

A0 Déformable A1
Exemple d’application

Condition Après

(-5,0)
1 A (5,0) B (15,0) C (25,0) 4 (35,0)

(0, 0) (30, 0)
h1 h3 A1
A0 A’ C’
h2

(10,-10)
B’ (20,-10)

2 3
Déplacement de l ’obstacle: u=0 et v=-20
Élément obstacle 1D linéaire Exemple d’application

-1 +1
1 1 
x c  N1c x c  N c2 x c  1  x c  1  x c 1 2
1 2 2 1 2 2

1 c 1
1    1
y c  N1 y  N 2 y  1  y  1  y c
c c c c
1 2 2 1 2 2

Pt 1 :
x1c , y1c   x10c , y10c  u, v   0,20  0,20  0,0
Pt 2 :
x , y   x , y  u, v   10,10  0,20  10,10
c
2
c
2
c
20
c
20

Pt 3 :
x c3, yc3   x c30 , yc30  u, v   20,10  0,20  20,10
Pt 4 :
x , y   x , y  u, v   30,20  0,20  30,0
c
4
c
4
c
40
c
40
Élément obstacle 1 Exemple d’application
  2 2 
A B C 
n1  
 2
,
2 
1
(0,0)
(5,0) (15,0) (25,0) 

h1   2 2 
n1 
n2   ,
h1  2 2 
A’ 
1
h1
(10,-10)
n2
2
Coordonnées des point du solide déformable :

 x p  5  x p  15  x p  25
A  B  C 
 y p  0  y p  0  y p  0
Coordonnées de l’obstacle 1 :

1
x c1  1   x 1c  1 1   x c2  1 1   0  1
1   10  5 1   
2 2 2 2
1 1 1 1
y c1  1   y 1c  1   y c2  1   0  1   10   5 1   
2 2 2 2
Calcul de la normale de élément 1 de l’obstacle : Exemple d’application

1 1   1 2 1 2  2
n cx1   1  n1x  1  n 2 x    1    1   
2 2   2 2 2 2  2

1 1   1 2 1 2  2
n cy1   1  n1y  1  n 2 y   h1   1    1   
2 2   2 2 2 2  2

2
h1n cx1  h1
2
2
h1n cy1  h1
2
Système à résoudre :

 x p  x c 1  h 1 n cx1

 c1 c1
 x p  y  h 1 n y
Point A Exemple d’application

2   
51    h1  5  h  2 5
2  1 
 2 
2   1 
 51    h1  0     
2  2 

  2 2 2
Point B   h 1  min  5 ,15 5
  2 2  2
2   2  1
51    h1  15  h  15    
2  1
2 2

  
2   1 
 51    h1  0     2  1 5 2 2 5
2   u   
2  2  2
Point C
Déplacement pt A :
1 5 2  2  5
v     
51   
2  
h1  25  h  25 2 2  2  2
2  1
2
 Impossible
2 15
 51    h1  0     10  1
2 
Élément obstacle 2 Exemple d’application


A B C n1  0,1
(5,0) (15,0) (25,0)

n 2  0,1
h2 h2 h2
2 B’ 3
(10,-10) (20,-10)

Coordonnées de l’obstacle 2 : n2
2 n3

1
x c2  1  x c2  1 1  x c3  1 1  10  1 1  20  53  
2 2 2 2
1 1 1 1
y c2  1  y c2  1  y c3   1  10  1  10  10
2 2 2 2

Calcul de la normale de élément 2 de l’obstacle :

1 1   1 1 
n cx2   1  n 2x  1  n 3x     1  0  1  0   0
2 2   2 2 
1 1   1 1 
n cy2   1  n 2y  1  n 3y     1  1  1  1  1
2 2   2 2 
Point A Exemple d’application

53    0  5  h 2  10 Impossible

 10  h 2  0    2  1

Point B

53    15  h 2  10 u2  0
 
 10  h 2  0     0
Déplacement pt B:
v 2  10

Point C

53    25   h 2  10 Impossible

 10  h 2  0    2  1
Élément obstacle 3 Exemple d’application
  2 2 
n1   ,
 2 2 
(5,0) (15,0) (25,0) (30,0) 
4
h3 n4   2 2 

h3
C’ n2  
 2

,
2 

h3
3
(20,-10)

3 n3

Coordonnées de l’obstacle 3 :

1
x c3  1  x 3  1 1  x 4  1 1  20  1 1  30  55  
2 2 2 2
1 1 1 1
y c3  1   y 3  1   y 4   1   10  1  0  51  
2 2 2 2
Calcul de la normale de élément 3 de l’obstacle :

1 1   1 2 1 2  2
n cx3   1  n 3x  1  n 4 x   1    1   
2 2   2 2 2 2  2

1 1   1 2 1 2  2
n cy3   1  n 3y  1  n 4 y    1    1   
2 2   2 2 2 2  2
Point A Exemple d’application

2  
55    h 3  5  h  2 25 Impossible
2  3
2

2   15
 51    h 3  0     
2  10 
Point B 

2   
55    h 3  15  h  2 
2  3 15
2   2 2 2
  h  min  5 ,15   5
2   1  3  2 
 51    h3  0       2  2
2  2


 Déplacement pt : C
Point C 
 3 5 2 2 5
 u   
2  2  2
2   2  
 
5 5   h 3  25  h  5
2  3
2 5 2  2  5

  3
v   
2 1 
2  2   2
 51    h 3  0     2
2 
Exemple d’application

Soit deux barres de longueur L et soumises à un effort de traction F. L’extrémité 0 est


encastrée et on impose la condition de contact

u1  u 2

u1 u 2
L,E,S L,E,S

0 2
F
1
U2=u1 = constant

Solution analytique :

F u2 FL
  E  E  u2 
S L ES

FL
u1  u 2 
ES
Exemple d’application

Matrice de rigidité (élément de barre)

ES  1  1
K1  K 2   1 1 
L  
Vecteur des efforts extérieurs

0  0
F1   0  F2    F 
   

Assemblage :

1 1 0  0
ES   
 K  L  1 2  1  F   0 
 0 1 1   F
 
Exemple d’application

comme u0  0 on ne considère que les ddl : u 1 et u2 , le système s’écrit :

 1 1 0  0  0
ES      
 1 2  1  u 1    0 
L
 0 1 1   u 2   F 
Ce système est équivalent à :

ES  2  1  u 1   0 
 1    
Condition de contact h = 0 : L  1 u 2  F

 u1  T
h  u 2  u 1   1 1    G  u  0
u2 

 1  1
G  T
  1 1 G G  T
  
 1 1 
Exemple d’application
a. méthode de pénalisation :
K    G G  u   F 
T

 2 ES ES 
 L  
L
  u  0
1
 ES      
ES
    u 2  F
 L L 
Solution du système :
 u 1  FL  1 
   2 ES   L 
 u 2  ES  ES   L 
Solution exacte si : 

 u 1  FL 1 
   
 u 2  ES 1 
Exemple d’application
b. méthode des multiplicateurs de Lagrange :  K G u  F
G T     
 0     0 
 2 ES ES 
 L   1
L  u1   0 
 ES ES    
 1  u 2    F 
 L L    
 1 1 0     0 
 
Solution du système u1   1 
  FL  
u 2    1 
   ES   ES / L 
   
  F représente la force de réaction

Multiplicateur de Lagrange est la réaction normale


Exemple d’application
c. méthode du lagrangien perturbé :
 K G u  F
 2 ES ES   T 1     
 L  1  G 
L  u1  0 
         0 
 ES ES    
 1  u 2    0 
 L L    
 1 1  1 /    F 
 
Solution du système

 u 1  FL  1 
  FL
   2 ES   L  et
 
 u 2  ES  ES   L  ES   L
Solution exacte si   

 u 1  FL 1 
    et
  F
 u 2  ES 1 
Exemple d’application
d. méthode du lagrangien augmenté :
K   GG u T k
 G  k  F
 2 ES ES 
 L  
L
    u k    k 
1
 ES   k 
  k 
ES
    u 2  F   
 L L  k
u1 
 k 1  
    1  1  k    k   ( u 1k  u 2k )
k

u2 
Étape 1 :
0  0
 u 10  FL  1 
 0   2ES  L 
u2  ES  E S   L 
Remarque : La première itération de la méthode du lagrangien augmenté correspond à la
solution de la pénalisation
Exemple d’application
Étape 2 :
1 0 0 0  FL
     (u 1  u )  
2
ES   L
le calcul de u 11 , u 21 solution du ce système :

 2 ES ES 
 L  
L
    u 1    1 
1
 ES      1
ES 1
    u2  F   
 L L 
Solution du système :

1
 u 11  FL    ES   L  2 ES  L  ES  

 1   
u2  ES  ES   L 2


Exemple d’application
Étape 3 :

2 1 1 2   FL  ES   F  k 
     (u  u ) 
1 1 1   1  
ES   L  ES   L  k    k

Étape n :

2 n 1
n

 F  k  k  k  k  
  1      
k  k k k k 

     F
 u 1  FL 1 
   
 u 2  ES 1 

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