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Chapitre 02

Introduction aux calculs


non linéaires en Simulation Numérique
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
4. Les non linéarités géométriques
5. Les non linéarités de contact
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
4. Les non linéarités géométriques
5. Les non linéarités de contact
1 Introduction
En EF, un problème non-linéaire est un problème pour lequel la matrice de rigidité de la structure varie
avec sa déformation.

Force Force
F=kx F = k(x) x

Allongement Allongement

Ressort linéaire  raideur constante Ressort non-linéaire  raideur variable

• Au cours d’une analyse non-linéaire, la matrice de rigidité de la structure doit être assemblée et inversée à chaque
incrément de temps, ce qui rend ce type d’analyse souvent longue.

• On ne peut pas appliquer le principe de superposition et chaque cas de charge doit faire l’objet d’une analyse.
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
4. Les non linéarités géométriques
5. Les non linéarités de contact
2 Types de non linéarités

Types de non-linéarités :
• Matérielles
• Géométriques
• de contact

Traitement des problèmes non-linéaires à l’aide d’algorithmes robustes et paramétrables (Newton-Raphson


standard à pas adaptatif et méthode de RIKS)
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
4. Les non linéarités géométriques
5. Les non linéarités de contact
3 - Non Linéarités Matérielles
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
3.1 Aspects physiques
4. Les non linéarités géométriques
5. Les non linéarités de contact
3 - Non Linéarités Matérielles
3-1 Aspects physiques

Elastiques (instantanées - réversibles)



 E 

Déformations Visqueuses (fct du temps)



  

Plastiques (irréversibles - non linéaire)



 S 
3 - Non Linéarités Matérielles
3-1 Aspects physiques (suite)
Ecrouissage
 A imposé  A

B
B
mesuré
t 

les phénomènes rencontrés Fluage


 imposé 
A
A

mesuré
t t

Relaxation


A
imposé A

mesuré
t
B
t
B
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
3.2 Modèles Analogiques
4. Les non linéarités géométriques
5. Les non linéarités de contact
3 - Non Linéarités Matérielles
3-2 Modèles analogiques

Modèles « linéaires » ==> solides visco - élastiques



Ressort :     E
E

Amortisseur :      

Modèle de Maxwell :   E1   1 

Modèle de Kelvin-Voigt :   E  

Le ressort ou l ’amortisseur peuvent être non linéaire


3 - Non Linéarités Matérielles
3-2 Modèles analogiques (suite)
Modèles non linéaires
Analogie mécanique Modèles de comportement Essai d’écrouissage

Rigide Plastique Parfait S
S
RPP 
plastique

Élasto-Plastique Parfait S
EPP 
 p e

Rigide Plastique avec Écrouissage S
RPE 
E1 
E2 Élasto-Plastique avec Écrouissage S E2

EPE E1 + E2 

Modèles de base de la plasticité


Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
 3-3 Les principaux comportements non linéaires
4. Les non linéarités géométriques
5. Les non linéarités de contact
3 - Non Linéarités Matérielles
3-3 Les principaux comportements non linéaires

• Hyper-élasticité : Comportement non linéaire réversible


(élastique linéaire) de certains matériaux de type caoutchouc.

• Plasticité :

• Viscoplasticité

• Endommagement

• fluage
3 - Non Linéarités Matérielles
3-3 Les principaux comportements non linéaires (suite)

acier élastomère béton

Réponses schématiques de différents matériaux dans un essai de traction uniaxiale :


à gauche, pour un acier ; au centre, pour un élastomère ; a droite, pour du béton.
3 - Non Linéarités Matérielles
3-3 Les principaux comportements non linéaires (suite)

Asymétrie du comportement du béton entre la traction et la compression.


3 - Non Linéarités Matérielles
3-3 Les principaux comportements non linéaires (suite)

acier élastomère béton

Réponses schématiques des différents matériaux dans un cycle de charge-décharge-recharge :


à gauche, pour un acier doux ; au centre, pour un élastomère ; à droite, pour un béton en compression.
3 - Non Linéarités Matérielles
3-3 Les principaux comportements non linéaires (suite)

Influence de la vitesse de Phénomène Phénomène de fluage


déformation de relaxation (creep behavior)
Mise en évidence d'un comportement avec viscosité :
• à gauche, dépendance de la réponse à la vitesse de déformation ;
• au milieu, relaxation de la contrainte à déformation constante ;
• à droite, fluage à contrainte constante.
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
3-4 Notion de contrainte et déformation nominales et vraies

4. Les non linéarités géométriques


5. Les non linéarités de contact
3 - Non Linéarités Matérielles
3-4 Notion de contrainte et déformation nominales et vraies
- contrainte nominale  nom  F A0 (force par unité de surface non déformée),

- déformation nominale  nom  l  l0  l0 (allongement par unité de longueur).

En terme d’incrément de petite déformation, on peut écrire :

l dl
  d 
l0 l
Après intégration, nous trouvons :

dl
l l  l0  l   l 
   ln    ln    ln 1  
l0 l
 l0   l0   l0 
3 - Non Linéarités Matérielles
3-4 Notion de contrainte et déformation nominale et vraie (suite)
- déformation vraie :   ln 1   nom 
De même, on définit la contrainte vraie ou force par unité de surface déformée à partir de
l’hypothèse de déformation à volume constant, on montre :

F F A0 l
 vraie     nom
A A0 A l0
 l0  l 
 vraie   nom  
 l0 

- contrainte vraie :

   nom1   nom 
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
3-5 La plasticité

4. Les non linéarités géométriques


5. Les non linéarités de contact
3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité
Partition de la déformation totale

B
On mesure la déformation totale

 e  p
On calcule la déformation élastique
y A
e  E
Puis la déformation plastique
Contrainte


      
p t e t

E
p e Déformation


3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité (suite)

Apparition du phénomène d’écrouissage au-delà de la zone linéaire

Contrainte d’écoulement
Re0,2 Écrouissage

- Pour la plupart des métaux l’écoulement plastique correspond à 0,05-0,1% de E.


- Acier (E = 210 GPa ; Re0,2 = 500 MPa  e = 2,4.10-3)
3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité (suite)

Impossible à mesurer ==> Norme


 Ecrouissage monotone
A
o

Cycles charges- décharges  //


o
F So F


p(A) e (A)
Cas de l’écrouissage monotone
3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité (suite)
Différents types de modèles de comportement plastique

 

y y
(a) (b)

 
a – Loi de comportement élastoplastique parfait b – Loi de comportement élastoplastique avec écrouissage linéaire
(isotrope)
3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité (suite)
Différents types de modèles de comportement plastique

c – Loi de comportement élastoplastique avec écrouissage (isotrope) non linéaire

   K 
1
p
- Loi d’Hollomon n

1
   n
  
E K
- Loi de Ramberg-Osgood
1
y
a
 a n
a    (c)
E  K 
ou n 1
 
E       
0  
3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité (suite)
Plasticité isotrope / anisotrope
&
écrouissage isotrope / cinématique / anisotrope

- On distingue divers aspects concernant le critère d’écoulement et l’écrouissage


isotrope
- aspect lié au critère d’écoulement :
anisotrope
isotrope
- aspect lié à l’écrouissage : cinématique
anisotrope
3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité (suite)

Effet Bauschinger
Écrouissage isotrope / cinématique
3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité (suite)

- Écrouissage isotrope : l’écrouissage acquis en traction reste valable en compression (satisfaisant dans les calculs à chargement
monotone ; mauvaise représentation des phénomènes cycliques).
3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité (suite)

- Écrouissage cinématique : l’écrouissage cinématique linéaire représente assez bien l’effet Bauschinger (adoucissement en
compression suite à un écrouissage en traction), mais représente mal les effets de consolidation cyclique.

-On suppose dans l’écrouissage cinématique que lors d’un chargement plastique, la surface initiale de plasticité se translate sans se
déformer dans l’espace des contraintes.
3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité (suite)

 ET
Etat présumé
Etat réel

s(E)
Critère

    ; f ( , E ) :    s ( E )  0 
Loi d ’écoulement plastique
Etat actuel (,E
1
 p  e 
1
  p  (     S ( E ))
E H
   p   e ET
H  ET / (1  )
E E

3 - Non Linéarités Matérielles
3-5 la plasticité (suite)
Critère (fonction de charge)
f ( ,E )  0 État actuel est intérieur au domaine d ’élasticité
f (  , E )  0 État actuel se situe sur la frontière du domaine (état plastique)
Un état extérieur au domaine d’élasticité est physiquement impossible à obtenir
Le domaine d’élasticité représente l’ensemble des états  admissibles.
Ecrouissage « E »
2 Modèle EPE 2 Modèle EPP
B Domaine initial
f (E) 
A A Domaine actuel
Domaine actuel
B

O 1 O 1
fo Domaine initial fo  f (E )
3-5 la plasticité (suite)
Critère de Von Mises (1910)
Pour les métaux
P 

P      De
P  ==> utilisation du déviateur des 
 P 
1
 d    tr ( ) 1
3
Fonction de charge
Partie sphérique
fo (  )   d :  d  k 2

2
==> essai de traction : k o
3
 3 
 ;  d : d -s  0 
 2 

3
1,1,1 VM Contrainte de Von Mises
 VM 
1
 1   2 2   2   3 2   3   1 2 
fo() 2  
2

1
3-5 la plasticité (suite)
Critère de Tresca (1870)
 ; i, j  1,3 i  j -s  0 
Contraintes principales

T Contrainte de Tresca  T  max  i   j


ij

Critère dit de cisaillement maximal


si  1   2   3   max  ( 1   3 ) 2 2 max -  s  0

1,1,1
3
3
Von M ises

fo() Tresca

2 1 2

Tresca plus sévère de 13%


1
3-5 la plasticité (suite)
Loi d ’écoulement plastique
Principe de Hill   *  Domaine d' élasticté Dp   * : d  p

Dp  d : d  p Dissipation plastique
==> De est convexe d  p associée à d 

dp est normal à la surface de charge

d p f ( , E )
d p     grad  ( f ( , E ))

Loi de normalité
n
d p d  p   i grad  ( f i )
i 1
P oint sin gulier,
f ( , E ) la d irection de la déformation
plastique appartient à un cône

Von Mises
f o ( )   d :  d  k 2 ==> grad  ( f )  2  d ==> d  p    d
3-5 la plasticité (suite)

Principe de la résolution numérique


Soit dU  la solution de K( u ) dU   dF
Pour chaque élément d e   DBdU  Aux points de Gauss

La sol. Supposée élastique      d e 

Si f (  , E )  0 OK

Si non il faut projeter sur De


Solution supposée  Solution supposée
élastique
n élastique
Etat actuel, avant d e
incrément de charge B
( , E )
( , E )
d
Solution cherchée Solution numérique

f ( , E ) f ( , E )
Schéma idéal schéma numérique
3-5 la plasticité (suite)
Fondements de la plasticité « numérique »

 Suite au constatations expérimentales

- Partition de la déformation totale d   d e  d p 


- Décomposition du taux de déformation    e   p

 La loi de Hooke pilote la déformation élastique    E  e 


 Le chargement est défini par un tenseur de d   E d 
comportement tangent

 Le déchargement est toujours élastique linéaire d   E  d 


3-5 la plasticité (suite)
Fondements de la plasticité « numérique »
 Il existe un critère de plasticité F(,k), qui permet de définir le comportement
élastoplastique.

F 0  comportement élastique

 F  0 et dF  0  écoulement plastique
 F  0 et dF  0  déch arg ement élastique

 Dans le cas de l’écoulement plastique, celui-ci s’effectue perpendiculairement à
la surface de charge (loi de la normalité ; direction qui rend maximal le travail
plastique)
Se traduit par le fait que l’incrément de
déformation plastique est perpendiculaire à
la surface d’écoulement

d  d  F 
  
p
3-5 la plasticité (suite)

Formulation de la matrice de rigidité


 F   F 
T T
- différentielle de la fonction d’écoulement : dF    d    dk  0
    k 
dk    d p 
T

- application de la loi de comportement : d  E d e  E d  d p 

- calcul de l’incrément de contrainte : d   E   d   F  d 


    
Cond. De normalité
- Évaluation de l’incrément du critère de plasticité :
 F   F   F   F  T  F 
T T T

  E  d    E    d       d  0
          k    
 F 
T

  E  d 
d    
soit,
 F   F  F
 T  F 
T

  E    
      k   
3-5 la plasticité (suite)

Formulation de la matrice de rigidité


- Reportons le résultat précédent dans la loi de comportement  matrice de
comportement élastoplastique telle que : d   Eep d 

E   F   F  E 
T

Eep   E        
 F   F  F T  F 
T

  E        
      k   

Ainsi, la matrice de rigidité tangente prend la forme : K    B E B dV


V
T
t

avec suivant la nature du comportement :

- comportement élastique : Et   E


- écoulement plastique : Et   Eep 
- décharge plastique : Et   E
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
3-6 La viscoplasticité

4. Les non linéarités géométriques


5. Les non linéarités de contact
3 - Non Linéarités Matérielles
3-6 la viscoplasticité
Prise en compte du comportement viscoplastique des matériaux
Viscoplasticité  évolution temporelle des déformation permanentes

La plasticité concerne essentiellement le comportement anélastique pour de faibles


températures (T° < 0,5 Tf-absolue), et de faibles taux de déformation  .pl
En revanche,
la visco-plasticité concerne comportement anélastique aux hautes températures (T°
> 0,5 Tf-absolue), et aux forts taux de déformation.

On rencontre deux types de phénomènes viscoplastiques :


- la plasticité fonction de  pl (rate dependent plasticity)
- le fluage viscoplastique (creep)
3 - Non Linéarités Matérielles
3-6 la viscoplasticité (suite)

La viscoplasticité ou
 (rate dependent plasticity)

  V

le fluage viscoplastique
ou (creep)
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1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
3-7 L’élasticité non linéaire

4. Les non linéarités géométriques


5. Les non linéarités de contact
3 - Non Linéarités Matérielles
3-7 Élasticité non linéaire
Prise en compte du comportement élastique non linéaire des matériaux

Phénoménologie :
- Les élastomères sont couramment désignés sous le terme de caoutchouc,
- Ce sont des polymères qui présentent à la température ambiante une très grande capacité de déformation, totalement réversible
donc élastique,
- De par leur structure moléculaires, ils sont isotropes,
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles
3-8 L’endommagement

4. Les non linéarités géométriques


5. Les non linéarités de contact
3 - Non Linéarités Matérielles (suite)
3-8 L’Endommagement
- L’endommagement se traite comme une extension de la mécanique des milieux continus, à partir du principe
d’équivalence en déformation ou en énergie.
- Il permet la prise en compte des variations de propriété du matériau au cours du chargement et/ou du temps.
- Il y a donc bien nécessité d’actualisation de la matrice de comportement au cours d’un calcul, d’où le caractère non-
linéaire.

Maillage initial grossier compose de 765 éléments et Configuration déformée et carte d’endommagement
789 nœuds (figure amplifiée 63 fois)
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles

4. Les non linéarités géométriques


4. es non linéarités de contact
4 - Non Linéarités Géométriques
non-linéarités géométriques = prise en compte des grands déplacements, des grandes rotations et des
grandes déformations

Une non-linéarité géométrique apparaît lorsque les configurations initiale et déformée d’un solide ne
peuvent pas être confondues.

Dans ce cas, la réponse de la structure n’est plus proportionnelle au chargement appliqué.

Phénomène observé pour les structures minces, en particulier les coques minces, les câbles, et les
structures souples et gonflables, ainsi que dans l’analyse d’instabilité et lors du formage des métaux et
plastiques.

La non-linéarité engendrée par les grands déplacements et les grandes déformations peut être
considérée au moyen d’une description lagrangienne autour de la configuration initiale ou déformée.
Cette description permet d’établir le système d’équilibre sous une forme incrémentale, dont la
résolution est effectuée à l’aide de méthodes itératives.
4 - Non Linéarités Géométriques (suite)

On ne peut plus assimiler géométriquement la configuration


déformée (coordonnées xi) à la configuration initiale
(coordonnées ai)
4 - Non Linéarités Géométriques (suite)
Deux configurations peuvent apparaitre agir simultanément :
- Cas des grands déplacements qui ne sont plus négligeables devant les
dimensions de la structure
- Cas des grandes déformations (ou globalement les dérivées premières
des déplacements) qui ne sont plus négligeables devant l’unité et donc
les produits et carrés des dérivées premières des déplacements (et
donc des déformations) ne sont plus négligeables,

• Il n’ y a donc plus de proportionnalité entre le tenseur des déformations  et Un(i)


• La matrice de rigidité K est affectée par la déformation de la pièce et donc par Und
4 - Non Linéarités Géométriques (suite)
Exemple : Calcul de structure Statique LINÉAIRE - NON LINÉAIRE GÉOMÉTRIQUE
Lors de grandes déformations (ε > 5%), il est impératif de recalculer la matrice de rigidité pour chaque
incrément du calcul de structure : c’est le rôle du calcul de structure non linéaire géométrique.

Considérons la structure d’une plaque en acier soumise à un effort de compression de 1 000 N (avec échelon
d'effort normal pour déclencher le flambage)
4 - Non Linéarités Géométriques (suite)

L'exemple ci-dessus illustre le cas d'une


poutre encastrée à une de ses extrémités
et subissant un moment fléchissant à son
autre extrémité
Plan du cours
1. Introduction
2. Types de non linéarités
3. Les non linéarités matérielles

4. Les non linéarités géométriques


5. Les non linéarités de contact
5 - Non Linéarités de contact
5 – 1 Introduction
En mécanique, les applications dans lesquelles interviennent les
problèmes de contact sont nombreuses.

Exemples : les appuis, les zones d’application ou de transmission de


charges, les zones de liaisons ou d’assemblages, etc.

La modélisation et la compréhension de ces problèmes constituent un


enjeu de première importance.
5 - Non Linéarités de contact (suite)
5 – 1 Introduction

Les problèmes de contact : problèmes aux limites.

Les inconnues du problème : les surfaces de contact et les intensités des


contraintes.

Le Problème est non linéaire : évolution de ces conditions aux limites


avec le chargement et modification éventuelle des propriétés mécaniques
et géométriques des surfaces de contact

Un outil puissant de résolution : La méthode des éléments finis.


5 - Non Linéarités de contact (suite)
Exemple : Pb de contact 3D avec frottements

Maillage de la surface de contact du bloc


inférieur (en rouge)
Distribution des forces nodales tangentes de frottements de
Maillage de deux solides 3D en contact Coulomb obtenues sur la surface de contact

Distribution des champs de contraintes équivalentes de Von Mises ( maillage grossier à gauche) et après adaptation de maillages ( à droite),
Après adaptation de maillage , les contraintes de Von Mises sont nettement plus précises :
5- Non Linéarités de contact (suite)
5-2 Formulation mathématique du problème
Let us consider the unilateral contact problem of two elastic bodies (figure 01) 𝛺𝓁 (𝓁 = 1,2) occupying
bounded domain Ω such as 𝛺 = 𝛺1 𝛺2 in ℝ3 whose generic point is denoted 𝓍 = 𝓍1 , 𝓍2 , 𝓍3 . The boundary
surface Γ 𝓁 of 𝛺𝓁 is divided as follows : Γ 𝓁 = ΓD𝓁 ΓF𝓁 ΓC𝓁 where ΓD𝓁 , ΓF𝓁 and ΓC𝓁 are three open disjoints parts.
The displacement is given on ΓD𝓁 . To simplify, we assume that the body 𝛺𝓁 is clamped on ΓD𝓁 . On the boundary
ΓF𝓁 , a density of forces denoted 𝓕𝓵 is applied. The third part is the surface ΓC𝓁 in frictional contact. Each body 𝛺𝓁
is submitted to volume forces of density 𝒇𝓵 . Let the notation 𝒏𝓵 represent the unit outward normal vector on Γ 𝓁
and let define two tangent vectors 𝒕𝓵𝟏 and 𝒕𝓵𝟐 such as (𝒏𝓵 , 𝒕𝓵𝟏 , 𝒕𝓵𝟐 ) constitutes a base for all point 𝓍 ∈ Γ 𝓁 . We also
define the resultant tangent vector 𝒕𝓵 to the surface Γ 𝓁 such as 𝒕𝓵 = 0, 𝑡1𝓁 , 𝑡2𝓁 . The components 𝑡1𝓁 and 𝑡2𝓁 are
written in (𝒏𝓵 , 𝒕𝓵𝟏 , 𝒕𝓵𝟐 ) base.

Setting of the problem


5 - Non Linéarités de contact (suite)
5-2 Formulation mathématique du problème (suite)
On ΓC , we introduce the functions 𝓦𝟏 and 𝓦𝟐 representing, two displacement fields on each side of the interface; and
two fields of surface forces of densities 𝒓𝟏 and 𝒓𝟐 which are the stresses transmitted to Ω1 and Ω2 and an interior field of
surface forces of density 𝒓𝑪 . The equilibrium of the interface is represented by

𝑻 𝑻
𝒓 𝑪 = 𝒓 𝟏 and 𝒓 𝑪 = −𝒓 𝟐 on 𝚪𝐂 such as components ∶ 𝑟𝒏𝓵 = 𝒏 𝓵 𝝈 𝓁 𝒏 𝓵 and 𝑟𝒕𝓵 = 𝒕 𝓵 𝝈 𝓁 𝒏 𝓵 𝓵 = 1,2 (2-5)

We define 𝓦 𝑪 as the jump in displacement which, for the interface, plays similar role as a strain:

𝓦𝑪 = 𝓦𝟐 − 𝓦𝟏 (2-6)

If the relative displacement field 𝓦𝑪 = 𝒲𝑛𝑐 𝒏𝑪 + 𝒲𝑡𝑐 𝒕𝑪 and the reaction density 𝒓𝑪 = 𝑟𝑛𝑐 𝒏𝑪 + 𝑟𝑡𝑐 𝒕𝑪, verify the Coulomb’s
frictional contact at the interface  C, the constitutive relations will be written as follows:
5 - Non Linéarités de contact (suite)
5-2 Formulation mathématique du problème (suite)

𝒲𝑛𝑐 = 𝒲𝑛2 − 𝒲𝑛1 ≤ 0 (2-7),

𝑟𝑛𝑐 ≥ 0 (2-8),

𝑟𝑛𝑐 . 𝒲𝑛𝑐 = 0 (2-9),

𝑟𝑡𝑐 ≤ 𝜇 𝑟𝑛𝑐 (2-10),

if 𝑟𝑡𝑐 < 𝜇 𝑟𝑛𝑐 ⇒ 𝒲𝑡𝑐 = 0 (2-11),

if 𝑟𝑡𝑐 = 𝜇 𝑟𝑛𝑐 ⇒ ∃𝜆 ∈ ℝ such as 𝜆 ≥ 0 and 𝒲𝑡𝑐 = −𝜆 𝑟𝑡𝑐 (2-12).

The friction coefficient  is assumed to be constant and positive on ΓC . The inequality (2-7) expresses the non penetration of
the two bodies; only contact or separation is allowed. The inequality in (2-8) states the sign condition on the normal reaction
density and (2-9) represents the complementary condition.
5 - Non Linéarités de contact (suite)
Un autre Exemple pratique

Modèles éléments finis tridimensionnels des


Cas d’étude du problème de contact dans l’assemblage
assemblages avec et sans raidisseur
de charpente métallique poutre poteau

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