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Djebar
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Mais, à partir des années quatre- vingt, je suis revenue à l’écriture romanesque en français. Du fait qu'a ce moment-là, dans l’amour, la
fantasia, j’ai fait une sorte un choix personnel. Parce qu'elle me donne une plus grande liberté pour parler Maghreb : des femmes qui
sont enfermées, ou qui vivent de façon traditionnelle, c’est-à-dire allant au travail, bougeant, allant et venant. Cette contradiction de la
Grâce au français, j'ai pu me nourrir du texte de Tabari et, dans Loin de Médine, faire voyager cette langue
jusque dans la mémoire islamique, donc véritablement au cœur de l'arabe.
C'est un travail de langue que je fais, dans ce territoire francophone et à partir de lui, avec dans l'oreille
d'autres langues : le berbère et l'arabe. Je ne les oublie pas, même si elles n'apparaissent pas dans le corps
même de mon texte.
La Soif, roman, Julliard, 1957. Les Impatients, roman, Julliard, 1958. Les Enfants du nouveau monde, roman, Julliard,
1962. Les Alouettes naïves, roman, Julliard, 1967. Poèmes pour l'Algérie heureuse, poésie, Alger, SNED, 1969. Femmes
d'Alger dans leur appartement, nouvelles, Paris, Editions des Femmes, 1980. L'Amour, la fantasia, roman, Lattès, 1985.
Ombre sultane, roman, Lattès, 1987 (prix Littérature, Francfort, 1989). Loin de Médine, roman, Albin Michel,
1991.Chronlque d'un été algérien, Plume, 1993. Vaste est la prison, roman, Albin Michel, 1995.Le Blanc de l'Algérie,
récit, Albin Michel, 1996. Oran, langue morte, nouvelles, Actes Sud, 1997(prix Marguerite Yourcenar). Les Nuits de
Strasbourg, roman, Actes Sud, 1997. Ces voix qui m'assiègent : en marge de ma francophonie, récit, Albin Michel, 1999
(prix de la Paix 2000).
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