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Avec l’intensité de la guerre en Ukraine, beaucoup ont pu croire ou croient encore

qu’il est possible que la Russie se servent d’armement nucléaire tactique pour
reprendre des zones trop coûteuse, en homme, en équipement, en temps et en argent
ce qui pourrait conduire d’après eux à une guerre nucléaire. Mais quand est-il
vraiment ? Est-ce que l’utilisation de l’arme nucléaire est envisageable ? Quelles sont
les moyens qui permettent sa mise en œuvre ? Quelle est la doctrine d’utilisation de
l’arme nucléaire russe ou encore quel est le futur de la force de dissuasion, voyons
point par point la dissuasion nucléaire russe en 2023.

== CINEMATIQUE ==

En 1991, l’URSS s’effondre. Les occidentaux voient ici la fin de la guerre froide, la
fin d’une opposition de 2 blocs idéologiques mais aussi la fin d’une pression
nucléaire qui aura eu son apogée avec la crise de Cuba en 1962.
Pourtant ce n’est pas totalement finis, que faire de l’immense arsenal nucléaire
russe ?

On va commencer par un très léger point historique pour comprendre ce qui arrive
après, je vous invite à vous référer aux chapitres de la vidéo pour avancer un peu si
vous êtes déjà un fervent connaisseur.

L’URSS laisse en effet derrière elle en 1991 plus de 30 000 tête nucléaire dont un peu
moins de 12 000 sont des ogives nucléaires stratégiques, en plus de cela, toutes les
ogives ne sont pas en Russie mais éparpiller dans les pays de l’ancienne union
soviétique. Si la guerre froide est terminée, il faut récupérer toutes les têtes nucléaires
situées dans un autre pays que la Russie c’est à dire le Kazakhstan, la Biélorussie et
l’Ukraine. De plus, la pauvreté c’est installer après la perte du régime fort, beaucoup
craignent la mise en circulation d’arme nucléaire sur le marché noir. Les stocks
d’ogives nucléaires sont à l’époque démentiel, mais ils ne reçoivent aucune
maintenance et aucun démantèlement n’est entrepris par manque de moyen. Un
ultimatum est posé par Eltsine alors président russe indiquant que la Russie ne
reprendrait pas les ogives nucléaires après 1997, ce qui a amené à des accords divers.
En 1992 le Kazakhstan a alors fait le choix de rendre les ogives contre des
investissements et la Biélorussie signe quant à elle un accord de retrait en 1994 en
échange de garanties de sécurité. L’Ukraine avec la chute de l’URSS possède
maintenant le troisième plus grand arsenal nucléaire mondial. Après des discussions
l’Ukraine abandonne son arsenal nucléaire à son tour.
Comme vous le savez ensuite, les 2 grandes puissances nucléaires sont entrées dans
une phase de réduction des arsenaux nucléaires. En 2019, la Russie possédait 6 500
ogives en tout genre et les Etats Unis 6 185 selon la FAS qui est la fédération des
scientifiques américains. En 2023, la Russie compte 4 489 ogives nucléaires
disponibles selon le SIPRI.

L’estimation la plus récente que j’estime la plus fiable quant à la force de dissuasion
nucléaire active remonte à 2016. On estime que la Russie à déployé à cette date 307
ICBM, 176 missiles mer-sol balistiques stratégiques et environ 70 bombardiers
stratégiques. Ce qui représente plus ou moins 2 500 ogives nucléaires stratégiques.
En terme d’arme tactiques à cette période on estime le déploiement à 1900 unités.

En 2023, avec la guerre en Ukraine la situation à évolué, la dissuasion nucléaire russe


à par exemple été l’arme de puissant groupe médiatique pour mettre sous pression les
sphères occidentales et conditionner les téléspectateurs russe dans une idée de
supériorité de l’armée de Moscou. Mais on a aussi vu des figures plus officielles en
demander l’utilisation comme le président de la République de Tchétchénie Ramzan
Kadyrov.

On va commencer par voir la stratégie et doctrine moderne d’utilisation potentielle de


l’arme nucléaire stratégique russe en faisant de léger retour en arrière pour la
comparer au modèle soviétique. On parlera ensuite des forces nucléaires russes
actives, des moyens de lancements, des infrastructures clés, des développements
récents et on essayera de se projeter avec des sources qualitatives sur à quoi pourrait
ressembler le nucléaire militaire russe de demain. On évoquera aussi au passage le
nucléaire tactique bien entendu.

Une doctrine militaire pour mettre le terme au clair est un ensemble de principes
fondamentaux selon lesquels l’armée effectue ou sera amené à effectué des tâches
pour atteindre des objectifs.

Avant tout Il faut savoir que la doctrine russe s’inspire grandement de la doctrine
soviétique. Elle est d’ailleurs presque la même tout étant légèrement modifié et
remodelé au goût de l’après guerre froide. Il faut savoir néanmoins que la doctrine
d’utilisation à grandement changer entre 1993, date où la Russie à explicitement
rejeter l’engagement de non-utilisation en premier et maintenant. En 1997 aussi par
exemple, nouvelle modification pour permettre l’utilisation des armes nucléaires en
cas de menace à l’existence de la Fédération de Russie en tant qu’État souverain
indépendant. Dans les années 2000, la doctrine militaire nouvelle a élargie les
circonstances d’utilisations. La Russie c’est donné le droit d’utiliser l’arme nucléaire
en réponse à une attaque de destruction massive contre elle ou ses alliés ou encore
l’utilisation aussi en cas d’une agression conventionnelle à grande échelle mais
seulement dans une situation critique. Bizarrement ces révisions on fait réfléchir à
l’international et certains géopoliticiens et analystes se sont demander si la Russie
avec cette modification doctrinale ne se donnerait pas le droit d’utiliser l’arme de
manière préventive dans une guerre régionale ou uniquement dans un conflit plus
large. D’où la question de l’Ukraine qui a pu un moment en effrayer certain. En 2009,
cette nouvelle doctrine à d’ailleurs été confirmé par le Chef du Conseil de sécurité
russe qui a dit que la Russie se donnait le droit d’effectuer une ou des frappes
nucléaires préventives dans un conflit total, régional ou local où l’agresseur
menacerait la Russie même si la force d’attaque est conventionnelle.
Lors de la mise à jour de la doctrine nucléaire de 2010, cet aspect n’a cependant pas
été mentionné si ça peut en rassurer certain. En 2014, la doctrine à été légèrement
modifié mais reste en quelque sorte la même. Cependant en juin 2020, la Russie à
publié un document intitulé en français « Sur les principes de base de la politique
d'État de la Fédération de Russie en matière de dissuasion nucléaire ». Qui montre
précisément les menaces et circonstances qui pourrait amener à une utilisation de
l’arme nucléaire. Il est d’ailleurs préciser dans ce document que la Russie voit
théoriquement du moins le nucléaire exclusivement comme un moyen de dissuasion.
La politique d’utilisation est défensive, il est stipulé aussi que seul la quantité
d’armes nécessaire à la dissuasion nucléaire est maintenus et que la quantité maintenu
doit cependant causer des dommages inacceptable au potentiel adversaire. Pour
l’instant on voit donc que la doctrine veut plutôt préserver le territoire russe et les
intérêts russes. Un exemple que l’on peut donner quand à l’utilisation de l’arsenal
nucléaire qui serait plus concret est par exemple si un adversaire attaque un site
gouvernemental ou militaire critique de la Fédération de Russie qui compromettrait
les actions de réponse des forces nucléaires. Moscou se donne aussi le droit de
riposter si des données indiquent le lancement de missile balistique vers elle ou ses
alliés. D’après des analystes si l’utilisation à l’air bien encadré, elle pourrait
cependant être intensifier si un conflit compromettrait certaines sphères de l’État.
Pour amener en quelque sorte a un phénomène de terreur avec des tests massifs ou
de la propagande sur le nucléaire un peu comme en Corée du Nord mais on en est pas
encore là.
A noter que les États-Unis et d’autres pays détenteur de l’arme nucléaire on une
doctrine d’utilisation un peu près similaire à celle de la Russie, sauf dans la chaîne de
lancement.

Mais comment ce passe réellement du coup le lancement d’un missile nucléaire,


concrètement quelle est la chaîne de lancement. En Russie comme dans pas mal
d’autres pays détenteur, c’est le président qui prend la décision d’utiliser l’arme
nucléaire. Il possède en permanence lors de ses déplacements une mallette qui porte
la dénomination Cheget et qui permet une liaison au réseau de commandement et de
contrôle de la force nucléaire stratégique russe. Le rôle du président et de transmettre
les ordres de lancement et non pas à lancer directement le feu nucléaire.
Une fois le président russe ayant utiliser la mallette, l’état major reçoit l’accès aux
codes qu’ils envoient aux commandants des bases de lancement. Une procédure de
secour pour accélérer le processus existe sous le nom de Perimetr.

Néanmoins cette doctrine à des problèmes sécuritaires, c’est à dire certaines limites.

Par exemple vers la fin de la guerre froide, l’URSS comptait beaucoup sur sa
dissuasion nucléaire et avait donc baisser la puissance de sa force militaire
conventionnelle. Lors de son effondrement et dans les années qui suivirent, certains
conflits comme en 2008 en Géorgie on mit en avant certaines faiblesses des forces
conventionnelles. La Russie comptait aussi beaucoup sur la dissuasion nucléaire
comme facteur et arme pour dissuader l’OTAN de s’immiscer dans des affaires
régionales ou trop proche de ses frontières alors qu’en 1991 les 2 partis avaient
convenu à une sorte de zone tampon. On peut dire que la dissuasion nucléaire à
échouer sur ce but rechercher comme nous l’avons vu avec l’influence occidentale
exercer sur l’Ukraine ce qui a conduit à se conflit. Il faut savoir que les doctrines
militaire conventionnelle et de dissuasion se sont beaucoup recentré depuis 1991 pour
lutter contre l’élargissement et la constante menace de l’OTAN dans l’est de l’Europe
et sur les mers. La doctrine nucléaire à aussi du être adapté après les déploiements de
défense anti-missile en Pologne et en Roumanie, mais cette nouvelle disposition
menace les intérêts russes même si le bouclier mit en place n’arrêtera pas un feu
nucléaire. Il faut savoir que les armes nucléaires tactique n’ont aucun cadres ou
missions définis au sein de la dissuasion nucléaire russe. Ces armes ont surtout un
rôle d’intimidation, de mise sous contrainte ou encore un rôle de changement si un
conflit s’enlise pour limiter les pertes humaines, matériels et financières.
En résumant tout ce que l’on vient de dire depuis le début, des analystes ont donnés
un nom à la doctrine russe moderne, une doctrine nucléaire de l’escalade à la
désescalade que l’on peut aussi appeler escalader pour désamorcer mais de vifs
débats ont encore lieu sur ce sujet pour voir si la Russie met réellement en place de
système.
Il faut aussi savoir que la Russie se considère déjà en quelque sorte perdante si un
conflit conventionnel devait arriver contre l’OTAN. La dissuasion nucléaire doit donc
permettre une mise sous pression des forces de l’OTAN pour qu’elles ne viennent pas
sur le territoire russe ou, s’il elles y sont déjà qu’elles se retirent du territoire russe.

Parlons maintenant des forces nucléaires russes d’aujourd’hui. C’est à dire tout ce qui
est mit en œuvre concrètement pour que la dissuasion soit crédible. La Fédération de
Russie maintient une triade de forces nucléaires, ICBM donc missiles balistiques
intercontinentaux , SLBM, des missiles balistiques lancé depuis un sous-marin et
enfin des bombardiers lourds. Ici ne sont pas mentionner les armes tactiques car ne
rentrant pas dans le cadre de la dissuasion. Les missiles balistiques de la famille
SCUD par exemple permettent la mise en œuvre de la doctrine nucléaire tactique qui
ne fait pas parti de la dissuasion nucléaire russe.

Commençons pour parler des forces nucléaires moderne à parler des infrastructures
clés pour la dissuasion nucléaire russe, donc les éléments sensibles. Tout d’abord on
retrouve le réseau de satellites d’alerte précoce qui transmet des données à 2
commandants spécifiques à l’Est et à l’Ouest.
Pour le système d’alerte précoce, de nombreux radars sont implantés en Russie mais
aussi dans d’ancien pays soviétique, ils servent à surveiller l’orbite basse tandis que
les altitudes plus élevées sont surveillés par la station d’observation d’Okno au
Tadjikistan. Pour le commandement, c’est le président et le commandement suprême
des forces armées qui dirigent l’utilisation des armes. Mais on l’a déjà détaillé avant
on ne va pas y revenir. Pour la production, les tests et le stockage, la Russie bénéficie
de nombreuses infrastructure dé l’époque soviétique pour la plus part rénovée. Pour
les productions, la Russie compte de nombreuses instituts de recherches et de
conceptions. Les réserves d’uranium sont assez démentiel donc la Russie à cesser
depuis un petit moment déjà l’extraction et l’enrichissement de l’uranium à but
militaire. La plus part des armes sont stockés dans une douzaine de sites, mais 34
autres installations de stockage existeraient. Niveau sécurité et transport tout est
délégué à une unité, la 12e direction principale. Au niveau des essais nucléaire, la
Russie à signé le TICE qui est un traité d’interdiction des essais nucléaires. Mais le
DIA qui est une instance américains se pose des questions sur la réalité de ces propos
car la Russie aurait des capacités à faire des essais à faible rendement sur un site sur
l’archipel Novoya Zemlya.

Comme dit précédemment, les forces nucléaires russes ont pas mal diminué depuis la
fin de la guerre froide. Il faut savoir que comme toute puissance nucléaire ou presque,
la Russie préfère avant tout moderniser son arsenal soviétique. La phase de
modernisation de l’arsenal à commencer en 1998. La crise financière à cette période à
ralentit le processus de modernisation des équipements soviétique mais à aussi réduit
le nombre de nouveaux missiles entrant chaque année dans la force. Il aura fallut
attendre 2020 pour que tout soit réglé et le retard comblé, à cette date, 86 % de la
force nucléaire stratégique russe est alors constituée d’armes modernes. Sachant que
l’objectif été de 88% pour 2021, un objectif tenu d’après Poutine.

Le premier pilier de la dissuasion est les ICBM qui sont des missiles balistiques
intercontinentaux. En Russie on appel cette cela les forces russes de fusées
stratégiques ou SRF, qui est une branche bien distincte. Cette branche compte 11
divisons réparties sur l’ensemble du territoire russe. Cette force compte 800 ogives
déployé et utilisable ainsi que 310 missiles. La modernisation de cette branche passé
surtout par le remplacement des ogive unique par des missiles à ogives multiples. La
force d’ICBM compte du coup sous sa nouvelle force surtout sur le Topol-M qui est
un ICBM d’une portée d’environ 10 000km, sachant que le missile va à une vitesse
de Mach 14 soit plus de 17 000km/h, le missile emporte jusqu’à 6 ogives mirvées
d’une puissance unitaire d’environ 500 kilotonnes. La Russie compte aussi sur le Yars
en service depuis 2010. Il peut emporter sur plus ou moins 11 000km jusqu’à 10
ogives de 150kt ou 6 ogives de 500kt. Des missiles R-36 déployé depuis les années
60 sont encore en service mais en vois de remplacement par le RS-28 Sarmat d’une
portée de 18 000km. Dans cette même branche toujours devait rentrer en service un
dispositif de lancement sur rail appelé Barguzin, mais par manque de données on ne
va pas se projeter dessus.

Ensuite on retrouve les forces navales stratégiques russes qui font partie de la marine
russe. On retrouve là dedans des SNLE basés sous 2 commandements différents, dans
la flotte du nord et dans la flotte du pacifique. 3 classes de sous-marins stratégiques
sont mit en œuvre, classe Delta, Typhoon et Borei. Ils ne sont pas tous opérationnels
bien entendu. La classe Delta et Borei transporte chacun 16 SLMB transportant
chacun 10 têtes nucléaires à trajectoire indépendante. La composante sous-marine se
base surtout sur la classe Delta, qui sont les sous-marins les plus anciens et qui
opèrent avec des missiles SS N-18 mais les Delta IV peuvent aussi lancer les SS N-23
d’une portée d’environ 8 000km qui transporte 4 ogives d’une puissance de 500kt.
Une de ses modernisations est connue sous le nom de Sineva pour un emport de 10
ogives de 150kt. Pour comparaison la bombe atomique d’Hiroshima avait une
puissance de 15kt soit 10 fois moins qu’une seule tête nucléaire d’un missile SS N-23
modernisé en possédant 10, juste pour vous dire la puissance démentiel de chaque
missile. Je vous invite à vous rendre sur la page NukeMap qui est un logiciel de
simulation gratuit en ligne et qui vous montre les dégâts que produirait chaque arme
des différents pays qu’importe où la tête explose.

Enfin, la doctrine de dissuasion s’inscrit aussi avec les bombardiers stratégiques. On


retrouve ici les Tu-160 Blackjack qui transportent jusqu’à 16 missiles de croisières
nucléaire Kh-55 d’une portée comprise entre 300 et 2500km pour une vitesse de
Mach 0,75 dédié au transport d’une tête de 200kt et les Tu-95MS Bear qui
transportent jusqu’à 12 missiles de croisières AS-15. Les AS-15 sont la désignation
OTAN du missile Kh-55. Même si vulnérable aux défense anti-aérienne et peut être
légèrement dépassé, les emports ont été modernisés et modifiés. Il peuvent
maintenant emporté des missiles nucléaires Kh-102 d’une portée de plus de 2500km
en service depuis 2012. Le Tu-160 devrait aussi être modernisé pour devenir plus
furtif. Au total la Russie aligne environ 60 avions de ce type, et ils devraient rester en
service jusqu’à l’arriver tu Tupolev PAK DA qui devrait être un bombardier furtif
subsonique.

D’un point de vu force nucléaire tactique, les portées sont plus courte. Ce sont des
armes qui ne sont pas concernés par les différents traités américano-soviétique sur le
nucléaire. On retrouve de ces missiles dans la force de défense navale, aérienne
tactique et anti-missile. Sur terre on retrouve des missiles balistiques à courte portée
sol-sol comme le système Iskander d’une portée comprise entre 500 et 2500km qui
peut transporter une tête thermonucléaire ou les systèmes SCUD d’une portée
comprise entre 130 et 700km en fonction de la version c’est à dire A/B/C ou D. On ne
va pas beaucoup plus en parler je vous met un document en description sur la famille
de missiles SCUD. Sachez qu’on a pas de donnée exact quant à la puissance de la tête
nucléaire possiblement embarqué, mais une arme tactique à une ogive nucléaire
d’une puissance minimale de 1kt et maximale de 50kt soit déjà plus de 3 fois la
bombe d’Hiroshima.

Bon on a pas mal parlé des sujets les plus importants mais il faut aller voir vers quoi
se projette la Russie pour faire durer dans le temps sa dissuasion nucléaire.
Un projet assez futuriste mais déjà actif par exemple est l’arme hypersonique
Avangard qui une sorte de planeur hypersonique. Il est lancé par un missile balistique
puis rentre dans l’atmosphère. La particularité et que la trajectoire est non prévisible
car le planeur n’est pas balistique, il a une portance et une manœuvrabilité différente.
Le Avangard peut par exemple être lancé depuis un missile RS-18. On a pas de
renseignements issus de sources fiables quant à l’emport en kilotonne d’une tête
nucléaire via le planeur. Bien sûr un arsenal plus classique entre guillemets
continuent à être modernisé c’est le cas avec la constante arrivée de nouveau ICBM
qui viennent remplacer les anciens comme le Sarmat. D’un point de vu maritime, la
flotte sous-marine de dissuasion est aussi modernisé avec l’arrivée constante et
récente des nouveaux sous-marins de classe Borei, une unité est d’ailleurs rentrée en
service en 2022 il s’agit du K-553. On retrouve aussi d’autres innovation comme le
sous-marin Belgorod russe, décrit comme un navire de recherche mais ce sous-marin
dérivé de la classe Oscar II pourrait d’après certains analystes être capable de lancer
des torpilles furtives nucléaires, ce qui serait une première. Je vous invite à vous
renseigner aussi sur le drone sous-marin Poséidon qui est une torpille autonome
transportant une charge nucléaire. Des tests avaient été mené via le sous-marin Sarov
B-90 en 2016, et en 2019 la Russie avait notifié un possible chat de 30 Poséidon et la
même année, le programme été conclus par un test d’après la Russie concluant.
Il faut savoir que cette torpille autonome pourrait couvrir environ 11 000km avant
d’attaque sa cible ce qui est très conséquent.

La Russie se projette donc plus dans des armes plus autonomes et furtives dans des
programmes toujours plus surprenant, des développements qui sont néanmoins
réfléchis et qui permettent de faire douter et d’installer une certaine crainte.

En conclusion, le nucléaire militaire soviétique qui s’était installé comme un outil clé
de la doctrine armée vers la fin de l’URSS à grandement évolué. La Russie à su gérer
la crise financière et s’adapter à la nouvelle forme que prend la dissuasion nucléaire
moderne en tout cas pour elle. Une dissuasion qui est avant tout pour protéger son
intégrité mais qui peut aussi se montrer agressive et précurseuse comme le montre les
nouveaux programmes je parle ici surtout de la torpille nucléaire Poséidon, même si
sont but n’est pas d’être lancé en premier. Dans la triade nucléaire russe, chaque
élément à sa fonction de dissuasion et fonctionne donc mutuellement ensemble
remplissant ensemble une fonction dissuasive même s’ils ne sont pas dans la même
branche armée.
Si le sujet du nucléaire militaire peut faire un peu peur, sachez que les chef d’États
sont conscient de l’outil qu’ils ont entre leurs mains, et c’est un outil purement
dissuasif, même si certains médias où personnalités russes cherchent à l’utiliser c’est
avant tout un moyen de pression. Faites attention à la désinformation et ne regarder
pas trop non plus les chaînes d’actualités en continue qui vont essayer de diffuser la
moindre information même si elle n’a pas trop de valeur car n’étant pas destiné à un
public français mais étant par exemple un outil de propagande en Russie.

Merci beaucoup d’avoir regardé cette vidéo, le sujet est très complexe donc je vous
invite à regarder les sources en descriptions et à lire d’autres articles, on a effleuré ici
le nucléaire russe même si c’est déjà assez dense, le but n’étant pas de rentrer dans les
détails non plus. N’oubliez pas de vous abonnez c’est gratuit, on prend énormément
de temps à réaliser nos vidéos. Comme d’habitude on se retrouve dans 2 semaine.

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