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Boaca Aliona

N° Élevé 249591

Juriste d’entreprise

Droit des sociétés-Devoir D0015

DEVOIR D0015

Série de questions sur l’ensemble du thème

1. Le tribunal de commerce peut-il prononcer la dissolution d’une société en cas de


mésentente entre associés ?

Oui. La mésentente entre associés ne constitue un juste motif de dissolution judiciaire que si cette
dernière paralyse son fonctionnement empêchant toute poursuite de son activité, sans aucune autre
alternative (article 1844-7, 5° du Code civil).

2. La société en participation a-t-elle la personnalité morale ?

Non. La société en participation est une société qui, contrairement aux autres, n’est pas
immatriculée au Registre du commerce et des sociétés. Elle n’a donc pas de personnalité morale.

3. Une société en nom collectif prend-elle fin au décès d’un associé ?

Oui. Le décès d’un associé entraine de plein droit la dissolution de SNC. Il entraine donc
automatiquement la disparition de la société à moins que les statuts ne contiennent une clause
contraire. Cette dernière doit prévoir expressément la continuation de la société.

4. Une clause des statuts d’une société en nom collectif peut-elle prévoir que toute cession
de parts sera autorisée avec la majorité des associés ?

Non. Au sein d’une société en nom collectif, les parts sociales ne peuvent être cédées entre associés,
au conjoint et aux ascendants et descendants, à des tiers qu’avec le consentement de tous les
associés. Toute clause contraire est réputée non écrite (Code de commerce, article L. 221-13).

5. Un commanditaire d’une société en commandite simple ou par actions peut-il être gérant ?

Non. Un commanditaire d’une société en commandite simple ou par actions ne peut pas être
nomme gérant, ni prendre part aux décisions relatives à la gestion de la société.

6. Une société en commandite par actions peut-elle se transformer en société en nom


collectif ?

Oui. La transformation d’une société en commandite par actions en société en nom collectif est
réalisable dans la mesure où certain conditions sont respectées. Ainsi, avant tout, en tant que
modification statutaire, celle-ci doit être prise en assemblée générale extraordinaire à l’unanimité
des associés et que les conditions applicables aux sociétés en nom collectif soient remplies.

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7. La cession de parts dans une SARL est-elle toujours libre ?

Non. La cession et transmission de parts sociales en SARL (art. L. 223-13 à 17 C. com.) est soumise à
une procédure d’agrément lorsque celle-ci a pour cessionnaire un tiers étranger à la société. Si la
cession est réalisée entre associés, conjoints, descendants ou ascendants, celle–ci est en principe
libre.

8. Les statuts de SARL peuvent-ils limiter les pouvoirs du gérant par une clause restrictive ?

Oui. Les associés d’une SARL ont la possibilité de restreindre les pouvoirs du gérant directement dans
les statuts de la société. Ces derniers peuvent introduire des clauses limitant les pleins pouvoirs du
gérant concernant certain décisions (par exemple : pour opérations engageant la société au-delà
d’un certain montant). Mais ces limitations statutaires seront inopposables aux tiers.

9. La fondation d’une société anonyme faisant offre au public de titres financiers est-elle
simultanée ?

Non. S’il y a la volonté d’être cotée en bourse dès l’origine, la constitution de la société est
successive c’est-à-dire qu’elle suppose l’exécution de multiples formalités qui s’échelonnent dans le
temps.

10. Une présomption de faute de gestion pèse-t-elle sur les dirigeants sociaux en cas
d’insuffisance d’actif ?

Non. Modifie par la loi Sapin II, l’article L. 651-2 du Code de commerce a, en effet, pour objectif
d’encourager le développement de l’entreprenariat et la création d’entreprise en exonérant les
dirigeants de toute responsabilité pour insuffisance d’actif en cas de simple négligence dans la
gestion de la société. La responsabilité pour insuffisance d’actif nécessite la réunion de trois
éléments : une faute de gestion, un préjudice procédant d’une insuffisance d’actif et un lien de
causalité entre la faute de gestion et l’insuffisance d’actif.

11. Une personne morale peut-elle être administrateur de société anonyme ?

Oui. Lorsqu’une personne morale est nommée administrateur d’une société anonyme, elle doit
désigner une personne physique en qualité de représentant permanent chargé de l’exécution de son
mandat.

12. Les administrateurs de société anonyme peuvent-ils cumuler un nombre illimité de


mandats d’administrateurs ?

Non. Selon l’article L. 225-21 du Code de commerce, une personne physique ne peut exercer
simultanément plus de cinq mandats d’administrateur de société anonymes ayant leur siège sur le
territoire français.

13. Les administrateurs de société sont-ils révocables ad nutum ?

Oui. Les administrateurs de société sont généralement révocables ad nutum, c’est-à-dire à tout
moment et sans indemnité, par une décision de l’assemblée générale ordinaire.

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Il existe toutefois des exceptions, par exemple pour les administrateurs statutaires ou les membres
du directoire.

14. Les membres du directoire doivent-ils obligatoirement être des personnes physiques ?

Oui. Les membres du directoire doivent obligatoirement être des personnes physiques. Une
personne morale ne peut être membre du directoire.

15. La révocation des membres du directoire peut-elle avoir lieu « ad nutum » ?

Non. La révocation des membres du directoire ne peut pas avoir lieu ad nutum, c’est-à-dire sans
motif ni indemnité. Elle doit être fondée sur un juste motif, a peine de dommages et intérêts. La
révocation ad nutum est réservée aux administrateurs.

16. Une société anonyme dont le capital n’est pas entièrement libéré peut-elle procéder à une
augmentation de capital ?

Non. Une société anonyme dont le capital n’est pas entièrement libéré ne peut pas procéder à une
augmentation de capital (art. L. 225-131 al.1 du Code de commerce).

17. Les apports en industrie sont-ils possibles dans une société anonyme ?

Non. Les apports en industrie sont interdits dans une société anonyme.

18. En cas de constitution de société anonyme avec offre au public de titres financiers, la
souscription peut-elle être partielle seulement ?

Non. En cas de constitution de société anonyme avec offre au public de titres financiers, la
souscription ne peut pas être partielle seulement. Elle doit être intégrale, c’est -à- dire que le capital
social doit être entièrement souscrit par les actionnaires (art. L. 225-3 al.1 du Code de commerce).

19. Une société à capital variable peut-elle être une SARL ?

Oui. Une société à capital variable peut être une SARL. C’est une forme de SARL qui permet de
modifier le montant du capital social sans formalités ni couts de publicité, dans les limites fixées par
les statuts.

20. Un GIE peut-il être constitué sans capital ? Pourquoi ?

Oui. Un groupement d’intérêt économique peut être constitué sans capital car il n’a pas pour objet
de réaliser des bénéfices, mais de faciliter ou développer l’activité économique de ses membres,
d’améliorer ou d’accroître les résultats de cette activité. Les membres sont responsables
indéfiniment et solidairement des dettes du GIE.

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BIBLIOGRAPHIE

Droit des sociétés – Les sociétés commerciales, Philippe Merle, Editions Dalloz

Droit des sociétés, Michel Jeantin, Editions Montchrétien, collection Domat droit privé

Bibliographie en ligne

Les codes et textes légaux en ligne : www.legifrance.gouv.fr

Le texte initial de la loi du 24 juillet 1966 : www.admi.net/jo/loi66-537.html

www.legalplace.fr

www.lecoindentrepreneurs.fr

www.legalstart.fr

https:/epargne.ooreka.fr.com

www.doc-du-juriste.com

https://etaamb.openjustice.be loi-du-02 aout-2002_n20…

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