Vous êtes sur la page 1sur 99

ESSAIS DE LABORATOIRE

POURQUOI L’ESSAI DE LABORATOIRE ?

Qualité des
travaux

Essais de
laboratoire

Spécifications
techniques
ESSAIS SUR SOL ET GRANULATS
 Analyse Granulométrique
 Limites d’Atterberg
 Valeur au bleu
 Equivalent de sable
 Proctor
 CBR
 Los Angeles
 Micro Deval sous eau / friabilité des sables
 Dégradabilité et Fragmentabilité
LES CARACTÉRISTIQUES DES GRANULATS
 Caractéristiques physiques

 Les caractéristiques mécaniques


CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES
 Les granulats sont des graines de sol avec les
dimensions entre 0,08 mm et 80 mm. Au-dessous de
0,08 mm on trouve les fillers, farines ou fines ; et au-
dessus de 80 mm on trouve les moellons ou les galets.

 Les dimensions nominales – représente la


longueur du côté formé par les trous des tamis. Ces
dimensions nominales (d ou D, en mm) sont
normalisées comme ensuite : 0,080 0,100 0,125
0,160 0,200 0,250 0,315 0,400 0,500 0,630
0,800 1,000 1,250 1,600 2,000 2,500 3,150
4,000 5,000 6,300 8,000 10,00 12,50 16,00
20,00 25,00 31,50 40,00 50,00 63,00 80,00
CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES
 La terminologie usuelle des granulats, selon leurs dimensions nominales
est indiquée dans la norme : NFP 18.101 ; et on trouves les catégories
suivantes :

- Classes granulaire – un granulat est caractérisé du point de vue


granulaire, par sa classe d/D ; cela signifiant que (d) désigne la plus
petite dimension et (D) la plus grande dimension des grains (par
exemple : 20/40 mm) ;

- Granulat élémentaire – est un granulat entièrement retenu sur le tamis


D(i) ; et passant entièrement à travers le tamis D(i+1) ; où D(i) et D(i+1)
sont dimensions nominales consécutives ;

- Granulat composé – est un mélange de deux ou plusieurs granulats


élémentaires différents, tous les granulats commerciaux entrent dans
la classe des granulats composés ;
CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES :
GRANULOMÉTRIE
 Définition : la granulométrie permet de
déterminer l’échelonnement des dimensions des
grains contenus dans un granulat.

 L’analyse de granulométrie consiste à tamiser le


granulat sur une série de tamis à maille carrée,
de dimensions d’ouverture décroissantes et à
peser le refus sur chaque tamis. Les ouvertures
carrées des tamis sont normalisées de 0,08 à 80
mm.
ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE
 Elle permet d'étudier la répartition de la taille
des grains de solides constituant le sol ou le
granulat.

 Elle se fait par tamisage d'un échantillon prélevé


sur stock ou sur le terrain et ce pour les
particules de sol supérieures ou égales à 80um.

 Elle se traduit par une courbe et c'est à partir de


cette dernière que se fait l'identification du
matériau .
MODE OPÉRATOIRE: CAS DES SOLS

Une prise d’essai, Lavage de la prise


Fractionner le
de masse M (g) d’essai séchée sous
matériau au
supérieure à 200 D le tamis de 80µm.
moyen d’une série
(avec D est la plus
de tamis en mode
grande dimension
décroissent.
dans le matériau à
tamiser en mm).
MODE OPÉRATOIRE: CAS DES GRANULATS

Une prise d’essai, Lavage de la prise


Fractionner le
tel que sa masse d’essai séchée sous
matériau au
soit supérieur à la le tamis de 63µm
moyen d’une série
masse minimum
de tamis en mode
spécifiée par le
décroissent
Tableau suivant:
GRANULOMÉTRIE
 Selon les dimensions de granulat, on a les sables
(de 0,08 à 5 mm.) gravillons (de 5 à 20 mm.) et
cailloux (de 20 à 80 mm.) A leur tours, chacune
de ces catégories se divise en trois classes
d’éléments : fins, moyens et gros.

 La courbe granulométrique exprime les


pourcentages cumulés, en poids, de grains
passant des tamis successifs.
GRANULOMÉTRIE
 La forme idéale d’une courbe granulométrique est
représentée sur le schéma ci-dessous :
GRANULOMÉTRIE

APPELATION MAILLE DES TAMIS


Fillers, farines ou fines < 0,08 mm
Sables - Fins 0,08 à 0,31
- Moyens 0,31 à 1,25
- Gros 1,25 à 5,00
Gravillons - Fins 5,00 à 8,00
- Moyens 8,00 à 12,50
- Gros 12,50 à 20,00
Cailloux - Fins 20,00 à 31,50
- Moyens 31,50 à 50,00
- Gros 50,00 à 80,00
Moellons et galets > 80 mm
GRANULOMÉTRIE
 La forme de la courbe granulométrique renseigne
immédiatement sur la granularité du granulat, comme
en suite :
 courbe en forme de doucine – granulat courant (bon) ;
 courbe convexe vers le haut – granulat riche en
éléments fins ;
 courbe concave vers le bas – granulat pauvre en
éléments fins ;
 courbe présentant un palier – il manque les éléments
moyens ;
GRANULOMÉTRIE

 Par exemple un sable 0/5 peut se composer de 95% de grains de


2,50 à 5,00 mm et de 5% de grains de 0 à 2,50 mm ; il est donc
indispensable de fixer la proportion de grains fins, moyens, et
gros.

 exemples
MODULE DE FINESSE

le module de finesse d’un granulat est égale au


1/100 ème de la somme des refus, exprimés en
pourcentages de poids sur les différents tamis de la
série suivante : 0,08 ; 0,016 ; 0,315 ; 0,63 ;1,25 ;
5,0 ; 10,0 ; 20,0 ; 40,0 ; 80,0 .
 Le module de finesse des sables est égal au
1/100e de la somme des refus cumulés exprimée
en pourcentages sur les tamis de la série suivante
: 0,16 - 0,315 - 0,63 - 1,25 - 2,5 - 5mm.

 On peut constater que le module de finesse sera


d’autant plus petit que le granulat sera plus riche
en éléments fins. Les essais ont montré que les
sables ayant un module de finesse voisin de 2,5 ;
donne les meilleurs résultats pour la fabrication
du béton
 EXERCICES
LE COEFFICIENT D’APLATISSEMENT
 Définition : le coefficient d’aplatissement,
coefficient volumétrique moyen, c’est le rapport
entre le volume absolu des grains du gravier
considéré et le volume des sphères circonscrites
correspondantes.
V
Moyen = --------------
π x d3
6
LE COEFFICIENT D’APLATISSEMENT
 Dans ce cas un faible coefficient correspond à un
échantillon de gravier contenant beaucoup de
plaquettes et d’aiguilles. Il est nécessaire que les
coefficients d’aplatissement pour le gravier soient
au moins :
 les gravillons : V > 0,15 ;
 les cailloux : V > 0,11 ;
 Un granulat de forme anguleuse est préjudiciable à une
bonne maniabilité du béton, à la compacité et à la
résistance mécanique des mortiers et bétons.
LES CARACTÉRISTIQUES MÉCANIQUES DES
GRANULATS : L’ESSAI LOS ANGELES

 Définition : le principe de cet essai est la


détermination de la résistance à la fragmentation
par chocs et à l’usure par frottements
réciproques.

 Cet essai fait l’objet des normes NFP 18.573 et


l’essai concerne les pierres cassées ainsi que les
grains concassés.
LOS ANGELES

 L’essai Los Angeles caractérise la résistance aux


chocs ou la résistance à la fragmentation
dynamique.

 L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments


inférieurs à 1,6mm produite par le matériau
soumis aux chocs de boulets normalisés dans la
machine Los Angeles.

 Si M est la masse de matériaux soumis à l’essai et


m la masse des inférieurs à 1,6mm produits au
cours de l’essai, le coefficient Los Angeles (LA) est
définit par: 100 m/M
LOS ANGELES
LOS ANGELES

Charge abrasive correspondant à d’autres


classes granulaires
MICRO DEVAL SOUS L’EAU (MDE)
 L’essai à pour objet la mesure de l’usure des
granulats par frottement entre eux en présence
de billes normalisées.

 L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments


inférieurs à 1,6mm produite afin de l’essai.

 Si M est la masse de matériaux soumis à l’essai


et m la masse des inférieurs à 1,6mm produits au
cours de l’essai, le coefficient Micro Deval (MDE)
est définit par: 100 m/M
MICRO DEVAL SOUS L’EAU (MDE)
MDE(%) = 100*m/M
MICRO DEVAL SOUS L’EAU (MDE)

Charge abrasive correspondant à d’autres


classes granulaires
LIMITES D’ATTERBERG
 L’essai a pour objet la détermination des deux limites
d’Atterberg : la limite de liquidité et le limite de
plasticité.

 Limite de liquidité Wl est la limite entre l'état liquide


et l'état plastique du matériau.

 Limite de plasticité Wp est la limite entre l'état


plastique et l'état solide du matériau.
LIMITES D’ATTERBERG
 la limite de liquidité (WL): c’est la recherche de la
teneur en eau pour laquelle une rainure pratiquée
dans le matériau placé dans la coupelle se ferme
(sur une longueur de 1cm) après 25 chocs normalisés.

 la limite de plasticité (Wp): c’est la recherche de la


teneur en eau pour laquelle un rouleau de 3mm,
confectionné à la main, se fissure.
LIMITES D’ATTERBERG
MODE OPÉRATOIRE
 Prendre un échantillon du matériau de masse m
égale à 200*D environ en g.
 imbiber et tamiser sous tamis de 0.42mm le
matériau et séchage à 50°C.
MODE OPÉRATOIRE: WL

Répartir avec la Puis partager


Malaxer une
spatule, dans la cette pâte en
quantité de 200g
coupelle propre et deux avec l'outil
environ du tamisât
sèche, une masse a rainuré.
obtenu à 0.4mm,
afin d'obtenir une environ 70g de
pâte homogène et pâte.
presque fluide.
MODE OPÉRATOIRE: WP

Préparation d’un rouleau qui est aminci progressivement


jusqu'a ce qu'il atteigne 3 mm de diamètre. La limite de
plasticité est obtenue lorsque, simultanément, le rouleau se
fissure et que son diamètre atteint 3 mm.
LIMITES D’ATTERBERG

 L’indice de plasticité est la différence entre ces


deux limites. IP=Wl-Wp

 On distingue généralement les seuils suivants:


➢ IP < 5 matériau non plastique
➢ 5 < IP < 15 matériau peu plastique
➢ 15 < IP < 40 matériau plastique
➢ IP > 40 matériau très plastique
VALEUR AU BLEU

 Il mesure globalement la quantité et l’activité de la


fraction argileuse contenue dans le matériaux.

 L’essai s’effectue sur la fraction 0/2mm. Il consiste à


injecter successivement des doses élémentaires d’une
solution de bleu de méthylène.

 On contrôle l’adsorption du bleu après chaque ajout,


en effectuant une tache sur un papier filtre (test de la
tache).
VALEUR AU BLEU
MODE OPÉRATOIRE
Préparation de la solution de bleu de méthylène
MODE OPÉRATOIRE

Le dosage consiste on prélève à l’aide La tâche est bleue entourée


en l’injection de 5 de la baguette de d’une zone incolore, le test est
cm³ de solution de verre une goutte de négatif.
bleu et au bout suspension et on la La tâche est bleue entourée
d’une minute dépose sur le papier d’une auréole bleue claire, le
d’agitation. filtre. test est positif.
VBS : VALEUR AU BLEU POUR SOL
 La norme utilisée est la NF P 94-068.
 L'essai consiste à mesurer par dosage la
quantité de bleu de méthylène pouvant
être adsorbée par le matériau mis en
suspension dans l'eau. Cette quantité est
rapportée par proportionnalité directe à
la fraction 0/50 mm du sol.
VBS : VALEUR AU BLEU POUR SOL
 Le dosage s'effectue en ajoutant
successivement différentes quantités
de bleu de méthylène et en contrôlant
l'adsorption après chaque ajout. Pour
ce faire, on prélève une goutte de la
suspension que l'on dépose sur un
papier filtre ce qui provoque la création
d'une tache. L'adsorption maximale est
atteinte lorsqu'une auréole bleu clair
persistante apparaît à la périphérie de
la tache.
VBS : VALEUR AU BLEU POUR SOL
Préparation de l'échantillon
Si le Dmax du matériau est supérieur à 50 mm
 Prélever 10 kg de sa fraction 0/50 mm, puis procéder
comme indiqué ci dessous.
Si le Dmax du matériau est compris entre 5 mm et
50 mm
 Prélever une masse, m, du matériau humide telle que
m > 200 Dmax (m en grammes, Dmax en
millimètres).
 Séparer par tamisage et si nécessaire par lavage la
fraction 0/5 mm contenue dans cet échantillon.
 Déterminer la proportion pondérale C de la fraction
0/5 mm (sèche) contenue dans le matériau (ou dans sa
fraction0/50 mm lorsque Dmax > 50 mm).
 Puis procéder comme indiqué ci dessous.
VBS : VALEUR AU BLEU POUR SOL
Si le Dmax du matériau est inférieur ou égal à 5 mm
 Prélever une masse, m, du matériau humide telle que m > 200 Dmax
(m en grammes, Dmax en millimètres).
 Quarter et homogénéiser la fraction 0/5 mm de manière à préparer
trois prises d'essai de masses sensiblement égales et de l'ordre de :
a) 30 g à 60 g dans le cas des sols très argileux à argileux ;
b) > 60 g dans le cas des sols moyennement à peu argileux.
La première prise d'essai de masse mh1 est introduite dans le récipient
de 3 000 cm3, mise en suspension dans (500 ± 10) cm3 d'eau
déminéralisée et dispersée à l'aide de l'agitateur à ailettes (vitesse (700
± 100) tr/min et positionné à 5 mm environ du fond du récipient), au
minimum durant 5 min et dans tous les cas jusqu'à disparition visuelle
de tout agglomérat de particules de sol dans la suspension ou de toute
accumulation sur les bords du récipient.
La deuxième prise d'essai de masse mh2, volontairement réduite par
rapport aux spécifications des normes de teneur en eau, est utilisée pour
déterminer la teneur en eau de chacune des prises d'essai.
La troisième prise d'essai de masse mh3 est conservée dans l'éventualité
où l'essai doit être renouvelé
MODE OPÉRATOIRE
 La prise d'essai étant mise en suspension comme
décrit précédemment, procéder au dosage de bleu
de méthylène comme indiqué ci-après.
 Pendant toute la durée du dosage, l'agitation
permanente (vitesse 400 tr/min ± 100 tr/min) doit
être telle que toutes les particules de sol en
suspension soient mises en mouvement.
 À l'aide du dispositif de dosage, introduire dans
la suspension 5 cm3 à 10 cm3 de solution de bleu
selon l'argilosité estimée du matériau (10 cm3
pour les matériaux les plus argileux) ; au bout de
1 min ± 10 s, procéder à l'essai de la tache sur
papier filtre de la manière suivante :
MODE OPÉRATOIRE
- poser le papier filtre sur un support adapté non
absorbant ;
- prélever à l'aide de la baguette de verre une goutte de
suspension et la déposer sur le papier filtre. La tache
ainsi formée se compose d'un dépôt central de matériau
coloré bleu sombre entouré d'une zone humide incolore ;
- la goutte prélevée doit former un dépôt central compris
entre 8 mm et 12 mm de diamètre.
- Procéder à des injections successives par pas de 5 cm3
à 10 cm3 (selon l'argilosité du matériau) de solution de
bleu jusqu'à ce qu'apparaisse une auréole périphérique
bleu clair, de largeur millimétrique, dans la zone
humide de la tache. L'essai est dit alors positif. À partir
de ce moment, laisser se poursuivre l'adsorption du bleu
dans la solution et effectuer des taches, de minute en
minute, sans ajout de solution.
MODE OPÉRATOIRE
 Si l'essai redevient négatif à la cinquième tache
ou avant, procéder à de nouvelles injections de
bleu avec des pas de 2 cm3 à 5 cm3, selon
l'argilosité du matériau, en lieu et place des pas
de 5 cm3 à 10 cm3 introduits précédemment. Ces
opérations sont renouvelées jusqu'à ce que l'essai
reste positif pour cinq taches consécutives. Le
dosage est alors terminé et l'on détermine le
volume total (V) de la solution de bleu qui a été
nécessaire pour atteindre l'adsorption totale.
CALCULS ET EXPRESSION DES RÉSULTATS
Les calculs à exécuter sont :
 teneur en eau de l'échantillon soumis à l'essai (0/5 mm): w
=(mh2 – ms2)/ms2
 masse sèche de la prise d'essai: m0=mh1/(1 + w)
 masse de bleu introduite (solution à 10 g/l): B =V*0,01
 Pour les matériaux dont le Dmax est inférieur à 5 mm,
l'expression du résultat est :VBS=100*B/m0
 Pour les matériaux dont le Dmax est supérieur à 5 mm,
l'expression du résultat est :VBS=100*B*C/m0
 VBS est exprimée en grammes de bleu pour 100 g de
matériau sec.
 C étant la proportion de la fraction 0/5 mm dans la
fraction 0/50 mm du matériau sec.
EQUIVALENT DE SABLE

 Tous les granulats contiennent plus ou moins


d’impuretés. Caractère commun à toutes ces
impuretés est leur effet néfaste sur les qualités
essentielles du béton – résistance, imperméabilité,
durabilité, etc. Il est donc indispensable que les
granulats n’en contiennent que dans le mesure où ces
qualités ne sont pas affectées au-delà de limites
tolérables.
 L’essai a pour objet de mesurer la propreté d’un sable.
Il rend compte globalement de la quantité et de la
qualité des éléments fins.

 Il se fait sur des matériaux inférieurs à 5mm(ES0/5).


EQUIVALENT DE SABLE
MODE OPÉRATOIRE: ES (0/5)

Le matériau est tamisé Siphonner la solution À l'aide de


sous tamis de 5mm lavante dans chaque l'entonnoir, verser
la masse d’échantillon cylindre gradué, une éprouvette
nécessaire à l’essai jusqu'au trait repère dans chaque
selon la formule inférieur figurant sur cylindre gradué.
suivante : le cylindre.
M = (1+W/100)x120
MODE OPÉRATOIRE: ES (0/5)

Taper le fond de Laisser reposer Agiter le cylindre


chaque cylindre à pendant (10 ± 1) min pendant (30 ± 1) s puis
plusieurs reprises sur pour humidifier replacer le cylindre sur la
la paume de la main l’éprouvette. table de travail dans la
afin de déloger les position verticale.
bulles d'air.
MODE OPÉRATOIRE: ES (0/5)

Rincer tout d'abord les Après 20min de repos,


Déterminer la
parois du cylindre avec mesurer la hauteur h1
hauteur du
la solution lavante, du niveau supérieur
sédiment h2 (entre
puis enfoncer le tube du floculat par rapport
face inférieure de la
de façon à ce qu'il au fond du cylindre
tête du piston et la
traverse le sédiment gradué et h’1 la
face supérieure du
au fond du cylindre. hauteur du sédiment.
manchon).
EQUIVALENT DE SABLE
MODE OPÉRATOIRE: ES (0/5)
Des valeurs courantes sont :

 ES > 80 – on a des bons granulats ;


 80 < ES < 70 – à n’utiliser qu’exceptionnellement
et à condition d’employer un ciment Portland ;
 ES < 70 – il faut laver le granulat, pour éliminer
les éléments fins ;
 La présence d’éléments fins dans un granulat
améliore la maniabilité du béton et un équivalent
de sable très élevé correspond donc à un sable
donnant un béton « raide ».
MODE OPÉRATOIRE: ES (0/2)
 Tamiser le matériau humide sur le tamis de
2 mm. Laver le refus sur ce tamis en utilisant le
moins d’eau possible.

 Préparer quatre (4) échantillons : un pour la


détermination de la teneur en eau , un pour la
préparation du sable correcteur et la
détermination de la teneur en fines et deux pour
la préparation des échantillons pour essai.
MODE OPÉRATOIRE: ES (0/2)
 Détermination de la teneur en eau W exprimée en
pourcentage sur deux prises de 100 g à 200 g.

 Tamiser sous eau l’échantillon de masse Mh2 sur le


tamis de 0,08 mm. Sécher et peser les éléments
retenus sur ce tamis ( Ms).

 La teneur en fines f, exprimée en pourcentage, du


sable est déterminée par:
f = 100 – Ms (100+W)/Mh2
MODE OPÉRATOIRE: ES (0/2)
 Si f < 11%, il y a pas lieu d’utiliser le sable
correcteur, et l’essai s’effectue directement sur les
échantillons de masse, exprimée en g, égale à
120 (1+ W )/100

 Si f > 11%, prendre une masse Mh3 égale à :


Mh3 = (1200/f )(1 + W/100)
Ajouter à cette masse une quantité de sable
correcteur sec (refus sec à 0,08 mm) Ms, calculée
suivant la formule suivante : Msc = 120 – (1200/f)
PROPRETÉ SUPERFICIELLE
 L’essai a pour objet de déterminer la propreté
superficielle des granulats supérieurs à 2mm.

 La propreté superficielle est définie comme étant


le pourcentage pondéral de particules inférieures
à 0.5mm (ou 1.6mm pour les ballasts) mélangées
ou adhérentes à la surface des granulats
supérieurs à 2mm.
PROPRETÉ SUPERFICIELLE
 Prendre un échantillon de laboratoire de masse
M supérieure à 200D.

 Préparer deux échantillons à partir de


l’échantillon de laboratoire : l’un de masse M1h
pour déterminer la masse sèche de l’échantillon
pour essai, l’autre de masse Mh pour déterminer
la masse sèche des éléments inférieurs à 0.5mm
ou 1.6mm pou les ballast.
PROPRETÉ SUPERFICIELLE
 Peser, après séchage à 105°C, le premier
échantillon de masse M1h.Soit M1s sa masse
sèche.

 La masse sèche Ms de l’échantillon soumis à


l’essai de propreté est :Ms = Mh (M1s / M1h)

 Tamiser sous eau l’échantillon de masse Mh sur


le tamis 0.5mm ou 1.6mm jusqu’à ce que l’eau qui
s’écoule soit claire. Récupérer le refus et le sécher
à 105°C.
PROPRETÉ SUPERFICIELLE
 Tamiser à sec ce refus séché sur le tamis 0.5mm
ou 1.6mm pendant une minute et le peser, soit m’
sa masse sèche.

 Calculer la masse sèche (m) des éléments


inférieurs à 0.5mm ou 1.6mm par :M = Ms – m’

 Calculer la propreté superficielle (P) par :


P = 100 (m / Ms)
PROCTOR
 Cet essai a pour but d'établir la relation
expérimentale entre la densité sèche d'un sol
(matériau) et sa teneur en eau pour différentes
énergies de compactage.

 L'aptitude d'un sol à se compacter peut être


appréhendée par l'étude Proctor seule.

 Le Proctor peut servir de référence pour caractériser


la qualité de compactage réalisé sur le chantier.
PROCTOR
 Choix de type de moule: moule CBR ou moule
Proctor:
PROCTOR
 Choix du type d’énergie de compactage:

➢ À l’ énergie Proctor normal pour les applications


des matériaux utilisés dans les corps de remblais
et les pour les couches de forme

➢ À l’énergie Proctor modifié pour les applications


des matériaux utilisés dans les couches de
chaussées
MODE OPÉRATOIRE

Préparer 5 Compacter les 5 Calculer la masse


échantillons (séché et échantillons (deux volumique de chaque
tamiser sur tamis types d’énergies: échantillons.
20mm) à des Proctor normal et
différents teneur en Proctor modifié.
eau.
CBR
 L’essai consiste à mesurer la résistance au
poinçonnement d'un certain nombre
d'éprouvettes de sol réalisées suivant un
processus déterminé.

 On associe de manière quasi systématique étude


Proctor et étude CBR.
MODE OPÉRATOIRE

Préparation de Mis en place de L’éprouvette à la fin


l’éprouvette selon le l’éprouvette dans la de l’essai.
mode Proctor presse CBR.
modifié avec la
teneur en eau
optimal.
FRIABILITÉ DE SABLE
 L’essai consiste à mesurer l’évolution
granulométrique des sables produite par
fragmentation dans un cylindre à l’aide d’une charge
en présence d’eau.

 Le coefficient de friabilité des sable est définit comme


la proportion des éléments inférieur à 0,1 mm produit
à la fin de l’essai par rapport à la masse de la prise
d’essai.
FRAGMENTABILITÉ

 L’essai a pour objet d’apprécier le caractère évolutif


du matériau vis-à-vis des sollicitations mécaniques

Seuils retenus :
➢ Si FR < 7 : peu fragmentable
➢ Si FR > 7 : fragmentable
MODE OPÉRATOIRE
DÉGRADABIITÉ

 L’essai a pour objet d’apprécier le caractère évolutif


du matériau vis-à-vis des variations climatiques

Seuils retenus :
➢ DG > 20 : très dégradable
➢ 5 < DG < 20 : moyennement dégradable
➢ DG < 5 : peu dégradable
APPLICATIONS
GRAVE NON TRAITÉE:
matériaux/Ess GNA GNC GNF1
ais

LA 31 41 25

MDE 22 20 20

ES(0/5) 50 * *

ES(0/2) 65 * 60

IP * 8 7

VB0/D * 0.8 1,1

Conformité

La Zone est humide


CLASSIFICATION DES SOLS MEUBLES
Classe Type de sol Sous-classe
La classe A les sols fins (silts, A1, A2, A3 et A4
Dmax  50 mm et limons, argiles, Suivant l’importance de la
tamisat à 80m > 35% etc….) plasticité
les sols sableux ou B1, B2 B3, B4, B5, et B6
La classe B graveleux avec Suivant l’importance et les
Dmax  50 mm et fines caractéristiques des fines et
tamisat à 80m  35% l’importance de la fraction
sableuse

La classe C Matériaux d’éboulis, C1 et C2


Dmax > 50 mm Tv grossiers,.. CiAi ou CiBi ou CiDi

La classe D Sables et graves D1 (Sables propres)


Dmax  50 mm et propres D2 (Graves propres)
tamisat à 80m  12%
et une VBS < 0.1
EXEMPLE D’APPLICATION

Dmax > 50 mm > 2mm < 0,080mm WL WP VBS


6,3 0 11 77 32 21
100 19 25 8 0,18

100 15 23 68 27 13

20 0 22 10 0,08

85 10 15 28 35 18

35 0 53 11 1,8
EXEMPLE D’APPLICATION

Sol n° Classe
1 A1
2 C1B1
3 C1A2
4 D1
5 C1B6
6 B4
MERCI POUR VOTRE ATTENTION

Vous aimerez peut-être aussi