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MODELISATION D’UN BATIMENT R+4 EN BETON ARME

I INTRODUCTION
Le travail que nous proposons dans cette étude consiste à l’étude d’un bâtiment en R+4.

L’ouvrage est Implanté à Blida dans une zone de forte sismicité (zone III) selon le règlement
parasismique Algérien ‘’ RPA99 version 2003 ’’.

L’ouvrage étant implanté sur une assiette d’un sol de la capacité portante de 0.15 MPa.

I.1. Description de l’ouvrage :

Notre travail consiste à étudier une structure blocs en RDC+4.

I.1.1- Dimensions de l’ouvrage :

a). Dimensions en élévation :

 Hauteur totale de la structure est de 16.80 m


 Hauteur du RDC = 4.00
 Hauteur d’étage = 3.20

b). Dimension en plans :


 Suivant la longueur = 27,48 m
 Suivant la largeur = 21,45 m

I.1.2- Ossature :

La structure proposée est une structure en portiques mixte portique plus les voiles.

Selon le « RPA99 version 2003 », le système de contreventement de la structure proposée


ADM est classée comme système de contreventement (4a – voir p 28 du RPA99version 2003).

I.2. Caractéristiques mécaniques des matériaux :

La structure est réalisée en béton armé.

I.2.1- Caractéristiques mécaniques du Béton :

a) Résistance à la compression :
La résistance à la compression est obtenue par écrasement en compression axiale
d’éprouvettes normalisés (1632) cm² ; pour les ouvrages courants, on admet une résistance
caractéristique à la compression à 28 j de 25 MPa c.à.d. : fc28=25 MPa.

NB : cette résistance est obtenue pour une composition de béton courant.


b) résistance à la traction :

La résistance à la traction, notée par f tj , est déterminée par plusieurs essais ; parmis ces
essais on peut citer :

 Essai par traction directe


 Essai par fendage
 Essai par flexion
La résistance caractéristique à la traction est conventionnellement définie par la relation :

ftj = 0.6 + 0.06 fc jj (MPa)

pour fc28 =25 MPa; on trouve f t28 = 2.1 MPa

c). Coefficient du Poisson :

IL représente la variation relative de dimension transversale d’une pièce soumise à une


variation relative de dimension longitudinale.

allongement.relatif .transversal

allongement.relatif .longtudinal

 = 0……….béton fissuré à l’ELU


 = 0.2……..Béton non fissuré à l’ELS

d). Module d’élasticité longitudinale :

Ce module, sous le nom de module d’Young ou module de déformation longitudinale, est


défini sous l’action des contraintes normales à courte et à longue durée.

d.1-Module d’élasticité instantanée :

Il est réservé spécialement pour les charges de durée d’application inférieure à 24 heures ;
ce module est défini par :

Eij  11000.3 f cj

Pour : fc 28  25 MPa Ei 28  32164.46 MPa

d.2- Module d’élasticité différée :

Il est Réservé pour les charges à application de longue durée (supérieur à 24h) ; ce module
est défini par [I] :
E
EJ  ij
3
À 28 jours Eν28 = 10721.46 MPa
e) contrainte limite de calcul :

En se basant sue le BAEL 91, on distingue deux états limites :

e.1) Etat limite ultime ‘’ELU’’ :

Le diagramme contraintes- déformations est une parabole rectangle ; la contrainte ultime


est donnée par :
bu = 0.85 fc28 / b
Avec :

b 1.5 pour.une.situation.durable
: Coefficient de sécurité=  
1.15 pour.une.situation.accedentelle

Le coefficient de minoration 0.85 a pour objet de couvrir l’erreur faite en négligeant le


fluage du béton

e.2) Etat limite de service ‘’ELS’’ :


la contrainte limite de service est donnée par :
bc = 0.6 fc28 = 15 MPa

I.2.2-Carractéristiques mécaniques de l’Acier :

- Haute adhérence .........................fe = 400 MPa

b). Contrainte du calcul :

 σs : contrainte de l’acier = fe / S
 s =coefficient de sécurité de l’acier qui a pour valeurs :
- 1.15 situation durable
- 1.0 situation accidentelle

d). module d’élasticité :

Ce module sera pris, pour les aciers, égale à :

ES = 2.1. 10 5 MPa

I-2 3- Hypothèses et Méthodes de Calcul:


Le projet est situé dans une zone de forte sismicité (ZIII). Par conséquent, une importance à été
donnée au chargement sismique auquel notre structure doit résister. L'étude au vent est
certainement moins dominante donc elle a été négligée dans la présente note de calcul. Ceci
nous a amené à ne considérer que les charges verticales et les charges sismiques pour le
dimensionnement et la vérification de notre structure.
Pour le calcul des éléments résistants sous l’effet des charges verticales et horizontales. Une
étude dynamique est indispensable, il a été fait appel à l’utilisation de la méthode des éléments
finis.

II - PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS :

Le pré-dimensionnement des éléments résistants est une étape régie par des lois empiriques
issues de l’expérience.il sera fait selon le CBA et le RPA.
Cette étape représente le point de départ et la base de la justification à la résistance, la stabilité
et la durabilité de l’ouvrage. Pour ce faire, nous commençons le pré-dimensionnement du
sommet vers la base :
 Les planchers.
 Les poutres.
 Les poteaux.
II.1. PREDIMENSIONNEMENT DES DALLES

Lorsque nous voulons dimensionner la structure, lors de l’avant-projet ou pour la


descente de charge, nous pouvons utiliser des formules approchées suivant des données en
référence.
II.1.1. PLANCHER (étage courant)
Ce plancher est constitué d’éléments résistants ; ce sont les poutrelles en béton armé et
des éléments de coffrage « les entres vous » ; corps creux. Après la mise en place d’un
ferraillage complémentaire, une dalle de répartition est coulée sur place (hourdis).
L’épaisseur du plancher est déterminée par la formule empirique suivante :
Avec :
L L
<ht<
25 20

L : la portée de la poutrelle mesurée au nu des appuis

On a: L = 510 – 40 =470 cm d’ou 18,8cm < ht < 23.5cm

Donc on adopte une épaisseur de : ht = 20 cm

d  16cm
Tel que ht= d + e 
e  4cm

On prend : h = (16+4) cm
II.1.2.PLANCHER DALLE PLEINE (balcon)

L’épaisseur des dalles dépend le plus souvent des conditions d’utilisation que des vérifications
de résistance, nous déduirons donc l’épaisseur des dalles à partir des conditions suivantes :
a .Dalle reposant sur trois côtés

 Condition de sécurité contre l'incendie

e = 7 cm pour une heure de coupe-feu.


e = 11 cm pour deux heures de coupe-feu.

 Isolation phonique

Selon les règles techniques « CBA93» [3] en vigueur en Algérie l’épaisseur du plancher

doit être supérieure ou égale à 13 cm pour obtenir une bonne isolation acoustique.

Nous limitons donc notre épaisseur à 15 cm.

 Résistance à la flexion
Lx Lx
- Dalles reposant sur trois côtés : ≤e≤
50 40

Lx : est la petite portée du panneau le plus sollicité (cas défavorable)

Dans notre cas la dalle reposant sur deux cotés a une portée égale à : Lx= 3,0m
300 300
Ceci engendre donc ≤e≤  6,0 cm  e  7,5 cm
50 40
e = 7 cm

Finalement l’épaisseur à retenir doit satisfaire la condition suivante :

e  Max ( 11cm, 15cm, 7cm)

Alors on adopte : e = 15 cm
II.1.3. PREDIMENSIONNEMENT DES POUTRES

Le pré dimensionnement des poutres se fait en Choisissant des sections des poutres selon les
formules empiriques données par le « BAEL 91[1] »
et vérification selon « RPA 99 version
2003 [2]».

Poutre 30*45 Poutre 30*55


Selon le BAEL91 (pré -dimensionnement)
L =5,10 m L =3,25 m

L/15  h≤ L/10 34 ≤ h ≤ 51 (cm) 21,67 ≤ h ≤ 32,5 (cm)


h=45cm h=35cm

13,5 ≤ b ≤ 31,5 (cm) 10.5 ≤ b ≤ 24,5 (cm)


0.3h  b  0.7h
b= 30cm b= 30cm

Selon le RPA99/V2003 (vérification)


 h≥30cm h=45≥30 (cm) h=35≥30 (cm)
 b≥20cm b=30≥20 (cm) b=30≥20 (cm)
 h/b≥4 45/30 =1.50  4 35/30=1.17  4
II.2.EVALUATION DES CHARGES ET DES SURCHARGES

 Cette étape consiste à déterminer les charges selon le DTR B.C.2.2 qui influent sur la
résistance et la stabilité de notre ouvrage.

II.2.1. PLANCHER TERRRASSE INACCESSIBLE

a. Charges permanentes (plancher a corps creux)

Fig. II.1: Coupe transversale d’un plancher à corps creux.

désignation de l’élément ρ(KN/m³) Ep (cm) G (KN/m²)


Protection en gravillons 17 5 0,85
étanchéité multicouche 6 2 0,12
Forme de pente 22 11 2,42
Isolation thermique (liège) 4 4 0,16
Dalle corps creux / 24 2,80
Enduit de plâtre 10 2 0,20
Σ / / 6,55

Tableau II.1 Les charges permanentes sur le plancher (terrasse)

b. Balcon (dalle pleine)

désignation de l’élément ρ(KN/m³) Ep (cm) G (KN/m²)


Protection en gravillons 17 5 0,85
étanchéité multicouche 6 2 0,12
Forme de pente 22 11 2,42
Isolation thermique (liège) 4 4 0,16
Dalle pleine 25 15 3,75
Enduit de plâtre 10 2 0,20
Σ / / 7,50

Tableau II.2.Les charges permanentes sur le balcon (terrasse)


c. acrotère

Le poids propre de l’acrotère pour 1 ml est de G1 = ρb.s  b : Le poids volumique du béton


tel que  b = 25 kN/m3
s : La surface transversale totale.
0, 02
s  (0,10.0, 6)  (0, 08.0,10)  0,1  0, 069 m2
2
10 10
D’où le poids propre de l’acrotère : cm cm
2
cm
8
G1 = 25 x 0,069 = 1,725 kN/m
cm
Le poids des enduits au ciment (ep=2cm) :

60 cm
G2 = [0,02 x (60+10)]x 2.102 x14 = 0,392kN/m

Le poids total de l’acrotère :

G = G1 + G2 = 2,117 kN/m

Figure II.2 Dimensions de l’acrotère

II.2.2. Plancher étage courant

a. Charges permanentes

désignation de l’élément ρ (KN/m³) Ep (cm) G (KN/m²)


revêtement en carrelage 25 2 0,50
Mortier de Pose 20 2 0,40
lit de sable 18 3 0,54
Dalle corps creux / 24 2,80
enduit de plâtre 10 2 0,20
cloisons légères / 10 1.00
Σ / / 5,44

Tableau II.4. Les charges permanentes sur le plancher étage courant


C. Balcon (dalle pleine)

désignation de l’élément ρ (KN/m³) Ep (cm) G (KN/m²)


revêtement en carrelage 25 2 0,50
Mortier de Pose 20 2 0,40
lit de sable 18 3 0,54
Dalle pleine / 15 3,75
enduit de plâtre 10 2 0,20
cloisons légères / 10 1.00
Σ / / 6,39

Tableau II.6. Les charges permanentes sur les balcons (dalle pleine)

D. Les charges d’exploitation

Charge d’exploitation Q (kN/m2)


Etage courant 1,50
Balcon 3,50
Escalier 2,50
Terrasse 1.00

Tableau II.7. Les charges d’exploitation

II.2.3.MACONNERIE

a. Murs extérieurs

désignation de l’élément ρ (KN/m³) Ep (cm) G (KN/m²)


Enduit en ciment 18 2 0.36
Brique creuse / 15 1.35
Lame d’aire / 5 0.00
Brique creuse / 10 0.90
Enduit au plâtre 20 2 0.20
Σ / / 2.81

Tableau II.8. Les charges d’exploitation sur les murs extérieurs


III. Modélisation de la structure:
La structure a été calculée à l'aide du Logiciel de calcul des structures basé sur la méthode des
éléments finis. La structure a été modélisée en tridimensionnel.

Les charges permanentes et d'exploitation ont été appliquées statiquement. Le chargement


sismique a été introduit sous la forme du spectre de réponse donné par le R.P.A 99version 2003.

ETUDE SISMIQUE

Le choix de la méthode de calcul et la maîtrise de la modélisation de la structure doivent


donc avoir pour objectif une approche aussi fidèle que possible du comportement réel de
l’ouvrage considéré, compte tenu non seulement du type d’ossature, mais aussi des
caractéristiques du matériau constitutif.

- la détermination de la réponse de la structure peut se faire par trois méthodes de calcul dont
le choix est fonction à la fois du type de la structure et de la nature de l’excitation
dynamique, il s’agit donc de s’orienter vers l’une ou l’autre des méthodes suivantes :
 Analyse temporelle :

À partir des accélérogrammes, elle donne la valeur de la réponse de la structure en fonction


du temps.

 analyse modale spectrale :

Il s’agit de mettre en évidence les modes propres du mouvement libre et

d’introduire le spectre de dimensionnement qui fournit la valeur de la réponse

maximale.

 Calcul statique équivalent :

Le calcul statique équivalent implique la substitution au calcul dynamique des

équivalents statiques qui sont censés produire les mêmes effets. Le calcul

statique peut être considéré comme dérivant de l’analyse modale par les

simplifications suivantes :

- le mode fondamental est seul pris en compte.


- La déformée du mode fondamentale est arbitrairement assimilée à une droite pour les
structure à portique et à une parabole pour les structures en voiles.

Dans notre cas en utilisera la méthode modale spectrale


Méthode dynamique modale spectrale

Il y a lieu de rappeler que la direction d’un séisme est aléatoire et que par
conséquent il convient d’analyser une structure sous les deux composantes horizontales
orthogonales d’un séisme agissant suivant les deux directions principales de celle-ci.

L’analyse spectrale permet d’avoir :

1) Pour chaque mode propre : la période, les facteurs des participations massique.
2) Pour chaque direction : déplacements, réactions et efforts correspondants à chacun des
modes propres.

Spectre de réponse

Le règlement recommande le spectre de réponse de calcul donné par la fonction

suivante :

T Q
1.25 [1 +(2.5η − 1)] 0 ≤ T ≤ T1
T1 R
Q
2.5η(1.25A) T1 ≤ T ≤ T2
Sa R
= 2
g Q T2 ⁄3
2.5η(1.25A) ( ) T2 ≤ T ≤ 3s
R T
2⁄ 5⁄
Q T 3 3 3
2.5η (1.25A) ( 2 ) ( ) T ≥ 3s
{ R 3 T

-La longueur de l’intervalle temporel définissant le spectre de réponse doit comprendre les
périodes des ‘n’ modes utiles considérés dans le calcul de la réponse.

-Une fois le spectre de réponse injecté dans le fichier de données la réponse sismique est
obtenue sous différentes combinaisons de charges (G, Q et E).

Détermination des Coefficients :

A : Coefficient d'accélération de zone : Groupe d'usage 2, Zone III : A = 0.25

R : Facteur de comportement global de la structure : R=5

Q : Facteur de qualité : 1.20

Le coefficient d’amplification dynamique peut être lu dans le spectre de réponse donné dans le
R.P.A 99version 2003
Modélisation de la masse

Le poids des éléments non modélisé (Plancher, Escalier, Acrotère, Maçonnerie double
cloison) a été répartie sur les poutres
La masse volumique attribuée aux matériaux constituant les poteaux et les poutres est
prise égale à celle du béton armé.
En choisissant l’option (Mass source / From loads), SAP2000 calcule tout seul les masses
des planchers et la masse totale de la structure à partir des charges permanentes et
d’exploitation sollicitant la structure, et ce en utilisant la formule (G+βQ) imposée par le
« RPA99 v2003 », Tel que : β=0,2(bâtiment d’habitation,).

RESULTATS DE L’ANALYSE :

A)- Analyse Modale

Facteur de participation massique

Modes Période(s) Ux Uy Uz ∑Ux ∑Uy ∑Uz

1
2
3
4
5
6
7
8
9
10

B) Efforts tranchant a la base :

Le spectre ainsi calculé est appliqué selon les deux directions principales de la structure.
L’effort total à la base est comparé à la force statique équivalente comme suit :

ADQ
V  W
R

avec

A : coefficient d’accélération de zone, donné par le tableau (4.1) des RPA99/Version 2003
suivant la zone sismique et le groupe d’usage du bâtiment.
D : facteur d’amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie de site, du facteur de
correction d’amortissement (h) et de la période fondamentale de la structure (T).

R : coefficient de comportement global de la structure, sa valeur unique est donnée par le tableau
(4.3) des RPA99/Version 2003 en fonction du système de contreventement.

Q : facteur de qualité de la structure, est fonction de la redondance et de la géométrie des


éléments qui la constituent, de la régularité en plan et en élévation et de la qualité du contrôle
de la construction.

W = ………kN → 0.8 V = ……. KN

La réaction à la base du bâtiment est :

Sens XX = …….kN

Sens YY = …….kN.

La résultante des forces sismiques à la base dans les deux sens obtenues par les combinaisons
modales est supérieure à 80% de la résultante des forces sismiques obtenues par la méthode
statique équivalente.

C)- Vérification des Déplacement inter étage

On doit vérifier : ̅ 𝑒𝑡 Δ𝑦𝑘 ≤ Δ


Δ𝑥𝑘 ≤ Δ ̅
̅ = 0.01ℎ𝑒
Où Δ
Avec :
y y
δxk = Rδxeketδk = Rδek

y y y
Δxk = δxk − δxk−1 et Δk = δk − δk−1

- Δ𝑥𝑘 : Correspond au déplacement relatif au niveau K par rapport au niveau K-1 dans le sens
x-x (idem dans le sens y-y,Δ𝑦𝑘 ).
𝑥
- 𝛿𝑒𝑘 : est le déplacement horizontal dû aux forces sismiques au niveau K dans le sens x-x
𝑦
(idem dans le sens y-y,𝛿𝑒𝑘 ).
- Si Les déplacements latéraux inter étage dépassent les valeurs admissibles, il faut donc
augmenter la rigidité latérale de la structure.
Sens XX’ Sens YY’
Niveau δekx δkx ΔUx δeky δky ΔUy δUx,yadm (cm)
(cm) (cm) (cm) (cm) (cm) (cm)
RDC 4,0

1er étage 3.20

2eme étage 3.20

3eme étage 3.20

4eme étage 3.20

Vérification Spécifique Aux Sollicitations Normales

a- Vérification

Outre les vérifications prescrites par le C.B.A et dans le but d'éviter ou limiter le risque
de rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au séisme, l'effort normal de compression
de calcul est limité par la condition suivante :
Nd
ν= ≤ 0.30
Bc . fc28
Avec :
Nd : l’effort normal de calcul s’exerçant sur une section de béton
Bc : l’aire (section brute) de cette dernière
fc28 : la résistance caractéristique du béton à 28 jours (25 MPA).

Niveaux Nd Bc
𝛎 Obs
(KN) (cm2)

P4 <0,3

P3 <0,3

P2 <0,3

P1 <0,3

R.D.C <0,3

Tableau IV-11 Vérification de l’Effort Normal pour les Poteaux


JUSTIFICATION VIS-A-VIS DE L’EFFET P-Δ
L’effet P-Δ peut être négligé dans le cas des bâtiments si la condition suivante est
satisfaite à tous les niveaux :
𝐏𝐤.𝚫𝐤
θ= 𝐕𝐤.𝐡𝐤 ≤0,10

Avec :

Pk : Poids totale de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du


niveau « k ».

Vk : effort tranchant d’étage au niveau « k »

Δk : déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 »

hk : hauteur de l’étage « k ».

Sens x :

Niveaux(m) Pk(kN) ΔK(m) Vk(kN) hk(m) θ Obs

<0,1 ok

<0,1 ok

<0,1 ok

<0,1 ok

<0,1 ok

Tableau IV-15 Justification vis-à- vis de l’Effet P-Δ dans le Sens x


Sens-y :

Niveaux(m) Pk(kN) ΔK(m) Vk(kN) hk(m) θ Obs

<0,1 ok

<0,1 ok

<0,1 ok

<0,1 ok

<0,1 ok

Tableau IV-16 Justification vis-à- vis de l’Effet P-Δ dans le Sens y


FERRAILLAGE DES ELEMENTS RESISTANTS
Ferraillage des poteaux

Calcul du ferraillage à l’ELU des poteaux :

As RPA As
Poteaux P M As total Choisi
Calculé 0.9% Choisi /
(cmcm) (kN) (kN.m) (cm²)
(cm²) (cm²) face

Vérification des contraintes à l’ELS :

Poteaux
P (kN) M (kNm) b (Mpa) b (Mpa) s (Mpa) s (Mpa)
(cmcm)

Armature transversale

St (cm)
Poteaux At
Vu (KN) st (cm) Zone At (cm²) cadres
(cmcm) Zone nodale
courante

Ferraillage des poutres

Calcul du ferraillage à l’ELU

Mappui Mtravée Asappui AsTravée As (cm²) appui As (cm²) travée


poutres
(kN.m) (kN.m) calculé calculé choisi choisi
Vérification des contraintes à l’ELS

poutres
Loc. M (kN.m) b (MPa) b (MPa) s (MPa) s(MPa)
Appui
15 202
travée
Appui
15 202
travée

Armature transversale
Poutres
Section Vu u At St (cm) At Choix des
(cmcm) (KN) (MPa) st (cm) Zone nodale Zone courante (cm²) cadres

4T8

4T8

Vérification de la flèche
Section M flèche f flèche adm. Observati
L (m)
(cmcm) (kN.m) (mm) fadm (mm) on

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