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01 Composants Electroniques TP
01 Composants Electroniques TP
Option : INFOTRONIQUE
V.Tourtchine
COMPOSANTS ELECTRONIQUES
TRAVAUX PRATIQUES
R1 R2
+15 V
U1 +15 V
R 100
R'1
P 1 k
V1
U2 -15 V V2
R'2
R 100
-15 V
-1-
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°01
But
Le but du TP est de tracer la caractéristique ID = f(UD) d’une diode à jonction P-N en sens
direct et de valider la loi de variation tension - intensité du courant.
Matériel
Schéma
A
R1
+
100
E D V
R2
10
mA +
Fig.1
-2-
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Montage
V
- +
100
10
- +
V
mA - +
Fig.2
UD
I D I S e UT 1 , où (1)
-3-
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
UD
Si U D 0,1 V, e U T 1 on considère que ID - IS.
Dans le tableau ci-dessous sont représentés les résultats de mesures du courant ID en fonction
de tension UD dans le cas passant d’une diode.
UD
(V) 0.6 0.65 0.68 0.7 0.72 0.73 0.75 0.76 0.77
ID
(mA) 1,0 3,5 6.4 10,0 16,0 20,0 31,0 40,0 50,0
□ T.3. Déterminer la tension maximale aux bornes de la diode D (figure 1) dans le cas
où la source de tension E est réglée sur la valeur maximale : E = 15,0 V. Quel est le
rôle de résistances R1 et R2 si on considère l’intervalle de réglage de la tension UD
entre 0,1 et 1,0 V ?
U D U D2 U D1
RD
I D I D I D1
2
-4-
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ T.7. Exprimer la relation (2) dans la même échelle. Quelle est la pente de cette
courbe ?
Tableau 1
UD
(V) 0.5 0.55 0.60 0.65 0.70 0.71 0.72 0.73 0.74 0.75 0.76 0.77
ID
(mA)
□ 1A.5. Tracer sur le papier millimétré le graphique ID =f (UD) de façon qui permet
d’obtenir une courbe bien continue reliant les points expérimentaux.
-5-
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
b) Observation qualitative
UD
□ 1C.4. Tracer sur le papier millimétré (annexe 4) la courbe théorique ItD (U D ) I S e UT .
□ 1C.5. Sur le même papier millimétré tracer une droite de charge statique pour la
tension d’alimentation E = 7,7 V et déterminer le point de fonctionnement sur la
caractéristique réelle ID(UD) et celle théorique ItD(UD).
□ 2A.3. Faire varier la tension UD aux bornes de la diode avec la précision 0,002 V et
compléter le tableau 2.
-6-
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Tableau 2
UD
(V) 0.3 0.35 0.40 0.45 0.50 0.55 0.60 0.65 0.70 0.75
ID
(mA)
□ Q.1. Les diodes sont t’ils des composants passifs linéaire ou non linéaires ?
Commenter la réponse en s’appuyant sur les résultats trouvés.
□ Q.5. Quelle est la différence entre une diode au silicium et une diode au germanium ?
Déduire la réponse par les données de mesure.
□ Q.6. Pour quel type de diode le courant IS est plus grand ? Démontrer par les données
de mesure.
-7-
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ Q.8. Comment construire la droite de charge d’un circuit et déterminer sure elle le
point de fonctionnement d’une diode? Quelle est son utilité ?
□ Q.9. Est-ce que la résistance dynamique directe d’une diode est constante ou non?
Pourquoi ?
□ Q.10. Dans le calcul des circuits contenants des diodes faut-il prendre obligatoirement
ou non en considération les valeurs de US et de RD ? Déduire la réponse par les
données de mesure.
□ Q.11. Le courant admissible pour une diode au silicium 1N 4007 est de 100 mA. Peut-
on brancher cette diode dans le sens passant directement sur une pille de 1,5 V ?
Pourquoi ?
-8-
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
ANNEXE 1
ID (mA)
50
25
0,0
0,5 0.6 0,7 0,8 UD
(V)
-9-
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
ANNEXE 2
Ln (ID)
- 10 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
ANNEXE 3
suit :
NP NP NP NP NP NP NP
yi ( xi )2 - xi yi xi
i 1 i 1 i 1 i 1
NP xi yi xi yi
i 1 i 1 i 1
b NP NP NP
et k NP NP NP
NP ( xi )2 xi xi NP ( xi )2 xi xi
i 1 i 1 i 1 i 1 i 1 i 1
APPLICATION NUMERIQUE
NP 10 i 1 NP
Ud Id
i i
0.5
0.1 10
3 x Ud
i i
y ln Id
i i
0.55
3
0.60 0.36 10
0.65 3 NP NP NP
1.0 10 NP 2
0.70
0.72 3.0 10
3 s1 x
i
s2 y
i s3 x y
i i
s4 xi
i 1 i 1 i1
0.73 3 i 1
9.4 10
0.74 3
0.75 14 10 ( s2 s4 s3 s1) ( NP s3 s1 s2)
b k
0.76 3 NP s4 s1 s1 NP s4 s1 s1
18 10
3 1
22 10 b Ut
3 Is e k
28 10 Udi
3 9
38 10 Is 1.511 10 Ut 0.045 Ut
Itd Is e
i
0.04 0.04
0 0
0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
Udi Udi
- 11 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°02
But
Déterminer les caractéristiques de diodes électroluminescentes de différentes couleurs et
calculer les longueurs d’onde d’émission correspondantes.
Matériel
Plaque perforée DIN A4 57674 1
Résistance 680 5% 2W 57732 1
Résistance 470 5% 1.4W 57720 1
Diode luminescente verte, LED 1, verticale 57857 1
Diode luminescente rouge, LED 2, verticale 57848 1
Diode luminescente jaune, LED 3, verticale 57847 1
Diode luminescente infrarouge, horizontale 57849 1
Alimentation CC 0…15 V 52145 1
Multimètre analogique 531120 1
Multimètre numérique GDM 352A 1
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 3
Cavalier 50148 2
Schéma
R1 P
680
+
+ LED V
E R2 470
mA +
N
Fig.1
- 12 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Montage
V
- +
100
10
- +
V
mA - +
Fig.2
I. Aperçu théorique (l’étudiant doit approfondir ses connaissances sur cette partie
à la salle ressources d’InfoTronique)
Fig.3
- 13 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
etc. Les LED émettant dans le visible ont un pic dans le rouge (GaAsP0,4), le vert (GaP), le
jaune (GaAsP0,85).
La longueur d’onde est reliée avec la tension de seuil US d’une diode électroluminescente
par la relation : 1 040 / US.
b) Fonctionnement
Lorsqu’une jonction P-N est parcourue par un courant direct, il se produit des recombinaisons
entre les porteurs de charge, qui s’accompagnent d’une libération d’énergie. Une partie de
l’énergie libérée est émise sous forme de lumière.
Le fonctionnement est le même que celui d’une diode. Cependant une LED ne supporte pas
de tension inverse élevée plus de 5 V, ni une trop grande intensité du courant (10 à 50 mA).
Les conditions optimales sont fournies par le constructeur (voir le tableau ci-dessous).
Une LED doit être monté en série avec une résistance « de protection » Rp limitant le
courant à la valeur préconisée.
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V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ D.9. Relever la caractéristique ID = f(UD) sous la forme d’un tableau (voir TP N° 01).
□ D.10. Ne démonter pas votre montage pour continuer les manipulations avec d’autres
LED.
□ D.11. Effectuer les mêmes manipulations avec LED 2 puis avec LED 3 et enfin avec
une diode infrarouge.
□ D.12. Représenter toutes les caractéristiques obtenues sur le même papier millimétré.
□ Q.3. Pourquoi une diode est-elle toujours associée à une résistance de protection Rp ?
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V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°03
Buts
On cherche dans ce TP à mettre en évidence les propriétés de la diode Zener. Pour cela, on
trace sa caractéristique, c’est-à-dire la courbe UZ = f (IZ) représentant la tension à ses bornes
en fonction du courant qui la traverse. On étudie ensuite la stabilisation de tension en amont et
en aval de la diode Zener.
Matériel
Plaque perforée DIN A4 57674 1
Résistance 100 5% 2W 57732 1
Résistance 10 5% 2W 57720 1
Potentiomètre 220 3 W 57790 1
Diode Zener 57855/54 1
Cavalier 50148 3
Alimentation CC 0…15 V 52145 1
Multimètre analogique 531120 2
Multimètre numérique GDM 352A 1
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 4
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V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
RS I RS I
IZ IR IZ IR
Ch Ch
E DZ U0 RCh E U0 RCh
VZ
Fig.1 Fig.2
E RS RCh
ETh RCh ; RTh
RS RCh RS RCh
RTh I
R Z= 0
IZ
RZ > 0
ETh RZ U0
PF
VZ
U
VZ ETh
Fig.3 Fig.4
On retrouve graphiquement le fait que le système ne fonction que si ETh > VZ.
Si la charge varie, (stabilisation amont) les courants dans la charge et dans la diode varient
mais U0 VZ reste constant car la pente de la droite de charge varie. De même si la tension de
la source E varie (stabilisation aval) U0 VZ reste également constant car la droite de charge
se déplace parallèlement à elle-même.
- 17 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Montage
vers la source
de tension CC
V
DZ
mA
Fig.5
Mesures
□ M1.1. Mettre le montage sous tension.
□ M1.2. Régler la source de tension de façon à imposer les différentes valeurs du tableau
1. Relever alors pour chacune de ces valeurs de IZ ou de UZ selon ce qui est demandé
(on n’oubliera pas la manipulation à effectuer concernant les valeurs négatives du
tableau 1).
□ M1.3. Tracer la caractéristique de la diode étudiée sur une feuille de papier
millimétrée.
Tableau 1
UZ
(V)
IZ -45 -40 -35 -30 -25 -20 -15 -10 -5 -1
(mA)
UZ -5,00 -1,00 0,00 0,20 0,30 0,35 0,40 0,45 0,50 0,60
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V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
(V)
IZ
(mA)
UZ
(V)
IZ 1 5 10 15 20 25 30 35 40 45
(mA)
Schéma d’expérience
Le schéma est représenté sur la figure 6. Ici le potentiomètre P est destiné pour varier la
charge.
RS
RCh 10
E + +
DZ
V
0...15 V + P U0
M1 mA
M2
mA +
Fig. 6
Montage
□ E2.1 Réaliser le montage d’après la figure 7. Les appareils de mesure sont
correctement branchés en respectant les polarités indiquées. Les choix des calibres
sont adaptés.
- 19 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
RS
+
M1
mA DZ RCh
f
+ g
P d
a
b
+
mA
M2
Fig. 7
Mesures
□ M2.2. Mettre le montage sous tension. Faire varier la tension d’entrée E. Compléter le
tableau 2.
Tableau 2
E (V) 2 4 6 8 10 12 14
M1 (mA)
M2 (mA)
U0 (V)
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V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Tableau 3
E (V) 2 4 6 8 10 12 14
M1 (mA)
M2 (mA)
U0 (V)
Tableau 4
Position du a b c d e f g
curseur de
potentiomètre
P
M1 (mA)
M2 (mA)
U0 (V)
□ Q.1. L’existence d’une tension aux bornes de la diode Zener implique t-elle toujours
l’existence d’un courant ? Donner alors les valeurs approximatives des deux tensions
pour lesquelles le courant commence à circuler.
□ Q.2. Lorsque la diode est parcourue par un courant, que peut-on dire de l’évolution de
la tension ?
□ Q.3. Que peut-on dire de la tension aux bornes de la diode en fonction de la tension
aux bornes de la source de tension ?
□ Q.6. Donner l’explication théorique des résultats représentés dans les tableaux 3 et 4.
U 0 U Z 0 kE R0 I Ch , avec :
RS RZ R R
UZ0 UZ , k et R0 S Z
RS RZ RS RZ RS RZ
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V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°04
Buts
L’étude du composant « transistor bipolaire » par:
une présentation rapide.
l’obtention des courbes caractéristiques de ce composant.
l’exploitation de ces caractéristiques permettant la mise en lumière de plusieurs états
de fonctionnement.
Matériel
Plaque perforée DIN A4 57674 1
Résistance 100 5% 2W 57732 1
Résistance 10 k 1% 0.5W 57756 1
Potentiomètre 220 3 W 57790 1
Transistor BC 140 57876 1
Cavalier 50148 6
Alimentation CC 0…15 V 52145 1
Multimètre analogique 531120 2
Multimètre numérique GDM 352A 1
Multimètre numérique GDM 356 1
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 5
Câble d’expérience, 50 cm, noir 500424 1
- 22 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Collecteur (C) C C
IC
N
IB VCE
Base (B) B P B
N
VBE IE
Emetteur (E)
E E
Fig.1
E E
Emetteur (E)
VEB IE
P
IB VEC
Base (B) B N B
P
IC
Collecteur (C) C C
Fig.2
Deux jonctions constituent le transistor, jonction que l’on peut assimiler à 2 diodes (entre B-
C et B-E) dont le sens dépend du type de transistor. Ainsi, pour permettre le passage d’un
courant à travers le transistor, il faut d’abord s’assurer de la conduction ou du blocage de ces
jonctions.
On distingue 3 modes de fonctionnement du transistor : le mode linéaire et non linéaire (ou
saturé).
La courbe ci-contre représentant le courant de
collecteur (IC) en fonction du courant de base (IB)
permet d’identifier ces 3 cas de fonctionnement :
bloqué : il n’y a pas de courant dans le
transistor.
linéaire : le courant IC est directement
proportionnel au courant IB.
saturé : à partir d’un certain courant IB, appelé
courant de saturation IBsat, le courant IC atteint
une valeur maximale, le transistor est dit
« saturé ».
- 23 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
IC
Fonctionnement
non linéaire
Fonctionnement
linéaire
IB
IBsat
Bloqué
Le transistor peut être utilisé dans les trois montages fondamentaux (émetteur commun,
collecteur commun, base commune) et par conséquent, les courbes caractéristiques seront
fonction du montage particulier examiné.
Le transistor possède quatre grandeurs électriques. Cela apparaît à la figure 3.
Ie Is
Ces quatre grandeurs électriques sont les deux tensions
Transistor
Circuit Circuit Ve et Vs, et les deux courants Ie et Is.
Ve d'entrée de sortie Vs La tension Ve, appliquée entre l’électrode de commande
et l’électrode commune et le courant Ie parcourant
l’électrode de commande définissent le circuit d’entrée
Fig.3 du transistor.
Schéma
La source de tension E1 polarise en directe la jonction base-émetteur.
Le potentiomètre P permet de faire varier la tension VBE entre la base et l’émetteur.
Cette tension VBE est mesurée avec le multimètre M2, tandis que le courant de base IB est
mesuré avec le multimètre M1.
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V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Montage
La figure 5 montre un exemple de la disposition des composants sur la plaque perforée. Ici :
M1 et M3 – multimètres analogiques ; M2 - multimètre numérique GDM 352A et M4-
multimètre numérique GDM 356.
M3
+ A
RC 100
C +
M1
RB + E2 0...15 V
+ A B
+ P M4 V
E1 5V 220 10 k
+
E
M2 V
Fig.4
□ CE.4. Tracer le réseau des caractéristiques d’entrée : VBE = f(IB). Porter la tension VBE
sur l’axe horizontal du repère cartésien, tandis que le courant IB sur l’axe vertical.
□ CE.5. Constater l’influence de la tension VCE sur la tension VBE ainsi que sur le
courant IB.
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V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
5V 0...15 V
- + - 0 +
M3 +
RB RC
M1
+ BC 140
+
P M4
+
M2
Fig.5
Tableau 1
IB (A) 10 20 40 60 80 100
VCE = 1 V
VBE (V)
VCE = 5 V
VBE (V)
VCE = 10 V
VBE (V)
□ CS.2. Faire varier VCE en mettant des valeurs de la source de tension E2 comprises
entre 15 V et 0 V.
Remarque : entre 1 et 0 volts jouer très progressivement sur l’alimentation E2 en ajustant le
potentiomètre P pour maintenir le courant de base IB = 10 A.
- 26 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ CS.6. Faire l’analyse du réseau des caractéristiques obtenu lorsque VCE est nulle, puis
lorsque la tension VCE varie légèrement et quand la tension VCE atteint un certain
seuil.
Tableau 2
E2 15 12 10 8 6 4 2 1 …………….0
(V)
IB = 10 A
VCE
(V)
IC
(mA)
IB = 20 A
VCE
(V)
IC
(mA)
IB = ….A
VCE
(V)
IC
(mA)
IB = 100 A
VCE
(V)
IC
(mA)
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V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ CTT.2. Faire varier VCE en mettant des valeurs de la source de tension E2 comprises
entre 15 V et 1 V.
□ CTT.3. Pour chaque valeur de VCE mesurer la valeur de tension VBE correspondante.
Reporter les résultats de mesures sur le tableau 4.
Tableau 4
E2 (V) 15 12 10 8 6 4 2 1
IB = 10 A
VCE
(V)
VBE
(V)
IB = 20 A
VCE
(V)
VBE
(V)
IB = … A
VCE
(V)
VBE
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V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
(V)
IB = 100 A
VCE
(V)
VBE
(V)
□ CTT.5. Tracer le réseau des caractéristiques de transfert en tension : VBE = f(VCE).
Porter la tension VCE sur l’axe horizontal du repère cartésien et la tension VBE sur
l’axe vertical.
IC (mA)
10
TRANSFERT SORTIE
EN COURANT
5 IC = f(VCE) à IB constante
IC = f(IB) à VCE constante
VBE (V)
Fig.6
□ Q.1. Pour E2 = 10 V, trouver la relation liant VCE, RC, IC et E2 (loi des mailles).
Montrer que cette équation s’écrit : IC = kVCE + b et donner les valeurs numériques de
k et b.
□ Q.2. L’équation IC = kVCE + b représente une droite qui s’appelle la droite de charge
statique du transistor. Tracer cette droite sur le réseau obtenu en 2.3e.
□ Q.3. Déterminer alors le point de fonctionnement (IC ; VCE) du transistor pour IB = 100
A.
- 29 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ Q.5. Pour 0 < IB < IBsat, le transistor fonctionne en régime linéaire. Par quoi cela se
traduit-il ?
□ Q.6. Pour IB > IBsat, le transistor est dit « saturé », donner une explication et donner la
valeur obtenue par VCE au maximum dans cet état de fonctionnement.
- 30 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°05
But
Le but de ce TP est l’étude des montages de polarisation pour le transistor bipolaire :
On commence par mesurer le du transistor utilisé, ainsi que la valeur minimale de
saturation du courant de base IBsat.
On poursuit avec l’étude des montages de polarisation du transistor BC 140 (NPN).
On fini avec des calculs de puissances à l’entrée et à la sortie du transistor.
Matériel
Plaque perforée DIN A4 57674 1
Résistance 100 2W 57732 2
Résistance 1 k 5% 1.4W 57744 1
Résistance 10 k 1% 0.5W 57756 2
Potentiomètre 220 3 W 57790 1
Potentiomètre 47 k 1,5 W 57782 1
Transistor BC 140 57876 1
Cavalier 50148 3
Alimentation CC 0…15 V 52145 1
Multimètre analogique 531120 2
Multimètre numérique GDM 352A 1
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 4
Câble d’expérience court 20 cm, noir 1
Polariser le transistor, c’est l’amener grâce aux alimentations et résistances extérieures dans
un état électrique donné. C’est état se traduit graphiquement par un point appelé point de
repos (en réalité quatre points correspondant aux quatre types de caractéristiques).
- 31 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
On appelle ainsi la droite de charge de l’entrée du transistor, elle est tracée dans le repère (IB,
UBE).
EB / RB IBO
RB IB
IB B
EB E UBEO
UBE
Fig.1
1 E
Soit IB U BE B
RB RB
Elle concerne la sortie du transistor, elle est donc tracée dans le repère (IC, UCE).
IC
E / RC
Q0
IB = IBO
IC ICO
C E
E
UCE
UCEO E
Fig.2
- 32 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
1 E
Soit IC U CE (1)
RC RC
Le transistor consomme une puissance égale à UCB IC, entre bornes B et C, et une puissance
égale à UBE IE entre bornes B et E (fig.3). Toute cette puissance électrique est transformée
en chaleur par effet Joule.
IC
IC
C
B
E
IE P = PMAX
UCE
P = UCB IC + UBE IE
Si l’on note PMAX la valeur maximale de la puissance admissible par le transistor, la relation
IC = PMAX / UCE se représente par une hyperbole dans le réseau de sortie (fig.3). Le point de
repos du transistor doit obligatoirement se situer en deçà de cette hyperbole.
- 33 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
On montre que ICO dépend beaucoup moins de que dans le cas précédent. En particulier si
RB est négligeable devant RC , le courant ICO est indépendante de et vaut :
VCC U BEO
ICO (4)
RC
- 34 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
La stabilisation en température est assurée par une résistance RE placée en série avec
l’émetteur : si la température augmente, ICO augmente, IEO augmente, la tension sur l’émetteur
REIEO augmente, la tension UBEO diminue en entraînant une diminution de IBO qui rétablit la
valeur initiale de ICO.
+VCC +VCC
R1 RC RC
a) b)
Fig.6
RC 100
+
M2 A
C +
M1
RB + E2 0...15 V
+ A B
+ P M3 V
E1 1k
5V 220
E
Fig.7
- 35 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
E1 E2
5V 0...15 V
- + - 0 +
RC
+
M2 A
RB M1
+
A BC 140
+
P M3 V
+
Fig.8
Tableau 1
IB
(mA) 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,5
M1
IC
(mA)
M2
UCE
(V)
M3
- 36 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ PRB.3. Calculer la valeur de la résistance de base RB pour obtenir IBO = 0,4 mA.
Utiliser l’équation (2) en supposant que UBEO = 0,7 V. Vérifier que IBO < IBsat.
□ PRB.4. Calculer alors la valeur de ICO et celle de VCEO, c’est-à-dire déterminer le point
Q0.
□ PRB.5. Placer ce point sur la droite de charge précédemment tracée. Le point de repos
Q0 est-il au milieu de la droite de charge ?
E1 E2
5V 0...15 V
- + - 0 +
P1
RC
47 k
+
RB M2 A
M1
+
A BC 140
+
P M3 V
Fig.9
- 37 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ PRB.8. Mesurer ensuit les valeurs de ICO et UCEO. Placer ce point de repos
expérimental Q'0 sur la droite de charge précédemment tracée en 2.2e.
□ PRB.11. Eteindre la source de tension et mesurer la résistance de base RB. Que peut-
on constater ?
□ PRC.4. Mesurer ensuit les valeurs de ICO et UCEO. Placer ce point de repos
expérimental Q''0 sur la droite de charge précédemment tracée en 2.2e.
□ PRC.6. Eteindre la source de tension et calculer le courant ICO d’après la formule (3)
puis d’après (4). Que peut-on constater ?
□ PBE.2. Pour le schéma de la figure 6b calculer les valeurs de ETh et RTh en prenant VCC
= 10 V.
□ PBE.3. Donner l’équation de la droite d’attaque, c’est-à-dire l’équation liant UBE, VCC,
RC, RE et IC, sachant que IE IC.
- 38 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
E1 E2
5V 0...15 V
- + - 0 +
RC
P1
47 k +
R1 M2 A
M1
+
A BC 140
+
P M3 V
R2
RE
Fig.10
E U BEO E U BEO
I BO Th et ICO Th (5)
RTh RE RTh RE
□ PBE.5. Montre que si RE est grand devant RTh, la valeur de ICO ne dépend plus de et
vaut
E
ICO Th (6)
RE
- 39 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ Q1.1. Déterminer les valeurs de RC et RB afin que le point de fonctionnement soit situé
au milieu de la droite de charge statique.
IC
□ Q1.2. Calculer la dispersion relative du courant collecteur pour une variation de
ICO
température de jonction T = 20°C. On admettra que :
- 40 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
1
1% / C
T
Le circuit de la figure 6 est à polarisation mixte réalisée à l’aide d’un pont de base (R1 et R2)
et d’une résistance sur l’émetteur RE.
□ Q2.1 Quelles doivent être les valeurs de RC, RE, R1 et R2 pour que le point de
fonctionnement Q0 soit situé au milieu de la droite de charge statique et le courant
collecteur soit encore de ICO = 50 mA ?
IC
□ Q2.2. Déterminer la valeur de la dispersion pour la même variation de
ICO
température de T = 20°C.
1.a - Règle du dixième : choisir une tension d’émetteur UEM approximativement égale au
dixième de la tension d’alimentation VCC, soit :
UEM = 0,1VCC
UCE = 0,5VCC
1.c - Par addition des tensions sur la maille collecteur, il s’ensuit qu’une tension d’environ
0,4VCC apparaît aux bornes de la résistance collecteur, d’où :
RC = 4RE
RE 100
1.d - L’indépendance de IC par rapport à entraîne la règle du = , d’où l’on
RTh 1
choisira le plus petit auquel on risque d’être confronté :
RTh = 0,01RE
1.e - En sachant que RTh< R2 soit RTh R2 on calcule R1 selon la règle de proportionnalité
du diviseur de tension (voire la figure 6a et 6b) :
- 41 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
V E
R1 CC Th R2
E Th
ΔI
2. Dispersion C
I CO
V V
ICO I BO CC BEO
RB
dI CV U BEO
CC
d RB
I C
I CO
Pour évaluer l’influence de la température sur ICO, on exprime ce courant en fonction de IBO à
l’aide de l’équation (3) :
(VCC U BEO )
ICO I BO
RC RB
dIC E U BEO R
Th ( Th )
d R 2
( Th RE )2
IC RTh
I CO RTh RE
IV. Conclusion
Faire la conclusion en quelques lignes.
- 42 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°06
AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL :
CARACTERISTIQUES EN COURANT CONTINU
Buts
1. Déterminer la réponse en tension avec contre-réaction.
Matériel
Plaque perforée DIN A4 57674 1
Résistance 100 2W 57732 2
Potentiomètre 1 k 1 W 57792 1
Potentiomètre 47 k 1.5 W 57782 1
Résistance 4.7 k 5% 1.4W 57752 2
Résistance 10 k (soit 15 k) 1% 0.5W 57756 3
Amplificateur opérationnel 741 57885 1
Cavalier 50148 3
Alimentation CC 0…15 V 52145 1
Multimètre analogique 531120 1
Multimètre numérique GDM 352A 2
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 6
- 43 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Une source d’alimentation externe à courant continu 15 V par rapport au point commun.
L’AO est un amplificateur différentiel à grande gain en boucle ouverte Aol (ol : open loop),
c’est-à-dire en absence de contre-réaction.
+VCC
I+
+
I-
-
U+ U- - VCC US
- Source à +
CC
Point commun
Fig.1
US
Aol , où U - U
Les courants sur chaque entrée sont nuls : I+ = I- = 0. L’impédance d’entrée différentiel est
infini : Ze= .
Une impédance de sortie nulle : Zs = 0. L’AO idéal est équivalent à la sortie à une source de
tension US de résistance nulle.
L’AO est caractérisé par sa réponse en tension (tension de sortie en fonction de la tension
différentielle d’entrée).
La caractéristique US = f() comporte 3 zones :
US
U+ > U- US = + VCC - zone de saturation positive
U+ = U- = 0 - régime linéaire +VCC
U+ = U- US = - VCC - zone de saturation négative
-VCC
- 44 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
La symétrie de l’AO n’est jamais parfaite ce qui signifie qu’une tension nulle en
entrée conduira à une sortie non nulle.
Les propriétés de l’AO sont principalement déterminées par le branchement extérieur.
Dans ce classe d’amplificateur le signal d’entrée attaque l’entrée non inverseuse, la réaction
réinjecte un échantillon de la tension de sortie sur l’entrée inverseuse = U+ - U- (fig.2).
Donc US = AclUe : définition d’un gain en boucle fermée en raison de la contre-réaction Acl
(cl : closed loop).
Ici l’AO adapte la tension de sortie US, afin que la tension échantillonnée U- soit égale à la
tension d’entrée Ue : c’est la contre-réaction.
R2
1.2 Amplificateur de tension inverseur
Fig.3
= U+ – U-= 0 U- = U+ = 0 car l’entrée non inverseuse est connectée à la masse.
Le point M (fig.3) est une masse virtuelle, au potentiel de U- 0, mais où aucun courant ne
s’écoule.
UR1= Ue – U- = IR1R1 IR1= Ue/R1 et UR2= U- – US = IR2R2 car I+ = I-, donc IR1= IR2 = I.
Alors :
UR2 = – US = IR2
Donc
- 45 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
R2 R
US Ue soit U S AclUe, avec Acl 2 (signe « - » indique inversion de phase).
R1 R1
R1 R
L’amplificateur inverseur peut traiter
simultanément plusieurs entrées, car l’entrée
inverseuse est une masse virtuelle.
= U+ – U-= 0 U- = U+ = 0 R2
U1
U R U U Ui
U Ri I i Ri I i i i US
Ri Ri Ri U2
UR = U- -US = -US =IR , I Ii
i
R
U S Ui
i Ri
Fig. 4
U1 = 0, US = f(U2) U2 = 0, US = f(U1)
---------------------- -----------------------
U+ 0 = U-
R2 R1 R
U 2 0 R2 I R1 U US U U1 U S (U1 ) 1 U1
U S (U 2 ) U 2 R1 R2 R1 R2 R2
0 U S R1I R2
superposition :
R1 R R
U S U S (U1 ) U S (U 2 ) U1 1 U 2 1 U1 U 2
R2 R2 R2
L’impédance d’entrée Re est finie :
- 46 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
+15 V R1 R2
+15 V
R 100
P 1 k
V
V -15 V
R 100
-15 V
Fig.6
Tableau 1
Ue
(V) -12 -9,0 -7,5 -6,0 -4,5 -3,0 0,0 3,0 4,5 6,0 7,5 9,0 12
M1
US
(V)
M2
- 47 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
E1 E2
5V 0...15 V
- + - 0 +
vers +15V
M1 V R1
R R2 vers +15V
+
M2
-
+
P + V
R vers-15V
vers-15V
Fig.7
R2
□ ANI.9. Comparer le gain Acl au terme 1 . En déduire une relation entre US, Ue et
R1
les résistances R1 et R2 en régime linéaire.
- 48 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
+15 V R1 R2
+15 V
R 100
P 1 k
V
V
-15 V
R 100
-15 V Fig.8
Tableau 2
Ue
(V) -12 -9,0 -7,5 -6,0 -4,5 -3,0 0,0 3,0 4,5 6,0 7,5 9,0 12
M1
US
(V)
M2
□ AI.5. Délimiter sur le graphe les zones des régimes linéaires et saturés. Justifier le
terme « inverseur » donné à ce montage.
R2
□ AI.7. Comparer le gain Acl au terme . En déduire une relation entre US, Ue et les
R1
résistances R1 et R2 en régime linéaire.
b) Courant de sortie maximum d’un amplificateur inverseur
- 49 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
R1 R2
+15 V
4,7 k 10 k
R +15 V P2
100
P 1 k 47 k
V -15 V V A
R 100
-15 V
Fig.9
E1 E2
0...15 V
5V
- + - 0 +
vers +15V
M3
V
R M1 V R1 R2 P2
+ vers +15V
M2
-
+
P + V
R vers-15V
vers-15V
Fig.10
- 50 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ AI.11. Ajuster à l’aide du potentiomètre P la tension d’entrée sur 2,0 V (mesurée par
le multimètre M1).
□ AI.12 Varier à l’aide du potentiomètre P2 la résistance de charge du circuit et
mesurer le courant de sortie IS (multimètre analogique M3) ainsi que la tension de
sortie US (M2) correspondante.
R1 P2
+15 V
4,7 k 47 k
R +15 V
100 A
P 1 k
V -15 V V
R 100
-15 V
Fig.11
□ AI.17. Ajuster à l’aide du potentiomètre P la tension d’entrée sur 2,0 V (mesurée par
le multimètre M1).
- 51 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Tableau 3
US(V)
M2 -0,1 -1 -4 -8 -10 -11 -11,5 -12,0 -12,8
IG(mA)
M3
RG=US/IG
Ue
□ AI.21.Calculer IG d’après la relation : I G .
R1
□ AI.22. Faire la conclusion.
R2
+5 V
R1 R3
+15 V
U2 +15 V
R 100
U1
P 1 k
V -15 V V
R 100
-15 V
Fig.12
- 52 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
E1 E2
5V 0...15 V
- + - 0 +
vers +15V
R2
R R1 R3 vers +15V
+ M2
-
+
P M1 V V vers 0 V
+
R vers-15V
vers-15V vers 0 V
Fig.13
Tableau 4
U1(V)
M1 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
US(V)
M2
- 53 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
R1 R2
+15 V
U1 +15 V
R 100
R'1
P 1 k
V -15 V V
U2
R'2
R 100
-15 V
Fig.14
Tableau 5
U1(V)
M1 -2 -1 0 2 4 6 8 10
US(V)
M2
- 54 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Tableau 6
U1 (V)
M1 -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10
US(mV)
M2
AD
20log (dB)
AG
- 55 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°07
UTILISATION DE L’OSCILLOSCOPE ET DU
GENERATEUR DE FONCTIONS
But
Se familiariser avec l’utilisation de l’oscilloscope et du générateur de fonctions par
intermédiaire de montages simples.
Matériel
Alimentation CC 0…15 V 52145 1
Multimètre numérique GDM 352A 1
Oscilloscope analogique HM303-6 1
Générateur de fonctions GFG-8020H 1
Câble de mesure BNC/fiche 4 mm 57524 1
Connecteur BNC/fiche 4 mm 1
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 1
I. Introduction
1.1. L’oscilloscope analogique à tube cathodique HM303-6 (voir annexe, page 61)
L'oscilloscope analogique permet de suivre sur un écran l'évolution d'un signal électrique en
temps réel, et d'en mesurer les caractéristiques principales tels que l'amplitude, la période, le
déphasage...
Son élément de base est (voir figure ci-dessous) : le tube cathodique, une ampoule de verre
maintenue sous vide,contenant le canon à électrons qui sont émis par un filament surchauffé,
phénomène appelé émission thermoélectronique et une série d'électrodes portées à un
potentiel positif. Grâce à celles-ci les électrons sont concentrés puis accélérés pour former un
faisceau dirigé vers la face avant du tube, qui fait office d'écran de l'oscilloscope. Sa surface
fluorescente, au point d'impact, transforme l'énergie du faisceau d'électrons en énergie
lumineuse pour former ce qu'on appelle communément le spot.
- 56 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
- 57 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
La fréquence souhaitée peut alors être ajustée avec le bouton FREQUENCY en gros
(COARSE) et en fine (FINE).
Le signal est conduit vers la douille OUTPUT 50 par le potentiomètre AMPL, l'amplificateur
et l'atténuateur. La tension de sortie est réglable de façon continue jusqu'à 20 V crête à crête et
peut être atténuée de 20 dB (bouton AMPLI tirée). Cette atténuation, dans le cas d'un signal
mixte, diminue en même temps et dans le même rapport l'amplitude de la tension
continue.
FREQUENCY
INPUT OUTPUT OUTPUT
COARSE FINE VCF TTL / CMOS 50
Fig.1
La sortie TTL( bouton enfoncée) / CMOS (bouton tirée) donne uniquement en sortie, un
signal en créneaux.
Le générateur peut délivrer une tension continue réglable utilisée comme tension d'offset
additionnée au signal de sortie sélectionné. On utilise alors la commande OFFSET (bouton
tirée).
Le bouton DUTY (bouton tirée) permet de modifier le rapport cyclique d’un signal en
créneau.
- 58 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
c) Mettre les boutons de « décalage » Y- POS. I (5), Y- POS. (8), X- POS. (11) et de
« niveau » LEVEL (10) en position médiane (trait des boutons vers le haut).
a) Appuyer d’abord sur touche de masse (30) et (34) des voies CH I et CH II.
b) Mettre sous tension, une trace apparaît : sinon les points du 1 (recommandations).
e) Enfoncer la touche CHI/II (15) : une autre trace apparaît puis faire comme en 2d pour
CH II.
2.. Tourner le bouton TIME/DIV. (24) complément à gauche, puis revenir sur 1 ms.
Constater.
- 59 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
b) Appuyer sur le bouton X-Y (26) ; constater puis revenir rapidement sur1 ms.
ATTANTION ! Ne pas rester dans cette position en absence de signal
pour ne pas endommager l’écran.
2.2.1. Connexion
b) On peut utiliser un connecteur BNC et deux fils simple (rouge et noire ou bleu).
c) Attention : sortie noire du câble de mesure ou du connecteur BNC est relié avec la
masse de l’oscilloscope.
CH I CH II
Fig.2
- 60 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
d) On veut mesure la tension Unp. Permuter alors les deux fils : soit la sortie noire du
câble à la borne rouge et le connecteur central à la borne bleu. Constater.
Le générateur de fonctions (GF) est éteint et les boutons AMPL, TTL, OFFSET et DUTY sont
enfoncés.
Générateur de Oscilloscope
fonctions
TTL OUTPUT
50 CH I CH II
Fig.3
- 61 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
2.3.4. Questions
d) Modifier le calibre de base de temps puis de sensibilité verticale ; change t-on alors
les valeurs de la période et de l’amplitude ?
e) L’enseignant(e) ayant affiché une tension, mesurer son amplitude, sa période donc
sa fréquence ; la dessiner.
2.4.1. Manipulation
2.4.2. Questions
- 62 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
ANNEXE
63
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°08
LE TRACÉ AUTOMATIQUE DE
CARACTÉRISTIQUES DES DIODES À L’AIDE DE
L’OSCILLOSCOPE
But
Se familiariser avec l’utilisation de l’oscilloscope pour obtenir le tracé automatique des
caractéristiques de diodes
Matériel
Plaque perforée DIN A4 57674 1
Résistance 100 5% 2 W 57732 1
Diode Si 1N 4007 57851 1
Diode luminescente rouge, LED 2, verticale 57848 1
Diode Zener 6.2 V , 0.5 W 57855 1
Générateur de fonctions GFG-8020H 1
Oscilloscope analogique HM303-6 1
Câble de mesure BNC/fiche 4 mm 57524 2
Connecteur BNC/fiche 4 mm 1
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 1
Cavalier 50148 2
64
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
tension appliquée aux plaques verticales YY’ de l’oscilloscope. La même source alimente les
plaques horizontales XX’ avec amplificateur interposé (fig.1).
Comme la tension d’attaque est alternative, la tension appliquée varie constamment entre les
valeurs de crête positive et négative et explore donc la caractéristique entre ces deux points
limite. Une tension de même fréquence et phase produit la déviation horizontale, ce qui fait
qu’à chaque valeur de la tension d’entrée produisant une déviation verticale donnée
correspond une déviation horizontale qui représente cette tension d’entrée. On obtient donc
une suite continue de points de mesure.
Composant
étudié Y
X X'
G 50...100 Hz
Y'
Amplificateur
Fig.1
XX'
Pendant l'alternance négative (intervalle
D UD du temps de T/2 à T), la diode D est
polarisée dans le sens inverse de sa
GBF Ve conduction et elle présente une résistance
R masse de l'oscilloscope
interne très élevée. Le courant négatif qui
UR
traverse la résistance R est donc très
YY'
faible.
Fig.2
Donc la tension aux bornes de la diode durant l'alternance négative est égale à :
VR (t ) Ve(t ) . La figure 3 montre les formes des tensions à redresser Ve (t) et à la sortie
VR (t) du circuit.
65
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Ve
alternance altenance
positive négative
+Vemax
+ + +
0 t
- T/2 - T -
-Vemax
période T
VR
+ + +
0 t
T/2 - T
-
période T
Fig.3
La tension aux bornes d’une diode est appliquée aux bornes d’entrée de l’amplificateur de
déviation horizontale (XX’).
On branche les bornes d’entrée de l’amplificateur de déviation verticale (YY’) aux bornes
d’une résistance de valeur connue, placée en série avec la diode étudiée.
L’ordonnée du sport est ainsi proportionnelle à la tension aux bornes de la résistance, donc à
l’intensité du courant dans le circuit.
Les résistances d’entrée des amplificateurs sont élevées (de l’ordre du M), généralement la
présence de l’oscilloscope ne perturbe pas la mesure, le tracé du spot est par conséquent
semblable à la caractéristique de la diode.
Malgré tout, une complication vient du fait que chaque amplificateur a une de ses bornes
d’entrée reliée à la masse de l’oscilloscope. C’est le montage avec l’isolement galvanique de
générateur qui résout le problème des masses.
D’après le circuit de la figure 2 le générateur délivre une tension variable
Ve (t) = UD (t) + UR (t) soit VR (t) = Ve (t) – UD (t).
Sous tension inverse, la diode ne conduit pratiquement pas, et le courant dans la résistance est
quasiment nul, tout comme UD (t) = - Ve (t).
Sous tension directe, lorsque Ve (t) US alors UD est voisine de US.
66
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
vers CH I
vers GBF
a
D
b
. vers CH II
Fig.4
67
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ 2.2.3. Mettre les boutons de « décalage » Y- POS. I (5), Y- POS. (8), X- POS.
(1I) en position médiane (trait des boutons vers le haut).
□ 2.2.5. Enfoncer les boutons (30) et (34) pour désactiver les voies CH I et
CH II.
□ 2.2.9. Mettre l’oscilloscope sous tension, une tache lumineuse doit apparaître ;
□ 2.4.1. Insérer le cavalier (représenté sur la plaque perforée par les lignes
interrompues courtes) entre les prises (a) et (b).
68
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ 2.5.2. Mesurer les tensions maximales aux bornes de la diode dans les
différentes phases (ici on peut observer les phases à l’aide de la LED 2).
69
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
70
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°09
LA DIODE DE REDRESSEMENT
But
Examiner le fonctionnement d’une diode en redressement. Vérifier expérimentalement le rôle
d’un condensateur sur l’ondulation de la tension redressée.
Matériel
Plaque perforée DIN A4 57674 1
Résistance 100 5% 2 W 57732 1
Résistance 2.2 k 5% 1.4 W 57748 1
Condensateur 1 F 5% 57815 1
Condensateur 4.7 F 5% 57816 1
Diode Si 1N 4007 57851 4
Générateur de fonctions GFG-8020H 1
Oscilloscope analogique HM303-6 1
Multimètre numérique GDM 352A 1
Câble de mesure BNC/fiche 4 mm 57524 2
Connecteur BNC/fiche 4 mm 1
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 1
Cavalier 50148 5
La diode, présentant une résistance pratiquement infinie lorsqu’elle est polarisée en inverse,
peut être utilisée pour obtenir un courant unidirectionnel à partir d’un courant alternatif tel
que le courant sinusoïdal.
RS D Dans le circuit de la figure 1, la diode est
passante quand le potentiel de son anode est
supérieur à la tension de seuil US à celui de sa
RCh cathode. Si on néglige les effets dus à la tension
U de seuil, la charge RCh est traversée par du
e(t) = Vsint courant uniquement pendent les alternances
positives.
Fig.1
On pose :
e(t) = Vsint = RS I(t) + U(t)
Or : e(t) = (RS +RCh)I(t)
Si e > 0 donc U(t) = e(t).RCh/(RCh +RS)
Si e < 0 donc U = 0
Pour une tension sinusoïdale dont une seule alternance est redressée, la valeur moyenne de la
tension est égale à :
71
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
T /2
1 V T /2 2V V
U
T V sin t dt T cos t 0
2
(1)
0 T
T
Dans le montage précédent, la valeur moyenne de la tension U est faible car cette tension est
nulle la moitié du temps (T/2). On améliore le procédé en effectuant un redressement double
alternance.
On obtient ce redressement au moyen d’un pont de 4 diodes (pont de Graetz) représenté sur la
figure 2.
B
D1 D4
A
D2 D3
C
Fig.2
En régime sinusoïdal on a :
2V
U (2)
1.3 Filtrage
La tension obtenue après redressement est unidirectionnelle mais elle n’est pas continue. La
forme de tension est périodique ; elle contient une composante continu (la valeur moyenne de
la tension redressée) et des harmoniques que l’on désire annuler : on fait suivre la cellule de
redressement par un filtre qui supprime les hautes fréquences.
72
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
RS D T
U U
C RCh U
e(t) = Vsint
t
t1 t2
Fig.3 Fig.4
Le filtrage le plus simple fait appel à un seul condensateur C placé en parallèle sur la charge
RCh ( fig.3) et qui se comporte comme un réservoir d’énergie.
Sur la figure 4 on a désigné par t1 la duré de chargement du condensateur C. Durant cette
période la diode D est passante : le condensateur se charge rapidement (à condition que la
résistance RS + RD est très inférieure à celle de la charge RCh). On peut définir la constante de
temps de charge c = (RS + RD)C.
La tension crête atteinte aux bornes du condensateur est égale à V - US : on admet que la
résistance RCh est assez grande pour pouvoir négliger le courant de décharge dans RCh devant
le courant de charge.
Dès que V - US > e(t), le générateur est isolé de la charge RCh par la diode D qui est devenue
bloquée. Le condensateur se décharge dans RCh avec une constante de temps RChC. La qualité
du filtrage est d’autant meilleure que le courant de décharge est faible : il faut utiliser des
condensateurs de capacité élevée pour obtenir une constante de temps de décharge aussi
élevée que possible.
Le calcul rigoureux de l’amplitude des variations de la tension de sortie U est relativement
compliqué et long. Comme il est rarement nécessaire de connaître ces paramètres avec
précision on fera les approximations suivantes :
a) la période de décharge = T (approximation d’autant meilleur que U est faible).
U
I moyen
T
I moyen
(3)
C Cf
On peut estimer la valeur de Imoyen pour le cas le plus défavorable, soit Imoyen = V/(2RCh).
73
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
II. Manipulation
vers CH I vers CH II
vers GBF
fil rouge
RS D
+
V
C RCh
Fig.5
□ M.1.4. Mettre l’oscilloscope sous tension et le régler pour visualiser les deux signaux
positionnés comme suit : au milieu d’écran - signal d’entré e(t) et au -dessous - signal
de sortie U(t)).
□ M.1.5. Représenter sur une feuille du papier millimétré N°1 les signaux e(t) et U(t).
74
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ M.2.2. Représenter sur une feuille du papier millimétré N° 2 les signaux e(t) et U(t).
□ M.2.7. Représenter sur une feuille du papier millimétré N° 3 les signaux e(t) et U(t).
□ M.3.2. Mettre le générateur de fonction GBF sous tension sans changer le réglage précédent.
□ M.3.3. Mettre l’oscilloscope sous tension et le régler pour visualiser le signal de sortie
U(t).
□ M.3.4. Représenter sur une feuille du papier millimétré N° 4 le signal de sortie U(t).
75
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
fil rouge
+
RCh V
Fig.6
76
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°10
CIRCUITS A DIODE :
REALISATION DE CIRCUITS DE RESTAURATION
POSITIVE, NEGATIVE ET DE MULTIPLICATEURS DE
TENSION
But
Le but consiste à réaliser successivement :
- un circuit de restauration positive et négative,
- un détecteur de tension crête à crête,
- un doubleur de tension,
- un tripleur et puis un quadrupleur.
Matériel
Plaque perforée DIN A4 57674 1
Diode 1N 4007 57851 4
Condensateur 1 F 5 % 57815 4
Cavalier 50148 8
Multimètre numérique GDM 352A 1
Oscilloscope analogique HM303-6 1
Générateur de fonctions GFG-8020H 1
Câble de mesure BNC/fiche 4 mm 57524 1
Connecteur BNC/fiche 4 mm 1
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 2
77
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
C1
+ VC
0 v(t) = VCsin(t) D1 RL VS
- VC
Fig.1
C1 D2
+ VC
0 D1 C2 VS
v(t) = VCsin(t)
- VC
Fig.2
Sur la figure 3, le doubleur de tension est formé d’un assemblage de deux quadripôles (diode,
condensateur) en chaîne.
78
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
C1 D2
- VC + +
D1 C2 2VC RL VS = 2VC
-
Fig. 3
VS = 3VC
RL
C1 C3
- VC + - 2VC +
D1 D2 D3
C2
- 2VC +
Fig.4
79
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
C1 C3
- VC + - 2VC +
D1 D2 D3 D4
C2 C4
- 2VC + - 2VC +
RL
VS = 4VC
Fig.5
II. Manipulation
2.1. D’après le schéma électrique de la figure 5, réaliser le montage de l’installation
expérimentale en disposant les composants comme il est indiqué sur la figure 6 (exemple).
vers GBF
C1 C3
D1 D2 D3 D4
C2 C4
masse masse
du GBF d'oscilloscope
Fig.6
80
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ 2.4.1. Relever le signal délivré par le GBF (voie CH I) et encas de besoin ajuster la
valeur d’amplitude crête sur 4 V. Positionner la ligne de base (bouton Y-POS.I) au
milieu de l’écran.
Remarque : Garder ce réglage durant toutes les expériences.
□ 2.4.2. Relever le signal aux bornes de la diode D1 (voie CH II) et positionner la ligne
de base (bouton Y-POS. II) sur la même ligne comme en 2.4.1.
□ 2.4.3. Reproduire les signaux relevés sur le papier millimétré (oscillogramme N°1) et
préciser tous les réglages. La figure 7 donne un exemple de la représentation des
résultats de l’expérience.
CH I : 5 VOLTS/DIV.
CH II : 5 VOLTS/DIV.
TEMPS/DIV : 1 ms
Fig.7
81
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ 2.4.5. Reproduire les signaux observés sur le papier millimétré (oscillogramme N°2)
comme en 2.4.2.
□ 2.4.7. Comparer les résultats observés avec les résultats théoriques déterminés en 1.1.
□ 2.4.8. Faire une conclusion en attirant l’attention sur la valeur de tension 2VC.
□ 2.5.1. Relever le signal délivré par le GBF (voie CH I) et le signal aux bornes du
condensateur C2 (voie CH II).
□ 2.5.2. Reproduire les signaux observés sur le papier millimétré (oscillogramme N°2)
comme sur 2.4c.
□ 2.5.3. Comparer les résultats obtenus avec les résultats trouvés en 1.2.
□ 2.6.1.4. Dessiner le schéma (schéma N°1) du circuit de tripleur de tension et porter les
valeurs des tensions mesurées aux bornes de chaque condensateur en précisant la
polarité. Indiquer et préciser sur le schéma N°1 la valeur de tension de sortie VS.
□ 2.6.1.7. Comparer les résultats des mesures obtenus en 2.6.1b, 2.6.1c et 2.6.1e. En cas
de grande différence entre aux refaire toute la série de mesure.
82
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ 2.6.2.4. Reprendre les mesures des tensions aux bornes de chaque condensateur ainsi
que la tension de sortie VS en utilisant le multimètre numérique. Reporter les résultats
des mesures sur le schéma N°2.
□ 2.6.2.5. Comparer les résultats des mesures obtenus en 2.6.2a, 2.6.2b et 2.6.2d. En cas
de grande différence entre aux refaire toute la série de mesure.
83
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°11
But
Mettre en évidence le comportement d’un transistor bipolaire en fonctionnement de
commutation :
On commence par mesurer le S du transistor utilisé en mode dite saturation dure.
On poursuit avec l’étude de ce type de polarisation pour le transistor BC 140
(NPN) utilisé comme interrupteur électronique.
On fini avec du circuit de génération d’une tension en dents de scie.
Matériel
Plaque perforée DIN A4 57674 1
Résistance 1 k 5% 1.4 W 57744 1
Résistance 10 k 1% 0.5W 57756 1
Condensateur 1 F, 63 V 57815 1
Diode luminescente rouge, LED 57848 1
Interrupteur unipolaire 57913 1
Transistor BC 140 57876 1
Cavalier 50148 3
Alimentation CC 0…15 V 52145 1
Générateur de fonctions GFG-8020H 1
Oscilloscope analogique HM303-6 1
Câble de mesure BNC/fiche 4 mm 57524 2
Connecteur BNC/fiche 4 mm 1
Multimètre analogique 531120 2
Multimètre numérique GDM 352A 1
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 5
- 84 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
- Les deux extrémités de la droite de charge statique correspondent à des régimes non
linéaires, ce sont ces deux régions que l’on utilise pour la commutation, le passage
d’une région à l’autre étant très rapide.
IC IB
IB(mA)
VCC/RC S
Q0 0,3
0,2
0,1
B 0,01
UCE UBE
UCES VCC E0 UBES
a) b)
Fig.1
Il est alors possible de réaliser l’un ou l’autre des deux états suivants :
- Etat bloqué : si la tension base-émetteur est inférieure au seuil E0, le courant de base
est nul (fig.1a). Comme le courant collecteur est également nul, on a : IC 0 et UCE
0. Le point de fonctionnement est en B (fig.1a), le transistor est à l’état bloqué.
- Etat saturé (de saturation) : si la tension base-émetteur est supérieure au seuil E0, le
courant de base commence à circuler, ce qui entraîne le déplacement du point de
fonctionnement sur la droite de charge. Si le courant base a une valeur suffisamment
élevée, le point de fonctionnement se fixe en S dans la partie saturée (fig.1b), le
transistor est à l’état saturé.
On peut représenter les deux états (ouvert et fermé) de cet interrupteur (fig.2a) en faisant
intervenir (pour l’état bloqué) le seuil E0 (fig.2b) et les tensions UBES et UCES (fig.2d)
correspondant à l’état saturé.
On sait, que le coefficient d’amplification en courant est plus faible dans la zone saturée que
dans la zone linéaire. Si min représente ce coefficient minimal, la saturation est bien réalisée
si l’on a : IB IC/min.
L’application principale de la commutation concerne la réalisation de portes logiques (NON,
OU, ET ainsi que les bascules RS, JK, DT) qui sont à la base de l’informatique.
- 85 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
La commutation électronique permet aussi de réaliser des relais statiques qui remplacent les
relais électromagnétiques.
Sur la base de commutation du transistor bipolaire on réalise des générateurs de tension en
dents de scie largement utilisés dans les circuits d’alimentations des tubes cathodiques de
téléviseurs et de moniteurs d’ordinateurs.
IC C
B C B
RB IB B C
RC
E
VB IE
E0 U BES UCES
V CC
a) b) c)
Fig.2
□ 2.1.1. D’après le schéma de la figure 2, réaliser sur la plaque perforée et faire vérifier
par l’enseignant le montage simple pour allumer une LED rouge.
vers + V CC
0 1
vers + V CC
+ K
A
RB 10 k RC 1 k
RC 1 k
+ +
A + M1 A M2 A
LED V
C +
0 1 V M3
K
Fig.2 Fig.3
- 86 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ 2.1.2. Mesurer le courant du circuit IC ainsi que la tension UAC aux bornes de la LED
pour deux positions (0 et 1) de l’interrupteur K. Calculer la puissance utile du circuit :
Pu = IC UAC.
Tableau 1
Interrupteur K ouvert (en 0) Interrupteur K fermé (en 1)
IC UAC IC UAC
□ 2.2.4. Mesurer les grandeurs IB (M1), IC (M2), UBE (M3) et UCE (M3) déterminées
précédemment et reporter ces valeurs au tableau 2.
□ 2.2.5. Conclusion.
Tableau 2
Calculs Mesures
Etat IB IC UCE IB IC UBE UCE S
Bloqué
(K en 0)
Saturé
(K en 1)
- 87 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
E1 E2
5V 0...15 V
- + - 0 +
K
0 1
+
M1 A RC 1 k
+
RB 10 k M2 A
BC 140
+
M3 V
Fig.4
0 1
K RC vers + VCC
RB 1 k
10 k LED
+ + +
M1 A M2 A V M3
Fig.5
- 88 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
E1 E2
5V 0...15 V
- + - 0 +
0 1
B
+
M1 A RC 1 k
A
+ +
RB 10 k M2 A V M3
E
BC 140
Fig.6
□ 2.3.4. Reporter dans le tableau 3 les résultats des mesures en précisant l’état de la
LED (obscure ou illuminé).
□ 2.3.6. Conclusion.
Tableau 3
Interrupteur K en position 0 Interrupteur K en position 1
IB IC UBE UAE Pb Pu IB IC UBE UAE Pb Pu
- 89 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ 2.3.7. Modifier légèrement le montage précédent (fig.6) comme c’est indiqué sur la
figure 7 (ne pas brancher le condensateur C utilisé dans un autre montage qui suit).
Dans ce montage le circuit de base du transistor est attaqué par un échelon de tension
carré E délivré par le générateur GBF.
□ 2.3.11. Disposer les lignes de base de CH I et CH II de telle façon pour qu’on puisse
bien visualiser les deux signaux : de l’entrée (la sortie du GBF) et de la sortie (tension
UCE).
□ 2.3.12. Reproduire les signaux sur l’oscillogramme N°1 en précisant l’état de la LED.
Explication ?
vers GBF E1 E2
0...15 V
masse + 5V
- + - 0 +
CH I CH II
0 1
RC 1 k
RB 10 k
BC 140
Fig.7
- 90 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
0 1
vers + VCC
vers GBF K
RB 10 k 1 k
Fig.8
Rappel : La tension aux bornes d’un condensateur C durant le chargement varie comme suit :
t
u (t ) E 1 exp( ) avec 1 = R1C et
1
t
celle durant le déchargement est : u (t ) E exp( ) où 2 = R2C.
2
□ 2.4.2. Brancher le condensateur C (représenté par les lignes interrompus -courtes sur la
figure 7) entre le collecteur et l’émetteur du transistor (LED n’a pas pratiquement
d’influence sur le phénomène à étudier).
□ 2.4.3. Ajuster le GBF sur 200 Hz et observer le signal aux bornes du condensateur C
(ajuster correctement la base de temps et le calibre de la voie CH II). Représenter le
signal obtenu sur l’oscillogramme N°2.
□ 2.4.4. Varier la fréquence du signal d’entrée (500 Hz, 1 kHz et 2 kHz) en présentant
pour chaque fréquence le signal de sortie correspondant (comme dans le cas
précédent).
- 91 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
TP N°12
But
1. La conception du circuit de principe d’un amplificateur classe A en émetteur commun.
Matériel
Plaque perforée DIN A4 57674 1
Résistance 680 2 W 57742 1
Résistance 47 k 1% 0.5 W 57764 1
Transistor BC 140 57876 1
Alimentation CC 0…15 V 52145 1
Multimètre analogique 531120 2
Multimètre numérique GDM 352A 1
Cavalier 50148 6
Oscilloscope analogique HM303-6 1
Générateur de fonctions GFG-8020H 1
Câble de mesure BNC/fiche 4 mm 57524 2
Connecteur BNC/fiche 4 mm 1
Paire de câbles 50 cm, rouge/bleu 50145 6
- 92 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
RC 680
RB
VCC 15 V
47 k
VB
5V
e(t)
Fig.1
□ 1.1.3. Tracer la droite de charge statique dans le plan IC(UCE) et porter le point Q0 .
□ 1.2.1. Décrire un modèle linéaire simplifié du transistor pour résoudre les problèmes
de petits accroissements.
□ 1.2.2. Déterminer les amplitudes des variations iB(t), uBE (t), iC(t) et uCE(t).
DIRECTIVES DE CONCEPTION :
1. Régime statique
a Calcule de IB0 :
b Point de repos Q0 :
- 93 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
1 V
I - U CC
C R CE R
C C
2. Régime dynamique
Le point de repos Q0 est défini par l’ensemble des grandeurs électriques caractérisant le
transistor en l’absence des signaux à amplifier. On affecte ces grandeurs de l’indice 0 : IB0,
IC0, UCE0. Les accroissements sont les variations de ces grandeurs électriques par rapport au
point de repos Q0. On les désigne par la lettre : IC, UBE , UCE etc.
Soit un point de repos Q0 déterminé par le couple de grandeurs (IC0, UBE0). Le modèle du
transistor en fonctionnement normal direct peut être linéarisé lorsqu’on considère des
accroissements. En particulier la relation entre les accroissements de courant commandé et la
tension de commande devient :
IC = gmUBE,
où
U
I S exp BE 0
dI C UT I
gm à U CE Cte g m C0 (1)
dU BE U UT UT
BE 0
- 94 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
e (t ) UT
i B (t ) avec rB
RB rB I C0
La valeur crête des variation uBE(t) de la tension base-émetteur : uBE(t) = rB iB(t), d’où
uBEm = rBiBm
Valeur crête des variation iC(t) du courant de collecteur : iC(t) = iB(t), d’où
iCm = iBm
c Schéma équivalent
RB
B C
E E
Fig.2 Schéma équivalent relatif à l’équation Fig.3 Schéma équivalent relatif à l’équation
de la maille d’entrée de la maille de sortie
- 95 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Les figures 2 et 3 représentent les schémas équivalents correspondant aux équations (2) et (3).
L’association de ces deux circuits donne le schéma équivalent de cet étage amplificateur
(fig.4).
RB
B C
iC = iB
iB rB uBE = gmuBE RC uCE = vS
e(t)
E
Fig.4 Schéma équivalent du circuit en régime dynamique des faibles signaux
Les relations (2) et (3) permettent de ne plus représenter la variable t dans les écritures. La
variation uCE = vS constitue la tension de sortie dynamique de l’amplificateur (pour cet
exemple).
vS vS u BE u BE
Av av
Em u BE Em Em
u BE rB
avec : Em rB RB
- 96 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
Le rapport uBE/Em est dit facteur d’atténuation d’entrée. Il pénalise le gain composite Av,
dont la valeur inférieur au gain intrinsèque av.
Le facteur d’atténuation d’entrée dépend de rB et donc du gain en courant . Le gain en
tension Av de ce circuit émetteur commun est donc sensible à la dispersion sur ce paramètre.
E1 E2
5V 0...15 V
- + - 0 +
RB M1 M2 RC
+ +
A A
47 k 680
BC 140
B C
+
V M3
B E
Fig.5
□ 2.1.3. Allumer la source de tension et ajuster la tension VCC sur la valeur de 15 V.
□ 2.1.4. Mesurer les courants IB0, IC0 et la tension UCE0 et UBE0. Reporter dans le tableau
1 les résultats de mesures.
- 97 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ 2.1.5. Compléter le tableau 1 en représentant les valeurs théoriques de IB0, IC0 et UCE0.
Tableau 1
Circuit de polarisation du transistor : point de repos Q0
Théorique Mesure
IB0 (mA) IC0 (mA) UCE0 (V) IB0 (mA) IC0 (mA) UBE0 (V) UCE0 (V)
M1 M2 M3 M3
E1 E2
5V 0...15 V
GBF
+ - + - 0 +
RB RC
C
B BC 140
47 k 680
B E
CH I CH II
Fig.6
- 98 -
V.Tourtchine. COMPOSANTS ELECTRONIQUE. Travaux pratiques.
□ 2.2.6. Sur la voie CH II (mode AC, calibre 1 V/DIV.) observer et mesurer la tension
entre le collecteur (C) et l’émetteur (E) uCEm. Positionner la ligne de base pour ce
signal sur la deuxième ligne au-dessous sur l’écran d’oscilloscope.
□ 2.2.7. Reporter les deux signaux observés sur l’oscillogramme N°1 dans l’échelle bien
choisi.
□ 2.2.9. Reporter les deux signaux observés sur l’oscillogramme N°2 dans l’échelle
approprié.
Tableau 2
Analyse en alternatif : gain en tension
Mesure Théorique
Em uBEm uCEm
(V) (V) (V) av Av uBEm uCEm av Av
CH I CH I CH II
- 99 -