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Procédés généraux de construction
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Plan

Bonne organisation de chantier

Ordonnancement et planification

Second œuvre
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Le second œuvre

Le second œuvre correspond à tous les travaux qui sont réalisés à


la suite du gros œuvre lors de la construction d’un bâtiment. La
première partie est relative à l’ossature de l’ouvrage, alors que la
seconde concerne son habitabilité.

Le second œuvre est censé avoir une durée de vie inférieure à


celle de la structure et il faut procéder régulièrement à sa
rénovation au cours du temps (une usure hors structure).
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Le second œuvre
Le second œuvre habille rend fonctionnel le bâtiment, il est divisé en plusieurs lots:

 L’étanchéité,

 Le revêtement

 La menuiserie,

 L’électricité,

 La plomberie,

 Les cloisons et doublage,

 Le chauffage,

 L’acoustique,

 …
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Le seconde œuvre
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2. Complexe
étanche
élastomère

3. Etanchéité
sur terrasse
z 1.
Etanchéité Complexe
étanche
6. classique 4.
Pathologies Réglementation
de vis-à-vis du
l’étanchéité DTU
5.
Classement
FIT
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Définition

 Une étanchéité physique a pour fonction de faire obstacle à toute


pénétration d'éléments, tels que l‘eau, l'air, la lumière, la poussière, etc...,
en recouvrant le support avec une peau étanche, compatible avec le
support et les exigences du domaine d’utilisation et qu'elle soit
suffisamment durable.

 L’étanchéité en génie civil : C'est l'ensemble des procédés qui rendent un


ouvrage imperméable à l'eau provenant de l'extérieur et séjournant à son
contact. Par extension, le terme désigne le revêtement d'étanchéité.

 Revêtement d’étanchéité : Ensemble des matériaux utilisés pour réaliser


cette étanchéité.
Exemple: l’eau
L’eau fait partie de l’environnement de
toutes les constructions.

• Les structures enterrées sont en contact


permanent avec les eaux de
ruissellement ou/et la nappe phréatique.
• Les façades et les toitures sont exposées
aux intempéries.
• A l’intérieur des bâtiments, les infiltrations
d’eau, les fuites de canalisations, les
remontées capillaires peuvent provoquer
de gros dégâts.
• Les ouvrages hydrauliques, bassins,
piscines, réservoirs, canalisations, etc,..
doivent contenir et véhiculer les fluides
sans fuite.
Dégâts
 Diminution de la résistance mécanique de la maçonnerie par cassure
des cristaux du liant ciment-chaux,

 Corrosion des métaux, notamment des armatures pour béton placées


près des parois extérieures,

 Détérioration des bois de charpente ou de décoration,

 Augmentation des dépenses de chauffage par détérioration des


matériaux d’isolation,

 Prolifération des champignons (moisissures),

 Risque de gel et d’éclatement des matériaux poreux gorgés d’eau,

 Infiltration d’eau.
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Que doit-on étancher ?

En génie civil:

 Ponts-routes

 Ponts-rails

 Ouvrages enterrés (hydrauliques, Tunnels)

 Centres d'enfouissement techniques (décharges publics), en


vue de la protection de la nappe phréatique
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Que doit-on etancher ?
En bâtiment :

 Toitures inclinées

 Toitures terrasses plates, inaccessibles, techniques ,accessibles aux piétons et


véhicules

 Toitures végétalisées

 Terrasses jardins

 Dalles de Parking

 Fondations et murs enterrés

 Façades

 Soubassements (Arase)

 Planchers intermédiaires (Etanchéité légère)

 Balcons, loggias, édicules et auvents


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Types de toitures-terrasses
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Choix du système d’étanchéité
Le choix de l’étanchéité dépend de plusieurs critères :

 Types de travaux : neuf ou réfection.

 Nature du support d’étanchéité et celle de l’élément porteur (ciment, bois, acier), par rapport aux charges
mécaniques et à la technique la plus adaptée.

 Usage de l’ouvrage : dans le cas des toitures terrasses par exemple, il est indispensable de savoir si elle
est accessible ou non.

 Existence d’une isolation : sa nature, son type (isolation sous étanchéité ou étanchéité inversée) ; les
propriétés de l’isolant.

 Pente du support : toitures-terrasses (pente < 5 %), toitures en pente (5 à 100 %) ;

 Connaître l’environnement de l’ouvrage : climat, altitude, présence de la nappe phréatique (pour les
ouvrages enterrés) ….

 Type de mise en œuvre : collé ou soudé ou fixé mécaniquement.

 Mode de liaison au support : indépendante, semi-indépendante ou adhérente.

 Charge totale admissible de l’ouvrage


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I. Complexe étanche classique

1. L'asphalte

 L'asphalte naturel : roche sédimentaire calcaire ou schisteuse contenant plus de 6% de


bitume.

 Le mastic d'asphalte : fabriqué à partir d'asphalte naturel après broyage et ajout de bitume
naturel raffiné (11 à 17%).

 L'asphalte sablé : mélange de 50% d'asphalte pur et de 50% de sable.

 L'asphalte porphyré : mélange de 50% d' asphalte pur et de 60% d'un mélange de sable et
de porphyre.

L'asphalte peut être teinté par incorporation d'oxyde de fer.

L'asphalte se différencie de l'enrobé bitumineux par le fait qu'il est naturellement plein. Il suffit
de l'épandre à chaud et de l'étaler à la taloche. Il est appliqué sur les toitures à partir de 3% de
pente
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I. Complexe étanche classique

 L'asphalte représente environ 10 % du marché de l'étanchéité.

TYPE A TYPE B TYPE P


- 1 feuille de papier spécial - 1 feuille de papier spécial - 1 feuille assurant
isolant (kraft, …) isolant (kraft, …) l'indépendance (kraft, …)
- 1 couche d'asphalte coulé de 5 - 1 couche d'asphalte coulé de 5 - 1 couche d'asphalte coulé pur
mm mm qualité parking de 5 mm
- 1 couche d'asphalte coulé sablé - 1 couche d'asphalte coulé sablé - 1 couche d'asphalte coulé
de 15 mm de 12 mm sablé qualité parking de 12 mm
pas de protection particulière protection lourde obligatoire - 2 couches de papier isolant
masse 45 kg/m² masse 38 kg/m² - 1 couche d'asphalte
gravillonné de 20 mm
(circulation)
masse 90 kg/m²
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I. Complexe étanche classique
Exemple de Type P :
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I. Complexe étanche classique

2. Matériaux a base de bitume

Les bitumes : Ce sont des hydrocarbures lourds extraits de l'asphalte naturel ou


résultant du traitement industriel du pétrole. Ils sont mélangés à l'asphalte ou
coulés sur les supports et donnent les étanchéités multicouches.

Propriétés

 Ils résistent aux eaux agressives.

 Ils sont pâteux au voisinage de 50 °C et coulent vers 100 °C.

 Ils possèdent un bon pouvoir adhésif et cohésif.


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I. Complexe étanche classique

Produits à base de bitume:

 Les feutres bitumés imprégnés (I) qui reçoivent 1 seule couche de bitume sur
chaque face. l'âme est constituée d'un feutre à base de coton, jute ou verre.
(18 I ; 27 I ; 36 I : le chiffre représente la masse en kg d'un rouleau de 10 m).

 Les feutre bitumés surfacés (S) dont chacune des faces est recouverte de 2
couches de bitume. (18 S ; 27 S ; 36 S : le chiffre représente la masse en kg
d'un rouleau de 10 m).
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I. Complexe étanche classique

a. Enduits d'application à chaud (EAC)

Les enduits d'application à chaud sont à base de bitume oxydé (ou bitume soufflé).
Ils peuvent contenir une certaine proportion de fines.

b. Enduits d'imprégnation à froid (EIF)

Ce sont des produits à base de bitume en solution ou en émulsion. La teneur en


bitume doit être égale ou supérieure à 40 %.

c. Bitumes armés

Chape souple de bitume armé à armature en toile de jute (TJ), en tissu de verre
(TV), en tissu et voile de verre (40 TV-VV), en voile de verre (40 VV), en tissu de
verre autoprotégé par feuille métallique thermostable (TV-th), à double armature
en tissu de verre et voile de verre (50 TV-VV - HR).
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I. Complexe étanche classique

d. Feutres bitumés

Feutres bitumés à armature en carton feutre (CF), type 36 S au moins, en voile de verre à haute
résistance (36 S VV - HR), à double armature en polyester et voile de verre (36 S PY-VV).

e. Feutres bitumés et bitumes armés avec complément d'indépendance

Les chapes de bitume armé et les feutres bitumés utilisés en première couche peuvent recevoir en
usine l'un des compléments d'indépendance suivants, selon les dispositions prévues dans les
normes de définition de ces produits

 granulat de liège

 papier kraft crêpé

 feuille d'aluminium

Les matériaux comportent une lisière non sous-facée de 6 cm de largeur environ.


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I. Complexe étanche classique

f. Feutre bitumé sous-facé perforé

Le feutre bitumé type 36 S VV - HR, peut se présenter sous la forme


« perforée ». Les perforations sont circulaires et régulièrement réparties. La
face, en contact avec le support, est surfacée par une couche de granulats de
liège.

g. Matériaux pour écrans pare-vapeur

 de type ordinaire : feutre bitumé surfacé type 36 S ou bitume armé.

 de type renforcé : barrière à la vapeur en aluminium bitumé.


Exemple
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II. Complexe étanche élastomère

1. Les élastomères

 ELASTOMERE : matériau ayant comme caractéristique l'élasticité (retrouve sa forme initiale


après une déformation).

 S.B.S. (Styrène Butadiène Styrène) : son grand intérêt réside dans son comportement
réversible en fonction de la température : hautement élastique entre -90°C et +100°C,
plastique au-delà.

La composition du liant bitume élastomère-SBS apporte un comportement optimal aux


sollicitations mécaniques sous tous les climats, une excellente durabilité confirmée après 30 ans
de recul, des étanchéités avec lignes adhésives en sous-face optimisant le taux d'adhérence au
support et l'efficacité de la semi-indépendance, des étanchéités soudables à sous-face rainurées
améliorant l'efficacité du soudage à la flamme et son auto-contrôle par l'opérateur.
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II. Complexe étanche élastomère

 multicouche en bitume élastomère armé, constituée de matériaux


manufacturés en lés de bitume chargé de résines élastomères et armés de
toile ou voile de verre ou de polyester ; ce complexe, léger, est
particulièrement adapté aux pentes de 5 à 15% sur toitures non accessibles.
On peut l'associer à une isolation thermique collée sur écran pare-vapeur.

 monocouche sans bitume, constitué de matériaux minces manufacturés en


lés, à base de résines élastomères (feuilles de caoutchouc de synthèse) ou
de plastomères (feuilles thermoplastiques du type polyéthylène ou PVC) ; la
mise en œuvre fait appel à diverses techniques de soudure des
recouvrements et bordures des nappes, par dissolution, vulcanisation, fusion
par chauffage, etc.
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II. Complexe étanche élastomère
2. Systèmes d'étanchéité liquide (S.E.L.)

Constitués de matériaux à base de résines


polymères (polyester, polyéthylène chlorosulfoné,
polyuréthane, bitumes au néoprène) mis en œuvre
en couches successives, soit par projection, soit
par application au rouleau ou à la raclette.

Ce système représente environ 2 % du marché de


l'étanchéité. Il est réserver pour de faibles
surfaces, où les flammes sont interdites et la pose
de lès est difficile.
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II. Complexe étanche élastomère

3. Membranes polymères

Elles représente environ 10 % du marché de l'étanchéité.

Le matériau le plus répandu est le PVC P (Plastifié).

On trouve également :

 le TPO (Thermoplastique oléfine)

 l'EPDM ( Ethylène- Propylène-Diène-Monomère)

 le PIB (Poly-Iso-Butylène)

 le CSPE (Poly-Ethylène-Chloro- Sulfoné).


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Etanchéité bicouche élastomère


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III. Etanchéité sur terrasse
Sur le plancher haut de dernier niveau d’un bâtiment, on
pose plusieurs couches de différents matériaux :

 Format de pente pour l’écoulement des eaux de pluie

 Isolant thermique et un pare-vapeur qui empêche


l’eau de venir se condenser à l’intérieur de l’isolant

 Écran d’indépendance

 Revêtement d’étanchéité ou membrane

 Remontée de l’étanchéité sur les murs périphériques

 Protection rapportée, dure (dalles rigides, par exemple


en béton) ou meuble (par exemple gravillons)

 Autoprotection en relevés.
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III. Etanchéité sur terrasse

1. Les éléments éventuellement associés à l’étanchéité :

a. Forme de pente

 La forme de pente est réalisée en béton de gravillon pour des épaisseurs


supérieures à 3 cm et en mortier de sable pour des épaisseurs comprises
entre 1 et 3 cm.

 Sur la forme de pente et au-dessus des dalles pentes sans forme de pente y
compris les reliefs, il sera exécuté une chape de lissage de 2 cm d’épaisseur
minimum en mortier
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III. Etanchéité sur terrasse

b. Ecran pare-vapeur

Ecran de protection de l’isolation thermique, qu’il doit protéger contre une


éventuelle condensation de vapeur provenant de la construction ou de l’habitat.

L’écran par-vapeur est composé généralement par :

 EIF

 EAC

 Feutre bitumé 36 S – CF (ou 36 –VV)


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III. Etanchéité sur terrasse

c. Isolation thermique

Elément destiné à réduire les échanges de chaleur entre intérieur et extérieur des bâtiments.

Les matériaux utilisés le plus généralement pour l’isolation thermique sont les suivants :

 Liège (panneaux d’épaisseur max 6 cm)

 Polystyrène expansé (panneaux)

 Mousse de polyuréthane (panneaux ou projection)

 Laine de verre

d. Ecran d’indépendance

Constitué généralement par un papier kraft, éventuellement perforé (semi indépendance) ou


par du voile de verre de 100 g/m²
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III. Etanchéité sur terrasse

2. Différents systèmes de pose de l'étanchéité

On distingue 3 modes de pose :

1. Adhérente;

2. Semi-indépendante (peu utilisé au Maroc)

3. Indépendante

Ces trois types de pose sont déterminés en fonction du matériau d’étanchéité, de la nature
du support (support en bois, en maçonnerie, ou en tôle d’acier), de la pente et des
conditions d’utilisation de la toiture-terrasse.
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III. Etanchéité sur terrasse
a. Système adhérent

Cette solution est applicable sur toutes formes de pente et conseillée particulièrement
pour les supports qui ne subissent pas de grandes variations dimensionnelles
(supports stables). Elle est obligatoire sur les rampes de circulation des véhicules. Elle
est obtenue par collage à l'E.A.C. sur le support préalablement imprégné d'un E.I.F.

La membrane subit les déformations du support, et doit donc avoir des qualités de
robustesse et d’élasticité.

Soudage au chalumeau Soudage au chalumeau Soudage au chalumeau sur


sur 1ère couche isolant "soudable"
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III. Etanchéité sur terrasse
b. Système semi-indépendant

 Ce système est conseillée pour les


revêtements auto-protégés, lorsque
l’adhérence n’est pas possible soit du fait de la
présence d’humidité dans le support, soit du fait
de son instabilité dimensionnelle. la semi-
indépendante n’est pas admise que sur des
pentes de 2% à 5%.

 La semi-indépendance est obtenue par certains


procédés de soudure par points, par auto-
adhésivité partielle, ou par fixation mécanique.

 Le matériau permettant de réaliser une couche


de semi-indépendance est un papier perforé en
résille de verre ou en toile de jute.
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III. Etanchéité sur terrasse

c. Système indépendant

 Ce système est notamment utilisé


pour dissocier le revêtement
d'étanchéité des mouvements
éventuels du support.

 Il n'est applicable que sur des


supports de pente ≤ 5 %, il est
assuré par écran d’indépendance
et doit être lesté par une protection
lourde.
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III. Etanchéité sur terrasse

Les matériaux permettant de réaliser une couche d'indépendance sont :

 écran voile de verre : voile de verre obtenu par répartition régulière de


fibres de verre, sans direction préférentielle, encollées entre elles pour
former une feuille.

 papier kraft : De 70 g/m² minimum, il est éventuellement crêpé.

 papier dit « entre deux sans fil » : il est constitué de deux papiers kraft de
60 g/m² chacun, contrecollés par 20 g/m² de bitume.
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III. Etanchéité sur terrasse

3. Protections
La protection de l’étanchéité a pour rôle, la préservation du
revêtement d’étanchéité contre les agents extérieurs. (agent
atmosphériques, rayonnements UV, température, vieillissement).

La protection doit être adaptée à la nature du revêtement


d’étanchéité, à la pente, à la destination de la toiture-terrasse, et à la
structure porteuse. Elle est réalisée selon deux principes :

 l’étanchéité auto protégée


 l’étanchéité avec protection rapportée.
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III. Etanchéité sur terrasse
L'autoprotection

Intégrée à un matériau d'étanchéité manufacturé, soit sous forme de granulats sertis à


refus sur la couche de surface (autoprotection minérale), soit sous forme d'une feuille
métallique solidarisée par collage sur les bitumes armés (autoprotection métallique en
aluminium ou en cuivre recuit, épaisseur 1/10 mm).
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III. Etanchéité sur terrasse
Les protections rapportées (protections lourdes) :

 Soit les protections meubles pour terrasses non accessibles, sous forme d'un lit
de granulats (gravillons roulés, mignonnette) épandu au-dessus de l'étanchéité
(4 cm ou plus de gravillons, ou 2 cm de sable + 4 cm de gravillons)
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III. Etanchéité sur terrasse

 Soit les protections dures pour terrasses accessibles, sous forme soit d'une
dalle mince de béton armé, éventuellement sur un isolant thermique, soit de
carreaux en ciment ou céramique posés à bain de mortier, ou d'un dallage
amovible sur plots.
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III. Etanchéité sur terrasse

Applications :

Terrasse non accessible

Terrasse parking
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III. Etanchéité sur terrasse

Terrasses accessibles
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IV. Réglementation vis-à-vis du DTU

Les principaux Documents Techniques Unifiés (DTU) concernant les travaux d'étanchéité sont:

 D-T-U- n° 14-1: Travaux de cuvelage dans les parties immergées de bâtiment

 D-T-U- n° 20-12: Conception du gros oeuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement
d'étanchéité.

 D-T-U- n° 43.1: Travaux d'étanchéité des toitures terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie (P< 5%).

 D-T-U- n° 43.2: Travaux d'étanchéité des toitures terrasses avec éléments porteurs en maçonnerie (P> 5%).

 D-T-U- n° 43.3:Travaux de toitures en tôle d'acier nervurées avec revêtement d'étanchéité.

 D-T-U- n° 43.4: Travaux de toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois avec revêtement
d'étanchéité.

 D-T-U- "Règles neige et vent" NV 65, NV 76, N84

 D-T-U- n° 52.1: Revêtements de sols scellés (annexe n°2 concernant l'étanchéité des planchers intermédiaires
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IV. Réglementation vis-à-vis du DTU
La norme marocaine vis-à-vis du DTU donne une description pour les feuilles d'étanchéité de terrasses
(NM.10.8.003) comme suit :

 Une pénétrabilité maximale de 200 dixièmes de millimètre à 25 °C.

 Une perte à la chaleur inférieure à 2% après 5 heures à 165 °C.

Dans la pratique, on utilise le bitume routier le plus mou fabriqué au Maroc ( de pénétrabilité comprise
entre 80 et 100 dixièmes de mm).

Pour le bitume d’enrobage, cette norme préconise:

 Une pénétrabilité entre 20 et 30 dixièmes de mm.

 Un point de ramollissement (Bille et Anneau) compris entre 95 et 105 °C.

 Une perte à la chaleur inférieure à 1%.

 Une ductilité à 25°C supérieure à 2 cm.


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IV. Réglementation vis-à-vis du DTU

Le DTU donne les règles à suivre dans l’étanchéisation de chaque ouvrage élémentaire ou de
chaque partie des structures à réaliser. De ce fait nous avons pour le cas des reliefs (relevés) ce qui
suit:

 Les reliefs comprennent :Les acrotères ;les costières ; les souches et murs ; Les reliefs divers :
ressauts, poutres saillantes...

 Dans la hauteur des relevés (1m maxium et 4m pour les toitures terrasses-jardins ), les reliefs
admissibles sont réalisés en béton de parement courant exempt d'huile de décoffrage ou de
produit de cure ,ou en maçonnerie revêtue d'un enduit ciment. Ils sont conformes aux
dispositions de la norme NF P 10-203-1 (réf. DTU 20.12).

 Lors de la mise en œuvre des ouvrages d'étanchéité les reliefs doivent être propres et secs.
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IV. Réglementation vis-à-vis du DTU

 Les costières doivent être solidarisées à l'élément porteur et désolidarisées de l'ouvrage


adjacent éventuel. Les éléments sont posés avec un recouvrement minimal de 0,04 m.

 La fixation à l'élément porteur se fait par clouage de l'aile horizontale au moyen de clous
spéciaux à béton, clous et chevilles à frapper, à raison de 3 fixations par mètre en quinconce.

 Les costières doivent rester désolidarisées de l'ouvrage adjacent éventuel. Les ailes verticales
sont couturées par rivets à expansion en acier, d'un diamètre minimal 4,8mm. Le couturage
comprend au moins un rivet en tête de costière, et l'espacement entre rivets est au maximum de
0,20m
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Exemple: costières
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V. Classement FIT

Les revêtement d’étanchéités collés font l’objet d’un classement d’aptitude à


l’emploi selon 3 critères:

 F = Fatigue : de F1 à F5

 I = Indentation : de I1 à I5

 T = Températures : de T1 à T4

C’est un classement de performance des revêtements d’étanchéité de toitures ayant pour


but d’apporter une réponse simple à la satisfaction, à l’aptitude et à l’emploi pour
certaines performances pour lesquelles on a déterminé des niveaux différents
correspondant à différentes sollicitations d’usage.
V. Classement FIT
a. Classement Fatigue F

L’attribution de l’indice du classement F


est basée sur l’essai de fatigue (endurance
aux mouvements des supports). Cet essai,
effectué conventionnellement adhérent à
une température déterminée, caractérise la
résistance sans détérioration du
revêtement à des mouvements de supports
d’amplitude comportant :
-500 cycles à l’état neuf
-200cycles à l’état vieilli
V. Classement FIT

Le classement de l’ouvrage
toiture considéré vis-à-vis de la
fatigue du revêtement
(mouvements du support,
système adhérence). Ces
critères ont été regroupés dans
3 classes de risques allant de 3
à 5.
V. Classement FIT

b. Classement Indentation I

L’attribution de l’indice du
classement I est basée
conjointement sur un essai de
poinçonnement statique et un essai
de poinçonnement dynamique.
V. Classement FIT

Le classement de l’ouvrage de toiture


considéré vis-à-vis de l’indentation
(poinçonnement) en ce qui concerne
l’ouvrage en service et ce compte
tenu des sollicitations mécaniques du
revêtement en fonction de la
destination de la toiture. Ces critères
ont été regroupés dans 4 classes de
risques allant de 2 à 5.
V. Classement FIT

c. Classement Température T

Ce classement actuel concerne la


tenue au glissement sous l’action
de la température. L’attribution
de l’indice du classement T est
basée sur un essai de glissement
de l’étanchéité.
V. Classement FIT

Le classement de l’ouvrage de toiture


considéré vis-à-vis du risque de
glissement de revêtement en partie
courante et ce compte tenu de la
résistance thermique et de l’inertie
thermique du support direct, de la
protection du revêtement et de la pente.
Ces critères ont été regroupés dans 3
classes de risques allant de 1 à 3.
V. Classement FIT
Un tableau récapitulatif de l’ouvrage de toiture vis-à-vis des 3 paramètres
précités permettant la prescription globale à prévoir pour le revêtement
d’étanchéité.
VI. Pathologies de l’étanchéité
La stagnation des eaux (concernant les toitures et les toitures-terrasses) : On
la rencontre lorsque, la pente qui va permettre l’évacuation des eaux n’a pas
était réalisée, ou lorsqu’elle est suffisante pour que l'eau passe dans
l'évacuation. Dans ce cas pendant la mise en œuvre de l’étanchéité, si cela n’a
pas était remarqué ou signalé, on se retrouvera dans le phénomène de
‘‘piscine sur la toiture terrasse’’.
VI. Pathologies de l’étanchéité

Pendant la mise en œuvre, les pathologies


généralement rencontrées sont liées aux
problèmes climatiques (températures trop
excessives qui perturbe le séchage ainsi que
l’adhésion de l’étanchéité sur les parois); et aux
problèmes de mise en œuvre. Ainsi, on
rencontre fréquemment : les pathologies liés aux
produits (par exemple un mauvais choix de
matériaux) et celles liées à la pose (erreurs lors
de la pose des matériaux).
VI. Pathologies de l’étanchéité

Au niveau de l’étanchéité, les problèmes rencontrés après la mise en œuvre


sont dus aux ouvertures (fissures ou faille).on rencontre ainsi le gonflement de
l’étanchéité appelé cloquage (concernant les toits ou toitures-terrasses), qui
est un gonflement de l’étanchéité due au passage de l’eau par des fissures
derrière le relevé d’étanchéité. Ceci cause la chute de l’adhérence.
VI. Pathologies de l’étanchéité

Au niveau des fondations, l’absence ou la mauvaise réalisation de


l’étanchéité provoque l’infiltration des eaux , par le biais des fissures, ce qui
entraine par la suite plusieurs pathologies.
Exemple: phénomène des remontés capillaires qui se traduit par une
migration des eaux du bas de la construction (fondation) vers le haut (murs).

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