Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide
range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and
facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact support@jstor.org.
Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at
https://about.jstor.org/terms
Olivier CULLIN
1. Umberto Eco, Le problème esthétique chez saint Thomas d'Aquin, Paris, PUF,
1993, p. 96-97.
2. Ibid., p. 59, n. 1 : « De fait, modus , species et ordo, pondus et mensura devien-
nent des prédicats de la réalité formelle ; la perfection, le beau, le bien, se fondent sur la
forme et, pour que quelque chose soit bon et parfait, ce quelque chose devra posséder
toutes ces caractéristiques qui président à la forme et lui sont consécutives : la forme
présuppose une détermination selon le modus (selon mensura et proportion, par consé-
quent), elle situe l'existant dans les limites d'une species (selon un dosage d'éléments
constitutifs, et donc selon le numerus) et en tant qu'acte elle oriente par le biais d'une
inclination particulière en pondus , vers une fin qui lui soit propre, Y ordo convenable ».
Et l'Anonyme de Saint-Emmeram :
3. Ce texte est suivi tout au long de l'article et est traduit intégralement ci-dessous
à la note 20.
4. « On a tait mention plus haut de 1 organum en general puisqu il est un genre
adapté ou même indispensable à toute espèce de chants ».
Notandum quod organum dicitur multipliciter, aut per se, aut cum
alio.
11. Jean de Garlande, op. cit., XI, 15 : « Et il est également admis et autorisé par
les premières autorités et on le trouve dans Y organum en plusieurs lieux et particulière-
ment dans les motets ».
12. Anonyme de Saint-Emmeram, 120, 29-32 : « Ici, l'auteur démontre comment
il est autorisé et admis par les premiers auteurs de lancer des éclats parmi les colores ou
des discordances dans les concordances, afin que toute concordance paraisse plus douce
et plus convenable » (Heinrich Sowa, éd., Ein anonymer glossierter Mensuraltraktat
1279 , Königsberger Studien zur Musikwissenschaft, vol. 9, Kassel, Bärenreiter, 1930).
13. Le Graecismus d'Evrard de Béthune (ca 1212) établit déjà cette distinction :
auctor ab augendo nomen trahit, ast ab agendo. Actor ab autentim, quod grecum est,
nascitur autor. Cf. Eberhardi Bethuniensis Graecismus, éd. loh. E. Wrobel, Corpus
grammaticorum medii aevi, I, Bratislava, 1887.
Dans le chapitre I du De
expose ce qui peut être con
procédés de construction qu
sion. Nous avons comment
en entier :
18. « La didactique du savoir en sept livres », dans Les machines du sens, fragments
d'une sémiologie médiévale , textes de Hugues de Saint- Victor, Thomas d'Aquin et Nico-
las de Lyre, traduits et présentés par Yves Delegue, Paris, Éd. des Cendres, 1987.
19. Ibid., p.74.
20. « Après avoir parlé du plain-chant, que l'on dit non mesuré, maintenant il est
temps d'aborder la musique mesurée que selon nous l'on nomme organum , puisque le
mot organum en général s'applique à toute la musique qui est mesurée. Ainsi Y organum
est à la fois une espèce de toute la musique mesurée et aussi un genre de multiple sorte
comme cela a été dit plus haut. Il faut donc savoir que de cet organum (polyphonie) dans
son acception générale, il y a trois espèces : c'est-à-dire le discantus , la copula et V orga-
num, dont il faut parler dans l'ordre. Le déchant est l'assonance de plusieurs chants divers
voie de conséquence, le d
comme une analyse objecti
les diverses étapes :
- déterminer, par une an
texte et les enchaînements
- éviter la paraphrase en
les niveaux de signification
- définir et classer dans
- passer de Vexpositio à
On reconnaît là la forme
le vocabulaire, les techniqu
construction et d'argumen
tions fondamentales des s
une rationalité. Malgré le
scolastique ne tend qu'à écl
porte en elle. La foi « en qu
de saint Anselme ne justif
excessif. Jean de Salisbur
logique, à elle seule, demeu
musicaux, en dépit d'un m
tique, ne sont pas les pr
concret d'une pensée dont
d'une pratique. La notion d
ici réinvestie. Elle renvoie
in mensura , et numero, et
21) à laquelle saint Augusti
damentaux : a quo est omn
est mensura , numerus , p
discantus, Jean de Garland
voix de déchant, trois élém
modus dont il donne les éq
dantia 23. L'Anonyme de Sa
quel mais modifie le second
en donne l'explication suiv
26. Anonyme IV, 74, 21-22 : « Il faut noter que vous devez garder à la mémoire
trois notions : le son ou proportion, la concordance et le temps ou la quantité de temps ».
27. Jean de Garlande, IX, 2 : « Certaines des consonances sont dites concordan-
ces, d'autres discordances ».
28. Olivier Cullin, « La polyphonie au xir siècle : entre théorie et pratique », Revue
de Musicologie, 81-1, 1995, p. 25-36.