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Review

Reviewed Work(s): Valeurs pures. Le paradigme sémiotique de Ferdinand de Saussure by


Jacques Coursil
Review by: Jean Giot
Source: Cahiers Ferdinand de Saussure , 2016, No. 69 (2016), pp. 287-292
Published by: Librairie Droz
Stable URL: https://www.jstor.org/stable/24915413

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CFS 69 (2016), pp. 287-292

Jacques Coursil, Valeurs pures. Le paradigme sémiotique de Ferdinand de


Saussure, Limoges, Lambert-Lucas, 2015, 245 p. - ISBN 978-2-35935-113-2.

L'ouvrage, comprenant bibliographie et index thématique, développe en cinq


parties, plus une introduction et des conclusions, une lecture originale, cohé
rente et programmatique du corpus saussurien. Ces pages déroulent le parcours
complexe de l'architecture du projet saussurien «dans la nouveauté de ses ques
tions » (p. 29).
L'introduction, où font référence particulièrement les études de T. de Mauro
et d'A.Utaker, au départ d'un rappel de la notion de valeur et de sa portée dans
une sémiotique, suit deux voies parallèles, selon un style en somme saussurien
(cf. p. 87):

- une critique des linguistiques du 20e siècle, lesquelles n'ont pu, malgré leur
pluralité et leur diversité, qui les ont rendues opaques les unes aux autres, accé
der véritablement à l'architecture défective des concepts saussuriens, retenus
par elles sous la guise de listes thématiques (des aspects conceptuels détachés
de tout programme) et polémiques (souvent marquées d'incompréhensions -
ainsi des «structuralismes linguistiques, à l'opposé de sa doctrine» - p. 18).
Opacité mutuelle qu'illustrent, exemplairement, les usages du mot signifiant,
où se reconnaît la justesse de l'observation de Saussure sur la construction
d'objets par diversité de points de vue ;

- l'énoncé d'un projet : «effectuer une lecture constructive qui établit les solida
rités» systémiques que forment entre elles les notes du corpus d'écrits saussu
riens (p. 22). Dans la perspective d'un Canguilhem (cité p. 30), le concept de
science fait davantage état ici d'une méthode que d'un objet. Ace titre, «quand
on suit l'ordre de l'histoire des sciences, les différentes versions du corpus sont
toutes utiles» (p. 24), sans confinement dans «l'exégèse historiographique»
(p. 25). Une telle lecture «met au jour un programme systémique non repé
rable dans un classement de notes [saussuriennes] thématisées » (p. 27). Si une
archéologie ici reconstitue le plan d'un programme «enfoui» (p. 29), c'est «en
construisant progressivement l'édifice» (p. 27), en le mettant à l'épreuve et en
en complétant les démonstrations.

Selon l'auteur, ce qu'on appelle aujourd'hui sciences du langage correspond


dans le corpus saussurien à la linguistique externe, supposant un observateur situé

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288 Cahiers Ferdinand de Saussure 69 (2016)

hors système1. A l'opposé, «la sémiotique des valeurs récuse la primauté d'un
sujet, qui n'est donc pas l'agent, mais l'enjeu de l'activité de langage» (p. 228).
Dont acte dans le propos même: il s'agira, dans un style cognitif qui n'est pas
sans évoquer Foucault et Koyré, non de combattre des théories, mais à chaque
note du corpus, d'éprouver qu'est mis en cause un cadre de pensée (ib.).
Cette construction systémique, apport original de l'étude, se décline en un cer
tain nombre de points.
En premier lieu, vient la définition soustractive de la langue selon Saussure,
soit «le langage moins la parole»2. Et c'est avec la langue qu'on entend la parole,
que celle-ci, fragmentaire et momentanée, est prise en acte (p. 51): la langue est
organon de l'entendement (p. 34-35). En quoi Saussure «effectue un renversement
de point de vue et un changement d'objet» (p. 38), et l'ouvrage se propose de
développer par systémicité et analyticité « le réel nouveau que pointe ce vocable,
la langue «(p. 38).
Du coup, le schéma intersubjectif de la «communication», si ancré dans
l'idéologie, perd son prétendu statut fonctionnel, et c'est une coupure infranchis
sable entre entendant et parlant qui est mise au jour (p. 57-58). Ainsi les sujets
sont-ils «porteurs des masses parlantes dont ils sont membres, de telle sorte que
ces masses n'ont de statut qu'intégrées [...] dans chacun d'eux» (p. 60)\
Se pose alors la question des langues, qui s'ouvre sur la critique saussurienne de
leur «filiation», de sorte que la notion comparatiste de famille ne s'entend pas au
sens de parturition, mais au sens de «contiguïtés différentielles autour d'invariants
structuraux» (p. 66). Les langues, «états variables de la langue» (p. 69), mani
festent la non-contradiction chez Saussure de la continuité et de la transformation :
«par définition, une transformation conserve l'identité de ce qu'elle transforme»
(p. 68). Au contraire des langues, la langue ne se transforme pas; principe indes
tructible des langues, elle n'a pas d'histoire diachronique : «capacité non mutante
au centre de mutations diverses» et «disposition anthropologique primaire»4

1 L'auteur note: «certes, tout n'est pas langage, cela va sans dire, mais tout ce qui est dans le
langage est du langage» (p. 228) - style qui rappelle Quine, dont toute l'oeuvre souligne que, si
ce qui existe ne dépend pas de ce qu'on dit, ce qu'on dit exister en dépend.
2 Cette définition soustractive renvoie aussi à l'épistémologie de G.Bachelard (La formation de
l'esprit scientifique, P., Vrin, 1986), pour qui il n'est de science que par découpage. Dans cette
triade, langage, langue et parole ne valent que par leurs rapports.
3 Proposition compatible avec la naissance de la psychanalyse, pour laquelle le Moi, qui donne
l'illusion de l'individualité, est au pluriel. Mais ce sont d'abord les travaux de Benveniste qui
sont convoqués en ces passages.
4 En cela, à l'expression «produit de l'évolution» qu'utilise l'auteur, nous préférerions celle,
p.ex., d'émergence à la spécificité anthropologique. Sur ce point qui cependant ouvrirait un
autre débat, nous nous référons, entre autres, à des travaux comme ceux de Fr.Tinland et de
J-Cl.Quentel. Ailleurs (p. 109), l'auteur souligne que «la sémiotique de la langue exploite et

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J. Giot: Compte rendu de Coursil 2015 289

(p. 68), elle se transmet5. Tenant pour acquis que les domaines classiquement
séparés de fait (phonologie, morphologie, syntaxe, sémantique, etc.) sont inté
grés en une solidarité architectonique définitoire de la langue, J. Coursil reprend à
cet usage le terme idiosynchronique au commentaire introductif que T. de Mauro
consacre au CLG (p. 77-78).
Saussure ayant donc «découvert une sémiotique particulière, la langue, dans
le réel du milieu humain», et ayant tenu à distance égale «le réalisme des études
quantitatives et le logicisme formulaire », l'auteur montre alors les méthodes saus
suriennes mettant en évidence «l'effectivité des dualités signifiantes en réseaux»
(p. 80) auxquelles sont sensibles les sujets entendants et parlants, notamment
l'écriture tabulaire et le «maître-argument» des dualités intégrées.
Les écritures tabulaires (les études de M.Serres en histoire des sciences font ici
référence) répondent à l'exigence épistémologique que «tout discours spécifiant
une théorie puisse s'écrire dans un langage Animent [s/c] descriptible » (p. 90).
Le maître-argument des dualités intégrées, construit en forme d'anneau de Moe
bius, énonce la partition d'une dualité (révoquée en ses termes), son abstraction
et l'intégration dans la dualité de chacun de ses éléments, ainsi transformés. Cet
argument critique l'opposition traditionnelle forme-sens (p. 95) et la faculté de
langage (p. 97) et, à ce titre, se positionne dans l'histoire des sciences par rapport
à Peirce, à Quine et à Benveniste. Associés, ces deux fondamentaux (tables et
dualités intégrées) portent un refus de l'ontologie (p. 105), car ils ne sollicitent
aucune référence. La grammaire qui s'en induit est sans figures. De surcroît, ils
montrent que « la représentation sagittale des "deux sphères" que donne le CLG,
paradigmatique P(l) et syntagmatique P(2), est trompeuse en ce qu'elle introduit
l'idée qu'il s'agit de deux axes classificatoires. Or, ce sont des systèmes opéra
toires indépendants et clos.» (p. 108).
Ces dispositifs analytiques définis, l'auteur développe essentiellement quatre
aspects de cette architectonique de la langue.

a) Une «topique des phonèmes»: ceux-ci ne sont pas produits, mais distingués
(cf. supra la langue, organon de l'entendement). Cette différence pure, ce vide

développe le potentiel neuromnésique du sujet, et non le contraire», ce qui rejoint à tout le


moins les travaux susmentionnés sur l'effet indispensable au développement du petit d'homme
des artefacts anthropologiques (comme le langage ou l'outil), qui s'inscrivent dans les manques,
les déhiscences de la «nature» chez Homo sapiens, et non comme des continuités naturelles.
Du reste, l'auteur estime (p. 80) que des espaces sémiotiques comme la langue ou le nombre
sont des «systèmes autonomes de valeurs différentielles sur la base desquels s'établissent les
formes de la vie sociale». -4 minima, il est permis d'entendre là la notion d'interprétance selon
Benveniste (PLG, t. 2, ch.3).
5 Sur cette notion de transmission, voir aussi A.Utaker, La philosophie du langage. Une
archéologie saussurienne, PUF, 2002, ch.8.

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signifiant est savoir du sujet entendant. Cet objet «très fin», mis au jour par
Baudouin de Courtenay et Kruszewski jusqu'à Saussure, est au fondement de
la linguistique générale (p. 138).

b) Un «syllabaire», qui décrit comme fonctions de groupes issus de l'algèbre de


Boole, sur les propositions de Saussure reprises et complétées, les dualités de
fonctions que portent les phonèmes. On y note particulièrement les précisions6
sur le sens du mot concret dans le texte saussurien, pour désigner une dualité
comme «événement acoustique négatif»: pour Saussure, écrit J.Coursil, «le
caractère concret de la langue n'est ni substantiel ni abstrait, mais différentiel
et événementiel» (p. 157).

c) Une critique de la linéarité, puisque la langue n'est pas séquence de symboles,


mais valeurs intégrées par niveaux7. Du même coup, l'auteur analyse la façon
dont Saussure prend acte de la dérive de ses propres définitions du signe : la
terminologie sème, aposème, parasème est ici étudiée (p. 162).

d) Les «valeurs du dialogue»: ici encore, point de catégories de langue qui


seraient prédicatives ou classificatoires, mais des systèmes, des «interprétants
fragmentaires qui se complètent (ou s'excluent) dans l'architecture idiosyn
chronique de la grammaire» (p. 171). Au départ de Saussure et de Benve
niste, et à l'appui de Lacan, c'est « la personne verbale » qui est ici étudiée : les
conversions dialogiques (ce que le sujet entend de ce qui est dit)8, « la fonction
tu comme double miroir», la métaphore comme substitution, les «substitu
tions d'indices dans le dialogue» (p.ex. une 3e personne en valeur de lirc) et le
discours indirect libre sont successivement traités.

Ce quatrième volet se développe avec le concept de masse parlante, qui « se


distingue de celui de somme par une règle logique d'absorption selon laquelle
(MP +/ - 1 = MP) » (p. 60). Il y apparaît :

l°)que la personne quatrième (nous) «se caractérise comme le lieu de formation


et d'identification de toutes les personnes [...]; elle contient toujours le sujet
(un et un seul)» (p. 190). Un des points essentiels de ce moment de l'ouvrage
est de montrer que «chaque participant compte pour une forme intégrée du dia
logue dont il est membre» (p. 194), ce qui s'écrit (nous(je))9. L'émergence du

6 Par opposition à Troubetzkoy.


7 Ici encore, Benveniste est convoqué.
8 II nous semble que le tableau de la p. 176 contient deux erreurs de numérotation, que rectifient
aisément le texte et le graphe de la p. 177.
9 Cf. ci-dessus note 3.

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sujet à partir des catégories de la langue est ainsi «montrée systémiquement»,


d'où s'établit que « la proposition de Benveniste (L(S)) qui place le sujet dans
la langue, est à l'évidence (et malgré ses écueils), plus riche d'intérêt qu'une
théorie qui fait de la langue et du sujet deux objets distincts dont l'un serait un
instrument pour l'autre» (p. 192).

2°) Que le singulier qui prétendrait réunir masse parlante et hors-masse parlante
est sémiotiquement problématique. Selon une formule, qui évoque Quine, de
la page 193 : «l'engagement ontologique de l'Un global n'est fondé que dans
le langage formulaire».

Un chapitre à notre sens distinct de cette partie de l'ouvrage consacrée à


l'effectivité de la langue définit la dualité (Récit - Discours) par la dualité (caté
gorique - générique)10. L'auteur soutient que «le discours est invariant sous les
catégories du récit » (p. 199), à quoi il ajoute la dualité (récit - histoire), le récit
(ou narration) dans la parole, l'histoire dans l'entente silencieuse de la» gram
maire-mémoire» (la langue)(p. 200). Dans le cadre du présent texte, il est impos
sible de développer, de cette affirmation, les antécédents et les conséquents. On
en retiendra seulement que, dans l'entente de la langue, «la donnée d'un verbe
est ternaire: (Actuel (Avant)(Après)), c'est-à-dire établie entre deux coupures»
(p. 201). Mais, nous semble-t-il, cette partition ne ferait pas place à la notion
d'aspect: celle-ci en serait-elle une simple variante? Ce que donneraient à croire
et la citation de Saussure qui suit (sur le fait que la distinction des temps est étran
gère à certaines langues) et l'analyse qui suit de la «nouveauté du présent» trans
formant l'état des valeurs du dialogue.
On se limitera ici à interroger la notion de «modalité du possible», par où
l'auteur problématise le futur. A la page 202 en effet, l'auteur, nous semble
t-il, articule sa démonstration sur une différence entre la catégorie du possible
(laquelle comprend à la fois ce qui serait nécessaire et ce qui ne serait pas impos
sible - ainsi lorsqu'il écrit: «ce qui est est possible puisqu'il est») et la catégorie
du contingent (quelque chose est contingente si elle peut être ou ne pas être sans
qu'aucune nécessité la fasse être et sans qu'aucune impossibilité l'empêche d'être
- ainsi lorsqu'il écrit: «ce qui est logiquement possible n'est ni n'advient néces
sairement»)11. Toutefois, la démonstration en ce point n'explicite pas la différence
entre ces deux catégories et se construit, tout en l'utilisant, sur un défaut de cla

10 Benveniste certes, mais aussi Spinoza (fictions première et seconde), sont là évoqués.
11 En suivant P-Chr. Cathelineau (Lacan, lecteur d'Aristote, Ed. de l'Association Freudienne
Internationale, 1998, ch.15). le possible s'illustrerait par «le feu peut chauffer» et le contingent
par « quelque chose peut être coupée ou non coupée ».

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292 Cahiers Ferdinand de Saussure 69 (2016)

rification à son sujet. En effet, l'exemple retenu12 (la laitière de la fable achètera
ou non des oeufs) présente la possibilité de deux événements contradictoires et
mutuellement exclusifs comme une alternative nécessaire, prise en bloc, et comme
futurs. Ce faisant, il élude la spécificité du contingent, tout en ayant une formule
(la deuxième citée ci-dessus) qui l'évoque, mais ainsi ambigument.
D'où ce qui suit: une hésitation sur la qualification de «proposition vraie»
dans l'énoncé du texte «si la proposition p est vraie, alors elle est possible»:
s'agit-il de vérité et de fausseté, ou s'agit-il bien plutôt d'un réel à venir (par quoi
on retournerait à ce que l'auteur appelle «nouveauté du présent»)?
Par là on touche au dernier chapitre : en fin de parcours, le style constructiviste
de l'auteur montre que l'effectivité du système clos mis en lumière se double de
l'activité d'un système ouvert: les actes de langage «termine[nt] le système en
l'ouvrant»: la fonction première d'un acte de langage «est négative en ce qu'elle
correspond à un changement d'état d'un jeu de valeurs» (p. 215).
Nous parvenons au terme de notre lecture non sans songer au mot de Goethe
(Faust I, v. 682-684) repris par Freud (Totem et tabou): «Ce que tu as hérité de
tes pères, acquiers-le afin de le posséder, ce qu'on n'utilise pas est un pesant far
deau»13. Renouant avec le geste fondateur de Saussure et traversant nombre de
débats de l'histoire de la linguistique et des sciences du 206me siècle, l'ouvrage ici
brièvement parcouru met en évidence un programme fidèle à Saussure en ce qu'il
est à l'inverse d'une ontologie, et met ipso facto en évidence l'agencement de
propositions déterminant le sens d'une théorie. Ce faisant, il s'éloigne de bien des
opinions, et expose, articulées, des constructions problématisantes. Que, en tout
ou en partie, on en partage ou non les attendus, on ne saurait leur dénier cohérence
et fécondité dans la relecture singulière qu'elles opèrent de la pensée, elle-même
critique et constructive, d'un Saussure.
Jean Giot
Université de Namur
jean.giot@unamur.be

12 Qui évoque celui d'Aristote sur la bataille navale qui, demain, aura iieu ou n'aura pas lieu.
13 Traduction de J.Altounian.

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