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Analyse de discours

Séances 1 et 2

1ere S
Analyse du discours déf: Une discipline autonome qui s'est constituée officiellement dans les années
soixantes du siècle dernier et s’inscrit légitimement, aujourd’hui, dans l’évolution des sciences du
langage où elle occupe une place importante. On rappelle ses rapports conflictuels et
paradoxalement, complémentaires avec la linguistique, provenant essentiellement du choix de son
objet d’étude, le discours.

● Une certaine mise en situation du concept de discours dans le cadre théorique globale de la
linguistique, orientée essentiellement vers l’étude du système de la langue, par opposition à
la parole, permettrait l’identification de ce dernier comme porteur des traces de l’individuel,
de la relation avec le sujet parlant et en fait facilement le tiers-exclu.
● Le terme de “discours” désigne une réalité linguistique transphrastique, impossible à
représenter par un schéma stable et régulier.
● Il peut être envisagé comme un ensemble d’énoncés de dimension variable, “objet concret,
produit dans une situation déterminée sous l’effet d’un réseau complexe de déterminations
extralinguistiques (sociales, idéologiques)”. C.FUCH;1985
Cadre de l’analyse du discours:

“L’analyse du discours suppose une remise en cause d’une certaine interprétation de la dichotomie
saussurienne langue/parole, celle qui fait de la langue le domaine de l’universel, du systématique
pour l’opposer à la parole, domaine de l’individuel, de la liberté des sujets parlants. Cette
interprétation était d’ailleurs renforcée par le fait que le CLG renvoyait à “la parole”, l’organisation
syntaxique de la phrase. Contre cette conception d’analyse du discours pose que la parole elle-
même obéit à un réseau aux représentations des énonciateurs. “ (Analyse des discours. pp. 3-27;
Dominique MAINGUENEAU)

GRAWITZ explique que toutes les approches dans le cadre de l’analyse du discours “(...) partent
néanmoins du principe que les énoncés ne se présentent plus comme des phrases ou des suites de
phrases mais comme des textes. Or, un texte est un mode d’organisation spécifique qu’il faut étudier
comme tel en le rapportant aux conditions dans lesquelles il est produit. Considérer la structure d’un
texte en le rapportant à ses conditions de production, c’est l’envisager comme discours.” GRAWITZ;
1990

Plan:

○ La linguistique moderne (1916)


○ Idéologie et discours (années 60-70)
○ Les théories de l’énonciation (années 80)

2ere S
Rappel:

- L’avènement de l’ADD a été motivé par le dépassement des limites imposées par le CLG.
- “L’analyse du discours suppose une remise en cause d’une certaine interprétation de la
dichotomies saussurienne langue/parole, celle qui fait de la langue le domaine de l’universel,
du systématique pour l’opposer à la parole, domaine de l’individuel, de la liberté des sujets
parlants.”
- “Les recherches menées au sein du vaste ensemble que constituent les sciences du langage
se répartissent en deux grandes orientations en fonction de ce qui constitue leur objectif
descriptif dominant:
+ orientation vers le système: il s’agit de dégager l’ensemble des règles et régularités
en tous genres qui sous-tendent le fonctionnement des discours dans une
communauté linguistique donnée.
+ orientation vers l’utilisation de ce système dont il s’agit de décrire certaines
réalisations particulières envisagées en tant que telles.” (La linguistique entre langue
et discours C.K. Orrechioni.)

I. Les concepts du CLG et le discours


1. La linguistique moderne
➔ Elle est descriptive, universelle, scientifique
A. L’objet d’étude:
Elle adopte comme objet d’étude “la langue envisagée en elle-même et pour elle-même"
(1916), c’est-à-dire la langue considérée comme étant “essentiellement une entité
autonome de dépendances internes, ou, en un mot, une structure” (Hjelmslev 1971.)

En effet, “Saussure distingue langage, langue et parole:

+ Langage: faculté humaine de parler une langue naturelle


+ Langue: utilisation particulière du langage par une communauté linguistique; la
langue est “essentielle”, “sociale” (le joola, le français… sont des langues
respectivement parlées par les communautés linguistiques joola et française)
+ Parole: utilisation d’une langue par un individu; elle “est accessoire et plus ou moins
accidentelle” selon Saussure.”
La langue s’avère être l’objet d’étude idéal: L’objet langue, par sa construction structurée et la
régularité de ses composantes, permet à la linguistique d’être une science.

Mots d’ordre: structure, ordre et organisation = système.

B.

C. L’unité d’étude: la phrase:


“ Une forme linguistique indépendante qui n’est pas incluse en vertu d’une quelconque construction
grammaticale dans une quelconque forme linguistique plus grande” (L.Bloomfield 1970)

La grammaire s'arrête à la limite de la phrase. Au-delà de la phrase on est hors du champ de la


linguistique !!!

D. L’analyse structure (les méthodes)


Les fondamentaux: les dichotomies, les niveaux d’analyse du phonème à la phrase, la
commutation/ segmentation.

Constat:

Dans le choix de l’objet d’étude de l’appareil conceptuel et à tous les niveaux des procédés et
techniques d’analyse, le courant structuraliste, paradigme scientifique, s’est constituée dans la
prescription de l’individuel, considéré comme étant le foyer de la subjectivité. Ce principe se
concrétise par l’opposition langue/parole.

Récapitulons !

Les limites de la théorie structuraliste comme l’explique Ducrot dans le structuralisme en


linguistique, c’est “quelque chose comme une philosophie, et qui voudrait supprimer beaucoup de
bonnes choses, dont l’homme en particulier.”

En dehors de la langue… ?

Quel destin pour toutes les “bonnes choses” que Saussure a éjecté du champ de la linguistique?

La question concerne le sujet parlant et l’ensemble des signes, linguistiques et non linguistiques,
utilisés par ce dernier.

Le sujet parlant est persona non grata!!

La rupture entre les signes et leurs utilisateurs sera entretenue par la linguistique jusqu’aux années
soixante lorsque Austin va écrire son ouvrage de référence pour la théorie des actes de langage,
Quand dire c’est faire en 1962, mettant en évidence la dynamique de la relation.

Pour les signes non linguistiques, la nécessité de prévoir un domaine d’étude, à part, est clairement
exprimée par Saussure.

Le sujet parlant exprime à travers son discours des appréciations personnelles nées de valeurs
morales, sociales, culturelles. Il exprime des sentiments personnels qu’il s’efforce de partager avec
autrui dans l’intention de modifier son état d’esprit ou de le faire changer d’avis. Le sujet parlant est
ainsi un gage de subjectivité dans le discours.

Séances 3

Rappel
o La phrase, unité suprême élue par la linguistique moderne,
constitue la fin de la contrainte de l’usager.
o La liberté de l’usager : termes d’aversion de Saussure. Une
science ne peut être construite autour d’un objet irrégulier,
construit selon l’humeur de l’usager.
o On a pu constater que le linguiste devait justifier l’occurrence
des phrases du texte selon le principe de construction de la
phrase dans la langue :
Structure verbale/ non verbale
Typologie de la phrase
Les unités morphologiques et leurs relations syntagmatiques.

o Au-delà, les faits discursifs, en relation avec le sujet parlant,


sont pris en charge selon Saussure par la sémiologie qui va
pouvoir les organiser dans des systèmes de représentation :

La définition que Saussure donne à la sémiologie


o La sémiologie est l’étude interne (ou immanente) et structurale
des systèmes de signes sociaux proprement dits, des discours
et de tous les objets d’une civilisation pour autant qu’ils soient
signifiés à travers un système de communication (linguistique
ou pas). Autrement dit, la sémiologie étudie tous les systèmes
symboliques.
o Le sémiologue, spécialiste du cinéma montre que tous les films
obéissent à une certaine régularité (une structure) et que le
langage cinématographique est construit selon un code, une
grammaire.
La sémiologie est l’étude interne (ou immanente) des systèmes de
signes sociaux
o Par ‘’étude interne’’, il est entendu une analyse opposée à
une ‘’analyse externe’’, c’est-à-dire une analyse centrée sur
la nature même de l’objet étudié et qui postule que les
objets étudiés forment un système qui ne connait que son
ordre propre. (F.de Saussure, 1968, p.43) Cette analyse se
place dans l’objet pour en étudier le fonctionnement.

Les signes sociaux


Signifient toute **ose dans une société ou un groupe qui
transmissible par le biais des sens perceptifs, délivre des
messages tels les langues naturelles, l’image animée ou
inanimée, les gestes, le code de la route, les idiogrammes,
les sonneries de clairon, les arts en général…

Conclusion
« Le structuralisme tel que présenté ci-dessus va
rapidement connaitre en son sein des divisions. En effet
certains de ses tenants se sont rendu compte que si la
langue est une structure qui inclut le sujet et la situation de
communication. C’est cette réflexion qui est à la base du
fonctionnalisme, un courant européen (Ecole de Genève,
Cercle de linguistique de Prague).

2. Le fonctionnalisme et la subjectivité dans le langage


o Considérant la langue comme un système fonctionnel qui
inscrit le sujet et la situation de communication, les
fonctionnalistes intègrent à leur méthode d’analyse la
subjectivité, prise dans le sens d’une relation entre le sujet
parlant et son discours. Citons entre**autres… Weinreich
qui emploie le terme de modalisation pour rendre compte
de la variation de la distance que le locuteur met entre lui-
même et son énoncé (sans doute, absolument, etc…)
Hjelmslev qui aborde la même question de la subjectivité
sous l’angle de la connotation vs dénotation.

2.1 L’approche de communicationnelle

C’est dans ce cadre que Jakobson (1963) construit son célèbre


modèle fonctionnel de la communication sur les rapports locuteur-
message et repère dans la langue ou code des moyens grammaticaux
spécifiques qui traduisent les relatifs du sujet à la situation et à son
énoncé, ce sont les shifters ou embrayeurs (je, tu, ici, maintenant..),
indéfinissables sans recours au sujet parlant (destinateur) et à la
situation (contexte). L’acte de communication est défini à partir de
six facteurs (destinateur, message, destinataire, contexte, contact ou
canal, code ou langue).

Les fonctions du langage


Sur chacun de ses facteurs est ancrée une fonction :
1. La fonction référentielle (cognitive ou dénotative), ancré sur le
contexte permet de renvoyer aux réels possibles, matérielles
ou immatérielles (la bonté), ou même imaginaire (le lutin).
2. La fonction métalinguistique (code ou langue) vise une mesure
intercompréhension par la reformulation du message : « c’est-
à-dire », « en d’autres termes », etc.
3. La fonction expressive ou émotive permet au destinateur de
communiquer ses impressions, émotions, son jugement, etc,
sur le contenu de son propre énoncé par divers procédés : Je
crois que ce livre est bon.

De la contrainte grammaticale à la liberté discursive

o H. les fonctions du langage renseignent sur la marge de


liberté du locuteur.
Au-delà de la grammatication la réalité énonciative s’impose au
linguiste comme un espace de liberté qui consacre l’implication
du locuteur dans son discours, d’où la nécessité de réfléchir à
intégrer la dimension subjective et ses manifestations, à travers
des catégories linguistiques, dans la panoplie conceptuelle
d’analyse.
Séances 4

Linguistique, marxisme et psychanalyse Année 60/70

Nous arrivons à la fin des années 60 avec de «’’gros soucis


linguistiques’’ :
 La nécessité de passer de la langue au discours
 Préserver le caractère scientifique de la démarche que procure
le structuralisme (dilemme)
 Résoudre le problème du sujet parlant qu’impose le dilemme
(la subjectivité)

 L’objet Langue, neutre, dépourvu de tout lien avec les


conditions de production n’est plus convaincant. Il est temps
de construire ‘’ une linguistique du discours qui est
confrontée à l’extralinguistique’’ (Maldidier et al.1972)
 Les linguistes initiateurs de la linguistique du discours sont
structuralistes de formation, marxistes d’orientation et
admirateurs d’Althusser et de Lacan.

Linguistique, marxisme et psychanalyse


 Rappelons que pour la linguistique, le piège à éviter est
celui de la relation individu/ langue. Aucun compromis
n’est envisageable, la coupure s’impose.
 Pour l’ADD, à ses début, il y’aurait une possibilité de
réconciliation avec quelques exigences à observer :
L’IDEOLOGIE
 La seule chose que la bourgeoisie et la classe ouvrière
aient en commun, c’est leur affrontement.
 On parle de l’idéologie dominante par rapport à une
pensée répandue qui fait que la masse accepte son
aliénation et son oppression.
 Lénin parle du contraste de la subjectivité des masses et
l’objectivité de la situation et du rôle des partis politiques
d’amener la masse à une compréhension de la situation
objective et de lui donner le moyen de se dégager de la
dominance idéologique.
 L’éducation des masses se fait par les discours et par la
propagande. Le discours est ainsi un moyen de lutte et un
lieu conflit.
Pourquoi relier le destin de la linguistique au marxisme par l’ADD,
dans les années 60/70 ?
 Il s’agit d’une période où la plupart des intellectuels, en France
étaient inscrits dans un projet critique de la société.
 La critique prend forme à travers les disciplines telles la
sémiologie, la psychanalyse, l’ethnologie, la sociologie…
 Le rapprochement avec les mouvements critiques sociaux,
communistes, syndicalistes, anticolonialistes, anticapitalistes,
critiques de la société de consommation, des sociétés
multinationales… se fait instantanément.
 Le marxisme servira de fil conducteur à la réflexion- critique.
 Le structuralisme servira de cadre d’analyse.

« Mais vouloir analyser des discours, c’était faire un peu plus


encore : c’était imaginer tenir un rôle quasi-thérapeutique à
l’égard de la linguistique, et vouloir y produire le retour de ce
qu’elle aurait « refoulé », en ce ces temps où se jouait sur la
scène théorique les drames confondus et déplacés de la politique
et du désir. L’analyse du discours a donc été à bien des égards
l’effet de cette configuration théorique de la fin des années 60,
faite de structuralisme finissant, d’épistémologie de la
discontinuité, d’une politique marxiste des sciences humaines et
de l’imprégnation profonde par la psychanalyse de l’atmosphère
théorique du moment. »

Courtine Jean-Jacques. Le discours introuvable :


Marxisme et linguistique (1965-1985).
« Le discours introuvable »
« …le discours politique était devenu la préoccupation essentielle des
analyses de discours, même s’il n’en a pas été l’objet entièrement
exclusif. A nouveau, on ne peut véritablement le comprendre sans
faire intervenir le lien que la recherche linguistique en France a
entretenu avec le marxisme à la fin des années 60, ni évoquer la
place que ce dernier occupait alors dans les débats théoriques et
politiques. Et il faut ici souligner le fait que l’apparition d’une
problématique linguistique du discours et contemporaine des
événements de Mai 6. Et rappeler l’obsession discursive qui a été
celle de la révolte étudiante : Mai 68 a été une révolution
discursive… »

Le paradoxe de Mai 68
‘’C’est le processus de modernisation des structures et des
mentalités qui s’accomplissait à travers la rébellion étudiante s’est
raconté dans les formes discursives largement archaïques d’une
phraséologie révolutionnaire bientôt vouée à disparaitre. Première
« révolution » médiatisée en France, elle dut une large part de son
impact aux images, elle s’est pourtant autocélébrée en une profusion
baroque de discours, qui alliait l’irruption des paroles spontanées et
les derniers claquements des langues de bois.’’

Le langage est le foyer du pouvoir et de la lutte pour


le pouvoir H
L’effet Foucault
La recherche universitaire se saisit de ce « moment discursif »
intense :
‘’Dans le travail théorique, l’idée s’imposa que la critique des
discours était la première tâche de toute critique. Michel Foucault
voulut dans Archéologie du savoir (1969) et dans Ordre du Discours
(1971) défaire les liens qui silencieusement tissaient le rapport du
discours au pouvoir dans la matérialité de ses énoncés.’’

La relecture du marxisme
Redorer le blason du marxisme !
 ‘’On en conçoit l’un des bénéfices directement politiques :
l’encombrant héritage stalinien était escamoté. Le stalinisme,
ce n’était plus le Goulag et ses victimes, mais avant tout un
problème théorique, une question d’interprétation de textes,
une lecture fautive du marxisme, qu’une relecture
« symptomale » se faisait fort de rectifier.
 ‘’Bénéfices secondaires : le marxisme d’énonçait dorénavant
dans une langue acceptable pour les intellectuels, la langue de
bois avait retrouvé une crédibilité perdue, assortie de surcroit
de garanties théoriques qui permettaient à tout intellectuel de
participer à la lutte de classe à moindres frais, puisque la lutte
de classe était « dans la théorie ».’’
 L’ouverture de la linguistique sur la réalité extralinguistique
sera réalisée grâce à la lexicologie et à la question du sens
lorsque les chercheurs se sont retrouvés confrontés à la
difficulté d’expliquer le phénomène de la désignation. Occulter
la portée idéologique de celle-ci, ainsi que l’expérience
culturelle des groupes d’individus, auxquelles les contraignait
les cadenas du CLG, les livrait à l’impasse.
 Une démarche de réflexion en réponse à une question
fondamentale, à laquelle la vision unidimensionnelle est
incapable de répondre de manière suffisante : En situation de
communication, pour quelle raison le locuteur utilise différents
moyens de désignation pour le même objet référence.
Exemples
Les termes d’apostrophe ou interpellatifs dans le discours
politique :
 Chers compatriotes/ citoyens
 Camardes
 ‫شعبي العزيز‬
 ‫إخواني أخواتي‬

Ainsi…
 Pour le linguiste, il s’agit d’une sélection paradigmatique qui
sert la relation (construction) syntagmatique dans la phrase.
L’ADD pousse la réflexion aux critères de choix du terme de
désignation qui sert, aussi la relation avec l’interlocuteur. Le
locuteur s’identifie et permet à ‘’l’autre de l’identifier.’’

Séances 5

Séance 5 : du 05-04-2022

Rappel

Les axes majeurs :

 La linguistique moderne ;
 L'insuffisance de la théorie ;
 L'avènement de l'analyse de discours ;
 La rencontre de l'idéologie ;
 La rencontre de la Psychanalyse.

Linguistique et psychanalyse ?

Il s'agit de la relation langage et inconscient établie par la psychanalyse

« L'inconscient est structuré comme un langage ». Jacques LACAN.

« Comme dans le langage, On aura affaire à un système de signifiants et de Signifiés. Nous allons
cependant faire quelques distinctions : le signifiant linguistique qui est un son, une graphie. Le
signifiant psychanalytique est une trace dans l'inconscient. Cela peut être une odeur, une image,
une cicatrice qui va renvoyer un signifié. Ce signifié est le fait d'écrit dans le souvenir. »
« Le conscient est formé de représentation de mots. L'inconscient est formé de représentations
de phonèmes et de choses. Ce sont des choses qui concernent notre corps, et qui, souvent furent
vécues avant la parole, durant la petite enfance. »
De même que le langage. L'inconscient utilise les rapports métonymiques et métaphoriques.
 Métonymie : c'est le rapport qui relie une représentation l'autre, au sens de plus en plus
éloigné de la représentation originaire ;
 Métaphore : c'est l'association de 2 ou 3 images qui recèlent quand même une
caractéristique commune pouvant être par exemple : même niveau de plaisir, même
traumatisme ou même époque. Les métaphores sont liées entre elles par un rapport de
similarité. Vélo, corde, falaise.
Le rapport métaphorique se retrouve aussi dans la "condensation" du rêve.

Le signe

Sa, le Signifiant, est du domaine du symbolique. C’est la trace porteuse de sens. ( la cicatrice, le
chien, le vide...)
Se, le Signifié, est du domaine de l'imaginaire. C’est ce à quoi la trace renvoie (agressivité
envers..., amour pour...).
Le Référent est du domaine du réel. C'est ce qui s'est passé en fait (dans les faits).

Séances 6

Séance 6 : Le 19-04-2022

Exemple : Après une chute de vélo, il y a formation d'une cicatrice. La ‘cicatrice/signifiant’ est une
trace, au sens propre du terme, porteuse de sens au niveau symbolique. Le Signifié sera ce qui reste
dans l'imaginaire, par exemple l'agressivité envers un camarade trop brutal et responsable de la
chute. Le référent est ce qui s'est passé en réalité. C'est à dire la chute du vélo.

Autre exemple : La phobie des chiens : au niveau réel, il y a le chien (Le référent). Au niveau
imaginaire, il y a la pensée d'être mordu (le signifié). Et au niveau symbolique, il y a l'angoisse d'être
agressés par son père (le signifiant). Plutôt que d'avoir peur du père, sentiments refoulés, la
personne craindra les chiens. Elle aura fait un déplacement métonymique entre « chien » et
« père ».

La relation discours/ sujet parlant.

Le développement de la personnalité passe par l'acquisition du « Je ». Beaucoup de malades


mentaux ne sont pas « sujet de leur discours ». Quand on parle, on affirme un « Je », c'est à dire que
l'on se distingue de l'Autre. Parler, c'est affirmer son individualité, c'est se poser comme sujet de
son discours. Le discours virgule à la fois le désir et la position du sujet face à son désir. C'est le
point de croisement entre désir, énoncé et l'Autre. Le désir se matérialise dans le discours. Par le
discours, le sujet identifié à lui-même. L'existence de la personne se joue dans son discours, car ici se
joue sa vie.

Ainsi, pour la personne obsessionnelle, par exemple : C'est quelqu'un de très méticuleux, qui
ritualise, a peur de l'imprévu. Son discours sera caractérisé par des phrases très longues. Infinies, où
tous les mots cherchent à préciser un peu plus de sens, mais en fait, ne font que mélanger de plus en
plus la signification. Son discours est très neutre, désaffectivé.

Pour conclure …

« L'inconscient se déploie dans les effets de langage. » Lacan ; Les rapports de force, aussi !
Linguistique, Maxime et psychanalyse.

3 grands axes sont répertoriés.

La tendance philosophique : le discours est un terrain de pouvoir, de conflits et alliances.

La tendance psychologique : le discours est un lieu d'expression du rapport psychologique avec


l'autre et soi-même. Analyse psycholinguistique et sociolinguistique des discours qui vise la question
de l'être dans le discours et par le processus de communication, la portée formelle technique ou le
formalisme logico informatique, servi par la lexicologie et la morphosyntaxe… Exemple : L'étiquetage
informatique.

L'école du dévoilement : 1960-1980.

Il s'agit d'une démarche fondée sur la linguistique, mais qui insiste sur le lien entre le discours et le
social, entre le verbal et l’institutionnel, entre les mots, les figures, les arguments et ceux qui les
énoncent et les interprètes. L'analyse du discours. Simone BONNAFOUS et Alice K RIEG-

p. LANGUE (2013).

« Cette effervescence va de pair avec l'importance de la pensée critique d'origine philosophique et


l'influence de penseurs comme Theodor Adorno ou Herbert Marcuse dans les milieux étudiants,
mais aussi dans les milieux universitaires de Louis Althusser et de Michel Foucault. Sur le plan
épistémologique, le paradigme structuraliste s'étend de la linguistique à l'histoire, la Psychanalyse,
l'anthropologie, la littérature ».

« En France en tout cas, la première analyse du discours naît dans un contexte original sur le plan
politique, philosophique, intellectuel et épistémologique. Sur le plan politique, la période est
marquée par la reconfiguration des forces de gauche, l'alliance conflictuelle entre Parti socialiste et
Parti communiste, le succès des mouvements gauchistes, le développement de la critique de la
société de consommation : en somme une effervescence politique contestataire qui se résume alors
dans l'affirmation que « tout est politique » ...

Jean Dubois.

Lexicologie et discours

(L'orientation idéologique de l'analyse lexicologie)

Jean Dubois (1962 puis 1968 : Colloque fondateur de l'analyse du discours)

- « Il s'inscrit dans la tradition de l'étude des mots, du vocabulaire en usage (dans ces contextes
d'emploi, la presse, les affiches...), [dans la langue et en dehors de la langue.]

- Sa thèse est intitulée le Vocabulaire politique et social en France de 1969 à 1972. Il fait appel à une
démarche distributionnaliste, mais n’en travaille pas moins les corpus dans une optique articulant
langue, discours, idéologie - Ce qui est infléchir de manière inattendue et originale l'analyse, son
objet et son objectif tels que conçu par Zellig Harris. »

- Il articule ces données avec l'énonciation (article fondateur dans langages 13 : « énoncé et
énonciation »).

- L'interprétation des résultats de l'analyse explique la relation entre la construction du discours et


les comportements « politiques ».
Désignation « On appelle désignations le fait qu’un signe renvoie à un objet, à un procès, à une
qualité, etc., de la réalité extra-linguistique telle qu’elle est structurée par les formations
idéologiques (culture, expérience) d’un groupe humain donné. […] » Dictionnaire de Linguistique,
Larousse 1973, p. 144.

« On notera que l’existence d’une relation de désignation n’implique aucunement l’existence de la


chose ou référent. Ainsi le signe licorne est en relation de désignation avec un animal inexistant. »
[Dubois J., Giacomo, Guespin, Marcellesi C., Marcellesi J.-B.,…]

La démarche distributionaliste

Par quels mots désigne-t-on l'objet de référence dans le discours ?

L’ancienne procureure internationale Carla Del Ponte a appelé la Cour pénale internationale (CPI) à
émettre rapidement un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe Vladimir Poutine pour ses
opérations armées en Ukraine.

« Poutine est un criminel de guerre », affirme la juriste qui s’est rendue célèbre dans le cadre des
enquêtes internationales sur le génocide au Rwanda et la guerre dans l’ex-Yougoslavie, dans un
entretien publié samedi 2 avril 2022 par le quotidien suisse Le Temps.

L’émission d’un mandat d’arrêt international est nécessaire pour faire porter à Vladimir Poutine et à
d’autres dirigeants russes la responsabilité des crimes commis en Ukraine depuis son invasion par
l’armée russe le 24 février, souligne la magistrate suisse aujourd’hui âgée de 75 ans. […] La question
est de savoir si le dirigeant autoritaire de la Russie a des visées au-delà de l'Ukraine.

Le processus de désignation entamé par le locuteur (L'auteur de l'article, l'énonciation) renseigne sur
ses motivations politiques et sa prise de position, largement hostile au camp russe, bref, sur les
conditions de production du discours.

Séances 7

Rappel.

Jean Dubois. Lexicologie et discours.

Sa thèse est intitulée le Vocabulaire politique et social. En France de 1969 à 1972. Il fait appel à une
démarche distributionnaliste, mais n'en travaille pas moins les corpus dans une optique articulant
langue, discours, idéologique - ce qui est infléchir de manière inattendue et originale l'analyse, son
objet et son objectif tels que conçus par Zellig Harris.

La théorie distributionnelle

Ce courant apparaît aux êtas unis vers 1930. Sa figure de proue, est L. Bloomfield (Langage 1933). 
« … Il oriente la linguistique structurale dans une direction différente, marquée par un double
développement. D'un côté s'élaborent (1) la méthode « distributionnelle », qui consiste à définir
avec rigueur une méthode formelle de segmentation de la chaîne parlée en unité distinctives,
définies par les seules relations qu'elles entretiennent dans cette chaîne, c’est-à-dire par leur
environnement et (2) la méthode des « constituants et médias » qui définit une analyse
combinatoire de ces unités en en allant de l'unité minimale aux unités de rang supérieur (du
Morphème à l'énoncé, du Phonème au Morphée).

Dans le discours et en fonction des motivations politiques du locuteur, ce dernier va sélectionnez un


terme de désignation en relation d'opposition avec les autres dans le même paradigme.

 Le Président russe Vladimir Poutine ;


 Poutine ;
 Un criminel de guerre ;
 Vladimir Poutine ;
 Le dirigeant autoritaire de la Russie.

Sur le plan Combinatoire, syntagmatique, l'emploi d'un mot permet des associations qui motivent
l'interprétation du récepteur :

 Poutine / crime, dictature


 Carla Del Ponte/ la justice internationale
 L'armée russe/ l'invasion.

Par quels mots désigne-t-on l'objet de référence dans le discours ?

Association par désignation et groupements lexicaux.

La motivation ?

‘’L'avenir de la Russie et sa figure place dans le monde sont en jeu’’, a déclaré le chef de
renseignement étranger Sergueï Narychkine.

L'objectif ?

Poutine déclare devant le peuple russe que son objectif était de ‘’Démilitariser et dénazifier
l'Ukraine’’. Pour protéger les personnes soumises à ce qu'il a appelé huit ans d'intimidation et de
génocide par le gouvernement ukrainien. ‘’Ce n'est pas notre plan d'occuper le territoire ukrainien.
Nous n'avons pas l'intention d'imposer quoi que ce soit à qui que ce soit par la force’’, a-t-il insisté.

Elle est nécessaire de dire quelques mots d'histoire afin de comprendre ce qui se passe aujourd‘hui,
et de comprendre les motifs derrière l'action de la Russie. Ainsi que nos objectifs.

Alors je vais commencer par le fait que l'Ukraine moderne a été entièrement créé par la Russie, ou
pour être plus précis par la Russie bolchévique, communiste.

Ce processus a débuté juste après la révolution de 1917. Lénine et ses camarades ont fait cela d'une
manière très douloureuse pour la Russie, en séparant, en arrachant des terres qui sont
historiquement russes. Personne n'a demandé l'avis des millions de gens qui y habitaient.

‘’Les autorités Ukrainienne - je souhaite insister sur ce point - ont commencé à bâtir leur nation sur
la négation de tout ce qui nous unit, tentant de changer la mentalité et la mémoire historique de
millions de gens, de générations entières vivant en Ukraine. Ce n'est pas une surprise que la société
ukrainienne a fait face à la montée de l'extrême droite nationaliste, qui s'est rapidement développée
en une Russophobie agressive et en nazisme’’. Poutine ?

Séances 8
Séances 9

Rappel
Dès le début des années 60 l’intérêt pour la langue linguistique saussurienne se développent.
Particulièrement dans les cercles Poststructuralistes. Le génie du maître est reconnu , cependant,
l’interprétation du Cours de linguistique générale , Par Charles Bally Et Albert Sechehay , les éditeurs
du court sera largement contestée:

Le cours de Saussure , le père du Structuralisme ,perçu avant tout comme une méthode
contraignante et unidimensionnelles… L’objet de la linguistique saussurienne est la langue en tant
que système de relations formelles - Abstraction faite de son employ, de son histoire et de son
contenu qui relèvent du domaine de la parole.

Le décloisonnement , par les poststructuralistes, corrige la conception unidimensionnelles de la


méthode structuraliste.

A noter que :
Les chercheurs postructuralistes, investissent tous les domaines de recherche, marqués par le
rapport le langage:

“Leur travail s’est orienté sur des questionnements dans d’autres disciplines que la linguistique:
Lacan fait porter son analyse sur la structure et le travail de l’inconscien , Derrida travaille sur
l’analyse littéraire et philosophique et Les observations de Foucault sur le langage et le discours font
partie de son analyse historique du present”

Le savoir et le pouvoir:
Les préoccupations de Michel Foucault - La question du sujet ,du production pratiques et historique
des savoirs et connaissances et rapport savoir/pouvoir – ne sont pas du tout étrangères à cette
tradition. Comme lui, cette sociologie de la connaissance postule l’existence d’où a priori historique
(et social) des systèmes symboliques. Le résultat d’une production historique collective qui est la
condition de possibilité et la base constitutive de toute conscience, individuelle et concrète. Sans
nier l’originalité de Foucault, don’t son traitement de tells questions, force est de constater qu’une
grande partie de la sociologie tout court tourne autour de la question de la construction ou
formation sociale du sujet, et cela dés les origines de la discipline.

Pecheux et l’idée d’une école française d’AD:


L’idée concrétise grâce à l’intervention de M. Pecheux qui œuvre pour la réalisation de 2 objectifs:

La formalisation de la méthode, posons les bases de l’analyse automatique de discours.


Privilégier la construction idéologique des discours au-delà de la volonté du locuteur. Pecheux ne
cherche pas à cacher l’influence des réflexions sur l’idéologie de LOUIS ALTHUSSER .

L’école française d’analyse de discours se réclame également de la linguistique structurale et de la


Psychanalyse lacanienne. Elle Déploie tous ses efforts afin de définir une science de l’idéologie dont
la méthode permet d’allier à la fois une volonté militante et une rigueur scientifique.

Pecheux accused Le CLG:


La vulnérabilité de la linguistique saussurienne tient à la question du sens. “Pécheux pose, quant à
lui, la question de la place théorique du “discours” au sein du modèle saussurien . Le problème est le
suivant: Des interrogations telles que. “Que veut dire ce texte?” Sont systématiquement exclus de
l’analyse linguistique, linguistique.”

Ainsi la théorie, bien que constituée en tant que science à travers uneCoupure épistémologique
Saussurienne, a oublié de développer une théorie adéquate de la production du sens dans le
discours.

Discours et ideologie:
Pour pecheux “le lien qui relie les significations d’un texte aux conditions socio-historiques de ce
texte n’est pas secondaire, mais constitutive,des significations elle même.” , d’où la Nécessité
d’interroger la portée idéologique des discours.

“La notion marxiste d’idéologie ,qui me paraît être déterminante pour réduire le problème de
renonciation. Elle permet ce que pêcheux appelle une théorie non subjective du sujet que je
reprendrai.”

Question du sujet parlant :

la
representation
ideologique

la relation
imaginaire

l'individu le monde
Influencé par la théorie marxiste et althusserienne,Pécheux (1969) admet que les individus se font
des rapports imaginaires qui sont à la base de toute représentation idéologique et non leurs
rapports réels d’existence dans la société.”

Cette théorie devait étudier “la déformation imaginaire de la représentation idéologique du monde
réel.”(P40). En partant du principe que cette déformation était soumises à certains processus
constitutif dans il était possible de mettre en évidence les fonctionnements à partir de sa
manifestation discursive.

Le sens du mot idéologie tel qu’il est utilisé par Pécheux, est emprunté à la philosophie politique.
L’idéologie est considérée pour la première fois par le philosophe allemand Karl Marx (1818-1883)
“comme un fait social”. Elle acquiert une signification négative et se définit comme un premier
temps, comme une sorte de” fausse conscience” déterminée par le contexte social dans lesquels
lequel l’homme vit.” Une “illusion collective” qui permet à une catégorie sociale de se justifier et se
donner bonne conscience face à une distinction et une injustice.

“Ainsi, La classe dominante dans la société va produire une idéologie qui aura comme rôle non pas
de mettre en évidence, son exploitation de la classe dominée, mais justifier les rapports d’inégalité
entre elles.”

La Hiérarchie des classes populaires / bourgeoises dans la société capitaliste, motivée par le capital
ainsi que l’exploitation des classes par la classe dominante est nécessaire pour maintenir l’équilibre
économique dans l’idéologie capitaliste.

La demarche danalyse centrée sur les termes :

Le corpus:

Afin de construire un corpus et selon le thème engagé, le chercheur collecte,un ensemble de


discours à contraster entre eux, prélevé dans un champ discursif aussi vaste que possible. Pour la
pertinence des données, il est amené à à effectuer des choix dans l’ensemble des discours
disponibles. Le corpus regroupe ainsi,un matériel textuel assez disparate qui peut être l’œuvre de
différentes communautés discursives, scientifique, politique, associative, commerciale.

Exemple.: l’ensemble des discours ayant traité le sujet du coronavirus en 2 ans de pandémie.

La démarche distributionaliste :
Par quells mots désigne-t-on l’objet de reference dans le discours ?
(Le texte de taher benjelloun)

Paradigme de désgnition 1 :

 Il préserve dans sa haine des immigrés.


 Les Maghrébins et les Africains immigré en France/Ce pays.
 Les malfaiteurs, il les connaît et les désigne : ce sont les Arabes et les Noirs. Voici ce qu’il dit:
“Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois lorsqu’on est arabe ou noir?”
 Parce que la plupart des trafiquants sont des Noirs et des Arabes, c’est comme ça, c’est un
fait.
Paradigme de désignation 2 : (Le paradigme du jugement du locuteur)

 La loi? Ils s’en moquent, ils préservent dans sa haine des immigrés et surtout de leurs
enfants.
 L’autre obsession de Zemmour est l’islam.
 Il ne fait aucune différence entre la religion musulmane et l’islamisme, dérive idéologique
des terrorists.
 Pas de nuances, pas de subtilité,C’est ce que aime entendre une partie non négligeable de la
société française.
 Misogyne, car “le pouvoir est une affaire d’hommes “ ,homophobe, Islamophobe, raciste,
cet homme fascine et attire beaucoup de monde.
 Polémiste, ce journaliste a sauvé la chaîne de télévision.

Le paradigm de désignation et motivée par la position sociale du locuteur, son intérêt, son groupe
d’appartenance, ses engagements Politique ... Ceci est le résultat de la culture et l’expérience de
l’individu en société. Des associations peuvent être systématiquement opérationnelles par l’usage
du mot dansle discours.

Malfaiteur et trafiquant Les Noirs et les Arabes.

Zemmour Homophobe, islamophobe, raciste, misogyne, polémique, haineux.

Application :
D’autres paradigmes de désignation de points la France, l’islam?

Conclusion
“ L’analyse de contenu pourra ainsi négliger les différences entre les expressions “travailleurs
immigrés”, “immigrés” où “étrangers”. Puisque les personnes ou les situations auxquelles réfèrent
ces expressions peuvent être les mêmes. À l’inverse, c’est justement ce que ces différences de
désignation indiquent comme différence d’attitude des locuteurs par rapport à l’objet de leur
discours qui intéresse l’analyse du discours.

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