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LE STRUCTURALISME

DÉFINITION
• Définition de la structure
• Une structure est « une entité de dépendances internes » (Hjelmslev[2]
). La structure s'oppose ainsi à l'atome (au sens linguistique), qui n'entre dans aucune relation de dépendance a
vec un autre atome.
• Le terme apparaît dans les Travaux du Cercle linguistique de Prague, I, Prague, 1929 : Roman Jakobson
, S. Karcevsky et N. Troubetzkoy y préconisent pour la linguistique « une méthode propre à permettre de déco
uvrir les lois de structure des systèmes linguistiques et de l'évolution de ceux-ci ».
• Définition du structuralisme
• D'après Émile Benveniste
s'appuyant sur les travaux de Saussure et du Cercle de Prague auxquels il fait largement référence[3]
, le structuralisme est l'hypothèse selon laquelle on peut étudier une langue en tant que structure.
• Cette hypothèse est justifiée par le fait que le système de la langue est « relatif » et « oppositif »
(Saussure). Chaque élément n'existe que par sa relation et son opposition à d'autres éléments.
• Par exemple, [bu] et [vu]
(bout et vous) sont deux mots différents en français parce que [v] s'oppose à [b]. Mais en espagnol, cette oppos
ition n'existe pas, [v] et [b] étant un seul et même phonème
. On voit dès lors que « le contenu sensoriel de tels éléments phonologiques est moins essentiel que leur relatio
[4]
FONDATEURS DU STRUCTURALISME EN LING
UISTIQUE

• Ferdinand de Saussure (précurseur)


• Jan Niecisław Baudouin de Courtenay (précurseur)
• Le Cercle de Prague (inventeurs du mot) :
• Roman Jakobson en phonologie
• S. Karcevsky
• Nicolaï Troubetzkoy
• Mathesius
• Havranek

• Louis Hjelmslev et Algirdas Julien Greimas en sémiotique ;


EXTENSIONS ULTÉRIEURES DE LA DÉFINITION DU
STRUCTURALISME

• Le structuralisme, à l'origine hypothèse linguistique, a donné son nom à plusieurs couran


ts
de pensées dans des disciplines qui n'ont rien à voir avec la linguistique. Aujourd'hui le
terme est très répandu et sa définition varie d'une discipline à l'autre.
• D'une manière générale, la structure possède une organisation logique mais implicite, un
fondement objectif en deçà de la conscience et de la pensée. En effet, tout structuralisme
repose sur un double statut des structures, à la fois irréel (comme forme abstraite
d'organisation) et réel (comme réalisation concrète). Par conséquent, le structuralisme vi
se à mettre en évidence ces structures inconscientes par la compréhension et l'explication
de leurs réalisations sensibles.
THÉORIE

• Pour les structuralistes, les processus sociaux sont issus de structures fondamentales qui s
ont le plus souvent inconscientes. Ainsi, l'organisation sociale génère certaines pratiques
et certaines croyances propres aux individus qui en dépendent.
• Cette théorie s'appuie sur la linguistique, Ferdinand de Saussure ayant montré que toute
langue constitue un système au sein duquel les signes
se combinent et évoluent d'une façon qui s'impose à ceux qui la manient.
• S'inspirant de cette méthode, le structuralisme cherche à expliquer un phénomène à partir
de la place qu'il occupe dans un système, suivant des lois d'association et de dissociation
(supposées immuables) :
QUELQUES CONCEPTS DU
STRUCTURALISME
• Le signe linguistique.
• La langue permet aux individus de transmettre des messages grâce à une unité psychique, inscrite dans
l’inconscient des sujets, que Saussure appelle signe. Le signe linguistique se compose d’un signifiant (noté Sa),
directement perceptible –par l’oreille, par l’écriture- et d’un signifié (noté Sé), accessible à travers le signifiant,
et correspondant à un concept présent en mémoire.
• Sa et Sé sont indissociables, l’un ne fonctionne pas sans l’autre.
* le morphème : est l’unité significative la plus petite, le signe linguistique minimum (lexical ou grammatical,
libre ou lié), en français il correspond au mot.
* le phonème : est l’élément minimal , non segmentable, de la représentation phonologique d’un énoncé, dont la
nature est déterminé par un ensemble de trait distinctifs. Chaque langue présente, dans son code, un nombre
limité et restreint de phonèmes qui se combinent successivement, le long de la chaîne parlée, pour constituer les
signifiants des messages et s’opposent ponctuellement, en différents points de la chaîne parlée , pour distinguer
les messages les uns des autres. C’est là sa fonction essentielle, il est souvent défini comme l’unité distinctive
minimale.
* le monème : est l’unité significative élémentaire pour A. Martinet. Ce peut être un mot simple, un radical, un
affixe, une désinence. Par cet emploi, l’auteur cherche à désambiguiser le terme morphème.

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