Les travaux et les analyses linguistiques sont répartis en cinq domaines d'étude qui sont devenus par la suite des domaines d'analyse traditionnels ou internes de la linguistique. Ces domaines sont : La phonétique est une discipline linguistique qui a pour objet l'étude scientifique des sons du langage humain dans leur émission, leur réception et dans leur caractère physique. La phonologie est une science qui étudie les sons, non pas en eux-mêmes, mais du point de vue de leurs fonctions distinctives dans le système de la langue : la distinction entre les deux domaines repose sur la différence entre le son et le phonème. On peut faire la distinction entre : 1. Phonétique acoustique qui analyse les sons en tant que phénomènes physiques 2. Phonétique auditive qui décrit comment l'oreille humaine réagit au Stimulis acoustique. 3. Phonétique articulatoire qui étudie l'appareil vocal humain lorsqu'il fonctionne pour produire des sons. La sémantique peut être définie assez simplement comme étant la discipline qui étudie les sens dans le langage humain. Ce sens peut être rapporté à des unités, comme le mot ou la phrase. Dans un article de 1883, le linguiste français Michel Bréal (1832-1915) définissait la sémantique comme devant s'occuper des " lois qui président à la transformation du sens ". Son Essai de sémantique, qui paraît en 1897, constitue la première tentative d'organiser cette nouvelle discipline. La sémantique a d'abord été diachronique : elle étudié la manière dont le sens des mots se modifie au fil du temps. Le sens d'un mot peut s'élargir, se restreindre ou, au contraire, changer complètement. Le mot " maîtresse ", par exemple, a vu son sens se restreindre et devenir en même temps péjoratif (Femme qui entre dans des relations amoureuses illégitimes). Aujourd'hui, l'essentiel des recherches qui sont faites en sémantique sont d'ordre synchronique. La morphologie est l'étude de la forme des unités linguistiques. Elle a longtemps constitué, avec la syntaxe, le noyau dur de l'activité grammaticale. On s'accorde à dire que le mot est l'unité linguistique étudiée par la morphologie. Cependant, la notion de l’unité est assez difficile à cerner, et il semble bien que le mot ne soit pas la plus petite unité linguistique pourvue de la forme et de sens. Certains mots sont composés de plusieurs éléments plus petits. Le mot " préhistoriques", par exemple, est divisible en plusieurs parties : pré-histor-ique-s. Chacune est porteuse de forme et de signification qu'on appelle " morphème". La syntaxe : les mots n'apparaissent pas isolés dans le discours ; ils se continuent pour former des unités linguistiques plus grandes : le syntagme et la phrase. Selon quelle règle les mots se combinent-ils pour former des phrases qui sont grammaticales ? C'est à cette question que la syntaxe se doit de répondre. Les mots ne se disposent pas de manière anarchique pour former une phrase. Ils le font dans un certain ordre et c'est la syntaxe qui étudie les règles, l'ordre des mots. Avec l'élargissement des champs d'étude de linguistique, poussé par les analyses qui examinent la langue dans son contexte social, s’ajoute en outre un bon nombre de sous domaines, nommés non traditionnels de la linguistique qui sont : Les domaines non traditionnels ou externes de la linguistique La dialectologie recouvre la géolinguistique (localisations des langues et des dialectes avec constitution d'Atlas linguistique), mais aussi l'étude des phénomènes de dialectisation et la description linguistique des dialectes. L'ethnolinguistique : une science qui étudie la langue, non pour elle-même, mais en tant qu'elle est l'expression d'une ethnie, d'un peuple, d'une culture. Cependant, on réserve communément l'appellation d'ethnolinguistique aux recherches menées, en liaison avec l'ethnologie, sur les langues des communautés dites primitives (ethnolinguistique américaine a décrit la plupart des langues indiennes) La psycholinguistique a pour objet l'étude du développement et le fonctionnement des comportements verbaux. Liée à la linguistique à laquelle elle a emprunté ses modèles et ses techniques, elle s'occupe de l'acquisition du langage chez l'enfant, des opérations psychologiques de production et de compréhension du discours et plus généralement formule des hypothèses sur le lien entre le langage et la pensée. La psycholinguistique, au sens large, recouvre aussi la neurolinguistique et tous les travaux portant sur la pathologie du langage. La neurolinguistique, grâce à une étude des rapports entre Aphasie et élision cérébrale, analyse le rôle des structures qui rendent possible la production et la compréhension du langage. La sociolinguistique : une discipline qui étudie l'interaction entre nos pratiques langagières et les phénomènes sociaux qui nous entourent. L'objectif primordial de la sociolinguistique pourra se trouver résumé dans cette phrase du linguiste Antoine Meillet(1906) « il faudra déterminer à quelle structure sociale répond une structure linguistique donnée et comment, d'une manière générale, les changements des structures sociales se traduisent par le changement de structure linguistique » Pour la sociolinguistique, il s'agit d'expliquer les phénomènes linguistiques à partir des données extra-linguistiques, autrement dit, des facteurs politiques et sociaux. L'analyse du discours: partie de la linguistique qui détermine les règles commandant la production des suites de phrases structurées. (dictionnaire de linguistique Larousse) La lexicologie : science des unités des significations et de leurs combinaisons en unités fonctionnelles. La lexicographie: est une technique liée à l'élaboration et la confection des dictionnaires.