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La construction

comment
ça marche ?
Remerciements

La construction
« Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours. »

Combien de fois avons-nous entendu ce célèbre adage ! Parmi les professionnels, dans les bureaux d’études, sur les chantiers, dans les salles
de cours, dans les réunions de travail, formelles ou informelles, dans les rédactions et les couloirs de maisons d’édition ou encore de la part
des lecteurs. Plus encore aujourd’hui, à une époque où tout bouge, où tout va vite et où l’accès rapide à l’information est devenu une néces-
sité, on n’illustre plus mais on « écrit par le dessin ». Ainsi est née l’idée de La Construction : comment ça marche ?

Merci à Thierry de nous avoir proposé d’écrire ce livre. Par son enthousiasme, il a beaucoup apporté à son contenu et à sa forme. Merci à

comment
Claire d’avoir soutenu ce projet et aux éditeurs techniques pour leurs encouragements. Merci à la formidable équipe d’illustrateurs sans

et à tous les professionnels cités ci-dessous, qui ont pris le temps de relire ces pages malgré un emploi du temps souvent chargé, pour appor-

ça marche
ter leur expérience précieuse au contenu de ce livre.

Si, comme on le dit parfois, « une image, c’est mille mots », nous vous souhaitons une bonne lecture des six millions cinq cent vingt trois
mille mots de cet ouvrage.

Les auteurs remercient notamment :

Jean-Charles du Bellay, Yves Benoit, Jean-Pierre Biger, Frank Bourdon, Régis Bourrier, Christine Brambilla, Sylvain Brigand, Pierre Caroff,
Laurent Deelersnyder, Laurence Ducamp, Bruno Feuardant, René Fioroni, Luc Floissac, Simone Frasquet, François-Maxime Fuchs, Yves
Goujon, Patrick Grépinet, Christian Guégan, Jean-claude Guinaudeau, Loïc Hamayon, Gérard Karsenty, François Lassale, Pierre Lavigne,
Toutes les techniques de construction en images
Carole Le Bloas, Jean Lemale, Pierre Martin, Virginie Merlin, Rémy Mouterde, Jean-Pierre Muzeau, Laetitia Pascal, Jean-Pierre Paulard,
Wilfried Pillard, Benoît Raymond, Damien Ricotier, Dominique Serre, François Virolleaud.

Alain Bouteveille
Directrice des éditions : Claire de Gramont Responsable de la production graphique aux éditions du Moniteur

Directeur éditorial : Thierry Kremer


Ursula Bouteveille
Maquette, conception et coordination graphique : Alain Bouteveille Sanders
Journaliste-graphiste free-lance
Réalisation des illustrations : Alain et Ursula Bouteveille Sanders, Rachid Maraï,
STDI (Shishu Vilmain, Kathy Lesueur, Agnès Hémeury, David Poidvin)

Illustrations de couverture : Alain Bouteveille Sanders et Rachid Maraï

Mise en page et couverture : STDI (Charlène Pineau)

Relecture : Émilie Guillier et Delphine Galtier

Fabrication : Anne-Lise Lapoire


e
3 édition

Avertissement
Les cotes, dimensions et informations sont données à titre indicatif et n’engagent ni la responsabilité des auteurs ni celle de l’éditeur ; elles
ne dispensent pas de se reporter aux normes et à la réglementation régissant la construction. Le plus grand soin a été apporté à mentionner
dans la bibliographie l’ensemble des sources consultées ; nous vous remercions de nous signaler toute omission ou toute mention qui serait
erronée.

© Éditions du Moniteur, Antony Parc 2, 10 place du Général de Gaulle, BP 20156, 92186 Antony Cedex, 2013, 2016, 2018 pour la 3e édition.
ISBN de la version papier : 978-2-281-14157-3
ISBN de la version numérique : 978-2-281-14253-2

Aux termes du Code de la propriété intellectuelle, toute reproduction ou représentation, intégrale ou partiel e, de la présente publica-
tion, faite par quelque procédé que ce soit (reprographie, microfilmage, scannérisation, numérisation…) sans le consentement de
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suivants du Code de la propriété intellectuelle. Toutefois, l’autorisation d’effectuer des reproductions par reprographie peut être
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07 47 70, télécopie : 01 46 34 67 19.
Introduction
Un véritable aide-mémoire des savoir-faire -

Quels sont les points singuliers à respecter pour la réalisation
-

nement des ouvrages.
de fenêtres métalliques à rupteurs de ponts thermiques ? Quels
sont les rendements d’une éolienne ? Quelles sont les distances à Organisé en cinq chapitres, cet ouvrage pratique et didactique
 aborde dans une première partie la conception, dans laquelle sont
fonctionne une chaudière alimentée par des plaquettes de bois ? répertoriés et illustrés les éléments et notions qui permettent
Quels principes respecter pour concevoir un système de climati- 
sation centralisé ? Quels sont les principes de construction d’une -
 
sur une façade ?
Chacune des planches illustrées sur une double page détaille
Ces questions, chaque professionnel de la construction se les est
      
posées un jour ou l’autre lors d’un chantier. Ces interrogations
recense également tous les symboles, cotes et termes utilisés dans
        
le domaine de la construction ; il est conçu comme un véritable

aide-mémoire des savoir-faire et règles de l’art, tout en précisant

le traitement des points singuliers et les moyens d’éviter des

désordres.
C’est à ces questions – et bien d’autres encore ! – que l’ouvrage
La Construction : comment ça marche ? apporte les réponses de En somme, un ouvrage synthétique et unique en son genre,

manière précise… grâce à l’image. Riche de plusieurs milliers destiné à apporter au lecteur une compréhension immédiate et

 clairement illustrée de l’ensemble des techniques de construction

- d’un bâtiment et de son environnement immédiat ; avec pour

rieurs, en détaillant simplement leur fonctionnement. objectif d’optimiser les relations entre professionnels et de

-
sion les divers éléments constitutifs d’une construction et leur Bonne lecture.

7
Conception
ehcram aç
Plans et dessins Formats et cartouche Traits et échelles

L’exécution de plans, croquis et esquisses permet de donner forme au projet de construction. De la


conception à l’exécution, les différentes étapes du dossier de construction s’appuient sur des dessins On ut ilis e pour les plans des f or mat s dont les c ôt és ont un r appor t de
√ 2, c e qui per met de r éduir e une gr ande f euille au f or mat inf ér ieur
Les t r ait s ut ilis és pour le des s in ont une s ignif ic at ion dif f ér ent e

techniques à l’échelle. Ces dessins donnent une image précise du bâtiment à tous les stades
s elon leur nat ur e et leur épais s eur .
s ans f r ac t ions . Un c ar t ouc he, plac é dans l’angle inf ér ieur dr oit du

Comment d’avancement du projet ou des travaux. Ils servent à l’obtention du permis de construire et à l’interface plan, r ens eigne s ur le pr ojet , l’éc helle, le maî t r e d’ouv r age, l’aut eur
Trait continu ép. 1 mm
entre le bureau d’études et le chantier de construction. du pr ojet , et c .
Limite des surfaces vues en coupe
Trait continu ép. 0,5 mm
Arête et contour visible
A1 A2 Trait continu ép. 0,25 mm Ligne de cote ou de repère
Outils de dessin
(594 × 841 mm) (420 × 594 mm) et hachures
Trait interrompu ép. 0,5 mm
On dis t ingue deux mét hodes de Arête et contour caché
des s in :

A0 Trait mixte ép. 1 mm


- le des s in à la main ;
- le des s in as s is t é par or dinat eur (841 × 1 1892 mm Tracé de la ligne de coupe
(DAO). soit 1 m ) A4 Trait mixte ép. 0,25 mm
(210 × 297 mm) Ligne d’axe
Le des s in à la main s ’ef f ec t ue s ur A3
une t able à des s in, équipée d’un (297 × 420 mm) Trait pointillé ép. 0,5 mm Élément situé au-dessus
méc anis me c ons t it ué de r ègles
A4 de la ligne de coupe
mobiles f ac ilit ant le t r ac é de lignes
par allèles ou per pendic ulair es . Les
(210 × 297 mm)
des s ins s ont r éalis és au c r ay on ou
à l’enc r e de c hine, à l’aide d’out ils L’éc helle indique la pr opor t ion ent r e l’objet r éel et s a r epr és en-
t els que : Formats de papier utilisés t at ion gr aphique. Elle doit êt r e indiquée s ur le plan :
- r appor t eur s ; - gr andeur nat ur e ( 1: 1) ;
- équer r es ; - agr andis s ement ( x : 1) ;
- gabar it s pour les s ignes - r éduc t ion ( 1: x ) .
c onv ent ionnels ; Projet : Révision : -------- Éch. 1:10

- t r ac e- let t r es ; Date : ------------- 0 10 m


- et c . Échelle : ----------- Dessinateur : ----------- Plan n° -----------
Le des s in as s is t é par or dinat eur
( DAO) s ’ef f ec t ue s ur un pos t e
Cartouche Exemple d’indication d’échelle
inf or mat ique, à l’aide d’un logic iel
adapt é au des s in de c ons t r uc t ion.
Le des s in es t ens uit e impr imé s ur
un t r ac eur au f or mat c hois i.
Hachures et motifs Cotations et pointages
Poste de DAO
Traceur grand format Mécanisme de dessin Table à dessin Les hac hur es et mot if s s ont nor malis és . I ls f ac ilit ent les Quelle que s oit l’éc helle du plan, les c ot es impor t ant es s ont
r epr és ent at ions en c oupe et la lis ibilit é des dif f ér ent s élément s indiquées à l’aide de c haî nes de c ot es , de c ot es de niv eau

Bureau de dessin de c ons t r uc t ion s ur le des s in. ou de c ot es par t ic ulièr es ( angles ) . Les point eur s s er v ent au
r epér age des élément s .

Dimension Ligne de cote


Modes de représentation d’un bâtiment
1,00 m
Vue Ligne Tiret
Vue Hachures Métaux Eau d’attache d’extrémité
(pigen élév en
I l ex i s t e pl us i eur s m odes de
r epr és ent at i on d’ un bât i m ent :
e s ud) non atio coup
- l a v ue de des s us , qui r epr és ent e l e
faç ad oues n e (B 1,00 m
ion ( t) -B)
t
bât i m ent v u d’ en haut ;
- l a v ue en pl an, qui s ui t une l i gne de
é lé va
en
Vue 1,00 m
c oupe hor i z ont al e ;

m 00,1

m 00,1

m 00,1
- l a v ue en él év at i on, qui r epr és ent e
l es f ac es ex t ér i eur es du bât i m ent ;
- l a v ue en c oupe, qui s ui t une
s ec t i on v er t i c al e ;
Béton Sable Drain 1,00 m
- l a v ue en per s pec t i v e, qui r ens ei -
B
gne s ur l e v ol um e du bât i m ent .
Tirets d’extrémité
A
Sol intérieur
N Marécage Sable grossier Gravier 45°
Vue
en perspective
B
Cote de niveau Symétrie Cotation d’angle
s -A )
s s u (A Pointage d’un élément Pointage d’une surface
de de plan
en Bois en coupe Bois en long Isolant
Vue Vue
Vue de dessus sur plan de situation Exemples de hachures et motifs Repères de pointage
10 11
ehcram aç
Symboles des plans de construction
Symboles pour installations sanitaires

Les plans de construction permettent de visualiser un projet. Les symboles normalisés représentent de Le plan de r ac c or dement des ins t allat ions s anit air es per met à l’ins t allat eur de met t r e en plac e le r és eau de plomber ie du bât iment .

manière simple et lisible les différents éléments importants (ouvertures, trémies, portes et fenêtres, Les s y mboles r ens eignent s ur le t y pe de mobilier et de r ac c or ds néc es s air es à l’ins t allat ion.

escaliers, installation électrique, installation sanitaire, etc.). La compréhension des différents symboles
Comment des matériaux et des éléments de construction est fondamentale pour la lecture des plans. Élément Symbole

Coude à 90° Simple Double D’angle Standard


Lavabos Baignoires
Symboles architecturaux

Les di f f ér ent es ouv er t ur es ( por t es ( a) et f enêt r es ( b) ) s ont i ndi quées par un ar c de c er c l e s y m bol i s ant l e s ens d’ ouv er t ur e. U ne f l èc he i ndi que
T droit
l e s ens de m ont ée ou de des c ent e des es c al i er s ( c ) . D es s y m bol es nor m al i s és i ndi quent l a pos i t i on des t r ém i es et des év i dem ent s ( d) , des
m ot i f s pr éc i s ent l a nat ur e des m ur s , des c l oi s ons et des i s ol ant s ( e) .
D’angle Standard Suspendu Sur pied
Avec seuil Sans seuil Cloison légère Mur maçonné T avec réduction Receveurs de douche Toilettes Bidet
ou en béton
Un battant À guillotine
sur mur maçonné sans appui
ouverture vers l’intérieur T d’évacuation
Deux battants À guillotine
sur mur maçonné avec appui Ouvrant Coulissant Coulissant En accordéon
ouverture vers l’extérieur vers l’extérieur d’angle
Double Siphon Pare-bains
ouvrant à l’anglaise
Un battant sans appui
sur cloison légère
ouverture vers l’extérieur Double
ouvrant à l’anglaise Robinet d’arrêt
avec appui
Deux battants
sur cloison légère Simple
ouverture vers l’intérieur ouvrant à la française Pommeau de douche Ouvrant Coulissant Fixe En accordéon
sans appui vers l’extérieur
Simple Pare-douches
Porte ouvrant à la française
(coupe-feu, blindée, etc.) avec appui a Raccords de plomberie b Mobilier sanitaire
a Portes b Fenêtres
Symboles pour installations électriques

Vide-ordures
La planif ic at ion de l’ins t allat ion élec t r ique d’un bât iment es t r éalis ée en implant ant les div er s appar eillages et leur s c onnec t ions s ur une c opie
du plan ar c hit ec t ur al. Les s y mboles ( a) s ont r eliés ent r e eux par des liais ons s c hémat is ées par des lignes point illées ( b) .

Conduits d’air vicié Interrupteur Prise de courant


et d’air frais simple allumage
Interrupteur Prise communication
Contre-poids simple allumage (RJ45 téléphone)
à voyant lumineux
Monte-malade Prise télévision
Monte-charge Interrupteur
Ascenseur 12 marches 16 marches 16 marches 16 marches double allumage
Monte-plats Sortie de fil
Ascenseur hydraulique
Cave Rez-de-chaussée Autres étages Niveau des combles Point lumineux
Interrupteur
Cabine c Escaliers à une volée va-et-vient
Point lumineux
A B B en applique
Interrupteur
A - Caniveau au sol en coupe verticale va-et-vient Carillon
B - Caniveau en projection horizontale à voyant lumineux Commande d’éclairage
Béton Métaux Isolant extérieur (entrée)
A B Bouton poussoir Chauffe-eau Entrée
A - Passage de tuyau en projection horizontale Bouton poussoir
B - Passage du tuyau en coupe verticale Béton cellulaire Particules Étanchéité à voyant lumineux Radiateur
Conduit de cheminée carrée et rond
en projection horizontale Variateur Bouton Boîte de
Conduit de cheminée pour chauffage au gaz GTL Prise Prise
carré et rond en projection horizontale Pierre Bois Pare-vapeur de courant communication poussoir raccordement
d Trémies et évidements e Matériaux a Symboles b Liaisons d’éclairage
12 13
ehcram aç
Encombrement selon les postures (suite)
Mesures et proportions de l’homme
L’échelle humaine détermine les espaces et sert de base au calcul des volumes. Elle intervient de
manière importante dans les projets de construction. La place nécessaire à l’homme dans ses différentes 188
postures doit être prise en compte dans le calcul des ouvertures, des circulations et des zones de vie ; elle

09
contribue à l’harmonie des espaces du bâtiment. Ces mesures permettent notamment de définir les

58

07
Comment
indications nécessaires à l’implantation des poignées et des organes de commande.

04
135 160 175 200
Position assise Position couchée
Mesures et proportions du corps humain

(cotes en cm) 10,


4
20,6
15,5 22,1 8,6 14,5 18 1 0 ,7

2, 1 1
7, 1

5, 4 1

6, 7 1, 9

322
19,6
2,11

162,6
1
51

175,5

891
6, 9 6
1 7 ,5

051
1 ,2

8, 1 2
71
1, 2 2
81

88 50
8, 6 3

5, 4 3
7, 5 7 40,9 2 3 ,4
2
46,5
138,7 31 128
26,4 2 6 ,4 ,3
9, 7
4, 1 9

118 95 115 89 63 120 235

5, 3 3
2

9, 5 8
6, 6 3
2, 0 8

7, 4 7
29 22,9 Suivant la position du corps Groupes

2, 3 4
06

9, 5 5
64

48 43,5

8, 2 2
1, 4 2
5, 5 7 1

93,7 84,8

6, 2 6 1
3, 4 6 1

16 15,5

4, 1 5 1
4, 2 4

1, 9 3
1, 5 5
1, 4 4

5, 0 5
5,1 4,6

6, 2 3 1
441

5, 0 4
50,3 45,7
26,4
7, 0 6 24,1
9, 9

3, 8 3
7
2, 2 4

21,5
66

5, 5

9
8,1 7,4 19,5 190 130 65 88 115 240
File d’attente En marche Avec des charges Sous un parapluie
1, 8

4, 7

Mesures médianes de l’homme Mesures médianes de la femme (cotes en cm)

Personnages dans les plans


Encombrement selon les postures

La pr és enc e de per s onnages dans un plan per met


Pour une t aille moy enne de 1, 75 m d’év aluer les pr opor t ions d’un bât iment . Leur pr és enc e

55 dans les c oupes et les per s pec t iv es donne v ie au des s in


et appor t e de nombr eus es inf or mat ions : at mos phèr e
des lieux , f onc t ions , et c .

170 80 190
322
871

En famille Avec une poussette


351
051

180 62 90 120 90 32
33

92
85
821

11
74
501

42
29

46 85 100 135 l été l hiver


75
04

24

Avec Avec une valise Pour se présenter En été En hiver


3

65 75 90 68 (cotes en cm) un bébé à roulettes (∆ l = ± 5 à 6 cm)

14 15
ehcram aç
Zones de préhension d’une personne en fauteuil roulant
Prise en compte de l’accessibilité
Les personnes en situation de handicap rencontrent des difficultés pour se déplacer mais également Depuis l’articulation de l’épaule
pour atteindre, toucher ou prendre des objets. Leur difficulté à cheminer doit être prise en compte dans Limite haute Préhension Atteinte
la conception dès la phase de projet : choix de la nature des sols, leurs dimensions, leurs pentes et les d’atteinte
1,60 à 1,90 m 0,55 à 0,65 m 0,65 à 0,80 m
Comment obstacles à éviter. Il faut considérer leurs difficultés à atteindre, saisir ou actionner les systèmes de 0,35 à 0,50 m
commande pour leur positionnement, leur forme et leurs dimensions. Limite haute
Limite haute
d’atteinte
Articulation de préhension 1,60 à 1,90 m
0,55 à 0,65 m 1,50 à 1,80 m
de l’épaule
1,00 à 1,10 m
Mesures et encombrement d’une personne en fauteuil roulant Articulation
Hauteur de l’épaule
d’assise 1,00 à 1,10 m
Une per s onne en f aut euil r oulant r epr és ent e la s it uat ion de handic ap la plus pénalis ant e.
0,50 m Hauteur
Sa pr is e en c ompt e es t la bas e de la c onc ept ion d’une mis e en ac c es s ibilit é.
Limite basse Limite basse d’assise
de préhension de préhension 0,50 m
0,35 à 0,50 m 0,35 à 0,50 m Limite basse
d’atteinte
0,25 à 0,40 m
Niveau du sol Niveau du sol

130 à 145 130 à 145 75 Fauteuil Pieds Préhension Fauteuil Atteinte


Occupé
1,20 m 5 cm 0,40 à 0,50 m 0,70 m 0,50 à 0,65 m
1,25 m Depuis le bord du fauteuil
125 Zone inaccessible
0,60 m
Depuis l’articulation de l’épaule
75 Préhension Atteinte
Poignées 0,55 à 0,65 m 0,35 à 0,50 m 0,65 à 0,80 m
Accoudoirs
Vide Siège 70
90 à 110
50 60 70 à 75 Palettes
18 à 22 120 1,30 m 1,30 m

0,40 m
Préhension Fauteuil Atteinte
0,40 à 0,50 m 0,70 m 0,50 à 0,65 m
08-07

Plié
03
Exemple d’aménagement accessible Depuis le bord du fauteuil

(cotes en cm)
30 80 Autres situations de handicap
Encombrement
xuoneg ,sebmaj tnemerbmocnE 07-56
pour (cotes en cm)
Le f aut euil r oulant élec t r ique es t ut ilis é par les per s onnes dont le handic ap
l’accessibilité
ne per met pas d’ut ilis er les br as ou la f or c e mus c ulair e.
aux Pieds/
Son enc ombr ement es t s upér ieur à c elui d’un f aut euil à pr opuls ion manuelle.
équipements mains
> 50 45-55
erutatS

sdeip tnemerbmocnE

125 12
137 20-50*
srioduoccA 08-57

dradnats
reissoD 001
7-6

20-50
settelap suoS 9

541-031

80-95
seuoR 64
52-02 55-05

95-110 70-95
seuoR 52
88-68

85-90
001

47
egèiS

Pieds/mains 45-55
03 <
7-6

6-7 74 6-7 140-155 80 125


86-88 Encombrement bras/mains et pieds * pour équipements supplémentaires 90 80 70
Encombrement roues (par exemple, appareil d’assistance respiratoire)
(cotes en cm) Déambulateur Cannes anglaises Enfant en fauteuil Avec chien-guide Avec une canne
électrique d’aveugle de marche
16 17
ehcram aç
Enlèvement des déchets
Démolition et déconstruction
Dans un projet de construction, il est parfois nécessaire de démolir certaines structures existantes (garages, Les déc het s doiv ent êt r e év ac ués v er s des s it es d’éliminat ion ou de r ec y c lage. Plus ieur s moy ens d’év ac uat ion s ont pos s ibles :

dépendances ou bâtiment ancien). Un permis de démolir est exigé pour toute démolition ou déconstruction - le c har gement dir ec t s ur c amion- benne ( a) ;

totale ou partielle, qu’elle soit suivie d’une construction ou non. Il est recommandé de trier les déchets qui
- la goulot t e ( pour les démolit ions en haut eur ) qui s ’ut ilis e av ec un
c amion- benne ou une benne à gr av at s ( b) ;

Comment doivent être évacués vers des sites spécialisés. Les matériaux toxiques doivent être extraits par des - la benne à gr av at s ( c ) dépos ée s ur le c hant ier s i le v olume à év ac uer es t

professionnels équipés de protections appropriées. impor t ant . Elle s e c har ge au moy en d’une br ouet t e et de pelles en ut ilis ant
une r ampe. Si la benne doit êt r e dépos ée s ur la v oie publique ( t r ot t oir ,
plac e de s t at ionnement , et c . ) , une demande d’aut or is at ion doit êt r e
adr es s ée en mair ie ;
- les s ac s à gr av at s ( en plas t ique épais , t oile v ent ilée ou c onduc t ible,
Permis et formalités poly pr opy lène) ut ilis és pour une f aible quant it é de gr av at s ( d) .

Dans le c as d’une démolit ion s eule ( a) , la demande de per mis de démolir doit êt r e ef f ec t uée au moy en d’un f or mulair e ( b) , t éléc har geable s ur
le s it e www. s er v ic e- public . f r et c omplét é des élément s s uiv ant s :
- un plan de s it uat ion du t er r ain ;
- un plan de mas s e ;
- une phot ogr aphie du ou des bât iment s à démolir .
Si la démolit ion es t r éalis ée dans le c adr e d’un pr ojet de c ons t r uc t ion ou
d’aménagement , la demande de per mis de démolir es t int égr ée dans la
demande de per mis de c ons t r uir e. Le délai d’ins t r uc t ion es t génér alement de
2 mois à c ompt er de la dat e du dépôt du dos s ier s ’il es t c omplet . Un ex t r ait de
la demande du per mis de démolir doit f air e l’objet d’un af f ic hage en mair ie
dans les 8 jour s qui s uiv ent s on dépôt et r es t er af f ic hé t out le t emps de
l’ins t r uc t ion, c ’es t - à- dir e pendant 2 mois . Pendant t out e la dur ée du c hant ier
de démolit ion, un panneau v is ible de la v oie publique déc r iv ant le pr ojet et
pr éc is ant les r éf ér enc es de l’aut or is at ion de démolir , ains i qu’un panneau b c d Chargement en s a Chargement sur camion benne
pr év enant du danger , doiv ent êt r e ins t allés s ur le t er r ain.

Matériaux toxiques

Si des mat ér iaux t ox iques , du plomb ou de l’amiant e ( a) par ex emple, ont ét é dét ec t és dans le bât iment à démolir , il f aut s ’as s ur er de leur
ex t r ac t ion par des pr of es s ionnels pr éalablement à t out e int er v ent ion. Des équipement s de pr ot ec t ion indiv iduelle ( EPI ) ( b) , t el s qu’une
c ombinais on ét anc he aux par t ic ules et un appar eil de pr ot ec t ion r es pir at oir e, per met t ent de limit er au max imum la c ont aminat ion d’un

Masque adapté
ouv r ier s us c ept ible d’êt r e ex pos é à l’amiant e, et not amment à l’inhalat ion de f ibr es .

Combinaison avec capuche au risque amiante évalué et


de type 5, « étanche aux au visage de l’intervenant
particules », avec coutures
recouvertes ou thermo-soudées

DANG
CHANTIER
DEMOLITION tations

a Chantier de démolition EN COURS b Demande de permis de démolir (cerfa n° 13405*05)

Tri des déchets

La démolit ion es t à l’or igine d’un nombr e impor t ant de déc het s r épar t is en plus ieur s c at égor ies s elon leur danger os it é : les déc het s iner t es Gants en latex
( gr av at s , t uiles , c ar r elage, et c . ) , indus t r iels banals ( PVC, plât r e, mét aux , et c . ) et indus t r iels s péc iaux ( plomb, amiant e, et c . ) . I ls doiv ent êt r e
t r iés s ur s it e au f ur et à mes ur e de la démolit ion et s t oc k és par c at égor ies av ant leur enlèv ement . Les déc het s de bois t r ait é c ont iennent des

Plaques ondulées de couverture


polluant s : ils s ont donc c las s és dans la c at égor ie des déc het s danger eux . I ls ne doiv ent êt r e ni abandonnés ni br ûlés à l’air libr e. I ls doiv ent
êt r e c ollec t és et éliminés de manièr e à év it er t out ef f et noc if s ur la s ant é de l’homme et l’env ir onnement . Batterie et filtre
de ventilation assistée

Bottes PVC de sécurité


et/ou surbottes

Scotch pour
parfaire l’étanchéité
(masque, cou,
Calorifuge Flocage Faux plafond poignets, chevilles)
Tuiles Gravats Plastique Bois
Tri des déchets a Exemples de matériaux et produits contenant de l’amiante b Équipement de protection individuelle

18 19
ehcram aç
Plans de l’existant Plans des niveaux du projet
Permis de construire
Le permis de construire est un acte administratif qui permet à l’administration de vérifier qu’un projet Plans r epr és ent ant l’ét at init ial de c hac une des par t ies du bât iment Plans c ot és des dif f ér ent s niv eaux pr éc is ant la pos it ion des

de construction respecte les règles d’urbanisme en vigueur. Les démarches d’obtention n’exigent pas du f ais ant l’objet des t r av aux . ouv er t ur es ( non obligat oir e) .

demandeur de documents justifiant d’une habilitation particulière à construire : une attestation suffit. Mur mitoyen existant

étenneyotim

étenneyotim
15,00
Le recours à un architecte pour réaliser un projet de construction est obligatoire dès lors que la surface Muret existant

etimiL

etimiL
Comment
de plancher ou l’emprise au sol de la future construction dépasse 170 m2.

d ro N

tsE
Chambre
N Pièce à vivre SdB
1,60 Bâtiment TN Bâtiment 6,45
existant existant
RdC
Démarches et travaux concernés Premier étage
3,80 12,20 2,80
15,00
Façade est (mitoyenne) Façade nord (mitoyenne)
Constitution du dossier

étenneyotim
étenneyotim
Un per mi s de c ons t r ui r e es t ex i gé pour
l es c ons t r uc t i ons nouv el l es qui c r éent une
Bâtiment Mur mitoyen existant 3,80 Emprise bâtiment existant

etimiL
existant

etimiL
d ro N
s ur f ac e de pl anc her ou une empr i s e au

tsE
s ol s upér i eur e à 20 m² .
Dépôt du dossier 6,45
I l es t égal ement ex i gé pour l es t r av aux
en mairie 2,85
Bâtiment
existant
env i s agés s ur une c ons t r uc t i on ex i s t ant e Entrée
qui :
Rue 2,65
- c r éent une s ur f ac e de pl anc her ou une
Récepissé de
empr i s e au s ol s upér i eur e à 20 m² s auf dépôt de dossier 3,80 2,65 2,80 12,20 6,75 8,25
6,45 15,00 15,00
dans l es z ones ur bai nes où c et t e s ur f ac e
8 jours Muret existant
Rez-de-chaussée (cotes en m)
es t por t ée à 40 m² à c ondi t i on que l a
Façade ouest (côté rue du Clos) Façade sud (côté jardin) (cotes en m)
s ur f ac e t ot al e s oi t i nf ér i eur e à 170 m² ;
Affichage de
- modi f i ent l es s t r uc t ur es por t eus es ou
l a f aç ade du bât i ment l or s que c es t r av aux
l’extrait de demande
s ’ ac c ompagnent d’ un c hangement
2 mois Plans des façades du projet
de des t i nat i on ( par ex empl e,
(maison individuelle) Instruction
du dossier
t r ans f or mat i on d’ un l oc al
3 mois Finition Toîture en tuile de pays
c ommer c i al en l oc al d’ habi t at i on) ;
(autres cas) Pl ans c ot és des f aç ades et des t oi t ur es pr éc i s ant l es ouv er t ur es ,

étenneyotim

tsE étenneyotim etimiL


chaux grattée pente 45° 3 fenêtres blanches
- por t ent s ur un i mmeubl e c l as s é c hem i nées , des c ent es d’ eaux pl uv i al es , as pec t des m ur s , et c .
ton pierre 2 vantaux 250 × 100
Accord 2 châssis de toiture

etimiL
monument s hi s t or i ques ou s e s i t uant

droN
0,60 Mur mitoyen existant Accès garage 1,16 × 1,18

étenneyotim
étenneyotim
dans un s ec t eur s auv egar dé.
et début Refus 0,60 partie existante 1,00
des travaux 1,00 6 fenêtres blanches

etimiL
etimiL
2 mois Gouttière havraise Entrée : structure 1 vantail 100 × 100

dron
Les f or mul ai r es de demande s ont
(retour des EP bois vitrée

tse
di s poni bl es en mai r i e ou t él éc har geabl es
Recours gracieux sur la parcelle) + soubassement //
3,22 3,22 en briques
s ur l e s i t e s er v i c e- publ i c . f r .
L’ aut or i s at i on ac c or dée doi t f ai r e l ’ obj et
en mairie //
d’ un af f i c hage s ur l e t er r ai n. Cet t e 2 mois 7,57 8,67
f or mal i t é per met aux t i er s de c ont es t er
Saisine du 4,41 2,66
l ’ aut or i s at i on s ’ i l s es t i ment que c el l e- c i
tribunal Niveau 1
l eur por t e pr éj udi c e et es t c ont r ai r e aux
administratif TN
r ègl es d’ ur bani s me. 2,85
RdC Rue RdC
Délais d’instruction Formulaire cerfa n° 13406*02
2,65 3,80 8,25 6,75 3,80 2,65 Muret 6,75 8,25
6,45 15,00 6,45 existant 15,00
Plans et éléments à fournir lors du dépôt de la demande Façade est (mitoyenne) Façade nord (mitoyenne) Façade ouest (côté rue du Clos) Façade sud (côté jardin) (cotes en m)

Le f or m ul ai r e de dem ande de per m i s


de c ons t r ui r e doi t êt r e ac c om pagné
des pi èc es s ui v ant es :
Plan de situation Plan de masse
- une not i c e déc r i v ant l e t er r ai n et l e
pr oj et de c ons t r uc t i on ; Le plan de s it uat ion per met de loc alis er le pr ojet . I l peut êt r e Le plan de mas s e es t c ot é en t r ois dimens ions pour les t er r ains
- un pl an d’ ens em bl e du pr oj et en r éalis é à par t ir d’un ex t r ait du plan c adas t r al. en pent e et indique les modalit és de r ac c or dement aux r és eaux
per s pec t i v e ;
15 m
public s .
- une ou deux phot ogr aphi es
N
per m et t ant d’ appr éc i er l ’ i ns er t i on du
6,5 m 874
1431

uaeséR
pr oj et dans s on env i r onnem ent ;
- un pl an de s i t uat i on du t er r ai n ;
Photo de l’existant vu côté ouest
- un pl an de m as s e des c ons t r uc t i ons
à édi f i er ou à m odi f i er ;
(rue du Clos) Projet 1371
1142

solC ud e
- un pl an des f aç ades et des t oi t ur es ;
Projet 1373 343
- un pl an év ent uel des ni v eaux de l a
c ons t r uc t i on ( non obl i gat oi r e) ;
1432
- un doc um ent gr aphi que f ai s ant 1321 344

uR
appar aî t r e l ’ ét at i ni t i al et l ’ ét at f i nal
de c hac une des par t i es du bât i m ent
f ai s ant l ’ obj et de t r av aux s ’ i l s ’ agi t
Rue du Clos Raccordement aux réseaux
d’ un agr andi s s em ent ou d’ une
(eau, assainissement) 1139 1141 1372 d u
N
mi n
Bâtiment et murets existants Che
r énov at i on.

Niveau du terrain naturel


Agrandissement 0 50 m 1138
Vue en perspective de l’existant et de l’agrandissement Photo de l’existant vu côté sud Situation dans la commune Implantation sur le terrain par rapport au voisinage
20 21

ehcram aç
Hauteur sous plafond 1,80 m Vides et trémies
Surfaces de plancher
La surface de plancher remplace les anciennes surfaces de référence utilisées dans le droit de Tout l oc al ou par t i e de l oc al d’ une haut eur s ous pl af ond ( H SP) Sont dédui t s l es v i des et l es t r émi es des mez z ani nes , es c al i er s ,

l’urbanisme (surface hors œuvre brute (SHOB) et surface hors œuvre nette (SHON)) afin de déterminer i nf ér i eur e ou égal e à 1, 80 m n’ es t pas c om pt é dans l a s ur f ac e de as c ens eur s ou mont e- c har ges , pui t s de l umi èr e et pl us génér al e-

les formalités à accomplir pour un projet de construction. Cette nouvelle surface, dans la mesure où elle pl anc her . Tous l es l oc aux s ont c onc er nés , quel que s oi t l e ni v eau ment l es v i des r éal i s és au pr of i t du pas s age d’ une gai ne t ec hni que

est globalement inférieure à la SHON, entend favoriser l’amélioration de la qualité environnementale


où i l s s e s i t uent . ou d’ un c ondui t néc es s i t ant un per c ement per met t ant au mi ni mum

Comment l e pas s age d’ une per s onne.

des bâtiments et la densification des zones urbaines. Comble aménageable


Trappe d’accès Puits de lumière
HSP ≤ 1,80 m
Définition HSP ≤ 1,80 m

Isolation Cloisons Murs Trémies


Pour c alc uler la s ur f ac e de planc her d’une c ons t r uc t ion,
il c onv ient de mes ur er les s ur f ac es à la f ois c los es et
HSP > 1,80 m d’ascenseur
c ouv er t es ( hor s balc ons , t oit ur es - t er r as s es , loggias ) de
c haque niv eau, à par t ir du nu int ér ieur des f aç ades , puis
de déduir e les s ur f ac es s uiv ant es :
- s ur f ac es c or r es pondant à l’épais s eur des mur s
ent our ant les embr as ur es des por t es et f enêt r es donnant
s ur l’ex t ér ieur ;
Vide de
- v ides et t r émies des es c alier s et as c ens eur s ;
- s ur f ac es de planc her d’une haut eur s ous plaf ond
mezzanine
≤ 1, 80 mèt r e ;
- s ur f ac es de planc her aménagées en v ue du s t at ionne-
ment des v éhic ules mot or is és ou non, y c ompr is les
r ampes d’ac c ès et les air es de manœuv r es ;
Plancher
- s ur f ac es de planc her des c ombles non aménageables
du puits
pour l’habit at ion ou pour des ac t iv it és à c ar ac t èr e
d’ascenseur
pr of es s ionnel, ar t is anal, indus t r iel ou c ommer c ial ;
HSP ≤ 1,80 m non Trémie
- s ur f ac es de planc her des loc aux t ec hniques néc es -
s air es au f onc t ionnement d’un gr oupe de bât iment s ou Embrasures déductible d’escalier
d’un immeuble aut r e qu’une mais on indiv iduelle, y
c ompr is les loc aux de s t oc k age des déc het s ;
- s ur f ac es de planc her des c av es ou des c ellier s , Vide sanitaire HSP
annex es à des logement s , dès lor s que c es loc aux s ont
des s er v is uniquement par une par t ie c ommune ;
≤ 1,80 m
- s ur f ac e égale à 10 % des s ur f ac es de planc her Déduction des hauteurs sous plafond ≤ 1,80 m Déduction des vides et trémies
af f ec t ées à l’habit at ion t elles qu’elles r és ult ent , s ’il y a
lieu, de l’applic at ion des point s ment ionnés c i- des s us ,
Surface
dès lor s que les logement s s ont des s er v is par des
de plancher Surface de plancher
par t ies c ommunes int ér ieur es .
(déduction faite des murs extérieurs, de l’isola et des embrasures)
Cas particuliers Emprise au sol

Nu intérieur Toitures-terrasses et balcons Les bas s ins des pis c ines , c ouv er t es ou non, ne s ont pas c ons idér és L’ empr i s e au s ol per met de t r ai t er l e c as de c ons t r uc t i ons non
c omme s ur f ac es de planc her . Tout ef ois , la mar gelle, le dallage ou c ons t i t ut i v es de s ur f ac es de pl anc her et s oumi s es aux per mi s de
la t er r as s e ent our ant le bas s in c los et c ouv er t ( à t oit ur e amov ible c ons t r ui r e et déc l ar at i ons pr éal abl es . El l e c or r es pond à l a pr oj ec t i on
La s ur f ac e de pl anc her d’ un ni v eau es t c al c ul ée au nu i nt ér i eur des Sont ex c l us de l a s ur f ac e de pl anc her d’ une c ons t r uc t i on : l es ou non) , c ons t it ue de la s ur f ac e de planc her dès lor s que la haut eur v er t i c al e du v ol ume de l a c ons t r uc t i on. Les él ément s de modénat ur e
m ur s de l a c ons t r uc t i on. El l e ne pr end en c om pt e ni l ’ épai s s eur des t oi t ur es - t er r as s es , l es bal c ons , l es l oggi as ouv er t es , l es t er r as s es s ous la c ouv er t ur e es t s upér ieur e à 1, 80 m. et l es mar qui s es s ont ex c l us , ai ns i que l es débor ds de t oi t ur e
m ur s ex t ér i eur s ni , quel que s oi t l e m at ér i au dont i l s s ont c ons t i t ués et l es c our s i v es ex t ér i eur es . l or s qu’ i l s ne s ont pas s out enus par des pot eaux ou des
( br i que, v er r e, pi er r e, et c . ) , l ’ épai s s eur des m at ér i aux i s ol ant s , ni

Toiture-terrasse Toiture amovible enc or bel l ement s .

Bandeau*
l es pi l i er s i s ol és dans l es m ur s pér i phér i ques ( a) , ni l es v i des dans
l e c as de m ur s c apt eur s ou t r om bes ( b) .

Loggia
Paroi vitrée Prises d’air Baie vitrée Terrasses
Mur pignon HSP > 1,80 m
Balcon Coursives

Balcon
Terrasse
Bassin non Cheminée Emprise
constitutif au sol
d’une surface
de plancher Marquise*
Mur trombe Oriel
(*) Non constitutif d’emprise au sol
a Murs et piliers b Vides dans les murs Déduction de surfaces Margelles et terrasses des piscines couvertes Éléments d’emprise au sol d’un bâtiment
22 23
ehcram aç
Poitou-Charentes Centre-Auvergne
Styles régionaux des maisons
Les coutumes, les pratiques locales, la présence de matériaux particuliers et le climat ont donné aux Ces m ai s ons s e c ar ac t ér i s ent par des m ur s bas en pi er r es c haul és Ces m ai s ons s e c ar ac t ér i s ent par des m ur s en pi er r es v ol c ani ques

maisons de chaque région un style reconnaissable. Afin de protéger les sites historiques et de préserver ou en pi er r es de t ai l l e et un t oi t peu pent u en t ui l es c anal .

Toiture en tuiles canal Murs en pierres chaulés Portail d’accès


noi r es as s em bl ées au m or t i er de c i m ent et un t oi t en ar doi s es , en

Mur en pierres volcaniques Lucarne meunière


l’homogénéité architecturale, un architecte des bâtiments de France peut imposer à une nouvelle
t ui l es ou en l auz es .

Comment construction un style et une allure qui caractérisent le style régional, même si les matériaux utilisés et
les méthodes de construction s’en différencient très largement.

Bretagne Normandie

Les mais ons br et onnes s e c ar ac t ér is ent par des mur s bas en Les mais ons nor mandes s e c ar ac t ér is ent par des mur s à c olomba-
gr anit ou en pis é, des pignons av eugles s e t er minant en s ouc he ges v er t ic aux r emplis de t or c his , de t uileaux ou de br iques r ouges ,
de c heminée et une t oit ur e en ar dois es ( pr ès des c ôt es ) ou en une t oit ur e env eloppant e en t uiles plat es , en ar dois es ou en
c haume. Les enc adr ement s des por t es et f enêt r es s ont en bloc s c haume à deux ou quat r e pans av ec une c r oupe, des luc ar nes à
de gr anit t aillés et les menuis er ies peint es de c ouleur s v iv es . f r ont on et des menuis er ies à pet it s bois .

Cheminée en pignon Encadrement en granit Toiture en chaume Lucarne à fronton Toiture en tuiles plates Colombages verticaux

Alsace Savoie

Les mai s ons al s ac i ennes c ompor t ent des mur s à os s at ur e boi s , Les m ai s ons s av oy ar des ont des m ur s en boi s et un t oi t à deux
r empl i s de t or c hi s ou de br i ques et une t oi t ur e à f or t e pent e en t ui l es pans débor dant en bar deaux de boi s , d’ as phal t e ou en m ét al .
pl at es .

Toiture en tuiles plates Ossature bois Enduit de couleur vive Toiture métallique Murs en bois Rez-de-chaussée en maçonnerie

Nord-Picardie Île-de-France

Ces mais ons s e c ar ac t ér is ent par des mur s en pet it es br iques Les mais ons f r anc iliennes s e c ar ac t ér is ent par des mur s blanc s ,
pleines as s emblées à joint s c r ois és , par f ois r ec ouv er t es d’un haut s , s ur un ou deux ét ages , av ec un mur c ôt é nor d génér alement
badigeon hy dr of uge, des t oit s t r ès pent us en t uiles f lamandes ou av eugle et un t oit à deux ou quat r e pans en t uiles plat es ou à la
en ar dois es , av ec des r iv es d’égout r elev ées en c oy au. Les Mans ar t en ar dois es av ec un t er r as s on en z inc . Des
s ouc hes de c heminée s ont s it uées en t oit ur e ou en pignon. por t es - f enêt r es à la f r anç ais e av ec des per s iennes en bois s ont
dis pos ées de par t et d’aut r e d’une por t e d’ent r ée c ent r ale. Pays basque Provence
Cheminée en pignon Petites briques pleines Toiture en ardoises Toit à la Mansart Porte-fenêtre à la française Murs blancs et hauts Ce t y pe de m ai s ons s e c ar ac t ér i s e par des m ur s - pi gnons av ec ou Les m ai s ons pr ov enç al es ont des m ur s c r épi s ou en pi er r es s èc hes
s ans c ol om bages et des pans de t oi t ur e i négaux t r ès débor dant s en et des t oi t ur es peu pent ues en t ui l es r om ai nes , av ec ou s ans
t ui l es c anal . génoi s es .

Toiture en tuiles canal Mur-pignon Petites ouvertures Toiture en tuiles romaines Génoise Mur crépi

24 25
ehcram aç
Déclinaisons architecturales variées Liberté de conception
Immeubles d’habitation collectifs
De 1950 à nos jours, trois grandes périodes architecturales caractérisent la construction d’immeubles Cons t i t ués de c el l ul es i dent i ques et r épét i t i v es , c es i m m eubl es Ce s t y l e d’ i m m eubl es ( 1960 - 1974) pr és ent e une gr ande l i ber t é de

d’habitation dans la forme et le volume de l’immeuble, les technologies et les matériaux utilisés. Jusqu’en ( 1960 - 1974) s e di s t i nguent par l ’ al t er nanc e de c r eux et de pl ei ns . c onc ept i on. Les f aç ades t r ès ouv r agées , v oi r e c om pl ex es , f ont de

1959 : reconstruction des centres-villes et densification des villes. De 1960 à 1974 : production en masse de
l ’ i m m eubl e un obj et ar c hi t ec t ur al .

Comment logements confortables et de grands ensembles. De 1975 à 1984 : constructions d’après-crise marquées Rupture Rupture avec
par une réduction de la taille des opérations et une évolution de la réglementation thermique. urbaine Jeu de creux l’histoire du lieu
et de pleins

Architecture simple standardisée Grands programmes de centre-ville

Or ganis ée aut our de pet it es opér at ions de c ons t r uc t ion dans des Conç us dans le c adr e d’opér at ions de r ec ons t r uc t ion d’env er gur e
quar t ier s pér iphér iques , l’ar c hit ec t ur e s imple et r épét it iv e mar que et f ais ant appel à des ar c hit ec t es r ec onnus , les gr ands
l’ar r iv ée de l’indus t r ialis at ion ( 1950 - 1959) . Les élément s pr ogr ammes de c ent r e- v ille ( 1950- 1959) doiv ent r es pec t er l’unit é
Complexité
ident if iant s du c adr e bât i ( balc ons et r et r ait s ) s ont s uppr imés . ar c hit ec t ur ale du quar t ier dans lequel ils s ont implant és et ne pas
alt ér er le c ar ac t èr e pat r imonial de la v ille.
des formes
Simplification architecturale
Suppression Techniques de construction
des balcons variées
et retraits
Immeubles de grande hauteur (IGH) Architecture de facture économique

Les I GH ( 1960 - 1974) s ont des t our s d’ une haut eur s upér i eur e à La r égl em ent at i on t her m i que et l es év ol ut i ons r égl em ent ai r es
50 m , c om por t ant s ouv ent pl us de v i ngt ét ages et s oum i s es à des ( 1975 - 1984) s ont l i ées aux c ont r ai nt es de r ent abi l i t é des pr oj et s .
r égl em ent at i ons s péc i f i ques not am m ent v i s - à- v i s du r i s que i nc endi e.

Design minimaliste Simplification des formes

Répétitivité Standardisation des éléments


horizontale
Technologie et verticale
de pointe
Économie des ressources
formelles et matérielles Simplification conceptuelle

Architecture de grand confort Standardisation des procédés constructifs

Ces immeubles de c onc ept ion libr e ( 1950 - 1959) aux quels s ont La gr ande s implic it é des f or mes de c es immeubles et le minima-
as s oc iés des mat ér iaux d’av ant - gar de ( v er r e, ac ier , bét on lis me des pr es t at ions per met une pr oduc t ion indus t r ielle ( 1960 -
ar c hit ec t onique) s ont loc alis és dans des quar t ier s à f or t e 1974) . I ls s ont s it ués en z one pér iphér ique des v illes ou dans des
v alor is at ion ur baine. I ls c ompor t ent c er t ains s ignes ex t ér ieur s de quar t ier s plus c ent r aux r ec ompos és . I ls f ont par t ie de gr ands plans
r ic hes s e ( f aç ades , v olumes et s er v ic es as s oc iés ) . d’ur banis me qui v oient naî t r e les t our s et bar r es .
Conception élaborée Architecture contemporaine
Conception libre Choix des matériaux Simplicité des formes
Une r upt ur e av ec l a s t andar di s at i on es t as s ur ée par une v ar i ét é De 1984 à nos j our s , l es i m m eubl es pr és ent ent une f aç ade har m o-
ar c hi t ec t ur al e et l ’ aj out de bal c ons et l oggi as en pr ol ongem ent des ni eus e av ec de t r ès gr andes ouv er t ur es s ur l ’ ex t ér i eur .
s éj our s ( 1975 - 1984) .
Design post-modernisme Design contemporain Matériaux
Richesse nobles
Rupture avec des formes
le principe
de l’îlot

Grandes
Confort ouvertures

Densification Préfabrication, industrialisation

26 27
ehcram aç
Prélèvement d’échantillons de sol
Reconnaissance des sols
L’étude de sol est une étape préliminaire importante et coûteuse, qui permet de s’assurer que le sous-sol est Les pr élèv ement s d’éc hant illons par s ondages Terrain naturel
propre (non pollué) et suffisamment stable pour servir d’assise aux fondations d’un bâtiment. Un sondage méc aniques s ont r éalis és s ur des f or ages de

Paroi
réalisé avec un godet de pelleteuse peut parfois suffire mais seuls des essais in situ ou l’étude en laboratoire
f aible diamèt r e au moy en de c ar ot t ier s ( b) qui
per met t ent d’obt enir des éc hant illons non
du forage
Comment d’échantillons géologiques extraits par carottage permettent de déterminer avec précision la composition r emaniés appelés c ar ot t es ( a) . Des s ondages

du sous-sol et de définir le type de fondations qui pourra assurer la pérennité de la construction. des t r uc t if s à la t ar ièr e ( c ) ou au t r épan donnent
des éc hant illons r emaniés qui peuv ent êt r e Tige du
s uf f is ant s pour dét er miner les c ar ac t ér is t iques carottier
du t er r ain.
Tige du
Natures des sols piston
Boue
Non obligat oir e, l’ét ude de s ol es t v iv ement r ec ommandée en c as de dout e c ar un t er r ain c ons t r uc t ible n’es t pas obligat oir ement de qualit é
s uf f is ant e ( pr és enc e de r emblais , c ouc hes ins t ables , pollut ions , et c . ) .
Évent Échantillon
prélevé
Nature du sol Risque induit Nature du sol Risque induit Boue
Échantillon Cavité
La terre végétale ne peut servir Les sols argileux sont plastiques et en place remplie par
d’assise aux fondations d’un bâtiment, imperméables. Ils portent bien mais Carottier l’éboulement
ni même d’une maison. Composée de s’amollissent et perdent de leur du terrain
matières organiques, elle est portance lorsqu’ils sont très humides.
susceptible de se tasser sous son Ils gonflent ou se rétractent selon les a Échantillons de sol obtenus par carottage b Principe du carottier c Foreuse sur chenilles
propre poids. Elle doit être enlevée sur saisons, ce qui peut causer des
l’emprise de la construction et mise de désordres aux constructions. Lorsque
côté pour être réemployée lors de les couches argileuses sont proches de
Terre végétale l’aménagement des espaces verts et Sol argileux la surface, un drainage doit être mis en Essais mécaniques in situ Exploitation des résultats
du jardin. place pour éviter les remontées d’humidité.
Les limons sont des sols fins Les graviers et les sables, lorsqu’ils Les es s ais méc aniques in s it u per met t ent de limit er Les r és ult at s s e mat ér ialis ent s ous la f or me d’un « c ar net de s ondages » qui
d’origines diverses qui sont sensibles à sont secs et ne contiennent pas les es s ais en labor at oir e et les s ondages c ar ot t és t r ès dét aille l’emplac ement des s ondages ains i que les c oupes géologiques
l’eau. Leur portance variant selon leur d’argile, se caractérisent par une onér eux . I ls s ont r éalis és au moy en de pr es s iomèt r es , c or r es pondant es ( nat ur e, pos it ion, épais s eur , t as s ement , et c . ) .

humidité, ils constituent des sols de perméabilité importante et une ou de dis pos it if s d’es s ai de pénét r at ion s t at ique ou

fondation médiocres. absence de cohésion : leur tassement dy namique.

euqigolohtil
ruednoforP
Une étude géotechnique permet de sous une charge est quasi instantané. ≈ 50 mm Pression

egadnos
ed lituO
E pf pl p0 pl·p0

egabuT
epuoC
setoC
définir le type de fondations et les Soumis à des circulations d’eau, les

uaE
)m(
(1 cm = 100 bars) (bars) (bars) (bars) (bars)
renforcements de structure nécessaires sables peuvent avoir un comportement
Limons à la construction envisagée. Graviers, sables liquide. Ils reposent parfois sur des 15 mm
couches de sols médiocres, suscepti- 0,00
bles de se tasser. Manomètre 21 1,0 3,0 0,1 2,9
Effort 8,5 12 0,2 11,8
Les massifs rocheux sont rarement Les remblais rapportés sur un terrain de pointe Remblai 163
homogènes en raison des irrégularités sont souvent médiocres, hétérogènes Effort 35 4,9 11,7 0,3 11,4
de structure qu’ils comportent. Afin et peu compacts. Ils sont rarement latéral 3,20
Limon sableux 3,0 6,5 0,4 6,1
d’asseoir les fondations sur un sol utilisés pour servir de sol de fondation. jaune - marron 19
homogène, l’implantation et le Selon leur épaisseur, la solution la plus 4,30 7,3 13,7 0,5 13,2
terrassement doivent être particulière- fréquemment mise en oeuvre consiste 109

mc 01
ment étudiés. Dans le cas de roches à faire pénétrer les fondations à travers 10 cm² 148 22 ≥ 22 0,6 ≥ 22
exploitables, attention aux anciennes la couche de remblais pour les asseoir Sable
Roches carrières, éventuellement remblayées Remblais sur le bon sol ou sur des couches légèrement 798 23,9 > 30 0,7 > 30
ou souterraines. profondes plus résistantes. 60° graveleux
7,47 23 30 0,8 29,2
Dispositif d’essai 368

46 Ø tnalliaT
38/86 Ø
de pénétration statique 8,50 407 23,3 30 1,0 29
Principales natures des sols Graviers
sableux 12,9 20,5 1,1 19,6
Sable 10,00 121
10,50 Sable graveleux 94 16,5 ≥ 16,5 1,3 ≥ 16
Graviers cimentés
Argile humides 124 22,6 ≥ 22,6 1,4 22,6
Examen visuel du sol 11,80
Pointe Ciment 22,7 ≥ 22,7 1,6 ≥ 22,7
Un pr emier ex amen v is uel de la s ur f ac e Galets (injection) 136
du t er r ain peut r ens eigner l’ac quér eur 13,50 7 1,9 2,9 1,7 1,2
s ur la qualit é du s ol ; par ex emple, s ’il

66 4,6 10,8 1,9 8,9


c ont ient peu ou beauc oup d’eau. Cr eus er
Frottement Sable
à 30 c m à l’aide d’une pelle per met
d’av oir une v ue d’ens emble de la c ouc he
Argile 144 23,5 ≥ 23,5 2,0 ≥ 23,5
s uper f ic ielle, mais c r eus er plus
16,60 263 23,8 30 2,2 27,8
pr of ondément per met d’av oir une
Sable
meilleur e appr éc iat ion des pr opr iét és du
s ol. I l peut êt r e néc es s air e de c r eus er
Pointe 0 100 300 300 400 kg/cm² 18,00
et graviers 250 23,9 30 2,3 27,7
plus ieur s t r ous , où la v égét at ion es t
Frottement
0 1 000 2 000 3 000 4 000 kg E - Module de déformation pl - Pression limite ou résistance limite de butée latérale
Le terrain contient peu d’eau, Le terrain contient plus d’eau, Le terrain contient beaucoup d’eau,
dens e et où elle l’es t moins , lais s ant
s uppos er un s ous - s ol plus pauv r e, pf - Pression de fluage p0 - Pression initiale horizontale des terres au repos
il est ferme et solide. il devient plastique et les chaussures il devient liquide et les bottes Diagramme des mesures d’essai
Extrait d’un carnet de sondage
c ompos é de r emblais par ex emple.
laissent des traces sur le sol. s’enfoncent dans la boue. de pénétration statique
28 29
ehcram aç
Mesures topographiques
Implantation des ouvrages

La mesure ainsi que la détermination des altitudes et des angles sont des composantes majeures de Le plan d’implant at ion d’un ouv r age r és ult e des ét udes de c onc ept ion. À l’inv er s e du lev er de t er r ain, il pr éc is e s ur un f ond de plan

l’activité topographique. Celle-ci permet d’effectuer des relevés et de procéder au report des repères et t opogr aphique or ient é la pos it ion des ouv r ages en planimét r ie et en c alage d’alt it ude par r appor t à des r epèr es in s it u ( bor nage, alignement ,

objets sur le plan ou la carte de la zone relevée. Sur les plans topographiques, seule est dessinée la
et c . ) . Le r epor t s ur le t er r ain c onduit au piquet age linéair e, lat ér al ou pér iphér ique des f ondat ions de l’ouv r age, empr is e de t er r as s ement s ,
et c . , au moy en de piquet s et de c hais es d’implant at ion numér ot és , s olidement f ix és au s ol et dont les t êt es s ont r ac c or dées aux r epèr es en

Comment planimétrie, c’est-à-dire la représentation de la projection du terrain sur un plan horizontal. L’altimétrie plan et en alt it ude.

est indiquée par une valeur de l’altitude du point.


R ec
ul d’
en fa aligne
rra in çade ment B
Les appareils de topographie
du te
e nt

lacitrev
em

nalP
lign Cercle ice Repères 1 à 7 :
Les t héodolit es et t ac héomèt r es per met t ent
Objectif Réticule e d’a horizontal e c tr points caractéristiques de l’ouvrage
Oculaire Jalon m it d ir (contours de la construction)
Li e
la lec t ur e des angles hor iz ont aux ( az imut )
et v er t ic aux ( z énit h) ains i que c elle des
niv eaux et dis t anc es par lec t ur e s ur la mir e
300 0 Lign
D L1
2
v er t ic ale. I ls s ont génér alement c ons t it ués :
- d e l ’ o c u l a i r e , p l a c é d u c ô t é d e l ’ oe i l , e t d e
lent illes qui agr andis s ent l’image de v is ée ; 200 100
- de l’objec t if qui r env oie une image
é ra le 5
r env er s ée de l’objet v is é ;
Lunette optique e la t
- du r ét ic ule, plaque de v er r e qui c ompor t e
M arg L
deux f ils s t adimét r iques ( haut et bas )
1
R ec
équidis t ant s par r appor t à la c r ois ée
c ent r ale.
Fil vertical Fil haut ul d’ 6

lacitrev nalP
en fa aligne A Reto
Les appar eils élec t r oniques , c onnec t és à
çade ment M es ur d 3
un or dinat eur , per met t ent d’ef f ec t uer :
h ure h ’équ
- une mis e en s t at ion par r ay on las er

oriz e rre
r ouge v is ible ;
h le ) onta 7
- des c heminement s , des alignement s
ri e
c rincipa Lim le au
hor iz ont aux et v er t ic aux , des s ur f aç ages ;
c t
ire ade p ite la dé a
Fil niveleur e d téral
Lign e la faç mètr
- un r elev é des angles , dis t anc es et
déniv elés ; central Fil bas e de la e Jalon
- une implant at ion d’ouv r age
e ntd parc ulé e
nem elle c um Piquets
g Cote 4
ou des c ont r ôles de r éalis at ion ;
- un af f ic hage dir ec t des v aleur s ou Réticule à fils stadimétriques (ali C d’implantation
une impr es s ion s ur t able t r aç ant e.

Mise en station sur un point Appareil en station pour implantation d’angles et de distances Chaise d’implantation
par rayon laser visible

Le tachéomètre Mesures de cheminement Mesures par GPS

Tac héomèt r e élec t r onique de mes ur es En par t ant d’un point c onnu s ur une ligne poly gonale, c haque point du c heminement es t Le GPS ( Global Pos it ioning Sy s t em) es t c ons t it ué de 31 s at ellit es . Chaque s at ellit e t r ans met av ec pr éc is ion les inf or mat ions r elat iv es à

( angles , dis t anc es , niv eaux ) . déf ini par pr ogr es s ion depuis le point pr éc édent , par le gis ement et le s egment de dr oit e qui s a pos it ion par r appor t au r éc ept eur GPS qui r eç oit c es inf or mat ions et en déduit la pos it ion de s on ut ilis at eur . Pour les dif f ér ent s t r av aux

r elie c haque point au pr éc édent . Lor s de la mes ur e du c heminement , la déniv elée ou t opogr aphiques qui ex igent une pr éc is ion c ent imét r ique ( délimit at ion de pr opr iét és , c ont r ôle d’ouv r ages , et c . ) , les géomèt r es t opogr aphes

dif f ér enc e de niv eau ent r e les point s es t obt enue en ef f ec t uant la s omme algébr ique des ut ilis ent un mode de pos it ionnement dif f ér ent iel qui per met de c ompar er , à l’aide de deux r éc ept eur s GPS c ommuniquant ent r e eux , les

c ot es lues s ur la mir e av ant - ar r ièr e à c hac une des s t at ions : c oor données r eç ues des s at ellit es et c elles d’un point c onnu s it ué au s ol. Les éc ar t s r és ult ant s du r éc ept eur R 1 s ont t r ans mis au r éc ept eur

Objectif
R2 qui les applique à s es pr opr es c oor données et les c or r ige. Les pr of es s ionnels s e r éf èr ent aux point s géodés iques du r és eau de bor nes

∑ lecture arrière-lecture avant : ∑ dénivelés soit H = (lect1 –lect2 ) + (lect3 –lect4 ) + (lect5 –lect6 ) I GN qui pr éc is e leur s c oor données .

Oculaire
N D
Station S1 2 B 6 Satellites
1 3 Station S2 2 1 3
A 2
4 5 Station S3 Satellites Satellites
Repère de niveau C 1 3
Vue en plan du cheminement

Lecture Lecture
arrière avant
Lect1 S1 Lect2 Lect Corrections
3 S2 Lect4 Lect S Lect L’intersection donne la position R1 à appliquer R2
Afficheur 5 3 6
Borne
0 A ∆h(1–2) 0
Repère de niveau B D H
(borne) ∆h(3–4) C ∆h(5−6)
Molette
de réglage Profil du nivellement Position fixe de repérage du réseau de satellites Mode de positionnement différentiel

30 31
ehcram aç
Implantations à risques
Implantation des bâtiments
L’implantation d’un bâtiment implique de choisir son emplacement et son orientation. L’emplacement Lor s que l es s ol s ou l es i m pl ant at i ons à r i s ques s ont m al i dent i f i és , l es m ouv em ent s et

optimal est celui qui offre la meilleure vue et dont l’orientation est idéale sans aucun risque pour la t as s em ent s des s ol s pr ov oquent des dés or dr es qui s ’ aggr av ent au f ur et à m es ur e de l a

construction. L’implantation doit tenir compte de la situation de la construction et des risques


s uc c es s i on des c y c l es c l i m at i ques . Sont di s t i ngués :
- l es r i s ques de gl i s s em ent de t er r ai n ( a) , am pl i f i és par l es f oui l l es ( b) , et l es r em bl ai s ( c ) ;

Comment sous-jacents liés au terrain qui peuvent être une source de désordres : inondation, éboulement, i l s s ont i ndi qués par l a pos i t i on des él ém ent s en s ur f ac e ( d) ;

glissement, tassement, affaissement, etc. - l es r i s ques d’ éboul em ent ( e) ;


- l es r i s ques d’ af f ai s s em ent et de t as s em ent dus aux r em bl ai s ( f ) , à un s ol hét ér ogène ( g) ,
à l a pr és enc e de poi nt s dur s ( h) ou de c av i t és ( i ) .

Situation de la construction
Remblai Argile Gravier
La s it uat ion d’une c ons t r uc t ion au r egar d de s on ex pos it ion aux int empér ies ( pluie bat t ant e, v ent de pluie, et c . ) dépend de : f Batiment fondé g Sol hétérogène
- s a s it uat ion génér ale s elon la nor me NF EN 1991- 1- 4 ( a) ; sur remblai
- s a haut eur pour les mais ons indiv iduelles ou les pet it es c ons t r uc t ions ( b) ;
Chute de
- l’abr i appor t é par des c ons t r uc t ions v ois ines ou un r elief s it ué à pr ox imit é ( ef f et de mas que) ( c ) . blocs de pierre
Glissement
de terrain
Roche Fontis
Fondation
ancienne Égout
a Voisinage des crêtes de talus e Voisinage des pieds de talus
ou bord de falaise : ou de falaise : h Présence de point durs i Cavités dans le sol
Catégorie 0 Catégorie I Catégorie II Catégorie III Catégorie IV amplification des risques de glissement risque de chute de blocs rocheux dans le sol
Mer ou zone côtière Lac ou zone à végétation Zone à végétation basse Zone à couverture végétale Zone avec au moins
exposée aux vents de mer. négligeable et libre de tout à obstacles isolés (arbres, régulière, ou des bâtiments 15 % de la surface
obstacle. bâtiments) espacés d’au ou des obstacles isolés de construite, dont la
moins 20 fois leur moins de 20 fois leur hauteur moyenne
hauteur. hauteur (villages, forêts). dépasse 15 m. La suppression de la butée La surcharge du talus par Les arbres et pylônes
Fouille en aval à la base un remblai déforme la inclinés indiquent une
a Situation générale de la construction du talus met celui-ci pente et compromet instabilité de pente (plans
z2 en mouvement : l’équilibre du sol (sols de glissement possibles
Vent glissement. compressibles). par sandwich de couches
Vent Pente < 0,3 Remblai d’argile).
z2 - z1 H b Rupture d’équilibre de talus par fouille c Rupture d’équilibre de talus par remblai d Ondulation du sol
H H
H
z1 Pente > 2
Pente du terrain inférieure à 3 %
Risques d’inondation Affaissement miniers et fontis

Pente du terrain supérieure à 20 % Lorsque la construction se situe sur un terrain de pente supérieure à 20 %,
la hauteur H retenue pour l’impact du vent tient compte du dénivelé global. Un t er r ain plat peut c ons t it uer une c uv et t e Les ex ploit at ions minièr es et les c ar r ièr es s out er r aines s ont à l’or igine de

b Hauteur des maisons individuelles et des petites constructions indis c er nable qui s e r emplit d’eau lor s des
or ages ( a) . Des pr éc ipit at ions impor t ant es
t as s ement s et d’ét ir ement s impor t ant s . Les f ont is , qui f or ment une c av it é dans le s ol
s uit e à la dis s olut ion de gy ps e, par ex emple, peuv ent c r ev er la s ur f ac e du s ol.
peuv ent élev er le niv eau des c our s d’eau ( b) .

≤ 30 m
≤ 30 m
Façade Façade
Partie de façade A abritée abritée
non abritée Façade
Partie
Façade de façade abritée
B abritée abritée ≤ 30 m
Partie de façade
non abritée
Partie Façade
> 30 m de façade abritée a Terrain faussement plat
abritée

Façade A Façade
Façade non abritée abritée 30 m
B abritée Partie de façade
non abritée
Partie Façade
Nota : de façade abritée
En règle générale, ne sont considérées comme abritées que les abritée
façades ou parties de façades situées au maximum à 28 m de hauteur.
Les flèches indiquent la direction des vents de pluie.
c Façades abritées ou non abritées b Proximité d’un cours d’eau Création de fontis
32 33
ehcram aç
Mitoyenneté des clôtures séparatives et des haies
Servitudes et mitoyenneté
Les servitudes sont des limitations du droit de propriété et concernent notamment les murs, les clôtures, les Par pr inc ipe, t out e c lôt ur e édif iée en limit e s épar at iv e de 2 pr opr iét és pr iv ées es t pr és umée mit oy enne, à déf aut de pr euv e c ont r air e ( plan,

vues et les droits de passage. Elles ne sont pas limitatives et sont régies par le Code civil et les usages. La ac t e de pr opr iét é, c our onnement du mur indiquant la non- mit oy ennet é ( a) ) . En l’abs enc e de r èglement s par t ic ulier s ou d’us ages r ec onnus , la

mitoyenneté est un droit de propriété sur un mur, une clôture, une haie, etc. , édifiés sur une limite
haut eur des mur s de s épar at ion ent r e pr opr iét és v ois ines doit êt r e d’au moins 3, 20 m dans les v illes de plus de 50 000 habit ant s et de 2, 60 m
dans les v illes de moins de 50 000 habit ant s . Les pr opr iét air es de f onds c ont igus peuv ent t out ef ois , par c ommun ac c or d, f ix er une haut eur

Comment séparative, qui appartiennent en commun à deux voisins dont les terrains sont contigus. Il n’est pas toujours dif f ér ent e. Une dis t anc e de 2 m doit êt r e r es pec t ée ent r e la ligne s épar at iv e et une plant at ion de plus de 2 m de haut eur . Au- des s ous , une

aisé de déterminer le caractère mitoyen d’une séparation, ce qui peut engendrer des conflits de voisinage. dis t anc e minimale de 0, 50 m doit êt r e r es pec t ée ( b) , auc une br anc he ne dev ant dépas s er s ur la pr opr iét é v ois ine.

Mur mitoyen
Définition

Le pr opr iét air e d’un t er r ain ( f onds ) es t aus s i pr opr iét air e du « des s us » et du « des s ous », à l’ex c ept ion du dr oit de s ur v ol aér ien et des
r ic hes s es ar c héologiques et minièr es ( a) . La mit oy ennet é r epr és ent e un s t at ut d’indiv is ion des mur s et c lôt ur es f or mant la s épar at ion des
f onds ( b) . Af in de pr és er v er l’int imit é de c hac un, les ouv er t ur es dans un mur mit oy en s ont int er dit es . Dans un mur non mit oy en, les A B
ouv er t ur es donnant des v ues dr oit es ou obliques s ur la pr opr iét é v ois ine doiv ent r es pec t er des dis t anc es de v ue minimales ( c ) .
Quand un t er r ain n’a pas d’ac c ès à la v oie publique, s on pr opr iét air e peut obt enir un dr oit de pas s age s ur la pr opr iét é v ois ine ( d) .

1,90 m Impossibilité de construire Ligne séparati des propriétés


Droit au survol aérien Fenêtre Un mur « entièrement mitoyen » sépare deux bâtiments
0,60 m de même hauteur et de même longueur.
Viabilités Sans marque de mitoyenneté Avec marque de mitoyenneté Avec marque de non-mitoyenneté
Impossibilité L A (chapeau à 2 pentes) (chapeau à une pente)
de construire 0,60 m B a Couronnement des murs

B A A Regard Limite Limite


A de propriété de propriété
B A B 2 m maxi
c Servitude de vues
A Partie Hauteur
Richesses Chemin d’accès mitoyenne libre
archéologiques
Richesses B A B Rue Égout Partie Partie du mur
minières mitoyenne du mur appartenant à B
La partie surélevée du mur mitoyen séparant deux bâtiments
a Restrictions b Mitoyenneté d Droit de passage de hauteurs différentes appartient au propriétaire du bâtiment 0,50 m 2m
au droit de propriété (en surface et en sous-sol) (chemin d’accès, canalisation) le plus haut. b Distances des plantations

Mitoyenneté des murs Héberges Servitude de vues Droit de passage

Le s t at ut de mit oy ennet é des mur s f or mant s épar at ion des f onds L’héber ge dés igne a a a a Une v ue es t une ouv er t ur e qui per met de v oir à l’ex t ér ieur . Le pr opr iét air e d’un t er r ain enc lav é ( s ans ac c ès à la v oie publique) peut
impos e à s es c opr opr iét air es de les ent r et enir et de les r épar er à f r ais l’empr is e de Les f enêt r es , les por t es - f enêt r es , les baies v it r ées , les r éc lamer la pos s ibilit é de pas s er s ur le t er r ain v ois in pour r ejoindr e s a
c ommuns , pr opor t ionnellement au dr oit de c hac un. Le r av alement , qui la mit oy ennet é
Souche f enêt r es de t oit per met t ant une v ue s ur le t er r ain v ois in, pr opr iét é. I l n’es t pas pos s ible pour le pr opr iét air e du f onds s er v ant de
c ons is t e es s ent iellement en une opér at ion de r emis e en ét at de
pr opr et é, ne r elèv e pas des r ègles de ges t ion c ommune des ouv r ages
par t ielle d’un
mur * . Seule
Échelons les balc ons et les t er r as s es s ont c ons idér és c omme des
v ues . Les dis t anc es s ont c alc ulées dif f ér emment s elon
s ’oppos er au dr oit de pas s age mais il a la pos s ibilit é de per c ev oir une
indemnit é en éc hange de la s er v it ude. Le dr oit de pas s age doit êt r e pr is du
mit oy ens . l’héber ge qu’il s ’agit d’une v ue dr oit e ou d’une v ue oblique : c ôt é où le t r ajet es t le plus c our t du f onds enc lav é v er s la v oie publique, à la
es t mit oy enne aux - v ue dr oit e : 1, 90 m minimum ent r e le bor d de la f enêt r e c ondit ion qu’il s ’agis s e de l’endr oit le moins dommageable pour le
pr opr iét air es A et a ( par ement ex t ér ieur du mur ) , le r ebor d ex t ér ieur du balc on pr opr iét air e du f onds s er v ant .
Chemin d’accès
B. Le s ur plus
appar t ient au
B ou de la t er r as s e et la limit e s épar at iv e ;
- v ue oblique : la dis t anc e de 0, 60 m es t c alc ulée en s e
pr opr iét air e A. plaç ant à l’angle de l’ouv er t ur e la plus pr oc he de la
b b pr opr iét é v ois ine.
Empreinte
* Sauf titre contraire silhouette de B Ouverture conforme
et suivant la juris- A
prudence et les usages B A
constants en la matière.
A
B ≥ 1,90 m
Mitoyen ≥ 0,60 m
Mur mitoyen A ≥ 1,90 m
a : pied d’aile = 0,33 m
b : solin = 0,16 m < 1,90 m
Parties dont le propriétaire A est responsable
Partie dont le propriétaire B est responsable, a B a A
y compris le mur de clôture de son côté B
Ouverture
Zones de ravalement d’un mur mitoyen Zone d’héberge sur mur mitoyen Vue droite et vue oblique non conforme Rue Accès pour terrain enclavé Terrain enclavé
34 35
ehcram aç
Comportement thermique et zones climatiques Ponts thermiques
Isolation thermique
L’isolation thermique d’un bâtiment consiste à conserver les calories en hiver ou à éviter qu’elles ne Les r ay ons du s oleil qui f r appent les par ois ou ent r ent dans le bât iment L’ i s ol at i on du bât i amél i or e l es per f or manc es des par oi s

rentrent en été. En saison froide comme en saison chaude, une grande partie des calories s’échappe ou at t eignent une s ur f ac e qui les r éf léc hit ( a) . Selon la c ouleur et la nat ur e du mai s t r ans f èr e l es déper di t i ons aux pont s t her mi ques .

pénètre dans le bâtiment en traversant par conduction les parois extérieures. On distingue trois types de mat ér iau, la par t ie non r éf léc hie es t plus ou moins abs or bée s ous f or me de

parois qui offrent un contact avec l’extérieur : les murs, les toitures et les planchers. L’utilisation de
c haleur . La nor me déf init des z ones c limat iques ( b) r egr oupées en t r ois z ones

Comment d’hiv er , pér iode de c hauf f e ( H1, H2 et H3) , et quat r e z ones d’ét é ( a, b, c et d) .

matériaux isolants permet de limiter ces pertes et d’améliorer le confort thermique.


Réflexion

Principe de l’isolation thermique Absorption


Un bât iment es t c ompos é de par ois opaques c omme les mur s , les planc her s et les t oit ur es , et de par ois t r ans luc ides ou t r ans par ent es
c omme les v it r ages . Leur r ôle dans le c ompor t ement t her mique dif f èr e d’un bât iment anc ien à un bât iment moder ne ( a) . La not ion de

Transmission
c onf or t t her mique v ar ie s elon les per s onnes , leur s ex e, leur âge et leur s habit udes . La s t r at égie de c onf or t c ons is t e à s t oc k er l’éner gie
en hiv er ( b) et à empêc her la c haleur de r ent r er en ét é ( c ) . Une is olat ion per met de maint enir une t empér at ur e c ons t ant e à l’int ér ieur .

En hiver : a Comportement
rayons du soleil thermique d’une Bâtiment non isolé : fuites à travers les parois
Sortie d’air chaud peu exploités surface réceptrice
En été :
Entrée d’air froid parfois appel Conserver
Pertes thermiques à la climatisation Ca
importantes en hiver pte
r Distribuer
Ventilation H1a H2b
mécanique
contrôlée Stocker H1b H2c
H1c H2d
La chaleur b Hiver H2a H3
solaire
est stockée
dans les parois Pertes de
qui les restituent chaleur Éviter Bâtiment isolé : fuites réduites à travers les parois
plus tard par les ponts b Position géographique des huit zones climatiques de référence mais importantes aux ponts thermiques
thermiques Protéger
Ventilation Minimiser
naturelle Les fenêtres
par fuites laissent passer Dissiper
d’air dans les peu d’air Emplacement des isolants
ouvertures
Parois Parois Refroidir Les mat ér iaux is olant s s e

perspirantes imperméables Isolation de la toiture Isolation des combles


Bâtiment ancien Bâtiment moderne
pr és ent ent s ous f or me de

Inertie à l’eau r ouleaux , de panneaux , de par l’extérieur


a Comportement thermique d’un bâtiment c Été plaques , de f loc ons ou
gr anulat s , de mat ér iaux de
c ons t r uc t ion ( br iques
c r eus es , bét on c ellulair e) , ou
de panneaux de doublage.

Résistance et transmission thermiques des matériaux Quat r e pr inc ipes d’is olat ion
s ont dis t ingués :

TSi - l’is olat ion t her mique


Isolation intérieure
L’ épai s s eur néc es s ai r e
1,5 cm Polystyrène extrudé int ér ieur e ( I TI ) , s olut ion la
collée
2 cm Panneaux de cellulose λ = 0,03 W/m·K
pour obt eni r une plus r épandue, s ur t out en
r és i s t anc e t her m i que r énov at ion ;
équi v al ent e v ar i e en 2 cm Liège Ti - l’is olat ion t her mique

2 cm Laine minérale
Polystyrène expansé λ = 0,04 W/m·K
f onc t i on du m at ér i au ex t ér ieur e ( I TE) , c ons t it uée
ut i l i s é ( a) . Sa c onduc t i v i t é
λ
2 cm d’un is olant pos é s ur les
t her m i que es t ex pr i m ée
2,3 cm Ouate de cellulose mur s ex t ér ieur s et r ec ouv er t
en W / m · K.
2,4 cm Chanvre en vrac Te
d’un enduit ou d’un bar dage ;

6,5 cm Béton de chanvre Isolation intérieure


- l’is olat ion r épar t ie, le

Intérieur Extérieur sur ossature


Le c oef f i c i ent de t r ans m i s - mat ér iau ut ilis é pour la
s i on t her m i que U 7,5 cm Bois résineux λ = 0,15 W/m·K c ons t r uc t ion des mur s ét ant
c ar ac t ér i s e l a t r ans m i s s i on 8 cm Béton cellulaire is olant ;
t her m i que de l a par oi par
17,5 cm Brique creuse alvéolaire U - l’is olat ion par r emplis s age
uni t é de s ur f ac e, et v aut
28 cm Brique pleine Paroi U = 0,125Ti (- TSi- ) de l’os s at ur e en bois ou
1/ R ( b) . Pl us l a v al eur de
39 cm Pisé i e mét allique du bât iment .
U es t f ai bl e, pl us l a par oi
es t i s ol ant e. 42,5 cm Adobe (terre crue) Te = Température extérieure Isolation de toiture-terrasse
45 cm Pierre calcaire Ti = Température intérieure Bardage isolant
Acier 52,5 cm Parpaing creux TSi = Température de surface intérieure Isolation par l’extérieur
λ Acier ≈ 50 W/m·K 87,5 cm Béton plein U = Transfert thermique
26 m pour une résistance R = 1/U = Résistance thermique Isolation répartie Isolation sous plancher
λ = 1,75 W/m·K
équivalente
a Épaisseur et résistance thermique des matériaux b Principe de mesure du coefficient U Emplacement des isolants dans un bâtiment d’habitation
36 37
ehcram aç
Ponts thermiques
Traitement des ponts thermiques intégrés Unités de mesure

Les ponts thermiques désignent les parties de l’enveloppe d’un bâtiment qui induisent d’importantes Les pout r elles en bét on des planc her s dégr adent la r és is t anc e Les pont s t her miques linéair es s ont quant if iés par un c oef f i-

fuites de chaleur vers l’extérieur. Une absence ou une dégradation de l’isolation est généralement à t her mique des ent r ev ous is olant s . Des ent r ev ous à languet t es c ient linéique ψ ex pr imé en W/ ( m· K) ( wat t par mèt r e linéair e

l’origine de ces fuites. Sont distingués les ponts thermiques de liaison (PTL), dus à l’interruption de is olant es ( a) minimis ent c et impac t . La f ix at ion c ollée des c omplex es par degr é Kelv in) .

l’isolation à l’intersection des parois du bâtiment, et les ponts thermiques intégrés (PTI), générés par
is olant s ( b) n’alt èr e pas leur r és is t anc e t her mique. Pour les is olant s Les pont s t her miques ponc t uels s ont quant if iés par un

Comment f ix és méc aniquement ent r e des pr of ilés mét alliques , des f ix at ions et c oef f ic ient ponc t uel χ ex pr imé en W/ K ( wat t par degr é Kelv in) .

l’interruption ou la dégradation de l’isolant au sein de la paroi. des ent r et ois es en mat ièr e plas t ique s ont pr iv ilégiées ( c ) . Le c oef f ic ient de t r ans mis s ion s ur f ac ique des par ois en par t ie
2
c our ant e U es t ex pr imé en W/ ( m · K) ( wat t par mèt r e c ar r é de

Dalle de compression Poutrelle s ur f ac e par degr é Kelv in) .


Plus les c oef f ic ient s ψ et χ s ont f aibles , plus les pont s
t her miques s ont r éduit s .

Localisation des ponts thermiques

Pont thermique
La loc alis at ion des pont s t her miques de liais on ( PTL) peut êt r e r éalis ée s ur plans pour les bât iment s à c ons t r uir e ou à l’aide d’une c amér a
ponctuel
χ [W/K]
inf r ar ouge pour les bât iment s ex is t ant s . Les pr inc ipaux pont s t her miques de liais on s e loc alis ent aux jonc t ions ent r e les planc her s , les
mur s , les menuis er ies et les t oit ur es . Les pont s t her miques int égr és ( PTI ) , nombr eux dans le bât iment , s ont dus à la pr és enc e d’os s at ur es Languette Languette Entrevous
en polystyrène (traversée de conduite,
Isolation sous toiture (PTI)
ou d’élément s de f ix at ion t r av er s ant s les s y s t èmes d’is olat ion.
a Entrevous de plancher à languettes fixation de l’isolant,
Sortie en toiture (PTI) Mur etc.)
Mur de refend (PTL)
Ouverture en toiture (PTL) Mur Profilé Pont thermique
Liaison du mur horizontal linéaire
avec la toiture métallique ψ [W/(m·K)]
Mur Le voile (PTL) Entretoise
interrompt Plot (liaison plancher/façade)
l’isolant de colle en matière
plastique
Isolant Voile (refend) Paroi
Isolant U [W/(m2 ·K)]
Encadrement Fixations Isolant Montant
de baies (PTL) de doublage vertical
isolant intérieur métallique
Dalle (PTI)
La dalle
interrompt Ponts thermiques de liaison b Isolant collé c Isolant entre profilés
l’isolant métalliques Unités de mesure des différents ponts thermiques
Mur

Rupteurs de ponts thermiques linéaires


Isolant
Entrevous isolants
Les r upt eur s s ont des élément s s t r uc t ur els is olant s c onç us pour t r ait er les pont s t her miques ent r e les par ois du bât iment . L’int er pos it ion de

Menuiserie (PTL) sur poutrelles (PTI) c es élément s r éduit les f uit es de c haleur ; ils s ont plac és en about de dalle, dans la c ont inuit é de l’is olant du mur . Out r e les élément s
is olant s , les r upt eur s t her miques s ont c ons t it ués d’élément s mét alliques as s ur ant la c ont inuit é méc anique ent r e le planc her et la par oi. I ls

Fixation peuv ent êt r e c ont inus ou dis c ont inus et int égr er des dis pos it ions v is ant à r enf or c er la s éc ur it é au f eu.

traversant Balcon (PTL) Plancher bas (PTL) Isolant du mur


l’isolant
Façade Dalle
Pont thermique intégré Localisation des ponts thermiques dans un bâtiment d’habitation

Traitement des ponts thermiques linéaires

Balcon
D ans un bât i m ent , l ’ ef f i c ac i t é t her m i que du pl anc her bas es t f ondam ent al e. L’ une des s ol ut i ons per m et t ant de r édui r e l es f ui t es c ons i s t e à
as s oc i er un pl anc her av ec pout r el l es et ent r ev ous i s ol ant s à une c hape f l ot t ant e ( a) . L’ aut r e s ol ut i on c ons i s t e à habi l l er l es about s de
Discontinuité
pl anc her s av ec des pl anel l es de r i v es ( b) , une al t er nat i v e aux r upt eur s t her m i ques .
Façade (passage armatures Isolant
Complexe Complexe de dalle, etc.) du mur
de doublage de doublage Isolant Rupteur continu pour balcon Rupteur discontinu
Référence Armatures Sens de pose et
du rupteur côté façade référence du rupteur
Chape flottante Chape flottante
kcöhcS ruetpuR : ecruoS
Isolant Isolant
Planelle
de rive Dalle
Entrevous en béton Entrevous isolant S
o

Mur en maçonnerie Mur en maçonnerie


u

Armatures
rc
e

Mur maçonné Isolant


:

côté dalle
R

Armatures du balcon Armatures de la dalle


u

Tiges filetées
p
te
u

Isolant
r

de fixation
S

Isolant
c

Le balcon reste froid Le sol de la pièce est chaud


h
ö
c
k

a Traitement des ponts thermiques sur un plancher bas b Principe de la planelle de rive Exemples de rupteurs de ponts thermiques Rupteur
38 39
ehcram aç
Transmission des bruits Protections
Isolation acoustique
La qualité acoustique d’une construction dépend des choix faits lors de la conception et de la réalisation Deux c at égor ies de br uit s ont dis t in- L’ i s ol at i on ac ous t i que per met de r édui r e l a t r ans mi s s i on

du bâtiment. Ces choix concernent principalement l’emplacement du bâtiment, l’organisation du guées : de l ’ éner gi e depui s l es s our c es qui l a pr odui s ent j us qu’ aux

volume intérieur, les parois séparatives (murs et planchers) ainsi que les équipements individuels et - les br uit s aér iens dont le milieu de l i eux qui doi v ent êt r e pr ot égés .

Plancher haut
collectifs. Des solutions d’isolation et de mise en oeuvre permettent de réduire les effets du bruit,
pr opagat ion es t l’air ( v oix , mus ique,

Comment v oit ur e, et c . ) ;

considéré comme une pollution, notamment dans les logements. - les br uit s s olidiens dont le milieu de
pr opagat ion es t un s olide ( pas , c hut e
d’objet , et c . ) . Plénum
La t r ans mis s ion de c es br uit s peut êt r e
TL TD
TL TL1 TL2 Plancher
dir ec t e ou indir ec t e ( t r ans mis s ions

Notions élémentaires lat ér ales ou par as it es ) .


suspendu filant
Source Source
Le s on es t une s ens at ion audit iv e engendr ée par une onde ac ous t ique qui es t t r ans mis e à l’or eille ( a) . Le de bruit de bruit
br uit , s ouv ent as s oc ié à la not ion de gêne, es t le mélange c omplex e de s ons de f r équenc es dif f ér ent es .
L’éc helle des br uit s ( b) es t c ompr is e ent r e 0 déc ibels ( dB) ( s euil d’audibilit é pour l’or eille humaine) TL3 TL4 Plancher
et 120 dB ( s euil de douleur ) .
Transmission des bruits technique filant
Douloureux, risque de surdité entre deux locaux intérieurs
Pénible Bruit solidien Bruit solidien
Enclume Organe (impact) (équipement) Plancher bas
Marteau vestibulaire Nerf Supportable à fatiguant
Étrier Agréable TD Avant Après
Pavillon Tympan TP
Fenêtre Calme Exemple de protection contre les bruits aériens

ruetcaérobruT
ovale TD TDTP TD

euqèhtoilbiB
TD

euqèhtocsid
ed snignE
rehcuoc à
erbmahC

tropsnart

)m 52 à(
trecnoC
Conduit auditif externe TD

uaeruB
TL TL

sdruol
TL Choc
Fenêtre ronde
Niveau Coupure Matériau résilient
sonore
Trompe Limaçon (dB) TD : transmissions directes
d’Eustache TL : transmissions latérales

06 tnaruatseR
07
08 tropsnarT
09 reituor
01
02 têroF
03
04 tnemetrappA
05

011
001 uruaeeutrqaiM
0 léituileiSbidua’d

021 eugaanllooicvéAd
031 )m 001 à(
041
TP : transmissions parasites Choc
Oreille externe Oreille interne Transmission des bruits Transmission des bruits aériens
Oreille de l’extérieur vers une pièce sous toiture de l’extérieur vers l’intérieur Principe général de protection contre les bruits solidiens
moyenne

p
a Structure interne de l’oreille b Échelle des bruits Protection contre les bruits d’équipements

Les br uit s d’équipement s ont s ouv ent deux or igines : aér ienne du f ait du r ay onnement de la Bruit du ventilateur vers l’extérieur
Sources de bruits dans les habitations Implantation du bâtiment c ar c as s e de l’appar eil, et s olidienne à c aus e des v ibr at ions t r ans mis es aux aut r es pièc es
du bât iment par s es point s de c ont ac t ou s es f ix at ions ( v ent ilat ion, c oup de bélier , et c . ) .
Ventilation
Pièces de nuit
L’amélior at ion ac ous t ique peut êt r e obt enue en r es pec t ant les pr éc aut ions s uiv ant es :
Sont di s t i ngués l es br ui t s
Bruit d’équipement La pr ot ec t i on c ont r e l es
vers l’arrière
- limit at ion de la pr es s ion d’eau ;
aér i ens ( ex t ér i eur s ou
i nt ér i eur s ) , l es br ui t s
(ventilation mécanique) br ui t s aér i ens ex t ér i eur s
peut êt r e as s ur ée par l a
- dés olidar is at ion des appar eils s anit air es ;
- f ix at ion s ouple des c analis at ions ;
d’ i m pac t ( br ui t s s ol i di ens ) pos i t i on des pi èc es à - t r ait ement des c ages d’as c ens eur ;
et l es br ui t s d’ équi pem ent s v i v r e du bât i m ent par - f ix at ion des mot eur s à l’aide de s ilent bloc s , et c .
( qui peuv ent êt r e aér i ens r appor t à l a nui s anc e ( a)
ou d’ i m pac t ) . ou par un obs t ac l e
Murs Plancher
du local machinerie : du local machinerie :
béton 25 cm mini
i nt er pos é ( b) : éc r an
ant i br ui t ou bât i m ent béton 20 cm Vibrations Bruit du
peu s ens i bl e au br ui t .
Pièces ventilateur
Transmission de service vers les conduits
aérienne Doublage NON OUI Bruit passant
directe Bruit d’impact Pièces par les gaines
intérieur a Éloignement des pièces de nuit de service Suppression des pieds d’un radiateur
Transmission des sources de nuisances sonores
du bruit Bruit passant
solidien Logements par les parois
par les parois Écran Chaufferie implantée de la gaine
antibruit du côté opposé
aux logements
Bruit aérien Murs de
extérieur Source la gaine : Origine des bruits
Bruit aérien de bruit Entrepôt béton 20 cm dus à la ventilation
intérieur Bruit
Doublage Vibrations
Doublage Ascenseur NON OUI
Bruit d’équipement (chauffage) b Bâtiment faisant obstacle au bruit
Isolation acoustique d’un ascenseur Traitement d’une canalisation Bruits dus à la ventilation
40 41
ehcram aç
Bâtiments basse consommation Solaire photovoltaïque Pompe à chaleur Écran végétal

Pour un usage d’habitation et selon le label Effinergie, le bâtiment basse consommation (BBC) doit Une installation solaire photovoltaïque Les pompes à chaleur (PAC) captent la Des pl ant at i ons à l ’ oues t c r éent de l ’ ombr e

présenter une consommation d’énergie primaire inférieure à 50 kWh/m²/an pour les postes suivants : produit de l’électricité à partir du rayonne- chaleur extérieure dans le sol, dans l’air ou l ’ apr ès - mi di en ét é. Les pl ant es à f eui l l age

chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation, éclairage et refroidissement. Le bâtiment basse ment solaire. En couverture ou en façade, les dans l’eau et la restituent à l’intérieur du c aduc l ai s s ent pas s er l es r ay ons du s ol ei l

consommation permet d’obtenir des économies d’énergie, un surcroît de confort thermique et acoustique
panneaux sont parfaitement intégrés au bâti. bâtiment. en hi v er .

Comment PAC
et offre un confort sanitaire accru. L’énergie non consommée sol/eau
est revendue au réseau PAC
air/eau
Caractéristiques d’un bâtiment basse consommation
Panneaux solaires
Les végétaux
La r églement at ion lais s e au c onc ept eur le c hoix des moy ens , en impos ant t out ef ois t r ois ex igenc es :
participent à
- la r éduc t ion des pont s t her miques ;
la fraîcheur
- la r éduc t ion de la per méabilit é à l’air ;
- une s ur f ac e v it r ée s upér ieur e ou égale à 1/ 6 de la s ur f ac e habit able pour les appor t s s olair es et l’éc lair age nat ur el.
du bâtiment
Captage dans l’air
Installation solaire photovoltaïque Ventilation Étanchéité à l’air
des éléments traversants
Captage dans le sol
Isolation des combles
Isolation des murs
Isolation des planchers Isolation des murs Isolation des combles

Écran végétal 7 % des déper di t i ons t her mi ques pr ov i en- L’ i s ol at i on t her mi que per met de r et eni r l a L’ ai r c haud qui s ’ éc happe par l a t oi t ur e
nent des dal l es i nf ér i eur es des bât i ment s et c hal eur en hi v er , d’ év i t er s on ent r ée en ét é r epr és ent e j us qu’ à 30 % des déper di t i ons
5 % des dal l es s upér i eur es . L’ opt i mi s at i on et r édui t l es nui s anc es s onor es . d’ éner gi e. Une i s ol at i on par l ’ i nt ér i eur ( I TI )
éner gét i que pas s e par un t r ai t ement ou par l ’ ex t ér i eur ( I TE) doi t êt r e pr év ue.

Mur
r i gour eux de l eur i s ol at i on t her mi que.

Traitement des Isolant


ponts thermiques
Isolation des planchers Poutrelle Entrevous isolants

Structure
Isolant Plaques de plâtre
Captage géothermique
E S
vers pompe à chaleur Calibrage et dimensionnement N
de la surface vitrée O Orientation
Plancher isolant Panneaux isolants sur support métallique Isolant entre pannes (charpente traditionnelle)

Orientation Ventilation Ponts thermiques Étanchéité à l’air Portes et fenêtres

L’or ient at ion adapt ée d’un bât iment per met la maî t r is e des appor t s Af in d’év it er t out c onf inement , de pr és er v er la qualit é de l’air et
Les pont s t her mi ques s ont des di s c ont i nu- Une mauvaise étanchéité à l’air peut La per f or manc e t her mi que d’ une menui s er i e
s olair es qui peuv ent r epr és ent er un gain de 15 à 20 % des bes oins d’éliminer l’humidit é et les polluant s , il c onv ient d’ins t aller une
i t és ent r e l es mat ér i aux et l es par oi s de augmenter le renouvellement d’air du par t i c i pe à l i mi t er l a per t e de c hal eur . El l e
éner gét iques . L’objec t if es t de r éc upér er la c haleur du s oleil en v ent ilat ion méc anique c ont r ôlée ( VMC) qui as s ur e le r enouv elle-
s t r uc t ur e qui ent r aî nent des déper di t i ons bâtiment de 25 %, ce qui entraîne une dépend de l a per f or manc e du v i t r age et de
hiv er et de limit er les appor t s de c haleur en ét é. ment de l’air .
pouv ant at t ei ndr e 30 %. I l s doi v ent êt r e augmentation de la consommation d’énergie, l a qual i t é de s a mi s e en oeuv r e.

Été Bâtiment de faible Air vicié Air neuf Distribution d’air neuf t r ai t és pour obt eni r un bât i ment à bas s e de la condensation et un inconfort acoustique.

compacité (rapport entre VMC Extraction d’air usé c ons ommat i on.
Équipements
les parois en contact avec Bouche de soufflage Éléments traversants électriques
Hiver l’extérieur et la double flux Bouche d’extraction
Murs aveugles Menuiseries Vitres
au nord surface habitable)
Caisson
Est de distribution
Nord Espace
d’air
Mur/façade Joint

3 × kcöhcS ruetpuR : ecruoS


Dessicatif
Sud Double joint
Ouvertures au sud Dalle
Ouest Cuisine Salle WC Chambre Séjour Liaison façades/planchers
de bains Rupteurs de ponts thermiques Sources de fuites d’air Double vitrage isolant
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Règles constructives des ouvrages maçonnés
Constructions parasismiques
Un séisme, ou tremblement de terre, résulte de la fracturation des roches en profondeur et se traduit en Les c ons t r uc t ions s imples ne doiv ent c ompor t er ni déc r oc hement Triangulation Fixation
Chaînages de la charpente de la
surface par des vibrations du sol. Les bâtiments réagissent différemment aux vibrations sismiques selon impor t ant en plan ou en élév at ion, ni planc her en por t e- à- f aux , ni
sur les rampants charpente
la nature des sites et la distance des constructions par rapport à l’épicentre du séisme. Les accélérations
balc on d’une por t ée s upér ieur e à 1, 50 m. Les ar mat ur es de c haî nage
pér iphér ique des planc her s doiv ent r épondr e à des ex igenc es
Chaînages sur les
Comment sismiques exercent des efforts dynamiques horizontaux et verticaux sur les constructions. pr éc is es ( a) . Des at t ent es dans les s emelles f ilant es per met t ent de
les r elier aux c haî nages v er t ic aux ( b) . Un c haî nage c ont inu doit êt r e verticaux chaînages
as s ur é des f ondat ions à la c har pent e ( c ) . Aux angles des f ondat ions , et horizontaux
des liais onnement s hor iz ont aux en U doiv ent s ’ent r ec r ois er aut our du
c haî nage v er t ic al. Les enc adr ement s de baies doiv ent êt r e r enf or c és
et la c har pent e t r iangulée.
Caractéristiques d’un séisme
Chaînage

emedA sèrpa’D
La f or c e des s éi s m es ( a) s e m es ur e s el on
Distance épicentrale (D) vertical
deux éc hel l es :
- l ’ éc hel l e de m agni t ude ( éc hel l e de Ri c ht er )
Épicentre 0,00 Chapeaux Treillis soudé
qui ex pr i m e l a pui s s anc e des s éi s m es . La
Recouvrement Attentes
65 Ø mini
m agni t ude es t c al c ul ée à par t i r des
enr egi s t r em ent s des s i s m ogr aphes ( b) . El l e
per m et de c om par er l a pui s s anc e des
Semelle Vide
s éi s m es i ndépendam m ent de l eur s ef f et s ;

filante Semelle sanitaire


- l ’ éc hel l e d’ i nt ens i t é qui c ar ac t ér i s e l es
Onde réfractée
Encadre nt iaisonnement
ef f et s v i s i bl es d’ un s éi s m e s ur un s i t e
Discontinuité

noi
( dégât s s ur l es per s onnes , l es c ons t r uc t i ons
Profondeur des ouvertures fondations-bâtiment

t
es Poutrelle Entrevous

a
du foyer u

g
et l ’ env i r onnem ent ) . El l e es t m ax i m al e à
iq Onde réfléchie

a
s sism
p
F

i Liaison continue
o
l ’ épi c ent r e et déc r oî t en s ’ en él oi gnant .
ellia

rP
O nde Chaînage périphérique des chaînages Fondations reliées entre elles
Support
Masse a Chaînage périphérique des planchers b Chaînages verticaux c Principe des chaînages
inerte Ressort
Hypocentre Rocher
ou foyer
Cylindre Rocher Renforcement des bâtiments existants Zonage sismique de la France

Mouvements enregistreur Mouvements


horizontaux b Sismographes verticaux a Principe d’un séisme
Les v ibr at ions s is miques
pot ent ielles obligent à r enf or c er
les élément s s uiv ant s des
bât iment s ex is t ant s : f ondat ions ,
liais ons , c ont r ev ent ement ,
élément s de s t r uc t ur e. Chaque
Formes et comportement des bâtiments t ec hnique de r enf or c ement
c ompor t e des s péc if ic it és et doit
êt r e c hois ie en f onc t ion des
Les mouv ement s du s ol f ont os c iller les s t r uc t ur es et les s oumet t ent s imult anément à des
c ont r aint es ar c hit ec t ur ales et Micropieux
Renforcement d’une semelle
os c illat ions hor iz ont ales et v er t ic ales ( a) . La manièr e dont les bât iment s s e c ompor t ent lor s d’un
d’ex ploit at ion.
t r emblement de t er r e dépend de la c onc ept ion et des mat ér iaux de leur s t r uc t ur e. Af in d’év it er la
r és onanc e du bât iment av ec le s ol, une c ons t r uc t ion r igide s er a c hois ie pour les s ols mous , et une par micropieux
c ons t r uc t ion plus f lex ible pour les s ols f er mes ou r oc heux . Les f or mes s imples ( b) s ont
pr éf ér ables aux f or mes c omplex es qui pr és ent ent des r is ques impor t ant s ( c ) : il es t donc r ec om-
mandé de f r ac t ionner un bât iment c omplex e en f or mes s imples au moy en de joint s de s épar at ion
v ides de t out mat ér iau, appelés joint s par as is miques ( d) .

Forces Forces
d’inertie d’inertie

Précontrainte Barres de liaison scellées


éventuelle Ceinture dans la semelle existante
b Formes simples (recommandées) Renforcement d’une semelle
Saint-Martin

Mouvement du sol par augmentation de la surface Saint-Barthélemy

Oscillations horizontales Injection


0 50 100 200 km
0 2,5 5 km

Forces Guadeloupe

Aléa Mouvement du sol


d’inertie
La Désirade

Très faible Accélération < 0,7 m/s²


Faible 0,7 m/s² ≤ accélération < 1,1 m/s²
c Formes complexes (à éviter) Poteau Poteau Marie-Galante
Modéré 1,1 m/s² ≤ accélération < 1,6 m/s²
existant existant Poutre 0 10 20 km Moyen 1,6 m/s² ≤ accélération < 3,0 m/s²
existante Les Saintes
Fort Accélération ≥ 3,0 m/s²
Joint parasismique Martinique

Guyane

Forces
La Réunion

d’inertie Mouvement du sol Fer plat Cornière Chemisage Béton projeté


Miquelon

Gainage métallique Chemisage en béton armé Renforcement


0 5 10 km

Oscillations verticales d’une poutre


Saint-Pierre

a Effet des oscillations sur un ouvrage d Fractionnement en formes simples Effets d’un séisme sur un bâtiment Renforcement d’un poteau c en béton armé 0 5 10 km 0 25 50 100 km 0 5 10 km

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Protection contre l’incendie
Propagation du feu en façade Moyens d’extinction

La sécurité des personnes et des biens contre l’incendie doit être prise en compte dès la conception des La pr opagat i on du f eu par l es f aç ades doi t êt r e m aî t r i s ée af i n Di f f ér ent s m oy ens d’ ex t i nc t i on ( m obi l es ou f i x es ) s ont

bâtiments, les éléments de construction devant être aptes à résister à l’action du feu. Des moyens de d’ év i t er l a génér al i s at i on d’ un i nc endi e év ent uel à t ous l es ut i l i s és : r ac c or ds d’ al i m ent at i on en eau ( a) , r obi net s

prévention sont mis en oeuvre pour éviter la naissance d’un incendie, son développement et sa ét ages . Une di s t anc e m i ni m al e de pr ot ec t i on c ont r e l e pas s age d’ i nc endi e ar m és ( b) , r és eaux de s pr i nk l age ( c ) ,

propagation. Les différentes parties d’un bâtiment doivent permettre l’évacuation des personnes et la
des f l am m es , appel ée C + D, per m et d’ as s ur er un éc r an v er t i c al ex t i nc t eur s ( d) . Ces équi pem ent s doi v ent êt r e

Comment r és i s t ant aux f l am m es et au pas s age des f um ées . i ndi qués par une s i gnal ét i que ( e) .

sauvegarde des biens dans de bonnes conditions, et les secours doivent pouvoir y intervenir
efficacement. Garde-corps

Principes

La pr ot ec t ion c ont r e les r is ques d’inc endie a plus ieur s objec t if s :


Pas de risque de propagation
- é v i t e r l e d é p a r t d u f e u ( a ) c o n c e r n a n t l a f a b r i c a t i o n e t l a m i s e e n oe u v r e d e s é q u i p e m e n t s d ’ é l e c t r i c i t é , d e g a z , e t c . ;
- limit er un inc endie év ent uel ( b) en r éduis ant la par t des mat ér iaux inf lammables et en pr év oy ant des moy ens d’ex t inc t ion ;
du feu par l’extérieur
- c onf iner l’inc endie ( c ) pour empêc her s on ex t ens ion v er s d’aut r es loc aux ;
- as s ur er l’év ac uat ion or donnée des oc c upant s ( d) par la c r éat ion de c heminement s et dégagement s pr ot égés et s ignalés ;
- f ac ilit er l’ac c ès aux s ec our s ( e) av ec des v oies d’ac c ès pour les v éhic ules de pompier s et des dégagement s pr ot égés ; C c Réseau de sprinklage
- év it er la pr opagat ion de l’inc endie ent r e immeubles v ois ins ( f ) en limit ant l’ut ilis at ion de mat ér iaux c ombus t ibles dans les t oit s et f aç ades .
Af in d’as s ur er la dét ec t ion du f eu, l’év ac uat ion des oc c upant s et l’ar r iv ée r apide des s ec our s , il es t néc es s air e de maint enir la s t abilit é du

Sinistre à ce niveau Présence d’un C + D > 1 m a Raccord d’alimentation en eau


bât iment le plus longt emps pos s ible. Ains i, les c ar ac t ér is t iques « s t able au f eu », « par e- f lammes » et « c oupe- f eu » des mat ér iaux s ont
D
déf inies en heur es par des es s ais nor malis és ( g) . (départ du feu) en façade
Local à (balcon ou allège pleine)
Extinction risque Compartiment
ou secteur
Lance à incendie
Manuel
de
sécurité Rideau D
Règles de réaction au feu (M0 à M4) Couloir C C
Règles gaz, électricité, etc.
des revêtements et du mobilier Entre étages C
L Extincteur
a Éviter le départ du feu b Limiter l’intensité du feu c Confiner le feu D b Robinet d’incendie armé (RIA) d Extincteur e Panneaux
D = L – 0,8

Désenfumage

Driiing
Le dés enf umage nat ur el des c ir c ulat ions néc es s it e la mis e en œuv r e de dis pos it if s d’ouv r ant s , en f aç ade
ou en t oit ur e. I l doit êt r e pr is en c ompt e dans la c onc ept ion d’es pac es d’at t ent e s éc ur is és qui per met t ent
aux per s onnes en s it uat ion de handic ap d’at t endr e les s ec our s ( a) . Ces dis pos it if s s ont ac t ionnés de f aç on
d manuelle ou aut omat ique ( b) . Des dis pos it if s av er t is s eur s ( dét ec t eur s d’inc endie ou de f umées ) per met t ent
la dét ec t ion et l’ouv er t ur e aut omat ique des ex ut oir es ( c ) .

Voie-échelles Exutoire Ouvrant de désenfumage en façade Éclairage Ouverture Fermeture 1 m2


parallèle Voie-échelles de désenfumage avec commande manuelle (fenêtre) de sécurité Détecteur de fumées
Escaliers et à la façade perpendiculaire Dispositif de désenfumage
Nombre de dégagements ascenseurs à la façade Règles de distance Plan d’identification
et d’unités de passage protégés Voies-pompiers et de qualité de l’enveloppe Lanterneau ou châssis haut
d Assurer l’évacuation e Faciliter l’accès des pompiers f Éviter la propagation entre Portes CF 1h fermé en temps normal
immeubles voisins ouvrable par :
Mécanique 1 m2 • détecteur autonome
Principes de protection contre l’incendie Charge Appel
Ouverture Fermeture
60° • commande mécanique
• commande :
- électrique
- pneumatique
180° - hydraulique
Charge Charge - électromagnétique
140° - électropneumatique
Chaleur 180° Chaleur Électrique ou pneumatique
140° b Organes de commande
Flammes Flammes 0,80 × 1,30 m pour
chacun des deux Commande située
Gaz emplacements au rez-de-chaussée
Gaz inflammable Gaz inflammable Flammes inflammable Chaleur Interphone ou bouton C réservée aux :
Stable au feu (SF) Pare-flammes (PF) Coupe-feu (CF) Coupe-feu (CF) Évacuation d’appel d’urgence - services de secours
des cloisons non porteuses des cloisons porteuses des planchers porteurs identifié - personnes habilitées
g Résistance au feu des ouvrages a Espaces d’attente sécurisés c Système de détection Désenfumage des escaliers
d’incendie (SDI)
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Armatures pour béton armé
Béton
Le béton est un matériau de construction fabriqué à partir d’un mélange de ciment, de granulats Les ar mat ur es pour bét on ar mé s ont des as s embl ages de bar r es en ac i er qui s e pr és ent ent s ous f or me de c ages ou de t r ei l l i s s oudés ; el l es s ont

(gravillons et sable), d’eau et éventuellement d’adjuvants et d’additions dont les propriétés se l i ai s onnées ent r e el l es par des l i gat ur es ( a) . On di s t i ngue l es r onds l i s s es ou r onds à bét on ( b) , l es ac i er s haut e adhér enc e ( c ) , l es ac i er s ner v ur és

développent par hydratation du ciment. Lorsque les granulats utilisés avec le liant sont uniquement des ( d) et l es ac i er s c r énel és ( e) . Les ar mat ur es mi s es en pl ac e dans l es c of f r ages s ont s oi t f aç onnées et as s embl ées en at el i er ou s ur c hant i er , s oi t

sables et ne contiennent pas de gravillons, le mélange est appelé mortier ; il est alors utilisé pour la
pr éf aç onnées en us i ne ( t r ei l l i s s oudés ( f ) , et c . ) . El l es per met t ent de r és i s t er aux ef f or t s dans l es di f f ér ent s él ément s de s t r uc t ur e ( pout r es , v oi l es ,

Comment dal l es , et c . ) .
Chaînage
maçonnerie d’éléments et les enduits. Le béton associé à de l’acier permet d’obtenir le béton armé : il Adx 16 ou Ø 16 HA ou T 16 Armatures du voile horizontal
constitue la plupart des ouvrages coulés tels que fondations, dalles, poteaux, voiles, etc.
Ligature ou attache
Caractéristiques et dosage
16 mm 16 mm
Le dos age i ndi que l es pr opor t i ons r el at i v es de c hac un des c ons t i t uant s . Le l i ant l e pl us c our am m ent m i s en oeuv r e es t l e c i m ent , ut i l i s é pour
l es bét ons de c ons t r uc t i on en r ai s on de s a r és i s t anc e él ev ée, et addi t i onné de c haux nat ur el l e ou ar t i f i c i el l e pour l es m or t i er s , af i n d’ év i t er
l es f i s s ur es dues à l a des s i c c at i on et au r et r ai t . L’ eau néc es s ai r e à l a pr i s e des l i ant s doi t êt r e pr opr e et ex em pt e de m at i èr es or gani ques
a Ligature b Rond lisse c Barre haute adhérence
en s us pens i on. Les s abl es et gr av i l l ons c ons t i t uant l es agr égat s doi v ent êt r e dépour v us de débr i s pouv ant ent r aî ner des déf aut s de r és i s t anc e.
D es adj uv ant s ac c él ér at eur s ou r et ar dat eur s de pr i s e, hy dr of uges , et c . , peuv ent êt r e i nc or por és à l a pât e au m om ent du m al ax age.

Constituants Quantités d Barre nervurée


Soudure
Ciment 1 sac de 35 kg Fil de répartition Maille
+ Ø 4 mm e Barre crénelée
Sable 10 litres × 5 seaux Chaînage
vertical
+
Gravillon 10 litres × 8 seaux
+
Eau Fil porteur Ø 6 mm Armatures du linteau
Sable Gravillons Ciment Eau 17 litres environ (10 + 7)
f Treillis soudé Fondation de poteau Armatures d’un ouvrage
Dosage courant d’un béton de chantier pour 100 litres de béton en béton armé en béton banché
(dosage à 350 kg/m3)
Altération et dégradation du béton
Mélange et transport

Les phénomènes d’enc r as s ement ,


Le bét on peut êt r e c onf ec t i onné dans une bét onni èr e él ec t r i que ou t her m i que ( a) ou m él angé à l ’ ai de
Silo d’alt ér at ion et de dégr adat ion des
d’ une pel l e ( b) pour l es pet i t es quant i t és ; i l es t aus s i f abr i qué dans des c ent r al es à bét on qui s ont f i x es ouv r ages en bét on peuv ent êt r e
Pluie
( bét on pr êt à l ’ em pl oi ) ( c ) ou pr ov i s oi r es ( c ent r al es de c hant i er ) . Le m ode, l a dur ée et l es c ondi t i ons de d’or igine nat ur elle ( v égét aux ,
Action de l’homme : H2O, CO2, NO2
l ’ ac hem i nem ent du bét on ont c hac un une i nf l uenc e par t i c ul i èr e s ur s on ouv r abi l i t é et s a qual i t é. Le t em ps gr êle, gel, s ec ous s es , et c . ) ou
- vandalisme Énergie, lumière
de pr i s e du bét on c om m enc e à par t i r du m él ange et du m al ax age. Le t r ans por t doi t êt r e l e pl us r api de
pos s i bl e af i n de pr és er v er s on ouv r abi l i t é pour s a m i s e en pl ac e. En génér al , l a dur ée m oy enne pour l e
humaine ( v andalis me, pollut ion,
et c . ) . L’ac c r ois s ement de la - pollution manuelle beaucoup d’oxygène Abrasion mécanique :
t r ans por t et l a m i s e en œ uv r e du bét on es t de deux heur es ; au- del à, l a pr i s e c om m enc e. Le bét on es t pollut ion at mos phér ique f av or is e
Évaporation - grêle
t r ans por t é s ur l e c hant i er s oi t m anuel l em ent ( s eau, br ouet t e, et c . ) , s oi t , pour de gr andes quant i t és , leur dév eloppement .
Déjections : (H2O croûtée) - vents de sable
m éc ani quem ent . D ans c e c as , i l es t génér al em ent t r ans por t é par des c am i ons m al ax eur s appel és t oupi es La c ar bonat at ion es t une r éac t ion
Bactéries - guanidine - pluies violentes
ou par des bennes l or s que l e bét on es t pr odui t s ur l e c hant i er . c himique ent r e le CO 2 - acide urique Carbonatation - oiseaux
Plateforme de mélange de l’at mos phèr e et le c iment du Bord de mer : - amino-acides
et de chargement bét on, qui at t aque s on alc alinit é - embruns Température :
et le r end moins bas ique, c e qui
- dilatation
s uf f it pour ne plus pr ot éger les
- gel, dégel
ac ier s . Lor s que les ar mat ur es ne
s ont plus pr ot égées , elles s e
- cristallisations in situ
c or r odent et gonf lent en f ais ant
éc lat er le bét on qui les enr obe.
Combustions :
b Mélange à l’aide d’une pelle
Les ar mat ur es ne s ont plus
- bois
pr ot égées et la dur abilit é es t
- charbon, fuel
c ompr omis e. Le bét on peut êt r e
Mousses, lichens, algues - herbes, papier, etc.
at t aqué et dét ér ior é par de - acides organiques,
nombr eux agent s c himiques : phénols
Plantes grimpantes - SO2, H2S, CO2,
(acide oxalique)
s ulf at es , s els de magnés ie, eaux
a Bétonnière de mer , eaux or ganiques , et c .
Déjections suies, etc.
Submersion (urée, chlore, etc.)
Rampe d’accès (inondations) Fermentations :
Gel, dégel - NH3
- amines
Racines Champignons
Secousses els solubles
Acides humiques
telluriques Absence de lumière
Départ de Bactéries H2O capillaire peu d’oxygène
Stockage des agrégats (sable, gravillons) c Centrale à béton fixe Camion toupie Agressions subies par les murs en béton sels solubles
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ehcram aç
Acier
Produits longs

L’acier est un matériau produit de façon industrielle, issu du minerai de fer ou du recyclage de On di s t i ngue pl us i eur s f ami l l es de pr odui t s l ongs , dont pr i nc i pal ement :

ferrailles. Le fer qui le compose est extrait de l’écorce terrestre, puis mélangé à du charbon avant d’être - l es l ami nés mar c hands , qui s ont des pr odui t s de s ec t i on pl ei ne r onds , c ar r és , r onds à bét on, pl at s , et c . ( a) ;

mis en fusion, affiné puis mis en forme. Les alliages et traitements confèrent à l’acier des résistances à la - l es pout r el l es en I eur opéennes ( I PE) dont l es ai l es pr és ent ent des bor ds par al l èl es , et l es pout r el l es en I dont l es ai l es s ont d’ épai s s eur

corrosion et mécaniques variables. L’acier est un matériau de construction dont la préparation et la


v ar i abl e ( I PN) ( b) ;

Comment - l es pout r el l es en U dont l es ai l es pr és ent ent des bor ds par al l èl es ( UPE) , et l es pout r el l es en U dont l es ai l es s ont d’ épai s s eur v ar i abl e ( UPN) ( c ) ;

mise en forme sont réalisées en atelier et dont les éléments arrivent sur le chantier prêts à être montés - l es pout r el l es HE, dont l a s ec t i on s ’ i ns c r i t dans un c ar r é et qui s e déc ompos ent en t r oi s s ér i es ( HEA, HEB et HEM) s ui v ant l ’ épai s s eur de l eur

ou assemblés à d’autres matériaux. âme et de l eur s ai l es ( d) ;


- l es pal pl anc hes , r éal i s ées au l ami nage ou à par t i r de t ôl es pr of i l ées ( e) ;
- l es c âbl es et f i l s , obt enus par t r éf i l age et ét i r age ( f ) .

Fabrication

La r éduc t i on de l ’ ox y de de f er néc es s i t e l ’ em pl oi d’ un c om bus t i bl e. Le m i ner ai de f er es t m él angé à du c har bon et m i s en f us i on dans un

IPE IPN UPE UPN


haut - f our neau. La f ont e l i qui de, qui c om pr end 96 % de f er et 3 à 4 % de c ar bone, es t t r ans f or m ée en ac i er dans un c onv er t i s s eur . La f i l i èr e
él ec t r i que t r ai t e di r ec t em ent l es f er r ai l l es r ec y c l ées qui s ont m i s es en f us i on dans un f our él ec t r i que, pui s af f i nées . La c oul ée es t r éal i s ée
de m ani èr e c ont i nue ou en l i ngot s . Les pr odui t s l ongs ( pout r el l es , f er s à bét on, et c . ) s ont obt enus par l am i nage à c haud, ét i r age ou t r éf i l age.
Rond Carré Plat Cornière (ailes parallèles) (ailes inclinées) (ailes parallèles) (ailes inclinées)
Les pr odui t s pl at s de f ai bl e épai s s eur ( t ôl es , bar dages , et c . ) s ubi s s ent génér al em ent un l am i nage à f r oi d s uppl ém ent ai r e.
a Laminés marchands b Poutrelles en I c Poutrelles en U
Cage refouleuse
Minerai de fer Cage universelle
Contrôle des conditions régnant à l’intérieur Poche
de la cuve du four métallurgique de coulée
(température, composition Lingotière
chimique, homogénéité par agitation)
Raffinage
Câble
Injection de charbon
pulvérisé Préparation Brames
du minerai blooms Palplanches assemblées Fil
de fer par Acier solide billettes HEA HEB HEM
réduction Acier 800 °C
directe liquide Rail Profilés Poutrelle d Poutrelles HE e Palplanches f Câbles et fils
Four électrique Barres divers
Démoulage des lingots Laminage des
produits longs
Coulée en lingots
Haut-fourneau Four métallurgique
Comportement mécanique
(production Acier Four de réchauffage Laminoirs
Charbon de fonte) recyclé
Enceinte à vide/dégazage
Les s t r uc t ur es en ac ier s ubis s ent des c ont r aint es ou ef f or t s int er nes : f lex ion ( a) , ef f or t t r anc hant et moment f léc his s ant ( b) , c ompr es s ion et

à recirculation Poche
f lambement ( c ) , dév er s ement ( d) , et c . Elles s ubis s ent également des ef f or t s ex t er nes : v ar iat ions de t empér at ur e ( e) , s ollic it at ions

de coulée Laminage à chaud (800 à 1 200 °C)


dy namiques ( f ) pr ov oquées par le v ent , les c har ges r oulant es , les s éis mes , et c .

Four à oxygène
Four à coke Fonte Compression q Fibre neutre
liquide Répartiteur
Tôles Plaques
Lingotière en bobine
Traction Pour une pièce métallique d’une longueur
Brames
Acier solide
800 °C blooms
billettes Tôles en feuilles
La partie supérieure de la poutre est comprimée L/2 L L de 12 m, une augmentation de température
de 30 °C provoque un allongement de 4 mm.
L’acier recyclé, le minerai de fer et le charbon, et la partie inférieure est tendue.
en proportions variables, sont les principales matières Laminage des
premières pour la production de l’acier à l’état liquide. Coulée continue produits plats a Flexion e Variations de température
2L (dilatation d’une poutre)
q Encastré à Articulé à
ses extrémités ses extrémités
Produits plats

Encastré à une
On di s t i ngue pl us i eur s f ami l l es de pr odui t s pl at s , dont pr i nc i pal ement :
- l es t ôl es et l es pl at s l ar ges , f abr i qués s ous f or me de bobi nes dont l a l ar geur es t l i mi t ée à 1, 80 m ( a) ;
seule extrémité
- l es t ôl es mi nc es ner v ur ées , pr of i l ées à f r oi d ( b) ; Flambement induit par une charge appliquée
- l es pr of i l s c r eux , f abr i qués à par t i r de t ôl es mi nc es ou moy ennes r epl i ées dans l e s ens de l eur l ongueur , s oudées et meul ées ( c ) ; sur des éléments de structure verticaux à noeuds
- l es pl aques dont l ’ épai s s eur v ar i e de 6 à 400 mm pour une l ar geur pouv ant at t ei ndr e 5, 20 m ( d) ; non déplaçables en fonction du type de liaison.
- l es pr of i l és mi nc es , pr of i l és à f r oi d et de s ec t i ons t r ès di v er s es ( e) .

Effort tranchant c Flambement


M M

Élévation
Rond Elliptique Carré
a Tôle en bobine Coupe
Moment fléchissant
Vue en plan
En I En Z Clouable Le moment fléchissant est plus important au centre Déversement d’une poutre soumise à deux moments
de la poutre alors que l’effort tranchant est maximum d’extrémité dus au flambement latéral de la semelle
Rectangulaire d Plaques e Profilés minces sur appuis. comprimée. f Sollicitations dynamiques
(oscillation horizontale
b Tôle mince nervurée c Profils creux b Effort tranchant et moment fléchissant d Déversement des bâtiments à étages)

50 51
ehcram aç
Bois
Défauts et singularités du bois

Le bois est un tissu végétal qui constitue la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses. Ses Le boi s peut pr és ent er des déf aut s et s i ngul ar i t és qui peuv ent êt r e ac c ept abl es en f onc t i on de l eur i mpor t anc e :

propriétés mécaniques (résistance à la traction et à la compression) étant appréciées, ses usages dans le - t ui l age, f ent es et f i s s ur at i ons ( a) : dus au s éc hage du boi s qui pr ov oque une di mi nut i on du v ol ume appel ée r et r ai t ;

bâtiment et l’industrie sont nombreux. Le bois d’œuvre est utilisé pour la construction et pour la - f l ac hes ( b) : déf aut de s c i age qui i nt er r ompt l a c ont i nui t é d’ une ar êt e d’ un boi s équar r i ( s ouv ent f l ac he d’ éc or c e) ;
α ) ent r e l ’ ax e de l a pi èc e de boi s et l a di r ec t i on moy enne des f i br es ;
fabrication d’une multitude d’autres produits. Bien qu’il s’agisse d’un matériau biodégradable, la
- pent e du f i l ( c ) : i nc l i nai s on des f i br es du boi s c ar ac t ér i s ée par l a t angent e (

Comment - noeuds ( d) : c ar ac t ér i s és par l eur adhér enc e au boi s pér i phér i que, l eur di amèt r e, l eur pos i t i on s ur l a f ac e ou en r i v e, l eur i s ol ement ou l eur

durée de vie du bois peut être de plusieurs siècles dans certaines conditions. gr oupement .

Face
Caractéristiques

Les boi s d’ œ uv r e s ont i s s us des ar br es pur gés de l eur éc or c e et du c am bi um ( a) . I l s s ont c ons t i t ués d’ aubi er et / ou de dur am en ( b) . Rive
Tr oi s s ec t i ons de r éf ér enc e s ont di s t i nguées ( c ) :
- une s ec t i on t r ans v er s al e di t e « boi s de bout » ( per pendi c ul ai r e au t r onc ) ;
- une s ec t i on r adi al e di t e « boi s de f i l », l ongi t udi nal e et par al l èl e aux r ay ons ;
T
- une s ec t i on t angent i el l e di t e « boi s en f i l », l ongi t udi nal e et per pendi c ul ai r e aux r ay ons . Tuilage d’une planche Fissuration d’un poteau
L
Écorce Liber Cambium Aubier Bois parfait T Fente Fente Fente
(phelloderme, Duramen ou duramen* Nœud isolé
phellogène et suber) Aubier
R
Roulure Cadranure (arbres vétustes) Gélivure (provoquée par un froid brutal)
a Tuilage, fentes et fissurations

C
α
Nœuds groupés
* S’il y a duraminisation (chêne, châtaignier, L : sens axial ou longitudinal α : angle du fil du bois
pin, douglas, mélèze, etc.). Certaines essences R : sens radial
comportent un aubier non différencié du bois T : sens tangentiel b Flache c Pente du fil d Noeuds
parfait car il n’est pas duraminisé (sapin, C : cerne d’accroissement
épicéa, peuplier, etc.)
a Tissus d’un tronc d’arbre b Bois d’oeuvre c Sections de référence Dégradations du bois

Le bois es t un mat ér iau nat ur el dir ec t ement ut ilis able dans la c ons t r uc t ion, mais s on or igine v égét ale r end v ulnér able aux at t aques des
ins ec t es et des c hampignons engendr ant des pour r it ur es , c er t aines es s enc es s ens ibles s ans dur amen. Les ins ec t es à lar v es x y lophages qui
Éléments en bois massif et panneaux à base de bois
s e nour r is s ent des bois d’œuv r e s ont t ous des c oléopt èr es ( a) . Chez c es ins ec t es , la f emelle pond les œuf s dans le bois ( b) . Les lar v es s e
dév eloppent en s e nour r is s ant du mat ér iau. Apr ès plus ieur s mues de c r ois s anc e, la lar v e s e t r ans f or me en ny mphe s ous la s ur f ac e du bois ,
puis l’adult e s or t pour s e r epr oduir e. C’es t en per ç ant la s ur f ac e du bois que l’ins ec t e, s ous s a f or me adult e, pr ov oque des t r ous d’env ol s ur
Sont di s t i ngués pr i nc i pal em ent :
- l es él ém ent s en boi s m as s i f l am el l é- c ol l é ou l at t é ( a) ; 1,2 ou 4,1 cm le bois ( c ) . Selon leur des t inat ion dans l’ouv r age, les bois peuv ent êt r e t r ait és pr év ent iv ement ou in s it u c ont r e les ins ec t es s euls ( d) , ou

- l es panneaux de par t i c ul es ( b) ; 6 ou 8 cm c ont r e les ins ec t es et les mois is s ur es et pour r it ur es dues aux c hampignons ( e) .

- l es panneaux c ont r epl aqués à bas e de pl ac ages de 1 à 3 m m d’ épai s s eur ( c ) ; 2,7 cm


- l es él ém ent s en boi s m as s i f t r adi t i onnel s de di m ens i ons s t andar di s ées ( d) .
2,7 ou 12 à 6 ou Antenne Oeufs
4,1 cm 33 cm 8 cm
Tasseau
ou Élytre au repos Mandibule Adulte Moisissure
Panneau lamellé-collé Panneau latté liteau Planche Chevron Larve
Pli 1 ou face Abdomen Thorax Tête
Poutre lamellée-collée Pli 2 ou âme 6,5 cm 7,5 ou 10,5 cm a Anatomie d’un coléoptère Nymphe
a Éléments en bois massif lamellé-collé ou latté Pli 3 ou face
1,2 ou 1,5 cm
Champignons
16,5 ou Perçage Aubier b Cycle biologique des insectes à larves xylophages
10 ou 18 cm 22,5 cm Aubier
11,5 cm
Injecteur
Duramen
Basting (coloré) Bois traité sur quelques millimètres Pourriture
Léger Moyen Dense ou autour du perçage d’injection
(médium) 5 plis 3 plis Volige bastaing Madrier
Coupe au droit d Traitement curatif in situ Capricornes Lyctus e Moisissures, champignons
b Panneaux de particules c Panneaux contreplaqués d Éléments en bois massif d’un puits d’injection des bois dégradés c Trous d’envol et pourritures

52 53
ehcram aç
Diagnostic et répartition en France métropolitaine
Termites
Les termites sont des insectes sociaux, comme les fourmis et les abeilles. Ils vivent pour la plupart dans Les t er mit es s out er r ains s ont pr és ent s s ur le t er r it oir e mét r opolit ain, plus ieur s

le sol, à une distance plus ou moins proche de leur source de nourriture. Les voies de pénétration des es pèc es pouv ant par t ager le même s ec t eur géogr aphique ( a) . Des mes ur es de

termites dans un bâtiment sont multiples : murs extérieurs, joints de canalisations, planchers en bois,
pr ot ec t ion s ont impos ées par la r églement at ion dans les c ommunes des dépar t e-
ment s c ont aminés ou s us c ept ibles de l’êt r e à c our t t er me ( b) . Une not ic e t ec hnique

Comment végétation grimpante, tas de bois adossé à une façade, etc. Des interstices ou des fissures traversantes ( c ) r emis e par le c ons t r uc t eur au pr opr iét air e at t es t e que t ous les bois de c ons t r uc -

d’une largeur d’un millimètre suffisent à constituer une voie de cheminement. t i o n m i s e n oe u v r e d a n s l e s n o u v e a u x b â t i m e n t s o u r a p p o r t é s a u x b â t i m e n t s


ex is t ant s s ont :
- s oit nat ur ellement r és is t ant s aux t er mit es ;
- s oit t r ait és pr év ent iv ement pour une dur ée minimale de 10 ans ;
- s oit c ont r ôlables ou s us c ept ibles d’êt r e r emplac és .
Anatomie et fonctions

Les indiv idus qui c ompos ent une c olonie ont une
anat omie qui les des t ine à une f onc t ion pr éc is e ( a) .
Pour la plupar t av eugles , ils c ommuniquent ent r e
Oeuf
eux par c ont ac t ant ennair e, par v ibr at ion du c or ps
et par éc hanges de phér omones .
En r ais on de leur c heminement c ons t ant dans
Sexués de remplacement
l’obs c ur it é, les indic es de leur pr és enc e dans un
à partir d’ouvriers
Jeune roi Jeune reine
bât iment s ont peu appar ent s et les dégât s s ont
par f ois déc ouv er t s t ar div ement ( b) .
Larve (2e stade)
Sexué de remplacement
avec ovaires développés
Ouvrier
ou pseudo-ouvrier
Reticulitermes flavipes Reticulitermes lucifugus
Reticulitermes grassei Reticulitermes lucifugus corsicus
Reticulitermes banyulensis Reticulitermes urbis
Jeune nymphe Larve a Répartition des espèces b Départements imposant c Notice technique attestant de la protection
Reproducteur ailé Nymphe (5 à 8e stade)
e Soldat (termites souterrains) des mesures de protection contre les termites et autres insectes xylophages
b Bois dégradé par des termites (stade ultime) a Cycle biologique des termites souterrains
Protection et traitements

Modes de propagation
La pos e de pièges c ont enant un pois on à ef f et r et ar d per met d’éliminer les c olonies Enduit Isolant
pr és ent es s ur un s it e ( a) . Ce t r ait ement , qui r epos e s ur la biologie et le c ompor t ement
Mur extérieur
Chape
Les t er mit es s e pr opagent s elon t r ois modes :
s oc ial des t er mit es , peut agir de quelques mois à plus ieur s années . Les mes ur es pr év en-
- l’es s aimage : env ol gr oupé qui a lieu une f ois par an ;
t iv es pour les bât iment s neuf s c ons is t ent , en dehor s du t r ait ement des bois , à pr ot éger
- le mar c ot t age : f or mat ion de c olonies f illes is s ues d’une c olonie mèr e dont elles r es t ent plus ou moins dépendant es ;
l’int er f ac e ent r e le s ol et le bât iment par l’ins t allat ion de bar r ièr es phy s iques ou 10 à 15 cm
- le bout ur age : f or mat ion de nouv elles c olonies par t r ans por t de mat ér iau inf es t é.
phy s ic o- c himiques s ous f or me de f ilms en r ouleau ou de r és ines poly mér is ables impr égnés Hauteur libre pour
la surveillance
Essaimage
de pr oduit s ins ec t ic ides ( b) . Ce mode de pr ot ec t ion c ont r aint les t er mit es à c heminer de
f aç on appar ent e et f ac ilit e la s ur v eillanc e du bât iment . (selon le produit)
Sol extérieur
Espace sous-toiture Fil barrière
Planelle anti-termites
Dalle de béton

eiaH
Bouturage Poteau Arbres
(transport de bois, d’ossature Film en pose complète
Clôture cartons et palettes
infestés) Enduit
Salon Isolant
Mur extérieur
Plancher en bois Barrière Chape
Bois empilé Traces de termites Bosquet anti-termites
Chambre Traces 10 à 15 cm
Fissures Cuisine Traces
de termites hauteur libre pour
dans la dalle de termites Chambre la surveillance
(selon le produit)
Traces de termites Sol extérieur
Buanderie WC SdB Dalle de béton
Garage
Nid s daire
Marcottage Marcottage Souche termitée
Nid principal Nid secondaire Film en pose partielle
Pièges
Voies d’entrée et mode de dissémination des termites a Installation de pièges pour une protection curative b Barrières physico-chimiques préventives
54 55
ehcram aç
Sources d’humidité propices au développement
Mérules et champignons lignivores
Les champignons de pourriture du bois pouvant infester les bâtiments vivent également en milieu La c onc ept ion d’un bât iment doit per met t r e d’as s ur er

forestier. Leur cycle de développement est identique à celui des champignons communs, avec des formes s a s alubr it é et s a dur abilit é en pr ot égeant les bois

végétatives et des fructifications particulières (mycélium et sporophores). La mérule est un champignon


de leur humidif ic at ion s ous t out es s es f or mes ( a) ,
pr opic e au dév eloppement des mois is s ur es et des

Comment lignivore des bois d’oeuvre de pourriture cubique qui dégrade la cellulose et l’hémicellulose du bois. c hampignons de pour r it ur e.

L’humidité associée à l’obscurité et à une ventilation inadaptée favorise la propagation des champignons. Les c hampignons ligniv or es s e dév eloppent
dans une at mos phèr e c onf inée et un t aux élev é
d’humidit é inhabit uel.
Par ailleur s , les c hampignons ligniv or es pr épar ent
le bois aux at t aques des ins ec t es x y lophages . Utilisation d’eau chaude
Identification des espèces Quat r e s our c es d’ex c ès d’humidit é s ont
pos s ibles ( b) :

La pr és enc e dans le bât iment de f r uc t if ic at ions et de my c éliums de c hampignons per met d’ident if ier le ou les c hampignons r es pons ables des
- l’eau du s ol qui impr ègne les mur s ;
Eau d’usage : cuisine, Chambre
- les inf ilt r at ions d’eau de pluie ;
bain, chauffage, etc. S le
(fuites) de bains à coucher
d é g â t s . L e s c h a m p i g n o n s d e p o u r r i t u r e d e s b o i s d ’ oe u v r e s e d i s t i n g u e n t é g a l e m e n t e n f o n c t i o n d e s d é g â t s o c c a s i o n n é s :
- c hampignons de pour r it ur e f ibr eus e également appelée pour r it ur e blanc he : bois r amolli s e déc ompos ant en f ibr es blanc hies ;
- l’humidit é de c ondens at ion ;
Eau produite par la suroccupation
- c hampignons de pour r it ur e c ubique également appelée pour r it ur e br une : déc ompos it ion du bois en c ubes de c ouleur f onc ée ;
- l’humidit é d’or igine ac c ident elle.
humaine, le défaut de ventilation ou
- c hampignons de pour r it ur e molle : bois s pongieux de c ouleur f onc ée lais s ant appar aî t r e des pet it s c ubes en s ur f ac e au s éc hage.
Buanderie de chauffage : respiration, cuisson,
séchage du linge, utilisation d’eau
C isine chaude, etc. (condensation)

Eau du sol Eau liquide


(infiltration, Vapeur d’eau
remontées
capillaires)

Bois dégradé
par des champignons
Mérules Coniophorés Polyporés de pourriture cubique Cuisson
Pluie et neige Remontées capillaires Condensation Séchage
et rejaillissement du linge
Respiration
a Principes de protection contre les différentes formes d’humidification b Sources d’humidité dans les logements

Zones d’infestation de champignons dans un bâtiment

Tramétoïdes Agaricoïdes Corticiés Cupulés


Les c hampignons et leur s dégât s s ont r ar ement dir ec t ement appar ent s . Néanmoins , ils s ont la c ons équenc e d’un dés équilibr e hy dr i que dans
le bât iment et leur pr és enc e peut êt r e s us pec t ée dès lor s qu’une humidif ic at ion anor male de bois c onf inés es t r epér ée. La pr és enc e de
c hampignons r év èle un déf aut du bât i ou une ins uf f is anc e d’ent r et ien.

Nutrition et développement
1 Dans tous les bois
Dans les bois de la charpente 10 - Dans tout volume confiné, par exemple sous

siob ud uae ne rueneT


Pour ex t r air e les élément s nut r it if s des c ellules du bois , les c hampignons ligniv or es s éc r èt ent des enz y mes
60% un revêtement de sol étanche à l’air enfermant
1 - Sous une souche de cheminée 3 un plancher en bois, dans un surbaissement
sertua sed tnemeppolevéD

2
qui dégr adent et c as s ent les mac r omoléc ules du bois en élément s s imples , pet it s et as s imilables par le
serovingil snongipmahc

f ilament f ongique ( a) . Dans un bât iment bien c onç u et c or r ec t ement ent r et enu, l’humidit é ambiant e et la
fissurée ou des tuiles cassées de plafond constituant un plénum non ventilé
t eneur en eau des bois év it ent le dév eloppement des c hampignons ligniv or es ( b) .
ou déplacées et mal isolé ou derrière une isolation thermique
Cellule de bois Eau de constitution 2 - Lorsque le comble n’est pas 14 16 15 inadaptée ou mal posée favorisant
Enzyme en coupe longitudinale des condensations
elurém ed tnemeppolevéD

spécifique ou insuffisamment ventilé 4


snamyrcal alupreS

Eau libre Hémicellulose Eau liée 13 11 - Derrière des lambris accolés à un mur froid
Filament de champignon 5
10 12 12 - Lorsqu’une pièce n’est pas ou insuffisamment
Lignine 6 ventilée
serovingil snongipmahc sel noitatsefni’d euqsir

11
: elamrona uae ne rueneT uae ne rueneT

30% 13 - À proximité de fuites de canalisations ou


rap noitatsefni’d euqsir ed sap : elamron

de défauts d’étanchéité des joints


7 14 - Lorsqu’une pièce insuffisamment ou mal
chauffée entretient une humidité persistante,
Dans les bois adossés ou 8 9 certains appareils indépendants de chauffage
encastrés (plinthes, poutres…) pouvant générer un surplus d’humidité
20 % 15 - Derrière un meuble accolé à un mur froid
3 - Derrière une gouttière
déformée, cassée ou déplacée 16 - À proximité de fenêtres en mauvais état
15% 4 - Derrière une maçonnerie dégradée Dans tous les bois (posés sur le sol ou de fenêtres modifiées ou remplacées
ou présentant une fissure infiltrante ou contre les murs, encastrés, etc.) sans adaptation de la ventilation générale
Filament de 10% 5 - Derrière un mur non exposé 7 - Lorsqu’une cave n’est pas ou ou insuffisamment ventilée
champignon
Organisation schématique au soleil et recouvert de végétation 8 - À proximité de fuites de canalisations
Rupture de la paroi Élément simple assimilable 5% 6 - Derrière un mur enterré non étanché 9 - Si les bois sont stockés directement sur un sol en terre
cellulaire du bois des constituants majeurs
a Nutrition des champignons dans les cellules de bois d’une paroi cellulaire de bois b Risque de développement fongique Principales zones d’infestation par des champignons dans une maison d’habitation
56 57
Gros oeuvre
ehcram aç
Calcul du volume de la fouille
Fouilles et terrassements
La réalisation des fouilles et de terrassements nécessite de niveler le terrain, de retrousser la terre La r epr es ent at ion gr aphique d’une f ouille per met de c alc uler s on v olume. Cet t e r epr és ent at ion es t r éalis ée s ur le plan de t er r as s ement et

végétale, d’effectuer des décaissements ou des apports de terre. Ces interventions modifient le relief en s elon un pr of il en long et en t r av er s . Lor s que la s ur f ac e es t bor dée par des par ois , le v olume de la f ouille c or r es pond à la s ur f ac e de la f ouille

abaissant le niveau par l’enlèvement de terre ou en le rehaussant par des apports. Ces travaux sont mult ipliée par la haut eur de la f ouille. Dans des f ouilles t alut ées , la s ur f ac e augment e en par t ant du f ond pour s ’agr andir jus qu’à la s ur f ac e

optimisés lorsqu’ils sont réalisés sans évacuation de terre excédentaire ni apport de terre
de la f ouille. Un t el t y pe de v olume s e c alc ule par la f or mule des t r ois niv eaux .

Comment Hauteur de la fouille


complémentaire. 33 m
3m
Surface à mi-hauteur
v = h × (S + 4 × S + S )
0 1 2
27 m Vol me de S rface du
Vocabulaire 3m 3m la fouille fond de fouille
18 m Profil en long Surface du haut de fouille
Les f ouilles s ont r éalis ées au dr oit des ouv r ages et
peuv ent av oir plus ieur s c onf igur at ions ( en r igole, en
t r anc hée, en puit s , et c . ) . L’équilibr e nat ur el d’un s ol
3m
es t maint enu en r es pec t ant une inc linais on de pent e, Talus Talus de
appelée t alus nat ur el. L’angle de t alus nat ur el es t indiqué de déblai remblai
12 m
3m 3m
en degr és par r appor t à l’hor iz ont al ( a) , ou s elon la pent e
par le r appor t ent r e la dis t anc e hor iz ont ale et v er t ic ale
Les tirets représentent
( L/ h) ( b) . Les s ols ébouleux peuv ent êt r e blindés par une Vue en plan le haut du talus Profil en travers Représentation graphique
par oi r et enant les t er r es ( c ) .
des talus
Largeur L 1 1 1 3
0 1 2 3 4 5
1 Rigo 1 2 3 2
Excavation superficielle
2
Tranchée ou pui 1/1 = 100 % = 45° 1/2 = 200 % = 63° 1/3 = 300 % = 70° 3/2 = 66 % = 30°
3 Déblais sol ébouleux Déblais sol résistant Déblais sol compact Remblais
4 Pentes des talus et remblais en fonction du type de sol
Profondeur H 30° 1
2
Excavation superficielle LH ≥≤ 2L/2
m
a Talus à 30° b Pente 2/1 Engins d’excavation et de terrassement
Fouille en rigole L≤2m H<1m
Talus Paroi
Fouille en tranchée LL ≤≥ 22 mm HH >> 1Lm/2
Les moy ens méc aniques us uels s ont les s uiv ant s :
- la pelle hy dr aulique ( a) , qui s er t à l’ex t r ac t ion et au t r ans por t de t ous t y pes de mat ér iaux . Elle es t
dit e en r ét r o lor s que l’ouv er t ur e de s on godet es t dis pos ée v er s le bas et en but t e lor s qu’elle es t
v er s le haut ;

Dénomination des fouilles selon leurs dimensions Fouille talutée (sol pulvérulent) c Fouille blindée - le t r ac t opelle ( b) , qui es t par t ic ulièr ement adapt é aux pet it s t r av aux de t er r as s ement , as s oc ie s ur
s on c hâs s is de t r ac t eur un godet de c har geus e et une pelle en r ét r o ;
- le bulldoz er ou bout eur ( c ) , puis s ant engin d’ex c av at ion et de r ef oulement de t er r e et de r oc he ;
- la c har geus e s ur pneus ( d) , es s ent iellement af f ec t ée au c har gement s ur c amions - bennes , mais
c onv ient également à l’ex c av at ion et aux déplac ement s de t er r e ;
Types de fouilles - la f or eus e ( e) , qui per met l’ex éc ut ion de f ouilles en puit s et de f or ages de s ec t ion c ir c ulair e.

Sont di s t i ngués l es t er r as s em ent s en débl ai et en r em bl ai ( a) , l es f oui l l es ou ex c av at i ons s uper f i c i el l es ( b) , en pl ei ne m as s e ( c ) ,


en t r anc hée et en r i gol e ( d) , en gal er i e ( e) , l es pui t s ( f ) et l es f or ages ( g) .

Largeur L
de la plateforme Voie TN
Remblai Déblai Fond de fouille Puits
Terrain naturel de
Pm Talus travail
Assiette-emprise Pm < L/2 Forage horizontal ou subhorizontal
e Fouille en galerie a Pelle hydraulique sur pneus b Tractopelle hydraulique
a Terrassement en déblai et en remblai b Fouille ou excavation superficielle avec godet en rétro
Emprise totale Section carrée Section Pt > Pp
Rigole TN Tranchée TN ou rectangulaire circulaire Øf < Øt Tarière
Øt Øf
TN Talus Pr
Fond de fouille Pt Pp Pt
Puisard Fouille en rigole P Têtes Forage
Pr < Pt de tarière multipasses
c Fouilles en pleine masse et en rigole d Fouilles en tranchée et en rigole en terrain compact f Fouilles en puits g Forage c Bulldozer ou bouteur d Chargeuse sur pneus e Foreuse pour puits circulaires

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ehcram aç
Modes de blindage des fouilles
Blindages et étaiements
Les infiltrations, les ruissellements d’eau ou les charges fixes et mobiles situées à proximité d’une Dif f ér ent es t ec hniques de blindage s ont ut ilis ées s elon le t y pe de t er r as s ement à ex éc ut er et la pr of ondeur des f ouilles . On di s t ingue pour les

excavation imposent le maintien des sols ébouleux. Lorsque la profondeur de la fouille est importante, plus c our ant es :

pour prévenir les éboulements, les risques d’accidents et pour diminuer l’emprise de l’excavation, il est - le plat elage joint if ou non joint if , dans le c as de f ouilles en pleine mas s e ou en t r anc hée ( a) ;

nécessaire, voire indispensable, d’effectuer le blindage (ou boisage) des fouilles.


- le bois age des f ouilles en t r anc hée ( b) ;

Comment - la par oi ber linois e, c ompos ée de madr ier s maint enus dans des pr of ilés mét alliques de t y pe I PN et de t ir ant s d’anc r age ( c ) ;
- la par oi moulée, non démont able, qui ex ige un mat ér iel lour d et c oût eux ( d) ;
- la par oi c louée en c as de f ouilles en pleine mas s e ( e) .

Lor s que la c ohés ion des s ols es t s at is f ais ant e et en l’abs enc e d’eau, le blindage peut êt r e r emplac é par l’ét aiement dis c ont inu du t er r ain.

Vocabulaire Étais et Étais métalliques


étrésillonnement et verins à vis
en bois,
Dét er miné en f onc t ion de la nat ur e du
t er r ain et du c ar ac t èr e à r is que de
calage bois
l’env ir onnement du c hant ier , le
Blindage Étrésillon
métallique
blindage es t c alc ulé de manièr e à
r epr endr e la pous s ée des t er r es et Madrier
des s ur c har ges év ent uelles oc c as ion-
nées par le s t oc k age de mat ér iaux ou
le pas s age d’engins . I l es t c ons t it ué,
pour les f ouilles en t r anc hée, de
par ois joint iv es ou non, des t inées au
maint ien des t er r es et d’ét ais ou
d’ét r és illons , maint enus en pos it ion
c ont r e les par ois au moy en de Platelage jointif Platelage non jointif
c alages en bois et de v ér ins à v is .
Engin d’excavation a Blindage des fouilles par platelage
Pour les f ouilles plus impor t ant es ,
s ont ut ilis ées des par ois ber linois es ,
(grue, tractopelle, etc.)
moulées ou c louées .

Étrésillon Banquette
Madrier en bois Boisage 40 cm
Poteau métallique (IPN)
15 cm Étrésillons
Tirant Porteur
Mise en tension Fouille
du tirant Panneau en béton
Dépassement Bloc
des plateaux d’alimentation
évitant Blindage
l’éboulement h > 1,30m en bois
Niveau du terrassement des terres dans
la partie basse Boue
Madrier 70 à 160 t
vertical Panneaux de paroi moulée
Vérin de réglage
Exécution d’un forage
Bâti de guidage de paroi moulée
par hydrofraise
b Boisage des fouilles en tranchée Inclinomètre
Pompe
Emprise des fouilles et du blindage
Remplissage (madriers en bois) Tirants d’ancrage
Outil de perforation 25/60 t
La m i s e en pl ac e du bl i ndage et des ét ai s i m pos e une s ur l ar geur de l ’ ex c av at i on per m et t ant une i nt er v ent i on nor m al e en f ond de f oui l l e,
par ex em pl e pour l e c of f r age d’ un m ur , l a pos e de c anal i s at i ons , et c . d Paroi moulée
A A
Niveau du terrain Niveau du terrain
Niveau du terrain Blindage Armature TS
Étai + Scellement
Calage en bois Fond de projection béton dans coulis
Paroi fouille
Buton Hauteur
d’ancrage Ancrages
Niveau du Niveau du Tirant Niveau du Éléments subhorizontaux
terrassement terrassement d’ancrage terrassement porteurs par tige acier
Bulbe Butée en pied
d’ancrage
Talutage Blindage avec étaiement Blindage avec paroi armée Coupe A-A c Paroi berlinoise e Paroi clouée
62 63
ehcram aç
Semelles Radiers
Fondations
Les fondations constituent l’interface entre un ouvrage et le sol sur lequel elles reportent l’ensemble des Les s emelles s ous mur s ( a) s ont r éalis ées en bét on et Lor s que le s ol pr és ent e une f aible r és is t anc e s ur une pr of ondeur

charges et contraintes auxquelles l’ouvrage est soumis. La nature du sol de la structure porteuse du s y mét r iques par r appor t à l’ax e du mur . Les s emelles s ous impor t ant e, les s emelles s ont élar gies de manièr e à f or mer une

bâtiment et les charges apportées définissent leur type et leurs dimensions. Les fondations supportent le pot eaux ( b) , en bét on ar mé, ont une f or me par allélépipédique ou dalle c ont inue de bét on appelée r adier qui c ouv r e l’empr is e

poids de la construction et doivent résister aux efforts dus au vent et aux déformations du sol. Mur
py r amidale. du bât iment .

Comment Voile en
Les fondations peuvent être superficielles ou profondes. Béton de propreté béton armé
Semelle filante

Vocabulaire Armatures

Fouille
Q uat r e t y pes de f ondat i ons en bét on ar m é s ont di ns t i ngués :
- l es f ondat i ons s uper f i c i el l es ( a) ( s em el l es f i l ant es ou ponc t uel l es , r adi er s , m as s i f s d’ anc r age) ;
- l es f ondat i ons s em i - pr of ondes ( b) ( pui t s de s ec t i on c ar r ée, r ec t angul ai r e ou c i r c ul ai r e de 5 à 12 m ) ;

a Semelle filante sous un mur Béton de propreté Radier en béton armé


- l es f ondat i ons pr of ondes ( c ) ( pi eux et m i c r opi eux ) ;
- l es f ondat i ons s péc i al es ( par oi m oul ée, anc r age, et c . ) . Toupie de livraison Débord Fondations superficielles par radier Bêche
du béton
Semelle en terrain incliné Plancher
Poteau
Armature du poteau Surface d’appui pour Radier champignon inversé Radier nervuré
Goulotte les coffrages du poteau ou à semelles approfondies avec plancher indépendant
Semelle en rigole Semelle filante Semelle ponctuelle Béton de propreté
Cote d’arase
de semelle Étanchéité
Puits Sous-radier
Fondation Pieux
semi-profonde
b Semelle isolée sous poteau Radier sur pieux
Radier Massif d’ancrage
Fondations superficielles
Puits et fondations spéciales Pieux

Les puit s ( pr of ondeur < 10 m) s ont r éalis és en gr os bét on. En Lor s que le s ol r és is t ant s e s it ue à des pr of ondeur s s upér ieur es à
par t ie s upér ieur e, une galet t e ar mée ( t êt e de puit s ) t r ans met 1 0 m , s o n t m i s e n oe u v r e d e s p i e u x q u i p e u v e n t ê t r e b a t t u s ,

Paroi les c har ges ponc t uelles au bét on. moulés ou f or és .

Poteaux Limon Capteur de pression


Barrette Ancrage Pieu Coffrage du radier Armature en treillis soudé Transmetteur
Fondations spéciales Fondation profonde Mise en oeuvre d’un radier ou d’une dalle en béton armé Poteau de mouvement
Galette Récepteur Émetteur Pompe
Galette Générateur
armée Enregistreur d’impulsions
Homogénéité des fondations Remblai
Le c om por t em ent des s ol s non hom ogènes et di s c ont i nus ( nat ur es de s ol di f f ér ent es ) pr és ent e des r i s ques pour l es f ondat i ons .
Puits
Puits
À c har gem ent égal , c er t ai ns s ol s s e t as s ent pl us que d’ aut r es . Les di s c ont i nui t és de l a nat ur e des s ol s i m pl i quent une augm ent at i on de l a
pr of ondeur des f ondat i ons .
(gros béton) Bon sol
Matériel de forage type Starsol®
Les fondations
sont descendues Pente du terrain Puits sur zone de remblai
Les fondations jusqu’au bon sol naturel
sont descendues Puits de fondation profonde Construction Armature
jusqu’à la roche Variante lourde Armatures
(minipieux) de la barrette
Sol Sol
meuble Sol rocheux Remblai naturel
Barrette

Béton
Minipieux Forage Remontée Bétonnage Mise en place
Fondation sur roches Fondation sur remblai partiel de l’armature
Minipieux sur zone de sol compressible Fondation sur barrettes Mise en oeuvre d’un pieu foré

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ehcram aç
Murs de soutènement
Drainage Dimensionnement

Par leur fonction de soutien et d’opposition aux poussées du terrain, les murs de soutènement sont Le r és eau de dr ainage doit per met t r e l’év ac uat ion des eaux Les nombr eus es v ér if ic at ions de s t abilit é ef f ec t uées ont per mis d’ét ablir

indispensables à l’aménagement des terres lorsque le talutage n’est pas envisageable. Ils sont utilisés d’inf ilt r at ion ou des eaux nat ur elles du s ol. Pour les r emblais des r ègles de dimens ionnement dans les c as c our ant s , c ’es t - à- dir e :

pour réaliser une surface horizontale sur un terrain en pente, pour aménager une rampe d’accès à un per méables ( s ables et gr av ier s c ont enant peu de mat ér iaux - haut eur max imale du mur de 4 à 5 m ;

garage semi-enterré, pour limiter des propriétés en surplomb ou pour éviter que les terres ne
f ins ) , on r éalis e des bar bac anes de 10 à 15 c m de diamèt r e - pent e du t alus n’ex c édant pas 10 % ;

Comment ( a) es pac ées hor iz ont alement de 1, 5 à 4, 5 m, ou es t mis en - t er r ain d’as s is e s ens iblement hor iz ont al et non c ons t it ué de mat ér iaux

s’éboulent. Ils doivent offrir une bonne résistance à la poussée des terres et comporter un drainage plac e un t uy au dr ainant ( b) longit udinal en pied de mur , t r ès c ompr es s ibles ( ar gile molle, t our be, v as e) ;

permettant d’évacuer les eaux d’infiltration.


2
génér alement ent our é d’un mat ér iau f ilt r e ou géot ex t ile. - f aible s ur c har ge du t alus ( env ir on 175 daN/ m ) .

Types d’ouvrages h mini 15 cm


Poussée
Les mur s de s out ènement aut os t ables s ont des ouv r ages indépendant s dont la s t abilit é es t as s ur ée par leur géomét r ie. Apr ès ac hèv ement , Voile en des terres
on pr oc ède au r emblaiement c ompac t é der r ièr e le mur . I l ex is t e deux pr inc ipaux t y pes de mur s de s out ènement , qui dif f èr ent s elon leur béton armé Couches
pr inc ipe de s t abilit é :
- les mur s - poids ( a) , ou mur s gr av it air es , dont la f onc t ion es t de s ’oppos er aux pous s ées du t er r ain par leur pr opr e mas s e : il s s ont dit s
Barbacane drainantes
aut os t ables ; Fruit Fruit
minimal minimal
2% 2%
- les mur s les t és ( b) , ou c ant ilev er s , ut ilis ent le poids de la t er r e v enant en appui s ur la s emelle af in de c omplét er leur s t abilit é. I ls s ont
génér alement en bét on ar mé, en f or me de T r env er s é ou en L. Semelle « bêche » H
H
Remblai Remblai Inclinaison
Remblai ou fruit
a Système à barbacanes Poussée Gousset H/8 à H/5
des terres 10 à 0,10 H éventuel
15 cm à 0,15 H
Béton armé H/12
ou gros béton Couches Garde
0,33 H à 0,50 H Garde
Mur de soutènement drainantes au gel H/12 au gel
Mur en L Mur en T renversé Semelle Drain filtrant h minimum = 15 cm pour le béton H/2 à 2H/3
Remblai Remblai 35 cm pour la maçonnerie
Dimensionnement Dimensionnement
b Système à drain d’un mur-poids d’un mur lesté

Terrassement
Sinistralités

Les c aus es de s inis t r es s ur les mur s de s out ènement peuv ent êt r e r épar t ies en c inq t y pes :
Mur en T avec contrefort - ins uf f is anc e des dimens ions t r ans v er s ales pour r és is t er à la pous s ée des t er r es ( 53 %) ;

a Mur-poids b Murs lestés - abs enc e ou déf aillanc e du s y s t ème de dr ainage ( 30 %) ;


- t r av aux ult ér ieur s ay ant c ompr omis la s t abilit é du mur ex is t ant ( 5 %) ;
- f aut e c ommis e lor s du r emblaiement ( 4 %) ;
- aut r es c aus es ( 8 %) .

Af in d’év it er les dés or dr es , dif f ér ent s t y pes de c ons olidat ion s ont pos s ibles :
Forces agissant sur un mur Remblais

Le di m ens i onnem ent d’ un m ur s ’ ef f ec t ue en dét er m i nant s on Le r em bl ai m i s en pl ac e der r i èr e l e m ur peut êt r e c om pac t é ou non.


Contreforts Raidisseurs Bulbe d’ancrage Bouchon Gaine Forage
poi ds pr opr e, af i n qu’ i l s ’ oppos e à l ’ ens em bl e des aut r es ac t i ons . Le c om pac t age doi t êt r e ef f ec t ué m ét hodi quem ent , par c ouc hes
éventuels (injection)
hor i z ont al es et au m oy en d’ engi ns à m ai n, dans l a z one c om pr i s e

Surcharge ent r e l e par em ent du m ur et un pl an i nc l i né à 45° .

p2 W : poids propre du mur Ancrage


P1 : résultante de la poussée Compactage avec engins légers Compactage
des terres Armature
P2 : résultante de la poussée dans le prisme de rupture avec engins lourds précontrainte
due aux surcharges Plaque
p2 : surcharges ou charges d’appui
P2 1/2 d’exploitation sur les Massif
d’appui
terres soutenues
P1 B : résultante de la butée
du terrain côté aval Épaisseur
1/2 Q : réaction du sol d’assise maxi
W à laquelle il convient 45° 0,20 m
1/3 d’ajouter, le cas échéant,
la sous-pression S gue ur
B
due à la nappe phréatique Lon llement Mur de soutènement
Mur de soutènement de sce
Q S
Consolidation par contreforts et raidisseurs Consolidation par tirants d’ancrage précontraints
Forces agissant sur un mur-poids Mise en oeuvre du remblai (pour les murs de faible hauteur) (pour les ouvrages importants)

66 67
ehcram aç
Organisation des murs
Murs maçonnés
Les murs en maçonnerie de petits éléments (blocs de béton, briques en terre cuite, pierres, etc.), unis Les mur s s ont c las s és en quat r e t y pes en f onc t ion de leur r és is t anc e à la pénét r at ion de la pluie bat t ant e ( ac t ion c ombinée de la pluie et

par un liant (mortier, ciment, etc.), sont mis en oeuvre pour les maisons individuelles et les constructions du v ent ) :

de petite taille à usage d’habitation ou similaire. Ils participent à la stabilité de la structure et sont - t y pe I ( a) : s ans dis pos it if s ’oppos ant au c heminement de l’eau au t r av er s du mur ( r ev êt ement ét anc he, c oupur e de c apillar it é) ;

généralement porteurs, mais ils peuvent également être simplement des cloisons de distribution ou
- t y pe I I ( b) : s ans ét anc héit é ex t ér ieur e, av ec une c oupur e de c apillar it é s t oppant les inf ilt r at ions ac c ident elles ;
- t y pe I I I ( c ) : av ec une lame d’air c ompor t ant à s a bas e un dis pos it if de c ollec t e et de r ejet des eaux d’inf ilt r at ion év ent uelles ;
Comment
participer au doublage des murs de façade. - t y pe I V ( d) : c ont r air ement aux pr éc édent s , av ec un par ement ex t ér ieur ( enduit ét anc he, v êt ur e) as s ur ant une ét anc héit é à la pluie.

Enduit ou Isolant Plot non


Enduit ou revêtement
Enduit isolant traditionnel hydrophile Panneau rigide
revêtement hydrophile hydrophile ou semi-rigide
traditionnel (plâtre et perlite, Cloison d’isolant
Éléments des murs maçonnés
Blocs etc.) Blocs de doublage Brique non hydrophile
creux creux apparente
Cloison de doublage
La pos e des élément s s ’ef f ec t ue s ur mor t ier f r ais , à joint s v er t ic aux c r ois és , le déc alage en par t ie c our ant e ét ant c ompr is ent r e le t ier s et
Planelle Planelle Joint vertical Lame d’air
la moit ié de la longueur d’un élément . À c haque niv eau de planc her et en c our onnement , des c haî nages hor iz ont aux as s ur ent le c eint ur e-
non garni
ment des mur s et la jonc t ion av ec les planc her s . Les pot eaux et c haî nages v er t ic aux gar ant is s ent la c ont inuit é des c haî nages hor iz ont aux
Décrochement
dans le c eint ur ement des pans de maç onner ie. Les lint eaux f or ment la par t ie haut e des ouv er t ur es r ec ev ant les menuis er ies ; ils s ont
Plancher Plancher Rejet des eaux Cornière en PVC
pr éf abr iqués ou c oulés en plac e à l’aide de c of f r ages ou de bloc s s péc iaux . d’infiltration
Plancher
a Type I c Type III
Chaînage
horizontal Panneau rigide
Enduit ou Coupure de capillarité
revêtement d’isolant non (lame d’air) Blocs pleins Blocs
traditionnel Coupure hydrophile Plot Chevron creux
de capillarité imputrescible Bardage
Blocs (isolant non hydrophile) Revêtement
creux Plancher d’étanchéité
Plancher Liteau adhérant au
Bloc creux Planelle liant plastique Enduit
Bloc plein Brique Cloison Enduit
Cloison
Mortier de doublage apparente de doublage Extérieur Intérieur
b Type II d Type IV
Linteau
Enduit
Bloc multifonction Drainage des murs de soubassement
(coupe et angle) Armatures
Le s ol doit êt r e as s éc hé en dr ainant l’eau qu’il c ont ient pour l’éloigner des maç onner ies
ent er r ées ( a) et év it er les dés or dr es liés à l’humidit é. Les s ols per méables s ont dr ainés
nat ur ellement mais s ’ils r enf er ment une nappe d’eau au niv eau des f ondat ions , le dr ainage
ne s uf f it pas et il f aut alor s env is ager une Locaux en sous-sol
Bloc d’angle t ec hnique lour de t elle le c uv elage. On
Revêtement extérieur Arase étanche
Blocs à isolation Semelle
dis t ingue :
- la t r anc hée dr ainant e ( b) , c r eus ée c ont r e d’imperméabilisation Protection
Mise en oeuvre des blocs de béton thermique intégrée Chaînage vertical d’angle Béton ou à f aible dis t anc e de la par oi ex t ér ieur e
de tête
des mur s ent er r és . L’eau es t c ollec t ée en
f ond de t r anc hée par un t uy au qui
Terre
l’ac hemine gr av it air ement v er s un ex ut oir e ;
Drain plat
Types de murs - le dr ain plat ( c ) , c ompos é s oit de dalles Sable
alv éolées , s oit de mat ér iaux c ompos it es Filtre Revêtement
f or més d’une t oile f ilt r ant e as s oc iée à une (géotextile extérieur
nappe dr ainant e, et dir ec t ement appliquées non tissé)
Panneaux
Les m ur s m aç onnés c om por t ent une ou deux par oi s , qui peuv ent êt r e

Drain
s ur le mur ent er r é.
isolant Sous-sol
endui t es . Sont di s t i ngués :
• l es m ur s à une par oi qui c om pr ennent :
Gravillons
- l es m ur s s i m pl es ( a) dont l ’ épai s s eur es t c ons t i t uée par un m at ér i au
Cloison
pr i nc i pal ( bét on, pi er r e, br i que, et c . ) ,
- l es mur s c ompos i t es ( b) dont l ’ épai s s eur es t c ons t i t uée par pl us i eur s
sèche
m at ér i aux s ol i dar i s és par du m or t i er , de l a c ol l e, et c . ;
• l es m ur s à deux par oi s di s t i nc t es qui c om pr ennent : c Principe d’un drain plat
- l es m ur s doubl es ( c ) av ec deux par oi s di s t i nc t es d’ épai s s eur 11 ≤ e ≤ 20 cm e e 11 ≤ e ≤ 20 cm Remontées capillaires
s ens i bl em ent égal e,

c Mur double d Mur avec cloison dans les maçonneries (b)


- l es m ur s av ec c l oi s ons de doubl age ( d) d’ épai s s eur i négal e.
de doublage Cailloux
Dalle
Briques creuses
Doublage Briques montées Grosses
isolant pleines en premier pierres
collé ou Polyane
perforées
ou Drain
mulots Maçonnerie
agrafés de pierres
Blocs de béton Béton cellulaire Blocs de béton isolés Mur monté après enduit apparentes Béton
a Murs simples à une seule paroi b Murs composites à une seule paroi a Murs de soubassement d’un garage b Principe d’une tranchée drainante
68 69
ehcram aç
Briques creuses à perforations horizontales ou verticales
Murs en briques
La brique de terre cuite est utilisée dans la construction, en particulier dans les régions du nord de la L’ut ilis at ion des br iques c r eus es ( a) dépend de leur épais s eur :

France. Ses qualités esthétiques et techniques en font un matériau largement répandu. Pleine ou creuse, - les br iques c r eus es d’une épais s eur de 20 c m r eç oiv ent un doublage is olant ;

réfractaire ou non, elle offre une grande variété de formes, de modules et de couleurs. Les briques
- les br iques c r eus es d’une épais s eur s upér ieur e à 20 c m, le plus s ouv ent à per f or at ions
v er t ic ales et mont ées à joint s minc es , per met t ent de s ’af f r anc hir d’un is olant r appor t é ; Brique
Comment courantes sont utilisées pour la maçonnerie des murs ; les plâtrières sont destinées aux cloisons intérieures elles s ont as s oc iées à des élément s s péc iaux ( planelles , et c . ) qui per met t ent de t r ait er les
plâtrière
à plâtrer. Les briques de parement, posées en façade, confèrent au mur un effet architectural. pont s t her miques ;
- les br iques à r upt ur e de joint c ompor t ent une r ainur e f ais ant of f ic e de v ide d’air is olant
(contre-cloison)
e t l e u r m o n t a g e i m p l i q u e u n e m i s e e n oe u v r e s o i g n é e d u m o r t i e r .
Les point s s ingulier s et les c haî nages s ont r éalis és au moy en de bloc s s péc iaux ( b) .
La pos e de planelles en about de planc her ( c ) per met d’unif ier le mat ér iau de f aç ade et
Briques pleines ou perforées d’amélior er l’ac c r oc he de l’enduit . Le t r ait ement des pieds de mur ( d) doit r endr e pos s ible
le r ejet des eaux d’inf ilt r at ion.
L’iner t ie impor t ant e du s y s t ème monomur ( e) per met , s ans is olant c omplément air e, de

Appareillage d’angle
Les mur s en br iques les plus c las s iques ( a) s ont mont és av ec des br iques
pr és er v er l’int ér ieur du bât iment des v ar iat ions de t empér at ur e, r éduis ant l’ut ilis at ion d’un
pleines d’un module de 6 × 11 × 22 c m. Réalis és par lit s av ec int er pos it ion
s y s t ème de c hauf f age en hiv er et de r af r aî c his s ement en ét é. Les bloc s de t er r e c uit e
de joint s r égulier s en mor t ier , ils s ont appar eillés ( b) :
monomur ont une épais s eur de 20 à 50 c m. Gr âc e à une t ec hnique de pos e s péc if ique dit e
- en bout is s es : br iques pos ées per pendic ulair ement au plan du mur . La
à j o i n t m i n c e , l a m i s e e n oe u v r e e s t r a p i d e , l i m i t e l e s p o n t s t h e r m i q u e s e t f a i t g a g n e r d u
longueur de la bout is s e c or r es pond génér alement à l’épais s eur du mur s oit

Bloc d’angle
t emps s ur l’ens emble du c hant ier . La f init ion c ompor t e deux ét apes s imples : un plât r e de

Panneresse
22 c m ;

pour chaînage
par ement à l’int ér ieur et un c r épi à l’ex t ér ieur .
- en panner es s es : br iques pos ées par allèlement au plan du mur et
appar eillées de f aç on alt er née av ec les bout is s es .
vertical
Les angles , about s et jonc t ions s ont t r ait és par des appar eillages adapt és
Simples Doubles Triples
à c eux des par t ies c our ant es .
alvéoles alvéoles alvéoles
Les mur s en br iques ont une f onc t ion de :
- mur por t eur ( c ) , les br iques pouv ant êt r e appar ent es ou enduit es ; Isolant Brique courante
- mur double ( d) c ompor t ant deux par ois maç onnées dis t inc t es s épar ées
Lames pour scie à briques creuses thermique
par une lame d’air , la par oi c ons t it uée du mat ér iau le moins déf or mable et ,
le plus s ouv ent s it uée c ôt é int ér ieur , ét ant c ons idér ée c omme por t eus e ;
- mur de par ement ( e) , s olidar is é au mur por t eur au moy en d’at t ac hes de
liais on en mét al non c or r odable.
300 300

Semelle Joint de mortier


Mur en appareil régulier 50 60 70 90 115
(Cotes en mm) Brique courante Briques plâtrières Brique G (isolante) Brique à rupture de joint
Exemples d’épaisseurs de briques pour cloisons (pour cloisons et contre-cloisons)
a Éléments d’un mur en briques creuses
Linteau coulé
Brique pleine Brique Brique Ciseau à briques
perforée de parement pleines
a Éléments d’un mur en briques pleines ou perforées
Mur et appui en briques pleines Parement en briques
Mortier réparti sur
Bloc en U toute la largeur du
Plantations
bloc et formant le joint
Joints horizontaux pour briques courantes
Armatures
Harpe « en besace » Harpe à Tête de mur Harpe à Harpe de refend
décrochements (ou « dosseret ») décrochements en jambe étrière Bloc spécial pour chaînage vertical Linteau coffré par bloc en U
Boutisse Panneresse Angles de murs Abouts de murs (arrachement)
Jonction de murs b Points singuliers des murs en briques creuses
Emplacement des briques dans le mur b Appareillage de murs en briques pleines
Enduit ou revêtement traditionnel Lame d’air Bloc de type monomur Bloc en U pour linteaux
Isolant thermique
Brique plâtrière Enduit
Brique Enduit Attache Isolant thermique
Bande résiliente Demi-éléments non hydrophile Relevé
apparente mis en fond étanche
de coffrage
avant coulage Cloison
Brique pleine du béton de doublage
≥ 6 cm ou perforée Plancher
≤ e /2
Lame d’air
Bande de Plaque
désolidarisation de parement
≥ 9 cm, ≤ 22 cm Planelle Exutoire Plancher Décrochement Joint mince n colle
> 10, ≤ 20 e
c Mur simple avec doublage d Mur double e Mur de parement avec attaches c Mise en oeuvre des planchers d Mise en oeuvre des pieds de murs e Système monomur

70 71
ehcram aç
Poteaux coulés sur chantier
Poutres, poteaux et chaînages coulés
Les poutres (ouvrages horizontaux de franchissement conçus pour résister à la flexion) et les poteaux Les pot eaux en bét on ar mé ( a) s ont c oulés dir ec t ement s ur le c hant ier . Leur s ec t ion ( b) peut
Garde-corps
(ouvrages verticaux de soutènement conçus pour résister à la compression) en béton armé sont coulés êt r e c ar r ée, r onde, r ec t angulair e ou de f or me c omplex e s elon leur pos it ion dans la c ons t r uc -
Plateforme
directement sur le chantier et renforcés au moyen d’armatures. Les chaînages renforcent les murs
t ion. Les pot eaux s ont s oumis à des ef f or t s de c ompr es s ion qui peuv ent ent r aî ner un r is que
de f lambage. L’enr obage minimal des ar mat ur es longit udinales et t r ans v er s ales ( c ) doit êt r e de travail
Comment maçonnés et leur permettent de résister à des efforts de flexion ou de cisaillement qui pourraient entraîner d’au moins 3 c m pour les pot eaux ex pos és aux int empér ies . La jonc t ion ent r e ar mat ur es doit en hauteur
leur déversement. Ils limitent les désordres dus aux tassements et à la dilatation des matériaux. r es pec t er un r ec ouv r ement de t r ois c adr es t r ans v er s aux ( d) . Le bét on es t c oulé dans des
c of f r ages v er t ic aux r éut ilis ables ou per dus en bloc s ar c hit ec t oniques ( e) .

Poutres coulées sur chantier

Les pout r es en bét on ar mé ( a) s ont c oulées dir ec t ement s ur le c hant ier . Elles pr ennent
Armatures transversales (cadres) Poutre
appui s ur des pot eaux , des mur s maç onnés , des v oiles en bét on ar mé ou s ur d’aut r es
Cadre
pout r es . Elles s ont s oumis es à des c har ges per manent es ( poids d’un planc her ou Armatures supérieures Chapeau Coffrage
d’une c ouv er t ur e) et à des c har ges d’ex ploit at ion. Les s ollic it at ions pr inc ipales
Béton b Exemples de sections en blocs
aux quelles elles s ont s oumis es s ont le moment de f lex ion et l’ef f or t t r anc hant
Dalle de béton
( impor t ant pr ès des appuis ) . Des ar mat ur es longit udinales et t r ans v er s ales s ous f or me
Étrier
de c adr es ( b) et ( c ) r enf or c ent les z ones t endues , c ompr imées ou s oumis es à des
Armatures
transversales
ef f or t s de c is aillement . Les c of f r ages hor iz ont aux ( d) et ( e) s ont c ons t it ués d’un f ond

(cadres) Panneaux
de moule et de deux jouées . Leur ét aiement as s ur e la s t abilit é du c of f r age dur ant les
Zone de
de coffrage
opér at ions de c oulage et de v ibr age du bét on.
Armatures Épingle recouvrement
Barres de montage Cadres inférieures (≥ 3 cadres) en ailes de moulin
Armatures
Ancrage Armatures longitudinales Raidisseur
longitudinales Niveau
(crosse)

ecefS sèrpa’D
hors gel Blocage
Coupe longitudinale Étai
Assemblage cadre + épingle Semelle Béton de propreté
Armatures supérieures Semelle Roues de Pa eau
Barres actives a Éléments d’un poteau c Armatures transversales d Armatures en attente manutention e Coffrages Échelle
b Vue en perspective d’une armature de poutre
Armatures Chaînages des murs maçonnés
Armatures transversales
inférieures Le c haî nage des mur s maç onnés , obligat oir e, es t v er t ic al, hor iz ont al ou

2e lit r ampant ( a) . Les c haî nages s ont c oulés dans des c of f r ages ou dans des bloc s
s péc iaux qui per met t ent d’unif ier le mat ér iau de f aç ade et de f ac ilit er l’ac c r o-
1er lit c he de l’enduit ( b) . Af in d’év it er la c or r os ion, l’enr obage des ar mat ur es doit
Disposition droite (courante) Disposition inclinée (peu courante) êt r e s upér ieur à 2 c m, même s i elles s ont s it uées dans un bloc en bét on. Les

c Disposition des armatures transversales (cadres) Coupe transversale ar mat ur es des dif f ér ent s c haî nages s ont liées ent r e elles ( c ) .

a Éléments d’une poutre en béton armé ntat

Jouées de coffrage
Montant ou Entretoises
raidisseur Écarteur
Contrefiche
Liteau
Jouée
Chaînages horizontaux
Garde-corps Coffrage d’un Chaînages verticaux Chaînage rampant
Chaînage vertical en blocs spéciaux chaînage vertical Blocs spéciaux a Emplacement des chaînages dans un bâtiment
Fond du coffrage Chapeau
ou bléchet Chaînage Chaînage
horizontal horizontal
Contrefiche
Plateforme Fond de moule Blocs spéciaux
de bétonnage Maçonnerie Maçonnerie d’angle
Étai
Traverse Plancher en dalle pleine Plancher à entrevous
Planche Coin de calage Maçonnerie
de répartition ou détente Tour d’étaiement
Liaisons efficaces Chaînage
coulé
Chaînage horizontal coulé Chaînage rampant Armatures Chaînage plat dans les angles
horizontal Chaînages verticaux
d Coffrage traditionnel e Coffrage industriel b Mise en oeuvre des chaînages Plancher bois ou métal c Position des armatures

72 73
ehcram aç
Joints de dilatation et de retrait Réseaux sous dallage
Dalles et dallages coulés
Les dalles et dallages coulés en béton armé sont mis en oeuvre pour réaliser les sols en rez-de-chaussée et - Les joint s de dilat at ion ( a) , r éalis és s ur t out e l’épais s eur d’un Les c analis at ions , les f our r eaux ent er r és ains i que les at t ent es au

les planchers d’étages. Ils doivent transmettre les charges (poids du bâtiment, charges de service, dallage, s ont néc es s air es pour les s ur f ac es impor t ant es af in de dr oit des s or t ies des appar eils s anit air es doiv ent êt r e pos és av ant

sollicitations climatiques) depuis leurs points d’application vers les ouvrages ou éléments d’ancrage
c ompens er les v ar iat ions dimens ionnelles . le c oulage du dallage. I ls s ont mis en plac e s ur un lit de s able, en
- Les joint s de r et r ait ( b) per met t ent la libr e déf or mat ion des r es pec t ant une pent e minimale de 2 c m/ m.

Comment verticaux. Ils doivent résister aux sollicitations extrêmes (incendie et séisme) et assurer l’isolement élément s c ons t it uant le dallage. I ls s ont r éalis és par s c iage du

acoustique des pièces ou locaux qu’ils séparent. bét on s ur une haut eur c or r es pondant au t ier s de s on épais s eur .

10 mm < e < 30 mm
Dallages sur terre-plein

L e s d a l l a g e s s u r t e r r e - p l e i n ( a ) s o n t c o n s i d é r é s c o m m e d e s d a l l e s s u r s u p p o r t c o n t i n u . I l s s o n t m i s e n oe u v r e d a n s l e s m a i s o n s
indiv iduelles , mais également dans les loc aux indus t r iels à f or t es c har ges d’ex ploit at ion. Un dallage s e c ompos e ( b) : Treillis soudé éventuel Corps du dallage
- d’une f or me de s ous - c ouc he qui s er t de f ondat ion d’as s is e, s ur laquelle es t ex éc ut é le c or ps du dallage ;
- du c or ps de dallage, c ons t it ué d’une dalle en bét on ar mé c oulée s ur la f or me ; a Joint de dilatation
- d’un r ev êt ement de s ol.
La f or m e du dal l age es t c om pos ée d’ une épai s s eur m i ni m al e de 20 c m de s abl e ou de t out - v enant . El l e doi t êt r e i ns ens i bl e à l ’ eau ou au gel et
h h/3 e = 2,5 à 3,5 mm
hom ogène pour r és i s t er aux ef f or t s et t as s em ent s . El l e es t s ur m ont ée d’ une c ouc he ant i c ont am i nant e ( f i l m pol y ét hy l ène ( c ) as s ur ant égal em ent
une f onc t i on d’ ant i c api l l ar i t é ou c ouc he de s abl e de 5 c m ( d) ) pour em pêc her l a pol l ut i on du bét on par l es c ons t i t uant s de l a f or m e au m om ent du
c oul age. Le c or ps du dal l age es t en bét on ar mé. L’ ar mat ur e en panneaux de t r ei l l i s s oudés d’ une épai s s eur de 12 c m doi t r epr és e nt er 0, 2 % de l a
s ec t i on de bét on du dal l age dans c haque s ens . Le dal l age es t dés ol i dar i s é de l a s t r uc t ur e par un j oi nt de r upt ur e au ni v eau des mur s et des
pot eaux . L e s d a l l a g e s s u r t e r r e - p l e i n d e s l o c a u x c h a u f f é s d o i v e n t ê t r e i s o l é s ( e ) , a u m o i n s s u r t o u t e l e u r p é r i p h é r i e s u r u n e l a r g e u r d e 1 , 2 0 m ,
par un is olant pr ot égé des c oulur es de bét on par un f ilm plas t ique. Af in d’év it er les t as s ement s dif f ér ent iels , il es t pr éf ér able d’is oler
l’ens emble de la s ous - f ac e du dallage.
Treillis soudé éventuel Corps du dallage
Revêtement Corps du dallage ou « dalle » Chape Corps du dallage b Joint de retrait Mise en oeuvre des canalisations enterrées
ou finition

mc 01 à 8 mc 51 à 01
Doublage Treillis soudé Treillis soudé
Isolant Revêtement h0
thermique de sol
egallaD

Dalles en béton coulées en place


Dallage Treillis Fondation sable propre
Mur en béton armé soudé Forme ou fondation Une dalle en bét on ar mé, s t uc t ur e por t eus e hor iz ont ale, r epos e s ur des mur s ou des Solive Champignon
Film plastique d’étanchéité pot eaux , s ur 2 ou 4 c ôt és ( a) . Elle es t pleine ( s ans pout r es int er médiair es et por t ant de

Arase mur à mur ) , ner v ur ée ( b) ( dalle minc e s ur un s y s t ème de pout r es et s oliv es ) ou à

hydrofuge b Composants d’un dallage c Mise en oeuvre d'un film polyéthylène c hampignons ( c ) ( s ur lar geur en t êt e de pot eaux per met t ant d’ac c r oî t r e les s ur c har ges
a d m i s s i b l e s ) . L e s d a l l e s p l e i n e s s o n t m i s e s e n oe u v r e s u r d e s c o f f r a g e s a m o v i b l e s
Zone de rejaillissement Corps de dallage
Chape Corps du dallage
r éut ilis ables ( d) ou per dus , c ’es t - à- dir e qui r es t ent à demeur e et int ègr ent , par ex emple,
Blocage l’is olat ion t her mique ou la s ous - f ac e pr êt e à peindr e ( e) . Les pout r es inc or por ées ( f )
Treillis soudé Sable Feuille de Poutre Poteau
mc 01 à 8 mc 51 à 01
mc 2

per met t ent de r enf or c er les dalles pleines au dr oit de c har ges loc alis ées impor t ant es .

polyéthylène b Dalle nervurée c Dalle champignon


Isolant Isolation Chapeaux
Drain thermique
Couche
mc 5 à 2

anticapillarité Aciers
Fondation Joint
hors gel périphérique
Film étanche
anticapillaire Fondation tout-venant de carrière Drain ou pare-vapeur Poutre ou renfort e dalle Chaînage inférieurs
ou granulats concassés dans la dalle
Forme Sable 0,05 m Dalle sur deux murs porteurs Dalle sur quatre murs porteurs Dalle sur poteaux
a Dallage sur terre-plein d Mise en oeuvre sur couche de sable e Dallage isolé Coffrage
a Appuis des dalles en béton armé
f Poutre incorporée à la dalle
Dalle de béton Fond de coffrage Liaisons
ou peau uniformément Dalle pleine
Dallages portés Armature réparties en béton armé
Platelage
À l’inv er s e des dallages s ur t er r e- plein, les dallages por t és ut ilis ent le t er r ain déc apé ou le r emblai c omme f ond de f or me et c omme c of f r age.
I ls pr ennent appui s ur les f ondat ions des mur s pér iphér iques et des mur s de r ef end, et s ont ar més en f onc t ion des c har ges r epr i s es et des
p o r t é e s . I l s s o n t p e u a d a p t é s à l a r é c e p t i o n d e c h a r g e s l o u r d e s e t l e u r m i s e e n oe u v r e i m p l i q u e , p r é a l a b l e m e n t a u c o u l a g e d u d a l l a g e :
- le déc apage du t er r ain nat ur el et s a mis e à niv eau hor iz ont al ;
- le c oulage de f ondat ions pér iphér iques et int ér ieur es ;
- la mis e en plac e d’une c ouc he de r églage en gr av ier t out - v enant c ompac t ée, c ons t it uant le c of f r age du dallage.

Mur Solive
Film étanche Arase Treillis soudé Dallage Isolant thermique extérieur Pou re (chevron
anticapillaire hydrofuge armé périphérique Arase (madrier ou ou
hydrofuge bastaing) bastaing)
Incorporations
Coffrage à demeure Bastaing
Écrou à oreilles (complexe d’isolation thermique)
pour le réglage Étaiement
Terrain compacté Fondation en hauteur
Couche hors gel Treillis
de réglage Contrev ntement Étai ou chandelle soudé
(résistance aux efforts transversaux)
Dallage porté d Coffrage traditionnel en bois pour dalle pleine en béton armé e Coffrage perdu pour dalle pleine en béton armé

74 75
ehcram aç
Points singuliers
Planchers à poutrelles et entrevous
Les planchers à poutrelles et entrevous, qui prennent appui sur des murs, des voiles ou des poutres, sont Les r enf or t s et r és er v at ions dans le planc her s ont aut ant de point s s ingulier s qui demandent un t r ait ement appr opr ié ( a) . Les r és er v at ions et

constitués de poutrelles préfabriquées, d’entrevous ou hourdis constituant le remplissage, et d’une dalle de les t r émies de dimens ions impor t ant es impos ent la r éalis at ion d’un c hev êt r e qui pr end appui s ur les pout r elles v ois ines r enf or c ées ( b) .

compression coulée en place. Ils sont utilisés pour la construction de petits bâtiments ou de maisons
L’implant at ion de c lois ons lour des ( c ) ex ige la r epr is e de la s ur c har ge en doublant ou t r iplant les pout r elles . Les r és er v at ions de dimens ions
inf ér ieur es à c elles d’un ent r ev ous ne demandent pas de dis pos it ions par t ic ulièr es .

Comment individuelles car ils ne nécessitent pas de gros engins de levage. Les portées admissibles sont de 5 à 6 m, Chapeau l = 80 Ø Cloison lourde Aciers de répartition
selon le type de poutrelles, leur hauteur et les charges admises.

Éléments constitutifs d’un plancher à poutrelles et entrevous


5 Poutrelles de renfort
Les planc her s c ompr ennent : Appui sur maçonnerie c Cloison lourde parallèle aux poutrelles
• des pout r elles ou ner v ur es par allèles ( a) : elles s ont en bét on ar mé ou en bét on pr éc ont r aint , ent ièr ement ou par t iellement pr éf abr iquées ,
Chapeau
aut opor t ant es ( as s ur ant à elles s eules la r és is t anc e f inale du planc her ) ou non ( néc es s it ant une dalle de c ompr es s ion s ur ent r ev ous ) ;
• des ent r ev ous ou hour di s ( b) : c e s ont s oi t des él ém ent s de c of f r age as s oc i és à une dal l e de r épar t i t i on, s oi t des él ém ent s por t eur s r és i s t ant s l = 80 Ø l = 80 Ø
qui dis pens ent d’une dalle de r épar t it ion. Les ent r ev ous s ont en bét on, en t er r e- c uit e, en poly s t y r ène, en plas t ique alv éolair e ou en bois
r ec ons t it ué ;
• une dalle r appor t ée ar mée ( c ) qui es t dit e :
- de r épar t it ion ( ép. 4 à 5 c m) lor s qu’elle es t des t inée à r épar t ir les c har ges v er s les pout r elles ;

L1 L2
- indépendant e ( ép. ≥ 5 c m) lor s qu’elle es t dés olidar is ée des pout r elles par un mat ér iau is olant ;
- de c ompr es s ion ( ép. ≥ 5 c m) lor s qu’elle c ons t it ue la membr ur e s upér ieur e c ompr imée du planc her en ét ant liée aux pout r elles .

Dalle de compression en béton armé Appui sur poutre en béton armé


Poutrelle préfabriquée (coulée en place)
en béton armé Chaînage Armature
ou précontraint en béton armé du chevêtre
préfabriqué
Poutrelles en T renversé Poutrelle en I Poutrelles
Chaînage de renfort
Appui de l’entrevous de rive
a Renforts des appuis b Chevêtre en béton armé au droit d’une trémie

Poutrelles à treillis Isolant


Armature
(treillis soudé) Mise en oeuvre, transport et stockage

Mur porteur
Entrevous L o r s d e l a m i s e e n oe u v r e d e s p l a n c h e r s p r é f a b r i q u é s à p o u t r e l l e s e t e n t r e v o u s ( a ) , i l e s t n é c e s s a i r e d e s ’ a s s u r e r :

en terre cuite (terre cuite ou béton moulé) - que le r epos minimal des pout r elles s ur leur s uppor t es t de 5 c m s ur appui en maç onner ie et de 2 c m s ur appui en bét on ;
- s i la pos e es t ef f ec t uée s ans ét ais , que le bét on c ompos ant les pout r elles a ét é c oulé il y a plus de 6 jour s ;

Mur porteur - que les pout r elles s ont r ec t ilignes et que les ent r ev ous dét ér ior és ont ét é r emplac és ;
- que les ar mat ur es c omplément air es s ont en plac e et que le bét on a ét é c oulé s imult anément pour l’ens emble de la dalle du planc her .
Le t r ans por t et le s t oc k age des pout r elles s ur le c hant ier doit év it er leur déf or mat ion ( b) .

Poutrelles à coques en terre cuite en béton Pose des aciers de chaînage Coulage de la dallePlantations
des chapeaux et du treillis de la dalle Chaînage horizontal
a Poutrelles b Entrevous Détail c Dalle et armatures en périphérie du plancher
Mise en place des poutrelles

Conditions d’appui des poutrelles


Planelle Non
de rive

EGAR ediuG ©
Pour les pout r elles en bét on ar mé ou pr éc ont r aint , la longueur d’appui ( l) es t s upér ieur e ou égale à 2 c m lor s que l’élément por t eur es t en
Mauvais
bét on et à 5 c m lor s que l’élément por t eur es t en maç onner ie. La longueur d’anc r age ( d + l) doit êt r e s upér ieur e ou égale à 10 c m.
L e s p o u t r e l l e s à t r e i l l i s m é t a l l i q u e s ( b ) d o i v e n t r e s p e c t e r l e s m ê m e s l o n g u e u r s d ’ a p p u i . C o n c e r n a n t l ’ a n c r a g e , u n n oe u d d ’ a r m a t u r e i n f é r i e u r
Oui calage
Chape Calage Stockage des poutrelles
≤ 10 cm ou
doit s e s it uer au- des s us de l’appui ou à une dis t anc e n’ex c édant pas 10 c m.

d l l d’arase correct
Armature

Poutrelle Armature
en treillis
métallique
Serrage des poutrelles
Élément porteur Pose des entrevous contre les entrevous
à joints décalés
sur une travée Si besoin, mise en place des étais selon
Élément porteur Nœud Socle par rapport
d : longueur de dépassement des armatures à l’about des poutrelles inférieur en béton à la précédente le plan fourni par le fabricant des poutrelles
l : longueur d’appui des poutrelles sur les éléments porteurs
a Poutrelle en béton armé ou précontraint b Poutrelle métallique a Mise en oeuvre des planchers à poutrelles et entrevous b Transport et stockage

76 77
ehcram aç
Éléments constitutifs d’un plancher collaborant et d’une poutre mixte
Planchers à prédalles et collaborants
Les planchers à prédalles et les planchers collaborants, faciles à mettre en oeuvre, sont souvent utilisés Les planc her s à bac s c ollabor ant s s ont c oulés s ur une ar mat ur e qui r epos e s ur des bac s ner v ur és en ac ier f or mant c of f r age et par t ic ipant à la

pour la réhabilitation de bâtiments. Ces deux techniques permettent de s’affranchir des opérations de r és is t anc e des ouv r ages ( a) . I ls s ont ut ilis és en r éhabilit at ion en r ais on de leur f ac ilit é de pos e et de leur s y s t ème de liais on av ec la s t r uc t ur e.

coffrage et de décoffrage, les prédalles et les bacs nervurés faisant office de coffrage perdu pour la dalle de
Les bac s ner v ur és en t ôle d’ac ier s ont déc oupés s ur le c hant ier ( b) , puis f ix és s ur un ens emble por t eur c ons t it ué de pout r es et de s oliv es ( c ) .
Ce t y pe de planc her pr és ent e plus ieur s av ant ages :

Comment béton coulée en oeuvre. Ils constituent, sur leur face supérieure, un support stable pour les revêtements de - les bac s ac ier s ont pr is en c ompt e dans le c alc ul de dimens ionnement du planc her ;

sol et reçoivent, sur leur face inférieure, les plafonds ou enduits de finition. - ils s er v ent de plat elage de c hant ier et de c of f r age per du à la dalle de r épar t it ion en bét on ;
- un s eul t r eillis mét allique peut s er v ir d’ar mat ur e à la dalle bét on, en c omplément
des ner v ur es du bac qui f ont of f ic e d’ar mat ur es bas s es .
Dalle de compression en béton
Les pout r es mix t es ( d) s ont c ons t it uées d’une par t ie en ac ier

Éléments constitutifs et points singuliers d’un plancher à prédalles


( pout r elle) et d’une par t ie en bét on ar mé ( dalle) méc aniquement r eliées Armature
af in de r és is t er d’une manièr e c ommune aux c har ges appliquées .

Les pr édalles s ont des dalles minc es ar mées f abr iquées en us ine ou s ur c hant ier ( a) . Elles s er v ent de c of f r age per manent à la par t ie inf ér ieur e
Poutre maîtresse
d u p l a n c h e r , e t d e s u p p o r t p o u r l a d a l l e e n b é t o n c o u l é e e n oe u v r e . El les pr ennent appui s ur l es mur s ou l es pout r es des t i nées à l es s out eni r ( b) .
E l l e s p e r m e t t e n t d ’ é v i t e r t o u t c o f f r a g e e t p r é s e n t e n t d e n o m b r e u x a v a n t a g e s : r a p i d i t é d e m i s e e n oe u v r e , p o s e a i s é e d e s é l é m e n t s i n c o r p o r é s
dans le planc her t els que les f our r eaux élec t r iques , s uppr es s ion de l’opér at ion de déc of f r age, et c .
T o u t e f o i s , l e u r m i s e e n oe u v r e i m p o s e d ’ a n t i c i p e r :
- la s olidar is at ion des pr édalles ent r e elles pour év it er l’appar it ion de f is s ur es au dr oit du joint ( c ) ;
- la mis e en plac e des r és er v at ions lor s de la f abr ic at ion des pr édalles ;
Poutre solive
- l’ét ude d’un c alepinage pour les ouv r ages c omplex es .
Béton coulé en oeuvre h0 ≥ 2 h1
Poutre solive Bac nervuré
en acier
Connecteurs de collaborant
h1 renforcement éventuels
b Découpage des tôles nervurées en acier a Éléments d’un plancher collaborant
Prédalle Treillis soudé
Béton coulé Coupe verticale
en oeuvre a Plancher à prédalle
Appui
Béton coulé en oeuvre
Mur porteur Tôle n acier Dalle Dalle
Armature nervuré en béton armé en béton armé Connecteurs
Prédalle Trémie
(treillis soudé)
Connecteurs Poutrelle Poutrelle
Lisse de rive Incorporation Aciers de renforcement métallique métallique
éventuelle (gaines, etc.) Prédalle dans la prédalle en acier en acier
b Éléments d’un plancher à prédalle Étaiement Trémie d’une largeur < 60 cm
Béton coulé en oeuvre Béton Armatures Béton coulé en oeuvre Armatures Nervures perpendiculaires Nervures parallèles
à la poutrelle métallique à la poutrelle métallique
c Fixation des tôles nervurées en acier d Coupes sur poutre mixte acier/béton
Trémie

Prédalle Fers de liaison Prédalle Trémie Liaison et ancrage du béton à la tôle en acier
Coupe au droit d’un joint de prédalles Coupe parallèle à la portée Coupe perpendiculaire à la portée
c Liaisons latérales entre prédalles Autres cas : renforts dans le béton coulé en place L’adhér enc e du bét on av ec le bac peut êt r e r enf or c ée par des
dis pos it ions appr opr iées t elles que :
- des bos s ages ou embos s ages ( a) qui limit ent les pos s ibilit és de
glis s ement en f av or is ant une liais on méc anique ;
- des f or mes r ent r ant es ( b) qui limit ent les glis s ement s en f av or is ant
Conditions d’appui des prédalles une liais on par f r ot t ement .
Lor s que la r és is t anc e au c is aillement es t ins uf f is ant e, il es t pos s ible
de l’amélior er en r éalis ant des anc r ages aux ex t r émit és des por t ées
Les c ondit ions d’appui c or r es pondent à la longueur minimale de r epos de la pr édalle ( a) s ur l’élément por t eur à s av oir :
des dalles au moy en :
- pour les pr édalles av ec ét aiement : ≥ 2 c m s ur les mur s en bét on, ≥ 4 c m s ur les mur s maç onnés , ≥ 0 c m s i pos e s ur lis s e de r églage ( b) ;
- de goujons s oudés f or mant des c onnec t eur s ( c ) ;
- pour les pr édalles pos ées s ans ét aiement quelle que s oit la nat ur e du s uppor t : ≥ 3 c m s i la longueur de la pr édalle es t ≤ 5 m et ≥ 4 c m s i
- d’une déf or mat ion des ner v ur es à l’ex t r émit é de la t ôle ( d) .
la longueur de la pr édalle es t > 5 m.
a Liaison mécanique par déformation du profil
d l d : dépassement des armatures d
l : longueur d’appui l ≥ 0 si lisse de réglage

Élément porteur Élément porteur Lisse de réglage


Prédalle
Étai Prédalle
a Cas courant b Cas avec lisse de réglage b Liaison par profils à formes rentrantes c Ancrage par goujons soudés d Déformation de l’extrémité des nervures

78 79
ehcram aç
Liaisons entre les éléments préfabriqués
Béton préfabriqué
L’assemblage d’éléments préfabriqués lourds en béton est utilisé pour les ouvrages répétitifs Les panneaux pr éf abr iqués s ont s oumis à dif f ér ent s ef f or t s dus à leur poids , à l’ac t ion du v ent , à la dilat at ion et au r et r ait . I ls s ont r eliés

industrialisés. Ils se caractérisent par des joints apparents entre les pièces préfabriquées et par une ent r e eux et av ec les pot eaux , planc her s , r ef ends et aut r es élément s de s t r uc t ur e par des liais ons c ont inues ou ponc t uelles as s ur ant leur

qualité d’exécution et de finition particulièrement soignée. Une phase de calepinage permet de définir s t abilit é.
Panneau Panneau
Comment les caractéristiques géométriques et les asssemblages de chaque élément à réaliser. La préfabrication Poutre Équerre Liaison
permet tout type de parement : brut de décoffrage, sablé ou désactivé, bouchardé, poli mat ou brillant, métallique ponctuelle
etc. Vis de
fixation
Vocabulaire et éléments d’une construction préfabriquée

Les bes oins du maî t r e d’ouv r age


Panneau sandwich Broche Broche
déf inis s ent pr éc is ément les élément s
de façade Clavette longue courte Liaison ponctuelle boulonnée Liaison ponctuelle bétonnée
Poteau
ar c hit ec t ur aux per met t ant de c hois ir
les t y pes d’as s emblages et de joint s .
Appui pour dalles en rive horizontale basse en rive horizontale basse
Une ét ude du t r ans por t des élément s
s ur le c hant ier pr end en c ompt e la
de plancher Assemblage poteau-poutre broché Panneau
liv r ais on impér at iv e des élément s à
des dat es pr éc is es af in de ne pas Élingue Assemblage poteau-poutre claveté Joint de mortier
r et ar der l’av anc ement des t r av aux .
Dispositif de Poteau
Poteau
La manut ent ion des élément s es t
as s ur ée par des engins de lev age et
Verrouillage réglage en hauteur Entre panneaux Refend
de pr éhens ion adapt és .
Maintien du poteau
provisoire Élément de coffrage Entre panneaux et refend
Boîtier de du panneau Assemblage Liaison bétonnée continue sans armature en attente
commande mécanique
Armature du poteau
Dalle de compression Joint de béton fin
Armatures
Cloison transversales Dalle de
assurant la couture plancher
Produit de scellement
(mortier à retrait compensé)
Panneau sandwich Poutre Barres HA
de façade
Dalle de plancher Assemblage mécanique poteau-poutre Assemblage par brochage
Joint vertical avec platine métallique dans la fondation Joints de béton fin entre dalles de plancher
Pince
Dalle de plancher Joints d’étanchéité

Les joint s hor iz ont aux et v er t ic aux des panneaux pr éf abr iqués lour ds doiv ent êt r e r emplis par des mat ér iaux de joint oiement af i n d’as s ur er
l’ét anc héit é à l’eau et à l’air de la par oi.

Languette d’étanchéité Cordon Chambre de Cordon


Éléments préfabriqués
Chaînage vertical compressible décompression compressible
Les panneaux , por t eur s ou non, ont une épais s eur unif or me ou s ont ner v ur és . I ls peuv ent êt r e
Joint Étanchéité
c omplét és du c ôt é int ér ieur par un c omplex e is olant et une c lois on de doublage. Les pot eaux ,
d’étanchéité Retombée
Pente sur
pout r es , dalles de planc her s et es c alier s s ont les élément s pr inc ipaux d’une c ons t r uc t ion
pr éf abr iquée.
Poutre en T inversé Dalles de plancher Mortier l’horizontale
de montage
Rejingot
Type ouvert Type fermé Déconseillé
(joint horizontal à 1 étage)
Contre-cloison Façade Plancher Joints horizontaux
Pièce d’angle Panne Poteau Escalier hélicoïdal Escalier deux quarts tournant Clavetage béton Écran d’étanchéité Fond Chambre de Cordon Bande
de toiture à l’air de joint (mousse) décompression de mousse d’obturation
Poutres et plancher Isolant Panneau
porteur Chaînage horizontal
entre planchers
notébmiC : ecruoS

Mastic L me
Chaînage horizontal élastique
entre façades Chambre de Étanchéité Étanchéité à l’eau Étanchéité à l’air
décompression extérieure (joint placé sur la face extérieure) (joint placé sur la face intérieure)
Nervures Coupe sur joint vertical à 2 étages
Poteau Dalles de plancher Cloisons de panneau Panneau sandwich isolant Escalier droit Position des joints Joints verticaux
80 81
ehcram aç
Béton banché
Mise en oeuvre des banches, tables et tunnels

Les murs en béton banché sont des ouvrages coulés dans des coffrages industriels appelés « banches ». Tr ois pr oc édés de c of f r age per met t ant le c oulage de mur s banc hés et de dalles pleines s ont à dis t inguer :

Ils comprennent des armatures qui contribuent à la résistance du mur. Les banches sont généralement - le c of f r age t unnel, qui per met de c ouler s imult anément les v oiles et les planc her s ( a) ;

utilisées pour la construction de bâtiments importants car leur manutention nécessite des engins de
- les banc hes et t ables , qui per met t ent de c ouler les v oiles , puis les planc her s ( b) ;
- les banc hes et les pr édalles , qui per met t ent de c ouler les v oiles , puis les planc her s

Comment levage. Elles permettent un gain de temps et de qualité dans la réalisation de ces ouvrages, et peuvent à l’aide de pr édalles qui r es t ent en plac e ( c ) . Câble de grue et élingues
être réutilisées. Refend coulé avec
Câble de grue et élingues les banches

Principe
Demi-coffrage tunnel Banches positionnées
Retrait de la table pour le coulage
Demi-coffrage tunnel coffrante après
en place le coulage de la
Les banc hes ( a) et c of f r ages t unnel ( b) c ompor t ent des panneaux de pleine haut eur d’ét age. Les t ables moulant es ( c ) s e s er v ent également
de c es pr inc ipes , s ur un s eul panneau hor iz ont al, pour f air e des planc her s - dalles . Elles s e c ompos ent d’une peau ( en bois , en c ompos it e ou Étais temporaires dalle Structure et béquille
en mét al) qui peut donner une f or me de r elief de f aç ade au v oile c oulé, de r aidis s eur s , de pieds per met t ant la s t abilit é et le r églage, d’une en acier
pas s er elle c ont r ibuant à la s éc ur it é du bét onnage, d’une éc helle d’ac c ès à la pas s er elle et de dif f ér ent s boulons et pièc es de liais on. Une f ois
l’aplomb et l’alignement c ont r ôlés , les ar mat ur es s ont mis es en plac e ( t r eillis s oudés , c haî nages , et c . ) . Le bét on es t ens uit e c oulé et v ibr é.
Dalle de béton
Garde-corps Palonnier
Benne à béton
Banche
Armatures Élingue Plateau
en attente
Étais

Banche Passerelle sécurisant


l’étage en préparation
Banche Béquilles a Coffrage tunnel b Coffrage avec banches et tables
Voile coulé de stabilité Pieds églables
Armature du voile Câble de grue et élingues
a Coulage du béton entre deux banches b Coffrages tunnel assemblés par quatre c Table moulante
Prédalle d’une épaisseur de 50 à 60 mm
contenant les armatures inférieures
du plancher. Elle doit être étayée
Verrouillage et stabilité Tolérances géométriques et d’aspect pendant le coulage Banches positionnées
pour le coulage
Des v er r ous à c lé as s ur ent l’af f leur ement La nor malis at ion f ix e les t olér anc es admis es pour l’implant at ion des par ois ay ant un même
Dalle de béton
des panneaux . Une béquille as s ur e la plan ax ial, ains i que c elles r elat iv es à un niv eau, aux éc ar t s d’implant at ion des par ois
s t abilit é et le s out ien. Les v ér ins , en s imples , à l’ét at de s ur f ac e ains i qu’à la planéit é du par ement . Les mur s en bét on banc hé
Façade coulée
par t ie bas s e, per met t ent le r églage en s ont c las s és en f onc t ion de l’ét at de leur s ur f ac e ( élément air e, or dinair e, c our ant , s oigné) .
avec des banches
haut eur .
comme les refends
fmax = a – b Armature

b Étais
b a
Verrou Verrou Plaque en acier
partie fixe partie mobile e1 contre laquelle
Béquille e2 e2 a L = 0,20 m Étais de la prédalle, est coulé le béton
L=2m Zone de laissés en place
surface considérée après le coulage

e1 ≤ 3 cm fmax = a – b
e2 ≤ 2 cm Zone de
surface considérée

Écart d’implantation Planéité d’ensemble Planéité locale


des parois ayant
un même plan axial c Coffrage avec banches et prédalles

82 83
ehcram aç
Points singuliers
Béton cellulaire
Le béton cellullaire autoclavé est un matériau isolant porteur issu de la combinaison de deux techniques : P o i n t s s i n g u l i e r s r e l a t i f s à l a m i s e e n oe u v r e d e s t o i t u r e s t r a d i t i o n n e l l e s ( a ) , t o i t u r e s e n f e r m e t t e s ( b ) , p l a n c h e r s e n b é t o n a r m é ( c ) , m u r s d e

la porogénèse et l’autoclavage. La porogénèse génère la porosité dans le matériau par entraînement d’air r emplis s age ( d) , c haî nages v er t ic aux ( e) , menuis er ies ( f ) , t ableaux ( g) , lint eaux ( h) et es c alier s ( i) .

ou par réaction chimique. L’autoclavage est un traitement sous pression de vapeur d’eau qui confère au Pignon extérieur porteur et isolant Remplissage des espaces de chaque côté U de chaînage
matériau sa résistance mécanique. Les domaines d’emploi des produits en béton cellulaire sont variés : en blocs de béton cellulaire de la panne en mousse de polyuréthane suivant le rampant
Comment
construction de logements, locaux techniques, murs coupe-feu, aménagements intérieurs, etc. (ép. ≥ 20 cm)
Chaînage Pignon
Panne sur rampant
Fermette à fleur
Composition et vocabulaire Appui glissant de rampant
Le bét on c ellulair e es t c ompos é de : Dalles de toiture Pignon en blocs de
- 64 % de s able de quar t z s ilic eux ;
- 20 % de c iment ( CPJ 32, 5) ;
béton cellulaire Mur en
Sommier de répartition des béton cellulaire
- 15 % de c haux ;
- 1 % de gy ps e ;
Appui g ssant charges (U coquille)
a Toiture traditionnelle sur mur porteur en béton cellulaire b Toiture en fermettes sur mur porteur en béton cellulaire
- pât e ou poudr e d’aluminium ( agent
d’ex pans ion) ;
- l’eau.
Mur en béton cellulaire
Arase de mortier
3
Av ec 1 m de mat ièr e pr emièr e, on f abr ique

hydrofugé isolant
3
env ir on 5 m de pr oduit f ini. 100 % des
déc het s av ant aut oc lav age s ont r ec y c lés , et
Isolant thermique Dalle de béton avec treillis soudé Mur en béton cellulaire Chaînage horizontal
apr ès aut oc lav age, plus de 90 % s ont r emis
périphérique (dalle de compression)
dans le c y c le de f abr ic at ion.
Lit de mortier
Clou pour de ciment
Agent d’expansion Dalles de plancher Planelle béton cellulaire Dalle de béton
de coffrage troncopyramidal,
galvanisé
Carreaux lisses ou
à emboîtement Planelle
pour cloisons
Gypse (1 %) Chaînage Isolation
périphérique Entrevous de béton complémentaire Mousse
Chaux (15 %) de polyuréthane
Poutrelle de béton
Ciment (20 %) Linteau porteur
c Liaison du mur avec un plancher en béton armé Fenêtre
Sable (64 %)
Matériau Chaînage vertical
Mur en béton compressible Isolation
cellulaire et imputrescible complémentaire Fond de joint,
1 m³ de matière = 5 m³ de produit Dalle BA cellules ouvertes
Blocs pour Appui de baie non absorbantes
Carreau
chaînages d’isolation
horizontaux
Linteaux et verticaux Couche de Mastic plastique
Champlat de finition désolidarisation
Air (80 %) Joint à la pompe (feutre bitumineux)
Blocs lisses à poignées, sur fond de joint Enduit extérieur Mur en béton
à emboîtement et poignées Feuillard cloué dans cellulaire
de grandes dimensions la dalle BA et noyé Élément d’angle
entre les joints de blocs
Matière (20 %) d Murs de remplissage e Chaînage vertical f Coupe sur menuiserie posée en feuillure
1 m³ de béton cellulaire Linteau en Planelle Chaînage Mur en blocs Plancher haut
alleX : ecruoS

béton cellulaire de béton cellulaire en béton

Ajustage des tableaux


par sciage des blocs
en béton cellulaire
Escalier en
Étanchéité béton armé
bituminueuse
Pas de liaison avec
les murs périphériques
Blocs pour caves
Lit de mortier hydrofugé Plancher bas
dosé à 600 kg/m3 de sable en béton
Blocs courants en béton cellulaire, Éléments de construction en béton cellulaire
à emboîtement et poignées g Mise en oeuvre des tableaux h Linteaux en béton cellulaire i Désolidarisation des escaliers

84 85
ehcram aç
Structures métalliques
Éléments constitutifs d’une ossature en acier

Construire en acier, c’est assembler des éléments afin de constituer une structure. Les assemblages L’os s at ur e es t f ix ée au s ol s ur des f ondat ions en bét on au moy en de c r os s es d’anc r age

assurent la stabilité des structures en acier. Les différents éléments (poteaux, poutres, membrures, etc.) s c ellées et boulonnées s ur les pieds de pot eaux . Les as s emblages de la s t r uc t ur e s ont

sont assemblés par soudure, rivetage ou boulonnage. Des plaques de bardage ou de toiture en tôles
r éalis és par boulonnage, r iv et age ou s oudur e. Des plaques ondulées ou ner v ur ées s ont
pos ées en t oit ur e et ut ilis ées pour r éalis er le bar dage du bât iment .

Comment métalliques ondulées ou nervurées, avec ou sans isolant, assurent l’enveloppe du bâtiment.
Panne sablière Potelet Traverse
Âme Raidisseur en bas de pente de pignon supportant Panne
Aile les pannes courante
Boulons Contreventement
Profilés métalliques et éléments d’enveloppe
du pan de fer
Cornière du pignon
Platine
Tr ois gr andes f amilles s ont dis t inguées : soudée
- les pr of ilés f or mant la s t r uc t ur e ( pot eaux , pout r es , pannes , et c . ) ;
Nervure principale Tôle
- les plaques de c ouv er t ur e ou de bar dage as s ur ant l’env eloppe du bât iment ;
Raidisseur épaisse
- les t ôles de plat elage pour les planc her s .
Nervure secondaire
Onde Nervurée pour toiture courbe Plage
Assemblage
par rivets
Poutre ancienne
Ondulée Nervurée Haut de poteau
IPE IPN UAP UPN Plaques pour couverture sèche sans isolant
(ailes parallèles) (ailes inclinées) (ailes parallèles) (ailes inclinées) Relief
Profilés formés à chaud
Plaque
nervurée

Chevêtre
pour lanterneau
Poteau
En I En Z Clouable Tôle à larmes Tôle striée Élément Peau intérieure Traverse du portique
translucide de bardage vertical Vis Vis
Profilés formés à froid Tôles à relief pour planchers Plaques de bardage horizontal et vertical autoperçeuse autotaraudeuse
(nécessite un
prépercement)
Poteau
Planchers Bardages Couvertures Poteau Bois Capuchon
éventuel
Contreventement
On dis t ingue les planc her s s imples et les I l ex is t e deux c at égor ies de bar dages : Les plaques mét alliques ner v ur ées de
planc her s c omplex es is olés . le bar dage s imple peau et le bar dage c ouv er t ur e s ’appuient s ur des pannes .
Platine (croix de Saint-André) Acier
double peau c ompos it e is olé. L’ét anc héit é à l’eau es t as s ur ée par le
de pied de poteau
Peau intérieure r ec ouv r ement des plaques ent r e elles .
Ou Acier
métallique Bandeau de faîtage Extrémité filetée Crosse
Ossature Isolant à bord découpé de la crosse d’ancrage d’ancrage Rondelle d’étanchéité
Plaque Ø 20 mm Béton
de couverture Écrou 40Plaquette
× 40 mm
Caillebotis nervurée Plaquette
Poutrelle Barre
d’ancrage Rondelle
Plancher simple d’étanchéité
Revêtement Fondation Nervure
de sol en béton principale
Pied de poteau
Fixation en
sommet
d’onde
Plaque métallique
Recouvrement nervurée
Panne Pontet évitant
Poutrelle l’écrasement
Nervure emboîtante Nervure principale de la nervure
Isolant en TôleFilm Chape
en béton Peau extérieure Plage
Crochet Ossature métallique Panne
laine minérale étanche en plaque nervurée Fixation par boulon-crochet Chaise d’implantation
Plafond suspendu Nervure Nervure sur support métallique
Plancher complexe isolé Bardage double peau isolant vertical emboîtée secondaire
86 87
ehcram aç
Assemblages boulonnés
Assemblages métalliques
La conception et le dimensionnement d’un assemblage métallique doit permettre le transfert des Les as s emblages boulonnés s er v ent à r elier les élément s d’une c ons t r uc t ion ( pot eaux , ar balét r ier s , pout r es , et c . ) et per met t ent un mont age

sollicitations pour assurer la stabilité et la rigidité de la construction tout en autorisant certains r apide s ur le c hant ier . Lor s que les c ompos ant s ont une longueur impor t ant e ( pout r es c ont inues , pot eaux de bât iment s à ét ages , et c . ) , ils ne

déplacements de la structure. Les assemblages soudés (platines, goussets, etc.), réalisés en atelier, sont
peuv ent êt r e t r ans por t és en une s eule longueur . La c ont inuit é ent r e les t r onç ons es t as s ur ée par des plaques et des c ont r e- plaques ou par
des plaques d’éc lis s age. Les as s emblages c our ant s s ont : les as s emblages pot eau- t r av er s e ( a) , t r av er s e- t r av er s e ( b) , panne- t r av er s e ( c ) ,

Comment destinés aux liaisons permanentes tandis que les assemblages boulonnés ou rivetés servent au montage des pout r e- pout r e ( d) , pot eau- pout r e ( e) , pot eau- pot eau ( f ) et les pieds de pot eau ( g) . Des r aidis s eur s s oudés év it ent la déf or mat i on de l’âme des

éléments sur le chantier. La mise en oeuvre de boulons HR empêche le glissement des pièces assemblées. pot eaux lor s de s ollic it at ions impor t ant es dans les enc as t r ement s pot eau- pout r e ( h) .

Boulon HR Poteau Traverse du portique Échantignole Poteau


Traverse Boulon HR boulonnée Platine
Assemblages soudés du portique
La plupar t des as s emblages s oudés , des t inés aux liais ons per manent es , s ont r éalis és en at elier à la s oudur e aut ogène ( au c halumeau) ou à
l’ar c élec t r ique ( élec t r odes enr obées ) . I l peut s ’agir e de s oudur es bout à bout av ec ou s ans c hanf r ein ( a) , de s oudur es à r ec ouv r ement dit es
« à c lin » ( b) , de s oudur es d’angle ( c ) ou de s oudur es bouc hon ( d) . Le c ont r ôle des s oudur es es t r éalis é par ex amen v is uel, r es s uage, Panne
r adiogr aphie, ult r as ons ou magnét os c opie.

Dispositions Reprise Épaisseur maximale Plat soudé


constructives à l’envers (mm) Jeu Plat soudé
Raidisseur
Oui 8 ≤ 0,5 e Soudure extérieure Soudure intérieure c Soudure à recouvrement Plats oudés Raidisseur Traverse du portique Traverse du portique
Avec jeu e dite « à clin »
Jeu Non 6 ≥ 0,5 e a Assemblage poteau-traverse b Assemblage traverse-traverse c Assemblage panne-traverse Boulons à crosses
Oui 6 – Semi-articulé (2 ancrages)
Sans jeu Soudure en K
Non 3 – Poteau
a a Gorge
Sans chanfrein Boulon
Raidisseur
Les calculs de résistance Cornière Grugeage Platine
Soudure en V Soudure en X Soudure en U dite « en tulipe » des soudures font appel à la de repos
Avec chanfrein dimension a de la gorge. Raidisseur soudé
Platine
a Soudures bout à bout b Soudures d’angle d Soudure bouchon
Cornière de repos pour chargement Grugeage de semelle Fixation par platine double
conséquent au montage pour plancher collaborant sur raidisseur soudé Encastré (4 ancrages)
Boulons et rivets d Assemblages poutre-poutre g Pieds de poteaux
Raidisseur
Poteau
Deux t y pes de boulons s ont ut ilis és pour les as s emblages mét alliques : les boulons or dinair es qui t r av aillent en t r ac t ion et en c is aillement par Poutre secondaire
but ée ( a) , et les boulons HR ou boulons pr éc ont r aint s ( b) , dont l’ef f or t de s er r age empêc he le glis s ement des pièc es as s emblées . Les r iv et s à

Poteau
c haud s ont c hauf f és au « r ouge c er is e » av ant d’êt r e as s emblés au mar t eau pneumat ique ou à la bout er olle, puis c ont r ôlés v is uel lement ( c ) .
I ls s ont pr ogr es s iv ement r emplac és par des r iv elons ou boulons s er t is , pos és à f r oid au pis t olet ( d) .
Poteau Zone
K Ø Longueurs L K S Section Épaisseur maxi. des cisaillée
(mm) (mm) (mm) (mm) (mm²) pièces à assembler (mm) Remplissage
Rivet Rivet et calage
L 12 55-60-65-70-80-90-100-110-120 7,5 18 84,3 4
16 65-70-80-90-100-110-120-130-140-150-160 10 24 157 6 trop court trop long Poutre principale
20 80-90-100-110-120-130-140-150-160-180-200 12,5 30 245 8 Passage des gaines Raidisseur Poutre
S 24 100-110-120-130-140-150-160-180-200-220-240 15 36 353 > 14 et conduits Allongement de la zone tendue
30 120-130-140-150-160-180-200-220-240-260-280 18,7 46 561 > 14 et flexion de l’aile du poteau
Ø Pression de bouterolle Pression de bouterolle Platine
a Boulons ordinaires insuffisante excessive de liaison Allongement
Diamètre Longueur de la vis Longueur partie filetée Tête de la vis Ø int.Embase Section Effort de c Rivet à chaud Remplissage des boulons
d l de 10 en 10 b b Hauteur Surplat face Surangle du noyau précontrainte et calage Flexion
(mm) (mm) d’appuis emin As 2 Pv = 0,8.σeb . As de la platine
l ≤ 120 mm l ≥ 120 mm k (mm) s (mm) da (mm) (mm) (mm ) (kN) Bague Tiges de
après sertissage guidage
egiT

12 150 à 120 30 – 8 19 15,2 20,88 84,3 43,162 d’assemblage Platine


16 60 à 200 38 44 10 24 20 26,17 157 80,834 Équerres de liaison
20 70 à 200 46 52 13 30 26 32,95 245 125,440 de fixation Poteau
24 80 à 200 54 60 15 36 30 39,55 353 180,736 inférieur
30 90 à 200 66 72 19 46 36 50,85 561 287,232
Détail A k l Serrage Équerre de repos Platine soudée Déformation
b facilitant la pose au poteau supérieur au cisaillement du
panneau d’âme Raccourcissement de
eugaB

HR 10 H

d e Platine soudée
HR 8.8 HR 10.9 HR 8.8

Sertissage Poutre secondaire la zone comprimée


sigle sigle sigle sigle sigle
A Équerre de fixation au poteau inférieur
Marquage obligatoire da b Boulons HR s d Rivelon e Assemblage poteau-poutres f Assemblage poteau-poteau h Déformation de l’âme des poteaux
sur les vis, écrous et rondelles
88 89
ehcram aç
Maisons à ossature bois Détails des parements et du système d’isolation

Une maison à ossature bois (MOB) est constituée d’un squelette porteur en bois qui reçoit un habillage.
Ses avantages sont nombreux : rapidité de montage, facilité d’extension, fondations réduites, etc.
L’os s at ur e en bois int ègr e l’is olat ion et r eç oit un habillage appr opr ié s ur s es deux f ac es :
- ex t ér ieur ement : enduit c r épis , habillage en bois , par ement en br ique, r ev êt ement plas t ique épais , bar dage en aluminium, et c . ;

Cependant, l’utilisation de bois résistant aux altérations biologiques est une contrainte. L’ossature seule - int ér ieur ement : plaques de plât r e d’épais s eur v ar iable ( 10, 13 ou 15 mm) , habillage en bois , pier r es de par ement , mous s e d’ar gile, et c .

Comment peut être montée dans un délai de 3 à 30 jours ; un délai de 2 à 6 mois, hors formalités administratives, Lames d’air
suffit pour la construction complète. Plancher en bois
Pare-pluie Tasseau Habillage intérieur
Contreventement Contreventement
Dispositions constructives Isolant Pare-vapeur
Bardage Tasseau
Les c ons t r uc t ions en os s at ur e bois c ompor t ent des mur s minc es , de 20 à 30 c m, of f r ant des c ar ac t ér is t iques d’is olat ion et de s olidit é élev ées .
Ces ouv r ages s ont c ons t r uit s à s ec , av ec peu
en bois Plaque de plâtre
ou pas de c iment ou de plât r e.

Charpente
Poteau Contreventement
Polystyrène collé Isolant
Trame en fibre Membrane
de verre thermorégulante
Crépi Tasseau
Plaque de plâtre
Menuserie
Pare-pluie Isolant Habillage extérieur Habillage
Voile travaillant (bardage en bois) extérieur
Parement Plaque de plâtre Pare-pluie Pare-vapeur
Lisse haute en briques Isolant
Relevé Attache
Montant d’étanchéité Voile Poteau en bois
Barrière travaillant
Poutre Semelle d’étanchéité Panneau frein-vapeur
en béton
Assemblage Lisse basse Tuile
des panneaux Lisse basse Ossature d’une maison en bois de type poteaux-poutres Isolation et habillage des murs
Chevron
Coupe d’un mur Éléments d’un panneau préfabriqué à bardage en bois Sous-couche Gouttière
Contreventement
Charpente, fermettes 1 2 3 4 Parquet Panne
Solive
Suspente Panneau
Lisse haute 1 - Fixation visible métallique Isolant isolant
Voile 2 - Fixation invisible
travaillant 3 - Recouvrement horizontal dit « à clin » Rail métallique
OSB 3/9 mm Pare-vapeur 4 - Recouvrement à bords droits Contre-latte
Plaque de plâtre Latte
Pare-pluie Plaque
Tasseau de plâtre Ossature Toiture en tuiles sur panneaux isolants
Isolant Isolation et habillage des planchers
Bardage bois
Passage gaine Voile Tuile faîtière
Isolant électrique dans travaillant Vide d’air Taquet
la lame d’air Pare-pluie de 2 cm minimum
Latte clouée Tuile
Lisse basse Plancher béton Lattes sous taquet
Coupure de ou caisson bois Liteau
capillarité Lame d’air Agrafes
Tapée Latte
Parpaings Bardage Latte clouée
Vide sanitaire Lisse basse sous taquet Chevron Panne faîtière
(volige, clin, etc.)
Semelle Pare-vapeur Isolant Plafonnage
filante continu
Isolation et habillage de la toiture Toiture en tuiles sur lattes
Feutre goudronné
90 91
ehcram aç
Constructions de type poteaux-poutres
Assemblages des ossatures en bois
La conception et l’assemblage des ossatures en bois dépendent du type de système constructif : La t ec hnique pot eaux - pout r es as s oc ie des pot eaux de f or t e s ec t ion à des pout r es t r ans v er s ales pour f or mer des por t iques s imples ou à

plateforme ou poteaux-poutres. Les contreventements assurent la rigidité des ossatures verticales qui ét ages ( a) . Les pot eaux s ont de la haut eur du bât iment et leur es pac ement es t génér alement s upér ieur à 90 c m. La s t abilit é de l a s t r uc t ur e

supportent les charges et transmettent les efforts aux fondations. Les assemblages sont boulonnés ou
es t as s ur ée par des gous s et s pour l’équer r age des angles et par la dis pos it ion d’éc har pes en diagonale. Des par ois pleines ou v it r ées , qui
s er v ent d’env eloppe, c omblent les v ides ent r e pot eaux ( b) . Les panneaux pleins ins ér és ent r e les pot eaux ne s ont pas por t eur s mais peuv ent

Comment constitués de goussets métalliques apparents ou cachés, boulonnés ou brochés. par t ic iper à la s t abilit é lat ér ale de la s t r uc t ur e.

Constructions de type plateforme

Les c ons t r uc t ions de t y pe plat ef or me s ont c ons t it uées de


planc her s indépendant s s ur les quels s ont mont és les
mur s d’un même niv eau ( a) . Les s t r uc t ur es v er t ic ales
s ont c ompos ées de mont ant s de pet it e s ec t ion es pac és
Poteau double Poutre double
de 40 à 60 c m ( b) f or mant une os s at ur e s ur laquelle s ont Panneaux vitrés
Éléments maçonnés
jux t apos és des panneaux f or mant diaphr agme ( c ) . Ce
der nier , r igidif ié par l’os s at ur e qui empêc he le v oilement
des panneaux et s uppor t e les c har ges , t r ans met les
ef f or t s de c is aillement aux f ondat ions .

Bois Bois Bois Bois Lamibois Poteau continu Poutre simple Jonction entre panneaux vitrés
massif massif lamellé-collé massif a Assemblage poteaux-poutres Ossature légère en bois b Remplissage entre poteaux
reconstitué abouté
b Montants d’ossature en bois
Assemblages boulonnés et brochés

Cisaillement
du diaphragme Les plaques , boulons et r ondelles ( a) per met t ent d’augment er la r és is t anc e des as s emblages , r éduis ent le jeu ent r e pièc es et di minuent les

(efforts déf or mat ions globales des os s at ur es . Les as s emblages br oc hés ( b) s ont r éalis és au moy en de br oc hes , en ac ier galv anis é ou en mat ér iaux de

des panneaux s y nt hès e, ins ér ées de f or c e dans des t r ous d’un même diamèt r e ; ils s ont plus c oût eux mais plus dis c r et s que les as s emblages boulonnés .

Traction sur l’ossature) Plancher en panneaux


dans le Débord en porte-à-faux de particules, de contreplaqué
montant Solive Poutre principale moisante ou d’OSB
Compression
du montant Poutre de liaison Ass mblage Clouage Poutre
doublée à mi-bois principale
Poteau
Traction Ossature Gousset
dans apparent
l’équerre
d’ancrage Panneaux de contreventement Dalle bois jouant le rôle de diaphragme Solive sur lisse
Boulon
c Efforts repris par les structures verticales a Construction en bois de type plateforme et rondelles
Solive fixée par
Pièce diagonale Liss gousset apparent
de raidissement
Contreventements Boulonné-moisé Boulonné à mi-bois Pote Broché à goussets apparents
Espacement entre montants ≤ 60 cm Poteau Pièce diagonale
continu de raidissement Pièce diagonale
Le c ont r ev ent ement , des t iné à empêc her que la s t r uc t ur e ne s e déf or me, es t as s ur é par des
Poteau de raidissement
éc har pes dis pos ées en diagonale de manièr e c ont inue ( a) ou dis c ont inue ( b) , par des v oiles
Panneaux de contreventement
t r av aillant s ( panneaux de c ont r eplaqué, de par t ic ules ou d’OSB) ( c ) , par l’as s emblage pr opr e
(voile travaillant) : Le pied de Poutre Gousset
des mont ant s et des t r av er s es ou par l’équer r age des angles au moy en de gous s et s .
- contreplaqué type 3S poteau ne Platine de liaison Poutre vissé au
ép. ≥ 7 mm ; doit pas doublée principale poteau
- OSB 3 ép. ≥ 9 mm ; reposer sur Pied de moisante Âme du gousset
- OSB 4 ép. ≥ 8 mm ; la platine. platine insérée dans
2,60 m - panneaux de particules Boulon Plaque la diagonale
type P5 ép. ≥ 10 mm ; et rondelles d’assemblage
- lamibois (LVL) avec en acier Poutre
au minimum 5 plis dont Fondation galvanisé de liaison
deux croisés, ép. ≥ 15 mm. en béton Lisse
ièce d’appui Âme du gousset
Couture : type et Solive insérée dans une
espacement des fixations Pied de poteau Boulonné-moisé de plancher fente dans la poutre
1,20 m selon le projet et le site avec gousset en acier Broché à goussets cachés
a Écharpes continues b Écharpe discontinue c Voile travaillant a Assemblages boulonnés b Assemblages brochés
92 93
ehcram aç
Planchers en bois
Planchers anciens en bois

Un plancher en bois est constitué de solives posées sur des poutres ou sur des murs, et d’un platelage en Les planc her s en bois anc iens s ont génér alement c ons t it ués de s oliv es por t ant ent r e les mur s de r ef end plut ôt qu’ent r e les mur s de

parquet ou panneaux de bois. Les poutres sont des pièces de bois massives qui offrent un appui f aç ade, ex pos és aux int empér ies . Des lier nes ou des ét r és illons ( a) empêc hent le dév er s ement en s olidar is ant les s oliv es ent r e elles .

intermédiaire aux solives lorsque la portée est importante. Il existe divers assemblages entre poutres et Les as s emblages ( b) s ont r éalis és par s uper pos it ion, à mi- bois ou par ét r ier s mét alliques . Les appuis ( c ) s ont r éalis és par enc as t r ement

solives, parfois accompagnés de renforts métalliques. Les chevêtres supportent les extrémités des solives
dans le mur , pos és s ur lambour de ou s ur c or beau en pier r e.

Comment
au droit des ouvertures et trémies de cheminée ou d’escalier. Lierne
Solive

Éléments d’un plancher en bois Solives Muralière


Ancrage Ancrage
Les s oliv es s ont des pièc es de bois
Solives doublées pour supporter Platelage métallique métallique
minc es dont la haut eur es t génér ale-
la cloison en étage Cloison Étrésillons
ment t r ois f ois plus gr ande que la
lar geur ( 24 × 8 c m) . Elles s ont
Chaînage Lambourde
dis pos ées s elon un éc ar t ement qui
So ve A A
dépas s e r ar ement 50 c m, en f onc t ion
de leur por t ée et des c har ges
Solive
appliquées . Pour f air e f ac e à une Trémie
s ur c har ge impor t ant e, loc alis ée par d’escalier
ex emple s ous une c lois on, les

Console en pierre
s oliv es s ont doublées .

Solives
scellées dans Chevêtre pour
la maçonnerie conduit de cheminée
Cloison du mur Poutre Solive a Plan type d’un plancher en bois simple avec liernes ou étrésillons Console
principale
Solives
Lambourde
Poutre A C E
Coupe Plan A-A Solive
F
B D G
Solives
doublées
Doublage des solives Étrier
au droit des cloisons Plancher en solives avec appui intermédiaire sur poutre en bois Poutre
Plan
Appui des solives Platelage et liaisons entre solives
Détail A

Les appuis de s oliv es ou de pout r es en bois s ur un mur doiv ent Les liais ons ent r e s oliv es s ont r éalis ées au moy en d’un plat elage en
Solive
Console en pierre
as s ur er la t r ans mis s ion des c har ges . bois . En l’abs enc e de plat elage et dans le c as de plaf onds s us pendus

Solive
lour ds , la pos e d’ent r et ois es empêc he le dév er s ement et har monis e la

Sabot Muralière déf or mat ion des s oliv es .

Entretoises Lambourde Solives


Vue perspective Boulon
Détail B Ancre

Entaille pour pose Feuille Poutre


d’une plate-bande en fer Vide d’air de plomb
Platelage
Sur sabots métalliques Sur muralière Solives
Scellement Platelage
Détail C Détail D Solives
Ancre
Fléchissement Étrier Solive Étrier Solive Étrier Solive
Plafond
Solive Plafond Suspente Lambourde Chaînage Poutre
Console
Boulon en pierre
Détail E Détail F Détail G
Sur mur à ossature bois En réservation dans maçonnerie Déversement b Détail des assemblages c Appui des solives sur les murs
94 95
ehcram aç
Remplissages
Pans de bois
Les pans de bois qui constituent la structure d’un bâtiment peuvent être cachés ou apparents, aussi bien La s t r uc t ur e des mais ons à pans de bois es t s oit c ac hée ( r ec ouv er t e par un enduit ) , s oit appar ent e. Selon les r égions et les mat ér iaux ,

en façade qu’à l’intérieur. Un remplissage constitué le plus souvent de briques ou de torchis assure le les c av it és ent r e les mont ant s , t r av er s es et c ont r ef ic hes de l’os s at ur e s ont r emplies de moellons , de plât r as , de plât r e, de br iques de f aible

rôle de protection et d’isolant thermique. La construction en pans de bois offre l’avantage d’être épais s eur , de t or c his , et c .

Guettes en croix
Comment relativement souple, modulable et transformable. La structure peut être démontée, modifiée et Sablière de St-André Fenêtre Linteau
remontée en réutilisant les bois. haute Potelet à petits bois Étage en
Linteau Tournisse encorbellement

Vocabulaire Guettes
en chevron
Un pan de bois c ompr end :
Assemblage des chevrons Chevron Remplissage en briques
- des élément s hor iz ont aux : les lis s es ou
sans panne faîtière Sablière Abouts
s ablièr es haut es et bas s es ;
- des pot eaux : t our nis s es , pot eau c or nier , de chambrée de solives
pot elet , et c . ;
- des c ont r ef ic hes obliques qui as s ur ent le
c ont r ev ent ement : éc har pes ou guet t es , en V ou
Solive
en X ( c r oix de Saint - Andr é) .
Sablière d’encor-
de plancher bellement
La f onc t ion pr inc ipale des pot eaux et des (ou d’étage) Aisselier
s ablièr es es t de t r ans met t r e les c har ges .
Panne
As s emblés les uns aux aut r es av ec les élément s
de c ont r ev ent ement , ils as s ur ent la s t abilit é des
intermédiaire Console
ouv r ages . chantournée
Entretoise
Solive Sablière
basse
Lucarne Remplissage ou sole
en torchis Poteau
(dormant Pièce d’appui
de porte) Soubassement
Sablière Décharge (mur en maçonnerie)
haute Poteau cornier Remplissage en torchis
Poteau
cornier
Assemblages
Technique Sablière
ancienne Modification basse
pour percement
fenêtre Les as s emblages as s ur ent la c ont inuit é et la s olidar is at ion des élément s de la s t r uc t ur e.
I ls s ont démont ables et r éalis és par appui bois c ont r e bois , v is s age, c hev illage ou boulonnage.
Croix de
St-André e

Agrafée À éclisses e/5


Double À mi-bois À paume carrée Moisé
e
2e e
Retournement À mi-bois À tenon En dents e/3
des solives (ou à paume) de scie Arasé d’onglet Moisant par entaille et épaulement
Technique Arasé d’onglet À paume grasse
des « bois longs » sur parement sur parement
Entailles Clef
e
En épi En croix À faux tenon
(ou à grain d’orge)
Flottage Boulons avec appui
Mortaise borgne Tenon vif
e/3
Soubassement en
moellons de grès e/8
Technique Retournement À on À mi-bois À mi-bois Embrèvement multiple
des « bois courts » des solives boulonnée oblique Flottage encastré Avec embrèvement
Tenon bâtard (jonction
boulonnée de forme prismatique)
Structure en pans de bois rénovée Entures en compression Enfourchements Assemblages directs Assemblages par boulons
96 97
ehcram aç
Structures en arcs
Structures en bois lamellé-collé
Les éléments structurels en bois lamellé-collé sont obtenus par l’aboutage et le collage de lamelles de Les ar c s s ont ut ilis és pour les s t r uc t ur es de moy ennes por t ées . La limit e de por t ée es t es s ent iellement déf inie par la f or me de l’ar c et non par

bois dont le fil est généralement parallèle et dont la classe mécanique peut être identique ou différente. s on f onc t ionnement , qu’il s oit is os t at ique ou hy per s t at ique.

Les essences les plus couramment utilisées sont le sapin, l’épicéa, le pin sylvestre, le douglas et le mélèze.
Comment Leurs dimensions maximales peuvent être d’une largeur de 210 mm, d’une hauteur de 2 m et d’une
longueur de 40 m.

Schémas mécaniques Structure en arc de cercle à 3 articulations, Arc à 3 articulations, Arc courant à 3 articulations,
inertie constante, flèche importante, portée de 10 à 25 m
La c onc ept ion d’ens emble d’un pr ojet ou d’une s t r uc t ur e en bois lamellé- c ollé déc oule de l’applic at ion d’un s c héma méc anique. Le c hoix d’un
portée de 15 à 35 m portée de 50 à 70 m
t y pe de s c héma méc anique c onduit à des as s emblages s péc if iques . La s t abilit é de c e t y pe de s t r uc t ur e s e déc ompos e s elon deux pl ans :
- dans le plan t r ans v er s al, av ec un por t ique as s oc ié à un c ont r ev ent ement de la t oit ur e ( a et b) ;
- dans le plan longit udinal, gr âc e à l’ac t ion c ombinée d’un c ont r ev ent ement de la t oit ur e et d’une palée de s t abilit é v er t ic ale ( c ) .

Arcs à assemblages Portiques avec assemblages Portiques avec pieds Portiques avec traverses
courants en rein de poteaux encastrés à consoles courtes
Structures isostatiques Structures hyperstatiques Structure statique
Arc courant à 3 articulations, Arc à 3 articulations Arc à 2 articulations
portée de 10 à 100 m de forme parabolique, comportant 2 joints de transport,
portée de 18 à 35 m portée de 25 à 60 m
Arc à trois Portique à trois Portique avec Portique avec pieds de poteaux
articulations articulations charpente bi-articulée articulés et triangulation extérieure

Arc à 2 articulations, Structure pour hall de sport, Structure pour hall de sport,
avec triangulation extérieure, portée de 20 à 30 m entre appuis arcs de section constante,
portée de 20 à 30 m portée de 20 à 40 m et plus entre appuis
Arc à deux Portique Portique avec Portique avec pieds de poteaux
articulations articulé en pied traverses bi-articulées articulés et triangulation intérieure
Structures en porte-à-faux
Panne courante Traverse Panne sablière Panne Traverse Panne sablière
Ce t y pe de s t r uc t ur e es t employ é pour les ouv r ages néc es s it ant une ouv er t ur e t ot ale s ur l’un des longs pans . Une at t ent ion par t ic ulièr e
au c hoix des s olut ions d’anc r age ains i qu’un ent r et ien pér iodique s ont indis pens ables .
Palée de stabilité Contreventement en K Contreventement en K
en croix de Saint-André avec poteau central
Montant Diagonale Mo tant de la D agonale Assemblage panne ou buton- Articulation en pied Assemblage des diagonales
poutre au vent portique, articulation ou autre de poteaux sur les portiques
a Contreventement en X b Contreventement en V c Palées de stabilité verticales

Structures en poutres

Tribunes de stade,
Les s t r uc t ur es en pout r es c om por t ent des pi èc es t r av ai l l ant s ur des appui s l i br es , qu’ el l es s oi ent dr oi t es ou c our bes . La pout r e ne peut
Double auvent, poteaux encastrés,
porte-à-faux de 8 à 15 m
c om por t er qu’ une s eul e t r av ée s ur appui s l i br es , pour des por t ées al l ant j us qu’ à une v i ngt ai ne de m èt r es . El l e peut égal em ent r epos er s ur
des appui s m ul t i pl es , l es por t ées l i br es ent r e appui s pouv ant al or s at t ei ndr e une t r ent ai ne de m èt r es . portée de 3 à 10 m

Tribune de stade, Tribune de stade mixte bois-béton, Auvent, poteaux encastrés,


formée uniquement de poutres droites, avec traverses courbes, portée de 5 à 10 m
Poutres droites sur poteaux en béton Poutres droites avec triangulations extérieures Poutres droites porte-à-faux de 10 à 15 m porte-à-faux de 10 à 15 m

98 99
ehcram aç
Systèmes constructifs
Bois massif lamellé-croisé (CLT)
Le CLT (Cross Laminated Timber ou bois massif lamellé-croisé) est un système constructif modulaire Les s y s t èmes c ons t r uc t if s CLT per met t ent la pr éf abr ic at ion en us ine. Les panneaux peuv ent êt r e mis en f or me en

caractérisé par le collage croisé de ses couches constitutives. Matériau renouvelable et recyclable, le a m o n t d u c h a n t i e r s u i v a n t l e s d i r e c t i v e s d u m a î t r e d ’ oe u v r e , c e q u i p e r m e t d ’ e n v i s a g e r d e s u s i n a g e s c o m p l e x e s :

CLT permet, grâce à un haut niveau de préfabrication et de finition en usine, une mise en oeuvre rapide
év idement s , gor ges et s aignées , f euillur es , f or ages , et c . ( a) . Des point s de lev age per met t ent la manipulat ion du
panneau en us ine et s ur le c hant ier ( b) . L’indus t r ialis at ion de la pr oduc t ion per met de c omplét er la f init ion

Comment sur le chantier, au moyen d’assemblages simples vissés. Le CLT permet la construction de bâtiments ex t ér ieur e en f onc t ion de l’ut ilis at ion env is agée :

évolutifs et simplifie les travaux d’aménagement. - à l’ex t ér ieur : is olat ion, r ev êt ement de f aç ade par bar dage, enduit , pos e de menuis er ies , et c . ;
- à l’int ér ieur : plaques de plât r e, panneaux de médium, v er nis poly ur ét hane s péc iaux , et c .
Bardage
Saignées de réservation Trou de forage
Caractéristiques

Mat ér iau mas s if aux pr opr iét és méc aniques c umulant les
av ant ages du v oile et les per f or manc es du bois , le CLT es t mis
e n oe u v r e c o m m e é l é m e n t p o r t e u r e t s t r u c t u r e l , à l a f o i s p o u r l e s
mur s , les planc her s et les t oit ur es ( a) . Des lames c r ois ées
c onf èr ent au panneau s es per f or manc es méc aniques ( b) . Son
mode de pr oduc t ion per met d’év it er les aléas du bois br ut
( n oe u d s , p e n t e d e f i l , e t c . ) p o u r o b t e n i r u n m a t é r i a u d o n t l e s
c ar ac t ér is t iques s ont homogènes ( c ) .

Nombre Agencement Caractéristiques Épaisseur Menuiseries


de plis des couches et destination (cm)
Petites portées Pare-pluie
3 et charges 6 à 12
(mur et plancher) Isolant thermique
a Usinages b Levage c Finitions CLT
Gain en stabilité et
homogénéité (mur)
5 10 à 20
Portée importante a Bâtiment en CLT Assemblage et mise en oeuvre
(plancher)
30
L’av ant age des s t r uc t ur es en CLT r és ide dans la s implic it é des as s emblages qui s e f ont dir ec t ement en c ont ac t bois - bois av ec des pièc es

Gain en stabilité et 20
s t andar d t elles que des v is ( a) , des équer r es ( b) ou des c or nièr es . Le c alf eut r ement des joint s es t r éalis é au moy en de bandes d’ét anc héit é

homogénéité (mur) c ompr es s ibles ou de bandes adhés iv es s péc if iques ( c ) . Les c onnec t eur s v is s és , qui per met t ent l’as s emblage des panneaux mur aux et des

18 à 28
panneaux de t oit ur e, abs or bent les f or c es de c is aillement dans le s ens de la s ur f ac e d’appui et les f or c es de dépr es s ion r és ult ant des
7
10 c ont r aint es ex er c ées par le v ent ( d) .
Équerre
Portée importante
(plancher) 0
Lame de bois CLT
b Épaisseur et agencement des couches c Production du panneau

Fabrication

La f abr ic at ion des panneaux qui c ons t it uent les c ons t r uc t ions en CLT s ’ef f ec t ue en

Vis
deux ét apes : la f abr ic at ion des c ouc hes ou plis par about age et c ollage des lames
ent r e elles s ur leur s c hant s , puis l’as s emblage des plis ent r e eux par c ollage pour a Jonction plancher-mur par vis b Liaison d’étage mur-plancher par équerres
f or mer le panneau.

Défaut dans Limitation de l’impact du défaut CLT Collage du joint vertical au moyen
le bois massif dans le panneau de CLT d’une bande adhésive appropriée Panneau
(variante) de toiture
en CLT

Vérification de la teneur Essai mécanique Joint EPDM


en humidité et
contrôle visuel 4 Panneautage d’un pli Bande adhésive
1 Sélection des bois 2 Rabotage et aboutage 3 Application de la colle Joints d’étanchéité Bandes
de joint
d’étanchéité
Arête
chanfreinée
Bande Connecteurs vissés
Bande d’étanchéité d’étanchéité (selon les exigences
5 Encollage des plis 6 Pressage 7 Contrôle de la qualité, 8 Emballage, marquage Compriband statiques) Panneau
et mise en panneau ponçage et usinage et expédition mural en CLT
Fabrication du CLT c Calfeutrement des joints d Assemblage toiture-panneau mural
100 101
ehcram aç
Enduits Étanchéité en pied de mur
Construction en paille
La paille est la tige sèche d’une céréale dépouillée de ses épis. Les bottes de paille utilisées dans la L e s e n d u i t s s o n t m i s e n oe u v r e s u r u n e l é g è r e c o u c h e d e La liais on ent r e le mur et le s oubas s ement c ompr end une r upt ur e

construction proviennent de la culture de céréales (blé, triticale, seigle, orge, etc.) à l’exception de bar bot ine qui pénèt r e dans la paille. L’épais s eur c umulée c apillair e qui empêc he les r emont ées d’humidit é v er s les bot t es de paille,

l’avoine. La paille de blé compressée constitue un isolant à la fois thermique et acoustique performant minimale des enduit s appliqués doit êt r e s uf f is ant e pour et un dis pos it if de pr ot ec t ion c ont r e les r ejaillis s ement s ( gar de au s ol,

et régule l’humidité des pièces en assurant la respiration du matériau. Les bottes de paille servent au
c ouv r ir t ot alement les f ibr es de la paille. lar mier ) .

Comment Extérieur Intérieur


remplissage des murs extérieurs et intérieurs, des toitures, des combles et des cloisons. Paille Enduit intérieur
Enduit Enduit extérieur
de finition Trame de renfort Trame de renfort
(5 mm)
Vocabulaire Isolant complémentaire Lisse basse en bois
Corps d’enduit étanche aux remontées Coupure capillaire
Couverture (10 à 12 mm) capillaires
Une double s t r uc t ur e en bois pot eau- pout r e- c har pent e per met
d’ins ér er les bot t es de paille pos ées s ur c hant , à plat ou Larmier Accroche d’enduit
v er t ic alement , en quinc onc e ou
Gobetis Fibre de paille Isolant de soubassement Joint souple étanche
empilées les unes s ur les aut r es
(5 mm) comprimée et support d’enduit à l’air au contact mur/sol
de manièr e joint iv e, as s ur ant à
Isolation du plafond
la f ois le r ôle de r emplis s age et
Barbotine Enduit Sol intérieur
d’is olat ion de la par oi. Les
(pénétration de soubassement
dimens ions des bot t es s ont
dans la botte :
légèr ement s upér ieur es à c elles
des v olumes dans les quels elles
5 à 15 mm) Souba sement
s ont ins ér ées , au plus pr ès des
Extérieur Intérieur Exemple de liaison entre soubassement et paroi verticale
os s at ur es et des par ement s , de
manièr e à ne lais s er auc un jeu.
Les v ides év ent uels de la
Différentes couches d’enduit
s t r uc t ur e doiv ent êt r e c omblés . Isolation thermique des toitures et plafonds

Enduit
Les bot t es de paille s ont dis pos ées ent r e les élément s por t eur s ou s ur

Base Largeur
Menuiseries c eux - c i ent r e des r aidis s eur s qui s uppor t ent la c ouv er t ur e.

Couverture
Les menuis er ies doiv ent as s ur er la c ont inuit é de l’ét anc héit é Lattage Support paille + frein-vapeur
à l’eau, à l’air et minimis er les pont s t her miques . Les appuis
Contrelattage + étanchéité à l’air
Hauteur et t ableaux s ont c onç us de f aç on à r ejet er v er s l’ex t ér ieur
Pare-pluie
tructure porteuse
t out es les eaux r eç ues r uis s elant s ur leur s ur f ac e.

Protection Contrelattage
extérieure
Paille Protection
Chant Menuise ie Enduit intérieur extérieure
Face Bout Enduit extérieur
Ficelles Remplissage des angles
Pied de mur Trame de renfort Trame de renfort
Terminologie des parties Vue d’ensemble Isolant complémentaire
visibles d’une botte de paille d’une construction en paille Support bois
ou pièce de renfort Isolant complémentaire Paille
Isolant complémentaire
Support d’accroche Coupe
Goutte d’eau dans pour enduit longitudinale
Détails et revêtements des murs extérieurs enduit extérieur Trame adhésive Chevrons Paille
Enduit extérieur pour raccord porteurs
d’étanchéité à l’air Exemple de remplissage Coupe
Les r ev êt ement s ex t ér ieur s s ont c hois is s elon leur niv eau de pr ot ec t ion aux int empér ies et la
Botte de paille avec pente entre les éléments porteurs transversale
s it uat ion du bât iment . On dis t ingue, par or dr e c r ois s ant de pr ot ec t ion, les enduit s de t er r e, de
t er r e av ec f init ion à la c haux , de t er r e s t abilis ée, de c haux , les bar dages et les v êt ur es .
vers goutte d’eau Joint d’étanchéité à l’air

Bavette Botte de paille Parement intérieur Mise en oeuvre des angles


d’étanchéité
métallique Larmier Appui extérieur
Ossature bois Menuiserie Étanchéité Des mont ant s en bois dis pos és en équer r e ou des dis pos it if s équiv alent s

Menuiserie
as s ur ent le maint ien des bot t es d’angle. Les v ides s ont c omblés av ec un
mat ér iau is olant dont les c ar ac t ér is t iques s ont pr oc hes de c elles de la

Contreventement Inclinaison ≥ 20 % Tablette intérieure paille.


Trame de renfort Enduit extérieur
Appui Trame adhésive
Pare-vapeur Isolant pour raccord
complémentaire d’étanchéité à l’air
Joint d’étanchéité Support bois Paille Paille
Enduit de finition à l’air Isolant
Trame de renfort Trame de renfort complémentaire
Appui en métal Trame de renfort Enduit extérieur Enduit intérieur Enduit intérieur
Barda e Contrelatte Ossature Trame de renfort
Panneau rigide Première couche d’enduit Extérieur Intérieur bois
en bois Pare-pluie Montant d’ossature
Détail d’un mur extérieur Détail d’un mur extérieur Appui en bois Extérieur Intérieur Principe de disposition
avec bardage bois avec enduit de finition Finition linteau avec retour enduit de montants et bottes d’angle
102 103
ehcram aç
Protections solaires
Vérandas
Une véranda est un ouvrage vitré qui permet d’agrandir et d’améliorer le confort d’une habitation. Elle Enrouleur du store Guide Coffre du volet roulant Guide
latéral latéral
En s ais on c haude, il es t néc es s air e de pr év oir

peut remplir les fonctions de jardin d’hiver non chauffé, de sas d’entrée ou de pièce à vivre chauffée et une pr ot ec t ion s olair e. L’appor t d’ombr e doit êt r e

utilisable toute l’année. Son enveloppe doit répondre à des critères de confort thermique, d’étanchéité à
s it ué à l’ex t ér ieur d’une v ér anda : des s t or es
ex t ér ieur s ( a) ou des v olet s r oulant s ( b) f ix és s ur

Comment l’eau et à l’air ainsi que de stabilité structurelle. Sa jonction avec un gros oeuvre déjà stabilisé et avec le les mont ant s de la t oit ur e et s ur les par ois

sol doit être soignée. v er t ic ales as s ur ent une pr ot ec t ion ef f ic ac e. Des


c apt eur s d’ens oleillement , des s ondes de
t empér at ur e ou des anémomèt r es per met t ent
l’ouv er t ur e ou la f er met ur e aut omat ique des
s t or es et v olet s en f onc t ion des c ondit ions
Implantation et typologie mét éor ologiques . En f in de jour née, l’ombr e d’un
éc r an v égét al, d’une palis s ade ou d’un bât iment
v ois in peut s ’av ér er s uf f is ant e.
les pr oc édés c ons t r uc t if s per met t ent de c onc ev oir t ous t y pes
d’implant at ions ( a) :
- en appui s ur un s eul mur de f aç ade ;
- en appui s ur deux mur s ex is t ant s ;
a Store extérieur b Volet roulant extérieur
- enc as t r ée ou en appui s ur t r ois c ôt és ou plus .
Tout es les f or mes de v ér andas s ont env is ageables ; les plus
c our ant es ( b) s ont :
- r ec t angulair es à une ou plus ieur s pent es ;
Points singuliers
- en équer r e av ec noue ou ar êt ier ;
- par allélépipédiques ;
- r ay onnant es . Les r ac c or ds s ur c hev r ons ( a) , les r iv es lat ér ales ( b) , les r iv es de t êt e ( c ) , les pénét r at ions
c ont inues ( d) , les jonc t ions bas s es ( e) , les noues ( f ) , les ar êt ier s ( g) et les jonc t ions c hev r on/ t r a-
v e r s e ( h ) d o i v e n t b é n é f i c i e r d ’ u n e e x é c u t i o n s o i g n é e . U n d é f a u t d e m i s e e n oe u v r e d e s j o n c t i o n s ,
e n t r e e l l e s o u a v e c l e g r o s oe u v r e , p e u t e n g e n d r e r d e s i n f i l t r a t i o n s d ’ e a u . L e s b a n d e s d e s o l i n
por t e- mas t ic , ut ilis ées pour les mur s en bét on, s ont ét anc hées au mas t ic élas t omèr e dans leur
par t ie s upér ieur e.
Profilé
Parclose Profilé en aluminium
en aluminium
b a c f g d Bande de rive
Plaque de métallique
Appui sur un mur Appui sur 2 murs Appui sur 2 murs Appui sur 3 murs Véranda métallique polycarbonate Plaque de
(à 2 pentes) (à 1 pente) (en appui extérieur) Joint polycarbonate

Clipsage des parcloses


Rectangulaire Rectangulaire En équerre En équerre Rupteur
à 1 pente à 3 pentes avec noue avec arêtier e Joint Joint
Liaison entre 2 bâtiments Appui sur 3 murs de pont
(encastrée) thermique Écoulement de l’eau Pente
Joint mastic d’étanchéité a Raccord sur chevron b Rive latérale vers l’égout
a Implantation et liaison avec le bâti Parallélépipédique b Typologie Rayonnante Joint mastic d’étanchéité
Bande de solin métallique Joint Double vitrage
Mastic sur Bande de solin métallique
fond de joint Cale Joint
Vis + Sol fini Traverse
Structure et remplissage
cheville Mastic sur (niveau 1)
Vis + Joint fond de joint
cheville Vis + Bavette
La s t r uc t ur e d’une v ér anda peut êt r e en bois , PVC, ac ier ou aluminium. Elle es t c ons t it uée de pr of ilés ( a) as s emblés ent r e eux et c ompor t ant
cheville Chev on Usinage dans le chevron
des f euillur es dans les quelles v iennent r epos er des panneaux de r emplis s age t r ans par ent s ( v er r e) ou t r ans luc ides ( mat ér iaux de s y nt hès e :
(niveau 2) avec pénétration de la
poly mét hac r y lat e, poly c ar bonat e, et c . ) ( b) . Un jeu s uf f is ant per met la dilat at ion des plaques et des pr of ilés .
traverse + étanchéité
Adhésif plein Seuil en béton Principe de drainage
Parclose Parclose (haut de plaque)
Profilé Plaque de En cas de faible pente : jeu en extrémité de serreur
e aluminium polycarbonate pour permettre l’écoulement de l’eau
tnemeluocÉ

c Rive de tête d Pénétration continue e Jonction basse Pente Serreur du rampant


En épine Serreur de la traverse
Capot serreur Adhésif Plaques de polycarbonate alvéolaire Cale en bois Profilé Vitrage isolant
En épine tubulaire Seuil perforé Vitrage Rupteur Parclose Profilé
Parclose Montant d’angle + profilé feuilleté Polysulfure de pont Parclose
aluminium Espaceur thermique Joint Rupteur
(bas de plaque) Joint de pont
thermique
Vitrage Chevron
en aluminium
(feuilleté extrudé
Joint côté intérieur) Rupteur
En chevron de pont Profilé Gorges
Gorge drainante thermique Filtre obturant adhésif aluminium Butyl Déshydratant de cheminement Traverse
avec butées en aluminium
lanhceT sèrpa’D

Chevron Seuil Obturation et protection des alvéoles Vitrage feuilleté Plaque de Joint des eaux extrudé
polycarbonate Plaqu de Joint
a Profilés en PVC ou aluminium Montant simple b Plaques de remplissage f Noue à épines polycarbonate g Arêtier en épine h Jonction chevron/traverse
104 105
ehcram aç
Protection de l’étanchéité Toiture chaude, toiture froide
Toitures-terrasses
Les toitures-terrasses sont des couvertures à faible pente ou à pente nulle qui n’apparaissent pas en Elle a pour r ôle de pr és er v er le r ev êt ement d’ét anc héit é L a t o i t u r e c h a u d e ( a ) e s t c a r a c t é r i s é e p a r l a m i s e e n oe u v r e d u c o m p l e x e

façade. Elles assurent un double rôle d’étanchéité et d’isolation thermique. Qu’elles soient accessibles c ont r e les agent s ex t ér ieur s lor s qu’il n’es t pas is olant - ét anc héit é dir ec t ement s ur le s uppor t , s ans pos s ibilit é de c ir c ulat ion

ou non, elles sont dans tous les cas particulièrement délicates à mettre en oeuvre, en particulier si elles aut opr ot égé. La pr ot ec t ion es t alor s c hois ie en f onc t ion d’air . La t oit ur e f r oide ( b) dis pos e d’un es pac e v ent ilé ent r e les élément s

doivent devenir des zones d’agrément comme des jardins. Les toitures-terrasses exigent une étanchéité
de la nat ur e du r ev êt ement d’ét anc héit é et de la d’ét anc héit é et l’is olat ion t her mique. Si l’élément por t eur es t en bét on ou en

des t inat ion de la t oit ur e- t er r as s e. Elle doit êt r e adapt ée à a c i e r , u n e t o i t u r e c h a u d e e s t m i s e e n oe u v r e . S ’ i l e s t e n b o i s , l e s d e u x


Comment
parfaite. la pent e de la s t r uc t ur e por t eus e, et ne pas oc c as ionner
de s ur c har ges inut iles .
t ec hniques s ont applic ables .

Protection lourde Revêtement Protection Isolant


d’étanchéité rapportée
Éléments porteurs
Engravure
Les élément s por t eur s d’une t oit ur e- t er r as s e peuv ent êt r e : Bandeau de béton e ≥ 4 cm
- en bét on ( a) : dalles , ner v ur es en bét on ar mé ou pr éc ont r aint , hour dis , et c . ;
- en mét al ( b) : f or mées de t ôles d’ac ier ner v ur ées f ix ées s ur des pannes ;
- en bois ou dér iv é du bois ( c ) .
d ≥ 4 cm Pare-vapeur
Cheminée Étanchéité Élément porteur
Relief Bandeau de béton Relevé a Toiture chaude isolée
d’étanchéité Lame d’air ventilée Protection
Couronnement Support E ≥ 0,06 m rapportée
Mitron d’étanchéité Revêtement Support
Étanchéité Isolant thermique Pare-vapeur d’étanchéité d’étanchéité
Souche Relief
Isolant Protection lourde par couche de gravillons
Bac acier (terrasse inaccessible)
b Élément porteur en métal Dalle fractionnée
Acrotère en béton
Étanchéité Forme Étanchéité Relevé E ≥ 2 cm Isolant
de pente d’étanchéité 1 cm ≤ e ≤ 2 cm S ≤ 10 m2 (avec pare-vapeur
Évacuation Isolant Élément porteur éventuel)
Mur de façade Élément porteur des eaux
(dalle en béton armé) m b Toiture froide
Platelage ~ 2
a Élément porteur en béton d
Poutre en boi c Élément porteur en bois
≤4m
Étanchéité Terrasse accessible

La pr inc ipale c ont r aint e c ons is t e à c ons er v er une haut eur s uf f is ant e pour
Isolation thermique
as s ur er l’ét anc héit é à l’eau de l’ouv r age, t out en per met t ant à la per s onne
en s it uat ion de handic ap de ne pas êt r e c onf r ont ée à un r es s aut de plus de

Isolant thermique Désolidarisation Pare-vapeur


2 c m de haut le long de s on c heminement .
L’ i s ol ant t her m i que dans l e c om pl ex e t oi t ur e- t er r as s e peut êt r e m i s en oeuv r e à di f f ér ent s endr oi t s :
- en s ous - f ac e de l a s t r uc t ur e por t eus e ( déc ons ei l l ée, l ’ i s ol ant ne pr ot égeant pas l a s t r uc t ur e por t eus e des c hoc s t her m i ques ) ( a) ;
- s ur l a s t r uc t ur e por t eus e et s ous l a f or m e de pent e f ac ul t at i v e, di s pos i t i on dél i c at e à m et t r e en oeuv r e pui s qu’ el l e ex i ge l ’ i ndépendanc e ou E ≤4m e ≤4m
l e f r ac t i onnem ent de l a f or m e de pent e ( b) ;
- s ur l a f or m e de pent e f ac ul t at i v e, t ec hni que c our ant e des t oi t ur es - t er r as s es , l ’ i s ol ant s er v ant de s uppor t au r ev êt em ent d’ ét anc héi t é ( c ) ;
Protection par dalle fractionnée Menuiserie à seuil bas ≤ 2 cm
- s ur l ’ ét anc héi t é ( t ec hni que de l a t oi t ur e i nv er s ée) , pr oc édé adm i s uni quem ent s ur une s t r uc t ur e por t eus e en bét on av ec une pr ot ec t i on
en béton coulé sur place
l our de ( d) .
(terrasse accessible aux piétons)
Pare-vapeur Étanchéité Isolant
Étanchéité Isolant Dalles flottantes
Plot réglable e’ Dalle posées sur plots réglables
Forme de pente en hauteur Parquet, carrelage
Forme de pente ou moquette
Structure porteuse e
Structure porteuse
l l
e
a En sous-face de la structure c En support direct d’étanchéité ≤ 2 cm ≤ 2 cm
h
Étanchéité Désolidarisation Isolant
Pare-vapeur Étanchéité Isolant éventuelle
Revêt ment Pare- peur et
Forme de pente d’étanchéité isolant thermique éventuel Joint d’étanchéité Relevé
d’étanchéité
Forme de pente 5 cm ≤ h ≤ 15 cm Lame d’air ventilée
0,40 m ≤ l (partie courante) Bavette en zinc Cuvelage étanche
Structure porteuse Structure porteuse 0,3 cm ≤ e ≤ 0,5 cm (partie courante)
1 cm ≤ e’ ≤ 1,5 cm (périphérie) Plots-vérins réglables par vis
Protection par dalles sur plots
b Entre la structure porteuse et la forme de pente d Sur étanchéité (toiture inversée) (terrasse accessible aux piétons) Terrasse accessible
106 107
ehcram aç
Lignes de fixation Mise en oeuvre sur éléments porteurs en bois
Étanchéité des toitures-terrasses
Un revêtement d’étanchéité est une membrane élastique, plastique ou élastoplastique, qui évite le Le r ev êt em ent d’ ét anc héi t é, ou l a pr em i èr e c ouc he La t ec hni que l a pl us c our ant e c ons i s t e à r éal i s er un c om pl ex e de t oi t ur e c haude ( s ans

passage de l’eau et qui résiste sans se rompre à une déformation du support. Ces complexes sont d’ un r ev êt em ent bi c ouc he, pos s ède des l i gnages l am e d’ ai r v ent i l ée) c ons t i t ué d’ un par e- v apeur et d’ un ens em bl e i s ol ant / r ev êt em ent

toujours placés sur l’ouvrage porteur. Les revêtements d’étanchéité conviennent particulièrement aux
qui per m et t ent de m at ér i al i s er l ’ al i gnem ent de l a d’ ét anc héi t é qui peuv ent êt r e s oudés et / ou f i x és m éc ani quem ent .
f eui l l e et des f i x at i ons m éc ani ques .

Comment toitures-terrasses, puisqu’ils permettent de réaliser des ouvrages de pente faible ou nulle, tout en étant Étanchéité Isolant
utilisables pour des toitures inclinées.
Tête de
l’élément
Revêtements en feuilles bitumineuses de liaison
de la fixation
Abouts de lés décalés Plaquette Pare-vapeur Panneau
Les f eui l l es en bi t um e m odi f i é él as t om èr e ( SBS) ou pl as t om èr e ( APP) ( a) s ont as s em bl ées en
de la fixation à base
s y s t èm es bi c ouc hes ( épai s s eur nom i nal e de 5 m m ) ou m onoc ouc hes ( épai s s eur nom i nal e de
4 m m ) . La l ar geur de r ec ouv r em ent des l és ( b) dépend de l a f i ni t i on des f eui l l es et du t y pe de
de bois
r ev êt em ent ; el l e es t pl us i m por t ant e en m onoc ouc he c om pt e t enu de l a néc es s i t é d’ un
Bord Pare-vapeur
s oudage pl us f i abl e et pl us s éc ur i t ai r e. L’ as s em bl age et l e l i ai s onnem ent des f eui l l es ent r e
el l es et ent r e c ouc hes es t r éal i s é par s oudage au c hal um eau à f l am m e ouv er t e ou, pour l es de la feuille fixé mécaniquement Pare-vapeur soudé Pare-vapeur soudé
ét anc héi t és bi c ouc hes uni quem ent , par c ol l age à l ’ endui t d’ appl i c at i on à c haud ( EAC ) ( c ) .
Recouvre ents Joint Lignage matérialisant Isolant collé sur le pare-vapeur Isolant fixé mécaniquement Isolant collé sur pare-vapeur
Surface longitudinaux des lés le bord de la future feuille Lignage matérialisant Étanchéité soudée sur isolant Étanchéité soudée sur isolant Étanchéité fixée mécaniquement
(autoprotégée ou non) venant en recouvrement la ligne des fixations parementé (ou auto-adhésive) parementé (ou auto-adhésive)
b Recouvrement des lés
Galon Enduit d’application
2e couche à chaud
Membrane sur mesure en EPDM
1re couche
Liant Support Chalumeau
à flamme ouverte Les m em br anes en c aout c houc EPD M s y nt hét i que ( ét hy l ène- pr opy l ène- di ène- m onom èr e) s ont r éal i s ées en us i ne s ur m es ur e, en une s eul e

Sous-fac Armature Soudage au chalumeau pi èc e et pl ac ées en une s eul e c ouc he. R és i s t ant es aux U V, et i m m édi at em ent ét anc hes , el l es s e pl ac ent r api dem ent et f ac i l em ent . El l es s ont

Collage à l’EAC
r ec y c l abl es et of f r ent une bonne r és i s t anc e aux c hoc s de t em pér at ur e ( de - 40 à + 120 ° C ) . El l es c onv i ennent pour t out t y pe de t oi t ur e pl at e
a Composition d’une feuille bitumineuse c Assemblage et liaisonnement des feuilles ou l égèr em ent i nc l i née, en r énov at i on ou pour une nouv el l e c ons t r uc t i on.

Revêtements fixés mécaniquement

Revêtement d’étanchéité
Le r ev êt em ent d’ ét anc héi t é aut opr ot égé es t f i x é aux él ém ent s por t eur s
Soudure du
au m oy en d’ un él ém ent de l i ai s on et d’ une pl aquet t e de r épar t i t i on.
C el l e- c i es t génér al em ent pl ac ée en l i s i èr e de l é et r ec ouv er t e par l e l é
recouvrement
adj ac ent m ai s el l e peut aus s i êt r e pl ac ée en pl ei n l é et r ec ouv er t e Pare-vapeur
d’ une bande déc oupée. Le r ev êt em ent ét ant aut opr ot égé, l a t oi t ur e doi t
êt r e i nac c es s i bl e ( hor m i s pour l ’ ent r et i en de l ’ ét anc héi t é el l e- m êm e) .

Sens de pose des lés


Lé n° 3 Lé n° 2 Lé n° 1
Vis de fixation 1 Le support doit être propre, sans poussière et sans humidité, 2 La membrane est étalée sur toute la surface du toit, puis laissée
du revêtement sans partie saillante, sans graisse ou autres matériaux au repos de sorte que la tension intégrée diminue. Elle est enroulée
susceptibles d’endommager l’étanchéité de toiture. Les assises sur un côté et le support est uniformément encollé. La membrane
Vis de fixation poreuses doivent être recouvertes d’un vernis d’adhérence. est ensuite déroulée sur la colle et marouflée à l’aide d’un rouleau.
temporaire
Espacement de l’isolant Tôle nervurée
entre fixations Isolant

Demi-largeur Demi-largeur
utile de lé utile de lé

Isolant support Bande de Plaquette Revêtement


d’étanchéité renforcement* de répartition d’étanchéité

Tête trompette Tête plate 3 La membrane d’étanchéité est repliée le long des rives de toiture. 4 Pour éviter les fuites, les coins intérieurs sont pliés pour former
La colle pour EPDM est appliquée sur la remontée de toiture, un cornet qui est aplati et collé sur la rive de toiture en appuyant
Plaquette métallique Vis autoperceuse juste avant le rebord vertical de la rive et sur la rive de toiture. fermement à l’aide d’un rouleau.
Pare-vapeur éventuel Élément de liaison Élément porteur de répartition pour tôle d’acier La membrane est replacée sur la rive en appuyant fermement.
(*) Peut être sur le revêtement en cas de membrane synthétique.

108 109
ehcram aç
Lanterneau ouvrant Joint de dilatation
Toitures-terrasses : points singuliers
Les points singuliers d’une toiture sont tous les points qui pourraient interrompre la continuité du plan Dôme translucide Les j oi nt s de di l at at i on s ont des ouv r ages dél i c at s qui doi v ent êt r e ét anc hes à l ’ eau,

d’étanchéité à l’eau. Ils peuvent être linéaires (pourtour de la toiture, des édicules, jonction avec les Parclose métallique
al or s que l es él ém ent s de gr os oeuv r e qui l es s uppor t ent peuv ent bouger s ui t e aux

façades des étages en retrait, joints de dilatation) ou ponctuels (évacuation des eaux pluviales,
c ont r ai nt es dues à l ’ al l ongem ent / t r ac t i on, au t as s em ent v er t i c al et au c i s ai l l em ent
de maintien du dôme hor i z ont al .

Comment ventilations, passages de câbles). Leur traitement vise à empêcher l’eau de s’infiltrer. Leur exécution Cadre ouvrant Dalles sur plots Étanchéité Joint de dilatation étanche
doit être soignée. en tube métallique

Emplacement des points singuliers Costière Plot ≥ 0,05 m


150 mm en acier ≥ 0,05 m
mini Charnière
Les point s s ingulier s s ont plus nombr eux s ur les t oit ur es en bét on, r ec ouv r ant des logement s pos s édant de nombr eux équipement s Isolant servant
de support au
relevé d’étanchéité
t ec hniques que s ur les t oit ur es en t ôles d’ac ier ner v ur ées r ec ouv r ant des at elier s av ec peu d’équipement s pr opr es au f onc t ionnement
du bât iment .

Relevé Cadre fixe


Relevé Costière Costière Habillage
d’étanchéité Chapeau d’acrotère
Collier Couvre-joint Fixation
Redan ou de la costière Isolant Pare-vapeur
bandeau Collerette Enduit Relevé Dôme Relevé
Manchon Étanchéité Isolant Terrasse plate sans isolant Terrasse plate avec isolant
Redan Cadre autoprotégée Pare-vapeur Dalle en béton Terrasse en dalles sur plots posés sur le revêtemement d’étanchéité
Grille Platine Souche
Relevé
Ventilation Eaux pluviales

Mastic Boîte garde-grève perforée Grille ajourée


(laisse passer l’eau
Raccord Revêtement Couche de mais pas les graviers) Platine Étanchéité collée
Toiture en Isolant Boisseau d’étanchéité protection Collier de serrage 50 mm
béton Moignon Descente thermique Couche de protection à la platine mini
Niveau supérieur Collerette en plomb Étanchéité Bavette Platine repliée
Mur ou de la protection courante écartant l’eau du trop-plein
Eaux Conduit Joint de Acrotère bas de la façade
acrotère Ventilation de Lanterneau hauteur
hauteur 1 m pluviales fumée dilatation 15 à 30 cm ≥ 0,12 m Platine ≥ 0,15 m Isolant
50 mm
mini
150 mm Moignon
Écartement des émergences Relevé d’étanchéité
mini cylindrique
Couche de Support Étanchéité Pare-vapeur
Les éc ar t em ent s donnés c i - des s ous s ont La haut eur du r el ev é d’ ét anc héi t é es t es s ent i el l e : el l e r epr és ent e l a di s t anc e ent r e l e protection Fourreau Évacuation des eaux
néc es s ai r es pour as s ur er l es ét anc héi t és et haut de l a pr ot ec t i on de l a t oi t ur e et l e r el i ef ou bec quet ( ouv r age s ol i dai r e de l ’ él ém ent Tuyau métallique Trop-plein
l eur s r el ev és ai ns i que l e pas s age pour por t eur em pêc hant l es eaux de r ui s s el l em ent ou de r ej ai l l i s s em ent de s ’ i nt r odui r e non métallique Bouche avec garde-grève (terrasse inaccessible)
l ’ ent r et i en. Si l ’ éc ar t em ent es t i m pos s i bl e, der r i èr e l es r el ev és ) . (terrasse inaccessible)
Acrotère bas (par définition, sa hauteur
l ’ ém er genc e peut êt r e ac c ol ée à l ’ ac r ot èr e.

Acrotère Garde-corps au-dessus de la protection est inférieure à 0,30 m)


Becquet Habillage d’acrotère Conduit de fumée

d4 d5 Dallette en béton
d6 préfabriqué Gravier
l3 Couche
< 300 mm Étanchéité de protection Relevé d’étanchéité Couronnement Tuyau de
h* Étanchéité recouvrant l’acrotère à étancher ventilation
l6 100 mm 50 mini Doublage
d3 l4 d 3 l5 mini Isolant thermique e ≥ 0,10 m
Relevé
d’étanchéité 50 mm Enduit grillagé Bandeau
l1 autoprotégé 60 mm mini Bande à larmier
l2 mini de zinc
Dalle Conduit Couche
pleine >2% en boisseaux H de protection
d2 L ≤ 10 m d2 L ≤ 10 m d1
Isolant Étanchéité en Mur en Isolant
partie courante béton Pare-vapeur Enduit
si lx (m) dx mini (m) Relevé d’étanchéité d’une Dalle pleine
hauteur de 100 mm minimum Support pare-vapeur
≤ 1,20 0,50 * si pente nulle : hmini = 150 mm
> 1,20 1,00 * si pente ≥ 1% : hmini = 100 mm
Toiture-terrasse inversée Élément porteur Isolant Pare-vapeur Étanchéité
accessible à faible circulation Toiture-terrasse non accessible Toiture-terrasse non accessible H = hauteur du relevé
110 111
ehcram aç
Détails des supports de végétalisation semi-intensive et extensive
Toitures-terrasses végétalisées
Trois types de végétalisation des terrasses et toitures sont à distinguer : la végétalisation extensive qui La m i s e en oeuv r e d’ une t oi t ur e v égét al i s ée ex t ens i v e et s em i - i nt ens i v e v ar i e s el on l e s uppor t ( bét on ar m é ( a) , bac ac i er ( b) ou boi s ( c ) ) .

forme un simple couvert végétal, la végétalisation semi-intensive qui forme un espace végétal paysager Les f i gur es c i - des s ous donnent l e dét ai l des c ouc hes de dr ai nage, des c ouc hes f i l t r ant es et des pr opor t i ons d’ épai s s eur de s ubs t r at en f onc t i on

de faible hauteur, et la végétalisation intensive aussi appelée toiture-terrasse-jardin. Les


du t y pe de c ul t ur e, ai ns i que l es haut eur s et c onf i gur at i ons des r el ev és d’ ét anc héi t é et des z ones s t ér i l es .

toitures-terrasses végétalisées présentent de nombreux avantages : isolation acoustique, isolation Substrat Petits ligneux
Comment
thermique, régulation des eaux pluviales, intérêt écologique et esthétique, etc. élaboré
Couvertine Vivaces
Substrat et graminées
Acrotère Substrat Succulentes élaboré
monocouche
Typologie de la végétalisation des toitures-terrasses
Relevé d’étanchéité
Végétalisation Zone stérile Semi-
Végét al i sat i on ext ensi ve
extensive intensive
Elle es t génér alement r éalis ée s ur des
Végétalisation Dispositif Extensive ou semi-intensive
t oit ur es dis pos ant de s ur c har ges admis s i-
semi-intensive de séparation
bles f aibles . Les as s oc iat ions v égét ales
s ont pr oc hes de c elles de la nat ur e et
Extensive
adapt ées aux c ondit ions de s éc her es s e
ex t r êmes . L’objec t if de s a mis e en plac e
Espaces verts au sol
es t un f onc t ionnement aut onome.

Végét al i sat i on semi - i nt ensi ve


Elle es t mis e en plac e s ur des t oit ur es
plat es et ac c ept ent des gr aminées , des
plant es v iv ac es et des ar bus t es t apis s ant s
Dalle Étanchéité Protection Pare-vapeur Isolant Couche Couche Couche Couche
ou de f aible haut eur . Réalis ée s ur des
Costière en béton bicouche de l’étanchéité thermique drainante filtrante drainante filtrante
c ouc hes de c ult ur e de f aible épais s eur , s on
ent r et ien es t plus impor t ant que c elui des métallique antiracines
v égét alis at ions ex t ens iv es , mais moins que

a Sur support en béton armé Substrat Petits ligneux


c elui des v égét alis at ions int ens iv es .
élaboré
Vivaces
Végét al i sat i on i nt ensi ve

Substrat et graminées
Elle c ouv r e des es pac es ent r et enus

élaboré
r égulièr ement et des t inés à êt r e
f r équent és . Plant es v iv ac es , ar bus t es , Acrotère Substrat Succulentes
ar br es et pelous es y s ont plant és ; les
Couvertine Relevé d’étanchéité monocouche
c ombinais ons es t hét iques pos s ibles s ont
c elles des es pac es v er t s . Les v égét alis a-
Zone stérile Semi-
t ions int ens iv es néc es s it ent des épais s eur s
intensive
Ext nsive ou semi-intensive
de c ouc hes de c ult ur e impor t ant es et des
s ur c har ges admis s ibles plus gr andes que
Dispositif
c elles des aut r es t y pes de v égét alis at ion.
de séparation
Extensive

Pente minimale Isolant Élément porteur Couche Couche Couche Couche


Étanchéité Protection de 3 % thermique en bac acier drainante filtrante drainante filtrante
bicouche de l’étanchéité
antiracines
Acrotère Élément de
séparation Costière
métallique b Sur support en bac acier Substrat Petits ligneux
élaboré
Becquet de Vivaces
protection Substrat et graminées
Terre Acrotère élaboré
Zone végétale Végétalisation extensive Substrat Succulentes
stérile (gazon) Couvertine Relevé d’étanchéité monocouche
Zone stérile Semi-
Relevé Terre végétale Végétalisation de façade intensive
d’étanchéité (arbres) (mur végétal) Ex nsive ou semi-intensive
Dispositif
de séparation
Extensive
Végétalisation intensive
Dalle en Terre végétale
béton armé Étanchéité (arbustes) Trois types de végétalisation des toitures-terrasses
Pare-vapeur Couche filtrante
bicouche Couche de drainage Protection Pente minimale Élément Structure Étanchéité Couche Couche Couche Couche
Isolant antiracines de l’étanchéité drainante filtrante drainante filtrante
thermique Isolant de 3 % porteur porteuse bicouche
Exemple de végétalisation intensive Costière thermique en bois en bois antiracines
(toiture-terrasse-jardin) métallique Pare-vapeur c Sur support en bois

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ehcram aç
Points singuliers
Toitures végétalisées : points singuliers
L’étude de la végétalisation d’une toiture-terrasse doit prendre en compte le traitement des chemins de Détails d’exécution pour le traitement des lanterneaux avec (a) ou sans zone stérile (b), des acrotères (c), des évacuations d’eaux pluviales (d),

circulation, des zones stériles, des émergences, des évacuations d’eau pluviale, des joints de dilatation, des joints de dilatation apparents avec (e) ou sans protection meuble (f) et des joints de dilatation enterrés (g).

des lanterneaux et, d’une façon générale, des différents points singuliers de la toiture. Un système de
rétention ou de réserve en eau peut également être intégré si la configuration et les surcharges Végétation
Comment
admissibles du support le permettent. Végétation (succulentes)
Dipositif de
séparation Couche de culture
Lanterneau Couche de culture
Zone stérile Couche filtrante Couche filtrante
Lanterneau ≥ 400 mm
Zones de végétalisation et chemins de circulation Couche drainante Couche drainante
150 mm mini
I l es t r ec ommandé de c ons er v er en pér iphér ie des ouv r ages c ons t r uit s et des ouv r ages émer gent s ( lant er neaux , c heminées , et c . ) , une bande 150 mm mini
non v égét alis ée de 0, 40 m appelée bande s t ér ile, pour v ue d’une pr ot ec t ion ( gr av ier s , dallet t es , et c . ) . Les c hemins de c ir c ulat i on per met t ent
l’ac c ès aux équipement s t ec hniques et doiv ent êt r e dot és d’un r ev êt ement appr opr ié. La z one s t ér ile n’es t pas un c hemin de c ir c ulat ion.

40 cm mini Exemple de dispositif de séparation maintenu


Rive de toiture par des pattes en membrane d’étanchéité collée
Ouvrage émergent Patte
Relevé autoprotégé Zone stérile Protection
h* Étanchéité bicouche antiracines
bmolprus ne tnemitâB

(protection par Étanchéité bicouche antiracines Isolant thermique


graviers ou Isolant thermique
tnemepiuqÉ

autoprotection) Pare-vapeur
euqinhcet

Pare-vapeur
erutiot ed eviR

Végétation
C MV

a Lanterneau avec zone stérile b Lanterneau sans zone stérile


Couche
400 mm de culture Végétation Zone stérile 800 mm + Ø descente EP mini Dipositif de
mini Couche filtrante Relevé d’étanchéité Dispositif de séparation Couche de culture
autoprotégé séparation
Environ Couche filtrante Largeur 400 mm
80 cm Couche Zone stérile ≥ 400 mm Couche drainante Platine 120 mm autour de la descente EP
drainante Garde-
grève
Accès Étanchéité bicouche
h > 50 mm
Élément porteur
Bâtiment en surplomb Isolant thermique
Zone térile Zone stérile aménagée Pare-vapeur * Hauteur conforme aux DTU ou avis techniques Ø
en chemin de circulation en fonction de la pente et de la protection
80 mm
Chemin de circulation indépendant de la zone stérile Traitement de la périphérie avec zone stérile Végétation Couche Étanchéité bicouche
Protection drainante antiracines
Étanchéité bicouche antiracines Couche Couche Isolant thermique
Isolant thermique de culture filtrante Pare-vapeur
Systèmes de rétention et de réserve d’eau
Pare-vapeur Pente ≤ 5 % Pente > 5 %
exemple avec zone stérile exemple avec zone stérile
Le s y s t ème doit r et enir le plus d’eau pos s ible dans un minimum de v olume en t enant c ompt e des s ur c har ges admis s ibles du s uppor t . Les en gravillons autoprotégée
s y s t èmes de r ét ent ion en eau en mas s e ( a) piègent l’eau de pluie dans des alv éoles ét anc hes mis es en plac e en par t ie bas s e du s y s t ème de
c Acrotère revêtu par l’étanchéité
d Évacuation des eaux pluviales
c ult ur e. L’eau es t ut ilis ée apr ès dif f us ion par c apillar it é dans la c ouc he de c ult ur e, ou par puis age dir ec t du s y s t ème r ac inai r e dans la
r és er v e. Les s y s t èmes de r ét ent ion en eau per manent e ( b) s ont c ons t it ués d’une lame d’eau de f aible épais s eur ( 20 à 30 mm) aliment ée à la ju u’à l’arête extérieure avec zone stérile
demande par un s y s t ème de f lot t eur .

Ø 300 mm Étanchéité du Plaque rigide de protection


joint de dilatation Dipositif de Végétation Joint de dilatation étanche
séparation Éléments supports
Végétation Zone stérile Zone stérile rigides
Végétation Raccordement ≥ 400 mm ≥ 400 mm
au tuyau
d’alimentation Relevé
Substrat Substrat d’étanchéit h
Filtre Couche
Module réservoir Flotteur filtrante
Canalisation Niveau d’eau h < 50 mm
de drainage permanent
Bicouche Protection meuble Étanchéité bicouche Élément porteur Étanchéité bicouche
d’étanchéité en graviers antiracines antiracines
antiracines Couche drainante
Étanchéité bicouche antiracines Pare-vapeur Couche drainante Isolant thermique Couche filtrante Isolant thermique
Diffusion latérale de l’eau Socle Couche drainante Couche filtrante Pare-vapeur Couche de culture Pare-vapeur
Isolant thermique Dalle en béton armé par gaine annelée perforée en agrégat minéral poreux Couche de culture
e Joint de dilatation apparent f Joint de dilatation apparent g Joint de dilatation enterré
a Système à rétention d’eau en masse b Système à réserve d’eau permanente avec protection meuble autoprotégé
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ehcram aç
Escaliers en béton
Escaliers préfabriqués Marches préfabriquées

Les escaliers en béton armé, intérieurs ou extérieurs, peuvent être construits sur place au moyen de Les él ément s des es c al i er s pr éf abr i qués ( a) s ont r éal i s és dans un Les m ar c hes pr éf abr i quées c om por t ent une m ar c he et une

coffrages ou montés à partir d’éléments préfabriqués en atelier ; ils peuvent être recouverts de dalles at el i er de pr éf abr i c at i on, pui s ac hemi nés s ur l e c hant i er pour êt r e mi s c ont r em ar c he ( a) , une m ar c he en équer r e c om pos ée d’ une

assurant la finition. La préfabrication concerne aussi bien des éléments structurels comme les limons,
en pl ac e. Les es c al i er s pr éf abr i qués monobl oc s ( b et c ) s ont c ons t i - c ont r em ar c he et de l a m ar c he i nf ér i eur e ( b) ou d’ une
t ués d’ un s eul él ément c or r es pondant l e pl us s ouv ent à une haut eur c ont r em ar c he et de l a m ar c he s upér i eur e ( c ) .

Comment les crémaillères ou les paillasses que les marches ou les contremarches. Les escaliers en béton sont d’ ét age.

particulièrement utilisés en extérieur en raison de leur durabilité et de leur résistance aux intempéries. Hauteur Giron
de marche
Nez de marche
Typologie et vocabulaire Fût creux Plan de marche
(la partie centrale évidée
du fût creux est remplie
D ans l es es c al i er s en bét on, l a pai l l as s e es t l a dal l e i nc l i née,
de béton lors de la nte
par t i e i nt égr ant e des m ar c hes ( a) . Le l i m on es t une pout r e qui
Palier de repos Marches mise en place de l’escalier) p e
balancées b Escalier droit monobloc de
iL gne
s er t d’ appui aux m ar c hes et per m et de f r anc hi r l a haut eur
ent r e deux pal i er s ( b) . O n di s t i ngue l es es c al i er s dr oi t s à une Ligne
ou deux v ol ées ( c ) , l es es c al i er s bal anc és ( d) et l es es c al i er s de foulée Collet a
c i r c ul ai r es ( e) .

Palier Marche Jour ou


Jour ou
lumière lumière Crémaillère,
Paillasse Marches limon-crémaillère
Volée de Limon clavetées ou crémaillère centrale b
marches Marche droite les unes sur selon sa position par
Palier d’étage Palier d’étage les autres rapport aux marches
Contremarche
c
Palier c Escalier droit à deux volées d Escalier balancé
Cage d’escalier Ligne de foulée
a Escalier à paillasse Marches sans débord du nez de marche sur crémaillère,
a Escalier hélicoïdal c Escalier balancé monobloc limon-crémaillère ou crémaillère centrale

Noyau Clavetages et becquets d’escaliers préfabriqués Escaliers hélicoïdaux


en béton
armé
Les es c alier s à paillas s e por t eus e pr éf abr iquée néc es s it ent un r ec ouv r ement minimal Les es c al i er s hél i c oï daux s ont en génér al pr éf abr i -
de 3 c m ent r e les ar mat ur es des bec quet s d’appui pour év it er t out r is que de r upt ur e qués . I l s s ont c om pos és d’ un f ût , de m ar c hes et

Vide d’escalier Palier en br ut ale ent r aî nant la c hut e d’une v olée. Des c lav et ages r endent s olidair es les palier s d’ un pal i er s upér i eur av ec des ar m at ur es en at t ent e

Lim n central Limons à crémaill re (jour ou lumière) secteur Marches rayonnantes et la v olée d’es c alier . de l i ai s on haut e. Les él ém ent s s ont c l av et és l es uns
s ur l es aut r es .

b Escaliers à limons e Escaliers circulaires 16


Clavetage 15
14
13
Palier 12
Armatures Revêtement des marches 11
10

m 17,2 à 56,2
Noyau Ø 20 cm 9
8
Les ar m at ur es pr i nc i pal es s ont pl ac ées en par t i e i nf ér i eur e de l a Les r ev êt em ent s des m ar c hes d’ es c al i er doi v ent r és i s t er à l a f l ex i on, 7
m ar c he. Les ar m at ur es de r épar t i t i on s ont pl ac ées dans l e s ens à l ’ adhér enc e, à l ’ us ur e, à l a gl i s s anc e, et c . La f i x at i on à l a s t r uc t ur e 6
t r ans v er s al ; el l es s ont r el i ées ent r e el l es par des ét r i er s . es t r éal i s ée l e pl us s ouv ent à l ’ ai de de m or t i er ou de m or t i er - c ol l e. 5
4
3
Étrier ≥ 3 cm 2
Revêtement 1
Escalier à limon de marche
16 15 14 13
Armature de répartition Étrier
Armature 12
principale Revêtement Becquet

m 00,3 à 06,2
de contremarche 11
Becquet 1 10
≥ 3 cm
0,30m 2 9

3 4 5 6 7 8
Arma res principales
2,60 à 3,00 m
m Armature de répartition
0
≥ 0,3 Escalier à paillasse Revêtement d’un escalier à paillasse Clavetage et becquets d’escalier droit Tracé d’escalier hélicoïdal
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ehcram aç
Escaliers intérieurs
Accessibilité des escaliers
Tous les escaliers situés dans les parties communes des bâtiments d’habitation collectifs, dans les Les es c al i er s i nt ér i eur s doi v ent av oi r une l ar geur mi ni mal e de 1, 20 m s ’ i l s ne c ompor t ent auc un mur ( 1, 30 m s ’ i l s ≥g
espaces recevant du public (intérieurs et extérieurs) et dans les bâtiments accessibles doivent pouvoir c ompor t ent un mur d’ un s eul c ôt é et 1, 40 m s ’ i l s s ont ent r e deux mur s ) et c ompr endr e une mai n c our ant e de c haque

être utilisés par les personnes en situation de handicap (sauf s’ils sont doublés par un ascenseur). Les
c ôt é, même pour l es es c al i er s hél i c oï daux . I l s doi v ent êt r e f ac i l ement r epér abl es gr âc e à des di s pos i t i f s à l a f oi s
v i s uel s et t ac t i l es . L’ éc l ai r age doi t êt r e r enf or c é et ne pas engendr er de z ones d’ ombr e ni de c ont r e- j our s .

Comment nez de marches doivent être visibles. Les escaliers intérieurs ou extérieurs franchissant un dénivelé de Contraste visuel
plus de trois marches doivent comporter des mains courantes préhensibles de part et d’autre. Pour apporter un confort d’usage, les et tactile
marches de l’escalier doivent respecter 0,50 m
la relation de Blondel qui relie la hauteur
des marches au giron par la formule :
Escaliers extérieurs
0,60 ≤ 2h + g ≤ 0,64 ≥ 10 cm

m 00,1 ≤ H ≤ 08,0
Pour l es es c al i er s c om por t ant t r oi s m ar c hes ou pl us , l es ex i genc es r el at i v es aux es c al i er s i nt ér i eur s des par t i es c om m unes s ont appl i c abl es .
Pour l es es c al i er s c om por t ant m oi ns de t r oi s m ar c hes ( a) , s eul es l es ex i genc es r el at i v es à l a s éc ur i t é d’ us age ( év ei l de v i gi l anc e, r epér age
≤ 10 mm
des pr em i èr e et der ni èr e m ar c hes , t r ai t em ent des nez de m ar c hes ) s ont ex i gées . U ne m ai n c our ant e es t r ec om m andée. Si l ’ es pac e s i t ué s ous
Débord de marche Nez de marche contrastés
l ’ es c al i er n’ es t pas c l os ( b) , i l peut r epr és ent er un danger pour l es per s onnes m al v oy ant es . La par t i e s i t uée s ous 2, 30 m doi t êt r e s i gnal ée par

g sur chaque marche


un c ont r as t e v i s uel et un r appel t ac t i l e ou t out aut r e di s pos i t i f au s ol em pêc hant l e pas s age.
≥g Contremarches contrastées
des première et dernière
Première et dernière marches marches.
avec contremarche contrastée Contraste visuel
par rapport à la marche et tactile 2,20 m
h
Si H ≤ 2,20 m et si la circulation
0,50 m Contraste + rappel piétonne est possible, le vide sous
tactile au sol ou escalier doit être repéré
clôture de l’espace
Éclairage et contraste de la main courante
≥ 10 cm ≥ 10 cm
Une hauteur minimale d’échappée
de 2 m doit être prévue.
≥ 10 cm Caractéristiques dimensionnelles

≥ 5 cm ≥ 5 cm
La continuité de la main courante sur 4 cm 4 cm
0,50 m NON le palier intermédiaire est fortement
Nez de marche contrasté sur chaque marche recommandée.
Une main courante est recommandée,
même s’il n’y a qu’une marche à franchir.
Contraste visuel et tactile
Le débord de la main courante ne doit pas
réduire la largeur de passage sur le palier. Exemples de mains courantes préhensibles
a Escaliers extérieurs de moins de 3 marches Si c’est le cas, la main courante est recourbée
Discontinuité afin de ne pas créer d’obstacle dangereux
tolérée dans la circulation. 20 cm
50 cm
NON OUI
≤ 7 cm Palier
Interruption
par élément ≥g Clous antiglissants
vertical tolérée

Nez contrastés
Moquette beige
50 cm
≥ 2,20 m

NON OUI ≥g
g 0,50 m
0,90 m PVC gris
L
Aire de manoeuvre de porte non nécessaire ≥g Rdc R+1
Contraste visuel et tactile si la porte ouvre uniquement sur l’escalier
Exemples de dispositifs d’éveil
de vigilance
OUI Recourbement de la main courante Bande tactile et contrastée. Changer
pour ne pas créer d’obstacle dangereux le revêtement du sol à 0,50 m du nez
dans la circulation de la première marche est également possible.
b Repérage de la zone libre sous les escaliers Main courante et repérage (éveil de vigilance)

118 119
ehcram aç
Garde-corps et rampes
Constitution des garde-corps

Un garde-corps (ou parapet, garde-fou, rambarde, barrière, rampe, etc.) est un ouvrage de retenue qui Gar de- cor ps à bar r eaudages hor i z ont aux ( a) et / ou ver t i caux ( b)

a pour rôle de protéger les personnes contre les risques de chute. Il joue aussi un rôle esthétique dans la Les bar r eaudages hor iz ont aux s ont int er dit s en par t ie bas s e du gar de- c or ps s ur une haut eur de 45 c m à c ompt er du s ol pour év it er

perception des ouvrages qu’il surplombe ou la structuration des espaces qu’il borde. Compte tenu du l’ef f et d’éc helle ou le pas s age d’une t êt e. Sur c et t e z one, un r emplis s age empêc hant de glis s er le pied pour s e t enir en équili br e as s is t é

risque d’accidents en cas de défaillance ou d’absence de garde-corps, la responsabilité pénale des


doit êt r e pr év u.

Comment Les bar r eaudages v er t ic aux s ont aut or is és , av ec un es pac ement max imal des bar r eaux de 11 c m.

constructeurs et maîtres d’ouvrage peut être engagée. Les gar de- c or ps à géomét r ie non or t hogonale ( c ) ne doiv ent pas pouv oir êt r e t r av er s és par un gabar it par allélépipédique de 25 × 11 × 11 c m.

Gar de- cor ps vi t r és ( d)


Les gar de- c or ps v it r és s ont c ompos és d’une main c our ant e f ix ée s ur des pot elet s enc as t r és dans l’os s at ur e pr imair e du bât iment et d’un
r e m p l i s s a g e v i t r é q u i p e u t ê t r e m i s e n oe u v r e d a n s d e s f e u i l l u r e s à v e r r e s u r 2 , 3 o u 4 c ô t é s d u v i t r a g e , p a r d e s f i x a t i o n s p o n c t u e l l e s p a r p i n c e s

Nécessité des garde-corps


ou par des f ix at ions ponc t uelles t r av er s ant es .
≤ 5 cm
≤ 18 cm Main courante ≤ 18 cm
Un gar de- c or ps s ’impos e dans les c ondit ions s uiv ant es :
≤ 18 cm
- lor s que la haut eur de c hut e, mes ur ée à par t ir de la z one de s t at ionnement nor mal ( ZSN) ou de la z one de s t at ionnement pr éc air e ( ZSP) ≤ 18 cm
es t s upér ieur e ou égale à 1 m ( a) ;
- lor s que la haut eur de c hut e es t inf ér ieur e à 1 m par r appor t à la ZSN ou ZSP s it uée immédiat ement der r ièr e un gar de- c or ps pr ot égeant ≤ 18 cm ≤ 11 cm ≤ 11 cm
d’une haut eur de c hut e s upér ieur e ou égale à 1 m : la haut eur du gar de- c or ps es t alor s augment ée en t enant c ompt e de la haut eur h ( b) ;
Plein Grille ≤ 5 m
- lor s que la haut eur de c hut e es t s upér ieur e ou égale à 1 m par r appor t à la ZSN ou ZSP pr éc édée d’un t alus en pent e : un gar de- c or ps es t
obligat oir e s eulement s i  ≥ 45° ( c ) .
≥ 1,00 m ≥ 1,00 m ≤ 5 cm
≥ 45 cm ≤ 11 cm
≤ 11 cm
≤ 11 cm
≤ 5 cm
Hauteur de Hauteur de
garde-corps ≥ 1 m Hauteur de h garde-corps ≥ 1 m a Garde-corps à barreaudage horizontal b Garde-corps à barreaudage vertical Garde-corps Garde-corps
ZSN ou ZSP garde-corps : en saillie galbé
cas particulier ZSN Main courante Remplissage vitré sécurisé
(tenir compte ou Hauteur de chute < 1 m ≤ 18 cm
Hauteur de de la hauteur h) ZSP par rapport à la ZSN Hauteur de
chute ≥ 1 m ou ZSP chute ≥ 1 m
α ≥ 45° Gabarit de référence
Hauteur de
chute ≥ 1 m
≥ 1,00 m 25 cm ≥ 1,00 m
< 90 cm
11 cm 11 cm
a Hauteur de chute ≥ 1 m b Cas particulier des dénivellations c Hauteur de chute ≥ 1 m et α ≥ 45° ZSN
situées derrière un garde-corps
Feuillur à verre Potelet
Zones de stationnement normal (ZSN) ou précaire (ZSP) c Garde-corps à géométrie non orthogonale d Garde-corps vitrés Allège de fenêtre
La z one de st at i onnem ent nor m al es t
une s ur f ac e s ens i bl em ent hor i z ont al e et
nor m al em ent ac c es s i bl e : ≥ 50 cm Rampes d’escalier
- dont l es di m ens i ons s upér i eur es ou égal es à
≥1m
0, 30 × 0, 30 m per m et t ent d’ y r epos er l es pi eds
ZSP ≤ 11 cm
et de s ’ y t eni r debout en équi l i br e nat ur el ;
Zone de 45 cm ≤ h < 60 cm
Les r ampes d’ec alier s
- s i t uée à m oi ns de 0, 45 m au- des s us ou
stationnement précaire obs er v ent les mêmes
≤ 18 cm
au- des s ous du ni v eau de c i r c ul at i on et à une pr inc ipes que c eux
90 cm 90 cm
ZSN
di s t anc e i nf ér i eur e à 0, 30 m du nu du des gar de- c or ps
≤ 18 cm ≤ 11 cm
Zone de
gar de- c or ps . hor iz ont aux , av ec les

stationnement normal 13 cm ≤ p < 60 cm par t ic ular it és


≤ 18 cm
s uiv ant es :
≤ 11 cm
Zone d’agenouillement ≤ 11 cm
≤ 18 cm
- la haut eur de
La z one de st at i onnem ent pr écai r e
es t une s ur f ac e s ens i bl em ent ≥ 90 cm < 13 cm pr ot ec t ion es t de
0, 90 m, à mes ur er 90 cm
hor i z ont al e dont l es di m ens i ons
v er t ic alement depuis
ou l a di s pos i t i on per m et t ent d’ y
pr endr e appui au m oi ns s ur un
≥ 1,00 m le nez de mar c he ;

pi ed, m ai s pas de s ’ y t eni r debout ≥ 90 cm ≥1m - les éc ar t s ent r e les


≤ 11 c ≤ 18 cm
≥ 90 cm
lis s es s ont de 18 c m

≥1m
aut r em ent qu’ en équi l i br e
m om ent ané i ns t abl e ou en ≥ 5 cm au max imum ;
- le v ide ent r e le nez
≤ 18 cm
équi l i br e as s i s t é.
≥ 30 cm ZSP ZSP de mar c he et la
≤ 18 cm
< 45 cm
pr emièr e lis s e ne doit

ZSN ZSN pas dépas s er 5 c m ;


≤ 18 cm
Vide - les lis s es par allèles
au r ampant s ont ≤ 5 cm
< 30 cm ≥ 30 cm Appui sur lisse basse < 30 cm ≤ 18 cm
aut or is ées .

Piéton en équilibre assisté sur une Exemples de Rampe d’escalier à limon


zone de stationnement précaire stationnement précaire
120 121
ehcram aç
Ascenseurs
Principaux composants d’un ascenseur électrique

Un ascenseur assure le déplacement en hauteur des personnes et des objets au moyen d’une cabine qui Local des machines (supérieur)
se déplace le long de guides rigides et dessert des niveaux définis d’une construction. Il est installé dans Éclairage
une gaine verticale appelée cage d’ascenseur, placée à l’intérieur ou à l’extérieur d’un édifice. Sont Tableau des arrivées de courant
Comment distingués les ascenseurs à treuils motorisés et les ascenseurs à centrale hydraulique et vérins. La Crochet de manutention
sécurité incendie (désenfumage des gaines) et l’isolation contre le bruit doivent être pris en compte dès Ventilation
Crosse de rétablissement
la conception. Armoire de commande
et de sélection d’étages
Trappe d’accès équilibrée
Principe Limiteur de vitesse
(régulateur) Barre d’accrochage
Un as c ens eur élec t r ique es t c ompos é d’un t r euil mot or is é et s a poulie, d’une c abine ou benne et d’une mas s e d’équilibr age ( c ont r epoids ) .
Un as c ens eur hy dr aulique es t c ompos é d’une c ent r ale hy dr aulique, d’un pis t on as s ur ant le déplac ement de la c abine et d’un dis pos it if de
Porte battante Machine de traction
pr ot ec t ion c ont r e la c hut e libr e ( s oupape de r upt ur e, et c . ) .
Ferme-porte (treuil)
Moteur treuil
électrique Canalisation Escalier ou
Boutons échelle d’accès
d’appel
Suspente Entraînement Moteur + pompe
par adhérence Électrovanne Indicateur d’étage
Poulie Cabine
Contrepoids
Cabine accessible Bâche Dispositif
aux personnes (huile) de verrouillage Opérateur de porte
(mécanisme d’ouverture et
Guide-cabine de fermeture des portes)
Guide vertical Piston
Gaine Câbles de suspension Boîte de commande cabine
entièrement Cabine Parachute
close Vérin Masse d’équilibrage : Centrale (dispositif d’arrêt d’urgence)
elle équilibre hydraulique Liaison phonique avec
la masse de la centrale de surveillance
cabine Came mobile
Niveaux définis (commande des serrures de portes)
+ 1/2 charge utile Bord sensible
Coulisseau cabine (réouverture des portes)
Portes palières Principe d’un ascenseur électrique Principe d’un ascenseur hydraulique Canalisations
Composition d’un ascenseur à adhérence à action directe électriques fixes Cellule photoélectrique
Canalisations (réouverture des portes)
électriques souples
(pendentif) Garde-pieds
Implantation
Câble de commande
Lor s de la c onc ept ion d’un bât iment , des es pac es s uf f is ant s doiv ent êt r e r és er v és pour la gaine et la mac hiner ie qui doit êt r e ac c es s ible du limiteur de vitesse Guide de contrepoids
s ans pas s er par les par t ies pr iv at iv es . Les por t es palièr es doiv ent débouc her s ur les par t ies c ommunes . La gaine et la mac hiner ie doiv ent
Interrupteur d’arrêt Amortisseurs
en cuvette
êt r e v ent ilées et pour v ues d’une is olat ion ac ous t ique.

Murs Plancher
du local machinerie : du local machinerie :
béton 20 cm béton 25 cm Cuvette
Gaine Machine de traction
Hauteur h1 Pièces Réducteur Moteur Local des machines (inférieur)
Cabine b3 de service
Dernier niveau Doublage Boîtier à clés
supérieur Pièces Frein
de service Plaque d’instruction
d2 b3 (largeur gaine) = 1,60 m Tableau des arrivées de courant
h1 (sous-dalle) = 3,30 m en standard* Poulie
h3 (baie) = 2 m de traction Treuil
Course
d2 (profondeur gaine) = 1,70 m Types de porte de cabine
d3 (cuvette) = 1,40 m Murs de
Dernier niveau Hauteur h3 la gaine :
(*) 2,80 m avec dispositions béton 20 cm
inférieur particulières Doublage
d3
Doublage Ascenseur
Télescopiques 4 vantaux Télescopiques 2 vantaux Télescopiques 2 vantaux Repliables
Implantation type d’un ascenseur électrique classique Isolation acoustique de la gaine et de la machinerie à ouverture centrale à ouverture centrale à ouverture latérale
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ehcram aç
Accessibilité des ascenseurs
Repérage de la cabine et transmission des informations

Tous les ascenseurs doivent pouvoir être utilisés par les personnes en situation de handicap. La La c abi ne doi t êt r e f ac i l ement r epér abl e par l es per s onnes pr és ent ant des déf i c i enc es v i s uel l es . Lor s que l a c abi ne n’ es t pas v i s i bl e depui s

disposition et le repérage des commandes extérieures et intérieures doivent être accessibles. Dans les l ’ ent r ée du bât i ment , s on ac c ès doi t êt r e f ac i l i t é par l e bal i s age du c hemi nement au moy en d’ une s i gnal ét i que adapt ée. La c abi ne doi t êt r e

cabines d’ascenseur, des dispositifs doivent permettre de prendre appui et de recevoir, par des moyens
r epér abl e par des c ont r as t es de c oul eur ; l ’ éc l ai r age i ndi r ec t doi t év i t er l ’ ébl oui s s ement .
À l ’ ex t ér i eur c omme à l ’ i nt ér i eur de l a c abi ne, l es i nf or mat i ons néc es s ai r es à l ’ ut i l i s at i on de l ’ as c ens eur doi v ent pouv oi r êt r e c ompr i s es par t ous

Comment adaptés aux différentes situations de handicap, les informations liées aux mouvements de la cabine, aux l es ut i l i s at eur s . El l es doi v ent êt r e f ac i l ement c ompr éhens i bl es et t r ans mi s es s i mul t anément de mani èr e s onor e et v i s uel l e. Les c l av i er s de

étages desservis et au système d’alarme. c ommande doi v ent êt r e r epér abl es et ut i l i s abl es . L’ i ns t al l at i on d’ un mi r oi r en f ond de c abi ne per met aux per s onnes en f aut eui l r oul ant de s or t i r à
r ec ul ons de l a c abi ne s ans danger .

Signalisation Signal sonore accompagnant Main courante Extrémité obturée


Caractéristiques dimensionnelles
adaptée les flèches lumineuses et recourbée vers la paroi
Les pl us pet i t es di m ens i ons adm i s s i bl es s ont c el l es d’ une c abi ne de t y pe 1 ( a) . Pour l es nouv el l es ≥ 3,5 cm Au moins une
c ons t r uc t i ons , i l es t r ec om m andé d’ i ns t al l er un appar ei l de t y pe 2 ( b) ou de t y pe 3 ( c ) l or s que l e
≥ 40 mm main courante
publ i c ac c uei l l i es t en nom br e i m por t ant . D ev ant l a c abi ne, i l es t néc es s ai r e de pr év oi r un es pac e de
≥ 0,50 m ≤ 90 cm latérale Affichage
À l’arrêt, message
m anoeuv r e de 1, 50 m de pr of ondeur pour per m et t r e l a r ot at i on c om pl èt e d’ un f aut eui l r oul ant . Les
por t es de c abi ne et de pal i er s s ont aut om at i ques à c oul i s s em ent hor i z ont al . La pr éc i s i on d’ ar r êt de (± 2,5 cm) vocal indiquant la
l a c abi ne es t de ± 1 c m et l a pr éc i s i on de ni v el age de ± 2 c m .
Miroir position de la cabine
Lp : largeur de passage libre 1,10 m 2,00 m
1,80 à 2,50 m 30 ≤ h ≤ 60 mm
1,00 m
≥ 0,40 m
Main courante
Miroir 1,40 m 1,40 m 1,60 à 1,80 m
1,25 m ≤ 1,10 m
Lp ≥ 0,80 m Lp ≥ 0,90 m ≤ 1,20 m
Lp ≥ 1,10 m ≥ 0,90 m ≥ 0,90 m

1,50 m 1,50 m 1,50 m


Commande de palier Dispositif de protection
- positionnement vertical des boutons permettant d’éviter tout contact physique Dispositif de demande de secours
≥ 1,20 m ≥ 1,40 m ≥ 1,40 m - boutons en relief et contrastés entre l’usager et le vantail (par exemple, visible et audible (35 à 65 dBA)
+ messages sonores à chaque action rideau de lumière) avec signalisation visuelle et aide à
la communication (boucle magnétique)
a Appareils de type 1 b Appareils de type 2 c Appareils de type 3 intégrée ou située au-dessus
(450 kg) (630 kg) (1 275 kg) du tableau de commande

Caractéristiques des boutons Emplacement du dispositif de commande dans la cabine


Appareils élévateurs ● Ronds ou carrés ● Sur le côté droit en entrant dans la cabine, si les portes sont
● Surface active des boutons ≥ 490 mm2, Ø ≥ 20 mm, en relief + contraste à ouverture centrale
● Hauteur du symbole : 15 à 40 mm ● Sur le côté de la fermeture de la porte, si la porte est à ouverture latérale
Vers logements, ● Signal sonore à chaque pression sur le bouton ● Si l’ouverture est possible sur les deux côtés, une deuxième commande
Tout e déni v el l at i on des c i r c ul at i ons
hor i z ont al es s upér i eur e ou égal e à
Appareil élévateur d’usage permanent locaux collectifs, ● Force pour appuyer : 2,5 à 5 N est nécessaire à côté de la seconde sortie.
1, 2 m dét er m i ne un ni v eau déc al é
et localisé en intérieur caves, celliers,
c ons i dér é c om m e un ét age.
places de ● Hauteur du relief du symbole ≥ 0,8 mm Dispositif de commande (peut être vertical ou horizontal)
Lor s qu’ i l y a un déc al age de ni v eau
stationnement Bouton alarme : déclenche le dispositif de demande de secours.
ent r e l e ni v eau d’ ac c ès et l e ni v eau
adaptées 50 mm ≥ 10 mm
des s er v ant l es l ogem ent s , l oc aux
c ol l ec t i f s , c av es , et c . , l a r éal i s at i on
Fond jaune Boutons sur une rangée
d’ un c hem i nem ent ac c es s i bl e pour
des s er v i r l e ni v eau déc al é es t
obl i gat oi r e. C ependant , s i l a r éal i s at i on Bouton d’ouverture Bouton de fermeture
de c e c hem i nem ent n’ es t t ec hni que-

Boutons sur deux rangées en quinconce


m ent pas pos s i bl e, une dér ogat i on doi t
êt r e dem andée. D ans c e c as uni que-
< 1,20 m
m ent , un appar ei l él év at eur d’ us age
per m anent peut êt r e i ns t al l é. C et t e etc. Symboles pour les étages Plan incliné
dér ogat i on n’ es t pas per m i s e dans
Niveau d horizontal
l e c as d’ une c ons t r uc t i on neuv e.
’accès
Niveau de sortie
Pourtour de 5 mm en saillie par rapport aux autres boutons
(de préférence en vert) 50 mm
Toujours disposés à gauche 100 mm
(en bas si le dispositif est vertical) ≥ 10 mm
Exemple d’équipements des ascenseurs adaptés

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ehcram aç
Façade en pierre Façade à pans de bois
Terminologie des façades
Le terme façade (ou frontispice) désigne la ou les faces extérieures d’un bâtiment qui comportent Les f aç ades en pier r e de t aille s ont des t inées à r es t er appar ent es et à Les pans de bois qui c ons t it uent la s t r uc t ur e d’une f aç ade,

souvent l’entrée principale. Les façades latérales sont appelées pignons. Les parties des murs et des f or mer un par ement ar c hit ec t ur é. Chaque pier r e joue un r ôle par t ic ulier peuv ent êt r e c ac hés ou appar ent s . Le r emplis s age es t

autres composants de la façade visibles depuis l’extérieur font l’objet d’une attention particulière en ce s elon s a f onc t ion dans l’ouv r age qui peut êt r e de t r ans met t r e les ef f or t s c ons t it ué le plus s ouv ent de br iques ou de t or c his .

qui concerne leur esthétique. L’aspect de la façade varie selon les époques et le lieu d’implantation du
ou d’éloigner l’eau de r uis s ellement de la f aç ade.

Comment Panne
bâtiment. sablière Linteau
Chéneau Remplissage
Corniche briques Meneau
Modillon
Vocabulaire de la façade Linteau droit Poteau Potelet
de fond
Contrefort Croisée
Les élément s c ons t it uant une f aç ade s ont aus s i bien des élément s de gr os œuv r e
que de s ec ond œuv r e. Les av ant - c or ps ( v olumes en av anc ée) et ar r ièr e- c or ps Aisselier Tournisse
Pièce
( v olumes en r et r ait ) donnent le r elief de la f aç ade.

Girouette Arc de décharge d’appui


Épi de faîtage Linteau Décharge
Mitron Jouée Souche métallique Imposte
Membron Faîtage Terrasson Traverse d’imposte About Sablière
Dalle de couronnement de solive de plancher
Souche adossée Parement de briques Meneau Poteau
au mur séparatif Appui d’huisserie
Brisis Allège Guette
Lucarne Sole
Châssis de toit Linteau Mur bahut
Mur séparatif en arc Ancre
Banquette appareillé
Mansarde Chéneau Pans de bois
Parement enduit
Barreaudage Balcons

Balcon Portail à
Corniche deux vantaux
Un balc on es t une plat e- f or me s e dégageant du mur de
f aç ade. Filant ou non, il es t s it ué dans la plupar t des c as

Console Soupirail Seuil


à l’ex t ér ieur de l’édif ic e.

Descente pluviale Chatière


Chaîne d’angle
Baie
Corniche OEil-de-bœuf
Linteau
Moulure Clé
d’encadrement
Élévation
Piédroit Claveau
Appui filant Rejaillissement
Garde-corps Bandeau Balcon filant

Lisse haute Élévation


Balcon en
Lisse basse Main courante encorbellement
Arrière-linteau Dalle massive
de balcon Rejaillissement Balconnet
Bandeau
Arrière-voussure Parement en pierre
de taille Balustre
Plancher Appui Balcon intégré
Bandeau
Portail Vitrine Élévation
> 15 cm
Seuil Coffre menuisé > 15 cm Soubassement
Soubassement
Dallage Portail à deux
vantaux
Façade haussmannienne Façade en pierre naturelle massive Balcons
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ehcram aç
Harmonie des couleurs
Harmonie des façades
L’architecture des régions de France et d’outre-mer est intimement liée à l’histoire, à la géographie et aux - Har m oni e c haude : j aune, or ange, r os e, r ouge, adapt ée aux f aç ades ex pos ées au nor d ou bénéf i c i ant de peu d’ éc l ai r em ent ;

ressources géologiques. Les climats locaux (températures, soleil, pluie) ont déterminé l’architecture des - Har m oni e f r oi de : bl eu, v er t , gr i s neut r e et c ol or é, r ec om m andée pour une f aç ade ex pos ée au s ud, t r op ens ol ei l l ée ou dans l a l um i èr e ;

bâtiments traditionnels. Les ressources souterraines (sols, minéraux, etc.) et les matériaux utilisés pour la
- Har m oni e c haude/ f r oi de : as s oc i at i on de t ei nt es c haudes et f r oi des pour dy nam i s er l a f aç ade et l ui donner du c ar ac t èr e ;
- Har monie neut r e : gr is , beige, t aupe, mar r on, c r ème, et c . , pour une har monie int empor elle dans des c ouleur s nat ur elles .

Comment construction des bâtiments ont dicté les styles et les couleurs du patrimoine. Des nuanciers-conseil sont
disponibles dans les services d’urbanisme des mairies.

Harmonie des styles

Les bât iment s des quar t ier s his t or iques ( a) doiv ent r es pec t er un s t y le ar c hit ec t ur al c ar ac t ér is é par des not ions de s y mét r ie, de pr opor t ions et
d’équilibr e, hér it ées de l’époque de la c r éat ion de la v ille. L’ar c hit ec t e des bât iment s de Fr anc e ( ABF) es t gar ant de c e r es pec t qui c onc er ne
les c ons t r uc t ions neuv es et les opér at ions de r éhabilit at ion. Ains i, les s t y les par t ic ulier s de c haque époque s e r et r ouv ent dans le
g r o s oe u v r e , m a i s a u s s i d a n s l e s p o r t e s ( b ) , f e n ê t r e s e t v o l e t s ( c ) , g a r d e - c o r p s ( d ) , m o d é n a t u r e s , c o u v e r t u r e s ( e ) , e t c .

Ardoises Lucarne à deux pentes


Lucarne à toit en zinc Tuiles plates Corniche Lucarne à fronton Ardoises

naploZ sèrpa’d ,sruomeN - seyorT - elliv ellieiV


Façade Volets Façade Fenêtres Façade Volets
Ocre clair Vert olive foncé Terre de sienne Sable Saumon foncé Vert foncé
Pans de bois Garde-corps Soubassement Volets Encadrements Porte
Taupe Vert foncé Ocre Taupe clair Terre de sienne Anthracite
Encadrements Porte et Fenêtres
sruomeN - seyorT - elliv ellieiV

Fenêtres Devanture et corniches garde-corps


Vert olive clair Vert foncé Vert clair
Vert moyen Coquille d’oeuf Taupe foncé
Maison à pans de bois avec commerce Maison de ville type 1 Maison de ville type 2

Appui en briques Mur en pierres Enduit en chaux « grattée » Soubassement Pans de bois Parements et modénature

Tableau en briques a Différents styles de maisons de ville Les par ement s ( a) et or nement s ( c or nic hes ( b) , bandeaux ,
pièc es d’appui ( c ) , lint eaux , enc adr ement s ( d) , s oubas s e-
ment s , et c . ) s ont des élément s déc or at if s de la f aç ade.
On appelle modénat ur e l’ens emble des élément s
d’or nement ains i que les pr opor t ions et dis pos it ions des
c ompos ant s de f aç ade qui per met t ent de c onf ér er au

À volutes verticales bât iment un s t y le ar c hit ec t ur al t r adit ionnel r égional,


quelle que s oit la t ec hnique c ons t r uc t iv e ut ilis ée pour le
Tuiles plates Tuiles mécaniques g r o s oe u v r e .

a Parement en briques
Pleine Vitrée Avec tiercée Avec imposte À volutes horizontales
b Portes
Tuiles canal Lauzes
À visser en tableau

À la française Avec encadrement en pierres Avec petits bois À sceller en tableau Ardoises Feuilles de zinc
c Fenêtres et volets d Garde-corps e Couvertures c Appui de fenêtre en briques b Génoise d Encadrement d’ouverture en pierres
128 129
ehcram aç
Volets de fermeture Accessibilité des devantures
Devantures et enseignes commerciales
L’implantation de devantures et enseignes commerciales en zone urbaine doit faire l’objet : Les v olet s r oulant s mét alliques de f er met ur e des L’implant at ion des por t es et par ois v it r ées s it uées à pr ox imit é du c heminement

- d’une déclaration de travaux pour une modification de devanture, d’enseigne ou de store sans loc aux c ommer c iaux s ont pos és : doit êt r e opt imis ée pour of f r ir une v is ibilit é max imale s ur le loc al. Les por t es et

changement de destination des locaux et sans modification des bâtis ;


- s oit der r ièr e la v it r ine, c ac hés par le lint eau ( a) ; par ois doiv ent êt r e r epér ées par des élément s v is uels c ont r as t és par r appor t à
- s oit dev ant la v it r ine, s ous le planc her et c ac hés l’env ir onnement immédiat et v is ibles de par t et d’aut r e de la par oi v it r ée. Si une

Comment - d’une demande de permis de construire pour une modification de devanture, d’enseigne ou de store avec par le bandeau public it air e ( b) . déniv ellat ion ( mar c he, r es s aut ) ne peut êt r e év it ée, une r ampe doit êt r e ins t allée

un changement de destination des locaux ou une modification des bâtis. av ec une bor ne d’appel en c as de s y s t ème manuel.

Système permettant la détection des personnes de toutes tailles


Éléments visuels contrastés
Corniche de
Typologie des devantures et des stores
Linteau la devanture
Bandeau DEMANDE
Les dev ant ur es des loc aux c ommer c iaux doiv ent s ’int égr er dans le s t y le ar c hit ec t ur al du bât iment et de s a f aç ade. Les quar t ier s his t or iques
dépendent de l’ar c hit ec t e des bât iment s de Fr anc e ( ABF) qui dis pos e d’un dr oit de v et o s ur le pr ojet . L’empr is e de la dev ant ur e ( a) et du
Coffre de l’enseigne RAMPE D’ACCES
s t or e ( b) s ur la v oie publique dépendent du c ahier des c har ges de c haque agglomér at ion. Cer t aines v illes of f r ent des s ubv ent ions pour les
APPEL
pr ojet s s it ués dans des z ones c las s ées .
Enrouleur Store Lambrequin F x Appel
plafond Volet roulant enregistré !
Bandeau
Corniche Vitrine
(saillie de Rampe avec pente

ixam m 08,0
0,35 m maxi) réglementaire dans
a Pose derrière la vitrine l’emprise au sol de
Système informant la boutique
l’usager de la prise
Imposte vitrée en compte de son Un palier de repos est normalement exigé entre le haut de la rampe
appel et les portes à ouverture manuelle ouvrant vers l’extérieur.
Corniche de
la devanture
Linteau Bandeau

2 × emsinabru-cilbuP-ecivreS sèrpa’D
de l’enseigne

inim m 05,2
Coffre Marche rabattable Rampe automatique
ixam m 02,3

Volet roulant

l’dyM sèrpa’D
F x
plafond Vitrine

b Pose devant la vitrine Rampe dépliée Rampe dépliée


2 m m ni*** Borne d’appel du personnel
sruomeN - elliv ellieiV

sruomeN - elliv ellieiV

manuellement automatiquement
0,80 m mini**
Soubassement
Vitrine 3,20 m maxi* 1,20 m mini*
Éclairage des devantures et des enseignes

a Devanture Pilastre ou piédroit (saillie de 0,20 m * Si largeur du trottoir ≥ 1,40 m b Store *** Depuis l’axe des
maxi par rapport au nu de la façade) ** Si largeur du trottoir ≤ 1,40 m arbres d’alignement Af in de r éduir e les nuis anc es lumineus es et les c ons ommat ions d’éner gie, l’éc lair age noc t ur ne des public it és , pr éens eignes et ens eignes
lumineus es et des bât iment s non r és ident iels ( bur eaux , c ommer c es , bât iment s agr ic oles ou indus t r iels , bât iment s public s , f aç ades et v it r ines
par ex emple) es t limit é.

Emplacement des enseignes commerciales Type de dispositif Taille de l’agglomération Obligation d’extinction
Moins de 800 000 habitants Entre 1 h et 6 h du matin
Une ens eigne c ommer c iale peut pr endr e la f or me de let t r es indiv iduelles ( déc oupées ) , d’un panneau, d’un
Publicité et préenseigne
bandeau- s uppor t ou êt r e en double- f ac e. Elle doit r es pec t er c er t aines r ègles d’emplac ement , de dimens ions , et
ne doit pas gêner la c ir c ulat ion, la s ignalis at ion et la s éc ur it é r out ièr e. Le gr aphis me doit s ’ins c r ir e dans la ligne
lumineuse Au-dessus de 800 000 habitants Selon les modalités du règlement local de publicité (RLP) à consulter en mairie
es t hét ique de l’immeuble s ur lequel l’ens eigne s er a implant ée. L’ens eigne doit êt r e c ompos ée de mat ér iaux
dur ables et c ons er v ée en bon ét at de pr opr et é. Les ens eignes c lignot ant es s ont int er dit es , s auf pour les
Enseigne lumineuse(1) Quelle que soit la taille Entre 1 h et 6 h du matin
phar mac ies et les s er v ic es d’ur genc e. Enseignes clignotantes
interdites Entre 1 h (ou une heure après la fermeture ou la fin d’occupation des locaux)
Vitrine de magasin Quelle que soit la taille
ou d’exposition et 7 h (ou une heure avant le début de l’activité si celle-ci s’exerce plus tôt)
emsinabru-cilbuP-ecivreS sèrpa’D

Éclairage intérieur Quelle que soit la taille Une heure après la fin d’occupation des locaux

emsinabru-cilbuP-ecivreS sèrpa’D
des locaux professionnels
Façade des locaux Quelle que soit la taille Au plus tard à 1 h
professionnels
Sur un auvent ou une Sur un garde-corps En toiture ou en En façade, parallèle ou Sur une clôture Fixée au sol ou (1) Par dérogation, les commerces en activité entre minuit et 7 h du matin peuvent allumer leur enseigne une heure avant l’ouverture
marquise (balcon, fenêtre) terrasse perpendiculaire au mur installée sur le sol et la laisser allumée jusqu’à une heure après la fermeture.
Emplacement des enseignes Règles d’extinction nocturne

130 131
ehcram aç
Finition
Enduits de façade
Les enduits assurent le dressage (rattrapage des irrégularités du gros oeuvre), la protection La f init ion de l’enduit es t liée à la c ons is t anc e du gâc hage, au nombr e de pas s es et à la pr es s ion ex er c ée s ur la t aloc he qui pr oduit un gr ain

(imperméabilisation des murs) et la finition (aspect final) de la façade. Ils sont constitués d’un mortier plus ou moins éc r as é. Les f init ions les plus c our ant es s ont : les enduit s éc r as és légèr ement à la t aloc he apr ès pr ojec t ion ( a) , pr ojet és ou

d’enduit appliqué manuellement à la truelle ou mécaniquement au moyen d’une machine à projeter. Pour
br ut s de pr ojec t ion ( b) , gr at t és à l’aide d’un gr at t on ou d’une t aloc he à c lous ( c ) , r ibbés v er t ic alement ( d) ou en r ond ( e) au moy en d’une
lis s eus e, ou t r amés au r ouleau ( f ) pour f or mer div er s mot if s s elon le c hoix du r ouleau.

Comment éviter les désordres et fissures, les points singuliers doivent faire l’objet d’une attention particulière.

Typologie

Quat r e t y pes d’enduit s s ur s uppor t neuf s ont dis t ingués :


- les enduit s mult ic ouc hes appliqués manuellement à la t r uelle qui néc es s it ent 3 c ouc hes dis t inc t es ( a) : le gobet is ou c ouc he d’ac c r oc hage,
le c or ps d’enduit ( qui r at t r ape la planéit é et as s ur e l’imper méabilis at ion) et la f init ion ;
a Écrasé b Projeté c Gratté d Ribbé verticalement e Ribbé en rond f Tramé au rouleau
- les enduit s mult ic ouc hes pr ojet és méc aniquement qui néc es s it ent 2 c ouc hes dis t inc t es ( b) : la pr emièr e c ouc he per met l’imper méabilis at ion
et le r at t r apage des ir r égular it és du s uppor t , la s ec onde c ouc he appor t e un c omplément d’imper méabilis at ion et la f init ion ;
- les enduit s monoc ouc he pr ojet és méc aniquement en 1 c ouc he qui as s ur e le dr es s age, l’imper méabilis at ion et le par ement ( c ) ;
- les enduit s de s oubas s ement appliqués manuellement ou méc aniquement en deux c ouc hes av ec le même mor t ier ( d) .

Tolérances et points singuliers


Bloc creux Plancher
1 Gobetis Coupure
1 re passe
1 2e passe 1re passe
1 2e passe de capillarité
Les t olér anc es des s uppor t s neuf s s ont déf inies par une f lèc he max imale pr is e s ous une r ègle de 2 m ou s ous une r églet t e de 20 c m ( a) .

1 re passe
2 2e passe
L’ex éc ut ion s oignée des point s s ingulier s gar ant it la dur abilit é de l’enduit et s a r és is t anc e aux f is s ur es pendant la phas e de s t abilis at ion du
g r o s oe u v r e e t à l ’ e n c r a s s e m e n t l i é a u r u i s s e l l e m e n t d e s e a u x p l u v i a l e s . S o n t d i s t i n g u é s :
- les ar êt es s or t ant es ( b) , r éalis ées s ans s ur c har ge, av ec ou s ans pr of ilé mét allique ;

Couches - les élément s de f aç ade en s aillie ( modénat ur es ) ( c ) , is olés de l’enduit par des joint s ;

3 Finition ≥ 15 cm 1+2= - les s uppor t s à enduir e de nat ur es dif f ér ent es ( d) , r enf or c és au moy en d’une ar mat ur e mét allique ou par un t r eillis en f ibr e de v er r e ;
2 Finition 20 à 25 mm - les pieds de mur ( e) , pr ot égés par une c or nièr e mét allique qui ar r êt e l’enduit et év it e le r uis s ellement de l’eau en par t ie bas s e du mur ;
- les t êt es de mur s ou appuis de menuis er ies ( f ) , pr ot égés du r uis s ellement de l’eau par un dis pos it if muni d’une gout t e d’eau ;

Bloc plein - les joint s de s t r uc t ur e ou de dilat at ion ( g) , obt ur és par un joint ou un pr of ilé ;
Niveau sol
extérieur
- les bandeaux de planc her s ( h) , r ec ouv er t s d’une bav et t e en z inc f or mant gout t e d’eau év it ant les r ejaillis s ement s .
Niveau D e s a r m a t u r e s m é t a l l i q u e s , d e s t r e i l l i s e n f i b r e d e v e r r e e t d e s c o r n i è r e s e t p r o f i l é s m é t a l l i q u e s s o n t m i s e n oe u v r e p o u r l e r e n f o r c e m e n t d e s
sol point s s ingulier s ( i) .
Maçonneries courantes : intérieur ≤ 7 mm (béton courant) ≤ 2 mm (béton courant)
Couche 1 : 1 à 5 mm Maçonneries courantes :
Couche 1 + 2 : 15 à 20 mm Couche 1 : 12 à 15 mm Maçonneries courantes : Recouvrement en tout point ≥ 15 mm Support
Couches 1 + 2 + 3 : 25 à 30 mm Couche 1 + 2 : 25 à 30 mm Couche 1 : 15 à 18 mm Temps d’attente entre 2 couches ≥ 3 jours (bloc de Chapeau
maçonnerie) Enduit

mc 02 ed ettelgéR
a Multicouche appliqué manuellement b Multicouche projeté c Monocouche projeté d Bicouche pour soubassement

m 2 ed elgèR
≥ 25 mm ≥ 30 mm
≥ 15 mm
Enduit
Armature Cornière
Mise en oeuvre
d’arrêt Support
Chaînage (bloc de
Les mor t ier s d’enduit s peuv ent êt r e appliqués manuellement ( jet és à la t r uelle) ( a) ou méc aniquement au moy en d’une mac hine à pr ojet er
a Tolérances de planéité ou linteau Mur en béton maçonnerie)
à gâc hage ou pompe à mor t ier ( b) . Le dr es s age à la r ègle ( c ) per met de r épar t ir unif or mément le mor t ier s ur le mur . Le s er r age à la
t aloc he ( d) , qui f av or is e
Cornière d’angle Maçonnerie de remplissage e Pied de mur f Tête de mur
l’imper méabilis at ion, per met Treillis
d’amélior er la c ompac it é de de renfort
l’enduit dr es s é. L’enduit t y r olien
de f init ion ( e) es t pr ojet é au
pis t olet pneumat ique ou à la ≥ 15 mm
mous t iquet t e ( t y r olienne) .
L’as pec t f inal du par ement es t
obt enu par r ibbage ou éc r as e- Enduit
ment à la t aloc he, gr at t age à la
t aloc he à c lous ou au gr at t on ( f ) , Mur support Enduit Poteau M stic Enduit
ou t r amage au r ouleau à plastique
mot if ( g) .
b Arête sortante c Élément en saillie d Supports de natures différentes
a Jeté à la truelle b Projetage mécanique c Dressage à la règle
Mur support Mur support Fond de joint Revêtement
d’imperméabilité
Cordon de mastic

≥ 15 %
Bavette
en zinc
Pr filé Enduit Ma tic Enduit
élastomère
d Serrage à la taloche e Moustiquette ou tyrolienne f Grattage à la taloche à clous g Tramage au rouleau g Joints de structure h Bandeau de plancher i Treillis et profilés de renforcement
132 133
ehcram aç
Protection des façades
Prévention contre l’action de la pluie et les salissures

La protection contre les salissures doit être prise en compte dès la conception des façades. Celles-ci P o i n t s s i n g u l i e r s r e l a t i f s à l a m i s e e n oe u v r e d e s r i v e s d e c o u v e r t u r e s e n p i g n o n ( a ) , a c r o t è r e s ( b ) , n e z d e b a l c o n e t l o g g i a s ( c ) , f e n ê t r e s e t

doivent être protégées contre les ruissellements des eaux pluviales qui engendrent un encrassement appuis de baie ( d) , pieds de mur ( e) et aut r es élément s s aillant s ( f ) .

irrégulier aux droit des points sensibles. Des protections doivent être mises en place, en prenant soin de
Comment ne pas engendrer de défauts esthétiques nuisant à l’harmonie de la façade. Si le ruissellement n’est pas Couvertine
facile à maîtriser au niveau d’un projet, la gestion de l’encrassement de façades peut être anticipée dès le
stade de la conception d’un bâtiment.
Pente Plis formant Pente
goutte d’eau
Points sensibles d’une façade

Les point s à s ur v eiller et à t r ait er en pr ior it é s e r et r ouv ent s ur t out es les f aç ades , quels qu’en s oient l’époque ou le s t y le :
Goutte d’eau
- les s alis s ur es ay ant pour or igine l’abs enc e ou les mauv ais es dis pos it ions des pr ot ec t ions des pignons ( a) , t êt es de mur s , mur et s , v oiles
en bét on, ac r ot èr es , et c . ( b) ;

Bavette en zinc
- l’enc r as s ement des nez de dalle ou des f ac es ex t ér ieur es des bandeaux et des c or nic hes ( c ) ;
- les s alis s ur es ay ant pour or igine les appuis de baie ( d)
- le r ejaillis s ement des eaux pluv iales
Goutte d’eau
en pied de mur ( e) ou au- des s us Tuile de
d’aut r es élément s s aillant s ( f ) . rive
Gouttière
Rive en zinc Joint d’angle droit
sur retour d’acrotère
a à protéger
c

b Jonction sur rampant Bavette n zinc


à protéger
Évacuation des eaux
(pissette)
a Rive de couverture en pignon b Acrotère c Nez de balcon et loggia

f
Enduit lisse
hydrofuge
Bavette en zinc
Rejaillissement formant
goutte d’eau

e
Pent
Sans gravier
Corniche
f Appui en zinc
f
Oreille
Enduit lisse
Pente hydrofuge
d
Rejaillissement

Bavette en zinc
Goutte d’eau Avec gravier formant
c goutte d’eau
Baie circulaire
e d Fenêtre - Appui de baie e Pied de mur f Autres éléments saillants

134 135
ehcram aç
Assainissement non collectif
Analyse du projet Prétraitement

L’assainissement non collectif (ou individuel ou autonome) est constitué d’un prétraitement assurant la Cet t e phas e c ons is t e à déf inir les pot ent ialit és de la par c elle en Le pr ét r ait ement es t un dis pos it if per met t ant la dégr adat ion de

rétention des matières solides et flottantes, suivi d’un dispositif de traitement utilisant le pouvoir t er mes de c ar ac t ér is t iques pédologiques , hy dr ologiques , géomor - 40 à 50 % de la pollut ion par r ét ent ion des mat ièr es s olides et

épurateur du sol naturel ou reconstitué pour dépolluer les eaux usées. Les filières de traitement, dites phologiques , et c . Elle c ompr end une analy s e env ir onnement ale qui f lot t ant es . La f os s e t out es eaux c ollec t e l’ens emble des eaux

traditionnelles, présentent l’avantage d’une gestion simple et de bonnes performances épuratoires. Les
per met de c ar ac t ér is er la par c elle et s on env ir onnement immédiat , v annes et des eaux ménagèr es is s ues de l’habit at ion. Le bac à

Comment et une analy s e pédologique per met t ant de c onnaî t r e les c apac it és gr ais s es r et ient les gr ais s es et huiles is s ues des eaux ménagèr es

coûts d’entretien et d’investissement sont faibles. d’épur at ion du s ol s uper f ic iel ( t es t de per méabilit é r éalis é le plus
s ouv ent av ec la mét hode de Por c het ) .
pour év it er leur dépôt dans les c analis at ions . I l néc es s it e un
ent r et ien f r équent .

Burette permettant Tampons de visite Sortie des effluents


la lecture de vers le traitement
Schéma général d’une installation
la perméabilité k

Un dis pos it if d’as s ainis s ement Réservoir


non c ollec t if es t c ompos é de d’alimentation
5 par t ies pr inc ipales : en continu
Entrée des
eaux usées
- la c ollec t e ( a) : t r ans por t des
eaux us ées de la s or t ie de
l’habit at ion au pr ét r ait ement ;
Préfil re de colmatage
muni de matériaux filtrants
- le pr ét r ait ement ( b) :
dis pos it if per met t ant la
dégr adat ion de 40 à 50 % de la
Graisse et flottants
pollut ion ;
15 cm Accumulation de boues
- la v ent ilat ion ( c ) : év ac uat ion
des gaz de f er ment at ion du
Pointeau à flotteur Fosse toutes eaux
pr ét r ait ement ;
Tampon de visite Sortie
Sondage Ø 15 cm
- le t r ait ement ( d) : dis pos it if
per met t ant la dégr adat ion du
r es t e de la pollut ion par l’ac t ion
des mic r o- or ganis mes s it ués
c Ventilation Méthode de Porchet
dans le s ol ex is t ant ou dans
des mat ér iaux r appor t és ;
- l’év ac uat ion ( e) : dans le c as
d’ouv r ages de t r ait ement non
Ventilation
dr ainés , l’év ac uat ion des eaux
>5m > 3 mntations m riété Entrée
us ées s ’ef f ec t ue dans le s ol en

e s pla > 3 prop


plac e. Dans le c as de f ilt r es
d ite de La v ent ilat ion per met d’év ac uer les gaz pr oduit s par la diges t ion
dr ainés , les eaux us ées

la lim bac t ér ienne dans la f os s e t out es eaux ou s ept ique, af in de limit er


Graisses
t r ait ées s ont év ac uées s oit par
inf ilt r at ion dans le s ol à l’aide
de les pr oblèmes d’odeur et la c or r os ion des ouv r ages en bét on. Elle
es t as s ur ée par une ent r ée d’air en amont et une ex t r ac t ion des

Bac à graisse
d’un puit s d’inf ilt r at ion, s oit par gaz en av al du pr ét r ait ement .
r ejet v er s le milieu hy dr aulique Bac à grais e
s uper f ic iel ( f os s é, c our s d’eau,
et c . ) .

Fosse toutes ea x Chapeau de ventilation Extracteur Extracteur


Emboîture tulipe éolien statique Évacuation

puits
m du e Deux modes d’év ac t uat ion des eaux us ées is s ues des f ilt r es de

Sens > 35
t r ait ement dr ainés s ont aut or is és :

d’éc
- le r ejet v er s un milieu hy dr aulique s uper f ic iel ( f os s é, c our s

oule Ventilation
d’eau, et c . ) s ous r és er v e d’aut or is at ions ;

nt me primaire 0,40 m - la dis per s ion dans les c ouc hes pr of ondes per méables , as s ur ée
par un puit s d’inf ilt r at ion c ons t it ué de bus es d’un diamèt r e de
1, 5 à 3 m.

Assemblage des tuyaux Horizon imperméable


de collecte ≥1m 20 cm de gravier
Remblai de protection (terre végétale) (Ø 15-25 mm)
réalisé par couches successives et damées b Prétraitement d Traitement Ventilation
Le prétraitement doit être placé le Aucun revêtement imperméable à l’air ne primaire
plus près possible de l’habitation doit recouvrir le traitement (tout revêtement
(à moins de 10 mètres). bitumé ou bétonné est à proscrire).
Son positionnement sur la parcelle Tous les tampons de visite du système 2 coudes
tient compte des difficultés liées doivent être situés au niveau du sol et à 45°
à la vidange périodique. rester accessibles. Tuyaux de collecte
0,20 m Le prétraitement et surtout le traitement doivent être situés en dehors des zones Ventilation
destinées à la circulation et au stationnement de tout véhicule, des zones de stockage secondaire
de charges lourdes, et des surfaces de cultures susceptibles de développer un réseau
Filet racinaire profond, notamment les arbres. Bac à graisse Horizon perméable
de protection Fosse toutes eaux
0,10 m Lit de sable,
gravier ou gravillon Installation avec traitement par tranchées d’infiltration 10 cm de sable
et évacuation des eaux usées dans le sol en place Sens de circulation de l’air Piquage Matériau grossier (Ø 60-120 mm)
Tuyau non perforé (Ø 100 mm) Sens de circulation du gaz de ventilation
haute
a Mise en oeuvre d’une conduite de collecte Mise en oeuvre de la ventilatio Puits d’infiltration
136 137
ehcram aç
Traitements d’assainissement
Traitement utilisant un sol reconstitué

Selon l’aptitude du sol à l’assainissement, le traitement utilise comme élément épuratoire le sol en place : Lor s que le s ol en plac e es t inapt e à la mis e en plac e de t r anc hées ou d’un lit d’épandage à f aible pr of ondeur , il f aut f air e appel à des

tranchées d’infiltration à faible profondeur (a) ou en pente (b), lit d’épandage à faible profondeur (c) ; ou le s y s t èmes ut ilis ant un s ol r ec ons t it ué au moy en de s able s ilic ieux ou de z éolit e.

Sortie
sol reconstitué par du sable lavé ou de la zéolite : filtre à sable vertical non drainé (d), filtre à sable vertical
Comment drainé (e), filtre à sable horizontal drainé (f), lit à massif de zéolite (g), tertre d’infiltration (h).

Traitement utilisant le sol en place

Le s ol en plac e es t ut ilis é c omme un élément épur at eur et


Entrée
un moy en de dis per s ion des ef f luent s t r ait és .

Terre végétale
Géotextile Réseau Réseau
de distribution Entrée de distribution
Tuyau non perforé Entrée
0,1 m de sable Épuration dans Réseau
Évacuation dans Épuration un sol reconstitué de collecte
Tuyaux de raccordement Regard de répartition le sol en place dans un sol reconstitué
Ce dispositif est composé d’un lit de sable utilisé comme élément
Ce dispositif est composé d’un lit de sable utilisé comme élément épurateur. Un réseau de drainage rejette les effluents traités vers le
épurateur. Les effluents traités s’infiltrent directement dans le sol en place. milieu superficiel ou dans le sous-sol.
2 coudes d Filtre à sable vertical non drainé e Filtre à sable vertical drainé
à 45°
3,50 m Sortie
Épuration et évacuation (évacuation vers
dans le sol en place Tranchées Entrée un milieu hydraulique
d’infiltration superficiel)
Les tranchées d’infiltration à faible profondeur sont recommandées
prioritairement en assainissement non collectif. Les eaux usées
prétraitées sont distribuées dans un réseau de conduites perforées
disposées dans des tranchées remplies de graviers.
30 m maxi a Tranchées d’infiltration à faible profondeur
egard de bouclage Réseau de collecte
Réseau de distribution Épuration dans un sol reconstitué Réseau de distribution
Entrée Ce dispositif est constitué d’un lit horizontal épais de 35 cm composé d’une
succession de matériaux filtrants de granulométrie décroissante, le tout sur une pente
Terre végétale motrice de 1 %. L’évacuation des eaux usées traitées est assurée par un drain frontal
rejetant l’effluent vers le milieu hydraulique superficiel.
Géotextile
f Filtre à sable horizontal drainé
Tuyau perforé
0,3 m de gravier Bouchons ventilés
(10 - 40 mm) Réseau de collecte Sortie
Tuyaux d’infiltration Regard de bouclage
Ces tranchées d’infiltration sont situées sur des pentes comprises entre Réseau de distribution Terre végétale
5 et 10 %. La réalisation de ces tranchées est identique à celles
réalisées en terrain plat, à l’exception de quelques particularités dues à Géotextile
la pente.
Entrée
b Tranchées d’infiltration en pente Gravier roulé
Zéolite naturelle
type chabasite 2/5 mm
Emboîture tulipe Épuration et évacuation Zéolite naturelle
0,20 m dans le sol en place type chabasite 0,5/2 mm Épuration
1m 0,40 m Géogrille Évacuation dans le sol en place dans un sol reconstitué
Sens maxi 0,10 m Ce dispositif remplace les tranchées d’infiltration dans le cas de sols Entrée
d’éc 0,30 m sableux, pour lesquels la réalisation de tranchées est difficile. Les eaux Gravier roulé
oule usées prétraitées sont distribuées dans un réseau de conduites perforées
nt me disposées dans une fouille. Ce type de filtre est composé d’un matériau filtrant à base de zéolite Ce dispositif hors sol est constitué d’un massif sableux utilisé comme élément
naturelle du type chabasite, placé dans une coque étanche. épurateur. Les effluents traités s’infiltrent directement dans le sol en place.
Assemblage Variante pour tranchées c Lit d’épandage à faible profondeur g Lit à massif de zéolite
des conduites perforées d’infiltration profondes h Tertre d’infiltration

138 139
ehcram aç
Filtres plantés de roseaux
Éléments d’un filtre à écoulement vertical

La technique des filtres plantés de roseaux utilisée pour le traitement des eaux domestiques est une Le r és eau de dis t r ibut ion es t aér ien à éc oulement gr av it air e, les dif f us eur s ponc t uels as s ur ant une r épar t it ion homogène. À l’aplomb de

alternative écologique aux systèmes conventionnels. Son fonctionnement repose sur le phénomène c haque dif f us eur es t dis pos ée une plaque ant i- af f ouillement amov ible en bét on, appelée « plaque de r épar t it ion ». Les ef f luent s t r ait és s ont

d’auto-épuration naturel des roseaux. Leur système racinaire et le substrat des massifs filtrants créent r éc upér és au f ond du f ilt r e à l’aide de dr ains per f or és . I ls s ont munis à l’une des ex t r émit és d’év ent s f av or is ant l’ox y génat ion du f ilt r e et

un milieu favorable à l’activité biologique et au développement de micro-organismes épurateurs. La


per met t ant d’ins pec t er et de c ur er les dr ains d’év ac uat ion.

Comment
pollution est naturellement dégradée par la microflore bactérienne qui en résulte. Une fois épurées, les Film imperméable
eaux sont rejetées dans le milieu hydraulique superficiel ou dans le sol. 0
Jeunes plants Plaque de répartition
Arrivée des
eaux usées par
Principe d’un filtre à écoulement vertical alimentation aérienne
Évacuation
Le pr oc édé épur at oir e d’un f ilt r e à éc oulement v er t ic al c ons is t e à aliment er , en s ur f ac e du f ilt r e, des eaux us ées br ut es qui per c olent
des eaux traitées
v er t ic alement dans un milieu gr anulair e s ur lequel s ’es t dév eloppée une biomas s e épur at oir e. Ces f ilt r es ac c ept ent les eaux br ut es
s ans t r ait ement pr imair e ou déc ant at ion pr éalable. Leur int égr at ion dans le pay s age en f ait une f ilièr e par t ic ulièr ement appr éc iée par 1
les maî t r es d’ouv r age.

Chapeau de ventilation

2
Arrivée Gravier fin
des eaux usées brutes
Gravier grossier
Chapeau de ventilation Couche de transition Couche drainante Tuyau de drainage
3 (h = 0,60 m)
Création du filtre
Plants d’âge adulte
80 cm

4
Évacuation
des eaux traitées
Tuyau de drainage Galets

5
Roseaux Dispositif d’alimentation

Les r os eaux pr és ent ent des adapt at ions Le dis pos it if d’aliment at ion des f ilt r es plant és à éc oulement v er t ic al es t l’élément c lé du

Tous les ans (à l’exception de la 1re année), un faucardage des roseaux

E R TL IF N U’ D E I V E D E É R U D
phy s iologiques leur per met t ant de f onc t ionnement épur at oir e des f ilt r es . L’ens emble du dis pos it if d’aliment at ion c ompr end
s ’adapt er aux milieux humides et
anox iques . Out r e leur as pec t es t hét ique,
t r ois or ganes dis t inc t s s e s uc c édant au f il de l’eau.
à l’aide d’un taille-haie est nécessaire.
ils par t ic ipent à la dégr adat ion des
mat ièr es or ganiques des eaux us ées .
Arrivée Volume Godet à lame tranchante
gravitaire de la bâchée Curage
Fleuron du filtre
Démontage préalable
Position haute des canalisations aériennes
Flexible
Position basse

Épillet Ouvrage d’alimentation par bâchée Ouvrage d’alimentation par alternance


Il assure la répartition de l’effluent sur Il permet de sélectionner le filtre destiné
le massif grâce à une charge hydraulique à être utilisé. (exemple : vanne à volant)
importante. (exemple : chasse pendulaire)
10
Ouvrage de répartition
À chaque bâchée, il répartit
de manière homogène les effluents sur Plaque de
l’ensemble de la surface des massifs. répartition Temps (années) Tous les dix ans, le curage des filtres consistant à évacuer l’intégralité des boues accumulées sur la surface des massifs
Rhizome (exemple : système de rampes aériennes) de filtration est nécessaire. La repousse des roseaux s’effectue naturellement grâce aux rhizomes laissés en place.

140 141
ehcram aç
Échafaudages et plateformes
Catégories d’échafaudages et de plateformes

Un échafaudage est un équipement de travail provisoire composé d’éléments préfabriqués montés en Les mat ér iels d’éc haf audage ut ilis és dans la c ons t r uc t ion s e r épar t is s ent en plus ieur s t y pes .

vue de constituer des postes de travail en hauteur, de permettre l’accès à ces postes et d’acheminer les Le c hoix du mat ér iel s ’ef f ec t ue en f onc t ion de l’analy s e des bes oins , des c ont r aint es du s it e Diagonale
matériaux et outils nécessaires à la réalisation des travaux. Ce matériel modulaire est adaptable aux et des as pec t s er gonomiques ( poids des élément s , c ir c ulat ions , et c . ) .

Comment ouvrages ; il est utilisé pour les chantiers de gros oeuvre, de second oeuvre et très couramment en
réhabilitation. Échelle
Treuil manuel
Dimensions et ancrages

Les pièc es des éc haf audages c ons t it uent la s t r uc t ur e ( pot eaux , t r av er s es , pout r es , et c . ) , as s ur ent la s t abilit é ( c ont r ev ent ement s v er t ic aux
et hor iz ont aux , amar r ages , et c . ) et la s éc ur it é indiv iduelle ( lis s es , t r eillis de pr ot ec t ion, t r appes , et c . ) .
Étayage
bs ls Lisse Stabilisateur
≤ 150 mm P ≤ 150 mm 10 Plateau
17 18

hl 1 11
12 Plateforme de travail suspendue
2
21
22 19
3 13 16
24 20 Échafaudage roulant limité à 8 m
hs de hauteur en extérieur
h1b h1a h2 h3 ≥ 1 900 mm 23
4
5 1,10 m Plateforme
7 6
8
14 Plateau
25
9
≤ 30 mm 10,10 m
w
b
c Vocabulaire 15
b - espace libre de passage, b ≥ maxi {500 mm ; c – 250 mm} hs - hauteur de l’échafaudage 5 - noeud 14 - poutre de franchissement Remorque
c - distance libre entre poteaux hl - hauteur de l’étage 6 - contreventement 15 - semelle Pieds réglables de transport
h1a , h1b - hauteur libre dégagée entre surfaces de travail et traverses bs - largeur de travée dans le plan vertical 16 - plateau Contreventement en hauteur
ou amarrages respectivement ls - longueur de travée (diagonale dans le plan 17 - cadre horizontal
h2 - hauteur à hauteur d’épaule 1 - contreventement longitudinal) 18 - ancrage
h3 - hauteur libre entre surfaces de travail dans le plan vertical 7 - poteau 19 - cadre vertical
p - largeur de l’espace avec hauteur libre (diagonale dans le plan 8 - traverse 20 - treillis de protection
p ≥ maxi {300 mm ; c – 450 mm} transversal) 9 - lisse 21 - lisse principale Échafaudage de pied sans limite de hauteur Plateforme élévatrice mobile de personnel (PEMP)
w - largeur de la surface de travail 2 - contreventement 10 - raccord 22 - lisse intermédiaire de garde-corps non automotrice à élévation verticale à ciseaux
dans le plan horizontal 11 - amarrage 23 - plinthe 0
3 - protection latérale 12 - plancher 24 - potelet °
Dimensions des surfaces de travail 4 - console 13 - console 25 - socle réglable 75
Nacelle 60° Mât
45° Garde-corps
30 °
F PIÉTONS Bras
Tu télescopique
15°
F’ H

ube Étrésillon 15°
Ancrage par chevilles Ancrage des consoles Ancrage des consoles Plateforme
dans la façade par des tubes en appui par des étrésillons 25 m Vérin stabilisateur
de part et d’autre d’une baie fixés dans une baie
Ancrage sur la façade Signalisation au niveau de la rue PEMP à élévation multidirectionnelle automotrice Plateforme de travail sur mâts

142 143
ehcram aç
Équipements de protection individuelle
Protection auditive Protection du corps

L’utilisation d’équipements de protection individuelle (EPI) permet de protéger efficacement les Les pr ot ec t ions audit iv es per met t ent de Le c hoix des v êt ement s de pr ot ec t ion dépend des

ouvriers. Longtemps perçus comme une contrainte, voire une entrave au déroulement du travail, ils ont diminuer le niv eau s onor e en des s ous de r is ques enc our us par l’ut ilis at eur . I ls doiv ent êt r e

évolué grâce aux nouvelles technologies. La prise de conscience d’une nécessité de protection reste lente
80 dB, max imum aut or is é. Ce niv eau ne c onf or mes aux nor mes ; les v es t es de t r av ail doiv ent
doit jamais des c endr e en des s ous de r épondr e en par t ic ulier à des c r it èr es de haut e v is ibilit é.

Comment au sein des entreprises. Poutant, en cas d’accident mortel, la responsabilité pénale de l’employeur peut 65 dB, af in de lais s er ent endr e les v oix .

être engagée. Les bouc hons d’or eilles s e plac ent dans le
c onduit audit if . Les c as ques à at t énuat ion
Col de protection Poche de poitrine
s onor e c ompor t ent un s y s t ème qui module
relevable avec rabat
l’ac ous t ique lor s que le br uit augment e.
Casque
Protection de la tête

Coffre en plastique
Le c as que pr ot ège la t êt e
Calotte moulé avec sangle Balle Cloche Gélule Anneau T Coussinet Flèche
c ont r e les c hoc s pr ov oqués
par les c hut es d’objet s . En
d’amortissement plate
poly ét hy lène, il c ompr end Bouchons d’oreille
une aér at ion et une molet t e
per met t ant le r églage du
t our de t êt e.

Protection respiratoire

Le mas que r es pir at oir e pr ot ège


Attache
Serre-nuque des r is ques d’inhalat ion de
par t ic ules , de pous s ièr es ou
ajustable
Garniture de confort
d’aér os ols , mais aus s i de gaz
Numéro Grandes
Tour de tête
ou de v apeur s t ox iques pour
de référence poches
les mas ques à c ar t ouc he les
du fabricant Classe latérales
plus s ophis t iqués .
Le mas que ant ipous s ièr e
d’efficacité
Jugulaire jet able s uf f it pour l’ex éc ut ion
des t r av aux c our ant s .
Marquage CE Fermeture à glissière étanche
Bandes rétroréfléchissantes
Masque antipoussière jetable
Protection des yeux Veste haute visibilité
Attache Ceinture
d’ajustement
ajustable Protection
Attache
Les lunet t es pr ot ègent
les y eux c ont r e les Monture adaptable en polycarbonate du visage
pr ojec t ions s olides ou ajustable
liquides . Les mont ur es
légèr es en poly c ar bo-
nat e s ’adapt ent à t out es
les mor phologies . Le
v er r e minér al t r empé 20 - 1,2 - AOS . 1 . FT . 9
Filtre Filtre
of f r e une gr ande
r és is t anc e à l’abr as ion
remplaçable
et aux r ay ur es .

Verre minéral Identification du marquage Demi-masque équipé de filtres Masque complet équipé d’un filtre
trempé de l’oculaire Poches
Genouillères renforcées
Protection des pieds
intégrées pour les outils
Protection des mains
Les c haus s ur es de s éc ur it é
Ventilation pour
pr ot ègent des c hut es d’objet s
l’hygiène
Quel que s oit le t r av ail Paume antidérapante et du t r ans per c ement de la
et le confort
à ef f ec t uer , les mains assurant une s emelle. Elles s ont à t ige
Tissu
préhension Bas de pantalon
de couleur
haut e et hy dr of uges pour
efficace renforcés limitant
doiv ent êt r e pr ot égées

sombre
une meilleur e pr ot ec t ion.
l’usure
c ont r e les r is ques
méc aniques . Les gant s La s emelle es t en
évitant les
pr év us à c et ef f et
doiv ent êt r e adapt és à
CE
EN XX
poly ur ét hane double dens it é
ou en c aout c houc . L’embout
salissures
38 X
la t âc he et au c hant ier . 8 de pr ot ec t ion en mat ér iaux

En pr ot ec t ion c ont r e le c ompos it es r és is t e à la c hut e

r is que c himique, la d’un poids de 20 k g t ombant


Absorbeur
mat ièr e des gant s 8 d’une haut eur de 1 m.
de choc
dépendr a du pr oduit
ut ilis é.
Identification Semelle
du marquage CE antiperforation
Tricot enduit et norme Embout de protection Sillon d’évacuation Pantalon de travail
Taille
144 145
Second oeuvre
ehcram aç
Charges, dilatation et étanchéité Vitrage extérieur parclosé (VEP)
Façades légères
Les façades légères, également appelées murs ou façades rideaux, sont composées d’éléments d’ossature Les élément s de l’os s at ur e doiv ent êt r e c onç us pour r és is t er aux Le r emplis s age en v it r age es t maint enu dans les f euillur es des

verticaux et horizontaux assemblés et ancrés sur la structure d’un bâtiment. Des remplissages opaques ef f or t s du v ent , s uppor t er le poids du r emplis s age et abs or ber les c adr es , dr ainées et v ent ilées , par des par c los es mét alliques

ou des vitrages fixés sur ces ossatures constituent une enveloppe continue et légère qui, à elle seule ou en mouv ement s dus à la dilat at ion. L’ét anc héit é ent r e les mont ant s , c lips ées ou v is s ées dans le pr of il du c adr e.

jonction avec la construction, assure les fonctions d’un mur extérieur. Elle ne contribue pas à la stabilité
les t r av er s es et les pr of ilés s er r eur s es t as s ur ée à l’aide de

Comment pr of ilés ex t r udés , génér alement en EPDM. Cloison de séparation


de la structure du bâtiment.
Poids
Montant
Façade rideau, semi-rideau ou panneau
Mouvement Mouvement
Montant Cadre Cadre
Tr ois f amilles d’os s at ur e s ont dis t inguées :
Plancher Traverse fixe ouvrant Montant vertical
- la f aç ade r ideau ( a) , f ix ée s ur la f ac e ex t er ne de la s t r uc t ur e por t eus e d’un bât iment , f ile dev ant le nez du planc her ;
Vent Poids des Jeu
- la f aç ade s emi- r ideau ( b) , dont c er t aines z ones , en par t ic ulier c elles s it uées dans les allèges et t r umeaux en bét on ou maç onnés ,
n’as s ur ent pas à elles s eules l’ét anc héit é à l’air et à l’eau de la z one de f aç ade ;
remplissages Jeu Parclose
- la f aç ade panneau ( c ) , dont les élément s de r emplis s age s ont f ix és de planc her à planc her et lais s ent v oir la s t r uc t ur e du bât iment .
Montant P int fixe
Traverse
Gros oeuvre Ossature Ossature
Vent Mouvement vertical dans le montant
et horizontal dans la traverse Parclose extérieure
Coupe sur profilé
Charge sur ossature

Traverse horizontale

Joint
Profilés d’étanchéité en caoutchouc
Remplissage opaque
Ossature Remplissage devant le gros oeuvre Structure du bâtiment Élément de remplissage
devant le gros oeuvre visible entre les planchers Vitrage extérieur collé (VEC) Vitrage extérieur attaché (VEA)

a Façade rideau b Façade semi-rideau c Façade panneau Le r emplis s age en v it r age es t f ix é par c ollage s ur des c adr es gr âc e à Le v it r age es t s us pendu au moy en d’at t ac hes ponc t uelles
des mas t ic s s t r uc t ur aux . Cet t e t ec hnique per met de met t r e en v aleur ( f ix at ions ar t ic ulées s it uées dans le plan des v it r ages ) s ur
les v it r ages et de c ac her l’os s at ur e. une os s at ur e plac ée en ar r ièr e du plan des v it r ages .

Ossatures et fixations Ossature


(montant) Possibilité de jeu Ossature
Patte d’attache fixée Crochet fixé au cadre Profilé Entretoise
L’ os s at ur e f i x ée à l a s t r uc t ur e r eç oi t l es panneaux de r em pl i s s age.
Plancher au gros œuvre d’étanchéité Jeu
El l e peut êt r e en al um i ni um , en ac i er gal v ani s é, en ac i er i nox y dabl e ou en boi s .
élastomère Jeu permettant
Dispositif Cadre Jeu Étoile Étoile le réglage
Poteau Poteau Scellement Panneau à ossature cadre de fixation support de collage Queue de rotule
en béton en béton avec remplissage du cadre interchangeable
Couvre-joint Vitrage
Attaches Planchers Attaches Console grille Collage
en béton Profil Fixation Espaceur Montant
d’armature Éclisse Attaches et vitrages Goupille évitant Vis + rondelle
Menuiserie des ossatures vertical équipés de fixations la rotation + immobilisation
Fixation cadres ponctuelles (soudure)
des ossatures Collage
Traverse
grilles Montant Châssis fixe Double vitrage
Planchers haute et sur allège Dispositif
en béton montante Fenêtre de retenue Structure
Montant porteuse
de rive Coupe sur profilé
Refend
Allège Raccordements Traverse ou poteau
haute
horizontal et Traverse
vertical assurant intermédiaire
l’étanchéité Tr meau
All ge Trumeau Traverse horizontale
Fixation du remplissage Vit age Montant
sur l’ossature Traverse Trumeau intermédiaire
basse sur allège Collage
Allège Conn cteur
Façade rideau à ossature grille avec Façade rideau avec ossatures cadres
remplissage par menuiserie et allège fixées sur attaches Façade panneau
148 149
ehcram aç
Façades en pierres attachées
Dispositions constructives

Les revêtements muraux extérieurs attachés en pierre mince sont constitués de plaques de pierre fixées Dét ai l s de mi s e en oeuv r e av ec os s at ur e i nt er médi ai r e s ur mur en maç onner i e ( a) , av ec at t ac hes s ans pol oc hon s ur mur en bét on banc hé ( b) ,

par des attaches à un support en béton ou en maçonnerie, le cas échéant sur une ossature intermédiaire. av ec at t ac hes av ec pol oc hons s ur mur en bét on banc hé ( c ) .
Mur en béton banché
Sont distingués deux systèmes d’attache : avec polochons et agrafes (plots de mortier traversés par des Lame d’air Fixation Lame d’air Fixation Lame d’air ventilée
Comment fils dont une extrémité est ancrée dans le mur support et l’autre dans le revêtement) et sans polochons ventilée de l’isolant
à la maçonnerie
ventilée de l’isolant
à la maçonnerie Isolant Polochon Fixation chevillée
(au moyen de pattes métalliques qui permettent la mise en oeuvre d’un isolant thermique). Plaque Isolant Plaque thermique
de pierre thermique de pierre
Rail Mur en
vertical béton banché
Vocabulaire et fixations Mur en
maçonnerie
d’éléments
Ext.
La c onf i gur at i on des f aç ades en pi er r es at t ac hées v ar i e s el on l a nat ur e de l a pi er r e et s on em pl ac em ent ( a) . Les f aç ades s ont as s i m i l ées
à des m ur s de t y pe I I b ou I I I s el on l a c om pos i t i on du m ur ( bét on
ou m aç onner i e) , l a pr és enc e ou non d’ une i s ol at i on t her m i que Mur de type II b Mur de type III Pi re Joint Agrafe
et l e t r ai t em ent des j oi nt s ent r e pi er r es ( b) . Joints du revêtement Joints du revêtement
Couvertine d’acrotère ouverts ouverts ou fermés Fixation du polochon vue en plan
Mur de type III Isolant
Isolant thermique
Élévation Joints du revêtement Revêtement
fermés Lame d’air Lame d’air Mur en
Revêtement Doublage
intérieur ventilée ventilée béton banché
Appui Lame d’air ventilée Maçonnerie Enduit Isolant
de balcon Maçonnerie avec joints horizontaux adhérent Nez de plancher Nez de plancher thermique
Bandeau avec joints horizontaux et verticaux
remplis avec soin ou en béton armé en béton armé
et verticaux plaque
Appui remplis avec soin (pour assurer de plâtre Plaque
de fenêtre (pour assurer l’étanchéité à l’air) Console en acier de pierre
l’étanchéité à l’air) supportant
Évacuation des infiltrations Évacuation des infiltrations le rail Mur en
Élévation en pied en pied béton banché
Murs de type III Écarteur
Revêtement Revêtement Mur de type II ou III en acier
Soubassement à joints ouverts à joints ouverts
ou remplis ou remplis
Fixation
Élévation < 15 cm Lame d’air
ventilée
Lame d’air
ventilée
par cheville
Maçonnerie (2 cm au moins (2 cm au moins Attache Attache Fixation
apparente entre l’isolant et entre l’isolant et Doublage chevillée
le revêtement) le revêtement) intérieur Ergot
Isolation Béton Polochon
Maçonnerie extérieure Isolation Ergot en mortier
< 15 cm apparente
Béton
intérieure
a Pierres attachées avec isolation extérieure b Pierres attachées avec isolation extérieure c Pierres attachées avec chevilles
Dallage sur maçonnerie d’éléments ou ossature sur béton banché et polochons
a Façade en pierre attachée b Typologie des murs en pierres attachées
Points singuliers

Attaches avec polochons Attaches sans polochons Pr ot ec t i ons de l a t r anc he s upér i eur e du mur ( a) , t r ai t ement de l a par t i e
Renfort éventuel
bas s e ( b) et l i ai s ons méc ani ques des r et our s l at ér aux ( c ) .
en pierre fixé Support béton
l /2 l /2 ≥ 50 mm à la colle époxy
Sont di s t i ngués l es agr af ages Les at t ac hes s ans pol oc hons s ont

Bavette Acrotère
av ec s c el l ement et pol oc hon s c el l ées dans l e s uppor t ( a) ou f i x ées
≤ 10 cm
( a) et l es agr af ages av ec m éc ani quem ent s ur l e s uppor t ( b) .
en zinc
c hev i l l e et pol oc hon ( b) . Les c hev i l l es de f i x at i on doi v ent êt r e
Attache
i nox y dabl es dans l a m as s e.

Agrafe
Ergot Aération Patte courante
Ergot Plaque (joint vide)
Cheville de pierre Fixation des plaqu s + cheville inox
Goujons en acier par colle époxy
ellad al ed

Polochon Axe
Rondelle de fixation inoxydable fixés + liaison mécanique
exA

inox a Tranche supérieure à la colle époxy


a Agrafe avec scellement et polochon Attache Extrémité Rainure
Scellement Écrou déformée recevant
inox (sécurité) Pierre l’agrafe
Attache Plaque Vide 20 mm Agrafes en U
de pierre mini Isolant en acier inoxydable
fixées
Tige inox Grille perforée Béton à la colle époxy
Polochon Aération anti-rongeurs
≥ 20 mm (sable + ciment) Douille Cheville
de blocage 20 mm 5 mm inox
Manchon Plat inox mini
plastique
Vue de côté Vue en plan Écoulement
b Agrafe avec cheville et polochon a Fixation scellée b Fixation mécanique des eaux b Partie basse c Exemples d’arrêts latéraux ≤ 10 cm
150 151
ehcram aç
Bardages en bois extérieurs
Mise en oeuvre

Un bardage rapporté en bois est constitué d’une ossature verticale fixée au gros oeuvre par Deux t y pes de pos e s ont di s t i nguées ( a) : à r ec ouv r ement ( di t e « à c l i n » l or s que l es l ames s ont hor i z ont al es ) et par embr èv ement ( r ai nur e et

l’intermédiaire d’équerres lorsqu’il est en maçonnerie ou en béton, et d’un parement ou peau en bois l anguet t e) . La l ar geur des l ames ex pos ée au r ui s s el l ement d’ eau ( b) es t l i mi t ée à 7, 5 f oi s l ’ épai s s eur de l a l ame. L’ ex t r émi t é des l ames ( c ) es t

fixé à cette ossature, soit directement soit par l’intermédiaire de lisses ou de tasseaux en bois. Selon la
pr ot égée par un débor d en par t i e haut e, bi s eaut ée de f aç on à f or mer un l ar mi er en par t i e bas s e. L’ about age de deux l ames s uper pos ées es t
r éal i s é par r ai nur e et l anguet t e, l a l anguet t e ét ant pl ac ée en par t i e s upér i eur e de l a l ame.

Comment hauteur de la façade, sa situation et s’il est abrité ou non, le bardage doit présenter une étanchéité à
l’eau de pluie plus ou moins importante.
Recouvrement Recouvrement Recouvrement
Dispositions constructives
Largeur
Sont di s t i ngués l es bar dages en boi s r appor t és s ur gr os oeuv r e en m aç onner i e exposée Largeur Largeur
ou en bét on ( a) , et l es bar dages en boi s s ur bât i m ent s à os s at ur e en boi s ( b) .
exposée hors tout
Largeur
Parement intérieur exposée
L’ os s at ur e s uppor t v er t i c al e per m et de s ’ af f r anc hi r des t ol ér anc es d’ ex éc ut i on
du gr os oeuv r e et d’ i s ol er l e bât i m ent par l ’ ex t ér i eur .

Lame couvre-joint
Équerre de fixation Chevron Pare-vapeur
Isolant Pose à recouvrement horizontal, Pose à
Ossature dite « à clin » recouvrement vertical
Lame d’air b Largeur exposée au ruissellement de l’eau
ventilée
Isolant

Panneau
de contreventement

Bardage Lame d’air


en bois ventilée
extérieur
Bardage en bois La lame en partie La lame en partie Languette en partie
extérieur Lames horizontales Lames verticales haute doit basse doit supérieure en cas
Pare-pluie à embrèvement simple à rainure et languette être abritée être biseautée d’aboutage de lames
Fixation de l’isolant Lisse support du bardage
a Bardage vertical rapporté sur gros oeuvre b Bardage horizontal sur ossature bois a Types de pose c Traitement des extrémités de lames

Points singuliers
Lames Fixations

Lattage Mur
Les l ames de bar dage
Les es s enc es de boi s ut i l i s ées s ont Les l am es s ont f i x ées au m oy en de
l e s api n, l ’ épi c éa, l e pi n, l e mél èz e,
l e Red Cedar et l e c hât ai gni er .
poi nt es annel ées ou t or s adées , par
des v i s ( a) ou par des agr af es . C es
en pi ed de mur doi v ent
t ouj our s êt r e au moi ns
Bardage en béton
à 20 c m du s ol pour
L’ épai s s eur es t t ouj our s mes ur ée f i x at i ons doi v ent êt r e gal v ani s ées
en mi l i eu de l ame. à c haud et i nox y dabl es l or s que l e
év i t er l es r epr i s es
Biseau Étanchéité
bar dage s e s i t ue à une di s t anc e ≥ 25 mm d’ humi di t é dues aux

i nf ér i eur e à 10 k m du bor d de m er .
Largeur Largeur L/3 r ej ai l l i s s ement s des

Les l am es hor i z ont al es ( b) s ont


exposée exposée eaux de pl ui e ( a) . Les
20 cm Sol extérieur
f i x ées s el on l eur l ar geur et l a
≤ 125 mm > 125 mm angl es r ent r ant s

pr és enc e ou non d’ un c hanf r ei n à


≥ 15 mm
s ’ ef f ec t uent t ouj our s au
Nu extérieur
c haque i nt er s ec t i on l am e/ c hev r on L/3 dr oi t d’ une pi èc e
d’ appui ( t as s eau ou
dalle brute
av ec une pénét r at i on m i ni m al e de
25 m m . Les l am es v er t i c al es à
mont ant ) . Les angl es
s or t ant s ( b) s ’ ef f ec t uent Sens des vents c Lames couvre-joints
r ec ouv r em ent ( c ) s ont f i x ées en
un poi nt au c ent r e pour l es l am es Jeu L/3 par l a mi s e en pl ac e de a Pied de mur de pluie dominants
l ames à j oi nt s déc al és
d’ une l ar geur i nf ér i eur e ou égal e à
100 m m ; et par deux poi nt s pour
≥ 25 mm qui doi v ent êt r e

Poteau d’angle
pr ot égées en t êt e et
l es l am es d’ une l ar geur s upér i eur e.
bi s eaut ées en pi ed. Le

b Fixation des lames horizontales


r ac c or dement en angl e
peut égal ement êt r e
Bardage Longueur
Pointe torsadée r éal i s é par l a c r éat i on ≥ 38 mm
d’ une c hi c ane à l ’ ai de

Épaisseur ≥ 18 mm
des l ames c ouv r e- j oi nt s

Pointe annelée ( c ) ou par appr oc he des


l ames pos ées à

Vis à bois Enfoncement ≥ 25 mm Largeur L ≤ 100 mm


r ec ouv r ement ( d) .
Lame de bardage Sens des vents de pluie dominants
Recouvrement ≥ 0,1 L verticale
Profils courants de lames a Pointes et vis Sens des vents
de bardage en bois de fixation c Fixation des lames verticales à recouvrement ≤ 100 mm b Angle sortant de pluie dominants d Lames à recouvrement
152 153
ehcram aç
Bardages métalliques extérieurs
Points singuliers

Les bardages métalliques forment l’enveloppe verticale des bâtiments industriels, agricoles, voire Le t r ai t ement des bai es et des ouv er t ur es doi t met t r e en oeuv r e un c al f eut r ement as s ur ant l ’ ét anc héi t é ( a) . Une

tertiaires. Ils sont composés de plaques métalliques nervurées en tôle d’acier ou d’aluminium protégées c ouv er t i ne doi t c hapeaut er l e bar dage en t êt e ( b) . Les angl es s or t ant s des bar dages v er t i c aux s ont r ac c or dés par

contre la corrosion et posées sur des ossatures. Ces bardages permettent de réaliser, simultanément ou
une pi èc e d’ angl e en t ôl e as s ur ant l ’ ét anc héi t é à l ’ ai de de pl i s ( c ) . Une bav et t e d’ ét anc héi t é as s ur e l a pr ot ec t i on
en pi ed de par oi ( d) . Le r ac c or d des angl es s or t ant s des bar dages hor i z ont aux es t pr ot égé par une pi èc e d’ angl e

Comment non, une isolation thermique ou acoustique par la mise en oeuvre de panneaux isolants entre une peau en t ôl e as s ur ant l ’ ét anc héi t é à l ’ ai de de pl i s ou au moy en d’ une t ôl e c i nt r ée pour l es angl es r onds ( e) .

intérieure et une peau extérieure en plaques nervurées.


Largeur Couvertine avec
Lisse Pente couvre-joints
Bardages à simple et double peau
Pontet éventuel

Sont di s t i nguées t r oi s c at égor i es de bar dages


Feutre isolant Ossature Lisse Bavette
m ét al l i ques :
Liss Bandeau Lisse de
- l es bar dages à doubl e peau c om pos i t e ( ou
Ossature Plateau nervuré couronnement Plateau recoupé
panneau s andw i c h) c ons t i t ués de deux
Plateau d’acrotère et reconstitué
par em ent s m ét al l i ques ent r e l es quel s es t
Panneau isolant nervuré Éléments le cas échéant
i ns ér é, de m ani èr e i ndus t r i el l e, un él ém ent
semi-rigide translucides
i s ol ant en m ous s e de pol y ur ét hane ou en
l ai ne m i nér al e ( a) ;
Contre-bardage 2e peau
- l es bar dages à doubl e peau i s ol ant s , Lisse
as s em bl és s ur l e c hant i er ( b) ;
- l es bar dages à s i m pl e peau, qui ne r eç oi v ent
Appui Baïonnette Plateau courant
Bardage à ou montant
pas d’ i s ol at i on t her m i que ( c ) .
Isolant
simple peau
Bardage à
double peau
a Traitement des baies et des ouvertures b Finition en tête de bardage métallique par couvertine
Bardage extérieur Isolant Fixation Plateau Couture
Bardage
Plaque nervurée extérieur
Plateau
Peau extérieure Pièce d’angle Pièce d’angle
plaque nervurée verticale verticale
Cornière
a Bardage à double peau composite b Bardage à double peau c Bardage à simple peau Poteau
d’angle
Fixations
Poteau d’angle
Poteau principal
Les v i s et l es t i r ef onds s ont ut i l i s és pour f i x er
l es pl at eaux s ur l ’ os s at ur e ( a) et l es pl aques ≥ 40 mm ≥ 60 mm ≥ 70 mm Plateau
ner v ur ées s ur l es pl at eaux ( b) . Le nombr e et l a
≥ 15 mm ≥ 15 mm ≥ 15 mm ≥ 15 mm
pos i t i on des f i x at i ons dépendent de l ’ as s embl age ( c ) .
≥ 15 mm ≥ 15 mm ≥ 15 mm Lisse
Le r ec ouv r ement des pl aques es t donné par l a
r et ombée mi ni mal e de l a ner v ur e de r i v e ( d) . Plateau Isolant Couture
La f i x at i on ( c out ur e) par r i v et s i mpos e
Lisse basse Bardage
l e pr éper c ement des t ôl es à as s embl er ( e) . extérieur Bardage extérieur
Tirefond à visser 10 mm environ Bavette c Angles sortants des bardages verticaux
Ø 8 mm intérieure Bavette Plateau Lisse
Assemblage d’une extrémité Assemblage en appui intermédiaire Assemblage bout à bout d’étanchéité Poteau d’angle
seule de plateau d’un plateau posé en continuité de deux plateaux Pièce Poteaux d’angle verticale
Vis autotaraudeuse de liaison
Ø 6,5 mm c Fixations et dimensions des supports métalliques Dalle Plateau
à collerette de 15 mm Isolant
Prépercement
Vis autoperceuse Rivet en aluminium Bardage Lisse
Ø 6 mm à rupture de tige verticale Isolant
à collerette de 15 mm ≥ 15 mm
a Fixation des plateaux sur l’ossature Bardage Tôle
Vis autoperceuse Ø 4,8 mm Rivet Longrine cintrée
et rondelle d’étanchéité
de Ø 10 mm
Vis autoperceuse Ø 4,8 mm d Retombée minimale de la nervure Pièce d’angle
et rondelle d’étanchéité de rive emboîtante des plaques de
de Ø 11 mm peau extérieure Tôle pliée de finition Angle rond Angle carré
b Fixation des plaques sur les plateaux e Rivets de couture d Pied de paroi e Angles sortants des bardages horizontaux

154 155
ehcram aç
Combles de bâtiments en deux ou trois volumes
Terminologie des toitures
La toiture, aussi appelée couverture, couvre la partie supérieure des bâtiments. Elle a pour fonction de Les bât iment s c ons t it ués d’un s eul v olume enf er ment la c ons t r uc t ion dans une env eloppe r igide qui of f r e peu de pos s ibilit és de f or mes pour

les protéger des intempéries et de l’humidité et ne participe généralement pas à la stabilité du bâtiment. les c ombles . Av ec deux ou t r ois v olumes c or r ec t ement dis pos és , l’es t hét ique des f or mes des c ombles gagne en c ar ac t èr e.

Elle est supportée par la charpente qui peut être en bois, en métal ou en béton. La toiture est conçue et
Comment dimensionnée pour faciliter l’écoulement des eaux pluviales et résister aux charges de neige. Elle doit
être esthétique et présenter une bonne résistance mécanique. L’ensemble charpente et couverture est
appelé « comble ».
Vocabulaire des combles et des lignes de toiture
Disposition en U
Chatière
Sont dis t ingués les c ombles
Trappe d’accès Lucarne
à un, deux ou quat r e
Terrasson
v er s ant s qui peuv ent
Intersection
pr és ent er , s uiv ant leur
(ligne de bris) Versant ou long pan
c onf igur at ion, des pent es
f aibles et d’aut r es pr oc hes
Faîtage Noue
Faîtage
de la v er t ic ale. Des
luc ar nes , c hâs s is ou
Épi Disposition en T Disposition en L
f enêt r es de t oit per met t ent
Châssis Bâtiments en 2 volumes Bâtiments en 3 volumes
l’ent r ée de la lumièr e du
jour dans les pièc es s it uées
Brisis
s ous les c ombles . Poinçon
Arêtier
Les plans f or mant le c omble
Arêtier Lucarnes et fenêtres de toit
s ont limit és par des lignes
Souche
Croupe
de t oit ur e, c las s ées en t r ois
f amilles : La luc ar ne es t une ouv er t ur e dans la t oit ur e c ompos ée d’une dev ant ur e qui r eç oit la f enêt r e, de deux f ac es lat ér ales appelées j ouées et
- les r iv es , limit es des d’une c ouv er t ur e qui peut êt r e à une, deux ou t r ois pent es ; c ’es t la f or me de la c ouv er t ur e qui dét er mine s on appellat ion. Ell e s e dif f ér enc ie
dif f ér ent s plans du c omble
av ec le v ide ;
Mur pignon par la pos it ion v er t ic ale de s a dev ant ur e alor s que les c hâs s is et f enêt r es de t oit s ont plac és dans le s ens de la pent e.

- les int er s ec t ions , jonc t ion


de deux plans du c omble ;
- les pénét r at ions , jonc t ions
Queue de vache Couverture
d’un plan du c omble av ec
une par t ie du bât iment . Gouttière (débord de toiture)
Retroussis pendante Égout
Saillie Pénétrations Mur gouttereau
de rive (rive de tête)
Chéneau Rive latérale Jouée
Devanture
À deux pans En croupe En demi-croupe À guitare
Principales formes de combles

La f or me et l’inc linais on de la t oit ur e c ondit ionnent le c hoix de la c ouv er t ur e et dét er minent l’appar enc e ex t ér ieur e du c omble. La f or me
du t oit es t r éalis ée en t enant c ompt e des f onc t ions du bât iment , de s on ex pos it ion aux int empér ies et de la r égion c onc er née.
Le t oit à deux v er s ant s es t aujour d’hui la f or me la plus r épandue de t oit inc liné.

Pendante, meunière À fronton triangulaire Rentrante ou OEil-de-boeuf, à encadrement


ou gerbière à jouées rentrantes et habillage en zinc façonné
Toiture-terrasse Toiture à un versant Toiture à deux versants Toiture en croupe Toiture en demi-croupe
(ou en appentis) (ou en bâtière)

Toiture à la Mansart Toiture en berceau Toiture à versants Toiture Toiture en pavillon À jouées galbées En trapèze ou rampante Chien-assis ou Châssis ou fenêtre de toit
décalés (shed) à redents à jouées biaises lucarne retroussée
156 157
ehcram aç
Sections standardisées des bois de charpente et de couverture
Bois de charpente
Les forêts de France offrent de nombreuses essences de bois de charpente. Des essences provenant de Les s ec t ions s t andar dis ées s ont ut ilis ées pour le dimens ionnement . Elles c onc er nent les bois s ec s à 15 % d’humidit é et s ont plus f aibles que

différentes régions du monde peuvent également être utilisées, notamment le sapin Baumier, le pin de les dimens ions c ommer c iales .

Murray ou le pin Ponderosa provenant d’Amérique du Nord, ou encore les bois rouges importés Désignation Forme et dimensions (mm) Désignation Forme et dimensions (mm) Désignation Forme et dimensions (mm)
Comment d’outre-mer, d’Asie ou d’Amérique du Sud. Les bois aboutés, les bois massifs reconstitués (BMR), le bois
lamellé-collé ou le lamibois (constitué de fines lamelles collées à fibres parallèles) sont de plus en plus utilisés. Demi-
Madrier 75 liteau ou latte
Volige 18 15
Essences des bois de charpente 225 100 27
Les bois ut ilis és en Fr anc e pour les c har pent es t r adit ionnelles s ont v ar iés et dépendent des r égions . Le c hêne, t r ès r és is t ant , pr és ent dans le
Cent r e et l’Î le- de- Fr anc e es t ut ilis é pour les c har pent es élabor ées et appar ent es ( a) ; le s apin, que l’on t r ouv e dans la plupar t des r égions
Bastaing 63 27
mét r opolit aines , es t le plus ut ilis é ( b) ; le douglas dans le Cent r e ( c ) ; le mélèz e dans les Alpes du s ud ( d) ; le pin mar it ime dans les Landes 15
( e) ; plus r ar ement , l’épic éa dans les z ones de moy enne mont agne ( f ) et le peuplier dans les z ones humides ( g) . Pour les c har pent es
indus t r ielles , le s apin ( b) , le douglas ( c ) et le peuplier ( g) s ont pr inc ipalement ut ilis és ains i que l’épic éa en f aible quant i t é ( f ) .
175 75 27

100 Demi-
100 volige Liteaux
ou latte 15 27 22
100 75 40 22 22
Chevron

75 75 18 15
75 63 Latte 63 27

a Chêne b Sapin c Douglas d Mélèze e Pin maritime f Épicéa g Peuplier Demi- 75 63 Demi-frise
chevron 15 22
(6 à 15 m) (3 à 10 m) (5 à 18 m) (6 à 15 m) (6 à 13 m) (6 à 13 m) (10 à 20 m) 75
38 38 63

Abattage et séchage

Cime Frise
La s ais on dur ant laquelle l’ar br e es t abat t u ( a) c ondit ionne s a c ons er v a-
t ion qui peut v ar ier en f onc t ion des es pèc es et des es s enc es . Le s ens
22 38 30
du par c our s de la s èv e dans l’ar br e, ent r e les r ac ines et les f euilles ( b) ,
125 225 30
dif f èr e s elon les s ais ons . De mar s à oc t obr e, la s èv e br ut e mont e des Été Hiver
r ac ines v er s les f euilles dans les quelles s e f ait la f onc t ion c hlor ophy - li-
enne ; puis le f lux s ’inv er s e et la s èv e r edes c end, débar r as s ée de s es
nut r iment s , de nov embr e à f év r ier . Par t r adit ion, un ar br e es t abat t u en
25
pér iode d’hiv er nage, lor s que la s èv e r edes c end v er s les r ac ines , af in
Planche 40
d’év it er que le bois ne s ’éc hauf f e et ne dev ienne s ens ible aux at t aques
Branches 40 27
225
d’ins ec t es x y lophages et à l’ac t ion de c hampignons ligniv or es . Les
billes de bois t aillées dans les gr umes is s ues de l’abat t age s ont 40 40
t r ans por t ées v er s une s c ier ie pour y êt r e débit ées . Tasseau
27
Chanlatte
50 22 triangulaire 50
50 175 50

35
La sève monte La sève descend Tasseau
Tronc d’arêtier 60 60
26 15
60 80 60
Chanlatte
45
Tasseau
de faîtage 75 26 15 70
Souche (racines)
75 50 70
a Abattage des arbres en saison hivernale b Parcours de la sève dans l’arbre
158 159
ehcram aç
Flèche
Comportement des charpentes
Les sollicitations les plus couramment rencontrées dans les charpentes simples sont la flexion, la Le dimens ionnement des pièc es de c har pent e doit r es pec t er des c r it èr es de f lèc he et de r és is t anc e. Les c r it èr es de f lèc he ( a) v is ent à r éduir e

compression et la traction. Ces efforts dépendent du type de ferme ainsi que des charges appliquées et de les déf or mat ions en limit ant les f lèc hes à une f r ac t ion de la longueur de la pièc e ( f lèc he admis s ible) . Les c r it èr es de r és is t anc e ( b) per met t ent

leurs combinaisons : charges permanentes, d’exploitation, de vent ou de neige. Ces charges peuvent être
de s e pr émunir c ont r e la r upt ur e des pièc es en limit ant leur c har gement . La f lèc he et la r és is t anc e des élément s en bois dépendent de la
por t ée, du c har gement , du nombr e d’appuis , de l’humidit é ( c las s e de s er v ic e) et de la qualit é du bois ( c ) . L’augment at ion de la por t ée d’un

Comment réparties (surfaciques ou linéiques) ou ponctuelles. Le processus d’évaluation successive des forces qui se élément s ous une c har ge r épar t ie f ait augment er s a f lèc he ( d) : pour une por t ée doublée av ec une c har ge ident ique, la f lèc he es t mult ipliée

transmettent d’un élément à l’autre de la charpente jusqu’aux appuis est appelé descente de charge. par 16 et la r és is t anc e div is ée par 4.

Flèche f
?
Sollicitations mécaniques sur les fermes
Portée ? ? ? ?
L Entraxe entre les appuis
Les élément s de c har pent e s ont s oumis à des s ollic it at ions
Diagonale La flèche ne doit pas être confondue avec une
méc aniques de t r ac t ion, de c ompr es s ion, de f lex ion, de c is aille-
(tendue)
ment et oc c as ionnellement de t or s ion ( a) . Ce t y pe d’ef f or t
Charges amenées par déformation naturelle de l’élément (gauchissement
dépend de la pos it ion de c es élément s dans la c har pent e et de
leur f onc t ion dans la t r iangulat ion de la f er me ( b) . Arbalétrier les pannes aux points ou cintrage) ou une éventuelle contreflèche.
(comprimé) de triangulation
a Flèche Chargement Humidité et qualité du bois
c Influence sur la flèche et la résistance

En ait Contrefiche
Poinçon (tendu) (comprimée)
(tendu) Ferme en W
Flexion Cisaillement L
(causé par la flexion) Charges amenées par Flèche multipliée par 16
Arbalétrier les pannes aux points
(comprimé) de triangulation
Entrait Contrefiche Charge admissible Charge de rupture 2L
(tendu) (comprimée) b Résistance à la rupture c Augmentation de la portée
Compression Torsion Ferme en E
a Sollicitations mécaniques des éléments de charpente b Fermes symétriques soumises à des charges verticales Compression

La s ollic it at ion en c ompr es s ion d’un élément de c har pent e peut êt r e ax iale ( pot eau) ou t r ans v er s ale ( appui de pout r e) .
La c ompr es s ion ax iale ( a) , qui s ’applique dans le s ens des f ibr es du bois et t end à les r ac c our c ir , peut ent r aî ner , pour les él ément s de
Flexion
longueur impor t ant e et de s ec t ion f aible, une déf or mat ion appelée f lambement ( b) . Les r ègles de c alc ul déf inis s ent une longueur de f lambe-
ment ( Lf ) qui dépend des c ar ac t ér is t iques des as s emblages aux ex t r émit és de l’élément c ompr imé ( c ) . La c har ge c r it ique de f lambement des
pièc es c ompr imées dépend de leur longueur de f lambement . La r és is t anc e des pièc es c ompr imées es t v ér if iée d’apr ès leur c har ge de r upt ur e
La s ol l i c i t at i on en f l ex i on, qui t end à c our ber l es él ém ent s , l eur i m pos e une f l èc he or i ent ée dans l e m êm e s ens que l es c har ges appl i quées ( a) ;
au f lambement ( c har ge c r it ique) qui dépend f or t ement de leur longueur de f lambement . La c ompr es s ion t r ans v er s ale ( d) , qui s ’applique
elle s ollic it e les s oliv es , les pannes ou les c hev r ons . La par t ie c onc av e de la pièc e es t c ompr imée alor s que la par t ie c onv ex e es t t endue
per pendic ulair ement au f il du bois , t end à éc r as er les f ibr es et pr ov oque une pénét r at ion des bois en c ont ac t . La c ompr es s ion i nc linée par
( moment f léc his s ant ) . La par t ie c ompr imée t end à s ’allonger et la par t ie t endue à s e r ac c our c ir , t andis que la longueur de la par t ie c ent r ale de
r appor t au f il du bois , dans les embr èv ement s par ex emple, peut pr ov oquer une r upt ur e par c is aillement de la pièc e r éc ept r ic e.
la pièc e ( f ibr e neut r e) ne c hange pas : c ela c r ée un ef f or t de c is aillement ( b) dont le max imum s e s it ue au dr oit des appuis ( ef f or t t r anc hant ) .
Les élément s doiv ent êt r e s ollic it és dans le s ens de leur gr ande iner t ie ( s ec t ion la plus lar ge) af in d’obt enir le meilleur c ompor t ement en Libre Encastrement Rotule Rotule
f lex ion ( c ) . Sous l’ac t ion des c har ges de longue dur ée, la f lèc he des élément s s ubit un ac c r ois s ement pr ogr es s if appelé
f luage ( d) .

Fibres raccourcies

Poutre posée sur deux appuis Section Non Section Oui L Lf = 2 × L Lf = 0,5 × L Lf = L Lf = 0,7 × L
Application
d’une charge
Petite inertie Grande inertie a Compression axiale
Zone comprimée Fibre neutre c Sens de sollicitation
Encastrement Encastrement Rotule Encastrement
Flèche c Assemblages et longueurs critiques de flambement (Lf )

Zone ndue Pénétration Fibres


Déformation sous l’effet des sollicitations écrasées
a Principe de la flexion Cisaillement
Premiers jours Quelques mois plus tard
La mise en oeuvre de pièces de charpente encore humides peut multiplier leur flèche
par deux ou trois pendant les premiers jours ou les premières semaines de chargement Chargement Flambement Ruine Poteau sur poutre Embrèvement Rupture par cisaillement
Zone de isaillement et de séchage en place.
b Cisaillement longitudinal d Fluage b Principe du flambement d Compression transversale
160 161
ehcram aç
Ferme de croupe Ferme de comble à la Mansart
Charpentes traditionnelles en bois
La charpente traditionnelle est composée de plusieurs fermes formant une unité structurale destinée à Pour obt enir une t oit ur e à t r ois ou quat r e pans , des f er mes de La f er me de c omble à la Mans ar t per met d’augment er l’es pac e

supporter une couverture. Les fermes, qui se succèdent régulièrement tous les 4 m environ, supportent c r o u p e p e u v e n t ê t r e m i s e s e n oe u v r e . E l l e s s o n t c o m p o s é e s d ’ u n habit able dans un c omble gr âc e à la c r éat ion de por t iques int égr és

les pannes, qui soutiennent elles-mêmes les chevrons et la sous-toiture. Les chevrons supportent les ar balét r ier de demi- c r oupe

Panne faîtière
à la c har pent e. Au moy en d’une t r iangulat ion c omplément air e

liteaux, le voligeage ou des panneaux de particules, qui reçoivent la couverture.


et d’ar êt ier s , as s emblés adapt ée ( Mans ar t t r iangulée) ou d’un f onc t ionnement en por t ique

Chevron d’arêtier
s ur une f er me s imple ( Mans ar t en por t ique) , la f er me à la Mans ar t as s ur e également la
Comment
au moy en d’enr ay ur es . s t abilit é de la c har pent e.

Panne Panne faîtière


Gousset Arbalétrier Poinçon
d’arêtier Panne
Entrait Empannon Panne de brisis
Fermes et éléments de charpente Potelet
Noue Équerre
Une f er me s imple Sous-toiture Arbalétrier Panne
Arbalétrier Lattis Chevron Panne faîtière de croupe
sablière
c ompr end les pièc es de
c har pent e s uiv ant es : de noue Lien de faîtage Gouttière Toiture supérieure à faible pente
- deux ar balét r ier s qui
Coyer Chéneau
s uppor t ent les pannes
Arbalétrier Embranchement Coyau Faux-combles
Chevron
int er médiair es ;

Arbalétrier
- un ou deux ent r ait s

Lattage Lattis
de demi-croupe
mois és qui maint iennent
l’éc ar t ement des

Poinçon Panne Ferme triangulée Entrait


ar balét r ier s et s uppor t ent
le poinç on et les pannes
Demi-entrait avec brisis en bas Ferme
s ablièr es ; Arbalétrier Enrayure Gousset de pente (coyau) en portique
- un poinç on qui as s ur e
la liais on ent r e les
ar balét r ier s et l’ent r ait ,
et qui s uppor t e la panne
Ferme à entrait retroussé et blochets Pannes et chevrons
f aî t ièr e ;
- deux c ont r ef ic hes qui
as s ur ent la t r iangulat ion La f er me à ent r ait r et r ous s é per met d’augment er la s ur f ac e Les pannes , qui s uppor t ent l es c hev r ons , s ’ appui ent di r ec t em ent s ur
de la c har pent e et le habit able dans les c ombles et de c r éer év ent uellement un planc her l es m ur s pi gnons et s ur l es ar bal ét r i er s des f er m es ( a) . El l es s ont
r enf or t des ar balét r ier s . s ec ondair e. Les bloc het s r elient s olidement les jambes de f or c e m i s es en oeuv r e d’ apl om b ou dév er s ées ( b) . Les c hev r ons

Entrait aux pannes s ablièr es . ( génér al em ent d’ une s ec t i on de 6 × 8 c m ) s uppor t ent l es l i t eaux ,

Contrefiche Panne faîtière l e v ol i geage ou l es panneaux de par t i c ul es qui r eç oi v ent

Poinçon Arbalétrier l a c ouv er t ur e ( c ) .


Chevron Panne
Échantignole
Contrefiche Jambe de force Panne
intermédiaire Panne faîtière Panne
Entrait Blochet Poinçon intermédiaire
Panne sablière Panne Chevron Arbalétri r Échantignole
Ferme Voligeage sablière
Voligeage chanlatté (pour tuiles) jointif Volige Poinçon
Entrait retroussé Chevron Déversée
Entrait Panne
Échantignolle
Ferme romane ou ferme simple Ferme à entrait, poinçon et contrefiches Dalle de plancher Semelle
Arbalétrier
Arbalétrier
Une f er me à ent r ait , poinç on et c ont r ef ic hes per met d’obt enir une
Une f er me r omane, f er me as s emblée la plus s imple, per met
por t ée plus impor t ant e qu’une f er me s imple, mais néc es s it e des
de c r éer , av ec quelques pièc es équar r ies , une pout r e d’iner t ie
as s emblages plus c omplex es et plus nombr eux .
Pa ne sablière Échant gnole
D’aplomb
s uf f is ant e pour c ouv r ir une por t ée de 6 à 8 m s ans t r ans f ér er
d’ef f or t s hor iz ont aux impor t ant s aux maç onner ies .
L’ent r ax e ent r e deux f er mes es t de 3 à 5 m. Contrefiche reportant sur le poinçon Ferme à entraits obliques a Situation dans la charpente b Modes de pose
Assemblage poinçon/panne faîtière une partie de l’effort exercé par la
Panne faîtière panne intermédiaire sur l’arbalétrier Délardement Panne faîtière Délardement Panne
par tenon et mortaise Ne néc es s it ant pas d’ent r ait hor iz ont al, la f er me à ent r ait s obliques

Panne faîtière per met de c r éer du v olume dans le c omble. Les ent r ait s obliques

Poinçon soutenu par Arbalétrier Panne t r av aillent en c ompr es s ion et non en t r ac t ion, engendr ant de f or t es
Coupe en sifflet
Chevron les arbalétriers intermédiaire pous s ées hor iz ont ales s ur les t êt es de mur .

soulageant l’entrait Tenon et mortaise Panne faîtière Chevron


Arbalétrier
Arbalétrier Entrait oblique Chevron P nne
Panne Embrèvement Panne Poinçon Chevron intermédiaire
sablière sablière
Entrait Entrait Panne Coyau
Embrèvement sablière Recouvre ent
Poinçon Panne sablière
Délardement

Aisselier
c Fixation des chevrons sur les pannes Chevron

162 163
ehcram aç
Rembarrement, lignage et contre-jaugeage
Traits de charpente et épures
Le trait de charpente permet de réaliser des épures c’est-à-dire un tracé des fermes sur le sol à l’échelle Les bois par f ait ement équar r is peuv ent êt r e pos it ionnés dir ec t ement s ur le plan d’épur e af in d’ef f ec t uer le r embar r ement ( a) . Ce pr oc édé

1. L’étude d’une charpente peut être préalablement réalisée à une échelle réduite au 1/20 sur papier, le c ons is t e à r emont er les point s d’épur e s ur les f ac es des pièc es de bois à l’aide d’une équer r e de c har pent ier . Le t r ac é de la f ac e oppos ée qui

travail obtenu s’appellant alors une « planche de trait ». L’épure, qui fournit les mesures réelles de la
doit dégauc hir av ec le t r ac é d’épur e es t obt enu en joignant les deux t r ait s r emont és à l’aide d’une jauge. Pour les bois anc iens , gauc hes ou
br ut s de s c iage, il es t néc es s air e de pr oc éder au lignage et au c ont r e- jaugeage en t r aç ant s ur c haque pièc e des lignes de niv eaux ;

Comment future charpente, permet de déterminer les pièces de bois nécessaires et leurs sections. Elle permet de elles s er v ir ont de r éf ér enc e pour les as s emblages ( b) . Pour c e f air e, les pièc es s ont s t abilis ées de niv eau s ur le plat à l’aide de c ales et

déterminer le « débit sur liste » qui permet de passer la commande de bois. l’emplac ement du niv eau es t r epér é par le t r aç age de la plumée de dév er s . Les ax es hor iz ont aux s ont ens uit e t r ac és et r epor t és s ur les c hant s
de la pièc e. Le c ont r e- jaugeage c ons is t e à r epor t er et à t r ac er l’ax e v er t ic al de la pièc e s ur le plat à l’aide d’un niv eau ou d’un f il à plomb.

Plumée de dévers
Principes et outillage
Équerre de charpentier Remontée sur la face opposée

L’épur e es t s ouv ent t r ac ée en at elier ( a) , au s ol et de

1 2
niv eau, au c r ay on, à la c r aie ou, pour les longueur s
impor t ant es , à l’aide d’un c or dex ( c or deau mouc hé,
imbibé de poudr e c olor ée) ( b) . Elle peut également
êt r e r éalis ée s ur une dalle ou un planc her dr es s é à
Cale
c et ef f et . Les out ils néc es s air es s ont not amment : 1 2 Traçage des axes Mise à niveau, calage et traçage
- un c r ay on de c har pent ier af f ut é ; Tracé d’épure de la plumée de dévers
- une jauge ;
Plan parfaitement Fil à plomb
de niveau
- un mèt r e à r uban ( déc amèt r e) ;

Jauge
- des c r aies de c ouleur ;

Niveau
- un f il à plomb ;
- un niv eau à bulle ;
- une équer r e de c har pent ier ;
- les plans du c hant ier .
3 4

Orifice à remplir 3
de poudre colorée Jauge Centre de la pièce
Contre-jaugeage suivant le niveau Contre-jaugeage suivant l’aplomb
a Rembarrement b Lignage et contre-jaugeage

b Cordex a Tracé d’une épure en atelier Piquage et marquage

Une f ois les pièc es lignées , elles s ont pos it ionnées s ur le plan d’épur e af in d’êt r e piquées ( a) et mar quées de s or t e que leur plac e déf init iv e
s oit ét ablie. Le t r aç age des as s emblages , ou piquage, s ’ef f ec t ue à l’aide d’un f il à plomb. Cet t e t ec hnique anc ienne per met de r epér er et de
f air e c or r es pondr e les alignement s , c oupes et as s emblages en t enant c ompt e d’év ent uels dév er s , gauc his s ement s ou f lac hes dans l es bois
Traçage
anc iens , de r éc upér at ion ou peu équar r is . Un f il à plomb es t appr oc hé de l’angle f or mé par les pièc es à as s embler af in de c ompar er l’aplomb
av ec la f ac e des bois . L’éc ar t c ons t at é, appelé polène, es t r epor t é s ur la f ac e c or r es pondant e par des pet it es mar ques de c r ay on, ou piqûr es .

Le t r aç age d’une f er me s imple c ompr end les ét apes s uiv ant es : Apr ès le t aillage et la v ér if ic at ion des as s emblages et du c hev illage, les pièc es de bois s ont r eplac ées s ur l’épur e pour une der nièr e v ér if ic a-
t ion, appelée mis e dedans , av ant d’êt r e t r ans por t ées s ur le c hant ier . Les s ignes c onv ent ionnels de mar quage des c har pent ier s s ont des

Face supérieure des chevrons


- ét ape 1 ( a) : t r aç age de la pos it ion des mur s et d’une ligne hor iz ont ale
appelée ligne de t r av e, s ur laquelle es t élev é un ax e c ent r al per pendic u- s y mboles , des let t r es et des c hif f r es ( b) . Gr av és à la r ainet t e ou t aillés au c is eau au plus pr ès de l’as s emblage et en pied de c haque bois ,

lair e ( c or r es pondant au poinç on) indiquant la haut eur du c omble, puis ils r epr és ent ent la pos it ion des pièc es dans l’es pac e et guident le mont age et le démont age év ent uel de la c har pent e.

dét er minat ion des s aillies de t oit ur e et t r aç age de la f ac e s upér ieur e


des c hev r ons ( lat t is ) ;
- ét ape 2 ( b) : t r aç age de la s ous - f ac e des c hev r ons et du des s us de
l’ar balét r ier c or r es pondant à la c hambr ée de pannes , t r aç age du des s us
Pièce A Pièce A
des mur s s ur les quels v iennent pr endr e appui les ent r ait s , puis
Trait d’axe Trait de coupe Moisement
pos it ionnement des s ablièr es et de la panne f aî t ièr e en pr év oy ant un
délar dement pour év it er l’éc r as ement lor s du c louage des c hev r ons ;
- ét ape 3 ( c ) : pos it ionnement c alc ulé des pannes qui peuv ent êt r e
Pièce B Pièce B Entaille
« mont ées » ou « des c endues » en f onc t ion des point s s ingulier s de la
Nu intérieur du mur Ligne de trave Mortaise avec gorge Trait biffé Croix (partie à conserver)
Rond (partie à retirer)
t oit ur e ( t r émies , et c . ) , de l’ent r ait ( c r oix d’épais s eur ) et des c ont r ef ic hes

Fil à plomb
pos it ionnées par leur f ac e inf ér ieur e ( c r oix d’épais s eur ) .

a Traçage-étape 1 Vues de côté Marques de tracé et d’établissement d’une charpente


Délardement Panne faîtière Lignes d’assemblage
Sous-face des chevrons // Poinçon
Dessus de l’arbalétrier Plumée de
// dévers pièce B Plumée de
Chambrée de panne Panne dévers pièce A
Délardement //
Sablière Franc Contremarque
Contrefiche (pièces de gauche) (pièces de droite)
Fil à plomb Cales Marquages sur
Dessous de l’entrait Opération de piquage une ferme latine assemblée
a Piquage (traçage au fil à plomb)
b Traçage-étape 2 c Traçage-étape 3 b Marquage
164 165
ehcram aç
Assemblages à mi-bois Assemblages moisants
Assemblages des bois de charpente
Les assemblages sont les éléments les plus importants des charpentes en bois. Ils assurent les continuités Les as s emblages à mi- bois s ont r és er v és à la t r ans mis s ion de Les as s emblages mois ant s s ont c ompos és de deux pièc es

et permettent de solidariser les pièces entre elles. Ils sont choisis en fonction de l’emplacement des f aibles ef f or t s du f ait de la r éduc t ion de moit ié de la s ec t ion par allèles ens er r ant une t r ois ième pièc e pas s ant e ; l’ens emble es t

pièces qu’ils assemblent et des forces auxquelles elles sont soumises. Les assemblages par profils
t r av aillant e et des ef f et s d’ent aille. v er r ouillé par un boulon t r av er s ant . I ls s ont des t inés à maint enir les
pièc es de bois dans une pos it ion pr éc is e ou à r enf or c er les

Comment complémentaires fonctionnent par contact (entures, tenons et mortaises, embrèvements, à mi-bois et as s emblages boulonnés ou c loués . Af in que les as s emblages

moisants). Ils peuvent être verrouillés par des boulons ou des broches. mois ant s s oient c ons idér és c omme t r av aillant s ( c ’es t - à- dir e s er v ant
à l’ac c r ois s ement de la r igidit é) , leur pr of ondeur minimale doit êt r e
de 1, 2 c m.

Pièce passante Pièce passante


Entures Moises
Droits en angle
Les ent ur es s imples ( a) et les ent ur es de c ompr es s ion ( b) s ont Moises
f or mées par l’as s emblage de deux pièc es pos it ionnées bout à
bout . Les ent ur es pouv ant f onc t ionner en t r ac t ion ( c ) r és is t ent
s eulement à un ef f or t de t r ac t ion limit é du f ait de la r éduc t ion au
moins de moit ié de leur s ec t ion ut ile de bois en t r ac t ion. Elles ne
À trait de Jupiter oblique simple
s ont aujour d’hui plus ut ilis ées .
À trait de Jupiter parallèle
c Entures pouvant fonctionner en traction Moisement simple Moisement double
Entaille En bout Pièce passante Pièce passante
Moises
Moises

Entaille
En croix de Saint-André En croix Moisement à une entaille Moisement à deux entailles
Goujon Clameaux Plates-bandes Quartier Tenaille Tenon biais Tenon Mi-bois Oblique Assemblages à mi-bois Assemblages moisants
boulonnées à mi-bois en croix chevronné boulonnée à mi-bois
a Entures simples b Entures de compression boulonnée
Déformation de la charpente

Tenons et mortaises Embrèvements


Selon le t y pe de f er me, le t aux d’humidit é et la pr éc is ion des as s emblages , les c har pent es t r adit ionnelles peuv ent pr és ent er une déf or mat ion
s uit e au mont age et des dés or dr es s uit e au s éc hage des pièc es de bois ( a) . Le r et r ait t r ans v er s al des bois humides , plus impor t ant que le
r et r ait longit udinal, inf lue s ur la s olidit é et la r igidit é des as s emblages bois s ur bois qui t endent à s e r elâc her au s éc hage ( b) . La t ir e ( déc al-
L’as s emblage à t enon et mor t ais e es t ut ilis é pour les liens , L’embr èv ement , qui r epr end des ef f or t s impor t ant s de c ompr es -
age du c hev illage) per met d’as s ur er un bon c ont ac t ent r e les pièc es ( c ) . Les c hev illes de l’as s emblage ent r ait / poinç on r et enant dif f ic ilement la
c ont r ef ic hes , jambes de f or c e, t êt es d’ar balét r ier s , s oliv es , et c . I l s ion, es t un as s emblage dans lequel l’appui de la pièc e mâle es t
f lex ion en c as de s ollic it at ion de l’ent r ait ( plaf ond lour d, c har ge, et c . ) , l’ut ilis at ion d’une mois e s ur le poinç on ent aillé à mi- bois ou d’une
es t c ons t it ué d’une par t ie f emelle c r eus e dans l’une des deux r éalis é dans une ent aille de la pièc e f emelle, t aillée s elon un pr of il
f er r ur e es t r ec ommandée ( d) .
pièc es ( la mor t ais e) qui r eç oit la par t ie mâle s aillant e de l’aut r e inv er s e. Les embr èv ement s s imples ou doubles av ec ent aille
pièc e ( le t enon) , v enant en but ée s ur la f ac e d’appui. Une c hev ille ar r ièr e, qui augment ent la c apac it é de t r ans mis s ion des ef f or t s ,
en bois dur as s ur e le bloc age des élément s . s ont les plus ut ilis és en c har pent e t r adit ionnelle.

Poinçon Pièce Ferme déformée Sur une charpente avec un jeu de 2 mm


Cheville embrevée sur les noeuds d’assemblage, la
Blocage par cheville Tenon déformation est multipliée par 5 ou 6 par
Mortaise rapport à une charpente sans jeu aux
e noeuds.

Face d’appui Bois humide Bois sec


Tenon Embrèvement Embrèvement Embrèvement
e en gorge apparent non apparent b Relâchement des assemblages
à pleine section (découvert) (découvert) a Déformation de la charpente
À tenon simple À tenon vif Oblique Arbalétrier Poinçon Boulon
La contre-tire est interdite : elle est la
Clé conséquence d’un défaut de
Blocage conception ou d’un séchage important
par cheville post-fabrication. Entrait
En about décalé En gorge
Oui Non
Entrait Moise
À tenon et clé en bois dur En about Cheville Non Oui
Oulice ou tournisse dit tenon mordâne (pied d’arbalétrier) Double en about En double gorge Tire Contre-tire Fléchissement de l’entrait
Tenons et mortaises Embrèvements c Ferme latine ou romaine à forte pente d Renforcement et suppression du poinçon et des contrefiches
166 167
ehcram aç
Terminologie des charpentes industrielles
Charpentes industrielles en bois
Les fermes industrielles, appelées « fermettes » ou « charpentes légères », sont réalisées avec des La c onc ept i on d’ une c har pent e en f er m et t es c om por t e de nom br eus es v ar i ant es qui pr ennent en c om pt e s a por t ée et s a f onc t i on s péc i f i que :

sections de bois standardisées. L’entraxe limité entre chaque fermette permet d’utiliser des sections c om bl es per dus ou am énageabl es , pl af onds l éger s ou l our ds , déc al age d’ appui , t r i angul at i on s i m pl e ou doubl e, et c .

réduites de bois, diminue le dimensionnement de leurs assemblages et simplifie le montage. Les


Comment charpentes en fermettes nécessitent la mise en oeuvre d’un dispositif de stabilisation transversale : Fermette en chien-assis
diagonales, lisses d’antiflambage, lisses filantes et entretoises.
Triangle d’allège Ferme de jouée Chevêtre

Fermettes et éléments de toiture


Fermette pour comble habitable
Fermette en W
Liteau Pièce d’antiflambement
Les f er met t es s uppor t ent
dir ec t ement la c ouv er t ur e,
Connecteur Lisse
s ans c hev r ons ni pannes .
Les bois employ és s ont de
Arbalétrier Entretoise
f aible s ec t ion ( 36 à 45 mm) .
Les as s emblages s ont
Panneaux
r éalis és au moy en de
c onnec t eur s mét alliques à
de façade
dent s embout ies , enf onc és
à la pr es s e par pair es . Les
lit eaux de c ouv er t ur e ne
pouv ant as s ur er la s t abilit é
de la c har pent e, un
dis pos it if de c ont r ev ent e-
ment et d’ant if lambage doit
ê t r e m i s e n oe u v r e .

Ancrage
Diagonale Croupe
Pénétration Ferme de pignon
Pièce de
contreventement Échelle de pignon

Connecteur métallique Assemblage cloué Arbalétrier de croupe


à dents embouties

Points singuliers
Points singuliers des ancrages et des assemblages

La r éalis at ion d’une t r émie pour un c hâs s is de t oit , une c heminée ou le pas s age
L e s a p p u i s d ’ u n e f e r m e s u r u n m u r p o r t e u r d o i v e n t ê t r e d i s p o s é s s o u s l e s n oe u d s d ’ a s s e m b l a g e d e l a f e r m e ( s i n o n l ’ e n t r a i t s e d é f o r m e ) e t
d’un es c alier néc es s it e la mis e en plac e d’un c hev êt r e. Lor s que c e c hev êt r e r eç oit
êt r e anc r és par des équer r es de f aible r igidit é au déplac ement hor iz ont al. Une f er me dis pos ée c ont r e un pignon doit y êt r e anc r ée. Tout e
des c har ges impor t ant es ( par ex emple s i des f er mes t r onquées y pr ennent appui) ,
pièc e d’ant if lambement ou de c ont r ev ent ement doit êt r e f ix ée par au moins deux point es c r ant ées
c es c har ges doiv ent êt r e pr is es en c ompt e lor s de la c onc ept ion de la t oit ur e et les
aux élément s de la f er me qu’elle c r ois e ( diagonales , ar balét r ier s ) .
f er mes v ois ines doiv ent êt r e r enf or c ées .

Bon Bon
Trémie
Trémie d’escalier Chevêtre

Renfort
Noeuds Ancrage sur pignon
d’assemblage Renfort
de la ferme
Mauvais Mauvais

Renfort des pièces


Renfort autour d’une lucarne
de combles aménageables
Fixation des pièces Renforts d’arbalétrier
Appuis sur mur porteur Ancrage sur mur porteur d’antiflambement ou de contreventement pour trémie d’escalier

168 169
ehcram aç
Modification des charpentes à faibles pentes
Aménagement des combles
La transformation du volume sous les combles implique de modifier les pièces de charpente qui Les f er mes lat ines ou r omaines , ut ilis ées pour les t oit s à f aibles pent es ( a) , s ont c ompos ées d’un poinç on c ent r al s out enu par deux c ont r e-

obstruent l’espace (poinçons, contrefiches, etc.). Ces modifications doivent être envisagées avec f i c h e s a p p u y é e s s u r l e s a r b a l é t r i e r s . L a s u p p r e s s i o n d u p o i n ç o n e t d e s c o n t r e f i c h e s e s t r e n d u e p o s s i b l e p a r l a m i s e e n oe u v r e d ’ é l é m e n t s

précaution. La suppression d’une partie de la triangulation et l’augmentation des charges dues à la


f or mant une f er me à ent r ait r et r ous s é qui r epor t e les c har ges s ur les mur s . Pour c es c har pent es à f aible pent e ( b) , une f er me à ent r ait
r e t r o u s s é n e p e r m e t p a s t o u j o u r s d e c r é e r u n e s p a c e s u f f i s a n t . S i l a h a u t e u r d e s m u r s g o u t t e r e a u x l e p e r m e t , l a m i s e e n oe u v r e d ’ u n p l a n c h e r

Comment création d’un plancher et à l’habillage des combles entraînent des difficultés et des risques qui ne int er médiair e dégager a une haut eur s ous plaf ond ac c ept able. Des jambes de f or c e f ix ées aux bloc het s ( par t ies r es t ant es de l’ent r ait

doivent pas être sous-estimées. déc oupé) s oulagent les ar balét r ier s en r epor t ant une par t ie des c har ges s ur les mur s . Si la haut eur n’es t pas s uf f is ant e au niv eau des mur s
gout t er eaux , une s ur élév at ion de la t oit ur e doit êt r e env is agée.

Principes et aménagements
Contrefiche Poinçon Entrait retroussé
Panne Arbalétrier
La t r ans f or mat ion du v olume s ous les c ombles per met d’augment er la s ur f ac e habit able d’une Jambe de force
habit at ion en c r éant des pièc es s upplément air es ( a) . À moins d’av oir ét é ant ic ipée dès la c ons t r uc -
t ion, la c r éat ion de c ombles habit ables ent r aî ne des modif ic at ions et des r enf or c ement s de la
Chevron
c har pent e. Si une s ur élév at ion es t néc es s air e, dans le c as d’une t oit ur e à f aible pent e, plus ieur s
t ec hniques s ont pos s ibles quel que s oit le t y pe de c har pent e ( t r adit ionnelle ou indus t r ielle à Blochet
f er met t es ) ( b) . Quels que s oient le t y pe de t oit ur e et les t r av aux env is agés , modif ier la c har pent e
s ans pr endr e les pr éc aut ions néc es s air es peut met t r e en danger t out e la t oit ur e, v oir e l’habit at ion

Changement de pente
elle- même. Le dépôt d’une déc lar at ion pr éalable es t obligat oir e dès lor s que les t r av aux
d’aménagement de c ombles modif ient l’as pec t ex t ér ieur du bât iment . I l es t néc es s air e de dépos er
un per mis de c ons t r uir e s i la s ur f ac e de planc her c r éée es t s upér ieur e à 20 m² .

Fenêtres de toit Mur pignon Entr it

Mur gouttereau
Casquette
Plancher intermédiaire

a Ferme latine ou romaine à faible pente b Renforcement et suppression d’une partie de l’entrait
Rampant
Jambettes Surélévation des murs Modification des charpentes à fortes pentes

a Transformation du volume sous les combles b Surélévation de la toiture Dans le c as d’un t oit à f or t e pent e ( a) , la pos e d’un ent r ait r et r ous s é et de deux jambes de f or c e s uf f is ent à r épar t ir la c har ge ( b) .
La s uppr es s ion du poinç on et des deux c ont r ef ic hes per met de libér er l’es pac e et d’aménager le c omble.

Modification des charpentes industrielles

Les c har pent es indus t r ielles s ont pr inc ipalement c ompos ées de f er met t es en M ou en W ( a) . Cet t e s t r uc t ur e enc hev êt r ée empêc he t out e
pos s ibilit é d’aménagement des c ombles . Af in de pouv oir s uppr imer la t r iangulat ion des f ic hes et des c ont r ef ic hes pour libér er l ’es pac e, les Panne Poinçon
f er met t es s ont r enf or c ées au moy en d’ent r ait s r et r ous s és et de jambet t es ou pot elet s ( b) . Les ent r ait s s ont c ons olidés par des pout r es ( bois
mas s if , lamellé- c ollé, lamibois , pout r es c ompos it es en I ) qui per met t ent de s uppor t er le f ut ur planc her t andis que les ar balét r ier s s ont
Entrait retroussé
doublés . Les as s emblages doiv ent êt r e r enf or c és . Contrefiche Arbalétrier
Entrait retroussé
Fiche Jambe de force
Arbalétrier Arbalétrier doublé
Chevron

Contrefiche Jambette ou potelet

Entr it
Entrait Mur gouttereau
Entrait doublé
Suppression des fiches
et des contrefiches
a Fermette en W b Renforcement et suppression de la triangulation a Ferme latine ou romaine à forte pente b Renforcement et suppression du poinçon et des contrefiches
170 171
ehcram aç
Raccordement à l’égout Mise en oeuvre avec ou sans contrelatte
Écrans souples de sous-toiture
L’écran de sous-toiture permet de recueillir et d’évacuer vers l’égout les eaux de fonte de neige, la Le r ac c or dement de l’éc r an s ouple à la gout t ièr e En auc un c as , l’éc r an ne peut êt r e mis dir ec t ement s ur les lit eaux c ar il es t

condensation éventuelle et les pénétrations accidentelles d’eau de pluie, dues au déplacement d’une tuile per met d’év ac uer v er s l’égout les eaux des év ent uelles indis pens able que l’air c ir c ule ent r e s a s ur f ac e et les t uiles . Si la meilleur e

par exemple. Il protège les locaux de la poussière, de la suie, du risque d’entrée d’oiseaux ou de gros pénét r at ions de neige. I l es t r éalis é au moy en d’une s olut ion c ons is t e à r elev er le niv eau d’appui des lit eaux par une c ont r elat t e

insectes dans les combles. Il limite le soulèvement des tuiles sous l’effet du vent et contribue à la
bande r igide f or mant lar mier , f ix ée s ur les c hev r ons et ( a) , on peut également dis pos er l’éc r an s ur les c hev r ons s ans le t endr e ( b) .

Comment r ec ouv er t e s ur au moins 10 c m par l’éc r an qui es t


Couverture Lame d’air
performance thermique des isolants grâce à un effet coupe-vent. Il peut être bitumineux, hautement ar r êt é au r as de l’égout .
en petits éléments de 2 cm mini Contrelattes
perméable à la vapeur d’eau (HPV), ou synthétique. Liteau courant
Écran
Pose sur support discontinu A
Chevrons Écran Lame d’air
Les lés des éc r ans s ouples de
Liteau Coupe A-A
s ous - t oit ur e s ont pos és de f aç on
Vers le faîtage Contrelatte Liteaux support
a êt r e t endus per pendic ulair ement
Chevron Écran souple de la couverture A Liteau
à la ligne de la plus gr ande pent e
de sous-toiture
de la c ouv er t ur e, de l’égout v er s
Con relatte Isolation éventuelle
sous rampant
le f aî t age. I ls s ont f ix és
pr ov is oir ement au s uppor t par
des point es ou agr af es , puis
Chevron Chevron 4 à 5 cm
Écran
déf init iv ement par la mis e en
plac e d’une c ont r elat t e f ix ée s ur Ba ette Liteau de a Avec contrelatte Chevron
les c hev r ons . Les dimens ions autoportante basculement Planch de rive b Sans contrelatte (à éviter)
des c ont r elat t es déf inis s ent
l’épais s eur de la lame d’air ent r e
Recouvrement
l’éc r an s ouple et la c ouv er t ur e.
des abouts de lés
Les lit eaux , des t inés à
au droit du support
s uppor t er les élément s de Modes de pose Point singulier : une fenêtre de toit
c ouv er t ur e, s ont pos és
per pendic ulair ement
aux c ont r elat t es et f ix és Un déf lec t eur es t pos it ionné en par t ie s upér ieur e de l’ouv er t ur e c r éée dans
aux c hev r ons à t r av er s l’éc r an. Lor s que l’éc r an es t pos é t endu et v ent ilé s ur les deux f ac es , la
les c ont r elat t es et
Lame d’air v ent ilat ion de la f enêt r e de t oit doit êt r e as s ur ée par un aér at eur ou t out

≥ 2 cm
l’éc r an s ouple. aut r e dis pos it if appr opr ié.

Vers l’égout Lé d’écran rapporté


d’une largeur égale à
Recouvrement (R) l’entraxe des chevrons Dispositif déflecteur
+ 20 cm posé en même protégeant la partie
Pente ≤ 30 %, R = 20 cm Raccords de lés d’écran temps que l’écran courant supérieure de l’ouverture
Pente > 30 %, R = 10 cm Recouvrement = 10 cm en cas de fonte de neige
Contrelatte infiltrée
Tendu sur support discontinu avec ventilation sous l’écran Liteau

Contrelatte
Écran ventilé sous faîtage Écran non ventilé sous faîtage
interrompue

Af in de c ons er v er la v ent ilat ion de la s ous - f ac e de l’éc r an Le t r ait ement peut s ’ef f ec t uer par :
s ouple, c e der nier es t c oupé 2 à 5 c m av ant la ligne de - un r ec ouv r ement c ont inu en r et our nant le der nier lé d’un v er s ant 1re extrémité
f aî t age. L’air es t év ac ué s oit par v ent ilat ion linéair e en s ur l’aut r e ; prise dans
f aî t age ( c los oir v ent ilé) , s oit par des c hat ièr es ou des t uiles de - la pos e d’une bande pos it ionnée à c hev al s ur le f aî t age, as s ur ant le recouvrement
v ent ilat ion dis pos ées pr ès du f aî t age. ains i un r ec ouv r ement de par t et d’aut r e. des lés courants
Contrelatte Contrelatte Recouvrement (R)
Sur support continu ventilé en sous-face 2e extrémité enroulée
Liteau Écran Liteau sur le liteau Découpe
Écran (au moins 2 tours) de l’écran
pour fenêtre
de toit
Chatière
Chevêtre
Liteau du dispositif
Pente ≤ 30 %, R = 20 cm déflecteur cloué
5 cm Pente > 30 %, R = 10 cm en biais pour faciliter
2 à Bande l’écoulement latéral
positionnée
à cheval Dans ce cas, l’écran de sous-toiture doit être hautement perméable à la vapeur
Chevron d’eau (HPV) et un pare-vapeur sur l’isolant côté intérieur doit être prévu. Bords de l’écran
Tendu sur support discontinu sans ventilation en sous-face rabattus et cloués
Ventilation par closoir ventilé ou par chatière (au contact de l’isolant et/ou sur lame d’air non ventilée) sur le liteau

172 173
ehcram aç
Assemblage, fixation et ventilation
Panneaux de toiture monoblocs
Les panneaux de toiture sont des systèmes non traditionnels ; leur utilisation est régie par des avis La v ent ilat ion de la t oit ur e es t as s ur ée ( a) :

techniques spécifiques à chaque type de fabrication. Ils sont adaptés aux charpentes traditionnelles en - pour les c ais s ons c hev r onnés , gr âc e à l’es pac e s it ué ent r e l’is olant et le haut des

bois massif ou contrecollé. Associant des éléments structuraux et isolants, ces panneaux porteurs
c hev r ons . La lame d’air du c ais s on doit êt r e c ompat ible av ec le t y pe de c ouv er t ur e
env is agé ;

Comment supportent la couverture et offrent généralement une sous-face finie constituant le plafond sous - pour les panneaux s andwic h, gr âc e à la haut eur des c ont r e- lit eaux .

combles. Si une double v ent ilat ion es t néc es s air e, elle es t as s ur ée par la pos e d’un éc r an
de s ous - t oit ur e. L’as s emblage des c ais s ons ent r e eux es t r éalis é par r ainur e et
languet t e ou f aus s e languet t e, en pr év oy ant un léger jeu ent r e les c ais s ons .
L’ét anc héit é à l’eau et à l’air es t as s ur ée par la pos e de bandes aut oc ollant es ,
mas t ic s s ouples , et c . pour év it er la pénét r at ion d’eau dans les panneaux .
Panneaux sandwich
Forme et dimensions des panneaux Les panneaux s ont f ix és au niv eau des appuis ( b) par des v is d’un diamèt r e
c ompr is ent r e 6 et 8 mm et de longueur adapt ée ; des c lous et des c r oc het s s ont
Contre-liteaux
Contre-liteau également ut ilis és . Le nombr e de point s de f ix at ion es t indiqué par le f abr ic ant .

4 × fuanK sèrpa’D
I l ex is t e deux f amilles pr inc ipales de panneaux :
Une at t ent ion par t ic ulièr e aux f ix at ions bas s es des t oit ur es en pent e per met
- les c ais s ons c hev r onnés ( a) , c ons t it ués de ner v ur es en bois mas s if ou en bois r ec ons t it ué,
d’éliminer t out r is que de glis s ement et de s oulèv ement dûs au v ent .
d’un panneau en s ous - f ac e en planc hes ou en dér iv és du bois et év ent uellement d’un
panneau de s ur f ac e. I ls int ègr ent dans leur épais s eur un is olant t her mique ;
- les panneaux s andwic h ( b) , c ons t it ués d’un is olant t her mo- ac ous t ique int er c alé ent r e deux
Lame d’air (mm)
par ement s . Ces t r ois c ouc hes s olidair es c onf èr ent au pr oduit s a c apac it é por t ant e. Le h Type de couverture
Panneau sandwich en polystyrène expansé PSE
par ement s upér ieur peut êt r e équipé de c ont r e- lit eaux .

avec contre-liteaux, sous-face en plaque de plâtre


Chaque f amille of f r e de nombr eus es v ar iant es de panneaux : dimens ions , t y pe d’is olant ,
r ac c or d, mode d’as s emblage, pr és enc e ou non de c ont r e- lit eaux , et c . ( c ) . L’épais s eur des
h = 20 Tuiles et ardoises Panneaux sandwich avec contre-liteaux
c ais s ons et panneaux v ar ie de 80 à 260 mm pour des lar geur s de 0, 20 à 1 m et des
Bardeaux bitumineux et feuilles de NON OUI
l o n g u e u r s p o u v a n t a t t e i n d r e 1 8 m . L a p o r t é e m i s e e n oe u v r e p e u t a t t e i n d r e 6 m e n p a n n e a u x
h = 60 Étanchéité
zinc (longueur de rampant > 12 m)
Assemblage sur appui
s andwic h et 9 m en c ais s ons c hev r onnés .

Revêtement hydrophobe Face supérieure Bardeaux bitumineux et feuilles de


Chevronnage agglomérée h = 40 zinc (longueur de rampant < 12 m) Crochet
Caisson chevronné en laine minérale Contre-liteau
sous-face en panneaux de particules h1
h2 Double ventilation par écran
de sous-toiture (h1 = 20 mm mini)

nilinU ecruoS
Écran (sou -toiture) NON OUI
Caisson chevronné
Lambris
Caisson chevronné en mousse polyuréthane a Ventilation des couvertures (lame d’air) Planéité des appuis b Fixation des panneaux et caissons
avec sous-face en lambris
Isolant rigide
Join posé en usine
Isolant Supports de couverture
Face inférieure Bord aminci
Plafond décorative pour bandes Panneau sandwich en polystyrène expansé PSE
a Caisson chevronné + enduit c Exemples de caissons et panneaux
Les panneaux de t oit ur e
b Panneau sandwich peuv ent r ec ev oir la plupar t des
s uppor t s de c ouv er t ur e. Sont
dis t ingués :
- les ens embles de lit eaux qui

Sens de pose s uppor t ent les c ouv er t ur es en


pet it s élément s : t uiles ,

Panne faîtière Panne faîtière Pignon ou ar dois es , et c . ( a) . Les lit eaux


Sur les t oit ur es à un ou
deux v er s ant s , les c ais s ons
refend s ont pos és à int er v alles
r égulier s de s or t e que leur
et panneaux s e pos ent plus gr ande s ec t ion s oit
Liteau Voligeage
génér alement dans le s ens or ient ée dans le s ens v er t ic al. jointif ou non
de la pent e, en appui s ur Leur éc ar t ement de pos e es t
Caisson chevronné Caisson chevronné
une panne f aî t ièr e, une
s ablièr e et une ou plus ieur s
égal au pur eau de l’élément de
c ouv er t ur e ( longueur diminuée
Pa ne ou panneau sandwich Pa ne ou panneau sandwich
pannes int er médiair es ( a) . du r ec ouv r ement ) ;
Les panneaux peuv ent - les v oligeages ( joint if s ou a Litonnage b Voligeage
également êt r e pos és à Ferme non) qui s uppor t ent les
joint s c r ois és dans le s ens Panne intermédiaire Panne sablière Pa ne sablière c ouv er t ur es en f euilles de
Ventilation
per pendic ulair e à la pent e ;
ils v iennent alor s en appui Charpente support Charpente support
z inc ( b) ;
- les s uppor t s c ont inus
Support continu Lambourde
s ur des r ef ends ou les
ar balét r ier s des f er mes ( b) . Panneau sandwich v ent ilés en plaques ( panneaux
de par t ic ules CTB- H, et c . )
pour les c ouv er t ur es en
Caisson chevronné bar deaux bit umineux ( c ) ;
- les lambour des s ur c ont r e-
lit eaux qui s uppor t ent les
c ouv er t ur es en plaques
mét alliques ou f ibr es -
c iment ( d) .

Pa ne Pa ne

4 × ettalirT-nilinU ecruoS
Couv rture
upport de couverture Caisson chevronné Caisson chevronné
S pport ou panneau sandwich ou panneau sandwich
Sens des caissons Couverture Sens des panneaux de couverture
a Pose des caissons chevronnés (parallèles au rampant) b Pose des panneaux sandwich (perpendiculaires au rampant) c Support continu ventilé d Lambourdes
174 175
ehcram aç
Rives, noues et cheminées
Panneaux de toiture : points singuliers
Les panneaux sandwich et les caissons chevronnés sont compatibles avec une isolation thermique des Des pièc es de bois f ix ées méc aniquement Feuille de noue en zinc
murs par l’intérieur (ITI) ou par l’extérieur (ITE) avec une isolation répartie ou un double mur. La dans l’épais s eur du panneau ou du c ais s on
Fond de noue
continuité thermique de l’isolant au droit des points singuliers doit être assurée par un complément
of f r ent un s uppor t s olide per met t ant le c louage
d’une planc he de r iv e. Si le panneau débor de

Comment d’isolant (mousse expansive par exemple) mis en oeuvre sur le chantier. en r iv e, la panne doit également débor der ( a) .
D
’a
p

Tuile de

Sur une noue, les panneaux s ont s uppor t és
Lattis
s
U

couverture
n
par l’ar balét r ier de noue et c alés gr âc e à des il
in
×
c hanlat t es ( b) . Le c hev êt r e de c heminée doit
Efibande Butyle Joint imprégné
3

r es pec t er un éc ar t au f eu s upér ieur ou égal à


17 c m. L’habillage inc ombus t ible en s ous - f ac e
Pièces de bois longitudinales Chanlatte Vis de fixation
Égouts s er t de c of f r age au mor t ier ( c ) .
montées en usine Mousse PU Arbalétrier
Lattis en bombe de noue
Liteau de

2 × amerpoS sèrpa’D
L a m i s e e n oe u v r e d ’ u n é g o u t s u r p a n n e a u p e u t ê t r e r é a l i s é e
s elon dif f ér ent es mét hodes . La planc he de r iv e ne doit pas Vis de fixation basculement b Mise en oeuvre des noues
dépas s er la haut eur de l’is olant pour as s ur er la v ent ilat ion de
Larmier Vis de fixation
la t oit ur e. La t aille du débor d év ent uel dépend de la c har ge de
ventilé Lattis
la c ouv er t ur e ; le débor d peut êt r e s uppor t é par une c ons ole.
La s ous - f ac e des panneaux doit êt r e pr ot égée par un habillage
Panne Chevêtre
s ur t out e la s ur f ac e du débor d. Des f aux - c hev r ons dépas s ant s
Planche Tubage en acier
p e u v e n t ê t r e m i s e n oe u v r e a p r è s é v i d e m e n t d e l ’ i s o l a n t p o u r
de rive Joint imprégné inoxydable
r éalis er des débor ds à c hev r ons appar ent s s ur les panneaux
Planche Pièce de bois transversale
Joint rapportée après évidement de l’isolant
Chanlatte Joint de rive Avec débord de panne Solin métallique
s andwic h et les c ais s ons c hev r onnés ; ils s ont f ix és s ur la
panne s ablièr e et s ur la pr emièr e panne. imprégné imprégné fixée sur Lattis
Joint de blocage
imprégné tasseaux Panneau
Fixation Vis de fixation Remplissage
Fixation Liteau de Sans débord avec butée sur chantatte Sans débord avec planche de rive Planche en mortier
basculement Console Taquet Vis de fixation de rive Habillage
Litteau de Panne incombustible

2 × amerpoS sèrpa’D
Ventilation de ventilation Maçonnerie basculement Vis de fixation classé M0
de la toiture Mur
Chevron pignon Joint imprégné Coins en bois montés sur le chantier
rapporté Sans débord de panne
Isolation Joint a Mise en oeuvre des rives c Mise en oeuvre des souches de cheminée
intérieure imprégné Joint
Volige de protection imprégné
Pla che

6 × amerpoS sèrpa’D
de la sous-face exposée Ma onnerie
Ha llage de rive Volige décorative Fenêtres de toit

Avec débord maximal Avec débord du panneau sur console En rive d’égout avec chevron rapporté En butée sur génoise Patte de fixation de côté
de 40 cm Mise en oeuvre des égouts
L a m i s e e n oe u v r e d e s f e n ê t r e s d e t o i t d é p e n d d u t y p e d e p a n n e a u o u d e
c ais s on :
- pour les c ais s ons c hev r onnés , l’is olant es t év idé et r eç oit un c hev êt r e
r enf or c é qui r epos e s ur les pannes adjac ent es s ur
les quelles il es t f ix é ;

Faîtages - pour les panneaux s andwic h, la déc oupe doit êt r e r éalis ée à c hev al s ur Patte de fixation
deux panneaux et à plus de 20 c m de leur s bor ds . d'angle
Fourrure bois Fenêtre de toit
Un c hev êt r e es t mis en plac e dans l’épais s eur du panneau év idé de s on
L a m i s e e n oe u v r e d ’ u n f a î t a g e d é p e n d d u t y p e d e t u i l e s f a î t i è r e s
Bande Butyle support de faîtière
is olant .
ut ilis é :

Closoir métallique Lattis Bande butyle


- pour les t uiles f aî t ièr es s c ellées ( a) , le joint ent r e les c ais s ons ou
Bavette sur le pourtour
les panneaux es t c omblé à l’aide de mous s e is olant e ex pans iv e ;
- pour les t uiles f aî t ièr es à s ec v ent ilées , v is s ées ou c louées ( b) ,
Mousse PU en bombe ventilé en zinc Panneau du chevêtre
l’ar r êt des c ais s ons ou des panneaux es t r éalis é s ur une planc he
Vis de fixation
s uppor t de f aî t age f ix e ou r églable ;
- pour les t oit ur es monopent e ( c ) , un joint impr égné doit êt r e mis
Châssis de la fenêtre de toit
e n oe u v r e e n t r e l a s u r f a c e d ’ a p p u i d e s c a i s s o n s o u d e s p a n n e a u x
Traitement
et la pout r e mur alièr e.
du joint
Bande Butyle Joint longitudinal
Support au mastic
Mousse PU en bombe Tuile de faîtage scellée imprégné Vis de fixation
métallique réglable
Vis de fixation b Faîtage à sec vissé ou cloué Chevêtre mis
Tuile chatière d’aération Façonné métallique d’étanchéité en place dans
posé sur planche de rive Panne l'évidement
Vis de fixation du panneau
2 × amerpoS sèrpa’D

Joint imprégné
Contre-liteau
3 × amerpoS sèrpa’D

J int Joint imprégné Panneau sandwich


imprégné Panneau Lattis
Pan eau Panne faîtière Contre-lite Panne
a Faîtage scellé c Faîtage monopente Coupe longitudinale sur fenêtre de toit Mise en oeuvre du chevêtre dans l’épaisseur des panneaux sandwich
176 177
ehcram aç
Faîtage Arêtier
Couverture en tuiles plates
Ce type de couverture, adaptée aux toitures à forte pente (> 60 %), met en oeuvre des plaques planes de Le f aî t age es t r ec ouv er t de pièc es en t er r e c uit e Sur la ligne d’ar êt ier , les t uiles s ont t r anc hées biais es , s c ellées év ent uelle-

terre cuite. Leur forme est généralement rectangulaire. Les tuiles reposent sur un ensemble de liteaux appelées f aî t ièr es . Elles s ont dis pos ées joint iv ement ment ent r e elles et r ec ouv er t es d’ar êt ier s en t er r e c uit e, eux - mêmes s c ellés

en bois, portant chacun sur trois appuis au moins. Lors de la pose, le positionnement de la tuile doit bout à bout , ou s ont à emboî t ement ( a) ou à glis s ement à l’aide d’un mor t ier de c haux ou d’un mor t ier bât ar d ( a) . Les ar êt ier s

résulter de l’accrochage du ou des tenons sur le liteau. Le recouvrement des tuiles permet d’assurer
( b) . Elles peuv ent êt r e s c ellées ent r e elles . Les joint s peuv ent aus s i êt r e ex éc ut és en ut ilis ant des noquet s mét alliques ( b) .

Comment ent r e f aî t ièr es et t uiles s ont c alf eut r és à l’aide d’un

l’étanchéité latérale, les joints latéraux de chaque rang étant décalés d’une demi-tuile par rapport aux mor t ier de c haux ou d’un mor t ier bât ar d. Noquet métallique
rangs voisins. Faîtière Calfeutrement
Arêtiers corniers angulaires

Dispositions constructives

En t êt e et en s ous - f ac e d’une t uile plat e s ont f aç onnés un ou


deux t enons d’ac c r oc hage et un ou deux t r ous de c louage.
Faîtière
Des t uiles ay ant un galbe s péc if ique : t uiles pendant es ,
g a m b a r d i è r e s , c o f f i n e s , e t c . , s o n t m i s e s e n oe u v r e p o u r d e s
Liteau
c ouv er t ur es par t ic ulièr es . Les pent es de t oit ur e minimales
Tuile
Scellement
admis s ibles dépendent des c ondit ions mét ér ologiques loc ales .
tranchée
a Disposition jointive biaise
a Arêtier scellé b Arêtier à noquets métalliques
Faîtière

Noue
Tuile coffine Tuile gambardière Tuile pendante
Écran souple Elle es t r éalis ée en ut ilis ant :
de sous-toiture - des élément s s péc iaux en t er r e c uit e ( a) ;
- des doubles t r anc his de t uiles c ompor t ant des noquet s c ac hés ent r e

130 les t uiles ( b) ;

Tenon à Recouvrement - des pièc es mét alliques as s emblées ent r e elles f or mant r ev êt ement ( c ) .

260 mm Faux pureau b Disposition à glissement


Trou de fixation
par clouage
Pureau
9 à 13 mm 230 à 430 mm
Égout
Contrelatte
Exemple de couverture
Chevron en tuiles plates Pour les égout s s aillant s ( a) , le pr emier r ang de t uiles es t
ac c r oc hé en par t ie haut e s ur le pr emier lit eau, t andis que
a b
i
s a par t ie bas s e r epos e s ur une c hanlat t e f or mant
bas c ulement . Pour les égout s non s aillant s ( b) , la mis e
Pièce de noue
en terre cuite Revêtement cm min Noquet caché
Fixation Rive de tête hor s d’eau es t as s ur ée en s c ellant des t uiles s ur
l’ent ablement .
métallique 6
La f ix at ion des t uiles empêc he leur glis s ement et leur s oulèv ement , pr ov o-
qués par le v ent . Elle es t not amment as s ur ée par :
Le r ac c or dement au dr oit d’une pénét r at ion c ont inue
que l’eau f uit es t as s ur ée par une bande por t e- s olin et
Saillie d’égout
- des c r oc het s , ut ilis és av ec les t uiles plat es s ans t enon d’ac c r oc hage en un s olin mét allique.
s ous - f ac e ( a) ;
- des c lous ou les point es ( b) .
Pattes soudées Bande de solin Coupe sur une noue encaissée c
tous les 0,40 m Solin à biseau
Tuile
courte
Solin

Le s olin es t ex éc ut é en r elev ant les t uiles lat ér alement pour f or mer une
dév iur e ( a) , ou en ins t allant un noquet mét allique et une bande de s olin ( b) .

Gouttière Chanlatte
a Égout droit saillant
Solin Bande de solin
a Fixation par crochets 0 m m
9
0 mm Noquet
3
Clou galvanisé
à tête plate Entablement
b Fixation par clous Déviure
Crochet de fixation b Égout droit non saillant a b
ou pointes

178 179
ehcram aç
Pose sur plaques profilées Pose sur écran en panneaux de particules
Couverture en tuiles canal
La tuile canal, dite « tuile ronde » ou « tige de botte », a l’aspect d’une gouttière de forme légèrement Les t uiles c anal peuv ent êt r e pos ées dans un but Lor s que le plat elage es t c ons t it ué de panneaux de par t ic ules , le s uppor t des

tronconique. Elle sert à la fois de tuile de dessus, appelée « tuile de couvert », et de tuile de dessous, dite déc or at if s ur des plaques ondulées de f ibr es - c iment ou t uiles es t r éalis é par des lit eaux dis pos és par allèlement à la pent e et s ur

« tuile de courant ». L’étanchéité est alors assurée par la pente et le recouvrement. Le recouvrement s ur des plaques de bit ume ar mées de f ibr es . La f ix at ion les quels s ont dis pos ées les t uiles de c our ant .

latéral de la couverture est assuré par la tuile de couvert à cheval sur deux tuiles de courant. Le
des t uiles es t as s ur ée par un c ollage s ouple de mas t ic
en par t ie haut e et deux en par t ie bas s e de c haque
Comment
recouvrement longitudinal est le recouvrement d’une tuile sur l’autre. t uile. Panneaux Liteau
de particules
20 mm
Plot de mastic
Dispositions constructives

Embarrure
Sont dis t ingués t r ois t y pes de t uiles en f onc t ion de leur mode de pos e :
- la t uile de c our ant ( a) ;
Faîtière Scellement
- la t uile de c ouv er t ( b) ;
- la t uile de c our ant à t enons pour pos e s ur lit eaux ( c ) . Panne faîtière Plafond Isolant

Égouts

Plaque ondulée
Le t r ait ement des égout s peut êt r e s imple par c hev r ons dépas s ant s ( a) par
ex emple, ou plus s ophis t iqué av ec génois e ( b) ou c or nic he ( c ) .

a Tuile de courant b Tuile de couvert Panne


Fixation Chevron dépassant
Mortier
Tenon L e c r o c h e t a g e m i s e n oe u v r e p o u r c o n t r e r l e s e f f e t s d u
v ent ut ilis e des c r oc het s en f il c y lindr ique d’un diamèt r e

Tuile de courant de 3 mm, en ac ier galv anis é, en ac ier inox y dable ou en


c u i v r e . I l s s o n t d e t r o i s t y p e s : e n S , l o n g à oe i l o u l o n g

Chevron en triangle à oe i l c a m b r é .
Charpente
Arbalétrier de ferme Crochet long à oeil
Liteau Tuile de couvert
Panne Exemple de couverture
c Tuiles à tenons pour pose sur liteaux en tuiles canal
a Rive simple
Panne
Génoise
Supports et mode de pose

Le s uppor t dis c ont inu es t r éalis é av ec des c hev r ons , de s ec t ion


t r iangulair e ou t r apéz oï dale, dis pos és s uiv ant la ligne de la plus
gr ande pent e ( a) . I ls s ont es pac és s elon un ent r ax e qui dépend
Crochet en S
des dimens ions de la t uile.
Le s uppor t c ont inu es t c ons t it ué d’un v oligeage joint if ( b)
d’une épais s eur minimale de 18 mm pos é s ur un c hev r onnage.
Charpente
Dans c er t aines r égions , le plat elage es t c ons t it ué de br iques
c r eus es dit es malons de c ouv er t ( c ) .
Fixation des tuiles de courant

Crochet long à oeil cambré b Rive avec génoise


b Pose sur voliges Support à Panne
voligeage jointif
Corniche en pierre

Chevro
Charpente
Crochet en S Chéneau

a Pose sur chevrons triangulaires ou trapézoïdaux Platelage


(support discontinu) en malon
c Pose sur platelage Fixation des tuiles de couvert c Rive avec corniche

180 181
ehcram aç
Fixation Rives de tête
Couverture en tuiles mécaniques
Les tuiles mécaniques, à emboîtement et à glissement, assurent l’étanchéité de la toiture par un système de En s it uat ion ex pos ée, une t uile s ur c inq au minimum doit êt r e f ix ée par Les r iv es de t êt e s ont r éalis ées à l’aide de f aî t ièr es en

cannelures et de nervures s’emboîtant les unes dans les autres. Le positionnement de la tuile est assuré par pannet onnage, c r oc het age ou c louage : c es t uiles doiv ent êt r e r égulièr ement t er r e c uit e ( a) ou d’une gar nit ur e mét allique ( b) . En c as

l’accrochage des tenons sur la face amont du liteau. Sont distinguées les tuiles « grand moule » r épar t ies . Tout es les t uiles d’égout et de r iv es doiv ent êt r e f ix ées . de dépas s ement du mur ( pénét r at ion) , une gar nit ur e

(24 × 42 cm et plus) et les tuiles « petit moule » (moins de 23 × 33 cm). Il existe également des éléments
mét allique r ec ouv er t e d’un s olin en mor t ier es t mis e en

Comment plac e ( c ) .

pour les ouvrages associés : tuiles faîtières, arêtiers, tuiles de rive, chatières, etc. Faîtière en terre cuite

Dispositions constructives

Les t uiles à glis s ement ne c ompor t ent pas d’emboî t ement


Tuile mécanique Tuile faîtière
t r ans v er s al et néc es s it ent un r ec ouv r ement impor t ant , c e qui
peut av oir une inc idenc e s ur le poids . Le s uppor t peut êt r e
profilée
c ons t it ué s oit par un lit onnage, s oit par un ouv r age c ont inu muni Tenon de la tuile
de baguet t es f ais ant of f ic e de lit eaux . L’éc ar t ement des lit eaux
dont la v aleur es t donnée par le f abr ic ant c or r es pond au pur eau. Liteau Exemple de zones de fixation des tuiles a Faîtière
Tuiles fixées
Tuiles non fixées Garniture métallique
Emboîtement transversal

Emboîtement longitudinal
Tuile à emboîtement
Écran souple
de sous-toiture Fixation par clouage Fixation par crochetage b Garniture métallique
Recouvrement transversal Pureau
(longueur vue sur la face Solin en mortier
supérieure de la tuile)
Glissement longitudinal Contrelatte Garniture métallique
Exemple de couverture Bande de solin
Tuile à glissement Chevron en tuiles mécaniques

Tuiles spéciales

Les t uiles s péc iales s ont ut ilis ées pour les ouv r ages as s oc iés :
f aî t ages , ar êt ier s , r iv es , c hat ièr es de v ent ilat ion, et c .

Faîtière scellée Fixation par pannetonnage Panneton c Solin


Chatière au mortier

Pénétration continue Rives latérales

Air
Tuile à douille Tuile à chatière Tuile faîtière Pour as s ur er l’ét anc héit é, la t uile doit êt r e t r anc hée en dehor s d’un
Chatière
Les r iv es lat ér ales s ont t r ait ées au moy en de t uiles de
c r eux ( a) . Dans le c as c ont r air e, la gar nit ur e mét allique es t pr olongée r iv es ( gauc hes ou dr oit es ) , à s imple r ec ouv r ement ou à
au- delà du r elief s uiv ant et un s olin en mor t ier es t mis en plac e ( b) . emboî t ement c omplet , f ix ées par t ir ef onds ou par c lous

Faîtière à sec à t êt e lar ge. Elle peuv ent également êt r e habillées de


vissée ou clouée bandes mét alliques .

Garniture métallique Garniture métallique


Air Lisse de rehausse
Tuile de faîtage Bande de solin Bande de solin Tuile de rive
Liteau à emboîtement
Solin en mortier Solin en mortier
Chevron Fixation
Tuile de rive gauche Tuile de rive droite (clou à tête large)
à faible pente à faible pente
Exemples de tuiles spéciales Planche de rive
pour le type à glissement Tuile de sous-faîtage
Enduit
Exemples de pose des tuiles faîtières et chatières a Coupe en dehors d’un creux b Coupe dans un creux
182 183
ehcram aç
Égout Arêtier
Couverture en ardoise
Une ardoise est une plaque de couverture réalisée à partir du schiste ardoisier. Outre les ardoises de Deux t y pes d’égout s ont dis t ingués : L’ar êt ier c our ant c onc er ne les v er s ant s de pent e au moins égale à 30°

schiste, sont utilisées également des ardoises en fibres-ciment, fabriquées à partir d’un mélange – l’égout dr oit , s imple ou r et r ous s é, ex éc ut é dans le c as en s it e pr ot égé. Si les deux v er s ant s ont la même pent e, les ar dois es

homogène de ciment et de fibres organiques ou de synthèse. Elles sont teintées dans la masse et de c or nic he s aillant e ; d’ar êt ier doiv ent alt er nat iv ement s e c r ois er d’un r ang s ur l’aut r e en

reçoivent en surface une incrustation de pigments minéraux. La formulation de ces produits ne


– l’égout biais , pour une inc linais on s ur l’hor iz ont ale c hangeant de v er s ant ( joint s c ons éc ut if s ) . L’ar êt ier f er mé, pour les pent es

Comment c ompr is e ent r e 135 et 169°. inf ér ieur es à 30°, c ompor t e à c haque r ang un noquet plié s uiv ant la ligne

comporte pas de fibres d’amiante. d’ar êt ier et pos é en doublis s ous c haque ar êt ièr e.

Contre-approche 1re approche


Terminologie et types de couverture
Noquet
Panne
Les c ôt és de l’ar dois e s ont appelés « c hef s » : s ont dis t ingués le c hef de bas e, le c hef de t êt e et les c hef s de c ôt é. L’abat t ement d’un

sablière
angle c r ée un épaulement . La par t ie non r ec ouv er t e de l’ar dois e es t appelée « pur eau ».
I l ex is t e dif f ér ent s t y pes de c ouv er t ur e en ar dois e : à pur eau ent ier , déc oupé, dév eloppé, à modèles c ar r és pos és en diagonale, à
c lair e- v oie ou à c lair e- v oie dév eloppée.
Pente < 30°
Clou de tête Arêtier fermé
Chef Épaulement
de tête Coyau de même section
que le chevron Égout droit
Clou retroussé Approche
du milieu Arêtier courant
Chef
de côté Couverture à pureau entier Couverture à pureau découpé en écaille Couverture en modèles carrés
posés en diagonale Faîtage Noue

Chef de base
ou culée Le f aî t age en ar dois es , dit « f aî t age à lignolet », es t
c ons t it ué par un débor dement de 50 mm des ar dois es
La r éalis at ion d’une noue f ait appel au t r anc his , c ’es t - à- dir e la t aille des
ar dois es s ur deux ou plus ieur s épais s eur s s elon une même ligne. La noue

Désignation R R R
du v er s ant ex pos é au v ent . Le f aî t age mét allique s e c ompor t e dans s on ax e une f our r ur e d’une épais s eur de 25 mm et d’une

des côtés c ompos e de deux bandes d’as t r agale et d’un c ouv r e- joint
pos é s ur t as s eau.
lar geur d’env ir on 100 mm, c louée à c hev al s ur les deux v er s ant s . Elle peut
également c ompor t er des noquet s mét alliques , c ac hés par les ar dois es .

P P
P 50 mm Versant le plus incliné Vers
P : pureau Lignolet an t le p a1 = a2
R : recouvrement Couverture à pureau développé Couverture à claire-voie Couverture à claire-voie développée Vent lus p
lat Fourrure
a1 a2
Fixation Rive latérale métallique
Lattis
Pour c ont r er les ef f et du v ent , la f ix at ion des ar dois es Elle es t c ons t it uée par un t as s eau en bois d’une haut eur minimale de 40 mm
es t r éalis ée au moy en de : ( qui peut êt r e r emplac é par une planc he de r iv e) , c loué s ur le lat t is av ec Découpe Chevron
- c r oc het s à agr af e ou à point e, r éalis és en ac ier c ouv r e- joint et bande de r iv e, et par des ar dois es et des noquet s mét al- en biseau de noue
galv anis é, en ac ier inox y dable ou en c uiv r e ; liques en r angs alt er nés . La lar geur à plat des noquet s es t égale à c elle
Faîtage en ardoises de la fourrure
- c lous , dit s « c lous à t êt e lar ge », en ac ier galv anis é, d’une demi- ar dois e, leur haut eur es t c elle d’une ar dois e. Les noquet s s ont
en ac ier inox y dable ou en c uiv r e. Leur t ige es t appar ent s ou r ec ouv er t s pour év it er leur déf or mat ion s ous l’ac t ion de Noue fermée Support de noue
c y lindr ique ou c ar r ée. la c haleur .
Couvre-joint Tasseau
35 mm évidé
Couvre-joint Ligne de bris et brisure à angle rentrant

Bande de rive 75 mm Une ligne de br is es t l’int er s ec t ion de deux plans de c ouv er t ur e, t els que
l’égout de l’un es t c onf ondu av ec la r iv e de t êt e de l’aut r e. La br is ur e à
angle r ent r ant mar que le c hangement de pent e d’un v er s ant .

Bande
40 mm métallique
30°

À agrafe Simple Double À agrafe > 150°


50 mm
pointe pointe
Pour lattis
Pour lattis bois métallique Noquet métallique
Ligne de bris
Bande d’astragale Bande de plomb
1/2 ardoise Ligne de bris Ligne de bris
Clou à tête large Faîtage métallique en ardoise métallique Brisure à angle très ouvert

184 185
ehcram aç
Couverture à joint debout
Couverture en zinc
Les feuilles de zinc se présentent sous la forme de feuilles (longueur ≤ 2 m) ou de longues feuilles (longueur Dét ail des c oupes , f aç onnages et f ix at ions des joint s debout .

≥ 2 m), leur épaisseur variant de 0,60 à 1 mm. Leur mode d’accrochage sur le support leur permet de se
dilater librement. Le support doit être continu, sous forme de voligeage, jointif de préférence. Deux
Comment techniques de mise en oeuvre sont possibles : la couverture à tasseaux ou à joints debout. Le travail des 1 Pliage de
la patte sur
feuilles de zinc peut être effectué sur le chantier à l’aide d’une plieuse. la feuille 1

Dispositions constructives 2 Pliage de


l’autre patte
sur la feuille 2
Raccord longitudinal Finition en bas de pente
Faîtage
Couver t ur e à t asseaux
La f ix at ion c ons is t e à agr af er ponc t uellement , à l’aide de pat t es
Jonction Bande Pattes de fixation
de f ix at ion s ur des t as s eaux en bois , les r elief s longit udinaux Talon Agrafe Patte d’égout coulissantes permettant
des f euilles pour les maint enir plaqués au v oligeage t out en leur
la dilatation
3 1de l’ourlet
er pli
Patte
per met t ant de s e dilat er libr ement . Les t êt es des f euilles s ont
pinc ées par des agr af es qui empêc hent leur glis s ement .

Couver t ur e à j oi nt debout
La f ix at ion c ons is t e à liais onner les f euilles au v oligeage au
moy en de pat t es pr is es dans la f or mat ion d’un our let f or mant le
joint debout . Ces pat t es s ont c louées s ur le v oligeage par des

4 2de pli
point es annelées ou f ix ées à l’aide de v is . La jonc t ion t r ans v er -
Gouttière Pattes de fixation e
s ale ent r e f euilles peut êt r e à agr af ur e s imple, à double agr af ur e
fixes l’ourlet
ou à r es s aut .
Finition en haut de pente Égout
Phases d’exécution du joint debout
Couvre-joint
Voligeage
Couvre-joint Points singuliers des couvertures à tasseaux et couvre-joint

Feuille de zinc D é t a i l d e s t e c h n i q u e s d e m i s e e n oe u v r e d e s c o u v e r t u r e s à r e s s a u t , d e s n o u e s e t b a n d e s d ’ é g o u t à t a s s e a u x e t c o u v r e - j o i n t .

Joint debout Patte à tasseau Patte de fixation Tasseau


Tasseau Relief latéral de la feuille de zinc
Couverture à tasseau Couverture à joint debout Chevron
Tasseau Exemple de couverture
à tasseaux et couvre-joint
Coyau
Couverture à tasseaux et couvre-joint
Ressaut Volige
Dét ail des c oupes , f aç onnages et f ix at ions des t as s eaux et c ouv r e- joint .

Cornière ou Ressaut
Patte à tasseau patte de larmier
Patte à tasseau Couvre-joint avec
talon soudé Couverture à ressaut
Feuille supérieure
Couvre-joint Talon Couvre-joint
1 Mise en place et clouage supérieur
Patte de fixation
Contre-talon Voligeage Couvre-joint
Coupe sur patte à tasseau jointif
soudé
2 Repliage de la patte

Bande
d’égout

Chéneau
3 Agrafage de la feuille Talon
1 feuille
re Bande
Mise en oeuvre de Clouage en tête des pattes Feuille de noue Patte de fixation de recouvrement
la patte à tasseau pour les longues feuilles Couvre-joint sans et avec talon d’entablement
Noue à agrafures Pliage sur bande d’égout

186 187
ehcram aç
Faîtages et égouts
Couverture en bardeaux bitumés
Les bardeaux bitumés (ou bardeaux d’asphalte, ou encore Shingles) sont des produits qui imitent Les f aî t ages à deux v er s ant s s ont r éalis és , s oit par Pliage et fixation des bardeaux de faîtage
l’ardoise, en particulier par leur épaisseur. La plaque, souvent de forme rectangulaire, peut présenter
t r ois bandes mét alliques ( a) av ec deux bandes

une ou plusieurs entailles qui séparent l’élément en jupes, généralement au nombre de trois. Ces
d’as t r agale plac ées de c haque c ôt é d’un t as s eau de
f aî t age et r ec ouv er t es par un c ouv r e- joint , s oit par
Couvre-joint Tasseau
Comment entailles donnent le dessin de la couverture. des bar deaux bit umés ( b) , déc oupés en élément s de faîtage
t r apéz oï daux , pliés à c haud et pos és à c hev al s ur le
f aî t age av ec un r ec ouv r ement minimal de 5 c m dans Découpe des faîtières
le s ens oppos é à c elui des v ent s de pluies dominant s .
L’égout de la c ouv er t ur e es t c ompos é d’une bande
d’égout mét allique à lar mier d’une longueur max imale
Dispositions constructives de 1 m, pos ée et c louée av ec un r ec ouv r ement
minimal de 5 c m ent r e bandes ( c ) . L’égout es t dit
« dr oit » s i l’angle f or mé par la ligne d’égout av ec
Les bar deaux s ont c ons t it ués par ( a) :
le t r ait c ar r é du v er s ant es t égal à 90° ( d) . I l es t dit
- une ou plus ieur s ar mat ur es en f ibr e de v er r e ;
« biais » s i l’angle f or mé par la ligne d’égout av ec
- une mas s e d’enr obage de l’ar mat ur e c ompos ée d’un mélange de
le t r ait c ar r é du v er s ant es t c ompr is ent r e 90 et 100°
bit ume et de c har ges minér ales ( s ilic e ou c r aie) ;
( e) . La pr emièr e r angée de bar deaux es t pos ée s ur

≥R
- une pr ot ec t ion de la f ac e ex pos ée aux int empér ies , c ons t it uée d’une
un doublis c ons t it ué de plaques dont les jupes s ont
c ouc he de gr anulés d’or igine minér ale de dif f ér ent es c ouleur s ou de
c oupées ou de plaques pos ées à l’inv er s e du s ens Bande d’astragale Patte e fixation 4,5 cm Faîtières pliées, collées et clouées
a Faîtage à trois bandes 12 cm
paillet t es d’ar dois e nat ur elle.
de pos e nor mal.
Les bar deaux pr és ent ent des dimens ions et des c ar ac t ér is t iques
s t andar d : t aille des jupes , pos it ion de la z one adhés iv e, pos it ion des Bardeau b Faîtage en bardeaux bitumés
ent ailles , et c . ) ( b) .

L L Colle
10 cm Colle 2e Doublis 2e
≥ Doublis rang rang
H
H h1 1er

mc 01
mc 01
Exemple de couverture en bardeaux bitumés rang
h1
Battant ≤ 120 cm Chevron
Granulats ≥ 2,5 cm Support de couverture
L Bande d’égout métallique 1er rang
Une ou plusieurs Bande d’égout métallique Bande d’égout métallique
armatures (fibre ≥ 2 cm Doublis
de verre) c Coupe sur égout d Égout droit e Égout biais
Enrobages en ≥ 1 cm ≥ 25 cm
bitume et charges h1
minérales Arêtiers, noues, rives et pénétrations continues

H : hauteur, L : largeur, h1 : hauteur des entailles Ligne de pureau de la bande Jupes Zone adhésive
de bardeaux supérieure (points thermocollants) Chevron d’arêtier Platelage Couloir
L’ar êt ier en bar deaux bit umés ( a) es t c ons t it ué
Bardeau découpé métallique
a Constitution et principales formes des bardeaux b Dimensions et vocabulaire d’élément s t r apéz oï daux déc oupés , pliés à
c haud, c ollés ent r e eux et pos és à c hev al s ur
l’ar êt ier av ec un r ec ouv r ement minimal de 5 c m
dans le s ens d’éc oulement de l’eau. Deux c lous
au moins par ar êt ièr e as s ur ent s a f ix at ion de par t
Fixations et d’aut r e de la ligne d’ar êt ier . Le pr of ilé à pinc e
f or mant le c ouloir des noues mét alliques ( b) es t
s uppor t é par un v oligeage joint if en f ond de noue.
La f ix at ion des bar deaux bit umés es t as s ur ée à la f ois par c louage des bar deaux au s uppor t et par c ollage des élément s ent r e eux .
Le r ec ouv r ement des bar deaux s ur le mét al es t
Le bar deau es t f ix é par une point e à c haque enc oc he et à c haque ex t r émit é. Les point es s ont plac ées à env ir on 2, 5 c m au- des s us des
d’au moins 8 c m. Les r iv es lat ér ales dr oit es s ont
enc oc hes et t r av er s ent deux épais s eur s de bar deaux ( a) , elles as s ur ent la f ix at ion du bar deau s ans le per f or er ( b) . Sur les t oi t ur es dont la
r éalis ées au moy en d’une bande à our let r abat t ue
pent e es t s upér ieur e à 20 %, les f ix at ions s ont r enf or c ées par un c lou s upplément air e au dr oit de c haque enc oc he ( c ) . Le c ollage en par t ie
s ur les bar deaux , eux - mêmes r elev és par une
c our ant e es t as s ur é par :
- l’aut oc ollage des jupes des bar deaux s ’ils ont des point s de c olle pr éf abr iqués ;
c hanlat t e ( c ) ou au moy en d’un pr of ilé mét allique
≥ 8 cm
Arêtières pliées
de r iv e pr éf abr iqué ( d) . Le r ac c or dement au dr oit
- ou de la c olle r appor t ée s ur les t êt es de c lous dans le c as c ont r air e ( d) .
Bardeau recoupé
12 cm à cheval sur l’arêtier
d’une pénét r at ion c ont inue es t as s ur é par des

≥ 2,5 cm Points de fixation ≥ 2,5 cm noquet s s ur les quels les bar deaux s ont c ollés et
par une bande de r ec ouv r ement por t e- s olin ( e) .
a Arêtier en bardeaux pliés à chaud b Noue sur couloir métallique
mc 3 à 2

Bardeaux Oui Non Non Non Patte de fixation Solin en mortier de chaux
Pince Vis Bardeaux Bande Bardeaux
Patte à ourlet Profilé Bande porte-solin
Pla elage Mauvais Ancrage Perforation rabattue métallique fixée en partie haute
ancrage insuffisant sur les de rive
a Clouage des bardeaux bardeaux Colle
b Position des fixations Noquet
≥ 2,5 cm 3 cm 3 mm ≥ 2,5 cm Points de colle rapportés sur la tête des clous Chanlatte Chanlatte L = largeur du bardeau
Les colles à utiliser sont l = 10 cm mini
mc 3 à 2

préconisées par le fabricant Relevé


des bardeaux. Elles doivent 1m du noquet :
être appliquées sans humidité Fixation
et s’étaler par simple pression Support
de couverture
Support
de couverture de la semelle 5 cm mini
manuelle exercée sur l’élément sur le support
à coller. Chevron Chevron
c Clouage sur très fortes pentes d Bardeaux sans points de colle préfabriqués c Bardeaux relevés sur chanlatte d Profilé métallique de rive préfabriqué e Raccord sur pénétration continue
188 189
ehcram aç
Recouvrement et sens de pose des plaques
Couverture en plaques de fibres-ciment
Les couvertures en plaques constituées de tôles ondulées de fibres-ciment sans amiante sont posées 165 mm Le r ec ouv r ement des plaques doit êt r e oppos é au s ens dominant des

directement sur les pannes des charpentes métalliques ou en bois, les nervures suivant le sens de la plus v ent s de pluie. I l dét er mine le s ens de r ec ouv r ement des plaques qui

forte pente ; elles ne participent pas à la stabilité du bâtiment. Le recouvrement des plaques assure Vents de pluie c ommenc e à l’égout pour de t er miner au f aî t age ( a) . Les év ent uels

Comment l’étanchéité à l’eau. Les recouvrements doivent être opposés aux vents dominants et au sens d’écoulement dominants 4
c omplément s d’ét anc héit é s ont int er pos és ent r e les plaques lor s de la
pos e ( b) . La c oupe des c oins ( c ) per met d’év it er la s uper pos it ion

des eaux : ils déterminent ainsi l’ordre de pose des plaques. 3 d ’ é p a i s s e u r s a u n oe u d d e q u a t r e p l a q u e s .

Complément d’étanchéité
longitudinal 30 à 50 mm Recouvrement
Dispositions constructives Sens de pose
2 6 cm
Les plaques de t ôles ondulées de f ibr es - c iment s ans
1 Recouvrement 6,5 cm
amiant e ( a) s ont r enf or c ées de f euillar ds en poly pr opy lène, Onde re ouverte
inc or por és au niv eau de c haque onde ; ils as s ur ent un r ôle transversal Complément
de r et enue en c as de r upt ur e ac c ident elle d’une plaque.
d’étanchéité Recouvrement + 10 %
Les s ur f ac es d’appui minimales des plaques dépendent des Recouvrement transversal
t y pes d’os s at ur es :
- os s at ur es mét alliques : appui minimal de 40 mm ;
longitudinal Sens de pose Onde recouvrante
- os s at ur es en bois : lar geur minimale d’appui de 65 mm,
haut eur minimale s ous appui de 75 mm ;
a Sens de pose et recouvrement des plaques b Compléments d’étanchéité c Coupe des coins
- os s at ur es en bét on : pout r e en bois de 65 × 75 mm
c or r ec t ement anc r ée.
La dir ec t ion des ondes des plaques es t par allèle à la ligne
de la plus gr ande pent e du t oit . La pos e s ’ef f ec t ue par Points singuliers
r angées s uc c es s iv es , de l’égout v er s le f aî t age. Les
plaques s ont f ix ées s ur les pannes de la c har pent e en
L e s p o i n t s s i n g u l i e r s ( f a î t a g e s ( a ) e t ( b ) , é g o u t s ( c ) e t ( d ) , r i v e s à s o l i n s u r m u r ( e ) o u l a t é r a l e s ( f ) e t ( g ) , e t c . ) s o n t m i s e n oe u v r e a u m o y e n
s ommet d’onde ; elles doiv ent r epos er s ur deux ou t r ois
d’ac c es s oir es ondulés ou dent elés ou de bandes mét alliques . Ces ac c es s oir es s ont f ix és en deux point s s ur c haque panne ; les c omplément s
appuis . Des ac c es s oir es en f ibr es - c iment per met t ent la
d’ét anc héit é s ont r equis dans les mêmes c ondit ions que pour les plaques des par t ies c our ant es .
m i s e e n oe u v r e d e s f a î t a g e s ( b ) , r i v e s ( c ) , r a c c o r d s d e
Circulation à l’aplomb de la panne Assemblage par boulon
mur s , égout s , et c .
L Faîtière à charnière
Exemple de couverture avec plaques de fibres-ciment 15 c m Faîtière rigide l à bord ondulé
Charnière (articulation Élément recouvrant Élément recouvert
de 2 demi-faîtières) L = 26,5 à 31 cm
selon la pente
Rigide l = 11,5 à 16 cm
selon la pente
Zone de recouvrement
À charnière (superposition des rives)
51 mm
a Tôle de fibres-ciment b Faîtières c Rives latérales a Faîtière rigide b Faîtière à bord ondulé
≥ 5 cm ≤ 35 cm
Fixation des plaques ≤ 35 c m
Ventilation
La f ix at ion des plaques en f ibr es - c iment par t ir ef onds ou par boulons s e f ait en s ommet d’onde af in qu’elle s oit la plus éloignée pos s ible de
Closoir dentelé
la c ir c ulat ion d’eau. Une r ondelle d’ét anc héit é, éc r as ée par une r ondelle ou une plaquet t e d’appui, as s ur e l’ét anc héit é de la f ix at ion. Tous
Closoir ondulé ou closoir de
les élément s de f ix at ion doiv ent êt r e pr ot égés c ont r e la c or r os ion.
ventilation
Plaquette Tirefond Plaque ondulée Écrou Plaquette Grillage ou tôle pliée
40 × 40 mm en fibres-ciment Rondelle d’étanchéité 40 × 40 mm
Tirefond à visser Ø 20 mm
Plaquette Rondelle Closoir dentelé
profilée Plaque ondulée Tige filetée
Tirefond à bourrer
d’étanchéité en fibres-ciment c Égout avec closoir ondulé sans gouttière àClosoir ondulé
bords jointifs d Égout avec closoir dentelé sans gouttière
Ø 20 mm
Agrafe
Rondelle Mastic d’étanchéité Rive de finition
Vis autoperceuse à bois d’étanchéité
(ailettes sur la tige spécifiques Bande de solin
aux vis utilisées pour les plaques Bande de zinc
de fibres-ciment)
Ossature bois
Rondelle Planche
Vis autoperceuse dôme de rive
20 mm 90 mm
Vis autotaraudeuse Rondelle Ossature bois Ossature métallique Habillage Habillage
Ossature métallique ou monobloc
en béton avec inserts métalliques
Fixations, rondelles d’appui et d’étanchéité Fixation par tirefond et plaquette Fixation par agrafe et plaquette e Rive à solin sur mur (pénétration continue) f Rive latérale à rive de finition g Rive latérale débordante
190 191
ehcram aç
Recouvrement et sens de pose des plaques
Couverture en tôles métalliques
Les couvertures sèches sont généralement constituées de plaques de tôle métallique nervurée, posées L’ét anc héit é à l’eau es t as s ur ée par le r ec ouv r ement des plaques dont la v aleur es t donnée par le f abr ic ant ( a) . Le r ec ouv r ement longit udinal

directement sur une charpente métallique ou en bois. Elles assurent l’étanchéité à l’eau et es t r éalis é par la s uper pos it ion des r iv es lat ér ales des plaques . Le r ec ouv r ement t r ans v er s al év it e la r emont ée de l’eau par c apillar it é. Les

l’imperméabilité à l’air mais ne participent pas à la stabilité du bâtiment. Pour garantir l’étanchéité à
pont et s ( b) per met t ent de s out enir la f ix at ion en s ommet de ner v ur e des plaques s ans pied d’onde, en r iv e de bât iment par ex emple. Le
c out ur age des plaques ( c ) appor t e une r igidit é longit udinale et év it e le bâillement des plaques dû à des r af ales de v ent ou à une c har ge de

Comment l’eau, les recouvrements des plaques doivent être opposés aux vents dominants et au sens d’écoulement neige dif f ér ent ielle.

des eaux ce qui détermine donc l’ordre de pose des plaques. Vents de pluie
dominants
Vent dominan 4 3
t
4 2 1 3
Dispositions constructives

Les plaques mét alliques ner v ur ées ( a) peuv ent êt r e en ac ier


Plaque en tôle métallique 2 b Pontets placés sous les nervures des plaques
galv anis é ou en aluminium, pr élaqué ou non. Elles s ’appuient
nervurée Fixation de la plaque Recouvrement
s ur des pannes , les ner v ur es pos it ionnées s elon le s ens de la sur la panne 1
transversal
Sens
plus f or t e pent e. Les panneaux s andwic hs is olant s ( b) s ont
c ompos és de deux t ôles mét alliques ner v ur ées s épar ées par un
d’écoulement Contreventement Recouvrement
is olant ( génér alement en poly ur ét hane) . Les f ix at ions doiv ent
r és is t er aux ef f or t s de s oulèv ement dûs au v ent et t r ans met t r e
de l’eau longitudinal Ordre de pose des plaques
une par t ie des c har ges aux pannes . Le poids de la neige doit
a Recouvrement des plaques métalliques nervurées c Couturage des plaques
Tôle extérieure
êt r e pr is en c ompt e dans les r égions c onc er nées .

Accessoires de mise en oeuvre

Les ac c es s oir es des t inés aux point s s ingulier s des c ouv er t ur es en plaques ner v ur ées ( a) Faîtière boudin à charnière à bords découpés
ont une épais s eur minimale de 0, 75 mm. I ls s ont pr ot égés de la c or r os ion et adapt és aux

Plaque plane Plaque cintrée


Isolant Tôle intérieure
pr of ils des plaques s ur les quels ils s ’emboî t ent .
Sont dis t ingués :
Rive en pignon
- les ac c es s oir es à bor ds embout is ( b) pour les f aî t ièr es doubles et les
a Tôles métalliques nervurées b Panneau sandwich Panne f aî t ièr es en s olin ;
- les ac c es s oir es à bor ds déc oupés ( c ) pour les f aî t ièr es s imples

Nervure emboîtante Nervure principale ou doubles , les r iv es et les c los oir s à l’égout .

Pli raidisseur éventuel


Faîtière double à bords découpés

Exemple de couverture Faîtière simple


Nervure Plage Nervure en tôles nervurées pour rive de tête
emboîtée Terminologie secondaire sur charpente métallique à bord découpé

Fixation des plaques métalliques nervurées

La f ix at ion des plaques mét alliques ner v ur ées par v is ou par boulons s e f ait en s ommet de ner v ur e pr inc ipale af in qu’elle s oit la plus
éloignée pos s ible de la c ir c ulat ion d’eau. Une r ondelle d’ét anc héit é, éc r as ée par une r ondelle ou un c av alier d’appui, as s ur e l ’ét anc héit é de
la f ix at ion. Tous les élément s de f ix at ion doiv ent êt r e pr ot égés c ont r e la c or r os ion.

Rondelle d’étanchéité
Crochet Ø 20 mm Écrou Plaquette
40 × 40 mm
Vis de fixation
Pour plaques en acier
Rondelle
Rondelle Plaque nervurée vulcanisée
d’étanchéité en acier monobloc Rive latérale en pignon Rive latérale en solin et bande de solin Closoir échancré (égout)
Pour plaques en Ossature a Accessoires de mise en oeuvre
aluminium en bois
Plaquettes-cavaliers

Rondelle plate Plaque métallique


nervurée
Rondelle
d’étanchéité
Rondelle conique Ossature métallique
Rondelles métalliques Faîtière double Faîtière pour rive de tête Faîtière double Faîtière pour rive de tête Closoir pour égout Rive latérale
avec dépassement du mur avec dépassement du mur en pignon
Rondelles d’appui et d’étanchéité Fixation par boulon-crochet Fixation par vis
sur support métallique sur support en bois b Accessoires à bords emboutis c Accessoires à bords découpés

192 193
ehcram aç
Faîtages et pose en partie courante
Couverture en lauzes
Les lauzes sont des plaques de schiste peu feuilletables et relativement épaisses. Elles sont utilisées en Un f aî t age peut êt r e r ec ouv er t par des bandes mét alliques à our let s ( a)
Papillons posés
couverture dans les Alpes, le Massif central, dans le Roussillon, le Cotentin ainsi qu’en Bretagne et en en encastrement
f aç onnées en bandes d’une longueur de 1 m, pos ées à r ec ouv r ement et gaine
et maint enues par des pat t es de f ix at ion ; ou par une à deux r angées de

Corse. Leur forme peu régulière, propice aux infiltrations d’eau ou de neige, implique la mise en place lauz es pos ées à plat et s c ellées au mor t ier de c haux ( b) ; ou enc or e par des

Comment d’une étanchéité complémentaire. lauz es t aillées en f or me de r aquet t e ou de papillon qui s ’emboî t ent les unes
dans les aut r es pour f or mer une f r is e ( c ) .
Papillons de faîtage
En enc as t r ant ains i c es « papillons », le f aî t age s uf f is ament lour d ne s er a
pas empor t é par le v ent . Les about s de f aî t ages s ont r éalis és par la pos e
Demi-
d’un demi- papillon. Af in d’év it er s on bas c ulement , il es t néc es s air e de le
les t er en c oinç ant une pier r e ent r e s es ailes et c elles du papillon s uiv ant .
papillon
Dispositions constructives La pos e des lauz es s e f ait r ang par r ang, s imult anément s ur les deux
v er s ant s de la t oit ur e, af in d’év it er que leur poids ne dés équilibr e la
c har pent e.
Le s uppor t en v oliges ou en lat t is ( a) et ( b) doit êt r e adapt é au poids par t ic ulièr ement
impor t ant des lauz es ( 150 à 200 k g/ m² ) . La pos e peut êt r e c hev illée, c louée ( c ) ou
s c ellée av ec une c ouc he d’ar gile ou de mor t ier de c haux int er pos ée ent r e la v olige et
Bande métallique Lauzes posées et scellées à plat
le s c his t e. Sont dis t inguées :
- les plaques ir r égulièr es pos ées en c har ge s ur une pent e de 15 à 20° : les lauz es
s ont s oit pos ées à s ec , maint enues gr âc e à leur poids et là la f aible inc linais on de la
t oit ur e, s oit s c ellées au mor t ier ; Papillons de rive
- les plaques r égulièr es pos ées s ur une pent e de 45 à 60° : les lauz es s ont per c ées Papillons
s ur leur par t ie haut e et f ix ées au moy en de c lous en c uiv r e, en ac ier galv anis é ou
inox y dable s ur un s uppor t en v oliges , ou au moy en de c hev illes en bois s ur un
s uppor t en lat t is .

Volige Réhausse Plaques les plus grosses en bas Rive large


Étanchéité complémentaire Couverture en lauzes
Volige Panne
Chevron
Arase du mur Chevron
supportant
Recouvrement l’égout
a Faîtage métallique b Faîtage en lauzes posées à plat c Faîtage en papillons
Faux-pureau
Pureau
Noues, pénétrations continues et rives

Couloir métallique
a Lauzes b Support en voliges c Pose clouée
Au r egar d de l’ir r égular it é des lauz es et de leur épais s eur , les noues
s o n t g é n é r a l e m e n t m i s e s e n oe u v r e o u v e r t e s s u r c o u l o i r m é t a l l i q u e ( a ) .
Le pr of ilé mét allique à pinc e es t s uppor t é par un v oligeage joint if
r enf or c é en f ond de noue. Le r ec ouv r ement minimal de la lauz e s ur le
mét al es t de 8 c m. Dans le s ens de la plus gr ande pent e de la c ouv er -

Égouts t ur e, les pénét r at ions c ont inues s ont t r ait ées au moy en d’un s olin de
mor t ier ou par des noquet s mét alliques plac és t out es les deux lauz es ( b) .
Les r iv es lat ér ales s ont r éalis ées :
L’égout es t r éalis é av ec les lauz es les plus lar ges ( a) . Les pr emièr es r angées - au moy en d’une r uellée maç onnée ( c ) int égr ant un bar delis en lauz es
pr ennent appui s ur le mur s ur lequel elles s ont s c ellées , les aut r es r epos ant à
3/3
s c ellées qui r env oie les eaux de r uis s ellement s ur le v er s ant ;

2/3 Chevron + volige l’ar r ièr e s ur le planc her en v oliges . Le t r i et le c alibr age des lauz es es t une phas e
impor t ant e de la c ons t r uc t ion, s elon l’adage « qui c hois it bien la lauz e, pour c ent
- en ut ilis ant de gr andes lauz es et en les f ais ant
dépas s er du mur , s elon leur t aille, de 15 à 20 c m ( d) .
1/3 Calage en petites pierres
ans la pos e » ( b) . La c ouv er t ur e es t pos ée en bandes dis c ont inues à r ec ouv r ement , Leur bor d ex t ér ieur peut êt r e f aç onné en biais
la bande de lauz es la plus lar ge ( 60 c m env ir on) ét ant s it uée en bas à l’égout ; la
+ terre sablo-argileuse
dans un but es t hét ique.
lar geur des bandes diminue pr ogr es s iv ement ( de 20 c m env ir on) jus qu’au f aî t age. Le

La première lauze remonte bor d inf ér ieur de la lauz e doit êt r e éminc é pour per met t r e l’éc oulement de la pluie.
Taille en biais
au niveau de la troisième.
Au débor d d’égout ( c ) , en l’abs enc e d’ét anc héit é c omplément air e et de bande

a Noue ouverte sur couloir métallique


d’égout , l’aplomb de la deux ième r angée doit dépas s er du mur pour év it er que l’eau

Les lauzes se recouvrent sur trois ne pénèt r e dans le mur au niv eau du joint . Une s olut ion es t hét ique s ur t r ois r angées
Noquet métallique Ruellée maçonnée Bardelis
épaisseurs avec un tiers de leur
per met d’augment er le débor d du t oit et év it e les inf ilt r at ions .
Dépassement des lauzes de rive
surface apparente et deux tiers
couverte. Recouvrement
Volige

≥ 5 cm ≥ 5 cm

Oui Non Sur 2 rangées Sur 3 rangées


a Pose scellée de l’égout b Taille et recouvrement c Débords d’égout b Pénétration continue à noquet c Rive à ruellée maçonnée d Rive plate avec dépassement des lauzes
194 195
ehcram aç
Rives et lignes de bris
Couverture en bardeaux de bois
Les bardeaux de bois ou tuiles de bois sont appelés selon les régions tavaillons, tavillons, aissandoles ou Un débor dement des bar deaux d’au moins 20 mm f or me les r iv es lat ér ales . Bardeau de terrasson
Rang de doublis

4 × ASSCB sèrpa’D
ancelles. Ils sont fabriqués à partir de diverses essences locales, telles que le châtaigner, le mélèze, le pin,
Les r iv es de t êt e ( a) s ont r éalis ées :

le chêne, ou de produits importés (Red Cedar), chaque essence leur donnant un ton plus ou moins gris
- av ec dépas s ement du mur : par une bande mét allique et une bande de s olin
Bardeau étroit
enc as t r ée dans le mur ;
ou moulure en bois
Comment argenté après oxydation. Ils sont refendus sur le fil et non sciés, ce qui leur confère une surface - s ans dépas s ement du mur : par une gar nit ur e mét allique et une f init ion de
de finition
irrégulière.
t y pe s hed au moy en de f aî t ièr es pos ées à r ec ouv r ement alt er né.
Les lignes de br is ( b) s épar ent le br is is du t er r as s on. Elles s ont c ons t it uées Bande métallique
d’un égout s ur le t er r as s on et d’une r iv e de t êt e s ur le br is is . Le r ang de dépar t avec goutte d’eau
Bardeau de brisis
du t er r as s on es t doublé et débor de de 40 mm s ur le br is is . Une bande
mét allique noy ée dans la c ouv er t ur e mult ic ouc he as s ur e la liais on des
Dispositions constructives t oit ur es - t er r as s es av ec le br is is . Une bande ét r oit e de bar deaux ou une
moulur e en bois de f init ion, appliquée hor iz ont alement s ur le der nier r ang de
br is is , mas que la r et ombée de la bande mét allique. Support
Les bar deaux de bois , de f or mes v ar iées ( r onde, en éc aille de pois s on, en point e
de diamant , hex agonale, et c . ) , s e pr êt ent à la r éalis at ion de mot if s déc or at if s s ur Avec bande métallique (écran de sous-toiture non représenté)
la t oit ur e ( a) . Leur pos e es t s imilair e à c elle des t uiles plat es . Les bar deaux s ont Bande de solin Fourrure Chanlatte
pos és s ur un s uppor t en bois mas s if ( lit eaux ou v oligeage) av ec une ét anc héit é encastrée dans le mur 10 cm
c omplément air e. La pent e de t oit ur e ne doit pas êt r e inf ér ieur e à 33 %. Si le
Faîtières Bande métallique Protection et
diamèt r e des c lous ut ilis és es t s upér ieur à 2, 2 mm, un pr éper c age du bois év it e Bande avec pince de rigidité revêtement
t out r is que de f ent es . Chaque bar deau es t f ix é par deux c lous s it ués à env ir on Bande de solin métallique Bardeau de brisis d’étanchéité
20 mm des bor ds . Du f ait de leur t aille ir r égulièr e, la pos e des bar deaux es t base ≥ 10 cm 15 cm Dernier rang
r éalis ée à joint s non alignés ( b) , les joint s ét ant déc alés de 40 mm d’un r ang
à un aut r e en r es pec t ant un jeu de 6 à 9 mm ent r e deux bar deaux . Bande 10 cm Contrelatte sur bande Chevron S ive de terrasse
métallique métallique Voligeage (pente > 5 %)
R
Contrelatte
Support
Grille de ventilation
L = 3R Couverture en bardeaux de bois
Oui Écran tendu
± 6 à 9 mm Écran tendu Bardeau de façade
Diagonale Écaille de poisson Diamant Carrée Demi-anse ≥ 20 mm
Joints dans le Avec dépassement du mur Sans dépassement du mur Pour toiture-terrasse non accessible
non alignés support Non a Rives de tête b Lignes de bris
≥ 40 mm
Pureau
Brisures, pénétrations continues et noues
Enfoncement Perforation Mauvais
Hexagonale Octogonale Ronde Flèche ≥ 40 mm insuffisant du bardeau ancrage

3 × ASSCB sèrpa’D
La bande mét allique as s ur ant l’ét anc héit é des br is ur es ( a) doit r emont er de 10 c m s ur le
a Forme des bardeaux b Pose et fixation v er s ant et r ec ouv r ir le c oy au de deux pur eaux , av ant la pos e des deux der nier s r angs de
Doublis de 1er rang
bar deaux . Le der nier r ang de la c ouv er t ur e doit êt r e pos é de s or t e que les bar deaux
v iennent but er c ont r e la jonc t ion de la br is ur e. Le r ang de dépar t du v er s ant es t doublé.
Les pénét r at ions c ont inues qui s uiv ent la ligne de la plus gr ande pent e de c ouv er t ur e ( b)
s ont r éalis ées au moy en de noquet s mét alliques plac és s ous c haque bar deau. L’ét anc héit é
Bande métallique
Égouts, faîtages et arêtiers
c ont r e la maç onner ie es t as s ur ée par un s olin mét allique enc as t r é ou par un s olin en
Contrelatte
Recouvrement Arêtière mor t ier s us pendu au moy en d’une bande por t e- s olin. Les noues ouv er t es à c ouloir
À l’égout ( a) , les bar deaux doiv ent êt r e doublés et dépas s er de la planc he de r iv e d’au moins 60
mm. Dans les c ons t r uc t ions anc iennes , les t r ois pr emier s r angs r epos ent s ur une pr ot ec t ion
en bardeaux mét allique ( c ) s ont c ons t it uées d’un pr of ilé mét allique à pinc e, s uppor t é par un v oligeage
joint if en f ond de noue. Le r ec ouv r ement minimal du bar deau s ur le mét al es t de 6 c m.

Coyau
bit umineus e d’une lar geur d’au moins 90 c m, un f eut r e bit umé ét ant pos é en c omplément ent r e Les bar deaux qui r ec ouv r ent la noue s ont t aillés en biais par allèlement à l’ax e de la noue.
c haque r ang. Une ét ude au c as par c as es t néc es s air e af in de dét er miner s i une c onc ept ion av ec Les joint s ent r e bar deaux ne doiv ent pas débouc her dans la noue.
éc r an de s ous - t oit ur e ( EST) es t pr éf ér able. Sur les f aî t ages ( b) et les ar êt ier s ( c ) , un joint ét anc he Écran de sous-toiture
es t r éalis é au moy en de f aî t ièr es et d’ar êt ièr es ou de f aî t ièr es pr éas s emblées en at elier ou
r éalis ées s ur plac e. Les joint s s ont alt er nés , les point es c ac hées et le r ec ouv r ement dans le s ens Poi e Bande couvre-solin : encastrement = 2,5 cm a Brisure
c ont r air e du v ent de pluie. Le r ec ouv r ement s ur les bar deaux doit êt r e égal au pur eau de pos e. traversante Patte de Solin métallique : Pointes de fixation des bardeaux Couloir métallique avec pinces d’étanchéité
Fixation : 2 pointes par bardeau Bardeau Volige Saignée pour fixation - relief ≥ 15 cm éloignées de l’axe de la noue
Bardeau recoupé au plus l’encastrement supplémentaire - largeur à plat ≥ 7,5 cm
près de la ligne d’arêtier b Faîtage en bardeaux jointifs alternés du couvre-solin Écran de sous-toiture
Sens du recouvrement alterné

Relief sur
Joint le mur : Voligeage Chevron
2 × ASSCB sèrpa’D

Planche de rive Voligeage jointif 7,5 cm Contrelatte


Doublis de 1er ra g Contrelatte Noquet métallique :
Chevron largeur à plat ≥ 7,5 cm Voligeage Doublis
Écran souple de sous-toiture non jointif de 1er rang Écran de sous-toiture
Chanlatte Doublis de 1er rang d’arêtière A êtière
Chevron
a Égout c Arêtier b Pénétration continue à noquet c Noue sur couloir métallique
196 197
ehcram aç
Faîtages
Couverture en chaume
Le chaume est une technique de couverture ancienne mise en oeuvre principalement en Bretagne et en Plus ieur s t y pes de f aî t ages de t oit ur e en c haume s ont pos s ibles ( a) :

Normandie. Le matériau est esthétique, léger (25 à 40 kg/m²) et possède de bonnes propriétés isolantes,
- f aç onné en c haume : les par t ies haut es des ger bes s ont liées , r et our nées et pos ées en lignolet dans le s ens des v ent s de plui e dominant s ;
- e n m o r t i e r , a v e c o u s a n s é l é m e n t s d e t e r r e c u i t e : u n l i t d e m o r t i e r e s t m i s e n oe u v r e a u s o m m e t d e s d e u x p e n t e s d e t o i t p o u r a s s u r e r

mais sa durée de vie dépend des conditions climatiques locales et de la ventilation de la sous-face de la l’ét anc héit é. Des t uiles ar t is anales , de c ouleur r ouge ou noir e, peuv ent y êt r e s c ellées ;

Comment couverture. Il est adapté aux toitures présentant une pente comprise entre 45 et 50°. - v égét alis é ( plant é ou engaz onné) : r éalis é à par t ir de t er r e mélangée à du r os eau. On peut y ajout er des dalles de gaz on pos ées en appar eil
ou des plant at ions ( ir is , joubar be) pour per met t r e à la t er r e de s e maint enir s ur le t oit et de r és is t er aux int empér ies ( pluie, v ent ) . Af in de
per s onnalis er le t oit , il es t pos s ible d’ajout er une s c ulpt ur e ( b) , r éalis ée au bat t oir ; auc une t aille du r os eau n’es t ef f ec t uée et l’ét anc héit é de
la t oit ur e n’es t pas alt ér ée.

Gerbes retournées Tuiles Mortier Gazon Plaques de gazon


Dispositions constructives Vent de pluie Palançon Baguette en noisetier refendu
dominant
Le c haume es t pr inc ipalement is s u de jonc s mar ins ou de r os eaux , r éc olt és en
Camar gue ou en Hollande dur ant l’hiv er ; il es t c ondit ionné et liv r é en bot t es d’une
haut eur d’env ir on 1, 80 m ( a) . I l a peu a peu r emplac é la paille de s eigle ou de blé,
ut ilis ée aut r ef ois . Tous les t r ois ans , un net t oy age ains i qu’un ent r et ien appr of ondi
Lucarne
s ont néc es s air es ( bouc hage des t r ous , c ompens at ion de la diminut ion de l’épais s eur
du t oit pour r es pec t er une épais s eur minimale de c haume de 27 c m à l’égout et de Cavalier en noisetier
23 c m au f aî t age) . En f onc t ion de la des t inat ion des loc aux , c e t y pe de c ouv er t ur e
peut néc es s it er une s ous - t oit ur e. Cer t ains f abr ic ant s pr opos ent des t uiles de f aux
Gerbes retournées Mortier avec éléments Faîtage engazonné
c h a u m e s y n t h é t i q u e , d o n t l a m i s e e n oe u v r e à r e c o u v r e m e n t s ’ a p p a r e n t e à c e l l e d e s
posées en lignolet de terre cuite
c ouv er t ur es en pet it s élément s ( b) . Leur t aille v ar ie de 45 × 50 c m à 60 × 100 c m.
Liens Joubarbe
Le c haume es t c las s é M3 ( nor malement inf lammable) . Les c ompagnies d’as s ur anc e
peuv ent demander de jus t if ier la mis e en plac e en s ur f ac e ou c ôt é int ér ieur de la
Iris
c ouv er t ur e de dis pos it ions r églement air es c ont r e les r is ques d’inc endie applic ables
au t y pe de bât iment c ons idér é.
Couverture en chaume Appui en terre cuite
Maintien des tiges
Fixation

Terre
Chaume sur écran
Faîtage planté bitumineux
Gerbes liées au faîtage a Faîtages b Sculpture en chaume

Litea Noues, pénétrations continues et rives

Vrai chaume Chaume synthétique Pose sur toiture


a Chaume conditionné en bottes b Tuiles de faux chaume Sur les r iv es ( a) , av ec ou s ans débor d, le c haume Chaume
pr end appui s ur une planc he f ix ée au c hev r on de r iv e.
L’ét anc héit é des f enêt r es de t oit ( b) es t as s ur ée, en
Pince d’étanchéité
par t ie av ant , par une bav et t e mét allique qui r epos e s ur
Pla he Chéneau métallique arrière
Égouts
le c haume et , s ur les par t ies ar r ièr es et lat ér ales , par
de rive Vitrage
Habillage
des c ouloir s f aç onnés en z inc qui r ejet t ent les eaux de

Barre de presse
r uis s ellement s ur le dev ant de l’ouv r age. Au dr oit des
Latte
(noisetier, saule, acier galvanisé)
c onduit s de c heminée ou de v ent ilat ion ( c ) , la par t ie
Rive gauche avec débord Capot en Ouvrant Chevron
aluminium
Les bot t es de c haume s ont mis es en plac e dans le s ens de la pent e, leur par t ie la av ant ( av al) es t t r ait ée au moy en d’une bav et t e

Lien (fil galvanisé, plus lar ge v er s le bas , à par t ir de l’égout , en t r ois c ouc hes s uc c es s iv es qui s e mét allique et la par t ie ar r ièr e ( amont ) au moy en d’un

Bavette métallique Bande métallique Capot


d’inox, de cuivre, osier) c hev auc hent . Elles s ont maint enues pr ov is oir ement s ous la bar r e de pr es s e par un c héneau mét allique. L’égout des t oit s de c haume ( d)

avant Dormant de recouvrement Vitrage


Protection
out il appelé c r émaillèr e ( a) . Le c haumier ut ilis e un jeu d’aiguilles pour pas s er un f il c ompor t e un débor dement minimal du mur de 50 c m

des attaches
galv anis é ou d’inox aut our de la lat t e et de la bar r e de pr es s e qu’il immobilis e à pour év ac uer le plus loin pos s ible les eaux de pluie,
Couloir
par la couche
l’aide d’une pinc e en t or s adant les f ils pour s er r er déf init iv ement le c haume s ur la c e qui n’implique pas néc es s air ement la pr és enc e de
Planche latéral Ouvrant
suivante
t oit ur e ( b) . La f ix at ion peut également s ’ef f ec t uer à l’aide d’os ier ou de c r oc het s
galv anis és . L’ex t r émit é v is ible des jonc s qui f or me un t apis ir r égulier es t ens uit e
gout t ièr es .
de rive Dormant
égalis ée au bat t oir ( c ) s ans êt r e c oupée, c e qui per met de r emont er les t iges de
Solin Pince
r os eau en les c ompr imant à l’int ér ieur de c haque lien.
Rive droite sans débord d’étanchéité Vue latérale
Chevron Aiguilles a Rives b Fenêtre de toit
Barre de presse Bande
porte-solin
’D
rpa

Liteau Bavette
AC

Chéneau
EU

métallique métallique
L

avant
na

arrière
ug
de

Panne
-co

sablière Garnissage en
oR

matériaux
u

Planche
llis

incombustibles Chevron Planch


no

Battoir dépassant d’égout d’égout


Gerbe Conduit de ventilation Habillage
de chaume Échelle plate ou de fumées (isolé) Dépassement Dépassement Avec habillage Sur caisson
Lien de la gerbe du chevron
a Pose et maintien des bottes b Serrage des liens c Battage de l’extrémité visible des joncs c Conduit de ventilation d Égouts
198 199
ehcram aç
Modules en surimposition à la toiture
Couverture solaire photovoltaïque
L’installation d’un système photovoltaïque autonome ou raccordé au réseau s’apparente à toute autre Liteau Les modules en s ur impos it ion s ont f ix és s ur la c ouv er t ur e ex is t ant e

installation électrique. Elle demande des précautions lors de la pose, les modules photovoltaïques Tuile située au-dessus au moy en de r ails s uppor t s lais s ant un es pac e ent r e les modules et

produisant de l’électricité dès la présence de lumière. Le montage doit être réalisé par des d’un chevron à retirer la c ouv er t ur e, f av or is ant ains i une v ent ilat ion nat ur elle. Ce t y pe de

professionnels formés (formation QualiPV Bat) et ayant au minimum une habilitation électrique de
pos e en s ur impos it ion ne par t ic ipe pas aux f onc t ions du c los et du

Comment Chevron c ouv er t .

type BR ou B2T selon le type d’installation. Distance entre modules = 20 mm


Tuile en place
Vue de côté
Crochet Étrier externe
Types d’équipement
Liteau Chevron Crochet fixé
Tuile avec des vis
Tr ois gr ands t y pes d’équipement s ont dis t ingués : Chevron sur le chevron Module Module
- les modules s ur impos és , ins t allés s ur la t oit ur e ou au s ol s ur des c hâs s is ;
Tuile photovoltaïque
- les modules int égr és au bât i ;
Tuile en terre cuite Tuile d’aération permettant le passage des câbles
Tuile découpée
- les t uiles phot ov olt aï ques ( laminé s olidair e d’un s uppor t en f or me de t uile) .

Module photovoltaïque pour le passage du crochet Module Étrier central


surimposé Point d’ancrage Rail porteur
des modules Vis anti-
glissement
Crochet Rail porteur
Rail
Crochet
Les modules sont fixés
sur les rails porteurs
Rail fixé aux crochets avec à l’aide des étriers.
des écrous et des boulons à tête marteau

Fixation des rails porteurs

Tuile Équerre
Patte d’ancrage
Vis à double
Crochet de toit filetage Tôle ondulée
Plaque support de Tôle pliée
Modules photovoltaïques module photovoltaïque Pince (deux plaques
surimposés ou intégrés à la toiture intégré Tuiles photovoltaïques Chevron Tôle trapézoïdale d’acier boulonnées)
Sur charpente Sur tôle en fibres-ciment Sur tôle métallique Sur feuille de zinc
Tuiles photovoltaïques
Modules intégrés à la toiture

Les t uiles phot ov olt aï ques s ont plut ôt des t inées aux t oit ur es t r adit ionnelles des bât iment s d’habit at ion. Elles s e s ubs t it uent aux élément s
de c ouv er t ur e t r adit ionnels : t uile, ar dois e, et c . Leur pos e es t s imple pour un c ouv r eur ex pér iment é mais f as t idieus e en r ais on du nombr e
Les modules int égr és au bât iment r emplac ent la c ouv er t ur e de la t oit ur e. I ls doiv ent à la f ois pr oduir e de l’élec t r ic it é et as s ur er une f onc t ion
impor t ant de c onnex ions élec t r iques des modules à r ac c or der .
L’ét anc héit é es t as s ur ée par le r ec ouv r ement et l’emboî t ement des modules ent r e eux . Joint en forme d’ancre Bandes t ec hnique ar c hit ec t ur ale : c los et c ouv er t , v er r ièr e, bar dage, et c .

autocollantes
Raccordement unilatérales 1 3
électrique Préparation de la surface de travail Pose des rails porteurs
- Les tuiles sont retirées de la - Pose des rails sur
surface du générateur photovoltaïque les points d’ancrage
- Les fortes inégalités de surface - Pose des bandes latérales
aerA sèrpa’D

sont corrigées d’étanchéité


- L’état des liteaux et des chevrons
Cellule est contrôlé
Forme « tuile mécanique » photovoltaïque Bande latérale d’étanch ité
Bande d’étanchéité Vent dominant Plaques Tuile Plaque
Bande latérale
Cellule Charpente Point de fixation 2 2 cm 4
photovoltaïque (clouage ou vissage)
Pose du kit d’intégration Pose des modules
apS meR / ygrene elithceT : ecruoS

Tuile de courant Point de fixation muni - Pose des bandes inférieures et - Pose des modules sur les rails
d’un joint d’étanchéité supérieures d’étanchéité - L’écartement entre les modules
comprimé par serrage - Pose des plaques supports des doit être de 2 cm
modules dans le sens opposé à la - Entre les modules est appliquée
Clipsage des modules direction du vent dominant de la colle de montage et
entre eux (les plaques doivent se chevaucher) d’étanchéité surmontée
Tuile de couvert Bande d’étanchéité Fixation des points d’ancrage
Point d’ancrage - des d’une baguette de protection
Cellule photovoltaïque rails sur les liteaux
Fixation sur charpente Cadre Tuile Plaque
Forme « tuile canal » Forme « ardoise » Liteaux
200 201
ehcram aç
Couvertures en tuiles plates ou mécaniques
Ventilation des couvertures
La sous-face des couvertures doit être ventilée afin d’assurer la conservation du bois supportant les Les or if ic es de v ent ilat ion ( a) s ont c ons t it ués en égout par des c hat ièr es ou des t uiles de v ent ilat ion ( b) et s ous les débor ds de t oit ur e, par

éléments de couverture, de limiter la condensation et les risques de corrosion ou de fissuration de la des gr illes ou des f ent es c ont inues dont l’ouv er t ur e minimale es t de 1 c m. Pour les ouv er t ur es s upér ieur es à 2 c m, un gr illage ant ir ongeur s

couverture par le gel et d’assurer la bonne siccité de l’isolant éventuel. La lame d’air est située sous les
doit êt r e ins t allé. En f aî t age, la v ent ilat ion es t as s ur ée par des c hat ièr es , des t uiles de v ent ilat ion ou par un dis pos it if de v ent ilat ion c ont inue
( c los oir s de f aî t age v ent ilés ( c ) ) qui per met t ent génér alement de s uppr imer la ligne haut e des c hat ièr es .
Closoir ventilé
Comment éléments de couverture pour les tuiles, ardoises, tavaillons, plaques métalliques ou en fibres-ciment et sous Surface de couverture projetée (m2) Grillage antirongeurs Air Air
le support de couverture pour les feuilles métalliques supportées et les bardeaux bitumés. Cas 1, 2, 3 Chatière
1/5000
Cas 4
Sections des ouvertures de ventilation 250 1/3000 Air
Plates
200 À emboîtement À glissement
Pour les c ouv er t ur es en t uiles ( a) , bar deaux
Rapport(s) de la section des ouvertures/surface projetée Chatière
bit umés ( b) , ar dois es nat ur elles et de
de la couverture selon la position de l’isolation 150 b Chatières et tuiles de ventilation
Type de tuile
f ibr es - c iment ( c ) , plaques ner v ur ées
m ét al l i ques ( d) et en f eui l l es s uppor t ées ( e) , S1 S S1 S 100 Orifice de ventilation Air
i l c onv i ent de r es pec t er : S2 S2
- les r appor t s ent r e les s ec t ions des
ouv er t ur es et les s ur f ac es pr ojet ées
Surface de ventilation nécessaire (cm2) Air
hor iz ont alement de la c ouv er t ur e af in que la Tuiles en terre cuite à emboîtement Cas 1 Cas 2 Cas 3 Cas 4
v ent ilat ion de la lame d’air s oit ef f ic ac e ; ou à glissement 100 200 300 400 500 600 700 800 900
Tuiles en terre cuite à pureau plat
- l’épais s eur minimale de la lame d’air .
Les s ur f ac es d’ouv er t ur e données s ont les
S1 = 1/5000 S1 = 1/5000 Nombre 6 10 12 15 19 24
s ur f ac es t ot ales ; elles s ont à r épar t ir par
Tuiles plates en terre cuite S2 = 1/3000 S = 1/5000 S2 = 1/3000 S = 1/3000 de chatières Bande de plomb Air
moit ié en haut et en bas du v er s ant , en
ajout ant év ent uellement une ligne int er médi-
Tuiles en béton à emboîtement Calcul du nombre de chatières c Closoir ventilé a Orifices de ventilation
air e d’ouv er t ur es en quinc onc e pour les
v er s ant s longs . Tuiles planes en béton
La v ent ilat ion en s ous - f ac e des t uiles c anal

Cas courant S1 = 1/5000


et en s ur f ac e de leur s uppor t n’es t pas

Tuiles plates S2 = 1/5000 S = 1/5000 S = 1/1250 Couvertures en tuiles canal Couvertures en feuilles métalliques
néc es s air e à moins que les t uiles ne s oient
S1 = 1/5000(1)
ent ièr ement maç onnées . En c as de pos e s ur en béton Zone très froide S1 = 1/5000 S = 1/5000 S2 = 1/2000(1) S = 1/3000
lit eaux av ec éc r an s ouple de s ous - t oit ur e,
une lame d’air , d’une épais s eur minimale de
altitude > 600 m(1) S2 = 1/1200 La f or me des t uiles c anal et la c onc ept ion de la c ouv er t ur e as s ur ent La v ent ilat ion es t as s ur ée :
- s oit par une ent r ée d’air linéair e en par t ie bas s e et une s or t ie
génér alement une v ent ilat ion s uf f is ant e de la s ous - f ac e des t uiles et de
20 mm, es t néc es s air e ( 40 mm en c as de (1) L’épaisseur minimale de la lame d’air nécessaire pour ces ventilations est de : leur s uppor t , s ous r és er v e que les t uiles ne s oient pas maç onnées . Si d’air linéair e en par t ie haut e de la c ouv er t ur e ;
s uppor t c ont inu) . - 2 cm au-dessus de l’écran (écran souple ou écran rigide en bois ou panneaux dérivés du bois) ; les t uiles s ont ent ièr ement maç onnées ou pos ées s ur des plaques , un - s oit par une ent r ée d’air linéair e en par t ie bas s e et une s or t ie
- 2 à 6 cm au-dessus de l’isolant. c omplément de v ent ilat ion peut êt r e néc es s air e. d’air ponc t uelle en f aî t age ( c hat ièr es ou ouv er t ur es en pignon s i
S : zone entre isolant et éléments ; S1 : zone entre écran et éléments ; S 2 : zone entre isolant et écran la dis t anc e ent r e les mur s es t ≤ 12 m) .

a Couvertures en tuiles
Longueur de rampant Dimensions à S E1 S1 S1 S1 E1 Chatière Ouverture
Dimensions à respecter respecter selon la S2 E 1 S2 E2 en pignon
≤ 12 m De 12 à 16,50 m position de l’isolation Tuile de ventilation Chatière
Section totale (égout et Orifice de ventilation
Section totale des orifices(1) 1/500 de la surface de la couverture faîtage) de ventilation S1 > 1/3000 S1 > 1/3000
par rapport à la surface S > 1/3000 S2 > 1/500 S > 1/800 S2 > 1/1200 Grillage
projetée de la antirongeurs
Épaisseur minimale de la 4 6 couverture
lame d’air (cm) Isolant thermique
E1 = 2 Closoir de faîtage Ventilation continue en égout Combles perdus
Épaisseur minimale E1 = 2 E1 = 2 E2 = 2 (écran Entrée d’air
(1) Répartie pour moitié en entrées d’air et pour moitié en sorties d’air. Les sorties d’air de la lame d’air (cm) – souple) = 4 Faîtage ventilé linéaire en
peuvent être positionnées sur les pignons s’ils sont distants de moins de 15 m et si les
combles ne sont ni aménagés ni cloisonnés. Sinon, elles se font en faîtage ou par chatières (écran rigide) (ouverture linéaire) partie basse
près du faîtage. S : zone entre isolant et éléments ; S1 : zone entre écran et éléments ; S2 : zone entre isolant et écran Couvertures en ardoises
E1 : épaisseur entre écran et éléments ; E2 : zone entre isolant et écran
b Couvertures en bardeaux bitumés c Couvertures en ardoises naturelles et de fibres-ciment La s ec t ion de v ent ilat ion doit t oujour s êt r e s uf f is ament impor t ant e :
1/ 3000 es t adapt ée à t ous les c as , elle c or r es pond à la par t que la Isolant thermique
Rapport de la section c hat ièr e ( ou aut r e aér at ion) doit av oir s ur t out e la s ur f ac e du t oit . sous rampant
minimale d’ouverture par Dimensions à Ex emple : pour un t oit de 140 m² , il f aut 460 c m² de v ent ilat ion.

rapport à la surface Épaisseur respecter selon la


Type de bâtiment projetée du versant de la lame position de l’isolation
d’air (cm) Comble perdu Isolation sous rampant Espace libre
Entrées d’air Sorties d’air(1) minimal de 50 cm
Section totale (égout et Isolant thermique sous les chevrons
Fermé non isolé 1/500 1/500 - faîtage) de ventilation par 1/5000 1/3000 Orifices sous rampant si ouvertures
Faible
rapport à la surface projetée de ventilation en pignon
1/2000 1/2000 4 de la couverture(1)
Fermé, hygrométrie Chatière demi-ronde
isolation - 4 cm pour une longueur
sous pannes Moyenne 1/1000 1/1000 4 Épaisseur minimale – du rampant < 12 m
hygrométrie de la lame d’air (cm) - 6 cm pour une longueur
(1) La ventilation peut s’effectuer en pignons si à la fois : du rampant > 12 m
- la distance entre pignons est inférieure à 12 m ;
- l’isolation au niveau du faîtage ne gêne pas cette ventilation. (1) Dans le cas d’un comble perdu, la ventilation peut s’effectuer entre pignons. Orifices
de ventilation
d Couvertures en plaques nervurées métalliques e Couvertures en feuilles supportées Chatière triangulaire Chatière intégrée de ventilation Combles isolés sous rampant
202 203
ehcram aç
Souche en toiture et terrasse
Conduits de fumée
Un conduit de fumée est un ouvrage vertical destiné à évacuer les produits de combustion à l’extérieur La s ec t ion int ér ieur e de la s ouc he doit êt r e égale à c elle du c onduit . Ses par t ies ex t ér ieur es doiv ent êt r e pr ot égées par un enduit

du bâtiment. Il peut être en terre cuite, en béton ou encore métallique. Il doit être étanche et, selon les ou un r ev êt ement ét anc he à la pluie. La pos e d’un mat ér iau is olant en s ous - f ac e de la c ouv er t ur e peut c r éer des pièges à c alor i es

appareils à combustion raccordés, le combustible utilisé ou les conditions de fonctionnement, il doit r endant la dis t anc e de s éc ur it é inef f ic ac e. Une adapt at ion es t néc es s air e au dr oit du c onduit pour
Poterie
(mitre ou mitron)
Couronnement
ou chaperon
aussi être résistant à la corrosion, à la condensation et au feu de cheminée. Une distance de sécurité doit
v ent iler les pièc es de bois s it uées en pér iphér ie. Le c our onnement , ou c haper on, non obligat oir e,

Comment s uppor t e les pot er ies ( mit r e ou mit r on) ou les as pir at eur s s t at iques ou méc aniques .

être respectée entre la paroi extérieure du conduit et les matériaux combustibles avoisinants.
Sortie de toit
Embase d’étanchéité Enduit
Types de conduit Souche
Couche Relevé
Un c onduit peut être :
de protection d’étanchéité
- indépendant (autoporteur autos table ou non ; dans c e dernier c as , s a s tabilité horiz ontale doit être as s urée par des haubans ) ;
- ados s é (autoporteur, mais lié à un s upport permettant la libre dilatation du c onduit) ;
- ac c olé (le c onduit et le s upport s ur lequel il es t ac c olé s ont s olidaires s ur toute la hauteur du c onduit). Boisseau
en terre cuite
Hauban assurant la stabilité
horizontale du conduit
Dalle de béton
Boisseau
Bride Fixation de la souche Débouché de conduit maçonné en terrasse
de liaison sur la charpente
Conduit

Débouché de conduits métalliques en toiture

Boisseau Conduit Plaque de distance 120 cm 100 cm


en terre cuite métallique de sécurité < 20 cm mini mini Aspirateur statique Mitre Mitron
Plancher en bois Plancher en béton
40 cm mini
C evêtre Chevê re Chevêtre Plafond Bois > 20 cm
Jonction Âtre Chaudière
Trappe
de ramonage 120 cm mini
Âtre 40 cm mini
Cheminée Adaptation < 15°
supprimant le
piège à calories
Conduit accolé Conduit indépendant Conduit indépendant Conduit métallique Conduit adossé Isolant Si la distance est inférieure à 8 m
autostable haubané extérieur isolé Traitement des pièges à calories Sortie de souche en terrasse Sortie de souche en toiture

Section et tracé de conduit maçonné Traversée de plancher et de toiture


Jonction entre conduits

Les c ondui t s doi v ent êt r e v er t i c aux . La nor m e aut or i s e t out ef oi s , L’écart minimum entre la paroi intérieure d’un conduit de fumée
s ous c er t ai nes c ondi t i ons , deux dév oi em ent s ( a) . Les c ondui t s desservant un foyer et l’élément combustible le plus proche est La jonc t ion d’un c onduit de r ac c or dement mét allique et d’un c onduit de f umée maç onné en at t ent e au plaf ond doit êt r e ef f ec t uée par

en br i que peuv ent êt r e s i m pl es ( b) ou doubl es m onol i t hes ( c ) . de 16 cm pour un conduit maçonné, et de 8 cm pour un conduit un élément s péc ialement c onç u et r éalis é s ur mes ur e ( a) ou par une c oller et t e s c ellée ( b) .

Tout e aut r e c om pos i t i on es t i nt er di t e. métallique, même isolé. Un chevêtre en béton ou une plaque
≤ 1,6 a coupe-feu assure cette distance de sécurité.

Plaque Conduit Angle de


Dévoiement de distance maçonné 45° maxi
avec a de sécurité
un angle
de 45°
ou plaque
maxi coupe-feu Joint
b Conduit simple
Chevêtre Emboîtement de Scellement
Hauteur entre Conduit n° 1 Conduit n° 2 en béton 40 mm mini avec au mortier
deux dévoiements ou ventilation jonction étanche Scellement
limitée à 5 m Collerette au mortier
Pièce spéciale
Conduit sur mesure Conduit ne dépassant pas la collerette,
de raccordement emboîtement supérieur à 40 mm
Chevêtres pour conduit maçonné Chevêtre pour conduit métallique b Raccordement avec collerette scellée
a Dévoiement c Conduit double monolithe porté par la charpente traversant un plancher en béton a Raccordement avec élément spécial réalisé sur mesure

204 205
ehcram aç
Crochets et fixations
Collecte des eaux de pluie
Une gouttière est un ouvrage de collecte des eaux pluviales à l’égout d’un pan de toit. Elle diffère d’un La gout t ièr e es t dit e « pendant e » quand les c r oc het s s ont f ix és à l’ex t r émit é des c hev r ons en s aillie, s oit dir ec t ement , s oit par l’int er médiair e

chéneau par la nature discontinue de son support. On utilise pour façonner les gouttières divers métaux d ’u n b a n d e a u d ’é g o u t . E l l e e s t d i t e « r a m p a n t e » s i l e s c r o c h e t s s o n t f i x é s à l a f a c e s u p é r i e u r e d e s c h e v r o n s o u a u v o l i g e a g e d e l ’ é g o u t .

laminés assez rigides pour franchir la distance entre les chevrons sans risque de fluage : le zinc, le Elle peut également êt r e pos ée s ur un ent ablement à la f aç on anglais e, ou s ur des c r oc het s munis d’une c hev illet t e f ic hée dans le mur .

Comment cuivre, le fer galvanisé, l’acier inoxydable, l’aluminium ou le PVC. Suspendue ou intégrée à la
couverture, la gouttière se différencie du chéneau qui, lui, repose sur un support plan (corniche,
planche d’égout, etc.).
Éléments d’une gouttière pendante

La gout t ièr e es t f abr iquée indus t r iellement en élément s de deux , quat r e ou s ix mèt r es , en PVC ou par Crapaudine
pr of ilage de bandes de mét al, ou f aç onnée par le z ingueur en at elier ou s ur le c hant ier . La r iv e ex t ér ieur e
es t our lée pour amélior er la r igidit é et l’as pec t . Les élément s peuv ent êt r e emboî t és à r ec ouv r ement ,

Crochet
quelquef ois r iv et és , et c ollés ou s oudés jus qu’à at t eindr e une longueur t ot ale de dix à douz e mèt r es pour
le z inc et le PVC, et dav ant age pour l’aluminium, le c uiv r e et l’ac ier .

Coude à 60° Crochet


Crapaudine Fixation pour gouttière rampante
Attaches pour naissances et jonctions Tube manchonné
10 m

Angle intérieur à 90° Coude à 60°


5 cm
Fond pour profilé Tube Calcul de la pente Crochet universel
Grillage ou naissance manchonné à plier
Jonction de protection
éventuel Naissance Collier Crochet en zinc pour fixation Le débit d’une gouttière dépend de sa pente, de la surface et de la forme
de fixation sur le mur ou sur de la section de son écoulement. La pente ne doit pas être inférieure à
Profilé de gouttière le bandeau cinq millimètres par mètre.
Fond pour profilé Collier Crochet en PVC
ou naissance Crochets pour de fixation Descente
couverture ondulée
Descente Manchon
Angle extérieur à 90° Chéneaux

Crochet pour bandeau


ou fixation sur le mur Un c héneau es t un c onduit en pier r e, en t er r e c uit e ou en mét al ( génér alement en z inc ) c ollec t ant les eaux pluv iales à la bas e de la t oit ur e,
des c ombles ou ent r e deux v er s ant s , pour en per met t r e l’év ac uat ion par les t uy aux de des c ent e ou les gar gouilles . Le c héneau es t de

Naissance centrale Éléments d’une gouttière en PVC Collecte et descente dimens ions s upér ieur es à la gout t ièr e et s e pos e génér alement s ur un s uppor t c ont inu. I l peut êt r e d’une t aille impor t ant e ( env ir on 30 c m de

des eaux pluviales lar ge) , et doit êt r e s uf f is amment s olide et s t able pour s uppor t er le pas s age d’un ouv r ier , pour s on ent r et ien par ex emple. I l ar r iv e que le
t er me « c héneau » s ’emploie pour dis t inguer une gout t ièr e de s a des c ent e.

Gouttière intégrée à la couverture


Tuile Chéneau
Chéneau
I l ex i s t e 3 t y pes de gout t i èr e i nt égr ée à l a c ouv er t ur e :
- hav r ai s e ou ar dennai s e : s on pr of i l r appel l e un peu c el ui des gout t i èr es pendant es dem i - r ondes ; el l e r epos e s ur une bande de d oubl i s Bande à solin
en z i nc en bas de pent e ; en zinc avec pince
- nant ai s e ou l av al : el l e s e di s t i ngue de l a gout t i èr e hav r ai s e par s on pr of i l à angl e dr oi t ; Enduit
- angl ai s e : l e c anal d ’év ac uat i on à r i v es de ni v eau r epos e s ur des s uppor t s à pi ed v enant s ’appuy er s ur l ’ent abl em ent .

Gouttière Crochet Crochet à 90° Gouttière Entablement


Revêtement
métalique
R ouvrement
en zinc
Mortier de
dressement Voligeage bois Patte vissée
Patte scellée
Support à pied
Bande de doublis Corniche Corniche
en zinc Bande de doublis
Crochet pour en zinc
gouttière havraise Égout de toiture Chéneau à encaissement rampant Chéneau à l’anglaise, avec recouvrement en zinc
Havraise ou ardennaise Nantaise ou Laval Anglaise
avec chéneau sur un entablement de corniche de l’entablement sur toute sa largeur

206 207
ehcram aç
Utilisation de l’eau de pluie dans les réseaux intérieurs aux bâtiments
Récupération des eaux de pluie
L’eau de pluie collectée à l’aval de toitures inaccessibles est utilisable pour des usages domestiques À l’int ér ieur des bât iment s , l’eau
Usages domestiques intérieurs
extérieurs au bâtiment. À l’intérieur, elle peut être réservée aux toilettes et au lavage des sols. de pluie c ollec t ée peut s er v ir à
autorisés (si toitures autres qu’en
L’utilisation de l’eau de pluie n’est autorisée que pour certaines catégories de bâtiments. Elle est l’ut ilis at ion des t oilet t es et au
amiante-ciment ou en plomb)
interdite à l’intérieur des ERP dans lesquels est pratiquée une activité de santé, sociale ou
lav age des s ols . Le lav age du

Comment linge à par t ir des eaux de pluie

médico-sociale ainsi que dans les crèches et les écoles. es t aut or is é mais à t it r e ex pér i-
ment al, à c ondit ion qu’un Utilisation dans
t r ait ement adapt é s oit ins t allé et
Alimentation en EAU NON
POTABLE les toilettes avec
déc lar é au minis t èr e en c har ge
eau potable signalétique
de la s ant é.
« eau non potable »
Exemples d’installation
Une plaque s ignalét ique doit êt r e et pictogramme
appos ée à pr ox imit é des point s explicite
• Robinet intérieur de soutirage de puis age, indiquant c lair ement

Disconnecteur
Syst èm e ent er r é pour usage
i nt ér i eur et ext ér i eur d’eau de pluie verouillable à l’aide et ex plic it ement : « Eau non

d’un outil spécifique non lié Arrosage des espaces verts pot able » av ec un pic t ogr amme EAU NON Lavage du linge,
Le dis pos it if de s t oc k age es t en permanence au robinet autorisé seulement en dehors appr opr ié. Les c analis at ions POTABLE
à titre expérimental
des périodes de fréquentation
c ompos é d’une ou de plus ieur s

• Signalétique « eau non potable » du public


doiv ent êt r e r epér ées par le
et sous réserve de
c uv es r eliées ent r e elles ,
et pictogramme explicite
pic t ogr amme à t ous les point s de
r ac c or dement ( v annes ) , aux Pompe Filtre la mise en oeuvre
de dispositifs de
implant ées à l’int ér ieur ou à
l’ex t ér ieur d’un bât iment . Ces pas s ages de c lois ons et de mur s .

c uv es peuv ent êt r e ent er r ées ,


Canalisation de trop-plein
La c oex is t anc e de deux point s de
Trop- traitement de l’eau
s emi- ent er r ées , r igides ou
Dispositif de filtration protégée contre l’entrée
puis age ( eau de pluie et eau plein EAU NON adaptés (déclaration
s emi- r igides . Les mat ér iaux
en amont du réservoir des insectes et des petits
pot able) dans une même pièc e POTABLE auprès du ministère
ut ilis és peuv ent êt r e le bét on,
animaux, munie d’un clapet
d’habit at ion es t int er dit e.
chargé de la santé)
l’ac ier , le poly ét hy lène ( PE) ,
antiretour dans le cas d’un C ve
le poly pr opy lène ( PP) ou
Aération munie de grille raccordement au réseau
le plas t ique r enf or c é de v er r e
anti-moustiques d’eaux usées Lavage des sols
(PRV).
(mailles de 1 mm maximum) Égout
Le dis pos it if de s t oc k age doit
êt r e pr ot égé c ont r e la pollut ion
EAU NON
POTABLE Système de disconnexion par surverse totale avec garde d’air visible Le trop-plein du système de disconnexion
ex t ér ieur e et pour v u de gr illes assurant l’appoint en eau du système de distribution d’eau de pluie est calibré de façon à permettre l’évacuation
ant i- mous t iques au niv eau des EAU NON
POTABLE depuis le réseau de distribution d’eau potable du débit maximal dans le cas d’une surpression
aér at ions .
Pompe du réseau de distribution d’eau de pluie
Les eaux de pluie r éc upér ées
dans la c uv e s ont pompées et
dis t r ibuées à une pr es s ion
adapt ée. Le pompage es t
ef f ec t ué av ec des pompes Pompe Détail du local technique
immer gées ou de s ur f ac e
Système d’évaluation de volume d’eau
s it uées à l’ex t ér ieur du
de pluie utilisé (si raccordement au Pour ac heminer l’eau aux point s d’ut ilis at ion,
8
dis pos it if de s t oc k age.
réseau collectif d’assainissement) il peut êt r e néc es s air e d’ins t aller :
... Arrivée d’eau potable*

ESM sèrpa’D
• un gr oupe s ur pr es s eur c ompr enant :
Canalisations de distribution d’eau de pluie Réservoir de stockage non translucide, - une pompe, 5 6 7 7 9
réalisées avec des matériaux non corrodables protégé contre les élévations importantes - un c ont ac t manomét r ique s er v ant à ar r êt er ou
et repérées par un pictogramme de température, doté de parois intérieures r emet t r e en f onc t ionnement la pompe quand 3 Distribution
« eau non potable » (entrée et sortie inertes vis-à-vis de l’eau de pluie, nettoyable la pr es s ion de s er v ic e ( 2 bar s ) es t at t eint e ou
des vannes et des appareils, en tout point, totalement vidangeable et fermé ins uf f is ant e,
Arrivée 10
passages des cloisons et des murs) par un accès sécurisé (pour éviter les noyades, d’eaux pluviales
la pollution)
- un v as e d’ex pans ion qui as s ur e un « t ampon de
pr es s ion » s er v ant à diminuer le nombr e 2 *Admise uniquement pour
d’ar r êt s et démar r ages de la pompe ;
appoint d’eau au système
• deux f ilt r es en s ér ie :
Séparateur 4 de distribution d’eau
- un pr emier f ilt r e av ec c ar t ouc he lav able
de feuilles de pluie en cas de
Syst èm e à l ’ ai r l i br e pour ≥ 20 mic r ons ,
4 réserves insuffisantes.
usage ext ér i eur - un s ec ond f ilt r e en av al av ec c ar t ouc he t is s ée
1 N’est autorisée qu’en
à 10 mic r ons ;
présence d’un système
M oi ns c oût eus e et d’ une m i s e
Crapaudine
• un appar eil de t r ait ement par UV pour dét r uir e
de disconnexion par
en oeuv r e pl us ai s ée, une c uv e
EAU NON les or ganis mes v iv ant s dans l’eau.
surverse totale avec
à l ’ ai r l i br e s ’ i nt ègr e dans un POTABLE garde d’air.
c oi n du j ar di n, l e pl us s ouv ent
au pl us pr ès de l a des c ent e
Armoire de commande
d’ eaux pl uv i al es . Les c uv es
Système de 1 - Kit d’aspiration (tuyau et crépine) Trop-plein
r és er v oi r s peuv ent êt r e de
dérivation sur Plaque apparente scellée 2 - Surpresseur
f or m es v ar i ées .
tuyau de descente + pictogramme 3 - Vanne purge
4 - Filtres avec chape de pouzzolane Poire de niveau
et charbon actif Cuve : 5 000 l
5 - Filtre 50 microns 10 000 l
Robinet de soutirage 6 - Compteur 15 000 l
verrouillable 7 - Clapets antiretour 20 000 l
8 - Vanne de coupure Crépine et plus
9 - Électrovanne
10 - Boîtier électrique de commande
Dispositif de stockage

208 209
ehcram aç
Prise en compte du poids de la neige sur les exutoires de fumées
Lanterneaux et exutoires de fumées
Les lanterneaux peuvent être fixes ou ouvrants. Ils remplissent principalement trois fonctions : l’éclairage Le mar quage CE des ex ut oir es de f umées implant és dans des
EN 12 101-2 / 2003
naturel zénithal, le rafraîchissement et la ventilation naturelle des locaux en saison chaude. La conception z ones à f or t enneigement doit pr éc is er le poids de neige s uppor t é
Logo Nom et adresse de l’organisme de certification

des exutoires de fumées est très proche de celle des lanternaux d’éclairage zénithal ouvrants. Ils s ans r is que de bloc age de l’ex ut oir e en c as de déc lenc hement
Nom et adresse du fabricant
comportent des mécanismes d’ouverture manuels ou automatiques asservis par des fusibles thermiques
d’inc endie. I l per met de r epér er les pr oduit s qui r épondent aux Logo
Comment ex igenc es de c haque r égion.

pour leur utilisation en cas d’incendie. N° certificat : Année du certificat :


DISPOSITIF D’ÉVACUATION NATURELLE DE FUMÉES ET DE LA CHALEUR
0336

Appareil / Dénomination Trémie (mm) N° BO N° Appareil Date de Énergie de Alimentation Mode


Modèle commerciale fabrication télécommande de service
X
Aa = ......... m² Options : Contact de position Déclencheur thermique T = ......... °C
Vocabulaire Type ......... WL 1 500 SL .... .. T (.........). RE 1 000 (+ 10 000) B300 A

Rappel des autres exigences françaises :


Les lant er neaux s ont c ons t it ués d’un c adr e f ix e r ac c or dé à la t oit ur e et d’un
Surcharge de neige : - basse température : T (0 °C)
c adr e mobile f ais ant of f ic e d’ouv r ant . Des v ér ins d’ouv er t ur e c ommandés à
SL 250 Pa ou SL 500 Pa - tenue statique au vent : WL 1 500 Pa
dis t anc e per met t ent la v ent ilat ion et le r af r aî c his s ement nat ur el de c onf or t . Les Vérin d’ouverture - résistance des pare-vents : fréquence 10 Hz*
r emplis s ages t r ans luc ides s ont en v er r e, poly c ar bonat e, PVC ou poly mét hac r y - - élévation de température : B 300 °C
lat e de mét hy le.
Lille
- réaction au feu : indication des euroclasses E
Toiture en plaques Le Havre * Non spécifié sur l’étiquette CE.
Parclose aluminium métalliques nervurées
Brest Paris
Strasbourg
Cadre mobile altitude ≤ 400 m
Remplissage SL 250 (25 kg/m²)
translucide Vérin d’ouverture
Nantes
Clermont-Ferrand
Lyon
400 m < altitude ≤ 800 m
SL 500 (50 kg/m²)
Grenoble altitude > 800 m
Remplissage Bordeaux
SL 500 (50 kg/m²)
translucide Toulouse Montpellier + dispositif porte-neige
Cadre Exutoires de fumées Marseille
en tôle Cadre fixe d’escaliers et de locaux Marquage CE des exutoires
galvanisée de fumées
Costière
Isolation
thermique
Exemples de mise en oeuvre en toiture

Costière Toiture-terrasse
en tôle galvanisée en béton Plaque nervurée Le r ac c or dement en t oit ur e des lant er neaux et ex ut oir es de f umées dépend de la nat ur e de la c ouv er t ur e. Sont dis t ingués les élément s
s uiv ant s :
Lanterneau fixe Implantation en couverture Lanterneau ouvrant • le c hev êt r e is olé, qui év it e les pont s t her miques et la c ondens at ion ;
Chevêtre
• la c os t ièr e, f ix ée s ur la t oit ur e et qui r eç oit le c adr e du lant er neau ;
• le r ac c or d d’ét anc héit é, qui peut êt r e : Obturation des nervures
- un r elev é pour les s uppor t s en bét on ( a) , en amont par soudure
- une s oudur e de la c os t ièr e s ur la plaque ( b) ou un ac c es s oir e
Exutoires de fumées f aç onné ( c ) pour les c ouv er t ur es en plaques .

L’ouv er t ur e des ex ut oir es de f umées peut êt r e c ommandée à dis t anc e, méc aniquement ( par 1 m2 Remplissage translucide Costière
t ir er - lâc her s imple ou par t r euil) ou par c ommande élec t r ique, pneumat ique ou hy dr aulique.
Les v ér ins doiv ent per met t r e une ouv er t ur e à 135° du c adr e mobile dans le s ens des v ent s
Dispositif Parclose métallique
dominant s .
de maintien de la coque
Cadre ouvrant Lanterneau ou châssis haut Cadre ouvrant
aluminium Ouverture Fermeture fermé en temps normal en tube métallique Soudure de b Angle de costière
ouvrable par : la costière soudé
Remplissage 1 m2 sur la plaque
• détecteur autonome nervurée
- Acrylique simple Parclose 60° • commande mécanique
ou double paroi aluminium • commande :
- Tôle isolée ou non - électrique Costière Obturation des nervures
- Polycarbonate Verrou à - pneumatique 150 mm en acier en aval par soudure
alvéolaire fusible calibré - hydraulique mini Charnière
- électromagnétique Isolant servant Soudure
Vérin Mécanique - électropneumatique de support au Costière
d’ouverture relevé d’étanchéité
Ouverture Fermeture
Charnières Fixation
de la costière
Commande située
au rez-de-chaussée Isolant Plaque
Isolation C réservée aux : Étanchéité Vue en coupe Chevêtre
Costière thermique Électrique ou - services de secours autoprotégée Pare-vapeur Dalle en béton Raccord façonné
en tôle galvanisée pneumatique - personnes habilitées
a Détail de mise en oeuvre Plaque de raccordement en acier soudée c Raccordement
Exutoire de fumées Organes de commande Désenfumage des escaliers r toiture-terrasse en béton pour couverture en plaques métalliques nervurées p accessoires façonnés

210 211
ehcram aç
Escaliers intérieurs
Typologie

Un escalier est formé de marches, permettant de passer d’un niveau à un autre. Selon son emplacement Di f f ér ent s t y pes d’ es c al i er s peuv ent êt r e mi s en pl ac e en f onc t i on de l ’ es pac e di s poni bl e, des pos i t i ons et des di mens i ons des t r émi es . Sont

et sa fonction, il peut revêtir de multiples formes (droit, circulaire, balancé, etc.) et être construit à di s t i ngués l es es c al i er s c our ant s à v ol ée dr oi t e av ec ou s ans pal i er s ( a) , l es es c al i er s bal anc és ( b) et l es es c al i er s hél i c oï daux ( c ) . Lor s que

partir de différents matériaux (béton, bois, métal, etc.). Outre son poids propre et son éventuel
l a c onf i gur at i on de l a c age d’ es c al i er l e per met , un mont e- es c al i er pour l es per s onnes en s i t uat i on de handi c ap peut êt r e i ns t al l é ( d) .

Comment revêtement, il faut prendre en compte, lors de sa conception, les charges d’exploitation. La conception
architecturale des escaliers doit satisfaire aux exigences d’accessibilité des bâtiments aux personnes en
situation de handicap.
Vocabulaire et éléments structuraux Palier
Rdc
Les es c al i er s ( a) ai ns i que l es m ar c hes ( b) f ont l ’ obj et d’ un v oc abul ai r e s péc i f i que. La c age d’ es c al i er qui dés i gne l e v ol um e dans l equel
Étage À quartier tournant 2 quartiers tournants
l ’ es c al i er es t s i t ué c om pr end une t r ém i e ( ouv er t ur e dans l e pl anc her qui per m et l e pas s age de l ’ es c al i er ( c ) ) et un ou deux m ur s d’ éc hi f f r e s ur
2 volées en retour À la française semi-circulaire à gauche
et palier droit
l equel ou l es quel s s ’ appui ent l es m ar c hes l or s que l ’ es c al i er es t s out enu l at ér al em ent ( d) . L’ éc happée dés i gne l a pl us f ai bl e haut eur l i br e ent r e
l e des s us des m ar c hes et l a s ous - f ac e du pl anc her s upér i eur ( e) .

Escalier droit À l’italienne 1 quartier tournant


Emmarchement 1 volée droite a Escaliers à volée droite b Escaliers balancés
Nez de marche
Limon ou Marches
crémaillère balancées
Hauteur Volée
de marche Pas Giron L Simple
(h)
Contremarche
Main Trémie
courante Ligne Ligne ( ×) Double
de foulée de foulée
reilacse’d epmaR

c Trémie Base circulaire Base carrée Pour personne assise Pour fauteuil roulant
0 ,5 0 d Mur d’échiffre
eéppahcÉ

Faux-limon m c Escaliers hélicoïdaux d Monte-escalier


0 ,6 Plancher supérieur

1 ,2
0m Escaliers en bois et en métal
Giron (g) Emmarchement Échappée de tête
≥ 2,10 m Hauteur
Contremarche Pour obtenir un confort d’usage adéquat, à monter (dénivelée) Les es c al i er s en boi s ( a) et mét al l i ques à t endanc e c ont empor ai ne ( b) s ont ut i l i s és dans l es mai s ons i ndi v i duel l es ou dans l es l ogement s
à deux ni v eaux de t y pe dupl ex . Les éc hel l es es c amot abl es ( c ) per met t ent l ’ ac c ès aux c ombl es et aux gr eni er s .
J ou les marches de l’escalier doivent respecter
r ou la relation de Blondel qui relie la hauteur Main courante Balustre
lune Départ Nez de marche des marches au giron par la formule :
tte 0,60 ≤ 2h + g ≤ 0,64 Reculement Limon
E marchement Limon + rampe
a Vocabulaire de l’escalier b Vocabulaire des marches e Échappée = échiffre
Poteau Limon à crémaillère Limon droit d’escalier
de départ à l’anglaise
Pentes Passage des brancards Entailles à la française

La pent e de l ’ es c al i er es t c al c ul ée s ur l a l i gne de f oul ée. Dans l e c as D ans c haque l ogem ent , i l doi t êt r e pos s i bl e de f ai r e s or t i r une
Crémaillère
de l ’ es c al i er c our be, el l e es t f onc t i on de l a mes ur e pr i s e à l ’ i nt ér i eur per s onne c ouc hée s ur un br anc ar d. C et t e ex i genc e doi t êt r e pr i s e en
À limon central Hélicoïdal préfabriqué
ou à l ’ ex t ér i eur de c et ax e. c om pt e pour l e c al c ul de l a l ar geur des t r ém i es .
Rampe Contremarche
Échelles b Escaliers métalliques
Échelles de meunier
m

1re marche Échelle repliée


,1

29,2
7

Droit Échelle Trémie


3
855, m

1,25 m de meunier
m
8 ,0

Escaliers de cave 1,225


m 17
0

0
m
5,

Escaliers intérieurs
m

5
m

Ø 0,25 m
92,2

Escaliers courants
90° 73° Ø 2,70 m
Escaliers extérieurs 0,10 m Trappe
45° Échelle déployée
35°
25° 1,20 m 1,20 m
15° Rampes Un diamètre extérieur de
2,70 m et un noyau pouvant
Les paliers doivent avoir une atteindre 0,30 m permettent
0° profondeur de 1,25 m pour le passage dans l’escalier Hélicoïdal En U à double En L à palier Quartier tournant bas
permettre la rotation d’un brancard. d’un brancard incliné. quartier tournant a Escaliers en bois et marches balancées
Pente selon le type d’escalier c Échelle escamotable

212 213
ehcram aç
Mise en oeuvre par soufflage Mise en oeuvre par épandage
Isolation des combles perdus
Les greniers et les combles perdus, accessibles ou non, nécessitent la mise en œuvre d’une isolation Le s ouf f lage néc es s it e un c ompr es s eur et une mac hine de s ouf f lage Le pr oduit is olant es t r épar t i ent r e les s oliv es par épandage manuel,

performante, gage de confort et d’importantes économies d’énergie. L’isolation de combles perdus m é c a n i q u e . C e p r o c é d é r a p i d e à m e t t r e e n oe u v r e e s t r e c o m m a n d é l’ens emble ét ant ens uit e égalis é à la haut eur appr opr iée à l’aide

permet généralement d’obtenir une performance thermique importante puisqu’aucune épaisseur limite
en c as d’ac c ès dif f ic iles . Des piges gr aduées plac ées au s ol d’un r ât eau. La mis e en plac e d’un par e- v apeur indépendant es t
per met t ent de c ont r ôler l’épais s eur de l’is olant s ouf f lé qui doit obligat oir e ; s a c ont inuit é et s on ét anc héit é aux jonc t ions av ec les

Comment d’isolant n’est à respecter. L’été, les combles perdus isolés protègent la partie habitable des fortes pr endr e en c ompt e le t as s ement . La mis e en plac e d’un par e- v apeur point s s ingulier s doiv ent êt r e as s ur ées .

chaleurs. indépendant es t obligat oir e.

Principe

En f onc t ion du t y pe de c har pent e ( indus t r ialis ée ou t r adit ionnelle) , de s on ac c es s ibilit é et de la c onf igur at ion du s ol ( planc her haut ou s oliv es
et plaf ond) , plus ieur s t y pes d’is olat ion s ont pos s ibles . Un mat ér iau en panneau ou en r ouleau es t pos é ou dér oulé ( a) alor s qu’ un mat ér iau
Buse de soufflage
en v r ac ( f ibr es de bois , ouat e de c ellulos e, et c . ) es t s ouf f lé ( b) ou r épandu ( c ) .

Soufflage Épandage manuel


de l’isolant de l’isolant

Passage du tuyau
par le chevêtre Zone de
Pige graduée circulation Isolant en vrac
Isolant

Points singuliers

Isolant Isolant La t r appe d’ac c ès aux c ombles per dus doit êt r e is olée et ét anc he à l’air ( a) . Le pas s age des gaines et c âbles à

Pare-vapeur en vrac en vrac t r av er s le par e- v apeur doit êt r e c alf eut r é à l’aide d’un adhés if ( b) . La dis t anc e de s éc ur it é au dr oit des c onduit s

2 épaisseur
e 1re épaisseur
Pare-vapeur Pare-vapeur
de f umée es t as s ur ée par un c hev êt r e en bét on ( c ) . Af in d’év it er la dét ér ior at ion et le t as s ement de l’is olant ,

d’isolant Plancher haut d’isolant Plafond Plafond des z ones de c ir c ulat ion doiv ent êt r e aménagées ( d) . La joint ur e t oit ur e/ f aç ade doit êt r e c alf eut r ée ( e) .

sans pare-vapeur avec pare-vapeur Solive Solive Trappe d’accès Isolant


a Isolant à poser ou à dérouler b Soufflage c Épandage Gaine électrique Oeillet
adhésif

Mise en oeuvre par déroulage sur plafond

La laine minér ale es t dér oulée, par e- v apeur v er s le bas , dir ec t ement s ur le plaf ond qui s épar e les pièc es habit ables des c ombles . Cet t e mis e
e n oe u v r e e s t s i m p l e e t r a p i d e . A f i n d ’ é v i t e r l e s p o n t s t h e r m i q u e s , l e s e s p a c e s v i d e s n o n c a l f e u t r é s ( a ) s o n t é v i t é s : l a p a r t i e s u p é r i e u r e d e s Isolant
s oliv es es t r ec ouv er t e d’is olant . S’il n’es t pas as s ez épais , une s ec onde c ouc he s ans par e- v apeur es t pos ée ( b) .

Pare-vapeur Chevêtre
en béton
Remontée du pare-vapeur sur la trémie b Traversée du pare-vapeur c Chevêtre de conduit de fumées
a Isolation de la trappe d’accès

Zone de circulation
Espace vide transversale aux solives
Pose des câbles et des gaines Découpe de l’isolant
4 × fuanK sèrpa’D

Isolant
Zone de circulation Non Oui
Espace vide Espace vide Déroulage entre les solives Pose de la seconde couche entre deux solives
sans pare-vapeur
a Pose non conforme b Pose correcte : épaisseur de l’isolant identique à la hauteur des solives d Aménagement de zone de circulation e Jointure toiture/façade

214 215
ehcram aç
Isolation des combles aménagés
Mise en oeuvre sans ossature métallique pour charpente traditionnelle

Les combles aménagés sont destinés à être habités ou occupés. Ils doivent être suffisamment spacieux et Cet t e mi s e en oeuv r e per met d’ év i t er l ’ ut i l i s at i on d’ une os s at ur e mét al l i que. La pr emi èr e c ouc he d’ i s ol ant es t pos ée ent r e l es c hev r ons ( a) et l a

présenter une hauteur sous plafond adaptée. L’isolation s’applique sur les charpentes traditionnelles ou deux i ème c ouc he ent r e l es c ont r e- c hev r ons ( b) et à s ens c r oi s é s ous l es c hev r ons ( c ) . L’ i s ol ant es t i ns ér é par c ompr es s i on pour êt r e « c oi nc é »

industrielles. La disposition la plus courante consiste à appliquer un matelas de laine minérale d’une
ent r e l es c hev r ons . Un par e- v apeur es t pos i t i onné en s ous - f ac e de l a s ec onde c ouc he d’ i s ol ant , v er s l ’ i nt ér i eur du c ombl e.

Comment épaisseur minimale de 20 cm, dont une partie peut être posée entre chevrons ou arbalétriers de Sous-toiture Isolant (1re couche)
fermettes, tout en conservant une lame d’air suffisante entre l’isolation et la couverture.

Isolation à l’aide de produits en rouleaux ou en panneaux Chevron


Cet t e t ec hnique c ons is t e à ins ér er des lés d’is olant ent r e les élément s de la c har pent e. Selon le t y pe de c har pent e, il es t pos s ible de met t r e Isolant
en plac e une ou plus ieur s c ouc hes d’is olant pour obt enir une per f or manc e t her mique opt imale. Les par ement s int ér ieur s des r ampant s ,
(2e couche)
Isolant
plaf onds et pignons peuv ent êt r e habillés av ec des plaques de plât r e v is s ées s ur des os s at ur es mét alliques .

Panne (1re couche)


Pare-vapeur
Chevrons Contre chevron Pare- apeur
Lame d’air
a 1re couche d’isolant b Contre-chevrons c 2e couche d’isolant et pare-vapeur
Fourrures
métalliques
Suspente Points singuliers

L’ i s ol ant et l e par e- v apeur doi v ent êt r e r appor t és j us qu’ aux mur s et au s ol s ur l es quel s un r et our du par e- v apeur es t c ol l é ( a) . Un r ec ouv r ement de

Chevron
10 c m des l és du par e- v apeur doi t êt r e r es pec t é ; i l es t ét anc hé à l ’ ai de d’ adhés i f ( b) . Le pas s age des c âbl es et gai nes él ec t r i ques es t r endu
ét anc he au moy en d’ un oei l l et adhés i f ( c ) . La c ont i nui t é de l ’ i s ol at i on t her mi que es t as s ur ée par un c al f eut r ement au dr oi t des pannes s abl i èr es ( d) .
Une pr ot ec t i on c ont r e l a c hal eur es t as s ur ée par l a mi s e en oeuv r e d’ un c hev êt r e aut our des c ondui t s de c hemi née ( e) .

Raccord entre fourrures


Retour du 10 cm Oeillet
Plaque de plâtre Ossature sur rampant du comble pare-vapeur Lé n° 2 Lé n° 1 adhésif
Isolant
Isolant en une seule couche disposée entre pannes
(charpente traditionnelle)
Lame d’air

3 × revosI sèrpa’D
Fermette
Pare-vapeur
Chevron Arbalétrier
de fermette Isolant
a Raccordement aux murs pignons b Recouvrement des lés c Passage des câbles et gaines
des pare-vapeur
Isolant Membrane pare-vapeur Chevêtre
Fourrures indépendante
Plaque métalliques
de plâtre
Isolant
Fourrure ou rail
Suspente Conduit
Plafond du comble de fumées
Isolant
Suspente

Chevêtre
Pann sablière Mastic adhésif pour pare-vapeur Isolant Membrane pare-vapeur
Rail métallique Plaque de plâtre Combles aménagés Combles perdus
ou lambris d Calfeutrement de la panne sablière c Chevêtre pour conduit de fumées
Clipsage des fourrures sur les suspentes Isolant en une seule couche entre fermettes
216 217
ehcram aç
Mise en oeuvre en réhabilitation
Isolation thermique par surtoiture
L’isolation thermique extérieure par surtoiture (Sarking) permet une isolation continue sans ponts En r éhabilit at ion, l’is olat ion t her mique par s ur t oit ur e per met d’év it er une int er v ent ion dans les c ombles aménagés . Les élément s de c ouv er -

thermiques. Elle assure également l’étanchéité à l’air et protège la toiture de l’humidité. Elle peut être t u r e s o n t d é p o s é s j u s q u ’ a u p l a f o n d d e s c o m b l e s ( p l a q u e s d e p l â t r e , l a m b r i s , e t c . ) a v a n t l a p o s e d e l ’ i s o l a n t . L a m i s e e n oe u v r e d ’ u n e s e u l e

mise en oeuvre sur les charpentes traditionnelles en bois des bâtiments neufs, les pannes et chevrons
c ouc he d’is olant , int er r ompue par les c hev r ons , c r ée des pont s t her miques ponc t uels . Pour y r emédier , une s ec onde c ouc he d’is ol ant ,
per pendic ulair e à la pr emièr e, es t pos ée. La c ont inuit é de l’is olat ion de la t oit ur e av ec c elle des par ois v er t ic ales doit êt r e as s ur ée. Une

Comment restant visibles de l’intérieur. En rénovation, elle permet d'éviter la dégradation des combles aménagés is olat ion t her mique par s ur t oit ur e en r éhabilit at ion c ompr end :

pendant les travaux. - un par e- v apeur hy dr or égulant pos é s ur le plaf ond et les c hev r ons . L’ét anc héit é es t as s ur ée par un r ec ouv r ement des lés , du r uban adhés if ,
du mas t ic d’ét anc héit é et des manc het t es d’ét anc héit é pour les t r av er s ées ( a) ;
- des panneaux d’is olant déc oupés à la lar geur des c hev r ons + 1 c m en une ( b) ou deux c ouc hes ;
- un éc r an de s ous - t oit ur e et des c ont r e- c hev r ons c loués à t r av er s le par e- v apeur s ur la c har pent e ex is t ant e à l’aide de point es t or s adées ou
c r ant ées galv anis ées ( c ) ;
Mise en oeuvre sur une construction neuve - des lit eaux , un v oligeage ou un plat elage as s ur ant le s uppor t des élément s de c ouv er t ur e ( d) .
Dans le c as d’une is olat ion en double épais s eur , la s ec onde c ouc he d’is olant peut êt r e r éalis ée au moy en de panneaux de laine de r oc he
pour v us d’une pr ot ec t ion par e- pluie av ec languet t es de r ec ouv r ement ent r e panneaux , ou au moy en de panneaux de f ibr es de bois pour v us
L' is olat ion t her mique par l' ex t ér ieur s ur bât iment neuf c ompr end ( pour les t oit ur es jus qu' à 900 m d' alt it ude) :
d’une c ouc he de pr ot ec t ion par e- pluie. Tous les f aî t ages , noues , ar êt ier s , et c . doiv ent êt r e r ec ouv er t s d’un par e- pluie f ix é av ec du r uban
- un plaf ond ou plat elage c ont inu s ur les c hev r ons c ompos é de plaques CTB- H ou CTB- X ains i qu’un par e- v apeur av ec c hev auc hement des
adhés if r és is t ant à l’eau.
lés s ur 10 à 15 c m dans le plan hor iz ont al et s ur 50 c m dans le plan v er t ic al ( a) ;
- des plaques d’is olant pos ées joint iv es à joint s déc alés en une ou deux c ouc hes , c alées s ur une but ée en bois f ix ée au niv eau de la ligne
d’égout ( b) ;
- un éc r an de s ous - t oit ur e et des c ont r e- lit eaux f ix és s ur les c hev r ons au moy en de v is à double f ilet age pos ées à 30° en quinc onc e pour la
Plafond (plaque de plâtre, lambris, etc.)
laine minér ale ou au moy en de point es t or s adées ou c r ant ées galv anis ées pour le poly s t y r ène. Ces f ix at ions t r av er s ent l’éc r an de s ous - t oi- Pare-vapeur Panneau d’isolant
t ur e, l’is olant et le par e- v apeur . Les c ont r e- lit eaux per met t ent de ménager une lame d’air as s ur ant la v ent ilat ion de la t oit ur e ( c ) ;
hydrorégulant
Ruban
- des lit eaux , un v oligeage ou un plat elage f or mant le s uppor t des élément s de c ouv er t ur e ( d) .
Au- delà de 900 m d’alt it ude, une double v ent ilat ion de t oit ur e doit êt r e mis e en plac e.
adhésif
Pare-vapeur Taquets de bois cloués
assurant le maintien
Plaques d’isolant du pare-vapeur
Cordon de dans les angles
mastic
Recouvrement d’étanchéité
Panne des lés Ferme Ferme
Pann
Platelage en Platelage en
CTB-H ou CTB-X CTB-H ou CTB-X
Pare-vapeur Ferme
Plafond
(plaques de plâtre,
D
’a
p rè
s
Is
Chevron lambris, etc.) Chevron
Ferme
ov
er
×
4

Panne sablière Mur gouttereau Butée


D
’a
p

Panne sablière fixée sur a Pare-vapeur hydrorégulant b Panneaux d’isolant (une couche)
les chevrons

Chevron
s
Eu
ro
t oi

Mur gouttereau
t ×
4

Plafond
(plaques de plâtre, Chevron
a Plafond ou platelage et pare-vapeur b Butées et plaques d’isolant lambris, etc.) Couverture en
Écran de sous-toiture petits éléments
Plaques d’isolant Écran de sous-toiture Couverture en
petits éléments
Contrelatte Liteaux
Liteaux
Contrelatte
Panneau Panneau
Liteau d’isolant d’isolant
Liteau
Panne Chevron
Panne
Vis à double
filetage Ferme Ferme

Ferme Ferme

utée Contre-chevron Contre-chevron


Butée Plafond
Chevron (plaques de plâtre, Chevron
Panne sablière Panne sablière lambris, etc.)
Mur gouttereau Mur gouttereau

c Écran de sous-toiture et support de couverture d Couverture en petits éléments c Écran de sous-toiture et support de couverture d Couverture en petits éléments
218 219
ehcram aç
Isolation des murs par l’extérieur
Vêtures et vêtages

L’isolation thermique des murs par l’extérieur (ITE) est réalisée par la pose d’un isolant sur l’ensemble Une v êt ur e ( a) es t un ens embl e de deux él ément s ( i s ol ant t her mi que et peau ex t ér i eur e de pr ot ec t i on) pos és en une s eul e f oi s s ur l a f aç ade,

des murs extérieurs. Cet isolant est recouvert d’un enduit ou d’un bardage. Ce procédé d’isolation c ont r ai r ement aux aut r es t ec hni ques d’ i s ol at i on par l ’ ex t ér i eur qui néc es s i t ent pl us i eur s pas s ages s ur l a f aç ade. Le v êt age ( b) c ons i s t e à f i x er

thermique permet d’assurer l’étanchéité à la pluie, de supprimer les ponts thermiques, et de réduire les
méc ani quement des él ément s manuf ac t ur és de par ement s ur un mur s ans ut i l i s er d’ os s at ur e i nt er médi ai r e. Le par ement peut êt r e appl i qué
di r ec t ement s ur l e s uppor t ou as s oc i é à un i s ol ant , av ec ou s ans l ame d’ ai r . Le v êt age per met d’ obt eni r l e même as pec t qu’ une v êt ur e ou un

Comment ouvrages de gros oeuvre. En réhabilitation, l’isolation thermique par l’extérieur permet d’effectuer bar dage, à un pr i x de r ev i ent s ens i bl ement i nf ér i eur .

simultanément une isolation thermique et un ravalement sans intervention dans les locaux occupés. Profilé de finition Profilé en « T » de fixation Isolant Rail Fixation de l’isolant

Performances

Lame d’air
L’ i s ol at i on t her m i que par l ’ ex t ér i eur es t une s ol ut i on par t i c ul i èr em ent adapt ée pour am él i or er l es per f or m anc es t her m i ques des bât i m ent s

discontinue
pui s qu’ el l e per m et de s uppr i m er l a pl upar t des pont s t her m i ques ( a) en as s ur ant l ’ hom ogénéi t é c om pl èt e de l a s t r uc t ur e, d’ obt eni r des
t em pér at ur es s t abl es et hom ogènes ent r e l e j our et l a nui t , l ’ ét é et l ’ hi v er ( b) , et de r édui r e l es éc ar t s de t em pér at ur e, donc l es m ouv em ent s
di f f ér ent i el s et l es c ont r ai nt es d’ or i gi ne hy gr ot her m i que. C et t e pr ot ec t i on des s t r uc t ur es c ont r e l es c hoc s t her m i ques et c ont r e l ’ ac t i on
agr es s i v e de l ’ eau per m et d’ augm ent er l ’ i ner t i e t her m i que et par t i c i pe à l a pér enni t é du bât i m ent .

Pont T (°C)
thermique
50 545 54
45,3
40 Extérieur 38
Intérieur Extérieur Intérieur Vêture
7 °C
30 Fixations Profilé Vêtage
Mur isolé par l’intérieur Mur isolé par l’extérieur 23,4 24,6 24 24 mécaniques de finition Profilé
43 °C 24, de finition
20 20 18 20 a Vêture isolante b Vêtage avec lame d’air discontinue
10
0 –3 2
–3 – Bardages rapportés

1 5 15 1 15 5 1 l (cm)
Mur non isolé Mur manteau Mur avec isolation par l’intérieur Un bar dage r appor t é ( a) es t un ens embl e c ons t i t ué par un par ement ex t ér i eur ( b) r appor t é di r ec t ement ou par l ’ i nt er médi ai r e de l i s s es s ur une
os s at ur e en boi s ou mét al l i que v er t i c al e, f i x ée au gr os oeuv r e par des pat t es en équer r e. L’ i s ol at i on t her mi que es t mi s e en pl ac e ent r e l e gr os

a Influence du type d’isolation b Écarts de température dans un mur selon le type d’isolation oeuv r e et l ’ os s at ur e, une l ame d’ ai r v ent i l ée ét ant r és er v ée ent r e l ’ i s ol at i on et l e bar dage.

Ossature bois Isolant Ossature métallique


Enduits minces sur isolants (Etics)

Les s y s t èmes d’ endui t mi nc e s ur i s ol ant s ont c ons t i t ués d’ un endui t mi nc e en t r oi s c ouc hes ar mé d’ un t r ei l l i s de f i br es de v er r e, appl i qué s ur un
i s ol ant ( pol y s t y r ène ex pans é, l ai ne de r oc he ou f i br e de boi s ) . Tr oi s modes de f i x at i on de l ’ i s ol ant s ont pos s i bl es :
- l a f i x at i on par c ol l age ( en pl ei n pour l es mur s neuf s ) ( a) ;
- l a f i x at i on s ur pr of i l és hor i z ont aux et v er t i c aux en t é f i x és méc ani quement au s uppor t ( b) ;
- l a f i x at i on c al ée- c hev i l l ée ( c al age par pl ot s ou par boudi ns et f i x at i on t r av er s ant e c ons t i t uée de c hev i l l es en pl as t i que et de c l ous d’ ex pans i on) ( c ) . Écailles Frises
Treillis de fibre de verre Panneaux isolants Polystyrène expansé rainuré
(polystyrène expansé) Treillis Rail Isolant
fibre de verre de maintien
Colle Profilés PVC Plaques rivetées ou vissées
Raidisseur En plein Par plots Par boudins
Ossature métallique Ossature bois
Modes de collage et de calage de l’isolant
Enduit Clins Plaques
Isolant Extérieur
Plot Couche
de colle de base
Armature
Chevilles (ex. : treillis
de verre)
Finition Couche
primaire
Primaire Sou -enduit Sup ort Finition So -enduit Support
de préparation Isolant
(maçonnerie) Revêtement Coupe commune Dalle armée
Primaire Rail de départ plastique Clins métalliques Dalles rainurées
de finition Isolant
a Fixation collée b Fixation sur profilés c Fixation calée-chevillée a Différents types de bardage b Différents types de parement
220 221
ehcram aç
Isolation des murs par l’intérieur
Complexes de doublage

L’isolation thermique par l’intérieur des murs (ITI) est réalisée par la pose d’un isolant sur l’ensemble U n c om pl ex e de doubl age es t m anuf ac t ur é et c ons t i t ué d’ un panneau i s ol ant c ol l é s ur

des murs intérieurs. La pose de cet isolant diminue sensiblement la surface habitable et n’utilise pas une pl aque de par em ent en pl ât r e. C es panneaux i s ol ant s s ont à bas e de pol y s t y r ène

l’inertie thermique du mur ; elle engendre de nombreux ponts thermiques difficiles à éliminer. En
ex pans é, de l ai ne de r oc he, de l ai ne de v er r e, de m ous s e de pol y ur ét hane ex pans é
ou de pol y s t y r ène ex pans é. La pos e peut êt r e ef f ec t uée à l ’ ai de d’ un pr odui t de

Comment rénovation, elle permet d’obtenir une finition de la paroi intérieure soignée, quel que soit l’état du mur c ol l age à bas e de pl ât r e ( a) ou par f i x at i ons m éc ani ques s ur une os s at ur e c ons t i t uée

d’origine. Sont distinguées les cloisons de doublage en briques plâtrières, les contre-cloisons en plaques de t as s eaux en boi s ou de pr of i l és m ét al l i ques ( b) . Le t r ai t em ent des poi nt s s i ngul i er s

de plâtre sur ossature métallique et les complexes de doublage collés ou fixés mécaniquement. ( c ) as s ur e l ’ ét anc héi t é à l ’ ai r .
Fixation
par vissage
30 Tasseaux
Contre-cloisons en briques plâtrières 30 40 horizontaux
Patte de fixation de l’isolant 40
L’ i s ol at i on av ec c ont r e- c l oi s on es t c om pos ée
Adhésif de jointement
d’ un i s ol ant s em i - r i gi de ou en panneaux , c ol l é
ou f i x é m éc ani quem ent c ont r e l e m ur , et d’ une
de l’isolant
c ont r e- c l oi s on dont l ’ épai s s eur es t génér al e-
m ent de 5 c m . El l e es t r éal i s ée av ec des
Pose des panneaux sur tasseaux horizontaux
br i ques pl ât r i èr es , des c ar r eaux de pl ât r e ou
Cloison
des bl oc s de bét on c el l ul ai r e. La c r éat i on
Mur en briques
d’ une m aç onner i e c ôt é i nt ér i eur per m et
d’ augm ent er l ’ i ner t i e t her m i que du m ur et de
maçonné
f i x er des c har ges pl us i m por t ant es .
L’ ét anc héi t é ent r e l es i s ol ant s et aux j onc t i ons
Plots de colle
av ec l es aut r es par oi s év i t e l es r i s ques de
c ondens at i on i nt er ne. Bandes de colle Isolants alvéolaires Fixation
40 par vissage
Patte de
solidarisation 40 30 30 40
Tasseaux
verticaux
des briques 40

Panneaux Couche de finition


isolants
Enduit de plâtre Pose des panneaux sur tasseaux verticaux

revosI sèrpa’D
b Fixation mécanique sur ossature
Briques plâtrières Semelle r siliente Première opération Deuxième opération
pour cloisons Cloison de doublage en briques plâtrières
Isolants fibreux

Contre-cloisons en plaques de plâtre Bande et enduit Calfeutrement ou traitement


par bande et enduit
Ces c ont r e- c l oi s ons s ont r éal i s ées par
Bande Jonction plafond
un as s embl age de pl aques de pl ât r e
et enduit Fixation Plot de mortier adhésif
v i s s ées s ur une os s at ur e mét al l i que,
par vis + cheville Superposition des complexes
el l e- même f i x ée s ur une par oi
ou par collage
ex t ér i eur e, un i s ol ant ét ant pl ac é ent r e Paroi extérieure Tasseau en bois de 50 mm
l es deux ( a) . L e s b o r d s d e s p l a q u e s Isolant si sol-plafond > 3,60 m
de plât r e r eç oiv ent une bande de Ossature Vis
c alic ot qui dis s imule et r enf or c e les
joint s . Celle- c i es t mis e en plac e s ur
une c ouc he d’enduit s er v ant à

egrafaL sertâlP : ecruoS


l’ac c r oc he et r eç oit deux c ouc hes
d’enduit de f init ion ( b) .

Bord aminci
de la plaque
Jonction d’angle
egrafaL sertâlP : ecruoS

Remplissage Grande hauteur


du joint
Calicot Film plastique
Enduit de Matériau 2 cm étanche
finition 1 isolant Complexe isolant
Vis Appui
Enduit de Plaque intermédiaire
finition 2 Joint de plâtre Bande et enduit Pièces sèches Pièces humides
d’étanchéité Cornière Montant
à l’air Bande et enduit métallique Dispositions en pied
Calfeutrement
b Traitement des joints a Contre-cloison sur ossature métallique a Fixation par collage c Traitement des points singuliers

222 223
ehcram aç
Types d’ouverture
Fenêtres
Une fenêtre assure principalement les fonctions d’éclairage et d’aération. Elle est composée d’un cadre Les t y pes d’ouv er t ur e s e dis t inguent s uiv ant le mouv ement des c hâs s is : r ot at ion, t r ans lat ion hor iz ont ale ou v er t ic ale, c ombinais on

fixe, scellé au mur, et d’une partie mobile comportant un vitrage qui, une fois refermée, doit assurer r ot at ion- t r ans lat ion.

l’étanchéité aux intempéries et au bruit. Le calfeutrement entre le cadre fixe de la fenêtre et l’ouverture
Comment dans le mur assure l’étanchéité à l’air et à l’eau du scellement. Les matériaux couramment utilisés pour À la française (ouvrant vers l’intérieur) À l’anglaise (ouvrant vers l’extérieur)
la fabrication des fenêtres sont le bois, le PVC et l’aluminium.

Vocabulaire et dimensions

Ex emple de f enêt r e av ec 2 ouv r ant s à la f r anç ais e, mis e en plac e dans un mur en pier r e au moy en de lint eau et appui en bét on pr éf abr iqué
et de f ix at ions par pat t es de s c ellement .
Linteau

Lo : largeur de l’ouvrant
Ho : hauteur de l’ouvrant 1 vantail 2 vantaux 3 vantaux 1 vantail 2 vantaux
LT : largeur hors tout
HT : hauteur hors tout
Longueur de joints Pivotante À soufflet Basculante Oscillo-battante
Petit bois ouvrants :
Paumelle Ho 3 Ho + 2 Lo
HT Surface totale : HT × LT

Bandeau

À axe vertical À axe horizontal À axe horizontal À axe horizontal


et vertical
Patte de scellement
Dormant Vitrage Ouvrant En accordéon Coulissante

Appui
Ho ou Lo
Lo
LT

Linteaux Appuis

D i v er s t y pes de m at ér i aux peuv ent c om pos er l es l i nt eaux : en L’ appui es t s i t ué s ur l e m ur d’ al l ège s ous l a f enêt r e. L’ eau de pl ui e À fermeture centrale Panoramique À translation horizontale À guillotine
boi s , en pi er r e, en bét on pr éf abr i qué, à bas e de pr of i l s m ét al - s ’ éc oul e s ur s a pent e, pr ot ège ai ns i l a f aç ade et em pêc he l a
l i ques de t y pe I PN ou U PN ou enc or e c oul és en pl ac e dans des r em ont ée d’ eau s ous l ’ ef f et du v ent gr âc e au r ej i ngot . Les appui s
bl oc s s péc i aux . peuv ent êt r e r éal i s és s ur l e c hant i er ou au m oy en d’ él ém ent s
pr éf abr i qués .
À l’italienne À la canadienne À l’australienne Fenêtre de toit

Rejingot

En bois En pierre En bâtière Appareillé


Linteau coulé

Goutte d’eau Ouvrant vers Ouvrant vers 1 vantail ouvrant vers l’intérieur Ouvrant vers
l’extérieur l’intérieur 1 vantail ouvrant vers l’extérieur l’extérieur
Linteau en béton armé coulé en place Appui préfabriqué Appui coulé en place
avec des blocs spéciaux en U (avant la pose de la fenêtre)
224 225
ehcram aç
Confort visuel et accessibilité
Fenêtres : choix et dimensions
Le choix et le dimensionnement des fenêtres (forme et nombre de vantaux, positionnement, Af in d’as s ur er le c onf or t v is uel et un éc lair age nat ur el s at is f ais ant , les

performance du vitrage, type de chassis et d’ouverture, etc.) dépend de la destination du bâtiment et


f enêt r es doiv ent êt r e c or r ec t ement pos it ionnées et dimens ionnées . Pour que
les élément s d’huis s er ie ne polluent pas le c ont ac t v is uel av ec l’ex t ér ieur , il

des activités auxquelles le local est destiné. La position de la fenêtre dans le mur et ses proportions f aut t enir c ompt e de la haut eur d’y eux des per s onnes as s is es ou debout ( a)

Comment doivent permettre un éclairage adapté et les huisseries ne doivent pas nuire à la vue vers l’extérieur. Le et des ac t iv it és aux quelles le loc al es t des t iné. Le c hoix du t y pe d’huis s er ie

confort visuel des personnes en fauteuil roulant doit être assuré par une vue plongeante sur l’extérieur. es t également dét er minant ( b) . I l es t impor t ant que les f enêt r es des
logement s adapt és per met t ent aux per s onnes en f aut euil r oulant d’av oir 100 % 80 % 55 % 45 %
une v is ion plongeant e s ur l’ex t ér ieur . Les allèges , s i elles ne s ont pas Sans châssis Châssis fixe Châssis ouvrant Châssis ouvrant
v it r ées , doiv ent av oir une haut eur max imale de 60 c m ( c ) . petits carreaux
b Surface nette de vitrage selon le type de châssis
Caractéristiques et performances des vitrages

(cotes en cm)
Les per f or m anc es d’ une f enêt r e dépendent des c ar ac t ér i s t i ques de l a m enui s er i e et du v i t r age ; pour l e v ot r age, l es per f or m anc es dépendent :
Position debout 150-170 cm
(enfant 80-140 cm)
- du c oef f ic ient U ( a) : c oef f ic ient de t r ans mis s ion t her mique d’une par oi ex pr imé en W/ m² · K, il mes ur e l’apt it ude du mat ér iau à lais s er pas s er
la c haleur . Plus U es t f aible, plus la par oi et l’is olat ion s ont per f or mant es ;
- du f ac t eur s olair e S ( b) : ex pr imé en %, il c ar ac t ér is e la quant it é t ot ale d’éner gie s olair e inc ident e que lais s e pas s er un v it r age et indique la Position assise 80-135 cm
c ont r ibut ion du v it r age à l’éc hauf f ement de la pièc e. Plus U es t f aible, plus S es t pet it et plus les appor t s s olair es s ont f aibles ;
- du f ac t eur de t r ans mis s ion lumineus e Tl ( c ) : ex pr imé en %, il c ar ac t ér is e la quant it é de lumièr e que lais s e pas s er un v it r age. Plus Tl es t
Position couchée 70-100 cm
105
125
élev é, meilleur es t l’éc lair ement nat ur el.
Les s imples et doubles v it r ages s ont c ons idér és c omme des par ois f r oides ( d) ; en ef f et , un inc onf or t dû à un r ay onnement f r oid s e pr oduit à
120
leur pr ox imit é. Plus la s ur f ac e es t gr ande, plus c e phénomène es t impor t ant .
Au sol 30-60 cm 60
Ext. Int. Uw = 5,8 Ext. Int. Uw = 2,8 Ext. Int. Uw = 1,9 Ext. Int. Ext. Int. Ext. Int. Absence d’éléments de châssis
100 100 100 100 100 100 Valeurs moyennes de hauteurs d’yeux à hauteur d’yeux Atteinte visuelle basse Allège et
Tl = 90 % Tl = 41 % Tl = 32 % a Éléments d’obstruction de la vue sur l’extérieur c Accessibilité garde-corps vitrés
8 84 13 70 16 62 8 4 54
6 2 S = 86 % 11 6 S = 76 % 12 10 S = 72 % 2 54 14
Dimensions standardisées

Simple vitrage clair Double vitrage clair Basse émissivité Vitrage clair Vitrage absorbant Vitrage réfléchissant Les dimens ions augment ent en génér al de 10 en 10 c m. Les f enêt r es peuv ent également êt r e f abr iquées s ur mes ur e.

a Coefficient U (W/m²·K) c Facteur de transmission lumineuse Tl (%)


Ext. Int. Ext. Int. Ext. Int. Largeur des fenêtres et portes-fenêtres (cm) Largeur
5,5° 13,0° 16,8° des fenêtres de toit
100 100 100 Type Hauteur 1 vantail 2 vantaux 3 vantaux Hauteur
de (cm)
8 84 5 45 39 46 fenêtre (cm) (cm)
0° 46 66 86 96 96 106 116 126 136 146 158 186 216 246 55 66 78 94 114 134
6 2 37 13 12 3 20° 0° 0°
Sw = 86 % Sw = 58 % Sw = 49 % 48 78
20° 20° 61
Vitrage clair Vitrage absorbant Vitrage réfléchissant Simple vitrage Double vitrage Basse émissivité 78 98
b Facteur solaire S (%) d Température de surface d’un vitrage (°C) 98
108 118
Dimensionnement 118
140
La r èglement at ion t her mique des bât iment s impos e 17 % de baies Châssis 128
v it r ées s oit au minimum 1/ 6 de la s ur f ac e habit able. Lor s qu’une et
f enêt r e es t plus gr ande ( a) , s on r at io de c lair de v it r age ( pr opor t ion
fenêtres 138
ent r e la s ur f ac e v it r ée et la s ur f ac e t ot ale de la menuis er ie) augment e
et s on c oef f ic ient U diminue : la f enêt r e es t plus is olant e, et s on
160
f ac t eur de t r ans mis s ion lumineus e Tl augment e : l’appor t de lumièr e 148
nat ur elle es t plus impor t ant . Son c oût au mèt r e c ar r é diminue.
L’épais s eur des mur s ( b) et les embr as ur es ( c ) inf luent s ur l’éc lair age
en élar gis s ant ou r es t r eignant la v ue. 158
180
b Influence de l’épaisseur du mur
168

178 186

219
Fenêtre 1,20 × 1,20 m Fenêtre 1,50 × 1,50 m Portes-
Clair de vitrage : 1,10 m 2 Clair de vitrage : 1,82 m2 fenêtres 206
Uw : 1,48 - Sw : 45 % - Tl : 61 % Uw : 1,4 - Sw : 47 % - Tl : 65 % 228
a Dimensions des fenêtres c Influence de l’embrasure

226 227
ehcram aç
Calage
Vitrage des fenêtres
Le vitrage est encadré dans un châssis utilisé notamment au sein des fenêtres, des oculi, etc. Le terme Les v it r ages doiv ent êt r e c alés dans leur s f euillur es . Les f euillur es r ec ev ant les v it r ages doiv ent pr és ent er un f ond per met t ant le

vitrage remplace celui de vitre dans le domaine de la construction, car c’est l’ensemble qui doit être pos it ionnement des c ales d’as s is e et des c ales pér iphér iques qui peuv ent êt r e en bois , en c aout c houc ou en mat ér iau de s y nt hès e.

conçu, placé et analysé. Compte tenu de leurs multiples fonctions au sein d’un bâtiment, les vitrages sont C2
Comment l’objet d’améliorations constantes. Une gamme d’offres variées propose différentes caractéristiques : C1
transparence, isolation thermique et phonique (double vitrage), entretien réduit, etc. C 3 s C2 C2 C3s C2 C3 C3
C3s
C3s C3 C1 C2 C2 C2 C2
C1 C1 C3s C3s
Vocabulaire et repérage des faces de vitrage Cales C2 C1
latérales
C1 C2 C2 C2 C2
Le v it r age monolit hique ou v it r age s imple es t c ons t it ué d’une s eule f euille de v er r e, d’une épais s eur v ar iant de 2 à 25 mm. Le double C1
v it r age is olant es t c ompos é de f euilles de v er r e plan, as s emblées à la pér iphér ie s ur des int er c alair es par c ollage à l’aide d’ un pr oduit C1 C 1 C3s C2 C1 C1 C 1 C3s C 1
d’ét anc héit é. L’es pac e r és er v é par l’int er c alair e peut c ompor t er de l’air ou un gaz t el que l’ar gon ou le k r y pt on ( a) . Par c onv ent ion,
Cale Porte Châssis Châssis Châssis à l’italienne
c haque f ac e es t numér ot ée en f onc t ion de s a pos it ion ( b) .
périphérique avec traverse oscillo-battant à soufflet ou à visière

Espace d’air ou de gaz Disposition des cales d’assise et périphériques autour du vitrage
Vitres
Intercalaire métallique Extérieur Intérieur Extérieur Intérieur Cale d’assise C2 C2 C2 C2 C2 C2
C2 C2 C2
Déshydratant ou tamis moléculaire Face 4 C1 C2 C2 C2 C2 C2 C2
Face 1 Types de cales C2 C2
Butyl isobutylène Verre
(étanchéité de 1re barrière) monolithique C3s C3s C3s C3s C3s C3s C3s C3s C3
Face 1 Face 2 ou feuilleté
Mastic de scellement ou Face 2 Face 3 C2 C2 C1
C2 C2
C2 C1 C1 C1 C1 C2 C2 C1 C1 C2
étanchéité de 2e barrière
(polysulfure, polyuréthanne, C1 C1 C1
silicone monocomposant
ou bicomposant) Vitrage monolithique Vitrage isolant Châssis basculant Châssis à la française Châssis coulissant Châssis coulissant
ou vitrage simple ou à l’anglaise avec meneau
≥ 40 mm l ≥ 50 mm
a Double vitrage isolant b Repérage des faces de vitrage Disposition des cales d’assise en fonction du type de châssis
Emplacement des cales C1 : cale d’assise - C2 : cale périphérique - C3 : cale périphérique de sécurité - C3s : cale de solidarisation
par rapport à l’angle du vitrage
Feuillures

Mét alliques , en bois ou en PVC, les f euillur es peuv ent êt r e :


Calfeutrement Résistance au feu
- ouv er t es ( a) ;
- f er mées par des par c los es s it uées à l’ex t ér ieur ou à l’int ér ieur de la f euillur e ( b) ;
Les s y s t èmes de c alf eut r ement et d’ét anc héit é des v it r ages dif f èr ent s elon les Les pr oduit s v er r ier s c las s iques d’us age c our ant ne
- en f or me de U pour des pos es en t ir oir , en por t ef euille ou en dév êt is s ement ( c ) .
t y pes de f euillur es . Lor s de leur r éalis at ion, la t empér at ur e ex t ér ieur e doit êt r e s ont pas r és is t ant s au f eu. I ls s ont c las s és M0 s auf les
≥ 5 ° C p o u r p e r m e t t r e l e u r m i s e e n oeu v r e . v er r es f euillet és c las s és M1 ou M2. I l ex is t e des

Trou d’évacuation Vitre Mastic oléoplastique Vitre Profilé


v it r ages par e- f lamme ( v it r age bor os ilic at e monolit hique

des eaux Bande élastomère par ex emple) et des v it r ages c oupe- f eu ( v it r age f euillet é

Obturateur av ec gel int umes c ent ) . Les v er r es ar més pos s èdent un

préformée sur bande t r eillis mét allique à mailles c ar r ées qui leur per met , en

Ext. Ext. préformée c as de br is , de c ons er v er une c ohés ion s uf f is ant e pour

Vis de
as s ur er un r empar t c ont r e les f lammes s ous c er t aines

serrage Parclose Parclose c ondit ions de mont age.

≤ 4 mm Vissée ou clouée En applique Extérieure


sur feuillure drainante Garniture principale Garniture secondaire Drainage
Extérieur Parclose en bois
12 mm Feuillure en U d’un vantail Feuillure avec parclose Feuillure drainée avec parclose
de châssis coulissant en aluminium
Vitre
1 2 3 Profilé élastomère
Extérieur
Contre-masticage
≥ 16 mm ≥ 13 mm
≤ 25 mm (si bois) Solin en mastic Feuillure portefeuille
a Feuillure ouverte Parclose clipsée sur profilé PVC ou métallique Cale
Pose du vitrage Pose du vitrage Pose du vitrage
en tiroir en portefeuille en dévêtissement
Pointe
b Feuillures fermées avec parclose c Feuillures en U Double drainage Verre armé
Feuillure ouverte Feuillure en U
228 229
ehcram aç
Assemblage des éléments Mise en peinture
Fenêtres en bois
Les fenêtres, portes-fenêtres et châssis fixes en bois sont fabriqués en usine ou en atelier à partir de Les as s emblages des f enêt r es en bois doiv ent êt r e r igides et ét anc hes . Pour as s ur er le jeu de la menuis er ie, av ant mis e en

profilés en bois usinés. Bien qu’elles puissent être vitrées sur chantier, la majorité des fenêtres en bois Leur r és is t anc e peut êt r e obt enue par l’ut ilis at ion de c olle ou d’as s embleur s peint ur e, il c onv ient de dégr ais s er av ec un r abot le

sont vitrées en usine. Elles sont essentiellement utilisées pour leur ouverture à battement, et plus mét alliques t els que point es , agr af es ou c hev illes . Sont dis t ingués pour les pr of il de la menuis er ie pour c ompens er la pr és enc e

particulièrement « à la française ». Leur entretien annuel (protection, joints, réseau de drainage et


as s emblages d’angle les as s emblages à enf our c hement s imple ou double, des c ouc hes de peint ur e à v enir , dont l’épais s eur

Comment à t our illons ou enc or e les as s emblages méc aniques démont ables . c umulée pour r ait nuir e à s on f onc t ionnement .

quincaillerie) est indispensable au maintien de leurs performances. Extérieur

Vocabulaire

Tourillons Intérieur
Ex emples de f enêt r e en bois av ec ouv r ant s à la f r anç ais e, à double v it r age is olant mont é en us ine ( a) et à s imple v it r age et par c los e à bain
de mas t ic ( b) .
Fenêtre en bois
Bâti dormant Extérieur
Mur et tableau Gueule-de-loup Mur et tableau
Noix et contre-noix embrevée Cochonnet

Vitrage
Assemblage Assemblage Assemblage à Extérieur Extérieur
à tourillons à double enfourchement simple enfourchement
Baguette Paumelle Montant Mouton Vitre Parclose à Patte
couvre-joint de fenêtre bain de mastic à scellement
Ouvrant Coupe horizontale
Bâti dormant
Dormant Montant
Jet d’eau
rapporté ou non Gorge d’écoulement
Joint Pièce d’appui des eaux Traverse
Goutte d’eau
Rainures de décompression
Gorge d’écoulement Pièce d’appui
des eaux Garniture d’étanchéité Vis
Trou de drainage Joint étanche d’assemblage Coupe verticale Coupe horizontale
10 mm Couvre-joint Fenêtre en bois avec joint thermique isophonique
Extérieur Rejingot Intérieur
Assemblage mécanique démontable Douille Limite de mise en peinture
15 mm
Coupe verticale sur jet d’eau et pièce d’appui
a Fenêtre à double vitrage monté en usine b Fenêtre à simple vitrage Amélioration des menuiseries existantes

Pour amélior er les per f or manc es ac ous t iques ou t her miques des menuis er ies lor s que leur s s t r uc t ur es s ont en bon ét at , des t r av aux s imples
peuv ent êt r e ef f ec t ués à des c oût s inf ér ieur s à c eux de leur r emplac ement .
Montants et pièces d’appui

Les f enêt r es en boi s s ont c ons t i t uées de pr of i l és us i nés as s em bl és ( m ont ant s , t r av er s es haut es , pi èc es d’ appui , f eui l l ur es , par c l os es ) . C es
pr of i l és s ont en boi s m as s i f ou l am el l é- c ol l é, about é ou non. L’ aj out d’ un j oi nt pr of i l é s oupl e per m et d’ obt eni r des per f or m anc es de Vitre d’origine
per m éabi l i t é à l ’ ai r , d’ ét anc héi t é à l ’ eau et de r és i s t anc e au v ent . Les pi èc es d’ appui c om por t ent , s ur t out e l eur l ar geur , une r i gol e de
r éc upér at i on des eaux d’ i nf i l t r at i on.
Profilé charnière
Extérieur vissé avec
Chambre Portée Talon ou joue cache-vis intégré
de feuillure Rigole
d’égalisation Extérieur Joint souple Parclose
de pression intérieure Joint double lèvre
Jeu
Drainage
Dormant Jet d’eau de feuillure
Ouvrant
Rigole de récupération Jeu Profilé encadrement
Ouvrant Feuillure des eaux d’infiltration
Trou de drainage
Joint souple Profilé charnière Profilé encadrement
Joint souple Intérieur Quincaillerie d’étanchéité
Goutte d’eau à l’air
Portée Parclose en position de verrouillage
Intérieur intérieure
Montant ou traverse Coupe sur 2 montants de battement Pièce d’appui avec joint profilé souple Survitrage Double fenêtre Vitrage isolant de rénovation
avec joint profilé souple
230 231
ehcram aç
Assemblages des éléments Châssis pour réhabilitation
Fenêtres en PVC
Les fenêtres en PVC sont des produits de fabrication industrielle. Elles sont usinées, assemblées et Les as s emblages d’angle des ouv r ant s et dor mant s des f enêt r es en PVC s ont Les f enêt r es en PVC s ont c onç ues pour s ’adapt er à

vitrées à partir de profilés extrudés. Chaque profilé a une morphologie différente et répond à un rôle r éalis és par s oudur e, c e pr oc édé as s ur ant la t enue méc anique, l’ét anc héit é à u n e m i s e e n oe u v r e e n r é n o v a t i o n s u r l e s f e n ê t r e s e n

précis dans la fenêtre. Les types d’ouverture les plus couramment utilisés pour les châssis en PVC sont l’eau et à l’air . Les as s emblages en T, des t inés à la mis e en plac e d’un meneau bois . Lor s que l’anc ienne menuis er ie es t dégr adée

l’ouvrant à la française à un, deux ou trois vantaux, l’ouvrant à soufflet, l’oscillo-battant et le


ou d’une t r av er s e, peuv ent êt r e r éalis és par s oudur e ( en V ( a) ou à plat ) , par ( inf ilt r at ion, v oilement , et c . ) , une dépos e par t ielle peut

Comment f ix at ion méc anique à l’aide d’un s y s t ème d’alv éov is ( b) ou par s abot r appor t é êt r e env is agée. Dans c e c as , le dor mant init ial es t

coulissant. s péc if ique ( c ) . c ons er v é et le nouv eau dor mant l’habille de v ant aux
plus per f or mant s .

Ventilation sur l’extérieur


évitant le pourrissement du dormant
Vocabulaire

Ex emple d’ouv r ant à la f r anç ais e av ec double v it r age is olant .

Dormant B
1 - Dormant
Ouvrant 2 - Ouvrant
3 - Parclose
4 - Vitrage
5 - Battement
Vitrage A A 6 - Renfort ouvrant (éventuel) a Soudure en V
7 - Profilé de frappe battement
8 - Profilé de vitrage
Parclose 9 - Profilé de frappe dormant
10 - Profilé de frappe ouvrant
- Points de verrouillage
B
Renfort en acier Élévation intérieure
Largeur du tableau fini
Joint
2 4 6 5 7 8 9
Habillage
Joint Renfort en acier Nouveau Dormant
dormant posé de la fenêtre
1 sur l’ancien
b Assemblage mécanique c Assemblage mécanique
par alvéovis par sabot Châssis PVC spécial réhabilitation
3 10
Détail des profilés Coupe B-B Largeur hors-tout menuiserie
Coupe A-A Système coulissant

Le c hâs s is c oulis s ant peut c ompor t er un à quat r e v ant aux c oulis s ant s . L’ut ilis at ion de pièc es en aluminium ( r ails de r oulement ou pr of ilés
de c hic ane) appor t e la r igidit é et év it e l’us ur e pr émat ur ée du PVC.
Profilés de dormant et d’ouvrant

Le pr of i l é de dor m ant peut êt r e c l as s i que ( a) ou m onobl oc ( b) . I l es t uni que s ur l es quat r e c ôt és de l a m enui s er i e et c om pos e l es t r av er s es
bas s es et haut es ai ns i que l es deux m ont ant s . Le pr of i l é d’ ouv r ant peut êt r e m ul t i c ham br e ( c ) ou m onoc ham br e ( d) s ’ i l ne c om por t e pas de
c l oi s on du c ôt é i nt ér i eur du l oc al .

Renfort en acier
Renfort en acier Renfort en acier Profilé
de chicane en
a Profilé de dormant classique Profilé aluminium
de chicane en
aluminium
Renfort en acier
Partie pouvant
être délignée
Cloison
Position du rail en aluminium Détail montrant la mise en place
sur la traverse basse du rail
c Profilé d’ouvrant d Profilé d’ouvrant Raccordement des montants centraux
b Profilé de dormant monobloc multichambre monochambre Rail de roulement des vantaux sur coulissant à deux vantaux

232 233
ehcram aç
Assemblage des éléments
Fenêtres métalliques
L’aluminium et l’acier sont les métaux utilisés pour la fabrication des fenêtres métalliques en raison de L’as s emblage av ec équer r e ( a) es t le pr inc ipal as s emblage ut ilis é pour les f enêt r es en aluminium. Pour les pr of ilés ne pr és ent ant pas

leur résistance mécanique et de leur durabilité. Leur forte conductivité thermique impose en général la la même s ec t ion, l’as s emblage es t r éalis é à c oupes dr oit es par v is s age dans des pr of ils alv éov is ( b) . L’as s emblage en T ou en c r oix es t

mise en place de matériaux de rupture thermique. Les profilés métalliques ouvrants et dormants sont r éalis é à l’aide de bloc s d’as s emblage f ix és s ur l’un des pr of ilés et maint enus à l’aide de v is ou de goupilles ( c ) .

Comment associés à des joints profilés souples qui assurent les diverses fonctions d’étanchéité.
Équerre Plaquette
d’étanchéité Bloc d’assemblage
enduit préalablement
Profil aluminium de mastic colle
Vocabulaire à coupe droite
Gorges de vissage Goupilles
Ex emple d’ouv r ant à la f r anç ais e, av ec double v it r age is olant .
tenues de filage
A (profil alvéovis)
Ouvrant Dormant
Traverse
Vitrage
Ouvrant Montant
B B
a Assemblage avec équerre b Assemblage à coupes droites c Assemblage en T
Joint
Vitrage
Joint A
Systèmes coulissants Rupture de ponts thermiques
Ouvrant
Dormant Les pr of ilés aluminium à r upt ur e de pont s t her miques s ont des c ons t it uant s Les pr of ilés à r upt ur e de pont s t her miques ( RPT) s ont
pr iv ilégiés pour la r éalis at ion de c hâs s is c oulis s ant s , en r ais on de leur bonne c ons t it ués de deux pr of ilés en aluminium r eliés par

Vitrage
t enue méc anique c ompar ée à leur enc ombr ement et leur mas s e. Le r ec ouv r e- des bar r et t es en poly amide c har gées de f ibr e de v er r e
ment des v ant aux c oulis s ant s engendr ant des élév at ions de t empér at ur e dans ( a) ou de la r és ine c oulée de t y pe poly ur ét hane ( b) .

Joint central les v it r ages , des but ées as s ur ant le maint ien d’une v ent ilat ion de la lame d’air L’as s emblage s ’ef f ec t ue apr ès t r ait ement de f init ion

Dormant ent r e les v ant aux doiv ent êt r e mis es en plac e. des pr of ilés ( laquage ou anodis at ion) , per met t ant
d’obt enir deux t eint es de pr of ilés dif f ér ent es en
Montant int ér ieur et en ex t ér ieur .
Joint dormant
Rupteur Drainage Joint
de pont thermique de battement 2 vantaux coulissants
Coupe A-A Coupe B-B Vitrage
Détail des profilés Fenêtre à battement Montants
ouvrant à joint central centraux

Profilés Joints d’étanchéité


Mise en place des barrettes Profilé
et sertissage mécanique (galets) définitif
Sont di s t i ngués l es pr of i l és en al l i age d’ al um i ni um i s s us d’ une s eul e f i l i èr e « de s ér i e Les j oi nt s d’ ét anc héi t é s ont adapt és au j eu
f r oi de » ( a) et l es pr of i l és à r upt ur e de pont t her m i que ( b) . Tr oi s t y pes de pr of i l és en et au pr of i l qui l es r eç oi t . I l s s ont pl ac és : a Fabrication de RPT par barrettes serties
ac i er ( c ) ex i s t ent : l am i nés à c haud, l am i nés à f r oi d et pl i és à f r oi d à l a pr es s e. C es
der ni er s s ont ut i l i s és pour l es habi l l ages t el s que l es bav et t es , f our r ur es d’ épai s s eur ,
- s oi t en gar ni t ur e d’ ét anc héi t é ent r e l e v i t r age
et l e pr of i l de l a f enêt r e, pour as s ur er
Butée
pr éc adr es , et c . l ’ ét anc héi t é à l ’ eau ( a et b) ;

Rupteur de
- s oi t ent r e l ’ ouv r ant et l e dor m ant de l a f enêt r e
pour as s ur er l ’ ét anc héi t é à l ’ ai r ( c et d) .
pont thermique
Variantes possibles de barrette
Galet de roulement
Résine coulée
Busette Rail de roulement Feuille plastique Partie fraisée
a Profilé de série froide Profilé laminé à chaud Profilé plié à froid

1,5 mm Rail bas


Drainage Coulage de la résine Séparation des 2 parties
a b c d en 2 phases métalliques par fraisage
b Profilé à rupture de Profilé laminé à froid Profilé laminé à froid RPT
pont thermique par galet (à rupture de pont thermique)
Profilés en alliage d’aluminium c Profilés en acier Profilés souples pour joints d’étanchéité Fenêtre métallique coulissante à deux vantaux b Fabrication de RPT par résine coulée

234 235
ehcram aç
Calfeutrement de la traverse basse Produits de calfeutrement
Fixation et calfeutrement des fenêtres
Les dispositifs de fixation doivent résister aux efforts du vent, du poids propre des menuiseries et des Les appuis en bét on c ompor t ent un r ejingot s ur lequel r epos ent la t r av er s e Tr ois t y pes de pr oduit s s ont ut ilis ables pour la

efforts issus des manoeuvres d’utilisation. Leur rôle est également de transmettre ces efforts sur le gros bas s e de la menuis er ie et s on c alf eut r ement . La s ous - f ac e de la t r av er s e bas s e r éalis at ion des c alf eut r ement s :

oeuvre. Le calfeutrement assure l’étanchéité entre le gros oeuvre et le dormant de la menuiserie. Une des dor mant s ou pièc es d’appui doit pr és ent er une s ur f ac e plane d’une lar geur - le mas t ic de c ons t r uc t ion qui pr és ent e des c ar ac t ér is -

attention particulière doit être apportée à l’étanchéité des raccordements d’angle qui sont souvent des
s uf f is ant e per met t ant la mis e en plac e de la gar nit ur e d’ét anc héit é. t iques d’adhés iv it é et de déf or mat ion lui per met t ant

Comment d’as s ur er dur ablement l’ét anc héit é du c alf eut r ement ;

points sensibles. - la mous s e impr égnée de c las s e 1, dis ponible en

Calfeutrement
dif f ér ent es s ec t ions , liv r ée c ompr imée et s e
déc ompr imant lor s de la pos e ;
- la membr ane d’ét anc héit é s ouple, c ons t it uée de
bit ume modif ié s ur ar mat ur e de f ibr es de v er r e ou

Fixation au gros oeuvre d’EPDM ; elle peut êt r e aut oc ollant e ou néc es s it er


un enc ollage.

Selon l’épais s eur du mur , la f enêt r e s e plac e dans un Largeur de la feuillure Discontinuité Appui reconstitué
ébr as ement plus ou moins pr of ond ( a) , en f euillur e du calfeutrement par cornière métallique
Rejingot Rejingot en applique
s ur le nu int ér ieur de la maç onner ie br ut e pour
Largeur du tableau Reconstitution d’appui
per met t r e un enduit minimum de 10 mm ( b) ou en
applique s ur le par ement int ér ieur du mur pour les
Tableau Cochonnet ≥ 15 mm en applique avec feuillure
c ons t r uc t ions légèr es ( c ) . Le nombr e et l’es pac ement
des f ix at ions s ont dét er minés en f onc t ion des ef f or t s
admis s ibles , en r es pec t ant un es pac ement max imal
de 800 mm ent r e c haque point de f ix at ion.
Ébrasement Largeur totale = largeur Calfeutrement
du tableau + 72 mm minimum vertical/dormant ≥ 10 mm Rouleau Cartouche de mastic
Paumelles de mousse précomprimée et sa pompe
≤ 800 mm Enduit à venir Profondeur de la feuillure
Joue latérale calfeutrée ≥ 15 mm
a Dans l’ébrasement sur gros œuvre
Cochonnet Bavette L ± 10 mm Afin de garantir
Linteau 15 mm une réalisation
≤ 800 mm ≥ 10 mm convenable du
Tableau calfeutrement,
≥ 15 mm les tolérances
Enduit Enduit Hauteur Calfeutrement Faux applomb Faux niveau d’exécution des
Hauteur totale = hauteur 10 mm maxi 10 mm maxi baies du gros
du du tableau ≥ 10 mm oeuvre doivent
tableau + 51 mm être respectées
b En feuillure Reconstitution d’appui ≥ 15 mm L ± 10 mm
Mur Appui tôle acier galvanisée
mince maçonnerie Risque
15 mm d’infiltration Faux niveau
Tableau Pièce 10 mm ou 3 mm/m maxi
≤ 800 mm Enduit à venir d’appui
Point de ≤ 250 mm Calfeutrement avec bavette rapportée Calfeutrement de la traverse basse Tolérances d’exécution
verrouillage Rejingot sur reconstitution d’appui des baies de gros oeuvre
c En applique Allège
Emplacement des fixations du dormant Position des croisées Croisée en feuillure (coupes)
Calfeutrement des montants et des traverses

Le c alf eut r ement es t déf ini en f onc t ion de s on emplac ement par r appor t au mur et en f onc t ion de la pos it ion de la f enêt r e par r appor t au mur :
Scellement des menuiseries
- c ôt é int ér ieur ( a) : f enêt r e s it uée v er s le plan int ér ieur du mur ou de s on doublage int ér ieur ( c as le plus c our ant ) ;
- en t ableau ou en embr as ur e ( b) : f enêt r e s it uée ent r e les t ableaux dans l’épais s eur du mur ;

La par t i e f i x e des c r oi s ées es t r endue s ol i dai r e du gr os oeuv r e par un s c el l em ent di r ec t qui peut s ’ ef f ec t uer par v oi e s èc he ou par v oi e hum i de. - c ôt é ex t ér ieur ( c ) : f enêt r e s it uée s ur le plan ex t ér ieur du mur .

La v oi e s èc he ( a) c onc er ne l es m at ér i aux pl ei ns de f or t e dens i t é ( bét on, par ex em pl e) . Les pat t es de f i x at i on s ont génér al em ent f i x ées dans l e
gr os oeuv r e à l ’ ai de de v i s et de c hev i l l es à ex pans i on ( b) . La v oi e hum i de ( c ) s ’ appl i que à t ous l es t y pes de m aç onner i e ( par pai ngs , br i ques ,
et c . ) . Les pat t es s ont f i x ées par du m or t i er de c i m ent .
Extérieur Extérieur Extérieur
Extérieur
Mortier de
Fixation Support béton scellement
Patte de fixation
Dormant
Patte de liaison Calfeutrement

mm
30
35 mm Calfeutrée Calfeutrée Calfeutrée Calfeutrée Calfeutrée Calfeutrée
en applique intérieure, en applique intérieure, en tunnel, en applique intérieure, en applique, en applique extérieure,
Doublage fixée en applique intérieure fixée en tableau fixée en tableau fixée en tableau fixée en tableau fixée en applique extérieure
intérieur Dormant 90 à 160 m
a Fixation par voie sèche b Vis et cheville pour fixation par voie sèche c Fixation par voie humide a Fenêtre côté intérieur b Fenêtre en tableau ou en embrasure c Fenêtre côté extérieur
236 237
ehcram aç
Fermeture par rotation Persiennes métalliques
Volets et fermetures des fenêtres
Les termes « volets » ou « fermetures » rassemblent les produits menuisés qui concourent à Les v ant aux de f er met ur e peuv ent êt r e ar t ic ulés s ur des t apées ou dir ec t ement Les per s iennes mét alliques of f r ent un bon degr é de

l’occultation, à la protection solaire et à la protection contre l’effraction. Cette dernière fonction est s u r l e g r o s oe u v r e , a u m o y e n d e p e n t u r e s à g o n d s . L a m o b i l i t é d e s v a n t a u x r és is t anc e à l’ef f r ac t ion ( ≥ 5 minut es ) .

particulièrement importante pour les fenêtres et portes-fenêtres situées au rez-de-chaussée des plac és dans une baie r éc lame un jeu pér iphér ique et ax ial de 5 mm. Les but ées

immeubles et des maisons individuelles. Les matériaux utilisés peuvent être le bois, le PVC, un alliage
de f er met ur e haut es et bas s es s ont pos it ionnées en f onc t ion des v ant aux et de

Comment l’es pagnolet t e.

d’aluminium ou l’acier. Tablier en tôle d’acier XC Barre de


renforcée de 12/10 verrouillage
5 mm 5 mm (jeu périphérique) haute
Profil renforcé
Vocabulaire du volet Emboîtement
des deux
Penture scellée Penture forgée vantaux
E x e m p l e s d e v o l e t s b a t t a n t s e n b o i s p e r s i e n n é a j o u r é ( a ) e t à b a r r e s e t é c h a r p e s ( b ) , a r t i c u l é s p a r p e n t u r e s e t g o n d s s u r l e g r o s oe u v r e ;
une f er met ur e par c r émone ou es pagnolet t e s ur les but ées haut es et bas s es peut les équiper .
centraux
Linteau Butée haute Cadenas
Écharpe Penture Emboîture Penture 5 mm (jeu axial)
Espagnolette Gond Butée haute Verrouillage de
ou dardenne l’espagnolette
Butée Articulation sur le gros oeuvre sur le support
Penture haute
Bâti
Croisée Tige de dormant Tapée Espagnolette
crémone 3 mm Persienne en L
Traverse en accordéon protégeant
haute l’emboîtement
Crémone Volet à Arrêt central
persiennes Persienne
en accordéon Tige de
Crémone 6 mm Arrêt crémone Charnière
Pièce Barre Crapaudine
d’appui de verrouillage de manoeuvre
Tableau basse Crochets de verrouillage
Jambage Dormant Tapée à chaque intersection
Butée basse Tête de bergère des vantaux
Tige de
crémone
Volet Penture
Fermeture par translation Garnissage des volets
Butée Arrêt Barre
basse
Appui Butée basse Plateau
Appui de fenêtre ou dardenne
Les r ai l s s upér i eur et i nf ér i eur s ur l es quel s c i r c ul ent des gal et s en PVC s ont
s c el l és dans l a m aç onner i e ou f i x és s ur des t apées . Les ar r êt s des v ol et s s ont
Le gar nis s age des v olet s doit per met t r e l’év ac uat ion
du r uis s ellement des eaux de pluie. I l peut êt r e
v i s s és en haut et en bas dans l ’ ax e de l a c r ém one. per s ienné joint if , per s ienné ajour é, hor iz ont al ou

a Volet battant à persiennes b Volet à barres et écharpes v er t ic al.

Coupe A-A
A
Types de volets

Les v ol et s s ont m anoeuv r és m anuel l em ent , av ec ou s ans r es s or t de c om pens at i on. I l s peuv ent êt r e :
- bat t ant s ( a) : c ons t i t ués d’ un ou pl us i eur s v ant aux en boi s , en PVC ou en al um i ni um , s ’ ouv r ant et s e r abat t ant par r ot at i on ;
- c oul i s s ant s ( b) : c ons t i t ués d’ un ou pl us i eur s v ant aux en boi s , en PVC ou en al um i ni um s e r ef er m ant par t r ans l at i on s ur des r ai l s ;
Tige
- r epl i abl es ou en ac c or déon ( j al ous i es et per s i ennes ) ( c ) : c ons t i t uées de pl us i eur s v ant aux en boi s , en PVC , en al um i ni um ou en ac i er , dont
de crémone Persienne
l e m ouv em ent s ’ ef f ec t ue par r epl i s ur l e t abl eau. Les per s i ennes c oul i s s ant es s ont égal em ent nom m ées j al ous i es .
à boucle Persienné jointif Persienné ajouré

Frise horizontale Frise verticale


A Galet Exemples de garnissage
a Volets battants b Volet coulissant c Persienne et jalousie Volet coulissant de volets battants en bois ou en PVC
238 239
ehcram aç
Commande électrique
Volets roulants
Le volet roulant permet de se protéger de la lumière extérieure, de protéger les menuiseries des Les v olet s r oulant s élec t r iques peuv ent êt r e : Depuis le disjoncteur principal
intempéries et d’améliorer l’isolation des ouvertures. Le tablier, partie la plus visible du volet roulant, - t éléc ommandés par ondes r adio ( a) ;

est constitué d’une succession de lames reliées les unes aux autres. Il monte ou descend en s’enroulant
- c ommandés par un c ommut at eur à t r ois pos it ions « mont ée/ s t op/ des c ent e »
ou un pous s oir double ( b) . Interrupteur Disjoncteur
Comment autour d’un axe, ou tambour. Le tablier enroulé sur son axe et protégé par un coffre se déroule en Les s y s t èmes à ondes r adio c ompos és de t éléc ommandes por t ables ou f ix es
différentiel 30 mA
type AC
divisionnaire 16 A
suivant 2 rails ou coulisses, situés de part et d’autre de la baie. per met t ent la c ommande indiv iduelle de c haque v olet . Une t éléc ommande
c ent r alis ée per met une ges t ion aut omat is ée des v olet s en f onc t ion de plages
hor air es pr éenr egis t r ées .

Boîte de
Dispositions constructives connexion
Récepteur radio A 16A
Bornier 30m
Les glis s ièr es lat ér ales dans les quelles le t ablier c oulis s e s ont f ix ées s ur les t apées ou s ur les t ableaux . Le c ais s on qui habille l’ax e de
r ot at ion es t en bois , en mét al ou en PVC. I l peut êt r e plac é à l’int ér ieur de la pièc e, dans l’épais s eur du mur ou en s aillie s ur la f aç ade. Le
de terre
c ais s on doit êt r e r ev êt u int ér ieur ement d’un is olant pour év it er les per t es de c haleur ( a) . La pr ojec t ion à l’it alienne des v ol et s r oulant s ( b)
implique des glis s ièr es ar t ic ulées et deux br as de pr ojec t ion pour en as s ur er l’ouv er t ur e et la f er met ur e.

Télécommande Télécommande
murale murale individuelle
Disque centralisée Ph
programmable N N
Axe Descente Commutateur
Montée pour volet roulant
Linteau LN

dnargeL : ecruoS
Ver Conducteurs
volet
Articulation Phase
Télécommande Neutre
Exemple de raccordement Terre
Pose en affleurement Pose avec garde-corps Pose avec garde-corps Tablier Tapée portable du commutateur
de façade en tableau en façade Section : 1,5 mm2
a
Isolant Linteau Isolant Glissière
ou coulisse a Télécommande par ondes radio b Commande par un commutateur à trois positions
Bras de
projection
Commande par courant porteur

Vers Vers
Tapée Tablie
Un s y s t ème de c ommande par c our ant por t eur
volet n° 1 volet n° 2
Habillage Habillage per met d’ajout er s implement et r apidement s ur un c ir c uit une
Vers
c ommande c ent r alis ée r eliée par s eulement deux f ils ( phas e
tableau
Pose avec réservation Caissons intérieurs Caisson extérieur Volet à l’italienne et neut r e) . Cer t ains c ommut at eur s pos s èdent deux ent r ées

existante
aux iliair es pouv ant r ec ev oir des or dr es par c ont ac t s ec
( c apt eur d’ens oleillement , anémomèt r e, et c . ) .
NL LN LN

dnargeL : ecruoS
a Position et isolation du caisson b Projection à l’italienne
Depuis le disjoncteur principal
Interrupteur Disjoncteur Commutateur Commutateur Commutateur
Tablier Manoeuvre des volets roulants
différentiel général individuel individuel
30 mA divisionnaire 16 A Exemple de raccordement volet n° 1 volet n° 2
Le t ablier du v olet r oulant Disque U n di s que, f i x é au bout de l ’ ax e de r ot at i on, per m et type AC des commutateurs
es t c ons t it ué de lames d’ ac t i onner l e t abl i er au m oy en d’ une s angl e,
hor iz ont ales r igides ,
ar t ic ulées ent r e elles et
d’ un c âbl e, d’ une m ani v el l e ou d’ un t r eui l él ec t r i que.
Boîte de connexion Boîte de connexion
guidées lat ér alement . Le Raccordement Volet n° 1 Volet n° 2
f onc t ionnement s ’ef f ec t ue par sur moteur
16A
enr oulement . Les lames de
v olet r oulant peuv ent êt r e en
Bornier 30mA
de terre
bois , en PVC ou en alumini-
um injec t és de mous s e. Les
t ablier s de v olet s r oulant s
s o n t m i s e n oe u v r e d a n s d e s
c of f r es qui abr it ent le
méc anis me d’enr oulement .

Ax
Conducteurs
Tablier Commutateur Commutateur Commutateur
Phase général individuel individuel
Neutre volet n° 1 volet n° 2
Glissière ou coulisse Terre
À treuil À sangle À tringle À commande Section : 1,5 mm2
Tablier de volet roulant encastré oscillante électrique Commande par courant porteur
240 241
ehcram aç
Stores extérieurs
Stores et protections solaires
Les stores apportent une protection efficace contre le soleil et les UV. Ils protègent donc de la chaleur et L e s s t o r e s e x t é r i e u r s o u s t o r e s b a n n e s e n t o i l e s o n t m a n oe u v r é s p a r u n e Depuis le disjoncteur principal
de la luminosité, mais également de l’humidité et de la pluie. Ils s’installent à l’extérieur ou à l’intérieur,
maniv elle. I ls peuv ent êt r e équipés d’un mot eur élec t r ique c ommandé par un
c ommut at eur mur al à t r ois pos it ions « mont ée/ s t op/ des c ent e » qui peut êt r e
Interrupteur
sur des baies vitrées, des fenêtres, des terrasses ou des balcons. Ils sont commandés manuellement ou ins t allé à l’int ér ieur ( a) ou à l’ex t ér ieur . La pr ot ec t ion du c ir c uit es t as s ur ée
différentiel 30 mA Disjoncteur
divisionnaire 16 A
Comment sont motorisés et asservis à des capteurs d’humidité, de température, d’ensoleillement et de vitesse du par un int er r upt eur dif f ér ent iel 30 mA de t y pe AC et un dis jonc t eur div is ion-
type AC
vent. nair e 16 A ou un f us ible 10 A ( b) . La c ommande élec t r ique pilot e un mot eur
ins t allé à l’int ér ieur du s t or e, dans le t ube aut our duquel la t oile s ’enr oule.
Une t éléc ommande r adio ( c ) per met de c ommander un s t or e à dis t anc e s ans
s e déplac er ou d’aut omat is er un s t or e ex is t ant s ans dev oir r éalis er de t r av aux
impor t ant s .
Conducteurs
Masques architecturaux et protections solaires fixes Phase
Bornier 16A Neutre
30mA
Les mas ques ar c hit ec t ur aux ( a) per met t ent d’év it er la pos e de s t or es . I ls f ont de terre Terre
par t ie int égr ant e du bât iment , le plus s ouv ent s ous f or me de c as quet t es ou
d’auv ent s . I ls pr ot ègent la par t ie s upér ieur e des s ur f ac es v it r ées c ont r e l’ac t ion
Section : 1,5 mm2
dir ec t e du s oleil. I nt égr és au bât i dès l’or igine, leur dur abilit é es t plus impor t ant e
que c elle des mas ques r appor t és ( b) , qui pr és ent ent un r is que d’ar r ac hement lor s
de t empêt es ( pr is e au v ent non négligeable) et néc es s it ent un net t oy age et un Manivelle
c ont r ôle r égulier des f ix at ions .
placée à Ph
l’extérieur N
Masque par débord de toiture N
Descente Commutateur intérieur
à trois positions

dnargeL : ecruoS
NL Ver (montée/stop/descente)
123456 store
Vitrage
Trous de fixation
Vers capt ur solaire
et anémomètre (en option)
Masque par débord de balcon Commutateur Exemple de raccordement
Télécommande du commutateur
a et c Commutateur intérieur ou télécommande radio b Protection du circuit
Vitrage
Fixation Tôle
sur façade métallique Automatisation des stores extérieurs

Protection solaire fixe


Un s y s t ème d’aut omat is at ion pour s t or es per met d’as s ur er un c onf or t opt imal

Masque par débord de terrasse Masques sur habitat collectif et des éc onomies d’éner gie. Les s ondes mét éor ologiques ( anémomèt r e, Moteur
c apt eur d’ens oleillement ) c ommandent l’ouv er t ur e du s t or e en c as d’ens oleille-
a Masques architecturaux b Exemple de protection solaire fixe rapportée ment pour pr ot éger la t er r as s e et l’int ér ieur de la mais on de la lumièr e et de la
c haleur ou la f er met ur e du s t or e en c as de v ent pour un max imum de s éc ur it é
et de pr ot ec t ion à la f ois du s t or e et de s a s t r uc t ur e.

Brise-soleil mobiles et orientables extérieurs Stores intérieurs


Depuis le disjoncteur principal Conducteurs
Interrupteur Phase
Ces équipement s s ont ins t allés à l’ex t ér ieur d’un bât iment pour pr ot éger les Les s t or es i nt ér i eur s peuv ent êt r e i nt égr és ent r e des
différentiel 30 mA Neutre
s ur f ac es v it r ées c ont r e l’ac t ion dir ec t e du s oleil. I ls s ont c ons t it ués de v i t r ages i s ol ant s s c el l és dans une l am e d’ ai r ( a) ou
type A Terre Capteur
panneaux c oulis s ant s ou de lames br is e- s oleil v er t ic ales ou hor iz ont ales êt r e appar ent s ( b) . C e s ont génér al em ent des s t or es
Section : 1,5 mm2 d’ensoleillement
or ient ables ( BSO) ( a) . Les lames hor iz ont ales planes , bombées ou pr of ilées v éni t i ens ( l am el l es hor i z ont al es or i ent abl es ) . Capteur de fin de course
s e r elèv ent par empilement ( b) .

Câble 4 conducteurs
Anémomètre
A 16A Commutateur extérieur
Bornier 30m Câble à trois positions
de terre 3 conducteurs (montée/stop/descente)
Lames horizontales Disjoncteur
divisionnaire 16 A

L’installation doit être protégée Câble U 1000 R2V


par un disjoncteur de courant Câble 3 conducteurs
assigné correspondant aux
prescriptions du fabricant du
store. L’usage de conducteurs Boîtier de gestion Câble 3 conducteurs
Lames verticales de section inférieure à 1,5 mm2 et de raccordement
n’est pas recommandé.
a Brise-soleil b Brise-soleil orientable horizontal (BSO) a Store intégré b Store apparent Gestion automatique (installation extérieure)
242 243
ehcram aç
Liaisons d’allongement
Assemblages des menuiseries en bois
La construction d’un ensemble menuisé (fenêtre, volet, etc.) implique le choix du type de liaison adapté e
Les liais ons d’allongement per met t ent d’as s embler des élément s

à sa réalisation. Certaines liaisons sont mobiles, pour les fenêtres par exemple, tandis que les liaisons de linéair es d’une même s ec t ion. Les liais ons à joint s v if s ( a) s ont

panneaux, de cadres, d’allongement ou de dièdres sont des liaisons fixes dont la solidité est assurée par
as s emblées par des plaques - ou éc lis s es - , ou par agr af age.

2e
Les ent ur es en c ompr es s ion ( b) peuv ent êt r e à mi- bois ou à

Comment collage, clouage, vissage, boulonnage, chevillage ou agrafage. enf our c hement c ollé ( c e qui leur c onf èr e une bonne r és is t anc e à
la t or s ion) . Les joint s en applique ( c ) ( joint s à s if f let , à s if f let
about é, à doigt de gant ou à dent de s c ie) r epos ent à plat s ur un

À éclisses À mi-bois À tenon En dents s uppor t .

(ou à paume) de scie


Liaisons de panneaux et entre bâtis et panneaux 45°
Ces liais ons c onc er nent l’élar gis s ement ( a) et la f ix at ion aux bât is ( b) des panneaux en bois mas s if s des À sifflet À doigt de gant
ouv r ages menuis és int ér ieur s et ex t ér ieur s . La liais on ent r e bât is et panneaux de r emplis s age es t as s ur ée au
moy en d’embr èv ement s qui ne doiv ent pas êt r e c ollés . Un embr èv ement , en menuis er ie ou en ébénis t er ie, es t
un as s emblage à r ainur e et languet t e d’une pr of ondeur plus impor t ant e ( 8 mm pour le c ont r eplaqué minc e,
Panneau à glace
10 mm pour l’ébénis t er ie et 15 mm pour la menuis er ie) .
Agrafé En épi En croix Faux tenon
e/3 e/5 (ou à grain d’orge) En dents de scie À sifflet abouté
Panneau arasé une face
e/3 a Joints vifs b Entures en compression c Joints en applique
e e e
e3 e Panneau à plate-bande Liaisons de dièdres
Collé À rainure et languette À double rainure À fausse languette À tourillons
et languette Les liais ons de dièdr es per met t ent de c ons t r uir e des v olumes à par t ir de pièc es planes . Les pièc es en bois mas s if ( a)

e/2 s e pr és ent ent de bout ou de f il, d’équer r e ou non et s ont as s emblées par dif f ér ent s t y pes de liais ons ( a) . Les panneaux

Panneau isoplan de par t ic ules ( b) s ont as s emblés par embr èv ement plein, plat - joint à v if ou plat - joint à f aus s e languet t e.

e
e Feuillure
Su ort Cloué En V tronqué À dents de scie Abouté en sifflet À feuillure à mi-bois Panneau grand cadre e/3 Embrèvement plein
a Liaisons d’élargissement de panneaux b Liaisons entre bâtis et panneaux À feuillure De rencontre À queues À queues d’aronde Coupe d’onglet
(ou à venue de bois) semi-couvertes (ou hironde) recouvertes à bouvetage inversé
e
Liaisons de cadres
e
Fausse
e/3 languette
e/2
Les liais ons de c adr es , r éalis ées à plat ou à c hant , peuv ent êt r e d’équer r e ou non. D’angle ( en f or me de L) , de r enc ont r e ( en f or me de T) ou

À queues droites À queues d’aronde À rainure et languette Coupe d’onglet Coupe d’onglet Plat-joint à fausse languette
de c r ois ement ( en f or me de c r oix ou de X) , elles s ont à ar êt es v iv es ( a) ou à ar êt es f aç onnées ( b) . Les liais ons de c adr es à ar êt es f aç onnées

(ou hironde) apparentes à fausse languette à tourillons


s ont r éalis ées av ec f euillur e, av ec r ainur e, ou à s imple par ement pour les moulur es à pet it c adr e.

Rainure a Bois massifs b Panneaux de particules


e

Liaisons mobiles
e/3 Simple
Cloué (d’équerre) Agrafé (d’équerre) En onglet agrafé
Plats joints e À rainure
Les liais ons mobiles as s ur ent une r elat iv e ét anc héit é à l’air et à l’eau ent r e la par t ie mobile et la par t ie f ix e des ouv r ages menuis és . Les
ouv r ant s s ur bât is dor mant s ( a) s ont ut ilis és pour les por t es . I ls s ont s imples s ur dor mant , s imples s ur ouv r ant , av ec r ec ouv r ement ou à noix
av ec c ont r e- noix . Les ouv r ant s ent r e eux ( b) s ont ut ilis és pour les v olet s ( f euillur es de bat t ue ou c ouv r e- joint à une ou deux f ac es ) et les
e v ant aux c oulis s ant s ( liais ons à joint s s ouples ou à plat s ur bât i) .

e/5 Moulure Dormant Feuillure Battement Jeu de Feuillure


Double de battue rapporté fonctionnement Battement rapporté de battue Couvre-joint
e visible
Coupe

À mi-bois À paume carrée Mortaise borgne Tenon vif e/3 À simple parement Sur dormant Sur dormant Sur ouvrant Une face Deux faces Ordinaire À couvre-joints
(une seule face à arête façonnée) Feuillures simples Liaisons à feuillure de battue
Arasé d’onglet Battement embrevé
sur parement Mouton Côte
e/3 Tenon avec Chambre de
arasement décompression
à barbe
allongée Joint
e Gueule de loup
Avec recouvrement Joint souple
Flottage Liaison à noix et Double embrevé Mouton gueule de loup d’étanchéité
Arasée d’onglet À paume grasse Tenon bâtard Avec embrèvement Feuillure Feuillure double contre-noix embrevée
sur parement Flottage Liaisons avec battement rapporté Liaison à joints souples Liaison à plat
Entailles Liaisons directes À feuillure
Enfourchements sur bâti
a Liaisons de cadres à arêtes vives b Arêtes façonnées a Liaisons mobiles, ouvrants sur bâtis dormants b Liaisons mobiles, ouvrants entre eux
244 245
ehcram aç
Fixation au plafond Organes de rotation
Portes et blocs-portes
Trois grandes catégories de blocs-portes sont distinguées : les blocs-portes destinés aux cloisons et aux Les huis s er ies peuv ent êt r e r eliées au plaf ond par :
Ouvrant Dormant
murs peu épais, les blocs-portes palières sur mur épais, et les blocs-portes d’extérieur destinés aux - des aiguilles pr ov is oir es , dépos ées lor s du mont age des c lois ons ( a) ;

habitations individuelles. Les blocs-portes palières et d’extérieur assurent l’isolation thermique et - des aiguilles en bois ou en mét al, noy ées dans la c lois on ( b) ;

acoustique. Elles peuvent être également coupe-feu et protéger contre les effractions (notamment pour
- des ét ais t ubulair es à r es s or t ( c ) ;

Comment - des lat t es av ec c oins de c alage en plaf ond ( d) .

les effractions de niveau 1, soit 5 minutes avec un outillage réduit). Rondelle


de friction
en laiton
Bracelets
Vocabulaire élastiques Aiguilles
(fer T) Rondelle de friction Paumelle Gond
Le bloc - por t e c ompr end :
a Aiguilles
- le v ant ail, ar t ic ulé s ur
Jeux de mobilité provisoires
l’huis s er ie par des
paumelles , à dr oit e ou à b
gauc he ;
- l’huis s er ie, s olidair e du 0,20 m 1 mm Huisserie
g r o s oe u v r e , e n b o i s , e n
Écharpe Manchon de
caoutchouc
mét al ou en PVC ;
- une s er r ur e.
Bois Métal PVC Étai tubulaire
Les huis s er ies s ont Vantail Béquille Profilés d’huisserie à ressort
f ix ées aux mur s et 0,80 m double
c lois ons av ec des pat t es
à s c ellement , Serrure Brique Cloison c
maint enues à l’aide de
plât r e ou de mor t ier de
c iment . Pour les c lois ons
Pied-de-biche
légèr es , des pat t es de
t ôle minc e s ont v is s ées Pour dégonder une por t e, il f aut

ou c louées . Enduit Patte Huisserie Bâti dormant Coin l’ouv r ir à 90° pour la dégager de s a

Paumelles Latte
f euillur e, puis la s oulev er pour f air e

0,80 m Fixation de l’huisserie Fixation du bâti dormant Barre d’écartement s or t ir les paumelles de leur logement . On peut

1,05 m sur cloisons et murs minces (murs épais) s ’aider en appuy ant av ec le pied s ur un lev ier et une
c ale ou un pied- de- bic he engagé s ous l’ouv r ant .

d Dégondage d’une porte


Calfeutrement Contre-chambranle
0,25 m Cadre Ébrasement
d’embrasure Organes de fermeture et de manoeuvre
2 mm 1,5 mm Battement Chambranle
rapporté Porte Le pêne ( par t ie mobile de la s er r ur e) , qui v ient s ’ins ér er dans la gâc he ( par t ie f ix e s it uée s ur l’huis s er ie) , as s ur e la f er met ur e du v ant ail. Les
béquilles et les bout ons , r onds ou ov ales , c ommandent la s er r ur e par l’int er médiair e d’un c ar r é v enant s ’ins ér er dans le f oliot . Les f er met ur es

Bloc-porte Fixation du cadre Fixation du chambranle dit es « ant ipanique » per met t ent l’ouv er t ur e ins t ant anée, de l’int ér ieur , s ur s imple pous s ée.

d’embrasure en applique
Têtière Coffre Gâche Tête du pêne Cloison Foliot
dormant ou fouillot Palâtre
vertical
Garnissage du vantail

Pour l es por t es pl ei nes , s ont di s t i nguées l es por t es i s opl anes ( a) , l es por t es à m oul ur es pet i t ou
gr and c adr e ( b) qui r eç oi v ent des panneaux pl ans , des gl ac es , ou des pl at es - bandes s i m pl es ou
doubl es . Pour l es por t es v i t r ées ( c ) , s ont di s t i nguées l es por t es av ec bât i s où l a v i t r e es t f i x ée à
l ’ ai de de par c l os es , l es panneaux de v er r e où l ’ appui es t as s ur é par un j oi nt en néopr ène et l es
Champ embrevé Fermeture
Pêne demi-tour Palâtre
por t es i s opl anes où l ’ oc ul us es t f i x é dans une m oul ur e gr and c adr e.
Pêne antipanique
a Porte pleine isoplane
Serrure bec-de-cane Serrure à pêne dormant et demi-tour Serrure entaillée
Parclose Huisserie Porte en verre (coffre vertical) (coffre horizontal) ou encastrée
Joint néoprène Foliot ou fouillot
Plate-bande double Bâti Vitrage
Moulure petit cadre Panneau de verre Béquille Serrure
Parclose Vitrage Oculus Carré
Bouton
Panneau à glace Moulure grand cadre
Moulure grand cadre Avec bâtis Porte isoplane Grand cadre
Isoplane à moulure Serrure tubulaire
b Portes pleines à moulures c Portes vitrées (barillet à goupilles) Serrures mortaisées ou lardées Organes de manoeuvre

246 247
ehcram aç
Dimensionnement des espaces de manoeuvre
Accessibilité des portes
Les portes des bâtiments accessibles doivent pouvoir être utilisables par des personnes à mobilité
réduite. Cela concerne principalement la largeur de passage, la facilité de manoeuvre et le repérage des L’extrémité de la poignée doit se situer à plus de 0,40 m
parties vitrées. Les portes doivent pouvoir être manoeuvrées sans effort excessif. Cette exigence a des
Appr oche f r ont al e

d’un angle rentrant de parois. Une largeur de circulation


Comment conséquences sur la forme de la poignée, sa position sur la porte et la force à exercer sur celle-ci. - ouv er t ur e en t ir ant :
de 1,20 m en habitation peut donc se révéler insuffisante.
longueur de l’es pac e
d e m a n oe u v r e
≥ 1,20 m 0,90 m
≥ 2, 20 m ;
- ouv er t ur e en
pous s ant : longueur de
l ’ e s p a c e d e m a n oe u v r e
Caractéristiques dimensionnelles ≥ 1, 70 m.
≥ 2,20 m
Si la porte est d’une largeur > 0,90 m, la longueur de l’espace
Les por t es doiv ent pr és ent er une lar geur minimale de 0, 90 m pour per met t r e le pas s age d’une per s onne en f aut euil r oulant . Cet t e lar geur
de manoeuvre de porte se calcule en additionnant 1,30 m 1,30 m
doit of f r ir une lar geur de pas s age minimale de 0, 83 m lor s que le v ant ail es t ouv er t à 90°. Si la por t e c ompor t e plus ieur s v ant aux , le v ant ail
à la largeur de la porte.
u t i l i s é c o u r a m m e n t d o i t r e s p e c t e r c e s d i s p o s i t i o n s e t u n e p e r s o n n e a s s i s e d o i t p o u v o i r m a n oe u v r e r s e u l e l e d e u x i è m e b a t t a n t . L a p o i g n é e
doit av oir une f or me per met t ant une s ais ie ais ée. Elle doit pouv oir év ent uellement êt r e ac t ionnée av ec une aut r e par t ie du c or ps que la
Ouverture en tirant
main, c omme le c oude. La pr éf ér enc e v a aux poignées de t y pe « béquille » ; les poignées « boule » ou « bout on » s ont à pr os c r ir e.

Effort de poussée ≤ 50 N,
même en présence d’un ferme-porte 1,20 m
≥ 1,20 m Dans le cas d’une porte à ouverture automatique,
≥ 0,83 m l’espace de manoeuvre a une longueur de 1,30 m
0,8 cm perpendiculairement à l’axe d’ouverture.
≥ 0,40 m Porte à ouverture automatique
6,6 cm ≥ 1,70 m
≥ 0,30 m Ouverture en poussant

14 cm Entre 0,90 1,30 m 0,90 m


et 1,30 m Appr oche l at ér al e

≥ 0,30 m Dimensions des poignées - ouv er t ur e en t ir ant :

Ressaut de seuil à éviter


longueur de l’es pac e

≥ 0,40 m
d e m a n oe u v r e

≥ 0,30 m ≥ 2, 20 m ;

≥ 0,90 m - ouv er t ur e en ≥ 1,20 m ≥ 1,20 m


≥ 0,40 m pous s ant : longueur de

Dimensions des portes Position des poignées


l ’ e s p a c e d e m a n oe u v r e
≥ 1, 70 m.

≥ 2,20 m ≥ 1,70 m
Étapes de franchissement
Ouverture en tirant Ouverture en poussant

≥ 2,20 m
La m anoeuv r e des
por t es par une
per s onne en f aut eui l
r oul ant néc es s i t e
2,20 m 1,30 m Sas

pl us i eur s m ouv em ent s L’extrémité de la poignée doit


et un es pac e Les es pac es de se situer à plus de 0,40 m d’un
m i ni m um . Af i n de 0,90 m m a n oe u v r e d e s s a s
≥ 1,20 m angle rentrant de parois.
gar ant i r un c onf or t doiv ent êt r e c alc ulés
Une largeur de circulation de 1,20 m
d’ us age opt i m al , des
« es pac es de
hor s débat t ement
év ent uel de l’aut r e
peut donc se révéler insuffisante.
m anoeuv r e » s ont 0,30 m por t e, af in d’év it er de

r és er v és et di m ens i on- la bloquer lor s de la

nés en f onc t i on de 1 Atteindre la poignée 2 Reculer en tirant la porte 3 Franchir la porte m a n oe u v r e d e l a

l ’ appr oc he f r ont al e ou
Ouverture en tirant pr emièr e por t e par une ≥ 2,20 m
l at ér al e de l a por t e per s onne en f aut euil
ai ns i que de s on s ens r oulant . Cec i peut
La porte non manoeuvrée ≥ 2,20 m
ne doit pas débattre dans l’espace
de m anoeuv r e ( t i r ant c onduir e à dimens ion-
ner des s as d’une
de manoeuvre de l’autre porte.
ou pous s ant ) .

0,50 m longueur de 3, 10 m
( 2, 20 m plus 0, 90 m de
débat t ement de por t e) .

0,90 m 0,90 m 0,90 m ≥ 1,20 m

0,30 m 1,30 m
1 Atteindre la poignée 2 Pousser la porte 3 Franchir la porte
Ouverture en poussant ≥ 2,20 m
248 249
ehcram aç
Plâtre et staff Ouvrages en staff

Les plâtres de construction utilisés comme enduits intérieurs sont mis en oeuvre sur un support qui peut Le s t af f es t un mat ér i au obt enu par l e moul age mi nc e d’ un pl ât r e à moul er s péc i f i que, c onv enabl ement gâc hé et ar mé de f i br es , de t oi l es ou de

être un mur, une cloison ou un plafond. Ils sont appliqués comme finition à l’intérieur des bâtiments pour t r ei l l i s . Pr éf abr i qué par él ément s ( moul ages ou pl aques ) , l ’ ouv r age en s t af f es t mi s en pl ac e par j ux t apos i t i on de c es él ément s , f i x és au s uppor t par

recevoir une peinture, un papier peint, etc. Ils sont appliqués manuellement ou par projection des s us pent es génér al ement mét al l i ques , pui s s c el l és ent r e eux et r ej oi nt oy és af i n de pr és ent er des s ur f ac es c ont i nues s ans j oi nt appar ent ( a) . Les

mécanique. Les ouvrages en staff sont constitués d’éléments prémoulés, fixés au mur ou au plafond par
ac c es s oi r es de f i x at i on as s ur ent l ’ éc ar t ement de l ’ ouv r age en pl ât r e de s on s uppor t ; i l s s ont c ons t i t ués de pat i ns de s c el l ement , s us pent es de t y pe

Comment pol oc hons s i mpl es ou doubl es , de t i ges f i l et ées , et c . ( b) .

des suspentes, scellés et jointoyés entre eux afin de présenter des surfaces continues
sans joint apparent.
Outils du plâtrier Suspente
Le plât r ier doit pos s éder les out ils adapt és :
- la t r uelle, c ar r ée, r onde ou en langue de c hat , t r ès ef f ic ac e pour enduir e le plât r e ;
- la t r uelle Ber t helet pour aplanir les ex c ès s ur un r ac c or d de plât r e. Le plât r ier ut ilis e le c ôt é dent elé
Support
pour l’ébauc he et le c ôt é lis s e pour la f init ion ;
- la t aloc he de plât r ier pour ét endr e le plât r e s ur la s ur f ac e à t r av ailler av ant de l’appliquer à l’aide d’une
(surface continue)
t r uelle ; Rosace appliquée sur le plafond
- l’auge, r éc ipient dans lequel es t pr épar é le plât r e. Elle ex is t e en dif f ér ent es dimens ions s uiv ant la quant it é
à pr épar er . Le malax eur per met d’obt enir un mélange lis s e s ans gr umeaux ;
Plafond, corniche et contre-cloison
- la r ègle de plât r ier , d’une longueur de deux mèt r es , indis pens able pour aligner les élément s .
à écartement du support
Rosace
Moulure appliquée sur contre-cloison
Plafond, corniche et contre-cloison à écartement du support
a Ouvrage en staff à écartement du support

Truelles Fixation au support Fixation au support


Taloche ou lisseuse
Suspente Tige métallique Tige métallique
Malaxeur en polochon

Ø ≥ 20 mm Ø ≥ 5 mm Ø ≥ 5 mm
Truelle Berthelet Auge Patin dédoublé Patin simple

Règle à araser Vêtements de travail adaptés,


Escabeau pantalons multipoches avec renforts aux genoux

mm
Enduits sur murs et sur plafonds Plafond 150
à
Suspente en polochon simple 100 Suspentes en fer rond
Solives porteuses
Trame de renfort Profilé
La s ur f ac e doit êt r e pr opr e, s èc he
et dégr ais s ée. Le plât r e es t
appliqué s ur les mur s en une ou
deux c ouc hes à l’aide d’une t r uelle Tige métallique Tige métallique
ou d’une t aloc he ( a) . Les r ac c or ds
Ø≥
s ont ar més au moy en d’une t r ame 15 m
de r enf or t ; l’ut ilis at ion de pr of ilés m
per met de plât r er c or r ec t ement les
angles s or t ant s .
Les plaf onds en plât r e s ont
r éalis és s ur un lat t is mét allique ou
en bois ( b) . Les enduit s s ont
Lattis Enduit
ex éc ut és manuellement en une ou de plâtre
deux c ouc hes . Une pos e par

mm
pr ojec t ion méc anique s ’ef f ec t ue en

à 150
100
une c ouc he et en deux pas s es
s uc c es s iv es s i l’épais s eur à gar nir
es t t r op impor t ant e. L’épais s eur
d’un enduit es t de 8 à 12 mm.
Patin simple, dit « à la parisienne » Patin dédoublé, dit « à la nantaise »
a Enduit sur un mur b Enduit sur un plafond b Accessoires de fixation et de suspente

250 251
ehcram aç
Plafonds suspendus
Plafonds suspendus démontables

Les plafonds suspendus sont constitués d’un système de suspension (généralement une ossature Ces plaf onds s ont c ompos és d’élément s d’habillage épais ( plaques en laine minér ale, bois , laine de bois , plât r e, et c . ) ou minc es ( bac s

métallique) et d’éléments d’habillage en bois, en plâtre, en métal, etc., de tailles et de formes diverses. Ils mét alliques av ec bor ds r elev és en ac ier , en aluminium, et c . ) emboî t és s ur une os s at ur e c ons t it uée d’un maillage de pr of ilés mét alliques .

permettent d’assurer les finitions et de camoufler les gaines et canalisations de distribution électrique ou
Les os s at ur es peuv ent êt r e appar ent es ( a) ou c ac hées ( b) lor s que les élément s s ont mont és bor d à bor d s ur les quat r es c ôt és .

Comment de fluides. Ils permettent également des économies d’énergie grâce à la mise en place d’isolant entre les
montants de leur ossature.

Plafonds suspendus non démontables

Ces plaf onds s ont c ompos és de


plaques de par ement en plât r e,
munies d’une f ac e c ar t onnée,
c louées ou v is s ées s ur une
os s at ur e en bois ou en mét al.
Les os s at ur es s ont c ons t it uées de
pr of ilés en t ôle d’ac ier qui peuv ent

Pose des cornières périphériques Mise en place des ossatures Mise en place de l’isolant
êt r e :

primaire et secondaire
- de t y pe C ou W ( dit s « omega ») ,
appelés « f our r ur es » lor s que leur
bas e s er t d’appuis aux plaques et
« mont ant s » lor s que leur s ailes
s er v ent d’appui aux plaques ;
- de t y pe L, appelés « c or nièr es »,
des t inés à la r éalis at ion des r iv es
Suspente
des plaf onds ;
- de t y pe U, appelés « r ails »,
Ossature Profil
ut ilis és en r ac c or d pér iphér ique.
Isolant éventuel principale d’ossature primaire
Les pr of ilés doiv ent êt r e pr ot égés
c ont r e la c or r os ion par galv anis a-
t ion à c haud.

Plaque de plâtre
Profil Fixation Profil
d’ossature primaire Suspente par vissage d’ossature secondaire
(fourrure ou rail) Pose des éléments d’habillage Passage des câbles
dans l’ossature et canalisations a Ossatures apparentes
dans le plénum
Profil
d’ossature secondaire
(fourrure ou rail)
Réalisation des joints Dispositifs de suspension

b Ossature cachée
Le bor d des plaques de plât r e de plaf ond
es t aminc i pour r ec ev oir une bande de
Les élément s d’os s at ur e s ont f ix és à la s t r uc t ur e por t eus e au moy en de s us pent es , dont la
nat ur e et les f or mes s ont v ar iées : t iges dr oit es ou f ilet ées , plat s , t ubes , et c . Le nombr e de
Tige filetée
c alic ot qui dis s imule et r enf or c e les joint s . s us pent es , leur s ec t ion et leur es pac ement s ont f onc t ion de la c har ge à s uppor t er . Les
Celle- c i es t mis e en plac e s ur une c ouc he f ix at ions doiv ent êt r e r épar t ies de s or t e que la déf aillanc e de l’une d’elles n’ent r aî ne pas la
de r emplis s age s er v ant à l’ac c r oc hage et c hut e du plaf ond s us pendu.
r eç oit deux c ouc hes d’enduit de f init ion.

Suspentes rapides
Ressort

Calicot

Joint Bord aminci de la plaque


Remplissage
du joint Coulisseau avec tige filetée
Calicot
1re couche Cornière périphérique Élément d’habillage
d’enduit Tige lisse à crochet Éclairage

2e couche Plafond suspendu démontable


d’enduit
252 253
ehcram aç
Cloisons de distribution intérieures
Cloison sur ossature métallique

Les cloisons sont des parois intérieures non porteuses qui permettent de partager l’intérieur d’un Ces c l oi s ons s ont c ompos ées d’ une os s at ur e mét al l i que c ompr enant un r ai l haut f i x é au pl af ond, un r ai l bas f i x é au s ol et une s ér i e de mont ant s

bâtiment. Elles délimitent les pièces sèches (séjour, chambres, etc.) et les pièces humides (cuisine, salle v er t i c aux ( a) . Cet t e os s at ur e r eç oi t év ent uel l ement un i s ol ant t her mi que et ac ous t i que. El l e es t habi l l ée de par t et d’ aut r e de pl aques de pl ât r e

d’eau, etc.). Lorsqu’elles séparent des logements contigus entre eux ou lorsqu’elles sont placées entre
v i s s ées . Pour l a pos e des por t es s t andar d, l es mont ant s d’ os s at ur e s ont s ol i dar i s és au bât i dor mant par v i s s age di r ec t ; des f i x at i ons c ompl émen-
t ai r es peuv ent êt r e pr év ues en pi ed et s ur l a t r av er s e haut e de l ’ hui s s er i e ( b) . Les mont ant s d’ os s at ur e doi v ent êt r e r enf or c és au dr oi t des por t es

Comment des logements et les circulations communes, elles doivent répondre à des exigences d’isolation l our des . Un j eu es t ménagé ent r e l e s ol et l e bas de l a pl aque de pl ât r e f i x ée s ur l a l i s s e bas s e. Dans l es pi èc es humi des , des j oi nt s doi v ent êt r e

acoustique et de comportement au feu précises. i nt er pos és ent r e l e s ol et l a l i s s e bas s e ( c ) . Pour év i t er l a c hut e de per s onnes , des di s pos i t i ons s péc i f i ques ( r enf or t s et f i x at i ons ) s ont pr év ues
pour l es c l oi s ons en s ur pl omb ( mez z ani nes , c ages d’ es c al i er , et c . ) ( d) .

Plafond
Rail
Cloisons en petits éléments manufacturés
Bande et enduit Renfort
d’angle
O n di s t i ngue di f f ér ent es t ec hni ques de r éal i s at i on des c l oi s ons en m aç onner i e de pet i t s él ém ent s qui ut i l i s ent :
- des él ém ent s à endui r e ( br i ques pl ât r i èr es ( a) , br i ques pl ei nes , bl oc s de bét on, et c . ) ;
- des él ém ent s l i s s es à as s em bl er , équi pés de di s pos i t i f s de j oi nt oi em ent t el s que r ai nur e et l anguet t e qui per m et t ent de r édui r e v oi r e de s e Jonction en T Jonction d’angle
pas s er d’ endui t de f i ni t i on ( bl oc s de bét on c el l ul ai r e ( b) , c ar r eaux de pl ât r e ( c ) , et c . ) .
Isolant éventuel

Rainure Vis de fixation


Emboîtement de la plaque de plâtre
Enduit Rail pour renfort éventuel
de plâtre Porte lourde
Languette Montant (ossature renforcée)
Oméga soudé

Plaques de plâtre
Bande et enduit
Vis

Semelle résiliente a Cloison sur ossature métallique Rail Étrier


a Briques plâtrières b Blocs de béton cellulaire c Carreaux de plâtre
Plaque Plaque
Vis standard hydrofugée
H1
Joints souples Porte standard
Cloison sur réseau alvéolaire
Rail
Les c l oi s ons non por t eus es aut os t abl es en panneaux à âme al v éol ai r e, d’ une haut eur d’ ét age, s ont c ompos ées de deux pl aques de pl ât r e b Jonction avec les huisseries
c ol l ées s ur un r és eau al v éol ai r e en c ar t on. Leur mont age s ’ ef f ec t ue au moy en de l i s s es bas s es et haut es en boi s ou mét al l i ques , de c l av et t es
r épar t i es s ur l a haut eur qui s ol i dar i s ent l es pl aques ent r e el l es . Pièces sèches Pièces humides
Rail c Pose sur dalle brute Feuillard
Rail ou tasseau ou tasseau Plaques de plâtre métallique
Traitement de joint ép. 6/10
par bande et enduit Plaque de plâtre Montant métallique
Colle néoprène Rail (aile découpée
Montant tous les 0,60 m 0,10 m Montant
Plaques de plâtre Potelet Jonction en T métallique Plot de pour fixation sur dalle) métallique
en bois mortier adhésif Vis + cheville
Renfort d’angle 0,60 m mini Rail
métallique
5 mm

ellad-ed-zeN
mm 5 tnioJ
0,05 m 1m
Potelet en bois mini
0,05 m
Jonction d’huisserie Jonction d’angle i
in Bande à joint
0,05 m 0 mm Rail
Clavette 0 ,6 Joint souple
de fractionnement
Rail (aile découpée
tous les 0,60 m métallique
de jonction mini
Traitement de joint pour fixation sur dalle)
par bande et enduit Dalle Montant métallique Plaque
Vis ou pointe de plâtre Bande à joint
72 ou 92 mm
Clavette de guidage Semelle d Renforcement des cloisons en surplomb

254 255
ehcram aç
Parquets
Parquet en pose flottante

Trois modes de pose de parquet sont distingués : clouée sur lambourdes, collée et flottante. Les parquets En pos e f l ot t ant e, l es l ames de par quet ne s ont pas f i x ées au s uppor t mai s l i ées ent r e el l es et pos ées «

sur lambourdes sont constitués de lames massives en bois, d’une épaisseur de 16 à 22 mm et de longueur f l ot t ant es » s ur une s ous - c ouc he qui l es s épar e du s uppor t ( a) . Les l ames , qui peuv ent êt r e c ont r ec ol l ées ( b)

variable. Elles sont fixées perpendiculairement sur des lambourdes, pièces de bois brutes de sciage,
ou s t r at i f i ées , s ont as s embl ées par c ol l age ou par v er r oui l l age ( c ) . Un j eu pér i phér i que d’ une l ar geur d’ au
moi ns 0, 15 % de l a pl us gr ande di mens i on c ouv er t e par l e par quet per met s a l i br e di l at at i on ( d) . I l ne doi t pas

Comment utilisées comme support des lames. Les parquets collés sont fixés sur le support au moyen de colle. Les êt r e i nf ér i eur à 8 mm.

parquets flottants sont assemblés et liés entre eux mais ne sont pas fixés au support. Jeu Lame de parquet
périphérique

Parquet sur lambourdes

Le par e- v apeur as s ur e la pr ot ec t ion c ont r e les r emont ées d’humidit é. Les lambour des peuv ent êt r e f lot t ant es ou f ix ées à l’aide de v is à
f r apper . Des c ales r at t r apent les déf aut s év ent uels de planéit é de l’as s is e. L’as s emblage des lames es t ajus t é à r ainur e et languet t e. Les Couche d’usure Finition
lames s ont f ix ées aux lambour des par un c louage oblique dis s imulé dans leur s languet t es , la t êt e du c lou ét ant enf onc ée à l’aide d’un
c has s e- c lou.

Clou « tête d’homme »


Sous-couche
Âm (panneau) Cont ebalancement
a Pose flottante 15 mm dans le sens (placage mince)
Assemblage à de la longueur des lames b Lame contrecollée
rainure et languette

Par collage (la lame est retournée)

semal sed rueugnol al ed


Finition Cale provisoire

snes el snad mm 51
Bloc de frappe
Fixation des lames

m8
par clouage oblique
Lambourde
Lame contrecollée

0,30 à 0,45 m 12 mm dans le sens de la largeur des lames


maxi Vis à frapper pour fixation éventuelle Par verrouillage 10 m Des cales provisoires permettent de respecter
Lame massive des lambourdes le jeu périphérique lors de la pose
Rainure Languette Pare-vapeur Assise (dalle) Cale en l’absence de pare-vapeur c Assemblage des lames Exemple de calcul d Jeu périphérique

Pose des lambourdes Pose des lames


Points singuliers

Les lambour des s ont pos ées s elon un éc ar t ement Plus ieur s pos es et dis pos it ions es t hét iques s ont pos s ibles s elon la nat ur e
r égulier max imal de 45 c m et alignées av ec des joint s du s uppor t et la dis pos it ion des joint s . Us uellement , les lames à par quet Une ent ai l l e en pi ed d’ hui s s er i e per met de
Entaille Plinthe
déc alés d’une r angée à une aut r e. Elles s ont f lot t ant es s ont or ient ées per pendic ulair ement au mur qui pr és ent e l’éc lair ement di s s i mul er l e j eu pér i phér i que ( a) ; i l es t mas qué
du montant
ou f ix ées à l’as s is e. nat ur el le plus impor t ant . en pl i nt he par l a pos e d’ un pr of i l quar t de r ond ( b) .
de l’huisserie Profil quart de rond
Les j oi nt s de di l at at i on du gr os oeuv r e ne doi v ent

Sous-couche pas êt r e r ec ouv er t s par l e par quet , ar r êt é de par t


Parquet résiliente mince Lambourde et d’ aut r e du j oi nt et r ec ouv er t par un pr of i l
ou pare-vapeur per met t ant s a di l at at i on ( c ) . Le j eu néc es s ai r e au
pas s age de t uy aux ( c hauf f age, c anal i s at i ons d’ eau,
et c . ) es t r ec ouv er t au moy en d’ une r ondel l e ( d) .

Assise Les bar r es de s eui l per met t ent l e r at t r apage de

Pose des lames à l’anglaise à coupe perdue ni v eau ent r e deux pi èc es ou ent r e des r ev êt ement s
de s ol de nat ur e et d’ épai s s eur di f f ér ent es ( e) .

Jeu périphérique
Parquet avec lambourdes flottantes Profil métallique a Pied d’huisserie b Plinthe
Pose des lames Barre de seuil Carrelage
à bâtons rompus Rondelle fendue
Parquet Solive Lambourde
Pose des lames à l’anglaise à joints sur lambourdes

Joint de dilatation Parquet


du gros oeuvre Profil de fixation
Pose des lames par clipsage
Parquet avec lambourdes fixées par clouage en point de Hongrie
sur les solives Pose des lames à l’anglaise à coupe de pierre c Joint de dilatation d Traversée de tuyau e Rattrapage de niveau

256 257
ehcram aç
Pose collée
Carrelages
La pose scellée est réalisée au mortier de scellement sur une chape de ciment sèche et permet la pose de La pos e mur ale ou au s ol des c ar r eaux es t ef f ec t uée par s imple ou double enc ollage ( a) .

carreaux de gabarits irréguliers : rustiques, artisanaux ou terres cuites. Ce type de pose exige que le sol
Génér alement , on pr at ique le double enc ollage pour des c ar r eaux de dimens ions s upér ieur es à

soit solide et stable. Il est fréquemment utilisé pour les pièces humides : cuisine, salle de bains, terrasse,
45 × 45 c m ou s ur les s ur f ac es dont la planéit é de la c hape n’es t pas as s ur ée. Des f r is es , jonc s
et c or nic hes per met t ent de délimit er des z ones c ar r elées ou de c r éer des mot if s déc or at if s ( b) .

Comment etc. Pour la pose en étage, l’avis d’un architecte est nécessaire afin de respecter la charge que peut Pour que les joint s s oient ident iques , un c r ois illon es t int er pos é ent r e c haque c ar r eau ( c ) . Af in

supporter le sol existant. La pose collée, murale ou au sol, est réalisée par simple ou double encollage. d’év it er les inf ilt r at ions , le r ac c or d aux appar eils s anit air es ou aux plans de t r av ail es t as s ur é
par un joint s ilic one ou un pr of ilé d’ét anc héit é ( d) . Des pr of ilés en aluminium ou en PVC
per met t ent la f init ion pér iphér ique des s ur f ac es c ar r elées et des plans de t r av ail ( e) .

Les out ils de c oupe per met t ent de déc ouper les c ar r eaux aux dimens ions adéquat es . Selon
Pose scellée sur chape la s ur f ac e de c ar r elage à pos er , s ont ut ilis és des out ils s imples t els que c ar r elet t e ou
meuleus e d’angle ou plus per f ec t ionnés : t r onç onneus e ou s c ie de c ar r eleur à eau.

La c hape, d’une épais s eur de 4 à 7 c m, es t r éalis ée au mor t ier maigr e : mélange c haux / c iment et s able nat ur el lav é de gr anulomét r ie
0, 2/ 0, 4. Une bande de r emont ée en mous s e le long des mur s per met les dilat at ions év ent uelles . Le mor t ier es t t ir é à la r ègle de niv eau
Colle Joint
pour obt enir une f or me plane. Les c ar r eaux peuv ent êt r e pos és s ur une c hape déjà t ir ée ou au f ur et à mes ur e de l’ét alement du mor t ier .

Cale ou Carrelage Croisillon


croisillon non encollé
Niveau Tracé à 1 m
à eau
Niveau
sol fini
O
1 Placer des repères (carreaux provisoire- 3 Des cales placées au fur et à mesure Colle
ment scellés) dans les 4 angles de la pièce. de la pose des carreaux permettent Simple encollage (mur seulement) Colle
d’obtenir des joints réguliers. Assise
Colle Cabochon
4 A Profilé d’étanchéité c Espacement des joints
Cloison
Sol brut C O D Carrelage
90° encollé Receveur
de douche
B Joint
Si le sol est brut, tracer un trait de niveau à 1 m de haut sur entre le receveur
le pourtour de la pièce avec un niveau à eau et un cordeau et la cloison
traceur. À partir de ce trait est tracé un autre trait de niveau 2 Tracer les axes de la pièce. Le point O 4 Contrôler la planéité de l’ensemble à Profilé d’étanchéité
correspondant à la hauteur du sol fini. sert de point de départ de la pose. l’aide d’une règle et d’un niveau à bulle. Joint
Double encollage (mur et carrelage) silicone
sanitaire
a Simple et double encollage
Calepinage Joints Terminaison de Plage
frise en corniche carrelée
Raccord d'angle sortant de
Frise en corniche frise en corniche
Raccord d'angle sortant
Le c alepinage r epr és ent e l’agenc ement des c ar r eaux : Leur r ôle es t d’as s ur er la f init ion et d’empêc her l’humidit é d’alt ér er le
pos e dr oit e, diagonale, alignée ou non, et c . I l es t s c ellement du c ar r eau. Pour amélior er les per f or manc es du joint en poudr e
Jonc de jonc Joint de silicone
pos s ible de les pos er en as s oc iant f or mat s et c ouleur s . ( blanc , gr is ou c olor é) , un as s ouplis s ant peut êt r e ajout é à l’eau de d Joints sur appareils sanitaires
La s ur f ac e à c ouv r ir doit êt r e c alc ulée s ans t enir gâc hage. Pour la liais on ent r e le c ar r elage et les équipement s s anit air es , un
c ompt e des joint s qui ne r epr és ent ent que 1 à 3 % de la joint de s ilic one adapt é doit êt r e employ é. Pour les pièc es d’une s ur f ac e de
s ur f ac e. 5 % s ont ajout és pour les déc oupes d’une pos e plus de 15 m² , un v ide de 3 mm au dr oit des mur s év it e les r is ques de
dr oit e et 15 % pour une pos e en diagonale. s oulèv ement dus à la dilat at ion.

Assemblage pour quart de rond Joint de dilatation

La colle à joint est étalée au moyen d’une


raclette. Lui laisser le temps de s’écouler
À l’aide d’un seau d’eau et d’une éponge,
le surplus est enlevé. La finition consiste Frise Carrelage mural Carrelage de sol Plinthe
Raccord d'angle sortant de frise Arête d’un mur Nez de marche
sous le carrelage permet d’obtenir une à lustrer l’ensemble du carrelage avec un décorative
Pose diagonale Pose diagonale meilleure adhérence. chiffon doux. b Accessoires décoratifs e Profilés de finition
à joints alignés à joints croisés
258 259
ehcram aç
Revêtements de sol textiles
Surfaces d’usage (velours)

Les revêtements de sol textiles sont classés selon leur confort à la marche, leur participation au confort On appel l e moquet t e un t api s
Velours
acoustique et leur aspect décoratif. Leur facilité de pose et d’entretien est déterminante pour le choix dont l a s ur f ac e d’ us age es t un

des constructeurs et des utilisateurs. À partir de deux familles principales, à savoir moquettes et tapis
v el our s . Sont di s t i ngués t r oi s
t y pes de v el our s , pr odui t s

Comment plats, les revêtements de sol textiles sont classés selon plusieurs critères : type de fabrication, de s el on l es t ec hni ques du

soubassement, d’envers et nature de la couche d’usage. Sont distingués également les différents types de t ouf f et age et du t i s s age ( a) :
Coupé Bouclé b Velours glacé
surfaces d’usage (velours) et les tapis tissés, touffetés ou aiguilletés. - l e v el our s c oupé d’ as pec t
v el our s gl ac é ( b) , s ax ony ( c ) ,
f r i s é ( t wi s t ) et l ongues mèc hes
( s hag) , l a di f f ér enc e d’ as pec t
Aspect Bouclé
Classement des revêtements de sol textiles
r és i dant dans l a t or s i on et l e velours coupé
f r i s age des f i br es c ons t i t uant glacé
l e poi l ; c Saxony
Suivant la technologie de fabrication du velours ou de la couche d’usage, - l e v el our s bouc l é, dév el oppé

on distingue les principaux sols textiles suivants :


Soubassement Velours
gr âc e à l a t ec hni que du
Saxony Bouclé Bouclé
- les tissés (a) : produits réalisés sur un métier à tisser en une ou plusieurs opérations ; t ouf f et age d’ as pec t bouc l é
uniforme avec
- les floqués (b) : moquettes obtenues par projection de fibres sur un support enduit adhésif ; uni f or me ( d) , bouc l é s t r uc t ur é,
plusieurs
- les nappés : moquettes dont le velours est constitué par une nappe de fils ou de fibres, plissée et fixée sur un support par enduction où l es bouc l es haut es
hauteurs
ou adhésif (c) ou encore directement dans un adhésif formant support (d) ; v oi s i nent av ec l es bouc l es Frisé (structuré)
- les aiguilletés plats (e) : tapis dont la couche d’usage est constituée de matières textiles enchevêtrées et liées entre elles par la pénétration bas s es , et bouc l é r as é ( t i p (twist) d Velours bouclé uniforme
d’aiguilles à barbes ; s hear ed ) , où l e s ommet des
- les aiguilletés à velours (f) : moquettes obtenues par aiguilletage de matières textiles, liées entre elles par des procédés physiques ou chimiques ; bouc l es haut es , v oi r e de t out es
Boucle Touffe
- les touffetés (g) : tapis dans lesquels les fils de velours sont insérés dans une étoffe-support, puis fixés par enduction ou adhésif. l es bouc l es , es t r as é ( e) ;
Longues Bouclé
- l e v el our s bouc l é c oupé qui
mèches rasé
Couche Velours coupé per met , en as s oc i ant l es deux
(shag) (tip sheared)
d’usage (nappe plissée de fils) t ec hni ques pr éc édent es , de
c r éer des mot i f s en r el i ef .

Etc. Soubassement
Boucles successives d’un velours (coupe longitudinale) a Types de velours e Velours bouclé rasé

Touffe de Duite de Soubassement


velours dessus d Nappés (velours fixé dans un adhésif formant support) Moquettes tissées Tapis touffetés

Nappe de fibres Aiguilles


superposées à barbes Fibres
Les moquet t es t is s ées s ont is s ues de dif f ér ent s t y pes
de f abr ic at ion et de mac hines de pr oduc t ion. I l ex is t e également
La v it es s e de pr oduc t ion des t apis t ouf f et és es t v ingt
à quar ant e f ois plus impor t ant e que c elle des t apis t is s és et peut

Duite enchevêtrées des t apis t is s és s ans v elour s ; les moquet t es à v elour s et at t eindr e 100 m à l’heur e. L’ut ilis at ion de f ibr es s y nt hét iques

Fil de chaîne Fil de chaîne d’envers not amment à v elour s c oupé s ont f r équemment ut ilis ées . Sont per met d’ex er c er s ur les f ils des t r ac t ions plus élev ées que s ur les

de force de liage dis t inguées les moquet t es t is s ées à v er ges ( a) et les moquet t es f ibr es nat ur elles . Le t apis t ouf f et é s e pr és ent e s ous f or me de t apis
« Ax mins t er » ( b) , par t impor t ant e des moquet t es t is s ées . Ces bouc lé ( a) , ou s ous f or me de t apis c oupé ( b) .
moquet t es d’ex c ellent e qualit é, s ur t out le v elour s à bas e de laine,

a Tissés c onv iennent par t ic ulièr ement à la pos e t endue.

Sens de la Aiguille
Couche Velours Couche fabrication Fibres entraînées
d’usage d’adhésif lors de l’aiguilletage Dossier
Touffe de Duite Sous-face
e Aiguilletés plats velours du tapis
de dessus
Couche d’usage
Fibres formant Fil velours
le velours
Soubassement Étoffe support
Fil de chaîne Fil de chaîne Duite Crochet
b Floqués de force de liage d’envers Surface du tapis
a Moquette tissée à verges a Tapis touffeté bouclé
Couche Velours bouclé Fibres retenues dans Couche d’envers
d’usage (nappe plissée le soubassement
de fils ou de fibres) Couche Velours coupé
f Aiguilletés à velours d’usage Dossier
Sous-face
Velours coupé Couche d’usage du tapis
Duite
Dossier Fil velours

Fil de chaîne Fil de chaîne Couteau Surface du tapis


Étoffe Adhésif de force de liage Crochet
Soubassement support (enduction)
Soubassement Enduction
c Nappés (velours fixé sur un support) g Touffetés b Moquette « Axminster » à bobines b Tapis touffeté coupé

260 261
ehcram aç
Peinture
Modes d’application Fissures

Les travaux de peinture participent à la protection et à la décoration intérieure et extérieure des Les out i l s de mi s e en oeuv r e de l a pei nt ur e per met t ent I l es t r ar e qu’ une pei nt ur e s e f i s s ur e s auf l or s qu’ el l e

bâtiments. Les peintures peuvent être appliquées sur des supports variés tels que les façades, les murs d’ appl i quer l e pr odui t s ur l e s uppor t et d’ as s ur er s a r épar t i - es t em pl oy ée en épai s s eur et que l e l i ant n’ as s ur e pl us

intérieurs ou les sols. Ces supports sont de différente nature : béton, enduits à base de plâtre, bois ou
t i on r égul i èr e. Sont di s t i ngués l es r oul eaux ( a) ut i l i s és pour l a c ohés i on. Lor s qu’ une f i s s ur e appar aî t , c ’ es t
l es gr andes s ur f ac es , l es br os s es ou pi nc eaux ( b) et l es génér al em ent l e s uppor t s ous - j ac ent qui en es t l a

Comment fer. Compte tenu de leur faible épaisseur, les peintures ne permettent pas de corriger leurs défauts de pi s t ol et s à pr es s i on d’ ai r ( c ) . c aus e et non l a pei nt ur e.

surface, rattrapés éventuellement au moyen d’enduits et de produits de ragréage.

Composants et opérations de mise en peinture

U ne pei nt ur e es t c om pos ée de quat r e él ém ent s pr i nc i paux ( a) :


- l e l i ant , or gani que ou m i nér al , es t l ’ él ém ent non v ol at i l de l a pei nt ur e ; i l adhèr e au s uppor t ;

a Rouleau
- l es pi gm ent s c ol or ent , opac i f i ent et r enf or c ent l e pouv oi r pr ot ec t eur des l i ant s ; i l s s ont m i nér aux , or gani ques ou m ét al l i ques et per m et t ent
l a r és i s t anc e à l a l um i èr e et à l a c hal eur , l a pr ot ec t i on ant i r oui l l e, et c . ; Faïençage Microfissures
- l e s ol v ant es t un pr odui t v ol at i l qui augm ent e l a f l ui di t é de l a pei nt ur e et f ac i l i t e s on appl i c at i on ; i l peut êt r e r em pl ac é par de l ’ eau ( ém ul s i on)
et , dans c e c as , i l n’ y a pas di s s ol ut i on du l i ant m ai s m i s e en s us pens i on des él ém ent s s ol i des ;
- l es addi t i f s per m et t ent de f ac i l i t er l e s éc hage ( s i c c at i f s ) , l e pl as t i f i age, l ’ ant i r ef l et , et c .
Les opér at i ons s uc c es s i v es d’ une m i s e en pei nt ur e c ons t i t uent l e « Sy s t èm e de pei nt ur e » ( b) .

Travaux d’apprêts

Rebouchage
+ + + =
Fissures Lézardes
Enduit
Liant Pigment et charge Solvant Additif Crêpes b Brosse, pinceau c Pistolet Typologie des fissures
Finitions
Eau
Résciénreo
gly
+ + ou
so nt
lva + = Couche d’impression
Préparation du support

Couche intermédiaire Les t r av aux pr épar at oir es à la mis e en peint ur e dépendent es s ent iellement de l’ét at du s uppor t . Sont dis t inguées les opér at ions s uiv ant es :
- l’éliminat ion de par t ies non adhér ent es par gr at t age, ponç age ( a) , déc alaminage, br os s age ( b) ou s ablage ;

Le liant forme Les pigments et Le solvant ou l’eau Les additifs sont Peinture
- l’éliminat ion des dépôt s et s alis s ur es par les s iv age ( c ) et r inç age ;
Couche de finition
le film les charges donnent fournit la viscosité indispensables à
- l’éliminat ion des as pér it és par égr enage ( d) , dégagement des f is s ur es ( e) et applic at ion d’un enduit de r ebouc hage ( f ) .

la couleur, l’opacité l’équilibre de la peinture Support


et le corps sur la durée
a Composants d’une peinture b Exemple de système de peinture

Peinture
Composants des produits filmogènes Choix des couleurs antirouille
Les pr odui t s f i l m ogènes s ont m i s en oeuv r e l or s des t r av aux de pr épar at i on Le c hoi x des c oul eur s et l ’ as pec t de l a pei nt ur e ( l aqué,
du s uppor t ( endui t s ) et pour l es t r av aux de f i ni t i on ( v er ni s , l as ur es , gl ac i s , br i l l ant , s at i né ou m at ) a une i nf l uenc e s ur l ’ ef f et déc or at i f Additif
et c . ) I l s s ont c om pos és des m êm es m at i èr es de bas e qu’ une pei nt ur e. et l a per c ept i on de l a t ai l l e des pi èc es ( a) . El l e par t i c i pe antirouille
égal em ent à l ’ am bi anc e l um i neus e en r éf l éc hi s s ant pl us ou
m oi ns l a l um i èr e ( b) .
Teintes chaudes a Ponçage mécanique ou manuel b Brossage (brosse métallique) c Lessivage (éponge, d Égrenage
(P) (P) (C) (jaune, rouge, etc.) (papier abrasif) eau savonneuse) (Truelle Berthelet)
(D) (P) au nord et à l’est
(D) (D) (D) pour les pièces Pénétration de l’enduit Support
(L) peu lumineuses Couteau dans le support
(L) (L) (L) Nord à enduire
Agrandir
N
Vernis Lasures Glacis Revêtements plastiques Ouest O E Est Grattoir
épais (REP) S

(L) Liant Sud


(C) (C) Élargir
(C) (D) Diluant
(P) (P) Teintes froides Lumière
(L) (L) (L) (P) Pigments (bleu, vert, etc.)
au sud et à Couche d’enduit Couche de peinture
(C) Charges l’ouest pour les
Enduits dits à l’eau Enduits dits gras Enduits structurés Abaisser pièces très ensoleillées
Proportions des composants dans les produits filmogènes a Effets et perceptions b Couleurs et exposition e Dégagement des fissures f Application d’un enduit de rebouchage

262 263
Équipements techniques
ehcram aç
Plan de distribution multifilaire Schémas développés et d’installation
Plans et schémas électriques
Les plans et schémas électriques sont nécessaires à l’exécution et au dépannage des installations. Sont Le pl an de di s t r i but i on m ul t i f i l ai r e per m et l e dépannage ; i l es t Le s c hém a dév el oppé ou de pr i nc i pe t r adui t l a f onc t i on as s ur ée. Les

distingués : le plan d’équipement, le plan de distribution unifilaire, le plan de distribution multifilaire, le di f f i c i l em ent l i s i bl e dans l e c as d’ i ns t al l at i ons c om pl ex es pour él ém ent s s ont di s pos és s el on une l i gne dr oi t e ent r e l es deux f i l s

schéma de principe, ou schéma développé, et le schéma unifilaire de l’installation, exigé par la norme. Ils
l es quel l es l e pl an uni f i l ai r e es t pr éf ér é. d’ al i m ent at i on. Le s c hém a uni f i l ai r e d’ i ns t al l at i on es t ex i gé par l a
nor m e.
Retour lampe Retour lampe
Comment doivent utiliser les symboles normalisés et indiquer le courant de réglage et la sensibilité des dispositifs de Vers le tableau
protection, le nombre et la section des conducteurs, ainsi que l’utilisation et le local desservi. de répartition Ph N Ph N
Phase Interrupteur Interrupteur
+ retour lampe ouvert fermé
Symboles et plan architectural Phase Retour lampe Lampe éteinte Lampe allumée
+ neutre + neutre
Le plan d’une ins t allat ion élec t r ique
+ terre Interrupteur + terre Schéma développé ou de principe (éclairage, simple allumage)
s ’ef f ec t ue en indiquant l’emplac ement de
Interrupteur Interrupteur 15/45 A
t ous les appar eillages et leur s int er dépen-
danc es à l’aide de s y mboles s ur une c opie Bouton- va-et-vient Escalier 500 mA
Type S
du plan ar c hit ec t ur al ou s ur un r elev é des poussoir Sortie de fil SdB Cuisine 16 mm2
lieux . Dans le c as d’une r énov at ion et en
Prise Variateur 40 A 40 A
l’abs enc e de plan ar c hit ec t ur al, un r elev é
dét aillé de l’ex is t ant pr éc is e :
de courant 30 mA
Type AC
30 mA
Type A
- la s ur f ac e de c haque pièc e ; Point Carillon
- la haut eur s ous plaf ond ; lumineux ou sonnette Point d’éclairage 16 A 16 A 20 A 20 A 20 A 2 A 16 A 20 A 20 A 32 A
Phase
- les dimens ions et l’implant at ion des

2
2

2
2

2
2

2
Navette
por t es et des f enêt r es ;

mm 5,2
mm 5,2

mm 5,1
mm 5,2

mm 5,2
mm 5,1
mm 5,1

mm 5,1
mm 5,1

2
mm 6
- les point s d’eau, et c .
Les s y mboles des plans d’équipement Retour lampe Entrée
Neutre
doiv ent êt r e r epr és ent at if s de l’appar eil-
lage et êt r e f ac ilement ident if iables s ur le
plan. Le plan élec t r ique doit êt r e pr éc is et
Terre Chambre

sesirP
sesirP

sesirP
ruojés

uaerub
CMV
serbmahc
2 te 1

sesirP

euqalP
nossiuc ed
uaerub te ruojés

egnil-evaL
te enisiuc
serbmahc egarialcÉ

enisiuc
serbmahc egarialcÉ

uae’d ellas
uae’d ellas te ruojés

egarialcÉ
c ompor t er t out es les inf or mat ions qui
s e r v i r o n t à l a m i s e e n oe u v r e d e
l’ins t allat ion.
Liaison
d’interdépendance
Chambre Plan de distribution multifilaire (éclairage, simple allumage) Schéma d’installation conforme à la norme NF C 15-100

Symboles pour schémas normalisés


Exemple de symboles
non normalisés
(pour plan d’équipement) Exemple de plan architectural
Fonctions de l’appareillage Appareillages à fonction simple Canalisations Appareils d’utilisation

Plan d’équipement Plan de distribution unifilaire Fonction Sectionneur Conducteur Lampe d’éclairage
disjoncteur de phase (symbole général)
Le plan d’équipement f our nit la pos it ion des appar eils dans Le plan de dis t r ibut ion unif ilair e pr éc is e les c onduit s à ut ilis er par Fonction Interrupteur Conducteur Tube
l’es pac e et indique les liais ons d’int er dépendanc e ( ) ent r e r egr oupement des c onduc t eur s . Le t y pe et le nombr e de c onduc - sectionneur (commande) de neutre à fluorescence
les appar eillages de c ommande et les appar eils c ommandés . t eur s s ont r epr és ent és par des s y mboles .
Fonction Conducteur
interrupteur- de protection Moteur
Vers le tableau sectionneur (terre) M

de répartition Fusible 5 conducteurs


Phase Fonction (protection contre
Interrupteur Phase + retour lampe déclenchement les surintensités) (3P + N + T) Sonnerie
Liaison + neutre Retour lampe automatique
d’interdépendance + terre Interrupteur + neutre Connexion borne
+ terre Contact
à fermeture Contacteur Résistance
(contact de travail) (commande) Connexion
barrette
Contact Croisement Condensateur
à ouverture Rupteur de 2 conducteurs
Point d’éclairage (contact de repos) (commande) avec connexion
Point d’éclairage Z Impédance
Bobines Croisement
de commande de 2 conducteurs
Bouton-poussoir sans connexion Éclairage de
Élément de à fermeture et sécurité sur
protection retour automatique circuit spécial
thermique Dérivation
Chambre Chambre Élément de Tirette à Bloc autonome
protection ouverture et Boîte de jonction d’éclairage de
magnétique retour automatique non enterrée sécurité
Plan d’équipement (éclairage, simple allumage) Plan de distribution unifilaire (éclairage, simple allumage)
266 267
ehcram aç
Dangers électriques
Risques et dangers électriques
Un échauffement des conducteurs ou des arcs électriques peuvent être à l’origine de risques et L’élec t r is at ion, également appelée 10 000
d’incendies provoqués par un court-circuit, un défaut d’isolement, une surcharge ou une surtension. élec t r ot r aumat is me, es t un ac c ident lié
5 000
Les chocs électriques, qui sont dûs à un contact direct ou indirect avec un élément sous tension, peuvent
au pas s age d’un c our ant élec t r ique à
t r av er s l’or ganis me. On par le d’élec t r i-
AC-4.1
Comment provoquer une électrisation ou électrotraumatisme qui peut conduire au décès. s at ion lor s qu’une per s onne es t t r av er s ée
par un c our ant élec t r ique et d’élec t r oc u- 2 000
AC-4.2

)sm( tnaruoc ud t egassap ed eéruD


t ion lor s qu’il y a déc ès . Le c or ps humain
es t c onduc t eur : s i, par ac c ident , une 1 000
t ens ion es t appliquée ent r e deux point s
du c or ps , un c our ant élec t r ique le 500
Court-circuit Défaut d’isolement Surcharge t r av er s e en par t ie.
L’int ens it é de c e c our ant dépend de
AC-1 AC-2 AC-3 AC-4.3
Un c our t - c ir c uit es t dû à un c ont ac t Un déf aut d’is olement es t pr ov oqué par Une s ur c har ge es t due au pas s age d’un
l’indiv idu ( âge, ét at de s ant é, et c . ) , des
c ar ac t ér is t iques du c ont ac t ( peau s èc he,
200
ac c ident el ent r e deux c onduc t eur s de une dégr adat ion de l’is olant s ur un ou c our ant t r op impor t ant dans des c onduc -
polar it és dif f ér ent es ( phas e et neut r e ou plus ieur s c onduc t eur s de phas e. Ce t eur s de s ec t ion inadapt ée ( r ac c or dement
peau humide, c haus s ur es , et c . ) et de la
v aleur de la t ens ion appliquée.
100
ent r e phas es pour les c ir c uit s t r iphas és ) déf aut peut engendr er un c our t - c ir c uit s ’il de plus ieur s appar eils de f or t e puis s anc e
qui pr ov oque une f or t e augment at ion de s e pr oduit s ur plus ieur s c onduc t eur s , ou s ur une même ligne au moy en d’un « bloc
Les ef f et s d’un c our ant élec t r ique s ur le
c or ps humain dépendent de s on
50
l’int ens it é dans un t emps t r ès c our t ains i une per t e de c our ant ( s i le c onduc t eur ménager » par ex emple) ou à un déf aut de
int ens it é, de la dur ée de l’élec t r is at ion
qu’un éc hauf f ement impor t ant . Un c our t - c ir - endommagé ent r e en c ont ac t av ec la pr ot ec t ion c ont r e les s ur c har ges . Elle
c uit peut r és ult er de la dét ér ior at ion de c ar c as s e mét allique d’un appar eil ent r aî ne un éc hauf f ement des c onduc t eur s
et de la nat ur e du c our ant , un c our ant
alt er nat if ét ant plus danger eux qu’un
20
10
l’is olant des c onduc t eur s , mais aus s i d’une ménager par ex emple) . pouv ant dét ér ior er l’is olant .
c our ant c ont inu.

Appareil en défaut (humidité,


c onnex ion mal s er r ée, d’une épis s ur e, du
br anc hement d’un appar eil déf ec t ueux , et c .
fil dénudé en contact avec La gravité de l’atteinte dépend du trajet 0,1 0,2 0,5 1 2 5 10 20 50 200 500 2 000 10 000
le carter métallique, etc.) intracorporel et des organes situés sur ce trajet, 30 mA 100 1 000 5 000
qui sont traversés par le courant. Courant dans le corps i (mA)

AC-1 : Habituellement aucune réaction AC-4 : Possibilité d’effets pathophysiologiques,


AC-2 : Habituellement aucun effet augmentant avec l’intensité et le temps tels qu’arrêt
physiologique dangereux cardiaque, arrêt respiratoire et brûlures graves
avec les effets de la zone 3
AC-3 : Habituellement aucun dommage organique AC-4.1 : Probabilité de fibrillation
Probabilité de contractions musculaires et de ventriculaire jusqu’à environ 5 %
difficultés respiratoires pour des durées de passage AC-4.2 : Probabilité de fibrillation
du courant > 2 s. ventriculaire jusqu’à environ 50 %
Court-circuit Défaut d’isolement Surcharge (installation à proscrire) Perturbations réversibles dans la formation de propagation des AC-4.3 : Probabilité de fibrillation
impulsions dans le coeur sans fibrillation ventriculaire, ventriculaire supérieure à 50 %
augmentant avec l’intensité du courant et le temps
de passage
Surtension
Effets d’un courant électrique sur le corps humain en fonction du temps (zones de risques)
Les s ur t ens ions les plus impor t ant es qui af f ec t ent les ins t allat ions domes t iques s ont U (V) Pic de tension
d’or igine at mos phér ique et pr ov oquées par la f oudr e. Elles c r éent des pic s de
t ens ion qui peuv ent at t eindr e des diz aines de k ilov olt s et dont la dur ée es t de l’or dr e Protection contre les chocs électriques
de la mic r os ec onde ( a) . La f oudr e peut t omber dir ec t ement s ur une ligne élec t r ique
aér ienne, s ur un bât iment , pr ov oquer un r ay onnement magnét ique en t ombant à
pr ox imit é d’une habit at ion, ou enc or e par l’int er médiair e d’un impac t au s ol ( b) . L’or igine des c hoc s élec t r iques peut êt r e due à un c ont ac t av ec une par t ie nor malement s ous t ens ion ( c ont ac t dir ec t ) , ou à un c ont ac t av ec

Pour pr ot éger le bât iment ains i que s on ins t allat ion élec t r ique des ef f et s de la une par t ie c onduc t r ic e s ous t ens ion lor s d’un déf aut d’is olement ( c ont ac t indir ec t ) .

f oudr e, t r ois élément s r ac c or dés à la pr is e de t er r e s ont indis pens ables :


- la pr ot ec t ion ex t ér ieur e c ont r e la f oudr e ( par at onner r e) ; O t (ms) Le r is que de c ont ac t dir ec t ( a) es t lié à l’abs enc e d’is olat ion d’un c onduc t eur ou à l’abs enc e d’env eloppe aut our de par t ies s ous t ens ion
( ins t allat ions dégr adées lais s ant appar aî t r e des por t ions de c onduc t eur s ans is olant ) . Pour s e pr ot éger , il f aut v eiller au bon ét at des

- la pr ot ec t ion int ér ieur e c ont r e les s ur t ens ions ( par af oudr e de t êt e) ; c analis at ions et à la f er met ur e des boî t es de c onnex ion, des t ableaux de dis t r ibut ion ains i qu’à la f ix at ion de l’appar eillage.

- la pr ot ec t ion f ine c ont r e les s ur t ens ions de l’appar eil t er minal Le r is que de c ont ac t indir ec t es t lié à la dégr adat ion d’un r éc ept eur , qui pr és ent e alor s des par t ies mét alliques ac c es s ibles s ous t ens ion ( b) .

( par af oudr e de c ir c uit ) . Pour êt r e pr ot égé, t out es les par t ies ac c es s ibles c onduc t r ic es doiv ent êt r e r eliées au c onduc t eur de pr ot ec t ion ( v er t et jaune ( c ) ) , qui
maint ient t out es les mas s es au même pot ent iel év it ant ains i le r is que d’élec t r is at ion. Un dis pos it if doit met t r e la par t ie de l ’ins t allat ion hor s

Impact direct sur un bâtiment Zone de destruction Impact sur un arbre t ens ion ; dans le c as des ins t allat ions domes t iques , c ’es t le dis pos it if dif f ér ent iel à haut e s ens ibilit é qui as s ur e c et t e f onc t ion.
Impact sur
une ligne aérienne Impact au sol près d’un bâtiment a Pic de tension
Alimentation
Alimentation
Protection
différentielle

Défaut Défaut
Prise de
terre
La personne est traversée par le courant Le courant passe par
le conducteur de terre
Rayonnement magnétique a Contact direct c Contact indirect (avec prise de terre)
b Zones d’impact de la foudre b Contact indirect (sans prise de terre)
268 269
ehcram aç
Alimentation et protection électriques
Mise à la terre

L’alimentation électrique d’un bâtiment comprend le branchement, placé sous le contrôle du Vers le bornier
Tous l es c i r c ui t s de t er r e d’ une habi t at i on s ont r ac c or dés s ur l e m êm e bor ni er
du tableau de
concessionnaire-fournisseur d’électricité, et les installations intérieures, à la charge du propriétaire ; du t abl eau de r épar t i t i on et s ont ens ui t e r el i és par un c âbl e de 16 m m 2
au
répartition
elle est soumise, dans le cas d’une construction neuve ou d’une réhabilitation importante, au contrôle RE
di s pos i t i f de di f f us i on dans l e s ol par l ’ i nt er m édi ai r e d’ une bar r et t e de m es ur e
f ac ul t at i v e ( a) . Les m odes de r éal i s at i on du di s pos i t i f de di f f us i on dans l e s ol
TER

Comment du Consuel (organisme indépendant chargé de la vérification des installations électriques) qui fournit s ont v ar i és ( b) ; l a bouc l e à f ond de f oui l l e, s ol ut i on qui per m et d’ obt eni r l a
Barrette
une attestation de conformité permettant la mise sous tension de l’installation. m ei l l eur e r és i s t anc e de t er r e, es t r ec om m andée pour l es nouv el l es c ons t r uc -
t i ons . La v al eur de l a pr i s e de t er r e doi t êt r e au pl us égal e à 100 ohm s ; s i l e
de mesure
déconnectable
c ei nt ur age à f ond de f oui l l e ne per m et pas d’ obt eni r c et t e v al eur , l a m i s e en
oeuv r e de pi quet s ( c ) ou d’ un c âbl e nu en t r anc hée dev r a êt r e env i s agée, c et
ens em bl e s er a i nt er c onnec t é
et f or m er a l a pr i s e de t er r e.
Distribution et raccordement

Vers le dispositif
Sel on l ’ i m pl ant at i on du bât i m ent et l a nat ur e du r és eau, pl us i eur s t y pes de r ac c or dem ent peuv ent êt r e r éal i s és ( a) et ( b) , m êm e s i l es
de diffusion a Barrette de mesure de terre
i ns t al l at i ons s out er r ai nes r épondant aux ex i genc es env i r onnem ent al es s ont r ec om m andées . Les c anal i s at i ons ent er r ées doi v ent êt r e
i m pl ant ées à une pr of ondeur m i ni m al e de 0, 50 m . Le di s pos i t i f de pr ot ec t i on du br anc hem ent , l e c om pt eur et év ent uel l em ent l e r el ai s « heur es
dans le sol
c r eus es » s ont pl ac és dans un c of f r et nor m al i s é ( c ) , pl ac é en bor dur e de v oi e ou enc as t r é dans l a f aç ade du bât i m ent . La pénét r at i on dans l e Protection contre Borne principale
bât i m ent du c âbl e des i ns t al l at i ons aér i ennes doi t êt r e r éal i s ée s ous c ondui t ét anc he ( d) ; l e c âbl e des i ns t al l at i ons aér os out er r ai nes doi t êt r e
Conducteur posé la corrosion de terre (barrette
pr ot égé par une pr ot ec t i on m éc ani que à l a bas e du pot eau ( e) .
Dérivation individuelle à fond de fouille (mastic, brai, de mesure) Conducteur
Installation électrique Conducteur Conducteur goudron, etc.) Regard principal de
Domaine Domaine Domaine Domaine Gaine de colonne privée principal Barrette principal de visite Conduit protection
public privé public privé Barrette de protection de protection isolant
de mesure de mesure
Canalisation
Partie Partie
privée Regard
Compteur Limite Compteur commune
de et disjoncteur Tableau de 2m Conducteur
et disjoncteur 2m de terre
Liaison propriété contrôle 1m minimum Piquet
Canalisation et de Piquet de terre de terre
Coffret téléreport Coffret collective protection
Liaison téléreport
Branchement aérien Branchement aérosouterrain Prise de
Distributeur relevé à Conducteur horizontal Piquet de terre
Domaine Domaine Rebouchage avec à coupe-circuit distance
public privé terre d’origine Grillage principal b Dispositifs de diffusion dans le sol c Détails d’un piquet de terre
≥ 50 cm* individuel Liaison
rouge
Prise commune téléreport
Câble Compteur 20 cm de relevé à distance
réseau et disjoncteur 10 cm Coupe-circuit
Protection contre la foudre
EDF principal collectif
Coffret 10 cm Sable ou Coffret Les par at onner r es l i m i t ent l es ef f et s di r ec t s de l a f oudr e s ur l es bât i m ent s . I l s per m et t ent de c apt er l e c our ant de l a f oudr e et de l ’ éc oul er v er s

Liaison terre meuble l a t er r e s ans c aus er de dom m age ni à l a s t r uc t ur e ni aux équi pem ent s . Q uat r e t y pes de pr ot ec t i on s ont di s t i ngués : l e par at onner r e à t i ge

téléreport (*) ≥ 65 cm sous trottoir ; ≥ 85 cm sous chaussée s i m pl e ( a) , à di s pos i t i f d’ am or ç age ( b) , à c age m ai l l ée ( c ) et à f i l s t endus ( d) . Les par af oudr es l i m i t ent l es ef f et s i ndi r ec t s de l a f oudr e t r ans m i s

Branchement souterrain Canalisations enterrées par l es i ns t al l at i ons él ec t r i ques en éc oul ant à l a t er r e l es c our ant s de f oudr e et en l i m i t ant l es s ur t ens i ons . I l s s ont obl i gat oi r es dans l es
dépar t em ent s où l e ni v eau k ér auni que ( nom br e de c oups de t onner r e par an, not é N k ) dépas s e 25 ( e) .

Disjoncteur Coupe-circuit Écran d’affichage Touches de sélection b Raccordement collectif Disjoncteur


de branchement général Coffret et de défilement de branchement
Compteur Prise de relevé Depuis 2012, le compteur Bornier de phase
d’abonné à distance (téléreport) communicant est obligatoire.
Il renseigne le gestionnaire Bornier
du réseau en temps réel sur la de neutre
a Raccordement individuel consommation et lui permet
Asservissement d’effectuer de nombreuses
Profondeur hors tout : Compteur électronique opérations à distance. L1
Poteau
20 ou 22 cm Câble aérien Dispositif en béton
isolé torsadé d’ancrage Support ou en bois
0mA 16A 16A
3
48,5 cm 2m a Tige simple b Dispositif d’amorçage
Coude Protection
Hauteur goutte mécanique Disjoncteur
d’eau L2 bipolaire
hors
sol Joint Section de
90 cm d’étanchéité Gaine
6 à 25 mm2
Parafoudre
0,50 m débrochable
mini
7 cm Mur
Simple : L3 Bornier
35 ou 53 cm de façade Conduit enterré
L1 + L2 + L3 ≤ 50 cm de terre
c Coffret extérieur normalisé d Pénétration du câble aérien dans le bâtiment e Protection du câble à la base du poteau c Cage maillée d Fils tendus e Raccordement d’un parafoudre

270 271
ehcram aç
Circuits d’éclairage
Circuits de prises et d’éclairage
Les circuits de prises et d’éclairage sont composés d’une protection, située dans le coffret de la gaine Le s imple allumage, le v a- et - v ient et le t élér upt eur s ont les 3 c ommandes de bas e des c ir c uit s d’éc lair age. Elles per met t ent la c ommande de

technique du logement (GTL) en amont de l’installation, de conducteurs isolés ou de câbles protégés par luminair es depuis 1, 2 ou de mult iples point s de c ommande. Les c ir c uit s s ont r egr oupés s ous un dis pos it if de pr ot ec t ion s it ué dans la GTL.

des conduits et d’organes de commande (interrupteurs, commutateurs, boutons poussoirs, détecteurs,


Le v a- et - v ient es t ut ilis é pour les c ages d’es c alier , les c ir c ulat ions et les pièc es à double is s ue. Au- delà de deux point s de c ommande
d’éc lair age, la nor me impos e un t élér upt eur plac é dans le t ableau de r épar t it ion ou dépor t é dans la pièc e.

Comment etc.). Tout circuit électrique se termine par une boîte d’encastrement pour appareillage ou par une boîte de
connexion. La charge supportée dépend du calibre de la protection et de la section des conducteurs. Coffret de protection (GTL) Conducteurs Organes de commande Récepteurs
Simple allumage
Circuits de prises et d’alimentation Interrupteur différentiel 3 conducteurs isolés à Retour lampe 8 points d’éclairage
30 mA type AC âme rigide HO7 V-U Ph N maximum par protection,
ou HO7 V-R de section boîte de raccordement
Repérage du circuit 1,5 mm² sous conduit Interrupteur Lampe pour luminaire avec
Un c i r c ui t de pr i s es él ec t r i ques peut êt r e di s t r i bué depui s une boî t e de c onnex i on ou r epi qué s ur l e s oc l e des pr i s es . Le nom br e de s oc l es de
et de la pièce OU ouvert éteinte prise DCL obligatoire
pr i s es al i m ent és dépend de l a s ec t i on des c onduc t eur s : 8 s oc l es pour des c onduc t eur s de 1, 5 m m ² et 12 s oc l es pour des c onduc t eur s de

Disjoncteur
2, 5 m m ² . Pour l es c i r c ui t s s péc i al i s és al i m ent ant l es appar ei l s m énager s de f or t e pui s s anc e, l es dér i v at i ons et r epi quages ne s ont pas aut or i s és .
Câble U 1000 R2V Principe de commande Vers autres
divisionnaire 3 × 1,5 mm²
Coffret de protection (GTL) Conducteurs Récepteurs 16A 16 A points d’éclairage
30mA
Interrupteur
Circuits de prises et circuits spécialisés d’alimentation électrique (appareils ménagers, chauffage) simple Prise
allumage DCL
6 conducteurs isolés à Courant assigné maxi de la protection / section des conducteurs
âme rigide HO7 V-U Plaques Congélateur Lave-linge
Coffret de protection ou HO7 V-R de section : Mono DD 30 mA Dd 20 A Boîte de dérivation,
(situé dans la GTL) Interrupteur différentiel • 2,5 mm² (prises confort) Dd 32 A type AC 2,5 mm² boîte de combles ou Boîte pour
30 mA type AC • adaptée à la puissance 6 mm² 1,5 mm² Bornier de terre boîte centrale de pieuvre cloison
Repérage du circuit (convecteur)
et de la pièce (ex : PC chambre) OU Plaques Lave-vaisselle Four Va-et-vient
Tri Dd 20 A Dd 20 A
Disjoncteur Câbles U 1000 R2V : Dd 20 A 2,5 mm² 2,5 mm² Interrupteur différentiel 3 conducteurs isolés à Navettes Retour lampe 8 points d’éclairage
divisionnaire • 3 × 2,5 mm² (prises)
2,5 mm² 30 mA type AC âme rigide HO7 V-U maximum par protection,
20 A (prises) ou HO7 V-R de section Ph N boîte de raccordement
• adaptés à la puissance Circuits spécialisés pour gros appareils ménagers Repérage du circuit 1,5 mm² sous conduit pour luminaire avec
Disjoncteur (convecteur) et de la pièce 1 Circuit 2 Lampe
divisionnaire Vers autres prises OU prise DCL obligatoire
adapté à la (8 maxi si section ouvert éteinte
puissance du conducteurs = 1,5 mm²) Disjoncteur Câble U 1000 R2V Principe de commande Vers autres
30mA
--A chauffage divisionnaire 3 × 1,5 mm² points d’éclairage
16A 16 A
Circuit de prises confort 30mA

Prise
Ph 1 2 DCL
T
Boîte de dérivation, N
Boîte de dérivation, Commutateurs va-et-vient
boîte de combles ou boîte de combles ou oîte pour
Bornier de terre boîte centrale de pieuvre Bornes prise 2P + T 16 A Bornier de terre boîte centrale de pieuvre cloison
(sauf pour les circuits
spécialisés qui doivent Télérupteur unipolaire
être raccordés directement Dd : disjoncteur divisionnaire
au dispositif de protection) DD : disjoncteur différentiel Convecteur électrique Coffret de protection 5 conducteurs isolés à Retour lampe 8 points d’éclairage
(situé dans la GTL) Disjoncteur âme rigide HO7 V-U Contact ouvert maximum par protection,
Alimentation électrique d’une chaudière à gaz et d’un ballon de production d’eau chaude divisionnaire ou HO7 V-R de section Ph N boîte de raccordement
16 A 1,5 mm² sous conduit pour luminaire avec
6 conducteurs isolés à Carte électronique Télérupteur OU Lampe prise DCL obligatoire
Coffret de protection de régulation unipolaire 230 V : éteinte
(situé dans la GTL) Interrupteur différentiel âme rigide HO7 V-U • 1 et 2 : contact Câbles U 1000 R2V : Boîte
30 mA type AC ou HO7 V-R de section : • a, b : bobine • 5 × 1,5 mm² (vers boîte) Bobine pour dalle
Repérage du circuit • 2,5 mm² (ballon) • 3 × 1,5 mm² (lampes) Bouton-poussoir télérupteur avec prise
• 1,5 mm² (chaudière) • 2 × 1,5 mm² (poussoirs) à fermeture Principe de commande DCL
OU Prise de
Disjoncteur courant 13
Vers autres
divisionnaire Câbles U 1000 R2V : 2P + T 1 Vers points d’éclairage
20 A (ballon) • 3 × 2,5 mm² (ballon) ou boîte 0 autres
• 3 × 1,5 mm² (chaudière) et sortie de câble boutons
Disjoncteur a
divisionnaire Conduit 30mA
16A
4
b poussoirs
30mA
16A 16 A (chaudière) 2

Nombre illimité de
Capot de Interrupteur boutons poussoirs à fermeture Prise
protection différentiel (sans voyants). Interrupteurs DCL
Les circuits spécialisés de la parti 30 mA interdits
qui alimentent les ballons électrique type AC Boîte de dérivation,
et les chaudières doivent boîte de combles ou
être raccordés directement Ballon électrique Chaudière à gaz Bornier de terre boîte centrale de pieuvre Boîtes pour
Bornier de terre au dispositif de protection. à accumulation D’après Legrand
cloisons

272 273
ehcram aç
Distribution par le sol
Distribution des circuits électriques
La distribution des lignes électriques passe par le sol extérieur, les sols intérieurs, les murs et les plafonds. La dis t r ibut ion par le s ol per met la pos e des c onduit s dès le début de la Remontée noyée dans un mur
Il n’est pas obligatoire qu’elle emprunte le chemin le plus court ; cependant, certaines règles de sécurité et c ons t r uc t ion, au s t ade de la r éalis at ion de la dalle en t er r e- plein ou du

d’esthétique permettent de réaliser une distribution adaptée. La pose peut être apparente, employant des
planc her d’ét age ( a) . En r énov at ion, il es t pos s ible de f air e c ir c uler les
c onduit s ent r e les lambour des d’un par quet ou dans une c hape ( b) . Le

Comment câbles, des conduits ou des profilés, engravée avec des conduits noyés dans les murs, ou encore mixte, dite pas s age de c onduit s es t int er dit dans les c hapes f lot t ant es .

Lambourde
semi-engravée. Les r emont ées v er t ic ales dépendent de la nat ur e des mur s .
Chaque c analis at ion doit about ir dans une boî t e de c onnex ion Cale
ou un appar eillage.

Distribution enterrée
L´emploi de manchons, coudes ou tés de raccordement est interdit sur les conduits
Sol fini Remblai noyés dans le béton.
La dis t r ibut ion ent er r ée es t ut ilis ée pour le r ac c or dement d’un bât iment au r és eau
Les conduits doivent émerger du sol sur une hauteur minimale de 10 cm pour éviter
public et pour l’aliment at ion, depuis une c ons t r uc t ion, des éc lair ages de jar din,
Dispositif les risques de pénétration de liquide (eaux de nettoyage, par exemple).
des dépendanc es , des loc aux t ec hniques de pis c ines , des por t ails aut omat iques ,
avertisseur Ils doivent être éloignés des éléments de chauffage au sol et être protégés
et c . Elle es t as s ur ée par des c âbles , pr ot égés par des c onduit s de t y pe TPC, de
c ouleur r ouge pour les c ir c uit s de puis s anc e et v er t e pour les c ir c uit s de c ommuni- en grillage des contraintes mécaniques lors du chantier. Conduit
c at ion VDI ( a) . Les c âbles ar més c ompor t ant une gaine d’ét anc héit é peuv ent êt r e
≥ 0,50 m plastifié rouge noyé dans une dalle Conduit posé
pos és en pleine t er r e. Les c heminement s et c r ois ement s av ec des c analis at ions ou vert (obliga- sous un plancher
non élec t r iques ( eau, gaz , et c . ) f ont l’objet de dis pos it ions s péc if iques ( b) . toire en l’absence a Principe de distribution par le sol
Le pas s age s ous une v oie c ar r os s able ou un t r ot t oir doit êt r e ent er r é à une
0,20 m de protection Boîte de connexion
pr of ondeur de 0, 85 m ( c ) . Tout e c analis at ion ent er r ée doit êt r e s ignalée par un
0,10 m mécanique) Chape flottante Chape flottante Parquet
Dalle pleine Ravoirage Lambourde
Sable
gr illage av er t is s eur de c ouleur r ouge pour les c ir c uit s de puis s anc e ou v er t e pour
les VDI , plac é à 0, 20 m au- des s us du c onduit ( d) .
0,10 m ou terre meuble Conduit électrique
Selon Conduit
Armé a ec gaine le nombre Liaison électrique
Non armé d’étanchéité Conduit TPC ertisseur de conduits vers un coffret,
(pose sous conduit) (pose sans conduit) (rouge ou vert) (rouge ou vert) d Coupe sur tranchée un éclairage de Conduit électrique Isolant Non Oui Ravoirage ale
Lors du coulage Dans l’épaisseur + film
a Câbles, conduits et accessoires jardin, etc. Remontée dans les murs de la dalle d’un ravoirage Sous une chape I olant + film Sous un parquet
≥ 0,20 m flottante
Voie carrossable b Mise en oeuvre selon la nature du sol
≥ 0,20 m ou trottoir
≥ 0,20 m Câble
électrique
Câble ≥ 0,50 m
électrique Autre ≥ 0,85 m Distribution par les combles
canalisation
Câble de Distance minimale avec Boîte de combles Conduit principal vers la gaine technique de logement (GTL)
Divers Câble dans L a d i s t r i b u t i o n p a r l e s c o m b l e s m e t e n oe u v r e

communication VDI d’autres canalisations parallèles conduit ≥ 0,50 m ≥ 0,50 m


une ou plus ieur s boî t es de c onnex ion dit es

ou en croisement « boî t es de c ombles » et un ens emble de

c Voie carrossable ou trottoir


c onduit s is olant s de t y pe I CA ou I CTA de
b Cheminements et croisements diamèt r es dif f ér ent s appelé « pieuv r e » ; elle
as s ur e la dis t r ibut ion depuis le t ableau ou la
gaine t ec hnique de logement ( GTL) v er s les
appar eils . L’ins t allat ion ne doit pas gêner

Distribution dans les murs l’aménagement év ent uel des c ombles et les
boî t es de c onnex ion doiv ent r es t er ac c es s ibles
en c as d’int er v ent ion.
Plus ieur s t y pes de dis t r ibut ion des c analis at ions élec t r iques dans les mur s s ont pos s ibles , en f onc t ion de l’es t hét ique r ec her c hée, du budget Dans le c as de f aux - plaf onds démont ables ,
ou de la dur ée des t r av aux env is agés . les c onduit s ne doiv ent pas r epos er s ur le Adhésif
f aux - plaf ond mais êt r e f ix és aux mur s ou
aux s oliv es . Leur mis e en plac e doit êt r e
ef f ec t uée au plus pr ès de la boî t e et doit
as s ur er l’ét anc héit é à l’air en r es pec t ant la
c ont inuit é t her mique de l’is olant t r av er s é.

Gaine électrique Pare-vapeur


Étanchéité à l’air
Boîte de connexion Condui
secondaire
Pose engravée (noyée) Pose sous profilés Pose semi-engravée Pose sous conduits apparents Pose avec câbles apparents vers appareillages
L’engravement des canalisations La distribution sous profilés La pose mixte ou semi- Cette pose apparente est adaptée La pose apparente des câbles et de
est discret et esthétique. utilisée en rénovation est engravée utilise des profilés aux pièces humides (sous-sol, l’appareillage en saillie est
L’installation est invisible, seul apparente. Les conducteurs apparents en plinthe et au droit cave, espaces semi-abrités réservée aux pièces secondaires
l’appareillage est apparent. Les électriques circulent dans des des plafonds pour faire circuler extérieurs, etc.). Les conduits ou à l’extension ponctuelle d’un
conducteurs sont placés dans des moulures, goulottes ou plinthes les circuits électriques depuis le rigides en tube IRL assurent la circuit électrique peu visible
conduits cintrables noyés dans les en saillie sur les murs. Elles sont tableau ou la gaine technique de protection mécanique des (cellier, grenier, etc.). Les câbles
parois. Ils circulent dans des fixées en plinthe ou au droit du logement (GTL). conducteurs. Des coudes, sont simplement fixés au moyen
saignées réalisées dans les murs, plafond et reçoivent les Les appareillages sont encastrés manchons et tés de dérivation de cavaliers en plastique à pointe Non Oui Traversée étanche
dans les vides des cloisons en appareillages. et leur liaisons vers les profilés permettent les changements de en acier. Ils doivent être protégés Pare-vapeur du pare-vapeur
plaques de plâtre ou dans les sont noyées. direction. par un morceau de conduite aux Éviter les poches d’air Placer les remontées au plus près de la boîte de connexion
alvéoles des éléments de traversées des murs et des
maçonnerie. planchers. Prise en compte de l’isolation thermique Mise en oeuvre d’une boîte de combles

274 275
ehcram aç
Installations électriques
Tableau de répartition

L’installation électrique à l’intérieur d’un bâtiment doit permettre l’alimentation d’appareils, de prises Le t ableau de r épar t it ion pr inc ipal ( a) , qui r as s emble l’appar eillage de pr ot ec t ion, es t s it ué dans la GTL, ent r e le dis jonc t eur de br anc hement

de courant ainsi que le branchement et la commande de sources lumineuses. Le panneau de contrôle, de et les c ir c uit s d’aliment at ion. Des t ableaux de r épar t it ion div is ionnair es , aliment és par des c onduc t eur s de f or t e s ec t ion, per met t ent de

commande et de protection, situé dans le coffret électrique, est à l’origine de l’installation. Les
dépor t er la dis t r ibut ion au plus pr ès des point s d’ut ilis at ion dans le c as d’ins t allat ions impor t ant es ( b) .

Peigne vertical Peignes Protection des circuits :


Comment connexions et les raccordements sont réalisés dans des boîtes spécifiques au moyen de dispositifs de horizontaux disjoncteur divisionnaire Tableau de Surface Nombre minimal d’interrupteurs
connexion à vis ou automatiques. répartition différentiels 30 mA
principal ≤ 35 m2 1 × 25 A type AC + 1 × 40 A type A(1)
(situé dans
la GTL) 35 m2 < surface ≤ 100 m2 2 × 40 A type AC(2) + 1 × 40 A type A(1)
Distribution, contrôle et protection Surface > 100 m2 3 × 40 A type AC(2) + 1 × 40 A type A(1)

Borne Voyant (1) L’interrupteur différentiel de type A doit protéger le circuit spécialisé
C haque c i r c ui t doi t êt r e pr ot égé c ont r e l es s ur i nt ens i t és par un
de fusion de la plaque de cuisson ou de la cuisinière et celui du lave-linge. Il peut
di s j onc t eur di v i s i onnai r e ou un c oupe- c i r c ui t à f us i bl es ( a) . La di s t r i bu-
Témoin Repérage éventuellement protéger deux circuits non spécialisés supplémentaires
t i on dans l es pi èc es des c i r c ui t s de pui s s anc e ( pr i s es de c our ant , Test de fusion des circuits (éclairage ou prises de courant) si son calibre (courant assigné) est de 63 A.
c hauf f age) et des c i r c ui t s d’ éc l ai r age ( b) peut êt r e appar ent e ( c ondui t s ,
16A 20A 10A 16A
20A 20A 16A (2) Si la puissance cumulée des circuits de chauffage et du chauffe-eau
30mA A
goul ot t es , et c . ) ou enc as t r ée. Le panneau de c ont r ôl e, de c om m ande et
16
de pr ot ec t i on es t s i t ué dans l a gai ne t ec hni que de l ogem ent ( G TL) , 30mA
20A électrique est supérieure à 8 kVA et s’ils sont placés en aval d’un même
el l e- m êm e pl ac ée dans l ’ es pac e t ec hni que él ec t r i que de l ogem ent interrupteur différentiel de type AC, son calibre doit être de 63 A.
10 A
Conducteur

A 01
( ETEL) . I l r egr oupe l ’ ens em bl e de l ’ appar ei l l age qui as s ur e l a s éc ur i t é
des per s onnes et des bi ens . I l c om por t e l e di s j onc t eur de br anc hem ent , de protection Choix des interrupteurs différentiels
l es di s c onnec t eur s di f f ér ent i el s ( c ) i ns t al l és ent r e l e di s j onc t eur de
10A (installations monophasées 18 kVA maxi)
16A iaiispoontsentielles
br anc hem ent et l es di s pos i t i f s de pr ot ec t i on des c i r c ui t s ai ns i que l es
Cartouche Vers disjoncteur L
30mA
c oupe- c i r c ui t s à f us i bl es ( am enés à di s par aî t r e) ou l es di s j onc t eur s
m odul ai r es ( d) , r egr oupés s ur l e t abl eau de r épar t i t i on. D ’ aut r es fusible de branchement éqcuondaires
Sécurité des personnes : se terres Interdit Déconseillé
él ém ent s de c om m uni c at i on, r égul at i on, dom ot i que ou de c our ant s

Disjoncteur Coupe-circuit et s circuits


f ai bl es s ont r egr oupés dans l a
à fusibles
modulaire (installations interrupteur différentiel de rafoudre - Salles d’eau (volumes 0, 1, 2 et 3) - Salles d’eau
gai ne t ec hni que de l ogem ent ( e) .
anciennes) - Placard, penderie (autres volumes)
Vers les points d’utilisation Vers pa ison
Mise en service
Disjonteur d’abonné Compteur électronique c Disjoncteur différentiel d Disjoncteur modulaire - Au-dessus ou au-dessous d’un point - Escalier
15/45 A 6 kVA monophasé et coupe-circuit fusible Bornier de terre V e rs liatentielle ) d’eau (évier, lavabo, poste d’eau) - WC
500 mA multitarif du tableau de répartition éqiunicpiopale (LEP - Au-dessus d’un appareil de cuisson
Type S Borne principale de terre pr - Au-dessus d’un appareil de chauffage
Plafond - À l’extérieur
Conducteur principal de protection Barrette de mesure
DDR DDR
40 A / 30 mA DDR : dispositif 25 A / 30 mA a Tableau de répartition principal (facultative) b Emplacement des tableaux divisionnaires
Type A différentiel résiduel Type AC Canalisation
de puissance
Canalisation
Disjoncteurs de branchement Connexions et raccordements
modulaires Canalisation
16 à 32 A de courants faibles
Panneau
Les c onnex ions s ont r éalis ées dans des boî t es s péc if iques , mais également dans les boî t es d’enc as t r ement des appar eillages ou dans les
pr of ilés lor s que leur s dimens ions le per met t ent ( a) . Elles doiv ent r es t er ac c es s ibles et s ont int er dit es dans les c onduit s , les t r av er s ées de
de contrôle mur s , les plaf onds , les planc her s et dans les v ides de c ons t r uc t ion. Les dis pos it if s de c onnex ion ut ilis és s ont des bar r et t es de c onnex ion à v is

Équipements (PC) ( dominos ) , des c onnec t eur s aut omat iques s ans v is ou des bor nes ( b) . En l’abs enc e d’es pac e s uf f is ant dans la boî t e d’enc as t r ement de
l’appar eillage, les c onnex ions peuv ent êt r e as s ur ées par r epiquage s ur les bor nes de l’appar eillage.
tnemessivressA
eriannoitseg ud
eigrené’d

Tableau de Scellement Vis de


2 egaffuahC
1 egaffuahC
ed euqalP

tiucriC

1 egarialcé’d

tiucriC

tiucriC

uae-effuahC
ruoF
tiucriC
nossiuc

2 sesirp ed

2 egarialcé’d
1 sesirp ed

egnil-evaL

répartition serrage Boîte


(TR)
Prises Patte
a Exemple de répartition dans un studio ou F1 inférieur à 35 m 2 de courant
Dimensions minimales Autres
Terre Neutre de la GTL : applications
- largeur = 600 mm Tableau de
Retour prise (450 mm pour les communication Couvercle
Alimentation logements ≤ 35 m²) ; (TC) Couvercle
depuis la GTL Phase - profondeur = 200 mm Appareillage
(section des (150 mm pour les Dans une boîte à sceller Dans une boîte encastrée Dans une boîte étanche apparente Dans une boîte d’encastrement
conducteurs logements ≤ 35 m²) ; a Exemple de connexions autorisées de l’appareillage
1,5 mm2) - hauteur = du sol au GTL
plafond.
ETEL
Dimensions minimales Barrette sectionnable
Interrupteur
de l’ETEL :
simple
- largeur = largeur GTL Barrette de
allumage + 100 mm ; terre (maison
- profondeur = 250 mm ; individuelle) Longueur
- hauteur = du sol au de dénudage
Prise
commandée plafond. Sol
pour luminaire
Connecteur sans vis Raccordement à vis Raccordement sans vis
b Circuit de prise commandée par un interrupteur e Gaine technique de logement (GTL) Barrettes de connexion à vis (dominos) Bornes b Dispositifs de connexion
276 277
ehcram aç
Éclairage
Typologie des lampes

L’éclairage permet de remplacer ou compléter la lumière naturelle. Il est indispensable au confort des O n di s t i ngue 3 t y pes de l am pes : l es l am pes hal ogènes , l es l am pes et t ubes f l uor es c ent s et l es l am pes à l eds , pl us

usagers. La quantité et le type de lumière nécessaire dans les pièces dépendent de l’activité exercée et de éc onom i ques et d’ une dur ée d’ ut i l i s at i on s upér i eur e aux l am pes à i nc andes c enc e, am enées à di s par aî t r e ( a) . D i v er s

l’effet lumineux recherché. L’éclairage peut être général ou en un point et contribuer à une ambiance
s y s t èm es à doui l l es per m et t ent l e r ac c or dem ent des l am pes aux l um i nai r es ( b) . D es boî t es s péc i al es D C L ( di s pos i t i f
pour c onnex i on de l um i nai r es ) per m et t ent l e r ac c or dem ent des l um i nai r es s ans auc un out i l l age ( c ) ; el l es s ont

Comment ou mettre en valeur une surface ou un objet. Une étude d’éclairage doit prendre en compte obl i gat oi r es en appl i que et en pl af ond.

l’éblouissement, les ombres portées et la couleur des parois qui peut faire varier le facteur de réflexion. Spot
Tube quartz (BT 230 V)
Standard
Lampes à leds
Modes d’éclairage

Quat r e t y pes d’ éc l ai r age s ont di s t i ngués :


- l ’ éc l ai r age di r ec t ( a) où l e f l ux l umi neux es t di r i gé di r ec t ement s ur un obj et ou une z one pr éc i s e à éc l ai r er ( obj et d’ ar t , t abl eau, et c . ) ; Standard Avec réflecteur Flamme Standard Réflecteur Bi-Pin GUx miroir Standard Hélicoïdale Triple tube
- l ’ éc l ai r age i ndi r ec t ( b) où l e f l ux l umi neux es t di r i gé v er s une s ur f ac e ( mur par ex empl e) qui r éf l éc hi t l a l umi èr e en c r éant une ambi anc e ; (spot) Gxx Gxx dichroïque
- l ’ éc l ai r age di f f us ( c ) où l ’ éc l ai r age es t nuanc é par un di f f us eur ( v er r e dépol i ) et per met d’ éc l ai r er t out e l a pi èc e s ans ébl oui r ; À incandescence Halogènes Fluocompactes
- l ’ éc l ai r age mi x t e ( d) , à l a f oi s di r ec t et i ndi r ec t ( l us t r es , l ampes à pos er , l ampadai r es ouv er t s s ur l e des s us , et c . ) . (amenées à disparaître) a Types de lampes
Chemise Tube fluorescent Fiche DCL
Douille
Bague Point de centre
supportant sans
Tube quartz danger une charge
minimale de 25 kg
Culot Starter Gaine haute Fiche douille pour éclairage
À vis À baïonnette Pour tube fluorescent Douille halogène température provisoire en plafond Raccordement
b Douilles de raccordement c Boîtes DCL du luminaire

4 × letilauQ sèrpa'D
en plafond

Culots Interrupteurs et commutateurs


a Éclairage direct b Éclairage indirect c Éclairage diffus d Éclairage mixte
Le c ulot des lampes joue un r ôle impor t ant dans leur c las s if ic at ion. Les int er r upt eur s et les c ommut at eur s
Les plus c our ant s s ont les c ulot s à v is , à baï onnet t e, à c ont ac t s c ommandent la mis e en s er v ic e ou l’ar r êt d’un
enc as t r és , c y lindr iques ou à br oc hes . appar eil ou d’un point lumineux . Les div er s t y pes
as s ur ant des f onc t ions de c ommande dif f ér ent es s ont :
Définitions et unités Règles de confort - l’int er r upt eur ( a) , av ec ou s ans v oy ant indic at eur d’ét at , des t iné
à une c ommande de s imple allumage ;
- le v a- et - v ient ( b) , qui per met la c ommande à par t ir de deux

À vis Exx GU/GZ


La pui s s anc e des s our c es l um i neus es s ’ ex pr i m e en w at t s ( l am pe de 100 W ) . Pour év i t er l a f at i gue v i s uel l e, i l es t néc es s ai r e d’ as s ur er un
Le f l ux l um i neux r epr és ent e l a quant i t é de l um i èr e ém i s e par une s our c e en ni v eau d’ éc l ai r em ent s uf f i s ant et d’ év i t er l es gênes v i s uel l es G13 point s dif f ér ent s ;
- le double allumage ( c ) , qui per met de c ommander deux point s
une s ec onde ; i l s ’ ex pr i m e en l um ens ( une l am pe à i nc andes c enc e de 100 W génér ées par l es om br es por t ées et l ’ ébl oui s s em ent . I l f aut
ém et un f l ux l um i neux d’ env i r on 1 400 l m ) . égal em ent t eni r c om pt e de l a c oul eur des par oi s ( m ur s et G5 lumineux à par t ir du même c ommut at eur ;
- le t élér upt eur ( d) , qui per met un nombr e de point s de c ommande
L’ ef f i c ac i t é l um i neus e es t obt enue en di v i s ant l e f l ux l um i neux par l a pl af onds ) et de l eur f ac t eur de r éf l ex i on pour l ’ i m pl ant at i on

G17d
i l l i m i t é ; i l m e t e n oe u v r e u n e c o m m a n d e p a r i m p u l s i o n s à l ’ a i d e

À baïonnette Bxx G4 (halogènes)


pui s s anc e él ec t r i que c ons om m ée ; el l e es t ex pr i m ée en l um ens par w at t : des poi nt s l um i neux .

Culots et brochages
d’un bout on- pous s oir .

1 400 l m
Culots et brochages pour lampes pour tubes fluorescents
= 14 l m / W
100 W

a Interrupteur
Le ni v eau d’ éc l ai r em ent c or r es pond au f l ux l um i neux r eç u s ur une s ur f ac e Circuits d’éclairage
2
de 1 m et es t ex pr i m é en l ux . I l es t m es ur é à l ’ ai de d’ un l ux m èt r e.

Écla
e souh irage
Gê n
Les c ir c uit s d’éc lair age ( un

aité Disjoncteur
b Va-et-vient
pour huit point s d’ut ilis at ion)
s ont aliment és par des différentiel
2
30 mA
(type AC)
c onduc t eur s de 1, 5 mm de
Attention s ec t ion.

souhaitée Leur pr ot ec t ion es t as s ur ée par


un dis jonc t eur dif f ér ent iel
30 mA s uiv i d’un dis jonc t eur
div is ionnair e 16 A.

1m×1m
Luxmètre Boutons-poussoirs c Double allumage
hC

Disjoncteurs
a
pm

modulaires BP n
d
iis v e

BP 2 Bobine
no

BP 1
Contact à accrochage
Circuits
Mesure du niveau d’éclairement Notion de gêne visuelle d’éclairage d Télérupteur

278 279
ehcram aç
Logements accessibles
Accessibilité des équipements électriques
Dans les logements adaptés, les éléments de coupure d’urgence, les appareillages et les socles de prises de Dans les ét ablis s ement s d’héber gement c ompor t ant des c hambr es ou logement s

courant et de communication de la gaine technique de logement doivent être accessibles dans leur adapt és , la haut eur libr e s it uée s ous les élément s empiét ant s ur le c heminement doit

approche frontale et latérale. La position et le type d’organes de commande ainsi que la position et le
êt r e s upér ieur e à 2, 20 m ( a) . Une pr is e de c our ant et une pr is e de t éléphone doiv ent êt r e
ins t allées à pr ox imit é immédiat e de la t êt e de lit dans les c hambr es à c ouc her ( b) . Une

Comment niveau d’éclairement des points lumineux doivent tenir compte des difficultés des personnes en situation pr is e de c our ant doit êt r e ins t allée à l’ent r ée de c haque pièc e de l’unit é de v ie, à
WC
de handicap. pr ox imit é de la c ommande d’éc lair age ( c ) . Dans la s alle d’eau, le s oc le de la pr is e de
c our ant doit êt r e plac é obligat oir ement dans la pièc e, dans le v olume 3 ou hor s v olume,
même s i la c ommande d’éc lair age es t plac ée à l’ex t ér ieur du loc al.
Cuisine Salle
d’eau
Approches frontale et latérale

La pr is e en c ompt e de l’ac c es s ibilit é dans une


Dispositifs de coupure d’urgence Tableau de Le dispositif de coupure d’urgence doit
ins t allat ion élec t r ique c onc er ne :
répartition être implanté à une hauteur comprise entre
- les pr is es d’aliment at ion élec t r ique ( a) ; 0,90 et 1,30 m, les autres dispositifs
- les dis pos it if s de pr ot ec t ion : c oupur e pouvant être situés entre 0,75 et 1,30 m.
d’ur genc e, dis jonc t eur abonné, t ableau, Entrée
et c . ( b) ;
Équipement installé

m 0 3, 1 à 0 9, 0
- les dis pos it if s manuels de c ommande et
dans une chambre
(écran de télévision

m 0 3, 1 à 5 7, 0
les pr is es de c ommunic at ion ( c ) .

par exemple)
La haut eur d’implant at ion s e mes ur e s ur l’ax e

> 2,20 m
des dis pos it if s d’aliment at ion ou de c ommande.

< 0,20 m ou situé hors


cheminement
Séjour Chambre
Approche frontale des dispositifs de protection Approche latérale
(coupure d’urgence, tableau de répartition) des dispositifs de commande 1 prise de courant
manuels + 1 prise
Interrupteurs et dispositifs téléphonique
de commande
a Éléments empiétant sur le cheminement b Prises en tête de lit c Exemple de prises dans une unité de vie accessible
≥ 0,40 m

m 0 3, 1 à 0 9, 0
Socles pour
m 04,0 ≥ prises de courant
et de communication
Implantation et accessibilité des dispositifs d’appel
> 0,40 m
La plat ine et le c ombiné des dis pos it if s d’appel doiv ent êt r e ac c es s ibles aux per s onnes
Non ≤ 0,40 m
Approche latérale > 0,50 m Approche frontale adult es et aux enf ant s de 8- 12 ans . La haut eur s t andar d c ons eillée c onv enant à la plupar t

des dispositifs de protection des dispositifs de commande manuels des per s onnes s e s it ue ent r e 1, 20 et 1, 65 m ( a) . Pour les per s onnes à mobilit é r éduit e, un

a Prises électriques b Dispositifs de protection c Dispositifs de commande manuels


es pac e d’us age de 0, 80 × 1, 30 m es t néc es s air e au dr oit des équipement s qui doiv ent êt r e
s it ués à une haut eur ent r e 0, 90 et 1, 30 m et à plus de 0, 40 m de t out obs t ac le empêc hant
l’appr oc he d’un f aut euil r oulant ( b) .

Gaine technique de logement Organes de commande Éclairage

≤ h ≤ 1,30m
0,90
1,30 m
Un s taire
1,30 m dans chaque pièce à proximité immédiate ≥ 0,40 m
Coffret de du dispositif de commande d’éclairage Oui
Coupure répartition
d’urgence 90 m Niveau d’éclairement de 20 lux 1,20 ≤ h ≤ 1,65 m
0, en tout point d’un cheminement
0,75
Socles de prises ≤ 1,30 m
de courant ou de Dispositifs d’éclairage commandés ≥ 0,9 m
communication aux différents niveaux des escaliers

Suppression de toute Espace d’usage


Commande repérée par un voyant zone d’ombre par un (0,80 × 1,30 m)
sur les cheminements extérieurs dispositif d’éclairage adapté a Implantation standard b Implantation adaptée
280 281
ehcram aç
Installations solaires photovoltaïques
Installations raccordées au réseau

L’énergie solaire photovoltaïque est une énergie électrique produite au moyen de panneaux solaires qui Les ins t allat ions phot ov olt aï ques s ur impos ées ou int égr ées au bât i

permettent de convertir une partie de l’énergie solaire en énergie électrique ; c’est une énergie peuv ent êt r e r ac c or dées au r és eau de dis t r ibut ion de l’élec t r ic it é ;

renouvelable, non toxique et silencieuse. L’électricité ainsi produite peut être consommée sur place ou c es ins t allat ions s ont munies d’onduleur s qui t r ans f or ment le

alimenter un réseau de distribution. Une installation solaire photovoltaïque peut être implantée sur tous
c our ant c ont inu en c our ant alt er nat if aux c ar ac t ér is t iques du

Comment
les types de bâtiment : maison individuelle, bâtiment d’habitation, ERP, bâtiment tertiaire, etc.
r és eau. La mis e en œuv r e doit êt r e par t ic ulièr ement s oignée pour
év it er not amment les pr oblèmes d’ét anc héit é. Module photovoltaïque

Profilé métallique
Principe
Patte de fixation sur chevron
L’éner gie élec t r ique es t
Vers utilisation
pr oduit e dans les c ellules
ou réseaux électriques Tuile chatière Tuile chatière
l
phot ov olt aï ques par
l’inc idenc e lumineus e
Cales
Boîtier
s ous l’ef f et phot oélec -
t r ique. Lor s que les
dif f ér ent es c ouc hes de
s emi- c onduc t eur s qui

l = largeur d’usinage
+
c ompos ent les c ellules
phot ov olt aï ques s ont de la tuile pour passage
éc lair ées , les phot ons
-
de la patte de fixation
lumineux c apt és par les
+
élec t r ons pér iphér iques
Non Oui Câbles
( c ouc he N ) f r anc his s ent
- Les pattes de fixation peuvent être calées électriques
-
la bar r ièr e de pot ent iel et
engendr ent un c our ant
Électrode négative Régulation Détails de fixation et de raccordement au moyen de cales d’équilibrage
élec t r ique c ont inu.
L’ens emble des modules
Comptage
r eliés ent r e eux f or me le
Semi-conducteur dopé N Câbles électriques vers Fixation et raccordement
module phot ov olt aï que.
+ local technique en sous-sol des modules : voir détails
Jonction PN ~
Semi-conducteur dopé P
Électrode positive
Modules photovoltaïques
Paramètres de calcul Installations autonomes

Lieu et z one d’ens oleillement , or ient at ion du bât iment , Les ins t allat ions aut onomes s ont des t inées aux
pent e du t oit , s ur f ac e de t oit dis ponible, puis s anc e applic at ions domes t iques ( s it es is olés , pompage
s ouhait ée, et c . , s ont des par amèt r es dét er minant s pour d’eau pot able) et pr of es s ionnelles ( ex ploit at ions Module
dimens ionner une ins t allat ion phot ov olt aï que. agr ic oles , s t at ions d’alt it ude, s ignalis at ion r out ièr e photovoltaïque
ou mar it ime) . Le c our ant es t alor s c ons ommé s ur
plac e ou s t oc k é dans des bat t er ies ou des
1
ac c umulat eur s .

L’indicateur de trajet 4
du soleil permet d’évaluer Module
les conséquences d’une Principe photovoltaïque
12h 13h
ombre sur le rendement 3
=
14h

d’une installation.
15h
17h
16h

Vers 2
~ ~
–+ utilisation
12 h 14 h Batterie Régulateur Onduleur 5
16 h ou MP 233
10 h
accumulateurs Interrupteur
8h

Câbles électriques
SOS SOS vers le réseau
19 h
45° Compteur
d’énergie 1 - Éclairage
270° « consommateur »
2 - Prises de courant
N 3 - Téléviseur
345°
300° Onduleu 4 - Ordinateur
Borne d’appel d’urgence 5 - Réfrigérateur
Vue des ombres portées sur la façade Nord d’un bâtiment. Compteur d’énergie
« producteur »
282 283
ehcram aç
Installations éoliennes
Implantation

L’énergie éolienne permet de convertir le déplacement de l’air en force motrice. L’aérogénérateur L’ éol i enne doi t êt r e i mpl ant ée à l ’ endr oi t l e pl us v ent eux du t er r ai n et i déal ement à 2 m mi ni mum au- des s us de t out obs t ac l e ( H) . Pl us el l e es t

transforme cette force motrice en énergie électrique et l’éolienne de pompage mécanique transforme la haut e, mei l l eur es s ont s es per f or manc es . Pour év i t er l es c ont r ai nt es méc ani ques s ur l e mât , i l es t r ec ommandé de t i r er par t i des r el i ef s du t er r ai n.

rotation du rotor en mouvement de translation alternatif qui active une pompe à piston. Un permis de
Comment construire est obligatoire pour toute installation d’une hauteur supérieure à 12 m. > 10 m

Une crête induit


Augmentation l’opposition
de la vitesse de turbulences H
Principe d’un aérogénérateur
au sommet néfastes
Le v ent f ait t our ner les pales ( a) , puis l’éner gie méc anique es t t r ans f or mée en éner gie élec t r ique ( b) ;
l’éner gie pr oduit e es t c ons ommée par les ut ilis at eur s ( c ) ou r ev endue au r és eau ( d) .
Nacelle Site favorable Site défavorable Présence d’obstacles
a
Pales b Raccordement électrique à usage privé Éolienne de pompage mécanique

Le r égulat eur es t s it ué ent r e l’éolienne et les bat t er ies , s a f onc t ion ét ant Le s y s t ème de puis age à la v er t ic ale du puit s es t
d’empêc her les s ur t ens ions et de gér er les s ous - t ens ions af in de gar ant ir un c ons t it ué d’un ens emble de bielles , de maniv elles et de
appor t d’élec t r ic it é r égulier . Les bat t er ies per met t ent de s t oc k er le c our ant t r ingles qui c apt e l’éner gie c inét ique du v ent pour
c ont inu, leur c apac it é déf inis ant la quant it é d’élec t r ic it é s t oc k ée. ent r aî ner une pompe à pis t on. Ce s y s t ème es t pr inc i-

c Le c onv er t is s eur , der nier maillon de l’ins t allat ion, per met de t r ans f or mer palement ut ilis é pour l’abr euv age du bét ail et pour
le c our ant c ont inu des bat t er ies en 230 V 50 Hz . l’ir r igat ion.

Appareils 12 V
Roue motrice 700 mm
d
Liaison + Gouvernail
Liaison –
Câbles enterrés
en provenance du générateur
placé dans la nacelle.
Câbles de pontage Dispositif de batteries
Câbles enterrés du local technique Local technique contenant : de 12 V en parallèle Vanne
vers le réseau. Attention : seules les - un contrôleur de charge ; régulatrice
éoliennes implantées en zone de - un régulateur ; Appareils 220 V Plateforme
développement éolien (ZDE) - des batteries ; de service
et se conformant à certaines conditions - un convertisseur. Mât
peuvent revendre leur surplus
au fournisseur.
20 m
à l’axe de la roue
Guide à galets
Convertisseur 12 volts Tringle
sorties 220/230 volts motrice tubulaire
Détail de la nacelle Types et formes d’éolienne Régulateur éolienne sur prises standard
Échelle avec cage
Schéma de raccordement
Pas Il existe deux familles d’éolienne. La plus répandue est l’éolienne à axe
horizontal (a), qui offre un bon rendement mais qui doit être orientée
face au vent. Quant à l’éolienne à axe vertical (b), elle a l’avantage de
pouvoir capter des vents très faibles mais elle est moins rapide.
Consommation et vitesse de vent
Rotor Arbre primaire 200 mm
Vent Vent
Pales Arbre secondaire Vent arrière de face Exemples de vitesse de vent moyenne requise par consommation journalière.

Démultiplicateur Axe
horizontal Consommation (Wh/j) 300 680 1 100 1 800 2 300
Anémomètre a Forage
Moulin à vent En hélice En hélice pour gros 300 mm Tête
aérogénérateurs travaillante 50 m
90 m
Frei Équivalence 20 W
en appareils ménagers Tube rallonge
Axe d’utilisation courante 20 W 20 W 160 × 150
Système vertical
d’orientation Girouette b
20 W
20 W Pompe de forage
20 W
Crépine corps 140 mm
Moteur G nérateur
d’orientation Vitesse de vent moyenne 3,6 4,4 5,4 6,3 7,2
Nacelle Darrieus type 1 Darrieus type 2 Savonius Hélicoïdale par mois (m/s) Éolienne de pompage mécanique
284 285
ehcram aç
Adduction d’eau
Réducteur de pression et antibélier

L’adduction d’eau comprend l’alimentation à partir du réseau collectif, et la distribution assurée par La pr es s i on du r és eau publ i c peut êt r e t r op él ev ée et pr ov oquer des c oups de bél i er ( br ui t s de c anal i s at i on l or s de l a f er m et ur e br us que des

des canalisations qui cheminent dans le bâtiment. Le diamètre des canalisations doit permettre un débit r obi net s ) . U n r éduc t eur de pr es s i on ( a) r égl abl e ou pr ér égl é per m et d’ as s ur er une pr es s i on c ons t ant e de 3, 5 bar s . L’ ant i bél i er ( b) , à r es s or t ou

adapté aux besoins des utilisateurs ; il est déterminé en fonction des appareils sanitaires installés. Le
à m em br ane, per m et d’ abs or ber l ’ onde de c hoc . I l es t pl ac é au pl us pr ès des él ém ent s qui pr ov oquent l a per t ur bat i on. Le r es pec t des
di am èt r es m i ni m aux des t uy aut er i e gar ant i t un débi t s uf f i s ant à c haque poi nt de t i r age ( c ) .

Comment traitement de l’eau permet d’éviter l’entartrage et la corrosion des tuyauteries, de la robinetterie et des Débit minimal Diamètre
appareils de réchauffage de l’eau. Vis de réglage
Eau Eau intérieur
Appareil
Chapeau froide* chaude minimal
(l/s) (l/s) (mm)
Branchement au réseau Ressort
Membrane
Les br anc hement s d’ eau c ompr i s ent r e l a
Limite de propriété Regard de comptage 116 mm Gaz ou air
Ø 0,60 m sous pression 1re chambre Ressort
c ondui t e publ i que et l e c ompt eur s ont i ns t al l és
par l e f our ni s s eur d’ eau ( a) . Les c anal i s at i ons
Façade Piston Valve
s ont ent er r ées à une pr of ondeur de 0, 80 à 1, 20
m s el on l a pr ot ec t i on r equi s e c ont r e l e gel . Le
Avec manomètre robinet 1/2 0,33 – 12
c ompt eur ( b) , l es r obi net s d’ ar r êt et l e c l apet
Grillage Amont Aval
ant i pol l ut i on s ont pl ac és dans un r egar d d’ un
1m Grillage avertisseur bleu Ø1m avertisseur bleu 26 mm Piston robinet 3/4 0,42 – 13
Tuyau polyéthylène Tuyau polyéthylène
di amèt r e de 0, 80 à 1 m s el on l ’ i mpor t anc e du
br anc hement , s i t ué à l ’ i nt ér i eur de l a l i mi t e de
Voir détai Siège Joint réservoir 0,12 – 10

11.06 UTD ecruoS


torique

eibaleD ecruoS
pr opr i ét é.

Conduite publique 30 mm double


d’eau potable Fou reau Fou reau Clapet Orifice C ps Membrane –
Détail Écrou prisonnier pour manomètre 2 e

47

chambre
2

91

5 3
m

Source Watts
Robinet d’arrêt 77 mm
3

* ou eau mélangée
M
3 1

À membrane À ressort
3 3

Réglable
Clapet a Réducteur de pression b Antibélier c Diamètres minimaux des tuyauteries
Joint avant compteur Com teur Purge antipollution 0,50 m
Joint après compteur
Responsabilité du fournisseur Responsabilité du client
Domaine public Domaine privé Traitement de l’eau

b Compteur d’eau a Branchement entre la conduite publique et le bâtiment


Le t r ait ement de l’eau as s ur e en amont de l’ins t allat ion l’éliminat ion du s able, des boues et du t ar t r e qui c olmat ent les t uy aut er ies , la
r obinet t er ie et les appar eils de r éc hauf f age de l’eau, au moy en des dis pos it if s de t r ait ement s uiv ant s :
- le f ilt r e ant iboue ( a) : ins t allé jus t e apr ès le c ompt eur , s on por t e- f ilt r e en v er r e r enf er me une c ar t ouc he s y nt hét ique lav able ou jet able qui
Consommation et installation r et ient les impur et és de l’eau ;
- le f ilt r e ant it ar t r e à poly phos phat es ( b) : s emblable au f ilt r e ant iboue, s on por t e- f ilt r e en v er r e r enf er me des pas t illes de poly phos phat es ou

Limiteur Groupe
de s ilic ophos phat es qui maint iennent le c alc air e en s us pens ion dans l’eau ;

de pression Aération
La c ons om m at i on d’ eau par j our et par
de sécurité
- l’ant it ar t r e élec t r onique ou magnét ique ( c ) : il c r ée des impuls ions élec t r iques ionis ant es qui maint iennent en s us pens ion les par t ic ules
habi t ant pour l es us ages dom es t i ques ( a)
c alc air es , empêc hant la f or mat ion de t ar t r e ;
es t es t i m ée à 150 l i t r es . U ne i ns t al l at i on
L Ballon - l’adouc is s eur ( d) : il es t c ompos é de deux r és er v oir s c ont enant des r és ines minér ales et du s el r égénér ant . Lor s que la r és ine es t s at ur ée de
d’ al i m ent at i on d’ eau ( b) c om pr end :
Compteur d’eau c alc air e, un pr oc édé phy s ic oc himique ( éc hange d’ions ) la r égénèr e gr âc e au s el.
- l e r és eau d’ al i m ent at i on en eau f r oi de
Filtre chaude Les appar eils de t r ait ement de l’eau doiv ent êt r e ins t allés en by - pas s ( e) af in d’êt r e is olés du c ir c uit de dis t r ibut ion d’eau lor s de leur ent r et ien
c om pr enant év ent uel l em ent un f i l t r e, un
Regard de comptage sanitaire ou leur r emplac ement .
l i m i t eur de pr es s i on et un adouc i s s eur ; Eau filtrée Alimentation électrique
- l a pr oduc t i on d’ eau c haude s ani t ai r e ;
Adoucisseur Cuisine
- l a di s t r i but i on en eau f r oi de et en eau
Conduite Évier
c haude qui as s ur e aux appar ei l s l es débi t s
publique Robinet mitigeur Vanne fermée
néc es s ai r es . Pour f ac i l i t er l a pur ge de d’eau potable Toilettes
l ’ i ns t al l at i on, l es c anal i s at i ons hor i z ont al es Cuvette et Flexible
doi v ent pr és ent er une pent e de 2 m m / m réservoir Vanne by-pass
v er s l e c om pt eur . chasse Départ Arrivée
Niveau d’un mètre
2 mm Salle d’eau Vanne ouverte Vanne ouverte
1% Receveur de douche Filtre en service
7 % pour les usages Robinet thermostatique Préfiltre
Boisson alimentaires Écoulement Cartouche filtrante
1 m Extérieur e Système by-pass à 3 vannes
5-6% Robinet extérieur Filtre a Filtre antiboue
Vers le point de purge Siphon de sol
Cuisine général de l'installation Salle de bains Ou Voyant contrôle Interrupteur marche/arrêt

hcetibiR ecruoS
Pente des canalisations Baignoire de signal Postfiltre
5-6% 10 - 15 % Robinet mélangeur Pastilles
de polyphosphates
Voiture, jardin Lave-vaisselle ou de silicophosphates Fusible
5-6% 20 % Porte-filtre
en verre
Autres usages Toilettes
10 % 20 - 40 % Salle de bains ou d’eau Adoucisseur Siphon pour
Lavabo, vasque Pastilles de polyphosphates l’évacuation
Lave-linge Bains et douches Robinet mitigeur ou de silicophosphates Réglage de la puissance Affichage du niveau de l’eau de
de puissance régénération
a Répartition des consommations d’eau en habitat individuel b Schéma d’un réseau privé Égout b Filtre antitartre c Antitartre électronique d Adoucisseur
286 287
ehcram aç
Tubes en cuivre
Canalisations en acier et en cuivre
Les tubes en acier sont de moins en moins utilisés pour la distribution d’eau chaude et d’eau froide Le c ui v r e, m at ér i au t r adi t i onnel et r ec y c l abl e, es t c our am m ent ut i l i s é pour l a di s t r i but i on d’ eau c haude et d’ eau f r oi de s ani t ai r e. Peu s ens i bl e à l a

sanitaire. Leur mise en oeuvre est délicate et ils présentent des risques de corrosion galvanique di l at at i on, i l of f r e une f or t e r és i s t anc e m éc ani que. Les t ubes de c ui v r e s ont c om m er c i al i s és s ous f or m e de bar r es r i gi des ( c ui v r e éc r oui ) ou de

lorsqu’ils sont associés à d’autres métaux. Les flexibles à tresses en acier assurent le raccordement
c our onnes s oupl es ( c ui v r e r ec ui t ) d’ un di am èt r e ex t ér i eur de 10, 12, 14, 16, 18, 20 ou 22 m m ( a) . Pl us i eur s t y pes d’ as s em bl ages s ont di s t i ngués :
- les r ac c or ds à s ouder ou à br as er ( b) : en c omplément du c int r age des t ubes , des r ac c or ds per met t ent d’as s embler les t ubes ent r e eux ;

Comment rapide des appareillages. Les tubes en cuivre, matériau noble, permettent d’obtenir des installations - les s y s t èmes amér ic ains ou gr ipp ( c ) : ils c ompor t ent un éc r ou à épaulement , une bague c r ant ée et un joint en c aout c houc ;

durables de qualité. - les s y s t èmes bic ônes ou oliv es ( d) : ils c ompor t ent une r ondelle c ônique ( oliv e) qui s ’éc r as e ent r e le t ube et un éc r ou c hanf r einé ;
- les as s emblages à c ollet s bat t us ( e) : ils néc es s it ent le f aç onnage d’une c oller et t e s ur le t ube pour s er v ir d’appui à un joi nt plat d’ét anc héit é.
Les t ubes de c uiv r e s ont f ix és au mur au moy en de c ollier s s imples ou doubles ; une r os ac e per met d’éc ar t er le t ube du mur pour f ac ilit er la
pos e des éc r ous et des r ac c or ds ( f ) . Le c alor if ugeage ( g) pr ot ège les c analis at ions du gel et év it e les déper dit ions t her miques .

Tubes en acier galvanisé


Baguette Chalumeau
Les t ubes en ac ier galv anis é ( a) per met t ent l’adduc t ion et la dis t r ibut ion d’eau pot able, en par t ic ulier dans les immeubles c ol lec t if s pour les à braser
c olonnes mont ant es d’eau et la dis t r ibut ion du c hauf f age c ent r al. Le f aç onnage des t ubes néc es s it e un out illage s péc if ique ( c oupe- t ubes ,
c int r eus es et f ilièr es ) . Des r ac c or ds en f ont e duc t ile galv anis ée per met t ent l’as s emblage des t ubes ent r e eux ( b) . Les as s emblages s ont
ét anc hés au moy en de f ilas s e et de pât e d’ét anc héit é ( c ) .

Té égal F Coude 90° F/F Manchon F/F

Coude 90° F/F Raccord


Coude GR 90° F/F Coude GR 90° M/F
Tubes longs Tube en couronne Tube en barre
(recuit) (écroui) Té inégal Coude 45° F/F Réduction M/F Brasure
Coude
soudé b Raccords à souder ou à braser
Raccord
Tube court à double filetage union Tube
a Tubes en acier galvanisé Manchon F/F Mamelon M Coude 90° M/F Collet battu Partie mâle
Exemple d’installation Robinet d’arrêt
à visser Joint Joint
Écrou
Té soudé
9 × LFA sèrpa’D

Raccord Raccord
à collet battu à collet repoussé
1 2 3 Bouchon M Raccord en croix F Té égal F Toupie Mandrin
Chanfrein Collet Collet battu
c Mise en oeuvre avec filasse et pâte d’étanchéité b Raccords en fonte ductile galvanisée de l’appareil
Exemple d’installation Partie femelle
a Tubes de cuivre Formation du collet Montage sur raccord union
Flexibles à tresse en acier
Tube Raccord Tube de cuivre
Joint + rondelle en té Appareil
Les f lex ibles d’aliment at ion en eau s ont c ons t it ués d’un t uy au en c aout c houc pr ot égé par une t r es s e en ac ier ( a) . I ls per met t ent le r ac c or de-
Écrou à épaulement (robinetterie, etc.) Écrou de serrage
ment r apide et s ans s oudur e des appar eils s anit air es et des c hauf f e- eau ( b) . Les r obinet t er ies s ont génér alement v endues av ec l eur s de la partie mâle Tube
f lex ibles de r ac c or dement . Le pos it ionnement des f lex ibles doit év it er les c our bes t r op s er r ées et les éc r as ement s ( c ) .
Écrou Douille Partie mâle du
chanfreiné de l’appareil raccord union Union
Tresse
en acier Vers Non Rondelle de fibre Rondelle de fibre
l’appareillage
7 × ppirG-duabirF : ecruoS
inoxydable Olive Collet battu Partie femelle du Tube
Écrou de serrage raccord union et
Bague de
3 × éttuoB : ecruoS

Rondelle Tube écrou de serrage


sertissage Non Écrou
Olive chanfreiné Tube de cuivre
en acier Mise en oeuvre Joint crantée de cuivre Tube de cuivre
inoxydable Risque d’un coude Raccordement sur un appareil
Écrou d’écrasement Détail d’un raccord union
en laiton Mitigeur (assemblage de 2 tubes)
nickelé Joint EPDM Longueur Flexible e Assemblage à collet battu
imperdable adaptée trop court Raccord en Té Écrou Raccord en Té (filetage chanfreiné)
Non
c Système américain d Système bicône
Manchon (à compression) (à olives) Rosace cônique
à souder Bande adhésive
mâle Risque Attache
d’écrasement
Tube fixe
en cuivre
Risque Simple à vis Simple clipsable Simple isophonique Double Coquille isolante
Femelle Mâle Chauffe-eau Flexion naturelle d’écrasement Patte à vis pour Patte à vis pour
Arrivée d’eau Non g Calorifugeage
a Flexibles b Raccordements c Positionnement f Colliers de fixation cloison sèche mur plein
288 289
ehcram aç
Tubes en PER et multicouche
Canalisations en PVC, PER et multicouche
Les tubes en PVC, PER et multicouche sont de plus en plus utilisés pour la distribution d’eau chaude et Les t ubes en PER ( poly ét hy lène r ét ic ulé) ou en mult ic ouc he ( a) s ont ut ilis és en c ons t r uc t ion neuv e ou en r énov at ion pour les ins t allat ions

d’eau froide sanitaire. Leur mise en oeuvre est facile et rapide ; ils offrent un confort acoustique amélioré, enc as t r ées , dit es hy dr oc âblées , d’aliment at ion en eau c haude ou f r oide ( b) et de c hauf f age c ent r al. Des nour r ic es - ou c ollec t eur s - ( c )

retiennent bien la chaleur et évitent les risques de corrosion. Les tubes en polyéthylène noir à filet bleu
per met t ent d’aliment er c haque pos t e de puis age par s on pr opr e t ube. Des ac c es s oir es ( s or t ies de dalles ou de c lois ons à 90°, s or t ies mur ales ,
plat ines , c ollier s , et c . ) per met t ent la f ix at ion et le r ac c or dement aux appar eils s anit air es ( d) . Plus ieur s t y pes de r ac c or ds s ont dis t ingués :

Comment sont résistants au gel. Utilisés pour l’adduction d’eau, ils sont de qualité « eau potable » et n’altèrent pas le - à c ompr es s ion ( e) : s imples , ils néc es s it ent peu d’out illage mais doiv ent t oujour s êt r e ac c es s ibles ;

goût de l’eau. - à g l i s s e m e n t ( f ) : c o n s i d é r é s c o m m e i n d é m o n t a b l e s , i l e s t p o s s i b l e d e l e s e n c a s t r e r d a n s l e s o l . L e u r m i s e e n oe u v r e n é c e s s i t e u n e p i n c e à
év as er et une pinc e à glis s ement ;
- à s er t ir ( g) : c e s ont les s euls r ac c or ds ut ilis ables pour les t ubes mult ic ouc hes . Un modèle dif f ér ent per met le s er t is s age des t ubes en PER.
La douille de s er t is s age es t mis e en plac e à l’aide d’une pinc e à s er t ir hy dr aulique manuelle ou élec t r oméc anique.

Tubes en polyéthylène noir


Colonne montante EFS Purge
(pour les circuits Supports de collecteurs
Colonne montante ECS de chauffage) à fixer au mur ou
sur la cloison
L e s t u b e s e n p o l y é t h y l è n e s e m i - r i g i d e s n o i r s à f i l e t b l e u ( a ) , d ’ u n d i a m è t r e d e 2 0 , 2 5 o u 3 2 m m , s o n t m i s e n oe u v r e a p p a r e n t s o u e n t e r r é s
pour l’adduc t ion d’eau pot able f r oide ( < 40 °C) av ant et apr ès le c ompt eur . L’as s emblage des t uy aux s ’ef f ec t ue au moy en de r ac c or ds dr oit s , PER rouge ou bleu PER prégainé

emocamrehT : ecruoS
en t é, c oudés , et c . ( b) s er r és s ur le t ube au moy en d’un éc r ou et d’une bague en lait on ( c ) .
Adhésif Aluminuim
Filets bleus Résine Pression nominale Date de Code PE-Xb Arrivée
+ SDR fabrication matière d’eau chaude
53 xxx 000 Eau 16 SDR 11 16 ×14,6 04G xxx x 54
PE100potable
PE-Xb Adhésif Vanne
Marquage Référence N° NF Application : Dimensions N° de lot Mar uage D’après Multicouche d’arrêt
métrique commerciale Fabricant gaz, eau, du tube fabricant métrique Goval
industrie, etc. a Aspect des tubes Nourrices
a Aspect et marquage du tube Raccord en té Manchon Raccord droit Raccord Sortie de cloison ou collecteurs
d’accouplement mâle coudé
Raccord Raccord

eirebmolP kciuQ
coudé b Raccords en laiton
Vanne à sphère Raccord droit Vanne Vanne d’arrêt

mrehtamoS
Raccord Joint Bague Bague Écrou

: ecruoS
Tube quart de tour mâle d’arrêt par circuit
torique en laiton crantée de serrage

: ecruoS
en polyéthylène Arrivée Raccord
Platine pour mélangeur d’eau froide
Sortie murale simple ou mitigeur
2 cm mini Tube PER
Manchon Raccord en té du sol fini b Installation hydrocâblée Tube PER
Joint

emocamrehT
Raccord droit
d’accouplement Exemple d’installation mâle Source Pr

: ecruoS
onorm

Ø tube Manuel Cintreuse Ressort


c Montage par serrage des raccords sur le tube Éléments d’un raccord c Nourrices ou collecteurs
20 × 2,25 5 × Ø = 100 80 4 × D = 80

ronopU : ecruoS
Crochets Guide de courbure 25 × 2,5 5 × Ø = 125 83 4 × D = 100
Fixation sur à cheviller 32 × 3 5 × Ø = 160 111 4 × D = 128
Tubes en PVC pression
la dalle
Sortie de chape à 90° (guide le tube d Accessoires Rayon de cintrage minimal
hors de la dalle en respectant du tube (mm)
le rayon de courbure mini.
L e P V C p r e s s i o n ( C P V C o u P V C - C ) e s t p e u s e n s i b l e a u x i n c r u s t a t i o n s d e c a l c a i r e . D ’ u n d i a m è t r e d e 1 4 , 1 6 o u 2 0 m m , i l e s t m i s e n oe u v r e
appar ent ou enc as t r é pour les aliment at ions en eau f r oide et c haude ( a) . L’as s emblage des t uy aux s ’ef f ec t ue au moy en de r ac c or ds dr oit s ,
en t é, c oudés , et c . ( b) c ollés s ur le t ube au moy en d’un poly mèr e qui f us ionne les élément s ent r e eux ( c ) .
Écrou Bague Raccord Joint d’étanchéité intégré Clé mâle
Joint torique 6 pans
1/4"
CPV
À compression À glissement

6 × sttaW : ecruoS
1/4" C5
1 /4 CPV 000
"C
PV
C 5 0 7 SO
C5 0 07 S R11
000 O
7 R
SO
R11 11 Tube Éc ou B gue Insert
e Raccords à compression (ou tétine) À sertissage (PER) À sertissage (multicouche)
Douille coulissante Raccord Joint torique
Raccord en té Manchon Raccord droit Raccord Raccord Types de raccords
d’accouplement mâle coudé à 90° coudé à 60 ° Douille en acier
a Aspect et marquage du tube 1 3 Tube multicouche Raccord Pince à sertir
b Raccords
Raccord Robinet d’arrêt
coudé Raccord à visser 1
Tube droit Raccord
en PVC-C femelle en laiton 2 Fenêtre de contrôle
Pince à évasement 2
3
Manchon Raccord en té Collier de fixation Tube en cuivre Chanfreinage du tube Encollage (tube et raccord)
d’accouplement Positionnement Pince à glissement
Exemple d’installation c Montage par collage des raccords sur le tube du raccord (coude) f Raccords à glissement g Raccords à sertir

290 291
ehcram aç
Évacuation des eaux
Raccordement et ventilation

L’assainissement concerne l’ensemble des installations destinées à l’évacuation par voie hydraulique des Le r és eau d’év ac uat ion des eaux us ées doit as s ur er la v idange des appar eils s ans br uit ni odeur . I l es t r éalis é en t uy aux r eliés par des pièc es

diverses eaux produites par les occupants des constructions : eaux-vannes (eaux sales provenant des d’as s emblage : c oudes , t és , manc hons , et c . ( a) . Un ens emble de pièc es et de joint s as s ur e le r ac c or dement aux appar eils ( b) .

toilettes), eaux usées (eaux sales provenant des salles d’eau et cuisines) et eaux pluviales (eaux de
Le s iphon ( c ) , obligat oir e, as s ur e une gar de d’eau dans les c analis at ions qui empêc he les r emont ées d’odeur s depuis l’égout .
Le v idage des s iphons ent r e eux ( r is que d’as pir at ion par t ielle ou t ot ale des s iphons des appar eils v ois ins lor s du v idage) es t év it é en

Comment ruissellement provenant des toitures). Les dispositifs d’évacuation constituent une barrière liquide pour ins t allant une v ent ilat ion des c analis at ions qui per met à l’éc oulement des mas s es d’eau d’as pir er l’air ex t ér ieur et non l’eau des s iphons ( d) .

éviter les remontées d’odeurs et la ventilation des canalisations est assurée par une mise en dépression
avec l’air extérieur. Coude
Tuyau Appareil Ventilation
Principe droit sanitaire primaire
Tuyau de
Les eaux - v annes , eaux us ées et eaux pl uv i al es c i r c ul ent génér al ement dans des c anal i s at i ons di f f ér ent es à l ’ i nt ér i eur d’ un i mmeubl e ( a) . Pour
ventilation
as s ur er l e bon f onc t i onnement des di s pos i t i f s d’ épur at i on, maj or i t ai r ement c onç us pour t r ai t er l es s eul es eaux us ées , l e s y s t ème de c ol l ec t e es t
secondaire
génér al ement s épar at i f . Le s y s t ème uni t ai r e, enc or e en s er v i c e dans des c ommunes anc i ennement as s ai ni es , n’ es t génér al ement j amai s r ec ondui t

Faîtage Culotte
dans l es c ol l ec t i v i t és nouv el l es .
Tuyau Lavabo
Versant Versant Siphon d’évacuation WC 1m
a Tuyaux et pièces d’assemblage des eaux
c Principe du siphon

Réservoir
Eaux-vannes Conduite d’eaux-vannes Manchette Joint torique
PVC Lavabo
Toiture Fosse septique Cuvette
Chéneau EV Siphon
ou gouttière WC Siphon
Eau Réseau Réseau Ventilation
Salle de x des eaux usées des eaux pluviales secondaire
bains us é Regards
es ( Système de collecte séparatif Pipe de raccordement entre
EU) la conduite de chute et la cuvette
Cuisine EU Siphon à sortie verticale Siphon à sortie horizontale Collecteur
b Raccordement aux appareils sanitaires d Ventilation
Descente d’eaux Bac à graisse
pluviales
Regard Fixations des tuyaux en PVC Diamètre minimal des canalisations
Eaux pluviales (EP)
Égout (gros débit) Collecteur Les c ollier s en plas t ique ( a) as s ur ent le maint ien en s aillie des t uy aux Appareil Ø intérieur minimal (mm)
PVC s ans les s er r er af in de per met t r e leur dilat at ion. La dis t anc e à

ou émissaire (débit moyen) Réseau unitaire r es pec t er ent r e c haque c ollier dépend du diamèt r e et de la pos it ion de Lavabo, lave-mains, 30
la c analis at ion ( b) . I ls doiv ent êt r e s it ués à au moins 15 c m des bidet
Système de collecte unitaire r ac c or ds , s ur les par t ies dr oit es .

Tracé Évier, poste d’eau, 33


a Système d’évacuation des eaux vu en plan b Système de collecte eaux usées / eaux pluviales douche, urinoir

5 × llociN ecruoS
Tuyaux d’évacuation Baignoire 33 si L ≤ 1 m
38 si L ≥ 1 m
L
Les t uy aux en f ont e ( a) s ont ut i l i s és pour l es c ol l ec t eur s pr i nc i paux d’ év ac uat i on gr av i t ai r e d’ eaux us ées . I nox y dabl es et s ol i des , i l s per m et t ent
un éc oul em ent s i l enc i eux . Les t uy aux en PVC ( b) et ( c ) , pl us br uy ant s et ay ant t endanc e à s e di l at er , s ont pl us l éger s et ai s és à m et t r e en
À lyre Clipsage du tube À charnière À bride Pattes Groupe de sécurité 20 si L ≥ 1 m
oeuv r e. I l s s ont ut i l i s és pour r éal i s er l es év ac uat i ons d’ eaux us ées des appar ei l s s ani t ai r es et l es des c ent es d’ eaux pl uv i al es .
à vis L 25 sans partie verticale
a Colliers de fixation ou si L < 1 m
Tuyau droit 75-90 160 Lave-linge, 33
Tuyau à emboîture Tuyau à emboîture 90° Ø extérieur (mm) 32-40 100-110 200 lave-vaisselle
90° 50-63 125-140 250 60
90° 30° sur une longueur de 1 m
5 × niaboG tniaS ecruoS

Coudes Canalisations 0,50 0,80 1,00 WC à action


Espacement horizontales siphonique 77
5 × llociN ecruoS

8 × llociN ecruoS

entre les colliers 1m L au delà de 1 m

11.06 UTD FN ecruoS


(m) Canalisations

llociN ecruoS
30° ≤ 2,70 ≤ 2,70 ≤ 2,70
verticales WC à chasse 80
Coulisse Culotte Coude d’étage Coude à 30° Culotte Coudes Manchette Té Manchon Siphons directe
a Raccords en fonte b Raccords PVC (Ø 75 à 140) c Raccords PVC (Ø 32 à 63) b Distances de fixation des colliers
292 293
ehcram aç
Production d’eau chaude sanitaire
Raccordement d’un ballon électrique à accumulation

L’eau chaude qui alimente les équipements sanitaires et les éviers est un élément important du confort. Le r ac c or dem ent hy dr aul i que d’ un
Ballon à accumulation Capot de protection
Les installations de production d’eau chaude sanitaire (ECS) doivent assurer une fourniture suffisante bal l on él ec t r i que à ac c um ul at i on
de la partie électrique
d’eau à une température adaptée malgré des puisages intermittents ou ponctuels importants dus à
es t as s ur é par :

sttaW ecruoS
- une c anal i s at i on d’ ar r i v ée d’ eau

Comment plusieurs utilisations simultanées. Des systèmes à accumulation permettent de chauffer l’eau aux heures f r oi de s ur l aquel l e es t pl ac é un

creuses, généralement la nuit en raison du moindre coût de l’électricité. gr oupe de s éc ur i t é ;

Raccord
- une c anal i s at i on d’ év ac uat i on des
eaux us ées r ac c or dée au gr oupe
de s éc ur i t é ;
- une c anal i s at i on de dépar t d’ eau
Raccord Groupe de sécurité
c haude v er s l ’ i ns t al l at i on s ani t ai r e.
Production d’eau chaude
Alimentation électrique Robinet d’arrêt
Carte Le c i r c ui t d’ al i m ent at i on él ec t r i que du groupe de sécurité
Tr oi s modes de pr oduc t i on d’ eau c haude
électronique Carénage doi t c om por t er un di s pos i t i f de
Siphon du groupe
Arrivée de l’eau froide
s ont di s t i ngués :
de sécurité
m i s e s ous t ens i on en heur es
- l a pr oduc t i on i ns t ant anée ( a) qui r éc hauf f e
Serpentin Tube de départ Anode de c r eus es , êt r e pr ot égé par un
l ’ eau à l a demande ( pas s age dans un d’eau chaude magnésium di s j onc t eur di f f ér ent i el de 30 m A
s er pent i n por t é à haut e t empér at ur e) ;
Cuve et un di s j onc t eur m odul ai r e adapt é. Départ de l’eau chaude Tuyau d’évacuation en PVC
- l a pr oduc t i on par ac c umul at i on où l e
c hauf f age de l ’ eau es t as s ur é i ndépendam-
ment du pui s age ( b) . Le t emps de c hauf f age
Vanne Calorifugeage Schéma de raccordement
aux heur es c r eus es dur ant l es quel l es Résistance
l ’ él ec t r i c i t é c oût e moi ns c her es t génér al e- Brûleur céramique
ment l ong ( 4 à 6 h) ;
Foyer verticale
- l a pr oduc t i on par s emi - ac c umul at i on qui
met en oeuv r e un r és er v oi r t ampon
Électrovanne Tube d’arrivée Chauffe-eau solaire
c ons t i t uant une r és er v e d’ eau c haude,
al i ment é par l e s y s t ème de c hauf f e dès que
Ventilateur d’eau froide
l a t empér at ur e de l ’ eau bai s s e l or s du Un équipement de c hauf f e- eau s olair e c ompr end des c apt eur s s olair es ,
pui s age.
Gaz Liaisons Thermostat inc linés ent r e 30 et 60 ° et or ient és au s ud ( a) . Ce s y s t ème es t c ons t it ué

Un s y s t ème de pr oduc t i on d’ eau c haude Eau chaude Eau froide électriques Capot de
d’un c of f r e r igide et v it r é dans lequel une plaque et des t ubes mét alliques
Capteurs
protection solaires
noir s abs or bent le r ay onnement s olair e pour c hauf f er un liquide c alopor -
s ani t ai r e peut ut i l i s er l e gaz , l e f uel ou t eur . Ces t ubes peuv ent êt r e dis pos és en s er pent in ou en gr ille ( b) .
l ’ él ec t r i c i t é. I l peut êt r e égal ement c oupl é à L’équipement f our nit de l’eau c haude par le biais d’un ballon de s t oc k age
un c hauf f age c ent r al .
a Chauffe-eau instantané à gaz b Ballon électrique à accumulation et d’un c hauf f e- eau d’appoint ( élec t r ique ou au gaz ) ( c ) . Un s y s t ème

Eau chaude
c ombiné pr oduit à la f ois l’eau c haude s anit air e et l’eau c haude pour le

sanitaire Circuit
c hauf f age ( d) .
solaire
Bloc de sécurité Sortie du
Vitrage liquide caloporteur
Station
Le bl oc de s éc ur i t é ( a) , i ns t al l é s ur l ’ al i m ent at i on en eau f r oi de d’ un bal l on él ec t r i que, as s ur e quat r e r ôl es :
solaire avec
- i l pr ot ège l e bal l on c ont r e l es ex c ès de pr es s i on en c as de s ur c hauf f e ac c i dent el l e gr âc e à une s oupape de s éc ur i t é r égl ée à 7 bar s ( b) ;
- i l i s ol e l e bal l on él ec t r i que du c i r c ui t d’ al i m ent at i on en eau f r oi de au m oy en d’ un r obi net d’ ar r êt i nt égr é ;
régulation
- i l év i t e l e r et our de l ’ eau c haude dans l e c i r c ui t d’ al i m ent at i on en eau f r oi de au m oy en d’ un c l apet ant i r et our dès que l a pr es s i on dans l e bal l on
dev i ent s upér i eur e à c el l e du c i r c ui t d’ al i m ent at i on en eau f r oi de ; Eau
- i l per m et l a v i dange du bal l on au m oy en d’ une s oupape de s ûr et é qui peut êt r e ac t i onnée m anuel l em ent . Coffre froide
Alimentation en eau du ballon
Vers ballon Joint à lèvre garantissant l’étanchéité Absorbeur
en haute ou basse pression Obturateur de clapet (tubes métalliques noirs) Chaudière avec régulation Ballon de stockage
Eau froide Garniture du robinet d’isolement c Chauffe-eau solaire
Module clapet antiretour Isolant
Entrée du
Arrivée eau froide Ressort de rappel liquide caloporteur Capteurs
Manette solaires
de vidange Coupelle de soupape
Bille du robinet d’isolement a Capteur solaire plan à circulation de liquide
Bloc de sécurité à boisseau sphérique Eau
Ressort de tarage (7 bars) chaude
us é es sanitaire Groupe
Ea ux Corps en laiton Plaquette d’identification de transfert
Chaudière Circulateur
Siège de soupape en acier Bouton de manœuvre
inoxydable de soupape
Ensemble guide-ressort-tige de soupape
Guide d’eau anti-éclaboussures Plancher chauffant (ou radiateurs
Membrane élastomère basse température)
Garde d’air intégrée
Siphon
Vase d’expansion
Raccordement au réseau d’eaux usées avec un kit siphon En serpentin En grille
a Bloc de sécurité b Détail du système de sécurité b Tubes absorbeurs d Système solaire combiné

294 295
ehcram aç
Installations sanitaires
Robinetterie et vidages

Les installations sanitaires ou salles de bains font partie de l’équipement minimum d’un logement. Dans Sont di s t i ngués l es m él angeur s ( a) et l es m i t i geur s , qui per m et t ent d’ obt eni r de l ’ eau à t em pér at ur e et débi t
Ø 90
les logements ayant un espace suffisant, les salles de bains et les toilettes doivent être conçues comme pr éc i s par une s eul e c om m ande ( b) . Les m i t i geur s t her m os t at i ques ( c ) per m et t ent de s él ec t i onner l a t em pér a-

des espaces séparés. Les appareils sanitaires qui les équipent sont les lavabos, les baignoires, les
t ur e de l ’ eau au degr é pr ès . D es s y s t èm es éc onom i s eur s d’ eau per m et t ent de l i m i t er l a c ons om m at i on :
m ous s eur hy dr oéc onom e ( d) et doubl e c has s e pour l es t oi l et t es ( e) . Les v i dages c om por t ent un s i phon,

receveurs de douche, les lave-mains, les bidets et les WC. Le type de robinetterie et d’évacuation est

09
ex t ér i eur ( f ) ou i nt égr é à l a bonde ( g) pour l es appar ei l s s ani t ai r es ex t r a- pl at s .
Comment
choisi en fonction du modèle d’appareil sanitaire et de son implantation. Ø 40
(cotes en cm)

002 à 051

88
Appareils sanitaires
50

ixam 04
Les mat ér i aux c ompos ant l es appar ei l s s ani t ai r es s ont l e gr ès émai l l é ou l a por c el ai ne v i t r i f i ée, l a f ont e émai l l ée, l a t ôl e émai l l ée, l es r és i nes 22 ± 1

5,3
ac r y l i ques ar mées ou l e pol y es t er ar mé. Leur s f or mes s ont nombr eus es et v ar i ées . I l s s e di s t i nguent par l eur t ai l l e et l eur c apac i t é. Sont
di s t i ngués l es l av abos ( a) , l es l av e- mai ns ( b) , l es v as ques ( c ) , l es douc hes ( d) , l es bai gnoi r es ( e) , l es bi det s ( f ) et l es WC ( g) .

50 à 80 101 75 90 d Mousseur
80 à 300 80 à 300

622 à 602
65 77

8
a Mélangeur

002 à 081
61
5,71
6 0
55
à

e Double chasse f Bondes à siphon extérieur


5
09 à 38

80
4

Simple 112
Double
a Lavabos 48

28
5

09

5,51
)nohpis te euqsav ed

56
138

9
suossed( 04 à 52

5,6
50 50 350

311

5,8
90 à 120 90 à 120
05
43

5,58

Siphon non encastré Siphon encastré


91

40 Receveur standard Receveur d’angle


50 b Mitigeur c Module de douche avec g Bondes à siphon intégré pour receveur extra-plat
60 à 90 mitigeur thermostatique
b Lave-mains c Vasques d Douches

Aires fonctionnelles

48 56 47 47
58 Les air es f onc t ionnelles déf inis s ent les es pac es néc es s air es à une ut ilis at ion c onf or t able des équipement s s anit air es et à leur es pac ement .

150 170 ≥ 45
104
Baignoire sabot Baignoires standard

08 à 06
135

001
135 138 55

07
45
130
Standard 170 40
110 à 150 30-70 55 105
e Baignoires Avec plage pour s’asseoir Espace minimal entre Espace recommandé entre
103 Lavabo Baignoire une baignoire et un mur une baignoire et un mur
41
En angle 70 à 100 90 5 5
55 15 ≥ 40 ≥ 50
37 à 39 48
0 120

02 à 51

02 ≥
55 à 7 65 041 à 07

09 à 56
77

08
04

02 à 51

02 ≥
≥ 14,5
160 à 190 95 à 130 130
Sur pied Suspendu Avec réservoir encastré
f Bidet g WC (cotes en cm) Douche Bidet Toilettes (cotes en cm)
296 297
ehcram aç
Installations sanitaires accessibles
Lavabos

Les installations sanitaires accessibles doivent présenter un espace libre de 1,50 m de diamètre minimal U n es pac e l i br e es t am énagé s ous l es l av abos af i n de per m et t r e l eur ut i l i s at i on par une per s onne en f aut eui l r oul ant ( a) . La haut eur l i br e s ous

en dehors de l’emprise des équipements fixes (lavabos, baignoire, douche, WC et lave-linge éventuel) et l e l av abo doi t êt r e d’ au m oi ns 0, 70 m , c e qui i m pos e de dépor t er l e s i phon. La haut eur du des s us du l av abo ou du pl an de t r av ai l dans l e c as de

de l’espace du débattement de la porte. Il est toutefois toléré que cet espace libre empiète sur les parties
v as ques doi t êt r e de 0, 80 m . U n es pac e m i ni m um de 1, 50 × 1, 50 m f ac i l i t e l a m anoeuv r e du f aut eui l ( b) . Les l av abos s ur gl i s s i èr e per m et t ent un
aj us t em ent v er t i c al et hor i z ont al ( c ) .

Comment sans emprise au sol du lavabo et du WC. L’espace libre peut également empiéter sur les douches à ≥ 30 ≥ 60 ≥ 30 (cotes en cm)
l’italienne (avec siphon de sol et absence de seuil).
60

Cabinets d’aisances Tablette ≥ 60


Le c abi net d’ ai s anc es doi t of f r i r un es pac e s uf f i s ant pour per met t r e l e t r ans f er t d’ une

al ed exA
per s onne ut i l i s ant un f aut eui l r oul ant . Cet es pac e l i br e de 0, 80 × 1, 30 m es t

ettevuc
inim03
pos i t i onné l at ér al ement à l a c uv et t e et en dehor s du débat t ement de l a por t e. Des
bar r es de t r ans f er t r égl abl es et amov i bl es ( a) ou f i x es ( b) s ont i ns t al l ées , i déal ement
Lave-mains 40 50 80 Levier
70
des deux c ôt és de l a c uv et t e du WC.

mini de manoeuvre
135° du lavabo 66-97
(cotes en cm)

70 à 80 150 × 150 (minimum)


≥ 85 70 Siphon déporté 170 × 170 (confortable)
46 à 50
a Exemple d’aménagement b Espace de manoeuvre c Lavabo sur glissière
70
Espace de manoeuvre Douches
Ø 1,50 m 40
Les bac s de douc he ac c es s ibles doiv ent êt r e équipés d’une r ampe amov ible s i leur r es s aut es t s upér ieur à 4 c m. Des bar r es d’appui
s éc ur is ant l’ent r ée, la s or t ie, la pos it ion as s is e ou debout peuv ent êt r e c omplét ées par un s iège amov ible.

140
Espace d’usage ≥ 0,60 m
0,80 × 1,30 m Emplacement minimal
de 0,80 × 1,30 m ≥ 0,40 m Volume de la douche accessible
Porte 80 mini situé à côté de la cuvette
hors débattement de la porte
75 à
58 à 06

75 120
09 à 74

901

90 40 ≥ 0,60 m
140
a Barres de transfert amovibles b Barres de transfert fixes Exemple d’aménagement

≥ 0,40 m
Baignoires ≤ 20 cm
La bai gnoi r e doi t c ompor t er un

Installation non conforme : ≥ 1,80 m


r ebor d de 30 c m pour per met t r e à
une per s onne en s i t uat i on de
280 absence de rebord
handi c ap de s ’ as s eoi r et
d’ ef f ec t uer s on t r ans f er t depui s l e
70 150 60
f aut eui l r oul ant . I l ex i s t e des
bai gnoi r es à por t e d’ ac c ès f r ont al e 0,90 ≤ h < 1,30 m
per met t ant un ac c ès de pl ai n- pi ed.

127 à 150 71 à 88
07 × 071

,90 m
≥0
051

≤ 2 cm
Espace de Niveau 3
77

manoeuvre Rampe amovible nécessaire


Ø 1,50 m
03

si ressaut de 4 cm
Rebord 80 Espace d’usage Espace de manoeuvre
Baignoire à porte d’accès frontale 0,80 × 1,30 m , m ≤ 20 cm Ø 1,50 m
(cotes en cm) Exemple d’aménagement Exemple d’aménagement
298 299
ehcram aç
Spas
Baignoires balnéo et jacuzzis

Le terme spa désigne de petites unités conviviales et à taille humaine qui regroupent des soins proches Les j ac uz z i s , i nt ér i eur s ou ex t ér i eur s , s ont génér al em ent pl us gr ands et pl us
Robinet de Panneau
de ceux du thermalisme, de la thalassothérapie et de la balnéothérapie, comme le sauna, l’unité c om pl ex es à i ns t al l er qu’ une bai gnoi r e bal néo, pr oc he de l a t ai l l e d’ une
remplissage de contrôle
d’hydrothérapie (douche hydromassante, bain à remous, jacuzzi, etc.), le hammam ou le bain de
bai gnoi r e nor m al e ( a) . I l es t néc es s ai r e de t r ai t er et f i l t r er l ’ eau d’ un j ac uz z i
qui ne s e v i de j am ai s . Tr oi s s y s t èm es d’ hy dr om as s age s ont di s t i ngués :

Comment vapeur. Des unités destinées à une utilisation domestique peuvent être intégrées à une salle d’eau ou être - à ai r ( b) qui r ej et t ent l ’ ai r am bi ant au m oy en d’ i nj ec t eur s ;

installées dans une pièce dédiée. - à eau ( c ) qui r ej et t ent l ’ eau au m oy en de bus es or i ent abl es ;
- à ai r et eau ( d) qui per m et t ent de m odul er l a pui s s anc e des j et s .
U n panneau de c ont r ôl e per m et de f ai r e v ar i er l ’ i nj ec t i on, l ’ ar r êt ou l a m i s e en
s er v i c e des bus es s el on l es z ones à m as s er . La pr ot ec t i on él ec t r i que es t
as s ur ée par un di s pos i t i f di f f ér ent i el à haut e s ens i bi l i t é ( 30 m A) .

Saunas Jet massant


Système de vidage Robinet de
remplissage
U n s auna es t une c abi ne en boi s équi pée de banc s ( a) , dans
Hydrojet
l aquel l e s e dégage une c hal eur s èc he ( t em pér at ur e t r ès él ev ée, de
Cascade
90 à 110 ° C ) ou hum i de ( t em pér at ur e c om pr i s e ent r e 70 et 90 ° C
Circuit d’air d’eau
av ec une hum i di t é r el at i v e de 10 à 25 % ) . C et t e c hal eur es t
Panneau Buse
di f f us ée s oi t par un poêl e él ec t r i que s ur l equel s ont dépos ées des
pi er r es que l ’ on ar r os e av ec de l ’ eau ( s auna c onv ent i onnel ) , s oi t
de contrôle
par des panneaux de c hauf f age i nf r ar ouges ( s auna i nf r ar ouge) ( b) . c Injecteurs d’eau (buses orientables)
La c abi ne es t équi pée d’ un s y s t èm e de c hauf f age, d’ un af f i c hage
Circuit Paroi Clapet Air et eau Apport d’air
de l a t em pér at ur e et de l ’ hy gr om ét r i e, d’ un r éc i pi ent c ont enant de
l ’ eau et des us t ens i l es des t i nés à ar r os er l es pi er r es , d’ une pl at i ne d’eau antiretour comprimé
de r égul at i on et de c om m ande ai ns i que d’ éc l ai r ages , génér al em ent
i ndi r ec t s ( c ) . Les c l oi s ons s ont c ons t i t uées d’ une os s at ur e boi s ( d)
r em pl i e av ec un i s ol ant t her m i que ( génér al em ent en f i br e de v er r e) .
Châssis autoportant Buse
U n par e- v apeur es t m i s en pl ac e c ôt é i nt ér i eur et un bar dage en Injecteur d’air
boi s as s ur e l e par em ent de f i ni t i on s ur l es deux f ac es de l ’ os s at ur e.
Les am énagem ent s i nt ér i eur s ( banc s , dos s i er s , c hauf f age et
Prise d’eau Eau sous
r és er v e d’ eau) s ont i m pl ant és de m ani èr e à opt i m i s er l e gai n de
avec crépine Air pression
pl ac e ( e) . La di s t r i but i on él ec t r i que es t m i s e en oeuv r e au m oy en
de c âbl e U 1000 R 2V qui c i r c ul e dans l es c l oi s ons et l e pl af ond de
Pompe Liaison équipotentielle
VOL
comprimé
Raccordement
TUN
l a c abi ne ( f ) .
Compresseur d’air Paroi
électrique Buse
a Cabine de sauna Panneau de contrôle
a Baignoire balnéo b Injecteur d’air d Hydrojet (air et eau)
30
40 50
60 50 60 70
40 80 HOUR MIN

20 70 30 90
10 80 0 00
10 110
0 100 0
Douches hydromassantes

Affichage T° + H Régulation Les douc hes hy dr om as s ant es s ont équi pées de c ol onnes ( a) qui c om por t ent , en pl us du
pom m eau habi t uel , des bus es hor i z ont al es pour l e m as s age des par t i es haut es du c or ps
( b) . C es bus es s ont r égl abl es et or i ent abl es ; el l es peuv ent êt r e c om pl ét ées par une
des c ent e d’ eau v er t i c al e s ous f or m e de pom m eau l ar ge ou de panneau de pl ui e ( c ) .
egaffuahC
euqirtcelé

C es s y s t èm es c ons om m ent beauc oup d’ eau et dem andent une pr es s i on adapt ée.

Panneaux Les m odèl es à r ec y c l age r éc upèr ent l ’ eau pour l a r edi r i ger v er s l es bus es ( d) .

infrarouges 30 cm
30 cm Pommeau fixe
Sauna conventionnel Sauna infrarouge Chauffage Eau Éclairage Pommeau fixe
b Types de saunas c Équipements Douchette
Montants d’angle en bois Bancs Dossiers Distribution des câbles dans
les cloisons et le plafond
Boîtier cde. Buses b Buses horizontales
et régul. 140 cm Buses
placé à Éclairage Sonde 140 cm
Isolant thermique l’extérieur indirect de T°
(laine de verre)
Pare-vapeur Robinet Paroi
Réserve d’eau Pierres
Bardage intérieur Receveur
en bois traité Pierres à poser
Montant intermédiaire Receveur
Chauffage Chauffage de douche
électrique 65 cm Tuyauteries
Bardage extérieur Pieds
en bois traité de recyclage
Montants d’angle Porte vitrée Tablier
en bois Boîte de raccordement
d Détail des cloisons e Vue en plan des aménagements intérieurs f Équipements électriques Sur douche a Colonne d’hydromassage Sur baignoire d Modèle à recyclage d’eau c Panneau de pluie

300 301
ehcram aç
Systèmes monoblocs à séparation sans copeaux
Toilettes sèches
Les toilettes sèches permettent d’économiser jusqu’à 40 % de la consommation en eau. Elles permettent La s épar at ion des ur ines et des
Aération
également de minimiser le coût de traitement des eaux usées. Il est possible de valoriser les excrétas mat ièr es f éc ales , en limit ant la

pour en faire du compost qui améliore le sol. Le recyclage de ces matières permet également de f er ment at ion, s uppr ime l’émis s ion
Solides
produire du biogaz, gaz naturel valorisé pour produire de l’énergie (électricité, chauffage).
d’odeur s . Les ur ines ne s ont pas

Comment c ont aminées par les bac t ér ies


f éc ales et r es t ent s t ér iles . Elles
peuv ent ains i êt r e év ac uées av ec
les eaux gr is es ( lav abo, douc he
ou baignoir e) . Le v ent ilat eur
int égr é maint ient la pièc e s èc he

Principe des toilettes sèches avec ou sans copeaux et s ans odeur . Lor s que le bac de
r éc ept ion es t plein, il es t
r emplac é, s or t i à l’ex t ér ieur et
Toi l et t es sans copeaux s aupoudr é de t er r e. À la f in du Couvercle
Ces t oilet t es s èc hes n’ut ilis ent ni eau ni c opeaux . Elles dis pos ent d’un s y s t ème qui t r ie les ex c r ét as : c ompos t age, le c ompos t peut
les ur ines s ont év ac uées v er s le r és eau des eaux us ées et les mat ièr es f éc ales ains i que le papier t oilet t e êt r e ut ilis é c omme amendement Liquides
s ont t r ans f or més en c ompos t par des lombr ic s dans un loc al de c ompos t age s épar é. Urines pour le s ol.

Toi l et t es avec copeaux


Ces t oilet t es s èc hes n’ut ilis ent pas d’eau mais des c opeaux de bois ou s c iur es qui aident à
la déc ompos it ion des ex c r ét as . I ls s ont r éc upér és
pour en f air e du c ompos t ou de la mét hanis at ion.
Réceptacle
(recouvrir avec
deux mesures Exemples d’implantation et d’aération
Copeaux/sciure de copeaux après Réseau
Homme chaque passage) d’assainissement
Animal
Les matières sont déposées dans le
réceptacle, soit par gravitation Stockage temporaire
Déjections naturelle, soit mécaniquement. Réceptacle avant transport
Plantes Dépouilles Elles sont reensuite transférées dans vers un compostage
la 1 zone de compostage à extérieur Poignée
lombrics, puis dans la 2 zone une 1re zone de compostage
e de transport
Sol fois par an.
Milieu vivant Paillage favorisant
Compostage Biométhanisation l’humidité 2e zone de compostage
Les déjections sont une ressource pour le sol Fertilisation Extracteur
Fertilisation Production et distribution Local de compostage
de biogaz Tuyau
Cycle naturel Toilettes avec copeaux Toilettes sans copeaux d’évacuation
des liquides Stockage
(urines) des liquides
Toilettes sèches à copeaux
(urines)
Seau dans un caisson, Toilette avec siège sur pied et extracteur, Toilette avec tri des excrétas
L’ ut i l i s at i on de br oy at de v égét aux s ec s , de c opeaux , de s c i ur e de boi s
sans tri des excrétas sans tri des excrétas et extracteur
ou de f eui l l es m or t es per m et de neut r al i s er l es odeur s . Les ur i nes , l es
s el l es et l a s c i ur e de boi s ( par ex em pl e) donnent un équi l i br e Sciure de bois
c ar bone/ az ot e dans l e m él ange qui s t oppe l a f er m ent at i on et per m et l e
dém ar r age du c om pos t age. C e pr oc édé nat ur el bl oque aut om at i quem ent Tuyau de
l e dégagem ent d’ odeur s . ventilation
Stockage temporaire Bac à sciure Lunette
avant transport
vers un compostage
extérieur Poignée
de transport

Extracteur

Résistance Stockage ou
chauffante évacuation
Stockage directe des
Sciure de bois des liquides (urines) liquides
ou copeaux Seau métallique (urines)
(inox ou tôle émaillée) Bac à sciure Toilette sans tri des excrétas, Toilette avec séparation des excrétas, Toilette avec siège sur pied, extracteur,
encastré avec ventilation naturelle déshydratation des urines et séparation des urines
Siège déplaçable Siège fixe Seau en inox ou avec extracteur et des matières fécales

302 303
ehcram aç
Installations de gaz
Branchement des appareils au butane et au propane

Le gaz utilisé pour les installations peut provenir d’un réseau de distribution public de gaz naturel, de Les bout ei l l es de gaz de but ane s ont s t oc k ées génér al em ent à l ’ i nt ér i eur du bât i m ent d’ habi t at i on ( a) pour év i t er , en hi v er , l a l i quéf ac t i on du

réservoirs fixes indépendants (généralement du propane) ou de bouteilles mobiles (propane ou butane). gaz s ur l e r és eau de di s t r i but i on. L’ i ns t al l at i on des bout ei l l es de gaz de pr opane ( b) es t obl i gat oi r e à l ’ ex t ér i eur des l oc aux d’ habi t at i on. Pour

Les règles de sécurité propres aux installations de gaz imposent une protection des canalisations
des r ai s ons de s éc ur i t é, une v ent i l at i on haut e et bas s e doi t êt r e pr év ue.

Comment enterrées, des locaux ventilés et des installations rigides à l’intérieur des bâtiments, sauf éventuellement
pour le raccordement aux appareils sur de courtes distances. Avant toute mise en service, une
installation doit faire l’objet d’un test de conformité.
Raccordement au réseau de gaz naturel

Organe Détendeur éventuel Aération


en point haut3
Le br anc hement d’ un habi t at i ndi v i duel
es t r éal i s é av ec un t uy au en pol y ét hy l ène
de coupure Vers mini 100 cm Vanne
appareils Détendeur- d’arrêt *
( PE) qui r el i e l a c anal i s at i on de
di s t r i but i on publ i que au pos t e de
Compteur à gaz déclencheur Coupleur-
c ompt age en l i mi t e de pr opr i ét é ( a) .
I l es t pos é dans une t r anc hée et Domaine public Domaine privé de sécurité inverseur Limiteur
r ec ouv er t d’ un di s pos i t i f av er t i s s eur de de pression
c oul eur j aune ( b) , l a pr of ondeur ent r e l e Rdc Profondeur
minimale
ni v eau du s ol f i ni et haut de l a c ondui t e
PE ét ant de 0, 70 m. Le c of f r et , en s i l l i e
Trottoir Sol extérieur
( c ) ou enc as t r é ( d) , es t pl ac é en l i mi t e
Sous-sol Alimentation d’air
de pr opr i ét é ; i l c ompr end un or gane
Grillage avertisseur de couleur jaune ou vide sanitaire 0,50 m en point bas 3
de c oupur e, un dét endeur év ent uel et
étéirporp ed ou terre-plein mini 100 cm
Gaz
un c ompt eur d’ enr egi s t r ement de

Conduite d’alimentation Conduite d’alimentation Conduite


etimiL
c ons ommat i on.

en polyéthylène (PE) en polyéthylène (PE) en cuivre


Sol fini Canalisation de distribution Raccord métal/plastique Détendeur-déclencheur Vanne d’arrêt (NF Gaz)Tuyau souple (NF Gaz) Coupleur-inverseur
automatique
* Si les bouteilles sont éloignées de plus de 20 m de
l’habitation. Cette vanne extérieure est obligatoire et
< 20 m 1m de sécurité (NF Gaz) Butane-Propane signalée par une plaque.
Remblai a Dispositions de branchement en propriété privée a Exemple de branchement au gaz butane b Exemple de branchement au gaz propane
Dispositif 3,50 m 1,97 m avec 3,50 m Linteau
avertisseur rebord du coffret
0,80 m en grillage
plastifié jaune Réservoir fixe GPL

Coffret Niche
Fourreau 4,85 m 4,95 m
0,20 m Sable L’ut ilis at ion de r és er v oir s f ix es aér iens es t c our ant e pour l’aliment at ion en gaz de

Liaison électrique Socle FDRG sèrpa’D


pr opane des ins t allat ions domes t iques impor t ant es et indus t r ielles , ar t is anales et

0,15 m du coffret vers agr ic oles . Leur ins t allat ion doiv ent r es pec t er un c er t ain nombr e de dis t anc es
2
le compteur- 6,85 m mini minimales d’éloignement ( a) . Le br anc hement et la v ent ilat ion néc es s it ent le
disjoncteur 0,80 à 0,11 m à 14,00 m maxi r es pec t des r ègles de s éc ur it é ( b) .
Prédétendeur
0,60 m 1,00 m jusqu’au sol 1,5 bar
FDRG sèrpa’D

Autres canalisations
électriques (interphone,
Gaz naturel (liaison coffret
de comptage-appareils
6,85 m , m 1,00 m mini
portails, câbles TV) d’utilisation) Niveau du sol sous le sol
b Tranchée commune des réseaux c Coffret gaz sur socle d Encastrement dans un mur Limiteur
Stockage de pression 1
d’hydrocarbures
Grillage, haie ou matériau
ajouré en limite de propriété
Raccordements butane et propane et de voie publique 0,60 m
d1 3
Si t uées à l ’ i nt ér i eur ( but ane) ou à Flexible d2
l ’ ex t ér i eur ( pr opane) des bât i m ent s , l es À R E M P L AC E
R AVA NT
bout ei l l es de gaz de pét r ol e l i quéf i é ( G PL)
d1
s ont ut i l i s ées pour l e c hauf f age, l ’ eau
c haude s ani t ai r e et l a c ui s s on. Le but ane
Tuyau souple 1
ou l e pr opane, dans une bout ei l l e de 13 k g,
d1 1 Détendeur-déclencheur Vanne d’arrêt (NF Gaz)
r epr és ent e une éner gi e de 647 M J ou
À REMPLACER AVANT
3m de sécurité (NF Gaz) Tuyau souple (NF Gaz)
179 k W h. D es c odes de c oul eur s el on l es
Tuyau flexible sans armature butane-propane
pr odui t s et l es m ar ques per m et t ent de
di s t i nguer l es bout ei l l es de but ane et de
3m
pr opane ( a) . À l ’ i nt ér i eur des l oc aux , l es À REMPLACER AVANT
c anal i s at i ons de gaz s ont en c ui v r e ou en 1 - Vanne d’arrêt général obligatoire si le réservoir est situé à plus
ac i er . Leur dur abi l i t é es t ex c el l ent e et el l es
Tuyau flexible avec armature FUMER de 20 m de l’habitation et conseillée pour les réservoirs enterrés.
EDE
ne néc es s i t ent pas d’ ent r et i en. Les t uy aux
ÉD FENS 2 - Aération haute nécessaire lorsque la base du coupe-tirage
s oupl es et f l ex i bl es de r ac c or dem ent aux
se situe à moins de 1,50 m du sol et que d’autres appareils ne
appar ei l s doi v ent êt r e r em pl ac és av ant l a
sont pas raccordés.
dat e de pér em pt i on i ns c r i t e s ur c hac un d1 = 3 m et d2 = 4 m si capacité de la cuve < 3,5 t (8,4 m3) 3 - Alimentation d’air en point bas de 100 cm3 au minimum.
d’ eux ; l es t uy aux f l ex i bl es m ét al l i ques Tuyau flexible métallique onduleux d1 = 5 m et d2 = 6 m si 3 500 kg < capacité de la cuve < 5 000 kg (12 m3)
n’ ont pas de l i m i t e de v al i di t é ( b) . (pas de date limite d’emploi)
a Bouteille de gaz b Flexibles de raccordement a Installation d’un réservoir : distances d’éloignement b Installation au propane alimentée par un réservoir fixe

304 305
ehcram aç
Systèmes de chauffage
Distribution

Bouches
Les systèmes de chauffage sont distingués par la nature de l’énergie utilisée, qui peut être électrique, La dis t r ibut ion as s ur e l’ac heminement de la c haleur dans les pièc es .
de soufflage
gazeuse, liquide (fuel) ou solide (bois, charbon), et le mode de distribution (circulation d’air, d’eau, Sont dis t ingués les s y s t èmes à c ir c ulat ion d’eau c haude aliment és par des

rayonnement, etc.). Les chaudières sont installées dans des pièces dédiées ou des chaufferies collectives c analis at ions ( planc her c hauf f ant ( a) ou r adiat eur s ( b) ) et les s y s t èmes à

dans lesquelles sont assurés l’évacuation des gaz de combustion, le réglage et la mise en circulation de la
c ir c ulat ion d’air c haud ( génér at eur d’air c haud puls é ( c ) ) , c ons t it ués de gaines

Comment de dis t r ibut ion et de bouc hes de s ouf f lage.

chaleur (gaines de distribution d’air chaud, pompe de circulation du fluide caloporteur, etc.). Des
organes de sécurité évitent que la température de l’installation ne dépasse 110 °C. Ventilateur
d’extraction
Échangeur
Modes de diffusion de la chaleur
Revêtement de sol Brûleur tubulaire
La c hal eur s e pr opage pr i nc i pal ement s el on quat r e modes :
- l a c onduc t i on ( a) : l e mat ér i au ou l e gaz di f f us ent l a c hal eur s el on l eur c onduc t i v i t é t her mi que ;
- l a c onv ec t i on ( b) : l a v ar i at i on de l a mas s e v ol umi que de l ’ ai r en f onc t i on de s a t empér at ur e pr ov oque s on dépl ac ement . L’ ai r c haud, pl us l éger ,
s e dépl ac e v er t i c al ement v er s l e haut ;
- l e r ay onnement ( c ) : c ’ es t l a di f f us i on de c hal eur par r ay onnement de f l ammes ou d’ un c or ps c hauf f é ( t ubes r adi ant s ) ;
- l e t r ans por t ( d) : l a di f f us i on de l a c hal eur s ’ ef f ec t ue par dépl ac ement de l ’ ai r ou d’ un gaz c haud, nat ur el l ement ou méc ani quement pr ov oqué.

Ventilateur
Chape en mortier centrifuge
Vent ou en béton c Générateur d’air chaud pulsé
Ravoirage éventuel
Arrivée Robinet
d’eau chaude Tubes de Plaque support d’arrêt
circulation Plinthe
Dé art d’eau Armature Dalle Retour
d’eau froide en béton
a Conduction b Convection c Rayonnement d Transport
a Chauffage au sol

Chaudières et convecteurs
Retour
Robinet
Les c haudi èr es de c hauf f age c ent r al f i x ées au m ur f onc t i onnent pr i nc i - d’arrêt
pal em ent au gaz . Les s y s t èm es à c ondens at i on ( a) per m et t ent d’ am él i or - Panneau de
régulation et
Eau froide
er l e r endem ent de l a c haudi èr e en r éc upér ant l a c hal eur c ont enue dans
de commande e
Eau chaud

nnamsseiV : ecruoS
l a v apeur d’ eau des f um ées de c om bus t i on. C e t y pe d’ appar ei l per m et
l ’ ut i l i s at i on d’ une m i c r ov ent ous e pour év ac uer l es pr odui t s de c om bus t i on
v er s l ’ ex t ér i eur s ans av oi r r ec our s à un c ondui t de f um ées . Les
c haudi èr es pos ées au s ol ut i l i s ent l e f uel ( b) , l e boi s ( c ) , l e c har bon ou l e
En fonte En acier Panneaux Sèche-serviettes Raccordement
gaz . Les c onv ec t eur s s ont des appar ei l s él ec t r i ques i ndi v i duel s à
Échangeur b Radiateurs
c onv ec t i on nat ur el l e ou f or c ée ( d) . L’ ai r s ’ éc hauf f e au c ont ac t d’ une
r és i s t anc e c hauf f ant e et s ’ él èv e nat ur el l em ent . D ans l es pi èc es i m por - de chaleur
t ant es , l ’ uni f or m i t é de l a t em pér at ur e es t obt enue en i ns t al l ant pl us i eur s

Bac à cendres
c onv ec t eur s .
Régulation

Ventilateur Tableau de commande Combustible


(bois) La t empér at ur e int ér ieur e
Sonde Sonde Radiateur
Alimentation
de c onf or t doit êt r e
Fumées extérieure d’ambiance
Retour Produits de par vis sans fin
as s ur ée par la r égulat ion

chauffage combustion Foyer quelle que s oit la


t empér at ur e ex t ér ieur e ;

Échangeur-condenseur c Chaudière à bois déchiqueté la r égulat ion es t :


Sonde Régulateur
de température
- c ent r alis ée à l’aide d’un

3 cm 10 à 15 cm t her mos t at et d’une s onde


des fumées Sonde
d’ambianc e ins t allée dans
230 V ~ de
Bâti Déflecteur une pièc e pr inc ipale et
départ
Ballon d’eau (carter) f our nis s ant une t empér a-

en inox Soufflage t ur e de r éf ér enc e à un

d’air chaud r égulat eur c onnec t é à la

Échangeur principal (sortie frontale) c haudièr e ;

Échangeur 30 - loc alis ée par pièc e à


Thermostats
tubulaire à Éléments l’aide de r obinet s
(réglage) (sécurité)
Départ chauffage 40 cm chauffants t her mos t at iques pour les Sonde
Brûleur Aspiration
r adiat eur s à eau c haude T T de départ Servomoteur
Sécurité régulation d’air ambiant
ou des t her mos t at s

Brûleur élec t r oméc aniques pour

Gaz 15 cm
les c onv ec t eur s .
Vanne
Mur 3-voies
Évacuation
Siphon de l’eau condensée Sol Chaudière
a Chaudière à condensation à gaz b Chaudière à fuel d Convecteur électrique Régulation de chauffage dans un ensemble résidentiel

306 307
ehcram aç
Plafonds et planchers rayonnants
Planchers rayonnants

Les plafonds rayonnants (PRP) et les planchers rayonnants (PRE) sont deux systèmes de chauffage U n pl anc her r ay onnant es t c ons t i t ué de Plinthe
électriques à basse température intégrés aux parois. Les PRP utilisent la technique du plafond en panneaux i s ol ant s ( a) en l ai ne de r oc he
Revêtement de sol collé
plaques de parement de plâtre fixées sur une ossature métallique porteuse, leur température moyenne
ou en pl as t i que al v éol ai r e, à bor ds dr oi t s
ou à f eui l l ur es d’ em boî t em ent . U ne bande

Comment de surface étant inférieure à 35 °C. Les PRE, composés de câbles électriques chauffants, reposent sur un à r abat adhés i f en m at ér i aux r és i l i ent s

isolant thermique servant à orienter le flux de chaleur vers le local à chauffer ; une chape flottante as s ur e l ’ i s ol at i on t her m i que pér i phér i que

Chape armée
assure la diffusion de la chaleur, la température du sol étant limitée à 28 °C. et un f i l m en pol y ét hy l ène pr ot ège
l ’ i s ol ant . Les él ém ent s c hauf f ant s en mortier
c ondi t i onnés en t r am e ( b) ou en c our onne ou en béton
s ont f i x és s ur l ’ i s ol ant au m oy en de
bandes adhés i v es doubl e f ac e ou de
Plafonds rayonnants
c av al i er s de f i x at i on ( c ) apr ès av oi r ét é
déc oupés ( d) . U ne c hape ar m ée de
Un pl af ond r ay onnant en pl ât r e es t c ons t i t ué de panneaux
c hauf f ant s él ec t r i ques ( a) al i ment és par une l i gne él ec t r i que Panneau Ossature porteuse Ligne d’alimentation r ec ouv r em ent en m or t i er ou en bét on s er t

rayonnant
de s uppor t au r ev êt em ent de s ol qui peut
s péc i al e pr éf abr i quée ( b) et de panneaux neut r es non
Panneau êt r e du par quet , du c ar r el age, des
c hauf f ant s pos és s ur une os s at ur e mét al l i que. La l i gne neutre r ev êt em ent s t ex t i l es ou s y nt hét i ques
él ec t r i que es t r ac c or dée au r és eau d’ al i ment at i on et i ns t al l ée ( pos és ou c oul és à bas e de r és i ne) .
dans l e pl énum ; un t her mos t at as s ur e l a r égul at i on ( c ) . Le
r ac c or dement des panneaux à l a l i gne él ec t r i que es t as s ur é
par des pr i s es s péc i f i ques ( d) .

Alimentation de l’élément Feuillures d’assemblage


chauffant
Film
Parement en polyéthylène
plaques de plâtre
Joint Câble chauffant
périphérique sur trame
Is lant thermique
Ravoirage éventuel Jonction froide
Éléments d’un plancher rayonnant
Panneau chauffant

a Panneaux isolants Cavaliers de fixation

Terminaison froide Boîte de raccordement


Panneau neutre
a Panneaux Éléments d’un plafond rayonnant
Ligne d’alimentation spécialisée de 16,5 m : raccordement de 24 panneaux chauffants (12 connecteurs à 2 sorties)

325 cm 120 cm 120 cm 120 cm 120 cm 120 cm 120 cm 120 cm 120 cm 120 cm c Fixation par cavalier
120 cm
Depuis le disjoncteur principal b Exemple de ligne d’alimentation électrique spécialisée 5 cm 120 cm
Disjoncteur
Interrupteur divisionnaire
différentiel 16 ou 20 A Ligne d’alimentation spécialisée 230 V
30 mA Thermostat Jonction
type AC froide
Neutre °C

10A
30mA
0,17 m
Bornier FP
de terre Phase Fil pilote
Mise à la terre (gestionnaire d’énergie) Câble chauffant prétramé sur treillis plastique Liaison Circuit d’alimentation
de l’ossature métallique
c Commande électrique d Raccordement électrique des panneaux b Élément chauffant conditionné en trame d Découpe de la trame

308 309
ehcram aç
Cheminées à foyer ouvert
Dimensionnement

Les cheminées à foyer ouvert sont notamment constituées d’une dalle foyère qui isole du sol le matériau Les pr es c r i pt i ons de di m ens i onnem ent ( a) et ( b) per m et t ent d’ as s ur er l a s éc ur i t é des per s onnes et l e bon f onc t i onnem ent des c hem i nées :

combustible, généralement du bois. Elles sont surmontées par un conduit qui évacue vers l’extérieur les - s ec t i on du c ondui t : l a s ec t i on S du c ondui t d’ év ac uat i on doi t êt r e égal e au 1/ 10 de l a s ur f ac e d’ ouv er t ur e du f oy er ( L × H ) , l or s que l a haut eur

gaz brûlés. D’un rendement médiocre, les cheminées domestiques peuvent être équipées de différents
du c ondui t n’ ex c ède pas 10 m . Pour que l a c hem i née f onc t i onne c or r ec t em ent , l a s ec t i on S du c ondui t ne doi t t out ef oi s pas êt r e i nf ér i eur e à
2 2
400 c m . S ≥ H × L / 10 ( m i ni . 400 c m ) ;

Comment systèmes de récupération de chaleur qui chauffent l’air ou l’eau, pour les répartir dans les pièces par - dév oi em ent du c ondui t : l e dév oi em ent des c ondui t s ne doi t pas dépas s er un angl e de 20° par r appor t à l a v er t i c al e. S’ i l s ’ agi t d’ un c ondui t

des gaines puis des bouches d’air ou par des radiateurs. s ans r ugos i t é d’ une haut eur i nf ér i eur e à 5 m , l ’ angl e peut êt r e s upér i eur à 20° s ans t out ef oi s dépas s er 45° . D ans c er t ai nes r égi ons , t out e
dév i at i on des c ondui t s es t i nt er di t e ;
- di s t anc es m i ni m al es : l a di s t anc e au f eu ent r e l e c ondui t et l es m at ér i aux c om bus t i bl es l es pl us pr oc hes es t dét er m i née en f onc t i on de l a
c l as s e de t em pér at ur e et de l a r és i s t anc e t her m i que du c ondui t ;
- s ur f ac e d’ ouv er t ur e du f oy er : l a b
s ur f ac e ( H × L) d’ ouv er t ur e du f oy er doi t
Vocabulaire
r epr és ent er 2 % du v ol um e d’ une pi èc e

Les él ém ent s c om pos ant une c hem i née s ont c l as s és en deux f am i l l es : l es par t i es v i s i bl es ( f oy er , l i nt eau, hot t e, et c . ) et l es par t i es c ac hées
i s ol ée et 4 % d’ une pi èc e s ans i s ol at i on.
a
2 3
( am énagem ent s i nt ér i eur s de l a hot t e, ar r i v ées d’ ai r , c ondui t , et c . ) . C es él ém ent s s ont pr és ent s dans l a pl upar t des c hem i nées à f oy er ouv er t H × L ( m ) = 2 % du v ol um e ( m ) de l a
t r adi t i onnel l es . pi èc e s i c et t e der ni èr e es t i s ol ée.
2
H × L ( m ) = 4 % du v ol um e ( m ) de l a
3 Porte de ramonage env. 11
pi èc e s i c et t e der ni èr e n’ es t pas i s ol ée. Réglage du tirage
Parties visibles 21 23 16 L 10-12
18 19
1 - Sole ou dalle foyère 19
2 - Fond ou coeur de cheminée 22 C
3 - Pieds, côtés ou jambages Mesures d’une cheminée G = 0,4 P
4 - Corbeau 20
5 - Pied central 7 10 H : hauteur du foyer G
6 - Sabot 8 L : largeur du foyer H H + 15
7 - Hotte ou manteau 22
8 - Tablette 9 P : profondeur du foyer 30 P h
9 - Linteau 4 17 24 21 h : hauteur du fond de foyer
10 - Bandeau ou fronton 10 l : largeur du fond de foyer H
11 - Plaque ou taque ou contrecoeur 11 G : largeur de la gorge ≥ 15
5 h
12 - Bûcher ou niche à bois 3 C : hauteur du contrecoeur
13 - Cendrier a et b : dimensions usuelles du conduit
14 - Tiroir du cendrier 6 2
15 - Support de dalle 1 24 Matériau Regard permettant le nettoyage
16 - Sorties d’air chaud l incombustible et l’évacuation des cendres
17 - Muret de doublage L
Volume Surface H de a Mesures d’une cheminée
Parties cachées de la pièce l’ouverture L
(m3) (cm2) Dimensions préférentielles (cm) Hauteur du conduit de fumée (m)
18 - Conduit en boisseaux 4 6 8 10 12 14 16
19 - Trappe 12 L H h l G
20 - Avaloir ou chambre à fumée 13 15 2 200 50 30 30 12
21 - Tablette antirefoulement 30 50
22 - Gorge 14
23 - Joint de conduit 3 000 60 40
24 - Arrivée d’air frais 40
4 000 70 35 12,5
50 60 50
Partie basse 17 11 1 60 5 000 80
Vocabulaire d’une cheminée 70 6 000 40 60 13
90 70
80
7 000 100 70 13,6
Modèles de cheminées
90 8 000
100 110 45 Fonctionnement
110 9 000 80 80 de l’abaque
Les c hem i nées s ont c hoi s i es en f onc t i on d’ ex i genc es t ec hni ques , d’ as pec t , de s éc ur i t é et d’ i nt égr at i on dans l a c ons t r uc t i on. Les c onf i gur at i ons
pos s i bl es v ont des es m odèl es en c ons ol e hér i t és du XI I
e
s i èc l e j us qu’ au t r ou à f eu c ont em por ai n. 120 10 000 120 14 Hauteur
130
140
11 000 50 90 Dimensions
12 000 130 90
150 100 14,5
160 13 000 140
170 14 000 150 100 55 110 15
180 15 000 Section
S(= a  b)
2 500 2 000 1 500 1 000 500 400
46  57 46  46 46  33 33  33 22  33 22  22 20  20 ab

En console Foyer surélevé sur bûcher En épi Central avec hotte métallique Contemporain (trou à feu)
S : section du conduit (cm2) a  b : dimensions usuelles (cm)
Modèles de cheminées a Abaque de dimensionnement

310 311
ehcram aç
Chauffage au bois déchiqueté
Principe d’une installation

Le bois déchiqueté s’utilise principalement dans des chaudières à alimentation automatique. Plus Les c haudièr es à bois déc hiquet é s ont ut ilis ées pour c hauf f er des v olumes

l’installation de chauffage est importante, plus le bois déchiqueté peut être grossier et hétérogène. Le impor t ant s ( logement s c ollec t if s , ent r epr is es , et c . ) . L’ins t allat ion es t c ompos ée

déchiquetage s’effectue à l’aide de broyeurs à couteaux ou à marteaux. Les résidus proviennent de d’une z one de s t oc k age, d’un s y s t ème d’aliment at ion en plaquet t es de la

l’exploitation forestière, des scieries, des menuiseries, ou encore de la coupe des haies et taillis. La taille
c haudièr e, d’élément s de r égulat ion s it ués dans le loc al t ec hnique et de c ir c uit s de

Comment c hauf f age et de dis t r ibut ion d’eau c haude s anit air e. Le ballon t ampon as s ur e une

optimale du bois déchiqueté est d’environ 2 × 3 × 1 cm. r és er v e d’eau c haude pour le s y s t ème de dis t r ibut ion.

Chaudière et combustible
Conduit de fumées
Le f onc t ionnement des c haudièr es à bois
Eau chaude vers circuit de chauffage Fumées vers cheminée
déc hiquet é es t génér alement ent ièr ement
Chauffage Consommation d’eau chaude sanitaire
aut omat is é. L’aliment at ion en c ombus t ible
Panneau de par radiateurs
régulation et
es t as s ur é par une v is s ans f in. Une

de commande
pr oduc t ion de c endr es plus abondant e
que s ur les c haudièr es à bûc hes ou à
gr anulés impos e un déc endr age plus
f r équent . Un éc hangeur de c haleur
Bois
déchiqueté
t ubulair e r éc hauf f e l’eau des t inée au
c ir c uit de c hauf f age.

Trappe de remplissage
Le bois déc hiquet é, ou plaquet t e
f or es t ièr e, doit s éc her dur ant
au moins s ix mois dans un endr oit s ec et
bien v ent ilé av ant d’êt r e br ûlé. Distribution du chauffage
Plus le mat ér iau es t s ec , meilleur e es t
la c ombus t ion. Échangeur
de chaleur
nnamsseiV : ecruoS

Aération
Vannes et
pompes
Alimentation Plancher chauffant
par vis sans fin
Bac à cendres
Bois déchiqueté ou plaquettes Foyer

Foyers Stockage des copeaux

Deux pr inc ipaux t y pes de f oy er s s ont dis ponibles : les La c hambr e de s t oc k age du bois déc hiquet é es t plus v olumineus e que c elle
f o y e r s à g r i l l e p r i n c i p a l e m e n t m i s e n oe u v r e d a n s l e s d’ent r epos age de bûc hes ou de gr anulés . L’ac heminement v er s la c haudièr e
c haudièr es de gr ande c apac it é, et les f oy er s aliment és par s ’ef f ec t ue au moy en d’une v is s ans f in, as s oc iée à une lame de r es s or t pour 3 Stockage des plaquettes
le des s ous , qui r equièr ent des c opeaux homogènes et les c hambr es à une pent e.
s uf f is amment f ins .
Contrôle du niveau Trappe de remplissage
Ballon tampon Chaudière Alimentation automatique
Grille par vis sans fin avec protection
Aération contre le retour de flamme
Vis sans fin Conduit de Vase d’expansion
fumées Alimentation 2
par vis sans fin
1 - Branchages
2 - Broyeur/déchiqueteuse
3 - Déflecteur
Foyer alimenté 4 4 - Bois déchiqueté ou plaquettes
par le dessous
Foyer à grille
Vis sans fin 1
Protection contre le retour de flamme
312 313
ehcram aç
Pompes à chaleur
Éléments d’une nstallation à captage horizontal

Une pompe à chaleur (PAC) est un dispositif thermodynamique qui permet de récupérer la chaleur de l’air Le r és eau de t ubes es t ent er r é à une pr of ondeur v ar iant de 0, 60 à 1, 20 m. Les c ollec t eur s d’eau gly c olée s ont ins t allés dans un r egar d en

extérieur, du sol ou de l’eau présente dans le sous-sol. Elle récupère les calories de ces environnements et les bét on muni d’une t r appe de v is it e et pos é au c ent r e du s y s t ème. Les bouc les s ont dis pos ées pour av oir la même longueur . Le c apt age

restitue au bâtiment à un coût très économique. Pour réaliser ce transfert de chaleur, le dispositif comporte
hor iz ont al es t le s y s t ème le moins c oût eux mais néc es s it e de dis pos er d’une s ur f ac e de t er r ain de 1, 5 à 2, 5 f ois la s ur f ac e habit able.

Comment un circuit fermé et étanche dans lequel circule un fluide frigorigène qui passe de l’état liquide à l’état Consommation d’eau chaude
gazeux , par transferts successifs dans les quatre principaux organes de l’appareil que sont l’évaporateur, Chauffage par radiateurs
le compresseur, le condenseur et le détendeur.
Principe

Dans l’évaporateur, la chaleur prélevée par les capteurs est transférée au fluide frigorigène Générateur d’énergie
qui se vaporise. Cette vapeur est compressée et cède sa chaleur dans le condenseur au (PAC) Plancher chauffant SdB
fluide du circuit de chauffage. Le détendeur permet de régénérer la capacité du fluide
frigorigène à capter la chaleur, le cycle pouvant recommencer à l’infini.

Générateur d’énergie Eau ou fluide 2 3


(PAC) 1 4
Circuit Circuit intérieur
Compresseur extérieur
Fluide 3
4 6 5 Eau ou fluide ≥2m
Circuit intérieur Détendeur des arbres
2
Eau ou fluide
1 Évaporateur Condenseur ≥ 1,50 m des réseaux
5 Local te enterrés non hydrauliques
1 - Ventilateur c h n iq u e
Détendeur 1 - Circuit d’eau glycolée 5 - Liquide haute pression 0,60 à 1,20 m
2 - Échangeur à ailettes 2 - Vapeur basse pression 6 - Liquide basse pression Production
3 - Vapeur haute pression 7 3 - Vapeur haute pression 7 - Captage (sol, eau) ECS
Air Condenseur 4 - Circuit de chauffage 4 - Circuit de chauffage
extérieur 5 - Liquide haute pression
PAC air/eau (aérothermique) PAC sol/eau ou eau/eau (géothermique) Plancher chauffant PAC sol/eau

Capteurs Détails d’une PAC sol/eau


≥ 3 m des fondations,
puits, fosses septiques
Les c apt eur s t r ans por t ent les c alor ies de l’env ir onnement
ex t ér ieur à l’év apor at eur de la PAC au moy en d’un liquide
L’éc hangeur t her mique, le c ompr es s eur , le c ondens eur et l’év apor at eur
s ont ins t allés dans le c of f r et de la PAC et s ont r ac c or dés aux élément s
ou réseaux d’évacuation
Regard de raccordement
c alopor t eur , génér alement de l’eau gly c olée. de r égulat ion.

Eaux usées pour distributeur


PAC PAC Vers capteurs Vers circuit de chauffage
sol/eau air/eau Pompe de circulation Départ vers capteurs horizontaux Capteurs horizontaux
de chauffage
Condenseur
Détendeur Pompe circuit primaire ECS
Détecteur de Retour des capteurs horizontaux
température
d’eau
Départ de boucle
Capteurs horizontaux Départ vers ECS
Boîtier circuit de chauffage Ballon Retour de boucle
PAC PAC Évaporateur électronique d’eau ECS
sol/eau eau/eau (régulation, chaude
affichage, sanitaire
commande) (ECS) Eau de ville
nnamsseiV : ecruoS

Compresseur
Retour du
circuit de chauffage
PAC sol/eau
Nappe Local technique
phréatique
Capteurs verticaux Vase d’expansion

314 315
ehcram aç
Ventilation des bâtiments
Free cooling

La ventilation d’un bâtiment contribue au confort et à la qualité de l’air en évacuant les polluants Le f r ee c ool i ng ou r ef r oi di s s em ent gr at ui t ut i l i s e di r ec t em ent l ’ ai r ex t ér i eur pour v ent i l er et r ef r oi di r un l oc al . I l per m et , s ans c l i m at i s at i on, de

(odeurs, humidité, produits de combustion des appareils de chauffage, microbes, etc.). Elle participe r af r aî c hi r l a t em pér at ur e d’ une pi èc e t ant que l a t em pér at ur e ex t ér i eur e es t i nf ér i eur e à l a t em pér at ur e i nt ér i eur e s ouhai t ée. I l peut s uppl éer ou

également à préserver le bâti en évitant les désordres dus à une aération insuffisante : condensation et
r em pl ac er l a pui s s anc e c al or i f i que di s t r i buée par des c om pr es s eur s au m oy en de v annes t r oi s - v oi es l or s que l a t em pér at ur e de l ’ ai r ex t ér i eur l e
per m et . I l c ons om m e beauc oup m oi ns d’ éner gi e qu’ une pr oduc t i on de f r oi d équi v al ent e par c om pr es s i on m éc ani que ( c l i m at i s at i on) .

Comment développement de moisissures. Sont distinguées la ventilation naturelle ou mécanique ainsi que d’autres
systèmes permettant également le refroidissement de l’air : free cooling, surventilation nocturne d’été, etc.
Ventilateurs Compresseur
électriques (réfrigération)
Ventilation naturelle Condenseur
La v ent i l at i on nat ur el l e peut êt r e as s ur ée L’air humide et pollué est rejeté vers l’extérieur à partir
par deux ouv er t ur es , l ’ une bas s e par de la salle de bains, de la cuisine et des WC. Air extérieur
l aquel l e ent r e l ’ ai r f r ai s ex t ér i eur et l ’ aut r e
minimum
haut e par l aquel l e s ’ éc happe l ’ ai r i nt ér i eur
Vers et depuis
v i c i é ( a) . L’ ar r i v ée d’ ai r f r ai s en par t i e bas s e
le circuit de
peut êt r e pl ac ée s ous un c or ps de c hauf f e
pour év i t er l es s ens at i ons d’ ai r f r oi d.
climatisation Air pulsé Air recyclé
L’ i ns t al l at i on des pr i s es d’ ai r es t r éal i s ée
génér al ement en f aç ade des pi èc es
pr i nc i pal es et c el l e des bouc hes d’ év ac ua-
Compresseur
t i on dans l es pi èc es de s er v i c e ( b) . Le
s’arrêtant pour
bal ay age de l ’ ai r v i c i é s ’ ef f ec t ue v er s l es
pi èc es d’ eau ou de c ui s i ne pour l i mi t er l a
le free cooling
Évaporateur
pr opagat i on des odeur s v er s l es aut r es
pi èc es de l ’ habi t at i on. Capteur de
free cooling
Vers et depuis Vanne trois-voies
l’utilisation Air extérieur
Air vicié
Eau chaude (retour d’utilisation) ou eau prérefroidie du capteur de
free cooling, suivant la position de la vanne trois-voies Air pulsé Air recyclé
Air frais Free cooling à circulation d’eau Free cooling à circulation d’air

L’air neuf entre par les pièces principales Surventilation nocturne d’été

a Principe de la ventilation naturelle b Ventilation permanente naturelle


La s ur v ent ilat ion noc t ur ne
d’ét é ut ilis e le même
pr inc ipe que le s y s t ème
f r ee c ooling, t out en ét ant
Ventilation mécanique
plus s imple et mieux

Air neuf adapt ée aux bât iment s à

Pour m aî t r i s er l ’ ex t r ac t i on de l ’ ai r
7 m minimum moins f or t es c har ges

v i c i é, des s y s t èm es aér aul i ques


Calories Distribution d’air neuf
int er nes ( bur eaux , bât iment s
r és ident iels , et c . ) . Deux Rejet
d’air chaud
av ec v ent i l at eur s de « v ent i l at i on

Extraction d’air usé


m éc ani que c ont r ôl ée » ( VM C ) s ont modes de f onc t ionnement

ut i l i s és . Les s y s t èm es à s i m pl e f l ux Air extrait s ont pos s ibles :


Apport
per m et t ent l ’ ex t r ac t i on de l ’ ai r v i c i é Échangeur Bouche de soufflage - aut omat ique de 22 h à 9 h
Rejet d’air frais
par un v ent i l at eur pl ac é en t oi t ur e à plaques s i la t empér at ur e int ér ieur e
d’air chaud
s ur une gai ne c ol l ec t i v e. D es gai nes Bouche d’extraction es t inf ér ieur e à 23 °C ;
Apport
d’air frais
de di s t r i but i on r el i ent l a gai ne - f or c é, ut ile lor s que la
t empér at ur e diminue en
Centrale
c ol l ec t i v e aux bouc hes d’ ex t r ac t i on
Caisson jour née, en c as d’or age par
s i t uées dans l es pi èc es d’ eau et l a
c ui s i ne.
double flux de distribution ex emple. L’ent r ée de l’air

D ans l es s y s t èm es à doubl e f l ux , s ’ef f ec t ue par un v olet de

l ’ ai r f r ai s es t i nt r odui t par s ouf f l age c ompens at ion qui s ’ouv r e

dans l es pi èc es au m oy en de gai nes aut omat iquement av ec la

et d’ un v ent i l at eur . Les c al or i es de dépr es s ion c r éée en c ont inu

l ’ ai r ex t r ai t s ont r éc upér ées par par le f onc t ionnement du

l ’ i nt er m édi ai r e d’ éc hangeur s s y s t ème d’ex t r ac t ion.

s t at i ques ( l e pl us s ouv ent des


éc hangeur s à pl aques ) .
La VM C doubl e f l ux per m et égal e-
m ent d’ év i t er l es ent r ées di r ec t es
de br ui t s ex t ér i eur s .

Mise en marche automatique de la surventilation nocturne


Cuisine Salle de bains WC Chambre Séjour de 22 h à 9 h si la température extérieure < 23 °C
VMC double flux thermodynamique Surventilation nocturne d’été

316 317
ehcram aç
Puits canadiens ou provençaux
Évacuation des condensats

Les puits canadiens peuvent être mis en oeuvre dans les maisons individuelles ou les petits collectifs, L’ eau des c ondens at s ne doi t pas s t agner dans l es t uy aux af i n d’ év i t er l e dév el oppem ent de ger m es , bac t ér i es et m oi s i s s ur es qui peuv ent

mais aussi dans les immeubles tertiaires. Leur technique consiste à faire circuler de l’air par des r édui r e l e débi t et al t ér er l a qual i t é de l ’ ai r . Ai ns i , un di s pos i t i f d’ év ac uat i on des c ondens at s es t i ns t al l é au poi nt l e pl us bas de l a pent e des

canalisations enterrées avant de le rejeter dans un bâtiment. En hiver, l’air se réchauffe au contact du
t uy aux . C e di s pos i t i f peut êt r e i ns t al l é dans un s ous - s ol ( a) ou dans un r egar d à f ond ouv er t et dr ai né, s i l e s ol l e per m et , ou ét anc he et équi pé
d’ une pom pe de r el ev age ( b) .

Comment sous-sol, puis, une fois insufflé dans le bâtiment, réduit le besoin en chauffage ou permet le maintien Raccordement
hors-gel : c’est le puits canadien. En été, l’air se rafraîchit au contact du sous-sol et pénètre dans le au système de ventilation
bâtiment à une température inférieure à la température extérieure : c’est le puits provençal.
Principe Bouche Raccordement Bouche Regard de visite
d’entrée au système d’entrée pour évacuation
Le pui t s c anadi en, ou pr ov enç al , d’air neuf de ventilation d’air neuf des condensats
ut i l i s e l a di f f ér enc e de t empér at ur e
ent r e l ’ ai r ex t ér i eur et l e s ous - s ol .
En Fr anc e, l a t empér at ur e de l ’ ai r

> 1 m Conduit >1m


ex t ér i eur v ar i e de - 15 à + 40 °C
s el on l es s ai s ons , al or s que l a
t empér at ur e du s ol , à quel ques
mèt r es de pr of ondeur , r es t e pl us
Extraction
s t abl e, ent r e + 5 °C et + 15 °C.
Conduit
Cet t e t ec hni que met en oeuv r e :
- une ent r ée d’ ai r neuf ;
Entrée d’air neuf

m 3 à 5,1
m 3 à 5,1
- un c ondui t ent er r é ; Pente de 1 à 3 %
- un v ent i l at eur des t i né au s ouf f l age sur 30 à 50 m Pente de 1 à 3 %
de l ’ ai r dans l e bât i ment ;

Entrée d’air neuf Soufflage d’air neuf sur 30 à 50 m


- un s y s t ème d’ év ac uat i on des
Siphon d’évacuation des condensats
c ondens at s . intersaison
L’ ent r ée d’ ai r neuf s ’ ef f ec t ue par une >1m
bouc he ex t ér i eur e qui doi t av oi r une Un siphon raccorde l’évacuation des condensats vers les eaux usées. Le fond du regard est constitué d’un lit de cailloux pour évacuer
les condensats dans le sol. Il est également possible d’utiliser
une pompe de relevage.
haut eur d’ env i r on 1 m af i n d’ év i t er
l es r i s ques d’ enc r as s ement . El l e doi t 1,5 à 3 m Ventilateur Vide sanitaire
c ompor t er un f i l t r e, un c hapeau de
pr ot ec t i on c ont r e l a pl ui e et une gr i l l e
Évacuation des condensats a Bâtiment avec sous-sol b Bâtiment sans sous-sol
à mai l l es f i nes qui per met d’ év i t er
l ’ i nt r us i on d’ i ns ec t es et de r ongeur s . Pente 2 à 3 %
30 à 50 m Puits canadien ou provençal et VMC

Principe de fonctionnement d’un puits canadien


Le c ouplage d’une VMC
double f lux av ec un puit s
c anadien ou pr ov enç al

Implantation des tuyaux


per met d’ut ilis er le
Rejet d’air
v ent ilat eur d’ent r ée d’air
neuf de la VMC c omme
vicié
L’ ef f i c ac i t é d’ un éc hangeur t her m i que dépend de m ul t i pl es f ac t eur s : mot eur du puit s . Le débit

- l a c onduc t i v i t é du s ol ; néc es s air e à une

- l a qual i t é du c ont ac t ent r e l e s ol et l e t uy au ; ut ilis at ion pr ov enç ale en

- l a l ongueur du t uy au ; Entrée d’air ét é ét ant c ons idér able-


Air extrait
- l a v i t es s e et l e dépl ac em ent de l ’ ai r dans l e t uy au ;
Bâtiment ment s upér ieur aux débit s
Entrée
- l e nom br e de t ubes et l eur i m pl ant at i on. néc es s air es au r enouv el-
d’air neuf Soufflage
L’ éc hangeur t her m i que peut êt r e c ons t i t ué d’ un t uy au en PVC , en
pol y ét hy l ène ou pol y pr opy l ène s oupl e ou r i gi de, pos é en s er pent i n
lement de l’air en hiv er ,
un s y s t ème de r églage de Registre d’air neuf
Implantation en serpentin à un tuyau, trois coudes maximum afin Bouche d’entrée Thermostat
ou en bouc l e aut our du bât i m ent ( a et b) , ou c om por t er un ens em bl e la puis s anc e du mot eur en

de t ubes par al l èl es af i n d’ augm ent er l e débi t d’ ai r ( c ) .


de minimiser les pertes de charge ; espacement entre les tuyaux f onc t ion de la s ais on doit
d’air neuf
au minimum trois fois le diamètre. êt r e ins t allé.
VMC
a Échangeur thermique à un tuyau disposé en serpentin double flux
>1m Conduit
Entrée d’air
Entrée d’air Bâtiment

Bâtiment

m 3 à 5,1
Pente de 1 à 3 %
sur 30 à 50 m Évacuation des condensats
Un seul tuyau, parcelle exiguë, implantation autour d’un Plusieurs tuyaux, effet « radiateur », permettant de disposer d’un
bâtiment à une distance minimale de 1,5 m de la construction. débit d’air important, à privilégier dans le cas du puits provençal.
b Échangeur thermique à un tuyau autour d’un bâtiment c Échangeur thermique à effet radiateur Puits canadien ou provençal associé à une VMC

318 319
ehcram aç
Climatisation
Systèmes réversibles Diffusion de l’air

La climatisation vise à maîtriser la température, l’humidité, la ventilation et la qualité de l’air, facteurs Dans l es c l i m at i s eur s r év er s i bl es , l e t r ans f er t d’ éner gi e es t L’ ai r es t s ouf f l é dans l es

déterminants du confort dans un local. Un climatiseur individuel et indépendant est un appareil adapté as s ur é par une m ac hi ne f r i gor i f i que qui ém et des f r i gor i es ( a) , l oc aux par des bouc hes

aux climats tempérés sous lesquels la climatisation est utilisée par simple souci de confort. Les systèmes
ou des c al or i es ( b) . Ces s y s t èm es r év er s i bl es s ont r éal i s és de s ouf f l age ( a) . Le m ode
en i nt er c al ant une v anne quat r e- v oi es dans l e c i r c ui t év apor a- de di f f us i on ne doi t pas

Comment centralisés permettent de relier différents locaux à une centrale de traitement par l’intermédiaire de t eur - c ondens eur . c r éer de gêne aux
Portée
réseaux de distribution, de reprise et d’extraction. Intérieur Extérieur
oc c upant s . Le j et d’ ai r es t
c ar ac t ér i s é par s a por t ée
et s a c hut e. Sa pos i t i on
Sans effet Coanda
par r appor t aux par oi s
c ondi t i onne s a por t ée et
as s ur e une m ei l l eur e

etuhC
Principe

-
di f f us i on : i l s ’ agi t de

Basse pression
Vanne + l ’ ef f et C oanda ( b) .

5 Haute pression Air Air 4-voies

noitapucco’d
Le f onc t i onnement d’ un c l i mat i s eur
es t bas é s ur l e c hangement d’ ét at
Vapeur recyclé conditionné

enoZ
d’ un f l ui de f r i gor i gène : s on
év apor at i on s ’ ef f ec t ue l or s de
Évaporateur Condenseur
l ’ abs or pt i on de c hal eur , s a c onden-
Évaporateur Condenseur
s at i on l or s de l a pr oduc t i on de
Air Portée
c hal eur ( a) . Tout c l i mat i s eur es t
1 2 3 neuf 1 5
c ompos é ( b) : a Émission de frigories Avec effet Coanda
Source Source
- d’ un c ai s s on de mél ange av ec deux
Compresseur
froide chaude
ent r ées d’ ai r ;

2 3 4 Filtre Intérieur Extérieur


à charbon 6 Diffuseur à ailettes
- d’ un f i l t r e pr i nc i pal pour r et eni r l es
pous s i èr es ;
4 Détendeur Liquide
- de deux c ai s s ons - bat t er i es av ec
1 - L’évaporation du fluide frigorigène permet de refroidir l’air 1 - Caisson de mélange
deux éc hangeur s dans l es quel s
2 - Le fluide gazeux est comprimé en augmentant sa température 2 - Filtre à poussières

noitapucco’d
3 - Échangeur fluide chauffant

etuhC
c i r c ul ent un f l ui de c hauf f ant et un
3 - Le gaz, en se condensant, cède sa chaleur 4 - Échangeur fluide réfrigérant
-

enoZ
f l ui de r éf r i gér ant ;
4 - La pression du liquide frigorigène est diminuée avant son évaporation 5 - Caisson d’humidification +
- d’ un c ai s s on d’ humi di f i c at i on ;
dans l’échangeur 6 - Caisson motoventilateur
Vanne
- d’ un c ai s s on mot ov ent i l at eur qui 5 - La vanne permet d’inverser le cycle 4-voies 4-voies
peut êt r e équi pé d’ un f i l t r e à c har bon
ac t i f pour s uppr i mer l es odeur s .
a Principe b Composants d’un climatiseur Rayon de
diffusion
Condenseur Évaporateur Fente radiale Au plafond avec effet Coanda
Systèmes monoblocs Systèmes biblocs (split-system ) b Émission de calories a Bouches de soufflage b Jets d’air
Tr ès s i mpl es d’ ut i l i s at i on, l es s y s t èmes monobl oc s à dét ent e di r ec t e L’ uni t é i nt ér i eur e qui r egr oupe l ’ év apor at eur , l e dét endeur , l e
n’ as s ur ent pas l e c ont r ôl e de l ’ hy gr omét r i e de l ’ ai r . L’ ai r neuf , pr i s v ent i l at eur et un f i l t r e, peut êt r e pl ac ée au m ur ou au pl af ond.
di r ec t ement à l ’ ex t ér i eur , es t mél angé à l ’ ai r r epr i s , pui s s ouf f l é apr ès L’ uni t é ex t ér i eur e de c ondens at i on r egr oupe l e c om pr es s eur , l e Systèmes centralisés
r ef r oi di s s ement ou r éc hauf f age par des bat t er i es ou par l a r év er s i bi l i t é c ondens eur et l a c om m ande él ec t r i que. D es c anal i s at i ons

Bouche de
du s y s t ème. Les s y s t èmes wi ndows ou c l i mat i s eur s de f enêt r e s e f r i gor i f i ques r el i ent l es deux uni t és .
pl ac ent en al l ège de f enêt r e ou à l a pl ac e d’ une par t i e du v i t r age. Les
Sonde de température Dans un s y s t ème de c limat is at ion c ent r alis é, les dif f ér ent s loc aux à
soufflage
équi pement s br uy ant s ( c ompr es s eur , v ent i l at eur du c ondens eur ) s ont
de reprise d’air c ondit ionner s ont r eliés à la c ent r ale de t r ait ement de l’air par des r és eaux
s i t ués c ôt é ex t ér i eur . I l s per met t ent de t r ai t er des l oc aux d’ une s ur f ac e
Air repris au local Alimentation électrique de dis t r ibut ion, de r epr is e et d’ex t r ac t ion d’air . Des v ent ilat eur s de
Bouche
de reprise
2

Local 1
de 20 à 80 m . s ouf f lage et de r epr is e per met t ent de f air e c ir c uler l’air de f aç on c ont inue.
Des r egis t r es mot or is és r égulent les dif f ér ent s air s s elon les bes oins de
v ent ilat ion et s elon les c har ges de c haque loc al ( les c har ges d’un loc al s ont
les appor t s ou les déper dit ions de c haleur et d’humidit é qui l’af f ec t ent ) .
Moteur Unité
des ventilateurs intérieure
Condenseur Ventilateur
de soufflage Local 2
Ventilateur Conduit
Filtre à air Filtre Ventilateur de soufflage
Air
Air rejeté soufflé Air soufflé
dans le local Préfiltre principal de soufflage
Évacuation Chambre Traitement
des condensats de mélange de l’air Local n
Volet réglable
M
Commande de Liaison de fluide
Air neuf l’unité intérieure frigorigène R22 Air
Air neuf
repris Télécommande Conduit
Raccordement de reprise
électrique Extérieur Clapet M
Air repris à l’extérieur d’air Conduit de recyclage
Filtre
Filtre air neuf Compresseur Évaporateur air repris
Air soufflé à l’extérieur Unité Air
Extérieur Intérieur extérieure rejeté
Évacuation Ventilateur
des condensats Conduit d’extraction Clapet d’air de reprise
Climatiseur monobloc air-air Split-system air-air Système de climatisation centralisée

320 321
Espaces extérieurs
ehcram aç
Systèmes d’arrosage
Plans et symboles paysagers
Les plans, supports du projet paysager, font appel à des symboles graphiques conventionnels qui La r epr és ent at ion d’un élément liquide ou d’une pr is e d’eau ( a) et du s ens d’éc oulement ( b) doit appar aî t r e s ur les plans . La nat ur e de l’eau

concernent aussi bien le repérage dans le plan que la cotation, les niveaux de terrain, l’assainissement, des s y s t èmes d’ar r os age ( c ) , les emplac ement s de c analis at ions et f our r eaux ex is t ant s ou à r éalis er ( d) ains i que l’emplac ement et les

le drainage, l’arrosage, les réseaux électriques et de télécommunications, la représentation des


dis pos it if s de dis t r ibut ion d’eau ( e) doiv ent êt r e c lair ement indiqués .

matériaux, le mobilier urbain et les plantations. Toute utilisation de symboles non conventionnels doit Prise d’eau Canalisation primaire Projet
Comment
Liquide en coupe ép. du trait : 1 mm
être accompagnée d’une légende. (borne)
a Eau en coupe et prise d’eau Canalisation secondaire Existant
ép. du trait : 0,5 mm
Plans et repérages
5 : 100 Fourreau
Canalisation primaire Canalisation secondaire
Cer t ai ns él ém ent s s ont i ndi s pens abl es à l a c om pr éhens i on d’ un pl an. L’ éc hel l e es t i ndi quée Sens d’écoulement gravitaire à réaliser à réaliser
par un nom br e ( 1/ 200, 1: 200 ou 200
e
) ou par une r éf ér enc e de l ongueur ( a) . Le quadr i l l age PLAN DE avec rapport d’inclinaison. ép. du trait : 1 mm ép. du trait : 0,5 mm
m odul ai r e des r epèr es or t honor m és per m et l e r epér age ( b) . Par déf aut , un pl an es t or i ent é MAÎTRISE D’OEUVRE
LOCALISATION
La tête de la flèche indique
v er s l e nor d ( en haut du papi er dans l e s ens de l ec t ur e) ; l e m ar quage du s y m bol e ( c ) f ac i l i t e le niveau inférieur. d Canalisations et fourreaux
l ’ or i ent at i on. Des c ot at i ons c l ai r em ent i ndi quées per m et t ent l ’ i m pl ant at i on c or r ec t e s ur l e
t er r ai n ( d) . Le c ar t ouc he r as s em bl e l es données des t i nées à l ’ a r c h i v a ge ( e) . MAÎTRISE D’OUVRAGE

0m 5m 10 m 0 10 20 30 40 50 m XXXXXXXXXXXXX
Tuyère escamotable
Asperseur escamotable
EMPLACEMENT DES TRAVAUX Exemple de drainage agricole,
a Échelles visuelles N canaux d’assèchement, etc. Asperseur escamotable
1400 N b Sens d’écoulement gravitaire secteur de cercle Tuyère non escamotable
N TYPE DE TRAVAUX
x = 0380
y = 1320 Diamètre extérieur Eau d’irrigation Asperseur non escamotable Débit en l/h
1300 + (tubes plastiques) plein cercle
O E O E Diamètre nominal (autres) Écartement en m Goutteur
PHASE DE L’OPÉRATION Plan n° : XXX Asperseur non escamotable Diamètre en m
1200 Eau recyclée secteur de cercle
TITRE DU PLAN Échelle : XXX
Eau potable
y S c Nature de l’eau e Dispositifs de distribution d’eau
x = 0424,856 S MODIFICATIONS
XX/XX/XX Plan d’origine
Dessiné Controlé Ind. :
par :
XX
par :
XX 0

1100 y = 1064,750 c Symbole « Nord », rose des vents


+ 150 150 200 R80 Plantations
041

1000 x
R

Cotation Cotation Cotation Les s y mboles pr es c r it s par la nor me per met t ent de r epér er les plant at ions d’ar br es ( a) , de haies , d’ar bus t es ( b) , de plant es gr impant es ( c ) , les

200 300 400 500 600 unique en série de rayon ADRESSE - CONTACT
par t er r es et les z ones enher bées ( d) .

b Repérage en plan d Cotation e Cartouche


Arbre existant Arbustes ou bois Haie existante
à peu près à l’échelle existants à préserver
(diamètre du tronc Arbre à protéger
Sols, revêtements et niveaux
mesuré à 1 m du sol) Haie projetée
Arbre projeté Arbustes ou bois
pas à l’échelle projetés Haie projetée
Des s y mboles indiquent la nat ur e des s ols ( a) , ains i que les r ev êt ement s de
Bord supérieur avec emplacement
s ol et l’implant at ion des ex c av at ions des t inées aux plant at ions d’ar br es ( b) .
du remblai Côté retenu des plantations
Les r emblais et mur s de s out ènement ( c ) , les niv eaux alt imét r iques et les
Arbre existant Tronc à protéger Arbustes ou bois
c our bes hy ps omét r iques ex is t ant s ou pr opos és ( d) doiv ent êt r e indiqués .
à supprimer existants à supprimer Haie à supprimer
Bord inférieur Face extérieure
a Arbres b Arbustes et haies
Pavés ronds Remblai Mur de soutènement
Sol naturel (roche) (tracé indicatif) c Remblai et mur de soutènement
45 Gaultheria
0 0 0, 4

(+ 5,320) Niveau d’origine 6,00 procumbens


0 0 0, 5

Gros pavés, dalles à changer 0 Semis


Sol naturel (meuble) (tracé indicatif) Ligne de coupe 5 Cornus alba Structure d’herbe
Séparation
1 Chaenomeles speciosa parterre/herbe Parterre
Petits pavés + 6,500 Niveau projeté 7 Rosa rugosa 6 Lonicera Séparation
(tracé indicatif) sempervirens gazon/semis
Sol aménagé d’herbe Gazon
+ 25,700 Indications éventuelles :
Excavation Niveau en coupe – indiquer le nombre de plantes d’une même espèce, sur le dessin ou dans un renvoi avec un numéro ;
pour plantation Courbe Courbe – relier entre elles les plantes d’une même espèce ;
d’arbre hypsométrique hypsométrique du – indiquer seulement le nombre de plantes d’une même espèce lorsqu’elles sont nombreuses,
Sol aménagé du niveau projeté niveau existant sans les individualiser ;
– indiquer l’étalement.
a Sols b Revêtements de sol et excavation d Niveaux et courbes hypsométriques c Arbustes et plantes grimpantes d Parterre, gazon, semis de gazon
324 325
ehcram aç
Forme des plantes herbacées Fascinages et murets
Plantes
Les plantes vivaces, bulbeuses, annuelles et bisannuelles peuvent être plantées dans des massifs en Les plant es her bac ées ne c ont iennent pas de bois ; leur s t iges s ont Les f as c inages ( a) et les mur et s ( b)

compagnie d’arbres et d’arbustes, ou utilisées dans le fleurissement saisonnier. Le plan de plantation s ouples . Pour la plupar t des es pèc es , la par t ie aér ienne de la per met t ent de dis t inguer les

détermine la position de chaque plante en fonction de sa hauteur et de son étalement à l’âge adulte. La
plant e dis par aî t dur ant l’hiv er ; d’aut r es ont des f euilles per s is t an- dif f ér enc es de niv eaux et jouent un
t es . Cer t aines s ont des plant es gr impant es qui s ’ac c r oc hent à leur r ôle es t hét ique. I ls ac c ueillent de

Comment plantation des espèces livrées en arrachis, en motte, en godet ou en pot est suivie d’opérations de s uppor t par des v r illes ( pois de s ent eur ) , d’aut r es ont des t iges nombr eus es es pèc es v égét ales ,

plombage, arrosage, tuteurage et paillage. v olubiles ( ipomée et c apuc ine) . Elles ont une dur ée de v ie v ar iable :
un an pour les annuelles , deux ans pour les bis annuelles et
not amment les es pèc es de s ols s ec s
et pauv r es , r elat iv ement r ar es . La
plus ieur s années ou diz aines d’années pour les v iv ac es . t ec hnique du f as c inage es t ut ilis ée
pour la t enue des t er r es et des

Morphologie des plantes herbacées et des fleurs


mas s if s et pour la s t abilis at ion des
ber ges de plans d’eau.
a Fascinage
Iris pumila Phlox
Le r ôl e es s ent i el des f l eur s es t l a r epr oduc t i on s ex uée. El l es s ont pos i t i onnées s ur une t i ge
Bourgeon Bourgeon terminal Dianthus alpinus subalata
et l eur s or ganes ( s épal es , pét al es , pi s t i l et ét ami nes ) i mpl ant és s ur un r éc ept ac l e ( a) . De
f or mes v ar i ées , l es f l eur s peuv ent êt r e s ol i t ai r es ou gr oupées en épi , en gr appe, en pani c ul e
axillaire Armeria
ou c y me, en ombr el l e, en c or y mbe, en v er t i c i l l e ou en c api t ul e ( b) . Les f r ui t s s ont i s s us de
l ’ év ol ut i on des f l eur s f éc ondées . I l s i nc l uent l es gr ai nes dont i l s per met t ent l a c r oi s s anc e et Fleur (fruit)
l a di s s émi nat i on. La mor phol ogi e d’ une pl ant e her bac ée es t donnée en f i gur e ( c ) .
Aquatique Prostrée Acaule
Corolle = ensemble de pétales Pétiole (feuille) Pédoncule (fleur)

Pétale Stygmate Pousse axillaire


+
Style Pistil Entre-noeud
Étamine = + Sédum
anthère Ovaire Feuille (limbe) ’Weihenstephaner
+ filament Gold’
Calice = Sépale Noeud Aubrieta
ensemble Bractée ’Lilac Cascade’
de sépales Tige Sédum
Réceptacl Pédo cule Grimpante Étalée Érigée ’Weihenstephaner Gold’
Campanule muralis
a Composition d’une fleur Collet Formes des plantes herbacées b Muret fleuri

Racines
Plantations

La c onc ept ion d’un mas s if donne lieu à un plan de c ompos it ion ( a) qui
Épi Grappe Panicule Cyme Ombelle Corymbe Verticille Capitule indique l’emplac ement de c haque es pèc e et l’enc ombr ement es t imé à t aille Eau
b Forme des fleurs composées c Morphologie d’une plante herbacée adult e. Le plombage ( t as s ement hy dr aulique) r éalis é lor s de la plant at ion
es t es s ent iel à la r epr is e des v égét aux ( b) . I l es t s uiv i d’un ar r os age
lor s que la plant e at t eint le point de f lét r is s ement , ét ape indis pens able pour
per met t r e au s y s t ème r ac inair e de des c endr e en pr of ondeur . Le paillage ( c )
f av or is e le dév eloppement des v égét aux et per met de limit er les ar r os ages ,
Cuvette Mycorhizes
Feuilles Racines d’év it er le dés her bage et de f av or is er la v ie du s ol.
Plantation Flétrissement Arrosage
Crataegus monogyna 1 année
re Fermeture des stomates 1re année
Les f eui l l es s ont l ’ él ément es s ent i el de l a c i r c ul at i on de l a s èv e. De f or mes Les r ac ines as s ur ent à la f ois la f ix at ion de la plant e dans s on N Croissance des racines
v ar i ées , el l es peuv ent êt r e s i mpl es ( a) ou c ompos ées ( b) . El l es peuv ent s uppor t et s a nut r it ion, en pr élev ant dans le s ol les minér aux Corylus 0 1 2 3 4 5 b Plombage et arrosage
êt r e pos i t i onnées de di f f ér ent es f aç on s ur l a t i ge : oppos ées , al t er nées , et l’eau. Elles peuv ent av oir dif f ér ent es f or mes ( a) . La f igur e avellana m
per f ol i ées ou v er t i c i l l i ées ( c ) . ( b) donne la c ompos it ion d’une r ac ine.

Jeune tige Salix caprea Cornus sanguinea


Graine Euonymus Rhamnus
Salix viminalis Rhamnuseuropaeus Rosa canina cathartica
Lancéolée Oblongue Cordiforme Peltée Tronquée Palmée Radicelles cathartica Virburnum
opulus
Obovale Ovale Deltoïde Racines Rhizome Ligustrum
a Feuilles simples Zone vulgare Corylus
tubéreuse avellana Bois raméaux fragmentés

Racine
Trifoliée Digitée secondaire
Racines Bulbe
tubéreuses Racine
primaire
Zone pillifère Cor us Rha nus Rhamnus Virbu num
Zone sanguinea cathartica Rosa cathartica opulus Rosa
de croissance Crataegus canina Corylus canina Virbu num Ro a
Feuilles Feuilles Feuilles Feuilles monogyna Euonymus Ligus rum
Ulmus vulgare avellana opulus canina
Pennée Bipennée opposées alternées perfoliées verticillées Tubercule Zone glabre europaeus campestris Fra nus Cosses de sarrazin
Corme Coiffe excelsior Cornus nguinea
b Feuilles composées c Position des feuilles a Forme des racines b Composition d’une racine a Plan de composition d’un espace planté c Paillage
326 327
ehcram aç
Plantation
Arbres
Les arbres, composants majeurs des espaces verts, sont considérés comme une plante pérenne. Ils se L’époque de plant at ion des v égét aux ligneux s ’ét ale du 15 oc t obr e au Ne jamais
supprimer
développent en hauteur, entre 5 et 80 m selon les espèces. Les arbres jouent un rôle essentiel dans 15 av r il lor s que la s èv e c ir c ule peu dans le v égét al. Suiv ant le dic t on

la flèche Plantation
l’équilibre écologique, notamment en milieu urbain. Grâce à leur capacité à fixer le carbone et le gaz
« à la Saint e- Cat her ine, t out bois pr end r ac ine », il es t pr éf ér able de
plant er t ôt en s ais on, à la f in de la pér iode v égét at iv e. La pr of ondeur de aisée
Comment carbonique, ils participent activement au cycle de l’eau et ont une contribution effective à l’écosystème la f os s e de plant at ion ( a) doit êt r e d’une pr of ondeur de 70 c m pour les Terre végétale
et à la biodiversité. ar br es et c onif èr es à r ac ines nues ou en mot t e. En milieu f av or able et à remettre dans
en f onc t ion des plant es , c et t e pr of ondeur peut êt r e r amenée à 60 c m
la partie supérieure
pour une t aille d’ar br e c our ant e de 80/ 100 c m et à 40 c m pour un
de la fouille Collet au
niveau du sol
ar bus t e. Le c ollet de l’ar br e ne doit pas êt r e ent er r é et r es t er v is ible
au- des s us du niv eau du s ol. Le r emblaiement s ’ef f ec t ue av ec de la
Morphologie des arbres et arbustes t er r e v égét ale f ine non c ompac t ée à laquelle es t ajout ée de l’eau pour (jamais plus bas)
Ramure Cime Feuillage Taille de
r ét ablir la c apillar it é ent r e le s ol et les r adic elles . Le plombage du

Le c las s ement bot anique des ar br es s e f ait


Nervure t as s ement hy dr aulique demande ent r e 20 et 50 lit r es d’eau par ar br e.
formation
par es pèc e, genr e, f amille, c ar ac t ér is t iques
s t r uc t ur elles de por t et de f or me ( a) , de
principale La c uv et t e d’ar r os age s it uée au pied de l’ar br e es t de f or me t or ique. Un
paillage en bois r améaux f r agment és ( BRF) amélior e la c r ois s anc e de en fonction
c ouleur ( s ais onnièr e) , de t ex t ur e des
Nervures
l’ar br e en limit ant l’év apor at ion de l’eau du s ol. Le mode de plant at ion des essences
( b) en r ac ines nues es t à pr iv ilégier . Ses av ant ages s ont les s uiv ant s :
secondaires
f euilles ( b) , de f leur s , et c . Appelés aus s i
ligneux , les ar br es et ar bus t es pr és ent ent - la bonne r epr is e du v égét al ;
Terre de remblai
des t iges , ou t r onc s et br anc hes , et des
Limbe
- l’abs enc e de mot t e, donc de t er r e, qui r éduit le r is que de
à remettre dans la partie
r ac ines r igides ( c ) . Leur par t ie aér ienne es t c ont aminat ion du s ol par un aut r e s ol ;
- le poids r éduit du v égét al qui f ac ilit e la manut ent ion. Végétal en racines nues inférieure de la fouille
c ompos ée d’un t r onc qui s e div is e au niv eau
À privilégier
Couronne Rameau
de la c our onne ( ou houpier ) en plus ieur s
br anc hes maî t r es s es ou c har pent ièr es . Leur
Profondeur de la fosse Pas de taille Plantation
en fonction de la taille des nécessitant
par t ie s out er r aine es t c ons t it uée de r ac ines
piv ot ant es , t r aç ant es ou mix t es . Le c ollet de
Bord du limbe racines (50 cm en moyenne) du houpier de la main
l’ar br e s e s it ue à la jonc t ion de la par t ie
Tuteur d’oeuvre
s out er r aine et de la par t ie aér ienne.
Pétiole Ø 10 cm mini Terre végétale
Ramille Cuvette à remettre dans
b Morphologie des feuilles la partie supérieure
Bois raméaux de la fouille Collet au
Branche fragmentés (BRF) niveau du sol
Fût Tronc (jamais plus bas)
20 cm Terre du site (2/3)
+ compost (1/3)
Radicelle Racines Taille de la fosse :
latérales 50 cm 2 × 2 × 0,5 m
en fonction de
Chevelu la force de la plante
R guli r oni u En fu u Ét l Pl ur ur Diffu Pivot 1m
Ne pas enterrer le collet, Terre de remblai
a Forme et port des arbres c Morphologie des arbres et arbustes au risque de faire mourir la plante à remettre dans la partie
Mycorhization Végétal en motte inférieure de la fouille
lors de la plantation À éviter si la saison le permet
Usage des arbres et arbustes
a Fosse de plantation et cuvette d’arrosage b Mode de plantation

La plant at ion d’ar br es et ar bus t es dépend de leur dév eloppement


f ut ur et de l’ef f et s ouhait é. I ls peuv ent f air e of f ic e de br is e- v ent ( a)
en bor d de mer , dans les v allées v ent ées , et c . ou êt r e plant és dans
Tuteurage
un but es t hét ique ( b) , en alignement ou is olés , pour c r éer un f ond
v égét al ou un éc r an v is uel.
Pour c ons er v er un bon équilibr e et r es t er v er t ic al, le plan d’ar br e peut êt r e t ut eur é ou
haubané ( b) . La pér iode de t ut eur age doit êt r e la plus c our t e pos s ible, le v ent s t imulant le
dév eloppement r ac inair e. Les c ollier s d’at t ac he s ont mis en plac e de manièr e à év it er t out

Rangées d’arbres Bosquet r is que de bles s ur e et d’ins t abilit é, en pr iv ilégiant les liens biodégr adables ( a) . Les at t ac hes
s ont gr aduellement des s er r ées de s or t e que l’ar br e puis s e dév elopper un t r onc s olide.

Tuteur Collier

Hauban
1 étage
er 2 étage
e 3 étage
e
Arbre isolé Fond végétal
1er étage - Protection de bouclier
Végétaux rampants, buissonneux, arbustifs
2e étage - Couverture préau relais, porte l’effet de protection
Végétation d’une hauteur moyenne Coussin en Coussin en matière Collier en caoutchouc
Mise en place du collier caoutchouc plastique cellulaire adapté aux
3e étage - Sert de tamisage et accentue l’effet de protection (attache avec lien biodégradable baliveaux
Végétation élevée toile de jute, chanvre, etc.) Adaptés pour les Nota : les rainures du coussin
Écran visuel Haie arbres et conifères favorisent l’écoulement de l’eau Piquet
a Strates de végétation coupe-vent b Usage des arbres et arbustes a Liens et colliers d’attache le long du tronc b Haubanage d’un arbre transplanté
328 329
ehcram aç
Ossature porteuse
Construire dans les arbres
Une plateforme construite dans un arbre peut servir de base à une cabane perchée, à un départ de circuit Une plat ef or me es t c ons t it uée de deux longer ons por t eur s ( a) , d’abor d as s emblés au s ol s ur un gabar it t r ac é à la c r aie. Les as s emblages s ont

accrobranche (pont suspendu, tyrolienne, etc.), être utilisée comme observatoire ou supporter des agrès. r enf or c és par des gous s et s en c ont r eplaqué c ollés et v is s és ( b) . Les longer ons s ont ens uit e pos és s ur les br anc hes et r eliés ent r e eux de par t

Elle doit être stable, solide et sécurisée. Selon sa taille, elle peut faire l’objet d’une déclaration préalable de
et d’aut r e du t r onc au moy en de t iges f ilet ées qui per met t ent de r égler leur es pac ement au f ur et à mes ur e de la c r ois s anc e de l’ar br e. Une
s ér ie de t r av er s es int er médiair es es t ens uit e mis e en plac e, et , enf in, la pos e du planc her c onf èr e s a r igidit é à l’ens emble ( c ) .

Comment travaux auprès des services techniques de la mairie. Par ailleurs, une assurance responsabilité civile Plancher Traverse intermédiaire Longeron Plancher Goussets de renfort Traverses
adaptée est recommandée. 225 CTP 21 mm CTP 21 6 × 8 × 198
CTP 21 mm 6 × 8 × 198 B 6 × 8 × 225

55 60 Tirant

04
Dispositions constructives 55 M16 55

04
60 55
L’ar br e doit mes ur er au moins 15 m de haut eur , êt r e s ain et bien a Longerons porteurs Tire-fond
c har pent é. Le c hêne, l’or me et l’ér able s ont adapt és , t andis que les pins
22,5 (maintien Tire-fonds fixation provisoire)
et aut r es r és ineux s ont à év it er à c aus e de leur s br anc hes c as s ant es .
provisoire 225
Une plat ef or me s it uée à une haut eur de 3, 50 m es t un bon c ompr omis et
8 durant Coupe A-A
21

012
per met de s ’élev er s uf f is ament ( a) . L’élagage de l’ar br e ( b) per met de
(× 8) l’assemblage) 210
r éduir e la pr is e au v ent et de dégager l’emplac ement de la plat ef or me.
Tire-fonds (fixation provisoire)
17 (× 4) A Tirant M16
Les br anc hes s ur les quelles r epos ent les longer ons por t eur s s ont
c oupées à 2 m du t r onc pour f ac ilit er la mis e en plac e de la s t r uc t ur e ( c ) . A
Longeron
I l es t néc es s air e de c ons er v er les r ameaux « r emont ant s » qui, av ec le
t emps , habiller ont et c amouf ler ont la plat ef or me. La mis e en plac e et 8
l’as s emblage des élément s doit r es pec t er un pr inc ipe s imple : ne jamais
24 16,5 porteur (voir 66
bles s er l’ar br e por t eur . Cet t e opér at ion peut s e f air e à l’éc helle, en détail A) Raidi seurs
9 9 B (sur les 2 traverses) (Cotes en cm)
Tronc
r es pec t ant les r ègles de s éc ur it é. L’ut ilis at ion de deux s ec t ions de bois
per met de s implif ier la r éalis at ion de la s t r uc t ur e ( d) .
(× 4)
Vue en plan Coupe B-B
b Pose des goussets de renfort c Assemblage des éléments

a Plateforme en place sur l’arbre Échelle d’accès et garde-corps

Plancher Gousset Poteau


L’éc helle d’ac c ès ( a) et les gar de- c or ps ( b) s ont mont és au s ol pour es s ai et c ont r ôle av ant his s age s ur la plat ef or me. Les angles et élément s
s aillant s s ont c hanf r einés au r abot . Le der nier bar r eau de l’éc helle dépas s e de 20 c m le planc her pour f ac ilit er la pr is e en main et l’ac c ès à la
plat ef or me ( c ) . Les mont ant s de l’éc helle, plus longs que néc es s air e, s ont r ec oupés lor s de la mis e en plac e ( d) et v is s és dans leur par t ie
haut e s ur les pot eaux d’ent r ée de la plat ef or me. I ls s ont f ix és au s ol au moy en de pieds pour pot eaux en ac ier galv anis é.

Poteaux Main courante


6×8 11 moulurée 6 × 8
Passage
pour entrée
50

001
09
28
Lisse
Trav rse basse 2 montants
Hauteur par rapport 6×8 25 Coupe à 45°
au sol : 3,50 m Lisse basse Barr aux
Longeron 6 × 8 à plat 6 × 8 équidistants
porteur b Garde-corps
Tirants 2 vis de fixation Barreaux équidistants entraxe 25) 6 × 8 dont le dernier
M16 par barreau dépasse de 20 cm le plancher pour passage des mains
aidisseur b Élagage sécurisé a Échelle d’accès
nibuA .R - D emètsyS ©

Longeron Br nches
porteuses Désignation Nb. L (cm)
Longerons porteurs (6 × 8) 2 225
Longerons de terminaison (6 × 8) 2 225
Ossature Traverses intermédiaires (6 × 8)
Raidisseurs (6 × 8)
6
4
198
60
Raidisseurs (6 × 8) 2 40
Raidisseurs (6 × 8) 4 66
Poteaux (6 × 8) 6 100
Rambardes Mains courantes et lisses basses (6 × 4) 4
Mains courantes et lisses basses (6 × 4) 4
209
194
Barreaux (6 × 4) 42 82
Échelle Montants (6 × 8) 2 400
Barreaux (6 × 4) 18 50
Fournitures : 2 panneaux contreplaqué marine (1 200 × 2 200 × 21 mm),
colle à bois, produit insecticide et fongicide (5 l), lasure (5 l),
vis cruciformes phosphatées de 150, 120 et 70 mm, 4 tire-fonds × 150 mm,
4 tiges filetées Ø 16 × 70 mm avec écrous et rondelles.
c Dispositions constructives d Fournitures (plateforme de 5 m² située à une hauteur de 3,50 m) c Position du premier barreau de l’échelle d Mise en place de l’échelle
330 331
ehcram aç
Protections et mobilier autour du végétal
Arbres en milieu urbain
Les arbres en milieu urbain doivent être protégés des véhicules, de la circulation piétonnière et de tout Les ar br es doiv ent êt r e plant és à une dis t anc e minimale de 2 m

acte de vandalisme. Les risques de compaction dus à la circulation et au stationnement des véhicules des r és eaux s out er r ains . Si c et t e dis t anc e es t moindr e, un guide

Chemin piétonnier
impliquent des modes de plantation spécifiques. Les distances de plantation, imposées par la loi, doivent
ant i- r ac ines doit êt r e mis en plac e en limit e de f os s e ( a) . Pour les
pr endr e en c ompt e lor s de la r éalis at ion des f os s es de plant at ion,

Comment être évaluées en fonction de l’étalement du houpier et du système racinaire à l’âge adulte de l’essence l’emplac ement des r és eaux ex is t ant s doit êt r e c onnu. Les gr illes

considérée. au s ol ( b) s ont des t inées à pr ot éger les r ac ines de l’ar br e, à


pr és er v er la t er r e et à r ec ueillir les eaux de pluie néc es s air es à
s a s ur v ie et à s on dév eloppement . Elles s ont en f ont e ou en ac ier ,
de f or me r onde ou c ar r ée. Le r églage de l’es pac e c ent r al per met
d’adapt er la gr ille à la c r ois s anc e du t r onc . L’as s is e de la gr ille
Adaptation à l’environnement urbain doit êt r e as s ur ée par un c adr e en bét on ou en ac ier per met t ant de
r épar t ir s a c har ge.

Vent
Les ar br es en milieu ur bain doiv ent Les bar r ièr es ( ar c eaux , lis s es ou c adr es ) pr ot ègent les mas s if s de

s ’adapt er à un env ir onnement dif f ér ent Pluies acides - évacuation des polluants
f leur s ou de v égét aux de la t r av er s ée év ent uelle des piét ons . La

de leur milieu nat ur el ( a) . En v ille, le - troubles physiologiques - dessèchement


pr ot ec t ion d’une plant at ion dans une z one de s t at ionnement es t

s ol es t plus ar ide et les élément s - diminution de la qualité Chaleur


r éalis ée de pr éf ér enc e par des ar c eaux de pr ot ec t ion ( c ) qui

nut r it if s s ont peu nombr eux . Les nutritive du sol - taux hygrométrique faible
per met t ent d’év it er les c hoc s dir ec t s des v éhic ules c ont r e les

- évaporation importante
ar br es d’alignement dis pos ent d’une t r onc s . Des dis t anc es minimales s ont à r es pec t er ent r e la gr ille et

t r ès pet it e s ur f ac e de s ol non r ev êt ue. le bât i pour le c heminement piét onnier , et ent r e le bor d de la gr ille Zone de
Lumière stationnement
Luminosité
Le déf ic it lumineux et l’émis s ion de et le nez du t r ot t oir .

lumièr e ar t if ic ielle per t ur bent le c y c le


naturelle Déficit lumineux
jour / nuit et ent r av ent la c r ois s anc e.
Out r e les c ondit ions c limat iques , les
- entrave la croissance Barrières de protection
bles s ur es dues aux t r av aux et les
Zone de stationnement
pollut ions ur baines agis s ent à
Écosystème ou chemin piétonnier
dif f ér ent s niv eaux s ur les ar br es et
régulé Lumière artificielle
- perturbe le cycle jour/nuit
ent r aî nent leur dépér is s ement , c e qui
demande un diagnos t ic r égulier de
leur ét at phy t os anit air e ( b) .
Pollution
- réduction de la photosynthèse Arceaux de protection
Précipitations Matière Sol Précipitations Grille ronde
Flèche saine ? organique naturel Blessures canalisées De 1,50
Bris de branche ? Sels de à2m
Bois mort ? déneigement
État du Ruissellement Ma die
feuillage ? Sol compacté Chaussée
et imperméable
Blessures Réseaux Place de stationnement
Développement Évacuation des eaux 1,40 m
racinaire optimal Asphyxie pluviales dans le réseau mini. des
Ma die des racines Guide façades Zone de stationnement
Développement Bonne antiracines Grille carrée 0,20 m sur trotoir
racinaire optimal alimentation Déficit ydrique mini. du nez
Trou causé Sol destructuré : Absence d’apport a Protection des réseaux b Grilles d’arbres au sol du trotoir c Barrières et arceaux de protection
Plaies ? Décollement par des - Développement mauvaise organique
Blessures ? d’écorce ? pourritures Nappe phréatique racinaire optimal mycorhization
Cavités ? Champignons ? - Bonne mycorhization Alimentation
Racines Aucun - Bonne alimentation Alimentation perturbée
en surface ? signe extérieur minérale minérale
Corsets de protection du tronc
de fragilité Milieu naturel difficile Milieu urbain
b État phytosanitaire des arbres a Différences entre milieu naturel et milieu urbain Les c or s et s s ont des équipement s c omplément air es de pr ot ec t ion ajout és aux gr illes d’ar br es . I ls s ont
implant és s ur les z ones s ens ibles c omme les t r ot t oir s t r ès f r équent és par les piét ons , c y c lis t es et
aut r es , ou s ur les par k ings . I ls s ont c ons t it ués s oit d’élément s mét alliques boulonnés s ur le c adr e ou
enf onc és au pied de l’ar br e, s oit par t r ois ou quat r e pieux de bois plant és . I ls s ont ut iles aux jeunes
plant at ions qu’ils pr ot ègent t out en leur s er v ant de t ut eur .

Implantation par rapport au bâti


Ø 38 Ø 38 48,2
Un ar br e implant é t r op pr ès
d’un bât iment s er a gêné dans

02 2,82
s on dév eloppement , dev r a
êt r e f r équemment t aillé et
oc c ult er a la lumièr e nat ur elle Grille
( a) . Une dis t anc e Boulonnage
du corset (cotes en cm)
381

081
381
bât iment - ar br e per met t ant un
dév eloppement c onf or t able
s ans r es t r eindr e l’éc lair ement
sur la grille
nat ur el es t donnée par la
f or mule s uiv ant e : dis t anc e Grille
t r onc / f aç ade = t aille du
houpier / 2 + 1 m ( b) . Le c hoix Pieux Sol
de l’es s enc e et du por t doit
êt r e adapt é à l’es pac e
dis ponible ( c ) .
Diamètre suivant grille Fixation suivant grille Section carrée Fixation du corset par pieux dans le sol
a Arbre trop proche de la façade b Distance suffisante c Taille et ports adaptés Corsets d’arbres circulaires et carrés
332 333
ehcram aç
Exemples de matériels d’aspersion et de micro-aspersion
Arrosage des parcs et jardins
L’arrosage des espaces verts représente une consommation d’eau importante, en particulier pour le gazon Les mat ér iels d’as per s ion et de mic r o- as per s ion s ont c hois is et implant és en f onc t ion des v égét aux à ar r os er :

en période estivale. Des systèmes intégrés ou mobiles, prenant en compte tous les paramètres (fréquence, - les as per s eur s ( a) de débit et pr es s ion v ar iables , dis t r ibuent l’eau en f ines gout t elet t es au- des s us des v égét aux et s ous les ar br es ;

durée d’arrosage, hygrométrie, tensiométrie, pluviométrie, etc.) permettent une gestion optimisée de
- les minidif f us eur s ( b) dis t r ibuent l’eau en f ines gout t elet t es , au pied des v égét aux ;
- les t uy aux por eux ( c ) et les gout t eur s ( d) dis t r ibuent l’eau en gout t e- à- gout t e au pied des v égét aux et au niv eau des r ac ines .

Comment l’arrosage tout en économisant l’eau potable dont l’usage peut être interdit pour l’arrosage en cas de
baisse importante du niveau des nappes phréatiques.

Typologie des systèmes d’arrosage

L’ar r os age des par c s et jar dins peut êt r e int égr é ( a) ou mobile ( b) . L’eau es t dis t r ibuée par as per s ion en f ines gout t elet t es ou par
gout t e- à- gout t e. Le débit , la pr es s ion et la por t ée s ont v ar iables . Chaque mode d’ir r igat ion c or r es pond à des mat ér iels , des c ar ac t ér is t iques

anedraG sèrpa’D
et des t y pes d’ut ilis at ion s péc if iques .

Mode d’irrigation Matériels utilisés Caractéristiques Utilisation


Aspersion - Asperseurs escamotables - Intégrés(1) - Gazon
- Asperseurs non escamotables - Aspersion selon un cercle, un quart de - Terrains de sport
- Tuyères télescopiques cercle, un demi-cercle, ou un angle a Asperseur b Minidiffuseur c Tuyau poreux d Goutteur
- Tuyères non télescopiques adapté à la surface à arroser
Micro-aspersion - Micro-asperseurs et ajutages - Intégrés(1) - Massifs
- Goutteurs - Au pied des végétaux à irriguer
- Minidiffuseurs Programmation automatique Implantation des asperseurs
- Tuyaux poreux
Aspersion mobile - Canons cracheurs - Non intégrés(2) - Gazon L’ar r os age pr ogr ammé per met de maî t r is er la c ons ommat ion d’eau en Les as per s eur s doiv ent êt r e pos it ionnés de s or t e qu’auc une

à partir d’une bouche - Enrouleurs munis - Aspersion selon un cercle, une portion - Terrains de sport pr iv ilégiant l’ar r os age en début et f in de jour née, ou de nuit , lor s que z one ne s oit en déf ic it hy dr ique et qu’auc une z one non plant ée

d’arrosage d’asperseurs de cercle ou une bande l’év apor at ion es t moins impor t ant e. Des pr ogr ammat eur s ( a) ou des ne s oit ar r os ée. Des éc onomies d’eau s ont r éalis ées en

- Arroseurs automoteurs applic at ions per met t ent de c ont r ôler et c ommander l’ar r os age en
t emps r éel ( b) .
adapt ant :
- l’éc ar t ement ent r e les as per s eur s , de manièr e à év it er
(1) Les éléments qui composent le système d’arrosage intégré sont installés de manière définitive. l’ar r os age ex c es s if de c er t aines z ones ;
(2) À l’exception du point d’eau ou du réseau de bouches d’arrosage, qui sont intégrés. - l’angle d’ar r os age de c haque as per s eur , en par t ic ulier en
bor dur e des plant at ions où les z ones minér ales ne doiv ent pas
êt r e ar r os ées .
Les déper dit ions en eau s ont év it ées en équipant d’un dis pos it if

Canon cracheur ant iv idange les ar r os eur s s it ués aux point s bas .

Appareil déclencheur Goutteurs Asperseur Asperseur


oscillant
ou sonde hygrométrique Capillaire escamotable
Micro- Tuyau souple
Armoire de asperseur

anedraG sèrpa’D
commande avec allonge
Jardinière Asperseur
rotatif Point d’eau (bouche d’arrosage)
a Programmateur b Équipement connecté
Regard technique Polyéthylène
Électrovanne a Arrosage automatique intégré haute densité b Point d’eau avec son arroseur mobile
(PEHD) 6 bars Enfouissement des conduites

L’enf ouis s ement à une pr of ondeur de 20 à 30 c m des c onduit es d’eau


des ins t allat ions ent er r ées ( a) s ’ef f ec t ue par déc ais s ement manuel ou au
Composants d’alimentation et de distribution des systèmes d’arrosage intégrés
moy en d’une t r anc heus e de s ol ( b) pour les r és eaux impor t ant s .

Les s y s t èmes d’ar r os age int égr és s ont c ons t it ués de t uy aux , le plus s ouv ent s emi- r igides en poly ét hy lène ( PE) à haut e ou bas s e dens it é ou
Buse (partie mobile
en PVC, d’un diamèt r e int ér ieur de 19 à 32 mm ( a) . I ls s ont ent er r és ou plac és en s ur f ac e et f ix és s ur le s ol au moy en de s uppor t s ( b) . Des
qui se relève lors de
r ac c or ds en c oude ou en T ( c ) ou un c int r age des t uy aux per met t ent d’ef f ec t uer des c hangement s de dir ec t ion. Des v annes manuell es ( d) ou l’arrosage)
Filtre de buse
aut omat iques t éléc ommandables as s ur ent la mis e en s er v ic e ou l’ar r êt de t out ou par t ie de l’ins t allat ion.

Moteur
Joint d’entraînement
antifuites des roues et
à l’émergence de la chaîne
Partie fixe,
équipée
d’un clapet
antividange

iksaL sèrpa’D
Raccord
en T
sur la
conduite Lame à chaîne Asperseur Asperseur Asperseur Asperseur
Conduite d’eau enterrée 360° 180° 90° oscillant
a Tuyaux en PE ou en PVC b Support hors-sol c Raccord en T d Vanne manuelle a Asperseur enterré sur conduite b Trancheuse de sol Plan d’implantation
334 335
ehcram aç
Pollinisation
Biodiversité des parcs et jardins
Les animaux et les plantes sont la richesse des parcs et jardins ; ils participent à leur équilibre. La La pollinis at ion, qui s e f ait par le v ent , l’eau, les ins ec t es et en par t ic ulier les abeilles , es t l’élément c lé de la r epr oduc t ion des plant es à f leur s

diversité biologique favorise la pollinisation, la fécondation des espèces végétales et la vie de pr oduis ant des f r uit s et des plant es à gr aines . Ce pr oc es s us , qui per met le t r ans por t d’un gr ain de pollen depuis l’or gane mâle d’une f leur

nombreuses espèces animales qui sont souvent les alliées utiles du jardinier. La non-segmentation des
( l’ét amine) , jus qu’à s on or gane f emelle ( le pis t il) per met de maint enir la biodiv er s it é et l’équilibr e des éc os y s t èmes . La plant at ion de v égét aux
pollenif èr es et nec t ar if èr es ( a) ains i que la mis e en plac e de r uc hes , à r ais on de 2 par hec t ar e de mas s if s f leur is ( b) , f av or i s e c e pr oc es s us .

Comment lieux de passage ou de vie animale et la lutte contre les espèces invasives permet de conserver l’équilibre
et la biodiversité des parcs et jardins.

Gîtes et nichoirs

Les nic hoir s f av or is ent la r epr oduc t ion et le dév eloppement des es pèc es . Pour les ois eaux , il ex is t e :
- des nic hoir s f er més ( a) et ( b) dont le diamèt r e du t r ou d’env ol dépend de l’es pèc e héber gée : 27/ 28 mm pour les més anges ;
- des nic hoir s s emi- ouv er t s ( c ) : ouv er t ur e d’env ol de 70 × 150 mm pour les r ouges - gor ges et les r ouges - queues noir s .
I ls s ont pos és à une haut eur de 2, 5 à 3 m, or ient és s ud- es t , et doiv ent êt r e inac c es s ible aux c hat s et aux pet it s c ar niv or es .
Pissenlit
Les gî t es à hér is s ons ( d) s ont t apis s és de paille ou de f euilles mor t es . Les nic hoir s à pipis t r elles s ont or ient és au s ud et pl ac és s ur les mur s
ou les v ieux ar br es , le plus haut pos s ible.

190
L’avancée des
250 nichoirs à balcon
permet de protéger
les oiseaux des
280 intempéries et
70 50 des prédateurs.
170 Lierre
(cotes en mm) a Plantes pollenifères et nectarifères b Mise en place de ruches
140
120 Épaisseur du bois : 20 mm
160 a Nichoir fermé à balcon
Continuité écologique Espèces invasives
100 cm Bois empilé b Nichoir fermé c Nichoir semi-ouvert
Les mur s , les allées bét on- La c olonis at ion par les es pèc es inv as iv es v égét ales
nées , les c lôt ur es , et c . ( jus s ie, ambr ois ie, ar br e aux papillons ( a) , et c . ) et
par t ic ipent à la f r agment at ion animales ( f r elon as iat ique, c oc c inelle as iat ique,

100 cm et au c lois onnement éc ologique


des par c elles , c e qui induit de
ber nac he, plat helmint he ( b) , et c . ) menac e l’équili-
br e des biot opes . Ces es pèc es , int r oduit es
nombr eux dés or dr es dont v olont air ement ou ac c ident ellement par l’homme,
l’endogamie dans la f aune, la per t ur bent la biodiv er s it é biologique en pr olif ér ant
mic r of aune et la mac r of aune du s ans c ont r aint e. L’ar r ac hage des plant es inv as iv es
s ol. Pour pallier c e dés équili- av ant la f lor ais on per met de s t opper la pr oduc t ion
br e en r es t aur ant la c ont inuit é de gr aines . Couper r égulièr ement les nouv elles
éc ologique, il es t néc es s air e de pous s es à la bas e épuis e la s ouc he.
20 cm 100 cm pr év oir des ouv er t ur es et des
pas s ages dans les mur s et
c lôt ur es ( a) et s ous les

20 cm Accès au nid c haus s ées ( b) . Les éc oduc s ( c )

d Gîte à hérissons (surface : 45 × 45 cm) e Nichoir à pipistrelles


s ont des c ouloir s biologiques
en t er r e, pr ot égés par une

0,10 m
c ouv er t ur e per méable. I ls
per met t ent un pas s age s ous
les obs t ac les de f aç on

Refuges pour reptiles et batraciens c ont inue. Dans les v illes , les
0,10
c or r idor s biologiques per met -
t ent la non- s egment at ion des
m
Les r ept iles ( léz ar ds des mur ailles ( a) , c ouleuv r es ( b) ) et bat r ac iens ( gr enouilles , c r apauds , s alamandr es ) pr és ent s dans les par c s et jar dins
ne s ont pas v enimeux . Menac és dans les env ir onnement s ur bains peu pr opic es à leur r epr oduc t ion, ils s e nour r is s ent d’ins ec t es et de pet it s
lieux de v ie des es pèc es
animales et v égét ales .
a Passage pour hérisson dans une clôture
inv er t ébr és ; ils s ont par ailleur s pr ot égés par la loi. Des t as de pier r e, de t uiles ou de br iques et des s it es mur ic oles ( c ) , qui c ons is t ent en de
pet it s es pac es s it ués dans les mur s en pier r es s èc hes or ient és au s ud, s er v ent de r ef uge aux r ept iles . Une mar e éc ologique, idéale pour les

a Arbre aux papillons (Buddleia davidii)


bat r ac iens , s er t également d’abr euv oir à l’ent omof aune et à l’av if aune.

Tuile canal, ouverture


exposée plein sud

a Lézard des murailles b Couleuvre à collier c Site muricole b Traversée tubée sous chaussée c Écoduc sur sol naturel b Plathelminthe
336 337
ehcram aç
Pentes et ressauts Escaliers extérieurs
Accessibilité des espaces extérieurs
La réglementation applicable aux espaces verts et aux aménagements extérieurs dépend de leur situation. Sur l es c hem i nem ent s ex t ér i eur s , l es s ol s r oul ant s av ec un s eui l Les nez de m ar c hes des es c al i er s ex t ér i eur s doi v ent êt r e c ont r as t és ,

Ils peuvent être intégrés à la voirie et aux espaces publics, être implantés aux abords d’un établissement nul s ont r ec om m andés et l es c hem i nem ent s i r r égul i er s à év i t er . non gl i s s ant s et s ans débor d ex c es s i f . Une m ai n c our ant e es t

reçevant du public (ERP) ou d’un lieu de travail. Les parcs et jardins clos ou non clos, dont les parcs de
Les pent es , pal i er s de r epos et r es s aut s doi v ent r es pec t er r ec om m andée, m êm e s ’ i l n’ y a qu’ une m ar c he à f r anc hi r .
c er t ai nes c ondi t i ons .

Comment stationnement inclus dans un itinéraire de déplacement, sont soumis à la réglementation instaurée par le Contremarche de la première et
de la dernière marche contrastées
Code du travail. ≥ 1,40 m Non limité ≥ 1,40 m ≥ 1,40 m ≤ 2 m ≥ 1,40 m par rapport à la marche
Pente ≤ 4 % 5 % ≤ pente ≤ 8 % Contraste visuel
et tactile
Continuité de la chaîne de déplacement 0,50 m
≥ 1,40 m ≤ 10 m ≥ 1,40 m
La loi pour l’égalit é des dr oit s ≥ 1,40 m ≤ 0,50 m ≥ 1,40 m
et des c hanc es , la par t ic ipa- 4 % < pente < 5 % Pentes et paliers de repos 8 % < pente ≤ 12 % ≥ 0,10 m
t ion et la c it oy ennet é des
per s onnes handic apées pos e
ERP ≤ 4 cm ≥ 0,10 m
le pr inc ipe de la c ont inuit é de
● rampes d’accès d
l’ac c es s ibilit é de la c haî ne du
● guichets bas
déplac ement . ● ascenseurs aménagés Bords arrondis Bords chanfreinés Deux ressauts successifs Nez de marche contrasté
Cet t e der nièr e, qui c ompr end ● toilettes adaptées
● etc. (pente ≤ 33 %) acceptés si d ≥ 2,50 m Main courante Contraste visuel et tactile sur chaque marche
le c adr e bât i, la v oir ie, les
aménagement s des es pac es
Lieux de travail
● rampes d’accès Ressauts (Pas d’âne interdits) Escalier extérieur
public s , les s y s t èmes de ● guichets bas
● ascenseurs aménagés
t r ans por t et leur int er modalit é,
● toilettes adaptées
es t or ganis ée de f aç on à ● etc.
per met t r e s on ac c es s ibilit é
dans s a t ot alit é aux per s onnes
Logement Zones de repos Dispositifs de passage sélectif
handic apées ou à mobilit é
r éduit e. Transports publics
● montées et descentes Un es pac e d’ us age per m et d’ ac c uei l l i r un f aut eui l r oul ant s ur l e c ôt é Un di s pos i t i f de pas s age s él ec t i f ou c hi c ane s ans al t er nat i v e doi t
Un plan de mis e en ac c es s i-
facilitées des banc s publ i c s . Sur l es c hem i nem ent s , des appui s i s c hi at i ques per m et t r e l e pas s age d’ un f aut eui l r oul ant ay ant un gabar i t
bilit é f ix e les dis pos it ions
Dispositifs sonores ( appui s de r epos as s i s - debout ) doi v ent êt r e i m pl ant és au m oi ns t ous de 0, 80 × 1, 30 m .
s us c ept ibles de r endr e pour malvoyants l es 300 m . Cet t e f onc t i on d’ appui peut êt r e appor t ée par un m obi l i er
ac c es s ibles l’ens emble des
INTERDIT
SAUF
G.I.G - G.I.C
ur bai n j udi c i eus em ent c hoi s i .
c ir c ulat ions piét onnes et des
air es de s t at ionnement
≥ 1,30 m ≥ 0,80 m
aut omobile s it uées s ur une
même c ommune.
≥ 0,80 m
Voirie publique
● bandes d’éveil
● trottoirs aménagés

m 03,1 ≥
Place de stationnement réservé

≥ 0,70 m

m 09,0 ≥

elbairaV
Traversée de chaussée Dimensions minimales du mobilier

La t r av er s ée d’une c haus s ée doit êt r e c lair ement ident if iée par Les dimens ions minimales à r es pec t er pour le mobilier ur bain s ont ≥ 0,80 m
r appor t au r es t e de la v oir ie, de s or t e que les per s onnes av eugles c alc ulées et v er if iées au moy en de l’abaque c i- des s ous . Par Emplacement pour fauteuil près d’un banc Appui ischiatique Passage sélectif
et malv oy ant es puis s ent la r epér er et l’ut ilis er en t out e s éc ur it é. ex emple : un pot eau d’un diamèt r e de 6 c m doit av oir une haut eur
Les mat ér iaux et les dis pos it if s d’éc lair age doiv ent per met t r e de de 1, 10 m. La haut eur minimale d’un pot eau ou d’une bor ne es t de
r epér er les z ones de c heminement . 50 c m.

Dispositif de Contraste visuel 6 cm


repérage tactile entre la chaussée Guidage des cheminements Éléments empiétant sur les cheminements
Bande d’éveil de vigilance et le marquage au sol
7 Le gui dage au s ol , des t i né aux per s onnes pr és ent ant une déf i c i enc e Les c hem i nem ent s ex t ér i eur s pour pi ét ons doi v ent êt r e l i br es de t out
cm v i s uel l e qui ut i l i s ent une c anne d’ av eugl e ai ns i qu’ aux per s onnes obs t ac l e. Si l a haut eur l i br e s ous l ’ él ém ent es t ≥ 2, 20 m , auc un
10 c i r c ul ant en f aut eui l r oul ant , doi t êt r e i m pl ant é s ur t out e l a l ongueur di s pos i t i f de dét ec t i on n’ es t r equi s .

Hauteur = 75 cm cm d’ un c hem i nem ent ; i l doi t pr és ent er un c ont r as t e v i s uel et t ac t i l e.

Diamètre = 12 cm 14 cm
21 cm
mc 011

28 cm
h ≥ 2,20 m
m c 09
m c 08
m c 07
m c 06
m c 05

Principe d’aménagement d’un passage accessible pour piétons Abaque de détection d’obstacles bas Repère tactile par bande de guidage Éléments en saillie au-dessus du sol
338 339
ehcram aç
Cycles et motocycles Véhicules et accessoires de loisirs
Mesures et proportions des véhicules
L’échelle des véhicules détermine les espaces et sert de base au calcul des volumes qui les abritent. Elle 1,80 m 0,60 m 7,30 m
intervient de manière importante dans les projets de construction. Le volume d’encombrement et le 1,50 à 2,20 m
rayon de braquage déterminent la place nécessaire aux véhicules dans les différents lieux de circulation

m 06,0
ou de stationnement ; ils doivent être pris en compte dans le calcul des ouvertures, de la voirie et des

m 01,1

m 01,3
Comment

zones de parking.

m 01,2
Les cotes indiquées sont les cotes moyennes par catégorie de véhicule.
Vélo Largeur = 2,25 m
Voitures 1,75 m 0,75 m Coffre sur galerie Camping-car
1,30 m

m 03,1
3,05 m 1,45 m 4,10 m 1,90 m

m 08,2
m 02,1

m 08,1
m 55,1

m 03,1
Galerie porte-vélo Porte-vélo de coffre
Scooter petite cylindrée
Voiture sans permis Cabriolet deux places 2,25 m 0,90 m 6,80 m
4,20 m 2,00 m 4,50 m 2,05 m

m 05,2
m 54,1
m 05,1
m 54,1

Berline entrée de gamme Berline milieu de gamme Largeur = 2,30 m


Moto grosse cylindrée Caravane (capacité 4 personnes)
4,45 m 2,15 m
4,90 m 2,10 m
Camions et transports publics

m 56,1
m 84,1

16,50 m 19 m
Break haut de gamme SUV

m4
m4
Utilitaires

Largeur = 2,50 m Largeur = 2,50 m


4,80 m 2,20 m 4,80 m 2,05 m Camion semi-remorque (40 t) Camion avec remorque
11 m 2,50 m 11,50 m 2,50 m
m 09,1
m2

m 04,3
m3
Camionnette Pick-up
Camion à deux essieux (19 t) Camion-échelle de pompiers
4,40 m 1,60 m 1,80 m 4,70 m 1,80 m 10 m 2,50 m 12 m 2,50 m
m 07,1

m2

m 05,3
m 06,3
Véhicule accessible (avec rampe amovible) Véhicule tout terrain Benne à ordures Autobus
340 341
ehcram aç
Surlargeurs et aires de manoeuvre Nuisances sonores
Dimensions des chaussées
Selon l’importance du trafic et de la desserte, plusieurs types de voies sont distingués : les voies rapides Dans l es c our bes s er r ées de r ay on i nf ér i eur à 200 m , une L’ar c hit ec t ur e et la dis pos it ion des v olumes bât is modif ient les ambianc es

avec terre-plein, carrefours et dénivelés ; les boulevards et avenues, à chaussées séparées ou non, croisés s ur l ar geur es t pr éc oni s ée dans l es v i r ages pour per m et t r e l e s onor es , per met t ant le mas quage ou le f ilt r age du br uit en f onc t ion de

par des rues adjacentes ; les rues de desserte entre les quartiers et les îlots ; les voies de service pour
c r oi s em ent de l ongs v éhi c ul es ( a) . El l e es t , pour c haque v oi e l’implant at ion d’es pac es plus ou moins ouv er t s . Ains i, les r ues amplif ient
de c i r c ul at i on, égal e à 50/ R en m èt r es , R ét ant l e r ay on de l a dif f ér emment les s ons s elon

Comment l’accès des résidents, les livraisons, l’accès aux commerces ou la desserte pour l’intervention des c our be, au c ent r e de l a r out e. Les ai r es de r et our nem ent ( b) leur lar geur et la haut eur des

pompiers. Une chaussée est la ou les parties de la route utilisées pour la circulation de véhicules. doi v ent per m et t r ent aux v éhi c ul es de c ol l ec t e d’ or dur es
m énagèr es une m anoeuv r e de m oi ns de 15 m av ec une s eul e
bât iment s qui les bor dent . À
t r af ic r out ier équiv alent , une
m ar c he ar r i èr e.
12 m r ue lar ge es t moins br uy ant e
H
S qu’une r ue ét r oit e c ar :

Dimensionnement 3m - la par t ie de c iel v is ible es t


plus ét endue, per met t ant
ains i une abs or pt ion plus
2L
gr ande ;
Les es pac es de c ir c ulat ion ( a) doiv ent t enir c ompt e, hor s es pac e oc c upé par le ou les v éhic ules ( d’une lar geur max imale de 2, 55 m pour les
- la dis t anc e ent r e la s our c e
c as c our ant s ) , des mar ges lat ér ales et s upér ieur es de 0, 25 m. Un es pac e lat ér al de s éc ur it é ( 0, 25 m) es t ajout é de par t et d’aut r e de
l’es pac e de c ir c ulat ion, s auf en c as de s t at ionnement de v éhic ules .
S s onor e que c ons t it ue la
c ir c ulat ion aut omobile et les
+ 3 dB
Les us ages et l’év aluat ion du t r af ic per met t ent de dét er miner la lar geur
R
3m3m
bât iment s es t plus impor -
des r ues ( b) . En c as de t r af ic r éduit et d’impos s ibilit é de c r éer une pis t e
t ant e. Pour les mêmes

2H
c y c lable aut onome,
une par t ie de la 450 r ais ons , à lar geur égale, une
r ue bor dée de haut s
c haus s ée, d’une
lar geur minimale de 250 200 a Surlargeur en courbe bât iment s es t plus br uy ant e

1, 50 m et délimit ée par
17 m 8,50 m qu’une r ue bor dée de

une bande de
175 75 100 175 25 175 255 25 175 255 25 255
bât iment s bas . Les f aç ades
c onc av es f oc alis ent les s ons ,
2L
mar quage au s ol, peut
êt r e aménagée c omme 50 25 25 50 50 25 25 25 25 50 50 25 25 25 25 50 50 25 25 25 25 50 3,50 m 3,50 m alor s que les f aç ades

pis t e c y c lable. 400 475 555 635 c onv ex es les dif f us ent .
+ 8 dB
Croisement voiture/vélo Croisement voiture/voiture Croisement voiture/camion Croisement camion/camion 8,50 m
(cotes en cm)

:8 r

:8 r
a Espaces de circulation
+ 5 dB

m
3,50 m 3,50 m H 2H
Stationnement b Aires de manoeuvre pour camions bennes à ordures
de 15 à 18 m3 dans les voies en impasse L L

Accessibilité aux véhicules de sapeurs-pompiers

≥ 250 475 200 ≥ 250 ≥ 300 465 475 ≥ 250 ≥ 300 200 650 200 ≥ 300
≥ 1 175 ≥ 1 500 160 75 ≥ 2 100 75 160 Les bât iment s d’habit at ion c ollec t if s s upér ieur s à

Trafic réduit Trafic réduit avec stationnement en épi Trafic important (poids lourds, transports en commun) R + 3 + c omble doiv ent êt r e des s er v is par une

avec stationnement unilatéral avec stationnement bilatéral v oie- engins ( a) . Quel que s oit le s ens de c ir c ulat ion
R l
b Largeurs de rues par lequel elle es t abor dée à par t ir de la v oie
publique,
la c haus s ée d’une v oie- engins doit r épondr e aux l R
c ar ac t ér is t iques s uiv ant es :

l L
- lar geur 3 m hor s bandes de s t at ionnement ;
Rayons de braquage
- f or c e por t ant e c alc ulée pour un v éhic ule de 130 k N ; R
- r ay on int ér ieur minimal : 11 m ; -l ≥3m
Les r ay ons de br aquage ( R ) , i nt ér i eur ( R i ) et ex t ér i eur ( Re ) dél i mi t ent Pa : porte-à-faux avant (m) Pr : porte-à-faux arrière (m) - s ur lar geur S = 15/ R dans les v ir ages de r ay on
- surcharge : 130 kN P
la c our onne néc es s air e à la gir at ion du v éhic ule. Les c alc uls v ar ient en
E : empattement (m) T : timon (m) inf ér ieur à 50 m ;
- essieu arrière 90 kN
f onc t ion du t y pe et de la géomét r ie du v éhic ule :
Er : empattement de la remorque (m) α : angle de braquage (°) - haut eur libr e aut or is ant le pas s age d’un v éhic ule
- essieu avant 40 kN
- v éhic ules s imples ( v oit ur es , c amionet t es , et c . ) ( a) ;
L : largeur (m) β : angle tracteur remorque (°) de 3, 30 m + mar ge de s éc ur it é de 0, 20 m ;
- R ≥ 11 m
- s emi- r emor ques ( b) ou c amions av ec r emor ques ( c ) .
Lr : largeur de la remorque (m) - pent e inf ér ieur e à 10 %.
- S = 15/R si R < 50 m
Pa Pr
Une v oie- éc helle ( b) c or r es pond à une s ec t ion de
- H ≥ 3,50 m L ≥ 10 m
E Er T Pa
v oie- engins ut ilis able pour la mis e en s t at ion de

- P ≤ 15 %
E Pa E
l’éc helle. Ses c ar ac t ér is t iques s ont c elles d’une
l ≥4m
L Er v oie- engins , c omplét ées et modif iées c omme s uit :
Ri P ≤ 10 %
R = 100 kN sur Ø 20 cm
- longueur minimale : 10 m ;

α - lar geur libr e minimale de la c haus s ée por t ée à 4 m ;


S
L
- pent e max imale r amenée à 10 %.

Lr l
L Lr
α Pente ≤ 15 % Pente ≤ 10 %
Ri Ri Ri
R Re Re R Re Passage : tracer
R le gabarit
4m 0,20 m
R = E/sinα R = E/sinα Ri = √R2 – E2 + Pr2 – T2 – Er2 – Lr /2 3m h h R R
Ri = √(E2/sin2 ) – E2 – L/2 Ri = √R2 – E2 – Er2 – Lr /2 Re = [(√R2 – E2 + L/2)2 + (E + Pa )2] 1/2 Section d’accès Section d’utilisation P 3,30 m
Re = √(Ri + L)2 + (E + Pa )2 Re = [(√(Ri + Lr /2)2 + Er2 + L/2)2 + (E + Pa )2] 1/2 α = arcsin(E/R) h : hauteur Ri : rayon intérieur l
β = arctg[Er /(Ri + Lr /2)] β = arctan[Er /(Ri + Lr /2)] + arcsin[T/(√R2 – E2 + Pr2)] L : longueur S : surlargeur Accès des engins de secours au lieu Partie de voie-engins renforcée pour
+ arctan[Pr /(√R2 – E2)] l : largeur R : résistance du sinistre depuis la voie publique permettre la mise en station de l’échelle
a Véhicules simples (voitures, camionettes, etc.) b Semi-remorques c Camions avec remorque P : pente au poinçonnement a Voie-engins b Voie-échelle
342 343
ehcram aç
Enduits superficiels d’usure (ESU)
Structure des chaussées
Six grandes familles de chaussées sont distinguées suivant leur type de structure : souples ou à structure L’enduit s uper f ic iel d’us ur e ( ESU) es t un r ev êt ement de f aible
2
inverse, elles sont adaptées au faible trafic ; bitumineuses épaisses, elles conviendront à un trafic moyen ; épais s eur ut ilis é en c ouc he de r oulement . Les liant s ut ilis és s ont

semi-rigides, à structures mixtes ou en béton ciment, elles seront utilisables pour les trafics élevés. Les
appliqués à f r oid ou à c haud, au moy en d’une r ampe ( a) ou d’une
bus e s imple ( b) . Les c ouc hes de liant et de gr av illons s ont 1
Comment termes « enrobé », « goudron », « asphalte », « macadam » sont souvent employés sans distinction, de r épandues s uc c es s iv ement puis c ompac t ées ( c ) . L’ESU es t
Monocouche
manière générique et impropre, pour nommer les chaussées. déc ons eillé pour les v oies où la v it es s e des v éhic ules es t
s upér ieur e à 50 k m/ h en r ais on du br uit génér é par le r oulement 3
et du r is que d’ar r ac hement des gr av illons dans les v ir ages .
2
1
Couches constitutives d’une chaussée
Monocouche - double gravillonnage
Les dif f ér ent es c ouc hes c ons t it ut iv es d’une 4
c haus s ée ( a) as s ur ent les f onc t ions Roulement Couche 3
s péc if iques s uiv ant es :
Accotement Liaison de surface
- c ouc he de f or me : elle c ont r ibue au
Base 2
niv ellement , as s ur e l’ac c ès au c hant ier
Plateforme support Couche 1
pendant les t r av aux et pr ot ège le s ol du gel ;
Fondation d’assise
- c ouc he d’as s is e : c ompos ée de la c ouc he de
Bicouche
f ondat ion et de la c ouc he de bas e, elle
appor t e à la c haus s ée la r és is t anc e Arase de terrassement Couche 3
méc anique néc es s air e pour r epr endr e les
de forme 2
1
c har ges v er t ic ales induit es par le t r af ic ;

Partie supérieure
- c ouc he de s ur f ac e : il s ’agit génér alement
une s t r uc t ur e bic ouc he ( c ouc he de r oulement
Environ 1 m Sol support Sandwich
des terrassements (PST)
et c ouc he de liais on) qui as s ur e la s éc ur it é et
le c onf or t des us ager s , la pr ot ec t ion de la
Phases d’exécution État d’usage
c ouc he d’as s is e et la r éduc t ion des br uit s de
a Épandage par rampe b Épandage par buse simple c Mise en oeuvre des structures de type ESU
r oulement .
a Couches constitutives d’une chaussée

Profils en travers Bordures et caniveaux


Types de structures
Le pr of il en t r av er s d’une c haus s ée à une v oie de c ir c ulat ion ( a) c ompor t e une s eule pent e Pour év it er la s t agnat ion de l’eau et la guider
t r ans v er s ale de 2 c m/ m qui r env oie les eaux de r uis s ellement v er s le c aniv eau. Le pr of il v er s les r egar ds d’év ac uat ion, la c haus s ée
Les dif f ér ent s mat ér iaux c ons t it ut if s des s t r uc t ur es de c haus s ées s e c ompor t ent dif f ér emment s elon les s ollic it at ions du t r af ic . Les c haus s -
d’une c haus s ée à deux v oies ( b) c ompor t e deux pent es t r ans v er s ales de 2 c m/ m s e doit c ompor t er en bas de pent e une bor dur e
ées r elèv ent de deux pr inc ipaux t y pes : les c haus s ées en mat ér iaux bit umineux ( a) et les c haus s ées en bét on de c iment ( b) .
r ac c or dant c ir c ulair ement s ur 1 m en milieu de c haus s ée et qui r env oient les eaux de av ec ( a) ou s ans ( b) c aniv eau. Leur pent e
Sont dis t ingués : les mat ér iaux t r ait és aux liant s hy dr auliques , aux liant s hy dr oc ar bonés , non t r ait és , le bét on, les dalles et pav ages .
r uis s ellement v er s les c aniv eaux de par t et d’aut r e. La f or me et le r ev êt ement des v oies longit udinale es t de 5 mm/ m et leur t aille es t

Chaussées souples Dalles non goujonnées avec fondation piét onnes ( c ) es t bloqué par des bor dur et t es dont la par t ie s upér ieur e es t ar r ondie. nor malis ée.

5 cm 25 cm 15 cm 5 cm
Couche de surface en matériaux bitumineux Béton de ciment (20 à 28 cm) Couche de roulement ir Couche
Matériaux bitumineux d’assise (< 15 cm) Béton maigre (12 à 18 cm) ou matériaux Parking Bordure Couche de base Fil d’eau Tro3 tto
% de roulement Couche 2 cm
3% Caniveau
Matériaux granulaires non traités (20 à 50 cm) traités aux liants hydrauliques (15 à 20 cm) Pente 2 % de base 11,5 cm
Plateforme support Plateforme support 25 cm
Chaussées bitumineuses épaisses Dalles goujonnées avec fondation
Couche de surface en matériaux bitumineux Béton de ciment (17 à 23 cm) Béton de propreté 20 cm
Matériaux bitumineux d’assise (15 à 40 cm) Béton maigre (14 à 22 cm) Couche de fondation
Plateforme support Plateforme support Plateforme Couche de fondation Géotextile ou couche de forme
a Profil en travers d’une chaussée à une voie de circulation a Bordure avec caniveau
Chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques Dalles sans fondation Couche de roulement Terre végétale
Couche de surface en matériaux bitumineux Béton de ciment (28 à 39 cm) Revêtement Caniveau Bordure
(6 à 14 cm) Couche drainante Arrondi Pente 2 %
Matériaux traités aux liants hydrauliques (20 à 50 cm) (matériaux granulaires ou géotextile) Pente 2 %
14 cm
Plateforme support Plateforme support
14 cm Mortier
Chaussées à structure mixte Béton armé continu sur béton maigre de calage
Couche de surface en matériaux bitumineux Béton de ciment (16 à 24 cm) Couche de base Couche de fondation Géotextile ou couche de forme
Matériaux bitumineux d’assise (10 à 20 cm) Béton maigre (12 à 14 cm) Plateforme Béton de propreté
Matériaux traités aux liants hydrauliques (20 à 40 cm) Plateforme support b Profil en travers d’une chaussée à deux voies de circulation
Plateforme support 30 cm
6 cm 0,80 à 1,50 m 6 cm
Chaussées à structure inverse Béton armé continu sur sable Émulsion à froid sablée
Couche de surface en matériaux bitumineux Béton de ciment (18 à 24 cm) Couche de base
Matériaux bitumineux d’assise (10 à 20 cm) Matériaux bitumineux d’assise (5 cm) Grave agglomérée 8/10 b Bordure sans caniveau
Matériaux granulaires non traités ( ≈ 12 cm) Sable traité aux liants hydrauliques (50 à 60 cm) 20 cm
Matériaux traités aux liants hydrauliques (15 à 50 cm) Plateforme support 30 cm
Sol naturel
Plateforme support
a Chaussées en matériaux bitumineux c Voie piétonne (circulation légère) Bordurette
b Chaussées en béton de ciment Caniveaux simple et double dévers Bordurette
344 345
ehcram aç
Pavages et dallages
Pavés et dalles en béton

Les espaces de circulation et les cheminements entre bâtiments peuvent être revêtus de pavés et dalles Les pav és et dal l es en bét on peuv ent êt r e f abr i qués av ec un s eul bét on s ur t out e l eur épai s s eur ou av ec deux bét ons di f f ér ent s , un pour l a c ouc he

en béton, en pierre naturelle ou en terre cuite. Ces revêtements permettent de différencier les espaces de f ond et un aut r e pour l a c ouc he de s ur f ac e qui c ons t i t ue l e par ement . I l s doi v ent r és i s t er aux agr es s i ons c l i mat i ques ( gel / dégel , abs or pt i on

tout en caractérisant et valorisant le site. Le choix des éléments modulaires utilisés doit tenir compte du
d’ eau) , à l a c ompr es s i on, à l ’ abr as i on, au dér apage et à l a gl i s s anc e ( pr opr i ét é r el at i v e à l ’ adhér enc e du pi ed d’ un pi ét on) . Sont di s t i ngués l es
pav és c l as s i ques ( a) , l es dal l es c l as s i ques ( b) et l es pav és aut obl oquant s à emboî t ement , ou à emboî t ement et épaul ement ( c ) .

Comment confort et de la sécurité des usagers en offrant une planéité adaptée et des conditions d’adhérence
adéquates afin d’éviter les chutes. (cotes en cm)
b Dalles classiques
(avec ou sans chanfrein selon le format)
e 10 × 10
Dispositions constructives

50 × 50 50
Pour l es es pac es r ec ev ant peu de c har ges v er t i c al es , une pos e s ur c ouc he de r égl age en gr av e- c i m ent
s uf f i t ( a) . U ne c ouc he de f ondat i on es t néc es s ai r e pour l es es pac es r ec ev ant des c har ges pl us
30×30 30 50 × 25 25
i m por t ant es ( b) . L’ épai s s eur du l i t de pos e en s abl e s t abi l i s é ou en m or t i er m ai gr e es t de l ’ or dr e de
30×30 30 40 × 40 40 30 50 50
e 12 × 12
3 à 4 c m s el on l e t y pe de pav é ou de dal l e et s a nat ur e. Le bl oc age des r i v es ( c ) per m et d’ év i t er
l e gl i s s em ent des pav és et l ’ ouv er t ur e des j oi nt s . Sont di s t i ngués l es j oi nt s r em pl i s
Longrine en pavés sans chanfrein Épaisseur 6 cm
à r ef us en s abl e, en c oul i s de c i m ent , et c . , et l a pos e à j oi nt s v i f s .
ou en béton préfabriquée Pavés 30 40
ou coulée sur Épaisseur 3 et 4 cm
Pavés ou dalles Pavés ou dalles place
40 × 40 40 80 × 50 50 100 × 50 50
30×30 30 40 × 20 20
e 15 × 15
sans chanfrein 30 40 40 80 100
Épaisseur 8 cm Épaisseur 10 cm

Sol S Lit de pose 50


uppor Sol Su 50 × 50 60 × 40 40 100 × 40 40
t e = 4 cm Sol S Lit de pose pport 100 × 30 30
uppor e = 4 cm e
Couche de réglage t 20 × 20 50 60 100 100
8 à 10 cm Couche de base Couche de fondation Fondation Lit de pose Assise avec chanfrein
8 à 10 cm 8 à 10 cm Épaisseur 11 cm
(grave-ciment) 13,7 9
a Charges légères b Charges lourdes c Blocage des rives
e 10,95 13,7
Hexagonal
Calepinage
avec chanfrein 22,2 22,7
Épaisseur : 6 et 8 cm Ép.6,3, 8, 12 Ép.6,3, 8, 12
Les t er r as s es , ai r es de s t at i onnement , c hemi ns d’ ac c ès et c hemi nement s en pav és s ont r éal i s és à j oi nt s dr oi t s ou c r oi s és , per pendi c ul ai r ement , en
di agonal e ou en ar c de c er c l e par r appor t à l ’ ax e de l ’ ouv r age. La pos e par al l èl e à j oi nt s c r oi s és ou l a pos e en c hev r on des pav és aut obl oquant s à
a Pavés classiques c Pavés autobloquants
emboî t ement dépend du s ens de c i r c ul at i on ( pr i nc i pal ou en t ous s ens ) .

Aires de stationnement végétalisées


noitalucric ed lapicnirp sneS

Les ai r es de s t at i onnement v égét al i s ées s ont r éal i s ées à l ’ ai de de dal l es al v éol ées en bét on ( a) , en pol y ét hy l ène haut e dens i t é ou en PVC ( b) .
Les v i des s ont r empl i s de t er r e v égét al e de mani èr e à f or mer une pel ous e. Ce s y s t ème per met d’ augment er l a s ur f ac e engaz onnée aux abor ds
des bât i ment s . I l a pour ef f et de r édui r e l e r ui s s el l ement et d’ amél i or er l ’ i nf i l t r at i on des eaux de pl ui e.

Pose en panneau Pose à joints croisés Pose en losange Pose parallèle à joints croisés Exutoire

b Dalle alvéolée en polyéthylène


a Dalles alvéolées en béton ou en PVC
snes suot ne noitalucriC

Dalle alvéolée

Ruissellement

Pose diagonale à joints croisés Pose à joints décalés de bandes Pose en arc de cercle Pose en chevron Aire de stationnement en dalles alvéolées Fixation mécanique
de largeur différente sur toile synthétique filtrante Dalle evergreen
346 347
ehcram aç
Éclairage de la voirie
Éclairage des espaces extérieurs
L’éclairage des espaces extérieurs publics ou privés doit répondre à des obligations liées à la sécurité L’implant at ion des luminair es s ur la v oir ie

des déplacements et à des fonctions d’amélioration du cadre de vie. Il joue également un rôle dans la
peut êt r e unilat ér ale ( a) , bilat ér ale en
quinc onc e ( b) , bilat ér ale en v is - à- v is ( c ) ,

mise en valeur de sites historiques ou touristiques, l’éclairement accru de certains lieux ou la création ax iale ( d) ou r ét r obilat ér ale ( e) . Le pr ojet

Comment d’ambiances décoratives, associées aux mobilier urbain ou aux espaces verts. Il participe au d’éc lair age doit appor t er c onf or t et s éc ur it é

développement durable en évitant les suréclairages et les effets de pollution lumineuse. aux aut omobilis t es t out en r épondant aux
ex igenc es des dif f ér ent es per c ept ions
v is uelles . L’implant at ion es t dét er minée en
f onc t ion du t y pe de v oir ie et de la lar geur de
la c haus s ée af f ec t ée à la c ir c ulat ion et au
Types d’éclairages et flux lumineux s t at ionnement . L’es pac e ent r e luminair es
doit as s ur er l’unif or mit é longit udinale de
luminanc e, s auf s ’il s ’agit d’un éc lair age de
Le f l ux di r ec t génér é par l es l um i nai r es d’ éc l ai r age publ i c et di r i gé v er s l ’ hém i s phèr e s upér i eur ( l e c i el ) doi t êt r e l i m i t é pour s at i s f ai r e aux
jalonnement . La s aillie du luminair e ne doit
c r i t èr es de dév el oppem ent dur abl e ( a) . Les l um i nai r es des t i nés à l ’ éc l ai r age publ i c s ont c om pos és de c or ps ou de v as ques i nt égr ant des
pas r éduir e la v is ibilit é de la bor dur e des
or ganes opt i ques , m éc ani ques et él ec t r i ques per m et t ant de r ec ev oi r une ou pl us i eur s l am pes , f i x és s ur des s uppor t s ( b) : m ât s de gr ande

a Implantatio nilatérale b Implantat bilatérale en quinconce


t r ot t oir s .
haut eur , c andél abl es , bor nes ou c ons ol es des t i nées
aux par oi s v er t i c al es .

Calottes réflectrices
15 % 25 % 30 % Vasque
8 à 15 m
Lampe
3à5m Support 3à5m

1,5 m
45 % 50 % 55 %
Mâts Candélabres Bornes Consoles en façade c Implantation bilatérale en vis-à-vis d Implantation axiale e Implantation rétrobilatérale
a Part utile de lumière produite par type d’éclairage b Types de supports d’éclairage public
Dispositions constructives et terminologie d’un candélabre
Pollution lumineuse Éclairage des cheminements piétonniers
Les di mens i ons des mas s i f s ( a)
s ont dét er mi nées en f onc t i on de
Ouverture de visite Saillie
Embout
La l um i èr e nat ur el l e r y t hm e l es c y c l es de v i e. L’éc lair age des c heminement s piét onnier s peut êt r e as s ur é par dif f ér ent s t y pes de
l a haut eur , du poi ds des appar ei l s
Ai ns i , l ’ éc l ai r age m odi f i e l a c r oi s s anc e ( a) , l es luminair es et de s uppor t s ( 3 m ≤ h ≤ 5 m) : bor nes bas s es ( a) , c andélabr es ( b) ,
et de l a nat ur e du s ol . As s oc i ée à
dépl ac em ent s ( b) , l a r ec her c he de nour r i t ur e, balis ages , c ons oles ou pr ojec t eur s . La s éc ur it é du par c our s es t pr ior it air e, mais
une c oupur e aut omat i que de
l a c om m uni c at i on et l a c ons er v at i on des m i l i eux l’éc lair age doit également s at is f air e le c onf or t v is uel et c r éer une ambianc e. La pos it ion
l ’ al i ment at i on, l a mi s e à l a t er r e Fût
nat ur el s . L’ ut i l i s at i on de dét ec t eur s de pr és enc e et l’éc lair ement des point s lumineux doiv ent pr endr e en c ompt e les dif f ic ult és des
pr ot ège c ont r e l es c ont ac t s 
et de s i gnal i s at i ons r ét r or éf l éc hi s s ant es per m et per s onnes en s it uat ion de handic ap ( c ) .
i ndi r ec t s ( b) . L’ i s ol at i on pr i nc i pal e
Remontée Angle
d’ év i t er l e s ur éc l ai r age et l a pol l ut i on l um i neus e.
des par t i es ac t i v es as s ur e l a
Plaque d’appui d’inclinaison À vapeur de sodium À vapeur
pr ot ec t i on c ont r e l es c ont ac t s
di r ec t s . Une ouv er t ur e de v i s i t e
Embout Crosse basse pression de mercure
( c ) , s i t uée à 50 c m de l a bas e du
c andél abr e, per met l ’ ac c ès aux
Saillie
Pousse équi pement s él ec t r i ques et à l a

du feuillage bor ne de mi s e à l a t er r e. Les


Console
de l’arbre vers l ampes à déc har ge ( d) s ont

le candélabre gér ées par un aux i l i ai r e d’ al i men-


Hauteur Hauteur
a Éclairage par bornes basses t at i on ( bal l as t ) qui l i mi t e l e
Conduit Tige de nominale du fût
Candélabre c our ant à l a v al eur r equi s e par l a
scellement Avec culot E40 Avec culot G12
l ampe. Les l ampes à s odi um
Ouverture À iodures métalliques
haut e pr es s i on s ont l es pl us
a Massif de scellement de visite
a Impact sur le feuillage
ut i l i s ées .

Route théorique Niveau d’éclairement minimal de 20 lux


Conducteur Support Borne
des oiseaux en tout point d’un cheminement de terre métallique de terre
Niveau
h du sol
0,50 à
Halo lumineux 0,80 m Tige de
de la ville scellement À sodium À iodures
haute pression métalliques
Suppression de Candélabre à crosse avec culot E40 nouvelle génération
4à6h toute zone d’ombre Prise de terre individuelle Liaison à un conducteur avec culot PGZ12
par un dispositif d’éclairage adapté d’équipotentialité
b Impact sur la migration des oiseaux b Éclairage par candélabres c Cheminements accessibles b Mise à la terre c Éléments d’un candélabre d Lampes à décharge

348 349
ehcram aç
Prise en compte de l’accessibilité
Aires de stationnement
Les places de stationnement aux abords des bâtiments doivent être en nombre suffisant. Leurs ≥ 1,40 m
dimensions sont adaptées aux différents types de véhicules. Certaines places peuvent être réservées à un
La mis e à dis pos it ion de plac es de s t at ionnement de
2, 50 × 5 m r és er v ées aux per s onnes à mobilit é r éduit e es t
≥ 1,20 m
type d’usagers et d’usages (personnes en situation de handicap, livraisons, etc.). Les aires de obligat oir e, aus s i bien s ur la v oir ie qu’aux abor ds des
Exemple de signalisation
stationnement doivent résister au trafic supporté ; leur structure, leur revêtement et leur verticale
bât iment s d’habit at ion ou des ERP ( ét ablis s ement s

Comment r ec ev ant du public ) . Une bande d’ac c ès lat ér ale s upér ieur e

dimensionnement sont réalisés en conséquence. à 0, 80 m doit êt r e pr év ue le long de c es plac es


aménagées . Une s ur longueur de 1, 20 m per met l’ut ilis at ion
de r ampes pour la s or t ie par l’ar r ièr e des v éhic ules . Les
emplac ement s r és er v és doiv ent êt r e s ignalés par un Une signalétique indique
aux conducteurs l’itinéraire

teneP
mar quage au s ol et une s ignalis at ion v er t ic ale. Un

Stationnement de véhicules légers c heminement pour f aut euil r oulant d’une lar geur au moins
à suivre pour rejoindre
égale à 0, 80 m doit êt r e aménagé pour r elier les plac es
adapt ées aux ac c ès du bât iment . Le nombr e de plac es
la place adaptée.
Les dimens ions des plac es de s t at ionne- 2,45 2,30 2,30 2,30 2,30 2,30 2,50 2,60 (cotes en m) adapt ées et r és er v ées doit êt r e au minimum de 2 % du
ment de v éhic ules léger s v ar ient en nombr e de plac es pr év ues pour le public .
f onc t ion de l’angle de r angement par
r appor t à l’ax e de la c ir c ulat ion. Pour Vers le Pente ≥ 3,30 m

2
2,2

00,5
bâtiment

08,4
0 2,
56,0
ac c r oî t r e le c onf or t d’us age, il es t r ec om-
52,0
mandé que la lar geur des plac es s oit 0 45° Éclairage des places de stationnement
légèr ement s upér ieur e à la nor me. Ces adaptées
dimens ions doiv ent êt r e augment ées s i des
Circulation Circulation Raccordement horizontal,

05,3
Circulation piétonne du parc sans ressaut > 2 cm,

00,5
50 lux
obs t ac les ( pot eaux , v oiles , et c . ) s e s it uent

teneP
de par t et d’aut r e. Les pot eaux s it ués en
de stationnement couvert ou non au cheminement d’accès
r et r ait à moins de 0, 65 m de la v oie de

Circulation piétonne d’un parc de à l’entrée du bâtiment

00,4
c ir c ulat ion ent r aî nent une augment at ion
Stationnement à 90° ou de l’ascenseur,
de la lar geur de la plac e de s t at ionnement .
20 lux stationnement couvert ou non pour sur une longueur de 1,40 m
2,25 les ERP au dévers près (≤ 2 %)
2,25 2,25 2,25 Si un ressaut ne peut être évité, Dévers ≤ 2 %
20 lux En tout point du parc de stationnement sa hauteur maximale doit être de 2 cm

51,5
75° 2,25
01,5

60° et ses bords arrondis ou chanfreinés. Le dévers peut être prévu dans la longueur ou dans
Stationnement à 45° la largeur de la place afin d’assurer l’écoulement des eaux.
Circulation Circulation
00,4
05,4

00,2 05,3 00,2


Circulation Stationnement de bus et poids lourds Stationnement de vélos
06,4
08,4

Les pl ac es de bus et poi ds l our ds s ans r em or que doi v ent av oi r une Les bât iment s neuf s à us age d’habit at ion r egr oupant au moins
di m ens i on de 4 × 12 m pour un angl e de r angem ent de 45° ( a) . Les 2 logement s et les bât iment s à us age de bur eaux dis pos ant d’un

5,00 5,30 5,60 v ar i ant es ( b) doi v ent t eni r c om pt e des di m ens i ons du v éhi c ul e en
l i gne dr oi t e, en v i r age et à l ’ ent r ée ou à l a s or t i e du par k i ng.
par c de s t at ionnement r és er v é aux s alar iés doiv ent êt r e équipés
d’es pac es r és er v és au s t at ionnement s éc ur is é de v élos .

Stationnement à 75° Stationnement à 60° Stationnement longitudinal 75-80 75-80 300


40

4
m

m
20,2
Structure, revêtement et drainage des aires de stationnement

ud er

002
m
r
Matériau

o B

21
La s t r uc t ur e m ul t i c ouc he et l e r ev êt em ent
de Filtre
des ai r es de s t at i onnem ent ( a) dépendent
de l eur l oc al i s at i on, de l eur des t i nat i on et
stockage (optionnel)
du t r af i c qu’ el l es s uppor t ent . Des
c ani v eaux et av al oi r s ( b) , des r ev êt em ent s
per m éabl es ( c ) ou des t r anc hées et
f os s és dr ai nant s ( d) as s ur ent l a r éc upér a- Exutoire 35 40 35 40 35 170 (cotes en cm)
t i on et l ’ év ac uat i on des eaux pl uv i al es . 45° 15 m Distances minimales
Revêtement Ruissellement pour le stationnement 25
bitumineux Drain Volume de
ou 5,5

02
Caniveau Avaloir décantation

5,43 Ø
pavage Pavés à joints larges a Dimension des aires de stationnement des bus et poids lourds
40 20
b Caniveau et avaloir
pour revêtements imperméables ,5
Couche

50,3
Couch de roulement Emprise de vélos
4m en position horizontale

m
Couch e de base Couche de liaison
Couche de surface Récupération Pluie 120
Sous- e de fond Revêtement Message
couch ation des eaux

1≤
Couch e éventuel Assise de la chaussée de pluie perméable

m8

,3
e de fo le Géotextile éventuel Rétention

5
rme Matériau

0
poreux Logo 80
araseFond de

m
So l s u temporaire Eau de la ville,
pport des te forme de l’entreprise,
rrasse Géotextile
ments Évacuation Sol naturel Drain 5m 15 m 5 m 5 m 13 m 5 m 12 m 12 m du commerce, Ø4 15 à 30
de l’école, etc. 45
c Revêtement perméable
a Structure et revêtement avec évacuation drainante d Tranchées et fossés drainants b Variantes pour camions et camions avec remorques Exemples de dispositifs de stationnement
350 351
ehcram aç
Places couvertes Typologie des portes Installation électrique
Garages des maisons individuelles
Un garage est un espace privé destiné à abriter des véhicules. Lorsqu’il est accolé à une maison Les plac es c ouv er t es ( c ar por t s ) of f r ent Les por t es de gar age s ’ adapt ent à t out La nor me impos e au minimum un point

individuelle, il est souvent également utilisé comme espace de rangement ou comme atelier. Si sa une alt er nat iv e au gar age. I ls s ont t y pe d’ ouv er t ur e et per m et t ent une d’éc lair age et une pr is e d’aliment at ion élec t r ique

superficie est suffisante, il peut être cloisonné pour créer un cellier, une buanderie, etc. Les places ados s és ou aut opor t ant s .

3,20 m
ouv er t ur e par t i el l e. El l es doi v ent êt r e pour les gar ages at t enant s à une habit at ion.

Vers l’éclairage de la terrasse et du jardin


couvertes (carports) sont économiques et protègent les véhicules des cycles de condensation en hiver. 5 ,1 0 m
r és i s t ant es à l ’ ef f r ac t i on et av oi r une

Comment i s ol at i on per f or m ant e.

Leur côté le plus exposé aux intempéries peut être fermé.


2,40 m 2,20 m

tnemegnar-reiletA
Implantation des garages 1,85 m 5,15 m
Pour une voiture Ballon
ECS
Les r ègles d’ur banis me peuv ent ex iger l’aménagement d’air es de s t at ionnement s ur
une pr opr iét é pr iv ée ( a) . Ces air es ne s ont pas c ons idér és c omme s ur f ac e de
Éclairage d’accès à la porte de garage 5 ,1 0 m 5,75 m Portes battantes Sectionnelle latérale
planc her , qu’elles s oient ouv er t es ou f er mées , c ouv er t es ou non. Les gar ages

2,40 m
peuv ent êt r e ac c olés ou int égr és à l’habit at ion, ou implant és de manièr e indépen-
dant e s ur le t er r ain ( b) . Lor s que le gar age es t ac c olé à la c ons t r uc t ion ( c ) , il es t
pos s ible d’implant er la gaine t ec hnique du logement ( GTL) à pr ox imit é de la por t e
2,20 m
Recharge
pour
de s er v ic e c ommuniquant av ec l’habit at ion.

1 ,8 5 m 5,15 m 3,50 m véhicule


Pour deux voitures électrique
3,50 m Basculante Basculante
à bras et ressorts à contrepoids
À l’entrée En fond
d’une parcelle de parcelle
2,40 m GTL
Automatisme pour
porte
6,10 m
3 ,1 5
Accolé Intégré Grande hauteur Sectionnelle À enroulement
(pour caravanes, camping-cars, etc.) en plafond Vers le détecteur de mouvement Alimentation
* 2,50 × 5,00 m
Motorisation d’une porte de garage
Non couvert
en surface* Borne d’éclairage Détecteur pour la mise en service
Stationnement Stationnement
privé public automatique de l’éclairage La mot or i s at i on d’ une por t e de gar age bas c ul ant e ou s ec t i onnel l e f ac i l i t e une ouv er t ur e r api de et s ans ef f or t par t él éc ommande. Son f onc t i onne-

a Aires de stationnement dans un lotissement b Exemples d’implantation c Garage accolé à une maison individuelle ment es t s i l enc i eux , i l peut êt r e c oupl é à un éc l ai r age aut omat i que. La pr ot ec t i on él ec t r i que ( a) es t as s ur ée par un i nt er r upt eur di f f ér ent i el de 30
mA et un di s j onc t eur di v i s i onnai r e 10 A. Pour év i t er l es ac c i dent s , l a por t e s ’ ar r êt e aut omat i quement gr âc e à des dét ec t eur s d’ obs t ac l es
phy s i ques ( c el l ul es phot oél ec t r i ques ) . Un s y s t ème de v er r oui l l age aut omat i que s ’ ac t i onne en c as de t ent at i v e d’ i nt r us i on. Des t ubes I RL, I CA,
I CTA ou I CL as s ur ent l a pr ot ec t i on méc ani que des c onduc t eur s et des c âbl es ( b) . La f i x at i on aux mur s es t as s ur ée par des c ol l i er s ou des l y r es .
L’ ét anc héi t é des r ac c or dement s es t as s ur ée par l a pénét r at i on des c ondui t s dans l es oper c ul es d’ ét anc héi t é des appar ei l l ages ou par un

Caractéristiques des garages individuels Garages accessibles pr es s e- ét oupe.


Cellule photoélectrique gauche
Depuis le disjoncteur principal Coffret moteur Gyrophare ou flash Antenne Clavier ou contact à clé
Disjoncteur
Le gar age peut êt r e r elié à l’ent r ée
3,30 m Les gar ages et box es adapt és doiv ent av oir Interrupteur divisionnaire 10 A
3 m2 pour le différentiel
30 mA
ou à la c uis ine par une por t e de une lar geur minimale de 3, 40 m pour
s er v ic e ( a) . Son implant at ion es t
rangement per met t r e à une per s onne en f aut euil
type AC Antenne
c hois ie de pr éf ér enc e au nor d. Ses
et l’atelier r oulant d’ac c éder à s on v éhic ule.

Éclairage
3,40 m
dimens ions ( b) doiv ent t enir c ompt e

0,60 m
de l’augment at ion év ent uelle de la
t aille du v éhic ule ains i que du Barres murales 1,20 m 1,60 m Alimentation
r angement de v élos , de mat ér iel de pour vélos du coffret
jar dinage ou de br ic olage.
moteur
10A Gyrophare
6m 30mA ou flash
Garage Dégage- Bornier Cellule
ments de terre photoélectrique
gauche
Cuisine Entrée WC 6m
Accès aux vélos Clavier ou
rendu possible Conducteurs contact à clé
même en présence Conduit
Salle Espaces de voiture, grâce (tube IRL) Phase
à manger Séjour nuit à la position et Neutre
2,40 m
au mode d’ouverture ,1 50 m Aire de
manoeuvre Terre
de la porte Section : 1,5 à 2,5 mm2
Jardins, dépendances 2,50 m en fonction des données Cellule photoélectrique
a Liaisons fonctionnelles avec l’habitation b Dimensions d’un garage pour une voiture a Protection du circuit du constructeur de la porte
Garage fermé adapté b Câblage
352 353
ehcram aç
Lisses et barrières simples Clôtures et palissades en bois
Clôtures
Les clôtures délimitent les propriétés et assurent la transition avec l’extérieur (voies publiques ou privées, Les lis s es de bar r ièr es s imples s ont c ons t it uées de 1 à Les bois ut ilis és pour les c lôt ur es doiv ent f air e l’objet d’un t r ait ement

propriétés voisines). Elles permettent également de se préserver du bruit ou des regards indiscrets, ou de 3 bar r es hor iz ont ales mét alliques , en bois , en PVC ou en f ongic ide et ins ec t ic ide. Les pot eaux s ont maint enus par des pieds

jouer le rôle de brise-vent. Cependant, elles ne sont pas obligatoires. Elles sont déconseillées dans les
bét on ( a) , s out enues par des pot eaux . Elles peuv ent êt r e mét alliques s ur un s oubas s ement en maç onner ie ou dir ec t ement dans le
dis pos ées s ur des mur et s ( b) et doublées d’une haie. s ol s ’ils s ont r ec ouv er t s de pr oduit bit umineux s ur t out e la haut eur de la

Comment régions à caractère naturel ou préservé et peuvent être interdites par le règlement de certains lotissements. 5
par t ie ent er r ée.

Elles doivent faire l’objet d’une demande préalable de travaux auprès des services techniques de la mairie. (cotes en cm) 11
29
16 11
12 29 125
Clôtures maçonnées
96 11
Les c lôt ur es maç onnées s ont r éalis ées à par t ir d’élément s pr éf abr iqués en plaques de bét on ( a) , d’élément s modulair es enduit s ( par paings ,
68
br iques , et c . ( b) ) ou de maç onner ie ( pier r es appar eillées , et c . ) . Un c our onnement en par t ie s upér ieur e ( c ) , qui peut êt r e c oulé en plac e ( d) ,

Section carrée Section rectangulaire


per met d’év it er la dégr adat ion par les eaux pluv iales . Les appar eillages des élément s modulair es c r éent des mot if s déc or at if s ( e) .

8 × 8 cm 7 × 11 cm
a Lisses sur poteaux
Treillage de bois léger Clôture à clins de bois

a Plaques de béton b Éléments modulaires d Coffrage du couronnement


Ø 6 mm
Brise-vue Palissade en traverses de chemin de fer
étenneyotim ed exA

4 Ø 6 mm Ø 6 mm (espacés 4 Ø 6 mm
(espacés de 150 mm) de 150 mm) b Lisses et poteaux en PVC sur muret Clôtures et palissades en bois
2 2,5
86 5
2 2 2 2 2,5 Clôtures mixtes Franchissement
6 1,5
6 6 Pierres prétaillées Lits alternés Opus incertum Les c lôt ur es mix t es c ompor t ent un s oubas s ement en Af in d’empêc her les t ent at iv es de f r anc his s ement , la c lôt ur e doit êt r e

(cotes en cm) c Couronnements des murs e Appareillage des éléments modulaires maç onner ie ( a) ou en bois ( b) émer geant du s ol s ur des
haut eur s de 0, 40 à 0, 90 m. La par t ie s upér ieur e c ompor t e
implant ée à l’éc ar t des aut r es équipement s et aménagement s t els que le
mobilier ur bain ( banc s , bac s et jar dinièr es ) , les mur et s , les r ebor ds de
un gr illage, des gr illes à bar r eaudage ou des élément s f enêt r es ains i que les ar br es . Un f os s é ex t ér ieur , une haie épais s e ou des
menuis és en bois ou en mét al. La s olidar is at ion av ec le pic ot s déf ens if s r et ar der ont ef f ic ac ement le pas s age d’un adult e et
s oubas s ement es t as s ur ée par des pot eaux v er t ic aux de r endr ont impos s ible le f r anc his s ement de la c lôt ur e par un enf ant .

Clôtures métalliques et grillages f or me et de r és is t anc e adapt ée au t y pe de c lôt ur e.

Attention aux arbres trop proches,


Les c lôt ur es mét alliques s ont r éalis ées : en extérieur ou en intérieur,
- en gr illage ( a) , t endu et f ix é par des f ils d’at t ac he s ur des f ils s uppor t mis permettant le franchissement
en t ens ion au moy en de r aidis s eur s ( a) ;
- en panneaux r igides ( c ) ;
- en f ils bar belés ( d) , pour les es pac es bois és ou agr ic oles ;
- en bar r eaudages mét alliques ou en f er f or gé.
Elles s ont c hois ies en f onc t ion de leur r és is t anc e et de leur des t inat ion ( e) .
Ondulé défensif Bordure parisienne Grillage souple simple torsion
Les élément s des c lôt ur es mét alliques doiv ent r ec ev oir un t r ait ement
ant ic or r os ion.
Fil support
Raidisseur
ou tendeur
Simple torsion Triple torsion Grillage treilllis soudé rigide a Clôture rigide à soubassement en plaque béton
b Grillages

Barre de tension Piquet


métallique Grillage semi-rigide
Jambe de force
c Panneaux rigides Éloigner les bacs à fleurs, les bancs,
Plot en béton ainsi que tout autre mobilier permettant
Barreaudage modulaire un appui de franchissement
a Poteaux et fils de tension d Fil barbelé e Solidité (ordre croissant) b Clôture rigide à soubassement en palplanche de bois autoclave Aménagements à contrôler pour éviter le franchissement
354 355
ehcram aç
Fondations et piliers
Portails
Les portails assurent le passage entre les domaines privé et public ; leur type, leur forme et leur L a s e m e l l e d e f o n d a t i o n g a r a n t i t l a s t a b i l i t é d u p o r t a i l e t d e s p i l i e r s . E l l e d o i t ê t r e m i s e e n oe u v r e à u n e p r o f o n d e u r h o r s g e l a d a p t é e à l a

matériau doivent être en harmonie avec la clôture. Ils sont soit pivotants, soit coulissants et réalisés en r égion et à la nat ur e du t er r ain ; elle doit s uppor t er le pas s age de v éhic ules lour ds . Le pos it ionnement des pilier s doit t enir c ompt e des

bois, en métal ou en PVC. Les piliers sont en maçonnerie de briques, de pierres ou de blocs de béton ; dimens ions du por t ail, d’un jeu de 6 à 8 c m pour les gonds , de 3 à 8 mm ent r e les v ant aux et de l’épais s eur de l’enduit év ent uel du pilier ( a) .

les poteaux sont en profilés métalliques ou en bois. Un ancrage solide dans le sol et avec les piliers ou
La s emelle ( b) doit dépas s er les élément s à pos er ( élément s de pilier et bloc s du mur de c lôt ur e év ent uel) s ur 10 c m de lar geur . Les

Comment ar mat ur es dimens ionnées pour la pr of ondeur de la s emelle s ont mis es en plac e dans la t r anc hée et 4 f er s t or s adés v er t ic aux y s ont ligat ur és

poteaux qui les supportent permettent aux portails de résister aux nombreuses manoeuvres auxquelles en at t ent e à l’emplac ement des pilier s ( c ) . Les élément s de pilier s s ont mont és de niv eau et d’aplomb au mor t ier - c olle ( d) et des r és er v at ions

ils sont soumis. s ont pr év ues à l’emplac ement des gonds , de la s onnet t e, et c . ( e) av ant r emplis s age de bét on maigr e.
Élément de pilier
1,5 à 4 cm* 3 à 8 mm 1,5 à 4 cm* 4 fers torsadés Fer vertical 10 cm
Ø 10 à 12 mm
Portails et portillons pivotants Ligature Armature de chaînage
Montant portant la Festonnage (tôle Plaque à sceller
Les por t ails et por t illons piv ot ant s ( a) , de f or mes
serrure Barreau pleine occultante) et pivot
v ar iées ( b) , s ont maint enus par des gonds f ix és
Volute Manchon Traverse Largeur du portail
aux pilier s , ou par l’int er médiair e d’un piv ot qui
mouluré haute 20, 30 ou 40 cm
pr end appui s ur le s ol au moy en d’une
Pointe ou
c r apaudine et d’un gond en par t ie haut e.
fleur de lys (*) : 1,5 à 3 cm c Armatures
Chapeau Traverse Traverse Battue Droit symétrique Droit tiercé (ouverture à 90 °) 3 à 5 cm 10 cm
Gond haute intermédiaire 3 à 4 cm Ouverture à 90 ° Ouverture à 180 °
Montant pilier (ouverture à 180°) a Jeu et ouvertures Réservation
pour
la sonnette
ou le portier
En pointe En « V »
Réservation
pour le gond
Pose du 1er élément ou le pivot
Niveau
Réservation Réservation
Convexe Concave pour crapaudine pour la
20 × 20 × 25 cm crapaudine

Traverse Traverse
Pilier La e Traverse basse Sabot intermédiaire Rosace basse Crap udine Armature Réservation
Montant Décor d’angle Panneau de oubassement En chapeau En chapeau pour sabot central
En bois portant la gâche ou palmette Métallique de gendarme de gendarme inversé 10 × 10 × 10 cm Mise de niveau et d’aplomb
a Vocabulaire des portails pivotants b Formes de portails b Fondations d Éléments de pilier e Réservations dans le pilier

Accessoires Portails coulissants


Pose et scellement

Les ac c es s oir es doiv ent êt r e plac és de niv eau et Les por t ails c oulis s ant s , s ur r ails ou aut opor t ant s , per met t ent un gain de
La pos e et l e s c el l ement d’ un por t ai l es t une opér at i on dél i c at e, l ’ ens embl e dev ant êt r e c or r ec t ement al i gné et
alignés v er t ic alement af in d’as s ur er l’équilibr e et le plac e lor s que le r ec ul pour ouv r ir les bat t ant s n’es t pas s uf f is ant ou lor s que
d’ apl omb pour gar ant i r un bon f onc t i onnement . Les gonds s ont l i és t empor ai r ement aux pent ur es , v i s s ées s ur
bon f onc t ionnement du por t ail. Leur gr ais s age l’ouv er t ur e es t implant ée s ur une allée en pent e.
r égulier per met un piv ot ement ais é.
Poteau Traverse haute Meneau Poteau l es v ant aux et l es c r apaudi nes mi s es en pl ac e s ur l a s emel l e. Les deux v ant aux s ont as s embl és et mai nt enus
au moy en de pl anc hes et de s er r e- j oi nt s ( a) . Des c al es di s pos ées ent r e l es deux v ant aux , au s ol et ent r e l es
v ant aux et l es pi l i er s , per met t ent de r es pec t er l e j eu néc es s ai r e. Le por t ai l c al é à s on empl ac ement déf i ni t i f es t
ens ui t e mai nt enu en pos i t i on au moy en d’ ét ai s en appui de par t et d’ aut r e ( b) . Les gonds , l a c r apaudi ne et l e
but oi r s ont s c el l és au mor t i er r api de. Les c al es s ont r et i r ées apr ès 2 j our s de s éc hage et av ant l a pos e des
ac c es s oi r es ( s er r ur e, v er r ou de s ol , et c . ) .

Verrou Fil à plomb


Pivot et Rail Niveau
plaque à sceller Serre-joint
À sceller Butée

Position ouverte Fondation Traverse basse Position fermée


Automatique Sabot
Crapaudines à sceller Butoirs

Gond
Pe ure
Cale Étai en appui
Gond et penture Serrure Arrêt Guidage supérieur Guidage latéral Réception et fermeture de chaque côté
Accessoires à bascule Portail coulissant a Assemblage des vantaux Cale b Calage du portail

356 357
ehcram aç
Barrières levantes
Motorisation des portails
La motorisation des portails nécessite la mise en oeuvre d’organes de sécurité tels que des barres Les bar r ièr es lev ant es ( a) s ont ut ilis ées pour la ges t ion des f lux de v éhic ules ,

anti-écrasement et anticisaillement dans les zones de pincement, des détecteurs de mouvement sur les les par k ings public s , les ac c ès de liv r ais on, et c . La plupar t des bar r ièr es
Caméra si le
zones dangereuses de débattement, un déverrouillage manuel en cas de panne, etc. Elle est complétée lev ant es mot or is ées monobloc s int ègr ent des élément s de c ommande et de
personnel n’a pas
par une signalisation obligatoire qui comporte un feu clignotant orange pour signaler le mouvement du de vue directe
s éc ur it é.

sur l’accès
Comment Des dét ec t eur s de mouv ement s et des phot oc ellules de s éc ur it é pos it ionnées

portail en ouverture et en fermeture, un éclairage de zone et un marquage au sol (sauf pour les maisons s ur le pas s age, c ouplés à un s ignal s onor e ou à un av er t is s eur v oc al, as s ur ent

individuelles). la s éc ur it é des piét ons , en par t ic ulier des enf ant s et des per s onnes malv oy -
ant es ou à mobilit é r éduit e. I ls bloquent le s y s t ème d’as s er v is s ement lor s
d’une s it uat ion anor male ou d’une pos it ion danger eus e du v éhic ule. Dans les
ét ablis s ement s r ec ev ant du public ( ERP) , s i le c ont r ôle d’ac c ès n’es t pas

Portails et portillons pivotants v is ible dir ec t ement par le per s onnel ( b) :


- le s ignal lié au f onc t ionnement du s y s t ème es t à la f ois v is uel et s onor e ;
- une c amér a per met au per s onnel de v is ualis er le c onduc t eur .

Clignotant de mouvement
La major it é des por t illons ( a) et por t ails ( b) piv ot ant s ou bat t ant s s ont mot or is ables . Pour év it er les ac c ident s , ils s ’ar r êt ent aut omat iquement
gr âc e à des dét ec t eur s d’obs t ac les phy s iques ( c ellules phot oélec t r iques ) . Un s y s t ème de v er r ouillage aut omat ique s ’ac t ionne en c as de
Accès du véhicule
t ent at iv e d’int r us ion. Deux s y s t èmes de mot or is at ion s ont dis t ingués : à br as ar t ic ulés et à v ér ins .

Moteur monobloc avec commandes Lisse en aluminium ou acier


avec marquage de couleur
Les mot eur s à br as
monobloc s c ar énés à v is
Barres palpeuses Éclairage de zone Antenne pour télécommande et liaisons intégrées blanche et rouge
APPEL
REÇU
s ans f in int er nes , f ix és
Clignotant et anti-écrasement Photocellule de sécurité
s ur le pot eau et le v ant ail,
de mouvement Boîtier de commande Signal Témoin Témoin visuel
s ont r ec ommandés en
avec déblocage manuel sonore lumineux de la prise en
r ais on de leur r obus t es s e
et du niv eau de s éc ur it é
compte de l’appel
at t eint . Les s y s t èmes à
br as ar t ic ulés s ont moins
s éc ur is és et plus f r agiles .

Moteur à vis sans fin Liaison filaire enterrée basse tension Passage piéton
protégé et déblocable vers le bâti, les autres organes de commande
manuellement et/ou la vidéosurveillance Télésurveillance Dispositif d’appel
a Barrière levante b Commande et contrôle d’accès

Photocellule de sécurité Liaison filaire enterrée basse tension Câblage et protection d’une motorisation
sur potelets Marquage au sol vers le bâti, les autres organes de commande
de la zone de débattement et/ou la vidéosurveillance
(sauf pour les maisons individuelles) La pr ot ec t i on de l a mot or i s at i on d’ un por t ai l ( a) es t as s ur ée par un i nt er r upt eur di f f ér ent i el de 30 mA et un di s j onc t eur di v i s i onnai r e 10 A. La

a Portillon b Portail pivotant ou battant s ec t i on des c onduc t eur s du c âbl e d’ al i ment at i on es t di mens i onnée en f onc t i on de l a di s t anc e ent r e l e t abl eau de r épar t i t i on et l e c of f r et él ec t r i que
du por t ai l . Un c âbl e c oax i al d’ une l ongueur i nf ér i eur e à 5 m r ac c or de l ’ ant enne au c of f r et . La di s t r i but i on ent er r ée es t ut i l i s ée pour l ’ ac hemi ne-
ment de l ’ al i ment at i on él ec t r i que ent r e l e t abl eau de r épar t i t i on s i t ué dans l e bât i ment et l e c of f r et él ec t r i que du por t ai l ( b) . El l e es t as s ur ée par
un c âbl e pr ot égé par un c ondui t TPC de c oul eur r ouge. Les c âbl es ar més c ompor t ant une gai ne d’ ét anc héi t é peuv ent êt r e pos és en pl ei ne t er r e.
Le pas s age s ous une v oi e c ar r os s abl e ou un t r ot t oi r doi t êt r e ent er r é à une pr of ondeur de 0, 85 m.

Portails coulissants
Depuis le disjoncteur principal
Interrupteur Disjoncteur Vérin Antenne
Éclairage de la zone différentiel divisionnaire 10 A Cellule Gyrophare ou flash
Les por t ails c oulis s ant s ( a) s ont mot or is és au moy en
Barre anti-écrasement 30 mA photoélectrique Clavier ou
d’un s y s t ème à c r émaillèr e. Ces s y s t èmes impliquent
une mot or is at ion puis s ant e. Le méc anis me doit êt r e à fonction de palpeur de mouvement type AC contact à clé
Coffret
électrique
pr ot égé par des c ac hes ou int égr é dans la pout r e bas s e
du por t ail. Les c heminement s et le c r ois ement des
Antenne récepteur
c âbles ent er r és av ec des c analis at ions non élec t r iques
de télécommande
( eau, gaz , et c . ) f ont l’objet de
Clignotant de
dis pos it ions s péc if iques ( b) . La
c analis at ion doit êt r e s ignalée par un
mouvement Ant.
gr illage av er t is s eur de c ouleur r ouge,
Sens 10A
plac é à 20 c m au- des s us du c onduit .
de fermeture 30mA
Sol fini Remblai Conducteurs Gyro.
Dispositif Photocellule de sécurité Bornier ou
avertisseur (ou grillage sur la zone de terre Phase flash Clavier
en grillage de refoulement) Neutre
≥ 0,50 m plastifié Moteur à crémaillère Terre
rouge avec commandes intégrées Cell.
0,20 m Section : 1,5 ou dr.
Sable 2,5 mm2
0,10 m ou terre Débrayage manuel Conduit
meuble de sécurité Cellule
0,10 m Câble U 1000 R2V photoélectrique Vérin gauche
Liaison gauche
0,60 m électrique Liaison filaire enterrée basse tension Vérin droit
sous conduit Photocellules Marquage au sol vers le bâti, les autres organes de commande Alimentation
vers le coffret de sécurité de la zone de mouvement et/ou la vidéosurveillance du coffret
b Distribution enterrée (sauf pour les maisons individuelles) a Portail coulissant a Protection du circuit Grilla e avertisseur b Câblage Conduit TPC rouge

358 359
ehcram aç
Murs végétalisés
Mur modulaire végétalisable en maçonnerie

Les murs végétalisés sont des jardins ou écosystèmes verticaux, conçus comme des éléments esthétiques Les mur s de s out ènement et de c onf or t ement de t alus , les éc r ans

ou d’écologie urbaine. Ils peuvent être aménagés à l’extérieur ou à l’intérieur des bâtiments. Plusieurs ac ous t iques ou v is uels et les mur s s épar at if s s ont c ons t r uit s av ec

techniques existent, allant du palissage sur structures préfabriquées à des techniques plus complexes de des pier r es , des br iques ou des modules en bét on v égét alis ables ;

« génie végétal » optimisant les conditions de colonisation et de pousse des plantes grâce à des supports
ils peuv ent c ompor t er un f ond ains i qu’une ouv er t ur e per met t ant

Comment l’év ac uat ion de l’eau ex c édent air e. D’aut r es , s ans f ond, per met t ent

de substrat. de plant er des v égét aux de t aille plus impor t ant e.

Structures pour plantes grimpantes ou palissées

Les gr illages et f ilet s ( a) s ont génér alement f ix és aux mur s à l’aide de plot s ou d’ent r et ois es af in de r éalis er des s c ulpt ur es v égét ales .
Les c âbles mét alliques t endus ( b) per met t ent de r éalis er des s t r uc t ur es légèr es . Les t r eillages pr éf or més ( c ) ont des f or mes v ar iées
qui s ’adapt ent aux dimens ions des mur s ; ils per met t ent de c ons t r uir e des s t r uc t ur es qui or nent les mur s pendant la pous s e des plant es .

Cheville chimique

Câble
Modules en béton végétalisables

Mur végétal
Tendeur
Le mur v égét al es t un dis pos it if pr éf abr iqué qui peut êt r e ins t allé s ur le mur d’un bât iment , un mur de c lôt ur e, et c . I l c ompr end génér alement
une s t r uc t ur e per met t ant s on anc r age et as s ur ant s a s t abilit é, un s uppor t de c ult ur e c ompos é d’une c age mét allique ou d’un module c ont e-
nant le s ubs t r at dans lequel les v égét aux s ont plant és , ains i qu’un s y s t ème d’ar r os age et de r éc upér at ion d’eau int égr é. Le s ubs t r at peut êt r e
d’or igine v égét ale, minér ale ou un mélange des deux ; il doit r és is t er au t as s ement et r et enir l’eau. Les mur s hy dr oponiques , c ’es t - à- dir e s ans
t er r e, ut ilis ent un géot ex t ile non t is s é ; les élément s nut r it if s s ont appor t és av ec l’eau d’ar r os age.

Arrosage par goutte à goutte Arrosage par goutte à goutte Espace de ventilation
Grille support
a Grillages et filets b Câbles métalliques tendus

Habillage de poteaux
1 2 4
3 5 Habillage de façade Caisson
végétalisé
Panneaux
auto-porteurs

Contenant préformé Cheville


2
3 5 Armature
Fixation
1 4 dans le mur
Coffret
technique
d’arrosage

Sphaigne
c Treillages préformés ou substrat Cage métallique Caniveau de récupération des eaux d’arrosage
360 361
ehcram aç
Escaliers extérieurs
Escaliers sur cheminements

Aux abords des bâtiments, les dénivelés importants sont souvent franchis au moyen d’escaliers Lor sque l a st abi l i t é du sol l e per met , l es escal i er s ext ér i eur s peuvent êt r e const r ui t s sur l e sol pr éal abl ement compr essé, avec des él ément s en

complexes comportant plusieurs volées, des changements de direction et des paliers de repos. Les accès bét on, en pi er r es nat ur el l es, r econst i t uées ou ar t i f i ci el l es, en br i ques ou en boi s. Ces él ément s sont posés sur une assi se en t out - venant

extérieurs aux terrasses sur plusieurs niveaux sont également franchis par des degrés ou des
( gr anul at s non cal i br és) , un l i t de sabl e ou de mor t i er . Les cont r emar ches r éal i sées avec des r ondi ns ou des pout r es, en boi s ou en bét on, sont
mai nt enues par des pi quet s aux deux ext r émi t és des emmar chement s. La mar che est al or s r éal i sée avec des él ément s de r empl i ssage : bét on

Comment emmarchements. Lorsqu’ils sont situés sur des cheminements, les escaliers peuvent être aménagés avec coul é en pl ace, pavés, pi er r es, br i ques ou sabl e st abi l i sé.

une grande diversité de matériaux (béton, pierre, bois, métal, etc.) qui retiennent le terrain en formant
des marches réalisées avec des matériaux de remplissage.
Assise en granulats non calibrés Main courante
Typologie des escaliers
Sable stabilisé
La c onf i gur at i on des l i eux et l ’ ef f et r ec her c hé dét er mi nent l a f or me des es c al i er s . Les t y pes d’ es c al i er s l es pl us r épandus dans l es aménagement s Sable stabilisé
pr és ent ant peu de déni v el é s ont l es es c al i er s dr oi t s à une ou pl us i eur s v ol ées et à pal i er s i nt er médi ai r es . Cer t ai ns c ompor t ent un j our c ent r al
dans l equel des aménagement s s ont i mpl ant és : s c ul pt ur e, bas s i n, f ont ai ne, mas s i f pl ant é, et c .
Dans l e c as d’ es c al i er s hél i c oï daux , l es mar c hes s ont bal anc ées s el on l e r ay on du c er c l e déc r i t
par l es mur s de s out ènement et d’ éc hi f f r e.
Palier Mur d’échiffre
Mur de soutènement Mur de soutènement Mur de soutènement
Jour permettant
d’implanter
une sculpture, Escalier en sable stabilisé
Palier une fontaine, etc. avec une contremarche en rondin Rondin
Mur d’échiffre Palier Palier
maintenue par des piquets
Mur d’échiffre Piquet
Jour permettant Mur de soutènement
d’implanter Mur d’échiffre
une sculpture, Assise en granulats non calibrés Paillasse en béton
une fontaine, etc. Escalier en équerre Escalier tournant à droite Escalier en U Assise en granulats non calibrés
tournant à gauche à 2 volées droites parallèles tournant à droite Pavé
Escalier semi-circulaire à 2 volées droites perpendiculaires et 1 palier intermédiaire à 3 volées droites perpendiculaires Bordure Dalles en pierre
à 1 volée double hélicoïdale et 1 palier intermédiaire et 2 paliers intermédiaires Sable stabilisé
à montées convergentes Mur de soutènement Lit de pose Lit de pose
Mur de soutènement Palier Palier
Palier Palier
Mur d’échiffre
Palier

Jour permettant Jour permettant


d’implanter d’implanter
un belvédère, Mur d’échiffre une sculpture,
une sculpture, une fontaine, etc.
une fontaine, etc. Escalier en sable stabilisé Escalier en pierre naturelle d Escalier en dalles de pierre naturelle
avec contremarches en bois (poutre) avec contremarches en bordure
Mu de soutènement Escalier en T Mur d’échiffre Escalier en U maintenues par des piquets et marches en pavés
Escalier semi-circulaire à 1 volée centrale simple, à 1 volée double à montées parallèles,
à 3 volées hélicoïdales 1 palier intermédiaire, 2 paliers intermédiaires,
séparées par deux paliers intermédiaires 1 volée double à montées divergentes 1 volée double à montées convergentes Paillasse en béton
Mortier
Marche en briques Brique
Typologie des degrés Typologie des limons

Éclairage
Les degr és s ont des ens embl es de 2 à 3 mar c hes per met t ant l e Les l i m ons peuv ent êt r e à c our onnem ent hor i z ont al , env el oppant s , du cheminement
f r anc hi s s ement d’ obs t ac l es peu él ev és . I l s peuv ent êt r e r éal i s és hor s ar as és ou enc ai s s és s el on l eur pos i t i on par r appor t aux m ar c hes . Mur de soutènement
en bois (traverses
placées verticalement)
de l ’ empr i s e de l ’ obs t ac l e à f r anc hi r ( a à d) ou enc ai s s és ( e à h) .

Escalier avec marches


Mur en pierres sèches et contremarches en brique
a Rectangulaire b À pans c Adouci
Paillasse en béton
Mortier de pose
Limon à couronnement Limon enveloppant Bloc de béton
horizontal
d Convexe e Rectangulaire rentrant f Rentrant à pans
Palier de repos

Contremarche en briques Escalier avec marches en blocs de béton


g Rentrant adouci h Degré concave Limon arasé Limon encaissé
Exemple d’escaliers extérieurs

362 363
ehcram aç
Terrasse en platelage en bois assemblé sur chantier
Platelages extérieurs en bois
Le platelage permet d’aménager des zones et configurations de terrain variées. Outre son utilisation Es t hét ique et c onf or t able, la t er r as s e en bois s ’int ègr e à t ous les t y pes de

pour la mise en oeuvre des terrasses, circulations et aménagements aux abords des bâtiments, il permet b â t i m e n t s e t d e j a r d i n s . S a m i s e e n oe u v r e e s t s i m p l e , s ’ a d a p t e à t o u s l e s

d’aborder les plages, les dunes, les franchissements de rivière, l’aménagement des berges d’étang, de
t er r ains et r es pec t e les plant at ions ex is t ant es . Si s on niv eau s upér ieur s e
s it ue à plus de 60 c m de haut eur par r appor t au s ol et s i s a s ur f ac e es t

Comment lacs et les cheminements en espaces verts. Très souvent implanté dans des zones protégées et sensibles, s u p é r i e u r e à 2 0 m 2, u n p e r m i s d e c o n s t r u i r e e s t o b l i g a t o i r e .

le platelage en bois est écologique. Passage pour arbre existant


Pied de Bandeau latéral
poteau
Platelage pour cheminements et franchissements Lames de platelage Bandeau frontal

Vu de
Les lames de plat elage pr és ent ent génér alement un
Palier supérieur
dessous
r ainur age de gor ges ant iglis s e et deux ar êt es t ombées
af in d’év it er leur ar r ac hement . L’éc ar t ement ent r e les
lames doit êt r e c alc ulé en f onc t ion des r et r ait s et des
gonf lement s s ais onnier s ains i que de la t eneur en eau
init iale des bois . I l doit t oujour s êt r e c ompr is ent r e
3 et 12 mm, pour des lames d’une lar geur inf ér ieur e ou
égale à 140 mm. Leur f ix at ion es t ef f ec t uée par v is
Palier inférieur
( v is inox c ons eillées , av ant - t r ous néc es s air es ) .

Gorge antiglisse Poutre


Arrête tombée
Solive Poteau

Poutre
Rambarde du tablier
Équerre
Ossature du palier de fixation
Culée en béton Assise en béton
Vis inox de fixation Profil de lame de platelage
à tête fraisée avec rainurage antiglisse Platelage Pied de poteau

Lambourdes sur support en béton Fixation des lames sur les lambourdes Escaliers d’accès Sens de pose des lames et des caillebotis

Le s uppor t en bét on peut êt r e un dallage, des élément s La f ix at ion s ’ef f ec t ue par v is inox A2 ou A4 ; les v is galv anis ées , élec t r o- Les es c alier s d’ac c ès aux t er r as s es ont une pr ogr es s ion Les lames de plat elage pour t er r as s e peuv ent êt r e pr éas s emblées hor s
linéair es en bét on, des plot s en bét on s ur s ol dr ainant , z inguées et la f ix at ion par point es s ont pr os c r it es . Les v is peuv ent êt r e à douc e, av ec des haut eur s de mar c hes c ompr is es ent r e c hant ier , c e qui per met une pos e per pendic ulair e ou dans le s ens des
en quinc onc e ou alignés . Le s uppor t en bét on doit av oir t êt e f r ais ée ou bombée. La c ar ac t ér is t ique minimale à l’ar r ac hement r equis e 12 et 15 c m et un gir on de 35 à 40 c m. Ce der nier doit lambour des , dont l’ent r ax e doit êt r e c ont r ôlé av ec s oin.
une pent e minimale de 1, 5 %, et la c onc ept ion du pour une v is es t de 50 daN. Le pr éper ç age des lames de plat elage es t pr és ent er une t r ès légèr e pent e d’env ir on 1 % pour
plat elage doit per met t r e l’év ac uat ion des eaux de pluie. obligat oir e dans t ous les c as , s auf pour les lames en bois d’une mas s e per met t r e à l’eau de s ’éc ouler .
Lames de platelage Caillebotis 0,50 × 0,50 m
Les lambour des s ont v is s ées s ur le s uppor t en bét on au v olumique inf ér ieur e à 800 k g/ m³ . Terrasse assemblées sur le chantier posés sur les lambourdes
moy en de f ix at ions t r av er s ant es dir ec t es ou d’équer r es (platelage en bois)
lat ér ales . Ces or ganes de f ix at ion ne s ont pas obliga-
Vis à tête fraisée Vis à tête bombée Vis à tête bombée
t oir ement en ac ier inox y dable.
ou fraisée Lambourdes 50 × 50 cm
Lames de platelage Lambourde e
L L
S Marche
Escalier à limon droit Contremarche Sens de la pente
R sans contremarche
Marches encastrées Déconseillé 0,50 m
En cas d’utilisation de têtes fraisées, En cas de mise en oeuvre avec tête
le nu supérieur de la vis doit être émergente, celle-ci est impérativement 0,50 m
légèrement inférieur à la face bombée afin de ne pas créer d’obstacle.
supérieure de la lame.
0,50 m
Règles e : épaisseur du platelage
L ≥ 2,5 × e L : longueur de la vis
R ≤ 10 mm mini Platelage assemblé en largeur Platelage assemblé en largeur
Maçonnerie linéaire Calage ponctuel S ≥ 6 × diamètre extérieur du filet de 0,50 m posé perpendiculairement de 0,50 m posé dans le sens
en bois de la vis Escalier à crémaillère Marches « plateforme » aux lambourdes des lambourdes
sans contremarche
364 365
ehcram aç
Marquises
Pergolas, marquises et auvents
Les pergolas sont généralement construites en bois ou en métal. Elles structurent l'espace du jardin, Une mar qui s e es t une pet i t e c har pent e c ons t i t uant une t oi t ur e qui peut êt r e
Chevron Panne
abritent une terrasse, mènent à un panorama ou offrent un espace de détente. Le choix de l'espalier, qui v i t r ée, l e pl us s ouv ent ados s ée à un mur et s i t uée au- des s us d’ une por t e,

Lattis
servira de support aux plantes grimpantes, doit tenir compte des particularités des espèces. Les
d’ un per r on ou d’ une f enêt r e ; el l e a un r ôl e déc or at i f et s er t d’ abr i et de
pr ot ec t i on. El l e es t c ons t i t uée d’ une s t r uc t ur e en pannes et c hev r ons , pour

Comment marquises, situées au-dessus des portes et des perrons, protègent des intempéries. Les auvents, s uppor t er une c ouv er t ur e, et de c ons ol es ( a) pour l a s out eni r . El l e es t

attenants ou non à un bâtiment, permettent d'abriter un véhicule ou du matériel. r ec t angul ai r e à une ( b) , deux ( c ) ou t r oi s pent es ( d) , ou en demi - c er c l e.
Cer t ai ns modèl es peuv ent êt r e beauc oup pl us ouv r agés .

Chevron
Pergolas

Une per gol a es t ut i l i s ée c omme s uppor t pour l es pl ant es Poutre Console


(150 × 50 mm ou 200 × 50 mm)
Panne
gr i mpant es ( a) et peut êt r e par t i el l ement f er mée par des
c l aus t r as ( b) ou des es pal i er s . Ses pannes hor i z ont al es en
Panne
f or me de t oi t ur e ( c ) s ous l es quel l es peuv ent êt r e i ns t al l és des
(150 × 50 mm)
s t or es ( d) s ont s out enues par des pot eaux ( e) . Ut i l i s ée c omme
un es pac e à v i v r e, el l e j oux t e par f oi s l a mai s on et l a pr ot ège
Jambe de force c Marquise à deux pentes
des r ay ons du s ol ei l ( f ) . a Exemples de consoles
Poutre muralière (100 × 50 mm) Lattis
Chevron Arêtier
Chevron
Lisse
haute

Lattis h≥1m Lattis


Pan e Panne
Console
Co sole
Lisse
basse b Marquise à une pente d Marquise à trois pentes
a Petite pergola en angle b Claustra
Auvents

Garde-corps Un auv ent es t un av ant - t oi t at t enant ou non à un bât i ment . I l per met d’ abr i t er un v éhi c ul e,

Poteau un s al on de j ar di n, du boi s de c hauf f age, un por t ai l ( a) , et c . Un per mi s de c ons t r ui r e es t

(100 × 100 mm) e Éléments d’une pergola traditionnelle néc es s ai r e pour l es s ur f ac es s upér i eur es à 20 m² . Pour l es s ur f ac es pl us pet i t es , une

Poutre Poteau Panne déc l ar at i on de t r av aux en mai r i e es t s uf f i s ant e. Des pi eds mét al l i ques ( b) év i t ent l es

c Extrémités de pannes r emont ées d’ humi di t é en i s ol ant du s ol


l es pi eds de pot eaux qui s uppor t ent l a
c har pent e : i l s ne doi v ent en auc un c as
êt r e s c el l és .
I l ex i s t e de nombr eux t y pes d’ auv ent s :
- ados s és à une pent e ( c ) ;
- ados s és à deux pent es ( d) ;
- non ados s és à deux pent es ( e) ;
- et c .
La mi s e en oeuv r e de l a c har pent e
d’ un auv ent s ' appar ent e à c el l e
d’ une c har pent e t r adi t i onnel l e.
b Exemples de pieds de poteaux métalliques a Portail abrité par un auvent

Détail d’assemblage poteau/poutre/panne

d Store en toile sur câbles f Espace à vivre jouxtant la maison c Auvent adossé à une pente d Auvent adossé à deux pentes e Auvent non adossé à deux pentes
366 367
ehcram aç
Poissons et faune subaquatique Plantes aquatiques
Bassins et fontaines
Les bassins et fontaines permettent d’agrémenter le cadre de vie. Leur esthétisme réside dans les Un bas s in per met l’int r oduc t ion nat ur elle d’es pèc es Les plant es aquat iques par t ic ipent à l’équilibr e
Iris
éléments qui les composent : forme du bassin, eaux calmes ou en mouvement, jets d’eau, ruisseaux,
s auv ages animales t elles que les gr enouilles , t r it ons , biologique du bas s in. Elles peuv ent êt r e
s alamandr es , libellules , et c . ; il s er t également d’abr euv oir ox y génant es , f lot t ant es , ou d’eau pr of onde.

végétation (nymphéas, lotus, etc.). Les jardins d’eau se différencient des plans d’eau par leurs à l’ent omof aune et à l’av if aune. La dis pos it ion de r oc hes ou Les plant es de bor dur e ou de t our bièr e pous s ent

Comment dimensions et leurs dispositions constructives artificielles. L’eau maîtrisée dans les bassins et fontaines de s ouc hes c r ée des r ef uges pour la f aune s ubaquat ique. dans les t er r es
Plante de bordure ou émergente
(pontédérie) 0 à -0,50 m
s’intègre harmonieusement dans le paysage architectural et paysager. Les pois s ons s ont int r oduit s jeunes et en pet it nombr e. humides .

Plante flottante
L’ac c limat at ion pr ogr es s iv e du s ac de t r ans por t dans l’eau
du bas s in per met de r éduir e les c hoc s t her miques .

Plante d’eau profonde


Types de bassins et dispositions constructives
(nénuphar)
-0,15 à -1,50 m
Berge en galets Plantes de bordure Plante oxygénante
immergée
Les bas s ins d’agr ément doiv ent êt r e implant és dans un endr oit ens oleillé, loin des
z ones plant ées d’ar br es à f euilles c aduques . Sont dis t ingués :
- les bas s ins en maç onner ie : r elat iv ement c oût eux , ils impliquent un bét on c or r ec t e- (callitriche)
-0,10 à -1,50 m
Plantes de bordure
ment dos é ains i que des ar mat ur es adapt ées pour pr év enir les mic r of is s ur es ;

P ier ou de tourbière
- les bas s ins ét anc hés par liner s en poly ét hy lène ou en PVC ( a) : pos és s ur du s able
de r iv ièr e ou s ur une membr ane géot ex t ile, ils s ont éc onomiques et poly v alent s ;
- les bas s ins pr éf or més en plas t ique r enf or c é ou en f ibr e de v er r e ( b) : de t out es Grenouille Libellule
f or mes , ils s ont f ac iles et r apides à met t r e en plac e.
Les ber ges et plages ( c ) s ont en bois , en galet s , en s able ou plant ées .

Plage en sable

Carpe koï Réduction du choc thermique Nymphéa Iris Jacinthe d’eau

Plage Pompes, filtres et clarificateurs


en bois
a Bassin en liner flexible b Bassin préformé en plastique renforcé c Berges et plages L a p o m p e e s t l e c oe u r d e l ’ i n s t a l l a t i o n d ’ u n e f o n t a i n e .
Sa puis s anc e r és ult e du bes oin en eau et en pr es s ion de l’ajut age
ut ilis é. Deux t y pes de pompes per met t ent la c ir c ulat ion de l’eau :
Ajutage
- la pompe immer gée à mot eur s ubmer s ible ét anc he ( a) , ins t allée
Câble d’alimentation Électropompe immergée
au f ond du bas s in, c ’es t la s olut ion la plus s imple ;
Ornements et jeux d’eau
- la pompe univ er s elle ut ilis able à s ec ( b) , s it uée génér alement

Les c ont eneur s ( bac s , auges , demi- t onneaux , jar r es ( a) ou v as ques


s ous le niv eau de l’eau du bas s in, à l’int ér ieur d’un loc al t ec hnique
ent er r é. Elle es t aliment ée en eau par gr av it é et r eliée au bas s in
Bassin en béton
( b) ) per met t ent de r éalis er r apidement et à moindr e f r ais des Jarre Vasque par des c onduit es d’as pir at ion et de r ef oulement .

bas s ins miniat ur es av ec une c ir c ulat ion d’eau en c ir c uit f er mé. Depuis le Le f ilt r e ( c ) es t plac é s ur la c onduit e d’as pir at ion pour empêc her

Les f ont aines mur ales ( c ) s ont c ons t it uées d’un mas que ou d’une réservoir le pas s age des impur et és dans la pompe. Les c lar if ic at eur s

gar gouille pouv ant r epr és ent er la t êt e d’un animal ou d’une dées s e, situé sous per met t ent d’ér adiquer les algues qui r és ult ent de l’ex pos it ion

qui r ejet t e l’eau pompée dans un bas s in c ollec t eur pos é au s ol. Les la jarre au s oleil de l’eau du bas s in.

jet s des f ont aines à bas s in of f r ent des s t y les qui s ’adapt ent à t ous
les jar dins , s imples ou s ophis t iqués . La haut eur de la f ont aine
dépend du diamèt r e du bas s in et des c ar ac t ér is t iques du jet . Pour
que le bas s in r et ienne l’eau en c as de v ent , il es t néc es s air e que la
a Bassin avec pompe immergée
haut eur du jet ne dépas s e pas le diamèt r e du bas s in. L’ajut age,
dis pos it if per met t ant de modif ier l’éc oulement de l’eau, dépend du
Bassin en béton
t y pe de jet d’eau s ouhait é : jet unique ou mult iple, v olc an, c loc he,
lame d’eau, et c . ( d) .
Ajutage
a Jarre à débordement b Vasque à débordement Trop-plein de vidange Grille de protection
Galets décoratifs
masquant la grille du réservoir Filtre d’aspiration
de type 1 Exemple de montage
Gargouille d’un filtre de type 1 Local technique
12 branches 18 branches 24 branches
Bassin collecteur Ajutage à jets multiples Crépine d’aspiration Électropompe
universelle

Refoulement
Filtre d’aspiration Conduite de vidange Aspi ation Socle de pompe
de type 2 Exemple de montage
Lame d’eau Geyser Simple Marguerite Triple marguerite De surface En cloche d’un filtre de type 2
c Fontaine murale d Typologie des jets de fontaines c Filtres d’aspiration b Local technique avec pompe centrifuge
368 369
ehcram aç
Escaliers et échelles d’accès Plages et margelles
Piscines
Les piscines contribuent à l’agrément d’une maison individuelle et de son jardin. Elle doivent être Compor t ant génér alement 3 ou 4 mar c hes , l’es c alier per met Les plages ent our ent le bas s in et per met t ent d’y ac c éder . Un joint de

impantées dans le respect des règles de mitoyenneté, au soleil, à l’abri du vent et à l’écart des zones un ac c ès c onf or t able à la pis c ine. I l peut êt r e en bét on ou d i l a t a t i o n d o i t ê t r e m i s e n oe u v r e à l a j o n c t i o n d e s p l a g e s a v e c l e s p a r o i s .

boisées et des buissons. Elles peuvent être partiellement ou totalement intégrées à l’habitation. Une
monobloc en poly es t er et int égr er une nage à c ont r e- c our ant Les mar gelles as s ur ent un c our onnement pér iphér ique de f init ion du
ou des bus es hy dr omas s ant es . Les éc helles mét alliques de bas s in et pr ot ègent le haut du r ev êt ement d’ét anc héit é. Une pent e de

Comment déclaration préalable en mairie est indispensable pour une piscine dont la surface de bassin est 2 à 4 mar c hes s e f ix ent dans la plage de pis c ine et longent 2 % des plages et mar gelles dans le s ens oppos é au bas s in empêc hent s a

supérieure à 10 m² mais n’excède pas 100 m². Au-delà, un permis de construire est obligatoire. v er t ic alement une par oi du bas s in. pollut ion par les eaux de r uis s ellement .

Types de piscines

T r o i s t y p e s d e p i s c i n e s s o n t m i s e n oe u v r e :
- les pis c ines hor s - s ol démont ables , pr ov is oir es ou s ais onnièr es ( a) ;
- les pis c ines s emi- ent er r ées , adapt ées aux t er r ains en pent e ( b) ;
- les pis c ines ent er r ées , qui ex igent une f ouille c ons équent e et un inv es t is s ement plus impor t ant ( c ) .

Escalier intégré au bassin Escalier intégré à la plage Plage en bois Plage carrelée
Profilé vertical Profilé horizontal

Liner
Escalier roman Échelle métallique amovible Raccord du liner sous la margelle Margelle en pierre
Escaliers et échelles d’accès Plages et margelles

Revêtements d’étanchéité Sécurité

a Piscine hors-sol b Piscine semi-enterrée c Piscine enterrée Div er s r ev êt ement s d’ét anc héit é et de f init ion s ont ut ilis és à La s éc ur it é des pis c ines ent er r ées et s emi- ent er r ées , déf inie par la loi,
l’int ér ieur des pis c ines : impos e l’ins t allat ion de l’un des quat r e dis pos it if s de s éc ur it é s uiv ant s :
- la peinture hy drofuge dont la tenue es t limitée dans le temps ; - bar r ièr e ou c lôt ur e f er mant t ot alement l’ac c ès au bas s in ;
- les c ar r elages non gélif s ant idér apant s ; - c ouv er t ur e de s éc ur it é ;
- les r ev êt ement s poly es t er s s t r at if iés mult ic ouc hes ; - alar me s onor e immer gée ou pér iphér ique ;
Formes et dimensions des bassins
- les membr anes d’ét anc héit é en lés s oudés ; - abr i s ur la pis c ine. Commande d’ouverture
- les liner s qui s ont des poc hes s ouples en PVC d’une s eule

Tout es s or t es de f or mes de bas s in s ont env is ageables : r ec t angu- pièc e, ac c r oc hées s ur un pr of ilé en pér iphér ie du bas s in.

lair e, ov ale, r onde, ellipt ique, à pans c oupés ou libr e ( a) . Les


pis c ines pr iv ées s ont de dimens ions moy ennes et ont des c apac it és
de 30 à 150 m 3 ( b) . La lar geur du bas s in ne doit pas êt r e inf ér ieur e
à 2, 25 m ( 4, 25 m pour deux per s onnes nageant de f r ont ) .
La longueur d’une br as s ée ét ant égale à la longueur du c or ps Rectangulaire Ovale Ronde
augment ée de 1, 50 m, quat r e br as s ées néc es s it ent un bas s in d’une
longueur minimale de 8 m. La pr of ondeur d’eau néc es s air e pour
nager es t égale à la haut eur s ous le ment on d’un adult e de pet it e
t aille s oit env ir on 1, 25 m. Le pr of il du f ond de la pis c ine es t c hois i
en f onc t ion de l’us age ( s por t , nage, jeux , plongeon, dét ent e) et du
pr of il des nageur s ( âge, t aille) . I l ex is t e un gr and nombr e
p o s s i b i - l i t é s a v e c d e s c o n t r a i n t e s d e m i s e e n oe u v r e q u i d i f f è r e n t
Ovoïde Rectangulaire à pans coupés À pans coupés
s elon le s y s t ème c ons t r uc t if env is agé. a Formes de bassins Carrelage Peinture
Couverture de sécurité Barrière de protection
Coffre enrouleur
Rayon infrarouge
m 08,0 ≥
m 52,1 leutibaH
m 52,5

Détente
m 05,2 regnolp ruoP
m 00,9 à 00,8

2,25 m Mixte
Petit bassin Borne e clave
à un couloir
(2 brassées, 4,25 m Familial
1 à 2 personnes) Grand bassin
à deux couloirs Bassin à deux couloirs : croisement de deux nageurs Profondeur des bassins Profilé d’accrochage du liner
(3 à 4 brassées, Borne maître
2 à 5 personnes) Sport Pose d’un liner Alarme périmétrique sans fil
Surfaces des bassins b Dimensions des bassins Profils de fond Revêtements d’étanchéité des bassins Alarmes et sécurité
370 371
ehcram aç
Structure métallique
Piscines : systèmes constructifs
Quatre systèmes constructifs de bassins de piscine sont utilisés : Les pis c ines mét alliques s ont c ons t it uées d’élément s en alliage d’aluminium ( a) ou en panneaux ondulés d’ac ier galv anis é ( b) as s emblés s ur

- en bois : adaptés aux structures hors-sol ou semi-enterrées mais avec une durabilité limitée ; le c hant ier . Un r adier c ons t it ué d’une c hape f er r aillée d’une épais s eur minimale de 15 c m as s ur e l’as s is e et la s t abilit é du bas s in. Les

- monocoques en polyester : constitués d’une coque rigide moulée en usine, généralement de faible volume ;
panneaux s ont mis en plac e par un s imple jeu d’as s emblage et de boulonnage. À haut eur médiane de la pis c ine, la r és is t anc e es t r enf or c ée
par l’ins t allat ion de jambes de f or c e f ix ées s ur le r adier . Le r emblaiement es t r éalis é en t out - v enant s ablo- gr av eleux . Une membr ane

Comment - métalliques : en éléments préfabriqués assemblés sur place par soudage ou boulonnage ; d’ét anc héit é ou un liner pos é s ur un t apis de s ol amor t is s ant as s ur e l’ét anc héit é.

Liner Feutre Panneau


- en béton ou en maçonnerie : comprenant un radier en béton armé et des parois en blocs pleins ou creux. Échelle en acier
métallique galvanisé
amovible
Structure en bois

Les pis c ines en bois s ont génér alement v endues en pièc es dét ac hées à mont er s oi- même. Les bas s ins s ont de f or me hex agonale ( a) ou
r ec t angulair e ( b) . Les pièc es de bois en pin aut oc lav é ou en bois ex ot ique qui c ompos ent les par ois s ’emboî t ent les unes s ur les aut r es gr âc e
à un pr of il à r ainur e et languet t e. Les angles s ont r éalis és par un as s emblage à mi- bois Liner Margelle
pour les modèles de f or me oc t ogonale ou au moy en d’un pr of ilé mét allique Échelle métallique amovible
pour les modèles r ec t angulair es ( c ) . Un liner as s ur e génér alement
l’ét anc héit é.
Gousset de l’appui de margelle Margelle
Liner
Jambe de force
Margelle Remblaiement
Feutre Raidisseur Tapis de sol
Remblai Radier a Bassin hexagonal Montant d’échelle Boulonnage
Tapis Éléments en Chape ferraillée
de sol alliage Jambe de orce
Profilé Chape ferraillée Platine d’ancrage
Margelle d’aluminium
Gousset Poteau a Bassin en éléments préfabriqués en aluminium b Bassin en panneaux ondulés d’acier galvanisé
de renfort
Lame sinée Sabot métallique
À mi-bois Par profilé Sur gousset métallique fixé sur la chape
c Assemblage des parois et margelles b Bassin rectangulaire Radier en béton Structure en maçonnerie

Solides et dur ables , les pis c ines en bét on maç onné c ons t it uent le haut de gamme des pis c ines par t ic ulièr es et per met t ent de donner au
b a s s i n u n e f o r m e p e r s o n n a l i s é e . E l l e s s o n t m i s e e n oe u v r e s u r u n r a d i e r e n b é t o n , c o n s t i t u é d ’ u n e c h a p e d ’ u n e é p a i s s e u r m i n i m a l e d e 1 5 c m

Structure monocoque ar mée d’un t r eillis s oudé, s ur laquelle s ont mont ées les par ois du bas s in, r éalis ées au moy en de bloc s à banc her ( a) ou de bloc s de bét on
pleins ou c r eux ( b) . Un ou deux c haî nages hor iz ont aux r épar t is s ur la haut eur des par ois et des pot eaux r aidis s eur s en bét on ar mé aux
angles , env ir on t ous les 2 m, év it ent la déf or mat ion des par ois . Le c haî nage hor iz ont al r epr end les ar mat ur es des pot eaux v er t i c aux , de f aç on
Les pis c ines monoc oques en poly es t er ar mé ( a) s ont Escalier intégré Margelle à r enf or c er la s t r uc t ur e.
Carrelage
moulées en us ine et r és er v ées aux bas s ins de f aible Le c haî nage hor iz ont al s upér ieur , plac é Enduit de finition Poteaux :
v olume. Elles c ompor t ent des r aidis s eur s en f ac e Remblai drainant en t êt e des par ois , peut f air e of f ic e de
4 fers tor Ø 8 mm
ex t ér ieur e et , la plupar t du t emps , un es c alier int égr é. mar gelle. Les par ois s ont enduit es et
Leur s dimens ions dépendent de la s it uat ion du t er r ain, r ec ouv er t es d’un r ev êt ement
des moy ens de t r ans por t ut ilis és et des gabar it s de d’ét anc héit é déc or at if qui peut êt r e :
pas s age des r out es ou des v oies f er r ées ( b) . Elles s ont - une peint ur e hy dr of uge ;
pos ées s ur un r adier en s able s t abilis é ou en bét on - un c ar r elage non gélif ant idér apant ;
maigr e. Le r emblaiement en bét on maigr e aut our du - un r ev êt ement poly es t er ;
bas s in et au dr oit des par ois ( c ) es t ex éc ut é par c ouc hes - une membr ane d’ét anc héit é ;
s uc c es s iv es au f ur et à mes ur e du r emplis s age en eau. - ou un liner .

Ceinture en béton
Profil d’accrochage Profil d’angle
du liner
Membrane Feutre
Renfort raidisseur d’étanchéité
ou liner
Sol naturel Radier en sable Margelle
a Bassin monocoque stabilisé ou en Bloc à bancher
béton maigre
Niveau d’eau
Armatures Blocs de béton
Chaînage horizontal pleins ou creux
de section 15 × 20 cm 20 × 20 × 50 mm
h e (4 fers tor Ø 8 mm)
h’ Poteaux intermédiaires
Couches successives de section 20 × 20 cm
faisant le tour du bassin disposés tous les 2 m
e ≤ 30 cm Radier (chape de béton armé
h – h’ ≈ 20 cm d’une épaisseur minimale de 15 cm) 4 poteaux d’angle
Radier Tapis de sol de section 20 × 20 cm
Treillis s udé
b Transport et manutention c Remblaiement a Blocs à bancher b Blocs de béton, chaînages et poteaux
372 373
ehcram aç
Systèmes de chauffage de l'eau
Piscines : filtration et chauffage
Panneaux solaires
La filtration de l’eau d'une piscine est essentielle. L’eau du bassin, utilisée en circuit fermé, se pollue Tr ois s olut ions de c hauf f age de l’eau s ont pos s ibles :
(tuyaux noirs en nappes)
rapidement. Elle doit être filtrée et nettoyée par une épuration physique et microbiologique pour demeurer - le r éc hauf f eur élec t r ique : ins t allé dans le loc al t ec hnique s ur le c ir c uit

propre et limpide. Les pompes à chaleur et les panneaux solaires thermiques, à la fois économiques et
de r ef oulement , il c hauf f e l’eau gr âc e à une r és is t anc e élec t r ique ;
- la pompe à c haleur de pis c ine ( a) : elle pr élèv e l’air ex t ér ieur pour

Comment écologiques, permettent de chauffer l'eau d'une piscine. Ces deux systèmes peuvent également être utilisés « f abr iquer » de la c haleur et augment er la t empér at ur e de l’eau ;

pour répondre aux besoins en chauffage et en eau chaude de l'habitation. - le r éc hauf f eur s olair e ( b) : il r éc hauf f e l’eau gr âc e à l’éner gie s olair e
s t oc k ée dans les c apt eur s .
L’ut ilis at ion d’une bâc he à bulles ou d’une c ouv er t ur e aut omat ique
per met de c ons er v er la c haleur de l’eau et de limit er l’év apor at ion.
Retour
Principe de la filtration Ventilateur de réchauffage Arrivée d'eau chaude
du fluide caloporteur Détendeur d'eau froide
Les déc het s et par t ic ules qui polluent l’eau s ont s it ués en s ur f ac e, en s us pens ion dans l’eau, s ur les par ois et s ur le f ond du bas s in. Des
Échangeur à plaques Alimentation Sonde de
ac c es s oir es et appar eils adapt és per met t ent d’éliminer c es pollut ions : s k immer s en s ur f ac e, bonde de f ond et balai as pir at eur manuel ou électrique température
r obot is é pour les par ois et le f ond du bas s in ( a) . L’eau polluée es t as pir ée au moy en d’une pompe, puis elle es t f ilt r ée et pur if iée av ant d’êt r e Filtre à sable extérieure
r env oy ée v er s le bas s in par les bus es de r ef oulement plac ées du c ôt é oppos é aux s k immer s . Une v anne mult iv oie per met d’is oler l es c ir c uit s
et d’inv er s er les c our ant s d’eau néc es s air es au déc olmat age et au r inç age Buse de
des f ilt r es . Les appar eils et élément s de pompage et de f ilt r at ion, ains i que
Appareillages optionnels refoulement
les v annes , s ont r egr oupés dans un loc al t ec hnique ( b) . Une v idange
(réchauffeur, électrolyseur, etc.) Coffret électrique Retour
c omplèt e de l’ins t allat ion doit êt r e pos s ible, c e qui implique que les
c analis at ions s uiv ent un par c our s s ans c ont r epent e.
d'eau chaude
Aspirateur robotisé Vanne Sonde de
Skimmer multivoie température
de l'eau Vanne by-pass
Prise balais Arrivée Po pe
Déflecteur Buse de Filtre à sable
Disque Vannes by-pass d'eau froide
à ailettes refoulement
e me nt Circuit de fluide caloporteur
e foul
R a Pompe à chaleur air/eau Compresseur b Panneaux solaires thermiques Skimmer
Bonde de fond ation
r
Aspi de pompe
Filtre
Pompe Évacuation
a Éléments d'aspiration des impuretés b Local technique vers l'égout Volumes de protection
des eaux de rinçage
La nor me déf init t r ois v olumes de pr ot ec t ion ( 0, 1 et 2) à l’int ér ieur des quels le mat ér iel élec t r ique
Raccordement
es t s oumis à une r églement at ion pr éc is e pour les pis c ines ent er r ées ( a) et les pis c ines hor s - s ol ( b) .

Éléments constitutifs d'un système de filtration Une pr is e de t er r e par c eint ur age à f ond de f ouille doit êt r e r éalis ée. Tous les élément s c onduc t eur s
doiv ent êt r e r eliés à la liais on équipot ent ielle. Les c analis at ions élec t r iques ne doiv ent pas c ompor t er

Diffuseur d’ar mat ur e mét allique. Les t r ans f or mat eur s aliment ant l’éc lair age t r ès bas s e t ens ion de s éc ur it é ( TBTS) 45 à 55 cm
Purge d'air
La f ilt r at ion ( épur at ion phy s ique) es t
as s ur ée par le pompage ( a) et la
Couvercle d o i v e n t ê t r e m i s e n oe u v r e h o r s d e s v o l u m e s . L a p o m p e e t l e s y s t è m e d e f i l t r a t i o n d o i v e n t ê t r e d e c l a s s e I I
et pr ot égés par un dis pos it if dif f ér ent iel 30 mA. I ls s ont ins t allés dans un loc al s péc if ique, muni d’une ouv er t ur e
Étanchéité
c ir c ulat ion de l’eau au t r av er s d’un f ilt r e
à c ar t ouc he ( b) , d’un f ilt r e à s able ( c ) ou
Joint torique s éc ur is ée par un out il ou une c lé.

d’un f ilt r e à diat omées . La s t ér ilis at ion


Panier-filtre Filtre Aspiration Volume 1 Projecteur TBTS
( épur at ion mic r obiologique) per met 1,50 m 1,50 m
d’obt enir une eau dés inf ec t ée et de

Refoulement 2,50 m h
bonne qualit é bac t ér iologique. Elle s e
f ait s oit par adjonc t ion de pas t illes de Sable Volume 2,50 m Volume 1 2,50 m Volume 1 Volume Volume Volume
c hlor e ou de br ome, s oit par élec t r oly s e. 2 2 2 2,50 m 2
Des pièc es à s c eller dans le bas s in
Volume 0 h
Logement
par t ic ipent au r ec y c lage c ont inu de
l’eau, en l’as pir ant ou la r ef oulant .
Raccord du filtre Sol
Ce s ont not amment :
de pompe Crépines Refoulement Volume 0 1,50 m 2,00 m 2,00 m 1,50 m
- les s k immer s ( d) qui éc ument l’eau en
1,50 m 2,00 m Volume 2,00 m 1,50 m
s ur f ac e et c ondit ionnent également le
0
niv eau d’eau dans le bas s in ;
- les bus es de r ef oulement ( e) qui
Refoulement Aspiration Purge Note : Les dimensions des volumes sont limitées par les murs et les parois fixes.
per met t ent le r et our de l’eau f ilt r ée
dans le bas s in ;
Aspiration Collecteur a Piscine enterrée b Piscine hors-sol
- la bonde de f ond ( f ) qui as pir e l’eau
a Pompe b Filtre à cartouche c Filtre à sable
par le f ond et per met la v idange.

Préfiltre (panier) Matériel Volume 0 Volume 1 Volume 2


Tête orientable Ouverture grillagée Non, sauf dans une enveloppe isolante Avec interrupteur différentiel 30 mA
Éclairages, pompes, réchauffeurs Non sauf projecteur en TBTS accessible par une porte fermée à clef qui
et autres matériels fixes IP 68 coupe l'alimentation dès l'ouverture - IP X5 BT 230 V classe II uniquement
Robot TBTS
Prise de courant, Non Avec interrupteur différentiel
interrupteur 30 mA
Clapet anti-retour Vers la pompe Pas de gaine ou d'enveloppe métallique
Vers la pompe Câblage
d Skimmer e Buse de refoulement f Bonde de fond Pas de boîte de dérivation

374 375
ehcram aç
Toboggans
Aires de jeux

mc 09 à 07
Les aires de jeux participent au développement personnel et à la croissance des enfants, ce sont des Les t oboggans pour un s eul enf ant ( a) ont une lar geur minimale de 40 c m et une

lieux de détente et de rencontre. L’implantation et l’accès des aires de jeux doivent être sécurisés et lar geur max imale de 70 c m. L’angle d’inc linais on de la z one de glis s ade ne doit pas

l’espace suffisant pour installer les jeux et équipements souhaités sans que les espaces libres nécessaires
êt r e s upér ieur à 60° par r appor t à l’hor iz ont ale. L’éc helle ou la plat ef or me d’ac c ès
( pour les t oboggans c ombinés à une plat ef or me de jeu) ne doiv ent ni êt r e plus ét r oit s

Comment à leur utilisation ne se chevauchent. Les sols amortissants doivent être fonction des hauteurs de chute que le s iège du t oboggan ni c ulminer au- delà d’une haut eur de 2, 50 m ( b) . Une bar r e

qui ne doivent jamais être supérieures à 3 mètres. de r et enue déc our age l’ac c ès à la z one de dépar t en pos it ion debout .
Les z ones d’impac t ( c ) , c ons t it uées d’un s ol en c opeaux de bois , f r agment s Barre de ≤ 2,50 m
d’éc or c e, s able, gr av ier ou r ev êt ement s y nt hét ique doiv ent êt r e s it uées à une retenue
dis t anc e minimale de 1 m des pr ot ec t ions lat ér ales de la z one de s or t ie pour toboggan
et à 2 m au- delà de la z one de s or t ie.
A combiné
Types de jeux

Sel on l es t r anc hes d’ âge des enf ant s , di f f ér ent s t y pes de j eux s ont A 1 ,5 0
di s t i ngués :
m b Accès
- j us qu’ à 3 ans : bac s à s abl es et m ai s onnet t es de j eu f av or i s ant l a B
B R cm 1,50 m
pr i s e d’ aut onom i e ( a) ;
- de 3 à 6 ans : bal anç oi r es , t oboggans et j eux à r es s or t s per m et t ant
des m ouv em ent s et ex er c i c es f av or i s ant l e dév el oppem ent des
>5 > 100° L1
D C

L
c apac i t és phy s i ques ( b) ;

o
L2

n
du C Extrémité de glissière

ueg
- de 6 à 11 ans : j eux à gr i m per , j eux d’ équi l i br e, por t i ques et

lit d

r
1m
s t r uc t ur es f av or i s ant l es r éf l ex es et l a pr i s e de r i s ques ( c ) .

e gli A : zone de départ ≥1m


ssade B : zone de glissade
Espace de jeu surélevé Longeur C : zone de sortie
d e l’instal A + B + C : longueur du lit de glissade 2m 1m
lation D : hauteur du toboggan
L1 : zone d’impact latérale
Bac à sable a Vocabulaire L2 : zone d’impact dans la zone de sortie c Zones d’impact

Balançoires
Toboggan
Balançoire Filet
Jeu à ressort c De 6 à 11 ans Mur d’escalade
L’éc ar t ement minimal des s ièges de balanç oir es ( a) per met d’év it er les c hoc s ent r e ut ilis at eur s . Pour s t abilis er le s iège dans l’ax e de la
Maisonnette de jeu a De 0 à 3 ans b De 3 à 6 ans balanç oir e, la s us pens ion doit av oir une f or me t r apéz oï dale ( b) . La haut eur de c hut e libr e max imale H ( c ) es t déf inie par la f or mule s uiv ant e :
H = 1/ 2 haut eur de s us pens ion ( = c os 60°) + haut eur du s iège au- des s us du s ol. Le r és ult at per met de c hois ir un r ev êt ement de s ol c ompac t
ou s y nt hét ique appr opr ié. Les balanç oir es c ompor t ant plus de deux s ièges doiv ent êt r e div is ées par t r av ées . Une même t r av ée ne doit pas
c ombiner un s iège nac elle et un s iège s imple.

Dangers Sols et hauteurs de chute

Les ac c ident s qui s e pr oduis ent s ur les air es de jeux ont des La haut eur de c hut e libr e ( a) es t dét er minée :
or igines t r ès div er s es . Les s it uat ions de danger les plus c r it iques - pour une s t at ion debout : par l’int er v alle s it ué ent r e la plant e l
s ont oc c as ionnées par les c hut es s ur obs t ac les ( a) , les c hoc s des pieds et la s ur f ac e s it uée immédiat ement en- des s ous ; 60°
L
f r ont aux ( b) , les bles s ur es au c ou et à la nuque ( c ) , le c oinc ement - pour une pos it ion as s is e : par l’int er v alle ent r e la s ur f ac e du
des membr es ( d) ou la s t r angulat ion ( e) . Les air es de jeux doiv ent s iège et c elle s it uée immédiat ement en- des s ous ;
êt r e c onç ues pour év it er c es r is ques . - pour une pos it ion s us pendue : par l’int er v alle ent r e l’élément de
s us pens ion des mains et la s ur f ac e s it uée en- des s ous .
Les es pac es libr es et les haut eur s de c hut e ne doiv ent ni s e
c hev auc her ni c ont enir d’obs t ac les ( b) . Les r ev êt ement s de s ol
C Sol souple
H encastré
( c opeaux de bois , f r agement s d’éc or c e, s able, gr av ier s ou s ol
s y nt hét ique) doiv ent per met t r e d’amor t ir l’impac t , leur épais s eur S Siège nacelle accessible sans rebord
ét ant c alc ulée en f onc t ion de la haut eur de c hut e ( ex emple :
C A
20 c m d’épais s eur de c opeaux de bois s ont néc es s air es pour une
haut eur de c hut e ≤ 2 m) .
C ≥ 20 % L + 20 cm Longueur L Écartement (cm)
S ≥ 20 % L + 30 cm de la suspension Entre les sièges et le portique E
Les espaces libres a Écartement des sièges (cm) (S) B
et les espaces de chute (C) 175 cm
c Blessures au cou H ne doivent pas se 150 ≥ 60 ≥ 50
et à la nuque chevaucher. 200 ≥ 70 ≥ 60
H 250 ≥ 80 ≥ 70
F
a Chutes sur b Chocs frontaux Position Position 300 ≥ 90 ≥ 80
obstacles debout suspendue
Largeur du Longueur L de la Écartement Longueur de la A (cm) B (cm) Étendue
siège G (cm) suspension (cm) F (cm) suspension (cm) E (cm)
35 ≥ 200 ≥ 45,0 150 130 175 305
35 ≥ 250 ≥ 47,5 200 173 175 348
H G 40 ≥ 200 ≥ 50,0 250 216 175 390
40 ≥ 250 ≥ 52,5 300 260 175 435
Position assise F≥G+5%L
d Coincement des membres e Strangulation a Hauteur de chute libre b Chevauchement des espaces de chute b Stabilité des sièges c Hauteur de chute libre
376 377
ehcram aç
Pieds de poteaux à une platine Pieds de poteaux à deux platines
Fixation et ancrage des aires de jeux
Les équipements des aires de jeux sont fixés au sol par ancrage ou scellement dans des fondations en La par t ie hor s - s ol de la plat ine doit êt r e adapt ée au pot eau Les deux plat ines s ont as s emblées par un pr of ilé t ubulair e

béton. Les équipements en bois sont très présents dans les aires de jeux. Leur fixation au sol, ( c y lindr e ( a) ou par allélépipède r ec t angle ( b) ) . Des per f or at ions de c y lindr ique ou c ar r é, la plat ine s upér ieur e ét ant adapt ée au pot eau

indispensable à la stabilité ou pour limiter le vandalisme, peut être réalisée sur le sol existant ou par
par t et d’aut r e per met t ent la f ix at ion du pot eau par boulons et ( c ir c ulair e ( a) , c ar r ée ( b) ou r ec t angulair e) . Elle c ompor t e des
éc r ous . Af in d’év it er la pénét r at ion d’eau ent r e le bois et le mét al, per f or at ions qui per met t ent la f ix at ion au des s ous du pot eau par

Comment l’intermédiaire d’un massif en béton. L’exposition aux intempéries impose des mesures de prévention le haut du pied es t pos it ionné dans une r és er v at ion r éalis ée dans des t ir ef onds . Une r és er v at ion r éalis ée dans la bas e du pot eau

qui concernent le choix des essences, le traitement du bois et les techniques de mise en oeuvre. la bas e du pot eau. La plat ine, génér alement de f or me c ar r ée et
munie de per f or at ions , per met la f ix at ion s ur le bét on au moy en de
env eloppe la plat ine haut e af in d’év it er la pénét r at ion d’eau ent r e le
bois et le mét al. La plat ine bas s e, génér alement de f or me c ar r ée et
boulons d’anc r age et de c hev illes . munie de per f or at ions , per met la f ix at ion s ur le bét on au moy en de
boulons d’anc r age et de c hev illes .

Fondations et mise en oeuvre des boulons et écrous Poteau Poteau


cylindrique en bois,
ou cylindrique
Les f ondat i ons ( a) ne doi v ent pas pr és ent er de r i s que de t r ébuc hem ent ou d’ i m pac t ; ai ns i , l eur par t i e s upér i eur e doi t s e s i t uer à au m oi ns 20 c m
parallélépipède Pied ou Pied
de l a s ur f ac e de l ’ ai r e de j eux ou êt r e r ec ouv er t e par l ’ équi pem ent . Les f ondat i ons doi v ent pr és ent er des angl es ar r ondi s s el on un r ay on de 10
rectangle de poteau parallélépipède de poteau
c m , l a par t i e i nc l i née déc r i v ant un angl e de 45° par r appor t à l a v er t i c al e. Les par t i es s ai l l ant es des boul ons doi v ent êt r e r ec ouv er t es par des
éc r ous bor gnes ou des c ac hes ( b) . Des c hanf r ei ns , d’ un r ay on m i ni m al de 3 m m , doi v ent êt r e m i s en oeuv r e pour l es c oi ns , bor ds et par t i es
en bois rectangle
s ai l l ant es qui dépas s ent de pl us de 8 m m et ne s ont pas pr ot égés par des s ur f ac es adj ac ent es s i t uées à une di s t anc e m ax i m al e de 25 m m par
r appor t à l ’ ex t r ém i t é de l a par t i e s ai l l ant e ( c ) .
Boulon ou écrou A A
Cache en relief
A A
Marque de niveau de base Cache affleurant ≤ 8 mm Élévation pour (a) et (b) Élévation pour (a) et (b)
Poteau Surface de jeu Écrou borgne
≤ 25 mm
R = 10 cm 20 cm mini Dalle ou dé en béton Dalle ou dé en béton
Chanfrein Mise en oeuvre Mise en oeuvre
45° 40 cm mini
Écrou borgne Saillie maximale Coupe A-A Coupe A-A Coupe A-A Coupe A-A
d’un écrou pour (a) pour (b) pour (a) pour (b)
Cache-boulon Cache-boulon ou d’une tête Espace
ou cache-écrou ou cache-écrou de boulon périphérique
Fondation en béton au nu de la surface en saillie maximal a Poteau rond b Poteau carré a Poteau rond b Poteau carré
a Exemple de fondation pour aires de jeux b Recouvrement par écrou borgne ou cache c Chanfreins
Pieds de poteaux en U Pieds de poteaux en T inversé

État de surface des fixations Pieds de poteaux à enfoncer


Dans c e c as , la f ix at ion au pot eau, obligat oir ement de f or me c ar r ée La f ix at ion au pot eau es t r éalis ée par un pr of ilé mét allique en T
ou r ec t angulair e, es t as s ur ée par un pr of ilé mét allique en U dont inv er s é, ou âme, dont la par t ie v er t ic ale es t ins ér ée dans une

Le bois ou les aut r es mat ér iaux ( f ibr e de v er r e par ex emple) ut ilis és La par t i e du pi ed mét al l i que enf onc ée dans l e s ol es t c oni que ( a) les deux par t ies v er t ic ales ( les f lanc s ) s ont s it uées de par t et ent aille non t r av er s ant e pr at iquée dans la bas e du pot eau.

pour les équipement s et air es de jeux ne doiv ent pas pr és ent er ou c ons t i t uée d’ un pr of i l é en X f or mant un c ône év i dé ( b) . La par t i e d’aut r e du pot eau et l’élément hor iz ont al ( la plat ine) s ous c elui- c i. L’élément hor iz ont al, ou plat ine, peut êt r e c ir c ulair e ( a) ou c ar r é ( b) .

d’éc har des ( a) . I ls ne doiv ent c ompor t er ni c lou ni auc une ex t r émit é hor s s ol dans l aquel l e l e pot eau es t i ns ér é es t d’ une f or me adapt ée Les per f or at ions s it uées s ur les f lanc s per met t ent une f ix at ion du La par t ie v er t ic ale doit êt r e moins lar ge que le pot eau af in d’év it er

de c âble mét allique en s aillie ( b) , ni auc un élément point u ou ay ant à c el ui - c i ( c y l i ndr e ou par al l él épi pède) . Des per f or at i ons de par t et pot eau de par t en par t au moy en de boulons et éc r ous . L’anc r age la s t agnat ion d’eau ent r e le bois et le mét al. Les per f or at ions

des ar êt es v iv es ( c ) . Les s ur f ac es br ut es ne doiv ent pr és ent er auc un d’ aut r e per met t ent l a f i x at i on du pot eau par boul ons et éc r ous . I l s ur la dalle ou le dé en bét on es t r éalis é au moy en d’une plat ine s it uées s ur la par t ie v er t ic ale per met t ent une f ix at ion au pot eau de

r is que de bles s ur e. Les s oudur es ( d) doiv ent êt r e ébar bées de f aç on ex i s t e des pi eds de pot eaux en f or me de pr of i l és en X à s c el l er v is s ée ou par s c ellement d’un pr of ilé ou d’une t ige f ilet ée. par t en par t au moy en de boulons et éc r ous . L’anc r age s ur la dalle

à êt r e lis s es . dans du bét on dont l a par t i e i nf ér i eur e es t t r onquée. ou le dé en bét on es t r éalis é au moy en d’une plat ine v is s ée ou par

Défaut de coupe Brins qui dépassent s c ellement d’un pr of ilé ou d’une t ige f ilet ée.

Poteau Flanc
Fente en bois,
cylindrique Poteau
ou Âme en bois Pied
parallélépipède Poteau cylindrique de poteau
Flache rectangle Coupe A-A
b Câbles parallélépipède Platine Profilé
rectangle à sceller Poteau Platine A A
A A en bois parallélépipède
Bavure rectangle Profilé
en bois à sceller
Élévation pour (a) et (b) Dalle ou dé en béton
Noeud Bavure Poteau
a Bois Pied Pied en bois
Rivet À plat de poteau de poteau carré
Élévation pour (a) et (b) Pied
Tête de clou de poteau
Sol A A A A
existant Pied de poteau A A
à enfoncer
Plaque en métal Coupe A-A Coupe A-A Coupe A-A Coupe A-A
Circulaire pour (a) pour (b) Mise en oeuvre pour (a) pour (b)
Vis qui dépasse Boulon Mise en oeuvre
Dalle ou dé en éton Dalle ou dé en béton Dalle ou dé en béton
c Éléments pointus et arêtes vives d Soudures a Pied conique b Pied en X Pied en U a Poteau rond b Poteau carré Mise en oeuvre
378 379
ehcram aç
Entrée d’immeuble
Entrées et locaux de service
Les entrées et locaux de service (local à poubelles, garage à vélos, buanderie, séchoir, etc.) sont Les es pac es d’ ac c ès des bât i ment s d’ habi t at i on, s i t ués pr ès de l ’ ent r ée, doi v ent êt r e pr ot égés des i nt empér i es et des v ent s domi nant s .

considérés comme des parties communes des immeubles d’habitation. Ce sont les espaces, ouvrages et Génér al ement pr ot égés par une av anc ée de t oi t ur e, un auv ent ou une mar qui s e, i l s r egr oupent l es boî t es aux l et t r es ( a) , un éc l ai r age ( av ec un

équipements utiles à tous les copropriétaires ou à certains d’entre eux. Ils doivent être accessibles aux
éc l ai r ement mes ur é au s ol de 100 l ux ) qui peut êt r e c ommandé par un dét ec t eur de pr és enc e, ai ns i qu’ un i nt er phone ( b) ou une s onnet t e ( c ) . Un
es pac e d’ us age pour l es per s onnes à mobi l i t é r édui t e es t aménagé au dr oi t des di s pos i t i f s et équi pement s ( d) . Les r ev êt ement s de s ol ne

Comment personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite. Le règlement de copropriété en fixe les règles doi v ent pas gêner l a pr ogr es s i on d’ un f aut eui l r oul ant .

Affichage du nom Commande d’éclairage, Dispositif d’ouverture de porte


d’utilisation. Modèle pour colis (cotes en mm) ≥ 0,40 m des occupants visible de jour comme de nuit
340 Interphone
Boîtes aux lettres
(30 % doivent m
260 respecter ces exigences) ≥ 0,40
Collecte et stockage des ordures ménagères

Chaque j our , une per s onne pr odui t ent r e 0, 8 et 1 k g de déc het s s oi t env i r on 300 k g par an ( a) . La ges t i on des or dur es m énagèr es r epr és ent e
≤ 1,30 m
des enj eux env i r onnem ent aux , s ani t ai r es et éc onom i ques i m por t ant s . Les déc het s des m énages s ont t r i és par c at égor i es et s t oc k és s épar é- ≥ 0,90 m
Serrure
m ent s dans des c ont eneur s her m ét i ques de c apac i t é adapt ée au nom br e d’ habi t ant s , au v ol um e de déc het s pr odui t s et à l a f r équenc e de l a
c ol l ec t e ( b) . La ges t i on des déc het s r equi er t un l oc al de s t oc k age
des or dur es à l ’ i nt ér i eur du bât i m ent ( c ) et un em pl ac em ent à
660 litres 260
l ’ ex t ér i eur pour l es ent r epos er t em por ai r em ent l e j our de l a c ol l ec t e.
240 litres Taille normalisée
Le l oc al i nt ér i eur ne doi t pas c om m uni quer di r ec t em ent av ec l es Espace d’usage
appar t em ent s ou l e c oul oi r l eur donnant ac c ès . I l doi t t eni r c om pt e
de l ’ i m por t ant e m as s e c al or i f i que des déc het s et de l eur pos s i bl e
107 (spéciale verres)
665 b Interphone (0,80 × 1,30 m)
nui s anc e ol f ac t i v e en ét ant v ent i l é nat ur el l em ent ( v ent i l at i on haut e
90 à 120 litres ≥ 0,40
et bas s e) ou m éc ani quem ent ( ex t r ac t eur et gr i l l e d’ ent r ée d’ ai r neuf ) . ≤ 1,30 m
Les di m ens i ons des por t es donnant s ur l e c oul oi r de s er v i c e et s ur
675 1,30 m
l ’ ex t ér i eur doi v ent êt r e adapt ées à l a t ai l l e des c ont eneur s ( d) .
135 80 107
93 ≥ 0,90
Poids/personne (kg) 88 1 325 m
359 58 73
73 0,80 m
350 650
58 53
300 290 70 litres 48 1,30 m Si les boîtes aux lettres sont
0,80 m en saillie de plus de 15 cm sur
60 (cotes en cm) Groupées par quatre le cheminement, un dispositif
250 de rappel au sol est à prévoir.
50 a Boîtes aux lettres c Sonnette de porte d’entrée Espace d’usage d Espaces d’usage
200 175 Capacité Hauteur Largeur Longueur Emprise2
150 (litre) (cm) (cm) (cm) au sol (m )
120 88 48 55 0,27 Box, remise, local à vélos
100 240 93 58 73 0,43
340 107 63 85 0,54 Les l oc aux de s er v i c e s ont aménagés s i pos s i bl e de pl ai n- pi ed, f er més à c l é et
Incidence lumineuse
50 500 107 68 135 0,93 équi pés de pat èr es et de r at el i er s à v él os . Leur s ur f ac e es t c al c ul ée en pr év oy ant

660 107 80 135 1,08 au moi ns un v él o par habi t ant , enf ant s c ompr i s , ai ns i que des l andaux , pous s et t es , Armoire de rangement Soupirail
0 Années t r ot i net t es , et c . ( a) . Dans l es i mmeubl es d’ habi t at i on, c es l oc aux av ec ac c ès di r ec t
s ur l ’ ex t ér i eur s ont c ol l ec t i f s ou i ndi v i duel s ; dans c e der ni er c as , i l s s ont al or s
4891
0691

4102
0002
8691

8002
6791

2991

Volume
appel és box et génér al ement c onç us c omme des c av es ( b) .

Type de déchets (litres/semaine/habitant)


a Évolution de la production de déchets des ménages (cotes en cm)
Ordures ménagères 14
Matériaux recyclables 12 ≥ 2,20 m Porte
≥ 90 cm Verre 2
110 105 130
b Dimensions des poubelles et des bacs
Accès depuis le couloir de service (porte CF 1 h) 65 60
4,80 m 120 65 180 Espace pour ventilation basse
45 Sol extérieur
Landau Vélo et siège enfant Armoire de rangement
Grilles de
ventilation

noitalucriC
basse et haute
mc 031-09

Sortie

m 05,1 ≥
3,50 m Poubelles de 240 litres directe sur 60-90 85-110 Soupirail
l’extérieur 75

Poubelle 40-60 55-60


de 660 litres Cloison légère de séparation
≥ 30 cm 35-40 50 100 des box
≥ 40 cm 90-100 Accès 3,50 m
Poussette Trotinette
d Porte d’accès c Local à poubelles avec accès extérieur a Encombrement des landaux, poussettes, vélos avec siège enfant, trotinette b Box de cave ou remise individuelle en sous-sol
380 381
ehcram aç
Terrain, enveloppe et clôture
Terrains de tennis
Un terrain de tennis nécessite une surface plane d’environ 720 m2. Pour éviter que la luminosité et Un t er r ain de t ennis doit av oir une dimens ion minimale 20 m
l’ombre du filet ne gênent les joueurs au soleil levant et couchant, le grand axe du court est orienté de 17, 07 × 34, 77 m, s oit un r ec ul minimal de 5, 50 m

nord-sud. Les différentes configurations et dimensions des courts sont adaptées à l’âge et au niveau des
der r ièr e c haque ligne de f ond de c our t et un dégage-
ment de 3, 05 m de c haque c ôt é. Une c lôt ur e en gr illage

Comment joueurs ; elles conditionnent le marquage au sol ainsi que l’implantation et la hauteur du filet. Les ou en f ilet d’une haut eur d’au moins 3 m per met d’év it er

7m
revêtements de sol permettent différents types de jeu, une clôture évite la dispersion des balles. la dis per s ion t r op loint aine des balles ( a) . La balle doit
pouv oir s e déplac er s ans r enc ont r er d’obs t ac les au s ein 5m Lignes de fond de court
d’un v olume minimal ( b) et ( c ) . Pour les c our t s c ouv er t s , 3m
l’os s at ur e du bât iment et les éc lair ages doiv ent êt r e
s it ués en dehor s de c e v olume.
Configurations et dimensions des courts 5,50 m 5,50 m
34,77 m ou plus
Les di mens i ons du c our t pour adul t es ( a) di f f èr ent pour un j eu de s i mpl e
( 2 j oueur s ) ou de doubl e ( 4 j oueur s ) . Les l i gnes au s ol dél i mi t ant l es c ôt és ont une b Coupe longitudinale du volume
l ar geur de 5 c m ( ± 1 c m) , c el l es du f ond du c our t peuv ent mes ur er 10 c m. Les
pot eaux s uppor t ant l e f i l et s ont s i t ués à 0, 914 m au- del à des l i gnes de c ôt é du j eu
Souple 11 m
de doubl e. Deux t y pes de r aquet t es ( b) et 4 t y pes de bal l es ( c ) s ont ut i l i s és .

Ligne médiane Poteau Ligne de service

Mousse 7m Lignes de côté


60 cm 3m
Double Simple
10,97 m 8,23 m
Intermédiaire 3,05 m 3,05 m
17,07 m ou plus

70 cm Dure a Clôture en grillage ou filet c Coupe transversale du volume


Lignes de côté H filet : 0,914 m
23,77 m
a Dimensions du court pour adultes (de simple et/ou de double) b Raquettes c Balles Revêtements de sol
Les di mens i ons du c our t d’ appr ent i s s age i nt er médi ai r e ( d) , ut i l i s é l or s que l e c our t
de mi ni t enni s n’ es t pl us adapt é, s ont l égèr ement i nf ér i eur es à c el l es d’ un c our t Apr ès déc apage du t er r ain s ur une pr of ondeur de 10 c m et niv ellement de la plat ef or me, un r és eau de t uy aux de dr ainage es t pos é s elon une
pour adul t es . Tr oi s t y pes de r aquet t es ( e) et 2 t y pes de bal l es ( f ) s ont ut i l i s és . p e n t e d e 1 à 2 % . U n e c o u c h e d e f o n d a t i o n e n m a t é r i a u x d u r s i n s e n s i b l e s a u g e l e t s o i g n e u s e m e n t c o m p a c t é e , e s t e n s u i t e m i s e e n oe u v r e
s elon le r ev êt ement f inal c hois i. Tr ois t y pes de t r ait ement s en s ur f ac e s ont dis t ingués :
- le bét on por eux ( a) : pour une c at égor ie de jeu « dur per méable » ; t eint é dans la mas s e ou peint en s ur f ac e ;
- l a r és i ne c oul ée en pl ac e ( b) : pour une c at égor i e de j eu « dur i mper méabl e » ; 1 à 3 mm de r és i ne addi t i onnée de s abl e, de pi gment et d’ eau ;
- la t er r e bat t ue ( c ) : pour une c at égor ie de jeu « br ique pilée » ; 6 c m de c alc air e 0/ 2 mm c ompac t é c olor é à la br ique pilée.
I l e x i s t e é g a l e m e n t d e s r e v ê t e m e n t s r a p p o r t é s m i s e n oe u v r e s u r u n s u p p o r t d u r q u i s o n t d é r o u l é s , f i x é s o u c o l l é s e t r e m p l a ç a b l e s : d a l l e s

70 cm Souple
t her moplas t iques c lips ables , t apis c aout c hout eux ( d) , gaz ons s y nt hét iques s ablés ( e) r emplis de s able c alibr é ar r ondi jus qu’en haut des f ibr es
ou moquet t es ( f ) s ous f or me de r ouleaux qui doiv ent êt r e per méables et s éc her r apidement . Les r ev êt ement s ne doiv ent pas pr ov oquer de

8,23 m r ebonds aléat oir es de la balle ; leur t olér anc e de planéit é es t inf ér ieur e à 4 mm à la r ègle de 2 m et les f las hes ne doiv ent pas pr ov oquer de

Brique pilée
r et enue d’eau.

2e couche d’enrobé Revêtement


calcaire
U Mousse Peinture de surface Résine coulée en place bitumineux à chaud
0/2 mm
H filet : 0,60 à 0,80 m
18 m 50 cm 60 cm
d Dimensions du court d’apprentissage intermédiaire e Raquettes f Balles
Les di m ens i ons du c our t de m i ni t enni s ( g) s ont i ns pi r ées du c our t de j eu de s i m pl e.
El l es per m et t ent l ’ adéquat i on ent r e l a t ai l l e du t er r ai n et l a t ai l l e de l ’ enf ant .
alle en Mâchefer
Quat r e t y pes de r aquet t es ( h) et 2 t y pes de bal l es ( i ) s ont ut i l i s és .
gravillons ou équivalent
concassés
Fondation 1re couche d’enrobé
Drain Fondation bitumineux à chaud Drain Fondation
R

Géotextile drainante en grave G otextile drainante


Palette 43 cm a Surface en béton poreux b Surface en résine coulée sur place c Surface en terre battue
8,23 m Souple

Mousse
H filet : 0,50 m
12,80 m 50 cm 60 cm
g Dimensions du court de minitennis h Raquettes i Balles d Tapis caoutchouteux e Gazon synthétique sablé f Moquettes

382 383
ehcram aç
Espaces extérieurs, pâtures
Écuries
Une écurie est un bâtiment qui doit satisfaire aux conditions d’usage, d’entretien et d’hygiène Les c lôt ur es élec t r iques ( a) per met t ent de délimit er les pât ur es des c hev aux .

nécessaires au maintien en intérieur des chevaux ou des poneys. Elle est constituée de box dans lesquels L’élec t r if ic at eur peut êt r e aliment é par le r és eau ou par bat t er ie. Pour des c hev aux ,

le cheval est libre, de stalles où il est attaché la tête vers le mur et séparé des autres par une cloison
deux f ils de c lôt ur e s ont s uf f is ant s , le pr emier à une haut eur de 0, 80 m et le s ec ond à
1, 40 m du s ol. Pour des poney s , l’ajout d’un t r ois ième f il à une haut eur de 0, 50 m es t

Comment latérale, ou de stabulations libres où plusieurs chevaux cohabitent. Une écurie doit pouvoir contribuer à néc es s air e. Les c hev aux r ec onnais s ent c es dis pos it if s et s e méf ient des f ils même s i

la santé des chevaux, mais également à leur docilité et à leur équilibre psychique. l’aliment at ion élec t r ique es t c oupée. Des is olat eur s ( b) per met t ent la f ix at ion des f ils
ou r ubans c onduc t eur s s ur les pot eaux ; des poignées is olant es ( c ) per met t ent de
maint enir l’élec t r if ic at ion des ouv er t ur es de l’enc los . Une s ignalis at ion doit êt r e
pos ée t ous les 50 m le long de la v oie publique. Un abr i de pât ur e ( d) per met au

Implantation et dimensions
c hev al de s e pr ot éger du v ent ou du f r oid.
b Isolateur c Poignée isolante
Électrificateur Couverture en bardeaux
Poteau de clôture Panneau de Fil ou ruban conducteur bitumés ou de bois
Les éc ur i es s ont i m pl ant ées de m ani èr e à êt r e aér ées m ai s à
l ’ abr i des c our ant s d’ ai r . El l es doi v ent êt r e or gani s ées , dot ées
signalisation
d’ une i s ol at i on t her m i que, d’ un s y s t èm e de dr ai nage, d’ un
éc l ai r age et de v oi es d’ ac c ès . El l es doi v ent êt r e j udi c i eus em ent 2,50 m
r el i ées aux es pac es de s t oc k age, à l a s el l er i e, aux m anèges et
Croupe Hauteur 1,40 m
Isolateur
paddoc k s et à l ’ es pac e de s t oc k age du f um i er qui doi t êt r e s i t ué
dans un endr oi t i s ol é ( a) . La pent e des s ol s des bât i m ent s , 1,64 m au garrot
m anèges et c ar r i èr es doi t êt r e i nf ér i eur e à 10 % . La s ur f ac e et
1,67 m 1,77 m Piquet de terre 0,80 m
l a haut eur des bât i m ent s , c i r c ul at i ons et es pac es de t r av ai l es t
c al c ul ée en f onc t i on de l a t ai l l e et du nom br e de c hev aux ( b) .
Les di m ens i ons s ont r appor t ées à l a haut eur au gar r ot ( HG) . 0,50 m
1,77 m 0,90 m
Stockage Stockage Dimensions d’un cheval monté
foin et nourriture Largeur de passage l 0,60 m 3e fil pour les poneys
paille Fumier granulés Point de contact
Équidé Hauteur au garrot (HG) Largeurs l des passages : a Clôture électrique Ossature en bois Bardage en bois
- chevaux : 1,20 m d Abri de pâture
Écurie Cheval 1,67 à 1,80 m - poneys : 1 m
Largeur des couloirs
Manège Paddock Poney B 1,45 m permettant au cheval
extérieur Sellerie Terrain Shetland 0,90 m de faire demi-tour : Van pour le transport des chevaux Sellerie
ou couvert Pâture 2 × l, si possible 3 m
Hauteurs au garrot Couloir (≥ 2 × l) Largeurs de passages et couloirs Les v oies d’ac c ès aux éc ur ies Les équipement s du c av alier et du c hev al ( a) s ont

a Liaisons fonctionnelles avec l’écurie b Dimensions des espaces pour chevaux et cavaliers doiv ent t enir c ompt e de l’enc ombr e- r angés dans un loc al pr opr e, s ec et bien aér é
m e n t e t d e l a m a n oe u v r e d e s v a n s appelé s eller ie où s ont s t oc k és également les
at t elés ( a) néc es s air es au t r ans por t gr ais s es et pr oduit s d’ent r et ien des c uir s . Les
des c hev aux . I ls s ont à une ou s elles , les c ouv er t ur es ( b) et les br ides ( c ) s ont
plus ieur s plac es ( b) et s ont équipés plac ées au- des s us du s ol s ur des s uppor t s et
Box pour un cheval d’une r ampe. Les c ouc hes c ons t it u- pat èr es f ix és aux mur s .
Bombe
Veste d’équitation
t iv es des v oies d’ac c ès , génér ale-

Un box ( a) es t un es pac e f er mé dans lequel un c hev al v it s eul s ans êt r e


ment en gr av e c alc air e c ompac t ée
r ec ouv er t e d’un enduit s uper f ic iel
Selle Rênes Bride
at t ac hé. Un c hev al doit pouv oir manger du f our r age, s e r et our ner , s e c ouc her
libr ement et pas s er la t êt e à l’ex t ér ieur du box par le v olet haut de la por t e ( b)
Volet d’us ur e, doiv ent per met t r e également
Tapis de selle Cravache
le pas s age de v éhic ules agr ic oles
c oulis s ant e ou bat t ant e ( c ) . Un box doit êt r e f or t ement v ent ilé, s on s ol adapt é
1,5 HG lour ds pour l’appr ov is ionnement en Croupière éventuelle
(≥ 1,35 HG)
per met t ant un net t oy age f ac ile, s ans êt r e glis s ant . I l doit êt r e pour v u d’un
paille et en f our r age ains i que pour
éc lair age, d’un anneau d’at t ac he, d’un abr euv oir et d’une mangeoir e.
La t empér at ur e doit êt r e s t able et ne pas des c endr e en des s ous de Standard : l’enlèv ement du f umier . Les Rampe d’accès arrière
10 °C l’hiv er ni êt r e s upér ieur e à 18 °C l’ét é. 2,50 m 0,8 HG Battant m a n oe u v r e s d e d e m i - t o u r d e s v a n s

Ratelier à foin Cloison opaque : Standard : de la at t elés doiv ent pouv oir s e f air e en
Mors
Abreuvoir (h = 1,45 HG) 1,30 m porte une s eule mar c he ar r ièr e. Une air e

Sous-ventrière
(h" = 1/3 HG) Épero
plane et s uf f is amment s pac ieus e
- chevaux : h = 2,40 m as s ur e la s t abilit é du v an et de la
- poneys : h = 2,20 m r ampe pendant la mont ée et la Botte
des c ent e des c hev aux .
Étrier
b Ouverture Attelage Éclairage zénithal
h’’ Petit côté du box Imposte 1,70 m
h Volet
a Équipement du cavalier et du cheval
Voiture + remorque
m 01,1 à 09,0

Ferrures Selle Bride Bridon


Largeurs du petit côté de protection Flèche Tapis Sous-
h’ (≥ 1,5 HG) ventrière
2,30 m 45
- chevaux : 2,50 m Porte
- poneys : 2,20 m Barrière 57
séparative
m 05,1 à 03,1

Équidé Surface du box (m2) 45 105 84 45


Cloison ajourée : Cheval 11,2 50
(h’ = 1,30 HG) Barreaudage 42
- chevaux : h’ = 1,80 m métallique Poney B 8,5 20
- poneys : h’ = 1,60 m Shetland 4 3,20 m Rampe 8
Porte coulissante 1,20 à 1,30 m d’accès arrière (cotes en cm) 22 14
a Box pour un cheval (surface ≥ (2 × HG)2) Surface du box et dimensions minimales du petit côté c Porte battante a Van attelé 2 places b Van 2 places côte à côte b Selle et couverture c Brides et sous-ventrière
384 385
ehcram aç
Typologie des monuments funéraires
Monuments funéraires
Le monument funéraire, appelé aussi la « dernière demeure », est souvent à l’image de la vie du défunt Les élément s des monument s ( a) qui c ons t it uent les t ombes s ont r éalis és en pier r e Stèle
(simple, sophistiqué, décoré ou non, etc.). Il n’est pas obligatoire mais il matérialise la sépulture et permet nat ur elle ( gr anit , pier r e c alc air e, mar br e, gr ès , et c . ) . Sont dis t ingués :

Stèle
aux proches de se recueillir. Quel que soit le choix du défunt ou de son entourage, inhumation ou
- la s emelle, qui s er t d’as s is e ( s es dimens ions dépas s ent c elles de la c onc es s ion) ;
- le s oubas s ement , qui délimit e et r éhaus s e l’ouv r age ( s es dimens ions s ont au

Comment crémation, c’est la commune qui veille à l’octroi et au renouvellement des concessions et qui en fixe les max imum égales à c elles de la c onc es s ion) ;
Tombale
dimensions et l’implantation dans le cimetière. - la t ombale ou dalle, qui r ec ouv r e t out ou par t ie de la s épult ur e ;
- la s t èle ( b) , élément v er t ic al qui r eç oit génér alement les ins c r ipt ions .
Tombale Soubassement
Tombale à dos d’âne Semelle
Semelle
Dimensions et implantation des sépultures

CNMTC te GFP sèrpa’D


Un nouv eau c imet ièr e, implant é hor s z ones inondables , doit êt r e pour v u d’un par k ing et s i pos s ible
Déchets Tombes Stèle Caveau
ac c es s ible par les t r ans por t s en c ommun ( a) . I l es t div is é en z ones délimit ées par des allées Scellement
Goujon
r ec t ilignes ( b) . Apr ès une c r émat ion, les c endr es ( c ) s ont :
- c ons er v ées dans l’ur ne c inér air e, qui peut êt r e inhumée dans une s épult ur e, dépos ée dans une
Entrée Allée Allée
c as e de c olumbar ium ou s c ellée s ur un monument f unér air e à l’int ér ieur d’un c imet ièr e ; principale secondaire
- dis per s ées dans un es pac e aménagé à c et ef f et dans un c imet ièr e ( jar din du s ouv enir ) .
Soubasse ent Soubasse ent Soubassement
La t aille des s épult ur es doit êt r e homogène ; elle es t impos ée par le r èglement du c imet ièr e ( d) .
Point d’eau Tombes Semelle Vue en coupe
1à2m Haie séparative a Monument avec tombale à queue de billard b Monument avec stèle à doucines Détail de l’assemblage d’un caveau
stèle/soubassement
a Schéma fonctionnel d’un cimetière
1à2m 100
eriadnoces eéllA

Circulation des véhicules et des piétons


Allée secondaire
Dispersion en pleine nature Portage du cercueil
ou dans un jardin du souvenir
Les allées pr inc ipales ( a) doiv ent per met t r e le pas s age des v éhic ules f unér air es et

5 5 des engins ut ilis és pour le c r eus ement et la c ons t r uc t ion des t ombes . Les allées

Allée secondaire 200 s ec ondair es ( b) per met t ent la c ir c ulat ion des per s onnes ains i que des per s onnels
des pompes f unèbr es et des por t eur s de c er c ueils . Elles s ont s t abilis ées par une

1à2m 180 × 90 c ouc he de pier r es c alc air es et r ec ouv er t es d’un gr av illon lav é.

5 sépultures en rangée Cheminement Cheminement 250 Habillage périphérique


pour deux rangées entre rangées du soubassement Monument
Dépôt d’une urne dans un

uorT
etteceR
columbarium collectif 5

ellemeS
ou dans un cavurne Soubassement Soubassement
Caveau Caveau 5,00 m
140 1à2m ,20 m
Véhicule
Semelle : 140 × 250 b Allées secondaires a Allées principales 2,50 m
Inhumation dans la sépulture, Recette de pose : 100 × 200
dans un momument mixte Lit de pose : 10
2 sépultures isolées Groupe de 10 sépultures En arc de cercle ou scellement sur un monument existant Trou de pose : 80 × 180
Gravure Plantations
d Exemple de dimensions
b Exemples d’implantation de sépultures c Cendres et urnes funéraires d’une concession (cm) Des haies et bos quet s de plant es
La gr av ur e des pier r es t ombales es t r éalis ée méc aniquement en
at elier ou au c is eau dir ec t ement s ur s it e av ant mis e en peint ur e. per s is t ant es s t r uc t ur ent l’es pac e des
Les c ar ac t èr es à empat t ement s ont pr iv ilégiés pour leur es t hét is me. c imet ièr es . Le f leur is s ement des
t ombes implique la pr és enc e de point s

Fouilles et caveaux d’inhumation d’ar r os age, de poubelles et de bac s 110 cm


pour les déc het s v er t s plac és dans un

La mis e en t er r e du c er c ueil ( a) s ’ef f ec t ue dans une f os s e c r eus ée en pleine t er r e ( b) ou dans Dalle extérieure loc al pr év u à c et ef f et .

un c av eau en bét on ( c ) qui peut êt r e or ganis é en ét ages ou en t ir oir s ( d) . Pour les f os s es et les Plantes persistantes 60 cm
c av eaux , la légis lat ion impos e un es pac e v ide des t iné à la v ent ilat ion des gaz ent r e le des s us Semelle Motte 75 cm
du der nier c er c ueil inhumé et le niv eau du s ol de l’allée.

Bac à déchets verts (240 l)


Monument Vide
Semelle sanitaire
Gravure mécanique Terreau Couche drainante
Hauteur Deuxième
m 00,1 m 05,0 m 05,0

Simple Double case


libre
Niveau Gravure manuelle au ciseau
2 Dalle
Niveau intérieure
1 Première
À tiroirs, simple À tiroirs, double case Cercueil
Cerc eils
a Descente du cercueil dans une fosse b Fosse en pleine terre d Organisation des caveaux c Composants d’un caveau Mise en peinture Rendu final Fleurissement d’une jardinière Point d’arrosage à consigne

386 387
Références – Bibliographie
Références normatives Plâtrerie
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Fondations
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Cuvelages
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Maçonnerie
Enduits, liants hydrauliques
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Enduits projetés
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Béton armé 

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Grands panneaux nervurés
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Constructions en bois
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Ouvrages en béton 
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Construction métallique
Fumisterie 
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389
Références – Bibliographie Références – Bibliographie

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Fermetures Bardages 
 Gaz

 Revêtements souples 
 Étanchéité des façades 
Assainissement
   
 
Ouvrages divers d’aménagement intérieur Revêtements de sol coulés
     

Étanchéité des toitures 



           

Menuiserie
 Chauffage

       
 Parements de façade rapportés

 


 

 Planchers surélevés
Vitrerie − Miroiterie 
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        
  


       
Couverture  Plafonds suspendus


 
 

 



Joints 
 Revêtements minces

 

 
 
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Isolation thermique 
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  Ventilation
 
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 
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
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
          
Plomberie tion
  
 tion


Parquets  Références bibliographiques
  
Espaces extérieurs
   
 
 Ouvrages en béton
  64 p.

  
       
   Sécurité des aires de jeux
  174 p.


Revêtements durs  Shakes et Shingles en Western
   Red Cedar

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Références – Bibliographie Références – Bibliographie

    Traité de construction       La Préservation du bois dans les bâtiments 
durable Technique du bâtiment  
700 p. e  Complément 

Construire en CLT technique non paru au 


  Construire des bâtiments accessibles aux
 personnes handicapées  Vocabulaire illustré de la construction

Documentation
 e

Construire ou rénover            La Maison sur mesure   
     
sa maison Complément technique e
3 

Techniques de la gestion et de la  Règles profession-        
distribution de l’eau        nelles de construction en paille - Règles CP 2012 
 Complément technique e
3        
Pratique des VRD et aménage-   Rénover et réhabiliter les copropriétés  
ment urbain       Comprendre simplement l’acoustique des bâti-  
e
2  ments       Entretien, rénovation, réhabilitation des bâtiments
 Assainissement autonome  3e 
Sites Internet
  
Gestion différenciée écologique des
Complément paysages, parcs et jardins Sécurité incendie 
technique   
Installations solaires photovoltaïques   Cahier des règles professionnelles des couvertures en 
  Complément technique  
e
bardeaux de bois 

 Guide Veritas des techniques de la construction   Le Ravalement

   Végétalisation extensive des terrasses et 
 
toitures
Guide des techniques de construction durable Autres sources 
Complément
 
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  La Technique du bâtiment existant   
 Complément
 
technique


Complément
Complément technique
technique
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Complément
Bâtir en paille
technique
102 p.
   Accessibilité des bâtiments aux personnes

handicapéese
Complément technique

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Initiation à la charpente 


  Complément technique  


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Concevoir et construire
       
en acier
 Complément technique  
  Façades légères en détail

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Complément technique         
Complément technique
      
Complément technique         
Complément technique
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  Complément technique    Les Éléments des projets de construction
 11e

392 393
Index
A 
󰄶 
󰄶 

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󰄶 
 󰄶 
343
 
󰄶 
󰄶   

󰄶   


󰄶   
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󰄶   󰄶 
󰄶   󰄶 
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󰄶  d’arrosage

115
Appui 
󰄶 
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 󰄶 
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󰄶 
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 󰄶  
  
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶 

395
Index Index

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󰄶   󰄶    󰄶 
󰄶  Barrière 󰄶   󰄶  
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󰄶  󰄶   󰄶  
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󰄶  󰄶 
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󰄶  
  󰄶  
󰄶  󰄶 
󰄶   󰄶  
󰄶  
󰄶    󰄶 
󰄶  
󰄶   󰄶 
󰄶  
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󰄶  
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42 󰄶 
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197

B
󰄶  
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197  
 󰄶  󰄶 
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󰄶  
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 
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  󰄶   Ballon de production
󰄶  
󰄶  󰄶  d’eau chaude
 󰄶 
󰄶  󰄶   
 
294 󰄶 
󰄶  
󰄶  197 
 󰄶  
󰄶   󰄶 
󰄶   
󰄶   󰄶 
163 󰄶 
󰄶   󰄶 
󰄶  
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221 󰄶  󰄶  󰄶 
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396 397
Index Index

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󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  125 󰄶 
 󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 des devantures et enseignes
󰄶  󰄶  󰄶   

󰄶  󰄶   󰄶  󰄶 

󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
 
󰄶  󰄶   󰄶 
 Dispositif de connexion
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  luminaire 
󰄶  󰄶  
󰄶   󰄶 
󰄶  󰄶  
󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  
 󰄶 
󰄶 
󰄶  󰄶   󰄶 
󰄶  
   󰄶 
 Drainage
󰄶  
󰄶    Production d’eau chaude
 󰄶 
󰄶  󰄶   
󰄶  󰄶 
󰄶    
 󰄶 
󰄶    󰄶  
󰄶 
  󰄶   󰄶  
  󰄶   󰄶  
 󰄶  󰄶   󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶    󰄶 
󰄶   204  󰄶 

 󰄶  󰄶   
󰄶 
󰄶  󰄶  159 󰄶 
󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶  196

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󰄶 
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󰄶  󰄶 
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Devanture  󰄶 
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󰄶  󰄶  󰄶 
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󰄶  
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  
󰄶  󰄶  󰄶 
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
 󰄶  󰄶  
󰄶  
 󰄶  󰄶  
󰄶  󰄶 
 󰄶  󰄶  
 󰄶 
 115  
󰄶  
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󰄶  󰄶 
󰄶   󰄶 
  󰄶 
󰄶  󰄶   󰄶 
󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶   
󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶    󰄶 
󰄶  󰄶  112  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  Mesures

398 399
Index Index

  󰄶  󰄶  󰄶  


󰄶  󰄶  113 󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
Enduit 󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶   󰄶  󰄶  󰄶 
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󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 

󰄶  󰄶   󰄶  󰄶 

󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  

󰄶  󰄶  󰄶 

F
 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 

 󰄶  󰄶 
 
 
󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶   Gousset
  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶 
 󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶 
 󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶 
Entrait  󰄶  
󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  
 󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  Foudre
 
󰄶  Essai 󰄶  󰄶 
 
󰄶  󰄶  󰄶  271
 
󰄶  󰄶 in situ 󰄶  󰄶 
 
   
 
󰄶   󰄶  󰄶 
󰄶  
󰄶   󰄶  󰄶 
 
  󰄶  󰄶 
󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶   
󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶   Combles
󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶  
󰄶  󰄶  
󰄶  󰄶  
Entrevous 󰄶  Fissure 󰄶 
󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 

Gaine technique du logement
󰄶  󰄶  
󰄶  
󰄶  
󰄶    
󰄶  


G
󰄶  



󰄶 

327



H
󰄶   
 
󰄶   
 

  
 
 
󰄶  󰄶 
 
󰄶  󰄶  Fond 󰄶 
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400 401
Index Index

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󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  Maison à ossature bois
󰄶  󰄶   󰄶 
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󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  
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󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶 
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󰄶 
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󰄶  
󰄶  
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 󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  
󰄶   󰄶 
󰄶  
󰄶   󰄶  
󰄶  
󰄶  󰄶  
󰄶  
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󰄶 
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󰄶  󰄶 
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󰄶  󰄶 
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󰄶 
 󰄶  󰄶   
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 󰄶     

󰄶  Interrupteur    


󰄶  󰄶  󰄶  󰄶    
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Système d’arrosage 󰄶  󰄶 
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󰄶  󰄶 
󰄶   󰄶  󰄶 
 󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶 
115 󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  
 󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶     󰄶 
󰄶 
󰄶     󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶   󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶   󰄶  󰄶  󰄶 

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󰄶  󰄶    󰄶 
󰄶    Mesures 󰄶 
󰄶  󰄶   󰄶 
󰄶 

󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶 
󰄶   󰄶 
  󰄶 
󰄶   󰄶  󰄶 
󰄶 
󰄶   
 󰄶  󰄶 

M
󰄶  
󰄶   󰄶  󰄶 
󰄶   
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  
󰄶  󰄶   󰄶 
 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  Bois lamellé-collé 󰄶   󰄶 
󰄶  󰄶   󰄶   󰄶 
󰄶  113 Bois 󰄶   
󰄶  󰄶  lamellé-croisé  󰄶  󰄶 

402 403
Index Index

󰄶   󰄶  󰄶   


󰄶   344 󰄶    
󰄶    󰄶  󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 

󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
 
󰄶   󰄶  󰄶  󰄶 

󰄶  󰄶  
 󰄶 
 
  󰄶  󰄶 
󰄶   󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶 
󰄶   󰄶  󰄶 
󰄶  
󰄶   󰄶  󰄶  󰄶 

󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 

 󰄶  󰄶  󰄶  
339
 󰄶  󰄶  
 

N
 󰄶  
 
󰄶  
 󰄶 
 󰄶 
󰄶   󰄶 

 󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
 󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶   Installation 󰄶 
󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  sanitaire 󰄶 
󰄶   󰄶 
󰄶  󰄶  
Niveau 󰄶 
󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶 
󰄶 
󰄶    
󰄶  󰄶 
  Personne à mobilité réduite 󰄶 
 󰄶 

 󰄶 
󰄶   󰄶 
 󰄶 
  󰄶  
 󰄶 
󰄶   Jardin 󰄶  
 󰄶 
󰄶  204 󰄶 
  󰄶 
 󰄶   󰄶 
󰄶 
󰄶   
 󰄶 
󰄶 
197  
󰄶  󰄶  
󰄶   󰄶 
󰄶  󰄶 
󰄶 
󰄶   󰄶 
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󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  
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149 󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶 
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󰄶   󰄶  
󰄶   󰄶 
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󰄶  󰄶 
 󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶 
 󰄶   󰄶 
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󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶 
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󰄶 
󰄶  󰄶 
󰄶   
󰄶  󰄶  
 󰄶  󰄶 
󰄶   
󰄶  

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󰄶  󰄶 
Fenêtre 󰄶 
󰄶   󰄶  󰄶  

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
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󰄶 
󰄶 
󰄶 


Pompe à chaleur 󰄶  󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 

404 405
Index Index

󰄶     󰄶  󰄶 


󰄶    󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶     Aire de 󰄶  󰄶 
 stationnement 󰄶  󰄶 
 
 󰄶  󰄶  
 
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  
󰄶  205 󰄶 
 󰄶  󰄶 
  
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󰄶   󰄶  
󰄶 
 󰄶   
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󰄶  
󰄶    
󰄶  
󰄶  󰄶  
  
 󰄶  
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󰄶   
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196 
 Toiture 󰄶 
󰄶  
 󰄶  
󰄶   
󰄶  󰄶  󰄶 
  
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶    󰄶  󰄶 
󰄶  
339 󰄶  󰄶 
󰄶 

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󰄶  
 󰄶 

󰄶  
  
 
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 󰄶 
󰄶 

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󰄶  󰄶 
 
󰄶   󰄶 
󰄶  
󰄶   󰄶 
 󰄶 
󰄶 des terrains de tennis  󰄶  Traverse
󰄶   󰄶  󰄶 
󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  

T
274 
󰄶  󰄶  
󰄶   󰄶 
󰄶  
󰄶   󰄶 
󰄶   󰄶      
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󰄶   77
Radiateur 󰄶  
  󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶   
󰄶  󰄶  
󰄶   󰄶 
󰄶  󰄶  󰄶 
󰄶  󰄶 
 󰄶   
󰄶  󰄶  
  󰄶 
  
  
  󰄶  󰄶 
 
󰄶  󰄶  󰄶 
 󰄶 

󰄶  󰄶  
󰄶   
󰄶   
󰄶   
󰄶  󰄶  󰄶 
  󰄶 
󰄶  204 󰄶 
 󰄶    󰄶  󰄶 
 󰄶    󰄶  󰄶 
 177    󰄶 
 󰄶   Terrasse 󰄶  󰄶  
   󰄶   󰄶 

406 407
Index

 󰄶  


  󰄶  󰄶 
 󰄶  󰄶 
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112 󰄶  
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󰄶 
󰄶  󰄶 
󰄶 
󰄶  
󰄶 
󰄶   󰄶 
󰄶 
 Ventilation mécanique 󰄶 
󰄶 
contrôlée 󰄶 

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󰄶 
󰄶  󰄶 
󰄶 
󰄶  
󰄶 
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󰄶 
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󰄶  󰄶 
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󰄶  󰄶  
 󰄶  

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