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Version définitive
Avril 2019
SOMMAIRE
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................ 4
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... 8
LISTE DES GRAPHIQUES ................................................................................................ 11
LISTE DES CARTES ........................................................................................................... 11
INTRODUCTION................................................................................................................. 12
PREMIERE PARTIE : ETAT DES LIEUX/BILAN DIAGNOSTIC DE LA
COMMUNE DE OUARGAYE ............................................................................................ 15
I. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES DE LA COMMUNE ....................................... 16
1.1. Localisation et données administratives ......................................................... 16
1.2. Organisation administrative ................................................................................ 17
1.3. Milieu physique et naturel .................................................................................. 18
II. MILIEU HUMAIN .......................................................................................................... 24
2.1. Caractéristiques démographiques de la commune de Ouargaye ........................ 24
2.2. Dynamique de la population ............................................................................... 28
III. ORGANISATION SOCIALE ....................................................................................... 29
3.1. Organisation du pouvoir politique ...................................................................... 29
3.2. Place et rôle de la femme .................................................................................... 31
3.3. Associations et groupes socioprofessionnels ...................................................... 33
3.4. Valeurs sociales .................................................................................................. 33
IV. SECTEURS SOCIO-ECONOMIQUES .................................................................. 34
4.1. Secteur de l’éducation et de la formation ........................................................... 34
4.2. Secteur de la santé .............................................................................................. 42
4.3. Secteur de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement ............................. 44
4.4. Secteur du travail, de l’emploi et de la protection sociale .................................. 47
4.5. Secteur des productions agro-sylvo-pastorales ............................................... 49
4.6. Secteur des infrastructures de transport, de communication et d’habitat ........... 60
4.7. Secteur du commerce et des services marchands ............................................... 61
4.8. Secteur de la culture, des sports, des loisirs et du tourisme................................ 63
4.9. Secteur de la défense et de la sécurité ................................................................ 65
4.10. Secteur de la gouvernance administrative et locale .......................................... 66
Afin de prendre en charge les compétences transférées aux CT, les conseils élus se dotent de
Plans locaux de développement (PLD). En effet, aux termes de la loi portant CGCT au Burkina
Faso, les CT qui sont des subdivisions du territoire dotées de la personnalité juridique et de
l’autonomie financière ont entre autres domaines de compétence, "le développement
économique et la planification". Dans ce sens, elles élaborent et exécutent leurs politiques et
plans de développement conformément à la loi. En rappel, le Plan communal de
développement (PCD) est un guide d’actions qui résultent de réflexion concertée entre les
différents acteurs de développement agissant au niveau du territoire communal. Il détermine
pour cinq (5) ans, l’ensemble des actions prioritaires retenues par les acteurs à la base dont la
mise en œuvre doit permettre de promouvoir un développement socio-économique durable de
la commune. Il convient d’ajouter que les PLD doivent être en cohérence avec le référentiel
national de développement défini par le Gouvernement.
S’agissant de la commune de Ouargaye, il faut rappeler qu’elle a élaboré son dernier PCD en
2008 et celui-ci est arrivé à échéance en décembre 2013. Depuis lors, la commune a fonctionné
sans référentiel local de développement valide. Afin de corriger le pilotage à vue du
développement, le Conseil municipal issu des élections de 2016 avec à sa tête, le Maire a
décidé de procéder à l’élaboration d’un nouveau PCD afin de permettre à la commune de
disposer d’un référentiel de développement consensuel pour les cinq (5) prochaines années.
Il convient de rappeler que l'objectif général de la mission était d’apporter un appui technique
à la commune de Ouargaye afin qu’elle se dote d’un nouveau PCD consensuel et opérationnel,
cohérent avec le PNDES et prenant en compte les thèmes émergents et transversaux que sont
le genre, le Changement climatique (CC), le Développement durable (DD), l’économie locale,
le VIH-SIDA, les questions de population, les droits humains, etc.
2. Démarche méthodologique
La démarche méthodologique utilisée pour aboutir à la présente version définitive du PCD a
été suffisamment participative. Elle est passée par cinq (5) principales phases que sont (i) la
phase préparatoire, (ii) la phase de démarrage, (iii) la phase de diagnostic, (iv) la phase de
planification et de rédaction du plan et (v) la phase de validation du plan.
Concernant la phase préparatoire, elle a comporté cinq (5) étapes à savoir (i) l’étape de
développement de l’initiative de planification, (ii) l’étape de constitution de l’équipe de
planification, notamment la mise en place de la structure de suivi (la commission ad hoc) et la
contractualisation avec la DREP_CES, (iii) l’étape de la structuration du milieu, (iv) l’étape
de l’organisation d’une campagne de communication et (v) l’étape de la tenue d’une réunion
de cadrage du commanditaire et la DREP_CES.
Par rapport à la phase diagnostic, elle a été à la fois technique et participative, et elle a comporté
quatre (4) étapes que sont (i) l’animation des séances de diagnostic participatif par grappe de
villages/secteurs, (ii) la collecte des données de base complémentaires auprès des Services
techniques déconcentrés (STD), des Projets et programmes de développement (PPD), des
Organisations non gouvernementales (ONG) et Associations de développement (AD) et (iii)
l’élaboration du rapport provisoire de synthèse diagnostique et (iv) la restitution du rapport
provisoire de synthèse diagnostic au cours de laquelle les membres de la commission ad hoc
ont adopté ledit rapport sous réserve de la prise en compte des amendements formulés .
Quant à la phase de validation du plan, elle a comporté deux (2) étapes essentiellement,
notamment : (i) l’adoption du PCD lors de la session du conseil municipal du 9 avril 2019 et
(ii) l’autorisation de mise en œuvre délivrée par le Haut-Commissaire de la province du
Koulpélogo.
Le présent PCD comprend deux (2) principales parties à savoir (i) l’état des lieux/bilan
diagnostic de la commune de Ouargaye et (ii) la planification des actions de développement.
La commune de Ouargaye fait partie des communes urbaines créées en 1996. Avec l’extension
de ses limites survenue en 2005, elle est composée de douze (12) villages et cinq (5) secteurs
(Cf. tableau n°1).
Tableau 1 : Liste des villages et secteurs de la commune
N° Secteurs/Villages Quartiers rattachés et hameaux de culture
administratifs
VILLAGES
1 BABAKOU Goumsin, Koulguiendé et Ouaringhin
2 BITTIN Natenga, Lounga, Tandaaga, Doumimi, Ouaringhin, Pouswakin,
Yarsablghin, Bogsalin et Tangonkin
3 BOUDOUGHIN Natenga, Yirané, Bourgonkin, Konessin, Kourdoghin et Guialguin.
4 DIMTENGA Natenga, Douré, Kouldjendin et Kiorin
5 KONGLORE Natenga, Boanghin, Naboudin, Ouarbila, Saaboitin, Yaarsambin,
Silmistenga et Bounoghin
6 KOGO Natenga, Silgtoékin, Dabomin, Tiraoghin, Kuilgéndé, Kougwakin,
Ramongsana, Tangonkin, Yarsin, Korghin et Zaolbin
7 KOUNDOGHIN Natenga, Koanghin, Boulghin,Yaogbèoghin, Tandaghin,
Yougtenga, Tanzinga, Pambokin et Yarkoughin
8 LERGHIN Natenga, Kuilkinssin, Bollin, Silmissin, Ganzourghou 1 et
Ganzourghou 2
9 MENE Natenga, Dapooré, Tandagonbrin, Lookin, Nabighin, Gonkin,
Yonnin, Piyaalma, Guibin, Wobghin 1, Wobghin 2, Bilpissi,
Bilzombré, Tarwobghin, Bannonghin, Lembollin, Mollin, Kolokin,
Kalinga, Tandaaghin, Yonrghin, Yergansin, Moganskoukin, Yarsin
et Yonrghin.
10 NABOUDIN Natenga, Yarnabin, Nanguds-Goghin et Zoalbin
11 NAGANGA Naganga-Natenga, Pouanaboulin, Yaguembéré, Ouaringin, Balmes,
Bougrebinghin, Banguembonghin, Zaplalin, Kampin, Zoumbrin,
Ziglin, Wétirin, Tirin, Koulpissin, Yamponé, Kionghin,
Kondambin, Goanghin, Ratéoghin, Bondouré, Koneyarsin,
Pagbtenghin, Rosin, Yambilimboanghin, Koudepéné, Songkabin,
Sounghin, Tibdin, Bobraghin, Namoaghin, Boukargané,
Mahamadin, Sougoudin et Gandaoghin
12 TESSOANGHIN Tessoanghin, Bagnandghin, Yarnaba et Bollin
1.3.1. Climat
La commune de Ouargaye est située dans la zone soudano-sahélienne, marquée par
l’alternance de deux (2) saisons à savoir :
Toutefois, il convient de noter que de petites variations sont enregistrées à l’intérieur de ces
deux (2) grandes saisons. On distingue en effet, une période transitoire froide et seche qui
s’établit entre décembre et février, une période de grande chaleur de mars à mai, une période
humide de juin à septembre et enfin une période chaude due à la chute de l’hygrométrie et à
l’augmentation de l’évaporation entraînée par la fin des pluies, d’octobre à novembre.
Les températures moyennes mensuelles tournent autour de 32°C. Les mois les plus chauds
sont ceux de mars et avril où les températures maximales varient de 39°C à 40°C. Les
minimales s’observent en saison froide (18°C à 20°C).
Les hauteurs de précipitations enregistrées au cours de ces dix (10) dernières années dans la
commune de Ouargaye sont comprises entre 604 et 1 057 mm d’eau par an. Le mois le plus
pluvieux est celui d’août. Au cours des dix (10) dernières années, (2009/2018), la moyenne
pluviométrique est de 854,83 mm. Cependant, la courbe pluviométrique interannuelle durant
cette période a évolué en dents de scie. L’année la plus arrosée reste 2012 qui a vu tomber
1 057 mm d’eau en cinquante (50) jours et l’année la moins arrosée, 2011, avec 604mm d’eau
en quarante-cinq (45) jours.
1.3.2. Relief
La commune de Ouargaye se situe sur des formations cristallines et présente un relief
monotone très faiblement ondulé. Avec une altitude qui varie entre 250 et 300 mètres, elle
présente un relief plat avec de petites collines éparses. Les élevations sont constituées de buttes
1.3.3. Hydrographie
Le réseau hydrographique est constitué des eaux de surface et des eaux souterraines.
Eaux de surface
La commune est sillonnée par une multitude de cours d’eau qui traversent la plus part des
villages. Les plus importants sont Pombdghin, Maasm et Koulouglé qui sont des affluents de
la Nouaho. En saison hivernale, ces cours d’eau débordent régulièrement de leurs lits et
stagnent dans les dépressions fermées. A partir de décembre, ils se réduisent à des chapelets
de mares, et il faut attendre le mois de mai pour constater une reprise de l’écoulement.
Quant aux plans d’eau artificiels, ils sont constitués de trois (3) retenues d’eau à vocation
hydro-agricole, pastorale et piscicole. Il s’agit :
Toutes ces retenues d’eau sont en très mauvais état et nécessitent par conséquent des actions
de réhabilitation.
1.3.4. Sols
Selon plusieurs études pédologiques, la commune est caractérisée par la présence de sols
ferrugineux tropicaux lessivés, de sols bruns eutrophes, de sols hydromorphes à pseudogley
d’ensemble et enfin de sols peu évolués d’érosion régosoliques et lithiques. Cette diversité des
sols permet une mise en valeur très variée, allant de l’agriculture, à l’élevage et à la foresterie.
Dans l’ensemble le terroir de la commune abrite cinq (5) types de sols à potentialités
agronomiques différentes :
les sols à texture sablo-argileuse portant les cultures de sorgho rouge et de riz ;
les sols à texture argileuse favorables aux cultures de sorgho rouge et de riz ;
les sols à texture sableuse abritant les cultures de sorgho rouge, de riz et de mil ;
les sols à texture sablo-limoneuse portant les champs de riz ;
les sols à texture sablo-gravillonnaire destinés à la culture du maïs, du sorgho rouge,
du mil et de l’arachide.
Au niveau de Ouargaye, les sols sont de plus en plus occupés par l’habitat au détriment des
activités culturales, suite au lotissement progressif que connaît le centre urbain de la commune.
La plupart des sols de la commune peuvent abriter les cultures de coton, de soja et de sésame
avec un important apport en fumure organique.
Certaines de ces grandes unités d’occupation sont perceptibles sur la carte d’occupation des
sols ci-dessous.
Carte 5: Occupation des sols
1.3.6. Végétation
La Commune de Ouargaye est localisée dans le secteur phytogéographique nord-soudanien
selon le découpage phytogéographique du pays fait par FONTES et GUINKO Sita (1995). La
forte pression humaine sur la végétation a conduit à des modifications du couvert végétal et à
sa répartition inégale. La végétation se compose essentiellement d’une savane peu boisée
présentant souvent un aspect très dégradé. Elle varie à certains endroits de la savane arborée à
la savane arbustive avec des galeries forestières le long des cours d’eau. La végétation naturelle
se dégrade au fur et à mesure qu’on s’éloigne des berges des cours d’eau.
Les principales espèces végétales rencontrées sont : Vitellaria paradoxa (karité), Parkia
biglobosa (néré), Adansonia digitata (baobab), Tamarindus indica (tamarinier), Combretum
sp (Combrétacée), Detarium microcarpum, Anogeissus leiocarpus (Bouleau d’Afrique)
Balanites aegyptiaca (dattier du désert), Accacia gourmaensis (le gommier rouge),
Sclerocarya birrea (le marula).
Les espèces prédominantes sont les espèces utilitaires comme : Butyrospermum parkii, Parkia
biglobosa, Tamarindus indica, Combretum micranthum, Piliostigma reticulatum.
La commune enregistre également des espèces exotiques telles que Mangifera indica et
Psidium goyava, plantées par les populations dans les bas-fonds et les concessions.
1.3.7. Faune
La commune de Ouargaye est pauvre en faune non seulement du point de vue des effectifs,
mais surtout de la diversité des espèces. Du fait de la très grande pression anthropique, du
braconnage et de la dégradation des refuges (défrichage, feux de brousse, etc.), l’on assiste à
une régression considérable de la ressource faunique. La faune résiduelle est essentiellement
composée de lièvres, d’oiseaux et de rares reptiles. La commune a un potentiel de poissons
assez important du fait de l’existence des points d’eau de Ouargaye, Tampané et Koukaye.
II. MILIEU HUMAIN
2.1. Caractéristiques démographiques de la commune de Ouargaye
Hommes Femmes
[80 & +]
[75 - 79]
[70 - 74]
[65 - 69]
[60 - 64]
[55 - 59]
[50 - 54]
[45 - 49]
[40 - 44]
[35 - 39]
[30 - 34]
[25 - 29]
[20 - 24]
[15 - 19]
[10 - 14]
[05 - 09]
[00 - 04]
Source : DREP-CES à partir des projections démographiques des communes du Burkina Faso de 2007 à 2020 (INSD)
100
74,73 75,65 73,19
80
54,38 57,01
60 49,07
35,55
40
20
0
Densité en 1996 Densité en 2006 Densité en 2019
Source : DREP-CES sur la base des données des RGPH de 1996 et de 2006 puis les projections démographiques des communes du Burkina Faso faites par l’INSD.
Il apparait que la densité de la commune augmente plus rapidement que celles de la région et
du pays de sorte que initialement inférieure à la valeur du niveau régional, elle lui serait
supérieur en 2019.
Mooré; 28,80%
Autres; 52,40%
Bissa; 8,60%
2.2.5. Religions
Les principales religions pratiquées par les populations de la province du Koulpélogo sont les
suivantes : la religion musulmane (73,6%), le catholicisme (16,5%), l’animisme (7,7%),
protestantisme (1,5%) et les autres (0,7%). Le graphique suivant présente la réparation de la
population de la province selon la religion pratiquée.
Catholique;
16,50%
Musulman;
73,60%
2.2.2 Mortalité.
Les données sur la situation de la mortalité dans la commune de Ouargaye ne sont pas
disponibles. Toutefois, les niveaux élevés des indicateurs sur la mortalité du niveau régional
laissent entrevoir la même situation dans la commune de Ouargaye.
Les valeurs des indicateurs sur la mortalité dans la région du Centre-Est sont largement
supérieures aux moyennes nationales comme l’atteste le tableau ci-dessus.
En ce qui concerne la migration interne, la commune constitue plus une zone de départ qu’une
zone d’accueil de migrants internes. Les départs se font vers les grandes villes telles que
Ouagadougou, Tenkodogo, Pouytenga et Fada N’gourma. Les arrivés sont dominés par les
travailleurs des administrations.
Il convient de noter que le pouvoir politique traditionnel est impliqué dans la recherche de
l’équilibre social de la cité. Dans la gestion des affaires de la commune, il est souvent consulté
pour des cas de litiges ou de conflits liés au foncier et aux successions (héritage). Le chef, les
sages et les notables (conseillers) constituent le tribunal coutumier, qui entend les
protagonistes avant toute décision. Les décisions arrêtées sont exécutoires. Aussi, en cas de
refus, les forces invisibles trancheront. Cette forme de gestion des affaires de la cité signifie
que le respect de la tradition demeure vivace au sein des populations.
La chefferie traditionnelle est très impliquée dans la gestion des affaires domaniales. Le chef
de village demeure une personne ressource de référence pour l’administration.
Sur le plan du pouvoir décentralisé, il faut rappeler que le Burkina Faso s’est engagé depuis
1991, dans un processus démocratique ayant abouti à une décentralisation de la gestion des
affaires locales, et à une communalisation intégrale du territoire. La décentralisation consacre
le droit des Collectivités territoriales (CT) à s’administrer librement et à gérer des affaires
locales en vue de promouvoir le développement à la base et de renforcer la gouvernance locale.
Ainsi, la commune de Ouargaye a élu un Conseil municipal avec à sa tête un Maire qui est
chargé de la gestion des affaires locales. Le premier Conseil municipal a été élu le 24
septembre 2000 et il comptait quinze (15) conseillers municipaux. Depuis la mise en place du
La femme dans la société Yaana, comme dans toute autre société, est objet d’union de deux
(2) familles. Sa fonction de reproduction est souvent vue comme sa raison d’être au sein de la
société. C’est pourquoi, le mariage est souvent précoce pour la jeune fille et lorsqu’elle atteint
un certain âge sans se marier, son entourage s’inquiète et s’indigne. Les mêmes inquiétudes
demeurent si la jeune fille n’a pas d’enfant après quelques années de mariage.
La commune abrite la maison provinciale de la femme située au secteur N°1. Cette institution
ne fonctionne pas et elle a plutôt été louée pour abritée la Direction provinciale en charge de
la jeunesse. Il convient de noter cependant qu’il n’existe pas de maison communale de la
femme à Ouargaye.
La situation des inégalités de genre rencontrées dans la commune de Ouargaye est présentée
dans le tableau qui suit.
Tableau 6 : Inégalités de genre rencontrées dans la commune
Type d’inégalités de Cause Action réalisée Difficulté Proposition de solution
genre rencontrée
Préférence du sexe Le sexe Sensibilisation Absence de Allocation de moyens
masculin masculin moyens financiers à la
perpétue le nom financiers DPFSNFAH pour
de la famille réaliser les actions de
sensibilisation
Charge du travail de la Prépare la jeune Sensibilisation Absence de Allocation de moyens
fille supérieure à celle fille pour son moyens financiers à la
du garçon futur foyer financiers DPFSNFAH pour
réaliser les actions de
sensibilisation
La femme n’a pas accès La femme est Sensibilisation Absence de Allocation de moyens
(sécurisé) à la terre étrangère et actions de moyens financiers à la
plaidoyer financiers DPFSNFAH pour
réaliser les actions de
sensibilisation
Source : DPFSNFAH, octobre 2018
Au plan économique, il faut noter que les femmes et les jeunes filles mènent diverses activités
en vue d’augmenter leur niveau de revenus et partant, améliorer leurs conditions de vie. Les
principales activités menées sont consignées dans le tableau suivant.
Tableau 7: Principales activités menées par les femmes et les jeunes filles de la commune
Activités Impact sur les conditions de la Difficulté Proposition de solution
femme et de jeune fille rencontrée
Petit Amélioration des conditions de la Insuffisance de Financement des AGR des
commerce femme et de la jeune fille moyens financiers femmes et jeunes filles
Elevage Amélioration des conditions de vie Insuffisance de Octroi des microcrédits,
de la femme et de la jeune fille moyens financiers formation
Tissage Amélioration des conditions de vie Insuffisance de Octroi de financement
de la femme et de la jeune fille moyens financiers
Couture Amélioration des conditions de vie Insuffisance de Octroi de financement
de la femme et de la jeune fille moyens financiers
Agriculture Amélioration des conditions de vie Insuffisance de Octroi des moyens
de la femme et de la jeune fille moyens financiers financiers et matériels
Source : DPFSNFAH, octobre 2018
En terme d’organisation, les femmes sont regroupées au sein d’un certain nombre de structures
faîtières qui interviennent principalement dans la production et la transformation des produits
agro-sylvo-pastoraux.
Il faut ajouter qu’il existe une coordination départementale des femmes chargées de contribuer
à la promotion des droits de la femme.
Aussi, faut-il noter que de nos jours, grâce à l’instruction et aux campagnes d’information et
de sensibilisation menées sur le terrain par les acteurs étatiques et non étatiques, le statut de la
femme connaît des mutations sensibles. Les changements opérés sont considérables. La femme
peut posséder son lopin de terre, pratiquer l’élevage, faire du petit commerce à son compte
Les faiblesses enregistrées dans la promotion des droits de la femme et de la fille nécessitent
la dotation de ressources financières et matérielles conséquentes au profit des structures
publiques et privées œuvrant afin qu’elles intensifient leurs actions sur le terrain.
Le constat d’ensemble au niveau du préscolaire c’est l’insuffisance des structures. Aussi, il est
observé un nombre élevé d’enfants à encadrer surtout en moyenne section, d’où le besoin de
réaliser des structures supplémentaires dans la commune.
Le personnel qui intervient au niveau du préscolaire est composé de quatre (4) personnes, dont
une femme.
La Circonscription d’éducation de base (CEB) de Ouargaye a été créée en août 1993 par arrêtée
N°93-84/MEBAM/SG/DEB, puis érigée trois (3) ans plus tard en Direction provinciale de
l’éducation de base et de l’alphabétisation (DPEBA), suite à la création de la province du
Koulpélogo. A la faveur de la communalisation intégrale du territoire, des CEB ont été créées
dans toutes les communes de la province, avec pour mission la gestion du secteur de
l’éducation de base par l’organisation pratique des activités d’éducation formelle et non
formelle. La commune de Ouargaye compte deux (2) CEB depuis 2013-2014.
Offre éducative
En matière d’offre éducative au primaire, la commune de Ouargaye dispose de nombreuses
infrastructures. Le tableau ci- dessous en fait l’état.
Paillote
Latrine
Cuisine
Forage
Banco
Bon
Mauvais
secteur
Dur
Babakou 01 00 03 00 03 00 00 00 00 01 01 00 00
Bittin 02 00 09 00 09 00 00 00 01 02 00 02 01
Boudoughin 02 00 05 00 05 00 00 00 01 02 01 00 02
Dimtenga 03 00 09 00 09 00 00 00 02 03 02 01 02
Koogo 02 00 06 00 06 00 00 00 02 08 02 00 02
Kongloré 03 00 11 00 11 00 00 00 02 02 02 01 01
Koundoghin 02 00 10 00 09 00 00 01 01 02 01 00 01
Lerghin 02 00 06 00 06 00 00 00 02 05 00 02 02
Ménè 02 01 12 03 15 00 00 00 02 11 02 04 02
Naboudin 02 00 06 00 06 00 00 00 01 08 00 03 02
Naganga 07 00 21 00 21 00 00 00 03 18 02 06 07
Secteur 1 03 00 13 00 12 00 00 01 02 04 05 01 02
Secteur 2 02 01 06 06 12 00 00 01 03 03 03 00 03
Secteur 3 03 00 15 00 15 00 00 00 01 15 01 00 03
Secteur 4 05 01 22 06 28 00 00 00 03 27 04 03 04
Secteur 5 01 00 06 00 06 00 00 00 01 01 06 00 01
Tessoaghin 01 01 03 06 09 00 00 00 02 10 03 00 02
Total
43 04 163 21 181 00 00 03 29 122 35 23 37
commune
Source : CEB n°1 et n°2 de Ouargaye, février 2019
La situation des écoles primaires est visualisée dans la carte qui suit.
Carte 7 : Situation des infrastructures d’éducation du préscolaire et du primaire
Effectifs d’élèves
Les effectifs des élèves de la commune ont évolué de manière croissante au cours des cinq (5)
dernières années. Au titre de l’année scolaire 2018-2019, les deux (2) CEB totalisent un effectif
de 6 904 élèves au niveau primaire, dont 45,64% de filles.
Tableau 13 : Evolution des effectifs d’élève de 2014 à 2019
Année Garçons Filles
Total
scolaire Effectif % Effectif %
2018/2019 3 753 54,36 3 151 45,64 6 904
2017/2018 3 590 55,6 2 864 44,4 6 454
2016/2017 3 326 57,8 2 431 42,2 5 757
2015/2016 3 005 56,6 2 305 43,4 5 310
2014/2015 2 703 55,4 2 178 44,6 4 881
Source : CEB n°1 et n°2 de Ouargaye, février 2019
Personnel enseignant
Le corps enseignant comprend des Instituteurs adjoints (IA), des Instituteurs certifiés (IC), des
Instituteurs adjoints certifiés (IAC), des Instituteurs principaux (IP). Les effectifs du personnel
enseignant de la commune sont présentés dans le tableau suivant.
Tableau 15 : Répartition des enseignants en classe par qualification et par sexe dans la
commune en 2018/2019
Enseignants
Qualification
Hommes Femmes Total
IP 5 1 6
IC 33 26 59
IAC 58 77 135
IA 14 04 18
Total 110 108 218
Source : CEB n°1 et 2 de Ouargaye, février 2019
Sur les 218 enseignants que compte la commune, les femmes représentent 49,54% du
personnel. Il faut noter que les IA relèvent des écoles privées franco-arabes.
Sur le plan de la qualification, les IAC sont plus nombreux, d’où un besoin en renforcement
des capacités à leur endroit ; ce qui devrait permettre d’améliorer la qualité de l’enseignement.
Autres indicateurs
Le tableau suivant montre les indicateurs de l’éducation primaire de la commune.
Tableau 16 : Indicateurs de l’éducation primaire de la commune de 2017/2018
Les indicateurs au niveau du primaire sont mitigés. Si le TBA est bien élevé, le TBS et le TNS
sont moyens et le TA est faible. Les faiblesses observées sont dues essentiellement à
l’analphabétisme et à la pauvreté des parents, au départ des enfants pour les sites d’or, mais
aussi pour les activités commerciales, pastorales et agricoles). On peut en déduire que les
parents inscrivent assez bien les enfants à l’école mais le niveau des abandons est bien élevé
dans la commune.
Ces établissements accueillent les admis au CEP issus des écoles primaires. Les effectifs sont
présentés dans le tableau qui suit.
Tableau 18 : Evolution des effectifs du post-primaire et secondaire de la commune 2012-
2018
NB : ND = Non Disponible
En ce qui concerne les résultats au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), le taux de succès
au niveau de la commune de Ouargaye en 2018 était de 40,79% contre 48,51% pour la région.
De 2013 à 2015, les taux de succès au BEPC de la commune sont restés supérieurs à ceux de
la région mais, depuis 2015 ce taux demeure en deçà du niveau régional. Cela s’explique par
La comparaison par sexe montre que le taux de succès des garçons a toujours été supérieur à
celui des filles sur la période.
Enfin, il convient de mentionner la présence des tradipraticiens qui apportent des appuis aux
populations. Les tradipraticiens sont organisés en association.
4.3.1. Environnement
4.3.1.1. Flore
La commune de Ouargaye regorge d’une végétation de type savane arborée avec une bonne
formation qui est modifiée par la pratique de l’agriculture itinérante et sur brulis. Les types de
Les Produits forestiers non ligneux (PFNL) exploités dans la commune sont les noix de karité,
les graines de néré, les fleurs rouges de kapokier, les feuilles du moringa, les gousses du
tamarin et les graines du Balanites aegyptiaca.
4.3.1.2. Faune
La faune est très rare dans la commune de Ouargaye. En effet, elle est alimentée en gibier à
partir des autres communes (Soudigui). Les ressources fauniques de la commune sont
constituées essentiellement de quelques caïmans, perdrix, lièvres, oiseaux. Au regard de la
forte menace qui pèse sur la faune, il faut envisager des actions en vue de la protéger.
Les principales faiblesses enregistrées au niveau de l’environnement sont la dégradation
continue des ressources naturelles, les effets néfastes du CC sur les activités agro-sylvo-
pastorales. A cela, il faut ajouter que la commune ne dispose pas de zone de production de
charbon.
En 2019, la commune compte sept (7) Bornes fontaines (BF) toutes fonctionnelles, cent vingt
et deux (122) forages tous fonctionnels. Partant des normes de 300 habitants par forage, le
nombre de Points d’eau modernes (PEM) est insuffisant pour porter le taux d’accès à 79%. Il
faut également noter que la nappe phréatique est difficile à trouver, donnant ainsi lieu à des
forages négatifs. Aussi, le réseau en milieu urbain est circonscrit à une petite superficie.
4.3.3. Assainissement
En matière d’assainissement, la commune compte des latrines tant familiales que publiques.
Au niveau des ménages, environ 31% des concessions de la commune disposent de latrines
dont 54% sont des latrines traditionnel. Au titre des lieux publics, il faut noter que la majorité
des écoles, des églises et des mosquées, des Centres de santé et le marché central possèdent
des latrines de type latrine améliorée à fosse auto-ventilée ou Ventilated improved pit (VIP)1.
Aussi, il faut noter que dans le cadre de la coopération décentralisée, la commune bénéficie
d’un appui pour la réalisation de cinq (5) latrines par an ; ce qui contribue à l’amélioration du
taux d’accès à l’assainissement.
Les principales faiblesses enregistrées au niveau de l’assainissement sont l’insuffisance de
latrines (familiales et institutionnelles) avec pour corollaire un taux d’accès à l’assainissement
faible, le mauvais état de certaines latrines, la persistance de la défécation à l’air libre, etc.
1
Plan stratégique d’assainissement (PSA) de la ville de Ouargaye, mars 2014
4.4.1. Emploi
Dans la commune, il y a des fonds qui accompagnent les jeunes et les femmes dans la mise en
œuvre d’Activités génératrices de revenus (AGR). Le tableau ci-dessous montre ces différents
fonds avec le public cible et les domaines d’intervention.
Tableau 29: Situation des fonds qui appuient les jeunes et femmes dans la commune de
Ouargaye
Intitulé Publics cibles Domaines Difficultés Propositions de
du fonds d’intervention rencontrées solutions
Opérateurs du -Agro-pastoral, -Faible -Renforcer la
secteur connaissance de synergie d’action
FASI -artisanat et
informel l’existence des (les CT, les
production ;
fonds par responsables des
-commerce et fonds et des
le public ;
prestation de structures
-faiblesse des
service. déconcentrées du
budgets alloués
MJPEJ) ;
Jeunes formés -Commerce ; aux fonds ;
aux métiers -augmenter la part
FAIJ -prestation de -supériorité de la du budget allouée
(18 à 35 ans)
service ; demande par
aux fonds ;
rapport à l’offre ;
-transformation -instaurer un
des produits. -insuffisance de
mécanisme pour
suivi des
Promoteurs -Agro-pastorale ; un meilleur suivi
bénéficiaires ;
des PME et de projets financés
FAPE -transformation ; -non par les fonds
jeune porteur
de projet -commerce ; remboursement
-Mettre en place un
des crédits
-BTP ; système
accordés par
contraignant pour
-artisanat. certains
le recouvrement
bénéficiaires
des crédits
accordés aux
bénéficiaires.
Source : DPJPEJ/Koulpélogo, novembre 2018
Afin de permettre aux jeunes et aux femmes de la commune de Ouargaye de tirer un meilleur
profit des fonds mis à la leur disposition, il s’avère important de renforcer la communication
à l’endroit des groupes cibles.
En somme, en dépit des diverses actions, les jeunes de la commune de Ouargaye font face au
sous-emploi et au chômage ; ce qui contraint certains à migrer vers d’autres contrées à la
recherche de meilleures conditions de vie.
4.4.2. Action sociale
Au regard de l’importance des groupes sociaux défavorisés sur le plan économique et social,
trois (3) groupes principaux ont été identifiés, et pour lesquels, il est impérieux d’intervenir. Il
s’agit :
du groupe de l’enfance ;
du groupe des marginalisés (jeunes dans la rue, handicapés, mendiants) ;
du groupe des femmes.
Avec l’urbanisation croissante de la ville et l’évolution du coût de la vie, ces groupes
défavorisés se retrouvent généralement dans une situation de dépendance vis à vis de la
communauté. Le besoin d’accroître la solidarité à l’endroit de ces catégories de personnes se
fait pressant. C’est pourquoi, la DPFSNFAH du Koulpélogo a entrepris un certain nombre
d’actions en direction de ces groupes avec pour objectif de réduire au minimum le nombre de
cas sociaux compte tenu de la précarité de leurs conditions de vie. Plusieurs stratégies et
instruments ont été utilisés dans ce sens.
Pour le groupe des femmes, les actions suivantes ont été entreprises :
la vulgarisation des droits de la femme ;
la réalisation de counselings, de causeries éducatives, de projections vidéo en
planification familiale ;
l’appui aux Groupement villageois féminins (GVF) pour l’élaboration de micro-projets
et la recherche de financement.
Pour le groupe des marginalisés, les actions suivantes ont été conduites :
l’appui aux handicapés : cette action a permis non seulement aux handicapés de
s’insérer dans la société ;
le soutien aux personnes indigentes à travers des secours alimentaires, par la réduction
ou l’exonération des frais d’hospitalisation ou de médicaments ;
l’encadrement des jeunes en difficultés : ce qui a favorisé la naissance de plusieurs
associations de jeunes servant de cadres de débats de leurs problèmes spécifiques ;
l’appui conseil aux membres des associations des personnes handicapées ;
l’appui aux personnes handicapées pour l’élaboration de microprojets et la recherche
de financement.
A ces actions, il faut ajouter celles d’autres partenaires. En effet, dans le cadre du parrainage
de Zood-Yondo (entre la ville de Fougères en France et Ouargaye), il est assuré la prise en
charge de 180 enfants vulnérables, ainsi que l’appui en vivres aux écoles pour les cantines
scolaires.
Il y a également le Projet Filets sociaux "Burkin naong saya" qui intervient dans la réduction
de la pauvreté des ménages. Il s’agit pour ledit projet de contribuer à l’amélioration de
l’éducation, la santé et la nutrition des enfants en appuyant les ménages vulnérables par du
cash transfert et des activités d’accompagnement communautaire.
Enfin, il faut noter que Ouargaye dispose d’un Plan d’action communal (PAC) en matière de
lutte contre la traite et les autres Pires formes de travail des enfants (PFTE) élaboré en 2017.
4.5. Secteur des productions agro-sylvo-pastorales
4.5.1. Agriculture
L’agriculture constitue la plus importante activité de production dans la commune. Elle est
essentiellement orientée vers la subsistance et est fortement tributaire des pluies.
L’agriculture pratiquée par la population de la commune est dominée par les cultures pluviales
à travers un système d’exploitation extensif.
4.5.1.1.Typologie des sols cultivables
Les rendements des différentes cultures sont liés à la nature et à la qualité des sols. Les sols
les plus rencontrés dans la commune sont les sols ferrugineux tropicaux, les sols bruns
eutrophes tropicaux et les sols hydromorphes rencontrés dans les bas-fonds, favorables à la
culture du riz.
Les types de sols présents dans la commune permettent la culture de plusieurs spéculations,
dont les principales sont le mil, le sorgho, le maïs, le niébé, le coton et l’arachide. Cependant,
l’on constate un niveau de dégradation avancé des sols ferrugineux tropicaux et bruns
eutrophes tropicaux dû à la surexploitation sans amendement. Quelques techniques de
récupération et de restauration des sols sont nécessaires.
4.5.1.2.Système de production dans les aménagements et hydro-agricoles
La commune de Ouargaye compte sept (7) bas-fonds aménagés d’une superficie d’environ 192
ha. Le tableau ci-dessous donne la situation des bas-fonds dans la commune.
Des travaux de réhabilitation doivent être faits sur les bas-fonds. En plus des bas-fonds, la
commune dispose de deux (2) aménagements hydrauliques à savoir le barrage de Ouargaye et
la retenue d’eau de Dimtenga qui sont toutefois menacés par l’ensablement.
4.5.1.3.Techniques et équipements agricoles
L’utilisation des itinéraires techniques, de matériels agricoles adéquats (traction animale,
tracteurs, charrue, etc.), des semences améliorées et de l’engrais contribue à l’amélioration des
rendements à l’hectare de la production agricole.
Il est difficile de donner une estimation exacte sur les équipements et intrants utilisés par les
producteurs car les sources d’approvisionnement sont diverses. Cependant, il faut noter que
l’Etat apporte chaque année, des appuis en matériels et intrants agricoles aux producteurs de
la commune de Ouargaye.
S’agissant des animaux de trait, ils étaient composés de bœufs et d’ânes. De 2015 à 2017,
quarante-un (41) animaux de trait ont été mis à la disposition des producteurs de la commune
de Ouargaye par l’Etat. Le détail est présenté dans le tableau qui suit.
L’Etat a également mis des intrants (NPK, urée et DAP) à la disposition des producteurs de la
commune de Ouargaye. Le détail est présenté dans le tableau suivant.
Tableau 34 : Situation des intrants mis à la disposition des producteurs de Ouargaye par
l’Etat de 2015 à 2017
Type d'intrants Quantité (kilogrammes)
Année NPK Urée DAP
2017 15 000 5 000 4 000
2016 16 400 22 500
2015 48 600 4 550
2014 10 600 4 800
Total 90 600 36 850 4 000
Source : ZAT/A Ouargaye, février 2019
Pour ce qui est des fosses fumières, la population de la commune a pu en réaliser un total de
cinquante-quatre (54) de 2013 à 2015 avec l’appui du PAPSA. Le tableau suivant en donne
les détails.
Pour ce qui concerne les techniques culturales, la production est essentiellement extensive.
Néanmoins, de plus en plus, avec le concours des services compétents, les producteurs de la
commune bénéficient de formations sur les techniques de production. Le détail est donné dans
le tableau suivant.
4.5.1.4.Production
La commune de Ouargaye enregistre des cultures céréalières, des cultures de rente et des
cultures maraîchères.
Cultures céréalières
A l'image des autres localités du pays, les céréales constituent la base de l'alimentation de la
population de la commune. De ce fait, une place de choix est accordée à leur culture. Les
principales cultures céréalières produites sont : le sorgho, le petit mil, le maïs et le riz.
Irrigué 22,4 44,8 22,4 67,2 22,4 78,4 22,4 78,4 22,4 78,4
Total 7878 10067,8 7587 10278,1 7330 10029,4 8146 11698 8250 12689,2
Source : ZAT/A Ouargaye, octobre 2018
La culture des céréales est la principale activité des ménages ruraux. Les rendements sur les
cinq (5) dernières années sont compris entre 1,28 et 1,54 tonne/ha. Ces rendement sont bons
et confirment la qualité de la culture céréalière dans la commune.
D’autres spéculations comme le niébé et le voandzou sont également bien cultivées comme
cultures vivrières (consommation, alimentation) et dans une moindre mesure comme cultures
de rente.
Tableau 38 : Evolution des productions des autres cultures au cours des cinq (5)
dernières années
Années 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018
Prod. (T) Prod. (T) Prod. (T) Prod. (T) Prod. (T)
Niébé 356 287 301 510 450
Voandzou 39 32,4 31,2 48 47,25
Total 395 319,4 332,2 558 497,25
Source : ZAT/A Ouargaye, octobre 2018
La production du niébé et du voandzou ont évolué en dent de scie ces dernières années. Après
une hausse de 226 tonnes au cours de la campagne 2015-2016, cette production a baissé de
plus de 60 tonnes l’année qui a suivie. Vu que ces spéculations ne sont pas prioritaires, les
producteurs s’en occupent après les principales cultures céréalières. Aussi, elles ne bénéficient
pas de la même attention que les céréales (bonnes terres, apport en engrais, etc.). Tous ces
facteurs rendent la culture du voandzou et du niébé plus exposée aux chocs pluviométriques
durant la campagne.
Les différentes productions permettent de couvrir les besoins des populations en aliment. Le
bilan céréalier est construit sur l’hypothèse d’une consommation moyenne de 190 kg de
céréales par personne et par an. Le tableau suivant donne les détails sur le bilan céréalier dans
la commune
L’analyse du tableau ci-dessus montre un bilan céréalier très satisfaisant sur les cinq (5)
dernières années. La commune sur cette période dispose d’un disponible céréalier
excédentaire. D’ailleurs, la province du Koulpélogo est considérée comme le grenier de la
région du Centre-Est affichant toujours un bilan céréalier excédentaire.
Cultures de rente
Pour les cultures de rente, l’on rencontre principalement le coton, l’arachide, le soja et le
sésame. Le tableau qui suit donne la situation des productions des cultures de rente.
Tableau 40 : Evolution de la production des cultures de rente au cours des cinq (5)
dernières années
2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018
Spéculation Sup Prod. Sup Prod. Sup Prod. Sup Prod. Sup Prod.
(ha) (T) (ha) (T) (ha) (T) (ha) (T) (ha) (T)
Coton 4600 4540 5750 6510 8620 7900 8518 8607 10940 7867
Arachide 786,9 786,9 667 533,6 718 502,6 853 853 902 902
Soja 149,6 149,6 183,5 165,15 134,7 121,23 181,4 181,4 200,2 200,2
Sésame 1714,7 1200,29 1631 1304,8 1453 1017,1 1873 1685,7 1944 1555,2
Total 7251,2 6676,79 8231,5 8513,5 10925,7 9540,93 11425,4 11327,1 13986,2 10524,4
Source : ZAT Ouargaye/SOCOMA, octobre 2018
L’analyse du tableau montre que le coton ou « l’or blanc » occupe la première place des
productions des cultures de rente, suivent respectivement le sésame, l’arachide et le soja. Il en
est de même des superficies cultivées pour ces spéculations. Les rendements de ces différentes
cultures atteignent souvent la tonne à l’hectare sont satisfaisants. Afin de promouvoir
davantage le coton, une usine d’égrenage est actuellement en construction sur une superficie
de 40 hectares au secteur N°2 de Ouargaye.
Productions maraîchères
La culture maraîchère est aussi pratiquée dans la commune, surtout au niveau des bas-fonds et
superficies aménagées. La production est essentiellement axée sur la tomate, les choux,
l’oignon, la laitue, les aubergines, les courgettes, le piment et le gombo en saison sèche. Elle
constitue une source non négligeable de revenus et d’emplois pour les populations locales.
Dans le cadre de la promotion de la maraîcher-culture, la coopération décentralisée Ouargaye-
Fougères accompagne les populations avec du matériel de production (grillage, brouette,
arrosoirs) et des intrants (engrais, semences de tomate et d’oignon). Ces matériels et intrants
Tableau 41 : Evolution des productions maraîchères des cinq (5) dernières années
2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018
Spéculation Sup Prod. Sup Prod. Sup Prod. Sup Prod. Sup
Prod. (T)
(ha) (T) (ha) (T) (ha) (T) (ha) (T) (ha)
Tomate 11,5 287,5 7,6 190 8,5 212,5 11 275 8,5 212,5
Oignon 19,2 532,5 17,2 481,6 16,5 462 21 588 22,6 632,8
Choux 6 150 4 100 4 100 8 200 8 200
Aubergine 8,35 250,5 7,2 216 7,4 222 10,5 315 9,5 285
Gombo 6,75 81 5 60 5,25 63 7 84 10 120
Laitue 2,22 62,16 1,6 44,8 1,8 50,4 2,5 70 3 84
Piment 1,5 4,5 0,8 2,4 1 3 1,2 3,6 1,5 4,5
Courgette 1,8 48,6 1 27 1,2 32,4 1,8 48,6 2 54
Total 57,32 1416,76 44,4 1121,8 45,65 1145,3 63 1584,2 65,1 1592,8
Source : DREP-CES à partir des données de la ZAT/A Ouargaye, octobre 2018
Le domaine de la culture maraîchère connait une production assez importante et constante. Les
rendements sur les cinq (5) dernières années ont oscillé entre 24 et 26 tonnes à l’hectare. C’est
un domaine pourvoyeur d’emplois et de revenus substantiels pour les ménages ruraux. Au
regard de cela, il mérite une attention particulière pour non seulement créer des emplois mais
également assurer une bonne alimentation des populations.
Organisations de producteurs
La commune a enregistré la création d’environ quarante-neuf (49) groupements de producteurs
au cours des cinq (5) dernières années. Leurs domaines d’activités sont assez variés. Le détail
est présenté dans le tableau qui suit.
Concernant les OP d’envergure, le détail est présenté dans le tableau qui suit.
La commune compte des effectifs plus ou moins importants de cheptel. Le tableau suivant
donne le détail des effectifs du cheptel de la commune au cours des cinq (5) dernières années.
Tableau 44: Evolution des effectifs du cheptel de la commune au cours des cinq (5)
dernières années
Année Bovin Ovin Caprin Porcin Asin Equin Volaille
2014 24 415 27 725 35 042 4 888 2 427 306 81 858
2015 24 903 28 558 36 093 5 034 2 499 312 84 314
2016 25 401 29 412 37 175 5 185 2 573 318 86 842
2017 25 909 30 000 28 290 5 340 2 650 324 89 447
2018 26 427 30 600 39 438 5 500 2 729 330 92 130
Source : ZATE Ouargaye, octobre 2018
Tableau 45 : Situation des abattages contrôlés dans la commune les cinq (5) dernières
années
Nombre par espèces
Année
Bovins Ovins Caprins Porcins
2014 602 675 1492 840
2015 881 452 2247 816
2016 652 412 2743 829
2017 594 448 2332 1048
2018 655 416 1941 774
Source : ZATE Ouargaye, octobre 2018
Les abattages contrôlés ont évolué en dents de scie au cours des cinq (05) dernières années.
Cela est le signe qu’en dépit des efforts consentis, certains arrivent à se soustraire du contrôle
des services techniques compétents et exposent du même coup, les consommateurs à un certain
nombre de problèmes de santé liés à la consommation de la viande impropre.
4.5.2.3.Principales épizooties
La situation sanitaire des animaux est marquée par la présence de maladies courantes telles
que la fièvre aphteuse, les parasitoses internes et externes, la dermatose nodulaire, la maladie
de Newcastle, la pasteurellose, le charbon symptomatique, la PPCB, la peste des petits
ruminants, etc.
Les épizooties animales sont récurrentes dans la commune. Elles causent de nombreuses pertes
du fait de l’analphabétisme et la réticence de certains éleveurs à faire traiter et vacciner leurs
animaux. Le tableau ci-dessous illustre les principales pathologies animales rencontrées dans
la commune.
La persistance des différentes maladies animales s’explique en partie par l’insuffisance des
campagnes de vaccination et les difficultés à mobiliser la population pour faire vacciner leurs
troupeaux. Le tableau suivant présente l’évolution du nombre d’animaux vaccinés dans la
commune au cours des cinq (5) dernières années.
Tableau 47: Evolution du nombre d’animaux vaccinés au cours des cinq (5) dernières
années de la commune
Nombre d’animaux vaccinés
Pathologie Espèce
2014 2015 2016 2017 2018
Pasteurellose Bovin 6725 6981 8768 7181 7082
PPCB Bovin 5800 10951 7736 4140 6097
PPR Petit ruminant - 1209 - - -
Charbon symptomatique Bovin 5350 6525 5940 4274 4915
Pasteurellose Ovin, caprin - - 29 - 42
Source : ZATE Ouargaye, octobre 2018
Il faut ajouter qu’un nouveau parc de vaccination est en cours de construction entre trois (3)
villages (Tessoaghin, Naboudin et Lerghin) avec l’appui du PADEL-B.
4.5.2.5.Situation des organisations paysannes d’éleveurs
Il convient de noter que la commune dispose d’un réseau d’encadrement des éleveurs composé
d’une Zone d’appui technique d’élevage (ZATE) fonctionnelle.
4.6.2. Télécommunications
La commune dispose d’une radio communautaire FM installée en 2007 mais, des problèmes
techniques et le manque de matériels font qu’elle ne couvre pas tout le territoire communal.
4.6.3. Habitat
La ville de Ouargaye est lotie. Le premier lotissement qui a eu lieu en 1987 et l’extension en
2004 ont permis de dégager environ 3 500 parcelles. L’habitat est fait en grande partie de
constructions traditionnelles et de constructions modernes qui commencent à émerger avec
l’urbanisation de la commune. L’habitat le plus répandu est fait de matériaux semi-définitifs.
L’habitat de type peulh moins important, fait essentiellement de bois et de chaume, se présente
en coupole. On les rencontre surtout dans les villages.
Les difficultés majeures rencontrées sont :
La commune dispose de cinq (5) marchés d’une importance relative : le marché de Ouargaye,
plus important et disposant d’un marché de bétail, le marché de Kongloré, le marché de
Koundoghin et celui, Ménè et Bittin. Ces marchés ont lieu tous les trois (3) jours et sont le lieu
de vente de produits divers, notamment :
les produits agricoles (mil, sorgho, riz, arachide, mais, sésame, etc.) ;
les produits animaliers (viande, peaux, volaille, bétail) ;
les produits de transformation (dolo, restauration, fritures etc.) ;
les produits forestiers (amande de karité, fruits, etc.) ;
les produits maraîchers (tomates, oignons, aubergine etc.) ;
les produits manufacturiers (chaussures, tissus, pièces de rechanges motos et vélos,
produits cosmétiques etc.).
les produits issus de l’artisanat.
4.7.2. Hôtellerie
En termes d’infrastructure d’accueil et d’hébergement de la commune, l’on note
essentiellement la présence d’auberges et de centres d’accueil aux capacités limitées. Le détail
est présenté dans le tableau qui suit.
Tableau 50 : Situation des auberges et centres d’accueil de la commune
Nom de l’auberge ou du centre d’accueil Nombre de chambres Nombre de lits
Auberge le Faso 8 ND
Centre d’accueil RBCHAO 7 7
Centre d’accueil de la mission catholique 12 18
Auberge de Ouargaye 8 8
Motel Gambaga 5 5
Résidence le Cotonnier 4 4
Source : DPCAT, février 2019
La commune abrite depuis 2018 une agence de Coris Bank International. Le détail de ces
institutions est consigné dans le tableau suivant.
Outre ces trois (3) institutions la BIB, la BOA, UBA, la Banque Atlantique et bien d’autres
IMF basées à Tenkodogo jouent également un rôle non négligeable dans les opérations
économiques des populations de la commune. Une difficulté est que les conditions de garantie
exigées par ces institutions financières limitent l’accès au crédit des populations pour le
financement des activités.
Au titre des infrastructures sportives, la commune compte des terrains de football et de volley-
ball. Le tableau ci- dessous en donne plus de détails.
La commune regorge d’un certain nombre de terrains de sport qui sont tous dans des états de
fonctionnalité mauvais ou passable. La réhabilitation desdites infrastructures sont donc des
priorités en vue de favoriser la pratique du sport dans de bonnes conditions. Aussi, il est prévu
la construction d’un plateau omnisport et l’aménagement d’un terrain de football dans la
commune.
4.8.2. Culture et tourisme
Les populations de la commune de Ouargaye ont deux (2) manifestations culturelles majeures
sous forme de rites festifs.
Tableau 54 : Evènements culturels majeurs de la commune
Dénomination Lieu Envergure Périodicité de Contenu
de l’évènement (Village/secteur) la tenue
Ouargaye secteur Communale Annuelle Rites
Bastoiga
n°3 (octobre) festifs
Ouargaye secteur Communale Annuelle Rites
Basga
n°3 (mars/avril) festifs
Source : DPCAT/Koulpélogo, novembre 2018
Il faut ajouter qu’un festival culturel Yanna est en projet. La difficulté majeure concernant la
promotion des évènements culturels est le manque de salles de spectacle.
La commune compte également d’autres sites sacrés tels que Missi, Goaga et la colline de
Napagba Tanghin.
4.9. Secteur de la défense et de la sécurité
Selon les responsables des services de sécurité, les principaux problèmes de sécurité
enregistrés dans la commune sont les cambriolages, les vols à main armée, le non-respect des
règles de la circulation, les scènes impopulaires dans les débits de boisson, les crises en milieu
scolaire (grèves des élèves et des enseignants), les conflits fonciers, les conflits éleveurs-
agriculteurs, la vente et la consommation des stupéfiants. Les détails des attaques à main armée
sont consignés dans le tableau suivant.
Tableau 56 : Evolution du nombre d’attaques à main armée au cours des cinq (5)
dernières années
Années Nombre d’attaques à main Nombre d’attaques à main Total
armée/Police armée/Gendarmerie
2013 8 12 20
2014 12 9 21
2015 7 4 11
2016 37 2 39
2017 0 0 0
2018 0 0 0
Total 64 27 91
Source : Services de la Gendarmerie et de la Police/Ouargaye, octobre 2018
Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et le grand banditisme, les services de sécurité
effectuent en permanence les actions suivantes :
Il existe également des structures locales de sécurité (initiatives locales et des comités locaux
de sécurité) dans la commune. Les principales difficultés rencontrées avec ces organisations
sont le non-respect des règles de droit et la méconnaissance des textes en vigueur. Il faudrait
envisager des actions d’information et/ou de sensibilisation à leur endroit en vue du respect
des textes existants.
Les principales contraintes auxquelles font face les services de sécurité sont l’incivisme
grandissant, l’insuffisante collaboration des populations et la faiblesse des moyens logistiques.
97,10%
Homme Femme
L’analyse du niveau d’instruction des Conseillers municipaux laisse apparaître que 55,88%
sont instruits, 20,59% sont alphabétisés et 23,53% sont non instruits. Le détail sur le niveau
d’instruction des Conseillers municipaux est résumé dans le tableau suivant.
Tableau 57 : Répartition des Conseillers municipaux selon le niveau d’instruction
Niveau d’instruction Nombre de conseillers %
Non instruit 08 23,53
Alphabétisé 07 20,59
Primaire +post primaire 04 11,76
Secondaire 14 41,18
Universitaire 01 2,94
Total 34 100
Source : Mairie de Ouargaye, octobre 2018
3%
23% Non instruit
Alphabétisé
41%
Primaire +post primaire
21% Secondaire
12% Universitaire
Les présidents de ces commissions permanentes sont tous des hommes et trois sont instruits.
4.10.1.2. Administration communale
Selon l’organigramme type des communes urbaines, la commune de Ouargaye comprend les
Directions et services essentiels suivants :
le secrétariat particulier;
le service de la communication et des relations publiques ;
le Secrétariat général;
la Direction des affaires administratives;
la Direction des affaires financières et budgétaires;
la Direction état civil et recensement;
la Direction informatique et statistiques;
la Direction des affaires transférées;
la Directions des affaires domaniales et foncières;
la Direction de l’action économique;
la Direction des services techniques municipaux.
En plus des ressources humaines, les services de la Mairie ont besoin d’être équipés davantage
en moyens logistiques afin d’exécuter efficacement leurs missions. Le constat est que le niveau
d’équipement des services en matériel informatique est appréciable car tous les services en
disposent. La Mairie dispose également d’un siège construit. La situation du personnel de
l’administration communale est présentée dans le tableau qui suit.
Tableau 58 : Situation du personnel de l’administration communale en 2018
Direction /service/poste Nombre actuel d’employés
Comptabilité 1
Régie 1
Service domanial et foncier 2
Cabinet du Maire 2
Secrétariat Général 3
Service de l’état civil 3
Sécurité 3
Total 15
Source : Mairie de Ouargaye, octobre 2018
Projets/programmes 48 149 056 19 576 500 33 299 900 22 118 935 69 687 361 192 831 752
Fonds de
35 063 883 27 912 964 15 512 765 0 49 841 215 128 330 827
développement
Autres sources (à
0 0 1 998 000 0 4 995 000 6 993 000
préciser)
Total des
380 621 842 103 126 946 135 991 866 229 762 745 259 146 648 1 108 650 047
ressources
Source : Mairie de Ouargaye, octobre 2018
L’analyse du tableau montre que durant les cinq (5) dernières années, le budget de la commune
de Ouargaye a été plus alimenté par les ressources transférées par l’Etat à hauteur de
618 340 297 FCFA (55,77%), suivis de l’appui des PPD (17,39%), des ressources propres
(14,63%), des fonds de développement (11,58%) et des autres sources (0,63%). Cette forte
contribution des ressources transférées de l’Etat s’explique par les transferts courants pour
prendre en charge les compétences transférées. Il convient d’ajouter que les ressources
provenant des différentes sources ont évolué en dents au cours de la période.
L’apport des PPD (FPDCT, PACT, FICOD, FE, PADT, PADEL-B) a permis à la commune
de financer des investissements et de réaliser des actions de développement institutionnel.
4.10.2.2. Evolution du budget communal
L’analyse des comptes administratifs des quatre (4) dernières années permet de faire une
situation sur les prévisions et les réalisations des dépenses de fonctionnement et
d’investissement. Il faut noter que la situation d’exécution du budget 2018 pourra être fournie
par le compte administratif qui sera élaboré en 2019.
Le tableau ci-dessous donne une situation d’exécution du budget en recettes et dépenses de
fonctionnement et d’investissement durant les quatre (4) dernières années.
2014 11 278 899 257 068 062 268 346 961 65 071 918 239 459 260 304 531 178
2015 90 844 463 93 646 527 184 490 990 78 023 680 87 649 232 165 672 912
2016 77 669 402 83 954 099 161 623 501 55 953 825 47 952 599 103 906 424
2017 124 478 803 169 501 019 293 979 822 70 270 155 114 093 647 184 363 802
2018 113 881 907 39591192 153 473 099 107198323 82528403 189 726 726
Source : Mairie de Ouargaye, octobre 2018
50 000 000
0
2014 2015 2016 2017 2018
De 2014 à 2017, les recettes de fonctionnement et d’investissement ainsi que les dépenses de
fonctionnement et d’investissement ont subi une évolution en dents de scie. Cette situation est
un frein dans la réalisation des investissements socio-économiques au profit des populations
de la commune.
4.10.2.3. Mobilisation des ressources propres
Les principales sources des ressources propres de la commune sont les impôts et taxes, les
recettes d’exploitation des services communaux et les recettes du domaine communal. Les
détails sont consignés dans le tableau ci-dessous.
la Préfecture ;
la ZAT/A ;
la ZATE ;
le Service départemental de l’environnement, de l’économie verte et du changement
climatique (SDEEVCC) ;
les deux (2) CEB ;
En plus des services présents à Ouargaye, il faut souligner qu’il existe par ailleurs d’autres
départements ministériels qui sont déconcentrés uniquement au niveau régional. Ces structures
sont basées à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est. Il s’agit principalement de :
Il s’avère capital de mentionner que les services techniques déconcentrés sont confrontés à un
certain nombre de difficultés au rang desquelles l’insuffisance de ressources (humaines,
financières et logistiques) pour mener à bien les différentes missions qui leur sont confiées.
Ces sociétés offrent des services aux populations et contribuent à soutenir les efforts de
développement socio-économique de la commune.
ONG et associations de développement
Un certain nombre d’ONG et associations de développement accompagnent le Conseil
municipal dans la promotion du développement socio-économique local. Leurs interventions
s’inscrivent dans plusieurs domaines au rang desquels la gouvernance locale, l’environnement,
l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène, la Gestion des ressources naturelles (GRN), etc.
Gouvernance Existence d’une Mairie Insuffisance des ressources Mise en œuvre de projet et Crise socio-
locale et construite et équipée ; humaines dans l’administration programmes de politique ;
administration présence d’une équipe communale ; renforcement de la insécurité.
du Conseil dynamique ; insuffisance des actions de gouvernance locale ;
municipal fonctionnement régulier renforcement des capacités transfert des ressources par
du Conseil municipal ; techniques du personnel de la l’Etat ;
jumelage Ouargaye- Mairie ; appui des PTF.
Fougères. analphabétisme de nombreux
conseillers municipaux ;
fort attachement au village au
détriment de l’entité communale ;
faible niveau d’équipement des
services de la Mairie.
Le présent PCD de Ouargaye est arrimé au PNDES, actuel référentiel national de développement pour la période 2016-2020. Les actions
du PCD vont contribuer à l’atteinte de douze (12) Objectifs stratégiques (OS) et de dix-neuf (19) Effets attendus (EA) du PNDES. Le
tableau qui suit donne les détails sur les liens entre les axes stratégiques et OS du PCD et les axes stratégiques, OS et EA du PNDES.
Tableau 64: Cohérence du PCD au PNDES
PCD PNDES
AXE OS AXE OS EA
OS 2.2 : accroître l'offre et améliorer la
Objectif Stratégique 1.1 : qualité de l'éducation, de l'enseignement
EA 2.2.1 : l'accès de tous à une éducation
Accroître l'offre et améliorer la supérieur et de la formation en
de qualité est amélioré
qualité de l'éducation adéquation avec les besoins de
l'économie
Objectif stratégique 1.2 :
EA 2.4.1 : l'emploi décent et la protection
Promouvoir la formation et
OS 2.4 : promouvoir l'emploi décent et la sociale sont garantis à tous
l’employabilité des jeunes
protection sociale pour tous,
EA 2.4.2 : les inégalités sociales et de
particulièrement pour les jeunes et les
Objectif Stratégique 1.4 : genre sont réduites et la femme est promue
femmes
Renforcer la protection sociale comme acteur dynamique du
développement
Axe stratégique 1 : EA 2.1.1 : l'accès aux services de santé de
Améliorer l’accès des Axe stratégique 2 : qualité est garanti à tous
populations aux Objectif stratégique 1.3 : Développer le capital OS 2.1 : promouvoir la santé des
infrastructures sociales Améliorer l’accès de la humain populations et accélérer la transition EA 2.1.2 : l'état nutritionnel de la
de base population à la santé démographique population, en particulier des femmes et
des enfants, est amélioré
Le cadre logique du PCD de Ouargaye fait ressortir pour chaque activité, les résultats attendus, les Indicateurs objectivement vérifiables
(IOV), les sources de vérification et les hypothèses de réussite.
Tableau 65 : Cadre logique du PCD
Sources de
OS Actions prioritaires Résultats attendus IOV Hypothèses
vérification
Axe stratégique 1 : Améliorer l’accès des populations aux infrastructures sociales de base
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de CEEP ressources financières ;
Construire des CEEP Des CEEP sont construits rapports régionaux de
construits engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de bissongo ressources financières ;
Construire des bissongo Des bissongo sont construits rapports régionaux de
construits engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre d'écoles ressources financières ;
Construire de nouvelles écoles De nouvelles écoles sont construites rapports régionaux de
construites engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
Objectif stratégique 1.1 : PV de réception,
Nombre de forages ressources financières ;
Accroître l'offre et Réaliser des forages scolaires Des forages scolaires sont réalisés rapports régionaux de
construits engagement des
améliorer la qualité de performance du
partenaires
l'éducation PNDES
Rapports d’activités,
PV de réception, Disponibilité des
Nombre d'écoles rapports régionaux de ressources financières ;
Normaliser des écoles Des écoles sont normalisées
normalisées performance du engagement des
PNDES partenaires
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de latrines ressources financières ;
Construire des latrines Des latrines sont construites rapports régionaux de
construites engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Des logements d'enseignants sont Nombre de logements ressources financières ;
Réaliser les logements d'enseignants rapports régionaux de
réalisés d'enseignants réalisés engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de forages ressources financières ;
Réaliser des forages Des forages sont réalisés rapports régionaux de
réalisés engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de barrage ressources financières ;
Réhabiliter un barrage Un barrage est réhabilité rapports régionaux de
réhabilité engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Objectif stratégique 2.1 :
Améliorer les productions
agricoles
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Organiser des sessions de formation au Des sessions de formation sont Nombre de sessions de ressources financières ;
rapports régionaux de
profit des producteurs organisées au profit des producteurs formation organisées engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre d’aires de ressources financières ;
Aménager des aires de pâture Des aires de pâture sont aménagées rapports régionaux de
pâture aménagées engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de producteurs ressources financières ;
Objectif Stratégique 2.2 : Subventionner les producteurs Des producteurs sont subventionnés rapports régionaux de
subventionnés engagement des
Renforcer les productions performance du
partenaires
animales PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de parcs de ressources financières ;
Réaliser des parcs de vaccination Des parcs de vaccination sont réalisés rapports régionaux de
vaccination engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de pistes à ressources financières ;
Tracer des pistes à bétail Des pistes à bétail sont tracées rapports régionaux de
bétail tracées engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Les AGR des femmes et des jeunes Nombre d'AGR ressources financières ;
Appuyer les AGR des femmes et des jeunes rapports régionaux de
sont financés financée engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de CELPAC ressources financières ;
Construire et équiper un CELPAC Un CELPAC est construit et équipé rapports régionaux de
construit et équipé engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de festivals ressources financières ;
Appuyer les festivals Des festivals sont financés rapports régionaux de
financés engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Nombre d'artistes ressources financières ;
Former les artistes Des artistes sont formés rapports régionaux de
formés engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
Nombre d'espaces de PV de réception,
Délimiter et matérialiser les espaces de Des espaces de conservation sont ressources financières ;
conservation délimités rapports régionaux de
conservation délimités et matérialisés engagement des
et matérialisés performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Réaliser des sessions de formation au profit Nombre d'acteurs ressources financières ;
Les acteurs sont formés rapports régionaux de
des acteurs formés engagement des
performance du
Objectif stratégique 2.5 : partenaires
PNDES
Assurer la protection de
Rapports d’activités,
l'environnement Disponibilité des
PV de réception,
Nombre de pépinière ressources financières ;
Créer une pépinière communale Une pépinière communale est créée rapports régionaux de
communale créée engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
PV de réception,
Des espaces de conservation sont Nombre d'espaces de ressources financières ;
Restaurer les espaces de conservation rapports régionaux de
restaurés conservation restaurés engagement des
performance du
partenaires
PNDES
Rapports d’activités,
Disponibilité des
Objectif stratégique 2.6 : PV de réception,
Nombre de routes ressources financières ;
Assurer le désenclavement Aménager les routes principales Les routes principales sont aménagées rapports régionaux de
principales aménagées engagement des
de la commune performance du
partenaires
PNDES
Le coût global des activités prioritaires à mettre en œuvre durant les cinq (5) années (2019-2023) s’élève 2 612 175 000 F CFA. La
contribution locale (la commune et les bénéficiaires) a été évaluée à 261 217 500 FCFA, représentant 10% du coût total du PCD. Le
reste du montant est à mobiliser auprès des PTF, PPD, ONG/AD, secteur privé, populations bénéficiaires et éventuellement du secteur
privé. Les détails de la programmation quinquennale sont présentés dans le tableau suivant.
Tableau 66: Programmation physique et financière quinquennale (2019-2023) des activités du PCD
Coût unitaire Programmation physique Programmation financière (x1000) en FCFA Coût total
Nbre Source de
N° Activité Unité (x1000) en Localisation (x1000) en
total 2019 2020 2021 2022 2023 2019 2020 2021 2022 2023 financement
FCFA FCFA
Axe Stratégique 1 : Améliorer l’accès des populations aux infrastructures sociales de base
Objectif Stratégique 1.1 : Accroître l'offre et améliorer la qualité de l'éducation
1 Construire des CEEP Nbre 2 30 000 Secteur n° 4 et 3 1 1 30 000 30 000 60 000 BC, PTF
Ménè, Kongloré,
Construire des Dimtenga,
2 Nbre 6 10 000 2 2 2 20 000 20 000 20 000 60 000 BC, PTF
bissongo Nagagnga,
Tessoaghin, Bittin
Tabadin, Pyalmin,
Construire de BC, PTF et
3 Nbre 5 45 000 Soupedé, Koukaye 1 1 1 1 1 45 000 45 000 45 000 45 000 45 000 225 000
nouvelles écoles RT
et Tangpko,
Réaliser des forages Ecoles de la BC, PTF et
4 Nbre 18 3 000 5 5 5 3 15 000 15 000 15 000 9 000 54 000
scolaires commune RT
Yaguembéré,
BC, PTF et
5 Normaliser des écoles Nbre 3 25 000 Kotambossé, 1 1 1 25 000 25 000 25 000 - 75 000
RT
Poanabouli
Ecoles de la BC, PTF et
6 Construire des latrines Nbre 10 360 2 2 2 2 720 720 720 720 2 880
commune RT
Construire des
BC, PTF et
7 logements Nbre 5 7 500 Ménè 1 1 1 2 7 500 7 500 7 500 15 000 37 500
RT
d'enseignants
Goudgakin,
Réfectionner des
Lounga, Lerghin
8 écoles (réparation des Nbre 5 320 2 3 640 960 1 600 BC, PTF
ES Koogho ES et
toitures)
Pouswaka
Construire un lycée
communal (y compris
9 Nbre 1 59 000 Ouargaye 1 59 000 59 000 BC, PTF
des latrines et un
forage)
Réhabiliter des
10 bâtiments au lycée Nbre 2 5 000 Ouargaye 2 10 000 10 000 BC, PTF
provincial
La répartition des coûts du PCD par axe dans le tableau ci-dessus montre qu’une grosse part des financements devrait bénéficier à l’axe
2 relatif à la promotion des productions agro-sylvo-pastorales. En effet, il ressort que 1 406 050 000 FCFA, soit 53,83% du coût total
du PCD devraient aller au financement des activités de l’axe 2, contre 1 068 073 000 FCFA, soit 40,89% pour l’axe 1 et 138 052 000
FCFA, soit 5,28% pour l’axe 3.
Sur le plan temporel, c’est l’année 2020 qui devrait nécessiter le plus de financement avec 716 069 000 FCFA, soit 27,41% du coût total
du plan. Le récapitulatif est contenu dans le tableau qui suit.
Tableau 67 : Récapitulatif du coût du PCD par axe et par année (en milliers de FCFA)
Coût (x1000) en FCFA Total
Proportion
Axe stratégique (x1000) en
2019 2020 2021 2022 2023 par axe (%)
FCFA
Axe 1 178 500 292 781 208 376 223 586 164 830 1 068 073 40,89%
Axe 2 253 050 393 250 288 250 289 250 182 250 1 406 050 53,83%
Axe 3 14 700 30 038 63 038 15 638 14 638 138 052 5,28%
Total 446 250 716 069 559 664 528 474 361 718 2 612 175 100,00%
Proportion annuelle (%) 17,08% 27,41% 21,43% 20,23% 13,85% 100,00%
Le coût global du Plan annuel d’investissement (PAI) de 2019 est de l’ordre de 446 250 000 FCFA. La répartition des coûts indique que
c’est l’axe 2 portant sur la promotion des activités agro-sylvo-pastorales qui devrait mobiliser le plus de ressources financières avec
253 050 000 FCFA, soit 56,71%, suivi de l’axe 1 avec 178 500 000 FCFA, soit 40% et de l’axe 3 avec de 14 700 000 FCFA, soit 3,29%
du coût total du PAI.
Tableau 69 : Récapitulatif du coût du PAI 2019 par axe (en milliers de FCFA)
Axe stratégique Coût (x1000) Proportion par axe (%)
Axe 1 178 500 40,00%
Axe 2 253 050 56,71%
Axe 3 14 700 3,29%
Total 446 250 100,00%
Principe 1 : La maîtrise d’ouvrage de la mise en œuvre du PCD doit être assurée par le
Conseil municipal
La mise en place des CT et leurs organes délibérants consacrent la maîtrise d’ouvrage du
développement qu’elles doivent assurer dans les domaines des compétences transférées.
Le Conseil municipal assure la maîtrise d’ouvrage du PCD. A cet effet, il coordonne
l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du PCD.
Principe 2 : Le PCD est l’unique référentiel de toutes les interventions pour le compte
du Conseil municipal
Toutes les actions à mettre en œuvre par les acteurs et intervenants (ONG et associations
de développement, PPD, STD, coopération décentralisée, etc.) pour le compte du Conseil
municipal en vue de promouvoir le développement socio-économique local doivent viser
l’atteinte des objectifs et orientations du présent PCD.
Populations locales
Elles jouent un rôle primordial dans le diagnostic, la formulation des besoins,
l’identification des projets et leur exécution, le financement et le suivi évaluation des
projets des plans. La participation de la population est indispensable pour garantir la
redevabilité des élus locaux, la réceptivité et la transparence dans la gestion des affaires
locales.
Etat et STD
Il a un devoir d’assistance à l’endroit des CT. L’Etat se doit de transférer aux CT, les
ressources financières nécessaires à la prise en compte des compétences transférées. Les
STD participent à l’identification, à la réalisation et au suivi-évaluation des actions de
développement local. Ils apportent une assistance technique aux CT dans la mise en œuvre
et le suivi-évaluation des actions.
Aussi, sur la base des résultats du diagnostic, une vision, des axes et objectifs stratégiques
ont été définis et des activités prioritaires retenues et planifiées sur la période 2019-2023.
Les activités à réaliser s’inscrivent dans trois (3) axes stratégiques à savoir : (i) axe
stratégique 1 : améliorer l’accès des populations aux infrastructures sociales de base, (ii)
axe stratégique 2 : promouvoir les activités agro-sylvo-pastorales et (iii) axe stratégique
3 : renforcer la gouvernance locale. La mise en œuvre de toutes les activités programmées
va nécessiter la mobilisation d’un montant total de 2 612 175 000 FCFA, dont 261 217 500
FCFA (10%) de contribution locale. Concernant le Plan annuel d’investissement (PAI) de
2019, le coût prévisionnel des activités s’élève à 446 250 000 FCFA.
Activité 2
Activité 3
Résultat 2
Résultat 3
Lieu
Personnes rencontrées
Principaux constats
Solutions proposées
Recommandations/conclusion
Proposition d'amélioration :
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