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DEPARTEMENT DE L'ATACORA
COMMUNE DE BOUKOUMBE
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CARTE DE LA COMMUNE DE BOUKOMBE
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TABLE DES MATIERES
TITRES PAGES
Situation géographique
Carte de la commune de Boukombé
Les abréviations
Avant Propos
Introduction
Annexes ………………………………………………………………………….…………………… ??
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LISTE DES ABREVIATIONS
ACCER
AEV : Adduction d’Eau Villageoise
AFVP: Association Française des Volontaires du Progrès
AG : Assemblée Générale
AGDSD : Agence de Gestion de la Dimension Sociale du Développement
AGeFIB : Agence de Financement des Initiatives de Base
AGR : Activité Génératrice de Revenus
AL : Administration Locale
AMAE: Association Municipale ………….. Environnement
AN-SSP : Association Néerlandaise des Soins de Santé Primaire
APE : Association des Parents d’Elèves
ARDET:
ASF : Association des Services Financier
BEPC : Brevet d’Etude du Premier Cycle
BOAD : Banque Ouest-africaine de Développement
BUPDOS: Bureau des Projets de Développement et des Oeuvres Sociales
CAPE : Coordination des Association des Parents d’Elèves
CARDER : Centre d’Action Régional pour le Développement Rural
CCPA: Centre Communal de Promotion de l'Agriculture
CEG : collège d’Enseignement Général
CERD-Bénin:
CeRPA: Centre Régional de Promotion de l'Agriculture
CESE : Centre d’Eveil et de stimulation de l’Enfant
CIPEN : Coordination des Initiatives, Projets et Emplois nouveaux
CLAC : Centre de Lecture et d’Animation Culturelle
CLCAM : Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel
CNE: Caisse National d'Epargne
COGEA : Comité de gestion des Centre d’Arrondissement de Santé
CP : comité de Pilotage
CPR : Centre de Promotion Rural
CPS : Centre de Promotion Social
CREPA : Centre de Recherche en Eau Potable et Assainissement
CRS : Catholic Relief Service
CS : Circonscription Scolaire
CSA : Centre de Santé d’Arrondissement
CVEC: Caisse Villageoise d'Epargne-Crédit
DANA: Direction de l'Alimentation et de l'Alimentation Appliquée
DDEHU : Direction Départementale de l’Environnement, l’Habitat et de l’Urbanisme
DDEPS : Direction Départementale de l’Enseignement Primaire et Secondaire
DED : service Allemand de Développement
EPP : Ecole Primaire Publique
FED : Fonds Européen de Développement
GF : Groupement de Femmes
GrADeD TAWETA: Groupe d'Action pour le Développement Durable
INRAB: Institut National Pour la Recherche ……………….
GRAPAD: Groupe de Recherche et d'Action pour la Promotion ………..
GV : Groupement Villageois
HAADI : Hydraulique, Assainissement en Appui au Développement Intégré
INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique
IST : Infection Sexuellement Transmissible
JAM : Jeune Agriculteur Moderne
KUWEERI: ONG de gestion de centre de Santé
MdO : Maître d’Ouvrage
MOS : Matrice d’Orientation Stratégique
OC : Organisation Communautaire
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ODAD : Ouvrage d’Art et de Désenclavement
ONG : Organisation Non Gouvernemental
OP : Organisation Paysanne
OPT : Office des Postes et Télécommunications
OS : Objectif Spécifique
PADEL : Projet d’Appui au Développement Local
PADES : Projet d’Appuis au Développement de la Sous-préfecture
PAEPA : Projet d’Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement
PAG : Programme d’Action du Gouvernement
PAM : Programme Alimentaire Mondial
PDC : Plan de Développement Communal
PDR : Projet de Désenclavement Rural
PDRA : le Projet de Développement Rural de l’Atacora
PDRT : Programme de Développement des plantes à Racines et Tubercules
PFR : Plan Foncier Rural
PGTRN: Projet de Gestion des Terroirs et des Ressources Naturelles
PHV : Projet Hydraulique Villageoise
PILSA : Projet Intégré de Lutte pour la Sécurité Alimentaire
PIP : Programme d’Investissement Public
PISEA:
PM : Pour Mémoire
PNUD: Programme des Nations Unies
PPA : Projet Puits Artisanaux
PPLS : Projet Plurisectoriel de Lutte contre le SIDA
ProCGRN: Programme de Conservation et de Gestion des Ressources Naturelles
PRODECOM : Programme d’Appui au Démarrage des Communes
PROMIC : Projet de Micro-finance et de Commercialisation
PROTOS : Fonds de survie Belge
PTT : Poste Téléphone Télégramme
RDR : Responsable de Développement Rural
RGPH : Recensement général de la Population et de l’Habitat
SDH : Service Départemental de l’Hydraulique
SIDA : Syndrome d’Immuno -Déficience acquise
SIL : Service International de Linguistique
SNV : Organisation Néerlandaise de Développement
SODAGRI: Société Dahoméenne de l'Agriculture
TIBAANTA: Association de Développement de Boukombé
TIKONNA: Association des Femmes de Boukombé
UCP : Union Communal des Producteurs
UfeDeB-Yenta: Union des Femmes de Boukombé
UNSO:
UVS : Unité Villageoise de Santé
AVANT PROPOS
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La prise en charge par les populations elles mêmes du développement de leurs localités constitue
l’un des objectifs majeurs de la décentralisation. C’est pourquoi l’article 84 de la loi N° 97- 029 du
15 Janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin prescrit à chaque
commune de se doter d’un plan de développement.
‘’ Gouverner c’est prévoir … c’est planifier ‘’ dit-on. Et pour prévoir, pour planifier, il faut disposer
d’un outil adéquat qui serve de tableau de bord à l’action.
C’est dans ce cadre que le conseil communal a décidé en Juin 2003, d’élaborer son plan de
développement en mettant sur pied un comité de pilotage .
Le plan de développement est avant tout, une démarche responsable, soutenue par une volonté
politique de l’autorité locale. C’est en effet un guide d’actions pour l’équipe communale qui résulte
d’une réflexion concertée entre les différents acteurs du développement agissant sur le territoire de
la commune et qui définit les principales actions à mettre en œuvre pour assurer à court et long
terme une étape de développement de la commune.
C’est l’outil privilégié de négociation avec les partenaires au développement en vue de mobiliser les
ressources nécessaires à la réalisation des projets. Il a été validé le ………..
‘’Boukombé en 2020 est la belle commune touristique du Bénin ou règne la bonne gouvernance
dans l’unité, la paix, la prospérité économique, l’épanouissement social et culturel ‘’ ; telle est la
vision formulée par les populations de Boukombé, au cours de l’élaboration du présent plan de
développement.
Ce document qui prendra sa forme définitive après l’avis du conseil communal et éventuellement les
observations de l’autorité de tutelle deviendra dès lors la boussole de la commune.
Au moment où, la mise en œuvre de cet outil indispensable devient une réalité, le
conseil communal de Boukombé dans sa généralité, et le Maire en particulier tiennent
à adresser au nom de toute la population de la commune leur gratitude et leurs
remerciements tout particulièrement à tous les éminents conseillers de la SNV /
bureau conseil de Natitingou pour leur utile contribution au développement de la
commune en général et en particulier à l’élaboration du document, à l’EMAC
Atacora, à tous les partenaires au développement de la commune de Boukombé, et à
tous ceux qui d’une façon ou d’une autre, ont contribué à l’élaboration de ce précieux
document.
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INTRODUCTION
Le Conseil Communal de Boukombé après son installation a tenu à doter la commune d'un guide qui
permette de coordonner les actions de développement pour la satisfaction des nombreux besoins de
la population. Ainsi, le Maire et son conseil se sont engagés dans l'élaboration du plan de
développement communal.
Ce processus a été mené de façon participative avec non seulement tous les acteurs locaux mais
aussi et surtout l'implication réelle des élus. Cette œuvre est le produit de l'initiative et l'engagement
du Conseil Communal et du Maire qui ont joué leur rôle de maître d'ouvrage en s'appuyant sur le
Comité de Pilotage. Le processus d'élaboration du PDC a été facilité par l'Organisation Néerlandaise
de développement (SNV) Bénin à travers son Bureau Conseils de Natitingou. Chacune des étapes du
processus a fait objet d'atelier visant à partager les résultats et faire des validations intermédiaires.
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Chapitre 0: Approche Méthodologique
Etape n° 1: la préparation
Elle a commencé par l'information sur le processus d'élaboration d'un Plan de Développement
Communal et s'est poursuivie avec la signature du contrat entre la SNV et la Mairie, la mise en place
d'un comité de pilotage, la structuration dudit comité, le tout sous l'égide de la SNV. Les membres
de ce comité ont élaboré un règlement intérieur, un plan de communication et le budget du
processus. Elle s'est achevée par la formation des membres du comité de pilotage et du conseil
communal sur le processus d'élaboration du PDC, formation modérée par l'équipe de Bureau
Conseils de Natitingou. Ce processus est managé par le comité de pilotage
Au niveau arrondissement, ce fut la synthèse des données des ateliers de villages en présence de
leurs représentants et des services déconcentrés locaux de l'Etat. Il est à noter ici que ce processus a
été réalisé sous financement propre de la commune et que les ateliers arrondissement ont été animés
par les chefs d'arrondissements, les membres du comité de pilotage et les personnes ressources
locales. Les résultats des ateliers d'arrondissement ont aboutit à un rapport général qui a été enrichi
par les données de l'analyse documentaire et celles recueillies lors des entretiens auprès des services
administratifs et techniques déconcentrés (CeRPA, Circonscription scolaire, service des impôts,
recette perception, service hydraulique, santé, etc…). Ce rapport a été soumis à la validation au
cours de l'atelier bilan diagnostic au niveau commune qui a duré 3 jours et qui a connu la
participation des membres du comité de pilotage, des chefs d'arrondissement, des représentants de
l'association de développement TIBAANTA, des services déconcentrés de l'Etat, des structures
d'intervention dans la commune ainsi que de la diaspora. Le résultat de cet atelier est la validation de
la problématique de développement de la commune. Cette problématique de développement sera
l'outil de travail à l'atelier Vision Orientation.
Somme toute, c'est un processus qui a duré 18 mois et qui a connu une participation réelle de la
population à la base et des différents acteurs.
Le présent rapport qui constitue une synthèse des résultats du processus comprend:
• Une synthèse du bilan diagnostic
• La vision et les orientations stratégiques de la commune
• La programmation physique et financière
• La stratégie de mise en oeuvre
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Chapitre 1: Synthèse du bilan diagnostic de la commune de Boukombé
1.1: Milieu physique et humain
* Les sols
Ce sont des sols ferrugineux tropicaux lessivés en général. On distingue 5 grandes classes:
- les sols minéraux bruts (profondeur inférieur à 10 cm)
- les sols peu évolués (profondeur de 10 à 30 cm)
- les sols ferrugineux tropicaux lessivés (profondeur de 3 à 100 cm)
- les sols hydromorphes dans les bas-fonds
La majorité des sols de la région appartient à la classe des sols ferrugineux tropicaux lessivés
caractérisés par une faible teneur en matière organique, une texture sableuse, une structure à
tendance particulière et sensible à l'érosion. Les principales propriétés de ces sols et leur évolution
sont influencées par la topographie assez tourmentée et par la nature de la roche sous jacente.
Les sols hydromorphes dans les bas fonds ont encore un bon potentiel de fertilité et justifient une
meilleure valorisation à travers des aménagements. De grands bas-fonds existent dans la zone Ouest
(Korontière, Ouest manta, Ouest Tabota); en dehors d'eux existent beaucoup de tous petits bas-fonds
souvent cultivés par les femmes (riziculture).
* La Végétation:
La flore de Boukombé est représentée par des formations de type forêt claire et savane arborée et
arbustive. Elle est presque entièrement dégradée par l’action humaine et ne subsiste plus que sous
forme de reliques isolées (forêts sacrées, cimetière, bas-fonds) de Korontière, de Koussoucoingou et
de Kouporgou. Ces forêts ont été déboisées par abus d’exploitation ce qui entraîne une manifestation
de sahélisation parce qu’elles sont clairsemées avec les essences comme le baobab, le rônier, le
néré, le karité, le kapokier, le faux acajou. Ces espèces ont été préservées car elles sont utiles pour la
population.
*La faune
Elle est caractérisée par une rareté des espèces animales due à l'action humaine. Ce qui reste de la
population faunique est constitué essentiellement de rares herbivores (biches), de quelques
carnivores (singes), de rongeurs (agoutis, lapins, rats) et d'oiseaux (perdrix, pintades sauvages).
1.1.1.4: Hydrographie
Le réseau hydrographique est composé de deux (2) fleuves et vingt deux (22) sources.
Les principaux plans d’eau de Boukombé sont :
• la rivière Kouniti dans les Arrondissements de Boukombé et de Koussou
• la rivière Koumagou dans les Arrondissements de Korontière et de Natta
• les retenues d’eau de Koukongou (Korontière), Koukpangou (Manta), de Koudogou
et de Kouwonatougou (Natta), celles de Koumontchirgou et de Ditchandia
(Boukombé).
Ces retenues d’eau sont pour la plupart ensablées. C’est le cas de Ditchandia, Kountchougou
L'habitat est de type traditionnel mais avec la culture de coton qui accroît de façon sensible le
pouvoir d'achat des producteurs, on note une cohabitation du tata traditionnel avec les maisons
rectangulaires semi-dur recouvertes de feuilles de tôle. Avec ce nouveau mode de vie, le tata perd de
plus en plus sa valeur et est utilisé dans ces cas comme lieu des cérémonies familiales. Il s'avère
impérieux de valoriser ce type d'habitat qui suscite l'admiration des touristes si les autorités
communales veulent réellement promouvoir le tourisme.
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Sur le plan environnemental, le constat général est qu'il existe par endroits des tas d'ordures dans le
chef lieu de la commune ce qui présente de grands risques pour la santé des populations.
Dans des conditions de non disponibilité de points d’eau potable à proximité des habitants de
certains villages, l’évacuation des excréments humains et animaux domestiques peut poser et pose
d’ailleurs des problèmes de santé dans les villages de grande concentration d’habitations sur un
espace réduit. Les points d’eau même protégés se trouvant dans ou proches de ces agglomérations
peuvent être pollués par infiltration.
La disparition de la plus grande partie des forêts est due à la recherche effrénée du bois de chauffe et
d'œuvre. Les populations n'ont pas encore suffisamment conscience des dangers futurs
qu'engendreraient ces comportements.
En somme, l'érosion se manifeste très intensément dans toute la région, surtout dans la partie où ses
effets se trouvent accentués par une action anthropique due à une population dense dont la
répartition et les pratiques culturales ne laissent aucune possibilité de restauration des sols par la
jachère. Les formations ligneuses de la partie Est sur les versants au pied des grandes falaises
(arrondissement de Koussoucoingou) sont actuellement gravement menacées par une exploitation
abusive des gens de la plaine en provenance de Boukombé où le comestible est devenu inexistant.
La collecte de bois de plus en plus loin, devient une charge très lourde pour les femmes. Dans la
plaine, les tiges de mil/sorgho sont devenues un combustible de substitution médiocre qui se
généralise
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Avant 1913 on ne comptait que les villages qui coopéraient entre eux par l’intermédiaire de
quelques sages et chefs de villages. A partir de 1913 ces villages rassemblés sous le nom de
Boukombé furent rattachés à la colonie du DAHOMEY ; ainsi naquit la ville de Boukombé.
Habitat
Le peuple Otammari «se distingue particulièrement des autres peuples par son habitat à étage très
impressionnant. Cet habitat dispersé forme un beau paysage pittoresque saisissant, constituant ainsi
le centre de mire de nombreux touristes.» (Koussey Koumba Noël, le peuple Otammari : essai de
synthèse historique : des origines à l’invasion coloniale européenne 1897, mémoire de maîtrise en
histoire, 1976-1977 – p. 12).
Religions
La religion traditionnelle est dominante dans la population. Elle représente 92, 8 % de la population,
Le catholicisme 3,9 %, l’islam 1,7 % les protestants et autres 1,4 %.
Aspect culturel
Les cérémonies traditionnelles d’initiation (Difonni, Dikountri, Tatchata) caractérisent le passage
des classes de l’adolescence à l’âge adulte.
Chaque famille restreinte constitue une unité de résidence, de production et de consommation, donc
une unité de grenier. Mais au delà de cette autonomie économique des habitations, existe une
dépendance sociale et religieuse qui se traduit ici par l'appartenance de chaque habitation à une
communauté plus large. Il en résulte que les denrées alimentaires ne sont pas un patrimoine de la
famille élargie, car elles sont produites et consommées au niveau des familles restreintes qui
constituent chacune une unité de grenier; c'est le mari qui est le gestionnaire des greniers. Par contre,
le bétail est un patrimoine collectif géré par le doyen d'âge au profit de la famille élargie toute
entière: tout troupeau demeure en principe "indivis". Avec l'économie de marché, de nombreux
troupeaux ne sont plus un patrimoine légué par héritage; le cheptel tend à être approprié
individuellement.
Mais, si le premier niveau est directement perçu à travers les activités auxquelles les individus se
livrent quotidiennement, le second est nettement moins perceptible surtout dans une situation de
dispersion des habitations.
Contrairement à beaucoup de sociétés africaines, la famille élargie ne coïncide pas chez les
Batammaaba, avec l'unité de production ou l'unité de grenier. La divergence entre l'unité de
production/consommation et la grande famille tient au fait que lorsqu'un jeune homme se marie, il
doit quitter l'habitation paternelle pour établir la sienne. Ainsi, tous les garçons s'en iront à tour de
rôle jusqu'au benjamin à qui reviendra de garder l'habitation du père.
Chez les Batammaaba, la dispersion de l'habitat est un "fait social total" (n'cia) qui illustre l'esprit
indépendant des Batammaaba dont la société est peu hiérarchisée et conditionne le mode
d'occupation et d'exploitation de l'espace.
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Quant à la répartition par âge, la population de Boukombé est très jeune, avec plus de 49,14 % de
personnes âgées de moins de 40 ans. La population active, celle âgée de 15 à 60 ans, constitue
18,03 % de l'effectif total dont 48,74 % d'hommes et 51,25 % de femmes. (INSAE: 2002)
Mouvements de la population
En ce qui concerne les mouvements naturels de l a population, en l'absence de données spécifiques
pour la population de Boukombé, les taux de natalité et de mortalité ont été assimilés à ceux du
département de l'Atacora qui sont respectivement de l'ordre de 46/1000 et de 16/1000.
Quant aux mouvements migratoires, ils sont de types internes et externes, temporaires ou définitifs.
A la recherche de terres plus fertiles, les populations se déplacent d'un village à un autre à l'intérieur
de la commune, surtout vers les villages de Koutayagou et Diboni à coté du Togo. Elles s'y
installent juste pour la campagne agricole ou définitivement. En saison pluvieuse, on remarque
également une émigration temporaire de la main d'œuvre agricole constituée essentiellement des
jeunes vers les autres communes de l'Atacora.
L'émigration externe se fait à
- l'intérieur du Bénin, surtout vers les régions de la Donga, du Borgou, de l'Alibori des
collines et du Plateau.
- l'extérieur du Bénin, surtout vers le Nigéria, le Ghana et le Togo
Les motifs de ces déplacements des populations vers l'extérieur sont souvent la recherche de terres
fertiles et du travail salarié en vue d'obtenir les moyens financiers nécessaires pour l'acquisition de
certains équipements de première nécessité tels que la bicyclette, le poste radio les vêtements etc...
Certains s'y installent définitivement tandis que d'autres reviennent après 3 à 5 mois de séjour.
On retrouve:
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- Les Centres de santé
- La Circonscription scolaire qui s'occupe des questions liées à l'éducation et à la scolarité des
enfants
- Le Service des Postes, Téléphone et Télécommunications
- L'antenne de la SBEE qui gère les abonnés d'électricité et d'eau (centrale thermique)
- Le Centre de Promotion sociale
- Le CCPA qui s'occupe de l'agriculture, de l'élevage de la pêche dans la commune
- Le service des Impôts (RI)
- La Recette Perception
- Le service de l'alphabétisation
- La gendarmerie
- La douane
Les activités de développement réalisées au cours des Cinq (5) dernières années dans la commune se
résument aux actions menées par les structures extérieures d'intervention que sont les ONGs, les
structures internes et les structures étatiques à travers les projets ou programmes de développement
local.
Il y a également l'association de développement avec ses démembrements au niveau des
arrondissements même si ces dernières vivent pour la plupart dans une léthargie.
Les activités dans la commune font intervenir plusieurs acteurs dont notamment:
- les populations en général
- l'association de développement TIBAANTA
- les structures internes que sont les organisations paysannes (GV, UCP), les groupements et
associations de femmes (GF, TIKONNA, UFeDEB), les comités de gestion (des points
d'eau, les COGEC, APE, etc…),
- les institutions financières (CLCAM, CREP, ……..)
- les structures externes d'intervention que sont les ONGs et les structures étatiques à travers
les projets ou programmes de développement tant au niveau national que local.
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Cependant, certaines femmes (952), chefs d’exploitation, en cultivent pour assurer leur existence et
se procurer un revenu monétaire. Malheureusement les terres disponibles sont rocheuses, pauvres et
difficiles à cultiver aussi bien sur les pentes que dans les vallées.
L'agriculture est de type extensif caractérisé par des rendements culturaux faibles, tributaires des
aléas climatiques et de la faible utilisation des techniques modernes de production. Les outils
aratoires sont rudimentaires.
Ces pratiques traditionnelles ajoutées à la pression démographique et aux nécessités pécuniaires sans
cesse croissantes des populations ont provoqué au fil des années une dégradation des terres. La
conséquence en est une baisse considérable des rendements, qui, ajoutée à l'absence d'une gestion
rationnelle de la production agro-pastorale par les ménages entraîne des déficits alimentaires
périodiques.
Malgré ces difficultés, il existe des filières porteuses que sont l'anacarde, l'arachide, le manioc, le riz
et autres potentialités à exploiter comme les essences fruitières, le baobab, les manguiers et des
tomates surtout. Une intervention concertée dans l'organisation de ces potentialités pourrait
renverser la tendance.
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Tableau n°4: Réalisation 2002-2003 et prévision de production de la campagne 2003-2004 de la commune de Boukombé
REALISATION 2002 –2003 PREVISION 2003 -2004
CULTURES SUPERFICIE (HA) RENDEMENT(KG/HA PRODUCTION(T) SUPERFICIE (HA) RENDEMENT(KG/HA PRODUCTION(T)
)
Homme Femme Total Homme Femme Total Homme Fem- Total Homme Femm Total Homme Fem Tota Hom- Fem Total
me e me l me me
Mais local 322 29 351 891 897 892 287 26 313 360 40 400 900 900 900 324 36 360
Mais Amélioré 571 42 613 1151 1024 1142 657 43 700 600 50 650 1300 1100 1285 780 55 835
S /TOTAL Mais 893 71 964 944 69 1013 960 90 1050 1104 91 1195
Sorgho 3690 235 3925 650 651 650 2399 153 2552 3870 225 4095 744 751 745 2880 169 3049
Petit Mil 3353 73 3426 650 658 650 2180 48 2228 3547 80 3627 750 750 750 2661 60 2721
Riz 526 1314 1840 1886 1885 1885 992 2477 3469 600 1300 1900 1890 1890 1890 1134 2457 3591
Fonio 1448 0 1448 590 0 590 855 0 855 2600 2600 600 600 1560 1560
S / Total céréale 9017 1612 10629 6426 2678 9104 10617 1605 12222 8235 2686 10921
Igname 813 0 813 9975 0 9975 8110 0 8110 960 960 9980 9980 9581 9581
Manioc 21 0 21 6333 6333 133 0 133 40 40 6500 6500 260 260
Patate Douce 210 32 242 5000 5000 5000 1050 160 1210 230 40 270 5000 5000 5000 1160 200 1350
Taro 185 35 220 5254 5257 5255 972 184 1156 232 38 270 5250 5263 5252 1218 200 1418
S /Total Rac- T 1229 67 1296 10265 344 10609 1462 78 1540 12209 400 12609
Niébé-hAricot 252 1953 2205 683 680 680 172 1328 1500 800 150 950 900 900 900 720 135 855
Voandzou 0 1620 1620 0 630 630 0 1021 1021 1800 1800 0 650 650 1170 1170
Goussi 0 22 22 636 636 0 14 14 25 25 640 640 0 16 16
Sésame 23 172 195 609 605 605 14 104 118 30 180 210 667 622 629 20 112 132
Soja 0 69 69 609 609 0 42 42 75 75 640 640 48 48
S /Total Légume 295 3836 4111 186 2509 2695 830 2230 3060 740 1481 2221
Tomate 96 34 130 3677 3676 3677 353 125 478 100 40 140 3700 3700 3700 370 148 518
Piment 50 108 158 540 537 538 27 58 85 60 115 175 533 557 549 32 64 96
Gombo 53 245 298 21849 4727 7772 1158 1158 2316 160 160 320 7719 7719 7719 1235 1235 2470
Légumes Feuilles 0 73 73 0 808 808 0 59 59 0 0
S /Total cul- mar- 199 460 659 1538 1400 2938 320 315 635 1637 1447 3084
Coton 1173 14 1187 1210 1210 1210 1419 17 1436 1980 20 2000 1100 1100 1100 2178 22 2200
Arachide 519 70 649 950 957 951 950 67 1017 775 85 860 974 976 974 755 83 838
Tabac Local 7 0 7 571 571 4 0 4 15 15 533 533 8 8
S /Total Cul- R 1759 84 1843 2373 84 2457 2770 105 2875 2941 105 3046
Souchet 54 17 71 537 529 535 29 9 38 60 25 85 533 520 529 32 13 45
S/Tot-cul- Aut- 54 17 71 29 9 38 60 25 85 32 13 45
ENSEMBLE 13426 6147 19573 21761 7093 28854 17019 4448 21467 26898 6223 33121
Source:CCPA
23
Tableau n°5: Superficie travaillée à la culture attelée
Désignations SUPERFICIES EMBLAVEES %
2001 -2002 | 2002 -2003 Accrois
H F T H F T
Mais local 155 25 180 165 30 195 8
Mais amélioré 245 35 280 258 40 298 6
Sorgho 555 45 600 570 50 620 3
Petit mil 93 32 125 80 45 125 0
Riz 155 125 280 155 130 285 2
Igname 0 0 0 0 0 0 0
Manioc 0 0 0 0 0 0 0
Patate douce 0 0 0 0 0 0 0
Niébé/Haricot 0 0 0 0 0 0 0
Voandzou 0 230 230 0 240 240 4
Tomate 0 0 0 0 0 0 0
Piment 0 0 0 0 0 0 0
Gombo 0 0 0 0 0 0 0
Arachide 127 13 140 140 15 155 11
Coton 150 0 150 1340 15 1355 803
Total 1480 505 1985 2708 565 3273
Source: CCPA
1.1.4.2: Elevage
A Boukombé, l’élevage occupe la seconde position après l’agriculture. Il est pratiqué de façon
traditionnel dans tous les ménages avec la participation de 79,6 % d’hommes et 78 % de
femmes.
Il porte notamment sur les bovins, les caprins, les porcins la volaille et les porcs
Selon un recensement réalisé par le CeRPA, ex CARDER en 1995 la commune disposait de
- 17 000 têtes de bovins de race somba
- 21 000 têtes d’ovins
- 34 000 têtes de caprins
- 6 250 têtes de porcins
- 70 000 têtes de volailles (pintades, poulets, autres espèces comme les canards, les
pigeons, et quelques rares dindons.)
Ici, l’élevage est confronté à d’énormes problèmes. Les animaux sont enfermés les soirs et
laissés en divagation le jour ce qui provoque l’insalubrité à travers la ville et les villages. Les
difficultés sont dues au manque d’hygiène et à la réticence des paysans au cours des
campagnes de vaccination. Ce comportement favorise ainsi le risque d’attaque du cheptel par
certaines maladies telles que :
- la pseudo peste au niveau des volailles
- le charbon bactérien
- la Péri Pneumonie Contagieuse Bovine (PPCB)
- les parasites internes et externes
- la trypanosomiase chez les porcins
24
En effet, si des mesures d’urgence ne sont pas prises la concernant, elle est menacée de
disparition. Il faut donc développer une politique d’encouragement au maintien des mâles non
castrés car actuellement, on compte un mâle non castré pour (30) trente femelles.
Les femmes s'adonnent le plus souvent à l'élevage des porcs, des petits ruminants, et la
volaille. Les hommes eux, élèvent toutes les espèces animales en dehors des bovins pour
lesquels il assure l’alimentation et le suivi sanitaire, les autres animaux dont il est propriétaire
sont habituellement gardés et entretenus par la femme et les enfants.
L'apiculture représente aujourd'hui une potentialité pour la commune si elle est bien valorisée.
1.1.4.3: Pêche
La pêche n'est pas développée dans la commune bien que certaines potentialités existent.
Elle est pratiquée traditionnellement au niveau des cours d’eau qui abondent pendant
l’hivernage. En saison sèche, elle est menée le long de la Koumagou et au niveau des retenues
d’eau. Les outils utilisés sont rudimentaires et il existe très peu de pêcheurs autochtones.
La pisciculture est pratiquée à faible échelle au niveau de quelques retenues d’eau.
De fréquents cas de pêche par vidange et par empoisonnement sont constatés dans la
commune. L'existence de bas-fonds, marres et retenus d'eau offrent une grande possibilité de
développement de la pisciculture.
1.1.4.4: Chasse
La flore de Boukombé est une forêt clairsemée et de ce fait ne contient qu’une faune
constituée d’espèces animales de la catégorie de petits gibiers : perdrix, lièvres, rats…
On peut néanmoins rencontrer parfois l’aulacode, la biche et autres espèces qui proviennent
des montagnes ou des localités proches de la faune togolaise.
1.1.4.5: Commerce
Les activités commerciales concernent la vente des produits agricoles et d'articles importés.
La commune de Boukombé dispose de plusieurs marchés (Boukombé centre, Korontière,
Kouporgou, Manta, Natta ou Dikouani, Dita et Koussou).
La grande partie des céréales est vendue au moment des récoltes qui coïncident avec les fêtes
de fin d'année, obligeant les producteurs à un bradage de leurs produits pour faire face aux
dépenses correspondantes. Dans ce négoce, ce sont les commerçants qui réalisent les plus
gros profits car les produits achetés à vil prix sont stockés et vendus à des prix double, voire
triple en période de soudure. Ces dernières années, la situation connaît une amélioration
relative avec le démarrage de l'organisation de certaines filières agricoles et le stockage
stimulé par divers structures CLCAM, la caisse villageoise d’épargne et de crédit (CVEC), la
caisse nationale d’épargne (CNE), la CIPEN et les groupements de femmes (Tikonna par
exemple). A cela s’ajoutent les prêts informels entre femmes béninoises et togolaises.
De tous les marchés cités, 4 sont fonctionnels : Manta, Korontière, Boukombé centre, et
Kouporgou..
Le commerce des produits manufacturés est peu développé et est surtout le domaine
d'activités des membres de la Communauté Yoruba qui gèrent quelques boutiques et étalages
de vente d'articles de première nécessité. Ils (elles) sont souvent des semi-grossistes ou
détaillants de produits manufacturés.
• La transformation agro-alimentaire
Elle est assurée par les femmes constituées en groupement ou non. Ces activités concernent
essentiellement
- la transformation de l'arachide en huile et galettes
- la transformation du sorgho et mil en bière locale
- la transformation du néré et du soja en moutarde
- la transformation du Voandzou en crêpe
25
- la transformation du karité en beurre
- la transformation du manioc en gari
- la transformation du baobab en farine, sirop et amende
Dans le domaine du commerce, les problèmes spécifiques actuels se résument en:
- insuffisance d'infrastructures adéquates (magasins et hangars)
- forte dominance de l'informel
- concurrence malsaine entre les commerçants
- Evasion des produits vendus à vil prix vers les marchés Togolais
- Certaines considérations sociologiques qui bloquent l'animation des marchés de
Tabota, Dipoli et Koussou
- L'accès difficile au crédit pour renforcer les fonds de roulement
Il est à noter cependant que dans les secteurs de l'agriculture, l'élevage, le commerce et la
transformation, un fonds de soutien aux promoteurs a été mis à la disposition de la commune
par la municipalité sœur de Wish pour soutenir les créneaux porteurs
1.1.4.6: Artisanat
L'artisanat demeure une activité très marginalisée dans la commune. Elle se limite à la
fabrication de quelques objets de poterie, de vannerie, de tressage (colliers bracelets etc …) et
de sculpture. On peut également noter la présence des maçons, menuisiers, mécaniciens,
tailleurs, couturières, réparateurs, électriciens, soudeurs, plombiers, peintres, ferrailleurs.
L'entrepreneuriat est très peu développé à cause du manque de formation.
1.1.4.8 Culture
La commune de Boukombé regorge de plusieurs manifestations culturelles parmi lesquelles
on peut citer :
Difouani, Dikountri, Tatchèta, Dissori, Ditentri, Tibénti, Dikou, Moussétié, Koutchati,
Dikpantri, Tissédouti, etc…
1.1.4.9: Jeunesse, sport et loisir
Dans ce domaine, il est à noter qu'il existe des terrains de football mais non aménagés. Ces
terrains appartiennent pour la plupart aux établissements scolaires. Les équipements sportifs
sont presque inexistants.
On retrouve dans la commune urbaine, la maison des jeunes et de la culture, le Centre
d'animation Culturel (CLAC).
En ce qui concerne la culture, il est à noter que la culture Otamari regorge d'Attraits culturels
qui suscitent l'admiration de beaucoup de touristes.
26
1.1.4.10: Industrie
Malgré l'existence de certaines matières premières telles que mangues, produits maraîchers et
agricoles l'industrie agro-alimentaireest quasi inexistante.
1.1.4.11: Activités minières
Dans la commune de Boukombé, les ressources minières et naturelles concernent les carrières
de sable et de gravier, des collines et montagnes. Ces ressources sont disponibles surtout dans
certains villages des arrondissements de Boukombé, Manta, Korontière et Dipoli.
Il va falloir mieux organiser une exploitation durable de ces ressources pour la sauvegarde de
l'environnement.
1.1.5.1: Santé
Boukombé dispose d'un (1) centre de santé communal, de six (6) centres de santé
d'arrondissement et d'un (1) cabinet privés et d'un centre de santé privé. A Tanguiéta (56 km
de Boukombé) se trouve de référence de l'hôpital St Jean de Dieu, à Natitingou (50km de
Boukombé) se trouvent l'hôpital de zone, CHD hôpital de référence.
L'accessibilité à ces hôpitaux de référence est rendue difficile à cause de manque de moyen
de l'inadéquation des moyens de communication mis en place, insuffisance des moyens de
transport et la position géographique de la commune. L'évacuation des cas graves des centres
d'arrondissement vers ces centres plus équipés est assez difficile à cause du manque de moyen
de déplacement fiable. A ces difficultés viennent s'ajouter les problèmes d'infrastructures
sanitaires, d'équipement, de matériel de travail (radio de communication …..) et de personnel
qualifié permanent. Le tableau ci dessous en donne une image.
Avec le programme de jumelage, la municipalité de Wisch, a mis à la disposition de la
commune un fonds pour dynamiser les UVS des villages de Koudahongou (Boukombé
Centre), Koucongou (Korontière), Takpanta (Koussou), Katenga (Natta) soutenues par des
secouristes afin de pallier tant soit peu l'éloignement des populations des centres de santé.
Le Centre de Promotion Sociale vient en appui à la protection sociale des populations à
travers le Programme Alimentaire Nutritionnel pour les activités de surveillance de la
croissance des enfants de 0 à 5 ans.
Il existe également un fonds de soutien à l'action sociale qui permet d'accompagner les
activités économiques des femme
27
Tableau n°7 Etat des lieux des centres de santé
29
1.1.5.2: Education
Sur le plan scolaire, la commune compte 60 écoles primaires dont 11 créations, trois (03)
écoles maternelles, deux (2) Collèges d'Enseignement Général (CEG) à Boukombé centre et
Manta, et une école coranique. Certaines écoles, surtout les créations sont démunies tant sur
le plan matériel que sur celui du personnel. Sur ce dernier point, les autorités administratives
ont procédé au recrutement d'animateurs très peu expérimentés pour l'encadrement des
enfants, ce qui n'est pas sans conséquences sur la qualité de l'enseignement. Cette catégorie de
personnel est à la charge des parents d'élèves ce qui pose le problème de rémunération.
D'une manière générale, les écoles de Boukombé souffrent d'une insuffisance de personnel
qualifié et d'équipements adéquats.
Le taux brut de scolarisation est de 34, 3 %. On assiste encore aujourd’hui à la réticente de
certains parents à envoyer et maintenir les filles comme les garçons à l’école.
Si la majorité des enfants en âge scolarisable sont envoyés à l’école, il est à noter que la
déperdition autrefois constatée chez les filles a relativement baissé dans les villages où l’ONG
GRAPAD intervient avec le programme ACEF.
Tableau n°8: Etat des lieux des écoles de la commune de Boukombé 2003 – 2004
Ecoles et Effectif des écoliers Nombre Enseignants Etat des
collèges G F T d'écoles Permanents Contractuel Vacataires modules
Primaire 6082 3285 9367 53 44 61 52 11 mauvais
Secondaire 663 169 832 2 2 02 13 Bon à Bkbé et
mauvais à
Manta
Maternelle 29 38 67 3 2 0 1 2 bons, 1
mauvais
Source: Circonscription Scolaire
Pour ce qui concerne l’éducation des adultes, la commune dispose de quelques lieux
d’alphabétisation avec 83 maîtres dont neuf (09) femmes.
* Electricité
La SBEE installée au chef lieu de la commune ne satisfait qu'une partie des quartiers centraux
de l'arrondissement urbain en énergie électrique. Le temps de fourniture est limité de 19
30
heures le soir à 8 heures le matin. Cette faible couverture oblige la majorité des populations à
utiliser le pétrole comme source d'énergie.
* Eau
Avec une population estimée à 60568 habitants (RGPH 2002), le nombre de personnes
touchées par un point d’eau fonctionnel est environ 440, ce qui est largement en-dessous de la
norme. La plupart des puits traditionnels existants tarissent en saison sèche. Sur les 217 points
d’eau dont dispose la commune, 58 ne sont pas fonctionnels.
Le taux de couverture en infrastructures hydrauliques :
- 100 forages équipés dont 84 fonctionnels
- 117 puits à grand diamètre dont 75 fonctionnels.
Les points d’eau non fonctionnels le sont soit par manque de moyens financiers pour les
réparations, soit à cause de la non disponibilité des pièces de rechange.
Le réseau de la SBEE mis en service depuis le 10 mars 1987 ne dessert qu'une partie des
quartiers centraux avec 4 km d’eau courante.
Le nombre d'abonnés à l'eau est de 177 personnes entre 1987 et 2003 ce qui montre que les
utilisateurs et utilisatrices de l’eau de puits à grand diamètre et surtout des eaux de surface
sont encore très nombreux à Boukombé.
* Assainissement:
L'assainissement reste embryonnaire dans la commune. La défécation en pleine nature est
encore largement pratiquée et les ordures sont jetées dans la nature en dépôts sauvages. Dans
la ville de Boukombé, le problème de dépotoirs sauvages d'ordures est ressenti du fait de la
relative concentration humaine ce qui n'est pas encore le cas des autres arrondissements qui
sont caractérisés par l'habitat dispersé.
* Téléphone
Le chef lieu de la commune dispose d'un bureau des PTT. Le réseau téléphone existant
actuellement dans la commune est à capacité limitée ce qui rend difficile la communication.
Boukombé centre ne dispose que de quelques abonnés privé, en raison de la disponibilité des
lignes.
* Autres infrastructures de communication
La localité dispose de :
- deux radios émetteurs-récepteurs installées à la Commune et à la Brigade Territoriale
de Gendarmerie.
- Six radios émetteurs-récepteurs au niveau des centres de santé des Arrondissements de
Manta , Korontière, Tabota, Dipoli, Natta, et Koussou.
- Une radio locale
31
La mauvaise qualité et l’insuffisance des infrastructures routières constituent la principale
cause de l’isolement des localités. Les localités éloignées du chef lieu de la commune sont
très enclavées ce qui entraîne d'énormes difficultés d'évacuation des produits agricoles et
l'accès des populations aux services socio-communautaires de base. Le service technique
chargé en principe de la voirie et de l’assainissement n’est pas fonctionnel faute de personnel
et de matériel.
32
Tableau n°11: Equilibre financier de la commune de Boukombé
RESTE A
ANNEE PREVISIONS BUDGETAIRES RECOUVREMENTS EFFECTUES TAUX INVESTISSEMENTS EFFECTUES TAUX RECOUVRER OBSER-
LOCALE SUB / ETAT TOTAL LOCALE SUB/ETAT TOTAL PREVISION REALISES (A ANNULER)
1998 10758371 12741629 23500000 7040227 12741632 19781859 84,17 % 400000 0 0% 3718144
1999 10758371 12741629 23500000 13282610 12741632 26024242 110,74 % 400000 400000 100 % 0
2000 12758371 12741629 25500000 7020547 12741632 19762179 77,49 % 400000 0% 0% 5737824
2001 12758371 42422243 55180614 8255157 48444313 56699470 102,75 % 9667044 9667044 100 % 4503214
2003 17672960 15927040 33600000 9374472 28310770 37685242 112,15 % 3543000 3535450 99,78 % 8298488
2003 31558368 36441632 68000000 9536248 30466885 40003133 58,82 % 15500000 13067874,80 84,30 % 27996867
2004 (du 01/01 53778468 58221532 112000000 9712835 23076811 32789646 29,27 % 42560000 2612318 6,13 % 79210354
au 31/07/2004)
TOTAL 150043280 191237334 341280614 64222096 168523675 232745771 68,19 % 72470044 29282686,80 40,40 % 108534843
33
L'épargne brute:
Un des critères essentiels de mesure de l'épargne dégagée sur un exercice résulte de la
différence entre les recettes et les dépenses réelles de fonctionnement. L'épargne brute moyen
de la commune de Boukombé pour les 7 dernières années reste très faible..
La capacité d'investissement
La capacité d'investissement est la somme de l'épargne brute et des recettes d'investissement.
Cette capacité d'investissement moyen est de 4.183.241 Fcfa; Ce montant est très faible et
montre que le budget est toujours un budget de fonctionnement.
Capacité de financement
La capacité de financement au niveau de la commune reste également très faible à voir les
chiffres du tableau d'équilibre financier
34
1.2: Problématique du développement de la commune de Boukombé
La problématique du développement de la commune de Boukombé a été établie sur la base
des Atouts, des Contraintes, des opportunités et des Menaces identifiés par secteur.
(Agriculture. Elevage, Pêche et pisciculture, Transformation, Artisanat, Commerce,
Alphabétisation, Education, Santé, Points d'eau, Transport, Culture et loisir, Hôtellerie,
Tourisme et restauration) recueillis lors des diagnostics participatifs.
Le développement de la commune n'est possible que si ces éléments sont maîtrisés ou
exploités.
Le tableau ci-dessous présente le contenu de cette problématique de développement
35
Tableau n°13: Problématique de développement de la commune de Boukombé
36
vidange, pêche par empoisonnement) insecticides )
- Ensablement des points d’eau , barrages, rivière et
ruisseaux
- Prolifération des crocodiles
Transformation - Terres favorables à la culture d’arachide - Transformation artisanale ( rudimentaire ) - Activités étatiques de micro-finance (CPS,
- Existence de structures de financement - Insuffisance de certaines matières premières ( noix CeRPA ex CADER, CIPEN, - - - FDEB( Fonds
formelle ( CLCAM ) de karité, néré …) de Développement Economique de Boukombé )
- Réceptivité des ménages par rapport à - Manque de débouché pour les produits transformés
l’utilisation des foyers améliorés - Raréfaction de bois de chauffe
- Existence de groupement de - Le non accès à d’autres sources d’énergies, non
transformatrices ( arachide en huile / accessibilité dans le commerce
galettes ) - Accès difficile aux crédits
- Abondance du boabab - Taux d’intérêt pratiqués par la CLCAM élevés
Artisanat - Existence de certaines matières premières - Technique d’extraction d’argile périlleuse - Fréquentation de la localité par les touristes
( vannerie, poterie, sculpture ) - Raréfaction des matières de vannerie - Maîtrise des technologies artisanales locales
- La technique de production trop rudimentaire - Existence d’associations des artisans, en
- Insuffisance de la promotion du tourisme collectif, affiliées à la FENAB( Fédération
- Cherté de certains matériaux Nationale des Artisans de Bénin )
- Difficulté d’approvisionnement en matières
premières
Commerce - Existence des places d’animation, de - Inexistence de comités de gestion des marchés - Proximité avec les marchés Togolais : Nadoba,
marché dans la commune - Inexistence d’infrastructures adéquates ( magasins, Nkonta, Gando, et ceux des communes
boutiques) limitrophes
- Insuffisance de hangars
- Mauvaise gestion des droits de place sur les marchés
- Forte dominance de l’informel sur le formel
- Concurrence malsaine entre commerçants
- Parc automobile restreint
- Evasion massive des produits en direction du Togo
voisin
- Les places de marché ne s’animent pas à Tabota,
Dipoli et Koussou
Environnement - Existence de ressources terre agricole - Disparition de certaines espèces de la faune et de la - Existence de montagnes et collines pour - Avancée de la
et ressources - Existence des eaux de surfaces flore alpinisme désertification
naturelles - Existence de carrières de sable et gravier - Mauvaises pratiques agricoles - Forte insolation source d'énergie - Tornades
- Forte insolation - La non maîtrise de la gestion de l'eau - Hauteur d'eau enregistrée par an (800 à Utilisation des
- Existence d'un programme chargé de la 1200mm) produits
conservation et la gestion des ressources - Multiplicité des points d'eau aménageables phytosanitaires
naturelles - Existence d'un programme chargé de la
37
conservation et la gestion des ressources
naturelles (ProCGRN)
Alphabétisation - Programme communal d’alphabétisation - Insuffisance de motivation des alphabétiseur et de - Programme national d’alphabétisation
- Existence d’une association des alphabétisés - Appui matériel et financier de la coopération
alphabétiseurs et animateurs - Désintéressement des populations à l’alphabétisation Suisse
- Existence des écrivains en langue - Insuffisance d’infrastructures - Existence de l'association des alphabétiseurs
ditammari - Absence de motivation (TAAKA)
- Existence des documents écrits en langue - Faible taux de personnes alphabétisées - -- - - Existence d’un comité de réflexion sur la langue
ditammari L’analphabétisme de retour Tambèrmè du Togo
- Le soutien de la SIL à la langue - Acculturation - Introduction du volet alphabétisation dans le
M’bèlimè système de l’éducation
- Existence des alphabétiseurs en langue
M’bèlimè
- Rencontre périodique entre
alphabétiseurs de la Kéran Togo et ceux de
Boukombé
- Existence d’une Commission Nationale
Linguistique Ditammari
Dominance de la langue ditammari dans le
département ( 40 o/o au moins )
Education - Floraison d’écoles primaires publiques - Grève et absentéisme des enseignants - Programme de formation des enseignants et
- Récente création d’un cours privé - Insuffisance d’infrastructures scolaires adéquates d’assistance à la scolarisation des filles ( CRS
confessionnel maternel et primaire ( Marie - Insuffisance de personnel enseignant qualifié BENIN )
Immaculée ) - Forte déperdition scolaire surtout des filles - Soutien d’ACEF à la création d’écoles et appui
- Nombre élevé d’enfants, garçons et filles - Faible scolarisation des jeunes filles à la scolarisation des jeunes filles ( GRAPAD )
non scolarisés - Le suivi scolaire / soutien des parents aux élèves est - Programme de formation des enseignants (
- Arrêté communal contre les échanges et défectueux IFESH
l'enlèvement des filles - Insuffisance de matériels didactiques et mobiliers - Subvention aux écoles primaires et secondaires
scolaires surtout dans les créations par l’Etat ( mesures sociales )
- Habitation dispersées - Cantines scolaires gouvernementales
- Manque d’écoles maternelles dans cinq sur sept - PAM
arrondissements : Natta, Korontière, Dipoli, Tabota, - Existence de partenaires pour la promotion de
Koussoucoingou l'éducation : MCDI, CRS-BENIN, ONG AIDE
- Faible pouvoir d’achat ET ACTION (spécialisée dans la promotion de
- Incompréhension et réticence des parents à inscrire l'éducation des enfants)
et suivre les enfants à l'école
Santé et - Chaque arrondissement dispose d’au - Insuffisance de matériels d’équipement des centres - Appui au secteur santé par des partenaires - Environnement
nutrition moins un centre de santé - Infrastructures inadaptées aux normes modernes étrangers ( Néerlandais ) favorable au
38
- Trois cabinets ( un à l’arrondissement dans trois sur sept arrondissements ( Boukombé, - Le programme national de lutte contre le SIDA développement de
urbain et un à l’arrondissement de Natta Manta, Koussou ) - Programme d’appui aux zones défavorisées et certaines
- Unité Villageoise de Santé ( UVS ) en - Manque de sage femme dans cinq sur sept enclavées en matière de santé : Charles pathologies :
création arrondissement ( Boukombé centre Korontière) GUEDOU DPP 94 – 80– 58 méningite, fièvre
- Disponibilité des produits alimentaires - Manque de médecins - Programme national IEC : coordonnateur 33- typhoïde, fièvre
dans la commune au centre de promotion - Insuffisance de personnel soignant ( infirmiers ) 64 – 11 HOUNKPONOU Victor DNP 91-72- 37 jaune, rougeole -
sociale - Mauvais accueil des patients - Construction et équipements des centres de Analphabétisme
- Promotion d'expérience nutritionnelle au - Vente illicite des médicaments santé en zone rurale, coordonnateur : DIEM - Aléas climatiques
niveau du CeRPA - Inobservance des règles d’hygiène EDAYE Mahoulé téléphone : 96-34 – 45 - Retrait des
- Existence d'un centre nutritionnel - Insuffisance d’infrastructures d’assainissement - Service départemental de santé et nutrition partenaires
- Laboratoire inadapté Intervention du Programme alimentaire mondial
- Difficulté d’entretien du matériel de communication et du CRS
( transmission radio )
- Comité de gestions in opérationnels
- Inorganisation des tradithérapeutes
- Propagation VIH / IST
- Pratique des accouchements à domicile
- Faible utilisation des services en soins maternels et
infantiles
- Auto médication
- Recours / croyance à des forces mystiques de
guérison
- Instabilité du personnel, Mesures sociales
- Chanvre indien
- Comités de gestion in opérationnels (COGEA,
COGEC)
- Mauvaise utilisation des aliments locaux par
ignorance
- Faible fréquentation du centre nutritionnel
- Insuffisance de personnel pour les conseils
nutritionnels
Interdits alimentaires
Points d'eau - Existence de forages et puits à grand - Fréquence des maladies hydriques - SONEB / SBEE - Aléas climatiques
diamètre - Utilisation des eaux de mares et marigots - Programme d’hydraulique villageoise
- Contre partie financière disponible à la - La couverture en infrastructures hydrauliques reste - PADEAR / GTZ
CLCAM pour certains villages inférieure aux besoins - AMAE ( ABE )
- Existence de sources d'eau naturelles - Difficultés d'entretien des pompes - Forage, bientôt des puits par CRS dans certaines
- Ignorance de la population sur l’hygiène et écoles
39
assainissement - Reboisement autour des points d’eau
- Manque d’hygiène et d’entretien de certains puits à - Existence projets HAADI MCDI CeRPA
grand diamètre
Culture, loisirs - Existence d’une maison des jeunes et de - Absence de professionnalisme - Existence de FACTAM - Dévalorisation de
et sports culture dans l’arrondissement central - Inexistence de structures locales d’encadrement des la culture
- Existence du CLAC activités sportives et culturelles
- Existence de deux aires de jeux à - Absence d’infrastructures de culture et loisirs dans
l’arrondissement central ( un communal et les autres arrondissements
un scolaire ) - Aires de jeux non aménagées
- Existence de plusieurs groupes de - Mariage par échange
chansons et danses traditionnelles Acculturation
- Existence d’un orchestre ( les étoiles de
demain )
- Jeux traditionnels
Transport en - Existence de quelques taxis - Mauvais état des pistes
commun - Surcharge
- Tarif de transport élevé
- Non disponibilité et cherté des pièces de rechange
- Corruption sur la route
- Moyens de transport en commun vétustes
- Rupture périodique de stock de produits pétroliers
Equipement - Existence de l'OPT pas de central - Fréquence de pannes de la liaison téléphonique - Existence de partenaires au développement - Rupture de
téléphonique communautaire - Manque de RAC à Boukombé centre partenariat -
- Existence de la radio locale - Saturation du réseau téléphonique Désengagement de
- Couverture de la commune par radio - Rupture de stock de produits pétroliers l'état
Parakou - Insuffisance de personnel pour la radio
- Existence de six RAC (réseau aériens de communautaire
communication) - Insuffisance de moyen financier pour payer le
- Existence d'un minimum d'équipement personnel de la radio
qui permet aux services de fonctionner - Manque de technicien pour la maintenance des RAC
- Insuffisance générale d'équipement au niveau des
services existants
40
- Existence du BATOB ( Bureau d’Accueil
Touristique de Boukombé )
- Existence de restaurants
Services - Existence de plusieurs services - Insuffisance de personnel et du matériel - Application de la loi sur la décentralisation - Mauvaise qualité
déconcentrés de l'état - Insuffisance d’infrastructures - Partenaires au développement des ouvrages
- Absence de voirie réalisés par les
Inexistence d'école de formation technique entrepreneurs
Sécurité - Existence d'une brigade de gendarmerie - Manque d'équipement pour les brigades de sécurité
à Boukombé civiles
- Existence de brigade de sécurité civile - Inexistence de casernes
dans tous les villages - Insuffisance de personnel
- Insuffisance de dotation de carburant
- Absence de moto-cross pour la brigade de
gendarmerie
- Absence de radio de communication
- Inexistence d'un commissariat de police
Finances - Existence de marchés - Inexistence de bureau pour les recettes perception et - Fuite de matière
locales - Disponibilité de produits agricoles auxiliaires des impôts imposables vers les
imposables - Incivisme fiscal marchés frontaliers
- Existence de foncier bâti et non bâti
- Existence de recettes (perception et
auxiliaires des impôts)
- Existence d'un poste de douane
- Taxe de développement local
Administration - Existence d'un conseil communal - Manque de bureaux et de logement pour les CA - Etat
locale - Faible niveau d'administration et de gestion des élus - ONG
locaux - Coopération décentralisée PDDC / GTZ
Mines et - Existence de carrières de sables de - Mauvaise organisation - Clientèle extérieure( Cobly Tanguiéta - Dégradation
énergie gravier et de cailloux - Eclairage limité à la nuit Natitingou) progressive de
- Existence d'une centrale thermique l'environnement
41
Chapitre 2: La planification du développement de la commune
43
2.1.4: Atouts, contraintes, opportunités et menaces majeurs
45
Tableau 15: MATRICE D'ORIENTATION STRATEGIQUE (MOS) PDC BOUKOMBE
OPPORTUNITES MENACES
marchés Togolais et
structures d'appui et
programmes/projets
Fréquentation de la
Fuite de richesses
Aléas climatiques
Togo, nord Bénin
l'environnement
des communes
Prolifération de
électrique nord
Interconnexion
progressive de
localité par les
Avancée de la
environnantes
désertification
décentralisée
Coopération
Dégradation
pathologies
imposables
certaines
touristes
MOS
Existence de
Total
ATOUTS
Existence de radio locale 9 11 1 4 7 14 12 0 13 8 79
Population laborieuse 11 1 0 6 2 0 9 0 8 0 37
113 164 13
11 0 0 7 2 2 0 0 15 50
Incivisme fiscal
Dégradation du milieu physique 2 7 0 0 2 3 15 6 23 0 58
46
La commune de Boukombé est dans un environnement assez favorable. Elle dispose d'atouts
suffisants pour capter les nombreuses opportunités qui s'offrent à elle. Elle doit cependant
développer beaucoup d'initiatives pour faire face aux défis majeurs que sont:
* le développement de l'éducation
* la promotion de la santé
L'analyse de la vision de la commune de Boukombé montre bien qu'elle s'inscrit dans celle du
Bénin. Elle participe à la mise en œuvre de la politique de stratégie nationale de lutte contre
47
la pauvreté. Les grands axes de développement de Boukombé prennent en compte les secteurs
sociaux tels que l'éducation, la santé, le désenclavement, l'agriculture, la culture, etc…, ainsi
que la promotion de la bonne gouvernance. Ces priorités sont bien définies dans la vision et
les orientations nationales et qui constituent les points focaux du PAG2.
48
Organisation sociale et 7: Accroître les capacités de 1: Les sources de financement sont diversifiées
institutionnelle la mobilisation des 2: Les mécanismes de recouvrement des recettes fiscales et
ressources financières de la non fiscales sont améliorés
commune
8: Améliorer la gouvernance 1: Les capacités techniques et organisationnelles de
locale l'administration locale sont renforcées
2: La société civile est organisée et mobilisée
49
CADRE LOGIQUE
DOMAINE DE L'EDUCATION
Résultats Indicateurs Sources de Activités Acteurs Chronogramme Localisation
vérification 1 2 3 4 5
R 1 : Le taux de - D'ici 2009 le - Rapport A1 – Sensibiliser les parents d'élèves et chefs traditionnels sur : CC, CAPE x x x x x Dans les 71 villages
fréquentation et de taux de /statistique CS - l'utilité de la scolarisation des garçons et filles, ,comité
succès est amélioré scolarisation a Archives des écoles - le suivi et le soutien des enfants à l'école d'orientation de
passé de x % à y - les inconvénients de l'enlèvement des filles et du mariage précoce l'éducation
% A2 – Dynamiser les associations des parents d'élèves (APE) ,ACCEF, x x Toute la commune
- D'ici 2009 le UfeDeB, comité
taux de A3 – Assurer la formation des enseignants communautaires des sages, CS x x x x x Toutes les écoles
déperdition A4 – renforcer l'encadrement des enseignants CC, CS, Aide x x x x x Idem
scolaire à diminué A5 – Négocier l'extension des cantines scolaires Action, Député, X Didompè
de x% à Y% A6 – Faire un plaidoyer pour l'affectation en nombre suffisant d'enseignants MEPS DDEPS x x Ecoles enclavées n'en disposant pas
- D'ici 2009 le A7 – Créer des internats Ass-Dé-, ONG x x Toutes les écoles Toutes les écoles
taux de succès A8 – Construire des logements pour les enseignants en zone reculée x X CEG Manta et BKBE
aux examens et
passage en classe
A9 – Réglementer la création des nouvelles écoles x x x x x Koutchatahongou Koussayagou
supérieure est Takpanta
passée de …à…
A10 – Primer / encourager les élèves ainsi que les enseignants méritants x x x x x Toutes les écoles
A11 – Primer /encourager les élèves ainsi que les enseignants méritants x x x x
R2: Le taux - D'ici 2009 les - Rapport de fin de A1 – Subventionner la production des documents en langue CC, CNLD, x x x x X BKBE
d'alphabétisation est centres campagne à la ONGs CDAEA
amélioré fonctionnels sont mairie, archives, A2 – Former /recycler les alphabétiseurs x x x x X 30 centres
passé de 30 à 70 CDAEA
- D'ici 2009 le A3 – Intensifier l'alphabétisation fonctionnelle x x x x x
nombre A4 – Primer les meilleurs alphabétiseurs et alphabétisés x x x x X
d'alphabétiseurs et
animateurs est A5 – Organiser les concours de production littéraire en langue x x X
passé de 106 à
140 A6 – Construire les salles d'alphabétisation dans les villages x x Manta BkBE
- D'ici à 2009 le
taux de
fréquentation est
passé de 65% à
80%
- D'ici à 2009 le
taux de réussite
est passé de 55%
à 75 %
Domaine de la santé
50
OS 2 : Améliorer l'état sanitaire et nutritionnel de la population
R1 : L'état sanitaire - D'ici à 2009 le - Rapport des CS A1 – Plaidoyer pour : CC, Député, CS, x x x x x Dans les centres de santé
et nutritionnel de la taux de - Registres des . l'affectation du personnel en TIBANTA, MSP,
population est fréquentation soins nombre suffisant DDSP , DDS,
amélioré est de passé de - Statistiques de . la fourniture du matériel ONG
X% à Y% la zone sanitaire technique et équipements suffisants Comité des sages
- D'ici à 2009 et de la DDSA . le suivi de la carrière des agents CPS, UfeDeB ,
Le taux de santé sage femme
d'enfants . l'acquisition des RAC Comité de lutte
malnutris reçu contre le Sida ,
dans les CPS et A2 – Développer une politique de COGEC, COCEA, xxx x x x x Dans les 7 centres de santé
CS est passé de recrutement sur poste Médecin chef
X% à Y% Fondation Aktie
- D'ici 2009 le A3 – Construire les infrastructures Bénin x x x Katenka, Dikonhein, kouwentakpangou,manta1 Koussou
taux de sanitaires adéquates et de proximité 2, Tabota 1, Korontière 2, Natta2, Bkbé 1
consultation en (UVS, CS maternité
santé maternelle isolée)
et infantile est
passé de… à … A4 – Faciliter l'intégration des agents x x x x x Boukombé
- D'ici 2009 le nouvellement affectés dans la commune
taux de
mortalité est A6 – Sensibiliser la population sur : x x x x x Tous les villages
passé de … à … . l'hygiène corporelle et
- D'ici 2009 le vestimentaire
taux de . le danger de l'auto médication
prévalence du . la fréquentation des centres de
VIH est passé santé et à temps
de … à … . les dangers de l'accouchement à
- D'ici 2009 le domicile
taux de réfor-
est passé de …à A7 – Intensifier les tournées de X x x x x Idem
… supervision dans les centres de santé
51
A13– susciter la création des banques x x x x x 7 arrondissements
de vivres CeRPA
A14 – Subventionner les récupérations x x x x x Idem
nutritionnelles au niveau des
arrondissements
UCP
R2: Les comités de - Taux de freq- PV réunion A1 –Renouveler /remembrer COGEC Médecin chef, CC x Idem
gestion sont (voir Rap-/CS) (auprès du et COGEA
fonctionnels - La rentabilité président A2 – Former /recycler les membres des x x CPS Boukombé
moyenne des COGEC) COGEC et des COGEA
CS est accrue - Registre x x x
- 80% de financier A3 – Motiver les membres du COGEC
réunions - Rapport et des COGEA
prévues tenues financier
avec le quorum - Monoloring
requis CS
R3: Le cadre de vie D'ici 2009 le Statistique A1- créer une police sanitaire CC, DDSP,CRS, x Bkbé centre
de l a population est taux de /rapport A2- Intensifier l'éducation socio- MCDI, Aide et x x x x x Tous les villages de la commune
assaini prévalence de Centres de santé sanitaire (hygiène et assainissement) Action, CPS,
maladies dues Consultation UfeDeB, Comité
au manque d'enfants A3- Accentuer l'éducation socio- de sage , x x x x x Toutes les écoles
d'hygiène est sanitaire au niveau des écoles populations
passé de …à … A4 – Poursuivre la réalisation MEHU x x x x x Ecoles, marchés, places publiques
- D'ici 2009 au d'infrastructures sanitaires dans les lieux
moins 50% des publics (latrines, puits perdus etc…)
(maisons,
écoles, A5 – sensibiliser la population sur la x x x x x Tous les villages de la commune
marchés) nécessité d'avoir des infrastructures
disposent de sanitaires à domicile (latrines, puits
latrines et puits perdus)
perdus
52
-D'ici 2009 un A6 – Intensifier les campagnes de x x x x x Tous les villages de la commune
dépotoir est créé salubrité publique
dans chaque
quartier de
Bkbé centre,
dans chaque
chef lieu des
autres
arrondissements
et 5 km de
caniveaux en
zone urbaine de
Bkbé , centre
Manta
DOMAINE DE L'AGRICULTURE, L'ELEVAGE, LA PECHE ET LA TRANSFORMATION
R 1 : La production - 50% des - Rapport CeRPA A1 – Initier les producteurs sur les CeRPA ,
agricole est accrue producteurs archive de la différentes techniques de lutte anti ProCeGRN / x x x x x 7 Arrondissements
et diversifiée formés commune , UCP érosive Alpha Oméga ,CC,
maîtrisent la A2– Produire les semences améliorées OPA, producteurs x x x x x Commune
technique de la A3 – Sensibiliser les producteurs sur structures d'appui
traction animale l'utilisation des semences améliorées la mairie la
et le paquet A4 – Former les producteurs sur les recherche et x x x x x
technologique techniques culturales améliorées développement
vulgarisé A5 - Conduire les tests de pré x x x x x
- 5à% des vulgarisation
superficies A6 – Former les producteurs sur les x x x x x
emblavées sont principes coopératifs
travaillées à la A7 – Former les producteurs sur la x x x x X
culture attelée gestion administrative et financière de
- 30% des leurs organisations
producteurs A8 – Renforcer l'effectif du personnel x x
disposent du d'encadrement
matériel de A9 – Tenir à jour le répertoire des x x x x x
culture attelée filières porteuses
d'ici à 2009 A10 – Développer les filières autres que x x x x x
le coton: riz, arachide, anacarde,
manioc, sésame, fonio
A11: Mettre en place des réseaux de x x x
producteurs
A12 – Développer les associations de x x x x x
service financiers (ASF)
53
A13 – Développer les périmètres x x x x x
maraîchers puits clôture et équipement
A14 –Former les producteurs sur la x x x x x
culture attelée
A15 – Faciliter les producteurs à l'accès
aux crédits pour l'acquisition du
matériel de culture attelée
A16 – Recenser le matériel de culture
attelée
A 17 – Former les producteurs sur la x x x x x
fabrication et l'utilisation de l’ engrais
organiques
A 18 – Former les producteurs sur la x x x x x
gestion rationnelle des stocks pour la
sécurité alimentaire
A 19 – Abriter les essais en milieu x x x x x
paysan
A20 – Faire l’inventaire des bas fonds x x
A21 – aménager les bas fonds x x x
(aménagement sommaire)
R2 La production - Le taux de - Rapport CeRPA A1 – Construire les retenues d'eau pour x x x x x
animale est accrue couverture archives abreuvement des animaux Idem
vaccinale est commune, UCP A2 – Entretenir les retenues d'eau x x x x x
passé à : éleveurs, comité existantes
-30% pour les de gestion de A3 – Former les éleveurs sur les x x x x x
bovins retenues d'eau , techniques modernes d'élevage
-25% pour les brigade de A4 – Identifier les zones de pâturage x x x
petits ruminas gendarmerie, lion A5 – Délimiter et aménager les couloirs x x x
d'ici à 2009 club, apiculteurs de passage des animaux
- 10000 A6 – Sensibiliser les éleveurs sur x x x x x
volailles sont l'importance des soins vétérinaires
vaccinées par an A7 – Former / équiper les vaccinateurs x x x
villageois de volailles
A 8 – Faciliter l'accès des vaccinateurs x x x x x
villageois de volailles aux crédits
d'équipement et aux fonds de roulement
A9 – Susciter la création des boîtes à x x x
pharmacie vétérinaire dans les villages
A10 - Encourager l'installation de x x x x x
vétérinaires privés
A11– Créer les réseaux d’aviculteurs x x x x x
d’éleveurs de petits ruminants et de
porcins
A12 – Créer un centre de formation x x x
professionnelle agro-pastorale
54
A13 – Former les comités de gestion de x x x X
transhumance sur les textes relatifs à la
transhumance, à la vaine pâture et sur
leurs rôles
A14 – Renforcer leurs capacités de x x
gestion des conflits entre agriculteurs et
éleveurs
A15 – Protéger la race bovine Somba x x
contre le métissage
A16: Former les apiculteurs sur les x x x x x
techniques d'apiculture moderne
A17: : Susciter la création de dépôts x x
pharmaceutiques vétérinaires au niveau
de la commune
R3 La disponibilité - 7/&" retenues - Rapport CeRPA A1 – Construire les barrages CC CeRPA x x x x x
des ressources sont mairie A2 Créer/dynamiser les comités de x x x x x
halieutique est empoissonnées gestion des retenues d'eau
assurée et bien A3 – Former ces comités sur x x x x x
exploitées par l’alimentation des poissons
les comités de A4 – Former les comités sur les
gestion techniques de pêche et
d’empoissonnement des retenues d’eau
R4 La D'ici à 2009 - Rapport CeRPA A1 – Susciter la création des CeRPA GrADeD x x x
transformation des 75% des et mairie associations/groupements de ASF CLCAM
produits agricoles est associations / transformateurs/trices des produits
améliorée groupements agricoles
maîtrisent des A2- Inventorier les technologies x
technologies améliorées de transformation de
améliorées les produits agricoles
transformations A3 – Former / recycler et équiper les x x x
des produits associations/groupements sur les
agricoles techniques améliorées de transformation
DOMAINE DE L'ENVIRONNEMENT ET DES RESSOURCES NATURELLES
R1: La biodiversité - 75% des - Rapport A1- Intensifier le reboisement des ProCeGRN , x x x x x
est restaurée et ménages ProCGRN / essences à but multiple DDHU, CeRPA
protégées utilisent des Alpha Oméga , A2- Faire un plaidoyer pour augmenter l'Etat Tikonna x x x x
foyers GrADeD l'effectif du personnel des eaux et forêts UfeDeB
améliorés d'ici à ,Tikonna , A3 – Créer des réserves de forets dans x x x
2009 UfeDeB Katenga-Koussoucoingou, Kouya,
- 20000 plants Dipoli
au moins sont A4 – Créer des jardins botaniques et des x x x
mis en terre et espaces verts dans les arrondissements
55
protégés par an A5– Aménager la place de x x
l’indépendance à Boukombé centre
A6 – Organiser les tradithérapeutes x x x
pour la préservation des plantes
médicinales
A7 – Former les femmes sur la x x x x X
technique de construction de foyers
améliorés
A8 - Sensibiliser la population sur x x x x x
l’utilisation des foyers améliorés
A9 – Réglementer l’exploitation des x x x x x
espèces servant dans l’artisanat
(espèces animales et végétales)
A10 – Vulgariser / réglementer la x x x
gestion des ressources naturelles
de la commune
A11 – Concertation entre les x x x x x
autorités locales et les structures en
charge de la gestion des ressources
naturelles
R2 D’ici 2009 toute - Rapport A1 – Construire des infrastructures ProCGRN , x x x x x
L’approvisionnement la population PADEAR / hydrauliques DDHU, CeRPA
en eau est restaurée consomme de GTZ / Alpha A2: Réhabiliter la source d'eau l'Etat Tikonna x x
l’eau potable Oméga , naturelles de Kougnagou Mairie ,GrADeD
GrADeD Mairie A3: Aménager les sources d’eau x x x x x
naturelle de Kounacogou, Takpanta et
Koutagou
A4: Dynamiser les comités de gestion x x x x x
des points d’eau
A5: Former les comités en maintenance x x x
de gestion
A6: Susciter la création d’un dépôt de x x x x x
pièces de rechange
A7 – Sensibiliser les populations sur x x x x x
l’hygiène et l’assainissement
A8 – Installer les comités de gestion des x x x x x
infrastructures hydrauliques et
d'assainissement en tenant compte de
l'aspect genre
R3 Le cadre de vie D’ici 2009 tous Rapport Mairie, A1 – Faire un état des lieux des Idem x
est amélioré les quartiers de Alpha Oméga quartiers à lotir
Boukombé sont A2 – Viabiliser les quartiers lotis x
viabilisés A3 – Entrer en pourparler avec les x x x x x
propriétaires terriens réticents
A4 – Construire des caniveaux x x x x
56
A5 – Construire des dépotoirs x x x x
R1: les voies de D'ici à 2009 - Visite A1: Sensibiliser les populations sur CC, UCP,CeRPA, x x x x x Tous les villages
desserte rurales sont 80% de voies de l'importance de l'entretien des voies de GV, CVD,
praticables désertes rurales desserte TP(DROA), ONG
sont praticables A2: Mettre en place les comités de x x Idem
gestion des voies de desserte rurale
(suivi et entretien)
A3: Equiper / former les comités de x x Idem
gestion en matériels d'entretien
A4: Instaurer un système de motivation x x x x x Idem
des comités
A5: : Organiser des séances de x Toute la commune
campagne d'entretien des pistes
A6: Construire des pistes de desserte et x x x x x Idem
ouvrages d'art
57
R2 : La circulation D'ici à 2009 - Visite A1 – installer une antenne de relais à CC, Tibaanta, x x Koussou
de l'information est toutes les RAC - Enquêtes Koussoucoingou de la radio DINABA comité de gestion
assurée sont A2 – Définir le cadre institutionnel de la CA radio, ONG, x Radio
fonctionnelles radio DINABA Partenaires au
- D'ici à 2009 la A3 – Renforcer les capacités du développement , x Radio
performance de personnel de la radio SG, zone
la radio A4 – Doter la radio de personnel et de sanitaire , chefs x x x x x Idem
DINAABA est moyens adéquats pour le de village, CA,
accrue fonctionnement (financier, matériels, mairie
- D'ici à 2009 techniques) F.A.S.B
l'arrondissement A5 – Animer des émissions d'intérêt x x x x x Idem
central est public
couvert en Canal téléphonique
réseau A6 – Elaborer et mettre en œuvre une
téléphonique stratégie d’information et de
communication basée sur la Radio
locale
A7 -– Encourager l'installation des
cabines privées
A8 - Négocier l'extension du réseau x x x x x Toute la commune
téléphonique dans la commune
A9 – Négocier l'extension du GSM x x Arrond- central
dans la commune Arrond- Manta
A10 – Assurer la fonctionnalité x Toute la commune
permanente des TAC
Canal transmission
A11– Identifier un technicien x x x x x DS les 7 arrondissements
maintenance des RAC ( Réseau Aérien
de Commune)
A12 – Réfectionner le local du RAC de x 7 arrondissements
la mairie
A13 – Doter le centre de santé central X
de RAC
Canal messages administratifs Centre de santé
A14 – Former/Recycler les CA et les
secrétaires d'arrondissement
Canal crieur public
A15 – Dynamiser les crieurs publics
R3La circulation D'ici 2009 au - Rapport annuel A1 - Aménager les aires de gares CC x x x Bkbé ,Manta Korontière
des biens et des moins deux Mairie routières de Boukombé
personnes est gares routières A2 – Aménager les aires de x x x
facilitée et trois aires de stationnement dans les grands marchés
stationnement A3: Elaborer les règles de gestion des CC, UNACOB , x Bkbé
sont aménagées gares routières UCTIB
58
- D'ici à 2009 A4: Mettre en place ou rendre Idem x x x Idem
une seconde fonctionnels les comités de gestion des
station de gares routières
produits A5: Susciter l'installation d'une seconde Opérateurs x x Idem
pétroliers et de station de service pétroliers économiques
dépôt installées SONACOP
A6: susciter l'installation des dépôts Idem x x Tous les arrondissements
pétrolier dans les arrondissements par
des entrepreneurs privés
DOMAINE DE LA CULTURE
OS 6 Développer des loisirs, culture et tourisme
R1: Les loisirs, la D'ici à 2009 Archives mairie A1 – Construire et équiper le stade CC, Comité de x x x x x Tous les arrondissements
culture et le chaque Rapport BATOB communal sport comité de
tourisme sont arrondissement Enquêtes Visites A2 – Aménager les aires de jeux dans loisir plus x x x x x Idem
développés dispose d'au les arrondissements partenaires,
moins une aire A3 – Construire les infrastructures de promoteurs
de jeu loisirs dans les arrondissements privés Collectif
aménagée, d'un A4 – Organiser des compétitions des artisans, x x x x x Boukombé
centre de loisir sportives dans la commune député, personnes
A5 – Réglementer les loisirs pour ressources x x x x x Idem
enfants ARDET, FENAB
TIBAANTA
R2 : L'architecture D'ici à 2009 au - Archives, A1 – Organiser des concours de x x x x x
traditionnelle est moins une étude mairie et visites chansons en langue
valorisée / recherche A2 – Subventionner la production des x
réalisé sur le meilleurs chansons et danses
tata A3 - suivre la mise en œuvre des projets x x x x x
- D'ici à 2009 étatique en faveur du tourisme à
cinq tata Boukombé
améliorés A4 – Plaidoyer pour l'octroi de fonds x x x x x Idem
- - D'ici à 2009 substantiels au secteur du tourisme et de
Boukombé l'hotelerie
dispose d'au A5 – dynamiser les organisations des x x x x x Idem
moins un artisans locaux
village A6 – Susciter l’intérêt des promoteurs x x x x x
touristique de tourisme
- D'ici à 2009 A7 – Faire des études en vue CC Partenaires, x x x x x Boukombé
au moins 50% d'améliorer le tatas Tibanta , Député
des sites A8 – Améliorer les conditions de vie MCAT, CNLD x x x x x
touristiques dans les tata
sont aménagées A9 – Faire le plaidoyer auprès de x x x x x Arrondissement central
- D'ici à 2009 l'UNESCO pour des subventions, en
80% des acteurs vue de la construction des tatas
59
du tourisme ont A10 – A1 – Dynamiser et suivre les x x x x x Boukombé
bénéficié d'au activités du BATOB
moins une A11 - Former /recycler les membres du x x x x x Idem
formation BATOB sur les valeurs socio-culturelles
et touristiques
A12 - Rendre fonctionnel le campement x
et créer autres structures d'accueil
A13 - Encourager la formation en x x x x x
matière d'hotelerie et tourisme
A14 – Organiser des festivals des arts et x x
culture
A15 – Participer au foires régionales et x x x x x
nationales
A16 – Elaborer la carte touristique de la x
commune
DOMAINE DE L'ORGANISATION SOCIALE ET INSTITUTIONNELLE
R1: Les sources de - D'ici à 2009 - Budget A1: Faire le diagnostic financier fiscal Mairie , UCP, x x Boukombé
financement sont l'investissement - Rapport de la commune RAI, RP, service
diversifiées dans la - Rapport impôt A2: Faire un plaidoyer pour recouvrer technique , x X
commune a les ristournes dues par l’Etat et les Tibanta
doublé sociétés Partenaires
- D'ici 2009 le A3: Tenir à jour le répertoire des (PDDC) x x x x x Boukombé
taux de sources de financement
recouvrement A4: Réorganiser le recouvrement des x Bkbé
est passé de taxes et impôts
…à…(66,47% A5: Construire les hangars dans les x x x x x
en 2003 ; marchés
29,27% en A6: Créer un cadre de concertation pour x x Bkbé
Juillet 2004 susciter la participation effective de la
diaspora au financement du PDC
A7: Réhabiliter le patrimoine x x Bkbé
immobilier de la commune
A8: Mettre en location les immobiliers x Bkbé
de la commune
A9: Mettre en place un cadre de x x x Bkbé
concertation entre les opérateurs
économiques locaux et extérieurs (à
travers requêtes, micro projets, dossiers
de projets, contact)
A10 – Organiser des séances de x x x Bkbé
sensibilisation des populations pour la
mobilisation des fonds d’investissement
60
R2: Les mécanismes - D'ici 2009 le Idem A1: Faire un suivi/contrôle de la collecte CC, RAI, RP, x x x x x Bkbé
de recouvrement des taux de effective des droits de place et taxes perçues
recettes fiscales et non recouvrement est sur la place de marché
fiscales sont améliorés passé de A2: Renforcer le système de répression des x x x x x Bkbé
…à…(66,47% en contrevenants
2003 ; 29,27% en A3: Mettre en application les textes afférents x x x x x Bkbé
Juillet 2004 aux taxes, impôts et amendes forfetaires
R1: Les capacités - D'ici 2006 tous - Archives de la A1: Construire, réfectionner, les locaux pour CC, S.A Mairie X x x x x
techniques et les services de la marie abriter les services d'arrondissements tribunal de première
organisationnelles de mairie sont A2 – Réaménager les locaux de la mairie instance tribunal de X x x
l'administration locale fonctionnels et A3 – Elaborer un mécanisme de suivi des conciliation service X
sont renforcées disposent des pièces d'état civil à homologuer des affaires
locaux adéquats A4: Mettre en œuvre ce mécanisme domaniales et x x x x
- D'ici à 2006 la A5: Equiper le service des archives de la environnemental- x x
mairie dispose commune les SNV, MCL,
d'un personnel A6: Mettre en œuvre le nouvel PDDC x x x
qualifié et organigramme de la mairie
performant A7: Former /recycler les élus locaux x
A8: Renforcer les capacités du personnel de x x x x x
la mairie
A9 – Recruter progressivement du personnel X x x x x
qualifié
A10: Rechercher le financement pour la X x x x x
construction de l’hôtel de ville de Boukombé
R2: La société civile - Au moins deux - Les comptes A1: Susciter la création de groupes de jeunes CC, DDJS ,S.A X x x x x
est organisée et séances de rendus de séances par centre d'intérêts SNV, GrADeD,
mobilisée concertation les PV de réunions RcePA Partis
entre le maire et politiques
les chefs
traditionnels sont
tenues par an
- Une séance de
concertation est
tenue tous les
quatre mois entre
les intervenants
61
2.4: COÛT ESTIMATIF DES PROGRAMMES ET PROJETS
A2 - Dynamiser les structures de gestion (APE+directeurs) des écoles APE 57 30 000 1 710 000
A3 - Assurer la formation des enseignants communautaires ff/an 5 1 000 000 5 000 000
A4 - Renforcer l'encadrement des enseignants pm 0
A5 - négocier l'extension des cantines scolaires pm 0
A6 - Faire un plaidoyer pour l'affectation en nombre suffisant d'enseignants pm 0
A7 - Créer des internats *(à rechercher) Internats 2 14 000 000 28 000 000
A8 - Construire des logements pour les enseignants en zone reculée dans 17 villages logement 53 800 000 42 400 000
A9 - construire des salles de classes en matériaux définitifs module 15 20 000 000 300 000 000
A10 - Primer / encourager les élèves ainsi que les enseignants méritants ff/an 5 1 000 000 5 000 000
Total 1 383 885 000
projet 2 : Amélioration du taux d'alphabétisation
A1 - Subventionner la production des documents en langue ff/an 5 1 200 000 6 000 000
A2 - Former / récycler les alphabétiseurs ff/an 5 500 000 2 500 000
A3 - Intensifier l'alphabétisation fonctionnelle pm 0
A4 - Primer les meilleurs alphabétiseurs et alphabétisés ff/an 5 150 000 750 000
A5 - Organiser les concours de production littéraire en langue ff/an 5 150 000 750 000
A6 - Construire les salles d'alphabétisation dans les villages (Manta et Bkbé) salle 2 2 500 000 5 000 000
Total 2 15 000 000
Montant programme 1 398 885 000
DOMAINE DE LA SANTE
62
projet 1 : amélioration de l'état sanitaire et nutritionnel de la population
A1 - Plaidoyer pour l'affectation du personnel en nombre suffisant, la fourniture du matériel
technique et équipement et l'acquisition des RAC pm 0
A2 - Développer une politique de recrutement sur poste (à rechercher) pm 0
A3 - Construire les UVS dans les villages isolés uvs 13 3 000 000 39 000 000
A4 - Construire le CSC, CSA (manta et koussou) ff/an 100 000 000
A5 - Faciliter l'intégration des agents nouvellement affectés dans la commune pm 0
A6 - Sensibiliser la population sur : - la fréquentation des centres de santé et à temps émission radio 60 45 000 2 700 000
A7 - Intensifier les tournées dans les centres de santé pm 0
A8 - Encourager les meilleurs agents pm 0
A9 - Réprimer la vente illicite / parallèle des médicaments (CS, marchés) pm 0
A10 - Appuyer l'organisation des tradithérapeutes pm 0
A11 - Subventionner la prise en charge des indigents ff/an 5 500 000 2 500 000
A12 - Sensibiliser la population pour une alimentation de qualité* ff/an 5 300 000 1 500 000
A13 - Susciter la création des banques de vivres pm 0
A14 - Intensifier les conseils nutritionnels au niveau des arrondissements ff/an 5 300 000 1 500 000
Total 1 147 200 000
Projet 2: Dynamisation des comités de gestion
A1 - Renouveler/remembrer le COGEC et les COGEA pm 0
A2 - Former /recycler les membres du COGEC et des COGEA pm 0
A3- Motiver les membres du COGEC et des COGEA pm
Total 2 0
Projet 3 : Assainissement du cadre de vie de la population
A1 - Créer une police sanitaire pm 0
A2 - Intensifier l'éducation socio sanitaire (hygiène et assainissement émission radio 60 15 000 900 000
A3 - Accentuer l'éducation socio sanitaire au niveau des écoles pm 0
A4 - Poursuivre la réalisation d'infrastructures sanitaires dans les lieux publics (latrines,
puits perdus, etc…) infrastructures 14 1 500 000 21 000 000
A5 - Sensibiliser la population sur la nécessité d'avoir des infrastructures sanitaires à
domicile (latrines, puits perdus) pm 0
A6 - Intensifier les campagnes de salubrité publique pm 0
Total 3 21 900 000
Montant programme 2 169 100 000
63
DOMMAINE DE L'AGRICULTURE, L'ELEVAGE, LA PECHE ET LA TRANSFORMATION
A4 - Former les producteurs sur les techniques culturales améliorées producteurs 500 3 000 1 500 000
A5 - Conduire les tests de pré vulgarisation pm 0
A6 - Former les producteurs sur les principes coopératifs producteurs 500 3 000 1 500 000
A7 - Former les producteurs sur la gestion administrative et financière de leurs
organisations organisations 200 10 000 2 000 000
A8 - Renforcer l'effectif du personnel d'encadrement pm 0
A9 - Tenir à jour le répertoire des filières porteuses pm 0
A10 - Développer les filières autres que le coton: riz, arachide, anacarde, manioc, sésame
et fonio pm 0
A11 - Mettre en place des réseaux de producteurs ff/an 3 150 000 450 000
A12 - Développer les associations de service financier (ASF) pm 0
A13 - Développer les périmètres maraîchers /puits , clôture et équipement pm 0
A14 - Former/recycler les producteurs sur la culture attelée producteurs 350 10 000 3 500 000
A15 - Faciliter l'accès des producteurs aux crédits pour l'acquisition du matériel de culture
attelée pm 0
A16 - Recenser le matériel de culture attelée pm 0
A17 - Former les producteurs sur la fabrication et l'utilisation de l'engrais organique producteurs 500 3 000 1 500 000
A18 - former les producteurs sur la gestion rationnelle des stocks pour la sécurité
alimentaire pm 0
A19 - abriter les essais en milieu paysan pm 0
A20 - faire l'inventaire des bas-fonds ff 1 2 000 000 2 000 000
A21 - Aménager les bas-fonds (aménagement sommaire) ha 400 100 000 40 000 000
64
Total 1 54 950 000
Projet 2 : Accroissement de la production animale
A1 - Construire les retenues d'eau pour abreuvement des animaux Retenues 3 25 000 000 75 000 000
A2 - Entretenir et aménager les mares, et les retenues d'eau existantes Retenues 13 7 000 000 91 000 000
A3 - Former les éleveurs sur les techniques modernes d'élevage éleveurs 250 3 000 750 000
A4 - Identifier les zones de pâturage pm 0
A5 - Délimiter et aménager les couloirs de passage des animaux ff 35 000 000
A6 - Sensibiliser les éleveurs sur l'importance des soins vétérinaires émission radio 30 45 000 1 350 000
A14 - Renforcer leurs capacités de gestion des conflits entre agriculteurs et éleveurs pm 0
A15 - Protéger la race bovine somba contre le métissage pm 0
A16 - Former les apiculteurs sur les techniques d'apiculture moderne apiculteurs 350 000
A17 - Susciter la création de dépôts pharmaceutiques véterinaires au niveau de la
commune pm 0
Total 2 254 950 000
Projet 3 : Promotion des ressources halieutiques
A1 - Construire les barrages Barrages 3 70 000 000 210 000 000
A2 - Créer / dynamiser les comités de gestion des retenues d'eau comité 16 500 000 8 000 000
A3 - Former les comités sur l'alimentation des poissons comité 13 50 000 650 000
65
A4 - Former les comités sur les techniques de pêche et d'empoissonnement des retenues
d'eau comité 13 50 000 650 000
Total 3 219 300 000
Projet4 : Amélioration de la transformation des produits agricoles
A1 - Susciter la création des associations / groupements de transformateurs/trices des
produits agricoles pm 0
A8 - Sensibiliser la population sur l'utilisation des foyers améliorés émission radio 20 45 000 900 000
A9 - Réglementer l'exploitation des espèces servants dans l'artisanat (espèces animales et
végétales) pm 0
A10 – Réglementer/vulgariser le code de protection des ressources natutrelles ff/an 5 500 000 2 500 000
A11 - Créer un cadre de concertation entre les autorités locales et les structures en charge
de la gestion des ressources naturelles pm 0
A12 - Créer un cadre de concertation entre les autorités locales et les structures en charge
de la gestion des ressources naturelles pm 0
total 1 71 800 000
projet 2 : approvisionnement en eau
66
A1 - Construire les infrastructures hydrauliques point d'eau 25 7 000 000 175 000 000
A7 - Sensibiliser les populations sur l'hygiène et l'assainissement émission radio 60 45 000 2 700 000
A8 - Installer les comités de gestion des infrastructures hydrauliques et d'assainissements
en tenant compte de l'aspect genre pm 0
total 2 180 200 000
projet 3 : amélioration de cadre de vie 0
A1- Faire un état des lieux des quartiers à lotir ff 1 5 000 000 5 000 000
A2 - Viabiliser les quartiers lotis ff 187 000 000 187 000 000
A3 - Entrer en pourparler avec les propriétaires terriens réticents pm 0
A4- Construire des caniveaux caniveau 10 15 000 000 150 000 000
A5 - Construire des dépotoirs dépotoirs 8 5 000 000 40 000 000
Total 4 382 000 000
projet 4 : Amélioration de la sécurité foncière dans les villages
A1 - Poursuivre l'élaboration des plans fonciers ruraux PFR dans les villages 0
A2 - Appuyer les CVGFà la formation des transactions fonciers et la tenue des registres y
afférents 0
A3 - Faire la maintenance et la remise à jour des PFR existants 0
A4 - Mettre en place le système d'information foncière SIF sur les villages disposants du
PFR / équipement informatique plus logiciel foncier 0
67
Programme 5 : Amélioration de la communication dans la commune
Projet 1 :Aménagement des voies de déserte rurales
A1 - sensibiliser les populations sur l'importance de l'entretien des voies de déserte ff/an 5 100 000 500 000
A2 - Mettre en place des comités de gestion des voies de déserte rurales (suivi et
entretien) pm 0
A3 -Equiper les comités de gestion en matériels d'entretien ff/an 2 2 500 000 5 000 000
A4 - Former les comités sur les techniques sommaires d'entretien des pistes pm 0
A5 Instaurer un système de motivation des comités pm 0
A6 - Organiser des séances de campagne d'entretien des pistes pm 0
A7 - Construction des pistes de déserte et d'ouvrages d'art pm 59 ? ? 0
total 1 5 500 000
Projet 2 :développement des canaux de communication
A1 - Installer une antenne de relais à Koussoucoingou de la radio DINAABA pm 0
A2 - Définir le cadre institutionnel de le radio DINAABA pm 0
A3 - Renforcer les capacités du personnel de la radio ff 1 1 000 000 1 000 000
A4 - Doter la radio de personnel et de moyens adéquats pour le fonctionnement (financier,
matériels techniques) ff/an 5 1 500 000 7 500 000
A5 - Animer des émissions d'intérêt public pm 0
A6 - Elaborer et mettre en œuvre une stratégie d'information et de communication basée
sur la radio locale pm 0
A7 - Subventionner la radio pm 0
Canal téléphonique 0
A8 - Encourager l'installation des cabines privées pm 0
A9 - Négocier l'extension du réseau téléphonique dans la commune pm 0
A10 - Négocier l'extension du GSM dans la commune pm 0
Canal transmission 0
A11 - Assurer la fonctionnalité permanente des RAC pm 0
68
A15 - Dynamiser les crieurs publics ff/an 5 100 000 500 000
total 2 9 000 000
Projet : Développement du transport en commun
A1 - Aménager la gare routière de Bkbé gare 1 45 000 000 45 000 000
A2 : aménager les aires de stationnement dans les grands marchés aire 3 10 000 000 30 000 000
A3 - Elaborer les règles de gestion des gares routières pm 0
A4 - Mettre en place ou rendre fonctionnel les comités de gestion des gares routières pm 0
A5 - Susciter l'installation d'une seconde station de service pétrolier pm 0
A6 - Susciter l'installation des dépots pétrolier dans les arrondissements par les
entrepreneurs privés pm 0
Total 3 75 000 000
Montant programme 5 89 500 000
DOMAINE DE LA CULTURE
Programme 6 : Développement des loisirs, culture et tourisme
Projet 1 : Développement des loisirs et sports
A1 - Construire et équiper le stade communal stade 1 60 000 000 60 000 000
A2 - Aménager les aires de jeux dans les arrondissements aire 6 1 500 000 9 000 000
A3 - Construire les infrastructures de loisirs dans les arrondissements centre 2 10 000 000 20 000 000
A4 - Organiser les compétions sportives dans la commune ff/an 5 1 500 000 7 500 000
A5 - Réglementer les loisirs pour enfants pm 0
Total 1 96 500 000
Projet 2 : Développement culture et tourisme
A1 -Organiser des concours de chansons en langues ff/an 5 500 000 2 500 000
A-2- Subventionner la production des meilleures chansons et danses ff 1 6 000 000 6 000 000
69
A10 - Dynamiser et suivre les activités du BATOB pm 0
A11 - Former /recycler les membres du BATOB sur les valeurs socioculturelles et
touristiques ff 1 300 000 300 000
A12 - Rendre fonctionnel le campement et créer d'autres structures d'accueil ff 1 20 000 000 20 000 000
A13 - Encourager la formation en matière d'hotelerie et le tourisme ff/an 5 200 000 1 000 000
A14 - Organiser des festivals des arts et culturels (FESTIB) ff/an 1 5 000 000 5 000 000
A15 - Participer aux foires régionales et nationales ff/an 3 500 000 1 500 000
A16 - Elaborer la carte touristique de la commune ff 1 10 000 000 10 000 000
Total 2 49 300 000
Montant programme 6 145 800 000
DOMAINE DE L'ORGANISATION SOCIALE ET INSTITUTIONNELLE 0
A2 - Faire un plaidoyer pour recouvrer les ristournes dues par l'Etat et les sociétés d'Etat pm 0
A3 - Tenir à jour le répertoire des sources de financement pm 0
A4 - Réorganiser le recouvrement des taxes et impôts ff 1 150 000 150 000
A5 - Créer un cadre de concertation pour susciter la participation effective de la diaspora
au financement du développement local pm 0
A6 - Valoriser l'infrastructure hôtelière et de tourisme pm 0
A7 – Réhabiliter le patrimoine immobilier de la commune pm 0
A8 - Mettre en location les immobiliers de la commune pm 0
A9 - Mettre en place un cadre de concertation entre les opérateurs économiques locaux ff 1 100 000 100 000
A10 - Elargir le système de mobilisation de financement extérieur (à travers requêtes,
micro-projets, dossier de projets, contact…) pm 0
A11 - Organiser des séances de sensibilisation des populations pour la mobilisation des
fonds d'investissement pm 0
Total 1 3 750 000
Projet 2: Amélioration des mécanismes de recouvrement des recettes fiscales et non fiscales
A1 - Faire un suivi/ contrôle de la collecte effective des droits et taxes perçues sur la place
de marché 5 150 000 750 000
A2 - renforcer le système de répression des contrevenants 0
70
A3 - Mettre en application les textes afférents aux taxes, impots et amendes forfetaires pm 0
Total 2 750 000
Montant programme 7 4 500 000
DOMAINE GOUVERNANCE LOCALE 0
Programme 8 : Amélioration de la gouvernance locale
Projet 1 :renforcement des capacités techniques et organisationnelles de l'administration locale
A1 - Construire, réfectionner les locaux pour abriter les services d'arrondissement bureaux 7 10 000 000 70 000 000
A2 - Réaménager les locaux de la mairie aménagement 1 30 000 000 30 000 000
A3 - Elaborer un mécanisme de suivi des pièces d'état civil à homologuer pm 0
A4 - Mettre en œuvre ce mécanisme mécanisme 100 000 100 000
A5 - Construire et équiper un local pour les archives communales 1 3 000 000 3 000 000
A6 - Mettre en œuvre le nouveau organigramme de la mairie pm 0
A7-Former/recycler les élus locaux ff 3 500 000 1 500 000
A8 - Renforcer les capacités du personnel de la mairie ff/an 5 500 000 2 500 000
A9 - Recruter progressivement le personnel pm 0
A10 - Rechercher le financement pour la construction de l'hôtel de ville de Boukombé pm 0
Total 1 107 100 000
Projet 2 : Renforcement organisationnel et institutionnel de la société civile
A1 - Susciter la création de groupes de jeunes par centre d'intérêts pm 0
A2 - Aider à la consolidation/épanouissement des organisations pm 0
A3 - Veiller à l'épanouissement harmonieux de tous les groupes ethniques et
socioprofessionnels vivant à Boukombé pm 0
A4 - Créer un cadre de concertation permanent entre l'administration et les chefs
traditionnels pm 0
A5 - Dynamiser le cadre de concertation entre la mairie, les ONGs / projets et services
déconcentrés de l'Etat pm 0
A6 - Renforcer les capacités des brigades villageoises de sécurité ff 1 3 000 000 3 000 000
Total 2 3 000 000
Montant programme 8 110 100 000
Montant total programmes 2 074 385 000
71
2.5: Programmation financière des projets et programmes
PERIODE
DESIGNATION 2005 2006 2007 2008 2009 Total
DOMAINE DE L'EDUCATION
programme1: Amélioration des taux de scolarisation et
d'alphabétisation dans la commune
projet 1 : Amélioration du taux de fréquentation et de
succès
A1 :- Sensibiliser les parents d'élèves et chefs traditionnels sur
l'utilité de l'école 355 000 355 000 355 000 355 000 355 000 1 775 000
A2 : - Dynamiser les associations des parents d'élèves
(recyclage, formation, suivi) 840 000 840 000 1 680 000
A3 - Assurer la formation des enseignants communautaires 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 5 000 000
A4 - Renforcer l'encadrement des enseignants 0 0 0 0 0 0
A5 - Négocier l'extension des cantines scolaires 0 0 0 0 0 0
A6 - Faire un plaidoyer pour l'affectation en nombre suffisant
d'enseignants 0 0 0 0 0 0
A7 - Créer des internats *(à rechercher) 14 000 000 14 000 000 28 000 000
A8 - Construire des logements pour les enseignants en zone
reculée dans 17 villages 28 000 000 14 400 000 42 400 000
A9 - Réglementer la création de nouvelles écoles 0 0 0 0 0 0
A10 - Construire des salles de classes en matériaux définitifs 60 000 000 60 000 000 60 000 000 60 000 000 60 000 000 300 000 000
A11 - Primer / encourager les élèves ainsi que les enseignants
méritants 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 5 000 000
Total 1 77 195 000 105 195 000 62 355 000 76 755 000 62 355 000 383 855 000
projet 2 : Amélioration du taux d'alphabétisation
A1 - Subventionner la production des documents en langue 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 6 000 000
A2 - Former / recycler les alphabétiseurs 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 2 500 000
A3 - Intensifier l'alphabétisation fonctionnelle 0 0 0 0 0 0
A4 - Primer les meilleurs alphabétiseurs et alphabétisés 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 750 000
72
A5 - Organiser les concours de production littéraires en langue 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 750 000
A6 - Construire les salles d'alphabétisation dans les villages
(manta et Bkbé) 2 500 000 2 500 000 5 000 000
total 2 2 000 000 2 000 000 4 500 000 4 500 000 2 000 000 15 000 000
Montant programme 1 79 195 000 107 195 000 66 855 000 81 255 000 64 355 000 398 855 000
Programme 2 : Amélioration de l'état sanitaire et
nutritionnel de la population *
projet 1 : amélioration de l'état sanitaire et nutritionnel de
la population
A1 - Plaidoyer pour l'affectation du personnel en nombre
suffisant, la fourniture du matériel technique et équipement et
l'acquisition des RAC 0 0 0 0 0 0
A2 - Développer une politique de recrutement sur poste (à
rechercher) 0 0 0 0 0 0
A3 – Construire les UVS dans les villages isolés 9 000 000 9 000 000 9 000 000 6 000 000 6 000 000 39 000 000
A4 – Construire le CSC, CSA (manta et koussou) 20 000 000 60 000 000 20 000 000 0 0 100 000 000
A5 - Faciliter l'intégration des agents nouvellement affectés
dans la commune 0 0 0 0 0 0
A6 - Sensibiliser la population sur la fréquentation des CS 540 000 540 000 540 000 540 000 540 000 2 700 000
A7 – Intensifier les tournées dans les centres de santé 0 0 0 0 0 0
A8 - encourager les meilleurs agents 0 0 0 0 0 0
A9 - Réprimer la vente illicite / parallèle des médicaments (CS,
marchés) 0 0 0 0 0 0
A10 - Appuyer l'organisation des tradithérapeutes 0 0 0 0 0 0
A11 - Subventionner la prise en charge des indigents 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 2 500 000
A12 – Sensibiliser la population pour une alimentation de
qualité* 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 1 500 000
A13 - Susciter la création des banques de vivres 0 0 0 0 0 0
A14 - Subventionner les récupérations nutritionnelles au niveau
des arrondissements 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 1 500 000
total 1 30 640 000 70 640 000 30 640 000 7 740 000 7 740 000 147 200 000
Projet 2: Dynamisation des comités de gestion
73
A1 - Renouveler/remembrer le COGEC et les COGEA 0 0 0 0 0 0
A6 - Former les producteurs sur les principes coopératifs 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 1 500 000
A7 - Former les producteurs sur la gestion administrative et
financière de leurs organisations 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 2 000 000
74
A8 - Renforcer l'effectif du personnel d'encadrement 0 0 0 0 0 0
A9 – Tenir à jour le répertoire des filières porteuses 0 0 0 0 0 0
A10 - Développer les filières autres que le coton: riz, arachide,
anacarde, manioc, sésame et fonio 0 0 0 0 0 0
A11 - Mettre en place des réseaux de producteurs 150 000 150 000 150 000 0 0 450 000
A14 - Former/recycler les producteurs sur la culture attelée 700 000 700 000 700 000 700 000 700 000 3 500 000
A15 - Faciliter l'accès des producteurs aux crédits pour
l'acquisition du matériel de culture attelée 0 0 0 0 0 0
A16 - Recenser le matériel de culture attelée 0 0 0 0 0 0
A17 - Former les producteurs sur la fabrication et l'utilisation de
l'engrais organique 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 1 500 000
A18 - Former les producteurs sur la gestion rationnelle des
stocks pour la sécurité alimentaire 0 0 0 0 0 0
A19 - Abriter les essais en milieu paysan 0 0 0 0 0 0
A20-Faire l'inventaire des bas-fonds 2 000 000 0 0 0 0 2 000 000
A21 - Aménager les bas-fonds (aménagement sommaire) 10 000 000 10 000 000 10 000 000 10 000 000 40 000 000
Total 1 4 650 000 12 650 000 12 650 000 12 500 000 12 500 000 54 950 000
Projet 2 : Accroissement de la production animale
A1 - Construire les retenues d'eau pour abreuvement des
animaux 0 25000000 25 000 000 25 000 000 0 75 000 000
A2 - Entretenir les retenues d'eau existantes 14 000 000 14 000 000 21 000 000 21 000 000 21 000 000 91 000 000
A3 – Former les éleveurs sur les techniques modernes
d'élevage 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 750 000
A4 - Identifier les zones de paturage 0 0 0 0 0 0
A5 - Délimiter les couloirs de passage des animaux 15 000 000 10 000 000 10 000 000 0 0 35 000 000
A6 - Sensibiliser les éleveurs sur l'importance des soins
vétérinaires 270 000 270 000 270 000 270 000 270 000 1 350 000
A7 - Former/équiper les vaccinateurs villageois de volailles 140 000 140 000 140 000 140 000 140 000 700 000
75
A8 - Faciliter l'accès des vaccinateurs de volailles aux crédits
d'équipement et aux fonds de roulement 0 0 0 0 0 0
A9 - susciter la création des boites à pharmacie vétérinaire
dans les villages 0 0 0 0 0 0
A10 – Encourager l'installation de vétérinaires privés 0 0 0 0 0 0
A11 - Créer des réseaux d'avicultures d'éleveurs de petits
ruminants et de porcins 0 0 0 0 0 0
A12 - Créer un centre de formation professionnelle
agropastorale 0 0 50 000 000 0 0 50 000 000
76
A3 - Former / et équiper les associations / groupements sur les
techniques améliorées de transformation 2 800 000 2 100 000 2 100 000 0 7 000 000
Total 4 200 000 2 800 000 2 100 000 2 100 000 0 7 200 000
Montant programme 3 158 610 000 137 210 000 120 300 000 120 300 000 120 280 000 536 400 000
Programme 4: Amélioration de la gestion des ressources
naturelles
Projet1: restauration et protection et biodiversité
A1 - Intensifier le reboisement des essences à but multiples 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 15 000 000
A2 – Faire un plaidoyer pour augmenter l'effectif du personnel
des eaux et forêts 0 0 0 0 0 0
77
Projet 2 : approvisionnement en eau
A1 - Construire les infrastructures hydrauliques 35 000 000 35 000 000 35 000 000 35 000 000 35 000 000 175 000 000
A2 - Réhabiliter la source d'eau naturelles de Kounacogou,
Takpanta et Kougnagou 0 0 0 0 0 0
A3 - Aménager les sources d'eau naturelles de Kounacogopu,
Takpanta et Koutagou 0 0 0 0 0 0
A4 - Dynamiser les comités de gestion des points d'eau 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 2 500 000
A5 - Former les comités en maintenance et gestion 0 0 0 0 0 0
78
gestion du SIF et à la tenue du registre du PFR communal
A6 - Informer et sensibiliser la population sur les problèmes
foncier et l'utilité du PFR 0 0 0 0 0 0
Total 4 202 000 000 45 000 000 45 000 000 10 000 000 0 382 000 000
Montant programme 4 248 720 000 110 557 500 110 557 500 73 457 500 91 107 500 634 000 000
Programme 5 : Amélioration de la communication dans la
commune
Projet 1 :Aménagement des voies de déserte rurales
A1 - sensibiliser les populations sur l'importance de l'entretien
des voies de déserte 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 500 000
A2 - mettre en place des comités de gestion des voies de
déserte rurales (suivi et entretien) 0 0 0 0 0 0
A3 -Equiper/former les comités de gestion en matériels
d'entretien 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 5 000 000
79
A9 - Négocier l'extension du réseau téléphonique dans la
commune 0 0
A10 - Négocier l'extension du GSM dans la commune 0 0
Canal transmission 0
A11 - assurer la fonctionnalité permanente des RAC 0 0
A12 - Identifier un technicien maintenance des RAC (Réseau
Aérien de Commune) 0 0
A13 - Réfectionner le local du RAC de la mairie 0 0
A14 - Doter le centre de santé central de RAC 0 0
Canal crieur public 0
A15 – Dynamiser les crieurs publics 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 500 000
Total 2 2 600 000 1 600 000 1 600 000 1 600 000 1 600 000 9 000 000
Projet 3 : Développement du transport en commun
A1 - Aménager la gare routière de Bkbé 45 000 000 0 0 0 0 45 000 000
A2 : aménager les aires de stationnement dans les grands
marchés 10 000 000 10 000 000 10 000 000 0 0 30 000 000
A3 - Elaborer les règles de gestion des gares routières 0 0 0 0 0 0
80
total 1 4 500 000 63 000 000 13 000 000 13 000 000 3 000 000 96 500 000
Projet 2 : Développement culture et tourisme
A1 -Organiser des concours de chansons en langues 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 2 500 000
A-2- Subventionner la production des meilleures chansons et
danses 0 6 000 000 0 0 0 6 000 000
A3 - Suivre la mise en œuvre des projets étatiques en faveur du
tourisme à Boukombé 0 0 0 0 0 0
A4 - Plaidoyer pour l'octroi de fonds substantiels du tourisme et
de l'hotelerie 0 0 0 0 0 0
A5 - Dynamiser et former les organisations des artisans locaux 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 2 500 000
A6 - Susciter l'intérêt des promoteurs de tourisme 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000 500 000
81
A2 - Faire un plaidoyer pour recouvrer les ristournes dues par
l'Etat et les sociétés d'Etat 0 0 0
A3 - Tenir à jour le repertoire des sources de financement 0 0 0
A4 – Réorganiser le recouvrement des taxes et impôts 150 000 150 000
A5- Construire des hangars dans les marchés 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 36 000 000
A6 - Créer un cadre de concertation pour susciter la
participation effective de la diaspora au financement du PDC 0 0 0 0 0 0
A7 - Réhabiliter le patrimoine immobilier de la commune 0 0 0 0 0 0
A8 - Mettre en location les immobiliers de la commune 0 0 0 0 0 0
A9 - Mettre en place un cadre de concertation entre les
opérateurs économiques locaux 100 000 0 0 0 0 100 000
A10 - Elargir le système de mobilisation de financement
extérieur (à travers requêtes, micro-projets, dossier de projets,
contact…) 0 0 0 0 0 0
A11 - Organiser des séances de sensibilisation des populations
pour la mobilisation des fonds d'investissement 0 0 0 0 0 0
Total 1 10 950 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 7 200 000 39 750 000
Projet 2: Amélioration des mécanismes de recouvrement
des recettes fiscales et non fiscales
A1 - Faire un suivi/ contrôle de la collecte effective des droits et
taxes perçues sur la place de marché 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 750 000
82
A3 - Elaborer un mécanisme de suivi des pièces d'état civil à
homologuer 0 0 0 0 0 0
A7-Former/recycler les élus locaux 0 0 500 000 500 000 500 000 1 500 000
A8 - Renforcer les capacités du personnel de la mairie 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 2 500 000
total 1 33 600 000 20 500 000 21 000 000 21 000 000 11 000 000 107 100 000
Projet 2 : Renforcement organisationnel et institutionnel de
la société civile
A1 - Susciter la création de groupes de jeunes par centre
d'intérêts 0 0
A2 – Aider à la consolidation/épanouissement des
organisations 0 0
A3 - Veiller à l'épanouissement harmonieux de tous les groupes
ethniques et socioprofessionnels vivant à Boukombé 0 0
A4 - Créer un cadre de concertation permanent entre
l'administration et les chefs traditionnels 0 0
A5 - Dynamiser le cadre de concertation entre la mairie, les
ONGs / projets et services déconcentrés de l'Etat 0 0 0 0 0 0
A6-Renforcer les capacités des brigades villageoises de
sécurité 3 000 000 0 0 0 0 3 000 000
montant programme 8 36 600 000 20 500 000 21 000 000 21 000 000 11 000 000 110 100 000
montant total programmes 551 845 000 564 345 000 355 435 000 342 735 000 138 685 000 2 074 385 000
83
2.5: Cadre référentiel des indicateurs
Domaine/secteur de l'éducation
OS1: Améliorer les taux de scolarisation et d'alphabétisation dans la commune
Résultats Indicateurs Situation de départ
R 1 : Le taux de fréquentation et de - D'ici 2009 le taux de scolarisation a
succès est amélioré passé de x % à y %
- D'ici 2009 le taux de déperdition Le taux de déperdition du CI, CP est de
scolaire à diminué de x% à Y% 63, 87 %, CE1, CE2 est de 7,10 %
- D'ici 2009 le taux de succès aux CM1, CM2 est de 4,27 %
examens et passage en classe supérieure
est passée de …à… Le taux de passage est 43,92 % et le
taux de réussite à l'examen est de
57,69 %
R2: Le taux d'alphabétisation est - D'ici 2009 les centres fonctionnels est 33 centres ouverts et évalués
amélioré passé de 30 à 70
- D'ici 2009 le nombre d'alphabétiseurs 106 alphabétiseurs formés
et animateurs est passé de 106 à 140
- D'ici à 2009 le taux de fréquentation Le taux de fréquentation est 65 %
est passé de 65% à 80%
- D'ici à 2009 le taux de réussite est Le taux de réussite est 55 %
passé de 55% à 75 %
Domaine/secteur de la santé
OS2: Améliorer l'état sanitaire et nutritionnel de la population
R1 : L'état sanitaire et nutritionnel de - D'ici à 2009 le taux de fréquentation
la population est amélioré est de passé de X% à Y% Le taux de fréquentation est 24 % en
- D'ici à 2009 Le taux d'enfants 2004
malnutris reçu dans les CPS et CS est
passé de X% à Y% Le taux de malnutri en 2000 est de
- D'ici 2009 le taux de consultation en 27,25 %
santé maternelle et infantile est passé Le taux de consultation en santé
de… à … maternelle et infantile est 55 %
- D'ici 2009 le taux de mortalité est
passé de … à … Le taux de mortalité est 0,1 %
- D'ici 2009 le taux de prévalence du
VIH est passé de … à … Le taux de prévalence est 1,57 %
- D'ici 2009 le taux de réfor- est passé
de …à …
R2: Les comités de gestion sont - Taux de fref- (voir Rap-/CS) Le taux est 65 %
fonctionnels - La rentabilité moyenne des CS est
accru La rentabilité s'améliore petit à petit
- 80% des réunions prévue tenue avec le
quorum requis 80 % de réunions est atteintes
R3: Le cadre de vie de l a population D'ici 2009 le taux de prévalence de
est assaini maladies dues au manque d'hygiène est
passé de …à …
- D'ici 2009 au moins 50% des
(maisons, écoles, marchés) disposent de
latrines et puits perdus
-D'ici 2009 un dépotoir est crée dans 0%
chaque quartier de Bkbé centre, dans
chaque chef lieu des autres
arrondissement et 5 km de caniveaux en Quelques mètre à l'arrondissement
zone urbain de Bkbé , centre Manta central
Domaine/secteur de l'agriculture, l'élevage, la pêche et la transformation
OS3: Augmenter la production végétale, animale et halieutique
R 1 : La production agricole est accrue - 50% des producteurs formés maîtrisent 20 % de producteurs maîtrisent la
et diversifiée la technique de la traction animale et le technique de la traction animale et la
paquet technologique vulgarisé technologie vulgarisée
- 5à% des superficies emblavées sont 30 % des superficies emblavées sont
travaillées à la culture attelée travaillées à la culture attelée
- 30% des producteurs disposent du 25 % des producteurs disposent du
84
matériel de culture attelée d'ici à 2009 matériel de culture attelée
R2 La production animale est accrue - Le taux de couverture vaccinal est Le taux vaccinal es actuellement de:
passé à : -12% pour la pseudo peste aviaire
-46% pour la pseudo peste aviaire -06% pour la péripneumanie
-40% pour la péripneumanie contagieuse bovine
contagieuse bovine -22% pour la pasteurelose
-45% pour la pasteurelose -02% pour le charbon bactériolien
-60% pour le charbon bactériolien -02% pour la pestes des petits ruminants
-10% pour la pestes des petits ruminants
R3 La disponibilité des ressources - 7/" retenues sont empoissonnées et Toutes les retenues d'eau ne sont pas
halieutique est assurée bien exploitées par les comités de bien entretenues et empoissonnées
gestions
R4 La transformation des produits D'ici à 2009 75% des associations / 35 % des associations et des
agricoles est améliorée groupements maîtrisent des groupements maîtrisent des
technologies améliorées de technologies améliorées des
transformations des produits agricoles transformations des produits agricoles
Domaine de l'environnement et des ressources naturelles
OS4: Améliorer la gestion des ressources naturelles
R1: La biodiversité est restaurée et - 75% des ménages utilisent des foyers 60 % des populations utilisent les foyers
protégées améliorés d'ici à 2009 améliorés
- 20000 plants au moins sont mis en 30150 plan sont mis en terre en 2004
terre et protégés par an
R2: Les espèces animales et végétales et - La réglementation sur la gestion des Il existe des codes locaux et la loi
la terre sont protégés feux de brousse / protection des espèces forestière qui est en vigueur au Bénin
animales et végétales est élaborée et
appliquée
- Le cadre de concertation est Les chefs féticheurs, les chefs de terre,
fonctionnel les comités villageois et les autorités se
concertent au temps des feux de brousse
R3: La disponibilité en eau est assurée - Au moins cinq infrastructures Tous les ans Boukombé n'a pas la
hydrauliques sont construites et bien chance d'avoir une infrastructure
gérées par an hydraulique
- Au moins cinq infrastructures Les dépotoirs ne sont pas construits,
d'assainissement sont construites et WC publics n'existent pas
bien exploitées par an
- Au moins 1/3 des membres des Il y a actuellement au moins deux
comités de gestion des infrastructures femmes dans les comités de gestions des
hydrauliques d'assainissement est de infrastructures hydrauliques
sexe féminin
R4: La sécurité foncière est améliorée - D'ici 2009 beaucoup de villages ont Les villages de l'arrondissement de
dans les villages des plans fonciers ruraux Natta disposent d'un plan foncier
- Les CVGL ont suivis les formations de
transaction foncière
- Les PFR existants sont mis à jour et
maintenus
- Le système d'information foncière sur
les villages disposants des PFR et
l'équipement informatique plus logiciel
sont mis en place
- Le chef bureau affaires domaniales et
la commission des affaires domaniales
et environnementales sont formés
- la population est informée sur les
problèmes du PFR.
Domaine de la communication
OS5: Améliorer la communication dans la commune
R1: les voies de desserte rurales sont D'ici à 2009 80% de voie de désertes La route Boukombé – Korontière –
praticables rurales sont praticables Dipoli est en bonne état
R2 : La circulation de l'information est D'ici à 2009 toutes les RAC sont Les RAC existent à Koussou, Natta,
assurée fonctionnelles Manta, Tabota, Korontière, Dipoli,
- D'ici à 2009 la performance de la radio certaines d'entre elles sont en panne
DINAABA est accrue
- D'ici à 2009 l'arrondissement central Le réseau téléphonique n'est pas
85
est couvert en réseau téléphonique accessible à tout moment
R3: La circulation des biens et des D'ici 2009 au moins deux gares Une gare routière non aménagée
personnes est facilitée routières et trois aires de stationnement
sont aménagées
- D'ici à 2009 une seconde station de Une seule station de produits pétroliers
produits pétroliers et de dépôt installés
Domaine de la culture, loisirs et sports
OS6: Développer les valeurs culturelles
R1: Les loisirs, la culture et le tourisme D'ici à 2009 chaque arrondissement Inexistence des aires de jeux dans les
sont développés dispose d'au moins une aire de jeu arrondissements
aménagée, d'un centre de loisir
- D'ici à 2009 Boukombé dispose d'au
moins un village touristique
- D'ici à 2009 au moins 50% des sites Existence de BAToB et tata touristique
touristiques sont aménagés Un seul site aménagé à Kounagningou
- D'ici à 2009 80% des acteurs du dans Natta
tourisme ont bénéficié d'au moins une
formation
R2 : L'architecture traditionnelle est D'ici à 2009 au moins une étude / Aucune étude sauf le dossier du tata
valorisée recherche réalisée sur le tata pour l'enregistrement comme patrimoine
- D'ici à 2009 cinq tata améliorés mondial
R3 : Les capacités des organes d'accueil - D'ici à 2009 au moins un hôtel et deux Existence de bar restaurant et dancing,
touristiques sont renforcées motels construits deux auberges
R2: Les mécanismes de recouvrement - D'ici 2009 le taux de recouvrement est Le taux de recouvrement est de 66,47 %
des recettes fiscales et non fiscales sont passé de …à…(66,47% en 2003 ; en 2003, en Juillet 2004 29,27 %
améliorés 29,27% en Juillet 2004
Programmes Projets
programme1: amélioration des taux de projet 1 : Amélioration du taux de fréquentation et de
scolarisation et d'alphabétisation dans la commune succès
projet 2 : Amélioration du taux d'alphabétisation
Programme 2 : Amélioration de l'état sanitaire et projet 1 : Amélioration de l'état sanitaire et nutritionnel
nutritionnel de la population de la population
projet 1 : Amélioration de l'état sanitaire et nutritionnel
de la population
Projet 3 : Assainissement du cadre de vie de la
population
Programme 3 : Augmentation de la production Projet 1: Accroissement et diversification de la
végétale animale et halieutique production agricole
86
Projet 2 : Accroissement de la production animale
Projet 3 : Promotion des ressources halieutiques
Projet4 : Amélioration de la transformation des
produits agricoles
Programme 4: Amélioration de la gestion des Projet1: restauration et protection de la biodiversité
ressources naturelles projet 2 : Approvisionnement en eau
projet 3 : Amélioration d’un cadre de vie
Programme 5 : Amélioration de la communication Projet 1 :Aménagement des voies de desserte rurale
dans la commune Projet 2 :Développement des canaux de
communication
Projet 3 : Développement du transport en commun
Programme 6 : Développement des loisirs, culture Projet 1 : Développement des loisirs et sports
et tourisme Projet 2 : Développement culture et tourisme
Programme 7 : Accroissement des capacités de Projet 1 : Diversification des sources de financement
mobilisation des ressources financières de la Projet 2 : Amélioration des mécanismes de
commune recouvrement des recettes fiscales et non fiscales
Projet 1 : Renforcement des capacités techniques et
organisationnelles de l'administration locale
Programme 8 : Amélioration de la gouvernance Projet 2 : Renforcement organisationnel et
locale institutionnel de la société civile
87
2.7: Schéma simplifié de financement du PDC
DESIGNATION 2005 2006 2007 2008 2009 TOTAL
Programme1 79 195 000 107 195 000 66 855 000 81 255 000 64 385 000 398 885 000
Programme 2 37 120 000 75 620 000 34 120 000 12 720 000 11 220 000 169100 000
Programme3 158 610 000 137 210 000 120 300 000 120 300 000 120 280 000 536 400 000
Programme4 248 320 000 110 557 500 110 557 500 73 457 500 91107 500 634 000 000
Programme5 58 700 000 12 700 000 12 700 000 2 700 000 2 700 000 89 500 000
Programme 6 36 600 000 70 300 000 19 800 000 14 300 000 4 800 000 145 800 000
Programme7 11 100 000 7 350 000 7 350 000 7 350 000 7 350 000 40 500 000
Programme8 36 600 000 20 500 000 21 000 000 21 000 000 11 000 000 110 100 000
Montant total programme 615 795 000 517 932 500 394 342 500 344 542 500 201 772 500 2 074 385 000
Suivi de la mise en œuvre 30 789 750 25 896 625 19 717 125 17 227 125 10 088 625 103 719 250
Coût total du PDC 646 584 750 543 829 125 414 059 625 361 769 625 211 861 125 2 178 104 250
Financement propre de la 4 050 000 5 346 000 6 804 000 8 864 840 11 197 440 36 262 280
commune
Pourcentage 0,626368005 0,983029366 1,643241598 2,450410258 5,285273549
Participation communautaire 32 329 238 27 191 456 20 702 981 18 088 481 10 593 056 108 905 213
Pourcentage 5 5 5 5 5
Total commune 36 379 238 32 537 456 27 506 981 26 953 321 21 790 496 145 167 493
Pourcentage 5,626368005 5,983029366 6,643241598 7,450410258 10,28527355 6,664855114
Financement recherché 610 205 513 511 291 669 386 552 644 334 816 304 190 070 629 2 032 936 758
88
2.8: Stratégie de financement du PDC
L’élaboration du plan de développement communal de Boukombé a abouti à l’identification de huit (8)
programmes répartis en 20 projets pour une valeur financière estimée à 2 079 110 250 cfa (deux
milliards soixante dix neuf millions cent dix mille deux cent cinquante). A ce niveau, il s’agira de voir
quels sont les schémas de mobilisation de ce montant pour financer la mise en œuvre effective des
actions retenues pour les cinq ans à venir.
L’analyse de la stratégie de financement du plan de développement communal prendra en compte un
certain nombre d’éléments à savoir :
- La part d’investissement par rapport aux ressources locales des cinq dernières années.;
- la participation communautaire aux actions de développement
- les transferts des compétences de l’Etat aux communes dans le cadre de la décentralisation ;
Recettes prévues 12 758 371 12 758 371 17 672 960 31 558 368 53 778 468
Recouvrement 7 020 547 8 255 157 9 374 472 9 536 248 9 712 835 94 386 454 8 779 859
Réalisé
Les données du bilan diagnostic dans le domaine des ressources propres de la commune ont montré que
de 2000 à 2004 (tenant compte des prévisions de 2004 sur la base de recouvrement réel au 1er semestre),
les réalisations en matière de recettes s’élèvent à un montant total 94 386 454 F CFA soit une moyenne
annuelle de 8 779 859 Fcfa.
L’analyse de la situation révèle un très faible niveau de recouvrement des recettes autour de 44%. Le
niveau est beaucoup plus satisfaisant de 2000 à 2002 (plus de 50%) mais cela semble se justifier par la
prise en compte des subventions allouées par l’Etat. Par contre depuis 2003 le taux de recouvrement ne
représente que le tiers des prévisions. Cette situation n’est guère reluisante pour la commune qui a
89
désormais à charge le développement local par la réalisation de huit (8) programmes et de plus d’une
vingtaine (20) de projets inscrits dans le PDC.
Cela suppose que la mairie doit engager une réflexion approfondie en vue d’adopter des mesures plus
efficaces pour rester dans la dynamique de développement local; lesquelles mesures peuvent passer
par :
la réalisation d’un diagnostic financier fiscal pour une meilleure amélioration des ressources fiscales
une meilleure gestion des carrières, des marchés et surtout
une bonne stratégie de mise en œuvre de la taxe sur le développement local
La participation communautaire
Elle est d’une importance capitale pour le développement local. Les populations ont toujours fait preuve
d’une mobilisation dans la réalisation d’infrastructures socio-communautaires et des activités entrant
dans le cadre de l’amélioration de leurs revenus. Les éléments d’analyse de la situation sont peu
disponibles, ce qui ne permet pas de mesurer en termes chiffrés la contribution réelle de la population.
Mais selon les témoignages recueillis cette mobilisation est réelle depuis longtemps à travers différentes
interventions dans la commune. Cette participation évaluée principalement sur la base des contribution
en nature (5%) et contribution financière (5%) constitue un atout important à valoriser par la commune.
90
Les scénarios de financement du PDC
Sur la base des données ci-dessus, les hypothèses suivantes seront considérées pour analyser les
scénarios de financement du PDC :
- les recettes de la commune connaissent un accroissement annuel constant de 20% ;
- le transfert des ressources et compétences par l’Etat au profit des communes est effectif dès 2005.
- une part annuelle d’au moins 30% des recettes de la commune est effectivement consacrée au
financement du plan de développement de la commune ;
Sur la base de ces éléments, on considèrera trois scénarios :
un 1er scénario selon lequel les recettes évoluent chaque année de 20%. De ce point de vue
l’investissement actuel est de 602 463 sera porté à …… au moyen 30% sur ressources propres de la
commune.
Tableau: Prévision des recettes et investissements pour les 5 années à venir
Années Recettes taux Investissement par Taux
rapport aux recettes
un second scénario selon lequel le montant d’investissement par tête d’habitant actuellement de 10,04
fcfa soit fortement relevé d’au moins à 50% dès la première année de la mise en œuvre du plan.
le troisième scénario est celui où les ressources de la commune n’évoluent pas et qu’aucune initiative
n’est enclenchée pour être dans la dynamique de mobilisation des moyens pour la mise en œuvre des
actions de développement. De ce point de vu l’investissement serait quasi nul et la commune se
trouverait dans son état actuel encore pendant 5 ans augmentant ainsi le risque de disparaître et de se
faire rattacher à une autre selon la loi.
De manière générale, l’option qui paraît réaliste et adaptée est celle de l’amélioration des recettes d’au
moins 20% chaque année. Cela suppose l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies efficaces en
matière de mécanisme de recouvrement
La politique de taxe de développement nécessite d’être revue et repensée pour prendre en compte les
aspirations des différents groupes de la communauté et surtout harmoniser les points de vue en la
matière en vue d’une décision consensuelle et durable
Mieux la commune devra faire preuve d’une forte capacité de mobilisation et de négociation en vue de
saisir et de mieux gérer les opportunités de financement qui s’offrent à elle.
91
Chapitre 3: DISPOSITIF DE MISE EN ŒUVRE DU PLAN
Selon les textes de loi sur la décentralisation , l’exécution du plan relève de la compétence du maire .
Toutefois , en raison de la spécificité du plan de développement communal, une assistance technique
paraît requise . Eu égard à cela , il est proposé la création :
Le CP et son organe exécutif la cellule Technique du PDC, peuvent être créés par arrêté du maire.
Ledit arrêté précisera notamment la composition et les attributions de chaque institution .
Le conseil Le maire
communal
Cadre de
Concertation
Comité de
Pilotage du
PDC
CP PDC
Cellule
technique
3-2 – Elaboration des tranches annuelles
PDC
92
Le PDC a précisé projet par programme et les années d’exécution des activités sont identifiées .
Les tranches annuelles sont ressorties du programme pluriannuel et affichées . Elles doivent indiquer
clairement quelles activités sont envisagées ,avec précision des coûts et les échéanciers de mobilisation (
schéma de financement ; activités à exécuter sur budget propre , par le biais de la coopération
décentralisée ou autre ) , par quelle structure elles doivent être exécutées .
Ces tranches annuelles sont élaborées par le CP/ PDC puis soumises à la validation du cadre de
concertation après à l’adoption du conseil communal ..
Après son adoption , le budget d’investissement annuel de la commune est élaboré . Il complète le
budget de fonctionnement et ensemble il constitue le budget communal .
Les différentes actions à mettre en place prendront en compte le cadre des projets adoptés
annuellement doivent prendre en compte les aspects de durabilité et d’équité . Ils doivent mettre en
exergue .
1. Les aspects genre et développement : étant donné que les hommes et les femmes ont des intérêts
et des besoins différenciés , les actions veilleront à en tenir compte pour les associer aux activités ,
ressources et bénéfices qui en seront issus.
2. La justice sociale : les intérêts défendus sont ceux qui favorisent la majorité et non un groupe de
décideurs et de manipulateurs . Il importe que l’inégalité entre les couches ne soit pas aggravée par
les actions entreprises mais que chacun malgré sa position sociale , soit pris en compte . La
transparence devra guider toutes les actions.
3. La durabilité : toutes les actions prendront en compte , autant que possible , l’autofinancement des
coûts de maintenance , d’entretien et de fonctionnement par la génération ou l’exploitation optimale
des possibilités existantes pour la mobilisation de ressources endogènes en vue de rendre durable
l’utilisation des équipements collectifs installés maintenant et pour générations à venir ;
4. Le respect de l’environnement : les actions entreprises ne devront pas créer de difficultés pour les
générations à venir , mais plutôt leur réalisation fera en sorte que l’environnement soit protégé et
sauvegardé . Chaque fois que les atteintes à l’environnement seront inévitables , des mesures
compensatoires devront être prises pour maintenir l’équilibre des différents écosystèmes .
5. La participation des communautés : toutes les actions seront identifiées et menées , de concert
avec les communautés dans toutes leurs composantes. Il est important qu’elles participent à toutes les
étapes en vue de bien comprendre et de les approprier pour un meilleur suivi et une bonne gestion
afin que les actions profitent effectivement à la communauté ;
6. L’impact concret sur la population : La réalisation de ces actions devra avoir un impact sur la vie
concrète des hommes et des femmes qui en seront bénéficiaires . En effet toute action entreprise doit
à terme , agir positivement et de façon visible et équitable sur la vie des habitants .
3-3 L’élaboration des dossiers techniques et financiers
A cette étape , le CP/PDC doit faire appel à des spécialistes en fonction des différents dossiers de projets
à élaborer . La commune de Boukombé compte tenu de ses moyens limités et avec la dynamique qu’a
suscité l’élaboration de ce PDC peut faire appel à ses ressortissants qualifiés et aux services
déconcentrés de
l’Etat . L’option bureau d’étude ne sera pas aussi totalement exclue .
93
l’exécution du plan et aussi de négocier avec d’autres acteurs pouvant contribuer à la mobilisation des
ressources .
La mobilisation des ressources nécessaires pour le financement des projets importants dans le processus
de mise en œuvre d’un PDC . A cet effet la commune doit :
- Renforcer sa capacité d’investissement en maîtrisant ses charges de fonctionnement et en améliorant
son niveau de mobilisation de recette fiscales et non fiscales .
- Renforcer la participation des acteurs privés ( natifs de Boukombé ou non ) , opérateurs économiques
… et au financement des activités du plan à travers les dons et legs , les souscriptions volontaires
.et…
- Saisir les opportunités qu’offre l’Etat ;
- Renforcer la participation de communautés directement bénéficiaires pour la réalisation des
investissement et autres ;
- Avoir recours à la coopération décentralisée avec le programme de jumelage Boukombé-Wisch, et
aussi dans le cadre du PDL . Elle doit identifier d’autres partenaires du Nord et du sud pour
renforcer l’impact de cette coopération décentralisée .
- Rechercher dans un processus de communication très actif et attractif des partenaires à intéresser aux
projets du plan .
- Prioriser dans le programme d’investissement la réalisation des infrastructures marchandes (marchés,
gares routières….)
- Faire le recensement exhaustif de la matières imposables
- Elaborer au début de chaque année une stratégie de recouvrement en tenant compte des
recommandations antérieures des évaluations.
- Organiser des séances de sensibilisation en saisissant des canaux tels que : radio rurale locale
DINABA, contacts rapprochés des contribuables etc…
- Réaliser un registre foncier urbain de Boukombé
- Mettre sur pied un comité communal de recouvrement des taxes
3- 5 Le suivi évaluation du plan de développement communal
Le suivi est une fonction permanente qui vise essentiellement à fournir aux organes de gestion du
PDC et aux parties prenantes des indicateurs sur les progrès réalisés ou sur leur absence Il permettra
d’identifier et d’évaluer les problèmes potentiels et le succès du PDC . Il fournira la base des mesures
correctives destinées à améliorer la qualité des actions du plan et d’informer régulièrement la population
et les bailleurs de fonds pour maintenir la crédibilité des élus locaux et des structures chargées de
l’exécution du plan .
L’évaluation est un exercice de durée limitée qui vise à apprécier systématiquement et objectivement la
pertinence , la performance et le succès des programmes et projets du PDC, Il est souhaitable que le
PDC soit évalué deux fois avant son terme. Une évaluation à mi-parcours sur le plan de son impact
concret sur les populations, de son équité et de sa contribution au renforcement des capacités.
Partie intégrante du cycle de planification, le suivi et l’évaluation sont des instruments efficaces qui
permettent d’enrichir la qualité du PDC et le processus d’apprentissage et de renforcement des capacités
démarrées depuis le début du processus de planification. Le comité de pilotage doit élaborer un plan de
suivi et évaluation
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BIBIOGRAPHIE DU PDC BOUKOMBE
1- VILLE DE BOUKOMMBE
Plan d’aménagement horizon 2000 (rapport de présentation)
2 – Rapport de présentation du plan d’aménagement horizon 2000
3 - Rapport annuel campagne agricole 2000 / 2001
4 – Développement agricole de la région de Boukombé (Dahomey)(Rapport de fin de
mission 1963 – 1969)
5 – Plan de campagne agricole 2002 / 2003
6 – Plan de campagne agricole 2003 / 2004
7 – Projet réalisé pour le compte de la commission Européenne par six institutions
(contrat ERBIC18CT960031)
8 – Schéma d’action pour la mise en œuvre de la nouvelle politique foncière rurale en
République du Bénin (PGTRN)
9 – Rapport d’activités Avril- Mai – Juin 2002
10 – Plan Municipal d’action environnementales (PMAE Tome 1)
11 – Plan Municipal d’action environnementales (PMAE Tome 2)
12 – Plan Municipal d’action environnementales (PMAE) Profil environnemental
13 – Rapport d’étude sur la couverture en infrastructures d’hydraulique et
d’assainissement dans la Sous Préfecture de Boukombé
14 – Rapport sur l’état des lieux des retenues d’eau, la fonctionnalité des comités de
gestion et les activités génératrices de revenues
15 – Rapport sur le système éducatif dans le département de l’Atacora et Donga, 2002 –
2003
16 – ATLAS Monographique des communes du Bénin du Bénin, Juin 2001
17 – La Problématique de l’intercommunalité dans le fonctionnement des communes
Béninoises.
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