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Analyse Fonctionnelle
Alberto FARINA
LAMFA, CNRS UMR 7352
Université de Picardie Jules Verne, Amiens (France)
Amiens
Année 2023/2024
Définition 1
Soit H un espace vectoriel réel (resp. complexe).
Un produit scalaire sur H est une forme bilinéaire (resp. sesquilinéaire)
φ sur H qui est a) symétrique (resp. hermitienne) et b) définie positive,
c’est-à-dire, telle que
a) ∀ x, y ∈ H, φ(x, y) = φ(y, x) (resp. φ(x, y) = φ(y, x))
et
b) ∀ x ∈ H, x ̸= 0, φ(x, x) > 0. a
Dans la suite on note (x, y)H (où simplement (x, y) s’il n’y a pas
d’ambiguïté) le produit scalaire des vecteurs x, y ∈ H.
a. On rappele que dans le cas complexe, la forme quadratique x −→ φ(x, x) est réelle.
En effet, on a φ(x, x) = φ(x, x) pour tout x ∈ H, car la forme φ est sesquilinéaire
hermitienne.
Théorème 1
Soit H un K-espace vectoriel muni du produit scalaire (·, ·). Alors
1 (Inégalité de Cauchy-Schwarz)
p p
∀ x, y ∈ H |(x, y)| ≤ (x, x) (y, y) (1)
H −→ R
p
x −→ (x, x)
Proposition 1
Pour tout x, y ∈ H, α ∈ K on a
Pour tout x, y ∈ H, α ∈ K on a
Pour tout x, y ∈ H, α ∈ K on a
Pour tout x, y ∈ H, α ∈ K on a
p
1 Pour tout x ∈ H on pose N(x) := (x, x). Alors
p
i) N(x) ≥ 0 pour tout x ∈ H et N(x) = (x, x) > 0 si x 6= 0, car le produit scalaire
est défini positif.
ii) Pour tout x ∈ H et tout λ ∈ K on a N2 (λx) = (λx, λx) = |λ|2 (x, x) = |λ|2 N2 (x).
Donc, N(λx) = |λ|N(x).
iii) Pour tout x, y ∈ H
p
1 Pour tout x ∈ H on pose N(x) := (x, x). Alors
p
i) N(x) ≥ 0 pour tout x ∈ H et N(x) = (x, x) > 0 si x 6= 0, car le produit scalaire
est défini positif.
ii) Pour tout x ∈ H et tout λ ∈ K on a N2 (λx) = (λx, λx) = |λ|2 (x, x) = |λ|2 N2 (x).
Donc, N(λx) = |λ|N(x).
iii) Pour tout x, y ∈ H
p
1 Pour tout x ∈ H on pose N(x) := (x, x). Alors
p
i) N(x) ≥ 0 pour tout x ∈ H et N(x) = (x, x) > 0 si x 6= 0, car le produit scalaire
est défini positif.
ii) Pour tout x ∈ H et tout λ ∈ K on a N2 (λx) = (λx, λx) = |λ|2 (x, x) = |λ|2 N2 (x).
Donc, N(λx) = |λ|N(x).
iii) Pour tout x, y ∈ H
Définition 2
Exemples
X
N
∀ x, y ∈ KN (x, y) := xj yj .
j=1
H = H1 × · · · × Hn := {h := (h1 , . . . , hn ) : hj ∈ Hj ∀ j = 1, . . . n}
et de sa norme induite
v
uX
u n
∀h ∈ H ∥h∥H =t ∥hj ∥2Hj .
j=1
Puisque la norme induite coïncide avec la norme ∥ · ∥ℓ2 et, (ℓ2 , ∥ · ∥ℓ2 )
est complet, on a que (ℓ2 , (·, ·)) est un K-espace de Hilbert.
On a alors le
Théorème 2
L2K (X, T, µ) muni du produit scalaire (6) est un K-espace de Hilbert.
A. FARINA Analyse Fonctionnelle 14 / 70
Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
On a alors le
Théorème 2
L2K (X, T, µ) muni du produit scalaire (6) est un K-espace de Hilbert.
A. FARINA Analyse Fonctionnelle 14 / 70
Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Il faut démontrer la complétude de l’espace préhilbertien
P L2K (X, T, µ), (·, ·)L2 .
Pour cela il suffit de démontrer que toute série fk normalement convergente est
convergente. Pn
Pour tout n ≥ 1 on note gn := k=1 |fk |. Alors (gn )n≥1 est une suite croissante de
fonctions de L2K (X, T, µ) positives µ-p.p. dans X. Il existe donc g : X −→ [0, +∞], g
fonction µ-mesurable t.q. g = lim gn µ-p.p dans X.
Puisque (g2n )n≥1 est aussi une suite croissante, le Théorème de B. Levi donne
Z Z
g2 dµ = lim g2n dµ < +∞
X n→∞ X
En effet, on a
Z Z X
n 2 X
n X
n 2 X
∞ 2
2
g2n dµ = |fk | dµ = |fk | ≤ kfk kL2 ≤ kfk kL2 < +∞
X X L2
k=1 k=1 k=1 k=1
P
car fk est normalement convergente dans L2K (X, T, µ).
Il s’ensuit que g2 est µ-intégrable sur X et donc g est finie µ-p.p. dans X (i.e.,
g(x) ∈ [0, +∞[ pour µ-presque tout x ∈ X). Ceci implique que
∞
X
la série |fk (x)| converge dans R pour µ-presque tout x ∈ X. (7)
k=1
En effet, on a
Z Z X
n 2 X
n X
n 2 X
∞ 2
2
g2n dµ = |fk | dµ = |fk | ≤ kfk kL2 ≤ kfk kL2 < +∞
X X L2
k=1 k=1 k=1 k=1
P
car fk est normalement convergente dans L2K (X, T, µ).
Il s’ensuit que g2 est µ-intégrable sur X et donc g est finie µ-p.p. dans X (i.e.,
g(x) ∈ [0, +∞[ pour µ-presque tout x ∈ X). Ceci implique que
∞
X
la série |fk (x)| converge dans R pour µ-presque tout x ∈ X. (7)
k=1
En effet, on a
Z Z X
n 2 X
n X
n 2 X
∞ 2
2
g2n dµ = |fk | dµ = |fk | ≤ kfk kL2 ≤ kfk kL2 < +∞
X X L2
k=1 k=1 k=1 k=1
P
car fk est normalement convergente dans L2K (X, T, µ).
Il s’ensuit que g2 est µ-intégrable sur X et donc g est finie µ-p.p. dans X (i.e.,
g(x) ∈ [0, +∞[ pour µ-presque tout x ∈ X). Ceci implique que
∞
X
la série |fk (x)| converge dans R pour µ-presque tout x ∈ X. (7)
k=1
En effet, on a
Z Z X
n 2 X
n X
n 2 X
∞ 2
2
g2n dµ = |fk | dµ = |fk | ≤ kfk kL2 ≤ kfk kL2 < +∞
X X L2
k=1 k=1 k=1 k=1
P
car fk est normalement convergente dans L2K (X, T, µ).
Il s’ensuit que g2 est µ-intégrable sur X et donc g est finie µ-p.p. dans X (i.e.,
g(x) ∈ [0, +∞[ pour µ-presque tout x ∈ X). Ceci implique que
∞
X
la série |fk (x)| converge dans R pour µ-presque tout x ∈ X. (7)
k=1
En effet, on a
Z Z X
n 2 X
n X
n 2 X
∞ 2
2
g2n dµ = |fk | dµ = |fk | ≤ kfk kL2 ≤ kfk kL2 < +∞
X X L2
k=1 k=1 k=1 k=1
P
car fk est normalement convergente dans L2K (X, T, µ).
Il s’ensuit que g2 est µ-intégrable sur X et donc g est finie µ-p.p. dans X (i.e.,
g(x) ∈ [0, +∞[ pour µ-presque tout x ∈ X). Ceci implique que
∞
X
la série |fk (x)| converge dans R pour µ-presque tout x ∈ X. (7)
k=1
En effet, on a
Z Z X
n 2 X
n X
n 2 X
∞ 2
2
g2n dµ = |fk | dµ = |fk | ≤ kfk kL2 ≤ kfk kL2 < +∞
X X L2
k=1 k=1 k=1 k=1
P
car fk est normalement convergente dans L2K (X, T, µ).
Il s’ensuit que g2 est µ-intégrable sur X et donc g est finie µ-p.p. dans X (i.e.,
g(x) ∈ [0, +∞[ pour µ-presque tout x ∈ X). Ceci implique que
∞
X
la série |fk (x)| converge dans R pour µ-presque tout x ∈ X. (7)
k=1
Pn
Pour tout n ≥ 1 on note hn := k=1 fk ∈ L2K (X, T, µ). Alors, grâce à (7),
la suite (hn )n≥1 converge µ-p.p. dans X vers une fonction h : X −→ K,
avec h fonction µ-mesurable. De plus, h vérifie |h|2 ≤ g2 µ-p.p. dans X,
Pn Pn
car |hn (x)| = k=1 fk (x) ≤ k=1 |fk (x)| = gn (x) ≤ g(x) µ-p.p. dans X.
La dernière inégalité étant vraie car g est la limite de la suite croissante
(gn ).
Il s’ensuit alors que h ∈ L2K (X, T, µ), carP|h|2 ≤ g2 µ-p.p. dans X et g2 est
∞
µ-intégrable sur X, mais aussi que h = k=1 fk dans L2K (X, T, µ). En
effet,
X
n 2 ∞
X 2 X
∞ 2
h− fk = fk ≤ ∥fk ∥L2 −→ 0,
L2 L2 n→∞
k=1 k=n+1 k=n+1
P
car c’est le reste
P de la série convergente ∥fk ∥L2 .
Ainsi la série fk converge dans L2K (X, T, µ) et le théorème est
démontré.
Pn
Pour tout n ≥ 1 on note hn := k=1 fk ∈ L2K (X, T, µ). Alors, grâce à (7),
la suite (hn )n≥1 converge µ-p.p. dans X vers une fonction h : X −→ K,
avec h fonction µ-mesurable. De plus, h vérifie |h|2 ≤ g2 µ-p.p. dans X,
Pn Pn
car |hn (x)| = k=1 fk (x) ≤ k=1 |fk (x)| = gn (x) ≤ g(x) µ-p.p. dans X.
La dernière inégalité étant vraie car g est la limite de la suite croissante
(gn ).
Il s’ensuit alors que h ∈ L2K (X, T, µ), carP|h|2 ≤ g2 µ-p.p. dans X et g2 est
∞
µ-intégrable sur X, mais aussi que h = k=1 fk dans L2K (X, T, µ). En
effet,
X
n 2 ∞
X 2 X
∞ 2
h− fk = fk ≤ ∥fk ∥L2 −→ 0,
L2 L2 n→∞
k=1 k=n+1 k=n+1
P
car c’est le reste
P de la série convergente ∥fk ∥L2 .
Ainsi la série fk converge dans L2K (X, T, µ) et le théorème est
démontré.
Les notions de géométrie euclidienne gardent un sens dans les espaces munis
d’un produit scalaire (avec quelques variantes dans le cas complexe).
Soit (H, (·, ·)) un K-espace préhilbertien.
Orthogonalité : Deux éléments x et y de H sont orthogonaux si (x, y) = 0.
Angle : L’angle de x ̸= 0 et y ̸= 0 est défini par arccos Re ∥x∥∥y∥
(x,y)
,
qui a bien un sens grâce à l’inégalité de Cauchy-Schwarz.
L’orthogonal d’une partie non vide A ⊆ H est la partie :
A⊥ := {x ∈ H : ∀ a ∈ A, (x, a) = 0}
Lemme 1
Soit A une partie non vide d’un K-espace préhilbertien (H, (·, ·)). Alors
i) A⊥ est un sous-espace vectoriel fermé de H.
ii) Si A ⊆ B ⊆ H, alors B⊥ ⊆ A⊥ .
⊥
iii) A⊥ = A = VectK (A)⊥ .
A. FARINA Analyse Fonctionnelle 17 / 70
Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Les notions de géométrie euclidienne gardent un sens dans les espaces munis
d’un produit scalaire (avec quelques variantes dans le cas complexe).
Soit (H, (·, ·)) un K-espace préhilbertien.
Orthogonalité : Deux éléments x et y de H sont orthogonaux si (x, y) = 0.
Angle : L’angle de x ̸= 0 et y ̸= 0 est défini par arccos Re ∥x∥∥y∥
(x,y)
,
qui a bien un sens grâce à l’inégalité de Cauchy-Schwarz.
L’orthogonal d’une partie non vide A ⊆ H est la partie :
A⊥ := {x ∈ H : ∀ a ∈ A, (x, a) = 0}
Lemme 1
Soit A une partie non vide d’un K-espace préhilbertien (H, (·, ·)). Alors
i) A⊥ est un sous-espace vectoriel fermé de H.
ii) Si A ⊆ B ⊆ H, alors B⊥ ⊆ A⊥ .
⊥
iii) A⊥ = A = VectK (A)⊥ .
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Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Les notions de géométrie euclidienne gardent un sens dans les espaces munis
d’un produit scalaire (avec quelques variantes dans le cas complexe).
Soit (H, (·, ·)) un K-espace préhilbertien.
Orthogonalité : Deux éléments x et y de H sont orthogonaux si (x, y) = 0.
Angle : L’angle de x ̸= 0 et y ̸= 0 est défini par arccos Re ∥x∥∥y∥
(x,y)
,
qui a bien un sens grâce à l’inégalité de Cauchy-Schwarz.
L’orthogonal d’une partie non vide A ⊆ H est la partie :
A⊥ := {x ∈ H : ∀ a ∈ A, (x, a) = 0}
Lemme 1
Soit A une partie non vide d’un K-espace préhilbertien (H, (·, ·)). Alors
i) A⊥ est un sous-espace vectoriel fermé de H.
ii) Si A ⊆ B ⊆ H, alors B⊥ ⊆ A⊥ .
⊥
iii) A⊥ = A = VectK (A)⊥ .
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Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Les notions de géométrie euclidienne gardent un sens dans les espaces munis
d’un produit scalaire (avec quelques variantes dans le cas complexe).
Soit (H, (·, ·)) un K-espace préhilbertien.
Orthogonalité : Deux éléments x et y de H sont orthogonaux si (x, y) = 0.
Angle : L’angle de x ̸= 0 et y ̸= 0 est défini par arccos Re ∥x∥∥y∥
(x,y)
,
qui a bien un sens grâce à l’inégalité de Cauchy-Schwarz.
L’orthogonal d’une partie non vide A ⊆ H est la partie :
A⊥ := {x ∈ H : ∀ a ∈ A, (x, a) = 0}
Lemme 1
Soit A une partie non vide d’un K-espace préhilbertien (H, (·, ·)). Alors
i) A⊥ est un sous-espace vectoriel fermé de H.
ii) Si A ⊆ B ⊆ H, alors B⊥ ⊆ A⊥ .
⊥
iii) A⊥ = A = VectK (A)⊥ .
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Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Les notions de géométrie euclidienne gardent un sens dans les espaces munis
d’un produit scalaire (avec quelques variantes dans le cas complexe).
Soit (H, (·, ·)) un K-espace préhilbertien.
Orthogonalité : Deux éléments x et y de H sont orthogonaux si (x, y) = 0.
Angle : L’angle de x ̸= 0 et y ̸= 0 est défini par arccos Re ∥x∥∥y∥
(x,y)
,
qui a bien un sens grâce à l’inégalité de Cauchy-Schwarz.
L’orthogonal d’une partie non vide A ⊆ H est la partie :
A⊥ := {x ∈ H : ∀ a ∈ A, (x, a) = 0}
Lemme 1
Soit A une partie non vide d’un K-espace préhilbertien (H, (·, ·)). Alors
i) A⊥ est un sous-espace vectoriel fermé de H.
ii) Si A ⊆ B ⊆ H, alors B⊥ ⊆ A⊥ .
⊥
iii) A⊥ = A = VectK (A)⊥ .
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Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Théorème 3
2 (Identité du parallélogramme)
2 2 2 2
∀ x, y ∈ H ∥x + y∥ + ∥x − y∥ = 2(∥x∥ + ∥y∥ )
1 2 2 2 2
∀ x, y ∈ H (x, y) = ∥x + y∥ − ∥x − y∥ + i∥x + iy∥ − i∥x − iy∥
4
n
X n
X
2 2
xj = ∥xj ∥
j=1 j=1
Théorème 3
2 (Identité du parallélogramme)
2 2 2 2
∀ x, y ∈ H ∥x + y∥ + ∥x − y∥ = 2(∥x∥ + ∥y∥ )
1 2 2 2 2
∀ x, y ∈ H (x, y) = ∥x + y∥ − ∥x − y∥ + i∥x + iy∥ − i∥x − iy∥
4
n
X n
X
2 2
xj = ∥xj ∥
j=1 j=1
Théorème 3
2 (Identité du parallélogramme)
2 2 2 2
∀ x, y ∈ H ∥x + y∥ + ∥x − y∥ = 2(∥x∥ + ∥y∥ )
1 2 2 2 2
∀ x, y ∈ H (x, y) = ∥x + y∥ − ∥x − y∥ + i∥x + iy∥ − i∥x − iy∥
4
n
X n
X
2 2
xj = ∥xj ∥
j=1 j=1
Théorème 3
2 (Identité du parallélogramme)
2 2 2 2
∀ x, y ∈ H ∥x + y∥ + ∥x − y∥ = 2(∥x∥ + ∥y∥ )
1 2 2 2 2
∀ x, y ∈ H (x, y) = ∥x + y∥ − ∥x − y∥ + i∥x + iy∥ − i∥x − iy∥
4
n
X n
X
2 2
xj = ∥xj ∥
j=1 j=1
Théorème 3
2 (Identité du parallélogramme)
2 2 2 2
∀ x, y ∈ H ∥x + y∥ + ∥x − y∥ = 2(∥x∥ + ∥y∥ )
1 2 2 2 2
∀ x, y ∈ H (x, y) = ∥x + y∥ − ∥x − y∥ + i∥x + iy∥ − i∥x − iy∥
4
n
X n
X
2 2
xj = ∥xj ∥
j=1 j=1
(1)
∀ x, y ∈ H ∥x + y∥2 = (x + y, x + y)
= (x, x) + (x, y) + (y, x) + (y, y)
(8)
= ∥x∥2 + ∥y∥2 + (x, y) + (x, y)
= ∥x∥2 + ∥y∥2 + 2Re(x, y).
(2) En appliquant (1) avec x, y et puis avec x, −y on obtient
(1)
∀ x, y ∈ H ∥x + y∥2 = (x + y, x + y)
= (x, x) + (x, y) + (y, x) + (y, y)
(8)
= ∥x∥2 + ∥y∥2 + (x, y) + (x, y)
= ∥x∥2 + ∥y∥2 + 2Re(x, y).
(2) En appliquant (1) avec x, y et puis avec x, −y on obtient
(1)
∀ x, y ∈ H ∥x + y∥2 = (x + y, x + y)
= (x, x) + (x, y) + (y, x) + (y, y)
(8)
= ∥x∥2 + ∥y∥2 + (x, y) + (x, y)
= ∥x∥2 + ∥y∥2 + 2Re(x, y).
(2) En appliquant (1) avec x, y et puis avec x, −y on obtient
(4) Cas complexe. En appliquant (9) avec x, iy et puis avec x, −iy on obtient
∀ x, y ∈ H i∥x + iy∥2 = i ∥x∥2 + ∥iy∥2 + 2Re(x, iy) ,
i∥x − iy∥2 = i ∥x∥2 + ∥iy∥2 − 2Re(x, iy)
et donc
(5)
X
n
2 X
n X
n
Xn X
n
xj = xj , xk = xj , xk
j=1 j=1 k=1 j=1 k=1
X
n
orth.
X
n X
n
= (xj , xk ) = (xj , xj ) = ∥xj ∥2
j,k=1 j=1 j=1
(4) Cas complexe. En appliquant (9) avec x, iy et puis avec x, −iy on obtient
∀ x, y ∈ H i∥x + iy∥2 = i ∥x∥2 + ∥iy∥2 + 2Re(x, iy) ,
i∥x − iy∥2 = i ∥x∥2 + ∥iy∥2 − 2Re(x, iy)
et donc
(5)
X
n
2 X
n X
n
Xn X
n
xj = xj , xk = xj , xk
j=1 j=1 k=1 j=1 k=1
X
n
orth.
X
n X
n
= (xj , xk ) = (xj , xj ) = ∥xj ∥2
j,k=1 j=1 j=1
(4) Cas complexe. En appliquant (9) avec x, iy et puis avec x, −iy on obtient
∀ x, y ∈ H i∥x + iy∥2 = i ∥x∥2 + ∥iy∥2 + 2Re(x, iy) ,
i∥x − iy∥2 = i ∥x∥2 + ∥iy∥2 − 2Re(x, iy)
et donc
(5)
X
n
2 X
n X
n
Xn X
n
xj = xj , xk = xj , xk
j=1 j=1 k=1 j=1 k=1
X
n
orth.
X
n X
n
= (xj , xk ) = (xj , xj ) = ∥xj ∥2
j,k=1 j=1 j=1
Remarque
vn − vm 2 1 2 2 vn + vm 2
∀ n, m ≥ 1 = f − vn + f − vm − f−
2 2 2
1 2 2
≤ f − vn + f − vm − dist2 (f, C).
2
On en déduit que la suite (vn ) est de Cauchy dans H. Puisque H est complet,
elle converge donc vers un point u du convexe fermé C et, par continuité de la
distance on a aussi ∥f − u∥ = limn→∞ ∥f − vn ∥ = dist(f, C).
A. FARINA Analyse Fonctionnelle 22 / 70
Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
vn − vm 2 1 2 2 vn + vm 2
∀ n, m ≥ 1 = f − vn + f − vm − f−
2 2 2
1 2 2
≤ f − vn + f − vm − dist2 (f, C).
2
On en déduit que la suite (vn ) est de Cauchy dans H. Puisque H est complet,
elle converge donc vers un point u du convexe fermé C et, par continuité de la
distance on a aussi ∥f − u∥ = limn→∞ ∥f − vn ∥ = dist(f, C).
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Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
vn − vm 2 1 2 2 vn + vm 2
∀ n, m ≥ 1 = f − vn + f − vm − f−
2 2 2
1 2 2
≤ f − vn + f − vm − dist2 (f, C).
2
On en déduit que la suite (vn ) est de Cauchy dans H. Puisque H est complet,
elle converge donc vers un point u du convexe fermé C et, par continuité de la
distance on a aussi ∥f − u∥ = limn→∞ ∥f − vn ∥ = dist(f, C).
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Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
vn − vm 2 1 2 2 vn + vm 2
∀ n, m ≥ 1 = f − vn + f − vm − f−
2 2 2
1 2 2
≤ f − vn + f − vm − dist2 (f, C).
2
On en déduit que la suite (vn ) est de Cauchy dans H. Puisque H est complet,
elle converge donc vers un point u du convexe fermé C et, par continuité de la
distance on a aussi ∥f − u∥ = limn→∞ ∥f − vn ∥ = dist(f, C).
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Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Unicité.
Soient u1 et u2 deux points de C t.q. ∥f − u1 ∥ = dist(f, C) = ∥f − u2 ∥.
Par l’identité du parallélogramme on a
f − u1 f − u2 2 f − u1 f − u2 2 f−u 2 f − u2 2
1
+ + − =2 +
2 2 2 2 2 2
soit
u1 + u2 2 u1 − u2 2 1 2 2
f− + = f − u1 + f − u2 .
2 2 2
u1 +u2
Puisque 2
∈ C, par convexité de C, on a
u1 − u2 2 1 2 2 u1 + u2 2
= f − u1 + f − u2 − f−
2 2 2
1 2 2
2
≤ f − u1 + f − u2 − dist (f, C)
2
1 1
= dist2 (f, C) + dist2 (f, C) − dist2 (f, C) = 0,
2 2
d’où u1 = u2 .
Unicité.
Soient u1 et u2 deux points de C t.q. ∥f − u1 ∥ = dist(f, C) = ∥f − u2 ∥.
Par l’identité du parallélogramme on a
f − u1 f − u2 2 f − u1 f − u2 2 f−u 2 f − u2 2
1
+ + − =2 +
2 2 2 2 2 2
soit
u1 + u2 2 u1 − u2 2 1 2 2
f− + = f − u1 + f − u2 .
2 2 2
u1 +u2
Puisque 2
∈ C, par convexité de C, on a
u1 − u2 2 1 2 2 u1 + u2 2
= f − u1 + f − u2 − f−
2 2 2
1 2 2
2
≤ f − u1 + f − u2 − dist (f, C)
2
1 1
= dist2 (f, C) + dist2 (f, C) − dist2 (f, C) = 0,
2 2
d’où u1 = u2 .
D’où
∀v ∈ C 2λRe f − u, v − u ≤ λ2 ∥u − v∥2
λ>0
=⇒ 2Re f − u, v − u ≤ λ∥u − v∥2 −→ 0, λ → 0+ .
D’où
∀v ∈ C 2λRe f − u, v − u ≤ λ2 ∥u − v∥2
λ>0
=⇒ 2Re f − u, v − u ≤ λ∥u − v∥2 −→ 0, λ → 0+ .
D’où
∀v ∈ C 2λRe f − u, v − u ≤ λ2 ∥u − v∥2
λ>0
=⇒ 2Re f − u, v − u ≤ λ∥u − v∥2 −→ 0, λ → 0+ .
D’où
∀v ∈ C 2λRe f − u, v − u ≤ λ2 ∥u − v∥2
λ>0
=⇒ 2Re f − u, v − u ≤ λ∥u − v∥2 −→ 0, λ → 0+ .
Remarque
Remarque
• (12) =⇒ (11).
Puisque V est un sous-ev de H on a v − u ∈ V pour tout v ∈ V.
En utilisant (12) on a (f − u, v − u) = 0 pour tout v ∈ V et donc aussi
Re(f − u, v − u) ≤ 0 pour tout v ∈ V.
Ce qui prouve (11).
• (11) =⇒ (12).
Pour tout v ∈ V et pour tout λ ∈ K on a u + λv ∈ V, car V est un
sous-ev de H.
En utilisant (11) on obtient
0 ≥ Re f − u, (u + λv) − u = Re(f − u, λv) = Re[λ(f − u, v)].
En choisissant λ = (f − u, v) on trouve
• (12) =⇒ (11).
Puisque V est un sous-ev de H on a v − u ∈ V pour tout v ∈ V.
En utilisant (12) on a (f − u, v − u) = 0 pour tout v ∈ V et donc aussi
Re(f − u, v − u) ≤ 0 pour tout v ∈ V.
Ce qui prouve (11).
• (11) =⇒ (12).
Pour tout v ∈ V et pour tout λ ∈ K on a u + λv ∈ V, car V est un
sous-ev de H.
En utilisant (11) on obtient
0 ≥ Re f − u, (u + λv) − u = Re(f − u, λv) = Re[λ(f − u, v)].
En choisissant λ = (f − u, v) on trouve
Démonstration.
H = V + V⊥ car
∀f ∈ H f = PV (f) + f − PV (f)
Démonstration.
H = V + V⊥ car
∀f ∈ H f = PV (f) + f − PV (f)
Démonstration.
H = V + V⊥ car
∀f ∈ H f = PV (f) + f − PV (f)
Démonstration.
cor.dec.Hilb. ⊥ lemme 1
H = V⊕V = V ⊕ V⊥
et donc
V=H ⇐⇒ V = V ⊕ V⊥ ⇐⇒ V⊥ = {0}.
Corollaire 3
Soient H un K-espace de Hilbert et soit V un sous-espace vectoriel fermé de H,
V ̸= {0}. Alors
i) PV ∈ L(H, V) et ∥PV ∥L(H,V) = 1,
ii) P2V = PV ,
iii) (PV (x), y) = (x, PV (y)) pour tout x, y ∈ H.
i) Pour tout x, y ∈ H et pour tout α ∈ K on a
∀v ∈ V (αx + y) − (αPV (x) + PV (y)), v = αx − αPV (x), v
(12)
+ y − PV (y), v = α x − PV (x), v + y − PV (y), v = 0 + 0 = 0
et donc PV (αx + y) = αPV (x) + PV (y) d’après (12). Ainsi, PV est linéaire.
Aussi, pour tout x ∈ H on a (x − PV (x), PV (x)) = 0 et donc
(PV (x), PV (x)) = (x, PV (x)). Il s’ensuit ∥PV (x)∥2 = |(x, PV (x))| ≤ ∥PV (x)∥∥x∥,
d’où ∥PV (x)∥ ≤ ∥x∥ pour tout x ∈ H. Ceci prouve la continuité de PV et aussi
que ∥PV ∥L(H,V) ≤ 1.
D’autre part, par hypothèse, il existe v ∈ V, v ̸= 0 et donc, PV (v) = v.
Ceci implique ∥PV ∥L(H,V) ≥ 1 et conclut la preuve de i).
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Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Corollaire 3
Soient H un K-espace de Hilbert et soit V un sous-espace vectoriel fermé de H,
V ̸= {0}. Alors
i) PV ∈ L(H, V) et ∥PV ∥L(H,V) = 1,
ii) P2V = PV ,
iii) (PV (x), y) = (x, PV (y)) pour tout x, y ∈ H.
i) Pour tout x, y ∈ H et pour tout α ∈ K on a
∀v ∈ V (αx + y) − (αPV (x) + PV (y)), v = αx − αPV (x), v
(12)
+ y − PV (y), v = α x − PV (x), v + y − PV (y), v = 0 + 0 = 0
et donc PV (αx + y) = αPV (x) + PV (y) d’après (12). Ainsi, PV est linéaire.
Aussi, pour tout x ∈ H on a (x − PV (x), PV (x)) = 0 et donc
(PV (x), PV (x)) = (x, PV (x)). Il s’ensuit ∥PV (x)∥2 = |(x, PV (x))| ≤ ∥PV (x)∥∥x∥,
d’où ∥PV (x)∥ ≤ ∥x∥ pour tout x ∈ H. Ceci prouve la continuité de PV et aussi
que ∥PV ∥L(H,V) ≤ 1.
D’autre part, par hypothèse, il existe v ∈ V, v ̸= 0 et donc, PV (v) = v.
Ceci implique ∥PV ∥L(H,V) ≥ 1 et conclut la preuve de i).
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Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Corollaire 3
Soient H un K-espace de Hilbert et soit V un sous-espace vectoriel fermé de H,
V ̸= {0}. Alors
i) PV ∈ L(H, V) et ∥PV ∥L(H,V) = 1,
ii) P2V = PV ,
iii) (PV (x), y) = (x, PV (y)) pour tout x, y ∈ H.
i) Pour tout x, y ∈ H et pour tout α ∈ K on a
∀v ∈ V (αx + y) − (αPV (x) + PV (y)), v = αx − αPV (x), v
(12)
+ y − PV (y), v = α x − PV (x), v + y − PV (y), v = 0 + 0 = 0
et donc PV (αx + y) = αPV (x) + PV (y) d’après (12). Ainsi, PV est linéaire.
Aussi, pour tout x ∈ H on a (x − PV (x), PV (x)) = 0 et donc
(PV (x), PV (x)) = (x, PV (x)). Il s’ensuit ∥PV (x)∥2 = |(x, PV (x))| ≤ ∥PV (x)∥∥x∥,
d’où ∥PV (x)∥ ≤ ∥x∥ pour tout x ∈ H. Ceci prouve la continuité de PV et aussi
que ∥PV ∥L(H,V) ≤ 1.
D’autre part, par hypothèse, il existe v ∈ V, v ̸= 0 et donc, PV (v) = v.
Ceci implique ∥PV ∥L(H,V) ≥ 1 et conclut la preuve de i).
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Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Corollaire 3
Soient H un K-espace de Hilbert et soit V un sous-espace vectoriel fermé de H,
V ̸= {0}. Alors
i) PV ∈ L(H, V) et ∥PV ∥L(H,V) = 1,
ii) P2V = PV ,
iii) (PV (x), y) = (x, PV (y)) pour tout x, y ∈ H.
i) Pour tout x, y ∈ H et pour tout α ∈ K on a
∀v ∈ V (αx + y) − (αPV (x) + PV (y)), v = αx − αPV (x), v
(12)
+ y − PV (y), v = α x − PV (x), v + y − PV (y), v = 0 + 0 = 0
et donc PV (αx + y) = αPV (x) + PV (y) d’après (12). Ainsi, PV est linéaire.
Aussi, pour tout x ∈ H on a (x − PV (x), PV (x)) = 0 et donc
(PV (x), PV (x)) = (x, PV (x)). Il s’ensuit ∥PV (x)∥2 = |(x, PV (x))| ≤ ∥PV (x)∥∥x∥,
d’où ∥PV (x)∥ ≤ ∥x∥ pour tout x ∈ H. Ceci prouve la continuité de PV et aussi
que ∥PV ∥L(H,V) ≤ 1.
D’autre part, par hypothèse, il existe v ∈ V, v ̸= 0 et donc, PV (v) = v.
Ceci implique ∥PV ∥L(H,V) ≥ 1 et conclut la preuve de i).
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Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Corollaire 3
Soient H un K-espace de Hilbert et soit V un sous-espace vectoriel fermé de H,
V ̸= {0}. Alors
i) PV ∈ L(H, V) et ∥PV ∥L(H,V) = 1,
ii) P2V = PV ,
iii) (PV (x), y) = (x, PV (y)) pour tout x, y ∈ H.
i) Pour tout x, y ∈ H et pour tout α ∈ K on a
∀v ∈ V (αx + y) − (αPV (x) + PV (y)), v = αx − αPV (x), v
(12)
+ y − PV (y), v = α x − PV (x), v + y − PV (y), v = 0 + 0 = 0
et donc PV (αx + y) = αPV (x) + PV (y) d’après (12). Ainsi, PV est linéaire.
Aussi, pour tout x ∈ H on a (x − PV (x), PV (x)) = 0 et donc
(PV (x), PV (x)) = (x, PV (x)). Il s’ensuit ∥PV (x)∥2 = |(x, PV (x))| ≤ ∥PV (x)∥∥x∥,
d’où ∥PV (x)∥ ≤ ∥x∥ pour tout x ∈ H. Ceci prouve la continuité de PV et aussi
que ∥PV ∥L(H,V) ≤ 1.
D’autre part, par hypothèse, il existe v ∈ V, v ̸= 0 et donc, PV (v) = v.
Ceci implique ∥PV ∥L(H,V) ≥ 1 et conclut la preuve de i).
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Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Corollaire 3
Soient H un K-espace de Hilbert et soit V un sous-espace vectoriel fermé de H,
V ̸= {0}. Alors
i) PV ∈ L(H, V) et ∥PV ∥L(H,V) = 1,
ii) P2V = PV ,
iii) (PV (x), y) = (x, PV (y)) pour tout x, y ∈ H.
i) Pour tout x, y ∈ H et pour tout α ∈ K on a
∀v ∈ V (αx + y) − (αPV (x) + PV (y)), v = αx − αPV (x), v
(12)
+ y − PV (y), v = α x − PV (x), v + y − PV (y), v = 0 + 0 = 0
et donc PV (αx + y) = αPV (x) + PV (y) d’après (12). Ainsi, PV est linéaire.
Aussi, pour tout x ∈ H on a (x − PV (x), PV (x)) = 0 et donc
(PV (x), PV (x)) = (x, PV (x)). Il s’ensuit ∥PV (x)∥2 = |(x, PV (x))| ≤ ∥PV (x)∥∥x∥,
d’où ∥PV (x)∥ ≤ ∥x∥ pour tout x ∈ H. Ceci prouve la continuité de PV et aussi
que ∥PV ∥L(H,V) ≤ 1.
D’autre part, par hypothèse, il existe v ∈ V, v ̸= 0 et donc, PV (v) = v.
Ceci implique ∥PV ∥L(H,V) ≥ 1 et conclut la preuve de i).
A. FARINA Analyse Fonctionnelle 30 / 70
Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
D’où P2V = PV .
D’où P2V = PV .
Lu : H −→ K
(13)
h −→ (h, u)H
1. | < L, h > | = |(h, u)| ≤ kukkhk pour tout h ∈ H, d’où kLkH′ ≤ kuk.
Lu : H −→ K
(13)
h −→ (h, u)H
1. | < L, h > | = |(h, u)| ≤ kukkhk pour tout h ∈ H, d’où kLkH′ ≤ kuk.
Existence.
N = Ker(L) est une sous-ev fermé de H, car L est linéaire continue.
Si N = H, alors L = 0 et u = 0 convient.
Si N ̸= H, alors N = N ̸= H et le corollaire (critère de densité) donne
l’existence de v ∈ N⊥ \ {0}. Il s’ensuit alors que, pour tout h ∈ H, le vecteur
< L, h > v− < L, v > h ∈ N car
L(< L, h > v− < L, v > h) =< L, h >< L, v > − < L, v >< L, h >= 0
et donc, ∀ h ∈ H, on a
v∈N⊥
0 = < L, h > v− < L, v > h, v =< L, h > (v, v)− < L, v > (h, v),
i.e.,
< L, v >
∀h ∈ H < L, h >= (h, v) =: (h, u)
∥v∥2
avec u = <L,v>
∥v∥2
v ∈ H \ {0}. Ce qui démontre i).
D’après i) et l’inégalité de Cauchy-Schwarz on a
| < L, h > | = |(h, u)| ≤ ∥u∥∥h∥ pour tout h ∈ H, d’où ∥L∥H′ ≤ ∥u∥.
u
D’autre part, < L, ∥u∥ u
>= ( ∥u∥ , u) = ∥u∥, et donc ∥L∥H′ ≥ ∥u∥, car u
∥u∥
=1. Ce
qui démontre ii).
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Exemples
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Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Existence.
N = Ker(L) est une sous-ev fermé de H, car L est linéaire continue.
Si N = H, alors L = 0 et u = 0 convient.
Si N ̸= H, alors N = N ̸= H et le corollaire (critère de densité) donne
l’existence de v ∈ N⊥ \ {0}. Il s’ensuit alors que, pour tout h ∈ H, le vecteur
< L, h > v− < L, v > h ∈ N car
L(< L, h > v− < L, v > h) =< L, h >< L, v > − < L, v >< L, h >= 0
et donc, ∀ h ∈ H, on a
v∈N⊥
0 = < L, h > v− < L, v > h, v =< L, h > (v, v)− < L, v > (h, v),
i.e.,
< L, v >
∀h ∈ H < L, h >= (h, v) =: (h, u)
∥v∥2
avec u = <L,v>
∥v∥2
v ∈ H \ {0}. Ce qui démontre i).
D’après i) et l’inégalité de Cauchy-Schwarz on a
| < L, h > | = |(h, u)| ≤ ∥u∥∥h∥ pour tout h ∈ H, d’où ∥L∥H′ ≤ ∥u∥.
u
D’autre part, < L, ∥u∥ u
>= ( ∥u∥ , u) = ∥u∥, et donc ∥L∥H′ ≥ ∥u∥, car u
∥u∥
=1. Ce
qui démontre ii).
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Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Existence.
N = Ker(L) est une sous-ev fermé de H, car L est linéaire continue.
Si N = H, alors L = 0 et u = 0 convient.
Si N ̸= H, alors N = N ̸= H et le corollaire (critère de densité) donne
l’existence de v ∈ N⊥ \ {0}. Il s’ensuit alors que, pour tout h ∈ H, le vecteur
< L, h > v− < L, v > h ∈ N car
L(< L, h > v− < L, v > h) =< L, h >< L, v > − < L, v >< L, h >= 0
et donc, ∀ h ∈ H, on a
v∈N⊥
0 = < L, h > v− < L, v > h, v =< L, h > (v, v)− < L, v > (h, v),
i.e.,
< L, v >
∀h ∈ H < L, h >= (h, v) =: (h, u)
∥v∥2
avec u = <L,v>
∥v∥2
v ∈ H \ {0}. Ce qui démontre i).
D’après i) et l’inégalité de Cauchy-Schwarz on a
| < L, h > | = |(h, u)| ≤ ∥u∥∥h∥ pour tout h ∈ H, d’où ∥L∥H′ ≤ ∥u∥.
u
D’autre part, < L, ∥u∥ u
>= ( ∥u∥ , u) = ∥u∥, et donc ∥L∥H′ ≥ ∥u∥, car u
∥u∥
=1. Ce
qui démontre ii).
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Exemples
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Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Existence.
N = Ker(L) est une sous-ev fermé de H, car L est linéaire continue.
Si N = H, alors L = 0 et u = 0 convient.
Si N ̸= H, alors N = N ̸= H et le corollaire (critère de densité) donne
l’existence de v ∈ N⊥ \ {0}. Il s’ensuit alors que, pour tout h ∈ H, le vecteur
< L, h > v− < L, v > h ∈ N car
L(< L, h > v− < L, v > h) =< L, h >< L, v > − < L, v >< L, h >= 0
et donc, ∀ h ∈ H, on a
v∈N⊥
0 = < L, h > v− < L, v > h, v =< L, h > (v, v)− < L, v > (h, v),
i.e.,
< L, v >
∀h ∈ H < L, h >= (h, v) =: (h, u)
∥v∥2
avec u = <L,v>
∥v∥2
v ∈ H \ {0}. Ce qui démontre i).
D’après i) et l’inégalité de Cauchy-Schwarz on a
| < L, h > | = |(h, u)| ≤ ∥u∥∥h∥ pour tout h ∈ H, d’où ∥L∥H′ ≤ ∥u∥.
u
D’autre part, < L, ∥u∥ u
>= ( ∥u∥ , u) = ∥u∥, et donc ∥L∥H′ ≥ ∥u∥, car u
∥u∥
=1. Ce
qui démontre ii).
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Exemples
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Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Existence.
N = Ker(L) est une sous-ev fermé de H, car L est linéaire continue.
Si N = H, alors L = 0 et u = 0 convient.
Si N ̸= H, alors N = N ̸= H et le corollaire (critère de densité) donne
l’existence de v ∈ N⊥ \ {0}. Il s’ensuit alors que, pour tout h ∈ H, le vecteur
< L, h > v− < L, v > h ∈ N car
L(< L, h > v− < L, v > h) =< L, h >< L, v > − < L, v >< L, h >= 0
et donc, ∀ h ∈ H, on a
v∈N⊥
0 = < L, h > v− < L, v > h, v =< L, h > (v, v)− < L, v > (h, v),
i.e.,
< L, v >
∀h ∈ H < L, h >= (h, v) =: (h, u)
∥v∥2
avec u = <L,v>
∥v∥2
v ∈ H \ {0}. Ce qui démontre i).
D’après i) et l’inégalité de Cauchy-Schwarz on a
| < L, h > | = |(h, u)| ≤ ∥u∥∥h∥ pour tout h ∈ H, d’où ∥L∥H′ ≤ ∥u∥.
u
D’autre part, < L, ∥u∥ u
>= ( ∥u∥ , u) = ∥u∥, et donc ∥L∥H′ ≥ ∥u∥, car u
∥u∥
=1. Ce
qui démontre ii).
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Exemples
Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Unicité.
Soient u1 , u2 ∈ H t.q. < L, h >= (h, u1 ) et < L, h >= (h, u2 ) pour tout
h ∈ H.
Alors, (h, u1 − u2 ) = 0 pour tout h ∈ H et, en choisissant h = u1 − u2 ,
on a 0 = (u1 − u2 , u1 − u2 ) = ∥u1 − u2 ∥2 .
D’où u1 = u2 .
Unicité.
Soient u1 , u2 ∈ H t.q. < L, h >= (h, u1 ) et < L, h >= (h, u2 ) pour tout
h ∈ H.
Alors, (h, u1 − u2 ) = 0 pour tout h ∈ H et, en choisissant h = u1 − u2 ,
on a 0 = (u1 − u2 , u1 − u2 ) = ∥u1 − u2 ∥2 .
D’où u1 = u2 .
Unicité.
Soient u1 , u2 ∈ H t.q. < L, h >= (h, u1 ) et < L, h >= (h, u2 ) pour tout
h ∈ H.
Alors, (h, u1 − u2 ) = 0 pour tout h ∈ H et, en choisissant h = u1 − u2 ,
on a 0 = (u1 − u2 , u1 − u2 ) = ∥u1 − u2 ∥2 .
D’où u1 = u2 .
Démonstration.
L’application R est bien définie, isométrique et surjective grâce au théorème de
représentation de Riesz. Elle est donc une bijection isométrique.
De plus, pour tout u, v ∈ H et pour tout α ∈ K on a
Démonstration.
L’application R est bien définie, isométrique et surjective grâce au théorème de
représentation de Riesz. Elle est donc une bijection isométrique.
De plus, pour tout u, v ∈ H et pour tout α ∈ K on a
Démonstration.
L’application R est bien définie, isométrique et surjective grâce au théorème de
représentation de Riesz. Elle est donc une bijection isométrique.
De plus, pour tout u, v ∈ H et pour tout α ∈ K on a
Théorème 4
Soit H un espace de Hilbert réel (resp. complexe).
i) Soit R l’isomorphisme de Riesz de H.
La forme bilinéaire (resp. sesquilinéaire) définie par
H′ ×H′ −→ K
(f; g) −→ R−1 (f), R−1 (g) H
′
est une produit scalaire sur H dont la norme induite coïncide avec la
norme duale ∥ · ∥H′ . On le note (·, ·)H′ .
En particulier, le dual topologique d’un espace de Hilbert est toujours un
espace de Hilbert.
ii) H est réflexif.
i) On vérifie sans peine que (·, ·)H′ est une forme bilinéaire symétrique (resp.
sesquilinéaire hermitienne) définie positive sur H′ . Enfin
p q
∀ f ∈ H′ (f, f)H′ = R−1 (f), R−1 (f) H
q q
Riesz
= ∥R−1 (f)∥2H = ∥f∥2H′ = ∥f∥H′
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Espaces de Hilbert La géométrie (élémentaire) dans les espaces de Hilbert
Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Théorème 4
Soit H un espace de Hilbert réel (resp. complexe).
i) Soit R l’isomorphisme de Riesz de H.
La forme bilinéaire (resp. sesquilinéaire) définie par
H′ ×H′ −→ K
(f; g) −→ R−1 (f), R−1 (g) H
′
est une produit scalaire sur H dont la norme induite coïncide avec la
norme duale ∥ · ∥H′ . On le note (·, ·)H′ .
En particulier, le dual topologique d’un espace de Hilbert est toujours un
espace de Hilbert.
ii) H est réflexif.
i) On vérifie sans peine que (·, ·)H′ est une forme bilinéaire symétrique (resp.
sesquilinéaire hermitienne) définie positive sur H′ . Enfin
p q
∀ f ∈ H′ (f, f)H′ = R−1 (f), R−1 (f) H
q q
Riesz
= ∥R−1 (f)∥2H = ∥f∥2H′ = ∥f∥H′
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Définitions et propriétés élémentaires
Exemples
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Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Théorème 4
Soit H un espace de Hilbert réel (resp. complexe).
i) Soit R l’isomorphisme de Riesz de H.
La forme bilinéaire (resp. sesquilinéaire) définie par
H′ ×H′ −→ K
(f; g) −→ R−1 (f), R−1 (g) H
′
est une produit scalaire sur H dont la norme induite coïncide avec la
norme duale ∥ · ∥H′ . On le note (·, ·)H′ .
En particulier, le dual topologique d’un espace de Hilbert est toujours un
espace de Hilbert.
ii) H est réflexif.
i) On vérifie sans peine que (·, ·)H′ est une forme bilinéaire symétrique (resp.
sesquilinéaire hermitienne) définie positive sur H′ . Enfin
p q
∀ f ∈ H′ (f, f)H′ = R−1 (f), R−1 (f) H
q q
Riesz
= ∥R−1 (f)∥2H = ∥f∥2H′ = ∥f∥H′
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ii)
D’après i) H′ est un espace de Hilbert muni du produit scalaire (·, ·)H′ .
On peut alors appliquer i) à H′ et obtenir que H′′ est un espace de
Hilbert muni du produit scalaire
H′′ ×H′′ −→ K
(F; G) −→ R′ −1 (F), R′ −1 (G) H′
ii)
D’après i) H′ est un espace de Hilbert muni du produit scalaire (·, ·)H′ .
On peut alors appliquer i) à H′ et obtenir que H′′ est un espace de
Hilbert muni du produit scalaire
H′′ ×H′′ −→ K
(F; G) −→ R′ −1 (F), R′ −1 (G) H′
ii)
D’après i) H′ est un espace de Hilbert muni du produit scalaire (·, ·)H′ .
On peut alors appliquer i) à H′ et obtenir que H′′ est un espace de
Hilbert muni du produit scalaire
H′′ ×H′′ −→ K
(F; G) −→ R′ −1 (F), R′ −1 (G) H′
Démonstration.
Par réflexivité de H.
i)
xn ⇀ x dans H ⇐⇒ ∀ L ∈ H′ < L, xn >−→< L, x >
Riesz H
⇐⇒ ∀u ∈ H < Lu , xn >−→< Lu , x >
⇐⇒ ∀ u ∈ H (xn , u) −→ (x, u).
ii) • =⇒ Vraie dans tous les evn (cf. chapitre IV) .
• ⇐= Puisque ∥xn − x∥2 = ∥xn ∥2 + ∥x∥2 − 2Re(xn , x) pour tout n ≥ 1, on a
∥xn − x∥2 = ∥xn ∥2 + ∥x∥2 − 2Re(xn , x) −→ ∥x∥2 + ∥x∥2 − 2Re(x, x)
= 2∥x∥2 − 2∥x∥2 = 0, i.e., ∥xn − x∥ −→ 0.
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i)
xn ⇀ x dans H ⇐⇒ ∀ L ∈ H′ < L, xn >−→< L, x >
Riesz H
⇐⇒ ∀u ∈ H < Lu , xn >−→< Lu , x >
⇐⇒ ∀ u ∈ H (xn , u) −→ (x, u).
ii) • =⇒ Vraie dans tous les evn (cf. chapitre IV) .
• ⇐= Puisque ∥xn − x∥2 = ∥xn ∥2 + ∥x∥2 − 2Re(xn , x) pour tout n ≥ 1, on a
∥xn − x∥2 = ∥xn ∥2 + ∥x∥2 − 2Re(xn , x) −→ ∥x∥2 + ∥x∥2 − 2Re(x, x)
= 2∥x∥2 − 2∥x∥2 = 0, i.e., ∥xn − x∥ −→ 0.
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i)
xn ⇀ x dans H ⇐⇒ ∀ L ∈ H′ < L, xn >−→< L, x >
Riesz H
⇐⇒ ∀u ∈ H < Lu , xn >−→< Lu , x >
⇐⇒ ∀ u ∈ H (xn , u) −→ (x, u).
ii) • =⇒ Vraie dans tous les evn (cf. chapitre IV) .
• ⇐= Puisque ∥xn − x∥2 = ∥xn ∥2 + ∥x∥2 − 2Re(xn , x) pour tout n ≥ 1, on a
∥xn − x∥2 = ∥xn ∥2 + ∥x∥2 − 2Re(xn , x) −→ ∥x∥2 + ∥x∥2 − 2Re(x, x)
= 2∥x∥2 − 2∥x∥2 = 0, i.e., ∥xn − x∥ −→ 0.
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Familles orthogonales, bases hilbertiennes
∀ε > 0 ∃ k̄ ≥ 1
∀ k ≥ k̄ :∥xnk − x∥ℓ2 < ε (16)
P ε2
Tout d’abord on fixe M = M(ε) ≥ 1 t.q. ∞ 1
m=M+1 m2 < 8 et puis on observe
que, d’apres (15),
ε2
∀ m ∈ {1, · · · , M} ∃ km ≥ 1 : ∀ k ≥ km |xnmk − xm |2 <
2M
Il s’ensuit alors que, pour tout k ≥ k̄ := max{km : 1 ≤ m ≤ M}, on a
X
∞ X
M X
∞
∥xnk − x∥2ℓ2 = |xnmk − xm |2 = |xnmk − xm |2 + |xnmk − xm |2
m=1 m=1 m=M+1
ε2 X
∞
ε X
∞ 1 2 2 1 2
<M +2 (|xnmk |2 + |xm |2 ) ≤ +2 +
2M 2 m m
m=M+1 m=M+1
ε2 ε2 ε2
≤ +2 + ≤ ε2 .
2 8 8
Ce qui montre (16) et prouve la compacité du cube de Hilbert C.
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∀ε > 0 ∃ k̄ ≥ 1
∀ k ≥ k̄ :∥xnk − x∥ℓ2 < ε (16)
P ε2
Tout d’abord on fixe M = M(ε) ≥ 1 t.q. ∞ 1
m=M+1 m2 < 8 et puis on observe
que, d’apres (15),
ε2
∀ m ∈ {1, · · · , M} ∃ km ≥ 1 : ∀ k ≥ km |xnmk − xm |2 <
2M
Il s’ensuit alors que, pour tout k ≥ k̄ := max{km : 1 ≤ m ≤ M}, on a
X
∞ X
M X
∞
∥xnk − x∥2ℓ2 = |xnmk − xm |2 = |xnmk − xm |2 + |xnmk − xm |2
m=1 m=1 m=M+1
ε2 X
∞
ε X
∞ 1 2 2 1 2
<M +2 (|xnmk |2 + |xm |2 ) ≤ +2 +
2M 2 m m
m=M+1 m=M+1
ε2 ε2 ε2
≤ +2 + ≤ ε2 .
2 8 8
Ce qui montre (16) et prouve la compacité du cube de Hilbert C.
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∀ε > 0 ∃ k̄ ≥ 1
∀ k ≥ k̄ :∥xnk − x∥ℓ2 < ε (16)
P ε2
Tout d’abord on fixe M = M(ε) ≥ 1 t.q. ∞ 1
m=M+1 m2 < 8 et puis on observe
que, d’apres (15),
ε2
∀ m ∈ {1, · · · , M} ∃ km ≥ 1 : ∀ k ≥ km |xnmk − xm |2 <
2M
Il s’ensuit alors que, pour tout k ≥ k̄ := max{km : 1 ≤ m ≤ M}, on a
X
∞ X
M X
∞
∥xnk − x∥2ℓ2 = |xnmk − xm |2 = |xnmk − xm |2 + |xnmk − xm |2
m=1 m=1 m=M+1
ε2 X
∞
ε X
∞ 1 2 2 1 2
<M +2 (|xnmk |2 + |xm |2 ) ≤ +2 +
2M 2 m m
m=M+1 m=M+1
ε2 ε2 ε2
≤ +2 + ≤ ε2 .
2 8 8
Ce qui montre (16) et prouve la compacité du cube de Hilbert C.
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Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Lemme 2
Lemme 2
Lemme 2
Lemme 2
Ainsi l’opérateur
A :H −→ H
u −→ Au
est bien défini, linéaire et continu car ∥Au∥ = ∥Au ∥ ≤ M∥u∥
(la linéarité de A est une conséquence immediate de (22) et de la bilinéarité de
la forme a(·, ·)).
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Ainsi l’opérateur
A :H −→ H
u −→ Au
est bien défini, linéaire et continu car ∥Au∥ = ∥Au ∥ ≤ M∥u∥
(la linéarité de A est une conséquence immediate de (22) et de la bilinéarité de
la forme a(·, ·)).
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Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Ainsi l’opérateur
A :H −→ H
u −→ Au
est bien défini, linéaire et continu car ∥Au∥ = ∥Au ∥ ≤ M∥u∥
(la linéarité de A est une conséquence immediate de (22) et de la bilinéarité de
la forme a(·, ·)).
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Ainsi l’opérateur
A :H −→ H
u −→ Au
est bien défini, linéaire et continu car ∥Au∥ = ∥Au ∥ ≤ M∥u∥
(la linéarité de A est une conséquence immediate de (22) et de la bilinéarité de
la forme a(·, ·)).
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Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Ainsi l’opérateur
A :H −→ H
u −→ Au
est bien défini, linéaire et continu car ∥Au∥ = ∥Au ∥ ≤ M∥u∥
(la linéarité de A est une conséquence immediate de (22) et de la bilinéarité de
la forme a(·, ·)).
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Le théorème de Riesz et le théorème de Lax-Milgram
Familles orthogonales, bases hilbertiennes
Ainsi l’opérateur
A :H −→ H
u −→ Au
est bien défini, linéaire et continu car ∥Au∥ = ∥Au ∥ ≤ M∥u∥
(la linéarité de A est une conséquence immediate de (22) et de la bilinéarité de
la forme a(·, ·)).
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Familles orthogonales, bases hilbertiennes
1
∀v ∈ H J (v) = J (u) + Re a(v − u, v − u)
2
coerc. 1
≥ J (u) + αkv − uk2 ≥ J (u)
2
ce qui prouve que u minimise la fonctionnelle J sur H.
Enfin, si u1 ∈ H est un minimiseur J sur H alors
(23) 1
J (u) = J (u1 ) = J (u) + Re a(u1 − u, u1 − u)
2
coerc. 1
≥ J (u) + αku1 − uk2
2
=⇒ ku1 − uk2 ≤ 0 =⇒ u1 = u.
Ce qui montre que u est bien l’unique élément de H qui minimise la fonctionnelle J
sur H.
1
∀v ∈ H J (v) = J (u) + Re a(v − u, v − u)
2
coerc. 1
≥ J (u) + αkv − uk2 ≥ J (u)
2
ce qui prouve que u minimise la fonctionnelle J sur H.
Enfin, si u1 ∈ H est un minimiseur J sur H alors
(23) 1
J (u) = J (u1 ) = J (u) + Re a(u1 − u, u1 − u)
2
coerc. 1
≥ J (u) + αku1 − uk2
2
=⇒ ku1 − uk2 ≤ 0 =⇒ u1 = u.
Ce qui montre que u est bien l’unique élément de H qui minimise la fonctionnelle J
sur H.
Définition 3
Soit {xj }j∈J une famille de vecteurs d’un espace préhilbertien H.
La famille {xj }j∈J est
i) orthogonale si ses éléments sont orthogonaux deux à deux, i.e.,
∀ j, k ∈ J, j ̸= k, (xj , xk ) = 0,
ii) orthonormée si ses éléments sont orthogonaux deux à deux et s’ils sont
tous de norme unité, i.e.,
∀ j, k ∈ J (xj , xk ) = δj,k ,
iii) totale si l’ensemble des combinaisons linéaires finies d’éléments de {xj }j∈J
est dense dans H, i.e.,
Proposition 2
Soit H un espace préhilbertien.
1 Théorème de Pythagore (généralisé)
Soit k ≥ 2 et soit {x1 , ..., xk } une famille orthogonale de H. Alors
X
k
2 X
k
xj = kxj k2 .
j=1 j=1
4 Inégalité de Bessel
Soit (xn )n≥1 une suite orthonormée de H et soit y ∈ H. Alors
∞
X
|(y, xn )|2 ≤ kyk2 .
n=1
X
k k
X
x− (x, xj )xj , xℓ = (x, xℓ ) − (x, xj )xj , xℓ
j=1 j=1
X
k X
k (24)
=(x, xℓ ) − (x, xj )(xj , xℓ ) = (x, xℓ ) − (x, xj )δj,ℓ
j=1 j=1
=(x, xℓ ) − (x, xℓ ) = 0.
Pk
Ainsi x − j=1 (x, xj )xj est orthogonal à tout élément de V = VectK ⟨x1 , ..., xk ⟩.
P
D’où PV (x) = kj=1 (x, xj )xj grâce à la caractérisation (12) et à la remarque qui
suit (12).
d’où
(1)
∀y ∈ H ∥y∥2 = ∥PVk (y)∥2 + ∥y − PVk (y)∥2 ≥ ∥PVk (y)∥2
(3) X
k
(1) X
k X
k
=∥ (y, xn )xn ∥2 = |(y, xn )|2 ∥xn ∥2 = |(y, xn )|2
n=1 n=1 n=1
d’où
(1)
∀y ∈ H ∥y∥2 = ∥PVk (y)∥2 + ∥y − PVk (y)∥2 ≥ ∥PVk (y)∥2
(3) X
k
(1) X
k X
k
=∥ (y, xn )xn ∥2 = |(y, xn )|2 ∥xn ∥2 = |(y, xn )|2
n=1 n=1 n=1
Définition 4
Soit H un espace préhilbertien. On appelle base hilbertienne toute
famille orthonormée totale de H.
Exemple 1.
Tout espace de Hilbert H de dimension finie N ≥ 1 possède une base
hilbertienne.
Tout K-espace de Hilbert H de dimension finie N ≥ 1 est isomorphe et
isométrique à KN muni de son produit scalaire usuel.
Définition 4
Soit H un espace préhilbertien. On appelle base hilbertienne toute
famille orthonormée totale de H.
Exemple 1.
Tout espace de Hilbert H de dimension finie N ≥ 1 possède une base
hilbertienne.
Tout K-espace de Hilbert H de dimension finie N ≥ 1 est isomorphe et
isométrique à KN muni de son produit scalaire usuel.
Dans ce cas une base hilbertienne est simplement une base orthonormée de
H, dont on montre l’existence soit par récurrence sur la dimension, soit en
orthonormalisant une base algébrique quelconque par la procedure
d'orthonormalisation de Gram-Schmidt, que nous rappelons ci-dessous :
Ceci prouve bien que {e1 , · · · , eN } est une base orthonormée de H, et donc une
base hilbertienne de H.
Dans ce cas une base hilbertienne est simplement une base orthonormée de
H, dont on montre l’existence soit par récurrence sur la dimension, soit en
orthonormalisant une base algébrique quelconque par la procedure
d'orthonormalisation de Gram-Schmidt, que nous rappelons ci-dessous :
Ceci prouve bien que {e1 , · · · , eN } est une base orthonormée de H, et donc une
base hilbertienne de H.
Dans ce cas une base hilbertienne est simplement une base orthonormée de
H, dont on montre l’existence soit par récurrence sur la dimension, soit en
orthonormalisant une base algébrique quelconque par la procedure
d'orthonormalisation de Gram-Schmidt, que nous rappelons ci-dessous :
Ceci prouve bien que {e1 , · · · , eN } est une base orthonormée de H, et donc une
base hilbertienne de H.
Dans ce cas une base hilbertienne est simplement une base orthonormée de
H, dont on montre l’existence soit par récurrence sur la dimension, soit en
orthonormalisant une base algébrique quelconque par la procedure
d'orthonormalisation de Gram-Schmidt, que nous rappelons ci-dessous :
Ceci prouve bien que {e1 , · · · , eN } est une base orthonormée de H, et donc une
base hilbertienne de H.
PN
Puisque tout x ∈ H s’écrit de façon unique sous la forme x = j=1 xj ej ,
xj ∈ K, l’application L : H −→ KN définie par L(x) = (x1 , · · · , xN ) est un
isomorphisme. De plus L est isométrique car
X
N X
N N
X X
N
∥x∥2H = (x, x)H = xj ej , xk e k = xj e j , xk ek
H H
j=1 k=1 j=1 k=1
X
N X
N X
N
= (xj ej , xk ek )H = xj xk (ej , ek )H = xj xk δj,k
j,k=1 j,k=1 j,k=1
X
N
= xj xj = ∥(x1 , · · · , xN )∥2KN .
j=1
On sait que l’espace ℓ2 est séparable et on vient de voir qu’il possède une
base hilbertienne dénombrable.
Ceci n’est pas un hasard, comme le montre le résultat suivant.
Théorème 5
On sait que l’espace ℓ2 est séparable et on vient de voir qu’il possède une
base hilbertienne dénombrable.
Ceci n’est pas un hasard, comme le montre le résultat suivant.
Théorème 5
On sait que l’espace ℓ2 est séparable et on vient de voir qu’il possède une
base hilbertienne dénombrable.
Ceci n’est pas un hasard, comme le montre le résultat suivant.
Théorème 5
Théorème 6
Soit H un espace de Hilbert et soit (xn )n≥1 une suite orthonormée de H. Les
propriétés suivantes sont équivalentes.
1) (xn )n≥1 est une base hilbertienne.
P
2) ∀ y ∈ H y= ∞ n=1 (y, xn )xn dans H
3) Identité de Bessel-Plancherel :
X
∞
∀y ∈ H ∥y∥2 = |(y, xn )|2
n=1
4) Identité de Parseval :
X
∞
∀ x, y ∈ H (x, y) = (x, xn )(y, xn )
n=1
• 1) =⇒ 2)
Soit y ∈ H. Il suffit de démontrer que
X
k
lim y− (y, xn )xn = 0.
k→+∞ H
n=1
X
k
∀ k ≥ k̄ y− (y, xn )xn = ∥y − PVk (y)∥
n=1
= min ∥y − vk ∥ ≤ ∥y − yε ∥ < ε.
vk ∈Vk
• 1) =⇒ 2)
Soit y ∈ H. Il suffit de démontrer que
X
k
lim y− (y, xn )xn = 0.
k→+∞ H
n=1
X
k
∀ k ≥ k̄ y− (y, xn )xn = ∥y − PVk (y)∥
n=1
= min ∥y − vk ∥ ≤ ∥y − yε ∥ < ε.
vk ∈Vk
• 1) =⇒ 2)
Soit y ∈ H. Il suffit de démontrer que
X
k
lim y− (y, xn )xn = 0.
k→+∞ H
n=1
X
k
∀ k ≥ k̄ y− (y, xn )xn = ∥y − PVk (y)∥
n=1
= min ∥y − vk ∥ ≤ ∥y − yε ∥ < ε.
vk ∈Vk
• 1) =⇒ 2)
Soit y ∈ H. Il suffit de démontrer que
X
k
lim y− (y, xn )xn = 0.
k→+∞ H
n=1
X
k
∀ k ≥ k̄ y− (y, xn )xn = ∥y − PVk (y)∥
n=1
= min ∥y − vk ∥ ≤ ∥y − yε ∥ < ε.
vk ∈Vk
• 2) =⇒ 3)
∀ k ≥ 1, ∀ y ∈ H ∥y∥2 =∥PVk (y) + (y − PVk (y))∥2
Phyt.
= ∥PVk (y)∥2 + ∥y − PVk (y)∥2
X
k
2 X
k
2
= (y, xn )xn + y− (y, xn )xn
n=1 n=1
Phyt. X X
k k
2
= |(y, xn )|2 + y − (y, xn )xn
n=1 n=1
et donc
X
k X
k
2
∀ k ≥ 1, ∀ y ∈ H |(y, xn )|2 = ∥y∥2 − y − (y, xn )xn .
n=1 n=1
Pk
Or, l’hypothèse 2) implique que limk→+∞ y − n=1 (y, xn )xn = 0, ainsi
X
k
∀y ∈ H lim |(y, xn )|2 = ∥y∥2 + 0 = ∥y∥2
k→+∞
n=1
• 2) =⇒ 3)
∀ k ≥ 1, ∀ y ∈ H ∥y∥2 =∥PVk (y) + (y − PVk (y))∥2
Phyt.
= ∥PVk (y)∥2 + ∥y − PVk (y)∥2
X
k
2 X
k
2
= (y, xn )xn + y− (y, xn )xn
n=1 n=1
Phyt. X X
k k
2
= |(y, xn )|2 + y − (y, xn )xn
n=1 n=1
et donc
X
k X
k
2
∀ k ≥ 1, ∀ y ∈ H |(y, xn )|2 = ∥y∥2 − y − (y, xn )xn .
n=1 n=1
Pk
Or, l’hypothèse 2) implique que limk→+∞ y − n=1 (y, xn )xn = 0, ainsi
X
k
∀y ∈ H lim |(y, xn )|2 = ∥y∥2 + 0 = ∥y∥2
k→+∞
n=1
• 2) =⇒ 3)
∀ k ≥ 1, ∀ y ∈ H ∥y∥2 =∥PVk (y) + (y − PVk (y))∥2
Phyt.
= ∥PVk (y)∥2 + ∥y − PVk (y)∥2
X
k
2 X
k
2
= (y, xn )xn + y− (y, xn )xn
n=1 n=1
Phyt. X X
k k
2
= |(y, xn )|2 + y − (y, xn )xn
n=1 n=1
et donc
X
k X
k
2
∀ k ≥ 1, ∀ y ∈ H |(y, xn )|2 = ∥y∥2 − y − (y, xn )xn .
n=1 n=1
Pk
Or, l’hypothèse 2) implique que limk→+∞ y − n=1 (y, xn )xn = 0, ainsi
X
k
∀y ∈ H lim |(y, xn )|2 = ∥y∥2 + 0 = ∥y∥2
k→+∞
n=1
• 3) =⇒ 4)
Dans le cas réel l’identité de polarisation implique que
3) X
∞ X
∞
∀ x, y ∈ H 4(x, y) =∥x + y∥2 − ∥x − y∥2 = |(x + y, xn )|2 − |(x − y, xn )|2
n=1 n=1
X
∞ X∞
= |(x, xn ) + (y, xn )|2 − |(x, xn ) − (y, xn )|2
n=1 n=1
X∞
= |(x, xn )|2 + |(y, xn )|2 + 2(x, xn )(y, xn )
n=1
X
∞
− |(x, xn )|2 + |(y, xn )|2 − 2(x, xn )(y, xn )
n=1
X∞
4 (x, xn )(y, xn )
n=1
• 4) =⇒ 1)
Il suffit de démontrer que la famille (xn )n≥1 est totale.
Soit V := VectK ⟨xn : n ̸= 1⟩ et soit y ∈ V⊥ alors
∞
X ∞
X
2 4) y∈V⊥
∥y∥ = (y, y) = (y, xn )(xn , y) = 0·0=0 =⇒ y = 0.
n=1 n=1
• 4) =⇒ 1)
Il suffit de démontrer que la famille (xn )n≥1 est totale.
Soit V := VectK ⟨xn : n ̸= 1⟩ et soit y ∈ V⊥ alors
∞
X ∞
X
2 4) y∈V⊥
∥y∥ = (y, y) = (y, xn )(xn , y) = 0·0=0 =⇒ y = 0.
n=1 n=1
Par hypothèse on a
X
k
k→∞
yk := an xn −→ y dans H
n=1
Par hypothèse on a
X
k
k→∞
yk := an xn −→ y dans H
n=1
L :H −→ ℓ2
y −→ (y, xn )
n≥1
L :H −→ ℓ2
y −→ (y, xn )
n≥1
X
n
2
∀ n, m ≥ 1, m < n ∥Sn − Sm ∥2 = αl xl
l=m+1
Phyt. X
n X
n
m,n→∞
= ∥αl xl ∥2 = |αl |2 −→ 0
l=m+1 l=m+1
car c’est le reste de Cauchy d’unePsérie convergente (on rappelle que (αn ) ∈ ℓ2 ).
Ainsi il existe y ∈ H tel que y = ∞ n=1 αn xn dans H.
Mais alors αn = (y, xn ) pour tout n ≥ 1, grâce au théorème précédent.
C’est-à-dire, L(y) = (αn ) et L est surjective.
La dernière affirmation est alors conséquence du Théorème 5 et de ce que l’on
vient de démontrer.
X
n
2
∀ n, m ≥ 1, m < n ∥Sn − Sm ∥2 = αl xl
l=m+1
Phyt. X
n X
n
m,n→∞
= ∥αl xl ∥2 = |αl |2 −→ 0
l=m+1 l=m+1
car c’est le reste de Cauchy d’unePsérie convergente (on rappelle que (αn ) ∈ ℓ2 ).
Ainsi il existe y ∈ H tel que y = ∞ n=1 αn xn dans H.
Mais alors αn = (y, xn ) pour tout n ≥ 1, grâce au théorème précédent.
C’est-à-dire, L(y) = (αn ) et L est surjective.
La dernière affirmation est alors conséquence du Théorème 5 et de ce que l’on
vient de démontrer.
X
n
2
∀ n, m ≥ 1, m < n ∥Sn − Sm ∥2 = αl xl
l=m+1
Phyt. X
n X
n
m,n→∞
= ∥αl xl ∥2 = |αl |2 −→ 0
l=m+1 l=m+1
car c’est le reste de Cauchy d’unePsérie convergente (on rappelle que (αn ) ∈ ℓ2 ).
Ainsi il existe y ∈ H tel que y = ∞ n=1 αn xn dans H.
Mais alors αn = (y, xn ) pour tout n ≥ 1, grâce au théorème précédent.
C’est-à-dire, L(y) = (αn ) et L est surjective.
La dernière affirmation est alors conséquence du Théorème 5 et de ce que l’on
vient de démontrer.
X
n
2
∀ n, m ≥ 1, m < n ∥Sn − Sm ∥2 = αl xl
l=m+1
Phyt. X
n X
n
m,n→∞
= ∥αl xl ∥2 = |αl |2 −→ 0
l=m+1 l=m+1
car c’est le reste de Cauchy d’unePsérie convergente (on rappelle que (αn ) ∈ ℓ2 ).
Ainsi il existe y ∈ H tel que y = ∞ n=1 αn xn dans H.
Mais alors αn = (y, xn ) pour tout n ≥ 1, grâce au théorème précédent.
C’est-à-dire, L(y) = (αn ) et L est surjective.
La dernière affirmation est alors conséquence du Théorème 5 et de ce que l’on
vient de démontrer.
X
n
2
∀ n, m ≥ 1, m < n ∥Sn − Sm ∥2 = αl xl
l=m+1
Phyt. X
n X
n
m,n→∞
= ∥αl xl ∥2 = |αl |2 −→ 0
l=m+1 l=m+1
car c’est le reste de Cauchy d’unePsérie convergente (on rappelle que (αn ) ∈ ℓ2 ).
Ainsi il existe y ∈ H tel que y = ∞ n=1 αn xn dans H.
Mais alors αn = (y, xn ) pour tout n ≥ 1, grâce au théorème précédent.
C’est-à-dire, L(y) = (αn ) et L est surjective.
La dernière affirmation est alors conséquence du Théorème 5 et de ce que l’on
vient de démontrer.
X
n
2
∀ n, m ≥ 1, m < n ∥Sn − Sm ∥2 = αl xl
l=m+1
Phyt. X
n X
n
m,n→∞
= ∥αl xl ∥2 = |αl |2 −→ 0
l=m+1 l=m+1
car c’est le reste de Cauchy d’unePsérie convergente (on rappelle que (αn ) ∈ ℓ2 ).
Ainsi il existe y ∈ H tel que y = ∞ n=1 αn xn dans H.
Mais alors αn = (y, xn ) pour tout n ≥ 1, grâce au théorème précédent.
C’est-à-dire, L(y) = (αn ) et L est surjective.
La dernière affirmation est alors conséquence du Théorème 5 et de ce que l’on
vient de démontrer.
X
n
2
∀ n, m ≥ 1, m < n ∥Sn − Sm ∥2 = αl xl
l=m+1
Phyt. X
n X
n
m,n→∞
= ∥αl xl ∥2 = |αl |2 −→ 0
l=m+1 l=m+1
car c’est le reste de Cauchy d’unePsérie convergente (on rappelle que (αn ) ∈ ℓ2 ).
Ainsi il existe y ∈ H tel que y = ∞ n=1 αn xn dans H.
Mais alors αn = (y, xn ) pour tout n ≥ 1, grâce au théorème précédent.
C’est-à-dire, L(y) = (αn ) et L est surjective.
La dernière affirmation est alors conséquence du Théorème 5 et de ce que l’on
vient de démontrer.
X
n
2
∀ n, m ≥ 1, m < n ∥Sn − Sm ∥2 = αl xl
l=m+1
Phyt. X
n X
n
m,n→∞
= ∥αl xl ∥2 = |αl |2 −→ 0
l=m+1 l=m+1
car c’est le reste de Cauchy d’unePsérie convergente (on rappelle que (αn ) ∈ ℓ2 ).
Ainsi il existe y ∈ H tel que y = ∞ n=1 αn xn dans H.
Mais alors αn = (y, xn ) pour tout n ≥ 1, grâce au théorème précédent.
C’est-à-dire, L(y) = (αn ) et L est surjective.
La dernière affirmation est alors conséquence du Théorème 5 et de ce que l’on
vient de démontrer.
Remarque
Compte tenu des résultats que l’on vient de voir il est important de savoir
reconnaître si une norme ∥ · ∥ donnée sur un K-espace vectoriel E dérive d’un
produit scalaire, i.e., s’il existe un produit scalaire (·, ·) sur E t.q.
p
∀x ∈ E (x, x) = ∥x∥ .